LE MONDE/UNE/PAGES<UNE>

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LE MONDE/UNE/PAGES<UNE> LE MONDE DES LIVRES LE MONDE DES POCHES VENDREDI 3 NOVEMBRE 2000 PLATON La chronique LE FEUILLETON de Roger-Pol Droit page VI DE PIERRE LEPAPE Péter Nadás plonge le lecteur dans le labyrinthe de l’amour. VIOLETTE LEDUC ALEKSANDAR HEMON LE MONDE DES POCHES page II PHOTOGRAPHIE Page III page V page XI 16 pages Pajak, l’amour a orphelin Après avoir rêvé Pajak. «Pourmoi, affirme Pajak lors- Frédéric Pajak qu’on l’interroge sur sa méthode, les peintres comme les écrivains partici- « l’Immense Solitude» pent de notre biographie. On ne lit pas par hasard. Il s’agit de rendre compte turinoise de Nietzsche et de ces étapes de ma vie qui ont été marquées par des auteurs, des livres. » n ne sait jamais exac- de Pavese, l’écrivain Sans références universitaires, tement d’où naît l’émotion. Un visa- et dessinateur choisit Pajak est un lecteur du type systéma- Oge, une présence – ou bien une tique, âpre à la besogne et se for- absence –, une œuvre ou encore un geant sa propre idée des auteurs objet quelconque peuvent la provo- Apollinaire comme héros qu’il fréquente : hier Nietzsche, l’œu- quer. Parfois, c’est une certaine con- vre entière, dans l’ordre chronologi- jonction de tous ces éléments, un du « Chagrin d’amour » que, et Luther, sur lequel il publia, en agencement imprévisible et baroque 1997, en Suisse, un ouvrage analo- qui se trouvent à son origine. Alors, se solitude, c’est la guerre de 14-18 gue aux deux derniers, et qui sera on est surpris, comme submergé. qui forme le décor principal de l’his- bientôt réédité dans la même collec- Les compositions de Frédéric toire racontée. C’est dans le charnier, tion ; aujourd’hui Apollinaire ; Pajak, qui juxtaposent, sans les sous les obus et les cadavres, que le demain Joyce, dont il soulignera l’hu- mêler, l’écriture et le dessin, ont le livre s’achève. Le noir a gagné. Apolli- mour, en couleurs cette fois. Pajak a pouvoir de susciter un tel sentiment. naire, charmeur érotique au milieu donc trouvé cette parade pour sub- a Et non seulement de le susciter, mais de l’horreur, flambeur lubrique avec vertir un genre qu’il juge « complai- aussi de lui donner une ampleur, une Lou, projetant une vie qu’il ne con- sant », « égocentrique » : l’autobio- couleur singulières, à nulles autres naîtra pas avec Madeleine, va rece- graphie. Pourtant, au travers de ces comparables. L’émotion dont il est voir son éclat dans la tête, puis ce masques et de ces figures, dans les question ici est de tonalité exclusive- sera la trépanation, enfin la mort, rues de Turin ou dans la boue de la ment mélancolique. La mélancolie après une fièvre espagnole. Lui si Grande Guerre, c’est toujours de lui Les Poches est même son signe, son oriflamme, disert et gourmand, avec un tel tré- qu’il s’agit. C’est lui le conteur, sa source, unique et surtout unifian- sor de joie en lui, est envahi par l’an- mieux : le narrateur d’une histoire te. D’où le caractère envahissant de goisse, qu’il mêle étrangement à la qu’il fait sienne. Et c’est bien dans les vague, de houle, d’échos multiples et joie… Le 6 avril 1915, il écrivait à eaux profondes de sa propre mélan- PAJAK entêtants de la sensation que l’on Lou : « C’est une vie grandiose qui ne colie qu’il puise son inspiration, cher- Mondrian apprenant à danser le fox-trot éprouve à lire Pajak, à rêver longue- va pas sans une mélancolie lyrique chant à conjurer, par la plume et le ment sur ses images. D’où égale- extraordinaire. Les obus gémissent pinceau, les spectres de la solitude, éprouve même une « frustration terri- qu’apparente avec la mélancolie, ne perd son chemin, puisqu’il est son ment la difficulté à définir, à distin- d’une façon déchirante… » de l’enfance orpheline, du désa- ble » liée au dessin, qui n’est accepté dont il a peint, en deux livres, l’un propre chemin qui passe à travers les guer, au cœur de cette sensation, les Le livre est bâti exactement sur le mour… qu’enfermé dans des catégories com- des plus beaux tableaux, à la fois êtres. » motifs qu’elle orchestre. même schéma que le précé- Frédérick Pajak a dix ans, en 1965, me la bande dessinée – que Pajak dit moderne et ancien, sans âge. Quant dent – sans le faux nez lorsque son père meurt dans un acci- détester, à l’exception de Maus de à l’amour, voici ce qu’il en dit, LE CHAGRIN d’AMOUR fédérateur. Il obéit au dent de voiture, à l’âge de trente- Spiegelman. De sa « méthode », page 53 : « L’amour, s’il n’a jamais de Frédéric Pajak. Patrick Kéchichian même libre rapport cinq ans. Il est le troisième d’une Pajak parle comme d’une « libéra- toute sa tête ni tous ses mots, s’avance PUF « Perspectives critiques », entre le texte et le des- lignée de peintres : avant son père, tion »,d’une« délivrance ». dans le monde comme lumière et com- 334 p., 198 F (30,18 ¤). Il y a un an, Frédéric Pajak sin. Là aussi, les échos sont nom- son grand-père, né en Pologne et « Je fais des livres malheureux, mais me ombre, à moins qu’il ne soit le mon- publiait, avec succès, L’Immense Soli- breux, les citations abondan- émigré en France, peignait. Né près je me sens profondément heureux », de lui-même, son inspiration, sa fer- (1) « Le Monde des livres » du 15 octo- tude : le sous-titre du livre était : Avec tes – trop sans doute, tant Pajak de Paris, il a longtemps cherché quoi affirme-t-il. La contradiction n’est veur – et sa vanité aussi. Il ne trouve ni bre 1999. Friedrich Nietzsche et Cesare Pavese, veut s’effacer derrière ses sources : faire. Il a voyagé : « J’ai toujours aimé orphelins sous le ciel de Turin (1). ici, le Paris des écrivains et des pein- déménager. J’ai toujours aimé les voya- L’ouvrage, qui avait le format d’un tres, Picabia, Duchamp, Mondrian ges, en Afrique, en Chine, au Japon ou album, comprenait à chaque page surtout, ce grand mélancolique admi- ailleurs. Je tiens ça de mon père qui un dessin en noir et blanc et un tex- rablement évoqué : ainsi lorsqu’il abandonnait régulièrement une mai- te ; celui-ci entretenant avec les ima- prend avec son grand corps mala- son, un atelier ou un appartement. ges un rapport souvent aléatoire, droit, à soixante ans passés, des C’est grâce à lui que très tôt j’ai pu voir rarement directement illustratif. Il cours de danse. du pays, au point de me sentir étran- de novembre s’agissait à la fois d’une évocation La construction de l’ouvrage en ger partout », écrivait-il dans Les pois- précise, appuyée sur de nombreuses chapitres et séquences est surprenan- sons sont tragiques, publié en 1989, citations des deux auteurs jouant les te. Pajak se donne toutes les libertés, toujours en Suisse – où vit actuelle- rôles de personnages principaux, et celle de parler de lui et de ses amis, ment Pajak –, et qui sera également d’une rêverie crépusculaire sur la vil- d’entrer en scène pour en sortir aussi- réédité aux PUF. le de Turin, où, à cinquante années tôt, de peindre telle figure, de suggé- En 1974, il se met à dessiner plus de distance, les destins de l’Allemand rer tel souvenir… Mais ce qui est plus sérieusement et tente de placer ses et de l’Italien se nouèrent : le pre- étrange encore, c’est le pouvoir, la dessins dans des journaux. A cette mier y perdit la raison ; le second s’y force émotionnelle que cette compo- époque, il vit à Paris, rue Pigalle. suicida. Giorgio De Chirico était aus- sition parvient à dégager. Tous les Pajak ne garde pas un très bon sou- si convoqué, pour ses perspectives éléments disparates paraissent coïn- venir de ses rapports avec la presse. métaphysiques et spectrales. Un trait cider, s’appeler les uns les autres. Dans le texte déjà cité, il écrit : «Ven- de fantaisie reliait chaque dessin : les Trois lignes sont suivies, à la fois dre un dessin dans un journal, c’est un personnages, Nietzsche et Pavese en d’une manière autonome et formant peu vendre son âme. Il est rare d’avoir tête, étaient affublés d’un long nez. bouquet : le dessin, qui est, affirme des interlocuteurs dans les rédactions. «Un faux nez», tient à préciser Pajak, « comme de la musique, com- (…) La plupart des journalistes, com- Pajak, pour justifier cet élément d’hu- me une bande- son » ; l’histoire de me leurs chefs, se croient très supé- mour, peut-être destiné à colorer un Guillaume, « guerrier malade rieurs à leurs lecteurs. Ils les prennent peu la noire atmosphère du livre. d’amour, comme l’étaient les trouba- pour des parfaits idiots. Aussi croient- Aujourd’hui, c’est Le Chagrin dours, et conscient de sa souffrance, ils qu’il est nécessaire de parler idiot d’amour. Le personnage principal en s’adonnant volontairement à elle pour pour être compris des idiots… » En est Guillaume Apollinaire, poète mieux la décrire » ; le récit personnel, 1987, il publie un roman, toujours en amoureux et soldat dans les tran- dispersé, oblique et indirect du pro- Suisse, chez Bernard Campiche, Le Demandez nos suppléments chées. Comme Turin pour L’Immen- pre « chagrin d’amour » vécu par Bon Larron. Mais il reste insatisfait, www.lemonde.fr 56e ANNÉE – Nº 17348 – 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINE VENDREDI 3 NOVEMBRE 2000 FONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY – DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANI Daniel Vaillant Les preuves du réchauffement climatique en Corse b La communauté scientifique confirme l’ampleur du changement climatique en cours pour relancer b Un rapport des experts internationaux prévoit un réchauffement constant au cours e le processus du XXI siècle b Cette évolution affectera notamment la Chine, le Canada et la Sibérie DANS UN RAPPORT préliminai- précédentes estimations sur le 1988), prévoit un réchauffement Chine, la Sibérie et le Canada.
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