PHILHARMONIE DE PARIS

Bernard HaitinkPROGRAMME

LONDON SYMPHONY ORCHESTRA

Mardi 16 juin 2015 MARDI 16 JUIN 2015 ...... 20H30 GRANDE SALLE

Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour violon no 3

ENTRACTE

Gustav Mahler Symphonie no 1

LONDON SYMPHONY ORCHESTRA BERNARD HAITINK, DIRECTION ALINA IBRAGIMOVA, VIOLON

FIN DU CONCERT VERS 22H30.

2 (1756-1791) Concerto pour violon no 3 en sol majeur K. 216

Allegro Adagio Rondeau

Composition : 1775. Effectif : 2 flûtes, 2 hautbois – 2 cors en si bémol – cordes. Durée : environ 25 minutes.

On sait l’importance de Leopold Mozart lors des premiers pas musicaux de son fils Wolfgang. Auteur d’une méthode de violon, parue en 1756 et rééditée plusieurs fois par la suite, le père donna dès le départ à son enfant une formation poussée d’instrumentiste, l’initiant au clavecin autant qu’au violon. À Salzbourg, le jeune Mozart cumulera les fonctions de compositeur, claveciniste et violoniste jusqu’à ce que les deux premières activités prennent dans son esprit le dessus, comme il l’écrit à son père le 11 septembre 1778, au moment de fixer les conditions d’un retour dans sa ville natale : « Je ne réclame qu’une chose à Salzbourg, à savoir ne pas tenir le violon comme auparavant. Je ne me donne plus comme violoniste. C’est au piano que je veux diriger et accompagner les airs ».

Les cinq concertos pour violon de 1775 ont donc été conçus comme le revirement du musicien. Mozart les destinait sans doute à une publication en recueil – regroupant six opus – comme on le pratiquait alors pour les symphonies ou pour les partitions concertantes. La confrontation d’un soliste à un orchestre était alors au centre des préoccupations du compositeur ; le célèbre Concerto pour piano en mi bémol – dit Jeunehomme – date de 1777 et est contemporain d’une Symphonie concertante pour violon et alto.

3 Dans le Troisième Concerto pour violon, la partie orchestrale du premier mouvement est loin d’être réduite au rôle de « guitare d’accompagnement » : la trame polyphonique est soignée et tient une part importante dans la conduite du discours. Le soliste occupe quant à lui le devant de la scène à deux reprises : lors d’une première cadence à la fin de la fausse réexposition et une deuxième fois avant la coda.

L’Adagio déroule sur un tapis de cordes, rehaussé de quelques doublures des vents, une cantilène ornée et confiée au soliste. Le Rondo final recourt à la forme française du pot-pourri dans laquelle les retours du refrain sont séparés par des intermèdes écrits dans une couleur et un tempo différents de ceux du refrain lui-même. Le morceau est ainsi entrecoupé d’un Andante en mineur où les cordes accompagnent le violon en jouant pizzicati et d’un Allegretto au ton homonyme majeur, où la vélocité et les doubles cordes du soliste sonnent comme une variation avant l’ultime cadence.

RÉMY CAMPOS

4 GUSTAV MAHLER (1860-1911) Symphonie no 1 en ré majeur « Titan »

I. Langsam, schleppend. Wie ein Naturlaut [Lentement, en traînant. Comme un bruit de la nature] – Im Anfang sehr gemächlich [Au début très tranquille] II. Kräftig bewegt, doch nicht zu schnell [Énergique et animé, mais pas trop rapide] – Trio. Recht gemächlich [Vraiment tranquille] III. Feierlich und gemessen, ohne zu schleppen [Solennel et mesuré, sans traîner] IV. Stürmisch, bewegt [Tourmenté, agité]

Composition : 1885-1888 ; révision en 1893. Création : le 20 novembre 1889 à Budapest sous la direction du compositeur (version initiale) ; le 16 mars 1896 à Berlin (version définitive). Effectif : 4 flûtes (aussi 2 piccolos), 4 hautbois (aussi cor anglais), 4 clarinettes (aussi clarinette basse), 3 bassons (aussi contrebasson) – 7 cors, 5 trompettes, 4 trombones, tuba – percussions (timbales, cymbales, tam-tam, triangle, grosse caisse) – harpe – cordes. Durée : environ 50 minutes.

Près de quatre années furent nécessaires à Gustav Mahler pour achever sa Première Symphonie. Esquissée à Cassel durant l’année 1885, elle fut mise de côté pendant plusieurs mois, le musicien devant satisfaire ses engagements toujours plus nombreux de chef d’orchestre. Appelé à diriger en 1886 les opéras de Gluck, Mozart et Beethoven à Prague, il se rendit en effet à la fin de cette même année à Leipzig, où il remplaça par intermittence le célèbre Arthur Nikisch. Dans la métropole saxonne, il entra en outre en relation avec le capitaine Franz von Weber, qui le chargea de compléter un opéra laissé inachevé par son grand-père, l’auteur génial du Freischütz. L’ouvrage créé avec grand succès au mois de janvier 1888, Mahler put enfin se consacrer à ses propres œuvres : il élabora une Todtenfeier (Fête des morts) intégrée par la suite dans la Symphonie no 2 « Résurrection » et acheva sa Première Symphonie entre les mois de février et mars suivants. Il en inscrivit le

5 point final avec une joie teintée d’un sentiment de libération, ainsi qu’il le confia à son ami Löhr : « Tout était devenu trop puissant, il fallait que cela sorte de moi, en jaillissant, comme un torrent de montagne ! Tu entendras cela cet été. D’un seul coup toutes les vannes se sont ouvertes ! […] Il faut que je sorte, que je respire de nouveau l’air à pleins poumons. Depuis six semaines, je n’ai presque pas quitté ma table de travail. »

Aussi étonnant que cela puisse paraître, Mahler ne parvint à faire jouer son ouvrage ni à Leipzig, ni à Vienne, ni même à Munich ou à Dresde, où il avait pourtant noué quelques contacts dans ce dessein. C’est à Budapest, où il venait d’être nommé directeur de l’Opéra royal, qu’il put faire donner sa symphonie – ou plutôt son « poème symphonique », car c’est ainsi que la partition, qui comprenait alors cinq mouvements, fut présentée au public. Quelques jours avant la première, inquiet quant à la bonne réception de son opus, Mahler prit soin de livrer à des journalistes divers détails permettant d’en suivre le déroulement et la compréhension exacte. Ce fut peine perdue : le public conservateur de Budapest, passionné par l’opéra italien mais guère féru d’art symphonique, accueillit l’œuvre avec froideur. Au lendemain du concert, les critiques condamnèrent presque unanimement l’ouvrage : « Cette musique n’est pas humoristique, elle est seulement ridicule. Le plus intéressant de tous est assurément le dernier mouvement. Après un vacarme assourdissant de dissonances atroces, durant lequel les bois piaillent dans un registre suraigu, nous entendons enfin un thème énergique et bien articulé, mais dans lequel on ne discerne pas la moindre trace de génie. Le mouvement tout entier est d’une absence de goût monstrueuse », écrivit ainsi Viktor von Herzfeld. Profondément blessé, Mahler retira sa partition puis la révisa quelques années plus tard (1893). Il supprima un mouvement, ajouta un titre (« Titan ») inspiré probablement d’un roman de Jean-Paul Richter, retoucha considérablement l’orchestration et joignit un programme détaillé… qu’il s’empressa de retirer par la suite, l’estimant superfétatoire.

6 Devenue aujourd’hui l’une des œuvres les plus connues du musicien, la partition ne se contente pas d’ouvrir le cycle sublime des symphonies, elle constitue également une formidable introduction à l’univers du compositeur. L’auditeur peut déjà y découvrir de nombreuses caractéristiques du musicien : la référence au chant, par le biais de citations empruntées au monde du lied ; la juxtaposition d’éléments hétérogènes – une mélodie enfantine, des réminiscences de rengaines populaires, des bribes de valse viennoise, un air bohémien, une marche funèbre ; le traitement insolite du timbre (contrebasse et basson dans l’aigu, flûtes dans le grave, glissandos grotesques des cordes) ; le gout affirmé, après Berlioz et Liszt, pour les finales paroxystiques. Le discours se charge par ailleurs d’une dimension (auto) biographique où l’enfance côtoie la tragédie et la mort, et où les sentiments ambivalents pour Vienne – ville aimée et haïe – se devinent à l’écoute de valses mondaines déformées par des accents ironiques puis juxtaposées avec des Ländler rustiques. L’œuvre devient enfin un lieu de méditation où l’esprit de divertissement cède la place à une réflexion profonde sur la création et la difficulté d’être. «J’ai été vraiment content de mon essai de jeunesse. Quand je dirige ces ouvrages, ce qui m’arrive est étrange. Une sensation de douleur, de brûlure se cristallise en moi : quel est donc ce monde qui, par le biais de l’art, projette de tels sons et de telles formes ! La marche funèbre et l’orage qui éclate aussitôt après m’ont fait l’effet de sauvages accusations lancées à la face du Créateur. Et, dans chacune de mes nouvelles œuvres, j’entends encore cet appel : Que tu n’es pas leur père, mais leur Tsar ! Cela en tout cas, lorsque je dirige. Ensuite, tout s’efface, sinon je ne pourrais pas continuer à vivre », a écrit Mahler à Bruno Walter après avoir dirigé la symphonie à New York. Jamais encore par le passé un artiste ne s’était autant identifié à sa propre création.

JEAN-FRANÇOIS BOUKOBZA

7 Biographies Philharmonique de Bergen sous la direction de Edward Gardner, le Concerto de Tchaïkovski avec le ALINA IBRAGIMOVA Royal Liverpool Philharmonic, ses débuts avec l’Orchestre de Interprète du Baroque comme Philadelphie dans le Concerto no 4 de la musique d’aujourd’hui, de Mozart dirigé par Vladimir jouant à la fois sur des instruments Jurowski, l’Orchestre de Cleveland modernes et anciens, Alina dans le Concerto de Sibelius dirigé Ibragimova s’est produite avec le par Juano Mena, l’Orchestre London Symphony Orchestra, le Symphonique de Montréal dans Konzerthausorchester Berlin, la le Concerto de Beethoven dirigé Deutsche Kammerphilharmonie de par Kent Nagano, l’Orchestre Brême, les orchestres symphoniques de la Philharmonie nationale de la WDR de Cologne, de la Radio hongroise dans le Concerto no 2 de de Stuttgart, de la BBC, de Seattle, Bartók dirigé par Zoltan Kocsis, l’Orchestre Philharmonique de le Scottish Chamber Orchestra Radio France, l’Orchestre du dans le Concerto de Schumann dirigé Théâtre Mariinsky, le Philharmonia par Robin Ticciati, l’Orchestre Orchestra, l’Orchestra of the Age of Symphonique de Bamberg, ainsi Enlightenment, le Hallé Orchestra, qu’une tournée en Australie avec ainsi qu’avec les chefs Sir John le Concerto pour violon de Sibelius. En Eliot Gardiner, Valery Gergiev, tant que soliste, elle a joué aux côtés Paavo Järvi, Yannick Nézet- de la Kremerata Baltica à Paris, Séguin, Vladimir Jurowski, Rafael avec l’ensemble Britten Sinfonia, Frühbeck de Burgos, Sir Charles l’Académie de musique ancienne et Mackerras, Sir Mark Elder, Philippe l’Orchestre de Chambre d’Australie. Herreweghe, Osmo Vänskä, En récital, on a pu l’entendre avec Hannu Lintu, Sakari Oramo, son partenaire habituel Cédric Ilan Volkov, Tugan Sokhiev, Jakub Tiberghien au Wigmore Hall, au Hrusa, Ludovic Morlot, Edward Concertgebouw d’Amsterdam, Gardner et Gianandrea Noseda. au Mozarteum de Salzbourg, au Ses projets comprennent le Concerto Musikverein de Vienne, au Palais pour violon no 3 de Mozart avec le des Beaux-Arts de Bruxelles, au London Symphony Orchestra sous Théâtre des Champs-Élysées, à la direction de Bernard Haitink, le Vancouver, à San Francisco, et aux Concerto de Berg avec l’Orchestre festivals de Salzbourg, de Verbier, de

8 la Mitteldeutsche Rundfunk (MDR), BERNARD HAITINK de Lockenhaus, de Manchester et d’Aldeburgh. Lors des deux Bernard Haitink a commencé prochaines saisons, elle se produira sa carrière de chef d’orchestre lors de récitals comprenant une il y a 60 ans avec l’Orchestre intégrale des sonates de Mozart au Philharmonique de la Radio de sa Wigmore Hall et au Oji Hall de Hollande natale. Directeur musical Tokyo, une première au Festival du Royal Concertgebouw Orchestra de Lucerne, ainsi que dans un pendant 27 ans, il a également été récital soliste d’œuvres de Bach directeur musical du Festival de au Park Avenue Armory à New Glyndebourne, du Royal Opera York, à l’Auditorium Gulbenkian House, Covent Garden, et chef à Lisbonne, à l’Auditorium de principal du London Philharmonic Barcelone et au Oji Hall de Tokyo. Orchestra, de la Staatskapelle de Née en Russie en 1985, Alina Dresde et du Chicago Symphony Ibragimova a étudié à l’Académie Orchestra. Il est également mécène Gnessine de Moscou et à l’École de l’Orchestre Philharmonique Yehudi Menuhin en Angleterre, de la Radio Néerlandaise et ainsi qu’au chef honoraire du Boston de Londres. Elle a compté parmi Symphony Orchestra, ainsi que ses professeurs Natasha Boyarsky, membre honoraire de l’Orchestre Gordan Nikolitch et Christian Philharmonique de Berlin et du Tetzlaff. Alina Ibragimova a reçu Chamber Orchestra of Europe. Il plusieurs récompenses, notamment débute la saison 2014/2015 par un le Prix des Jeunes Artistes de la concert-anniversaire avec l’Orchestre Royal Philharmonic Society, le Prix Philharmonique de la Radio Borletti-Buitoni, le Trust Award Néerlandaise au Concertgebouw et le Classical BRIT. Elle a été d’Amsterdam. Il poursuit avec membre du « BBC New Generation le concert d’ouverture de saison Artists Scheme ». Alina Ibragimova de l’Orchestre Symphonique de enregistre pour Hyperion Records la Radio Bavaroise où il dirige la et joue sur un violon Pietro Missa Solemnis de Beethoven, quatre Guarneri de Venise (1738) fourni concerts avec le London Symphony aimablement par Georg von Opel. Orchestra à Londres, Madrid et Paris, et la conclusion d’un cycle Brahms avec le Chamber Orchestra of Europe à Amsterdam et Paris.

9 Bernard Haitink dirige également LONDON SYMPHONY ORCHESTRA l’Orchestre Philharmonique de Berlin au Festival de Pâques de Baden-Baden Le London Symphony Orchestra est ainsi que les orchestres symphoniques considéré comme l’un des meilleurs de Chicago et de Boston. Il s’engage orchestres actuels. Il est entouré activement pour le développement des d’artistes hors du commun, dont jeunes talents et donne tous les ans une son chef principal Valery Gergiev, master-classe de direction d’orchestre les chefs invités principaux Michael au Festival de Pâques de Lucerne. Cette Tilson Thomas et Daniel Harding, saison, il donne également des cours de ainsi que des partenaires de longue direction d’orchestre aux étudiants de date parmi les meilleurs solistes la Hochschule der Künste de Zurich en d’aujourd’hui – Leonidas Kavakos, collaboration avec le Musikkollegium Anne-Sophie Mutter, Mitsuko Uchida de Winterthur, et anime un atelier et Maria João Pires, entre autres. avec des étudiants de la Guildhall Le London Symphony Orchestra School of Music and Drama avec le est fier d’être résident au Barbican concours des musiciens du London Centre, où il présente plus de 70 Symphony Orchestra. Bernard concerts par an, se plaçant au cœur Haitink a enregistré de nombreux de la programmation du Centre. Il est disques chez Phillips, Decca et EMI, également résident à New York, Paris et d’autres labels d’enregistrements et Tokyo. Il se produit régulièrement « live » récemment établis par les en Extrême-Orient, en Amérique du orchestres eux-mêmes, comme par Nord ainsi que dans les principales exemple les orchestres symphoniques villes européennes. Le London de Londres, de Chicago et de la Radio Symphony Orchestra se distingue des Bavaroise. Il a reçu de nombreux prix autres orchestres par l’importance de et distinctions en reconnaissance de son engagement dans le domaine de ses services à la musique : titulaire de l’éducation musicale – il touche plus plusieurs doctorats honoraires, il est de 60 000 personnes chaque année. également chevalier commandeur Le programme « LSO Discovery » honoraire de l’Ordre de l’Empire lui permet d’offrir au public le plus britannique, commandeur de l’Ordre large l’opportunité de participer à la d’Orange-Nassau aux Pays-Bas et création musicale. « LSO On Track », membre honoraire de l’Ordre des un projet à long terme en faveur des compagnons d’honneur au Royaume- jeunes musiciens de l’est de Londres, Uni. a permis à des adolescents talentueux de se produire lors de la cérémonie

10 d’ouverture des Jeux Olympiques Chef principal 2012, lors de concerts en plein air Valery Gergiev à Trafalgar Square, et d’enregistrer aux studios Abbey Road aux côtés Chefs principaux invités de musiciens de l’orchestre. LSO Daniel Harding St Luke’s, le centre de formation Michael Tilson Thomas musicale développé par UBS et le London Symphony Orchestra, Chef lauréat héberge « LSO Discovery » ; il André Previn (KBE) accueille également des concerts de musique de chambre, des récitals, de la Chef de chœur danse, de la musique traditionnelle… Simon Halsey L’orchestre est à la pointe dans le domaine de l’enregistrement. Le label Violons I du London Symphony Orchestra, Gordan Nikolitch, premier violon solo LSO Live, domine dans sa catégorie Lennox Mackenzie et a récemment publié son 100e titre, Clare Duckworth une anthologie Sir Colin Davis, en Nigel Broadbent hommage à son président décédé Ginette Decuyper en 2013. Ses enregistrements sont Gerald Gregory disponibles en CD, SACD et en ligne. Maxine Kwok-Adams Le London Symphony Orchestra a été Claire Parfitt l’orchestre officiel des cérémonies des Elizabeth Pigram Jeux Olympiques et Paralympiques Laurent Quenelle 2012, interprétant notamment avec Harriet Rayfield le comédien Rowan Atkinson Les Ian Rhodes Chariots de feu sous la direction de Sir Sylvain Vasseur Simon Rattle. Le LSO a également Shlomy Dobrinsky enregistré la musique de centaines Julia Rumley de films, dont Philomena, Monuments Helena Smart Men, quatre volets de la saga Harry Potter, Superman et tous les épisodes Violons II de Star Wars. David Alberman Sarah Quinn David Ballesteros Richard Blayden Matthew Gardner

11 Julian Gil Rodriguez Contrebasses Naoko Keatley Colin Paris Belinda McFarlane Nicholas Worters William Melvin Patrick Laurence Iwona Muszynska Matthew Gibson Andrew Pollock Thomas Goodman Paul Robson Joe Melvin Ingrid Button Jani Pensola Gabrielle Painter Jeremy Watt

Altos Flûtes Edward Vanderspar Adam Walker Gillianne Haddow Alex Jakeman Malcolm Johnston Gareth Davies Anna Bastow German Clavijo Piccolo Lander Echevarria Sharon Williams Julia O’Riordan Robert Turner Hautbois Heather Wallington Timothy Rundle Jonathan Welch Katie Bennington Fiona Dalgliesh Joseph Sanders Richard Holttum Cor anglais Violoncelles Sarah Harper Timothy Hugh Minat Lyons Clarinettes Alastair Blayden Andrew Marriner Jennifer Brown Jane Calderbank Noel Bradshaw Eve-Marie Caravassilis Clarinette basse Hilary Jones Lorenzo Iosco Amanda Truelove Orlando Jopling Clarinette en mi bémol Deborah Tolksdorf Chi-Yu Mo

12 Bassons Percussions Rachel Gough Neil Percy Joost Bosdijk David Jackson Sam Walton Contrebasson Dominic Morgan Harpe Bryn Lewis Cors Timothy Jones Samuel Jacobs Administration Jonathan Durrant Kathryn McDowell, directeur général Alexander Edmundson Sue Mallet, directeur des plannings Jonathan Bareham Tim Davy, responsable des tournées et Andrew Budden projets Hugh Seenan Carina McCourt, responsable du Brendan Thomas personnel d’orchestre Alan Goode, responsable de la scène et Trompettes des transports Philip Cobb Dan Gobey, responsable de la scène Gerald Ruddock Nikolai Brogan, assistant scène et transport Simon Cox Paul Mayes David Geoghegan

Trombones Dudley Bright James Maynard Rebecca Smith

Trombone basse Paul Milner

Tuba Patrick Harrild

Timbales Nigel Thomas Antoine Bedewi 13

7 juillet - 4 août 2015

Concert lyrique Enrique Mazzola – Ekaterina Siurina – Joseph Calleja Mardi 7 juillet à 21h45

Bizet Carmen Mercredi 8 juillet à 21h45 Samedi 11 juillet à 21h45 Mardi 14 juillet à 21h45

Concert symphonique Myung Whun Chung – Martha Argerich – Nicholas Angelich Vendredi 10 juillet à 21h45

Concert des révélations classiques de l’Adami Samedi 11 juillet à 18h Cour Saint-Louis

Récital Nicolas Courjal Samedi 1er août à 18h Cour Saint-Louis

Verdi Il Trovatore Samedi 1er août à 21h30 Mardi 4 août à 21h30

Concert symphonique Bertrand de Billy – Cédric Tiberghien Lundi 3 août à 21h30 Saluces.com - Licences 1-137284 / 2-1001992 - Visuel : Nathalie Verdier - Licences Saluces.com

www.choregies.fr tél. 04 90 34 24 24 / fax 04 90 11 04 04 221, AVENUE 75019 JEAN-JAURÈS PARIS PHILHARMONIEDEPARIS.FR 01 4484

PORTE DEPANTIN

Photo couverture : Bernard Haitink © Clive Barda • Imprimeur France Repro - E.S 1-1041550 - 2-1041546 -3-1041547.