ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT AGRO-MANAGEMENT FORMATION DOCTORALE

MEMOIRE En vue de l’obtention Du DIPLOME D’ETUDES APPROFONDIES OPTION AGRO-MANAGEMENT

EVALUATION DU PLAN D’AMENAGEMENT EXISTANTPOUR METTRE EN PLACE UNE STRATEGIE DE VALORISATION DE L’ESPACE FORESTIERE CENTREE SUR L’ECOTOURISME : Cas de la station forestière d’Anjiamangirana District d’, Région Sofia.

Présenté par : Marie Claudine RANOROSOA

Président du Jury : Monsieur Rolland RAZAFINDRAIBE, Professeur Titulaire Rapporteur : Docteur Andriamaromasina RANDIMBIMAHENINA Examinateurs : Madame Noro RAHELIZATOVO, Ph.D Docteur Holy Farahanta RANAIVOARISOA

Présenté le 30 Décembre 2014 PROMOTION KINGATSA 2013-2014

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT AGRO-MANAGEMENT FORMATION DOCTORALE

MEMOIRE En vue de l’obtention Du DIPLOME D’ETUDES APPROFONDIES OPTION AGRO-MANAGEMENT

EVALUATION DU PLAN D’AMENAGEMENT EXISTANTPOUR METTRE EN PLACE UNE STRATEGIE DE VALORISATION DE L’ESPACE FORESTIERE CENTREE SUR L’ECOTOURISME : Cas de la station forestière d’Anjiamangirana District d’Antsohihy, Région Sofia.

Présenté par : Marie Claudine RANOROSOA

Président du Jury : Monsieur Rolland RAZAFINDRAIBE, Professeur Titulaire Rapporteur : Docteur Andriamaromasina RANDIMBIMAHENINA Examinateurs : Madame Noro RAHELIZATOVO, Ph,D Docteur Holy Farahanta RANAIVOARISOA

Présenté le 30 Décembre 2014 PROMOTION KINGATSA 2013-2014 I

REMERCIEMENTS Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont soutenu lors de la réalisation de cette étude en DEAAGRO-MANAGEMENT. Ainsi, je suis particulièrement redevable aux autorités du Département Agro-management, l‟Ecole Supérieure en Sciences Agronomiques et l‟Université d‟Antananarivo pour avoir facilité le bon fonctionnement de la formation.

En tout premier lieu, je remercie DIEU tout puissant pour la grâce, la santé, le courage et toutes les bénédictions qu‟Il m‟a offert sans cesse pour que je puisse réaliser ce mémoire.

Nos vifs et sincères remerciements s‟adressent particulièrement :

 à Monsieur Jean RASOARAHONA, Professeur Titulaire, Directeur de l‟Ecole

Supérieure des Sciences Agronomiques,

 à Monsieur Rolland RAZAFINDRAIBE, Professeur Titulaire, Directeur de recherche auprès du FOFIFA Antananarivo, qui nous a orientés et nous a fait l‟honneur de présider le jury,  Au Docteur Andriamaromasina RANDIMBIMAHENINA, Directeur de la Recherche et de l‟Innovation auprès du Ministère de l‟Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, notre tuteur qui a bien voulu diriger cette étude, donner des conseils et surtout consacrer son temps et son énergie pour notre encadrement.  à Madame Noro RAHELIZATOVO, PhD, Chef du Département Agro-Management de l‟Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques, qui a apporté une aide précieuse, à la réalisation de ce mémoire,  au Docteur Holy Farahanta RANAIVOARISOA, Enseignant Chercheur, qui a accepté d‟être parmi les membres de jury.

Nous n‟oublions pas aussi d‟exprimer notre reconnaissance envers tous les enseignants et le personnel du Département Agro-Management pour leur participation à notre formation.

De même que pour notre famille et nos collègues qui n‟ont pas cessé de me soutenir durant la réalisation de ce mémoire ;

Nous remercions aussi tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à l‟élaboration et à l‟aboutissement de ce travail.

Marie Claudine RANOROSOA

II

RESUME Dans une perspective de la promotion de l‟écotourisme, une étude a été menée au sein de la Commune rurale d‟Anjiamangirana, District d‟Antsohihy, Région Sofia. Une évaluation du PAG existant depuis 2003 a été réalisée qui a permis de caractériser les formations végétales et de mettre en exergue la particulière diversité faunistique de la Station Forestière d‟Anjiamangirana (SFA). D‟autre coté, cette évaluation a mis en évidence les contraintes et les menaces du PAG et qui entrainent le non développement de l‟écotourisme dans la commune donc la SFA qui devrait être son rôle économique. Le constat en est que les activités menées dans la SFA sont centrées sur la conservation stricte sans développer concrètement des mesures alternatives pour le développement local de cette zone. Mais, une étude financière concernant l‟implantation d‟un projet d‟écotourisme a montré que ce projet est rentable et dont l‟impact sur la vie sociale n‟est pas négligeable. Il faut trouver une stratégie de valorisation des ressources naturelles de la SFA. La mobilisation du milieu socio-économique aux alentours de la station a cependant montré la volonté de la population pour la conservation car des réflexes environnementales ont été développés : à savoir le reboisement communautaire, familial, écolier, la diminution de la pression anthropique sauf le feu de brousse. L‟étude a pu montrer la potentialité agricole de cette zone qui constitue un atout pour le projet. Tout ceci est réalisé grâce aux efforts que MAF et PBZT ont été déployé pendant la mise en œuvre du PAG. C‟est dans cette optique que cette étude a proposé de redéfinir le PAG en tenant compte des toutes les situations observées pendant cette étude. Le plan établi offrira toujours une priorité à la conservation de la biodiversité mais dans sa nouvelle forme qui est l’écotourisme En fin, ce plan de gestion assurera la pérennisation des ressources naturelles en couplant à l‟amélioration du bien-être ainsi que les besoins de la population riveraine. Mots clés : Station Forestière d’Anjiamangirana, diversité, biodiversité, Ecotourisme, développement local, PAG ABSTRACT Within a perspective of ecotourism promotion, a study has been carried in the Rural Commune of Anjiamangirana, District of Antsohihy, . Since 2003, an evaluation of the existing PAG has been realized and has shown the characterization of the flora as for the fauna diversity of the Forest Station of Anjiamangirana (FSA). Besides, that evaluation indicated the constraints and the threats of the PAG causing the regression or the non-development of the ecotourism in the Commune of Anjiamangirana which should be its economic role. The observation tells that the activities of the people in the FSA are focused on the strict conservation without the development of alternative measures for the local development of this area. However, a financial study concerning the establishment of an ecotourism project has shown that it‟s profitable and that the social impact is considerable. But it is crucial to find a strategy of natural resources valorization in the FSA. The movement of the socio-economic environment around the station has shown the will of the population for the conservation because some environmental reflexes have been developed: the communal, scholar, familial trees planting, the decrease of the anthropical pressure omitting the bushfires. The study indicates also the agricultural potential of the area which is a true advantage for the project. All of this was realized due to the effort of the MAF and the PBZT during the application of the PAG. In that optic, the study proposed to redefine the PAG by taking into account all the situations observed during it. The established planning will give the priority to the biodiversity conservation but in its new form which is the “ecotourism”. Finally, this management plan will ensure the pereniality of the natural resources by coupling it with the promotion of welfare and the needs of the local population. Keywords: Forest Station of Anjiamangirana, diversity, biodiversity, Ecotourism, local development, PAG.

III

SOMMAIRE REMERCIEMENTS RESUME SOMMAIRE LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES LISTE DES GRAPHES LISTE DES CARTES LISTE DES ABREVIATIONS INTRODUCTION 1. ETAT DE L‟ART 1.1. La station forestière 1.2. L‟aménagement forestière et gestion durable 1.3. Stratégie de la conservation 1.4. Eco-tourisme et développement durable 1.5. Développement local 1.6. Système des Aires protégées à (SAPM) et Aires Protégées (AP) 2. MATERIELS ET METHODES 2.1. MATERIELS 2.2. METHODES 3. RESULTATS 3.1. Le plan d‟aménagement forestier de la station forestière sera évalué 3.2. Potentialité socio-économique autour de la station forestière sera appréciée 4. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS 4.1. DISCUSSIONS 4.2. RECOMMANDATIONS CONCLUSION REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES WEBOGRAPHIE LISTE DES ANNEXES TABLE DES MATIERES

IV

LISTE DES TABLEAUX

Pages Tableau n°1 : Modalité de codification et de scorification des variables ...... 25 Tableau n°2 : Tableau de chronogramme de réalisation de recherche ...... 28 Tableau n°3 : Schéma simplifié du plan d‟aménagement et de gestion de la SFA en 2003 .... 30 Tableau n°4 : Analyse FFOM de la gestion et le plan d‟aménagement ...... 31 Tableau n°4 : Nombre des espèces faunistiques observées dans la SFA ...... 34 Tableau n°5 : Liste des espèces herpetofaunes observées pendant l‟étude ...... 35 Tableau n°7 : Les différentes productions de la commune ...... 42 Tableau n°8 : Situation des points de vente des marchandises ...... 43 Tableau n° 9 : Production et Recette en artisanat ...... 44 Tableau n° 10 : Caractéristiques de chaque classe ...... 45 Tableau n° 11 : L‟intensité des pressions anthropiques ...... 47 Tableau n° 13 : Tableau n° des investissements en valeur : x (1000) Ar ...... 51 Tableau n° 14 : Tableau n° récapitulatif du flux de la trésorerie : x (1000) Ar ...... 52 Tableau n° 15 : Tableau n° de l‟évolution de la capacité d‟autofinancement (rentabilité des investissements) ...... 52 Tableau n° 16 : Tableau n° du taux de la rentabilité interne ...... 53 Tableau n° 17 : Chiffres d'Affaires Prévisionnels sur 5 ans ...... 54

V

LISTE DES FIGURES Pages Figure n°1 : Démarche pour évaluer le PAG ...... 23 Figure n°2 : Schéma simplifié de la démarche méthodologique ...... 27 Figure n° 3: Aye-aye, Hay hay ...... 37 Figure n°4 : Tsidy ...... 38 Figure n°5 :Le Fosa ou la Grande civette de Madagascar ...... 38 Figure n°6: Do, Dona, Banjigne ...... 39 Figure n°7 : Le Grand Gecko de Madagascar ...... 39 Figure n°8:Le Coua huppé ...... 40 Figure n°9 :L‟Ibis huppé de Madagascar ...... 40 Figure n°10 :Le Dyal malgached‟ ...... 40 Figure n°11 : Pachypodiumsp ...... 41 Figure n°12 : Les Baobabs de Madagascar ...... 41 Figure n°13 : Le faux tsingy d‟Andavakandrehy ...... 47 Figure n°14 : Le Kamado ...... 48 Figure n°15 : Le Pare-feu ...... 48

VI

LISTE DES GRAPHES

Pages Graphe n° 1 : la richesse floristique de la zone ...... 33 Graphe n° 2 : Taux d‟endémicité floristique de la zone d‟étude ...... 33 Graphe n° 3 : L‟élevage dans la commune ...... 43 Graphe n° 4 : La typologie de la population ...... 45 Graphe n° 5 : l‟ordonnancement des pressions ...... 46 Graphe n° 6 : Flux des visiteurs dans Station forestière d‟Anjiamangirana depuis 2006 ...... 49 Graphe n° 7 : Courbe montrant l‟évolution du flux de la trésorerie ...... 52 Graphe n° 8 : Courbe montrant l‟évolution de la capacité d‟autofinancement ...... 53 Graphe n° 9 : Courbe montrant l‟évolution de la solde cumulé le flux de la trésorerie ...... 54

LISTE DES CARTES

Carte n°1 : Localisation de la commune d‟Anjiamangirana ...... 17

Carte n°2 : Carte de répartition de la commune d‟Anjiamangirana ...... 17

VII

LISTE DES ABREVIATIONS AGR : Activité Génératrice de revenus AP : Aires Protégées APPN : Activité physique de pleine nature CI : Conservation internationale CA : Chiffres d‟Affaires CAF : Capacité d‟autofinancement CDB : Convention sur la Diversité Biologique CNAPS : Caisse Nationale d‟Assistance et de Prévoyance Sociale CSB : Centre de Santé de Base COAP : Code des Aires Protégées (de Madagascar) DCT : Dettes à court terme DD : Data Deficient (Données insuffisantes) DLMT : Dettes à long et à moyen terme DRR : Diagnostic Rapid Régional ERE : Economie des Ressources et de l‟Environnement EN : Endangered (En danger) FDG : Frais divers de Gestion FFOM : Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces FRI : Fonds de Roulement Initial INV : Investissement IUCN : International Union for the Conservation of Nature J : Jours JICA : Japan International Cooperation Agency LC : Least Concern LR : Low Range MAF : Madagascar Aye-aye Fund MEFT : Ministère de l‟Environnement, des Forêts et du Tourisme MEEFT : Ministère de l‟Environnement, des Eaux et Forêts et du Tourisme

VIII

MARP : Méthode Accélérée de Recherche Participative MP : Matières Premières

NB ou NBRE : Nombre

NT : Near Threatened OMT : Organisation Mondiale du Tourisme ONG : Organisme Non Gouvernemental OSTIE : Organisation Sanitaire des Travailleurs Inter-Entreprises PBZT : Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza PCD : Plan Communal de Développement PNF : Politique National Forestière SAPM : Système des Aires Protégées de Madagascar SFA : Station Forestière d‟Anjiamangirana TIES : Société Internationale de l‟Ecotourisme TRI : Taux de Rentabilité Interne TSIM : Test de Simulation UO : Unité d‟œuvre VAN : Valeur Actuelle Nette VU : Vulnérable ZOC : Zone d‟Occupation Contrôlée ZUC : Zone d‟Utilisation Contrôlée

1

INTRODUCTION La conservation de la biodiversité et des diversités biologiques est cruciale dans le processus de développement local à Madagascar car la Grande île détient une vocation touristique évidente. Cependant, force est de constater que le potentiel touristique est en péril. Les menaces sur l‟écosystème forestier sont essentiellement la destruction de l‟habitat par la conversion en zone de culture et la surexploitation des ressources naturelles par les communautés locales. Toutefois, grâce à l‟apparition des nouvelles technologies durant la deuxième moitié du XXe siècle, le contrôle et le suivi de l‟évolution des forêts sont mieux maîtrisés.

La technologie des imageries satellitaires, par exemple, permet de faire des analyses objectives et pointues quant à l‟estimation des surfaces forestières. De nos jours, la superficie originelle de la forêt humide orientale peut être déterminée grâce notamment aux travaux de Green & Sussman (1990)1. Ces auteurs ont noté que la déforestation a été plus rapide dans la zone à faible relief topographique et à forte densité de population. Dans tous les cas, quelques soient les chiffres, la dégradation des forêts existe toujours et est difficilement maîtrisable jusque-ici2.

D‟une part, Madagascar, sujet aux aléas climatiques, subit cycliquement les sécheresses et les cyclones. Et d‟autre part la pauvreté contraint les populations à recourir aux ressources naturelles de façon destructrice et accélérée, aux dépens d‟une utilisation rationnelle et durable. On constate qu‟au cours de ces 20 dernières années, la perte de 50 000 ha/an de forêt est due principalement à la conversion de la forêt en zones de cultures, les besoins en bois énergie et les exploitations minières3. Ces multiples pressions se traduisent par une constance du taux de déforestation soit à 0,53%. Les forêts à moins de 800 m d‟altitude sont les plus touchées, avec un taux autour de 1% par an dans la partie sud et du Sud-Ouest (écosystème des forêts sèches et d‟épineux). Pour tout Madagascar, entre les années 1990 et 2000, la majorité des 1 620 000 ha de forêts décimées a été convertie en terrain de culture dont l‟impact sur l‟environnement humain et socio-économique se traduit par un coût annuel lié à la dégradation de l‟environnement estimé entre 457 et 495 millions USD soit 9 à 10% du PIB

1 Ils estiment la superficie totale à 11.2 millions d‟hectares. Seuls 7.2 millions d‟hectares sont restés entre 1950 et 1985. 2 RABEFARIHY AndriantsoaTahiry, 2013, Identification et modelisation des facteurs socio-économiques de déforestation et de dégradation forestière à Madagascar, thèse de doctorat. ESSA, P.169 3 SINU, avril 2013, Bilan commun de pays 2012, Madagascar

2

de 2005 selon une étude de la Banque mondiale). 75% de ce coût proviendrait de la déforestation, 15% de la diminution de la productivité des terres, et environ 10% de l‟augmentation des coûts opérationnels et de la diminution de la durée de vie des infrastructures.

Pour y remédier, la charte de l‟environnement Malagasy, selon la Loi N°90-033 du 21/12/90, ses modifications par la Loi N°97-017 du 06/06/97 et la Loi N°2004-015 du 19/08/04, dans le titre III (Mise en Œuvre) et en son article 5, décrit comme objectif essentiel la réconciliation de la population avec son environnement en vue d‟un développement durable. De cette charte naît un plan avec divers sous-objectifs notamment le développement des ressources humaines et la promotion du développement durable en gérant mieux les ressources naturelles.

Par ailleurs, ce plan fixe le cadre général de l‟exécution de la politique environnementale nationale qui s‟articule autour de quatre grands axes qui déterminent les domaines d‟intervention à privilégier afin de remédier aux problèmes de déforestation4.Madagascar fut le premier pays de l‟Afrique australe à disposer d‟un vaste Programme National d‟Actions Environnementales (PNAE) qui découlant de cette charte de l‟environnement constitue la base juridique du PNAE et est le reflet de l‟intégration de l‟environnement dans la politique du Gouvernement. Le PNAE s‟est décliné en trois programmes environnementaux (PE1, PE2 et PE3). La mise en œuvre de ces trois programmes se caractérise comme suit :

- au cours de la PE1 (1990- 1995/96) : la mise en place des « Agences d‟exécution » et la mise en œuvre des projets sur le terrain, marqués notamment par les projets de conservation et de développement intégrés (PCDI), ainsi que par la création des premiers parcs nationaux à visées éco-touristiques ;

4Politique Nationale Forestière(PNF) : Ces orientations consistent à : - enrayer le processus de dégradation forestière qui, compte tenu de son ampleur constitue une menace pour la pérennité du patrimoine forestier et biologique - mieux gérer les ressources forestières en recherchant dans une optique de développement durable, la meilleure adéquation possible entre les ressources et les besoins - augmenter la superficie et le potentiel forestiers pour que la forêt puisse mieux remplir sur le long terme ses fonctions économique, écologique et socialeaccroître la performance économique du secteur forestier pour qu‟il contribue davantage au développement économique du pays.

3

- au cours de la PE2 (1996/97- 2004) : l‟élargissement des actions vers l‟approche éco- régionale et l‟intégration des préoccupations environnementales dans les politiques sectorielles et économiques ;

- au cours de la PE3 (2004- 2009/10) : la poursuite des efforts au cours de la PE2, avec une perspective de mise en place et en œuvre d‟un mécanisme de pérennisation financière et d‟intégration du réflexe environnemental dans les initiatives de développement à toute échelle (sites, paysages, régions).

La mise en œuvre du PNAE a permis le développement d‟une vision et politique plurisectorielle et multidimensionnelle, dont l‟internalisation des questions environnementales au sein des ministères sectoriels ; la génération d‟entités nationales œuvrant pour l‟environnement comme l‟Office national pour l‟environnement, Madagascar National Parks(ONP), le Service d‟Appui à la Gestion de l‟Environnement (SAGE), l‟association nationale d‟actions environnementales (ANAE), et des ONG nationales. C‟est un début de mobilisation du secteur privé en faveur du développement durable à savoir la mise en place, avec l‟appui du Gouvernement, des deux fondations : La Fondation Tany Meva et la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar.

Le PNAE a permis également à l‟écotourisme de se promouvoir, à travers les visites au sein des parcs nationaux. Le tourisme en général, contribuant à 13% du PIB national, compte majoritairement les activités éco-touristiques : jusqu‟en 2008, l‟écotourisme était la 2ème source de devises, avec en moyenne, 150 000 visiteurs/an. Puis, après des baisses en 2009- 2010 (crise politique), l‟année 2011 a vu une reprise avec 225 055 touristes contre 196 052 en 2010, soit une hausse de 14.8 %. Les parcs nationaux du Sud (Isalo et Ranomafana), ainsi que celui d‟Andasibe-Mantadia, à l‟Est, sont les plus visités5.

Selon le rapport de la FAO (2008), les forêts sont le cadre de vie de nombreuses populations locales et appartiennent au patrimoine culturel mondial. Elles contribuent à l'amélioration de la qualité de l'environnement et représentent aussi un enjeu pour la recherche scientifique, l'éducation, et/ou l'écotourisme6. En outres, depuis une dizaine d‟années, l‟écotourisme est une activité considérée par la plupart des acteurs des politiques de développement comme permettant la conservation et la valorisation de la biodiversité, le développement local et celui

5 SINU, avril 2013, bilan commun de pays 2012, Madagascar 6 Rapport FAO, 2008

4

du secteur touristique, source de devises et d‟emplois. De ce fait, l‟écotourisme apparaît comme symbolique de ce qu‟on entend par développement durable en associant les dimensions économique, écologique et sociale comme nouveau mode de valorisation de l‟environnement qui nécessite une diversité et stratégie des acteurs à Madagascar7 .

Actuellement les activités de conservation et de développement ont été associées car on s‟était rendu compte qu‟il ne peut y avoir préservation de la forêt sans le développement de la population riveraine vivant à proximité de la forêt. Les concepts des systèmes est le fondement de l‟approche et des processus analytiques et de cadrage de l‟intégration de la biodiversité et de la valorisation des écosystèmes ont été mis en exergue. RAZAFIARIJAONAet al (2004).

Donc une réalité contradictoire se manifeste comme suit : malgré les atouts et les potentialités en termes de biodiversité des différentes zones écologiques malgaches, et la participation active de Madagascar aux différentes conférences et la ratification des conventions environnementales, comme en 1992 la Conférence de Rio , on constate l‟insuffisance des politiques, méthodes et mécanismes adoptés pour soutenir et développer les rôles écologiques, économiques, sociaux et culturels multiples des arbres, des forêts et des terres forestières8 ; l‟Etat trouve toujours des problèmes sur la mise en œuvre des stratégies politiques comme le transfert de gestion aux communautés de base et à la mise en place d‟importants moyens financiers et humains pour développer chaque région avec ses attraits touristiques .

Alors, la problématique centrale est comment la conservation de la biodiversité contribue-t- elle au développement local à travers l‟écotourisme à Madagascar en tenant compte de la richesse en ressources naturelles de chaque zone?

La même problématique est rencontrée dans la Commune Rurale d‟Anjiamangirana même si la Station Forestière présente une richesse biologique particulière et que malgré les efforts déployés par le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza (PBZT) et l‟association Madagascar Aye ayeFund (MAF) selon le plan d‟aménagement et de gestion en 2003 sans mise à jour de ce plan de la Station Forestière d‟ Anjiamangirana (SFA), aucune image de

7Chaboud C., Méral P., Andrianambinina D., 2003,L‟écotourisme comme nouveau mode de valorisation de l‟environnement : diversité et stratégies des acteurs à Madagascar, Papier présenté aux 19ème journées du développement organisé par l‟association Tiers-monde et le Gemdev, p.27 8 Agenda 21

5

valorisation éco-touristique ne serait possible pour asseoir un développement économique local dans cette commune.

Pour mieux cerner cette problématique, deux questions de recherche suivantes sont proposée pour mener cette étude : o Est-ce que le PAG existant nécessite- t- il une redéfinition pour la valorisation éco- touristique de la Commune? o Comment se présente la situation socio-économique de la population vivant autour de la SFA pendant la mise en œuvre de ce plan d‟aménagement et de gestion ?

Par rapport à cela, l‟objectif global est donc de proposer une stratégie de valorisation des ressources forestières en comptant sur les enjeux de la préservation et l‟intégrité du paysage forestier productif pour démasquer des initiativesde conservation stricte de la SFA pour promouvoir l‟éco-tourisme dans cette commune9.

Donc, deux objectifs spécifiques sont fixés : o Analyser le Plan d‟Aménagement et de Gestion (PAG) existant et ses objectifs ; o Etudier la situation socio-économique de la commune rurale d‟Anjiamangirana ;

Les hypothèses suivantes sont avancées : o Le plan d‟aménagement et de gestion actuel de la SFA nécessite une mise à jour pour redynamiser l‟écotourisme dans la commune. o La mobilisation du milieu socio-économique autour de la station forestière permet de concrétiser la gestion durable des ressources naturelles.

Les résultats attendus de cette recherche sont les suivants : o Le plan d‟aménagement forestier de la station forestière sera évalué. o La potentialité socio-économique autour de la station forestière sera appréciée.

9MAF, 2012, Document de projet de la SFA : L‟exploitation écotouristique de cette Station forestière peut engendrer des retombés importants pour la recherche sur la biodiversité locale. De plus amples informations concernant les mœurs des Aye-aye et d‟autres espèces cibles peuvent être récoltées dans la foulé. Ces informations sont évidemment utiles pour le tourisme.

6

Cette étude comprend quatre(4) grandes parties :

 La première partie concerne les concepts et l‟état de l‟art pour bien expliquer les termes et concepts clés qui sont la station forestière, l‟aménagement forestière et développement, la stratégie de la conservation, l‟écotourisme et développement durable, le développement local et le système des Aires protégés ;  Les matériels et les méthodes vont constituer la deuxième partie mettre en exergue les états de connaissances sur la conservation de la biodiversité et les états de connaissances sur les milieux d‟étude ainsi que les démarches pourstructurer le plan d‟aménagement de la station forestière ainsi que les potentialité socio-économiquede la station forestière;  les résultats dans la troisième partie porte sur le plan d‟aménagement de la station forestière ainsi que les potentialités socio-économiques de la station forestière ;  La quatrième partie décrit les discussions sur la situation socio-économique de la population autour de la station forestière et donnera quelques recommandations pour en finir à la conclusion.

7

1. ETAT DE L’ART 1.1. La station forestière

La notion de station est pour le forestier et plus généralement pour le naturaliste une unité biologique intuitive. Elle correspond à la perception d'un paysage végétal homogène quant à sa composition et à sa position topographique. Elle est donc liée à un certain niveau de perception et d'homogénéité.systémique.de diversité écologique. C‟est une notion synthétique résultant de l'interaction des facteurs écologiques et des organismes vivants présents en un lieu donné. Il y a donc trois éléments essentiels qui définissent la station. Ce sont :

- le microclimat, - le sol, - la biocénose.

La biocénose comprend la phytocénose et la zoocénose. La phytocénose est constituée par la végétation naturelle et le peuplement ligneux. En outre, le sol, la biocénose et le microclimat sont très fortement interdépendants. Par exemple, le sol dépend de la végétation herbacée, du peuplement, de la micro et de la macrofaune, mais en même temps le microclimat qui exerce sur eux une influence très importante. Ainsi l'ensemble de ces trois facteurs apparaît comme un système dans lequel il est impossible d'isoler l'action d'un facteur déterminé10.

Le ROL (1954) a donné la définition suivante : « la station est une étendue de terrains d'ailleurs très variable en superficie, de quelques décimètres carrés à plusieurs kilomètres carrés, mais homogène quant aux conditions écologiques qui y règnent. Autrement dit, la station est une unité topographique définie par un ensemble de facteurs climatiques, édaphiques et biotiques »11. Il ajoute : « dans chaque station existe un groupement végétal qui la caractérise et qui résulte de l'action du milieu et des possibilités floristiques locales ».

A la différence de la notion d'écosystème, la station possède une possibilité d'évolution dans le temps en fonction de la dynamique et de la variabilité propre des facteurs écologiques qui les détermine par la dynamique de la végétation et surtout action humaine directe ou

10BONNEAU M. etTIMBAL J., 1973. Dentition et Cartographie, conceptions françaises et étrangères. Annales des sciences forestières, 30 (3), pp.201-218. (Centre national de Recherches forestières, I. N. R. A.) http://www.afs-journal.org ou http://dx.doi.org/10.1051/forest/19730301 11 Idem,

8

indirecte ; donc, elle est statique et écologique mais celle de l‟écosystème est dynamique et énergétique. Cette définition de la station est de nature purement écologique. Elle répond à un souci d'inventaire, de classification et de connaissance des milieux naturels exacte, et objective. Elle est le cadre biologique homogène destiné à être utilisé pour des études ultérieures ; ces études aientpour objet soit l'analyse des mécanismes de l'écosystème, soit l'évaluation de leur productivité.

1.2. L’aménagement forestière et gestion durable

La foresterie est fondée sur le souci d‟épuiser de manière irréversible les ressources forestières par une mauvaise utilisation de celles-ci. Ainsi, l‟idée de gestion durable est au centre de la foresterie depuis son origine. Toutefois, la signification de la notion de gestion durable appliquée à la foresterie a évolué de manière significative avec le temps. Cette notion a concerné dans un premier temps une seule ressource forestière qui est le bois, puis elle s‟est élargie pour prendre en compte tout l‟écosystème forestier et enfin intégrer le contexte socio- économique qui entoure la gestion des ressources forestières.12

L‟aménagement forestier apparaît comme la discipline de la foresterie qui permet de garder en ligne de mire l‟idéal de gestion durable. L‟aménagement forestier cherche un équilibre délicat entre la satisfaction de la demande humaine actuelle en produits forestiers divers et la pérennisation des ressources forestières afin de garantir la satisfaction de la demande future en ces mêmes produits. L‟aménagement forestier est donc lié à la préparation des décisions de gestion d‟une forêt sur la base des analyses et des connaissances techniques et scientifiques disponibles. L‟aménagement forestier comporte deux principales étapes qui sont, notamment la planification d‟aménagement et la mise en application et le suivi du plan d‟aménagement.13

“Tout bon gestionnaire doit procéder à l‟évaluation des peuplements forestiers sans perdre du temps, puis les utiliser autant que possible, mais toujours de façon à laisser aux générations futures au moins autant de bénéfices que les générations actuelles”. Depuis lors, le concept de gestion durable s‟est installé en foresterie avec comme principe de base la notion de rendement durable ou rendement soutenu.

12R. Eba‟a Atyi, Principes et concepts essentiels en aménagement forestier, Université de DschangYaoundé, Cameroun.Programme Tropenbos Cameroun. Workshops : Part I, p.11 13Bonneau M. et Timbal J., 1973, Définition et Cartographie : conceptions françaises et étrangères, annales des sciences forestières, 30 (3), pp.201-218.

9

1.3. Stratégie de la conservation

Dans le rapport final de Fanamby14 pour la mise en place de la NAP à Anjozorobo ,le projet a choisi d‟intervenir auniveau des fokontany pour planifier la gestion de l‟espace de manière participative et pour cibler les communautés directement touchées par l‟intervention. Les stratégies et actions fructueuses menées avec les communautés et les services administratifs ont été étendues à l‟ensemble du corridor et de sa périphérie, afin d‟être en mesure de protéger l‟ensemble de la forêt d‟Anjozorobe - Angavo et d‟avoir un impact mesurable sur le terrain.

La consolidation des plans d‟aménagement et de gestion des fokontany sur l‟ensemble du territoire permet d‟élaborer le schéma d‟aménagement et de développement global du territoire en tant que paysage productif harmonieux intégrant la planification du développement des communautés locales et la protection du corridor forestier par la création d‟une aire protégée au sein de laquelle les communautés poursuivent leurs activités. Pour cela, la protection du corridor forestier contribuera à maintenir la qualité des services écologiques, dont l‟approvisionnement en eau, nécessaires à la production agricole et aux activités des populations qui vivent à sa périphérie. Mais la planification de l‟aménagement et de la gestion de l‟aire protégée et de sa périphérie est basée sur des données biologiques, économiques et sociales organisées au sein d‟un système d‟information accessible aux parties concernées à tous les niveaux.

La gestion des ressources naturelles de l‟ensemble du territoire est assurée de manière participative par la mise en place d‟un modèle transposable de plan de gestion des ressources naturelles à trois niveaux : local pour la planification de l‟utilisation du terroir, la mise en œuvre des plans de gestion locaux et le suivi des ressources, communal et intercommunal pour la gestion des conflits et le contrôle de l‟utilisation des ressources, et territorial pour l‟harmonisation des mesures prises pour l‟ensemble de l‟aire protégée .

Dans le souci d‟assurer la durabilité de ses interventions, le projet a adopté une démarche fortement participative et inclusive qui a reposé sur la mobilisation de toutes les entités

14Fanamby et MEEFT, 2008, Conservation communautaire et participative de la biodiversité dans le Corridor Forestier d‟Anjozorobe, PROJET MAG/03/G31/A/1G/72, Evaluation finale, p.69

10

administratives et les autorités régionales qui sont impliquées, chacune à leur niveau, dans la mise en application des mesures législatives relatives à la protection de la forêt (Service des Eaux et Forêts, Gendarmerie, Sous-préfecture, Commune, autorités décentralisées), les communautés locales et les comités de l‟environnement et de forêt (Vaomieran‟ny ala) pour trouver des solutions appropriées à la dégradation de la forêt afin de créer des synergies entre les acteurs de contrôle.

L‟implication du secteur privé a été recherchée pour appuyer la création d‟activités économiques compatibles avec la conservation et la gestion forestière comme l‟écotourisme.

1.4. Eco-tourisme et développement durable

En ce début du XXIème siècle, la mondialisation des flux et des destinations n‟a fait que confirmer l‟urgence de recourir à des politiques touristiques et environnementales capables de mettre fin aux méfaits du tourisme de masse. De ce fait, concernant le dilemme du tourisme, c'est-à-dire « une aspiration légitime aux voyages et des conséquences importantes sur l'environnement15» il est temps de revoir nos pratiques touristiques. Ainsi, de nouvelles formes de tourismes, plus respectueuses d‟une altérité, voient le jour. Parmi elles, l‟écotourisme. Mais l'écotourisme est-il seulement un concept écologique de plus pour "faire vendre" ou une véritable mesure de « Valoriser scientifiquement et économiquement nos ressources ». L‟idée de propos de Chaboud et al16déclare qu‟un modèle vertueux de l‟écotourisme est un modèle qui permettrait, selon la définition de l‟Écotourisme Society en 1991, de conserver la biodiversité tout en générant des opportunités économiques faisant que la préservation profite aux populations locales ; cette réalisation suppose une coordination d‟acteurs ayant des logiques différentes. Ainsi, en opposition au tourisme de masse, de nouvelles formes de tourisme se développent principalement pour les voyages dans les pays en développement17. Ce sont des formes de tourisme plus respectueuses d‟une altérité, à savoir une reconnaissance de l‟autre dans sa différence. Parmi elles, on trouve le tourisme durable, ethnique, solidaire, équitable et enfin, la notion d‟écotourisme, qui désigne le tourisme qui se développe dans des zones « naturelles » à forte valeur patrimoniale. Alors, d‟autres auteurs intègrent dans leur définition la dimension « population locale » pour

15Ghislain Dubois sur http://maliphane.free.fr/Comprendre/Ecologie.ht m [consulté le 17 oct. 10] 16 Chaboud C., Méral P., Andrianambinimina D, juin 2003, L‟écotourisme comme nouveau mode de valorisation de l‟environnement : diversité et stratégies des acteurs à Madagascar, papier présenté à la XIXème journée du développement organisées par l‟Association Tiers-monde et le Gemdev, Paris. 17 In LOZATO-GIOTART J.-P., Le chemin vers l‟écoturisme, Delachaux Et Niestle, 2006.

11

contribuer au développement durable d‟un pays à une forte richesse de biodiversité et culturelle comme Madagascar.L‟écotourisme, dans les pays du sud confrontés aux défis du développement durable18, est considéré comme un moyen privilégié pour concilier les nécessités du développement local, de la réduction de la pauvreté et de la conservation des écosystèmes et de la biodiversité. Si l‟écotourisme apparaît souvent à l‟origine comme un moyen de conforter économiquement et ex post des décisions de création d‟aires protégées dans une optique conversationniste19, ce sont ses vertus incitatives qui sont désormais mises en avant. L‟écotourisme encourage les acteurs locaux à modifier leurs activités dans le sens de la durabilité, à adopter ou à produire de nouvelles institutions, à privilégier les objectifs à long terme sur les urgences immédiates. L‟action collective locale, telles qu‟elle se manifeste dans les associations, semble l‟un des moyens indispensables pour influer sur les représentations, les attitudes et les comportements. Dans les pays à fort potentiel éco-touristiquecomme Madagascar, où l‟Etat et les bailleurs de fonds espèrent une croissance rapide de l‟écotourisme, il faudra veiller au respect de cette condition de l‟appropriation locale des enjeux, des contraintes et des bénéfices decette activité pour tenir sa durabilité.

1.5. Développement local

Le concept est apparu en France au milieu des années 1960 en réaction aux pratiques dirigistes de l‟aménagement du territoire, fondées sur des logiques sectorielles de filière20.Dans le concept du développement local, il y a une combinaison de deux mots, ce sont la notion du développement et celle du local ; on accorde différents qualificatifs au développement : le développement économique, et le développement durable qui ont une signification importante dans la notion de développement local.

Tout d‟abord, la notion « local » repose sur la notion de territoire géographique. Il se définit soit par une homogénéité physique et géographique, soit par une identité socioculturelle, ou encore par une localisation sectorielle et industrielle. Selon Pecqueur (1994),le développement local se définit comme une dynamique qui met en évidence l‟efficacité des relations non exclusivement marchandes entre les hommes, pour valoriser les ressources dont ils disposent. En un mot, ce serait un enrichissement économique et social sur un territoire, à

18Chaboud C., Méral P., Andrianambinimina D, juin 2003, L‟écotourisme comme nouveau mode de valorisation de l‟environnement : diversité et stratégies des acteurs à Madagascar, papier présenté à la XIXème journée du développement organisées par l‟Association Tiers-monde et le Gemdev, Paris. 19Sarrazin, 2002 20 WWW.Wikipedia.fr

12

partir de la mobilisation et de la coordination de ses ressources et de ses énergies.21Ce même auteur a dit qu‟à Madagascar, le développement local possède une référence politique et économique qui prend son essor avec les politiques de décentralisation des années 80. L‟Etat malagasy a mis en place cette politique vers les années 90 avec la mise en place des Communes et la création des Provinces Autonomes qui seront remplacées progressivement par les Régions. Le développement local va de pair avec ce que nous appelons « des outils » qui lui sont propres et les projets de développement local en fait partie.

Ainsi, d‟après Razafiarijaona (2007), le développement local s‟identifie au développement rural ; la question de gestion et de valorisation économique des ressources naturelles se trouve au centre des débats et les préoccupations des collectivités Décentralisées et des Communautés Locale de Base. De cette approche d‟écodéveloppement local, le concept de marge d‟exploitation de l‟environnement est à préconiser en vue de la détermination du caractère durable ou non durable des processus de Conservation de la biodiversité et de production agricole »22.En effet, la démarche de l‟écodéveloppement, qui englobe les interventions d'aménagement, peut être "appréhendée comme le mouvement permanent selon lequel un ensemble social, unifié par sa relation à un espace et par l'existence d'une histoire et d'une culture communes, concrétise dans le triple domaine technique, économique et structurel un projet collectif né de la confrontation des valeurs et des aspirations des diverses composantes de cet ensemble et cette démarche consiste une approche systémique.

1.6. Système des Aires protégées à Madagascar (SAPM) et Aires Protégées (AP)

Le gouvernement Malagasy est en train de développer son système d‟aires protégées selon l‟article 8a de la Convention sur la Diversité Biologique(CDB) et selon la définition d‟aire protégée de l‟UICN( Union Internationale pour la Conservation de la Nature), l‟objectif est maintenant de mettre en place un système d‟aires protégées plutôt que de créer des sites protégés particuliers ou de mettre en défense une superficie spécifique.Pour cela, le groupe Vision Durban et les opérateurs régionaux/provinciaux sont en train de réfléchir sur un éventail de catégories (objectifs de gestion) et de types de gouvernance possibles selon la classification de l‟UICN, inclusif des catégories III (Monument Naturel), V (Paysage

21RAZAFIMAHATRATRA Dina Anjaraniaina, mars 2008, évaluation et étude d‟impact socio- économique des projets de développement local : Cas de la construction des pistes rurales, financée par le Fonds d‟Intervention pour le Développement ŔFID- dans la Région ITASY entre 2002 et 2005,mémoire de fin d‟étude en DESS , Université d‟Antananarivo,P.104.

13

terrestre/marin Protégé) et VI (Aire Protégée d‟Utilisation Durable) ainsi que des Aires du Patrimoine communautaire (APC) et de la cogestion en tant que types de gouvernance. Les instruments précieux pour développer un système d‟AP flexible, faisable et efficace. La création des Aires Protégées dans le cadre du Système des Aires Protégées de Madagascar (SAPM) estdonc une initiative entreprise par le gouvernement Malagasy afin de tripler la superficie totale d‟aires protégées à Madagascar, éradiquer la déforestation, d‟éviter la sécheresse d‟où la conservation même de la biodiversité de Madagascar ; telles étaient le fondement de ce Système d‟Aires Protégées de Madagascar avec évidemment le respect des principes de bonne gouvernance :

- Respect de droits de l‟homme, - Equité, Voix et légitimité, - Subsidiarité, - Précaution et utilisation durable - Transparence, responsabilité décisionnelle et imputabilité.

Pourtant, pour la mise en œuvre de ce processus, le groupe S-Progrès a identifié un statut intermédiaire pour mettre en place les aires protégées. Le statut de « Station Forestière à Usages Multiples » (SFUM) est considéré nécessaire pour sécuriser (verrouiller) les sites destinés à être protégés (beaucoup de ces sites sont convoités à cause de la richesse minière ou forestière qu‟ils recèlent). Un autre type de statut intermédiaire possible est celui de « Zone en protection temporaire ». (ZPT) Ce statut a l‟avantage de pouvoir s‟appliquer aux zones maritimes mais le problème est qu‟il a besoin d‟un arrêté interministériel lequel sera inévitablement très long à obtenir. Par exemple, WWF et ANGAP ont soumis une demande de ce type de statut pour la forêt de Mikea, mais celui-ci tarde à venir…

L‟arrêté interministériel Nº18633 /2008/MEFT/MEM portant mise en protection temporaire globale des sites visés par l‟Arrêté interministériel Nº17914 du 18 Octobre 2006 et levant la suspension de l‟octroi des permis miniers et forestiers pour certains sites. C‟est la loi vigueur qui assure la protection temporaire des nouvelles aires protégées en cours de création et les sites jugés comme prioritaires pour la préservation de la biodiversité ainsi que pour la Gestion Forestière Durable jusqu‟à la publication du Décret de classement en Aire Protégée.

14

2. MATERIELS ET METHODES 2.1. MATERIELS

2.1.1. Justification du choix du thème

Etant donné que le PBZT et le MAF ont déjà entrepris des activités environnementales axées sur la conservation de la biodiversité qui contribue à l‟éradication de la dégradation de la SFA et au développement des réflexes environnementaux de la population riveraine pendant la mise en œuvre du plan d‟aménagement il y a presque dix ans (2003-2013).Cette action est une conservation stricte constituée essentiellement à la préservation des ressources naturelles et aussi à l‟espace forestière (rôle écologique de la forêt) sans développer une stratégie de valorisation pour mener au développement local de la commune. Le développement local a pour objet de faire émerger des activités à partir d‟une dynamique interne, d‟une considération de ce qu‟on appelle les éléments caractéristiques locaux23. Donc ,on pense que pour développer l‟économie locale de cette zone, comme elle détient une potentialité et une particularité en termes de biodiversité, l‟implantation d‟un projet éco-touristique pourrait améliorer le bien-être de la population et cela dans le but de faire fonctionner le rôle économique de la SFA qui est déjà inscrit dans les objectifs du plan de gestion de cette station et dans le programme stratégique de la conservation des lémuriens et ses habitats naturels24, programme IUCN 2013-2016 (Annexe 1).

Alors, pour valoriser l‟espace forestière et ses ressources, une stratégie est à proposer en adoptant un transfert de gestion par contractualisation selon les vocations de zonages et de renouvellement des espaces transférées avec un plan d‟aménagement et de gestion. Enfin, la préservation de l‟environnement est un devoir de tout à chacun.

23Razafiarijaona. J., 2008, 24 CHRISTOPH Schweitzer et al.2013, Lemurs of Madagascar, a strategy for their conservation 2013- 2016,IUCN,SSC Primate specialist Group, Bristol conservation and Science Foundation,CI,pp130-131

15

2.1.2. Choix de la zone d’étude

Depuis la découverte de l‟existence d‟un lémurien nocturne Daubentonia madagascariensis (aye aye, en 1987)25 dans cette forêt, la SFA a mérité une attention particulière du fait que cette espèce a été observé seulement dans la forêt humide de l‟Est (Mananara, Nosy mangabe) bien que sa distribution est connue dans d‟autres endroits. Donc pour PBZT et MAF, elle a été considérée comme un site de conservation in-situ non seulement pour cette espèce mais aussi pour les autres.

En outre, cette commune a déjà entrepris avec enthousiasme et de bonne volonté, des actions pour la protection et la conservation de ses propres ressources. En effet, toutes ces données devront être capitalisées et les actions déjà menées devront être continuées et développées pour les biens de la population dont les actions à mener devront être dans une bonne direction pour mettre en synergie la gestion durable des ressources naturelles et le développement local.

La Commune Rurale d‟Anjiamangirana est située dans le District d‟Antsohihychef-lieu de la Région SOFIA, Province de Mahajanga. Elle est à 45 km à l‟Est d‟Antsohihy, au Sud de la Commune de , au Nord de la commune rurale d‟, à l‟Est de la commune rurale d‟Ambarinjeby Sud et à l‟Ouest d‟. Ses coordonnées géographiques sont 15°10‟00‟‟ Sud 47°47‟00‟‟ Est . Son altitude est de 135m26. La commune est composée de18fokontany,dont la superficie totale est de 465 km2. En 2013, la population était de 18 816 habitants27.

Les deux sites d‟étude se situent dans la station forestière d‟Anjiamangirana. Ce sont le :

o Site 1 : Agnalanambe pour la partie sud, (S 15° 09,19 E 47° 44.22 ; Alt : 110m) o Site 2 : Ankaboka pour la partie nord S 15°02.24 E 47° 47 13 Alt : 200m).

25 Madagascar Aye aye Fund, 2003, plan d‟aménagement de la station forestière d‟Anjiamangirana, PBZT, p.86 26 ONG Fivoarana, 2003, PCD de la commune d‟Anjiamangirana 27 Recensement des Populations dans la Commune Rurale Anjiamangirana, 2013(voir annexe 3).

16

Carte n°1 : Localisation de la commune d‟Anjiamangirana

Source : Monographie de Commune Rurale d‟Anjiamangirana

17

Carte n°2 : Carte de répartition de la commune d‟Anjiamangirana

Source : Monographie de Commune Rurale d‟Anjiamangirana

18

2.2. METHODES

Les démarches de travail adoptées au cours de cette étude comprennent trois phases distinctes: (1) une phase préparatoire, (2) une phase opérationnelle et (3) une phase d‟analyse.

2.2.1. Démarche commune aux hypothèses

2.2.1.1. Phase préparatoire

La phase exploratoire ou démarche exploratoire présente un intérêt particulier dans la mesure où elle permet de mieux cerner les études se rapportant au sujet à traiter. Cette démarche comprend des recherches bibliographiques effectuées dans divers centres de documentation, et des discussions auprès de personnes ressources.

a. Revue bibliographique Les documents et ressources qui ont servi de base à la présente étude sont : - les documents sur la situation géographique, cartographique, socio-économique, administrative et culturelle des zones d‟intervention de la commune au sein de la Circonscription Domaniale (Monographie Sofia et PCD de la commune), - les rapports de recherche relatifs au thème ; - des documents sur l‟écotourisme, - Des livres, des éditions, des mémoires, des thèses, des articles de journaux et des textes juridiques portant sur le thème ont été consultés au cours de ces recherches. Elles ont été complétées par des recherches webographies. Ces recherches ont abouti à :

- l‟adoption d‟une méthodologie de recherche concrétisée par le protocole présentant les objectifs et les hypothèses ;

- l‟élaboration de l‟état de l‟art permettant de situer de manière scientifique le thème d‟études choisi ; - la détermination des informations à collecter sur terrain par le biais du guide d‟entretien et de la fiche d‟enquêtes.

19

b. Elaboration des supports d’enquête Les supports d‟enquêtes sont constitués par le guide d‟entretien après avoir effectué la prospection et les entretiens. Ils ont été élaborés suite à la synthèse des informations bibliographiques et webographies portant sur le thème choisi. Tout est le fruit et la comptabilisation de résultats de notre recherche action dans la commune en question.

c. Entretiens et interviews avec les autorités local Les interviews ne sont pas totalement fermées. Les interlocuteurs sont sollicités d‟exprimer librement leurs opinions propres à l‟aide de questionnements bien orientés vers le thème de l‟étude. L‟ensemble des données collectées au cours des entretiens auprès des personnes- ressources a permis de confronter les informations théoriques de la documentation, d‟avoir un aperçu des enquêtes à effectuer, d‟élaborer les fiches d‟enquêtes et a été utilisé lors des démarches de vérification des hypothèses.

2.2.1.2. Phase opérationnelle : Collecte des données

Cette phase concerne principalement le travail sur terrain. Les données ont été collectées à l‟aide d‟enquête suivant la fiche d‟enquête destinée aux citoyens, cible de l‟étude

a. Fiche d’enquête Les lignes principales abordées concernent :

- L‟information des enquêtés et ethnie, - Leur niveau d‟éducation, - Type d‟activités leur revenu, les dépenses, - La taille de ménage et leur place dans le ménage (chef de ménage ou non), - L‟accès au foncier et aux crédits, - Le niveau de connaissance concernant la station forestière et de la biodiversité (définition, conservation, utilité…).

b. Echantillonnage On a mené l‟enquête aux femmes et aux hommes de 18 à 60 ans auprès de neuf Fokontany riverains de la SFA et en tenir compte de l‟accessibilité ou non. Le calcul de la taille de l‟échantillon est obtenu après l‟utilisation de la formule suivante) :

20

̂ Or, d‟après la formule : e = tα√

e : marge d‟erreur p : fréquence ou bien la proportion de probabilité n : élément d‟échantillon α : seuil de risque, Si on veut avoir une taille de l‟échantillon plus de 100 alors selon la table de Student : t=1.96 correspondante à α =0.05 Et par déduction de la formule précédente de e, n = p*(1-p)*(t/e)2 n = 0.0902*(1-0.0902)*(1-0.0902)*(1.96/0.05) D‟où n = 126

Le nombre d‟échantillon a été de 126 (soit 7,4%) de la population appartenant à sixFokontany qui ont été choisis selon l‟accessibilité, l‟intérêt par rapport à la SFA pendant la phase exploratoire. Cet échantillon a été composé : - de 68 femmes, - de 58 hommes, 2.2.1.3. Phase d’analyse et traitement des informations

Le traitement des données ainsi que leur analyse ont été effectués à l‟aide des différents outils informatiques et logiciels à savoir :

- le tableur MS EXCEL™, Word, - Le XLSTAT 2008 - Le progiciel TSIM pour l‟étude financière du projet éco touristique envisagé.

2.2.2. Démarche spécifique pour chaque hypothèse

2.2.2.1. Le plan d’aménagement et de gestion actuel de la SFA nécessite une mise à jour pour redynamiser l’écotourisme dans la commune.

Dans son ouvrage, Chaboud et al confirme que l‟écotourisme génère des revenus pour les populations locales et que ceci implique des changements dans les pratiques et des

21

renforcements institutionnels mais il y a des conditions susceptibles pour le rendre opérant.28En effet, une des stratégies à entreprendre est l‟évaluation du PAG de la SFA et tous éléments constitutif.

a. Variables o Pour le PAG

Les variables retenues qui permettent l‟évaluation du PAG sont les éléments constitutifs de ce plan à savoir la matérialisation, pistes d‟accès, infrastructures, zonages, reboisement, action sur le pâturage, action de sensibilisation, action de développement dans la commune.

o Pour les touristes et chercheurs Les variables sont constituées par : le nombre des touristes, chercheurs déjà passé dans la commune, les infrastructures (existence, prix de construction) pour les visiteurs, les salaires des guides locales ou des agents de conservation, la location des abris, tentes, bungalow les circuits et les sites à attraits touristiques. o Pour les faunes et les flores Les variables utilisées sont tirées des documents, des observations et des questions touchant : - Les espèces faunistiques et les espèces floristiques - L‟affinité biologique : Endémique (Madagascar) ou non endémique (commun) ; - Type biologique pour la formation végétale - Statut de conservation selon UICN(Union Internationale pour la Conservation de la Nature) - Espèce phare, espèce à attraction particulière

b. Méthodologie de recherche o Pour le plan proprement dit

La Méthode d‟approche MARP pour l‟enquête au focus groupe est appliquée. Pour compléter les données manquantes ou pour obtenir un maximum des données dans une très courte période, on a fait recours au Diagnostic Rapide Régional (DDR).

o Pour les touristes et les chercheurs(Eco-tourisme)

28 Chaboud C., Méral P., Andrianambinimina D, juin 2003, L‟écotourisme comme nouveau mode de valorisation de l‟environnement : diversité et stratégies des acteurs à Madagascar, papier présenté à la XIXème journée du développement organisées par l‟Association Tiers-monde et le Gemdev, Paris.

22

La DRR donne des résultats sur tout l‟ensemble des variables précités. o Pour les faune et flores Une méthode appelé « Rapid AssessmentProgramm(RAP) »29 ou un programme d‟évaluation rapide qui consiste à rassembler les maximums des données nécessaires dans une période bien déterminée est adopté. Pour cela, chaque classe de la biodiversité (faune et flore) a son propre méthode mais en général, cette méthode conduit à l‟étude sur la présence ou absence des espèces dans la zone et un indice d‟abondance par rapport aux nombres d‟individus rencontrés ou observés pendant le trajet ou « transect ».

c. Analyse des données De ce fait, l‟analyse FFOM permet de déterminer les forces, faiblesses, opportunités et menaces pour le PAG actuel de la SFA.

L‟analyse financière a été effectuée à partir d‟une synthèse, de l‟enquête effectuée auprès des personnes clés, des citoyens de la commune et des différentes données secondaires politiques, socio-économique de la zone. Le progiciel de Test de Simulation ou TSIM, élaboré en 1993 pour le Département Agro-Management de l‟Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques à des fins pédagogiques et professionnelles a servi de support de simulation dans les modélisations et dans les évaluations financières et économiques ; il constitue des supports pour les évaluations techniques, économiques et financières30.

d. Traitement statistique Après avoir codifiés les variables, on attribue des scores par une méthode de scorification simple. Puis on a utilisé le tableur EXCEL pour le traitement et on aura le nombre total des espèces et le pourcentage selon la nécessité de l‟interprétation des résultats. La présentation se fait par un tableau, un graphe ou une figure. La scorification est comme suit : - Endémique : E= 1(code =score)

29 CI, 2010, Atelier sur le programme d‟évaluation rapide « RapidAssessment Program », Atelier ŒIL, P.43 WWW. Conservation.org 30Ramananarivo Romaine, 15 Avril 2004, Groupe de compétence et service de proximité pour le développement rural, Thèse de Doctorat ESPA, Université d‟Antananarivo, p. 170.

23

- Non endémique, (NE=0) - Non connu, (NC=1) Révision du PAG

Etape 3 Etape 1 Etape 2 Etape 4 Etape 5

Définition des Analyses Proposition objectifs d‟aménagement -Ressources Diffusion Mise en

-Conservation naturelles -mesures et application

concernant les approbatio et suivi -écotourisme -Contexte ressources n du plan socio- -Recherche naturelles économique -l‟écotourisme

Production du plan -mesures

d‟aménagement concernant la population

Préparation et mise en œuvre du PAG Suivi et évaluation

Figure n°1 : Démarche pour évaluer le PAG

Source : Auteur 2014

24

2.2.2.2. La mobilisation du milieu socio-économique autour de la station forestière permet de concrétiser la gestion durable des ressources naturelles.

Les investigations sur terrain effectuées se sont donc focalisées essentiellement sur les groupes de populations autour et aux environs immédiats de la station forestière (la population riveraine).

a. Variables Les variables à analysées sont tirées des questions touchant : - Le sexe : masculin (hommes) et féminin (femmes) - Le différent type de couche socio-économique, acticités sources de revenus (agriculture, élevage, commerce, artisanat, et autres) - L‟utilité de la Forêt, la conscience pour la conservation de la biodiversité - Le statut de la forêt, - L‟appartenance aux organisations paysannes. - Accès aux terres et accès aux crédits - Le niveau de connaissance sur l‟écotourisme et les attentes - le nombre des organismes d‟appui, et associations

b. Modalité de codage et de scores des variables Après avoir choisi les variables, une codification sera adoptée qui consiste à donner un sigle à chaque variable afin de faciliter la représentation graphique des différents paramètres. La codification des variables a été choisie selon leur nature : o codification commun ex : AGR Activités Générateurs de revenu o les deux lettres initiales pour le variable à 2 mots ex : Catégorie sociale (CS)ou choisi selon le mot important dans les variables ex : appartenance à l‟organisation paysanne (OP)

25

Tableau n°1 : Modalité de codification et de scorification des variables

N° Variables Scorification

Codific 1 2 3 4 5 ation 1 Sexe Sx masculin féminin - - - Activités *Autre 2 génératrices de AGR Agriculture Elevage - - s revenu 3 Catégorie sociale CS Riche Couche moyen Pauvre - - Appartenance à Adhéré à 4 l‟organisation OP Non adhéré - - - une OP paysanne 5 Accès aux terres Ac Tr Propriétaire Métayage - - - acces au 6 Accès aux crédits Ac Cr micro Pas d‟accès - - - finance *Imp ortanc bois de e Agricole *Extraction *autre 7 Utilité de la forêt UF constru envir (ZOC) alimentaire s ction onne menta le 8 Statut de la forêt SF Protégé Non protégé - - - Avantage directe de Avec Pas d‟avantage 9 AF - - - la forêt avantage direct Connaissanc 10 écotourisme Ecot Ne connait rien - - - e loin du Communication Oui bien 11 C. Inf. pas suffisant chef - - information communiqué lieu Non, pas du 12 MAF et ses activités MAF Connait oui - - - tout Format Empl Appuy et Attente du projet ion et oi * 13 Att Conservation développement écotourisme capacit travai autres AGR é l

Source : Auteur, 2014

26

c. Traitement statistique Les données des enquêtés menés pendant cette étude et celles résultants de l‟étude menée par l‟équipe du PBZT vers l‟année 200031 seront traitées par : o Typologie : en utilisant les logiciels XL STAT 2008 et les analyses des données en optant l‟Analyse Factorielle Discriminante (AFD) : c‟est une analyse discriminante pour justifier cette hypothèse, cette démarche a été privilégiée. En effet, celle-ci permet une analyse prospective à travers la définition d'un nombre limité de facteurs. A travers cette méthode, la scorification classe les individus suivant des isoquants prédéfinies32.  les caractéristiques des groupes et la stratégie individuelle sont facilement identifiables à travers la connaissance de ces facteurs et avec sa logique d‟intervention.  Il est nécessaire de comprendre cette logique afin qu‟on puisse déterminer les actions à prendre pour la mise en place de ce projet.

Cette logique pourra être déterminée à travers des variables qui ont été définies après enquêtes exploratoires. Ces variables sont axés sur la nature et les nombres d‟activités, les différentes connaissances sur la conservation de l‟espace forestier et les attentes de la population vis à vis du développement de l‟écotourisme dans la commune.

o Classification Hiérarchique Ascendante (CAH) C‟est une méthode de classification itérative que les données soient classées de façon ascendante et hiérarchique pour mieux faire la typologie. Cette classification permet de grouper les individus homogènes dans une même classe afin d‟éviter l‟hétérogénéité de l‟individu avant de passer à la classification par l‟AFD. Après, un test de concordance pour une confirmation des résultats par l‟AFD a été effectué. Cette analyse a pour but de déterminer la contribution de chacune des variables par rapport à d‟autres. Le traitement s‟effectue de manière continue jusqu‟à l‟obtention d‟une matrice de confusion pour l‟échantillon d‟estimation avec un total de 100%. Ainsi, l‟objectif est la mise en évidence des caractéristiques qui permettent de distinguer au mieux les classes

Le schéma suivant donne le résumé de la démarche méthodologique utilisé pour réaliser cette étude :

31 RAKOTONDRAPARANY F. et al., 2000,Rapport mettre en place un projet de sensibilisation environnementale pour inciter la population à préserver l‟environnement, PBZT 32Ramananarivo S .B.2004, Services de proximité et vulgarisation pour le développement rural, thèse de doctorat d‟état es sciences physiques polytechniques, ESPA, département du Génie Chimique, Université d‟Antananarivo, p.115.

27

DEMARCHE TRAVAUX EFFECTUES RESULTATS

Figure n°2 : Schéma simplifié de la démarche méthodologique

28

2.2.2.3. Chronogramme des activités

La réalisation de l'étude nécessite différentes phases et activités. Elles se sont déroulées sur une période de 3 mois, depuis le début des recherches bibliographiques en Octobre 2014 jusqu‟à la présentation du mémoire en Décembre 2014.

Le chronogramme de la réalisation de cette recherche est présenté dans le Tableau n° 2 :

Tableau n°2 : Tableau de chronogramme de réalisation de recherche

Nom des taches Durée Octobre 2014 Novembre 2014 Décembre 2014 (Jour) Elaboration du protocole de recherche 14 Investigation bibliographique 65 Planification de la collecte des données 05 Descente sur terrain 10 Collecte et Traitement des données 07 Analyse des données 05 Rédaction 10 Première correction 04 Deuxième correction 04 Finalisation 02 Présentation de la recherche 01

Source : Auteur, 2014

29

3. RESULTATS 3.1. Le plan d’aménagement forestier de la station forestière sera évalué

3.1.1. Revue historique et le schéma des modalités de gestion de la SFA

Le massif forestier d‟Anjiamangirana, à cheval sur les Communes Rurales d‟Anjiamangirana, d‟Anahidrano, d‟Ankerika, District d‟Antsohihy et la Commune Rurale d‟Ambarijeby Sud, District d‟, Région Sofia et province de Mahajanga, d‟une superficie totalede19400 hectares environ. IL a été classé comme « Forêt classée » par arrêtée N°2076-SE/FOR du 17 septembre 1956.L‟article 2 de l„arrêté de classement stipule que cette Forêt est soustraite à l‟exercice des droits d‟usage autre que le ramassage de bois morts gisants et la récolte des fruits, des plantes alimentaires et médicinales. Toutefois le pâturage des bovidés et le prélèvement de perches et goélettes pour la construction y ont été autorisés sur certaines parties de la forêt classée et mise en réserve pour :

- Enrayer sa dégradation

- Permettre la reconstitution des jeunes forêts sur la partie Est

- Permettre la régénération naturelle dans les nombreuses clairières

Plus tard l‟intensité de la pression anthropique a fait basculer le massif d‟Anjiamangirana vers une forêt secondaire sans grande valeur économique, situation qui ne justifie plus son classement initial.

La découverte du Daubentoniamadagascariensis(Aye-aye) dans la forêt d‟Anjiamangirana par un chercheur japonais Taizo S. et RAKOTOARISOA G. (1987) a redonné à la suite une importance grandissante en matière de biodiversité.

Des inventaires biologiques et études socio-économiques ont été faits par une équipe pluridisciplinaire en collaboration avec le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza (PBZT) et « the Japan InternationalCooperation Agency » (JICA) .

Conscient de la valeur écologique de la forêt d‟Anjiamangirana, et de la nécessité de conserver cette nature contre toute forme de dégradation causée par différentes pressions anthropiques, l‟Administration forestière avec la collaboration de l‟Association Madagascar Aye-aye Fund (MAF) a classé la forêt en station forestière en 2003.

30

La formation forestière y est du type occidental de basse altitude. Semi-caducifoliée, de série à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia. Des formations rupicoles et marécageuses se rencontrent dans les endroits subhumides des talwegs.

La surface de savane est importante.

L‟inventaire écologique, forestière du site a donné la situation suivante :

- Superficie totale du site = 14 380 ha

- Superficie forestière = 7 575 ha

- Superficie des savanes = 6 670 ha

En maints endroits, cette formation forestière se présente comme des forêts secondaires après exploitation forestière, où les grands arbres font défaut, et la régénération de la forêt est en cours.

Dans d‟autres lieux, on assiste à la dégradation totale de la forêt vers des formations secondaires arbustives après l‟action dévastatrice des feux.

Ce qui nous conduit à faire les analyses FFOM du plan d‟aménagement préexistant et celui de la gestion de la forêt.

Tableau n°3 : Schéma simplifié du plan d’aménagement et de gestion de la SFA en 2003

Objectifs et Natures des activités Court-terme Moyen-terme Long-terme (0 – 5 ans) (5– 15 ans) (+ de 15 ans) 1. Délimiter la SFA + - Matérialisation des limites, ouverture des + layons périmetraux, pose des bornes + + + + Délimitation des ZOC d‟Ambarijebikely - + - Délimitation des ZUC par village

- Localisation exhaustive des zones à restaurer + + 2. Aménager la SFA + + - Réhabilitation et réfection des pistes + +

d‟accès - Construction des infrastructures de gestion +

31

- Aménagement des zones de recréation + + Aménagement des zones perturbées - +

3. Recherche + + + - Elaboration du plan de recherche

4. Sensibiliser et éduquer la populationen + + conservation environnementale + - Reboisement des savanes + + - Action sur les pâturages : organisation

rotation, amélioration de pâturage + - Sensibilisation et conscientisation de la population 5. Faire des Contrôles et des suivi- évaluation - Surveillance du site 6. Développer les Activités de développement - Action de développement dans les zones périphériques.

Source : Plan d‟aménagement de la SFA, 2003, adapté par l‟auteur 2014

3.1.2. Sur les objectifs du PAG

Les résultats des enquêtes auprès du focus groupe et aux personnes ressources sont présentés sur le tableau selon l‟analyse FFOM :

Tableau n°4 : Analyse FFOM de la gestion et le plan d’aménagement

FORCES FAIBLESSES  Pour la SFA  Pour la SFA o atténuation des pressions exercées sur o Difficile à gérer car la SFA est très la SFA dont étendus ; o niveau de conscience de la population o Forets très fragmentées amélioré o L‟existence des ZOC et ZUC

32

o l‟existence des sites exploitables pour o Dissociation de l‟association les touristes  Pour les acteurs o la diversité biologique et culturelle o Absence de synergie entre les o l‟existence de ZOC et ZUC différents les (état, autorité locale,  pour les acteurs administration financière, AF ou o l‟association a une ressource humaine autres o forte expériences des membres o Dégradation des forêts qui entraine la o motivation des membres perte de biodiversité o octroi des dons o La cueillette de masiba dans la forêt o créativité et modélisation pour les entraine une formation de lavaka riverains

OPPORTUNITES MENACES o La délimitation de la station o Conflit social vis-à-vis de l‟utilisation o L‟existence de la règlementation de la forêt o L‟émergence des partenaires ou o Manifestation des populations nouveaux agents o Feux de forêt ou feux de brousses o Amélioration de la condition de vie o Changement de la politique nationale, de la population régionale o Développement des relations 3P o Non application des lois en vigueur o Echange des expériences et o Cataclysmes naturelles techniques o Manque de ressources de financement o Manque de ressources humaines o Crise nationale

Source : Auteur, 2014

3.1.3. Indentification des biodiversités de celte zone (Faune et Flore)

3.1.3.1. Inventaire Botanique

L‟inventaire a été mené dans deux localités suivantes :

o Site 1 : Agnalanambe pour la partie sud, (S 15° 09,19 E 47° 44.22 ; Alt : 110m) o Site 2 : Ankaboka pour la partie nord S 15°02.24 E 47° 47 13 Alt :200m).

33

Pendant la recherche sur terrain, parmi les 70 familles recensées, 256 espèces ont été identifiées (voir annexe 5 et 6) en 2003 et on a trouvé le Baobab et le Pachypodium nain qu‟on appelle sezanjajavavy dans la formation rupicole montagneuse du plateau de Manasamody.

Graphe n°1 : la richesse floristique de la zone Source : Auteur, 2014

Graphe n°2 : Taux d’endémicité floristique de la zone d’étude Source : Auteur, 2014

34

3.1.3.2. Inventaire Zoologique

Ce tableau montre qu‟il ya une découverte de quatre espèces d‟oiseaux en 2014 par rapport à l‟année 2003 mais les autres restent constant.

Tableau n°4 : Nombre des espèces faunistiques observées dans la SFA

Site Site 1 : Site 2 : TOTAL Agnalanambe Ankaboka 2003 2014 2003 2014 2003 2014 Mammifères Primates = Lémuriens 6 6 4 4 8 8 Mammifères Non primates 9 9 11 11 13 13 Reptiles 16 17 19 18 24 24 Oiseaux 70 74 61 61 79 83 TOTAL 105 95 124 128 Source : Auteur, 2014

Couleur verte : une découverte d‟espèce en plus, Couleur bleu indique le changement du total

a. Les lémuriens ou mammifères primates En ce qui concerne les primates, huit (06)espèces endémiques de Madagascar ont été trouvées dans cette région, qui se repartissent en deux groupes selon leur mode de vie (i)Les lémuriens diurnes qui cherchent la nourriture pendant le jour et se reposent pendant la nuit (ii)Les lémuriens nocturnes qui dorment pendant le jour et fourragent durant la nuit. Ce nombre n‟a pas évolué mais ce groupe est caractérisé par la découverte par la génétique moléculaire que : 33Microcebus µmurinus (J.F. Miller, 1777) CHEIROGALEIDAE) Tsidy a été changé en 34Microcebus danfossi (Olivieri et al, 2007) CHEIROGALEIDAE) Tsidyet considéré comme une espèce endémique régionale de la région Sofia trouvé aussi dans la réserve de Bora.

b. Les autres groupes des mammifères carnivores et micromammifères (Non Primates) Les formes d‟insectivores et de carnivores de Madagascar sont propres à la grande île. L‟inventaire est très préliminaire est focalisé sur les micromammifères (insectivores et

33 Inventaire fait par PBZT ,2000 34Randrianambininaet al. 2003a ; Olivieriet al, 2007a

35

chéiroptères) et les carnivores dans deux sites de capture et d‟observation ci-après se trouvant dans la forêt d‟Anjiamangirana :Vivericularasse(V.indica)35,Eupleresgoudotii (Ridiridy)36.

c. Les reptiles et les amphibiens Le résultat d‟une étude préliminaire fait par l‟équipe du parc botanique et zoologique de Tsimbazaza en 2003 est compléter par des observations personnelles sur terrain en octobre 2014 a permis de détecter des différentes espèces des reptiles qui se répartissent dans les deux sites suivant :

Tableau n°5 : Liste des espèces herpetofaunes observées pendant l’étude

Famille Noms des espèces Nom vernaculaire Site Site 1 2 COLUBRIDAE Madagascar ophiscitrinus - + Madagascar ophiscitrinus - + CHAMELEONID Furciferantimena Tanalahy - + AE Brokesia sp. - + COLUBRIDAE Dromycodriasquadrilineatu Marolongo - + s SCINCIDAE Mabuyaelegans - - + Amphiglossus sp. Katsatsaka - + GEKKONIDAE Paroedura sp. Matahotrandro + - BOIDAE Sanzinia madagascariensis Mandotra + - COLUBRIDAE Heteroliodon sp. Bibilavan‟nyatsimoandref + - occipitalis) ana GEKKONIDAE Geckolepistypica Matahotrandrovolombola + - mena GEKKONIDAE Homopholis sp. - + - COLUBRIDAE Leioheterodonmodestus Mandopotsy + - COLUBRIDAE Ithycyphusminiatus Bibyfaly,fandrefiala + + GEKKONIDAE Lygodactylus sp. Atsiatsy + + SCINCIDAE Mabuyagravenhorsti - + + GERRHOSAURI Zonosauruslaticaudatus Androngovato + + DAE BOIDAE Acratonphis Do + + madagascariensis COLUBRIDAE Mimophismahafaliensis Bibymora + +

35Inventaire, PBZT ,2000 : le nom de cette mérite une étude approfondie car le chercheur n‟est pas très sûr 36 Nick Garutt,Mammals of Madagascar,copublished by ,1999

36

COLUBRIDAE Leioheterodon Menaranamaintso + + madagascariensis GEKKONIDAE Phelsuma madagascariensis Atsatsaka + + CHAMELEONID Furciferoustaleti Tarondro + + AE IGUANIDAE Opluruscurvieri Androngokazo + + Total 24 16 19 Source : auteur 2014

En total on a trouvé 24 différentes espèces dont 7 sont communes pour les deux sites. Les noms des espèces sont confirmés à l‟aide d‟une livre herpetofaunes37.

Les oiseaux

Aspect qualitatif ou diversité et richesse spécifiques

Le recensement des oiseaux dans la station plus précisément dans les deux sites étudiés qui donne la liste de espèces d‟oiseaux présentes dans chaque type de formation et dans chaque site d‟étude (1 et 2), avec leur habitat échantillonné leur statut d‟endémisme respectif ZICOMA 1999 et leur statut de conservation( Red Data Book, IUCN 1996). Nous pouvons voir également les effectivement recensées en 1999 dont l‟existence est confirmée par la liste inventoriée en juin 2000. Beaucoup d‟espèces d‟Ardéidae n‟étaient pas aussi présentes car la plupart des rizières et les recouvertes d‟eau sont très sèches en hiver. On a pu recenser 83 espèces d‟oiseaux qui se trouvent dans toute la formation végétale existante dans la station forestière, savane et zones humide. Les nombres pour chaque site sont respectivement 74 espèces pour le site 1 dit Agnalanambe et 61 celle du site 2 dit Ankaboka(Annexe 4).

3.1.4. Potentialité de la station forestière d’Anjiamangirana : espèce phare et endémicité

La potentialité réside sur les quatre critères suivants : o L‟existence d‟espèce phare, o Le taux d‟endémicité o L‟abondance de l‟espèce o La présence d‟au moins une espèce menacé ou en danger o La diversité des sites exceptionnels (traiter dans le paragraphe Socio-économique) La faune qu‟on peut rencontrer dans la forêt présente une caractéristique particulière.

37 Frank Glaw-Miguel Vences,2007,Ny toro hay mombany amphibian synyreptilian‟iMadagscar,pp266-444

37

L‟analyse des données faunistiques est très utile pour connaître leur domaine vital et les caractéristiques de leurs habitats.

L‟espèce phare est une espèce faunistique ou floristique qui a une spécificité particulière pourattirer les touristes. L‟espèce est dite endémique si elle ne trouve nulle part que dans son habitat naturel. Le niveau d‟endémicité peut se présenter au niveau famille, genre et espèce.

3.1.4.1. Faunes

a. Les lémuriens Le nom de l‟association qui gère la SFA depuis 2003 est tiré de celui de l‟espèce phare dans le groupe des Primates, c‟est l‟Aye-aye(Daubentonia madagascariensis) de la famille des Daubentonidae.Cette espèce a été découverte il y a longtemps(en 1788) dans les forêts humides de l‟Est, et de Sambirano. Ce n‟est qu‟en 1987 qu‟un chercheur Japonais a fait la découverte de cette espèce dans la forêt d‟Anjiamangirana. C‟est presque miraculeux car cette forêt est du type sec semi-caducifolié et sa présence est devenue l‟attrait touristique principal de cette zone.

Mais, toutefois tous les lémuriens présents dans cette forêt sont aussi un atout touristique de

Valeur sure pour la SFA.

Nom scientifique : Daubentonia madagascariensis

Nom vernaculaire : Aye - aye, Hay hay

Famille : DAUBENTONIDAE

Statut IUCN : En danger (EN)

Mode de vie : nocturne

Figure n° 3: Aye-aye, Hay hay

Source : Auteur, 2014

Le plus petit lémurien et parmi les dix-huit (18) espèces de microcèbes récences en 2010(cf. Lemurs of Madagascar, 2010), on a bservé le Microcebus danfossi (Tsidy)

38

Nom scientifique : Microcebus danfossi (Olivieriet al. 2007)

Nom vernaculaire : Tsidy

Famille : CHEIROGALEIDAE

Statut IUCN : Données insuffisantes (DD)

Figure n°4 : Tsidy

Source : Auteur, 2014

b. Les mammifères non primates : La SFA ne figure pas dans le hot spot pour le non primate mais elle abrite pas mal d‟espèce que l‟on peut considérer comme espèces phares dans ce groupe. Ce sont : le Cryptoprocta ferrox (fosa) le grand carnivore de madagscar et le Rousettusmadagscariensis (Andreha). Même si l‟étude ne nous a permis pas de faire la découverte de toutes les espèces ,76% de

l‟espèce rencontrée est endémiques.

Nom scientifique : Cryptoprocta ferox (Bennett, 1833)

Nom vernaculaire : Fosa

Famille : EUPLERIDAE

Statut IUCN : Vulnérable (VU)

Mode de vie : Diurne

Figure n°5 : Le Fosa ou la Grande civette de Madagascar

Source : Auteur, 2014

c. Les reptiles : En ce qui concerne les espèces herpetofaunes, parmi les 24 espèces le plus fameusesrecensées et qui ont une valeur touristique pour les admirateurs des reptiles on peut citer :

39

 le Sanziniamadagascariensis et Acrantophismadagascariensis (Famille de BOIDAE) qui sont quasi- menacées ou LR/nt selon IUCN (2002)  Le Zonosaurus, Furciferoustaleti, Phelsumamadagascariensisqui est très populaire et dont la beauté est des plus attirantes.

Nom scientifique : Acranthopismadagascariensis Nom vernaculaire : Do, Dona, Banjigne Famille : Boidae IUCN : VU, CITES

Figure n°6: Do, Dona, Banjigne

Source : Auteur, 2015

Nom scientifique : Phelsamamadagascariensis Gray, 1831 Nom vernaculaire : Atsatsaka

FR : Grand gecko diurne de Madagascar Famille : Gekkonidae

Statut : CITES Endémique

Figure n°7 : Le Grand Gecko de Madagascar

Source : Auteur, 2014

d. Les oiseaux : Les oiseux présentent deux espèces gravement menacées : le Lophotibis Cristata (Akoholahin‟ala) et l„Accipiter hensetii(Firasa na Hitsikitsik’ala) mais, il y a un grand

40

nombre d‟espèces très recherchées par les touristes et les scientifiques, à savoir leCoua Cristata (Tivoka) et le Falculeapalleata (voronjaza) Nom scientifique : Coua Cristata

Nom vernaculaire : Tivoka, Tsiloko

FR : Coua huppé Famille : CUCULIDAE

Statut : Endémique et menacée

Figure n°8:Le Coua huppé

Source : Auteur, 2014

Nom scientifique : Lophotibis Cristata

Nom vernaculaire : Ankohoala, Ankoholahinala, Lampirana FR : Ibis huppée

Famille : THRESKIONITHIDAE

Statut : Endémique et menacée

Figure n°9 :L’Ibis huppé de Madagascar

Source : Auteur, 2014

Nom scientifique : Copscus albospecularus Nom vernaculaire : Fitatra, fitatr‟ala

FR : Dyal malgache Famille : TURDIDAE

Statut : Endémique

Figure n°10 :Le Dyal malgached’Ambarijeby

Source : Auteur, 2014

41

3.1.4.2. Les plantes

La particularité de cette zone apparait dans ses différentes formations végétales :

o La forêt de palissandre (Dalbergia sp.) d‟Anjingorobe dans un site présentant une forte sècheresse ; o La rocaille des Pachypodiumsp. : trois espèces y sont présentes et elle donne une paysage très romantique au coucher du soleil qui ressort mieux grâce à la présence des pierres basaltiques ; o Les orchidées sauvages à l’intérieur de cette forêt sèche semi caducifoliée

Pachypodiumsp. (Forme naine : le nom o de l‟espèce n‟est pas encore connu)

Nom vernaculaire : sezan-jajavavy.

Ce paysage se trouve juste dans la partie sud-ouest de la SFA vers la route de Marovatolena

Figure n°11 : Pachypodiumsp

Source : Auteur, 2014 Le baobab est aussi considéré comme espèce phare mais dans la station, on y trouve que quelque pied. Par contre, on trouve une colonie de Baobab à juste à côté de la forêt de Pachypodium sur la partie sud de la SFA mais sur la route vers la commune de Marovatolena.

Nom scientifique : Andansonia sp.

Nom vernaculaire : Fony

FR : Baobab

Famille : ANDASONIDAE Figure n°12 : Les Baobabs de Madagascar

Statut IUCN : Menacés Source : Auteur, 2014

42

3.2. Potentialité socio-économique autour de la station forestière sera appréciée

Cette partie conduit la mise en évidence de la potentialité socio-économique qu‟on devait mobiliser pour aider la population à améliorer leur niveau de vie et pour diminuer la pression exerçant sur la station.

3.2.1. Situation socio-économique de la population

Cette partie est basée sur l‟étude de la situation économique de la population, qui permet de montrer le niveau de vie de la population de la commune. Les principales activités du citoyen sont l‟agriculture, l‟élevage et le commerce.

3.2.1.1. Activités génératrices de revenu au niveau de la commune

a. Agriculture La commune rurale d‟Anjiamangirana dispose d‟une surface cultivable largement suffisante pour les agriculteurs. Mais, seul 9,6% de cette surface sont régulièrement irrigués pendant toute l‟année. Tableau n°1: Les différentes productions de la commune

Typologie Produits Production (T) Surface Rendement/ha (ha) Riz 6230 3582 1,8 1- Céréales Mais 532 342,5 1,5 2- Racine Manioc 1216 305,6 3,81 3- Cultures Arachide 19 13 1,4 Industrielles Canne à sucre 248 52,5 4,7 Coco 10 02,5 4 Anacarde 51 51 1 4- Fruits Mangue 398 72,26 5,5 Jacquier 65 06,48 10 Orange 36 07,18 5 Banane 150 27,2 5,4 Papaye 120 08 15 38Jujube 150 - - TOTAL 9076 4470,22 4,92 Source : Enquête socio-économique de l‟ONG FIVOARANA, année 2002

38 Produit qui fait un objet de transformation des fruits dont le niveau est toujours faible

43

L‟élevage de la commune d‟Anjiamangirana est réparti par fokontany comme suit :

5000 4500 4000 3500 3000 2500 2000 Bovin 1500 Volaille 1000 Caprin 500 0

Graphe n°3 : L‟élevage dans la commune Source : Auteur, 2014

b. Commerce et transport Tableau n°2 : Situation des points de vente des marchandises

Points de vente Nombre En règle Non patenté Total Magasin 02 - 02 Bazar 02 - 02 Epicerie 23 - 23 Epi-Bar - - - Vendeurs de galette de riz - 10 10 Gargotte - 05 05 Boucherie 03 - 03 Hôtel - 03 03 Point de vente 02 02 PROSPERER (vente de confitures,fruits ;oignon et tressages)

Source : Auteur 2014

44

c. Artisanat Tableau n°3 : Production et Recette en artisanat

Matières Productions Recettes (Ariary) Nombre d’artisans

1- TRESSAGE 2490 747 000 - Paniers 715 357 600 175 - Chapeau 3690 5 166 000 - Natte

2- FORGE 90 801 500 - Couteau 4 650 11 116 000 6 - Coupe-coupe 500 1 500 000 - Hache

3- MENUISERIE 37 2 22 200 - Table 120 240 000 - Banc 350 1 400 000 39 - Chaise 140 4 200 000 - Lit 16 4 480 000 - Charrette 20 - Macon TOTAL 27 870 300 220

Source : PCD, ONG Fivoarana, 2002

3.2.1.2. Organismes d’appui

o L‟Association Madagascar Aye-aye Fund sur le domaine de l‟environnement et assistance à l‟AGR o L‟association VAHATRA dans le domaine de l‟environnement et assistance à l‟AGR o PROSPERER assistance pour la culture des oignons, la transformation des fruits o La Sofia Agrobusiness pour la culture de maïs à grande échelle o La Fondation AGHAKAN pour la filière rizicole o FERT pour la culture d‟oignon 3.2.2. Typologie de la population

L‟analyse des données de l‟enquête ménage amène à subdiviser la population en „ Classes suivant la Figure n° 18 suivant et le Tableau n° 8 décrit leurs caractéristiques axés toujours à l‟écotourisme

45

Graphe n°4 : La typologie de la population Source : Auteur, 2014 Tableau n°4 : Caractéristiques de chaque classe

Caractéristiques Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 Agricole (riz) + +

Multi activité + +

Moyennement riche + +

riche +

non adhérant en OP +

Propriétaire des terres + + + + Prélèvement alimentaire

population à ZOC +

prélèvement de bois de construction + +

au moins aune double utilité de la forêt +

l‟avantage direct de la conservation de la forêt + + + + La connaissance au sujet de l'écotourisme

Le lieu d'habitation loin du chef -lieu de la + + + commune MAF et ses activités + +

au moins deux choix sur les attentes proposées + + +

l'importance de la conservation de la SFA +

Effectif 39 48 17 22 Pourcentage 30,92% 38,09% 13 ,49% 17,46% Source : Auteur, 2014

46

3.2.3. Degré de chaque pression anthropique et les attraits touristiques

3.2.3.1. Ordonnancement des pressions anthropiques

Les différents types et l‟intensité des pressions anthropiques sont décrits en annexe de ce travail mais l‟étude de leur ordonnancement par rapport à la nécessité de la population montre quatre niveaux comme on voit sur la Figure n° suivant :

exploitation forestière illicit

paturage feux de brousse Bois de chauffe chasse activite agricol exploitation minière alimentaire ou vente de miel bois de construction paturage alimentation

Graphe n°5 : l’ordonnancement des pressions Source : Auteur, 2014 3.2.3.2. Attraits touristiques

A part de la diversité faunistique, la commune a un atout touristique sur le plan culturel par la présence de quelques lieux sacré et exceptionnels, savoir : o Le Doana dans la montagne de Manasamody :lac sacrée pour faire des vœux et des offrandes afin de souhaiter du bien à la commune (la pluie par ex) et la famille o Les tombeaux des Marofelana(anciens guerriers Malagasy) aux alentours de la montagne de Manasamody Le faux Tsingy d‟Andavakandrehy et son paysage

47

Ce site est très intéressant non seulement pour sa beauté mais il contient des petites et nombreuses trous que les animaux les utilisent comme leur abri à savoir les oiseaux et la sauve souris

C‟est un faux tsingy à prédominance calcaire sableux très molle et constitue un lieu pour admirer les chauves-souris.

Figure n°13 : Le faux tsingy d’Andavakandrehy

Source : Auteur, 2014

Tableau n°5 : L’intensité des pressions anthropiques

L‟intensité de la pression anthropique est résume sur le Tableau n° ci-après : INTENSITE Nature de la pression Très Très forte moyenne faible forte faible Acticités agricoles + Bois de chauffe ou charbon + Alimentaire cueillette : masiba + chasse + Alimentaire ou vente : miel + Bois de construction + Pâturage + Exploitation forestière illicite : coupe, + défrichement, exploitation des rafia Feux de brousse + Exploitation Minière +

Source : Auteur, 2014

48

La population pratique activement aux activités environnementales programmées avec le MAF et le VAHATRA. Ce sont : o la fabrication et l„utilisation de foyer amélioré, o la préparation des pépinières pour le reboisement o le reboisement o la restauration forestière par e biais de la plantation des plantes autochtones dans la forêt

Pratique pour la fabrication du KAMADO dans la commune d‟Anjiamangirana. On en a déjà fabriqué 56.

2009 : Année de première formation

Figure n°14 : Le Kamado

Source : Auteur, 2014

Ouverture d‟un layon de 10 km de large pour un pare-feu constituant une barrière pour les feux sauvages.

La M.A.F et la population en a entretenu 7 km par année autour de la SFA.

Figure n°15 : Le Pare-feu

Source : Auteur, 2014

49

3.2.4. Développement de l’écotourisme

D‟après l‟enquête et entretien faite auprès de différentes personnes et l‟enregistrement fait par l‟association Madagascar Aye-aye Fund, le flux des touristes visités les SFA est récapitulé sur le Graphe n°6 ci-dessous.

Touristes étrangers Chercheurs étrangers Chercheurs Malgaches Tournage de films 70

60

50

40

30

20

10

0 Année Année Année Année Année Année Année Année Année 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Graphe n°6 : Flux des visiteurs dans Station forestière d’Anjiamangirana depuis 2006 Source : Auteur, 2014 3.2.5. Avantages des ménages et de la commune par l’implantation du projet d’écotourisme

Le retombé de l‟implantation de l‟écotourisme dans la commune est observé sur les trois dimensions : o Dimension environnemental : le respect de l‟environnement et sa valorisation ; o Dimension économique : la création d‟emploi pour la population et la création des valeurs ajoutées pour la commune et l‟administration forestière pour appuyer la gestion locale des ressources naturelles ; o Dimension social et humain : investissement (construction d‟un centre d‟échange…) renforcement des capacités « capacity building or empowerment » de tous les acteurs, amélioration de niveau d‟instruction et favorise l‟échange culturelle et la possibilité des créations d‟autre activité (AGR).

50

 A l‟administration forestière locale : - La redevance forestière allouée par le gestionnaire - La prise en charge par l‟association à toutes différentes sortes de mission de suivi, contrôle et de répression.  Au niveau de la commune : - Part alloué par l‟association aux bénéfices des activités de redevance forestier - Ristournes de touristes, chercheurs, …. - Les touristes sont porteuses de développement local par aides financières, matériels (Investissement)  Ménages et individus : - Promotion de ventes locales, - Hôtelleries, - Magasins, - Revenu des guides touristiques et agents de conservation - Cuisinières - Location : transport, infrastructures, etc …

3.2.6. Etude financier de l’implantation d’un projet d’écotourisme

L'idée du projet est née suite au manque cruel des opérateurs touristiques à Antsohihy dû à la difficulté de la voie de communication terrestre et l‟entassement de la période de crise qui rend cette zone plus vulnérable au développement local, à cet effet la commune présente une faible taux de croissance économique car le projet sur place ne peut pas satisfaire la demande d‟emploi. L‟association MAF qui est la première organisation a une grande envie pour la protection la fameuse Aye-aye de la SFA mais lui-même n‟arrive pas à mettre en place ce projet même si le développement du rôle éco-touristique de la forêt est inscrit dans le plan d‟aménagement39 mis en œuvre depuis l‟année 2003.

C'est dans ce contexte précis que nous avons jugé utile de mettre en place cette activité dans l'objectif de mettre en place ce projet afin d'assurer la gestion durable des ressources

39 MAF, PBZT, plan d‟aménagement forestier de la station forestière d‟Anjiamangirana,2003

51

naturelles. Alors pour confirmer la troisième hypothèse concernant la promotion de l‟écotourisme dans la zone d‟étude, il est nécessaire de faire une analyse financière par l‟application du progiciels TSIM. L‟évaluation de la rentabilité s‟effectue tout d‟abord en considérant les paramètres économiques minimum y afférant. Le critère retenu est la rentabilité des capitaux investis40. Il faut mentionner que le projet est projeté pour cinq ans qui est considéré comme une phase de démarrage du projet. Notons aussi que ce projet sera mis en œuvre à l‟échelle locale et basée seulement sur les données recueillies localementmais pas au niveau national ou régional.Quelques tableaux et figures seront présentés successivement pour mieux expliquer que ce projet est faisable et rentable. Ce sont :

o Le tableau des investissements pour cinq ans, o Le tableau du flux de la trésorerie o Le tableau montrant l‟évolution de la Capacité d‟autofinancement

Tableau n°6 :Investissements en valeur : x(1000) Ar

ANNEE DESIGNATION Global 1 2 3 4 5 Paiement monnaie locale

Aménagement de terrain 500 0 0 0 0 500 Construction Cuisine et réfectoire 1255 0 0 0 0 1255 Construction d'abri de tente 1230 0 0 0 0 1230 Construction de bloc sanitaire 6000 0 0 0 0 6000 Construction de Bungalow 2400 0 0 0 0 2400 Mise en place de point d'eau 1200 0 0 0 0 1200 Mise en place de source électrique 600 0 0 0 0 600 Ustensiles de cuisine 400 0 0 0 0 400

Source : Auteur, 2014

40 RANDRIANASOLO Herilalaina F. , Mémoire de fin d‟étude

52

Tableau n°7 : Tableau récapitulatif du flux de la trésorerie :x(1000) Ar

ANNEE 1 2 3 4 5 Recettes 14 850 15 840 16 830 17 820 18 810 Résultats 2 718 2 575 3 744 4 754 5 763 Trésorerie 1 461 3 811 6 392 8 882 11 927 Source : Auteur, 2014

Résultats Trésorerie Recettes

20000 18810 16830 17820 15840 14850 15000 11926,8229

10000 8881,766528 6391,819792

5000 3810,83776 2717,8688 5763,02976 4753,73952 3744,44928 0 2575,15904 1460,67848

Graphe n°7 : Courbe montrant l’évolution du flux de la trésorerie Source : Auteur, 2014

Cette courbe montre que le flux de la trésorerie et la recette évoluent dans le même sens et présentent une tendance positive qui indique que le projet marche très bien et qu‟on peut tirer des intérêts financiers grâce aux activités entretenues.

Tableau n°8 :Tableau de l’évolution de la capacité d’autofinancement (rentabilité des investissements)

Années 1 2 3 4 5 INV -15 090 0 0 0 0 CAF 5 435 5 292 6 461 7 471 8 480 CAF cumulé 5 435 10 727 17 188 24 659 33 139 Source : Auteur, 2014

53

40000

30000

20000

10000

0 1 2 3 4 5 -10000

-20000

INV CAF CAF cumulé

Graphe n°8 : Courbe montrant l’évolution de la capacité d’autofinancement Source : Auteur, 2014 Tableau n°9 :Tableau du taux de la rentabilité interne

(i où VAN=0) INV. CAF TRI -15 090 0 -15 090 -15 090 -15 090 -15 090 -15 090 -15 090 5 435 5 435 17 807 5 435 5 435 5 435 5 435

0 5 292 5 292 18% 14 948 5 292 5 292 5 292 0 6 461 6 461 19% 13 400 6 461 6 461

0 7 471 7 471 23% 11 692 7 471

0 8 480 9 985 27% 9 985

31% 31%

Pour vérification VAN= 0 VAN= 3 724 20%

ANNEES 1 2 3 4 5 TRI 18% 19% 23% 27% 31% Solde cumulé 1 461 3 811 6 392 8 882 11 927

Source : Auteur, 2014

54

0,35 14000

0,3 12000

0,25 10000

0,2 8000 TRI Solde cumulé 0,15 6000

0,1 4000

0,05 2000

0 0 1 2 3 4 5

Graphe n°9 : Courbe montrant l’évolution de la solde cumulé le flux de la trésorerie Source : Auteur, 2014

La VAN est positif avec un TRI égale 31%. Par rapport au taux d‟emplacement bancaire (Taux d‟intérêt proposé par la banque est de 18%), le TRI est supérieur, donc leprojet est faisable et rentable. On peut aussi observer que le projet a une marge de sécurité de l‟ordre de 13% face aux incidences financières41.

Fiche technique du projet

Tableau n°10 :Chiffre d'Affaire Prévisionnel sur 5 ans

Années 1 2 3 4 5 Chiffres d'affaires 14 850 000 15 840.000 16 830.000 17 820 000 18 810.000

Source : Auteur, 2014

41 RANDRIANASOLO Herilalaina F., 2008, Stratégies de Développement du Secteur Tourisme : cas de la Commune Rurale d‟Iaritsena, District d‟Ambalavao,RégionMahatsiatraAmbony,Mémoire de fin d‟étude,ESSA,P.81

55

4. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS 4.1. DISCUSSIONS

4.1.1. Discussions surle plan d’aménagement forestier de la station forestière

Selon le Tableau n° 1, il y a au total 256 espèces regroupées dans 70 familles qui ont été recensées. Parmi eux, on a trouvé deux familles endémiques de Madagascar qui sont la famille de SARCOLAENACEAE et celle de SPHAEROSEPALACEAE. Le taux d‟endémicité au niveau des espèces est de 59% (Figure n° 1). On trouve beaucoup d‟espèces dont l‟affinité biologique n‟est pas encore connue et qui représente environ 13%. Concernant la répartition par site de cette richesse, on constate une richesse très remarquable du site 1(166 espèces), (Agnalanambe) qui est en corrélation directe avec les facteurs édaphiques et pédologiques de ce site. Tandis que pour le site 2 (Ankaboka ou Andohan‟Ankerika), le nombre des espèces floristiques est plus faible (125 espèces) par rapport à ce site. On remarque cependant qu‟il y a une similarité très marquée entre les deux sites puisqu‟ils possèdent 87 espèces en communs.(Tableau n° N°3). Donc, cette station a une particularité sur le plan floristique c‟est-à-dire la composition qui peut se développer en terme de spécificité local .Le taux d‟endémicité est considéré comme moyennement élevé par rapport au taux d‟endémisme de notre île qui était de 80% donc,on peut dire que la SFA est très fragile et mérite d‟être protéger avec des conditions plus sévère qu‟avant. George E.S., 2000, a confirmé que les genres endémiques sont plus ou moins aléatoirement distribués entre les différents climats et qui sont évalués à 59% pour la zone sub humide et 55% pour le sec.42

Ainsi,43 l‟analyse sur l‟écologie des espèces recensées dans l‟ensemble de la station montre deux types écologiques différents dont :

(i) les espèces indifférentes ou cosmopolites : les plantes qui sont toujours présentées quel que soit l‟état de la dégradation de la formation, ce sont donc des espèces dites résistantes, (ii) les espèces caractéristiques ou sélectives : contrairement au premier type écologique, elles sont présentes que seulement dans un type de formation végétale et peut caractériser le site. C‟est pourquoi la SFA est composée de

42Schatz E .G.,2000, Endemism in the Malagasy Tree Flora, Actes du II colloques IBM,Muséum de Paris 43MAF , Plan d‟aménagement forestier de la station forestière d‟Anjiamangirana,

56

diverses formations, d‟où la notion de diversité. Cette idée est confirmée par Walter George Rosen en 1985).Pourtant, cette diversité floristique entrainent des diverses formations végétales qui sont par la suite forment c‟est ce qu‟on attend par station à multiple fonction selon leur intérêt ou leur vocation. Ainsi, cette station, par sa composition floristique lui permet de donner une particularité de la zone44 par conséquent, elle constitue un attrait touristique de la SFA. A titre d‟exemples on cite : o La forêt sèche de Pachypodium sp, o La forêt galerie de manguier ou de ramy ou raphia, o La forêt de palissandre, une colonie de baobab.

En ce qui concerne les espèces faunistique, on constate une spécificité pour chaque classe d‟animaux, à savoir pour les :

o Lémuriens : que les Propithecus coquereli (Akombamalandy) sont pratiquement trois fois plus abondants que les Eulemur fulvus (Akombamainty). Ce sont des espèces diurnes qui sont apparues très fugitives, surtout les Eulemur fulvus en comparaison avec d‟autres régions. Ce comportement indique une pression de chasse forte. En ce qui concerne les Propithecus coquereli, la concentration sur une forêt rupicole indique soit une pression de chasse forte soit ils préfèrent cette catégorie de forêt car il y a beaucoup de nourritures. Trois espèces nocturnes sont très abondantes dans les deux sites. Ce sont les Microcebusdanfosii (Tsidy), les Cheirogaleus medius et les Daubentonia madagascariensis(Aye-aye).  mammifères non primates : les deux sites possèdent un nombre d‟espèces ou moins similaire. La présence des grandes carnivores comme Cryptoprocta ferox (fosa) est connu et confirmée dans les deux sites par les traces de pas et par les fèces. Les habitats se trouvent actuellement menacés par les exploitations affectant ces milieux forestiers : l‟exploitation des bois d‟ébène et l‟abattage des arbres pour la construction

44M. Bonneau et J. Timbal, 1973, « Définition et cartographie des stations, Annuaires des sciences forestiers », Centre national des recherches forestiers Ŕ INRA, p. 201-218 (Conceptions françaises et étrangères)

57

des pirogues. La pression anthropique est considérable dans cette zone d‟Anjiamangirana ŔManasamody, en général, dans les deux sites d‟études en particulier. Elle constitue ainsi une menace potentielle. Mais la présence en très forte concentration du genre Myzopoda aurita (andrehy) dans le site 1 le rend plus intéressant en termes de diversité de site touristique et constitue un atout pour la SFA en général,  Herpetofaunes : les deux sites présentes respectivement 16 et 19 espèces qui sont à peu près faible. Celle-ci est du premièrement au période des observations très sec et aussi très courtes. Toutefois, les résultats obtenus dans ces deux sites, Anjiamangirana et Andohanankerika (Ankaboka) démontrent leur importance biologique et nous amènent à suggérer de les attribuer une attention particulière dans le cadre des activités futures d‟un programme conservation.

 Les oiseaux : concernant l‟endémisme et l‟étude de conservation des oiseaux de la forêt classée d‟Anjiamangirana à partir de l‟annexe 10 , on a constaté que cette forêt possède 4 espèces potentiellement menacées45 sur les 28 menacées et les 16 potentiellement menacées à Madagascar ( IUCN 1996) dont 3 parmi eux sont pratiquement, gravement menacés (c‟est-à-dire en position critique) notamment Lophotibiscristata(lampirana), Ardeoladae (Kilandi-dôva) et l‟Accipter henstii (Firasa). les deux sites possèdent une importance ornithologique déjà pour leur richesse spécifique et pour un futur programme d‟écotourismequi pourrait se développer ultérieurement (Birdwatching). Ces chiffres et ces figures pourraient nous guider sur la décision à prendre si on réfère uniquement sur la conservation d‟oiseaux.

Bien que les méthodes utilisées ne fussent pas directement destinées pour une étude de besoin économique on peut tirer la richesse spécifique ornithologique et l‟importance de la forêt d‟Anjiamangirana. Grâce à ses espèces endémiques classées « spectaculaire » en termes d‟écotourisme.

Donc d‟après toutes ses données, la biodiversité de l‟île est unique avec un taux d‟endémicité très élevé : 80 % pour les espèces végétales, 53% pour les espèces d‟oiseaux, 95% pour les

45 Selon Ramanampamonjy Julien Rémi, ornithologue du PBZT dans le rapport préliminaire sur l‟inventaire biologique et étude socio-économique pour un programme d‟éducation environnementale dans la région forestière de Manasamody Anjiamangirana

58

reptiles, 99% pour les amphibiens ; et la quasi-totalité des lémuriens. Cette biodiversité malgache est d‟origine presque exclusivement forestière, dont elle a un intérêt tout particulier (Plan de Gestion des Aires Protégées).

D‟après toutes ces données et en référant à d‟autres auteurs la potentialité de la biodiversité est confirmée et cette zone mérite d‟être considéré comme une zone écotouristique très intéressant. Mais l'écotourisme vendre" ou une véritable mesure de « Valoriser scientifiquement et économiquement nos ressources »? il représente une forme de valorisation de la biodiversité, sous certaines conditions, peut favoriser la protection des zones naturelles grâce aux programmes de conservation qu'il suscite et qu'il peut financer (OMT et PNUE, 2002).Donc, la SFA a une particularité en termes de biodiversité et sa particularité est la présence de l‟Aye aye(Daubentonia madagascariensis)qui est à la différence du parc National d’Ankarafantsika(Lemurs of Madagascar,2010).

4.1.2. Discussions sur la potentialité socio-économique autour de la station forestière

4.1.2.1. Potentialité économique

On constate, la domination de la production du riz, qu‟elle est 6 230,5 tonnes. Et puis, en second place de production c‟est le manioc de 1 215,5 tonnes, dans la commune. Mais cette production du riz et de manioc n‟arrive pas à couvrir le besoin local alimentaire, surtout en riz, de la commune. C‟est la raison pour laquelle, certaine population reste toujours en situation de l‟insuffisance alimentaire et non développée. En termes de rendement, les fruits et les produits industriels occupent les 10 premiers rangs de rendement par hectare, ce qui signifie que la commune rurale d‟Anjiamangirana a une vocation de production industrielle. Les deux principaux problèmes de l‟agriculture de la commune sont, en premier lieu l‟insuffisance du système d‟irrigation, la maitrise de l‟eau pose des problèmes des agriculteurs, 42% de 1700 ha de rizières sont irrigué à l‟aide des 48 barrages traditionnels, et la manque des matériels de production ainsi la technique de production qui est toujours celle de la traditionnelle. A ces problèmes s‟ajoutent les caractéristiques du sol (sableux et rocheux) qui rendent l‟exploitation très difficile aux agriculteurs. C‟est pour ça qu‟il n‟y a que 7,7% de la surface sont occupé pour la riziculture. Sept Fokontany sur douze ont

59

bénéficié d‟une vulgarisation agricole. Seul le repiquage en foule a été acquis et pratiqué par le 90 à 95% des agricultures. Tandis que les autres thèmes tels que le repiquage en lignes, les jeunes plants ont été délaissés.46 Mais, l‟insuffisance de la vulgarisation et sensibilisation des agriculteurs, puis la manque des moyens technique et financières sont les facteurs de blocages de développement de ces types de productions. En plus les paysans n‟arrivent pas à mener la lutte contre les parasites, à savoir les poux de riz, insectes terricoles… Le Tableau n° ci-dessus montre la situation générale de l‟agriculture de la commune. L‟élevage occupe une place important dans l‟économie de la commune d‟Anjiamangirana. Les activités dans la vie courante de la population sont parfois besoin de l‟aide de bœuf, comme par exemple, au moment de labour, le transport. C‟est le père de famille qui a les bœuf est très respectable et honorable, car c‟est un signe de richesse et gloire.47 L‟élevage de caprin prend une seconde place car c‟est facile à développer. Mais le problème c‟est qu‟il est l‟ennemi de la culture et de plante sur les champs. Très rare famille qui pratique le porcin à cause de la croyance Tsimihety. Par contre, le volailler développe très rapidement car il permet de gagner d‟argent facilement et rapidement. Le commerce et le transport sont parmi le pilier du développement économique de lacommune d‟Anjiamangirana. Sur le plan commercial, l‟épicerie est l‟activité le plus pratiqué par la population surtout au chef-lieu de la commune d‟Anjiamangirana, (7 sur 21 épiceries dans la commune). La commune a 3 jours de marchés, qui sont programmés comme suit : Dimanche le jour de marche du Fokontany Ambodibonara, Mercredi le jour de marché pour le Fokontany d‟Anjiamangirana I et le samedi celle de Fokontany d‟Anjiamangirana II. Concernant le transport, il y un taxi-brousse d‟un opérateur, qui assure le transport des passages liant le chef-lieu de la commune d‟Anjiamangirana et le chef-lieu de la région SOFIA. On a 269 charrettes qui assurent le transport des passages et ses baguages inter- fokontany.

46 RAKOTONDRAPARANY F. et al,2000 47 PCD de la commune

60

4.1.2.2. Caractérisations de la population vis-à-vis du projet de conservation

a. La typologie de la population D‟après une étude personnelle et les données de l‟enquête socio-économique fait en 2000 par l‟équipe du PBZT (Conduit par Claude RAKOTONIRINA et Hans RAJAOSERA) dans la commune rurale d‟Anjiamangirana résument que la population est consciente à la nécessité de préserver la SFA et l‟importance de la valeur de la biodiversité y renferme mais leur souci est que si le retombé de du projet sera palpable et bénéfique pour eux. D‟autant plus que le PBZT et le MAF a déjà fait beaucoup d‟effort pour les activités relatives à la protection de l‟environnement entre autre la vulgarisation du foyer amélioré dit « Kamado ».D‟un autre côté, depuis l‟année 2003 selon le plan d‟aménagement existant, MAF a essayé d‟aider la population dans leur vie sociale, à citer :

 l„octroi des groupes électrogènes du CSB dans la Commune  la construction des lavoirs  la formation en apiculture  la formation en culture des légumes, des arachides  assistance aux écoles public et privé  création d‟emploi des agents de conservation Cette liste n‟est pas exhaustive. Ainsi, l‟évolution de l‟émergence des différents projets appuyés par des programmes nationaux ou par des organisations non gouvernementales depuis l‟année 2006 dans cette commune ont aidé les riverains que c‟est grâce à leur effort pour essayer de réduire les pressions exerçants sur leur environnement qui attirent les partenaires à installer de projet les différents projets :  en 2007, la culture d‟oignons introduit par FERT  en 2008, le projet de transformation des fruits en confiture par PROSPERER  en 2008, la réfection des voies et chaussées par l‟Etat Malgache  en 2012, la filière mais par la société Agrobusiness  le projet Jatropha  et autres.

61

b. L’intensité des pressions anthropiques La conscience de la population vis-à-vis de la protection de l‟environnementUnanimement les personnes interviewées reconnaissent la dégradation avancée du milieu forestier .Les vestiges de l‟ancienne forêt ne représentent plus que les 1/2Oe de ce qu‟il y a avait avant l‟année 90. Le constat de la dégradation par les populations locales est appuyé par leur connaissance en faune et flore. 4.2. RECOMMANDATIONS

4.2.1. Recommandations sur la potentialité de la diversité biologique

Examiner et utiliser une gamme d‟instruments économiques visant la durabilité des aires protégées du système Toutes les Aires Protégées(AP) du système qui est en train de se développer à Madagascar devraient se doter de moyens de financement durable. Pour ce faire, il faudra au préalable identifier les avantages qui en découlent et les mettre en rapport avec les utilisateurs possibles et souhaitables. Parmi les directives de travail à explorer, les suivantes semblent particulièrement prometteuses :

o fonctions écologiques, économiques et sociales pertinents, aux niveaux local, régional, national et mondial sans causer préjudice à d‟autres écosystèmes48. o o équité Les bénéfices et les coûts de la conservation doivent être répartis équitablement. o Le maintien des ressources en eau, qui pourrait générer des contributions aux AP de la part des compagnies des eaux et des entreprises agricoles et industrielles qui utilisent l'eau en abondance. o Les « carbonfunds »49 pour la restauration des zones dégradées et pour le maintien de la couverture végétale originelle; ici, il est important pour obtenir des avantages économiques comparables à ceux de nouveau système reboisement quand on maintient des zones existantes de captation du CO2 qui se démontrent aussi valables pour la conservation de la biodiversité. o La bonne compréhension, réglementation, légitimation et mise en opération des droits de propriété intellectuelle8 …mais aussi o Les paiements directs et les Trust Funds

48 Compte rendu de l‟atelier de la FAO sur cette gestion, p.75 49 Feux de route préparé par le groupe de travail de la Vision du Durban,2006

62

pour la conservation locale, qui semblent offrir des rapports coûts/ bénéfices très intéressants. L‟équité des bénéfices et les coûts de la conservation doivent être répartis équitablement. o Mettre en place des initiatives de renforcement des capacités de base dans les aires protégées La mise en place d‟un système d‟AP à Madagascar demande le développement d‟initiatives de formation améliorées o La conservation de la biodiversité et du paysage (inventaires, menaces, formes de protection…) o Le développement durable (utilisation durable des ressources naturelles, écotourisme, prévention des impacts socio-environnementaux…)

4.2.2. Recommandations sur le renforcement des capacités « empowerment »

Il sera important de prévoir pour la formation de base un accompagnement par des activités de formation continue et des initiatives de sensibilisation de la société civile, éventuellement à l‟aide du modèle de « pôle d‟excellence ». Un pôle d‟excellence national pour les AP à Madagascar pourrait constituer un réservoir pluridisciplinaire de capacités à creuser pour toute activité de formation, d‟appui, d‟évaluation et de sensibilisation sur le système d‟AP et les AP individuelles.50

4.2.3. Recommandations au niveau sur l’efficacité de la gestion et la bonne gouvernance : les grands défis du système d’aires protégées51

o Utiliser les catégories et les types de gouvernance de manière flexible et approprié au contexte régional et la nécessité de la population riveraine o Les catégories et les types de gouvernance de l‟UICN sont des moyens forts utiles pour le développement du système d‟AP, particulièrement en s‟adaptant de manière flexible aux besoins du territoire sans porter préjudice à la conservation. Les points suivants sont à rappeler : o La catégorie est déterminée par l‟objectif principal de gestion de l‟aire protégée, mais jusqu‟à 25% du terroir peut être géré en visant d‟autres objectifs comme l‟éco tourisme (p.ex., des infrastructures ou les besoins des communautés riveraines).

50 IUCN ; 2010 et la vision du Durban 51 Feux de route préparé par le groupe de travail de la Vision du Durban, 2006

63

4.2.4. Recommandations Sur la gestion des risques

o Mettre en place des mécanismes fiables de prévention et de contrôle des infractions Le système de prévention et de contrôle des infractions est capital pour la durabilité de tout type de gouvernance des AP afin de capitaliser toutes les études socio anthropologiques, les enquêtes et les réflexions qui existent à ce jour ; cela s‟avèrerait particulièrement important en vue de la légitimation des nouveaux types d‟AP pour le cas de la SFA et pour les autres espace forestière. o Qui sont les contrevenants aux règlements des Aires Protégées existantes (y compris les Aires du Patrimoine Communautaire non encore officiellement reconnues)? o Quelle est l‟importance relative des principaux contrevenants (p.ex., exploitants industriels) et des petits exploitants? o Qui se cache derrière certains petits exploitants? o Quel rôle joue la migration interne dans le phénomène des infractions ? o Quels sont les moteurs de la migration interne? o Pour les infractions observées, il faut répondre à toutes ces questions (i)Est-ce que les infractions sont différentes qualitativement et quantitativement quand elles sont commises par des autochtones et par des non autochtones ?(ii)Quelles mesures se révèlent efficaces pour la prévention et le contrôle des infractions ? (iii) Quelles leçons ont été apprises à partir de la situation antérieur ? (iv) Quelles formes d‟incitation à un contrôle efficace peut-on employer ? o On peut ainsi s‟inspirer des principes définis par le plan de travail de la CBD et d‟autres organismes : respect des droits humains La conservation ne doit pas humilier et appauvrir les gens ; au contraire, elle doit, autant que possible, avoir un impact positif. ... cela ne signifie toutefois pas que “tout est permis”.

Dans le cadre du développement de l‟écotourisme dans la Station Forestière d‟Anjiamangirana, les recommandations suivantes sont proposées. En tant que mise à jour du plan d‟aménagement, ces recommandations visent essentiellement la mise en œuvre de travaux d‟infrastructures pour mieux apprécier la faune, la flore et la culture de la région ainsi que pour mieux accueillir les touristes et les visiteurs (chercheurs, scientifiques, etc.).

64

CONCLUSION La forte endémicité de la biodiversité de Madagascar, de l‟ordre de 80 %, a conduit les nombreuses institutions de conservation à qualifier ce pays de « pays à mégabiodiversité ». Cette particularité est d‟ailleurs un des critères ayant conduit, dès la fin des années quatre- vingt, la banque mondiale à sélectionner Madagascar parmi les premiers pays à mettre en place une planification environnementale

Faisant partie de l‟aire protégée, la Station Forestière à Usages multiple d‟Anjiamangirana est un site qui tient une importance stratégique du point de vue couverture forestière représentée par des formations de basse altitude terrestres, la forêt est du type forêt sèche semi caducifolié. Elle présente une extraordinaire richesse floristique et faunistique et des sites culturels. Cette étude fût les résultats de recherche axée sur la mise en place d‟un projet éco-touristique en optant différentes méthodes. Elle nous a permis d‟approfondir les caractéristiques sur la structure et la physionomie des formations végétales et leur flore ainsi que leurs importances écologiques respectives. Cette étude permet également de valoriser la diversité biologique en faune et en flore de la SFA pour qu‟on puisse mettre en exergue la potentialité éco-touristique de cette zone. L‟hypothèse une est vérifié car l‟évaluation du PAG permet de dégager que sa redéfinition aucune valorisation éco-touristique ne serai plus installé.

Elle a permis aussi de caractériser les pressions et menaces et les étroites relations existantes entre la population locale et la SFA qui ont été presque atténué sauf les feux de brousse et l‟exploitation de raphia dans la partie nord de la SFA . Une gestion rationnelle et durable pour promouvoir l‟écotourisme dans a commune d‟Anjiamangirana, telle est l‟objectif de la révision et l‟élaboration du schéma d‟aménagement et plan de gestion du site de conservation de la SFA à travers la valorisation appropriée des ressources. La communauté locale constitue le principal acteur cible de la réalisation de ce projet appuyé par MAF .L‟élaboration du plan de gestion de conservation, un instrument pour une meilleure gestion des ressources naturelles a permis d‟analyser l‟importance écologique et économique de la SFA, les pressions qui pèsent sur la SFA et les problèmes relatifs à la gestion actuelle qui confirme l‟hypothèse deux de cette étude. D‟où la nécessité de la mise é jours du PAG existant.

65

Le plan de gestion proposé offre une priorité à la conservation de la biodiversité sans oublier que l‟homme joue un grand rôle dans la conservation de l‟écosystème de cette Station Forestière. Une étude financière concernant le projet éco-touristique dans la zone d‟étude nous a permis de démontrer que ce projet est rentable et faisable pour contribuer au développement économique de la commune Pourtant, l‟approche éco systémique dans les trois dimensions (écologiques, économiques et sociétal) devrait être considérer pour la suite de cette étude pour pérenniser le projet. Ceci implique également le changement positif du comportement des gens pour pouvoir gérer rationnellement et durablement cette richesse naturelle. En effet pour la suite une étude approfondie sur le zonage de la SFA sera envisager pour matérialiser et géo référencier toute typologie des zones dans la SFA, aux zones tampons, ZOC, ZUC pour entreprendre la gestion de risque à tout niveau.

66

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES OUVRAGES

PlachonA, 1989, « Introduction à l‟analyse financière », Collection AES Plus, p. 213

Chaboud C. Octobre 2002, « Valorisation de la biodiversité et écotourisme : une approche critique », communication à la conférence internationale de l‟Académie nationale des Art, des Lettres et des Sciences de Madagascar, Fianarantsoa, p.67

Chaboud C., Philippe M., Andrianambinina Djaobary, 2004, « Papier présenté aux 19ème journées du développement organisé par l‟association Tiers-monde et le Gemdev », p. 78

Charte de l‟environnement et ses modifications (Loi n° 90 Ŕ 033 du 21 Décembre 1990 modifiés par les lois n° 97 Ŕ 012 du 06 Juin 1997 et N° 2004 Ŕ 015 du 19 Août 2004

Conservation International, 2010, atelier sur le programme d‟évaaluation rapide « Rapid Assessment Program », Atelier ŒIL, p. 43

Marage D, Mars 2008, « Conservation de les biodiversité : Biodiversité et gestion forestière : application aux habitats forestiers », ENGREF Ŕ INRA, Journal écologique forestier, p. 42

Franck G, Miguel V, 2007, « Ny taohay momba ny amphibia sy ny reptilian‟i Madagasikara », pp. 266 Ŕ 444

Gourot, 1992, « Méthode d‟étude quantitative de la végétation », Moisson, Paris, p. 314

Gourot, 1992, « Méthode d‟étude quantitative de la végétation », Moisson, Paris, p. 314

Grandtner M. 1963, « Quelques résultats d‟étude écologique du Québec méridionale et leur application en aménagement », Revue canadienne de géographie, vol XVII, n° 34

Guillaume C, 2013, « Les guides des stations forestières : une meilleure intégration de la dynamique forestière et du milieu physique », Québec, p. 21

Guillaume C, 2014, « Guide des stations forestières des régions écologiques 3a_collines de l‟Outaouais et du Témiscamingue et 3b Ŕ Collines du lac Naninique », 2ème édition, Ministère des ressources naturelles, Direction des inventaires forestiers, Division de la classification écologique et productivité des stations, p. 68

Lozato G, 2006, « Le chemin vers l‟écotourisme, Impact et enjeux environnement du tourisme aujourd‟hui », ed.Delachaux et Niestle, p.192

67

Langrand O., 1990, “Guide to the Birds of Madagascar” Yale University Press, New Haven, Connecticut, p. 500

Madagascar Conservation Development, Volume 6, issue 1, June 2011. Thierru Ganomanana, Dominique Hervé et Solo Randriamalaleo, Dynamique institutionnelle des transferts de gestion dans le corridor Fandriana, Vondrozo, pp. 15 Ŕ 21. Université de Fianarantsoa, Institut de Recherche pour le développement

Bonneau M. et Timbal J., 1973, « Définition et cartographie des stations, Annuaires des sciences forestiers », Centre national des recherches forestiers Ŕ INRA, p. 201-218 (Conceptions françaises et étrangères)

Garbutt N, 1999, “Mammals of Madagascar”, copublished Pica Press, Yale University Press, New Haven and London, p. 319

Olivier L 1990, “Guide to Birds of Madagascar”, p. 364.

Olivieri G, 2007, “The ever-increasing diversity in mouse lemurs: three new species in northern and northwestern Madagascar”, Molecular Phylogenetics and evolution 43(1), p. 309 - 327

Parent S, 1990, « Dictionnaire des sciences de l‟Environnement », Bocquet Inc. P745

Rabefarihy Andriantsoa Tahiry, 2003, « Identifiaction et modélisation »

Randrianambinina, B, 2003, “Diverging annual rhythms of closely related nocturnal primates: a comparison of golden brown and brown mouse lemur. Folia primatologica”, 74(4), p. 214 Ŕ 215, abstract

Ravalisoa H M, 1995, « Plan d‟aménagement de la Forêt du Monastère Ŕ Mahitsy », ESSA, Département des Eaux et Forêts, Université d‟Antananarivo, p. 45

Razafiarijaona. J. 2008, Développement local et incertitude, p. 11

République Démocratique de Madagascar, Ministère du développement urbain et du tourisme : Programme des Nations Unies pour le développement, 1992, projet tourisme à Madagascar, « Contribution à l‟élaboration d‟une politique de développement touristique à moyen et à long terme », p. 90

Russel A. et Mittermeïer, 2011, “Lemurs of Madagascar”, 3ème edition, Conservation international, p. 767

68

The World of Conservation Union, 2008, “IUCN Red list of threatened species”, IUCN, Gland Switzerland, p. 61

Travail social et Développement communautaire FCSS et la FCSSB Ŕ FBCMV Avril 2003

RAPPORTS, REVUES ET MAGAZINES

Andrianasolo G. R. 2006, « Rélation développement socio-économique et gestion des resssources naturelles dans la zone d‟Antrema ». Mémoire de fin d‟étude, Département de sociologie, Faculté de Droit, d‟Economie, de Gestion et de Sociologie, p. 91

Bedel, J, 1992, Elaboration du schéma d‟aménagement de la zone d‟intervention du projet, Rapport de mission, Projet UNESCO, p. 171

Faramalala M. H. 1988, « Etude de la végétation de Madagascar à l‟aide des données spatiales », Thèse de doctorat d‟Etat, Université Paul Sabatier de Toulouse, France.

Randrianasolo H F. 2008, « Stratégie de développement du secteur tourisme : Cas de la commune rurale d‟Iaritsena, district d‟Ambalavao (région Haute Ŕ Matsiatra) », Mémoire de DEA, ESSA Université d‟Antananarivo, p. 82

Ramananarivo R, 15 Avril 2004, Groupe de compétenceset services de proximité pour le développement rural, Thèse de Doctorat ESPA, Université d‟Antananarivo, p. 170

Razaiarinirina R, 27 Novembre 2009, « Schéma d‟aménagement et plan de gestion de la station forestière à usages multiples d‟Antrema en vue d‟une intégration dans la SAPM », Thèse de Doctorat, Faculté des Sciences, Université d‟Antananarivo, p. 133

Razafiarijaona J, 09 Mars 2007, « Mécanismes de cadrage des politiques de conservation et de valorisation de la biodiversité pour le développement local : Cas du corridor forestier Fandriana Ŕ Marolambo », Thèse de doctorat, ESSA, Département Agro-management, Université d‟Antananarivo, p. 261

Razafindrabe B H. T. 2005, « La dynamique du système de commercialisation de l‟ananas frais de la région d‟Arivonimamo », Mémoire du DEA, ESSA - Université d‟Antananarivo, p. 56

69

WEBOGRAPHIE http://www.fr.wikipedia.org/wiki/tourisme consulté le 14 Novembre 2014 http://www.écotourisme.info/définition-écotourismeconsulté le 8 Octobre 2014 http://maliphane.free.fr/comprendre/écologie.htmconsulté le 11 Juillet 2014 https://hal.archives-ouverts.fr/hal_00882081consulté le 5 Septembre 2014

ANNEXES 1

LISTE DES ANNEXES Pages

LISTE DES ANNEXES ...... 1

ANNEXE 1: EXTRAIT DU « LEMURS OF MADAGASCAR, A STRATEGY FOR THEIR CONSERVATION » 2013 Ŕ 2016, IUCN, 2010 ...... 2

ANNEXE 2 : LISTES DES DIVERSITES FLORISTIQUES ...... 5

ANNEXE 3 : TABLEAU DE LA REPARTITION DE LA POPULATION (HOMMES ET FEMMES DE 18 Ŕ 60 ANS) DANS LES FOKONTANY ETUDIES ...... 16

ANNEXE 4 : NOMBRES DES CLASSES BOTANIQUES PAR SITES ETUDIES DE LA SFA ...... 17

ANNEXE 5 : NOMBRE DES ESPECES FAUNISTIQUES OBSERVEES DANS LA SFA 17

ANNEXE 6 : FICHE D‟ENQUETE SUPPLEMENTAIRE ...... 18

ANNEXE 7 : PLANIFICATION DE GESTION ...... 20

ANNEXE 8 : DETAILS DES METHODES UTILISEES PENDANT L‟ETUDE (FAUNE ET FLORE) ...... 21

ANNEXE 9 : DETAILS DES ETUDES FINANCIERS DE PROJET D‟ECOTOURISME .. 26

2

ANNEXE1: Extrait du « Lemurs of Madagascar, a strategy for their conservation » 2013 – 2016, IUCN, 2010

3

4

5

ANNEXE 2 : Liste des diversités floristiques

Famille Noms scientifiques Noms vernaculaires TB AB Site 1 Site 2 AB ANACARDIACEAE Magnifera indica I Manga Ph. NE 1 1 Asie trop Afr Or- Poupartia caffra (Sond ) II Pen Sakoana P.h NE 1 Austr Protorhus perrieri Menavoajofalahy P.h E 1 E Protorhus sp Kitatamalandy P.h NC 0 1 Sorindeia madagascariensis Sondrina P.h E 0 1 E Total 5 2 3 3 ANNONACEAE Artabotrys hildebrandtii O Hoffm Matrinala Ph. E 1 0 E Monanthataxis sp. Taipapango Ph. NC 1 1 Monanthataxis boivini. Tsiavalika L E 0 1 E Monanthotaxis valida Diels Fotsiavadika L NC 1 1 Xylopia bemarivensis Diels Fandriamabarika Ph. E 0 1 E Xylopia sericolampra Diels Amamnianomby Ph. E 0 1 E Xylopia sp .1 Taipapango Ph. NC 1 1 Xylopia sp.2 Mampingolahy Ph. NC Total 8 4 4 6 APOCYNACEAE Cabucale erythrocarpa (vatke) Mgf Ndrambavifohy Ph. E 1 0 E Afr mer Carissa edulis Rambafohy Ph. NE 1 1 & trop Cerbera manghas Vontaka lahy Ph. E 1 0 E Cerbera venimefera Tangena Ph. E 1 0 E Landolphia sp Vahena Ph. NC 1 0 Landolphia ombliquinerva Pichon Ph. E 0 1 E Mascarenhasia arborescens A.D.C Godroa Ph. E 1 1 E Pachypodium rutnbergianum vatke Bontaka Ph. E 1 1 E Pachypodium rosulatum Bak Var gracilius Voatakamboto Ph. E 1 0 E Plectania thouarsil Roem& Sch Kiropoka Ph. E 1 1 E Rauvolfia media Pichon Kaboka Ph. E 0 1 E Rauvolfia obtusifolia A.B.C Kabokala Ph. E 0 0 E Tabernamontana coffecides Boj ex A.B.C Hazompiky Ph. NC 1 1 Voacanga thouarsil Sch Kaboka 0 1 Total 14 10 10 8 ARISTOLOCHIACE Aristolochia acuminata Lam Arovy L NC 0 1 AE Aristolochia sp Voatrotrika L NC 1 0 Total 2 0 1 1 ASCLEPIADACEAE Cynachum sp Vahidity L E 0 0 E Landolphia parrieri Vahipira L E 1 0 E Pentopetia cotoneaster Decne Tandrokosy L E 0 1 E Secamone cristata Valombiry L NC 0 1 Secamone sp 1 Gidroala Ph 1 1 Secamone sp 2 Lombiry Ph 1 1 Total 6 3 5 6

6

Famille Noms scientifiques Noms vernaculaires TB AB Site 1 Site 2 AB ANACARDIACEAE Magnifera indica I Manga Ph. NE 1 1 Asie trop Afr Or- Poupartia caffra (Sond ) II Pen Sakoana P.h NE 1 Austr Protorhus perrieri Menavoajofalahy P.h E 1 E Protorhus sp Kitatamalandy P.h NC 0 1 Sorindeia madagascariensis Sondrina P.h E 0 1 E Total 5 2 3 3 ANNONACEAE Artabotrys hildebrandtii O Hoffm Matrinala Ph. E 1 0 E Monanthataxis sp. Taipapango Ph. NC 1 1 Monanthataxis boivini. Tsiavalika L E 0 1 E Monanthotaxis valida Diels Fotsiavadika L NC 1 1 Xylopia bemarivensis Diels Fandriamabarika Ph. E 0 1 E Xylopia sericolampra Diels Amamnianomby Ph. E 0 1 E Xylopia sp .1 Taipapango Ph. NC 1 1 Xylopia sp.2 Mampingolahy Ph. NC Total 8 4 4 6 APOCYNACEAE Cabucale erythrocarpa (vatke) Mgf Ndrambavifohy Ph. E 1 0 E Afr mer Carissa edulis Rambafohy Ph. NE 1 1 & trop Cerbera manghas Vontaka lahy Ph. E 1 0 E Cerbera venimefera Tangena Ph. E 1 0 E Landolphia sp Vahena Ph. NC 1 0 Landolphia ombliquinerva Pichon Ph. E 0 1 E Mascarenhasia arborescens A.D.C Godroa Ph. E 1 1 E Pachypodium rutnbergianum vatke Bontaka Ph. E 1 1 E Pachypodium rosulatum Bak Var gracilius Voatakamboto Ph. E 1 0 E Plectania thouarsil Roem& Sch Kiropoka Ph. E 1 1 E Rauvolfia media Pichon Kaboka Ph. E 0 1 E Rauvolfia obtusifolia A.B.C Kabokala Ph. E 0 0 E Tabernamontana coffecides Boj ex A.B.C Hazompiky Ph. NC 1 1 Voacanga thouarsil Sch Kaboka 0 1 Total 14 10 10 8 ARISTOLOCHIACEAE Aristolochia acuminata Lam Arovy L NC 0 1 Total 2 0 1 1 ASCLEPIADACEAE Cynachum sp Vahidity L E 0 0 E Landolphia parrieri Vahipira L E 1 0 E Pentopetia cotoneaster Decne Tandrokosy L E 0 1 E Secamone cristata Valombiry L NC 0 1 Secamone sp 1 Gidroala Ph 1 1 Secamone sp 2 Lombiry Ph 1 1 Total 6 3 5 6

7

Famille Noms scientifiques Noms vernaculaires TB AB Site 1 Site 2 AB Total 6 3 5 6 ASTERACEAE Apodocephala sp Behaty Ph E 1 0 E Brachylaena perrieri H . Humb Piro Ph E 1 0 E Brachylaena ramiflora (D.C) Humb Kisaka Ph E 1 1 E Afr- Dicoma sp. Ph NE 0 0 Mad Helichrysum gymnocephalum (D.C) H. Humb Rambiazina Ph E 0 0 E Helichrysum leucosphaerum Baker Maviaka Ph E 0 0 E Masc areig Pterocaulon decurrens (L) Moore Maimbo Ph NE 0 0 nes Cosm opolit Taraxacum officinale Web Beroberoka Ph NE 1 0 e Vernonia kenteocephala Baker Biaty Ph E 1 1 E Total 9 6 5 2 BIGNONIACEAE Fernandoa mavrantha ( Bak) Al Genty Sakokomba Ph E 0 1 E Phyllarthron subumbellatum H.Perr Zahana Ph E 1 0 E Rhodocolea telfairiae (Boj) Perr Kifatry Ph E 1 1 E Stereospermum euphorioides D.C Mangarahara Ph E 1 1 E Total 4 4 3 3 BORAGINACEAE Trichodesma zeylanicum R Br Ahitra Ph 1 0 Total 1 0 1 0 BURSERACEAE Ramy, Canarium madagascariensis Engl Tsiamabaravalo Ph E 1 1 E Ramy, Canarium boivini Engl Tsiamabaravalo Ph E 1 1 E Cammiphora tatramera Engl Matambelo Ph E 1 1 E Cammiphora pervilleana Engl Sakoakomba Ph E 1 1 E Total 4 4 4 4 CANELLACEAE Cinnamosma fragrans H Bn Motrobetiniaina Ph E 1 1 E Total 1 1 1 1 CHASTRACEAE Polycardia lateralis O hottm Mamoadravina Ph NE 1 0 E Total 1 0 1 1 CHRYSSOBALANCE AE Grangeria porosa (Boiv) Drake Morasira Ph NE 1 1 Total 1 0 1 1 CLUSIACEAE Mammea angustifolia Tsimatimanota Ph NE 1 1 E Mammea punctata H Perr Matrobetianiaina Ph NE 1 0 E Total 2 0 2 1 COMBRETACEAE Combretum phanerotatum ( Bak) H Perr Fantsikakoholahy L NE 0 1 E Combretum villosum ( Tut) Song Kind Ph NC Terminalia trophylla H Perr Amanianomby Ph NE 1 1 E Total 3 0 1 2 CONNARACEAE Rourea orientalis H Bn Kitsongo Ph NE 1 0 E Total 1 0 1 0

8

Famille Noms scientifiques Noms vernaculaires TB AB Site 1 Site 2 AB Total 1 0 1 0 DICHAPETALACE Dichapetalum bojeri( Tut) Engl Ph NE 1 0 E AE Dichapetalum hirtellum ( Tul) Engl Takolikosy L NE 1 1 E Total 2 0 2 1 DIMMENIACEAE Tetracera rutenbergii Bush Vahitambotrika L E 1 0 E Total 1 1 1 0 DIOSCOREACEAE Dioscore antaly Jum & Perr Antaly L E 1 1 E Dioscoremaciba Masiba L NE 1 0 Dioscore sp Oviala L NE 1 1 E Total 3 1 3 2 EBENACEAE Diospyros myrtifolia Maroampototra Ph NE 1 1 E Diospyros sakalavanum H Perr Hazomafana Ph NE 0 0 E Tro & subtr Dyspyros sp Hazomalandy Ph NE 0 1 op. Polyalthia henricil Diels Hazomafana Ph NE 1 0 E Total 4 0 2 2 ERYTHROXYLAC Afr. EAE Erythroxylum platycladum Bojer Tapiaka Ph NE 1 1 Or Erythroxylum sp Kiropoka Ph E 1 1 E Total 2 1 2 2 EUPHORBIACEAE Alchomea alnifolia (Bn) Pax & Hoffm Sarigoavy Ph E 1 0 E Hazompako, Antidesma petiolare Tul Taindalitra Ph E 1 0 E Amyrea sp Taipapango Ph NE 0 1 Argomueliera gigantea (Bn) Pax & Hoffm Ph NE 1 0 Bridelia pervilleana H Baill Kitata Ph E 1 1 E Afr. Cleistanthus sp 1 Raino Ph NE 0 1 Asie Afr. Cleistanthus sp 2 Valotra Ph NE 0 1 Asie Croton argyrodaphne Bailon var Boinensis Lazalaza beravina Ph. NE 0 0 Croton sp.1 Lezaiaza Ph. NE 1 0 Croton sp.2 Harafaka Ph. NE 0 0 Drypetes thouarsii (Baill) R.cap Hazomafana Ph. E 0 0 E Hura crepitans Fahavalonkazo Ph. E 1 0 E Lecacoris cometia Leandri Hazondomohina Ph. NE 0 0 Phyllanthus seyrigii J.Leandri Ganira Ph. E 1 0 E Sapium melanostictum (Baill) Pax & K.Hoffm Boroa Ph. NE 1 0 Suregada adenophora Baillon Maintsoririnina Ph. NE 1 0 Total 16 6 9 4

9

Famille Noms scientifiques Noms vernaculaires TB AB Site 1 Site 2 AB FABACEAE Voamaintilany,Tsirifotin Abrus precatorius L. y L. E 1 0 E Acacia sp. Rohimena L. NE 1 0 Albizza lebbeck Benth. Bonara Ph. NE 0 0 Trop. Albizza gummifera G.A Smith Sambalahy Ph. NE 1 0 Trop. Apaloxylon tuberosum Drake Kilohoty L. E 1 0 E Baudouinia fluggeiformis H. Baillon Manjakabenitany Ph. E 1 0 E Bauhinia sp. Kitrontsoavaly Ph. E 1 0 E Calliandra sp. Sarimadiro, Madiroala Ph. NE 1 0 Trop. Calliandra alternans Ombilazo Ph. E 0 0 E Cassia lactea Vatke Vahitsikidy L. NE 0 0 Trop. Clitoria lasciva Famehifary L. E 0 0 E Cordyla madagascariensis R.Vig Ph. E 1 0 E Dalbergia baronii Manary boty, Manarijià Ph. E 1 0 E Afr.T Dalbergia bracteolata Bak Tsiandala Ph. NE 1 0 rop Dalbergia greveana baillon Manaritoloho Ph. E 1 0 E Dalbergia trichocarpa Baker Manary boty Ph. E 0 0 E Dalbergia purpurescens H. Bn Mendoravina Ph. E 0 0 E Desmodium mauritanium D.C Tsilavondrivotra Ph. NE 0 0 Trop. Desmodium velutinum Sofindambo Ph. NE 0 0 Trop. Erythrina sp. Fahavalonkazo Ph. NE 0 0 Mendulea sericea (Willd) A. Chew Fanamo Ph. NE 0 0 Trop. Millettia aurea Du Puy & Labat Taitsindambo Ph. NE 1 0 Trop. Mucuna prurens Tinkilotra L. NE 0 0 Trop. Phylloxylon sp. Harahara Ph. E 1 0 E Pantr Teùarindus indica L. Madiro Ph. NE 0 0 op Xylia fraterna (Valke) Drake Haraka Ph. NE 0 1 Trop Total 26 12 13 1 FLACOURTIACEA Aphloia theaformis Ravimboafotsy Ph. E 0 1 E E Bivinia jalbertii Tul Hazoambo Ph. E 1 1 E Casearia nigrescens Scleu Tangendambo, samata Ph. E 1 0 E Homalium albiflorum var typicum Malazovoavy Ph. E 0 1 E Porckiopsis hildebrandtii Baill Janganito Ph. E 1 1 E Total 5 5 3 4 FLAGELARIACEA E Flagelaria sp. Vozo Ph. NE 0 1 Trop Total 1 0 0 1 HYPERICACEAE Psorospermum fanerany Baker Harongampanihy Ph. E 0 1 E Psorospermum malifolium Baker Harongana Ph. E 0 1 E Total 2 2 0 2 ICACINACEAE lodes globulifera H. Perr Maharoaka L. E 1 1 E

10

Famille Noms scientifiques Noms vernaculaires TB AB Site 1 Site 2 AB ICACINACEAE lodes globulifera H. Perr Maharoaka L. E 1 1 E Total 1 1 1 1 LAURACEAE Cassytha filiformis Tsihitafototra P. E 1 0 E Potameia sp. Piro Ph. NE 0 0 Total 2 1 1 0 LEEACEAE Leea guineensis G.Don Sadrakidraky Ph. E 0 0 E Total 1 1 0 0 LILIACEAE Mcar, Aloe sp. Manasivato Ph. NE 1 0 Afr Asparagus vaginellatus Boj ex Bak Rotrakanga, Ahidambo L. E 1 1 E Mcar, Masc Dracaena reflexa Lamk Hasina Ph. NE 1 1 ar Herreriopsis elegans Pen Var lutciflora Pen Roldambo L. E 0 0 E Total 4 2 3 2 LINACEAE Vahiberavina, Hugonia breweroldes Baker Vahimavetro L. E 1 0 E Total 1 1 1 0 LOGANIACEAE Strychnos decussata (Pappe) Gild & Afr- Busse Hazomby Ph. NE 1 0 Mad Vakakoana, Strychnos madagascariensis Poirret Tsilanimboana Ph. E 1 1 E Afr- Strychnos myrtoides Gilg & Busse Raitendrika Ph. NE 1 0 Mad Afr- Strychnos spinosa Lamk Mokotra Ph. NE 1 1 Mad Total 4 1 4 2 LORANTHACEAE Trop- Viscum myriophlebium Balle Fotsivolomanoa P. NE 1 0 Temp Total 1 0 1 0 MALPIGHIACEAE Acndocarpus excelsus Sarihezana Ph. E 1 1 E Total 1 1 1 1 MALVACEAE Hibiscus micranthus Baker Somory Ph. NE 0 1 Trop Hibiscus palmatifidus Baker Maikaty Ph. E 1 1 E Urena lobata L. Paka, Sikilenjy L. E 0 0 E Total 3 2 1 2 MELASTOMATAC Memecylon boinense Tsilaitra Ph. E 1 0 E EAE Tsilaitra Memecylon delphinense H.Perr mandinidravina Ph. E 0 0 E Dichaetanthera cordifolia Voatrotroka Ph. E 0 1 E Dichaetanthera sp. Voatrotrokala Ph. E 1 0 E Total 4 4 2 1 MELIACEAE Astrotrichilia astrotricha (raltk) Check Hazomainty Ph. E 0 1 E Malleastrum antsingyense Leroy Motrobetsinanana Ph. E 1 0 E Malleastrum sp. Mapingovavy Ph. NE 1 0 Trichilia sp.1 Hazomainty Ph. NE 0 1 Trichilia sp.2 Mandriravina Ph. NE 0 1 Turraea sp. Fanazavana Ph. NE 1 0 Total 6 2 3 3

11

Famille Noms scientifiques Noms vernaculaires TB AB Site 1 Site 2 AB MENISPERMACEAE Anysocyclea grandidieri Vehilava,Sasakala L. E 1 0 E Chasmanthera uniformis H. Bn Vahimirazo NE 0 1 Cissampelos sp. Vahitrambarasaha L. E 0 1 E Total 3 2 1 2 MONTINIACEAE Grevea madagascariensis Bn Mamalifolahana Ph. E 1 0 E Total 1 1 1 0 MORACEAE Ampalis mauritianus (Jacq) Blu Mampay Ph. NE 1 0 Bosqueia boiviniana Baillon Kililo Ph. E 0 1 E Ficus pyrifolia Lamk Ph. E 0 1 E Ficus reflexa Thumb Amisay Ph. NE 1 0 Streblus (Pachytrophe) dimepate C.C Berg Lonjo Ph. E 1 1 E Treculia perrieri jumelle Tsitindry Ph. E 1 0 E Trilepisium madagascariensis D.C Lonjo Ph. E 1 1 E Total 7 5 5 4 E MOUSSE Usnea barbata Lomotra E E 1 0 E Total 1 1 1 0 MYRSINACEAE Oncostemum sp. Ph. NE 1 0

Trema orientalis Blume Andrarezina Ph. NE 1 0 Or MYRTACEAE Eugenia aff. Bemieri Baill. Ex Drake Rotraala Ph E 0 1 E Eugenia aff. Sakalavarum H. Perr Rotra Ph E 0 1 E Eugenia sp. Montso Ph NE 1 0 Total 5 2 3 1 2 OCHNACEAE Disporidium greveanum V 1 Moramena Ph E 1 1 E Total 1 1 1 1 1 OLACACEAE Olax lanceolala Cavaco & Kerandren Selivato, Bitrandraka Ph E 0 1 E Olax madagascariensis Cavaco Maintsoririnina Ph E 1 1 E Total 1 2 1 2 OLACEAE Noronha boinenseH. Perr Tsilaitra bervaina Ph E 0 1 E Noronha sp. Taipapango Ph NE 1 1 Total 1 1 1 2 OMBELLIFERACEAE Centella asiatica Urb. Viliantsahona H NE 0 0 Total 1 4 0 0

12

Famille Noms scientifiques Noms vernaculaires TB AB Site 1 Site 2 AB ORCHIDACEAE Acampe renschiana Rchb. F E. NE 1 0 Mcar, Com Angraecum sp. E. E 1 0 E Bulbophyllum rubrum Jum & Perr Trohihy E. E 1 1 E Eulophia heravensis Rchb F Hcr E 1 0 E Lissochilus sp. E. E 1 0 E Microcoelia sp. E. E 1 0 E Neobatheia sp. E. E 1 0 E Oecoclades sp. E. E 1 0 E Sobbenikoffia humbertiana H. Perr S E 0 0 E Vanilla madagascariensis Rolfe Ramatsatso L E 1 1 E Total 10 9 9 2 PALMAE Dypsis madagascariensis Kizohazo Ph E 1 0 E Hyphaenae conacea Druce Satranamira Ph E 0 0 E Medemia nobilis Gall Satranabe Ph E 1 1 E Raphia farinifera Rofia, Kindro Ph E 1 0 E Raphia ruffia Marf. Rofia Ph E 1 1 E Total 5 5 4 2 PANDANACEAE Pandanus sp. Hasina Ph NE 0 0 Total 1 0 0 0 PASSIFLORACEAE Adenia firingalavensis Harnus Lokovahy L E 1 0 E Adenia olaboensis Claverie Olaboay, Vahimboay L E 1 1 E Total 2 2 2 1 PITTOSPORACEAE Pittosporum senacia Putt Subsp. Coursil Maimbovitsika Ph E 0 0 E Pittosporum sp. Manitrala Ph NE 1 0 Total 2 1 1 0 POACEAE Aristida rufescena steud Kofafa Th NE 1 1 Cephalosttachyum sp. Farorapako Th NE 1 1 Ctenium concinnum Naes Kilailay Th NE 1 0 Hyparrhenia cymbaria (Linn) Verovato Th NE 1 0 Hyparrhenia rufa (Nees) Stapf Vero Th NE 1 1 Imperata cylindrica (Llnn) P. Beauv Tenona Th NE 0 1 Lloudetia simplex (Nees) Hubb Horona Th NE 0 1 Rhynchelitrium repens (Wild) Hubb Ahipody Th NE 1 0 Trachypogon spicatus (Linn) O. Kuritze Danga Th NE 1 1 Total 9 0 7 6

13

Famille Noms scientifiques Noms vernaculaires TB AB Site 1 Site 2 AB PTAEROXYLACE Cedrelopsis grevei Baillon Katrafay Ph E 1 1 E AE Cedrelopsis microfiolata Baillon Katrafay madinidravina Ph E 0 1 E Total 2 2 1 2 PTERIDOPHYTE Lygodium sp. L NE 0 0 Total 1 0 0 0 RHAMNACEAE Hazomamy, Batiorhamnius louvelli Cap Vahimivohitra Ph E 1 1 E Total 1 1 1 1 ROSACEAE Grangeria porosa H. Bn Mevalafika Ph E 0 1 E Total 1 1 0 1 RUBIACEAE Breonadia microcephalla Sohihy Ph E 0 0 E

Carphalea geayi Menavony Ph E 0 1 E

Coffea decaryana J. F. Leroy Sarikafo Ph E 1 0 E

Enterospernum sp.1 Tsipo Ph NE 0 0

Enterospernum sp.2 Hembokidadibe Ph NE 1 1

Enterospernum sp.3 Tolambengy Ph NE 1 1

Gardenia rutenbergiana Kamoty Ph E 1 0 E Nofotrakoho, Hymenodichtyon sp. Kamotilahy Ph E 1 0 E

Ixora sp. Maintsoririnina Ph NE 1 1 Afr

Mapouria aff. Berizoan Brem Bararàràka Ph NE 0 1 Trop

Paedoria farinosa(Bak) Rafi Laingomantsina L E 1 1 E

Rothmania decaryi inted Mantalanina Ph NE 1 1 Schizenterpermumm rotundifolium A.M.H Kimiramira NE 1 0 Aft - Tricalysia ovalifolia Nofotrakoho Ph. NE 1 0 Trop

Uncaria sp. Rohiavotriala L NE 0 1 Trop Total 15 6 10 8 RUTACEAE Wanthoxylum tsianihimposa Tsianimposa Ph. E 1 0 E Total 1 1 1 0

14

Famille Noms scientifiques Noms vernaculaires TB AB Site 1 Site 2 AB SAPINDACEAE Allophylus cobbe Camb Ampoly Ph. E 1 0 E Doratoxylon chouxil R. Cap Mafimafy Ph. E 1 0 E Filicium sp. NE 1 0 Masc Maephersonia gracilis Hoffm Maroampototra Ph. NE 1 1 . Maelleastrum sonira Ramora Ph. E 0 1 E Paullinia pinnafe L. Vahimasinaombilahy L E 0 1 E Stadmania sp. Hazomanjary Ph. NE 0 1

Tina striafa Radk Motrondroa Ph. E 0 1 E Total 8 5 4 5 SAPOTACEAE Capurodendron perviller Nato Ph. E 1 0 E Gambeya bolviniana Pierre Famelona Ph. E 1 0 E Sideroxyfon saxorum Lee Sarihonko Ph. E 0 1 E Total 1 3 2 1 SARCOLAENACEAE Perrierodendron boinense (H. Perr) Homanomana Ph. E 0 0 E Total 1 1 0 0 SCHIZEACEAE Lygodium lanceolatum Desv Karakaratoloho L E 0 1 E Total 1 1 0 1 SCROFULARIACEAE Radamaea montana Benth Masonjoany Ph. E 1 0 E Total 1 1 1 0 SPHAEROSEPALACE Rhopalocarpus lucidus Bojer Ringitra Ph. E 1 1 E AE Rhopalocarpus similis Hemsl Sp. Velutinus Hazondingitra Ph. E 1 1 E Total 2 2 2 2 STERCULIACEAE Byttenia ambongense J. Ar Ph. E 1 0 E Byttenia baroni J. Ar Vahinamalona L E 0 1 E Dombeya ambogense J Ar. Mafimafy Ph. E 1 0 E Mcar & Dombeya sp. Menavoanjofo Ph. NE 1 1 Masr Hildegarde sp. Montsoefo, Intsefo Ph. NE 1 0 Total 5 3 4 2 TILIACEAE Grewia boinense R. Cap Selibe Ph. E 1 1 E Grewia flavicans (Boiv) ex Baill Selimavo Ph. NE 0 1 Afr. Grewia aff. Madagascariensis R. Cap Ringitra, Fanesiala Ph. E 1 0 E Grewia sp. 1 Sely Ph. E 1 1 E Grewia sp. 2 Selimalalia Ph. E 0 1 E Total 5 4 3 4

15

Famille Noms scientifiques Noms vernaculaires TB AB Site 1 Site 2 AB ULMACEAE Pantro Trema orientalis Blume Andrarezina Ph. NE 0 1 p Total 1 0 0 1 VERBENACEAE Clerodendrum sp. Malazovoavy Ph. NE 1 1 Karomia macrocalyx (Bak) R. Fernand Helikantolahy Ph. E 0 1 E Vitex beravensis Vatke Ph. E 1 0 E Vitex pervillei Bak Ph. E 0 0 E Vitex sp. Tsikandrikandrina Ph. E 0 1 E Total 5 4 2 3 VIOLACEAE Rinorea greveana H. Bn Hazompasy Ph. E 0 0 E Rinorea spinosa H. Bn Tsibabena Ph. E 1 0 E Total 2 2 1 0 VITACEAE Cissus bosseri descoings Takifotra L E 1 1 E Total 1 1 1 1 TOTAL GENERAL 256 166 125

RESUME

Nombre total d'espèces présent 256 Nombre total d'espèces endémiques 0 Nombre d'espèces endémiques dans le Site 1 166 Nombre d'espèces endémiques dans le Site 2 125

S:Savane Notes: TB:Type Biologique Ph L: Liane

PH:Phanerodype TH:Therophyte Hcr:

E:Endemique de madagascar Affinité biologique NE: non

NC: espèce non connu endemique

Site1 : Agnalanambe FA)

Asie: espèce Site2: Ankaboka ou andohan'ankerika (unité asiatique

Nord de la SFA Aff

16

ANNEXE 3 : Tableau de la répartition de la population (hommes et femmes de 18 – 60 ans) dans les Fokontany étudiés

N° Nom du fokontany Hommes Femmes Total 1 Ambodibonara 250 313 1669 2 Antanandava 157 249 1023 3 Ambodimanga I 109 153 641 4 Ambohimarina 145 243 936 5 Anjiamangirana I 278 330 1522 6 Anjiamangirana II 283 346 1803 7 Antanambao I 201 264 1224 8 Anjiamangirana III 166 202 1048 9 Ambodimikotra 107 191 833 Total 1696 2291 10699 Total général 3987 Pourcentage général de l'échantillon 37,3%

Le choix du FKT réside sur la socialisation géographique (riverain de la SFA) et aussi en tenir compte des résultats des entretiens et d‟autres informations accès sur l‟utilisation de la SFA.

L‟enquête se focalise aux hommes et aux femmes âgées de 18 à 60 ans qui sont considérés comme population activité en tenir compte de leur disponibilité.

La population enquêtée est représentative de la zone d‟étude au total : 37 % qui se répartissent dans les 09 FKT concernées.

17

ANNEXE 4 : Nombre des classes botaniques par sites étudiés de la SFA Site 1 Site 2 Total Espèce 166 128 256 Genre 135 107 193 Famille 64 54 70

ANNEXE 5 : Nombre des espèces faunistiques observées dans la SFA

Site Site 1 Agnalanambe Site 2 Ankaboka TOTAL

Primates = Lémuriens 6 4 8 Non primates 9 11 13 Reptiles 16 19 24 Oiseaux 74 61 83 TOTAL 105 95 128

18

ANNEXE 6 : Fiche d’enquête supplémentaire Nom de l‟enquêteur : RANOROSOA Marie Claudine

1-Inona no tena fototr‟asa mampidi-bola ho an‟ny tokatranonao? (Activités Génératrices de Revenu)

a) Fambolena (agriculture: riz) 01 b) Fiompiana (élévage) 02 c) Rehefa manao asa roa samihafa na mihoatra 03(multiactivité)

2- Momba ny farim-piainana: manao ahoana ny fahitanao izany fidiram-bola izany? Mahasahana ny fandaniana ataon‟ny tokatrano ve? Raha eny dia moa ve manana tahiry ny hitsinjovana ny ho avy ianao?(Couche sociale)

a) Eny, manana tahiry 01(avec épargne: riche) b) Eny, tsy manana tahiry 02(classe moyenne) c) Tsia 03(pauvre)

3-Mpikambana amin‟ny kaoperativa na fikambanana manao asa fidirambola ve ianao?

(Adherent ou non à une organisation paysanne)

a) Eny (01) b) Tsia(02)

4-Manana tany ve ianao sa manofa? (Accès aux terres : propriétaire, métayage)

a) Eny (01) b) Tsia (02) 5-Efa nanao findramambola tamin‟nireo orinasa madinika mpampindrambola ve ianao ? (accès aux crédits aux entreprises de micro finance rurale) a) Eny efa nanao 01 b) Tsia mbola tsy nanao 02

6-Inona no tena asa na ilanao ny ala na tobin‟ny ala Anjiamangirana io? (utilité de la Forêt)

a) Hanaovana fambolena (vary jeby na hafa : Zone d‟occupation Contrôlée) 01 b) Hangalana sakafo (prélèvement alimentaire : chasse, masiba,miel) 02 c) Fangalana hazon-trano ( prélevement des bois de construction) 03 d) Mahatonga mahalegna sy loharanonay (Importance environnementale) : 04 e) Hafa (autres : pâturage, médicinale) 05

7-Inona moa no fahalalanao io ala io amin‟izao?Ala arovana ve sa tsia ?(Statut de la Forêt)

a) Ala arovana (aire protégée) 01

19

b) Ala tsy arovana (aire non protégée) 02

8-Araka ny fahitanao azy, tokony ho arovana ve io ala io sa tsia? (la nécessité de la conservation de l‟espace forestière).

a) Eny (oui) 01 b) Tsia (non) 02

9- Mahafantatra ny fisian‟ ny fikambanana MAF miara-miasa amin‟ny Japonais ve ianano?Raha eny dia inona no tena asa ataony ?(Etat de connaissance sur MAF et ses activités)

a) eny: (01)

b) tsia: (02)

10- Ahoana ny hevitrao momba ny “ écotourisme” ? (fitsangatsanganana manaja ny tontolo iainana ao anaty ala ary manome lanja ny fiaimpiainan‟ ny olona, toy ny : fitondrana tetik‟asa, sns… mba ho fanatsarana ny farim-pianan‟ ny olona ? (état de connaissance sur l‟écotourisme)

a) Eny (01) fa mila tsapanay ny tombotsoa fa tsy any ambony any) b) Tsia (02) tsy ilaina sao lasan‟ny vazaha ny tany

11-Rehefa misy zavabaovao na zavamitranga eto antoerana dia maheno foana ve ianao? (Diffusion et communication des informations)

a) Eny: (01) b) Tsia: inona no antony : tsy ampy : (02) Mijôno na lavitra ny kaominina dia tsy eto (03)

12- Inona no andrasanao (tombontsoa) amin‟ny fiaraha-miasa amin‟ny MAF sy ny fametrahana ny tetik‟asa? (Attente de la population vis-à-vis du projet)

a) Fiarovana ny ala mba tsy ho simba satria loharanonay (conservation) : 01 b) Fanampianasy fanatsarana ny velontegna ,fampidiram-bola ny kaominina (développement et amélioration des AGR) :02 c) Fanofanana sy fampianarana (renforcement des capacités) : 03 d) Fahazahona asa mampidi-bola (emploi et travail) : 04 e) Hafa (autres) : manome valiny roa samihafa(deux reponses) : 05

20

ANNEXE 7 : Planification de gestion

MAF PBZT Universités et nationaux internationaux et Centres institutions de recherche Consultants Etudiants Volontaires

------

Acteurs Acteurs potentiels

ée

l’intérêt de la culture locale pour la locale l’intérêtculture la de

Indicateurs

Un Un l‟inventaire rapport Une liste sur des espèces faunistiques disponibles floristiques Un et rapport document et un diagnostique disponibles de Une typologie caractérisation et fait écologique Une carte des zonages avec leur référence et leur fonction .vocation effectu Un rapport scientifique de chaque thème traité disponible est

ogie ogie sont

de gestion gestion de

iversité iversité biologique

Résultats attendus Résultats

D flore) identifiée et (faune Connaissance de biologique diversité la spécifique Richesse Des données culturelle, sur la géologie et la la paléontol disponibles Principaux de SFA la d‟écosystèmes La typologie des types zones à l‟intérieur, aux alentours, effectuée est ZUC le Des différents traités seront thèmes

, ,

s

la potentialité, la particularité et et particularité la potentialité, la

Planification

recherches recherches

faunistique

Daubentonia

s s culturelles,

en particulier

et et les autres

culturelle de

s

gestion durable des ressources naturelles durable gestion ressources des

etdocumenter

rospection

des espèces espèces des

Inventaire

s

té té pour le

Valoriser

Activités

ypologie ypologie et caractérisation

t écologique des différents forestière. station la de d‟habitats types

Faire Faire des floristique Faire des p paléontologiques et géologiques Faire une étude approfondie sur la Géo référencier et cartographier les zonages Entretenir biologiques les et écologiques espèces faunistiques des les espèces de lémuriens avec une priori madagascariensis espèces à intérêts biologiques et touristiques. Etudier la pratique la de biodiversité conservation

Objectif spécifique 1 : : 1 spécifique Objectif

Actions

Actions : 1 caractérisation ressources des naturelles et communes culturelles concernées dans des d’Analalava le Antsohihy district et

21

ANNEXE 8 : Détails des méthodes utilisées pendant l’étude (Faune et flore) 1. Inventaire Botanique

L‟objectif de cette étude étant de contribuer à la connaissance des différents types de formations végétales de déterminer la richesse floristique de la Station Forestière d‟Anjiamangirana afin de préserver son écosystème naturel et de promouvoir les différentes activités faisables dans cette station (écosystème, recherche).

1.1 Relevé floristique Tout abord une surface de relevé devrait être homogène. Ainsi avant d‟effectuer le relevé proprement dit, une reconnaissance préliminaire a été faite pour repérer une surface existantepour une formation relativement homogène. Rappelons que l‟homogénéité de la physionomie, l‟uniformité des conditions écologiques apparentes et l‟homogénéité de la composition floristique sont les trois critères exigés pour juger l‟homogénéité de la formation (GOUNOT 1969). De plus, cette surface a été choisie comme étant la plus représentative de la formation, elle est facilement accessible et répondent aux objectifs de l‟étude.L‟analyse des documents cartographiques suivis d‟une prospection sur terrain ont permis d‟avoir un aperçu global sur les différents types de formations végétales existant dans la station. Pour chaque type de formation, un inventaire a été entrepris tout en notant. Les paramètres écologiques à noter sont : la date de relevé,la localité, les coordonnées géographiques altitude, le type de formation et le caractéristique du sol si possible

Type biologique de RAUNKIAIER (Ph, Her, Th, E,L).La dominance des plantes appartenant à un type biologique permet de déterminer le type de la formation végétale.

Abondance des Phanérophytes =formation forestière

Abondance des Thérophytes =formation savanicole

Affinité biogéographie l‟abondance des espèces endémiques dans une formation montre la fragilité de la flore originelle. Elle nous incite à protéger et à conserver la biodiversité de la station.

1.2 Inventaire général

Afin de compléter la liste floristique un inventaire général a été effectué en circulant aux environs de la surface de relevé tout en notant les espèces existantes dans le site mais qui n‟ont pas encore inventoriées.

22

Ainsi, les sites étudiés sont :

 le Site 1 : Agnalanambe pour la partie sud, (S 15° 09,19 E 47° 44.22 ; Alt : 110m)  le Site 2 : Ankaboka pour la partie nord S 15°02.24 E 47° 47 13 Alt : 200m

1.3 Identification des espèces

Sur le terrain, les plantes sont notées pan leur nom vernaculaire. L‟identification de leurs noms scientifiques et de leur famille botanique a été effectuée dans la salle d‟herbiers du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza.

2. Méthode d’inventaires biologique préliminaire des lémuriens

Le recensement des espèces existantes nécessite l‟utilisation des différentes techniques adaptées à chaque groupe d‟espèces. La distribution géographique des dépend des facteurs écologique traduits physiquement et visiblement par le biotope. Par souci de représentative, l‟inventaire a été effectué en tenant compte de la variabilité des biotopes dans l‟écosystème à étudier. Les listes d‟études étaient alors choisies précisément en fonction de la variation des niches écologiques. A chaque type d‟échantillonnage, l‟effort développé pour l‟étude d‟une espèce donnée sera comptabilisé pour permettre d‟évaluer, à la fin l‟abondance relative de l‟espèce si possible.

2.1 Observatrice directe En utilisant la RAP, la méthode consiste à identifier et à compter les groupes d‟animaux en suivant des itinéraires-échantillons définis selon les différents types d‟habitat et de niches écologiques existant. Ces itinéraires peuvent être des bordures de cours d‟eau et différentes pistes dans la forêt. Cette méthode a été appliquée, de jour, les groupes diurnes :le Propithecus coquereli et Eulemur fulvus.

Pendant la nuit, elle nous a permis de recenser les primates nocturnes comme : le Microcebus danfossi, le Daubentonia madagascariensis, le Cheirogaleus mediuset les autres.

2.2 L’utilisation des caractères éthologiques (le cri), des nids, examinassions des trous d’arbres, des traces d’alimentation.

Cette méthode de recensement se fait par détection des indices de présence (cri traces d‟alimentation, nids, trous, etc…). Parfois, le son et les cris des animaux permettent de les reconnaitre à distance, tandis que les nids permettent de reconnaitre l‟existence de leurs propriétaires.

23

2.3Enquêtes portant sur le groupe cible :

Les enquêtes menées portent sur le groupe des Primates

L‟enquête porte sur la présence des autres espèces, la fréquence du groupe en question, l‟abondance, la relation ou la raison de la régression du groupe, etc…

3. Inventaire préliminaire des Micromammifères et les carnivores

Ce programme d‟inventaire préliminaire est focalisé sur les Micromammifères et carnivores dans deux sites de capture et d‟observation ci-après se trouvant dans la station Forestière d‟Anjiamangirana :

Quelques types de pièges ont été utilisés: ce sont des pièges vivants; c‟est à dire ne tuent pas les animaux capturés: les pièges trous (pièges Pitfall), les pièges Sherman, les pièges tomahawk (pièges national) et les filets à oiseaux.

3.1 Les pièges piailla

Ce sont des pièges constitués par des seaux en plastique enfoncés dans le sol. Quinze trous sont confectionnés et disposés en une ligne. Ce type de piégeage est à la fois utilisé pour la capture des reptiles et des Amphibiens.

3.2 Les pièges Sherman

Une ligne de piège Sherman a été dressée adjacente à la ligne des pièges trous. Ils sont disposés par groupe de trois aux points de capture, à cote de chaque trou : deux au niveau de sol et une hauteur sur des branches ou des lianes. Les appâts sont du beurre de pistache et une pièce de poisson sec.

3.3. Les pièges « national » (ou tomahawk)

Une dizaine de ces types de pièges, de différentes dimensions ont été utilisés. Leur emplacement est disparate dans les endroits où l‟on estime que les animaux peuvent fréquenter : en pleine forêt, le long des accidents rocailleux ou des grandes arbres tombés ou des petites pistes de fréquentation des animaux. Les appâts sont constitués soit par des gros poissons secs immergées pendant quelques minutes dans l‟eau, soit des sardines en boite, du poulet fraichement tue et ou viande de zébu.

24

3.4 Les filets à oiseaux

Sont de dimension 2,5 x 12m à quatre poches, maille 30mm. Ils sont destinés à la capture des microchiroptères. Ils sont généralement placés à travers le couloir des lits des rivières. Un filet seulement est mis en place pendant une nuit, posé tard dans la soirée et vérifié tôt le lendemain.

La vérification des pièges, notamment les Sherman, les Pitfall, se fait tous les matins, une fois par jour, tandis que les pièges « national » sont vérifiés le matin et le soir, tous les jours.

4. Méthode d’inventaire préliminaire des reptiles

Les captures étaient réalisées en utilisant des pièges trous (Pitfall) et les recherches activités pendant lesquelles on procédait à réexaminer les refuges des animaux, aux recherches nocturnes à l‟aide des puissantes torches et des lampes frontales (Raxworthy, 1988) .

Les pièges trous sont constitués de seaux plastiques de 15 litres enfoncées dans le sol jusqu‟à son bord supérieur. Quinze trous ont été creusés et espacés et de 10 m chacun. Nous n‟avons pas utilisé de bande plastique enduire de barrière (Raxworthy, 1988) pour avoir réellement l‟espèce qui existe à l‟endroit de capture. La détermination des collections est faite à l‟aide des travaux de Glaw & Vences. La visite des pièges se fait chaque matin.

Les espèces typiques de l‟Ouest sont :

Mimophis mahafaliensis, Leioheterodon modetus hhycyphus miniatus, Heteroliodon ssp(aff Occipilatis) chez les serpents. Elles sont beaucoup plus nombreuses chez les lézards : Paroedura stumpffi, Geckolepis typica Homopholis sp, Paroedura sp Furcifer oustaleti, Furcifer antimena, Oplurus cuviei et Zonosaurus laticaudatus.

L‟espèce de l‟Est n‟est que Madagascariensis citrinus, tout en notant qu‟elle est du domaine de Sambirano.

Les différents milieux de la forêt classée d‟Anjiamangirana regroupent à la fois les biotopes de l‟Ouest et de l‟Est de Madagascar. Les premiers se trouvent généralement à l‟écart des lits des rivières (ensablées) ou la végétation et le sol sont beaucoup plus pauvres (sol sableux) tandis que ceux qui ont une affinité de l‟Est se trouvant le long des cours d‟eau qui offrent un biotope beaucoup plus favorable à l‟implantation d‟une végétation hydrophobe , donc une végétation luxuriante ou les reptiles peuvent se sentir assurés en ce qui concerne l‟humidité de

25 l‟air et la disponibilité des proies sont les grenouilles. Toutefois, l‟on constate dans cet ensemble que l‟influence de l‟Ouest est plus dominante

5. Méthode inventaire biologique préliminaire avifaune

Suivant des pistes préexistants à Analagnambe et des pistes qu‟on a tracés après la prospection du 1er jour à Andohan‟Ankerika, quatre grandes méthodes ont été utilisées pour inventorier les oiseaux, à savoir l‟inventaire par point d‟écoute suivi d‟enregistrement vocal en cas de nécessité, les observations directes et systématiques utilisant des jumelles dans des endroits semi-ouverts, avec prises de photo selon la possibilité de lumière, l‟utilisation de play-back et les enquêtes auprès des riverains pour les études des menaces anthropiques locales .

5.1 Utilisation de «transect »

Le long des pistes de « transect », l‟observateur marche à une vitesse constante de 1Km/h et s‟arrête à tous les 125m (point d‟écoute) pendant 7 minutes. A chaque formation végétale, on a une liste différente d‟espèce présente. On n‟a pas noté le nombre d‟individus car le présent travail n‟envisage pas encore d‟étudier les indices d‟abondance en cette période d‟hiver (Recommandation du P.B.Z.T, 2000). Par contre on a noté le nombre de jours de contact de chaque espèce dans un site donné.

L‟émission des enregistrements (Play-back) n‟a pas donné beaucoup de résultats que pour quelques espèces seulement en hiver. Mais on a essayé aussi d‟enregistrer les cris de certaines espèces pour être comparés à ceux des enregistrements faites dans d‟autres réserves. Ceci est nécessaire pour confirmer l‟identification des oiseaux après identification visuelle.

5.2 Enquête

Des enquêtes directes ou indirectes utilisant des questionnaires standardisés ont été faites auprès des guides, et d‟autres riverains lors des passages dans les villages périphériques ou quand on les rencontre en forets. Les enquêtes concernent l‟identification des menaces que subissent les oiseaux dans cette partie, les noms vernaculaires ont été également recueillis.

26

ANNEXE 9 : Détails des études financiers de projet d’écotourisme 9.1 INVESTISSEMENT

DESIGNATION ANNEE Global 1 2 3 4 5 Aménagement de terrain 500 - - - - 500 Construction Cuisine et réfectoire 1 255 - - - - 1 255 Construction d'abri de tente 1 230 - - - - 1 230 Construction de bloc sanitaire 6 000 - - - - 6 000 Construction de Bungalow 2 400 - - - - 2 400 Mise en place de point d'eau 1 200 - - - - 1 200 Mise en place de source électrique 600 - - - - 600 Ustensiles de cuisine 400 - - - - 400 Total 13 585 - - - - 13 585

9.2 AMMORTISSEMENT

DESIGNATION TAUX ANNUITE ANNEE (%) 1 2 3 4 5 Aménagement de terrain 20 5 100 100 100 100 100 Construction Cuisine et réfectoire 20 5 251 251 251 251 251 Construction d'abri de tente 20 5 246 246 246 246 246 1 1 1 Construction de bloc sanitaire 20 5 200 200 1 200 200 1 200 Construction de Bungalow 20 5 480 480 480 480 480 Mise en place de point d'eau 20 5 240 240 240 240 240 Mise en place de sources électriques 20 5 120 120 120 120 120 Ustensiles de cuisine 20 5 80 80 80 80 80 2 2 2 Total 717 717 2 717 717 2 717

9.3 VALEUR COMPTABLE NET

ANNEE DESIGNATION 1 2 3 4 5 Valeur brute des immobilisations 13 585 13 585 13 585 13 585 13 585 Amortissement 2 717 5 434 8 151 10 868 13 585 Valeur Net Comptable 10 868 8 151 5 434 2 717 -

27

9.4 FINANCEMENT

DESIGNATION ANNEE TOTAL 1 2 3 4 5 Ressources en mon.loc. Apport ou subvention : 7 545 - - - - 7 545 Emprunt 7 545 - - - - 7 545 Total 15 090 - - - - 15 090

Montant 7 545 Taux d'intérêt (%) 18 Différé : 0 Amortissement Constant Durée de remboursement : 5

DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 Capital 7 545 6 036 4 527 3 018 1 509 Amortissement 1 509 1 509 1 509 1 509 1 509 Frais financier 1 358 1 086 815 543 272 Restant dû 6 036 4 527 3 018 1 509 0

9.5 PREVISION DE RECETTES

DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 Capacité théorique en heure 1 000 Taux d'exploitation % 75% 80% 85% 90% 95% Quantité vendue 750 800 850 900 950 Prix de vente unitaire 22 22 22 22 22 Total Recettes 16 500 15 840 16 830 17 820 18 810

Remarque : 1 tourisme = 2 heures d'où 500 tourismes = 1000 heures

28

9.6 PREVISIONS DE DEPENSES

DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 Investissement 15 090 - - - - Réserves 272 331 323 374 424 Dividendes 543 1 322 1 938 2 988 3 392 Achats - - - - - Autres approvisionnements 100 100 100 100 100 Achats non stockés 842 842 842 842 842 Autres charges externes 600 500 300 300 300 Impôts & taxes 500 500 500 500 500 Frais de personnel 6 986 6 986 6 986 6 986 6 986 Remboursement 1 509 1 509 1 509 1 509 1 509 Frais financiers 1 358 1 086 815 543 272 IR 679 974 936 1 188 1 441 Total 28 479 14 150 14 249 15 330 15 765

9.7 TRI

INV. -15 090 0 0 0 0 CAF 5 435 6 612 6 461 7 471 8 480

(i où VAN=0) INV. CAF TRI -15 -15 090 0 -15 090 -15 090 090 -15 090 -15 090 -15 090 5 435 5 435 17 807 5 435 5 435 5 435 5 435 16 0 6 612 6 612 18% 268 6 612 6 612 6 612 0 6 461 6 461 23% 13 400 6 461 6 461 0 7 471 7 471 26% 11 692 7 471 0 8 480 9 985 30% 9 985 34% 34% Pour vérification VAN= 0 VAN= 4 488 20%

29

9.8COMPTE DE RESULTATS

DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 16 15 16 17 18 Chiffres d'affaires 500 840 830 820 810 Variation stocks produits finis - 1 760 110 110 110 16 17 16 17 18 PRODUCTION 500 600 940 930 920 Achats consommés - - - - - Autres approvisionnement 100 100 100 100 100 Achats non stockés 842 842 842 842 842 Autres charges externes 600 500 300 300 300 CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES 1 542 1 442 1 242 1 242 1 242 14 16 15 16 17 VALEUR AJOUTEE 958 158 698 688 678 Frais de personnel 6 986 6 986 6 986 6 986 6 986 Impôts & taxes 500 500 500 500 500 10 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 7 472 8 672 8 212 9 202 192 Dotation aux amortissements & provisions 2 717 2 717 2 717 2 717 2 717 RESULTAT OPERATIONNEL 4 755 5 955 5 495 6 485 7 475 Produits financière. - - - - - Frais financiers sur investissements 1 358 1 086 815 543 272 RESULT.FINANCIER -1 358 -1 086 -815 -543 -272 10 13 12 15 17 RESULT.AVANT IBS 870 541 893 145 396 Impôts exigibles sur résultats 679 974 936 1 188 1 441 Impôts différés (variations) TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES 16 17 16 17 18 ORDINAIRES 500 600 940 930 920 TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES 13 13 13 13 13 ORDINAIRES 782 705 196 176 157 RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 718 3 895 3 744 4 754 5 763 Eléments extraordinaires (produits) - - - - - Eléments extraordinaires (charges) - - - - - RESULT.EXTRAORDINAIRE. - - - - - RESULT.NET DE L'EXERCICE 2 718 3 895 3 744 4 754 5 763 Réserves 272 331 323 374 424 Dividendes 543 1 322 1 938 2 988 3 392 RESULT.NET DE L'EXERCICE APRES REPARTITION 1 903 2 242 1 483 1 392 1 947

30

9.8 BILAN

BILAN ACTIF 1 2 3 4 5 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES NETTES Immobilisations incorporelles brutes

IMMOBILISATIONS CORPORELLES NETTES 12 373 9 656 6 939 4 222 1 505 Immobilisations privées nettes 12 373 9 656 6 939 4 222 1 505 Immobilisations privées brutes 15 090 15 090 15 090 15 090 15 090 Amortissements cumulés privés 2 717 5 434 8 151 10 868 13 585

IMMOBILISATIONS EN COURS - - - - -

IMMOBILISATIONS FINANCIERES NETTES - - - - - Immobilisations financières brutes - - - - - Pertes de valeur Immobilisations financières - - - - - IMPOTS DIFFERES ACTIF - - - - - TOTAL ACTIF NON COURANTS 12 373 9 656 6 939 4 222 1 505

ACTIFS COURANTS Stocks et en cours - - - - - MP - - - - - en cours - - - - - Produits finis - 1 760 1 870 1 980 2 090

Créances et emplois assimilés - - - - -

Trésorerie et équivalents de trésorerie 3 111 4 801 7 382 9 872 12 917

TOTAL ACTIF COURANTS 3 111 4 801 7 382 9 872 12 917 TOTAL DES ACTIFS 15 483 16 216 16 190 16 073 16 511

31

BILAN PASSIF 2 004 2 005 2 006 2 007 2 008 CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS CAPITAUX PROPRES 9 447 11 690 13 172 14 564 16 511 Capital émis 7 545 7 545 7 545 7 545 7 545

Report à nouveau initial 1 903 4 145 5 628 7 020 Réserves 272 331 323 374 424 Dividendes 543 1 322 1 938 2 988 3 392 Résultats net 1 903 2 242 1 483 1 392 1 947

TOTAL I 9 447 11 690 13 172 14 564 16 511

Emprunts et dettes financières 6 036 4 527 3 018 1 509 -

TOTAL PASSIF NON COURANTS II 6 036 4 527 3 018 1 509 -

PASSIFS COURANTS

D C T (Fournisseurs) - - - - -

D C T (Banques)

TOTAL PASSIFS COURANTS - - - - -

TOTAL DES PASSIFS 15 483 16 216 16 190 16 073 16 511

32

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS ...... I

RESUME ...... II

ABSTRACT ...... II

SOMMAIRE ...... III

LISTE DES TABLEAUX ...... IV

LISTE DES FIGURES ...... V

LISTE DES GRAPHES ...... VI

LISTE DES CARTES ...... VI

LISTE DES ABREVIATIONS ...... VII

INTRODUCTION ...... 1

1. ETAT DE L‟ART ...... 7

1.1. La station forestière ...... 7

1.2. L‟aménagement forestière et gestion durable ...... 8

1.3. Stratégie de la conservation ...... 9

1.4. Eco-tourisme et développement durable ...... 10

1.5. Développement local ...... 11

1.6. Système des Aires protégées à Madagascar (SAPM) et Aires Protégées (AP) ...... 12

2. MATERIELS ET METHODES ...... 14

33

2.1. MATERIELS ...... 14 2.1.1. Justification du choix du thème ...... 14 2.1.2. Choix de la zone d‟étude ...... 15

2.2. METHODES ...... 18 2.2.1. Démarche commune aux hypothèses ...... 18 2.2.1.1. Phase préparatoire ...... 18 a. Revue bibliographique ...... 18 b. Elaboration des supports d‟enquête ...... 19 c. Entretiens et interviews avec les autorités local ...... 19 2.2.1.2. Phase opérationnelle : Collecte des données ...... 19 a. Fiche d‟enquête ...... 19 b. Echantillonnage ...... 19 2.2.1.3. Phase d‟analyse et traitement des informations ...... 20 2.2.2. Démarche spécifique pour chaque hypothèse ...... 20 2.2.2.1. Le plan d‟aménagement et de gestion actuel de la SFA nécessite une mise à jour pour redynamiser l‟écotourisme dans la commune...... 20 a. Variables ...... 21 b. Méthodologie de recherche ...... 21 c. Analyse des données ...... 22 d. Traitement statistique ...... 22 2.2.2.2. La mobilisation du milieu socio-économique autour de la station forestière permet de concrétiser la gestion durable des ressources naturelles...... 24 a. Variables ...... 24 b. Modalité de codage et de scores des variables ...... 24 c. Traitement statistique ...... 26 2.2.2.3. Chronogramme des activités ...... 28

3. RESULTATS ...... 29

3.1. Le plan d‟aménagement forestier de la station forestière sera évalué ...... 29 3.1.1. Revue historique et le schéma des modalités de gestion de la SFA ...... 29 3.1.2. Sur les objectifs du PAG ...... 31 3.1.3. Indentification des biodiversités de celte zone (Faune et Flore) ...... 32 3.1.3.1. Inventaire Botanique ...... 32

34

3.1.3.2. Inventaire Zoologique ...... 34 a. Les lémuriens ou mammifères primates ...... 34 b. Les autres groupes des mammifères carnivores et micromammifères (Non Primates) ...... 34 c. Les reptiles et les amphibiens ...... 35 3.1.4. Potentialité de la station forestière d‟Anjiamangirana : espèce phare et endémicité 36 3.1.4.1. Faunes ...... 37 a. Les lémuriens ...... 37 b. Les mammifères non primates : ...... 38 c. Les reptiles : ...... 38 d. Les oiseaux : ...... 39 3.1.4.2. Les plantes ...... 41

3.2. Potentialité socio-économique autour de la station forestière sera appréciée ...... 42 3.2.1. Situation socio-économique de la population ...... 42 3.2.1.1. Activités génératrices de revenu au niveau de la commune ...... 42 a. Agriculture ...... 42 b. Commerce et transport ...... 43 c. Artisanat ...... 44 3.2.1.2. Organismes d‟appui ...... 44 3.2.2. Typologie de la population ...... 44 3.2.3. Degré de chaque pression anthropique et les attraits touristiques ...... 46 3.2.3.1. Ordonnancement des pressions anthropiques ...... 46 3.2.3.2. Attraits touristiques ...... 46 3.2.4. Développement de l‟écotourisme ...... 49 3.2.5. Avantages des ménages et de la commune par l‟implantation du projet d‟écotourisme ...... 49 3.2.6. Etude financier de l‟implantation d‟un projet d‟écotourisme ...... 50

4. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ...... 55

4.1. DISCUSSIONS ...... 55 4.1.1. Discussions sur e plan d‟aménagement forestier de la station forestière ...... 55 4.1.2. Discussions sur la potentialité socio-économique autour de la station forestière 58

35

4.1.2.1. Potentialité économique ...... 58 4.1.2.2. Caractérisations de la population vis-à-vis du projet de conservation ...... 60 a. La typologie de la population ...... 60 b. L‟intensité des pressions anthropiques ...... 61

4.2. RECOMMANDATIONS ...... 61 4.2.1. Recommandations sur la potentialité de la diversité biologique ...... 61 4.2.2. Recommandations sur le renforcement des capacités « empowerment » ...... 62 4.2.3. Recommandations au niveau sur l‟efficacité de la gestion et la bonne gouvernance : les grands défis du système d‟aires protégées ...... 62 4.2.4. Recommandations Sur la gestion des risques ...... 63

CONCLUSION ...... 64

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...... 66

WEBOGRAPHIE ...... 69

LISTE DES ANNEXES ...... 1

ANNEXE 1: EXTRAIT DU « LEMURS OF MADAGASCAR, A STRATEGY FOR THEIR CONSERVATION » 2013 Ŕ 2016, IUCN, 2010 ...... 2

ANNEXE 2 : LISTE DES DIVERSITES FLORISTIQUES ...... 5

ANNEXE 3 : TABLEAU DE LA REPARTITION DE LA POPULATION (HOMMES ET FEMMES DE 18 Ŕ 60 ANS) DANS LES FOKONTANY ETUDIES ...... 16

ANNEXE 4 : NOMBRE DES CLASSES BOTANIQUES PAR SITES ETUDIES DE LA SFA ...... 17

ANNEXE 5 : NOMBRE DES ESPECES FAUNISTIQUES OBSERVEES DANS LA SFA 17

ANNEXE 6 : FICHE D‟ENQUETE SUPPLEMENTAIRE ...... 18

ANNEXE 7 : PLANIFICATION DE GESTION ...... 20

36

ANNEXE 8 : DETAILS DES METHODES UTILISEES PENDANT L‟ETUDE (FAUNE ET FLORE) ...... 21

ANNEXE 9 : DETAILS DES ETUDES FINANCIERS DE PROJET D‟ECOTOURISME .. 26

TABLE DES MATIERES ...... 32