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Procès de l’ex-chef de la sûreté de Azzaba ()

35 suspects devant la barre aujourd’hui

Le tribunal de aura à juger, aujourd’hui, l’une des plus importantes affaires de son histoire. Il s’agit de l’affaire dite de l’ex-chef de la sûreté de Azzaba, requalifiée en correctionnelle par la chambre d’accusation de la cour de Skikda, en date du 28 mai 2007. Ainsi, 35 accusés seront appelés à la barre pour une quinzaine de chefs d’accusation. Cette affaire concerne outre R. B., l’ex-chef de la sûreté de Azzaba, L. B., chef du service régional des équipements et du patrimoine foncier au niveau de la Direction générale de la Sûreté nationale, R. B., un technicien supérieur assimilé. 13 anciens et actuels maires défileront également devant le juge. Il s’agit d’anciens et d’actuels P/APC de Azzaba, Aïn Charchar, , , Laghdir, Djendel, Ben Azzouz et Sidi Mezghiche. Un adjoint du P/APC de Azzaba, un chef de service de la section de construction et des équipements publics de Azzaba, les accusés restants sont des entrepreneurs. Sept chefs d’accusation concernent le principal accusé, l’ex-commissaire de Azzaba, entre autres, la dilapidation de biens publics, la perception de bénéfices d’une façon illégale, l’abus de pouvoir, l’utilisation de biens publics pour autrui et incitation d’autrui à faire de fausses déclarations. B. R., le technicien supérieur assimilé, est accusé de falsification de documents administratifs et de participation dans la dilapidation de biens publics, ainsi que la perception pour soi et autrui d’intérêts lors de la contraction de contrats au nom de l’État. Pour L. B., le cadre de la direction régionale, outre les chefs d’accusation du second cité, il est aussi accusé de la confection de contrats et leur émargement en contradiction avec la législation pour l’octroi d’avantages non justifiés pour autrui. Alors que les entrepreneurs sont accusés de corruption. Lors de ce procès au tribunal correctionnel de Collo, le procureur de la République a convoqué 90 témoins, outre la présence de la partie civile que sont la wilaya de Skikda et la Direction générale de la Sûreté nationale. Quant aux accusés, une quarantaine d’avocats constitués plaideront leurs causes. Rappelant que 8 accusés qui se sont constitués prisonniers après une disparition momentanée comparaîtront, alors qu’ils sont incarcérés au centre de rééducation de Collo.

A. Boukarine