Textes Robert De Flers, Francis De Croisset Et Albert Willemetz
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création production : Les Frivolités Parisiennes textes 18 décembre 2o2o › coproduction : Théâtre Impérial de Compiègne, Atelier Lyrique de Tourcoing Robert de Flers, › 9 janvier 2o21 coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet avec le soutien de l’Adami, de la Spedidam, Francis de Croisset Marion Tassou Marguerite de la Mairie de Paris, de la région Ile-de-France, Centre National de la Musique, et Albert Willemetz Sarah Laulan Marthe Grivot du mécénat musical de la Société Générale, Julie Mossay Paola de Valpurgis du mécénat de la Caisse des dépôts, et de la Fondation Singer Polignac musique Mathieu Dubroca André Denis Mignien le Diable Marcel Lattès Paul-Alexandre Dubois Fouladou athenee-theatre.com Céline Groussard L’entremetteuse direction musicale o1 53 o5 19 19 e de Paris Dylan Corlay Girls Mélodie Avezard, Géraldine Deschenaux, @theatreathenee mise en scène Laëtitia Gawiec, Sophie Girardon, Édouard Signolet Camille Nicolas, June van der Esch avec l’Orchestre Boys Bart Aerts, Eric Jetner, des Frivolités Fabian Miroux, Stoyan Zmarzlik le diable à paris Soutenu par 1 informations pratiques informations pratiques p. 2 distribution p. 4 synopsis p. 5 contexte historique par Christophe Mirambeau p. 6 note d’intention de mise en scène par Édouard Signolet p. 7 Lola Gruber, dramaturge de l’Athénée p. 9 biographies p. 10 l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet p. 15 la saison 20.21 de l’Athénée p. 16 2 informations pratiques du 18 décembre 2020 au 9 janvier 2021 grande salle 10 représentations vendredi 18, samedi 19, samedi 26, mardi 29 décembre à 18h dimanche 27 décembre à 15h jeudi 31 décembre à 20h samedi 2, vendredi 8, samedi 9 janvier à 18h dimanche 3 janvier à 15h tarifs : Catégorie unique à 26€ *Demi-tarif à 13€ (-30 ans, demandeur.se d’emploi, intermittent.e du spectacle) *tarif à 10€ (étudiant.e, bénéficiaire des minimas sociaux dont RSA, ASPA) reprises 15 janvier 2021 l Théâtre Impérial de Compiègne 6 juin 2021 I Théâtre Raymond Devos de Tourcoing Athénée Théâtre Louis-Jouvet square de l’Opéra Louis-Jouvet I 7 rue Boudreau I 75009 Paris M° Opéra, Havre-Caumartin I RER A Auber réservations : 01 53 05 19 19 I www.athenee-theatre.com Rejoignez-nous sur Facebook, Twitter et Instagram contact presse Athénée Théâtre Louis-Jouvet : Anne Gueudré [email protected] I 06 60 51 03 82 3 le diable à Paris création I opéra-comique de 1927 satan va 18 décembre 2020 – 9 janvier 2021 et ça textes Robert de Flers, Francis de Croisset et Albert Willemetz musique Marcel Lattès direction musicale Dylan Corlay mise en scène, restauration et révision du livret original Édouard revient Signolet et l’Orchestre Les Frivolités Parisiennes Marion Tassou Marguerite I Sarah Laulan Marthe Grivot I Julie Mossay Paola de Valpurgis I Mathieu Dubroca André I Denis Mignien le Diable I Paul-Alexandre Dubois Fouladou I Céline Groussard l’entremetteuse Girls Mélodie Avézard, Géraldine Deschenaux, Laëtitia Gawiec, Sophie Girardon, Camille Nicolas, June van der Esch Boys Bart Aerts, Eric Jetner, Fabian Miroux, Stoyan Zmarzlik collaboratrice artistique Isabelle Monier-Esquis scénographie Emilie Roy costumes Colombe Loriot Prévost maquillage et coiffure Fanny Jakubowicz, Corinne Blot création lumière Tristan Mouget chorégraphie Caroline Roëland restauration de l’orchestration originale et chef de chant Jean-Yves Aizic conseiller artistique Christophe Mirambeau grande salle I 10 représentations I durée 2h20 entracte inclus production : Les Frivolités Parisiennes coproduction : l’Atelier lyrique de Tourcoing et le Théâtre Impérial de Compiègne coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet avec le soutien de l’Adami, de la Spedidam, de la Mairie de Paris, de la Région Ile-de-France, du Centre National de la Musique, du Mécénat musical de la Société Générale, du Mécénat de la Caisse des dépôts et de la Fondation Singer-Polignac 4 synopsis Un jeune homme du monde, André, ruiné par le jeu et sa maîtresse Paola de Walpurgis, a aperçu, depuis son compartiment à Guéthary, sur la ligne du Midi, une jolie petite garde- barrière. Pour mieux courtiser Marguerite, puisque c’est son nom, André s’entend avec le chef de gare et se substitue à lui. Mais comme le jeune homme est sans le sou, Madame Grivot, garde-barrière en titre et tante de la jolie Marguerite, s’oppose à toute union entre les deux jeunes gens. Marguerite n’épousera qu’un homme riche. Madame Marthe Grivot est elle-même en butte aux avances obsessionnelles du vieil homme d’équipe, Fouladou, qu’elle trouve bien trop vieux pour elle... La nouvelle vie ferroviaire d’André s’organise. La collaboration de chef de gare improvisé avec l’homme d’équipe idiot produit les retards, puis les déraillements les plus sensationnels. Car les deux hommes n’ont en tête que d’avoir chacun leur chacune. Désespérés de ne pouvoir plaire aux belles sur lesquelles ils ont jeté leur dévolu, ils invoquent le diable à l’aide d’un vieux grimoire tombé d’un train. André veut la richesse, Fouladou la jeunesse... et Méphistophélès apparaît. Le Diable accomplit séance tenante les miracles demandés, en échange d’une petite signature que les miraculés diffèrent prudemment, et d’un petit voyage dans la capitale qu’André et Fouladou sont chargés de lui préparer. Car Méphisto n’est pas venu à Paris depuis 1859 [l’année de la création du Faust de Gounod...] et voudrait bien connaître la nouvelle vie de la capitale. Satan débarque à l’heure dite à Paris, une valise pleine de millions à la main, dans le luxueux hôtel d’André, qui pour l’heure se débat entre les exigences de sa brillante maîtresse Paola de Valpurgis et les tendres reproches de sa petite fiancée basque, qui l’accompagne, chaperonnée par sa tante. Le Diable s’est métamorphosé en riche rajah, il est émerveillé de tout ce qu’on a inventé depuis Faust, le téléphone, la T.S.F., le phono, les girls... et, lancé dans le tourbillon parisien, il se fiance avec Marguerite, dépitée de voir son André prisonnier des artifices de Paola qui, au passage, dépouille Méphisto de son argent. Constamment dupé, le Diable découvre que les humains sont désormais aussi malins que le Malin. Et que l’amour, toujours puissant, fait très bien les choses. Les couples se recomposent selon les cœurs : André et Marguerite, Fouladou et Mme Grivot. Entraîné par les frasques qu’il a imaginées, Satan en vient à oublier la formule qui le reconduira aux enfers, auprès de Proserpine, son épouse détestée. Il ne s’en souvient qu’au moment d’être arrêté et disparaît, tandis qu’André et Marguerite pourront se marier en gardant l’argent du Diable. Fouladou, reprenant ses cheveux argentés, épousera Mme Grivot. 5 contexte historique par Christophe Mirambeau La nouvelle opérette de Marigny qui doit passer après Venise (Tiarko Richepin) est l’objet d’une commande de Volterra auprès des maîtres du Boulevard parisien, De Flers et De Croisset. En juillet 1927, les auteurs n’ont encore qu’un scénario détaillé de la pièce. Sur les conseils de Volterra, ils sollicitent Willemetz pour faire « avancer » la pièce - souhaitant avant tout achever une autre pièce en cours, Les Précieuses de Genève. Les trois collaborateurs ont prévu de se mettre ensemble au travail dès le mois d’août. Mais la mort de Robert de Flers (04.08.27) complexifie l’aventure : de Croisset ne souhaite plus achever cet ouvrage, dont l’idée originelle vient de son collaborateur décédé, et le projet passe un moment entre les mains de Rip, qui, finalement, se désiste. C’est Willemetz qui, pour finir, achève l’opérette. Pierre Veber rapporte que De Croisset « laissa toute liberté à Willemetz pour terminer la comédie musicale », dont seul le premier acte est dû à la plume des deux vaudevillistes. Et puis... Francis de Croisset est bien plus occupé à la création de sa Livrée de Monsieur le Comte - dont la générale de l’une, hasard de programmation, précède d’un jour celle de l’autre - pour laquelle il délaisse Marigny et l’opérette. Le titre de la pièce rappelle ces quatre volumes de la fin du XIXème siècle et qui font prime chez les bibliophiles : Le Diable à Paris, mœurs et coutumes, caractères et portraits des habitants de Paris (...) publié par l’étonnant éditeur-littérateur Hetzel, ouvrage qui regroupe des textes de G. Sand, Paul Cleret, Balzac, Musset, Octave Feuillet, Eugène Sue et autres célébrités parisiennes, et essentiellement illustré par Cham et Gavarni. Le projet original de Robert de Flers, enthousiasmé par le sujet, était de reprendre le thème de ce livre : les étonnements du Diable revenant à̀ Paris, et découvrant combien la modernité a dépassé en puissance tous les sortilèges. Il était question de proposer une galerie de portraits satiriques, telle une revue, où les tableaux seraient liés entre eux par une gentille intrigue sentimentale. Il semblerait que Willemetz ai privilégié l’intrigue sentimentale pour mettre en valeur ses couplets, au détriment de la satire, dont l’esprit est pourtant vigoureusement conservé dans les lyrics. Marcel Lattès signe avec Le Diable à Paris pas moins de 26 numéros, soignés, alliant les habitudes jazzantes du temps et la couleur « française » héritée de l’école Messager, et qui s’égrènent avec esprit et fluidité. Partition très attachante, marquée au coin de la science aimable et au charme indéniable, le dernier acte renchérit même en invention mélodiques et en trouvailles sur les deux premiers. On admira abondamment l’orchestration de la pièce pleine de jolis détails, jamais tapageuse, ni vulgaire. Hélas, le matériel d’orchestre, désormais introuvable, tout comme les dialogues de la pièce, ne permet pas d’en juger - si ce n’est en rapport aux autres ouvrages de Lattès, dont il demeure quelques rares enregistrements.