MARDI 9 JANVIER – 20H

Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie n° 35 K. 385 « Haffner » Concerto pour piano et orchestre n° 22 K. 482

entracte

Edward Elgar Variations Enigma

London Symphony Orchestra Sir Colin Davis, direction 9 janvier Mardi Emanuel Ax, piano

Fin du concert vers 22h05. London Symphony Orchestra Orchestra Symphony London

MARDI 9 JANVIER

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Symphonie n° 35 en ré majeur K. 385 « Haffner »

I. Allegro con spirito II. Andante III. Menuetto IV. Finale presto

Composition et création : 1782. Effectif : flûtes, hautbois, clarinettes et bassons par deux – cors et trompettes par deux – timbales – cordes. Durée : environ 19 minutes.

Au temps de Mozart, Salzbourg était un trou provincial de faible culture : le fameux festival n’a été fondé qu’après la Première Guerre mondiale, et en l’honneur du cher Mozart, justement ! Mais le jeune maître, qui avait déjà voyagé dans toute l’Europe, s’y est ennuyé à mourir, sous la houlette peu compréhensive de l’archevêque Colloredo. Mozart a trouvé cependant quelque consolation auprès des familles bourgeoises et cultivées, ainsi chez Siegmund Haffner, maire de la ville, qui lui a d’abord commandé une sérénade (1776). Six ans plus tard, Mozart est à Vienne, il goûte à l’indépendance, et même, pour quelques années fastes, au succès. Depuis Salzbourg, Haffner, qui a la fierté d’être anobli, lui réclame une symphonie pour fêter l’événement ; ce sera la numéro 35. Écrite pendant l’été 1782, c’est une œuvre assez impétueuse : peut-être la hâte qu’éprouvait Mozart, surchargé de commandes multiples à ce moment-là, explique-t-elle la fièvre qui aiguillonne le premier et le quatrième mouvements, exigeants pour les exécutants en vitesse et en virtuosité. « Enfin, je l’écrirai la nuit, sinon je n’en sortirai pas ! » Cependant, sa remarque selon laquelle « il faut jouer cela aussi vite que possible » ne doit pas être prise trop au pied de la lettre. Le premier mouvement est dominé par son long premier thème ; celui-ci est si impérieux, qu’à côté de lui le deuxième thème, limité à quelques mesures fluides, fait figure de transition peu significative. Le morceau dégage une impression d’activité intense, de jaillissement continu ; le grand geste placé à la tête du thème, avec ses sauts d’octave, intimide et stimule à la fois. Le langage classique trouve ici une expressivité faite de jubilation et de pression intérieure. Le deuxième mouvement, en contraste total avec le précédent, est une flânerie qui, loin de toute mélancolie, respire la sérénité, la plénitude et l’optimisme. La phrase musicale, sous-tendue par ce doux balancement si typique de Mozart, pressent les volutes arcadiennes dont Beethoven enveloppera sa Symphonie pastorale. Une brève partie centrale laisse entrevoir plus d’émotion et d’éloquence. Le menuet, simple et légèrement pompeux, n’est pas le volet le plus original de l’ouvrage ; mais il contrebalance, par ses allures solides, la frénésie des mouvements extrêmes. Enfin le finale fonce avec une joyeuse impatience. C’est un rondo-sonate dont le refrain cite l’air d’Osmin « Ah, comme je vais triompher ! » dans L’Enlèvement au sérail. Mais le tourbillon de ce dernier mouvement, espiègle et vif, serait plus proche des Noces de Figaro et en particulier de son ouverture, que Mozart écrira quatre ans plus tard.

3 Concerto pour piano et orchestre n° 22 en mi bémol majeur K. 482

I. Allegro II. Andante III. Allegro

Composition et création : décembre 1785. Effectif : piano – flûte, 2 clarinettes, 2 bassons – 2 cors, 2 trompettes – timbales – cordes. Durée : environ 34 minutes.

C’est dans ses concertos que Mozart donne le plus libre cours à son abondante imagination mélodique, en particulier au piano. En cette année 1785, il écrit en cascade ses superbes Concertos n° 20, 21 et 22 ; ce dernier se trouve, à tort, un peu moins connu. L’ouvrage a beaucoup d’allure et de vitalité, avec la présence de trompettes et de timbales. Le traditionnel couple de hautbois a été remplacé, pour la première fois dans un concerto mozartien, par deux clarinettes : ces instruments, récents au temps du compositeur, n’avaient été inventés par Johann Christoph Denner qu’en 1700. Le premier mouvement, de dimensions monumentales pour l’époque, suit un plan de sonate. Une importante introduction de l’orchestre seul, très martiale, présente cinq idées à la suite, bien affirmées ; puis l’entrée du piano en ajoute une sixième. Après une reprise de la sonnerie initiale, commentée par le piano, le deuxième thème se fait délicieusement attendre et se dégage enfin. Cette considérable exposition dure plus de six minutes et cache ses « sutures » sous la volubilité du soliste, qui mène royalement la danse. Après un développement assez sobre, la réexposition ramène les idées du début, mais en confiant la part belle au piano. On sait bien que Mozart n’est jamais aussi émouvant que dans ses andantes et adagios ; celui de ce deuxième mouvement est assez atypique. Il s’agit de variations sur un thème, mais coupées de deux intermèdes. Le thème en do mineur est exposé aux cordes seules, dans le grave, son profil est peu dessiné et dolent : il est rare de trouver, dans le style classique, cette expression de relatif malaise. Ce thème est varié par le piano, qui l’ornemente beaucoup et le civilise en quelque sorte. Puis un premier intermède, plus gai et en majeur, met en valeur les bois, en particulier les clarinettes. Le thème est varié une deuxième fois par un piano plus passionné, avec une main gauche frémissante. Les bois amènent un autre intermède léger, où la flûte esquisse des roulades. La dernière variation du thème fait dialoguer le piano et l’orchestre ; puis la coda, superbe dans sa noble résignation, ferme ce morceau où l’état d’âme prédomine sur la forme. Après cette élégie, le joyeux troisième mouvement, loin de créer une rupture de ton incongrue et divertissante comme il arrive parfois avec Mozart, apparaît comme une véritable réponse, un sain retour à la vie. C’est un rondo-sonate dont le refrain, composé de plusieurs idées assorties, met surtout en valeur un thème dansant et alerte comme un air populaire ; il évoque quelque Papageno éminemment sympathique. Une étrange parenthèse, andantino cantabile, introduit un intermède langoureux, où l’on croirait que Chérubin va se mettre à chanter ; Mozart avait déjà pris ce genre de liberté dans son Concerto n° 9, en insérant tout un menuet dans le finale ! Le thème principal, ramené plusieurs fois par toutes sortes d’effets de suspense où le piano déploie sa palette de primesauts, de ruissellements et de perles, rayonne et impose avec évidence son optimisme.

4 MARDI 9 JANVIER

Edward Elgar (1857-1934) Variations Enigma (Variations sur un thème original) op. 36

Thème. Andante I. L’istesso tempo « C. A. E. » II. Allegro « H. D. S.-P. » III. Allegretto « R. B. T. » IV. Allegro di molto « W. M. B. » V. Moderato « R. P. A. » VI. Andantino « Ysobel » VII. Presto «Troyte» VIII. Allegretto « W. N. » IX. Adagio « Nimrod » X. Intermezzo: Allegretto « Dorabella » XI. Allegro di molto « G. R. S. » XII. Andante « B. G. N. » XIII. Romanza: Moderato « *** » XIV. Finale: Allegro presto « E. D. U. »

Composition : 1898-1899. Création : le 19 juin 1899 au St. James Hall de Londres sous la direction de Hans Richter. Effectif : 2 flûtes (comprenant le piccolo), 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, contrebasson – 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba – timbales, caisse claire, triangle, grosse caisse, cymbales – cordes. Durée : environ 29 minutes.

Fils d’un marchand de partitions, Edward Elgar a presque tout appris en autodidacte, aussi bien l’écriture que la pratique de divers instruments. Il avait peu confiance en lui ; une gloire soudaine lui est tombée dessus à partir de quarante-deux ans, avec ses Variations Enigma, qui furent créées par le prestigieux chef allemand Hans Richter. Ce n’était pas seulement Elgar qui se révélait enfin, mais aussi la musique anglaise, qui jouait plutôt les belles au bois dormant en matière de composition, depuis Purcell et Haendel. Le style d’Elgar est très redevable au romantisme germanique ; il n’est pas novateur, mais il a du souffle. Quinze ans avant sa mort, Elgar s’est arrêté d’écrire ; il se sentait nostalgique d’une Angleterre victorienne qui n’était plus, et peut-être, tout comme Sibelius, se sentait-il marginalisé par l’évolution que prenait le langage musical dans le monde. Le thème de ces Variations op. 36 est bien une énigme, car la proposition qui est présentée au début de l’ouvrage n’est que le contrepoint d’une mélodie fantôme. Elgar n’a jamais voulu révéler l’identité de ce thème, malgré les nombreuses hypothèses qui n’ont pas manqué d’être soulevées : par exemple un extrait de Rule Britannia, ou bien le God save the Queen… en fait, le mystère reste entier. Les quatorze variations sont, d’après le compositeur lui-même, des portraits de son entourage : sa femme Alice (première variation) et ses divers amis et amies, qui ont été facilement identifiés, car chaque variation porte un en-tête avec des initiales ; mais cet aspect anecdotique n’a pas besoin d’être détaillé ici : il serait même question d’un chien dans l’impétueuse variation XI ! Plus intéressantes sont les diverses influences musicales qu’Elgar a parfaitement assimilées : cet harmonieux assortiment de pastiches nous pose autant de devinettes sur les styles. Ce « thème », ou du moins son habillage tel que nous le percevons, est une sorte de promenade

5 mélancolique en sol mineur, aux cordes. Au bout de six mesures il s’éclaire en majeur et se voit adjoindre des instruments à vent ; puis il reprend sa mélodie initiale. Après une courte transition, la première variation se place tout à fait dans le sillage de Brahms. Le riche entrelacs de bois et de cordes, les syncopes de cors qui le traversent, enrobent simplement le thème en soulignant son côté élégiaque, comme une douleur sourde, très typique du maître allemand. La deuxième variation est une course-poursuite en doubles-croches piquées entre les premiers et les seconds violons. Les bois interviennent sporadiquement dans ce mouvement perpétuel où le thème ne laisse aucune trace évidente. La troisième variation affiche un humour assez bonhomme, très anglais, à la Dickens. Bassons et clarinettes se gaussent dans le grave tandis que des bouts de phrases et des sautillements aigus s’agitent autour. La quatrième variation, énergique et même emportée, hache le thème en une brève sonnerie. La cinquième variation commence dans une poésie triste aux cordes, qui prend des proportions très pleines, à la Brahms encore. Elle comporte toutefois des coupures en notes piquées et divertissantes des bois. La sixième variation s’enchaîne sans coupure ; détendue et aimable, d’une écriture en motifs épars, elle rappelle Richard Strauss quand il brosse des portraits ou des scènes de la vie quotidienne en musique. La septième variation, vaillante et même guerrière, avec ses timbales, ses traits de violons qui rayent la masse sonore, ressemble à une courte mais très efficace scène de bataille. Dans la huitième variation, les extraits du thème sont répétés, à une allure uniformément paisible ; cordes et bois entretiennent un climat idyllique. La neuvième variation est un bel adagio, qui privilégie les cordes. Le crescendo atteint un sommet de grandeur qui rejoint les plus nobles pages du postromantisme ; ainsi qu’il le prouvera deux ans plus tard avec Pomp and Circumstance, Elgar possède un magnifique sens de la phrase. La dixième variation, de type scherzando avec ses petits bonds de violons, hautbois et flûtes, devrait être dansée sur pointes ; elle semble tirée d’un ballet de Tchaïkovski. La onzième variation, qui fonce non sans humour, entraîne dans son urgence le thème, qui perce en appels insistants aux trombones. La douzième variation, très élégiaque, comporte un violoncelle solo ; sa polyphonie douloureuse de cordes, rehaussée de quelques motifs de bois, évoque les adagios brucknériens. Intitulée Romance, la treizième variation concernerait, à ce que l’on dit, un amour secret du compositeur (romantisme oblige). Elle commence avec beaucoup de charme agreste à la manière de Dvorák, sur un chant de clarinette qui devient bientôt nostalgique. Dans l’imposante variation finale de 237 mesures, qui se veut un portrait d’Elgar lui-même… l’auteur voit grand ! Tout à tour émergent le Wagner des Maîtres chanteurs, le Tchaïkovski des finales symphoniques et quelques nuages de Brahms, dans un amalgame qui, malgré son extraversion un peu kitsch, reste plaisant et convaincant.

Isabelle Werck

6 MARDI 9 JANVIER

Emanuel Ax Haydn (Grammy Award de la Meilleure Sir Colin Davis Emanuel Ax se produit régulièrement interprétation instrumentale – soliste), Sir Colin Davis, né à Weybridge avec les plus grands orchestres les deux Concertos de Liszt et le (Surrey) en 1927, a débuté sa carrière symphoniques au monde tout en Concerto de Schoenberg, mais aussi à la tête du BBC Scottish Symphony donnant des récitals dans les plus trois récitals Brahms en solo, un album Orchestra avant de travailler au grandes salles. À chaque saison, de tangos avec Astor Piazzolla ainsi Sadler’s Wells de Londres à partir on peut aussi le découvrir dans que Century Rolls de John Adams de 1959. De 1967 à 1971, il est chef de nouveaux projets de musique de avec l’Orchestre de Cleveland (chez principal du BBC Symphony chambre, dans des créations d’œuvres Nonesuch). Emanuel Ax s’est Orchestra. Il est nommé directeur qu’il a commandées ou encore dans de récemment distingué en participant à musical de la maison d’opéra de Covent nouveaux enregistrements – l’essentiel la série « Perspectives » organisée par Garden en 1971 et chef principal invité de sa discographie est disponible chez le Carnegie Hall autour de Debussy – du Boston Symphony Orchestra l’année Sony Classical. Né à Lvov (Pologne), cette série a permis de l’entendre suivante ; il dirige ensuite l’Orchestre Emanuel Ax a emménagé avec ses dans des concerts avec orchestre, dans de la Radio bavaroise (1983-1992) puis parents à Winnipeg (Canada) alors qu’il un récital solo et dans trois concerts le New York Philharmonic Orchestra était encore enfant. Il a fait ses études de musique de chambre. La saison en tant que chef principal invité (1998- à la Juilliard School of Music grâce dernière, il a par ailleurs été pianiste 2003). Depuis 1990, il occupe le poste à une bourse Epstein et remporté résident de l’Orchestre philharmonique de chef honoraire de la Staatskapelle le Young Concert Artist Award. Il a de Berlin, ce qui l’a amené à jouer sous de Dresde et il est le chef principal du travaillé le piano avec Mieczyslaw Munz la direction de Sir Simon Rattle à Berlin London Symphony Orchestra depuis et il a également étudié à Columbia, et à New York mais aussi à donner 1995. Il a entamé la saison dernière où il s’est spécialisé en français. Il vit plusieurs concerts de musique de en dirigeant un orchestre composé aujourd’hui à New York avec sa femme, chambre avec des membres de d’étudiants de la Juilliard School la pianiste Yoko Nozaki, et leurs deux l’orchestre. En 2006-2007, Emanuel Ax of Music de New York et de la Royal enfants. Emanuel Ax commence à faire donne des concerts à Vienne et à Academy of Music de Londres aux parler de lui en 1974 quand, à l’âge de Varsovie dans le cadre de la tournée Proms. Il a ensuite dirigé le London 25 ans, il est le lauréat du premier européenne du New York Philharmonic Symphony Orchestra dans la Symphonie Concours Arthur Rubinstein de Tel-Aviv. Orchestra. Il se produit aussi avec Kullervo de Sibelius et dans la Première Cinq ans plus tard, il remporte le l’Orchestre du Concertgebouw, Symphonie de Walton à Londres et prestigieux Prix Avery Fisher à New le London Symphony Orchestra, à New York. Il a aussi travaillé avec York. Sous contrat d’exclusivité avec l’Orchestre de la Radio de Hambourg, le New York Philharmonic Orchestra, Sony Classical depuis 1987, il a fait ses le Philharmonique de Rotterdam et le Boston Symphony Orchestra, débuts sur ce label avec une sélection l’Orchestre du Festival de Budapest (en le Philharmonique de la République de Scherzos et de Mazurkas de Chopin. tournée en Hollande et en Allemagne). tchèque, l’Orchestre du Concertgebouw Parmi ses derniers enregistrements, Tout au long de la saison, il joue enfin d’Amsterdam, la Staatskapelle de on peut mentionner un récital Brahms trois concertos pour piano de Dresde et l’Orchestre National à quatre mains avec Yefim Bronfman, Mozart dans un spectacle imaginé de France. On a pu l’entendre avec les œuvres complètes de Chopin sur par Peter Sellars avec le chorégraphe le London Symphony Orchestra dans instruments d’époque avec l’Orchestra Mark Morris et sa compagnie de danse – la Missa Solemnis, la Messe en do et of the Age of Enlightenment dirigé par deux représentations ont eu lieu Fidelio de Beethoven, dans The Dream Charles Mackerras et le Deuxième au Lincoln Center de New York et au of Gerontius d’Elgar, dans les opéras de Concerto pour piano de Brahms avec festival New Crowned Hope de Sellars Mozart Les Noces de Figaro à Covent et le Boston Symphony à Vienne ; le spectacle sera repris Garden et La Flûte enchantée en Orchestra. Sa discographie comprend au Barbican Theatre de Londres. Espagne. Au début de la saison 2006- en outre les Sonates pour piano de 2007, il dirige l’Orchestre National de

7 France dans Roméo et Juliette de ses activités vont bien au-delà : elles les plus divers. Le programme LSO Berlioz (Paris) ainsi que le London comprennent également la mise au Discovery a quant à lui facilité Symphony Orchestra dans L’Enfance point d’un programme d’enseignement l’enseignement de la musique en du Christ de Berlioz et le Messie de énergique et novateur, la création utilisant les nouvelles technologies Haendel. Il commencera la nouvelle d’une maison de disques ou encore pour renforcer les liens de l’Orchestre année en se produisant avec le Boston un travail passionnant dans le domaine avec le public londonien et les écoles Symphony Orchestra et le New York des technologies de l’information. de Hackney et d’Islington, tandis que le Philharmonic Orchestra avant Plus d’un siècle après sa création, label du London Symphony Orchestra, de revenir à Londres pour y diriger le London Symphony Orchestra LSO Live, domine dans sa catégorie et le London Symphony Orchestra dans continue d’attirer les meilleurs apparaît régulièrement à la première Benvenuto Cellini de Berlioz en juin et instrumentistes, dont certains mènent place des téléchargements classiques dans Così fan tutte de Mozart à Covent en parallèle de brillantes carrières sur iTunes. Au Barbican, où il est en Garden en juillet. Sir Colin Davis a d’enseignants, de solistes ou de résidence depuis 1982, le London enregistré de nombreux disques pour musiciens de chambre. La liste des Symphony Orchestra organise plus Philips, BMG et Erato. Son Falstaff solistes et des chefs avec lesquels de concerts que n’importe quelle autre (Verdi) avec le London Symphony il a collaboré est absolument unique : société de musique classique dans Orchestra a remporté le Grammy on y croise notamment le nom la capitale britannique. Le disque lui Award du meilleur enregistrement de Sir Colin Davis, dont l’association permet aujourd’hui de toucher des d’opéra en 2005 et ses versions de de longue date avec l’orchestre millions de personnes – dernièrement, Má Vlast de Smetana, de la Symphonie en tant que chef principal a atteint il a par exemple participé à Kullervo de Sibelius, de la Première des sommets au cours de ces dernières l’enregistrement de bandes originales Symphonie de Walton et du Dream of années grâce à l’organisation de concerts de films comme Star Wars : La Revanche Gerontius d’Elgar sont récemment mémorables et à l’enregistrement de des Sith ou Harry Potter et la coupe sorties chez LSO Live. Début 2007, disques plusieurs fois récompensés. de feu – et l’on peut régulièrement Fidelio et la Missa Solemnis de Valery Gergiev prendra sa succession l’entendre à la radio, à la télévision, Beethoven viendront s’ajouter à cette en janvier 2007, après que Daniel au cinéma, ainsi que dans des jeux longue liste. Sir Colin Davis a reçu des Harding a rejoint Michael Tilson vidéo, des avions, des ascenseurs récompenses internationales en Italie, Thomas en qualité de chef principal et à peu près partout où les gens sont en France, en Allemagne et en invité en 2006. Sir Colin Davis en mesure d’apprécier la musique. Finlande. Il a été fait Compagnon continuera pour sa part d’occuper Si vous pensez qu’un orchestre n’est d’Honneur (CH) à l’occasion de le poste de Président, où il n’a eu rien d’autre qu’un groupe de musiciens l’anniversaire de la Reine Elizabeth II que quatre prédécesseurs depuis se réunissant plusieurs fois par mois en 2001. Il a remporté plusieurs la création de l’orchestre. Le LSO pour donner des concerts, vous êtes Brit Awards et la Reine d’Espagne St Luke’s – le centre de formation sur le point de réviser votre jugement lui a remis le Prix Yehudi Menuhin musicale d’UBS et du London (biographie officielle du London en remerciement de son travail avec Symphony Orchestra sur Old Street – Symphony Orchestra). les jeunes en 2003. a permis au London Symphony Orchestra d’élargir son champ Tour Management – Intermusica London Symphony Orchestra d’activités en accueillant les concerts Managing Director Le London Symphony Orchestra de musique de chambre organisés à Stephen Lumsden est considéré comme l’un des cinq l’heure du déjeuner par Radio 3 (BBC), Director, Tours & Projects plus grands orchestres au monde. des concerts de l’Asian Music Circuit Peter Savory L’intensité de ses concerts justifie et des récitals d’UBS avec des artistes Associate Manager à elle seule cette réputation, mais de premier plan issus des horizons Helen Roden

8 MARDI 9 JANVIER

Principal Conductor Trombones Miya Ichinose Sir Colin Davis Dudley Bright Philip Nolte Principal Guest Conductor James Maynard Paul Robson Michael Tilson Thomas Stephen Rowlinson Conductor Laureate Trombone basse Nicholas Wright André Previn Paul Milner Hazel Mulligan Associate Guest Conductor Iwona Muszynska Richard Hickox Tuba Patrick Harrild Altos Piccolo Paul Silverthorne Sharon Williams Timbales Gillianne Haddow Nigel Thomas Malcolm Johnston Flûtes Regina Beukes Gareth Davies Percussions Richard Holttum Martin Parry Neil Percy Peter Norriss David Jackson Robert Turner Hautbois Christopher Thomas Jonathan Welch Emanuel Abbühl Natasha Wright Kieron Moore Violons I Gina Zagni John Lawley Gordan Nikolitch Caroline O’Neill Carmine Lauri Karen Bradley Clarinettes Lennox Mackenzie Andrew Marriner Jeanyi Kim Violoncelles Chi-Yu Mo Robin Brightman Alexandar Somov Nigel Broadbent Rebecca Gilliver Bassons Ginette Decuyper Alastair Blayden Rachel Gough Jörg Hammann Jennifer Brown Robert Bourton Michael Humphrey Mary Bergin Christopher Gunia Maxine Kwok Noel Bradshaw Claire Parfitt Keith Glossop Contrebasson Laurent Quenelle Hilary Jones Dominic Morgan Harriet Rayfield Francis Saunders Ian Rhodes Amanda Truelove Cors Sylvain Vasseur Timothy Jones Nicole Wilson Contrebasses David Pyatt Rinat Ibragimov John Ryan Violons II Colin Paris Angela Barnes Evgeny Grach Nicholas Worters Jonathan Lipton Thomas Norris Patrick Laurence Sarah Quinn Axel Bouchaux Trompettes David Ballesteros Michael Francis Roderick Franks Richard Blayden Thomas Goodman Nigel Gomm Norman Clarke Gerald Newson Gerald Ruddock Matthew Gardner

9 Salle Pleyel Prochains concerts DU MERCREDI 10 AU SAMEDI 20 JANVIER

MERCREDI 10 JANVIER, 20H Tugan Sokhiev, direction Laurent Korcia, violon Danses hongroises n° 1, 3 et 10 Wolfgang Amadeus Mozart Bela Bartók Concerto pour violon n° 3 Coproduction Orchestre National du Capitole Danses folkloriques roumaines Dmitri Chostakovitch de Toulouse, Salle Pleyel Zoltán Kodály Symphonie n° 11 « L’Année 1905 » Danses de Galánta

Orchestre de Paris MARDI 16 JANVIER, 20H Orchestre National de Hongrie , direction Zoltán Kocsis, direction, piano , violon Antonio Vivaldi Farnace (version de concert) Coproduction Productions Internationales Albert Sarfati, Salle Pleyel. VENDREDI 12 JANVIER, 20H Le Concert des Nations Jordi Savall, direction Albert Roussel Avec Furio Zanasi - Marina de Liso - VENDREDI 19 JANVIER, 20H Le Festin de l’araignée (suite) Adriana Fernández - Gloria Banditelli - Paul Dukas Fulvio Bettini - Sofia Goubaïdoulina La Péri Lawrence Zazzo – Maria Grazia Schiavo Conte de fée Maurice Ravel Sergueï Rachmaninov Shéhérazade, ouverture de féérie Concerto pour piano n°3 Shéhérazade, mélodies pour mezzo- MERCREDI 17 JANVIER, 20H Piotr Ilitch Tchaïkovski soprano et orchestre Casse-Noisette (suite arrangée par Wolfgang Amadeus Mozart Vladimir Fedosseiev) Orchestre Philharmonique Sérénade n° 6 « Serenata notturna » de Radio France Henri Dutilleux Orchestre Philharmonique de NN, direction Correspondances Radio France Anne Sofie von Otter, mezzo-soprano Anton Bruckner Vladimir Fedosseiev, direction Symphonie n° 6 Oleg Maisenberg, piano

SAMEDI 13 JANVIER, 20H Orchestre de Paris Marek Janowski, direction SAMEDI 20 JANVIER, 20H Claude Debussy Sandrine Piau, soprano Prélude à l’après-midi d’un faune Ludwig van Beethoven Ernest Chausson Triple Concerto pour violon, violoncelle, Poème JEUDI 18 JANVIER, 20H piano et orchestre op. 56 Maurice Ravel Symphonie n° 6 « Pastorale » op. 68 Tzigane Franz Liszt/Zoltán Kocsis Antonin Dvorák Valse oubliée n° 2 Orchestre des Champs-Élysées Symphonie n° 9 « Nouveau monde » Festmarsch zur Goethe-Jubiläumsfeier Philippe Herreweghe, direction

Franz Liszt Daniel Sepec, violon en cours | Licences | Imprimeur SIC Gerfau Treins © Tiphaine couverture Photo Orchestre National du Capitole Concerto pour piano n° 1 Jean-Guihen Queyras, violoncelle de Toulouse Andreas Staier, pianoforte

Le bar du hall est ouvert une heure avant le début du concert et pendant l’entracte. Le bar du foyer, en fond de parterre, est ouvert pendant l’entracte. Un point de vente harmonia mundi vous accueille dans le hall. Il est ouvert une heure avant le concert, pendant l’entracte et à l’issue du concert. Les partenaires média de la Salle Pleyel Afin de dynamiser la vie musicale parisienne, le ministre de la culture et de la communication a souhaité que la Salle Pleyel retrouve, après rénovation, sa vocation à accueillir les plus grandes formations symphoniques françaises et étrangères, à travers une programmation ouverte à toutes les formes de musique. À cet effet, la Cité de la musique, établissement public placé sous la tutelle du ministère de la culture et de la communication, a pris à bail la Salle Pleyel pour une durée de cinquante ans.

Désormais, la Cité de la musique assure la gestion de la Salle Pleyel par l’intermédiaire d’une filiale associant la Ville de Paris.

La saison 2006/2007 comprend cent cinquante concerts. Quatre-vingts d’entre eux sont programmés par la filiale de la Cité de la musique et couvrent un large spectre (baroque, symphonique, opéra en concert, musique de chambre, jazz, musique du monde, variétés…). L’Orchestre de Paris, résident permanent, présente pour sa part ses cinquante concerts parisiens et l’Orchestre Philharmonique de Radio France propose une vingtaine de programmes.

La filiale de la Cité de la musique est subventionnée par le ministère de la culture et de la communication ainsi que par la Ville de Paris. Elle reçoit également le soutien de mécènes privés.

La Société Générale est son partenaire principal.