UNIVERSITÉ DE TOAMASINA FACULTÉ DE DROIT, DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION

DEPARTEMENT DE GESTION

MÉMOIRE POUR L’OBTENTION DE MAÎTRISE ÈS SCIENCES DE GESTION

PROJET DE CRÉATION D’UN LYCÉE TECHNIQUE PROFESSIONNEL COMMERCIAL PRIVÉ « MANDROSO » DANS LA VILLE D’ RÉGION SOFIA

Présenté et soutenu par :

Coralie Melinda VOLATSARA

Option : FINANCES -COMPTABILITE

Promotion : 2007-2008 21 Décembre 2009 Sous la direction de:

ENCADREUR ENSEIGNANT ENCADREUR PROFESSIONNEL

Monsieur Henri Monsieur Alphonse MIADANA ANDRIAMARO RAOELISON Professeur au Lycée Technique

Enseignant chercheur à l’Université de Toamasina Professionnel AMBANJA

ANNÉE UNIVERSITAIRE 2009

UNIVERSITÉ DE TOAMASINA FACULTÉ DE DROIT, DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION

DEPARTEMENT DE GESTION

MÉMOIRE POUR L’OBTENTION DE MAÎTRISE ÈS SCIENCES DE GESTION

PROJET DE CRÉATION D’UN LYCÉE TECHNIQUE PROFESSIONNEL COMMERCIAL PRIVÉ « MANDROSO » DANS LA VILLE D’ANTSOHIHY RÉGION SOFIA

Présenté et soutenu par :

Coralie Melinda VOLATSARA

Option : FINANCES -COMPTABILITE

Promotion : 2007-2008

Sous la direction de:

ENCADREUR ENSEIGNANT ENCADREUR PROFESSIONNEL Monsieur Henri Monsieur Alphonse MIADANA

ANDRIAMARO RAOELISON Professeur au Lycée Technique Enseignant chercheur à l’Université de Toamasina Professionnel AMBANJA

ANNÉE UNIVERSITAIRE 2009

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SOMMAIRE

REMERCIEMENTS ...... 4 LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES ...... 5 INTRODUCTION ...... 7 PARTIE I : PRESENTATION GENERALE DU LIEU D’IMPLANTATION ET ETUDE DU PROJET ...... 9 CHAPITRE I : DESCRIPTION TOTALE DE LA VILLE ...... 11 SECTION I : MONOGRAPHIE DE LA VILLE ...... 11 SECTION II : DONNEES SOCIALES ET EQUIPEMENTS SOCIAUX ...... 30 CHAPITRE II : PRESENTATION ET CONDUITE DU PROJET ...... 35 SECTION I : DESCRIPTION DU PROJET ...... 35 SECTION II : ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET ...... 37 CHAPITRE III : ETUDE DE MARCHE ...... 45 SECTION I : ANALYSES DU MARCHE ...... 45 SECTION II : LA STRATEGIE ENVISAGEE ...... 54 PARTIE II : ETUDE FINANCIERE ET FAISABILITE DU PROJET ...... 58 CHAPITRE I : ETUDE DE L’INVESTISSEMENT ...... 60 SECTION I : L’EVALUATION DE L’INVESTISSEMENT ...... 60 SECTION II : LES COMPTES DE GESTION ...... 73 SECTION III : L’ETAT FINANCIER DU PROJET ...... 80 CHAPITRE II : L’EVALUATION DU PROJET ...... 90 SECTION I : L’EVALUATION ECONOMIQUE ...... 90 SECTION II : L’EVALUATION FINANCIERE ...... 94 CHAPITRE III : LES SEUILS DE RENTABILITE ET FAISABILITE DU PROJET ...... 99 SECTION I : LE SEUIL DE RENTABILITE ...... 99 SECTION II : LA FAISABILITE DU PROJET ET LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT ...... 102 CONCLUSION ...... 105 BIBLIOGRAPHIE ...... 107 ANNEXES ...... 109 LISTE DES ILLUSTRATIONS ...... 113 TABLE DES MATIERES ...... 116 - 3 -

REMERCIEMENTS

En écrivant et surtout pour la réalisation de cet ouvrage, nous avons bénéficié de nombreux et d’excellents conseils et d’encouragement et surtout la participation active de plusieurs personnes à qui nous témoignons notre profonde reconnaissance. Nos remerciements vont en premier lieu à nos encadreurs Monsieur Henri ANDRIAMARO RAOELISON, enseignant chercheur à l’Université de Toamasina pour ses précieux conseils et directive combien efficaces. Monsieur Alphonse MIADANA, professeur au Lycée Technique Professionnel d’AMBANJA, notre encadreur professionnel pour ses précieux conseils et pour le temps qu’il a dû sacrifier pour nous aider. Nous adressons également nos remerciements à tous les enseignants de la Faculté de Droit, des Sciences Economiques et de Gestion pour les connaissances acquises. Monsieur Victor Mikhet RAKOTONDRAVONY, MAIRE de la commune urbaine d’Antsohihy ; qui nous a livré des informations pertinentes lors de l’enquête sur terrain et surtout les données utiles pour parfaire notre recherche. Nous tenons également à remercier les responsables suivants : Monsieur Jean Claude TIDA, Directeur d’école préscolaire et primaire « BEL’AIR » Antsohihy Monsieur Félix KAMBANJOKY TIANJARA, chef de service de la formation professionnel technique à la DREN ANTSOHIHY ; Monsieur RANDRIAMANANA, responsable statistique /carte scolaire CISCO Antsohihy ; Monsieur Scandary SALIMO, surveillant général au lycée d’Antsohihy ; Madame Saholinirina RAHANTAMALALA, chargée clientèle à la banque BOA Antsohihy ; De même, nous ne pouvons pas oublier d’exprimer notre gratitude à nos parents, à nos frères et nos sœurs pour leur soutien moral et financier durant nos études et surtout à la réalisation de ce présent ouvrage. Enfin, nos sincères remerciements vont à l’endroit de nos amis de l’Université de Toamasina et à tous ceux qui de près ou de loin, d’une manière ou d’une autre pour leurs contributions respectives à la réalisation de cet ouvrage. Merci à tous !

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LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES % : Pourcent ∑ : Somme °C : Degré Celsius Amts : Amortissements B E P C : Brevet d’Etude du Premier Cycle B TO B : Business To Business: Business To Consumer B TO C : Business To Consumer BEP : Brevet d’Etude et Professionnel BOA : Bank Of Africa C A : Chiffre d’Affaires C A F : Capacité d’Autofinancement C F : Cash Flow C T D :Collectivité Territoriale Décentralisée C V : Coût Variable CISCO : Circoncription SCOlaire CNaPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale CNTMAD : Centre National de Télé Enseignement COLAS : COLd Asphalt CSBU : Centre de Santé de Base Urbain D.A.S : Domaine d’Activité Stratégique D R C I : Délais de Récupération de Capital Investi DRDR : Direction Régionale pour le Développement Rural DREN : Direction Régionale de l’Education Nationale DSRP : Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté E B E : Excédent Brut d’Exploitation E P P : Ecole Primaire Publique F R I : Fonds de Roulement Initial F.M : Fréquence de Modulation FI FI DI : Fikambanana Fiara Fitaterana Diégo FJKM : Fiangonan’i Jesoa Kristy eto Madagasikara h : Heure Hab. : Habitant i : Taux d’intérêt I P : Indice de Profitabilité I R : Impôt sur les revenus I S : Indice de Sécurité I0 : Investissement INSTAT : Institut National de la Statistique IRA : Infection Respiratoire Aiguë JI RA MA : Jiro sy Rano Malagasy Km : Kilomètre Km/h : Kilomètre / heure Km 2 : Kilomètre carré KO FI MA BO : Koperativa Fitaterana Mampitohy Boeny KOFIA : Koperativa Fitaterana Avaratra M M B : Matériel et Mobilier de Bureau

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M S : Marge de Sécurité M.B.S : Malagasy Broad Casting System M/CV : Marge sur Coût Variable m2 : Mètre carré MAP : Madagascar Action Plan mm : Millimètre N :Durée de vie NIF : Numéro d’Identification Fiscal OSIE : Organisation Sanitaire Inter-Entreprise P C G : Plan Comptable Général P.R.D : Plan Régional de Développement RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat RN : Route Nationale S R :Seuil de Rentabilité S.I.M : Système d’Activité Marketing S.A.R.L : Société à Responsabilité Limitée SO NA TRA : Société Nationale de Transport T R I : Taux de Rentabilité Interne TV : Télevision V A : Valeur Ajoutée V A N : Valeur Actuelle Nette V.N.C : Valeur Nette Comptable Vo : Valeur d’origine ZAP : Zone d’Administration Pédagogique

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INTRODUCTION Nous savons tous que notre pays est parmi les pays en voie de développement d’où l’objet prioritaire est « de réduire ou éradiquer la pauvreté à MADAGASCAR »1 vu au MAP (Madagascar Action Plan ) fixé par le gouvernement .Ça commence par la lutte contre l’analphabétisation des peuples Malagasy et surtout pour les jeunes avenir de notre pays ; or il est impossible d’être à la tâche si l’effort éducatif, les instructions et les formations dans tous les secteurs moyennant la stratégie « DSRP » serait sans appris dont « 3P »( Partenariat Public Privé) pour la continuation de ce programme qui est devenu le MAP . Comme tous les jours, notre slogan est ainsi « les jeunes sont l’avenir de notre pays ». Certainement mais le comble c’est la question posée : comment pouvons- nous faire pour atteindre ce stade? Sachant que la solution est là, qu’il faut former et instruire les jeunes puis les peuples ; afin qu’ils puissent connaître les savoir-faire en pleine compétence et connaissance pour leur vie et leur société et surtout pour leur environnement. Depuis, l’Etat faisait Beaucoup d’effort pour améliorer la qualité de l’enseignement public, Collège, Lycée, Université ; mais les résultats restent encore théorique et ce qui entraînent des chômeurs intellectuels à Madagascar. Notre pays a des investisseurs et l’environnement actuel à besoin des professionnels pour accroître la productivité dans tous les secteurs (primaires, secondaires, tertiaires). Actuellement, on constate que les élèves, avenir de notre pays abandonnent presque à partir du second cycle et cet accroissement du taux d’abandon provient de plusieurs facteurs et (de causalité) a plusieurs cause ce qui est une situation grave pour notre pays, non seulement sur le plan économique mais aussi social .Vu et apparu que les jeunes sans spécialités, non diplômé et surtout les restent en théorique ne dit quoi dans notre monde actuel, le monde du 3ème millénaire , c’est la planète des intellectuelles . Pour éviter ces maladies graves et pour récupérer les jeunes malgaches à devenir actifs, nous apporterons un meilleur projet de développement. Etant étudiant en gestion, nous avons d’apport pour sauver notre région SOFIA et surtout MADAGASCAR ; quantitativement, la plupart des parents dans cette région aiment à scolariser ses élèves mais ils n’ont plus de possibilité de suivre leurs études à d’autre endroit que la région de la SOFIA. Pour cela et la raison pour laquelle, les élèves restent presque au stade d’enseignement formation académique non professionnel : exemple première au lycée,

1 Madagascar Action Plan, communiqué du président de la République de Madagascar, 2006, p.3 - 7 -

bachelier au lycée ; or, ça ne dit quoi, par contre, ils sont devenus la charge de notre société c'est-à-dire la charge de notre pays. Actuellement, pour concrétiser et résoudre cette situation, nous avons choisi notre thème de recherche intitulé : « PROJET DE CREATION D’UN LYCEE TECHNIQUE PROFESSIONNEL COMMERCIAL PRIVÉ « MANDROSO » DANS LA VILLE D’ANTSOHIHY REGION SOFIA ». Ici ce projet s’agit d’une société à but lucratif; mais l’essentiel c’est de répondre les besoins désirs des populations dans la région Sofia et surtout dans le district d’Antsohihy c'est-à-dire est ce que ce projet porte beaucoup d’avantages, développements, opportunités dans la région de la SOFIA ? Et pourquoi nous choisissons ce thème directement lycée technique professionnel et commercial mais pas d’autre ? La résolution de cette problématique nous conduira à suivre deux voies qui constitueront les deux parties de notre plan. A la première partie, nous entamerons à la présentation générale de la ville, district, région et l’étude du projet. Cette partie nous permettra de présenter un aperçu général du projet, tout en présentant une étude de marché pour prendre et en connaissant la véritable opportunité, faiblesse, domaine d’activité stratégique, part de marché, les stratégies adapter pour cet projet face aux environnement existants, en désignant l’appellation :étude non financière ; A la deuxième partie, la partie de l’étude financière et la faisabilité du dit projet ; nous étudierons l’analyse du coût d’activité en précisant l’évaluation des investissements et les coût d’un montant de l’emprunt et d’autre analyse financière pour éclaircir l’analyse de rentabilité pour pouvoir décider l’efficacité ou la faisabilité ou non de cet projet.

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PARTIE I : PRESENTATION GENERALE DU

LIEU D’IMPLANTATION ET L’ETUDE DU

PROJET

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La première partie est très intéressante dans l’étude d’un projet ; cela nous permet de connaître le site d’implantation ; sans elle, nous n’avons rien à faire à ce projet. Pour cela, notre première partie se divise en trois grands chapitres dont le premier c’est la description du lieu d’implantation du projet, la deuxième, la présentation et la conduite du projet, et enfin l’étude du marché.

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CHAPITRE I : DESCRIPTION TOTALE DE LA VILLE Ce chapitre nous permet de voir la monographie de la ville et les données sociales et équipements sociaux.

SECTION I : MONOGRAPHIE DE LA VILLE

§1 - LOCALISATION DE LA VILLE Située à environ 440 Km de MAHAJANGA, sur la RN6 qui va vers Antsiranana (Diégo-Suarez), la commune urbaine d’Antsohihy se trouve au Nord-Ouest de Madagascar, appartient à la province autonome de Mahajanga et constitue le Chef-lieu de la région de SOFIA. La ville s’étend sur une superficie de 11,80 Km 2, soit 0,02% de la superficie totale de la Région de Sofia. Elle est délimitée par les communes rurales suivantes : au Nord, Ampandriakilandy au Sud-Est, au Sud-Ouest et à l’Ouest. Du faite de sa situation stratégique, Antsohihy était érigée Préfecture sitôt après l’indépendance. Elle avait le contrôle de 7 sous-préfectures dont : , Befandriana, , , Port-Bergé, et Antsohihy. Mais, sa dénomination a connu quelques changements suite aux différentes réformes territoriales appliquées à Madagascar au fil du temps, à savoir : collectivité Territoriale Décentralisée ou CTD (1972), Préfecture (1975), Chef lieu de la région (2004). La commune urbaine d’Antsohihy est composé de 7 Fokotany dont : Haute Ville, Antafiampatsa, Ankiririky Nord, Ankiririky sud, Ambalakida, Ambalabe Ouest et Ambalabe Est. Chaque Fokontany est dirigé par un chef, aidé par deux adjoints qui sont tous désignés par le Maire sur proposition du Fokonolona. Chaque Fokontany est subdivisé en secteur, en fonction du nombre d’habitants et de la superficie, où sont élus les Chefs secteur.

1 §2-IDENTITE ET HISTORIQUE Selon la classification administrative des communes adoptée à Madagascar, la commune urbaine d’Antsohihy fait partie des Communes Urbaines de deuxième catégorie. Dénomination : Commune Urbaine d’Antsohihy District : Antsohihy Région : SOFIA

1Plan simplifié d’urbanisme d’Antsohihy, commune urbaine d’Antsohihy, p.9. - 11 -

La commune urbaine d’Antsohihy a comme slogan: « Zanahary tsy mitahy ny vaka ».Si l’on parle de l’histoire de la ville d’Antsohihy, on constate des lacunes importantes en matière de sources écrites. Seules les traditions orales permettent de reconstituer son passé. Le clan des Makoa (Zanzibar de l’Afrique de l’Est) fut vers 1825 le premier peuplement de la ville d’Antsohihy. Il s’est débarqué à Antsohihy à partir du fleuve de la Loza ; ensuite les Sakalava (population autochtone de la zone) commenceront peu à peu à gagner du terrain. A l’origine, c’est seulement un parc à bœufs implanté dans la ville haute, du faite de sa situation stratégique (site collinaire et donc défensif) qui constitue le site primitif de la ville. Ce site est devenu par la suite une zone d’habitation par excellence (car il permet de faire faces aux résous fréquentes des « dahalo »). L’afflux des migrants, conjugué à la croissance démographique interne constitue la principale raison de l’extension de la ville vers les quartiers périphériques tels que Antafiampatsa et ambalakida La population actuelle de la ville est très hétérogène ; on y trouve des Tsimihety, des Sakalava, des Merina, des gens venus du Sud Est, des Betsileo et des minorités étrangères (Indiens, Pakistanais, Comoriens, Chinois). Deux faits constituent la renommée et marquent l’histoire de la commune : -La présence du port (ancien port) d’attache de Bonamaro qui servait surtout à expédier les bovidés vers Marovoay, -Ville natale de TSIRANANA Philibert, premier Président de la grande Île. Sa dénomination « Antsohihy » vient de l’abondance des arbres « Sohihy » qui poussaient le long de la rivière qui sert de limite entre le Fokontany d’Ankiririky Nord et celui d’Ankiririky Sud.Il faut noter que cette espèce est endémique de la zone et se trouve actuellement en voie de disparition suite à une exploitation abusive des ressources naturelles, et surtout à l’extension de la ville. Depuis l’indépendance, 7 Maires se sont succédé pour l’administration de la Commune urbaine d’Antsohihy.

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TABLEAU n° I : Liste des Maires qui sont succédés dans la commune urbaine d’Antsohihy Années Noms des Maires 1960-1973 RASIDY René (Député Maire) 1975-1981 NDRENONY 1981-1992 RAKOTOBE Jean de Dieu 1992-1994 JEAN PAUL Roger 1994-1999 RAKOTOVAO Daniel 1999-2002 MASOLAHY Hasomany 2002-2005 RAKOTOARIVONY Emmanuel Source : Plan simplifié d’urbanisme d’Antsohihy, commune, enquête 2005, p.15

§3- LA STRUCTURE GEOGRAPHIQUE A- Le relief La zone d’Antsohihy est située dans la partie septentrionale du bassin sédimentaire de Mahajanga. Elle comprend trois ensembles naturels :  A l’Est s’étend un vaste plateau à savanes herbeuses fortement marqué par l’action de feux de brousses répétés ;  Le sud est dominé par des « baiboho » propices aux cultures industrielles et de rentes,  Vers le Nord-ouest s’étendent les formations de mangroves et de palétuviers aux embouchures du fleuve de la Loza .

L’aspect de la ville est caractérisé par :  La colline culminant à une trentaine de mètres d’altitude, de la ville haute qui est le site primitif de la commune,  Les quartiers limités par le fleuve de la Loza à Antafiampatsa et Ambalakida,  Le fokontany d’Ankiririky divisé en deux par la rivière sohihy qui le traverse en plein cœur,  La plaine arrosée par la rivière Doroa d’Ambalabe Ouest.

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B- Géologie et pédologie La zone d’étude est formée essentiellement par deux types de terrains : les terrains sédimentaires (le jurassique) et les terrains cristallins (le système du graphite). En matière de ressource pédologique, on distingue les types de sols suivants :  des sols sablonneux aux alentours,  des sols calcimorphes rouge dans la ville, donc des petites collines sont généralement fragiles et relativement vulnérables à l’action érosive,  des sols salés aux embouchures du fleuve.

C- L’hydrographie La population souffre du manque d’eau potable et même de source d’eau pour faire la lessive et pour l’élevage en saison sèche. En effet, seules les petites rivières Sohihy et Doroa (qui arrose la plaine d’Ambalabe-Ouest) servent d’abreuvoirs des bêtes durant cette période. Le régime hydrologique est caractérisé par des crues bien alimentées en saison de pluies de décembre à mars et d’étiage faible de juillet en novembre. Les crues sont très abondantes en saison de pluies, pendant laquelle les rivières débordent et inondent une grande partie des zones basses (plus particulièrement les deux quartiers d’Ankiririky). Le fleuve de la Loza qui déverse dans le canal de Mozambique sert de liaison fonctionnelle avec l’arrière pays.

D- Climat La commune jouit d’un climat de type subhumide caractérisé par deux saisons bien distinctes : une saison sèche très marquée qui s’étendre d’Avril à Novembre, et une saison humide allant de Décembre en Mars.

E- La Température Après Maevatanana, Antsohihy est la ville la plus chaude de la Province de Mahajanga. La température maximale atteint 36°C, pourtant elle descende jusqu’à 17°C en hiver. On enregistre ainsi un fort taux d’amplitude thermique surtout pendant la période sèche où l’écart de la température minima et celle du maxima varie de 11 à 15°C, tandis qu’en été il n’est que de 9à 10.9°C. Le tableau suivant récapitule la variation la température au cours d’une année.

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TABLEAU n° II : La température annuelle au niveau de la commune urbaine d’Antsohihy (année 2007)

Mois Température Température Amplitude minimum maximum thermique Janvier 23°6 32°6 9° Février 23°7 33°2 9°5 Mars 22°4 33°3 10°9 Avril 22°4 33°7 11°3 Mai 19°9 32°8 12°9 Juin 18°3 31°6 13°3 Juillet 18°0 32°0 14°0 Août 17°7 33°0 15°3 Septembre 19°9 34°8 14°9 Octobre 21°6 36°2 14°6 Novembre 22°8 36°2 13°4 Décembre 23°3 33°3 10°0 Moyenne annuelle 20°3 33°5 7°7 Source : Station météorologique d’Antsohihy, Août 2008

F- La pluviométrie La pluviométrie est caractérisée par une forte irrégularité pendant toute l’année ; Les pluies se concentrent seulement sur 4 mois de l’année (de décembre à mars) avec un mois de pluies abondantes en janvier : 499,6 mm en janvier 2003(source : Monographie de la commune) et 599,7 mm en janvier 2004 (source : Station météorologique d’Antsohihy). Les caractéristiques pluviométriques de la ville sont données dans le tableau suivant. TABLEAU n° III : Pluviométrie de la zone d’étude

Mois Précipitation (mm) Janvier 599,7 Février 178,5 Mars 341,1 Avril 37,9 Mai 30,6 Juin Néant Juillet Néant Août Néant Septembre 11,0 Octobre 49,6 Novembre 88,5 Décembre 177,7 Moyenne annuelle 112,88 Source : Station météorologique d’Antsohihy, Août 2008 - 15 -

G- Le Vent La ville d’Antsohihy est soumise aux vents humides et réguliers de l’Alizé (Varatraza), qui souffle en permanence de direction Sud-est à Est, de la mousson (Talio), vent de direction Ouest Est. La saison sèche d’Avril à novembre est nettement favorable à l’action du vent qui souffle à plus de 10Km/h ; la vitesse du vent peut même atteindre 250Km/h en cas de passage de cyclone. Il faut noter que la zone d’étude est plus ou moins à l’abri des cyclones venant de l’océan Indien, car ces derniers arrivent sur la côte-Ouest déjà affaiblis par la traversée d’une partie de l’île, apportant de fortes précipitations, mais ne sont lus accompagnés de vents violents dévastateurs. Néanmoins, d’énormes dégâts peuvent être occasionnés par les cyclones qui se forment dans le canal de Mozambique ou qui reprennent vigueur à son contact avec les îles Comores avant de devenir sur la zone côtière de Nord-Ouest. C’était le cas de « KAMISY » en 1984. H- La Végétation Avec les feux de brousses incessants, et les cultures sur brûlis, les forêts des milieux environnants d’Antsohihy se trouvent dégradées, ne laissant apparaître que les lambeaux forestiers bien localisés. On peut distinguer :  des forêts denses caducifoliées ;  des savanes herbeuses de l’Ouest;  des « Savoka » (forêts secondaires après défrichement) ;  des mangroves et des palétuviers aux embouchures du fleuve la Loza, lesquels subissent une forte pression exercée par les fabricants de charbons de bois.

A part les services publics et privés, seuls les établissements scolaires participent chaque année à la campagne de reboisement. La majorité de la population ne sont pas encore conscientes de l’importance du maintient de la forêt aux alentours de la ville.

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I- Les sites et paysages On constate une forte densification des quartiers centraux qui se trouvent actuellement trop saturées dans la ville d’Antsohihy. Cette situation a entraîné une importante extension vers les périphéries immédiates de la ville, même dans les zones basses qui subissent toujours les effets néfastes des eaux de ruissellements et des inondations durant les saisons pluvieuses. La ville est traversée par des cours d’eau qui tiennent un rôle non négligeable dans les évacuations des eaux usées et de ruissellements. Depuis l’époque coloniale, le site primitif de la ville (Haute ville) est mal structuré et les extensions actuelles continuent dans ce sens. La croissance démographique conjuguée à l’augmentation des besoins en espaces se répercute beaucoup sur la morphologie urbaine. De nombreux types d’habitats sont enregistrés et mettent en évidence l’importance du contraste sociale dans la ville. Cette dualité se manifeste surtout entre les quartiers du centre ville, où se concentrent la plupart des bâtiments administratifs (le long de l’axe principal de la ville : la RN6) et ceux des quartiers périphériques. Le phénomène de squattérisassions d’espaces non constructibles se trouve de plus en plus fréquent et bon nombre d’habitations accaparent les trottoirs. Les problèmes d’assainissement restent également problématiques dans la ville car le réseau d’égout fait défaut. Des enquêtes effectuées auprès du receveur du domaine ont permis de connaître que 30% seulement des terrains bâtis, clôturés ou non sont immatriculés dans cette ville d’Antsohihy

§4-STRUCTURE DEMOGRAPHIQUE A-Population 1- Origine de la population et migration L’origine de la population d’Antsohihy est le Tsimihety Makoa qui domine en nombre actuellement suivi des éthnies Sakalava, Merina, Betsileo et les autres éthnies du Sud-est. On remarque aussi la présence des Comoriens, des Indiens et quelques Européens. La situation stratégique de la ville d’Antsohihy qui constitue une ville carrefour reliant les quatre points cardinaux favorisent la filière commerciale de produits divers. C’est la

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principale cause de migrations définitives des différentes éthnies. Les activités d’élevage de bovidés et de pêches marquent aussi l’installation des habitants périphériques.

TABLEAU n° IV : Situation de la migration dans la ville d’Antsohihy Ethnies Origine et Motifs Période destination Merina Tana- Antsohihy Commerce ambulant Permanente Betsileo Fianarantsoa- Exploitation Permanente Antsohihy forestière Sakalava Nord-ouest- Elevage, Pêche Permanente Antsohihy Tsimihety Côte Est- Antsohihy Elevage, Agriculture Permanente Indiens, Comoriens Mahajanga- Commerce Permanente Antsohihy Source : Plan simplifié d’urbanisme d’Antsohihy, commune, enquête 2005, p.15

2- Densité de la population et éthnies dominantes La commune urbaine d’Antsohihy compte actuellement 66.402 habitants avec une densité moyenne de 5.627./km 2. Les éthnies dominantes sont, par ordre d’importance : Tsimihety, Sakalava, Merina, les ethnies du Sud-est et le Betsileo.

TABLEAU n° V : Proportion des éthnies existantes dans la ville d’Antsohihy Ethnie Pourcentage Tsimihety 70% Sakalava 15% Merina 5% Sud-est 5% Betsileo 3% Autres 2% Source : Plan simplifié d’urbanisme d’Antsohihy, commune, enquête 2005, p.15

Quelques groupes éthniques ont fondé leurs propres quartiers, tels sont les cas d’Ankiririkry-Nord peuplé par les Antaimoro d’où le nom d’Antanananantaimoro (quartier des Antaimoro), puis Ambalabe par les Betsileo, Haute Ville et antafiampatsa par les Merina, Ambalakida par les Vezo d’où le nom d’Antanambezo. La densification du quartier Ankiririky-Sud s’est fait très rapidement à cause surtout de la présence de la gare routière ou parcage et de la seule station d’essence de la ville à proximité de ce quartier.

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La taille moyenne des ménages dans la ville d’Antsohihy est de 4,6 personnes (source : RGPH, 1993).

B- Répartition par sexe Le tableau suivant présente la répartition par sexe de la population enregistrée en 2004 dans la Commune Urbaine d’Antsohihy.

TABLEAU n° VI : Répartition par sexe de la population (année 2007) Fokontany Population Masculin Pourcentage Féminin Pourcentage total Haute- ville 497 54,20 420 45,80 917 Ambalabe Ouest 18770 49,23 19358 50,77 38128 Ambalabe Est 6000 43,80 7700 56,20 13700 Ankiririky Nord 914 45,45 1097 54,55 2011 Ankiririky Sud 1235 33,65 2435 66,35 3670 Antafiampatsa 1556 42,60 2097 57,40 3653 Ambalakida 2491 57,62 1832 42,38 4323 Total 31463 47,38 34939 52,62 66402 Source : Livre de recensement par Fokontany, Août 2007

On note surtout la dominance en nombre de la population féminine par rapport à celui de la population masculine, sauf dans le quartier de la haute ville où l’on enregistre plus d’hommes (54,2%) que de femmes (45,8%). Le nombre d’habitants dans le quartier d’Ambalabe-Ouest (38.128 hab.) représente presque le double de l’effectif total de la population de la haute ville est le moins élevé (917 hab.).

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C- Effectif de la population par tranche d’âge

TABLEAU n° VII : Effectif de la population par âge et par sexe dans la ville d’Antsohihy

Fokontany 0-5 ans 6-10 ans 11-17 ans 18-60 ans Plus 60 ans Total

H F T H F T H F T H F T H F T

Haute ville 86 72 158 52 46 98 38 51 89 311 230 541 10 21 31 917

Ambalabe 525 591 1116 1739 2041 3780 3006 3826 6832 11053 15263 26316 38 46 84 38128 ouest Ambalabe est 1500 2000 3500 1300 1600 2900 1050 1300 2350 1800 2400 4200 350 400 750 13700

Ankiririky 170 157 327 121 149 270 137 171 308 416 549 965 70 71 141 2011 nord Ankiririky 150 250 400 180 270 450 60 80 140 800 1700 2500 45 135 180 3670 sud Antafiampatsa 123 217 340 107 315 422 219 397 616 928 697 1625 179 471 650 3653

Ambalakida 429 334 763 468 340 808 605 336 941 781 694 1475 208 128 336 4323

TOTAL 2983 3621 6604 3967 4761 8728 5115 6161 11276 16089 21533 37622 900 1272 2172 66402 Source : Livre de recensement par Fokontany, Août 2007

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La structure par âge de la population dans la commune urbaine d’Antsohihy relève une proportion assez importante des jeunes de moins de 18 ans qui constituent 40% de la population totale, soit 26608 habitants. La population active (18 à 60ans) est toutefois largement dominante en nombre avec 37622 habitants, soit 57%. Ces chiffres indiquent une main d’œuvre élevée dans cette commune. L’espérance de vie se situe en moyenne dans les 55 à 60 ans. On remarque également la prédominance du sexe féminin sur toutes les tranches d’âges, représentant respectivement 55 % de la population totale pour les 0 à 5 ans, 54,5 ù pour les 6 à 10 ans et 54,6ù pour les 11à 17 ans.

D- Caractéristiques socio démographique de la population en âge de travailler Le tableau qui suit présente les caractéristiques sociodémographiques de la population âgée de 18 à 60 ans ou population en âge de travailler.

TABLEAU n° VIII : Effectif de la population en âge de travailler Agée de 18 à 60 ans FOKONTANY Homme Femme Effectif % Population total totale Effectif % Effectif % Haute ville 311 57,4 230 42,5 541 59 917 Ambalabe ouest 11053 42 15263 58 26316 69,0 38128 Ambalabe est 1800 42,8 2400 57,1 4200 30,6 13700 Ankiririky nord 416 43,1 549 56,8 965 47,9 2011 Ankiririky sud 800 32 1700 68 2500 68,1 3670 Antafiampatsa 928 57,1 697 42,84 1625 44,4 3653 Ambalakida 781 52,9 694 47,1 1475 34,1 4323 TOTAL 16089 42,7 21533 57,2 37622 56,6 66402 Source : Livre de recensement par Fokontany, Août 2007 Le nombre de la population du sexe féminin en âge de travailler est plus élevé dans plusieurs Fokontany tels qu’Ambalabe-Ouest, Ambalabe-Est, Ankiririky-Nord et Ankiririky-Sud.

§5-LES ACTIVITES ECONOMIQUES A-L’emploi dans la ville 1-Structure et dynamisme des emplois L’agriculture, le commerce, et la pêche représentent les principales activités économiques et procurent les ressources de bases de la population de la commune

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d’Antsohihy. L’emploi agricole repose essentiellement sur la riziculture et les cultures vivrières telles que le maïs et le manioc. Le commerce dominé surtout par les activités informelles tient la deuxième place après l’agriculture. 46,37% de la population active s’intéressent ou choisissent ce métier. L’activité de pêche est prépondérante dans le quartier d’Antafiampatsa où 80% de la population s’y attachent. L’absence d’industrie de transformation dans la ville accentue l’insuffisance d’emploi. Par contre, les petits métiers, prestataires de services et autres professions libérales ainsi que la présence de nombreux services déconcentrés de l’état dans la ville contribuent à l’atténuation du chômage bien qu’ils soient encore loin de satisfaire les demandes locales. Voici les catégories de services patentés existant à antsohihy d’après la contribution directe.

TABLEAU n° IX : Catégories de services patentés dans la ville d’Antsohihy Commerce Petit Prestataire Profession Industrie Total (1) métier (2) de service libérale (5) (3) (4) Malagasy 527 12 83 3 73 698 Etranger 69 2 15 2 7 95 Total 596 14 98 5 81 793 Source : Contributions directes, Août 2007(situation 2006)

(1) épicerie, débitant de boisson, station d’essence, collecteur producteur, hôtelier, bijoutier ; (2)Menuisier, boulanger ; (3)Réparateur de bijoux, réparateur appareille à domicile, coiffure, soudeur, garagiste ; (4) Médecin libre, vétérinaire ; (5)Entrepreneur, ferblantier, décortiqueuse ; Les catégories socioprofessionnelles de la commune urbaine d’Antsohihy se présentent comme suit : 67% de la population masculine exerce l’agriculture contre 7% pour le commerce, 19% dans l’administration et salarié tout en pratiquant d’autres activités secondaires telles que la pêche 16% et l’artisan 1%. Les femmes interviennent presque dans tous les travaux comme l’agriculture et l’élevage au taux de 32,5%. Elles dominent même majoritairement le commerce au taux de 17%.

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TABLEAU n° X : La répartition des catégories socio- professionnelles de la commune urbaine d’Antsohihy.

Activité masculine pourcentage Activités féminines Pourcentage Agriculture et 67% Agriculture et 32,5% élevage élevage Commerce 7% Commerce 17% Pêche 16% Pêche 0% Artisanat 1% Artisanat 1% Autres : salariées 19% Autre : salariées 12% Source : Information collectée auprès du fokontany, année 2007

TABLEAU n° XI : Répartition des chefs de ménage actifs par filière d’activité Filière Pourcentage Agricole 31,57 Commerciale 46,37 Artisanale 0,28 Transport 0,46 Industrielle 0,03 Service 4,09 Pêche 17,08 Source : Plan simplifié d’urbanisme dAntsohihy, Commune, Enquête août 2007, p.21.

Ces deux tableaux montrent l’importance de la filière commerciale dans l’activité économique de la ville d’Antsohihy. L’industrie qui tient la troisième place parmi les catégories de services recensées comprend surtout les entrepreneurs, ferblantiers et les activités de décortiquerie.

2-Le chômage Outre l’absence d’industrie de transformation, le manque d’initiative et l’inexistence de formation adéquate des jeunes font partie des raisons conduisant à l’augmentation du chômage dans la ville d’Antsohihy. Environ 30% de la population active seraient touchés par le chômage alors qu’ils pourraient constituer une grande force motrice de développement dans la zone. Actuellement, les travaux d’aménagement de la route RN6 reliant Ambondromamy- Antsohihy-Ambanja effectué par la société COLAS amoindrissent de façon périodique le nombre de jeunes sans emploi dans la région. Cette société jusqu’à maintenant a procédé au recrutement d’une centaine de jeunes dans la commune urbaine d’Antsohihy. Ils sont influencés par ces offres d’embauche temporaires, de nombreux jeunes ont décidé

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d’abandonner définitivement leur école pour aller travailler dans les différents chantiers de cette société.

B-LE SECTEUR PRIMAIRE 1-L’agriculture et l’élevage a)Agriculture Le tableau suivant montre les différentes pratiques culturales observées dans la commune urbaine d’Antsohihy.

TABLEAU n° XII : Activités culturales dans la commune d’Antsohihy Cultures vivrières Cultures fruitières Riz Cocotier - Riz irrigué Bananier - Riz pluvial Canne à sucre Maïs Manguier Manioc Oranger Arachide Source : D.R.D.R Antsohihy Août 2007

Par rapport aux autres districts de la Région de Sofia, celui d’Antsohihy tient la troisième place après Bealanana et Mandritsara en ce qui concerne la production agricole. Cette région de la Sofia, produit au total 425.000 Tonnes de paddy par an (source : PRD Région Sofia). Concernant la riziculture, seulement 17,1% de la superficie cultivable sont actuellement valorisés. Ce taux est également très faible (15%) pour culture sur tanety tandis que pour la culture sur baiboho, la superficie travaillée actuelle atteint 35% des surfaces cultivables (cf.tableau suivant). Pour la culture de maïs, bien que la superficie cultivée sur baiboho soit plus élevée par rapport à la surface cultivée sur tanety, le rendement (1,7t/ha) est identique. Il en est de même pour la culture de manioc où l’on observe le même rendement (18t/ha) alors que la surface cultivée sur tanety est supérieure (725 ha) à celle sur les baiboho (670 ha). Quant à la culture d’arachide, 315 ha sont cultivés sur baiboho contre 82 ha sur tanety. Le rendement de ces deux types de cultures reste analogue (1,3 t/ha). Les manguiers occupent la première place dans la culture fruitière, suivis de la culture d’orangers dans la ville d’Antsohihy. Le rendement étant également le plus élevé pour ces deux types de culture. La superficie totale de la culture fruitière est de 32 ha dans la ville

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d’Antsohihy, alors qu’au niveau régional, la superficie est de 9047 ha avec une prédominance de la culture de banane. Les principaux facteurs de blocages au développement de l’agriculture dans la commune urbaine d’Antsohihy sont d’une part, le type de sols non propice à la culture, et d’autre part les fortes précipitations durant les saisons pluvieuses qui laissent toujours des traces non négligeables sur l’agriculture. Les effets négatifs du passage des deux cyclones « Elisa » et « Gafilo » sur les cultures dans cette région restent toujours dans les mémoires des gens. L’attaque des poux de riz accentuent cette perte de production rizicole. Environ 71.952 tonnes de riz ont été détruites au niveau du district d’Antsohihy (Source : DRDR Antsohihy Août 2005) b) Elevage L’élevage est peu développé dans la ville d’Antsohihy, comme le montre le tableau suivant. Le système d’élevage est généralement de type traditionnel.

TABLEAU n° XIII : Situation de l’élevage dans la commune d’Antsohihy Type Bovin Porcin Ovin Caprin Volaille Nombre de 979 560 70 50 10 000 tête Nombre de 30 ménages 15 2 10 Presque ménages Antandroy chaque exploitants ménage

Source : Responsable de l’élevage au niveau du District, Août 2007

L’élevage de bovidés est exclusivement pratiqué par les Antandroy. Les bœufs sont utilisés pour le piétinement de rizières, le labour et le transport. La zone de pâturage se situe dans un rayon de 5 km au Sud et au Nord de la commune. Par contre, les bœufs sont parqués ou gardés sur les tanety pendant la période de culture. En moyenne, un Antandroy possède 32 têtes de bœufs, soit 15 bœufs par ménage pour l’ensemble de la population. Ainsi, la ville est obligée de se ravitailler en viande de bœuf dans les communs périphériques tels que : Anahidrano, Ankerika, Ambodimandresy et Ampandriankilandy. L’existence d’un marché de bestiaux à Befandriana témoigne l’insuffisance en nombre de cheptel bovin dans la commune urbaine d’Antsohihy. La maladie chronique comme la douve du foie sévit dans la région car le vaccin n’est pas très apprécié par la plupart des éleveurs :

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 L’élevage porcin est également peu développé avec seulement 560 têtes recensées et 15 ménages pratiquant ;  L’élevage aviaire est presque pratiqué par tous les ménages dans la ville avec un système de type extensif. L’existence de 2 éleveurs de poules pondeuses actuelle pourrait améliorer ce système d’élevage.

En général, l’élevage quelque soit le type est peu développé dans la ville d’Antsohihy. La principale zone d’élevage se trouve dans le district d’Analalava qui détient 61,6% du cheptel total de l’ensemble de la région et 55% de l’ensemble de la province (source : PRD Région Antsohihy, Août 2005).

2-Pêche Cette activité concerne tout particulièrement les habitants du fokontany d’Antafiampatsa où 85% de la population s’y adonnent et considèrent ce secteur comme leur principale source de revenu. Ces pêcheurs se sont équipés à leur propre frais de pirogues et de filets. En général, la pêche est plutôt maritime que continentale, et elle se pratique de façon artisanale au niveau de ce fokontany ; A part les producteurs directs (85%), les mareyeurs (5%), les collecteurs (5%) et les étudiants (5%) entrent également dans le circuit commercial de cette filière pêche. La production de produits halieutiques varie selon les espèces. Les crevettes obtenues par jour entrepris par 25% des pêcheurs atteignent 300 kg. Environ 70% des pêcheurs s’intéressent à la pêche de crabes et de poissons et obtiennent jusqu’à 500 kg/j de crabes, même tonnage pour les poissons. Quant aux chevaquines, 5% de pêcheurs sont concernés. La création d’une coopérative de pêcheurs (Pêche Export) qui est actuellement en bonne voie pourrait être bénéfique pour l’amélioration et la régularisation de la situation de ces pêcheurs. Ces produits de pêches sont surtout évacués sur le marché local pour les poissons frais et vers Antananarivo pour les poissons traités et séchés.

La pêche aux crevettes est fermée durant le mois de Décembre jusqu’au mois de Mars, tandis qu’il n’y a pas de fermeture de pêche pour les poissons. La pêche de poisson d’eau douce se pratique au mois de mars jusqu’au mois de Décembre, elle est donc fermée en période pluvieuse.

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C- Les secteurs secondaires et tertiaires 1-Le commerce Le commerce tient une place prépondérante dans la commune urbaine d’Antsohihy. Trois marchés favorisent ce secteur, à savoir : le petit marché couvert dans le fokontany d’Ankiririky Sud et les deux grands marchés situés respectivement dans les fokontany d’Ambalabe Ouest et de la Haute Ville. Ces trois marchés sont ouverts tous les jours. Le marché sis dans le fokontany de la Haute Ville qui vient d’être réhabilité en 2004, est le plus fréquenté par la population de la commune urbaine. Ce marché est actuellement saturé à cause de la venue massive des marchands d’habillements divers, de friperies, des ustensiles de cuisine, des sacs, etc., qui occupent même les trottoirs actuellement faute de place. Il se distingue également des autres marchés par la multiplicité des magasins et des commerces de biens et de services. Dans l’ensemble, ce marché de la Haute Ville est mal structuré et l’implantation des marchands surtout le trottoir accentue cette situation. Sur un autre plan, la ville d’Antsohihy est le plus grand débouché des produits agricoles des zones périphériques, dont l’arachide en provenance de Mandritsara et de Befandriana, et l’haricot et l’oignon issus de Bealanana. D’autres produits agricoles tels que l’oignon, la tomate et la patate douce découlent de Mampikony, tandis que Port-Bergé la ravitaille surtout en tomate. Quelques produits de pêches marines sont évacués vers Antananarivo après le séchage et la salaison. 2-L’artisanat Les produits artisanaux d’Antsohihy sont nombreux et variés, mais leur exploitation reste à l’échelle familiale. On remarque l’existence d’activités de menuiseries, d’ébénisteries, de briqueteries, de maçonneries et de tressages dans la ville. Quelques associations d’artisans dont les associations des menuisiers (MEVA, MAHAFALY, MAHATAZANA, TSARA RAFITRA, TSY KIVY, FANDRESENA) et des couturiers (AVOTRA, SAROBIDY, SANTATRA, MIVOATRA) se sont créées tout récemment mais elles restent encore non opérationnelles ou bien inactives. A titre d’exemple, un atelier individuel de menuiserie créé en 1998, employant 2 personnes, arrive à fabriquer 6 lits, 3 salons et 7 tables par mois. Les bois utilisés sont uniquement des palissandres. Leurs clients proviennent surtout de Befandriana-Nord.

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3-Le tourisme Cette ville est encore très peu connue dans le secteur touristique. Aucun site touristique officiel n’y est jusqu’à maintenant découvert ; De plus, les infrastructures d’accueils (hôtels et restaurants) y sont médiocres et insuffisants alors que cette ville joue surtout le rôle d’une « ville relais » ou « une ville carrefour », vu sa position géographique reliant les autres grandes du Nord- Ouest de Madagascar (Ambanja jusqu’à Antsiranana) avec la capitale du Boeny et Antananarivo. Le nombre moyen mensuel de visiteurs dans la commune urbaine d’Antsohihy est de 400 dont 115 sont des nationaux en mission et 22 sont des missionnaires étrangers. Les touristes sont venus surtout en en période sèche. Sur les 7 hôtels existants, un seul est classé « ravinala ». 4-Les transports La ville d’Antsohihy est joignable par voie terrestre, aérien et maritime. Le moyen de transport terrestre est surtout assuré par les taxis- brousse qui assurent les lignes régionales et nationales. Plusieurs coopératives assurent ces déplacements, à savoir : La SONATRA (Antsohihy – Tananarive), FIFIDI (Antsohihy- Antsiranana), les coopératives KOFIMABO, KOFIA (Antsohihy – Mahajanga), et la coopérative KOFIA (Antsohihy – Port-bergé, Antsohihy – Mandritsara et Antsohihy – Analalava). Les tarifs du taxis-brousse pendant la saison sèche se résument dans le tableau ci- dessous.

TABLEAU n° XIV : Situation des transports nationaux et régionaux Coopérative Nombre de voyages Axe effectués par jour SONATRA 3 Antsohihy –Tana FIFIDI 2à3 Antsohihy- Diégo KOFIMABO 1 Antsohihy- Mahajanga KOFIA 1 Antsohihy- Mahajanga 4 Antsohihy- Port-bergé 2 Antsohihy- Befandriana- Nord 1 Antsohihy-Mahajanga 1 Antsohihy- Mandritsara 1 Antsohihy-Analalava

Source : Commune urbaine d’Antsohihy, Août 2007

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Pendant la saison sèche, le nombre total de voyage « aller » effectué, toutes coopératives confondues, est de 28 par jour. Au niveau national, le nombre moyen de voyage « aller » effectué reliant Antsohihy- Tananarive est de 924 par an. Pour le voyage « aller » reliant Antsohihy- Diégo, le nombre dans une année est de 616. Pour l’axe Antsohihy- Mahajanga, le voyage aller dans une année est de 924. Pour l’axe Antsohihy- Port-bergé, le voyage « aller » éteint 3696. Pour les axes Antsohihy –Mandritsara et Antsohihy- Befandriana-Nord, le voyage « aller » effectuer est de 924 par axe par an. Les problèmes de ces coopératives résident surtout dans l’exiguïté de la gare routière située en plein centre ville sur le bord de la route nationale RN6. Au niveau de la ville, mis à part quelques motocyclettes, les principaux moyens de transport sont les taxis villes et les « taxis- bé » qui assurent les déplacements internes reliant les 7 quartiers de la ville. Le frais d’une course est de1000AR pour les taxis villes et de 300AR pour le taxi-bé. Ces moyens de transports ne disposent d’aucun stationnement officiel, vu l’absence de panneaux de signalisation dans la ville. En général, le mauvais état de la route mesurant 31 km dont 13 km bitumée modérément et 17 km en terre dégradée entrave fortement la circulation en ville. Pour le transport fluviomaritime, les moyens de transports sont les « boutres », « les hors botry » et les pirogues à balancier. Les marchandises à hauts tonnages tels que les produits STAR et les gros engins empruntent spécialement ce réseau fluvial surtout pendant la période pluvieuse. Des passagers en provenance d’Analalava, Nosy-Be ou Mahajanga choisissent également la voie fluviomaritime pour voyager.

5-Les communications Pour la communication la ville d’Antsohihy est encore moins avancée. En matière de téléphonie, les 3 opérateurs (Telma, orange, zain) sont déjà installés et opérationnel en service réseaux qui assurent les échanges d’information avec le monde entier Concernant l’audiovisuel, la ville d’Antsohihy bénéficie d’une seule station radio privée dont la radio MBS pour s’informer, s’éduquer et pour se divertir ; Captée sur modulation de fréquence FM 95.4, cette station fonction quotidiennement de 6h du matin jusqu’à 22h. En ce qui concerne la presse écrite, le journal d’informations « Le quotidien » parvient à Antsohihy ville, 2 jours après sa parution à Antananarivo. Enfin, la télévision régionale, TV AKON’I SOFIA ayant son siège dans la ville d’Antsohihy, est rattachée à la télévision Nationale Malagasy.

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SECTION II : DONNEES SOCIALES ET EQUIPEMENTS SOCIAUX

§1-LES INFRASTRUCTURES PHYSIQUES A-Route et pistes La commune urbaine d’Antsohihy, distante de 440 km de la ville de Mahajanga, se trouve sur l’axe de la RN6 et le carrefour de la RN 31 et RN32. Quant aux routes reliant les sept07 Fokontany, leur longueur est de 35 Km dont 5,300 km est bitumée. La commune possède un terrain d’aviation utilisé toute l’année et où le trafic aérien est plus de 5 arrivées départs par semaine, reliant à Mahajanga, Ambanja, Mandritsara, Port- bergé et Analalava. TABLEAU n° XV : Les types de transport de la commune urbaine d’Antsohihy Type de transport Marchandises personnes Taxi-brousse X X Camion X X Charrette X X Boutre X X Bateau X X Vedette - X Pirogue X X Avion - X Source : commune urbaine d’Antsohihy, année 2007

B-Le cimetière Un cimetière, non clôturé, est situé dans le quartier d’ankirihiry sud avec une superficie de 150 m2. Faute d’entretient, il est très mauvais état et envahi par les végétations.

C-Prison La prison D’Antsohihy est située dans le quartier d’Ankiririky Sud et date déjà 1950

D-Aéroport D’Antsohihy d’une superficie total de 1500m x 90 m se situe dans le fokontany d’Ambalabe-Est. Il comprend une aérogare, une piste d’atterrissage, un parking pour les avions et parking pour les voitures (taxi et autres). Cet aéroport créé en 1968 est capable de recevoir une charge maximale de 34 t. La dernière réhabilitation date de 1981. Un vol régulier de la compagnie Air Madagascar dessert la ville d’Antsohihy 2 fois par semaine.

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§2- DONNEES SOCIALES A-L’enseignement et l’éducation La commune urbaine d’Antsohihy est dispose de 5 écoles primaires publiques majoritairement en bon état mais sous-équipées et de 7 écoles primaires privées en bon état et toutes fonctionnelles avec un taux bruts de scolarisation primaire de 55% Le taux d’anathématisation des adultes de la commune est de 75% dont 65% concernent les hommes contre 35% des femmes. Deux Fokontany de la commune à savoir le fonkotany Ambalakida et Antafiantsivakia sont dépourvus d’EPP. Ainsi, des EPP desservent à la fois plusieurs fokontany provoquant ainsi un sureffectif des élèves par classes et l’application des sections au niveau de certaines classes. De plus, le CNTMAD (Centre National de Télé-enseignement à Madagascar) est déjà installé dans la commune urbaine depuis l’année 1993.

B-La santé La commune urbaine d’Antsohihy dispose d’un centre de santé de base urbain (CSBU) localisé dans le fokontany d’Haute Ville. Ce CSBU est rattaché au district sanitaire d’Antsohihy. Encadré par des médecins, une sage femme, des infirmiers et des aides sanitaires, ce CSBU effectue en moyenne 571 consultants par mois et 05 accouchements par mois. Les maladies les plus courantes dans la commune sont constituées par le paludisme, la Diarrhée, l’infection respiratoire aiguë ou IRA, la tuberculose, la bilharziose et la lèpre Trois cabinets médicaux privés, un centre de santé de base privée FJKM situé dans le Fokontany Haute ville et deux cabinets dentaires privés.

C-Jeunesse, sports et loisirs 67,54% de la population sont constituées par des jeunes dont la majorité n’est pas encadrée par les quatre 4 associations des jeunes sportives évoluant localement. La commune dispose huit terrains de sports utilisés pour le foot-Ball, hand-Ball, volley-Ball, et le basket - Ball utilisés comme lieux de détente, de sports et de distraction des sportifs.

D-Les bâtiments administratifs De par son statut de chef lieu de district, on constate que des nombres de services techniques déconcentrés des bâtiments administratifs au niveau de la commune à savoir :

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 Le bureau du district ;  Le bureau logement de groupement de la gendarmerie ;  Le bureau du service de santé de district ;  Le bureau logement du service d’élevage ;  Le bureau de la Mairie ou l’Hôtel de ville ;  Le bureau logement du service de l’agriculture ;  Le bureau logement du service de la perception principale ;  Le bureau du service des opérations fiscales ;  Le bureau logement des postes ;  Le bureau de la Cisco ;  Un bureau de la délégation régionale de la population ;  Un bureau d’animation communautaire ;  Un étage pour la résidence du district ;  La résidence du Maire ;  La maison de sûreté ;  Le tranompokonolona ;  Le bureau logement de service domaine ;  Le bureau logement de service eau et forêt ;  Le bureau logement de service topographie ;  Le bureau logement de service de génie rural ;  Le bureau logement de service travaux publics ;  Le bureau logement de service de commerce ;  Le bureau logement de service de CNaPS .

En effet, la société JIRAMA en collation avec la commune urbaine d’Antsohihy a doté la ville poteaux d’éclairage public et pour les populations de la ville à la maison. Notre ville a rencontré de problème pour le ravitaillement et l’usage de l’électricité à cause du délestage fréquenté surtout l’eau aussi. TABLEAU n° XVI : La répartition de l’électricité de la commune urbaine d’Antsohihy Types Pourcentage quartier Pourcentage des ménages Quartier ayant accès à 50% 75% l’électricité Quartier dépourvu 50% - d’électricité Eclairage public 35% - Source : information collecté au fokontany, année 2008

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§3-MARCHE Les places du marché se trouvent dans les fokontany d’Haute ville et Ambalabe-Ouest. La commune possède deux marchés couverts construits en dur, et quelques pavillons qui se trouvent aux alentours des places du marché.

A- Les latrines publiques La ville d’Antsohihy est dotée de 10 WC public, 6 fonctionnels.

B- US et coutumes

1-Fanompoana C’est un culte des ancêtres perpétrés par l’éthnie Sakalava pour rendre hommage aux ancêtres, notamment aux défunts rois afin de recevoir une bénédiction de leurs parts. Il se déroule tout les mois d’Avril et de juillet de l’année durant lequel une remise de « paré » et de « ombimanitra » aux dignitaires.

2-Famadihana (retournement des morts) Septembre, octobre, novembre.

3-Rangandolo (retournement des morts à la manière Sakalava) Une cérémonie d’exhumation des morts à la manière sakalava.

C -Les autres acteurs de développement public et privé JIRAMA représentée par un chef sous- groupement, et est localisée dans le fokontany d’Ambalakida ; BOA , représenté par un chef d’Agence, haute ville ; TIKO , haute ville GENIE MILITAIRE , Ambalabe ; ASSURANCE ARO , Haute ville ; AIR MADAGSCAR , Ambalabe GROUPEMENT DE GENDARMERIE , divisé en brigade port, en brigade criminelle, brigade mobile, Ambalakida.

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§4-CATASTROPHES ET CALAMITES NATURELLES A-Inondation La commune urbaine d’Antsohihy est souvent frappée par l’inondation, si la pluviosité est importante due au débordement du fleuve d’Antsohihy. Durant la période de crue, la rivière d’Antsohihy inonde la ville et détruit même les habitations de la population de la ville. Ainsi donc, l’inondation menace ou frappe presque annuellement la commune urbaine d’Antsohihy et ses habitants.

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CHAPITRE II : PRESENTATION ET CONDUITE DU PROJET

SECTION I : DESCRIPTION DU PROJET

Cette section nous permet de voir l’identification, l’aspect juridique et l’organisme financière du projet.

§1-IDENTIFICATION DU PROJET En général, l’identification du projet nous incite à définir le mot projet et de voir ses caractéristiques du projet. A- Quelques définitions : « Le projet est un ensemble des moyens (financière, humains, matériels) mis en œuvre de façon coordonnée et il doit obtenir un résultat de développement et concourir à la réalisation des objectifs de la planification »1 . « Un projet est l’ensemble d’investissements qui doit être achevé pour avoir une valeur réelle pour l’exploitation et ne contient pas de sous ensembles ayant cette propriété. »2. « Un projet est un ensemble cohérent d’activités influençant les flux monétaire de l’entreprise »3. Ces définitions nous permettent de conclure que l’identification du projet doit préciser la fiche signalétique de ce projet. B- Fiche signalétique du projet Comme toutes les entreprises qui exercent une activité pécuniaire dans le territoire Malagasy, elle doit formaliser avec une fiche juridique et respecter la norme de la société comme le suit :  Forme juridique : Société à Responsabilité Limitée (SARL)  Numéro d’identification fiscale (NIF) : L.T.P.C MANDROSO  Capital social : Ar 19 171 754  Nombre de personnels employés : 15 employés dont 5 permanents et 10 vacataires.  Nombre des associés : 03  E-mail : lycé[email protected].

1 Hariniaiana ANDRIANIRINASOA, cours Gestion financière 2 ème année Gestion, Université de Toamasina ;

2 Stegel. Le choix des Investissements dans une économie incertaine. P.20

3 Ardoin, le contrôle de gestion, p175 .

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§2 - ASPECT JURIDIQUE L’aspect juridique nous a conduits de présenter le choix, les activités et les missions du projet. A- Le choix du projet 1- La forme juridique : La société anonyme est en principe destinée au fonctionnement d'entreprises importantes nécessitant des moyens financiers détenus par un grand nombre d'investisseurs, qu'il s'agisse des personnes physiques, de sociétés commerciales ou des groupes des sociétés. La forme juridique de notre société est la SARL (Société à Responsabilité Limitée), nous avons mis l’accent sur la forme de cette société car la responsabilité est limitée aux apports de chacun que ce soit en nature ou en numéraire.

2- Régime juridique : A l’exception des entreprises de Zone Franche qui sont soumise à des conditions d’agrément et d’autorisation d’investissement, toutes les sociétés implantées à Madagascar sont régies par le régime de droit commun. Exerçant une activité à but lucratif, elles paieront les impôts professionnels liés à son existence. B- Les activités du projet Comme tous les projets, décrit à la définition précédente, il a de l’objectif à atteindre, activité, et mission : 1- Objectif : Former et développer les jeunes de la région en matière commerce face au environnement professionnel et avoir la rentabilité pour la société.

2- Activité : Eduquer et former les élèves de façon effective ;

3- Mission du projet : Améliore la qualité de l’enseignement du lycée technique ; Aider les parents à encadrer leurs enfants ; Satisfaire les besoins de formation des élèves et des parents ; Faire sortir les élèves en plein savoir faire et compétence pratique en cette matière.

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§3- L’ORGANISME FINANCIER DU PROJET A- Le critère subjectif Comme la difficulté financière de s’autofinancer le projet actuel, nous serons obligés de couvrir par l’emprunt bancaire le fond manquant ; pour le récupérer, on doit négocier l’emprunt à l’organisme financière. Notre choix s’est porté sur la banque BOA (Bank Of Africa) pour l’emprunt nécessaire. Elle accorde sous les deux conditions suivantes pour octroyer de crédit : La banque exige la moralité, le savoir faire et l’expérience du promoteur en matière technique et de gestion. En plus, le prêt ne se fera que si l’établissement participe lui- même au financement du projet. Et bien évidemment, il faut que l’emprunteur soit un client de la banque ; où il est déjà client au compte commercial ou compte courant ou bien nouveau client, il doit vérifier sa gestion d’argent au moins dans 2 ans (l’entré sortie l’usage) après l’ouverture de ce compte spécifique.

B- Le critère objectif La banque n’octroiera son crédit que si elle est totalement sûre de la bonne marche du projet, outre sa rentabilité économique et financière.

SECTION II : ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET L’étude organisationnelle nous conduit à traiter la façon dont on compte mener la gestion des ressources humaines dans l’entreprise. A cet effet, car la bonne marche de chaque fonction entraîne une avancement du travail de la société et qui sont bien déterminer leur tâche , fonction , poste pour facilité à responsabilisé et gérer les personnels et surtout de parfaire à réaliser son travail de chacun et pour pouvoir mesurer la performance des personnels et de la société ; donc avant tout nous tracerons d’abord l’organigramme de la société et ses attributions et après le gestion du personnel et puis les règlements administratifs et enfin l’organisation local et le planning d’exécution des travaux et des activités.

§1 -LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA SOCIETE Il sert à indiquer la répartition des responsables d'ensembles de tâches entre les postes, et les relations de commandement qui existent entre eux. Il ne donne que peu d’informations en ce qui concerne la répartition des tâches, qui sont décrites dans des définitions de fonctions (ces définitions de fonction sont rattachées à l'organigramme par une référence documentaire

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avec révision). Il permet de représenter les relations de commandement (ainsi que les statuts, cadre, assimilé cadres,...) les rapports de subordination.

A- La définition L' organigramme est une représentation schématique des liens fonctionnels, organisationnels et hiérarchiques d'un organisme, d'un programme, etc. Il se doit de posséder une référence documentaire. Il peut être réalisé sous différentes formes, la plus classique étant le râteau.

Voici l’organigramme qui montre l’hiérarchie, la fonction et la responsabilité des travailleurs.

Schéma n° 1 : Organigramme du lycée technique professionnel

Commercial privé « MANDROSO »

PROVISEUR (1)

CENSEUR (1)

SURVEILLANT PROFESSEURS SECRETAIRE (1) (10) COMPTABLE (1)

GARDIEN

(1)

Source : concept et étude personnelle, Décembre 2008 LEGENDE : : SIGNIFICATION DE L’HIERARCHISATION DES POSTES

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: DIRECTION D’INFORMATION BAS EN HAUT

: DIRECTION D’INFORMATION HAUT EN BAS

§2- LES ATTRIBUTIONS DE LA FONCTION DU PERSONNEL ET LA GESTION DU PERSONNEL A- Les attributions des fonctions du personnel LE PROVISEUR : Le proviseur occupe des fonctions administratives, financières et comptables. Il est assisté par le censeur. C’est lui qui représente la société dans toutes les démarches administratives et juridiques. Il est dépositaire de la signature à la banque et décide de toutes les opérations à faire avec cette dernière (emprunt…..).

LE CENSEUR : Le censeur est responsable des activités pédagogiques, assure l’organisation de la mise en place de l’enseignement et suit son bon déroulement, conformément aux objectifs, aux horaires et aux programmes définies.

LE SECRETAIRE COMPTABLE : Il est chargé de classer les documents administratifs. Il assure la tenue du journal de banque et de caisse. Il saisit toutes les opérations comptables.

LE SURVEILLANT : Il est chargé de surveiller l’application de la discipline scolaire en sanctionnant les retards habituels et les absences non motivées des élèves.

LES PROFESSEURS : Ils sont chargés d’éduquer et d’enseigner les élèves dans le but d’avoir le maximum de taux de réussite. Ils sont tenus d’établir des relations d’informations avec chacun des parents d’élèves qui leurs sont confiés.

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LE GARDIEN : Il assure la sécurité de l’établissement contre le vol, surtout pendant la nuit.

B- La gestion du personnel Puisque la gestion de ressources humaines compte beaucoup sur la vie de l’entreprise, nous envisageons une bonne politique de gestion du personnel. Elle constitue à mettre en valeur l’aspect humain du personnel. Nous essaierons d’inciter le personnel au désir d’utiliser leur compétence pour l’intérêt de l’entreprise. La réalisation de ce politique sera basée sur les points suivants : • La bonne rémunération ; • La bonne formation continue des professeurs.

1- La rémunération : Concernant la rémunération, nous proposerons un salaire motivant et d’autre avantage comme un bicyclette pour chaque professeur et un pour le censeur et un pour le surveillant et un aussi pour le secrétaire comptable , l’obtention définitive de cette avantage durera 2 ans de travail dans cette établissement , à l’intérieur de cette date ils sont le responsable du coût d’entretien ; tous cela faire pour une stratégie d’attractif et pour fidéliser les professeur (stratégie pull). En notant que tout le contrat se fait par écrit et authentifié en présence de signature de deux parties, l’employé et l’employeur.

2- La formation continue des professeurs : Inclus à la gestion des ressources humaines, pour avoir d’un rendement maximum et la bonne qualité de service, il faut renforcer la formation professionnalisme des professeurs surtout la formation pour être apte pédagogiquement. Afin de leur permettre de s’adapter au changement structurel et à la modification de l’organisation de travail impliqué par des évolutions technologiques et économiques et favoriser leur évolution professionnelle. 3- Les règlements administratifs : Les règlements administratifs de notre établissement sont déterminés par les concepts ci-après : Le respect du règlement intérieur, la communication d’information, la relation humaine.

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§3- LE RESPECT DU REGLEMENT INTERIEUR

A- Définition « Le règlement intérieur c’est l’ensemble des règles internes à l’entreprise édictée par l’employeur qui sont destinées à organiser la discipline, l’hygiène et la sécurité des salariés. »1.

B- Les contenus : 1- Caractère limitatif du contenu Le règlement intérieur ne doit comporter que :  les mesures d’applications du règlement en matière hygiène et sécurité ;  les règles générales et permanentes relatives à la discipline ;  les dispositions d’entrée en vigueur.

TABLEAU n° XVII : Les dispositions globales dans l’établissement Disposition obligatoire Exemple hygiène et sécurité : l’objectif est de  Obligation de porter un tennis parvenir les accidents du travail et les présentable et impeccable liés à l’éducation. maladies professionnelles sans transférer sur  Obligation de parler en français lors le salarié tout ou partie de la responsabilité d’enseigner. de l’employeur. Discipline : les règle se présentent  Obligation de respecter les horaires sous forme d’obligation, d’interdiction de  Obligation de demander une autorisation faire et sont assorties de sanctions en cas de d’absence non-respect.  Interdiction d’utiliser du matériel de la Elles déterminent aussi la nature et société ou établissement scolaire pour son l’échelle des différentes sanctions. propre compte sans autorisation.  Avertissement, licenciement. Droit de la défense : règles de procédure qui sont propres à garantir la  Entretien préalable. défense d’un salarié passible d’être  Droit de se faire assister. sanctionné. Source : (livre droit, BTS 2emme année, Taylor. ANELKA et Michel POUMEROULIE, professeur d’économie et de gestion en BTS, professeur de droit en lycée).p.33

1Taylor. ANELKA et Michel POUMEROULIE livre droit, BTS 2 eme année, professeur d’économie et de gestion en BTS, professeur de droit en lycée.

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2- La communication d’information « La bonne gestion d’un établissement, d’une entreprise ou d’une société dépend toujours de la qualité et du circuit des informations libres périodiques comme : réunion de résolution de problème ou suggestion d’amélioration, critique se fait par orale ou par voie d’affichage ou surtout pour la recueille d’information on utilise la boîte idée par méthode de BRAINSTORMING c'est-à-dire libre de parler et de se communiquer. »1. Pour cette communication étroite et libre nous conduire à voir le détail de ce circuit et la modalité de la relation humaine.

3- La Relation Humaine Il y aura deux types de relation au sein de notre établissement : la relation hiérarchique et la relation fonctionnelle (processus entrepreneurial).

4- La relation hiérarchique Cette relation se fait entre le supérieur et les subordonnées, elle n’est pas forcement à l’ordre descendant mais à la fois ascendant ; d’où l’appellation stratégique en marketing : communication SIM (Système d’Information Marketing) HAUT EN BAS ET BAS EN HAUT ou communication verticale

5- La relation fonctionnelle C’est une relation des personnes à même niveau d’hiérarchisation pour des raisons de compétence ; elle sert à la circulation de directive. D’où l’appellation stratégique en marketing : communication SIM (Système d’Information Marketing) communication horizontale.

§4- L’ORGANISATION DES BATIMENTS ET PLANNING D’EXECUTION Elle présente la distribution des bâtiments et la présentation du bâtiment.

A- L’habitat  Lieu : vu l’inondation fréquenté dans la ville d’Antsohihy, nous faisons l’étude et le choix de place pour installer le bâtiment. Il est situé en haut de la ville sur le fokontany Antampizina en bonne lieu, moindre coût, vaste, apte à l’enseignement, calme, et puis ventilée par le souffle.

1 Seth RATOVOSON, Cours Management, en 3 ème année Gestion, 2007, Université de Toamasina. - 42 -

 Un bâtiment pour l’enseignement : Qui mesure : 108 m2.  Un bâtiment réservé pour la bibliothèque (pour l’éducation) : 160 m2  Un Hangar pour la salle d’attente : 24,50 m2

B- La distribution des bâtiments Pour assurer les activités et besoin pour mettre en bonne marche le travail de l’école, nous devons construire des bâtiments. • Un bâtiment comprend 7 salles de classes avec installation électricité : Six grandes salles destinées et spécialisées pour la 1ère , 2ème , et 3ème année Une salle spéciale bureau administratif. Un bâtiment réservé pour la bibliothèque avec installation électricité (pour l’éducation) et enfin un petit hangar, pour la salle d’attente des élèves. • Les latrines : La protection de l’environnement font partie de l’éducation, dons il faut le respecter la douche et le W.C moderne bien repartie pour les jeunes filles et les jeunes hommes, en n’oubliant pas le puits pour réduire le coût de la JIRAMA. C- Le planning d’exécution des travaux et le démarrage des activités La société réalise tout d’abord une étude d’implantation : étude du marché sur un certain rayon d’action et choix de la localité ou sera installé le projet dans la ville. Lorsque l’étude d’implantation est terminée, les tâches suivantes doivent être exécutées :

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TABLEAU n°XVIII : Planning d’exécution

ACTIVITES DUREE TOTALE PERIODE DEBUT FIN Recherche d’un local 360 jours 1 Janvier 31 Décembre Préparation de statut 30 Juin règlements intérieurs et 180 jours 1 Janvier autres dossiers de constitutions Recherche de financements 150 jours 1Juillet 31 Novembre externes Appel d’offre pour notre 20 jours 1 Décembre 20 Décembre construction Constructions de bâtiments 120 jours 21 Décembre 21 Avril Achat des équipements, matériels et mobiliers de la 30jours 22 Avril 22 Mai salle, fournitures de bureau, matériels et outillages Installation de matériels et 20 jours 23 Mai 9 Juin mobiliers Recrutement de personnel 30 jours 10 Juin 10 Juillet Publicité 60 jours 11 Juillet 11 Septembre Formation de personnel 5 jours 12 Septembre 16 Septembre Début d’activité Rentrée scolaire 2011/2012 Source : Conception personnelle février 2009

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CHAPITRE III : ETUDE DU MARCHE

« L’étude de marché est l’ensemble de méthode « scientifique technique »permettant de retenir des informations pertinente et fiable sur les publique dont dépend l’entreprise (en cible pour l’entreprise, choisi par l’entreprise).C’est une étude marketing-commercial conduite de façon scientifique destinée à rassembler des donnés qualitative et quantitative sur un marché. »1 L’étude du marché est une chose la plus intéressante lors d’une étude d’un projet pour l’importance de connaître profondément tous ce qui concerne le monde et l’environnement de cet projet , comme l’analyse de l’offre et de la demande, ses opportunités et faiblesses, la situation environnemental : économique , technologie, socioculturel, politique, concurrence démographique, naturel, pour pouvoir estimer la faisabilité, le client , part du marché , et surtout le chiffre d’affaires prévisionnel, et la stratégie d’attaque adapter pour que le projet peut survivre à long terme horizon. Pour arriver à ce stade il faut étudier sur les trois plans suivants, l’étude qualitative, l’étude quantitative et l’étude documentaire sur un marché. Pour bien étudier notre analyse nous repartir en deux sections la première c’est l’analyse du marché et en fin la stratégie envisagée.

SECTION I : ANALYSE DU MARCHE

Depuis que le commerce existe, les hommes d’affaires ou les opérateurs économiques sont surtout attachés à gérer l’argent, les biens, services et les hommes. Moins d’attention a été accordée à la 4 ème ressource clé : l’information.

Trois facteurs rendent plus nécessaire que jamais l’adaptation de méthodes aux besoins d’informations croissantes : * le changement d’échelle de l’activité marketing qui de local, devient régional, national, même global, * la difficulté croissante de prédire le comportement d’achat, * l’extension de la concurrence par le prix/tarif à d’autre terme de compétition.

C’est pourquoi, l’analyse du marché est un facteur clé de la réussite, elle consiste à :

1 Roger Martial ANDRIANASOLO, Cours Marketing 1 ère année en gestion, Université de Toamasina - 45 -

 Décrire le marché ;  Analyser l’environnement ;  Comprendre la consommation/utilité et le comportement d’achat ;  Comprendre la clientèle de l’établissement et le marché B to B ;  Analyser la concurrence.

§1- DESCRIPTION DU MARCHE A- DEFINITION DU MARCHE A l’origine le mot « marché » se définie comme l’endroit où l’acheteur et le vendeur se rencontrent pour échanger leur marchandises moyennant de l’argent. Actuel non seulement les marchandises mais les services aussi ; En terme économique, parler du marché c’est se référer à l’ensemble des vendeurs et des acheteurs concernés par l’échange de produit ou service ; c’est le concept de la rencontre de l’offre et de la demande. En marketing ou mercatique, marché est défini : constitué par l’ensemble de public appelé client ou de grand public (clientèle) potentiel et ou actuel capable de désireux de procédés à un échange moyennant valeur et, leur permettant de satisfaire un besoin et ou un désir de bien être à travers un produit/service. Or, ici notre client n’est autre que les élèves sortant de niveau secondaire qui, ont le niveau de B.E.P.C en offrant de service de formation éducative au lycée technique commercial.

1- Qui sont les offreurs ? Les offreurs c’est ceux qui donnent du service de formation éducatif surtout comme notre projet. 2- Qui sont les demandeurs ? Les demandeurs ce sont les élèves qui ont de besoin et désir de suivre la formation professionnelle. 3- Quelle catégorie de service ? On appelle un service, une activité ou une prestation soumise à l’échange, essentiellement intangible et qui donne lieu à aucun transfert de propriété. Un service peut être associé ou non à un produit physique. L’offre de l’entreprise sur le marché comporte le plus souvent un élément de service qui peut être plus ou moins déterminant. On peut classifier notre service offrant par notre projet au pur service (ni accompagner d’autre produit ou d’autre service).

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4- Le système marketing ou le flux transactionnel simple adapté sur le marché : Schéma n° 2 : Le flux transactionnel simple adapté sur le marché

OFFRE SERVICES SCOLAIRES MARCHE Ensemble des Les élèves ayant du établissements diplôme B.E.P.C, peut scolaires être dirigé par ses ANTSOHIHY ARGENT parents

Source : concept et étude personnel, Décembre 2008

Les établissements scolaires mettent des services éducatifs ou scolaires, et des communications à destiner au marché (élèves) qui lui renvoient de l’argent et de l’information .qui sont les établissements soient rentable et les élèves soient satisfaites à l’éducation offert.

B-Problématique conceptuel marketing par 4 « O » et l’identification du Domaine d’Activité Stratégique appelé « D .A .S »

1-Problématique conceptuel marketing par 4 « O » : Pour mieux éclaircir notre étude du marché, il doit toujours répondre aux différentes questions stratégiques suivant l’approche marketing en tant que concept : le 4 « O » Qu’achète le marché ?objet de l’achat : service de l’éducation en titre de formation professionnel dans 3 ans ; Pourquoi achète-t-il (le marché) ?objectif de l’achat : pour avoir de compétence en bonne formation, expérience suivie du diplôme Bac Professionnel (G2) ; Qui achète-t-il ?opération impliqué lors de l’achat : ses parents et/ou ses familles Comment achète-t-il ?organisation lors de l’achat : payement au comptant ou deux fois payer en titre d’écolage (frais de formation annuel)

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2-L’identification du domaine d’activité stratégique appelé « D .A .S » Selon Abell, on peut le définir, à partir de trois dimensions : la catégorie de clientèle à lequel on s’adresse, le besoin que l’on cherche à satisfaire et la technologie qu’on utilisera pour se faire. Donc notre projet est fait partir du domaine d’activité marché de l’éducation niveau III :  Clientèle (les élèves ayant du BEPC) ;  Fonction (former en bonne éducation et au niveau) ;  Autre technologies (apprendre l’informatique)

C- Utilité de pyramide d’ABRAHAM MASLOW et la segmentation du marché existant dans la ville d’antsohihy

1- Utilité de pyramide d’ABRAHAM MASLOW La connaissance de besoin est très utile lors de l’étude du marché pour connaître à quel hiérarchie notre besoin et est-ce que la plupart de besoin de la population et la ville s’attache ou correspond à notre projet ou il est à la portée de la population et quelle motivation pousse le décideur et l’initiateur d’achat auprès d’une produit offert ? Notre projet de création vise les clients au besoin de sécurité et ou appartenance, par contre de notre propre étude et enquête est chiffrée en pourcentage (%) selon le besoin de pyramide de Maslow en 1954 le pourcentage d’hiérarchie de la population parentale dans la ville sont comme le suit :  Besoin physiologique : 44,5%  Besoin de sécurité : 30%  Besoin d’appartenance sociale : 20%  Besoin de reconnaissance : 5%  Besoin d’accomplissement : 0,5% La plupart des esprits et des comportements de la population dans la ville d’Antsohihy subit la théorie de l’effet qualité c’est l’acceptation par l’acheteur de payer un produit à prix relativement élevé et cela en vue d’obtenir une meilleur qualité c’est-à-dire les causes de cet effet peuvent réside l’effet Veblen, ou effet de snobisme ; ici le prix élevé garantie à l’acheteur l’originalité et ou une bonne qualité. Il y a aussi l’habitude de faire, et en fin elles aiment la nouveauté d’une chose.

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Pour la preuve concret, lors d’une fête des vacanciers Majunga viennent natifs d’Antsohihy, nous profitons de collecter les donnes statistique, il compte que 136 élèves vient d’Antsohihy étudiait à Majunga pour suivre la filière lycée technique G2. Donc pour cela nous poussons à installer notre projet le plus vite possible pour récupérer ce marché en octobre 2011.

2- La segmentation du Marché existant dans la ville d’Antsohihy Suivant leur personnalité, le revenu, leur profession et catégorie social, leur habitat, les individus ont des besoins et des comportements différents. Donc il faut prendre des décisions marketing de découper ou de décomposer dans le but de mettre en œuvre une politique commerciale particulière à chacun de segment obtenu. Lors de l’enquête des élèves depuis en classe de 5 ème jusqu’en terminale, il n’y a que trois choix soit suivre l’enseignement général et l’autre au lycée technique professionnel et l’autre directement à la centre de formation professionnel. Donc pour cela le profil de segmentation du marché se qualifie de segmentation du marché de préférence diffusé parce que les clientèles sont dispersées ni semblable ou homogène, ni groupé. Donc ici on peut découper ou décomposer notre marché (tous les élèves scolarisés par son niveau et on étudie le niveau après le BEPC et à l’intérieur il y a de préférence diffusé (dispersé).

b d

b c a

b c

SOUS SEGMENTS (dispersé mais pas homogène) -a : préférence à l’enseignement général -b : préférence au lycée technique professionnel -c : préférence au centre de formation professionnel -d : non continué leur étude (abandon)

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§2- ANALYSE DE L’OFFRE On attend par l’offre, la quantité de bien ou service proposée sur le marché à un prix donné. L’étude de l’offre a essentiellement accès sur l’étude du marché existant et la situation de la concurrence. A- Le marché existant Il existe deux types d’écoles dans le district d’Antsohihy. L’une consiste à l’éducation publique et l’autre à l’éducation privée. Parmi elles, nous avons choisi un établissement lycée technique privé. Nous allons alors, citer le nombre des établissements existants par CISCO dans le district d’Antsohihy.

TABLEAU n° XIX : Nombre des établissements scolaires Niveau III dans le district d’Antsohihy 2006/2007 2007/2008 2008/2009 Privé Public Privé Public Privé Public Antsohihy 2 1 3 1 3 1

Total 2 1 3 1 3 1

Source : Bureau de CISCO d’Antsohihy, mars2009 Sur ce tableau, durant les trois dernières années scolaires, on a remarqué que le nombre d’écoles privées ne cesse d’augmenter. Tandis que dans le domaine de l’établissement public, on a constaté la création d’une nouvelle école. Après avoir présenté le nombre des établissements dans le district d’Antsohihy, on va voir le nombre des établissements dans la ville d’Antsohihy. TABLEAU n° XX : Nombre des établissements scolaires par quartier Niveau III

Quartier 2006/2007 2007/2008 2008/2009 Privé Public Privé Public Privé Public Ambalabe 1 - 1 - 1 - Ouest Ambalakida - - 1 - 1 - Ambodimadiro 1 - 1 - 1 - Terrain - 1 - 1 - 1 d’aviation Total 2 1 3 1 3 1 Source : Bureau CISCO Antsohihy, Mars 2009 D’après ce tableau, on constate que le nombre d’un établissement public reste constant d’année en année. On peut noter ici que les écoles privées sont loin d’être négligeables car elles absorbent la majorité des élèves scolarisés. - 50 -

 L’effectif des élèves dans le district L’éducation constitue une composante majeure dans l’indice de développement humain. L’analyse de l’effectif des élèves est nécessaire pour dégager le niveau scolaire des élèves dans le CISCO d’Antsohihy ainsi que les différents indicateurs de scolarisation. Le tableau suivant montre l’effectif des élèves dans les établissements publics et privés dans le CISCO d’Antsohihy.

TABLEAU n° XXI : Effectif des élèves dans le CISCO d’Antsohihy

CISCO 2006/2007 2007/2008 2008/2009 Privé Public Privé Public Privé Public Ambalabe 358 - 408 - 417 - ouest Ambalakida - - 264 - 294 - Ambodimadiro 238 - 269 - 284 - Terrain - 694 - 713 742 742 d’aviation Total 596 694 941 713 995 742 Source : Bureau de CISCO d’Antsohihy, mars 2009

Le nombre total des élèves durant les trois dernières années scolaires sont respectivement de : 1290 en 2006/2007 dont 596 dans les établissements privés, 1654 en 2007/2008 dont : 941 dans les établissements privés et 1737 en 2008/2009 dont 995 dans le secteur privé. Le taux de scolarisation de l’année scolaire 2008/2009 s’élève 67%.

TABLEAU n° XXII : Situation de l’évolution de nombre d’écoles et d’élèves dans le district

Années Nombre d’écoles Nombre d’élèves 2006/2007 3 1290 2007/2008 4 1654 2008/2009 4 1737 Source : Bureau de CISCO d’Antsohihy, Mars 2009

Sur ce tableau, on a remarqué que le nombre d’élèves et le taux de réussite ne cessent d’augmenter d’une année à l’autre. Durant les années scolaires 2007/2008 et 2008/2009, le nombre des écoles restent les mêmes. Cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas de construction des nouvelles écoles mais certaines ne respectent pas des quelques conditions telles que le non-respect de condition d’encadrement et l’état des infrastructures scolaires etc.… Par contre, le nombre des élèves s’accroîent avec un taux plus de 25,6% chaque année.

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B- La situation de la concurrence « La concurrence est un système complexe que l’entreprise doit maîtriser. Connaître la concurrence c’est les facteurs intervenant sur le marché qui peuvent influencer sur la prise de décision dans notre entreprise »1.  Nos concurrents sont formés par des établissements scolaires privés et publics  Nos concurrents directs sont constitués par des établissements techniques privés qui appliquent le système d’éducation avec un diplôme de BEP (Brevet d’Etude et Professionnel) et ceux qui utilisent une cours pratiques des informatiques des élèves. Face à ces concurrents, il est nécessaire de trouver la disponibilité des marchés à partir de la part de marché.

TABLEAU n° XXIII : Données permettant de calculer la part du marché

Rubrique Nombre Elèves scolarisés 575 Elèves non scolarisés 539 Elèves d’âges scolaires 1113 Source : Notre propre enquête, mars 2009 Ce tableau nous montre le nombre d’élèves d’âges scolaires dans le district. Ce nombre nous a conduits à calculer la part du marché de notre établissement scolaire. « Part du marché= Marché de l’établissement scolaire/Marché total x100 »2. Marché de l’établissement= Nombre prévisionnel d’élèves de l’établissement Marché total= élèves d’âges scolaires Part du march é= 110/1113 = 9,88% Donc, notre établissement a une part de marché 9,88% en année N sur l’activité pédagogique.

1 Strategor DUNOD, Politique générale de l’entreprise, 3 ème édition, Paris 1997, page 26.

2 Notre propre formule. - 52 -

§3- L’ANALYSE DE LA DEMANDE Par définition, la demande est formée par les besoins des utilisateurs qui peuvent se concrétiser en achat. C’est donc, « la quantité des biens et /ou services que les consommateurs sont prêts à acquérir sur un marché déterminé »1. De ce fait, l’analyse de la demande consiste à déterminer la demande des clients actuels.

A- La Population ciblée Comme nous avons dit auparavant notre projet est basé à l’éducation. Donc, nous allons voir la population cible. Pour l’activité d’éducation, nos clients cibles sont les élèves âgés de 14 à 20ans ayant le diplôme B.E.P.C dans la région SOFIA.

B- La situation de la demande « La demande est caractérisée par les biens ou services disponibles sur le marché que les consommateurs ou les utilisateurs sont disposés à acheter à un prix donné »2.

1- Les besoins éducatifs des parents Les besoins éducatifs des parents reposent sur la qualité du produit ainsi que le système éducatif. Dans ce cas les parents veulent que :  Leurs élèves soient bien éduqués en complément des encadrements ;  Leurs élèves soient protégés et assurés tant au niveau de la santé ;  L’intelligence de leurs élèves s’améliore tous les jours.

2- Les besoins en école en salle et en enseignant de la CISCO Pour déterminer ces besoins, il est indispensable de calculer les ratios de chaque élément. TABLEAU n° XXIV : Données permettant de calculer quelques ratios Rubriques Nombre Nombre d’établissements 4 Nombre de salles de classes 33 Nombre d’enseignants 42 Nombre d’élèves 575 Nombre d’élèves d’âges scolaires 1113 Source : Enquête auprès de l’INSTAT et de la CISCO d’Antsohihy, mars 2009

1 M. MARCHESNAY et P. MAUREL, Organisation et économie de l’entreprise, librairie ISTRA, Paris 1975, Page 134

2 Claude DEMEURE, Marketing 4 ème édition, Paris 2003, page 34. - 53 -

Les ratios d’élèves par enseignant et par salle de classe dans chaque CISCO dans la DREN expriment le nombre d’élèves encadrés par un enseignant et la capacité d’accueil de chaque salle. Ils sont obtenus par les formules suivantes 1 :

3- Année scolaire 2008/2009 Ratio élèves par salle de classe= Nombre d’élèves / Nombre de salle de classe Ratio des élèves par salle de classe= 575 /33= 17 élèves par salle de classe

4- Année scolaire 2008/2009 Ratio élèves scolarisables par salle de classe= Nombre d’élèves scolarisables /Nombre de salle de classe Ratio élèves scolarisables par salle= 1113/33 =34 élèves par salle de classe D’après l’objectif fixé par le gouvernement dans le cadre du MAP : « l’effectif d’élèves par salle de classe est de 50 élèves le nombre maximum »2, d’après notre enquête auprès de la CISCO d’Antsohihy. Or les ratios prévisionnels d’élèves d’âges scolaires pour l’année scolaire 2008/2009 sont de 34 élèves par salle.

SECTION II : STRATEGIE ENVISAGEE

« La stratégie n’est autre que du changement pour s’adapter au changement. Plus précisément, une stratégie est un ensemble cohérent de choix apportée structurel quant aux buts et aux objectifs de l’organisation et aux moyens pour parvenir. Compte tenu des ressources qu’elle peut y affecter et de sa situation par rapport à un environnement en évolution »3.

§1- Caractéristiques des stratégies adaptées par l’établissement avant et encours du projet Nous prenons la caractéristique du projet comme un système de différentiation de notre établissement.

1 Notre propre formule. 2 Enquête auprès du bureau de la CISCO d’Antsohihy, janvier 2009

3 Gatien HORACE, Cours Management II 4 ème Année, Université de Toamasina, 2007/2008 - 54 -

A- Les points forts de notre établissement Comme les êtres humains évoluent, nous avons décidé d’utiliser les caractéristiques suivantes comme points forts de notre établissement : La pratique de l’informatique pour aider les élèves L’utilisation de l’éducation avec l’expression française pour aider les élèves à la pratique de la langue étrangère.

B- Les niveaux existants dans notre établissement. Ce que nous envisageons de faire c’est constituer différents classe au sein de notre établissement qui sont : première année (1 ère année), deuxième année (2 e année) et troisième année (3 e année).

§2- LE MARKETING MIX OU MARCHEAGE DE L’ETABLISSEMENT Action commerciale ci-dessus consiste, pour une entreprise, à agir sur certaines variables pour influencer le marché. Le marketing-mix est composé de 4 « P » qui sont inséparable.

A- La politique des produits/ services La politique de produit/ service est l’une des politiques essentielles car elle apporte des points intéressants tels que : Elles doivent être bien adaptées aux fonctions que doit remplir le produit. La variété de produit et la qualité de service auront pour but d’attirer les clients potentiels et satisfaire les besoins et désirs des consommateurs ou des utilisateurs afin d’augmenter le chiffre d’affaire.

B- La politique de prix/ tarif Le prix/tarif est un élément important du positionnement d’un produit/service par rapport à la concurrence. La politique de prix/tarif est étroitement liée à trois éléments à savoir :  La qualité de service ;  La compétence des formateurs ;  Le prix/tarif. Nous savons que les réactions des clientèles devant les prix sont variées.

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C- La politique de promotion L’objectif de la promotion est de faire essayer d’attirer le client d’un produit, généralement par la réduction d’un prix/tarif, voire même d’annuler un certain prix au marché. Et le but de promotion, c’est d’inciter à pousser le service vers la clientèle : - les 10 premiers en s’inscrire de notre établissement à une réduction de 20% - les 2 premiers majorent de classe ayant une formation de l’informatique gratuite.

D- La politique de communication La communication est l’ensemble des moyens employés permettant de faire connaître une entreprise ou ses services, c’est-à-dire le choix de support pour des actions publicitaires visant à :  Faire connaître les services offertes à la clientèle ;  Faire ressortir les besoins qu’on peut satisfaire pour agir sur la consommation ;  Entretenir la bonne image des services et surtout de l’entreprise.  Donc la communication est utilisée comme moyen de publicité pour faire apparaître les produits nouveaux de la société. Pour cela, il y a deux catégories de publicité en l’occurrence : • la publicité d’information : on informe de l’existence d’un produit nouveau ; • la publicité suggestive : on informe et convint la clientèle.

§3- LES STRATEGIES MARKETING Nous choisissons la stratégie pull qui est la formulation des stratégies possibles dont nous avons le choix ou la réitération du processus. Comment attirer les clients ?

A- Comment attirer les clients ? Ici, il s’agit d’attirer les clients vers notre établissement que ce soit de nouveau client ou des clients détournés par nos concurrents. Pour bien attirer les clients, il faut prendre en considération les mots suivants : l’image de marque et les tarifs.  L’image de marque Il est indispensable pour une société de tenir compte l’image de marque de ses services et de garder son prestige.

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 Les tarifs Les tarifs sont des variables indispensables à l’échange parce qu’ils gardent la position d’une société par rapport à ses concurrents et contribuent à lui conférer une image. Mais utilisons le prix de pénétration mais pas d’écrémage. Signalons que nous avons crée la société après avoir étudié le projet ainsi que la recherche des clients cibles. Nous avons pensé avoir déterminé comme il faut et choisit l’ensemble des moyens techniques à mettre en ouvre pour atteindre les objectifs fixés. Concernant l’étude de marché, nous ne disposons pas d’éléments statistiques fiables pour mener à bien cette étude. Mais nous restons persuadés que les services que nous lancerons sur le marché seront appréciés par la clientèle. Le marché existe réellement et nous pouvons espérer une évolution positive, vu l’étendue de district et le nombre important des élèves. Cela nous oblige à évaluer financièrement les coûts de ces investissements et l’étude de rentabilité et faisabilité du projet appelée analyse financière du projet.

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ANALYSEPARTIE FINANCIERE II : ETUDE FINANCIERE ET Définition : L’analyse financièreFAISABILITE est une analyse souhaitant DU évPROJETaluer le capital économique que présente l’entreprise, en particulier en apprécier l’équilibre financier et savoir si son activité est économiquement profitable.

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L’ANALYSE FINANCIERE est la partie finale très intéressante pour le sectionnement du projet. C’est la phase de l’étude d’un projet qui permet d’analyser si ce projet est viable, et dans quelle condition, compte tenu des normes et des contraintes qui lui sont imposées, et à partir des études techniques déjà réalisées. Elle consiste à valorises les flux résultants des études des investissements, compte de gestion, financement des projets, l’évaluation du projet pour déterminer la rentabilité et les décisions prises.

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CHAPITRE I : ETUDE DE L’INVESTISSEMENT Le présent chapitre dans lequel nous allons évoquer, tout d’abord, l’évaluation de l’investissement en parlant les dépenses en immobilisation, les amortissements et le coût de temps, les comptes fonctionnements. Ensuite la gestion en abordant le compte des charges et les comptes des produits. Enfin, l’état financier du projet en parlant les résultats prévisionnels, la capacité d’autofinancement, le plan de financement et les bilans.

SECTION I : EVALUATION DE L’INVESTISSEMENT Le choix de l’investissement constitue une décision importante pour assurer la rémunération du capital investi et le développement sain de l’unité à créer. Il doit prendre en compte l’importance de la somme investie et son plan d’utilisation. Dans cette section, on traite : les dépenses d’investissement en immobilisation, les amortissements et le coût de fonctionnement.

§1- LES DEPENSES D’INVESTISSEMENT EN IMMOBILISATIONS Ces sous section nous conduit à parler, la définition de l’investissement et les immobilisations. A- L’investissement « L’investissement est un engagement durable de capital que fait l’entreprise en vue de maintenir ou d’améliorer sa situation économique.»1.

Le coût de l’investissement est composé essentiellement par les valeurs des biens qui devront être en possession de l’unité afin de pouvoir démarrer l’activité. Ces biens sont formés par l’ensemble des inscrits dans le bilan de l’entreprise dont l’utilisation est plus d’un an.

B- Les immobilisations La rubrique immobilisation regroupe la valeur des immobilisations corporelles et incorporelles. Ces dernières sont des actifs non monétaires et sans substance physique. Tandis que les immobilisations corporelles sont des actifs ayant une substance physique et tangible.

1Mohajy ANDRIATIANA, professeur à l’Université de Toamasina, Politique financière, cours 4 ème année Gestion. - 60 -

C- Les immobilisations incorporelles Frais de recherche et développement Le frais de recherche et de développement : « ces frais ne sont plus immobilisables selon le nouveau P C G 2005 »1. De plus, il est incorporable de les convertir rapidement en monnaie. De ce fait ; ils constituent des actifs fictifs.

TABLEAU n° XXV : Récapitulatif de frais de recherche et développement

Rubrique Montant (en Ariary) Frais de recherche et développement 3 000 000 Source : Etude effectué par l’étudiante et l’Agent-voyer Ambanja Janvier 2009

D- Les immobilisations corporelles Le plan comptable général 2005 précise que les immobilisations corporelles sont des actifs ayant une substance physique tangible « détenue par une unité entité pour la production, la fourniture de biens ou services, la location ou l’utilisation à des fins administratives, qu’elle s’étend à utiliser sur plus d’un exercice »2.

 La construction La construction est constitué par

TABLEAU n° XXVI : Récapitulatif de la construction

Rubrique Montant (en Ariary) Bâtiment en tôle + 10 640 000 Salle de lecture + logement gardien + bureau administratif + hangar Sanitaire (toilette et puits) 800 000 TOTAL 11 440 000 Source : Notre propre étude, Août 2009  Les diverses installations et poses Il est nécessaire pour l’installation des machines et des poses internes.

1 Hariniaina ANDRIANIRINASOA, Cours Gestion financière 2 ème année Gestion.

2 Gervais RAKOTOVAO, Cours comptabilité 2 ème année Gestion. - 61 -

TABLEAU n° XXVII : Les matériels et prix des diverses installations et poses Rubrique Quantité Prix unitaire Montant (en Ariary) Compteur 1 200 000 200 000 Câble VGV de 2 x 1,5 340m 1 700 578 000 Interrupteur 13 3 800 49 000 Prise de courant 02 2 500 5 000 Lampe tube fluores 11 3 500 38 500 Ampoule claire 02 3 500 7 000 SOUS TOTAL 877 500 Poteau + câble (12m) 1 40 000 40 000 TOTAL 917 900 Source : Notre propre étude, Août 2009  Les matériels et mobiliers de bureau TABLEAU n° XXVIII : Les matériels et prix du M.M.B nécessaires

Rubrique Quantité Prix unitaire Montant (en Ariary) Table de bureau 3 50 000 150 000

Chaise de bureau 6 12 000 72 000

Etagère 1 150 000 150 000

Armoire 2 120 000 240 000

Machine à calculer 4 12 000 48 000

Ordinateur 3 400 000 1 200 000

Onduleur 3 80 000 240 000

Stabilisateur 2 80 000 160 000

Imprimante photocopieuse 1 150 000 150 000

TOTAL 2 410 000 Source : notre propre étude, Août 2009

 Le terrain Le terrain est très nécessaire pour installer l’établissement et autre construction accessoires. Nous avons besoins du terrain de 25 x 30 m 2.

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TABLEAU n° XXIX : Récapitulation du terrain Rubrique Surface Montant (en Ariary) Terrain utilisé 25x30m 750 m 2 10 640 000 Source : notre propre étude, Août 2009

En été, 1 m 2 14 187 Ar.  Matériel et outillage Ce sont des équipements et machines nécessaires à l’exploitation ;

TABLEAU n° XXX : Les matériels et prix du matériel et outillage

Rubrique Quantité Prix unitaire Montant (en Ariary) Tableau noir 6 10 000 60 000 Table banc 157 20 000 3 640 000 Total 3 200 000 Source : notre propre étude, Août 2009

 Matériel de transport TABLEAU n° XXXI : Les matériels et prix du matériel de transport Rubrique Quantité Prix unitaire Montant (en Ariary) Bicyclette 2 80 000 160 000 Total 160 000 Source : notre propre étude, Août 2009 TABLEAU n° XXXII : Calcul récapitulatif des situations des investissements (en Ariary) Désignation Durée de vie Prix total Immobilisation incorporelle Frais de recherche et développement 5 ans 3 000 000

Immobilisation corporelle Construction 10 ans 11 440 000 Diverses installations et poses 10 ans 917 900 Mobilier de bureau 5 ans 2 410 000 Terrain - 10 640 000 Matériel et outillage 5 ans 3 200 000 Matériel de transport 10 ans 160 000 TOTAL 31 767 900 Source : notre propre étude, Août 2009

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Ce tableau nous montre que la durée d’utilisation des immobilisations et leur réalisation de ce projet demande une somme d’ Ar 31 767 900 pour l’investissement en immobilisation. Par l’usure du temps, les immobilisations citées ci-dessus subissent des dépréciations selon la fréquence et la durée de leur utilisation, sauf le terrain. C’est la raison pour laquelle, nous allons parler la notion d’amortissement dans sous section suivante.

E- L’AMORTISSEMENT Pour bien connaître ce qu’on entend par l’amortissement, il est nécessaire de le définir d’abord et suivre le mode de calcul.

1- La définition Par définition « certaines immobilisations se déprécient de manière continue, irréversible, avec le temps : usure, obsolescence qui en est fait et de l’évolution technologique. Ainsi, ils perdent, chaque année, une partie de leur valeur. En d’autre terme, c’est la traduction chiffrée de la dépréciation physique ou de la dépréciation fonctionnelle d’une immobilisation. »1. 2- Les modalités de calcul L’amortissement correspondant à la consommation des avantages économiques liés à un actif corporel ou incorporel. Le mode d’amortissement d’un actif est le reflet de l’évolution de la consommation par l’entité des avantages économiques de cet actif : mode linéaire, mode dégressif. Pour notre calcul, nous utilisons la formule de base de l’amortissement constant ou linéaire car il est facile à calculer, la dépréciation s’opère de façon régulière dans le temps. Amortissement = Valeur d’origine x Taux Avec :

Amts : Amortissement Vo : Valeur d’origine t : Taux d’amortissement qui est obtenu par la formule le nombre 100 est divise par la durée d’utilisation de l’immobilisation.

1 Gervais RAKOTOVAO, Cours comptabilité 2 ème année Gestion. - 64 -

3- L’amortissement de frais de recherche et développement Vo= Ar 3000 000 n= 5 ans t= 100/5=20% Amts= Vo x t Amts = 3 000 000 x 20% = Ar 600 000 TABLEAU n° XXXIII : Amortissement de frais de recherche et développement (en Ariary )

Année VO Amortissement Amts cumulé V C N N 3 000 000 600 000 600 000 2 400 000 N+1 2 400 000 600 000 1 200 000 1 800 000 N+2 1 800 000 600 000 1 800 000 1 200 000 N+3 1 200 000 600 000 2 400 000 600 000 N+4 600 000 600 000 3 000 000 0 Source : Notre propre calcul, Août 2009 A la cinquième année le frais de recherche immobilisable sera amorti c’est-à-dire sa valeur est égale à 0. Chaque année, il dégage un amortissement d’Ar 600 000 .

4-L’amortissement de construction Vo =Ar 11440 000 n= 10 ans t= 100/10= 10% Amts= Vo x t Amts= 11 440 000x 10%= Ar 1 144 000 TABLEAU n° XXXIV : Amortissement de construction (en Ariary )

Année VO Amortissement Amts cumulé V C N N 11 440 000 1 144 000 1 144 000 10 296 000 N+1 10 296 000 1 144 000 2 288 000 9 152 000 N+2 9 152 000 1 144 000 3 432 000 8 008 000 N+3 8 008 000 1 144 000 4 576 000 6 864 000 N+4 6 864 000 1 144 000 5 720 000 5 720 000 Source : Notre propre calcul, Août 2009

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Avec un taux de 10% l’amortissement de construction est d’Ar 1 144 000 et à la 5 ème année le cumul des amortissements s’élève à Ar 5 720 000 c'est-à-dire est égal à la moitié de la valeur d’origine puisque la durée de vie de la construction est de 10 ans.

5-L’amortissement des diverses installations et poses Vo= Ar 917 000 n=10ans t=100/10=10% Amts= Vox t Amts=917 000 x 10%= Ar 91 790 TABLEAU n° XXXV : Amortissement de diverses installations et poses (en Ariary )

Année V O Amortissement Amts cumulé V C N N 917 000 91 790 91 790 826 110 N+1 826 110 91 790 183 580 734 320 N+2 734 320 91 790 275 370 642 530 N+3 642 530 91 790 367 160 550 740 N+4 550 740 91 790 458 950 458 950 Source : Notre propre calcul, Août 2009

6-L’amortissement de M M B Vo = Ar 2 410 000 N = 5ans T = 100/5= 20% Amts = Vo x t Amts = 2 410 000 x 20% = Ar 482 000

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TABLEAU n° XXXVI : Amortissement de M M B (en Ar)

Année VO Amortissement Amts cumulé V N C N 2 410 000 482 000 482 000 1 928 000 N+1 1 928 000 482 000 964 000 1 446 000 N+2 1 446 000 482 000 1 446 000 964 000 N+3 964 000 482 000 1 928 000 482 000 N+4 482 000 482 000 2 410 000 0 Source : Notre propre calcul, Août 2009

7-L’amortissement de matériel et outillage Vo= Ar 3 200 000 n=5ans t=100/5= 20% Amts= VO x t Amts= 3 200 000 x 20%= Ar 640 000 TABLEAU n° XXXVII : Amortissements de matériel et outillage (en Ariary )

Année VO Amortissement Amts cumulé V C N N 3 200 000 640 000 640 000 2 560 000 N+1 2 560 000 640 000 1 280 000 1 920 000 N+2 1 920 000 640 000 1 920 000 1 280 000 N+3 1 280 000 640 000 2 560 000 640 000 N+4 640 000 640 000 3 200 000 0 Source : Notre propre calcul, Août 2009 Chaque année, l’amortissement est égal à Ar 640 000 . Avec un taux de 20%, ce matériel sera amorti à la cinquième année.

8-L’amortissement du matériel de transport Vo= Ar 160 000 n= 10ans t= 100/10= 10% Amts= Vo x t Amts=160 000 x 10%= Ar 16 000

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TABLEAU n° XXXVIII : Amortissements de matériel de transport (en Ariary ) Année V O Amortissement Amts cumulé V C N N 160 000 16 000 16 000 144 000 N+1 144 000 16 000 32 000 128 000 N+2 128 000 16 000 48 000 112 000 N+3 112 000 16 000 64 000 96 000 N+4 96 000 16 000 80 000 80 000 Source : Notre propre calcul, Août 2009 Compte tenu de sa durée de vie, le matériel de transport ne sera pas amorti à la cinquième année car sa durée de vie est de 10ans. Il sera alors totalement amorti à la dixième année d’exercice. Pour pouvoir identifier chaque année le total des amortissements, nous allons les résumés dans le tableau ci-après.

9-L’amortissement de l’emprunt

TABLEAU n° XXXIX : Amortissements de l’emprunt (en Ar )

Année Valeur d’origine Intérêt couru amortissements Annuité Valeur fin de période N 15 000 000 3 000 000 3 000 000 6 000 000 12 000 000 N+1 12 000 000 2 400 000 3 000 000 5 400 000 9 000 000 N+2 9 000 000 1 800 000 3 000 000 4 800 000 6 000 000 N+3 6 000 000 1 200 000 3 000 000 4 200 000 3 000 000 N+4 3 000 000 600 000 3 000 000 3 600 000 0 Source : Notre propre calcul, Août 2009

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TABLEAU n° XL : Récapitulatif des amortissements pendant 5 ans (en Ariary)

Nature N N+1 N+2 N+3 N+4 Frais de recherche et 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000 développement Construction 1 144 000 1 144 000 1 144 000 1 144 000 1 144 000 Diverse installation et 91 790 91 790 91 790 91 790 91 790 pose M. M .B 482 000 482 000 482 000 482 000 482 000 Matériel et outillage 640 000 640 000 640 000 640 000 640 000 Matériel de transport 16 000 16 000 16 000 16 000 16 000 TOTAL 2 973790 2 973790 2 973790 2 9737 90 2 973790 Source : Notre propre calcul, Août 2009 N= durée de vie Vo= valeur d’origine L’amortissement est donc, en quelque sorte, une source de financement interne du fait qu’il correspond à une mise en réserve des disponibilités chaque année et qui contribueront au renouvellement des immobilisations anciennes (usée). Il est déduit au bénéfice comme toute charge.

§2- Les coûts de fonctionnement Ce sont les dépenses que la société devra engager pour assurer le bon fonctionnement de ses activités. Ceux concernent les achats des fournitures consommables, les services extérieurs, les autres services extérieurs les impôts et taxes, et les charges du personnel

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A- Récapitulatif des coûts de fonctionnement annuel de la première année (en Ar) 1- Fournitures consommables pour la première année (En Ar) Boîte de craie (110boîtes/ans x 1500) 165 000 Balaies (40 x 1200) 48 000 Chiffons (50 x 200) 10 000 Electricité 720 000 Fourniture de bureau 100 000 Autres 30 000 TOTAL 1 073 000

2- Services extérieurs pour la première année (en Ar ) Location d’une voiture 200 000 Assurance 170 000 TOTAL 370 000

3- Autres services extérieurs pour la première année (en Ar)

Publicité 300 000 Poste 96 000 Téléphone 1 200 000 Autres 30 000 TOTAL 1 626 000

4- Impôts et taxes pour la première année (en Ar ) Impôts et taxes 213 000

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5- Charge de personnel Selon notre enquête auprès du bureau de l’inspection du travail dans le district d’Antsohihy, « le salaire minimum d’embauche est d’Ar 71 000 pour le secteur agricole et d’Ar 70 025,22 pour le secteur non agricole »1. Pour attirer les clients, le salaire minimum d’embauche de notre établissement est d’Ar 80 000 suivant la catégorie professionnelle des employés.

• Détermination des rémunérations mensuelles des professeurs 6h/semaine 1 matière : 6h/semaine x 4 = 24h/mois x 2500 = 60 000 4h/semaine 7 matières : 28h/semaine x 4 = 112 h/ mois x 2500 = 280 000 2h/semaine 3 matières : 6h/semaine x 4 = 24h/mois x 2500 = 60 000 160h/mois 400 000

TABLEAU n° XLI : Rémunération du personnel pour l’année N et N+1 (en Ar)

Postes Rémunérations Nombre Charges sociales Net à payer brutes ou état CNaPS OMSI 1% 1% Proviseur 3 00 000 1 3000 3000 294 000 Censeur 250 000 1 2500 2500 245 000 Secrétaire 150 0000 1 1500 1500 147 000 comptable Surveillant 130 000 1 1300 1300 127 400 Professeurs Ar 2500/heure vacataire _ _ 800 000 Gardien 80 000 1 800 800 78 400 TOTAL 1710 000 9 100 9 100 1 691 800 Source : Notre propre étude et calcul, Août 2009

Ce tableau nous montre que le salaire des employés varie entre Ar 78 400 et Ar 294 000 par mois. La rémunération du personnel est évaluée à Ar 1 691 800 par mois et les charges sociales s’élèvent Ar 18 200 par mois. D’où, les charges du personnel se chiffre à Ar 1 710 000 par mois.

1 Patricia ANDRIAMBELOSON, cours G.R.H, 4 ème gestion 2007-2008, selon la valeur du point d’indice pour le calcul des salaires minima d’embauche et d’ancienneté par catégorie professionnelle. - 71 -

• Détermination des rémunérations annuelles pour l’année Net N+1 Montant des charges pour 12 mois = montant des charges mensuelles x 12 On a signalé que les professeurs ne travaillent que 10 mois pour chaque année D’où :

TABLEAU n° XLII : Rémunérations annuelles pour l’année N et N+1(en Ar)

Intutilés N N+1 la rémunération annuelle des professeurs (400 000 x 10 x 2) 8000 000 16 000 000 la rémunération des autres employés (891 800 x 12) 10 701 600 10 701 600 les charges sociales s’évaluent (9 100 x12 x2) 218 400 218 400 TOTAL des charges du personnel 18 920 000 26 920 000 Source : Notre étude et calcul, Août 2009

• Détermination des rémunérations annuelles pour l’année N+2, N+3 et N+4 6h/semaine 1 matière : 6h/semaine x 4 = 24h/mois x 2500 = 60 000 4h/semaine 4 matières : 16h/semaine x 4 = 64 h/ mois x 2500 = 160 000 3h/semaine 4 matières : 12h/semaine x 4 = 48h/mois x 2500 = 120 000 2h/semaine 5 matière : 10h/semaine x 4 = 40h/mois x 2500 = 100 000 TOTAL 440 000

TABLEAU n° XLIII : Rémunérations annuelles pour l’année N+2, N+3et N+4 (en Ar )

Intitulés N+2 N+3 N+4 la rémunération annuelle des 32 800 000 32 800 000 32 800 000 professeurs (440 000x 10 x2) + 8000 000 + 16 000 000 la rémunération des autres employés (891 800 10 701 600 10 701 600 10 701 600 x 12) les charges sociales s’évaluent (9 100 x12 x2) 218 400 218 400 218 400 TOTAL des charges du personnel 43 720 000 43 720 000 43 720 000 Source : Notre étude et calcul, Août 2009

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TABLEAU n° XLIV : Récapitulatif des charges du personnel (en Ar )

Rubrique N N+1 N+2 N+3 N+4 Rémunération des 8 000 000 16 000 000 32 800 000 32 800 000 32 800 000 professeurs Rémunération des 10 701 600 10 701 600 10 701 600 10 701 600 10 701 600 autres employés Charges sociales 218 400 218 400 218 400 218 400 218 400 Charges de 18 920 000 26 920 000 43 720 000 43 720 000 43 720 000 personnel Source : Notre propre calcul, Août 2009

B- Le coût de fonctionnement dans un mois C’est un coût d’exploitation nécessaire pour faire démarrer ou fonctionner la production dans une courte période (un mois) pour avoir la recette.

TABLEAU n° XLV : Coût de fonctionnement dans un mois (en Ar)

Désignations des charges OCTOBRE Fournitures consommables 89 417 Services extérieurs 30 883 Autres services extérieurs 360 500 Impôts et taxes 213 000 Charges du personnel 1 710 000 Coût de fonctionnement dans un mois 2 403 854 Source : Notre propre calcul, Août 2009

SECTION II : LES COMPTES DE GESTION

D’une manière générale, le compte de gestion est un compte qui regroupe les charges et les produits. Vu à la comptabilité générale, on peut le répartir et classer par le compte classe 6 les charges et classe 7 les produits ; c’est-à-dire la charge c’est l’ensemble des dépenses internes ou externes de l’entreprise qui a pour but de réduire la bénéfice de l’entreprise ; tandis que , le produit c’est l’ensemble des opérations commerciales fait par l’entreprise qui a pour but de faire augmenter le profit de l’entreprise. - 73 -

§1- LE COMPTE DES HARGES ET LE PLAN DE DECAISSEMENT Comme toutes les entreprises, notre projet a des charges d’exploitations ou hors exploitations liés au fonctionnement du projet ; les charges se décomposent en deux parties : les charges variables et les charges fixes. Les charges variables dans notre projet ne sont autres que les charges qui sont liées à l’évolution du niveau de production et du chiffre d’affaire (proportionnel) : matières consommables, impôt sur le résultat (IR). Par contre, les charges fixes sont des charges qui ne subissent aucune conséquence avec l’évolution du niveau de production ou du chiffre d’affaire, elles restent fixe, comme : charge financière, dotation aux amortissements, impôts et taxes, salaire mensuel et charge sociale. En résumant, on récapitule les différentes charges par les tableaux suivantes.

A-Compte des charges

1) Regroupement des charges du personnel TABLEAU n° XLVI : Récapitulatif des charges du personnel (en Ar )

Rubrique N N+1 N+2 N+3 N+4 Rémunération 8 000 000 16 000 000 32 800 000 32 800 000 32 800 000 des professeurs Rémunération 10 701 600 10 701 600 10 701 600 10 701 600 10 701 600 des autres employés Charges sociales 218 400 218 400 218 400 218 400 218 400 Charges de 18 920 000 26 920 000 43 720 000 43 720 000 43 720 000 personnel Source : Notre propre calcul, Août 2009 2) Services extérieurs

TABLEAU n° XLVII : Récapitulatif des services extérieurs (en Ar)

Prévision N N+1 N+2 N+3 N+4 Location 200 000 210 000 220 500 231 525 243 101 d’une voiture Assurance 170 000 178 500 187 425 196 796 206 635 TOTAL 370 000 388 500 407 925 428 321 4491 Source : Notre propre calcul, Août 2009

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3) Autres services extérieurs TABLEAU n° XLVIII : Récapitulatif des autres services extérieurs (en Ar)

Prévision N N+1 N+2 N+3 N+4 Publicité 300 000 315 000 330 750 347 288 364 652 Poste 96 000 96 000 96 000 96 000 96 000 Téléphone 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 Autres 30 000 30 000 30 000 30 000 30 000 TOTAL 1 626 000 1 641 000 1 656 750 1 673 288 1 690 652 Source : Notre propre calcul, Août 2009 Les deux tableaux ci-dessus nous montrent l’évolution des services extérieurs de la société, nous constatons que les services extérieurs augmentent à chaque année, ça provient de l’augmentation de niveau de production car il est invariable et proportionnel à la production dans les cinq années prévisionnelles 4) Impôts et taxes

TABLEAU n° XLIX : Récapitulatif des Impôts et taxes (en Ar)

Prévision N N+1 N+2 N+3 N+4 MONTANT 213 000 213 000 213 000 213 000 2130 Source : Notre propre calcul, Août 2009

5) Investissement des immobilisations TABLEAU n° L : Récapitulatif des investissements des immobilisations (en Ar)

Prévision N N+1 N+2 N+3 N+4 MONTANT 31 767 900 31 767 900 31 767 900 31 767 900 31 767 900 Source : Notre propre calcul, Août 2009 6) Fournitures consommables TABLEAU n° LI : Récapitulatif des fournitures consommables (en Ar)

Prévision N N+1 N+2 N+3 N+4 Fourniture 1 073 000 1 126 650 1 182 983 1 242 132 1 304 consommable 238 Source : Notre propre calcul, Août 2009

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B-Le plan de décaissement

TABLEAU n°LII : Décaissement prévisionnel dans 5 ans (en Ar)

Prévision N N+1 N+2 N+3 N+4 Fournitures 1 073 000 1 126 650 1 182 983 1 242 132 1 304 238 consommables Services extérieurs 370 000 388 500 407 925 428 321 449 731 Autres services 1 626 000 1 641 000 1 656 750 1 673 288 1 690 652 extérieurs Investissements 31767 900 Charges du personnel 18 920 000 26 920 000 43 720 000 43 720 000 43 720 000 Emprunt 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 Charge financière 3000 000 2 400 000 1 800 000 1 200 000 600 000 Impôts et taxes 213 000 213 000 213 000 213 000 213 000 I R (24%) 101 810 4 544 894 6 874 932 7 619 873 8 176 460 TOTAL 60 071 710 40 234 044 58 855 590 59 096 614 59 154 087 Source : Notre propre calcul, Août 20009

Ce tableau montre tous les montants des charges à décaisser à chaque année de la société durant les cinq années prévisionnelles à titre de la société.

§2- COMPTE DES PRODUITS ET LE PLAN D’ENCAISSEMENT A- Compte de produit Les produits sont des valeurs que la société va recevoir en contre partie de la vente et de services qu’elle fournit aux usagés. « Les produits ont pour effet d’augmenter les capitaux, autrement que par les augmentations provenant des apports des participants »1. Les tableaux ci-dessous qui récapitule et montre la détaille.

1 Bakolisoa Voahirana RAHARIMALALA, Cours comptabilité générale 2 ème Année Gestion, Université de Toamasina. - 76 -

1-Les composantes de l’activité de l’éducation TABLEAU n° LIII : composantes de l’activité de l’éducation (en Ar )

Eléments Tarif en Ariary Nombre d’élèves Total en Ariary Ecolage 20 000 110 2 200 000 Droit d’inscription 30 000 110 3 300 000 F R A M 10 000 110 1 100 000 Assurance 5 000 110 550 000 Informatique 15 000 110 1 650 000 TOTAL 80 000 110 8 800 000 Source : Notre propre calcul, Août 2009

Pour faciliter notre calcul, nos frais de scolarisation dans tous les niveaux sont les mêmes. Après avoir présenté les différents frais de scolarisation de l’éducation, nous allons voir dans le tableau ci-après le nombre d’élèves que nous estimons à éduquer.

2-Les nombres prévisionnels des élèves TABLEAU n° LIV : Nombre prévisionnel des élèves pour les cinq années scolaires .

Prévision N N+1 N+2 N+3 N+4 1ère année 110 110 110 110 110 2ère année 0 100 110 110 110 3ère année 0 0 90 100 107 TOTAL 110 210 310 320 327 Source : Notre propre calcul, Août 2009 Pour : -1ère année : 2 salles (maximum : 55 élèves par salle) -2ème année : 2 salles (maximum : 55 élèves par salle) -3ème année : 2 salles (maximum : 55 élèves par salle) Ce tableau nous montre l’effectif total des élèves pour les cinq années scolaires d’ouverture de notre établissement. Après avoir déterminée le nombre d’élèves et les composantes de l’activité de l’éducation, noua allons résumer dans le tableau qui suit les chiffres d’affaires prévisionnels durant les cinq premières années scolaires.

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3-Les chiffres d’affaires prévisionnels TABLEAU n° LV : Chiffre d’affaires prévisionnel par mois durant les cinq premières années scolaires (en Ar)

Mois N N+1 N+2 N+3 N+4 Octobre 8 800 000 16 800 000 24 800 000 25 600 000 26 160 000 Novembre 2 200 000 4 200 000 6 200 000 6 400 000 6 540 000 Décembre 2 200 000 4 200 000 6 200 000 6 400 000 6 540 000 Janvier 2 200 000 4 200 000 6 200 000 6 400 000 6 540 000 Février 2 200 000 4 200 000 6 200 000 6 400 000 6 540 000 Mars 2 200 000 4 200 000 6 200 000 6 400 000 6 540 000 Avril 2 200 000 4 200 000 6 200 000 6 400 000 6 540 000 Mai 2 200 000 4 200 000 6 200 000 6 400 000 6 540 000 Juin 2 200 000 4 200 000 6 200 000 6 400 000 6 540 000 Juillet 2 200 000 4 200 000 6 200 000 6 400 000 6 540 000 Août - - - - - Septembre - - - - - TOTAL 28 600 000 54 600 000 80 600 000 83 200 000 85 020 000 Source : Notre propre calcul, Août 2009

B- Plan d’encaissement TABLEAU n° LVI : Encaissement prévisionnel dans 5 ans (en Ar)

Prévision N N+1 N+2 N+3 N+4 Chiffre 28 600 000 54 600 000 80 600 000 83 200 000 85 020 000 d’affaires Emprunt 15 000 000 Capital 19 171 754 TOTAL 62 771 754 54 600 000 80 600 000 83 200 000 85 020 000 Source : Notre propre calcul, Août 2009

Ce tableau montre les totaux des produits encaissés chaque année de la société durant les cinq années prévisionnelles faites par la société.

§3- PLAN DE TRESORERIE ET PLAN DE FINANCEMENT A- LE PLAN DE TRESOREIE « Le plan de trésorerie n’est que la traduction, au stade du décaissement, des besoins de l’entreprise. Parallèlement au plan des dépenses d’investissement, il faudra bâtir le plan des ressources nécessaires ce qui consiste essentiellement à coordonner les financements possibles (autofinancement, emprunt bancaire…), les dates de mise à disposition des fonds et leurs coûts (Frais financiers) répercutés sur le plan de dépenses d’exploitation. Il leur faut

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trésorerie fin d’année qui soit inscrite automatiquement si positive à la disponibilité active, si négative à la disponibilité passive qui a besoin de découvert bancaire ou autre financement pour rendre positive »1. TABLEAU n° LVII : Plan de trésorerie prévisionnel (en Ar)

PREVISION ANNEES PREVISIONNELLES RUBRIQUE N N+1 N+2 N+3 N+4 TRESORERIE 0 2 700 044 17 066 000 38 810 410 62 913 796 INITIALE Encaissement 62 771 754 54 600 000 80 600 000 83 200 000 85 020 000 Décaissement 60 071 710 40 234 044 58 855 590 59 096 614 59 154 087 Différence 2 700 044 14 365 956 21 744 410 24 103 386 25 865 913 TRESORERIE 2 700 044 17 066 000 38 810 410 62 913 796 88 779 709 FIN D’ANNEE Source : Notre propre calcul, Août 2009

B- LE PLAN DE FINANCEMENT « Le plan de financement est un document prévisionnel qui récapitule sur plusieurs années les emplois et les ressources de l’exercice »2. Il permet d’étudier les effets à long terme des activités de notre société sur la situation de trésorerie des années à venir. Son but est d’ajuster la durée du programme d’investissement et de financement que l’on doit appliquer afin de faire face aux dépenses. TABLEAU n° LVIII : Plan de financement (en Ar )

RUBRIQUE N N+1 N+2 N+3 N+4 Emplois Investissement 31 767 900 Remboursement 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 d’emprunt A-Total des 34 767 900 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 emplois Ressources Trésorerie 0 2 700 044 17 066 000 38 810 410 62 913 796 actuelle Capital social 19 171 754 C A F 3 296 190 Emprunt 15 000 000 B-Total des 37 467 944 20 066 000 41 810 410 65 913 796 91 779 709 ressources Solde (B-A) 2 700 044 17 066 000 38 810 410 62 913 796 88 779 709 Source : Notre propre calcul, Août 2009

1 Jean LOCHARD, « Comprendre la gestion », en schemacolor, 3 ème édition décembre 1985, p.25. 2 E. ASTIEN., Analyse comptable et Gestion prévisionnelle, édition Foucher, Paris 1996, p.164. - 79 -

On a remarqué que le solde de chaque année augmente d’année à l’autre et le solde à la fin de chaque année devient la trésorerie de l’année suivante. Afin de pouvoir planifier l’activité de la société, le bilan prévisionnel sera étalé pour les cinq premières années d’exercices. Nous tenons à signaler qu’à chaque fin d’exercice, nous incorporons le bénéfice au capital.

SECTION III- L’ETAT FINANCIER DU PROJET La présente section nous exagère le pur financement de notre projet, le remboursement d’emprunt, les comptes de résultats prévisionnels, la capacité d’autofinancement, bilans prévisionnels et le fonds de roulement initial du projet.

§1- LE FINANCEMENT DU PROJET Le financement de ce projet se fait par les fonds propres autrement et par les crédits accordés par les organismes bancaires. Donc il y a deux sources de financements qui constituent le fond de notre projet ; comme les suivantes :  Financement interne : c’est le fond propre est d’Ar 19 171 754 du capital, dont 60 % sont apportés par le gérant associé avec l’accord des associés et le 40% pour les deux autres.  Financement externe : Ar 15 000 000 de taux d’intérêt annuel de 20% à long terme. Comme nous avons dit à la première partie, le financement externe de notre entreprise est apporté par la B O A parce qu’elle accorde un taux plus bas par rapport aux autres organismes financiers dont voici les taux qu’elle accorde : TABLEAU n° LVIX : Situation de financement externe

DUREE TAUX A court terme (inférieur à 1 an) 23% A moyen terme (1 à 2 ans) 19 à 21% A long terme (plus de 2 ans) 17 à 20% Source : Enquête fait, auprès de la B O A Agence Antsohihy, Novembre 2008 Sur ces différents taux, ce qui nous intéresse est le taux de 20% car notre projet dure plus de 2 ans c’est-à-dire à long terme.

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§2- LE REMBOURSEMENT D’EMPRUNT Pour la réalisation du projet, une somme d’Ar 15 000 000 sera contractée auprès de la banque B O A. Son remboursement aura lieu à la fin de la première année d’exercice et de périodicité annuelle. Les modalités sont détaillées comme ci-après. AMORTISSEMENT D’EMPRUNT Vo = Ar 15 000 000 N= 5 ans T= 100/5 = 20% Amts= Vo/n =15 000 000/5 =3 000 000 Amts= Ar 3 000 000 Intérêt = Vo x t = 15 000 000 x 20% = 3 000 000 Intérêt = Ar 3 000 000

TABLEAU n° LX : Remboursement de l’emprunt (en Ar) Année VO Intérêt Amortissements Anuité Valeur fin couru de période N 15 000 000 3 000 000 3 000 000 6 000 000 12 000 000 N+1 12 000 000 2 400 000 3 000 000 5 400 000 9 000 000 N+2 9 000 000 1 800 000 3 000 000 4 800 000 6 000 000 N+3 6 000 000 1 200 000 3 000 000 4 200 000 3 000 000 N+4 3 000 000 600 000 3 000 000 3 600 000 0 Source : Notre propre calcul, Août 2009 INTERET = Valeur début de période ; AMORTISSEMENT = VO/n ; ANNUITE OU TOTAL A VERSER = Amortissement de l’année + Intérêt couru de l’année ; CAPITAL FIN DE PERIODE = Capital au début de période – Amortissement de l’année. Ce tableau nous montre les montants des annuités payés par an en première année est Ar 6 000 000 et en cinquième année, l’emprunt sera tout remboursé et s’élève Ar 3 600 000.

§3- LES COMPTES DES RESULTATS PREVISIONNELS Le compte de résultat montre les structures de coût qui est constitué par : les charges d’exploitation, charge financière, charge exceptionnelle, et aussi l’impôt sur les résultats (I R).

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Et montre aussi les revenus de l’activité constitué par : les produits d’exploitation, produits financiers et produits exceptionnels. Le compte de résultat décrit l’activité de l’entreprise au cours d’un exercice. Il est à la fois : - un document comptable obligatoire ; -un outil d’analyse économique.

TABLEAU n° LXI : Comptes de résultats Prévisionnel (en Ar) RUBRIQUE N N+1 N+2 N+3 N+4 C A 28 600 000 54 600 000 80 600 000 83 200 000 85 020 000 I-Production 28 600 000 54 600 000 80 600 000 83 200 000 85 020 000 de l’exercice Achats consommés Fournitures 1 073 000 1 126 650 1 182 983 1 242 132 1 304 238 consommables Services 370 000 388 500 407 925 428 321 449 731 extérieurs Autres services 1 626 000 1 641 000 1 656 750 1 673 288 1 690 652 extérieurs II- 3 069 000 3 156 150 3 247 658 3 343 741 3 444 627 Consommation de l’exercice III-Valeur 25 531 000 51 443 850 77 352 342 79 856 259 81 575 373 Ajoutée (I-II) Impôts et taxes 213 000 213 000 213 000 213 000 213 000 Charges de 18 920 000 26 920 000 43 720 000 43 720 000 43 720 000 personnel IV-E B E 6 398 000 24 310 850 33 419 342 35 923 259 37 642 373 Dotation aux 2 973 790 2 973 790 2 973 790 2 973 790 2 973 790 amortissements V-Résultat 3 424 210 21 337 060 30 445 552 31 749 469 34 668 583 d’exploitation Charge 3 000 000 2 400 000 1 800 000 1 200 000 600 000 financière VI-Résultat 424 210 18 937 060 28 645 552 31 749 469 34 068583 avant impôt I R (24%) 101 810 4 544 894 6 874 932 7 619 873 8 176 460 Résultat net 322 400 14 392 166 21 770 620 24 129 596 25 892 123 de l’exercice Source : Notre propre calcul, Août 2009. A propos de notre calcul les résultats ne cessent à augmenter ; donc on a de courage à continuer notre projet, parce qu’il est fruit de notre entreprise et les actionnaires.

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§4- LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT La capacité d’autofinancement peut être définie comme la différence entre les produits non encaissable et les charges non décaissables, excepté les produits de cession des éléments d’actifs. Elle représenté le dégagement potentiel de trésorerie. D’où, C A F = Résultat net + Dotation aux amortissements Détermination de la C A F TABLEAU n° LXII : La C A F (en Ar) RUBRIQUE N N+1 N+2 N+3 N+4 Résultat net 322 400 14 392 166 21 770 620 24 129 596 25 892 123 Dotation aux 2 973 790 2 973 790 2 973 790 2 973 790 2 973 790 amortissements =C A F 3 296 190 17 365 956 24 744 410 27 103 386 28 265 913 Source : Notre propre calcul, Août 2009

Ce tableau nous montre et indique que nous pourrons s’autofinancer et remboursement de dette d’un montant Ar3 296 190 en 1 ère année et en 2 ème année Ar17 365 956 , Ar 24 744 410 en 3ème année, Ar 27 103 386 en 4 ème année et en fin, Ar 28 265 913 en 5 ème année (ni dividende à partager).

§5- LES BILANS Le bilan peut être défini comme : « inventaire chiffré à une date précise de la situation : d’une part, des biens, des moyens et des droits détenus par l’entreprise, et d’autre part, des dettes de l’entreprise tant vis-à-vis de ses propriétaires que des autres tiers. Le bilan peut être défini comme étant la situation à une date précise des ressources et des emplois de l’entreprise »1. Il représente la situation patrimoniale de l’entreprise à une date précise. Il est à la fois : Un document comptable obligatoire, Un outil d’analyse de la structure financière de l’entreprise. Les actifs décomposent en actif courant et actif non courant. Et le passif constitue le passif courant et les capitaux propres.

1 Jean LOCHARD, « Comprendre la gestion », en schemacolor, 3 ème édition décembre 1985, p.19.

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A- Bilan d’ouverture Le bilan d’ouverture c’est l’état récapitulatif des actifs et des passifs du projet avant le commencement de l’exercice comptable.

TABLEAU n° LXIII : Bilan d’ouverture (en Ar) ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT ACTIF NON CAPITAUX PROPRE COURANT Immobilisation Capital social 19 171 754 incorporelle Frais de recherche et 3 000 000 TOTAL CAPITAUX 19 171 754 développement PROPRE Immobilisation PASSIF NON corporelle COURANT Terrain 10 640 000 Emprunt et dette à long 15 000 000 terme Construction 11 440 000 TOTAL PASSIF NON 15000 000 COURANT M M B 2 410 000 Matériel et outillage 3 200 000 Matériel de transport 160 000 Diverses installations et 917 900 poses TOTAL ACTIF NON 31 767 900 COURANT ACTIF COURANT Coût de 2 403 854 fonctionnement TOTAL ACTIF 34 171 754 TOTAL PASSIF 34 171 754 Source : Notre propre étude, Août 2009. Ce tableau apparaître les situations du patrimoine de l’entreprise à l’actif du montant d’Ar 34 171 754 au démarrage et équilibre à son côté par le passif. Pour couvrir le montant total des actifs non courants, on doit recouvrir à l’emprunt d’Ar 15 000 000.

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B- Le fonds de roulement initial (F R I) Le fond de roulement initial c’est un montant nécessaire jusque la société gagne la recette. Notre projet au démarrage un somme d’ Ar 2 403 854

F R I (haut du bilan) = Ressource stable – Emploi stable F R I= (19 171 754 + 15 000 000) – 31 767 900 = Ar 2 403 854

F R I (bas du bilan) = Emplois circulants – Ressources circulantes

F R I = (2 403 854) – 0 = Ar 2 403 854 C-Bilans prévisionnels dans cinq ans successifs Les bilans prévisionnels seront étalés pour les cinq premières années scolaires. Nous tenons à signaler qu’à chaque fin d’exercice, nous incorporons le résultat (bénéfice) aux capitaux propres.

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TABLEAU n° LXIV : Bilan prévisionnel ACTIF et correspondance des comptes en Ariary N N+1 N+2 N+3 N+4 ACTIF BRUT AMORTISSEMENT NET NET NET NET NET ET PROV (à Déduire ) Immobilisations incorporelles : Frais de recherche et 3 000 000 600 000 2 400 000 1 800 000 1 200 000 600 000 0 développement Immobilisations corporelles : 10 640 000 0 10 640 000 10 640 000 10 640 000 10 640 000 10 640 000 Terrain 11 440 000 1 144 000 10 296 000 9 152 000 8 008 000 6 864 000 5 720 000 Construction 2 410 000 482 000 1 928 000 1 446 000 964 000 482 000 0 MMB 70 000 000 7 000 000 63 000 000 56 000 000 49 000 000 42 000 000 0 Matériels et outillages 3 200 000 640 000 2 560 000 1 920 000 1 280 000 640 000 80 000 ACTIF IMMOBILISÉ IMMOBILISÉ ACTIF Matériels de 160 000 16 000 144 000 128 000 112 000 96 000 458 950 transport 917900 91 790 826 110 734 320 642 530 550 740 Installations et poses TOTAL I 31 767 900 2 973 790 28 794 110 25 820 320 22 846 530 19 872 740 16 898 950 Disponibilité (banque) 2 700 044 2 700 044 17 066 000 38 810 410 62 913 796 88 779 709

ACTF ACTF CIRCULANT CIRCULANT TOTAL II 2 700 044 2 973 790 2 700 044 17 066 000 38 810 410 62 913 796 88 779 709

TOTAL GENERAL 34 467 944 2 973 790 31 494 154 42 886 320 61 656 940 82 786 536 105 678 659 (I + II) Source : Notre étude personnelle, Août 2009.

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TABLEAU n° LXV : Bilan prévisionnel PASSIF et correspondance des comptes en Ariary

PASSIF N N+1 N+2 N+3 N+4

Capital 19 171 754 19 171 754 19 171 754 19 171 754 19 171 754 Réserve 0 322 400 14 714 566 36 485 186 60 614 782 Résultat de l’exercice 322 400 14 392 166 21 770 620 24 129 596 25 892 123 TOTAL I 19 494 154 33 886 320 55 656 940 79 786 536 105 678 659 PROPRES PROPRES CAPITAUX CAPITAUX DETTE FINANCIÉRE Emprunt et dette financière (1) 12 000 000 9 000 000 6 000 000 3 000 000 0

DETTES

TOTAL II 12 000 000 9 000 000 6 000 000 3 000 000 0

TOTAL GÉNÉRAL 31 494 154 42 886 320 61 656 940 82 786 536 105 678 659 (I + II) (1) Don plus d’un an Source : Notre étude personnelle, Août 2009

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Dans ce tableau récapitulatif d’actif du projet de 1 ère année à 5 ème année, le montant d’actif ne cesse à augmenter, en première année , il est Ar 31 494 154 dont la trésorerie en titre de disponibilité est Ar 2 700 044 . En deuxième ann ée, il augmente à Ar 42 886 320, dont la trésorerie augmente à Ar 17 066 000 ; ces chiffres nous prouvent qu’il y a une augmentation de trésorerie dans notre société et la valeur des immobilisations ne cesse à diminuer à cause de l’amortissement par chaque année. En cinquième année, beaucoup d’immobilisations sont amorties, qui sont indiqués par le tableau ci-dessus ses valeurs égale à zéro et qui montre que les valeurs sont remboursables et restent définitivement le patrimoine de la société.

De vision globale , les données contenues dans ce tableau indiquent le montant du passif ; en première année , il est Ar 31 494 154 dont Ar 19 494 154 de capitaux propre et d’ Ar 12 000 000 de dette, ni fournisseur à payer. Quant au résultat, il ne cesse aussi à accroître par rapport au résultat de l’année précédente, et qui devient réserve à l’année suivante, ainsi de suite. On remarque que ce projet dégage Ar322 400 de résultat pour la première année de l’exploitation. De plus le montant des actifs et les passifs sont équilibrés.

En deuxième année , le montant total de passif ne cesse augmenter d’ Ar 42 886 320 dont leur capitaux propre s’augmente aussi jusqu’ à Ar 33 886 320. Cette différence peut être expliqué par l’augmentation de résultat en deuxième année d’Ar 14 392 166 et cumulé par rapport à l’ancien résultat à la réserve. On constate aussi que la valeur de l’emprunt à long terme et dette va diminuer de sont amortissement d ’Ar 3 000 000 par an.

En cinquième année, notre résultat ne cesse d’augmenter par rapport à l’année précédente et la dette au sens contraire va diminuer et surtout déjà payé au bout de la cinquième année cela signifie qu’on aura fini en cinquième année, l’emprunt est financé par le financement externe.

A partir de cela, nous somme vraiment à l’autonomie propre de financement car tous les dettes sont déjà remboursées ou égale à zéro.

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Nous avons déjà entamé le premier chapitre de la deuxième partie ; il nous a décrit les valeurs d’immobilisations, les amortissements, le remboursement d’emprunt, le coût de fonctionnement, les plan d’encaissement, et de décaissement suivie de plan de trésorerie et plan de financement et du compte de résultat prévisionnel récapitulé, et enfin le bilan d’ouverture et les bilans prévisionnels. Maintenant, nous allons passer au deuxième chapitre qui parlera en premier lieu, l’évaluation économique, en deuxième lieu, l’évaluation financière et en troisième lieu, l’évaluation sociale.

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CHAPITRE II : L’EVALUATION DU PROJET Ce chapitre nous parlerons les évaluations économiques, financières et sociales du projet.

SECTION I : L’EVALUATION ECONOMIQUE Dans cette section, nous verrons sur l’étude de la valeur ajoutée et les différents ratios afférents.

§1- LA VALEUR AJOUTEE (V A) « La valeur ajoutée d’une entreprise est égale à la valeur de sa production, vendue ou stockée, diminuée de ses consommations intermédiaire. »1. Elle résulte par la différence entre la production de l’exercice et la consommation de l’exercice en provenance de tiers. Dans notre projet la consommation de l’exercice n’est autre que : l’achat des fournitures consommables, les services extérieurs, et les autres services extérieurs.

Elle a pour but de mesurer le poids économique de l’entreprise. Elle détermine la richesse crée par l’entreprise. Car aussi, elle est très nécessaire, puis qu’elles sont positives, l’entreprise peut être payée des impôts et taxes, les personnels et les amortissements créent le réinvestissement. TABLEAU n° LXVI : Les valeurs ajoutées (V A) en Ar

Libellés N N+1 N+2 N+3 N+4 Production de 28 600 000 54 600 000 80 600 000 83 200 000 85 020 000 l’exercice Achats consommés Fournitures 1 073 000 1 126 650 1 182 983 1 242 132 1 304 238 consommables Services 370 000 388 500 407 925 428 321 449 731 extérieurs Autres services 1 626 000 1 641 000 1 656 750 1 673 288 1 690 652 extérieurs Valeur Ajoutée 25 531 000 51 443 850 77 352 342 79 856 259 81 575 373 Source : Notre propre calcul, Septembre 2009

1 AMALBERT N., BRESSY G., JONCOUR A., et al, Economie, 1 ère SST, p.130. - 90 -

En analysant les valeurs ajoutées obtenues, elles sont toujours positives depuis la première année d’ Ar 25 531 000, et qui ne cesse à augmenter jusqu’en cinquième année et s’élèvent au montant d’ Ar 81 575 373.

§2- LES RATIOS D’ACTIVITES « Un ratio est un rapport entre deux grandeurs caractéristiques de l’activité, de la situation économique ou de la performance d’une entreprise »1. L’objectif de notre ratio c’est de déterminer les indications sur les rentabilités du projet et surtout ses poids par rapport à l’environnement économique, financière, exploitation et sociale. A- Ratios d’efficacité du personnel (facteur de travail) TABLEAU n°LXVII : Récapitulatif du ratio d’efficacité du personnel (en Ar)

NATURE FORMULE N N+1 N+2 N+3 N+4 Charges de CHARGE DE 18 920 000 26 920 000 43 720 000 43 720 000 43 720 000 personnel PERSONNEL V A V A 25 531 000 51 443 850 77 352 342 79 856 259 81 575 373 Ratio 0,7 411 0,5 233 0,5 652 0,5 475 0,5 359 d’efficacité du 74,11% 52,33% 56,52% 54,75% 53,59% personnel Source : Notre propre calcul, Septembre 2009 Il mesure la part de richesse qui sert à rémunérer le travail des salariés. Vu au tableau, la charge du personnel tend à diminuer, ça veut dire que le poids de ce charge est bien récupérer ou léger par rapport à l’accroissement du chiffre d’affaire. Comme en première année, les personnels engagent le 74,11% de la V Ade la société ; en deuxième année, cette charge engage le 52,33% du V A réalisée par le projet.

B- Ratios de performance économique (Rentabilité d’exploitation) TABLEAU n° LXVIII : Récapitulatif du ratio de performance économique (en Ar)

NATURE FORMULE N N+1 N+2 N+3 N+4 Résultat net RESULTAT 322 400 14 392 166 21 770 620 24 129 596 25 892 123 V A NET 25 531 000 51 443 850 77 352 342 79 856 259 81 575 373 Ratio de V A 0,0 126 0,2 798 0,2 814 0,3 023 0,3 174 performance économique 1,26% 27,98% 28,14% 30,23% 31,74% Source : Notre propre calcul, Septembre 2009

1 Georges LANGLOIS, « Gestion financière », édition : Paris 1995, p.102. - 91 -

Il mesure la capacité de l’entreprise à générer un bénéfice net à partir du chiffre d’affaires.

C- Ratios de structure des achats TABLEAU n° LXIX : Récapitulatif du ratio de structure d’achat (en Ar)

NATURE FORMULE N N+1 N+2 N+3 N+4 Achats ACHATS 3 069 000 3 156 150 3 247 658 3 343 741 3 444 627 consommés V A V A 25 531 000 51 443 850 77 352 342 79 856 259 81 575 373 Ratio de 0, 1 202 0,0 614 0,0 420 0,0 419 0,0 422 structure d’achat 12,02% 6,14% 4,20% 4,19% 4,22% Source : Notre propre calcul, Septembre 2009 Ce ratio permet d’évaluer la structure des achats par rapport à la V A créée par la société. Ce taux élevé présente une situation rassurant pour les activités de l’établissement compte tenu de ses achats. D- Ratios de rentabilité financière TABLEAU n° LXX : Récapitulatif du ratio de rentabilité financière (en Ar)

NATURE FORMULE N N+1 N+2 N+3 N+4 Résultat net RESULTAT 322 400 14 392 166 21 770 620 24 129 596 25 892 123 Capitaux NET 19 494 154 33 886 320 55 656 940 79 786 536 105 678 propre CAPITAUX 659 Ratio de PROPRE 0,0165 0,4247 0,3912 0,3024 0,245 rentabilité financière 1,65% 42,47% 39,12% 30,24% 24,5%

Source : Notre propre calcul, Septembre 2009 Avec : CAPITAUX PROPRE = capital + réserve + résultat. Il mesure l’aptitude de l’entreprise à rentabiliser les fonds apportés par les associés. Ca nous montre que les fonds de l’entreprise à titre de capitaux propre utilisé dans la société sont rentables car par Ar 100 de capitaux propre provoque Ar 1,56 de résultat en première année.

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E- Ratios de capacité d’endettement

TABLEAU n° LXXI : Récapitulatif du ratio de capacité d’endettement (en Ar)

NATURE FORMULE N N+1 N+2 N+3 N+4 Dette à long DETTE A T M T 12 000 000 9 000 000 6 000 000 3 000 000 0 terme CAPITAUX Capitaux PROPRE 19 494 154 33 886 320 55 656 940 79 786 536 105 678 659 propre Ratio de 0,6156 0,2656 0,1078 0,0379 capacité 0 d’endettement 61,56% 26,56% 10,78% 3,76%

Source : Notre propre calcul, Septembre 2009 Cette situation nous montre que la capacité d’endettement soit toute l’année inférieure à 1 an, cela veut dire que nous pouvons rembourser et supporter le poids de dette que nous faisons.

§3- L’EVALUATION SOCIALE L’évaluation sociale nous montre ceux qui sont l’influence de notre installation du dit projet. En premier lieu il crée l’emploi, en deuxième lieu il contribue à la lutte contre l’analphabétisme et en troisième lieu il développe le district et la région.

A- Impacts positifs L’installation de notre entreprise dans cette ville peut attirer d’autres entreprises et résoudre un problème de chômage. Au cours de la réalisation du projet, il y aura encore des recrutements de personnel compétent pour un poste permanent. Tout cela contribue à la réduction du chômage.

B- Impacts négatifs Pour cela, l’implantation d’un établissement dans le district d’Antsohihy, est un moyen d’efficace pour réduire le taux d’analphabétisme, non seulement dans le district mais aussi dans toute la grande île. Les compétences et les connaissances acquises lors de l’éducation déterminent le développement futur de tous les adolescents. En cas d’arrêt de l’établissement, elle provoque des chômages.

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SECTION II : L’EVALUATION FINANCIERE DE RENTABILITE L’évaluation financière se subdivise en trois sous sections, qui sont : la valeur actuelle nette, le taux de rentabilité interne et enfin l’indice de profitabilité.

§1- LA VALEUR ACTUELLE NETTE (V A N) La valeur actuelle nette est encore outil de l’évaluation financière, car elle consiste à comparer l’investissement et le flux net de trésorerie par l’intermédiaire d’un taux de référence (taux d’actualisation). La V A N permet de connaître immédiatement si un projet est rentable ou non. Si la V A N est positive, le projet sera rentable. Elle se calcule de la façon suivante, selon : n=5 -n V A N = - I0 + ∑ CF (1 + i) n=1

Avec : V A N = Valeur actuelle nette

Io = Investissement i = taux d’intérêt n = durée C F = Cash Flow La V A N mesure le vrai bénéfice économique restant à l’entreprise, après remboursement de l’investissement et actualisation des gains futur. En appliquant cette formule, nous obtenons les calculs ci-après :

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TABLEAU n° LXXII : Récapitulatif d’évolution des V A N (en Ar)

Libellés N N+1 N+2 N+3 N+4 Résultat net 322 400 14 392 166 21 770 620 24 129 596 25 892 123 Dotation aux 2 973 790 2 973 790 2 973 790 2 973 790 2 973 790 amortissements =C A F 3 296 190 17 365 956 24 744 410 27 103 386 28 265 913 Remboursement (3 000 000) (3 000 000) (3 000 000) (3 000 000) (3 000 000) d’emprunt Valeurs - - - - 16 898 950 résiduelles d’immobilisations C F 296 190 14 365 956 21 744 410 24 103 386 42 764 863 (1 + 0,2)-n 0,8333 0,6944 0,5787 0,4823 0,4019 C F Actualisé 246 815 9 975 720 12 583 490 11 625 063 17 187 198 C F cumulé 246 815 10 222 535 22 806 025 34 431 088 51 618 286 Source : Notre propre calcul, Septembre 2009

V A N = -31 767 900 + 51 618 286

V A N = Ar 19 910 386 Donc la V A N est d’ Ar 19 910 386 qui est largement positive, alors ce projet sera rentable.

1 §2- TAUX DE RENTABILITE INTERNE (T.R.I) Le T R I est un taux d’actualisation qui annule la V A N. On peut appeler aussi le T R I comme le taux auquel il faudrait emprunter de l’argent à intérêts composés pour que l’opération solde sans bénéfice ni perte. La formule est la même que celle de la V A N. Elle se calcule de la façon suivante : n=5 -n O = V A N = -Io + ∑ CF (1 + i) n=1

Ce calcul s’effectue par approches successives, jusqu’à ce qu’on ait reconnu les deux taux qui permettent de s’approcher d’une V A N égale à zéro (à l’aide d’une valeur positive, puis négative). C’est un processus interactif par excellence.

1 Selmer CAROLINE, titulaire d’une DEA de l’Université de Paris DAUPHINE, « construire et défendre son budget », outils, méthodes et comportements, 1 p.128. - 95 -

V A N > 0 T.R.I> a Projet adopté

V A N < 0 T.R.I< a Projet rejeté (a = taux d’actualisation du projet)

TABLEAU n° LXXIII : Récapitulatif des C F (en Ar)

Libellés N N+1 N+2 N+3 N+4 C F 296 190 14 365 956 21 744 410 24 103 386 42 764 863 (1 + 0,2)-n 0,8333 0,6944 0,5787 0,4823 0,4019 C F 246 815 9 975 720 12 583 490 11 625 063 17 187 198 Actualisé C F cumulé 246 815 10 222 535 22 806 025 34 431 088 51 618 286 (1 +0,5)-n 0,6667 0,4444 0,2963 0,1975 0,1317 C F 197 470 6 384 231 6 442 869 4 760 419 5 632 132 C F cumulé 197 470 6 581 701 13 024 570 17 784 989 23 417 121 Source : Notre propre calcul, Septembre 2009 V A N du taux d’actualisation 50% = -31 767 900 + 23 417 121 = Ar -8 350 779

D’après la formule d’Interpolation linéaire , nous pouvons calculer le T R I correspondant à la V A N = 0 TAUX V A N CORRESPONDANTE 20 19 910 386

T R I 0

50 -8 350 779 T RI – 20 = 0 – 19 910 386 50 – 20 -8 350 779 -19 910 386 T RI – 20 = -19 910 386 30 - 28 261 165 T R I – 20 = 30 x 0,7045 T R I – 20 = 21,14 T R I = 20 + 21,14 T R I = 41,14%

T R I = 41,14%

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Notre projet sera rentable car son taux de rentabilité interne est supérieur au taux d’actualisation proposé par la banque.

§3- L’INDICE DE PROFITABILITE (I P) Cet indice d’obtient par le quotient entre la somme du C F actualisé et le capital. L’IP mesure l’avantage relatif c’est-à-dire l’avantage induit par 1 Ariary du capital investi.

n=5 -n IP = ∑ CF (1 + i) / I 0 ; i= 20% n=1

Io = Investissement IP = 51 618 286 31 767 900 IP = 1,62

Donc ce projet est acceptable car chaque 1 Ariary investi rapporte Ar1, 62. Ce qui nous permet de dire que le projet est rentable.

§4- LA DUREE DE RECUPERATION DES CAPITAUX INVESTIS (D R C I) « La D R C I est le temps nécessaire pour que l’entreprise soit remboursée des fonds qu’elle a dépensée pour réaliser l’investissement. Lorsqu’il y a plusieurs projets de même nature et en concurrence, on aura tendance à retenir celui dont le D.R.C.I est plus court. C’est un phénomène qu’on rencontre souvent dans les P.M.E et des autres grandes entreprises, très soucieuses de rentabilité à court terme. »1. En d’autre terme, elle mesure la période au bout de laquelle le capital investi sera récupéré.

1 Selmer CAROLINE, titulaire d’une DEA de l’Université de Paris DAUPHINE, « construire et défendre son budget », outils, méthodes et comportements, 1 p.126.

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ANNEE VALEUR DE L’INVESTISSEMENT 1 246815

DRCI 31 767 900

5 51 618 286 5 – 1 = 51 618 286 – 246 815 RRCI – 1 31 767 900 – 246815 4 = 51 371 471 DRCI - 1 31 521 085 4 = 1,630 (DRCI – 1) 4 =1,630DRCI – 1,630 1,630DRCI = 5,630 DRCI = 5,630 1,630 DRCI = 3,4540 ans 3,4540 ans est égale 3 ans et 0,4540 x 12 = 5,448 mois ; 0,448 x 30 = 13,44 =14 jours. La durée de récupération des capitaux investis est de 3 ans 5 mois 14 jours qui est inférieur à 5 ans, notre projet est abordable, fiable et surtout rentable et enfin largement acceptable (DRCI = 3 ans 5 mois 14 jours).

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CHAPITRE III : LES SEUILS DE RENTABILITE ET FAISABILITE DU PROJET

Pour finir l’évaluation de notre projet, on va analyser d’abord la situation de sa rentabilité, ensuite l’étudier de sa faisabilité et enfin les mesures d’accompagnement.

SECTION I : LES SEUILS DE RENTABILITE

Pour commencer l’analyse, nous avons essayé de définir d’abord le seuil de rentabilité, de savoir son utilité et son montant pour chaque année.

§1- DEFINITION « Le seuil de rentabilité est un niveau de chiffre d’affaire pour lequel l’entreprise ne réalise ni bénéfice, ni perte car il couvre exactement le montant total des charges »1. Le seuil se rentabilité est appelé aussi pont mort, point d’équilibre, point critique ou encore point zéro où se trouve le point mort. Il s’exprime sous différentes façons :

Chiffre d’affaires = somme des charges Résultat d’exploitation = 0 Marge sur coût variable = coût fixes Prix = minimum de coût moyen

§2- L’UTILITE DU SEUIL DE RENTABILITE L’analyse du seuil de rentabilité aide les responsables d’une société à formuler certaine décision à savoir :  la détermination du niveau ou le nombre suffisant d’élèves,  l’établissement d’un système ou stratégie visant à augmenter le bénéfice.

§3- CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE Même la répartition des charges est difficile, nous essayons de répartir en deux les charges qui sont occupées par notre société : les charges variables et les charges fixes. Formule et méthode de calcul du seuil de rentabilité Soient : SR = Seuil de Rentabilité CV = Charges Variables

1 Gilardi, M.Koehl, J.-L. Koehl, Dictionnaire de mercatique, études stratégies actions commerciales, p.319, 365. - 99 -

CF = Charges Fixes CA = Chiffre d’Affaire M/CV = Marge sur Coût Variable Alors :

SR = M/CV – CF = 0 ou M/CV = CF

SR = CA x CF M/CV

§4- REPARTITION DES CHARGES A-LES CHARGES VARIABLES Les charges variables sont les charges qui varient proportionnellement à la variation du chiffre d’affaire ou au niveau d’activité.

TABLEAU n° LXXIV : Récapitulation des coûts variables (en Ar )

Éléments N N+1 N+2 N+3 N+4 ACHATS CONSOMMES Fournitures 1 073 000 1 126 650 1 182 983 1 242 132 1 304 238 consommables Services 370 000 388 500 407 925 428 321 449 731 extérieurs Autres services 1 626 000 1 641 000 1 656 750 1 673 288 1 690 652 extérieurs I R (24%) 101 810 4 544 894 6 874 932 7 619 873 8 176 460 C V TOTAL 3 170 810 7 701 044 10 122 590 10 963 614 11 621 087 Source : Extrait du compte de résultat prévisionnel

B-LES CHARGES FIXES Les charges fixes ou charges de structures sont comme leur nom identique, invariables quelles que soient les variations du chiffre d’affaire (tout au moins à l’intérieur de certaines limites liées à la durée et au volume d’activité).

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TABLEAU n° L XXV : Récapitulation des charges fixes (en Ar )

Eléments N N+1 N+2 N+3 N+4 Impôts et taxes 213 000 213 000 213 000 213 000 213 000 Charges du 18 920 000 26 920 000 43 720 000 43 720 000 43 720 000 personnel Dotation aux 2 973 790 2 973 790 2 973 790 2 973 790 2 973 790 amortissements Charge 3 000 000 2 400 000 1 800 000 1 200 000 600 000 financière Charges fixes 25 106 790 32 506 790 48 706 790 48 106 790 47 506 790 ou Structures Source : Extrait du compte de résultat prévisionnel

TABLEAU n° LXXVI : Récapitulation des seuils de rentabilité (en Ar)

Éléments N N+1 N+2 N+3 N+4 C A 28 600 000 54 600 000 80 600 000 83 200 000 85 020 000 CV (3 170 810) (7 701 044) (10 122 590) (10 963 614) (11 621 087) M/CV 25 429 190 46 898 956 70 477 410 72 236 386 73 398 913 CF (25 106 790) (32 506 790) (48 706 790) (48 106 790) (47 506 790) Résultat 322 400 14 392 166 21 770 620 24 129 596 25 892 123 différentiel SR 28 237 399 37 844 568 55 702 491 55 408 156 55 028 435 Source : Notre propre calcul, Septembre 2009 D’après ce tableau, nous avons vu que le seuil de rentabilité diminue puis augmente d’une année à l’autre. Cela veut dire que ce projet va confronter à une rentabilité.

§5- LES MARGES DE SECURITE (M .S) ET LES INDICES DE SECURITE (I. S) La marge de sécurité est la variation ou l’étendue du C.A par rapport à la valeur du C.A critique. M.S = C.A – S.R ; I.S = M.S C.A

TABLEAU n° LXXVII : Récapitulation des évolutions des Indices de sécurité (en Ar)

Éléments N N+1 N+2 N+3 N+4 C. A 28 600 000 54 600 000 80 600 000 83 200 000 85 020 000 S.R 28 237 399 37 844 568 55 702 491 55 408 156 55 028 435 M.S 362 601 16 755 432 24 897 509 27 791 844 29 991 565 I.S 0,0127 0,3069 0,3089 0,3340 0,3528 I.S en% 1,27% 30,69% 30,89% 33,40% 35,28% Source : Notre propre calcul, Septembre 2009

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SECTION II : LA FAISABILITE DU PROJET ET LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT

En complément de l’étude financière du projet que nous avons fait, une étude de faisabilité et la mesure d’accompagnement a été effectuée pour pouvoir affirmer ou infirmer la raison d’être du dit projet. Cette étude porte sur deux dimensions à savoir l’analyse de faisabilité et enfin les mesures d’accompagnement.

§1- LA FAISABILITE DU PROJET D’après notre analyse déjà faite auparavant, ce projet est sans doute doit être réalisé parce que :  le nombre de la population ne cesse d’augmenter ;  le nombre d’école existant n’arrivent pas à couvrir le nombre des élèves scolarisables ;  les résultats d’exercices sont toujours positifs et ne cessent d’augmenter ;  le capital investi sera remboursable très bien avant la cinquième année, plutôt de notre analyse 3 ans 5 mois 14 jours ;  les rémunérations du personnel pas trop chères qui minimisent le coût.

§2- LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT Pour avoir maximum des usagés et assurer la bonne fonction des activités du projet, des mesures d’accompagnement seront prises. Ces mesures porteront sur deux axes stratégiques. Le premier concerne le marketing social et la deuxième axe s’intéresse à l’évaluation d’impact du projet .

A- LE MARKETING SOCIAL Par opposition au marketing commercial et celui des affaires, on désigne par le terme marketing social «toute organisation non investie de la puissance publique, ayant pour objectif principal de modifier les opinions, les attitudes ou les comportements de certaines populations particulières »1. L’importance de cet optique marketing nécessite les pratiques de la communication à savoir la bouche à oreille et la publicité que nous allons voir dans les paragraphes suivantes.

1 Kotler et Dubois, Marketing Management 10 ème édition, Paris 2000, p.8.

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Premièrement, on va voir la pratique de la bouche à oreille et deuxièmement la pratique de la publicité.

1- La bouche à oreille Le moyen d’information et de sensibilisation les plus crédibles auprès de la population qui vit dans les milieux ruraux est la bouche à oreille. Son efficacité vis-à-vis des masses rurales n’est plus à démontrer. Il suffit seulement de véhiculer les messages au leader d’opinion. Il est cependant nécessaire de contrôler les effets néfastes causés par la corporation ou la fausse interprétation des messages.

2- La publicité C’est un outil qui permet la transmission d’information qui peut persuader les utilisateurs potentiels à l’acheteur. Cette définition est appuyée par KOTLER et DUBOIS en formulant que la publicité est « toute forme de communication non personnalisée utilisant un support payant, mise en place le compte d’un émetteur identifié en tant que tel »1. Pour notre société, on a choisi de faire la publicité soit à la radio, soit à la télévision locale dans le district. En général, pour faciliter le système publicitaire, nous ferons la publicité à partir des plaques publicitaires. Par ailleurs, la société doit améliorer et intensifier la campagne publicitaire telle que la publicité aux radios (FM 95.4) et à la télévision (TV AKON’I SOFIA) en utilisant des spots attirants pour communique avec toutes les populations cibles.

B- L’EVALUATION D’IMPACT La réalisation de ce projet a certainement des impacts économiques et sociaux. Sur le plan économique, on peut s’attendre à une forte contribution au développement régional. Les paiements des impôts générés par nos activités constituent une part non négligeable sur le processus du développement régional. En plus l’implantation de ce projet dans la ville d’Antsohihy, provoque des effets positifs sur l’amélioration de l’intelligence des étudiants. Enfin, vu l’analyse financière, pour démarrer nos activités, il faut minimiser les coûts et biens contrôlés, il faut aussi l’environnement de cette mode financière comme l’emprunt

1 Kotler et Dubois, Marketing Management 10 ème édition, Paris 2000, p.789.

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aussi les indicateurs de rentabilité signalent que la V A N est très positive de valeur Ar 19 910 386, T R I est de 41,14% est très loin du taux d’actualisation 20% et l’IP est de 1,62 et en fin, l’ensemble des capitaux investis sera remboursé dans 3 ans 5 mois 14 jours. Tout cela ne fait que confirmer la rentabilité de notre projet. De plus, ce dernier est pertinent compte tenu de la situation économique actuelle. Il répond aux attentes du secteur éducatif et présent une durabilité certaine. A partir du rendement prévisionnel, nous avons constaté l’efficacité de nos exploitations malgré quelques risques pouvant survenir au cours du temps. Notre projet est très abordable dans cette ville.

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CONCLUSION

Après avoir fini l’étude de notre projet nous pouvons conclure que l’implantation de ce projet est favorable.

Tout d’abord l’analyse d’opportunité nous a permis d’élaborer les plans d’action : comme la satisfaction de la clientèle et la rentabilité financière du projet. Les stratégies marketing et organisationnelle, nous ont permis de savoir que l’unité adoptera des méthodes et des normes suivants les techniques appropriées donc le lieu d’implantation répond à la nécessité du projet.

Ensuite, des systèmes de management-marketing nous semblent parfaitement maîtrises pour la conduite du projet. Ce qui nous pousse à respecter le calendrier de réalisation, l’indicateur de performance et la capacité de production envisagée.

Et puis la qualité des services offerts, ainsi que les prix avantageux nous permettent d’attaquer le marché et de nous positionner face aux concurrents qui sont anciens sur le domaine. Les stratégies marketing différentié à dominante pull , généralement axées sur le marketing mix (les 4P : les produits, prix, place et publicité). Sur le plan économique, notre projet apportera sa part de rémunération des facteurs de production : la part du personnel, de l’Etat, des prêteurs de la société etc.

En, la valeur ajoutée représente la richesse générée par la société par les ressources humaines et financières et permet de mesurer le poids économique de la société. Cette dernière, va étendre sur 5ans ses activités, toujours dans le domaine de l’éducation.

Enfin, vu l’analyse financière, il faut minimiser et bien contrôler les coûts, et il faut aussi gérer l’environnement du monde financier comme l’emprunt, la trésorerie qui ne cesse d’augmenter d’Ar 2 700 044 en 1 ère année passe à Ar 88 779 709 en 5 ème année de même aussi les résultats qui ne cessent à augmenter de la 1 ère année d’exploitation. Aussi les indicateurs de rentabilité signalent que la V.A.N est très positive de valeur Ar 19 910 386, le T.R.I 41,14% est très loin du taux d’actualisation 20% avec une marge de sécurité ou rentabilité21,14%, l’indice de profitabilité est très large supérieur à l’unité (1,62) ; c’est-à-dire les investissements produisent la valeur intéressante, D.R.C.I : 3ans 5mois 14 jours et surtout la mesure d’accompagnement pour bien gérer le projet telles la pratique de publicité et la bouche à oreille seront pris pour éviter cette entrave. Notre projet est très abordable dans cette

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ville et son installation est un atout pour le développement généralisé du district d’Antsohihy et surtout dans la région SOFIA.

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BIBLIOGRAPHIE

I- OUVRAGES GENERAUX AMALBERT Noëlle, BRESSY Gilles, JONCOUR André et al, Economie, DALLOZ SIREY, Normandie, 1993, 383 pages. ANELKA T., POUMEROULIE M., Livre Droit, BTS 2 ème année, Professeur d’économie et de gestion en BTS et professeur de droit en lycée 253 pages. ASTIEN E., Analyse et gestion prévisionnelle, édition Foucher, Paris 1996. BURLAND, ENGLEM J.- Y., MYKITA P., Dictionnaire de gestion (comptabilité, finances, contrôle), FOUCHER, 2 ème édition, VANVES, 2004, 349 pages. CORDON Jean-Luc, RAYBAUD Jean-Pierre, Economie d’entreprise, SCODEL, 15 rue Cassette, Paris, 1985, 254 pages. DEMEURE Claude, Marketing 4 ème édition, Paris 2003, 238 pages. DUNOD Strategor, Politique générale de l’entreprise, 3 ème édition, Paris 2000. GILARDI J.-C., KOEHL M., KOEHL J.-C, Dictionnaire de mercatique (étude, stratégies, actions commerciales), FOUCHER, Paris, 1995, 365 pages. KOTLER et DUBOIS, Marketing et Management, 10 ème édition, Paris 2000, 358 pages. LANGLOIS Georges, « Gestion Financière », édition : paris 1995, 102 pages. LOCHARD Jean, Comprendre la gestion, en SCHEMACOLOR, Paris, 1975, 320 pages. MARCHESNAY M. et MOUREL P., Organisation et économie de l’entreprise, librairie ISTRA, paris 1975, 134pages.

II - COURS THEORIQUES  ANDRIAMARO RAOELISON Henri, Cours techniques juridiques I en 1 ère année Gestion, université de Toamasina, 2004- 2005.  ANDRIAMBELOSON Patricia, Cours G.R.H en 4 ème année Gestion, université de Toamasina, 2007-2008  ANDRIANASOLO Roger Martial, Cours Marketing Management I : Initiation en Marketing en 1 ère année Gestion, université de Toamasina, 2004- 2005.  ANDRIANIRINASOA Hariniaina, Cours Gestion financière, 2 ème année gestion 2006 à l’Université de Toamasina.  ANDRIATINA Mohajy, cours Politique financière, 4 ème année Gestion, université de Toamasina, 2007-2008.

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 HORACE Gatien, Cours Management, 4 ème année Gestion, université de Toamasina, 2007-2008.  RAKOTOVAO Gervais, Cours comptabilité II, 2 ème année en Gestion, 2006, Université de Toamasina.  RAVELOSON Vololonirina, Cours gestion budgétaire, 3 ème année en Gestion, 2007, Université de Toamasina.  SABOTSY Pauline, Cours C.A.E (Comptabilité Analytique d’Exploitation) II, 3 ème année en Gestion, 2007, Université de Toamasina.

III- DOCUMENTS ARTICULES ET PERIODIQUES MAP (Madagascar Action Plan) Programme de développement 2007-2012, 112 Pages.

IV- WEB BIBLIOGRAPHE OU LIENS INTERNET Collection Microsoft Encarta 2006, http://f17.www.france.examen.com/ http://www.terminal.sgdg.org/ http://www.éducation.gouv.fr/sec/default.htm/

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ANNEXES

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ANNEXE I :

LISTE DES MATIERES ET LES COEFFICIENTS AU LYCEE TECHNIQUE PROFESSIONNEL 1ère année 2ème année 3ème année Coefficient Comptabilité Comptabilité Comptabilité 8 générale générale générale Math-Gé Math-Gé Math-Gé 3 Statistique Statistique Statistique 2 Informatique Informatique Informatique 2 Math-Fi Math-Fi Math-Fi 2 Français Français Français 2 Anglais Anglais Anglais 2 Economie Economie Economie 2 Malagasy Malagasy Malagasy 2 Initiation juridique Droit social Droit social 2

- - Droit fiscal 2 - - Droit commercial 2

- - Philosophie 2 E.P.S E.P.S E.P.S 1 Source : L.T.P Ambanja, Mars 2009 ANNEXE II : Liste des établissements fonctionnels niveau III en année scolaire 2008/2009 dans le district Etablissements Type Localité LYCEE PUBLIC Public Terrain d’Aviation SE .VI.RA Privé Ambalabe-Ouest FANILO Privé Ambalakida AIME CESAIR Privé Ambodimadiro Source : Bureau de CISCO Antsohihy, Février 2009

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ANNEXE III : LISTE DES AUTORISATION D’OUVERTURE D’UNE ECOLE PRIVE PIECES NECESSAIRES 1- Une demande sur papier libre indiquant : -le nom et adresse permanente du déclarant ; -le lieu d’implantation de l’établissement : Ecole privé… ; -le nombre de classes et d’élèves prévus à l’ouverture de l’établissement ; -le nombre des enseignants à employer avec leurs autorisations d’enseigner respectives ; -le régime de l’établissement : externat, demi-pensionnat, internat 2- Un certificat de résidence du déclarant 3- Photocopie certifiée conforme de la carte d’identité nationale du déclarant. 4- Un état descriptif des locaux avec indication des dimensions de chaque salle de classe. 5- Un plan détaillé des locaux et dépendances. 6- Un titre de propriété ou le certificat de la situation juridique relatif au domaine de l’établissement. 7- Une copie du contrat de bail d’une durée minimale de cinq années scolaires, passé entre le déclarant et le propriétaire au cas où il n’est pas propriétaires des murs : légalisée par l’autorité administrative compétente. 8- Nomination par la Direction Nationale pour les Ecoles Confessionnelles ou contrat au cas où le déclarant n’est pas propriétaire de l’établissement (légalisée par l’autorité administrative compétente). 9- Un état portant indication du montant mensuel des frais de scolarités par élève et par niveau. 10- Avis motivé et accord (sous forme de P.V) des autorités administratives locales pour l’implantation de l’établissement. 11- Procès Verbal Technique de la CISCO. 12- Plan de repérage par rapport à la voie publique. 13- Photocopie certifiée conforme d’autorisation d’enseigner du directeur et des enseignants. 14- List des enseignants mentionnant les numéros de leurs autorisations d’enseigner.

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ANNEXE IV :

ANTSOHIHY

Carte 1 : Carte géographique (Antsohihy) Sandr # akota ANTSIRANANA E U Q N I B Andranomalaza M Bealanana A Analalava Z O M Antsohihy E D L A A N Befandriana Avaratra C MAHAJANGA [ Mandritsara Mitsinjo Marovoay Mampikony

# Soalala Ambolobozo Ambato Boeny

Besalampy Tsaratanana Maevatanana

Beandrarezona a # TOAMASINA t o Kandreho k Befotaka a Ambatomainty o r g # d Morafenobe n # n a a j # arano aev S Maintirano N n M A x A I Ambodimadiro D # Beala n ANTANANARIVO N

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A n # j in # g Atsimo Ampandriakilandy o

M # a Ankerika r o T v s a in t jo o mo # Tsiamalaho # ro Anahidrano n An # a ko # fia

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S Ambo D o r o Anjiamangirana I a # R # NS 32 mbo # Ankaza o vat aro x M Befandriana Avaratra M 8 T 1 si 1 nj om P o R ro na 6 fia P Sofia o RN S bavontsona # # Antombokazo # # Ambodimotso Atsimo # # Job S ahin o y fi ia a # Sofia # Morafeno B

e

m

a # r # i v Borizinyo x# Sofia

# Ankiabe-Saloh # Tsaratanana # An # M j a om n b g on a R y r P a h 1 a 1 r 6M a rangila # RP 116M Sand 10 0 10 Kilometers # Chef Lieu Commune AmbodimahabiboRoute Nationale Primaire Route d'Interêt Provincial Hydrographie x Chef Lieu Fivondronana Route Nationale Sécondaire Route et Piste non Classés Route Nationale Temporaire Autres Pistes Lac Limite Fivondronana

Source : Commune Urbaine d’Antsohihy, année 2007

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LISTE DES ILLUSTRATIONS

LISTE DES SCHEMAS

SCHEMA n° 1 Organigramme du lycée technique commercial et professionnel ...... 38 SCHEMA n° 2 : Le flux transactionnel simple adapté sur le marché ...... 47

LISTE DES TABLEAUX TABLEAU n° I : Liste des maires qui sont succédés dans la commune urbaine ...... 13 TABLEAU n° II : La température annuelle au niveau de la commune urbaine d’antsohihy (année 2007) ...... 15 TABLEAU n° III : Pluviométrie de la zone d’étude ...... 15 TABLEAU n° IV : Situation de la migration dans la ville d’Antsohihy ...... 18 TABLEAU n° V : Proportion des ethnies existantes dans la ville d’antsohihy ...... 18 TABLEAU n° VI : Répartition par sexe de la population (année 2007) ...... 19 TABLEAU n° VII : Effectif de la population par âge et par sexe dans la ville d’Antsohihy 20 TABLEAU n° VIII : Effectif de la population en âge de travailler ...... 21 TABLEAU n° IX : Catégories de services patentés dans la ville d’Antsohihy ...... 22 TABLEAU n° X : La répartition des catégories socioprofessionnelles de la commune urbaine d’antsohihy ...... 23 TABLEAU n° XI : Répartition des chefs de ménages actifs par filière d’activité ...... 23 TABLEAU n° XII : Activités culturales dans la commune d’Antsohihy ...... 24 TABLEAU n° XIII : Situation de l’élevage dans la commune d’Antsohihy ...... 25 TABLEAU n° XIV : Situation des transports nationaux et régionaux ...... 28 TABLEAU n° XV : Les types de transport de la commune urbaine d’Antsohihy ...... 30 TABLEAU n° XVI : La répartition de l’électricité de la commune urbaine d’Antsohihy ..... 32 TABLEAU n° XVII : Les dispositions globales dans l’établissement ...... 41 TABLEAU n° XVIII : Planning d’execution ...... 44 TABLEAU n° XIX : Nombre des établissements scolaires Niveau III dans le district d’Antsohihy ...... 50 TABLEAU n° XX : Nombre des établissements scolaires par quartier niveau III ...... 50 TABLEAU n° XXI : Effectif des élèves dans le CISCO d’Antsohihy...... 51 TABLEAU n° XXII : Situation de l’évolution de nombre d’écoles et d’élèves dans le district ...... 51

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TABLEAU n° XXIII : Données permettant de calculer la part du marche...... 52 TABLEAU n° XXIV : Données permettant de calculer quelques ratios...... 53 TABLEAU n° XXV : Récapitulatif de frais de recherche et développement...... 61 TABLEAU n° XXVI : Récapitulatif de la construction ...... 61 TABLEAU n° XXVII : Les matériels et prix des diverses installations et poses ...... 62 TABLEAU n° XXVIII : Les matériels et prix du M.M.B nécessaires...... 62 TABLEAU n° XXIX : Récapitulation du terrain ...... 63 TABLEAU n° XXX : Les matériels et prix du matériel et outillage ...... 63 TABLEAU n° XXXI : Les matériels et prix du matériel de transport ...... 63 TABLEAU n° XXXII : Calcul récapitulatif des situations des investissements ...... 63 TABLEAU n° XXXIII : Amortissement de frais de recherche et développement ...... 65 TABLEAU n° XXXIV : Amortissement de construction ...... 65 TABLEAU n° XXXV : Amortissement des diverses installations et poses ...... 66 TABLEAU n° XXXVI : Amortissement de M.M.B ...... 67 TABLEAU n° XXXVII : Amortissement de matériel et outillage ...... 67 TABLEAU n° XXXVIII : Amortissement de matériel de transport ...... 68 TABLEAU n° XXXIX : Amortissement de l’emprunt ...... 68 TABLEAU n° XL : Récapitulatif des amortissements pendant 5ans ...... 69 TABLEAU n° XLI : Rémunération du personnel pour l’année N et N+1 ...... 71 TABLEAU n° XLII : Rémunérations annuelles pour l’année N et N+1 ...... 72 TABLEAU n° XLIII : Rémunérations annuelles pour l’année N+2 et N+3 et N+4 ...... 72 TABLEAU n° XLIV : Récapitulatif des charges du personnel ...... 73 TABLEAU n° XLV : Coût de fonctionnement dans un mois ...... 73 TABLEAU n° XLVI : Récapitulatif des charges du personnel ...... 74 TABLEAU n° XLVII : Récapitulatif des services extérieurs ...... 74 TABLEAU n° XLVIII : Récapitulatif des autres services extérieurs ...... 75 TABLEAU n° XLIX : Récapitulatif des impôts et taxes ...... 75 TABLEAU n° L : Récapitulatif des investissements des immobilisations ...... 75 TABLEAU n° LI : Récapitulatif des fournitures consommables ...... 75 TABLEAU n° LII : Décaissement prévisionnel dans 5 ans ...... 76 TABLEAU n° LIII : Composantes de l’activité de l’éducation ...... 77 TABLEAU n° LIV : Nombre prévisionnel des élèves pour les cinq années scolaires ...... 77 TABLEAU n° LV : Chiffre d’affaires prévisionnel par mois durant les cinq 1 ères années scolaires ...... 78

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TABLEAU n° LVI : Encaissement prévisionnel dans 5 ans ...... 78 TABLEAU n° LVII : Plan de trésorerie prévisionnel ...... 79 TABLEAU n° LVIII : Plan de financement ...... 79 TABLEAU n° LVIX : Situation de financement externe ...... 80 TABLEAU n° LX : Remboursement de l’emprunt ...... 81 TABLEAU n° LXI : Comptes de résultats prévisionnels ...... 82 TABLEAU n° LXII : La C.A.F ...... 83 TABLEAU n° LXIII : Bilan d’ouverture ...... 84 TABLEAU n° LXIV : Bilan prévisionnel actif et correspondance des comptes ...... 86 TABLEAU n° LXV : Bilan prévisionnel passif et correspondance des comptes...... 87 TABLEAU n° LXVI : Les valeurs ajoutées (V.A) ...... 90 TABLEAU n° LXVII : Récapitulatif du ratio d’efficacité du personnel ...... 91 TABLEAU n° LXVIII : Récapitulatif du ratio de performance économique ...... 91 TABLEAU n° LXIX : Récapitulatif du ratio de structure d’achat ...... 92 TABLEAU n° LXX : Récapitulatif du ratio de rentabilité financière ...... 92 TABLEAU n° LXXI : Récapitulatif du ratio de capacité d’endettement ...... 93 TABLEAU n° LXXII : Récapitulatif d’évolution des V.A.N ...... 95 TABLEAU n° LXXIII : Récapitulatif des C.F ...... 96 TABLEAU n° LXXIV : Récapitulation des coûts variables ...... 100 TABLEAU n° LXXV : Récapitulation des charges fixes ...... 101 TABLEAU n° LXXVI : Récapitulation des S.R ...... 101 TABLEAU n° LXXVII : Récapitulation des évolutions des indices de sécurité ...... 101

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TABLE DES MATIERES SOMMAIRE ...... 3 REMERCIEMENTS ...... 4 LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES ...... 5 INTRODUCTION ...... 7 PARTIE I : PRESENTATION GENERALE DU LIEU D’IMPLATATION ET ETUDE DU PROJET ...... 9 CHAPITRE I : DESCRIPTION TOTALE DE LA VILLE ...... 11 SECTION I : MONOGRAPHIE DE LA VILLE ...... 11 §1-LOCALISATION DE LA VILLE ...... 11

§2-IDENTITE ET HISTORIQUE ...... 11

§3-LA STRUCTURE GEOGRAPHIQUE ...... 13 A-Le relief ...... 13 B-Géologie et pédologie ...... 14 C-L’hydrographie ...... 14 D-Climat ...... 14 E-La température ...... 14 F-La pluviométrie ...... 15 G-Le vent ...... 16 H-La végétation ...... 16 I-Les sites et paysages ...... 17

§4-LA STRUCTURE DEMOGRAPHIQUE ...... 17 A-Population ...... 17 1- Origine de la population et migration ...... 17 2- Densité de la population et éthnies dominantes ...... 18 B-Répartition par sexe ...... 19 C-Effectif de la population par tranche d’âge ...... 20 D-Caractéristiques socio-démographique de la population en âge de travailler ...... 21

§5-LES ACTIVITES ECONOMIQUES ...... 21 A-L’emploi dans la ville ...... 21 1- Structure et dynamisme des emplois ...... 21 2- Le chômage ...... 23 B- Le secteur primaire ...... 24 1- L’agriculture et l’élevage ...... 24 a- Agriculture ...... 24 b- Elevage ...... 25 2-Pêche ...... 26 C- Les secteurs secondaires et primaires ...... 27 1- Le commerce ...... 27 2- L’artisanat ...... 27 3- Le tourisme ...... 28 4- Les transports ...... 28 5- Les communications ...... 29

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SECTION II : DONNEES SOCIALES ET EQUIPEMENTS SOCIAUX ...... 30

§1-LES INFRASTRUCTURES PHYSIQUES ...... 30 A- Route et pistes ...... 30 B- Le cimetière ...... 30 C- Prison ...... 30 D- Aéroport ...... 30

§2-DONNEES SOCIALES ...... 31 A- L’enseignement et l’éducation ...... 31 B- La santé ...... 31 C- Jeunesse, sports et loisirs ...... 31 D- Les bâtiments administratifs ...... 31 §3-LE MARCHE ...... 33 A- Les latrines publiques ...... 33 B- US et coutumes ...... 33 1- Fanompoana ...... 33 2- Famadihana ...... 33 3- Rangandolo ...... 33 C- Les autres acteurs de développement public et prive ...... 33

§4-CATASTROPHE ET CALAMITE NATURELLE...... 34 A- Inondation ...... 34 CHAPITRE II : PRESENTATION ET CONDUITE DU PROJET ...... 35 SECTION I : DESCRIPTION DU PROJET ...... 35

§1-IDENTIFICATION DU PROJET ...... 35 A- Quelques définitions ...... 35 B- Fiche signalétique du projet ...... 35 §2-ASPECTS JURIDIQUES ...... 36 A- Le choix du projet ...... 36 1- La forme juridique ...... 36 2- Régime juridique ...... 36 B- Les activités du projet ...... 36 1- Objectif ...... 36 2- Activité ...... 36 3- Mission du projet ...... 36

§3-ORGANISME FINANCIER DU PROJET ...... 37 A- Le critère subjectif ...... 37 B- Le critère objectif ...... 37 SECTION II : ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET ...... 37

§1-LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA SOCIETE ...... 37 A- La définition ...... 38

§2-LES ATTRIBUTIONS DE LA FONCTION DU PERSONNEL ET LA GESTION DU PERSONNEL ...... 39 A- Les attributions des fonctions du personnel ...... 39 B- La gestion du personnel ...... 40 1- La rémunération ...... 40 2- La formation continue des professeurs ...... 40

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3- Les règlements administratifs ...... 40

§3-LE RESPECT DU REGLEMENT INTERIEUR ...... 41 A- Définition ...... 41 B- Les contenus ...... 41 1- Caractère limitatif du contenu ...... 41 2- La communication d’information ...... 42 3- La relation humaine ...... 42 4- La relation hiérarchique ...... 42 5- La relation fonctionnelle ...... 42

§4-L’ORGANISATION DU BATIMENT ET LE PLANNING D’EXECUTION ...... 42 A- L’habitat ...... 42 B- La distribution des bâtiments ...... 43 C- Le planning d’exécution des travaux et le démarrage des activités ...... 43 CHAPITRE III : ETUDE DE MARCHE ...... 45 SECTION I : ANALYSES DU MARCHE ...... 45 §1-DESCRIPTION DU MARCHE ...... 46 A- Définition du marché ...... 46 1- Qui sont les offreurs ...... 46 2- Qui sont les demandeurs ...... 46 3- Quelle catégorie de service ...... 46 4- Le système marketing ou le flux transactionnel simple adapté sur le marché 47 B- Problématique conceptuelle marketing par 4 « O » et l’identification du Domaine d’Activité Stratégique appelé (D.A.S) ...... 47 1- Problématique conceptuel marketing par 4 « O » ...... 47 2- L’identification du Domaine d’Activité Stratégique appelé (D.A.S) ...... 48 C- Utilité de pyramide d’ABRAHAM MASLOW et la segmentation du marché existant dans la ville d’Antsohihy ...... 48 1- Utilité de pyramide d’ABRAHAM MASLOW ...... 48 2- La segmentation du marché existant dans la ville d’Antsohihy ...... 49 §2-ANALYSE DE L’OFFRE ...... 50 A- Le marché existant ...... 50 B- La situation de la concurrence ...... 52 §3-L’ANALYSE DE LA DEMANDE ...... 53 A- La population ciblée ...... 53 B- La situation de la demande ...... 53 1- Les besoins éducatifs des parents ...... 53 2- Les besoins en école, en salle et en enseignement de la CISCO ...... 53 3- Année scolaire 2008-2009 ...... 54 4- Année scolaire 2008-2009 ...... 54 SECTION II : LA STRATEGIE ENVISAGEE ...... 54

§1-LES CARACTERISTIQUES DES STRATEGIES ADOPTEES PAR L’ETABLISSEMENT AVANT ET ENCOURS DU PROJET ...... 54 A- Les points forts de notre établissement ...... 55 B- Les niveaux existants dans notre établissement ...... 55

§2-LE MARKETING MIX OU MARCHEAGE DE L’ETABLISSEMENT...... 55 A- La politique de produit/ service ...... 55 B- La politique de prix/ tarif ...... 55 C- La politique de promotion ...... 56 D- La politique de communication ...... 56 - 118 -

§3-LES STRATEGIES MARKETING ...... 56 A- Comment attirer les clients ...... 56 PARTIE II : ETUDE FINANCIERE ET FAISABILITE DU PROJET ...... 58 CHAPITRE I : ETUDE DE L’INVESTISSEMENT ...... 60 SECTION I : L’EVALUATION DE L’INVESTISSEMENT ...... 60

§1- LES DEPENSES D’IVESTISSEMENT EN IMMOBILISATION ...... 60 A- L’investissement ...... 60 B- Les immobilisations ...... 60 C- Les immobilisations incorporelles ...... 61 D- Les immobilisations corporelles ...... 61 E- L’amortissement ...... 64 1- La définition ...... 64 2- Les modalités de calcul ...... 64 3- L’amortissement de frais de recherche et développement ...... 65 4- L’amortissement de construction ...... 65 5- L’amortissement des diverses installations et poses ...... 66 6- L’amortissement de M.M.B ...... 66 7- L’amortissement de matériel et outillage ...... 67 8- L’amortissement de matériel de transport ...... 67 9- L’amortissement de l’emprunt ...... 68 §2- LES COUTS DE FONCTIONNEMENT ...... 69 ère A- Récapitulatif des coûts de fonctionnement annuel de la 1 année (en Ar) ...... 70 1- Fournitures consommables pour la 1 ere année (en Ar) ...... 70 2- Services extérieurs pour la 1 ère année (en Ar) ...... 70 3- Autres services extérieurs pour la 1 ère année (en Ar) ...... 70 4- Impôts et taxes pour la 1 ère année (en Ar) ...... 70 5- Charge du personnel ...... 71 B- Le coût de fonctionnement dans un mois...... 73 SECTION II : LES COMPTES DE GESTION ...... 73 §1- LE COMPTE DES CHARGES ET LE PLAN DE DECAISSEMENT ...... 74 A- Compte des charges ...... 74 1- Regroupement des charges du personnel ...... 74 2- Services extérieurs ...... 74 3- Autres services extérieurs ...... 75 4- Impôts et taxes ...... 75 5- Investissement des immobilisations ...... 75 6- Fournitures consommables ...... 76 B- Le plan de décaissement ...... 76 §2- COMPTE DES PRODUITS ET PLAN D’ENCAISSEMENT ...... 76 A- Compte de produit ...... 76 1- Les composantes de l’activité de l’éducation ...... 77 2- Les nombres prévisionnels des élèves ...... 77 3- Les chiffres d’affaires prévisionnels ...... 78 B- Plan d’encaissement ...... 78 §3- PLAN DE TRESORERIE ET PLAN DE FINANCEMENT ...... 78 A- Le plan de trésorerie……………………………………….. ……………………….78 B- Le plan de financement ...... 79 SECTION III : L’ETAT FINANCIER DU PROJET ...... 80 §1- LE FINANCEMENT DU PROJET ...... 80

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§2- LE REMBOURSEMENT D’EMPRUNT ...... 81 §3- LES COMPTES DES RESULTATS PREVISIONNELS ...... 81

§4- LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F) ...... 83

§5- LES BILANS ...... 83 A- Bilan d’ouverture ...... 84 B- Le fonds de roulement initial (F.R.I) ...... 85 C- Bilans prévisionnels dans cinq ans successifs ...... 85 CHAPITRE II : L’EVALUATION DU PROJET ...... 90 SECTION I : L’EVALUATION ECONOMIQUE ...... 90 §1- LA VALEUR AJOUTEE (V.A) ...... 90 §2- LES RATIOS D’ACTIVITES ...... 91 A- Ratios d’efficacité du personnel (facteur de travail) ...... 91 B- Ratios de performance économique (rentabilité d’exploitation) ...... 91 C- Ratios de structure des achats ...... 92 D- Ratios de rentabilité financière ...... 92 E- Ratios de capacité d’endettement ...... 93 §3- L’EVALUATION SOCIALE ...... 93 A- Impacts positifs ...... 93 B- Impacts négatifs ...... 93 SECTION II : L’EVALUATION FINANCIERE ...... 94 §1- LA VALEUR ACTUELLE NETTE (V.A.N) ...... 94

§2- TAUX DE RENTABILITE INTERNE (T.R.I) ...... 95

§3- L’INDICE DE PROFITABILITE (I.P) ...... 97 §4- LA DUREE DE RECUPERATION DES CAPITAUX INVESTIS (D.R.C.I) ...... 97 CHAPITRE III : LES SEUILS DE RENTABILITE ET FAISABILITE DU PROJET ...... 99 SECTION I : LES SEUILS DE RENTABILITE ...... 99

§1- DEFINITION ...... 99

§2- L’UTILITE DU SEUIL DE RENTABILITE ...... 99 §3- CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE ...... 99

§4- REPARTITION DES CHARGES ...... 100 A- Les charges variables ...... 100 B- Les charges fixes ...... 100

§5- LES MARGES DE SECURITE (M.S) ET LES INDICES DE SECURITE (I.S) ...... 101 SECTION II : LAFAISABILITE DU PROJET ET LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT ...... 102 §1- LA FAISABILITE DU PROJET ...... 102

§2- LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT ...... 102 A- Le marketing social ...... 102 1- La bouche à oreille ...... 103 2- La publicité ...... 103 B- L’évaluation d’impact ...... 103 CONCLUSION ...... 105 BIBLIOGRAPHIE ...... 107 ANNEXES ...... 109 LISTE DES ILLUSTRATIONS ...... 113

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