Journal De La Résistance ANACR

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Journal De La Résistance ANACR Libération Nationale PTT ème A.N.A.C.R. 3 Trimestre 2015 PRESIDENT D'HONNEUR : HENRI GOURDEAUX (1881-1961) Avec l’esprit de solidarité ************* Avec l’afflux massif de « migrants », voilà l’Europe dans une situation inédite. Plus de 500.000 réfugiés, dit-on, dont 120.000 au total en Europe et 30.000 en France. Si l’objectif premier est d’atteindre les nombres fixés, la question de ceux qui n’auront pas été retenus posera aux gouvernants et aux citoyens, un devoir d’hospitalité exceptionnel. Si « Libération Nationale PTT – ANACR » n’a pas vocation pour donner des avis sur ces problèmes, je pense qu’elle ne peut rester inerte, surtout quand ceux-ci touchent directement la vie de femmes et d’enfants. On peut admettre que des pays veuillent contrôler les mouvements de populations sur leur territoire, mais on est en droit d’exiger que soient respectés les droits internationaux qui ont pour objectif de les protéger et de respecter leur dignité. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948, dans son article 13-2 indique que : « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat ». Aujourd’hui, devant cette population en exode, ce qui doit guider nos gouvernants dans leurs décisions, c’est avant tout l’esprit de solidarité. Michel DELUGIN Président - 2 - COMMÉMORATIONS Le dimanche 23 août à 18 heures 30, comme chaque année, l’ANACR ravivait la flamme sur la tombe du Soldat inconnu sous l’Arc-de-Triomphe, en mémoire des Résistants tombés pour la libération de notre pays et la liberté de son peuple et pour vaincre le fascisme et le nazisme. Une délégation de 7 camarades de « Libération Nationale PTT – ANACR » participait à cette cérémonie avec le drapeau de l’association porté par Michel Chassagne. Le mardi 25 août au siège de La Poste, 44 boulevard de Vaugirard, la cérémonie commémorative de la Libération de Paris présidée par Monsieur Georges Lefèbvre, représentant le Président de La Poste, s’est déroulée devant une assistance nombreuse. Après une courte allocution, six gerbes furent déposées devant la stèle dédiée aux victimes PTT de la Seconde Guerre mondiale par les représentants de trois syndicats, CFTC, FO et CGT puis par Charles Sancet, secrétaire général de « Libération Nationale PTT – ANACR », René Duclos, Président général de l’ACVG – PTT et enfin par Monsieur Georges Lefèbvre pour le Groupe La Poste. On peut remercier l’excellent groupe musical des PTT qui après La Marseillaise a joué quelques morceaux de musique militaire en clôture de cette cérémonie. - 3- Le mardi 25 août 2015, comme chaque année, une cérémonie commémorant la Libération de Paris en août 1944, a été organisée par le syndicat CGT de la Recette Principale Paris-Louvre, en présence de la direction de cet établissement. Les responsables syndicaux Joël Ragonneau et Sylvie Bayle ont rappelé l’importance de la Résistance dans les PTT et ont rendu hommage aux 39 postiers de ce grand service parisien victimes de la Second Guerre mondiale. Invité par les organisateurs, Charles Sancet, secrétaire général de « Libération Nationale PTT – ANACR » a prononcé une courte intervention pour souligner l’importance de la sauvegarde des lieux de mémoire. Au moment où le groupe La Poste va quitter et fermer une grande partie de cet imposant immeuble de la rue du Louvre, que vont devenir la stèle du rez-de-chaussée et les deux plaques commémoratives du premier étage ? Une solution devra être rapidement trouvée. Notre association sera attentive aux propositions de La Poste. ************* L’engagement des Receveuses des PTT dans la Résistance De nombreuses Receveuses des postes s’engagèrent dans la Résistance. De par leur fonction, elles recevaient les courriers à distribuer et à envoyer. Elles pouvaient ainsi agir lorsqu’elles détectaient les lettres de dénonciation adressées à la Gestapo ou à la Kommandantur. De plus, dans les bureaux de poste, le téléphone était sous leur responsabilité et elles pouvaient effectuer des écoutes, transmettre des informations aux maquis. Elles furent aussi très présentes dans les réseaux de Résistance extérieurs aux PTT. Nous allons leur rendre hommage et donner ici quelques exemples de l’engagement de ces femmes qui combattirent l’occupant nazi et le régime de collaboration de Pétain. Mathilde FILLOZ, receveuse à Clerval (Doubs), secondait son mari dans ses activités résistantes. Par ses fonctions elle pouvait intercepter les lettres de dénonciation à la Gestapo, grâce à son brassard PTT de « porteur de télégrammes » cette couverture lui permettait de franchir les barrages allemands et rejoindre les maquisards, les informer, transmettre des messages et les alerter. En 1984 à l’occasion d’un colloque au Ministère des PTT elle commençait son intervention par cette phrase : « Les femmes ont fait des choses aussi belles, aussi grandes, aussi difficiles que les hommes, mais elles ne l’ont pas dit ». Marguerite HAMELIN, épouse DUBRAY, est receveuse à Villedomer (Indre-et-Loire). Elle appartient au réseau « Libération Nord ». Elle s’occupe notamment des recherches de terrain pour les parachutages. Elle est arrêtée avec l’ensemble du groupe de Résistants dans la nuit de 8 au 9 juin 1944. Déportée, elle reviendra fin mai 1945. Cécilia GAZAGNAIRE, receveuse à Launois (Ardennes), engagée dans un réseau, elle établira des fausses cartes d’état civil, des « ausweis », détruira les lettres de dénonciation, distribuera des tracts, écoutera les communications des occupants. Elle hébergera dans le bureau de poste des personnes recherchées. Elle aidera aussi matériellement les clandestins. Elle est arrêtée dans son bureau, emprisonnée puis déportée à Ravensbrück où elle meurt gazée le 1er mars 1945. -4- Marthe ALLIBERT est marié à Charles ROTH, receveur-distributeur à la poste de Cérelles (Indre-et-Loire). Lorsque ce dernier effectuait sa tournée le matin, Marthe assurait « la suppléance électrique », c’est-à-dire le téléphone et les opérations courantes jusqu’au retour de son mari. Marthe appartenait au réseau de Résistance « Darius » avec le grade de sous-lieutenant. Elle est arrêtée avec son mari, ils seront déportés. Marthe revient de Ravensbrück en mai 1945. Marie-Louise MOINS, épouse LEGROS est receveuse à Besse-en-Chandesse (Puy-de-Dôme). Elle détournait le courrier en provenance ou à destination des occupants. Elle assurait les liaisons téléphoniques avec le maquis. Ces communications ayant été interceptées, Marie-Louise est arrêtée, emprisonnée à Clermont-Ferrand, puis Compiègne et sera déportée à Ravensbrück où elle est gazée le 5 mars 1945. Albertine VERNAIS exerce les fonctions de receveuse au bureau de Comines (Nord). Elle assurait la liaison entre le groupe de résistance de ce secteur et divers groupes de résistants belges et des membres de l’Armée secrète belge. Elle confectionnait également de fausses cartes d’identité. Elle est arrêtée le 12 juin 1943 et déportée. Elle sera de retour en mai 1945. Jeanne BAUCHEL épouse ROSENFELDER est assistante receveuse au bureau de Rombas en Moselle, l’un des trois départements annexés. Cette annexion supposait l’adhésion à l’Allemagne nazie. De nombreux postiers manifesteront le désir de rester français. Jeanne Rosenfelder sera déportée en Pologne. Elle s’évade et rentre en France. Elle sera réintégrée dans ses fonctions aux PTT à la fin de la Guerre. Jeanne DRUI est elle-aussi assistante receveuse à Krutange-Nilvange en Moselle. Elle est arrêtée pour le motif « refus de prendre la nationalité allemande » et est déportée en Silésie. Elle sera rapatriée le 19 mai 1945. Marie POINSIGNON épouse REITER, assistante receveuse à Moulins-lès-Metz en Moselle est arrêtée par la Gestapo le 28 janvier 1943 et déportée en Haute-Silésie. Elle sera rapatriée le 22 mai 1945. Marie-Louise SENECHAL épouse FERET est receveuse à la poste d’Echauffour (Orne). Sa fonction lui permet de substituer les lettres de dénonciation. Elle entre dans un réseau de résistance PTT. Arrêtée, internée au château des Ducs où elle sera torturée. Elle ne parlera pas. Ses longs mois de détention, les mauvais traitements quotidiens vont avoir raison de sa santé. Elle poursuit sa résistance dans sa geôle en entonnant régulièrement « La Marseillaise ». Son mari réussit enfin à la faire hospitaliser à Alençon. Très affaiblie, elle va mourir le 10 mai 1945, deux jours après la capitulation allemande. Denise ELICOT épouse JOSSE est nommée receveuse à Roc-Saint-André (Morbihan) en janvier 1941. Elle entre dans un réseau des Forces Françaises Combattantes (FFC) et sera immatriculée à Londres en mars 1943. Elle s’occupe en même temps des fausses cartes d’identité. Elle réceptionne des armes issues des parachutages et elle les cache dans le bureau de poste où elle hébergeait aussi des aviateurs alliés. Denise Josse, titulaire de nombreuses décorations, est décédée en 2014. Laure SOUBRIE, receveuse à la poste de Lavelanet (Ariège) est agent de liaison d’un réseau local de résistance. Elle écoutait les communications téléphoniques, surveillait les lettres suspectes et assurait le ravitaillement des maquis. Marcelle BOURGINE, d’abord receveuse à Giverville (Eure) puis à Sainville (Eure-et-Loir) sera un maillon important du réseau PTT qui prendra le nom de « Libération Nationale des PTT » en 1944. Elle s’occupe notamment des réfugiés Espagnols. Elle sabotait les communications téléphoniques allemandes. Les meubles automatiques ruraux situés dans le bureau de poste étaient sensibles à l’humidité. Marcelle faisait bouillir de l’eau et en plaçant la casserole dans l’armoire technique, l’humidité suffisait à établir des contacts entre les fils et cela empêchait le téléphone de fonctionner. Marcelle mutée ensuite receveuse à Us en Seine-et-Oise s’est intégrée au réseau local de résistance. Henriette CHAMBOREDON épouse SCHWARZ est receveuse des postes à Boucoiran (Gard). Elle fut un agent de liaison important du réseau local de résistance et a obtenu plusieurs décorations, la Carte Volontaire de la Résistance (CVR), la Croix du Combattant Volontaire 39-45.
Recommended publications
  • Vichy Against Vichy: History and Memory of the Second World War in the Former Capital of the État Français from 1940 to the Present
    Vichy against Vichy: History and Memory of the Second World War in the Former Capital of the État français from 1940 to the Present Audrey Mallet A Thesis In the Department of History Presented in Partial Fulfillment of the Requirements For the Degree of Doctor of Philosophy (History) at Concordia University Montreal, Quebec, Canada, and Paris I Panthéon-Sorbonne December 2016 © Audrey Mallet, 2016 CONCORDIA UNIVERSITY SCHOOL OF GRADUATE STUDIES This is to certify that the thesis prepared By: Audrey Mallet Entitled: Vichy against Vichy: History and Memory of the Second World War in the Former Capital of the État français from 1940 to the Present and submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy (History) complies with the regulations of the University and meets the accepted standards with respect to originality and quality. Signed by the final examining committee: Chair Dr. G. LeBlanc External Examiner Dr. E. Jennings External to Program Dr. F. Chalk Examiner Dr. D. Peschanski Examiner Dr. C. Claveau Thesis Co-Supervisor Dr. N. Ingram Thesis Co-Supervisor Dr. H. Rousso Approved by: Dr. B. Lorenzkowski, Graduate Program Director December 5, 2016 Dr. A. Roy, Dean, Faculty of Arts & Science Abstract Vichy against Vichy: History and Memory of the Second World War in the Former Capital of the État français from 1940 to the Present Audrey Mallet, Ph.D. Concordia University & Paris I Panthéon Sorbonne, 2016 Following the June 22, 1940 armistice and the subsequent occupation of northern France by the Germans, the French government left Paris and eventually established itself in the city of Vichy.
    [Show full text]
  • Lutte Pour La Connaissance Et La Compréhension Dans L'écriture Concentrationnaire De Charlotte Delbo, Jorge Semprun Et Germ
    LUTTE POUR LA CONNAISSANCE ET LA COMPRÉHENSION DANS L’ÉCRITURE CONCENTRATIONNAIRE DE CHARLOTTE DELBO, JORGE SEMPRUN ET GERMAINE TILLION. By © 2014 Olivia Prouvost-Allen Submitted to the graduate degree program in French and Italian and the Graduate Faculty of the University of Kansas in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy. ________________________________ Chairperson Van Kelly ________________________________ Caroline Jewers ________________________________ Bruce Hayes ________________________________ John T. Booker ________________________________ Leslie Tuttle Date Defended: April 18, 2014 The Dissertation Committee for Olivia Prouvost-Allen certifies that this is the approved version of the following dissertation: LUTTE POUR LA CONNAISSANCE ET LA COMPRÉHENSION DANS L’ÉCRITURE CONCENTRATIONNAIRE DE CHARLOTTE DELBO, JORGE SEMPRUN ET GERMAINE TILLION. ________________________________ Chairperson Van Kelly Date approved: April 18, 2014 ii Abstract Deported for acts of resistance in Nazi concentration camps, Charlotte Delbo, Jorge Semprun and Germaine Tillion testify about this horrific experience through their works. Their autobiographical, fictional or historical writings convey the uncertainty and anxiety that deportees felt as they arrived at the camp, immersed in an unknown and incomprehensible world. This study explores the various lacks of knowledge and understanding, and their consequences, expressed in their works. To resist the dehumanization and the destruction of the self, some detainees fought actively for information. This was especially true for Tillion. Her training as an ethnologist gave her the tools to gather information and to analyze the concentration camp system. This dissertation examines the methods used by Tillion for the collection, analysis and dissemination of information. It focuses particularly on the role of Le Verfügbar aux Enfers, her humorous operetta written while detained in Ravensbrück, in the propagation of concentration camp knowledge to the other inmates in the camp.
    [Show full text]
  • Art Et Littérature Pendant La Seconde Guerre Mondiale P
    HOMMAGE Cette publication est dédiée à Raymonde Boix (1920-2015) Le Conseil départemental de la Haute-Garonne et le Musée départemental de la Résistance et de la Déportation tenaient à rendre hommage à Mme Boix à travers cette publication. Pendant de nombreuses années, Raymonde Boix est venue au Musée départemental de la Résistance et de la Déportation pour témoigner devant des élèves. Inlassablement, elle racontait à ces jeunes son entrée dans la Résistance, son arrestation puis sa déportation en Allemagne au camp de Ravensbrück. Comme beaucoup d'autres témoins, elle s'est engagée avec force et détermination pour la transmission de la mémoire au sein du Musée. Née le 24 juin 1920 à Villeneuve-Minervois (Aude), Raymonde Boix est agent de liaison à Marseille, de 1941 à 1942, puis à Paris de 1942 à 1943. Elle est membre des « Forces Unies de la Jeunesse » et du mouvement « Défense de la France ». Elle participe à la fabrication et à la distribution de faux papiers, diffuse des journaux clandestins. En octobre 1943, Raymonde Boix est arrêtée et détenue à la prison de la Petite Roquette puis au Fort de Romainville à Paris. Elle est déportée par le convoi du 11 août 1944 à Ravensbrück. Son matricule est le 61166. Elle est libérée le 5 mai 1945 au kommando de Holleischen. Raymonde Boix devient par la suite journaliste. 2 3 ÉDITORIAL Depuis plus de 20 ans, le Conseil départemental de la Haute-Garonne œuvre au sein de son Musée départemental de la Résistance et de la Déportation pour une meilleure connaissance de l’histoire de la seconde guerre mondiale dans notre département.
    [Show full text]
  • La Répression De La Résistance En France Par Les Autorités D’Occupation Et Le Régime De Vichy
    Répression Résistance 1 La répression de la Résistance en France par les autorités d’occupation et le régime de Vichy Introduction Cet exposé porte sur le sujet du concours de la résistance 2011, sujet immense et complexe, avec une quantité de ramifications. Il s’appuie sur les acquis récents de l’historiographie consacrée à la répression. Il n’est pas question ici de revenir sur l’histoire de la Résistance. Pour tout complément d’information, se référer à deux ouvrages : • Marcot François [dir.], Dictionnaire historique de la Résistance, Robert Laffont (coll. Bouquins), 2006. • Douzou Laurent, La Résistance. Une morale en action , Gallimard-Découvertes, 2010. Commençons par rappeler que l’histoire de la répression est marquée par quelques reconstructions mémorielles. Ces idées reçues sur la répression, liées à une méconnaissance de certains aspects, ou à des oublis et des dénis, s’expliquent par l’historiographie et le contexte d’écriture de cette histoire : 1. Tout d’abord, la dissociation faite entre la Wehrmacht et les forces policières allemandes, attribuant à l’armée allemande une image plus « propre » de la répression, à l’inverse de la Sipo-SD ; 2. L’oubli du poids du judéo-bolchevisme, centralité de la seule politique antisémite de Vichy. Dans les années 1970 et 1980, la lutte contre les communistes est mise de côté par l’historiographie, cette dernière dissociant antisémitisme et anti-communisme ; 3. La méconnaissance des massacres et des représailles de civils au printemps et à l’été 1944. Des études locales existent mais il manque une grande synthèse au niveau national. Cela reste donc un angle mort de l’historiographie.
    [Show full text]
  • Communist Women's Resistance In
    Communist Women’s Resistance in Occupied Paris: Engagement, Activism and Continuities from the 1930s to 1945 Amy Victoria Morrison Thesis submitted for the degree of Doctor of Philosophy Discipline of History School of Humanities University of Adelaide March 2018 i CONTENTS Abstract ii Thesis declaration iii Acknowledgements iv Abbreviations v Introduction and Review of the Historiography 1 Chapter One The Growth of the Parti Communiste Français and the Increasing Political Engagement of Women in the 1930s 42 Chapter Two The Transition from Legal Party to Illégale Organisation to Resistance Network, 1939-1941 79 Chapter Three The Consequences of Activism, 1942: police investigations and the treatment of women resisters 116 Chapter Four Underground Newspapers, 1942-1943: a platform for women’s mass resistance 150 Chapter Five The Resilience of Female Resisters Inside the ‘Fortress of Fascism’, 1944 193 Conclusion 233 Bibliography 240 ii Abstract The French communist resistance movement has been recognised as one of the most active networks of the French Resistance during World War II. This thesis addresses a gap in the scholarly literature concerning both the structure of the movement and the contribution of women to the communist resistance. While women are now included in the majority of general histories, the historiography has tended to understate the participation of female resisters. Women, however, were extensively involved as members of the communist resistance movement. This thesis allows us to gain an understanding of women as key contributors to the functioning of resistance networks. This study argues that women were integral to the success of the communist resistance movement. Detailed investigation of female communist resisters enables us to develop a deeper understanding of the emergence of resistance and how it was sustained.
    [Show full text]
  • List of Nazi Concentration Camps from Wikipedia, the Free Encyclopedia
    Create account Log in Article Talk Read Edit View history List of Nazi concentration camps From Wikipedia, the free encyclopedia Navigation This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed. (October 2009) Main page Contents This article presents a partial list of more prominent Nazi concentration camps set up across Europe during World War II and the Holocaust. A Featured content more complete list drawn up in 1967 by the German Ministry of Justice names about 1,200 camps and subcamps in countries occupied by Nazi Current events Germany,[1] while the Jewish Virtual Library writes: "It is estimated that the Nazis established 15,000 camps in the occupied countries."[2] Most Random article of these camps were destroyed. Donate to Wikipedia The later camps, built by the Third Reich mostly between 1939 and 1942, were intended to hold large groups of prisoners without trial or judicial process, including Jews, gypsies, Slavs, prisoners of war and many others, seen as undesirable by the occupation administration. In modern Interaction historiography, the term refers to a place of mistreatment, starvation, forced labour, and murder. Some of the data presented in this table originates from The War Against the Jews by Lucy Dawidowicz.[3] Help About Wikipedia Contents Community portal 1 Table Recent changes 2 See also Contact Wikipedia 3 References 4 Bibliography Toolbox 5 External links What links here Related changes Table [edit] Upload file Extermination camps are marked with light red, Concentration camps are marked with light blue, Labour camps are marked with gray, while Special pages Transit camps and Collective points remain unmarked.
    [Show full text]
  • La Délation Des Juifs À Paris Pendant L'occupation, 1940-1944
    Université d’Ottawa Faculté des Études Supérieures et Postdoctorales Département d’Histoire Université de Paris Ouest Nanterre La Défense École doctorale Droit et Science Politique Thèse en cotutelle internationale pour obtenir les grades de Docteur de l’Université d’Ottawa Discipline : Histoire Docteur de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense Discipline : Science Politique La délation des Juifs à Paris pendant l’Occupation, 1940-1944 Patrick Fournier Directeurs de thèse : M. Jan GRABOWSKI, Professeur, Université d’Ottawa M. Jean-Charles SZUREK Directeur de recherche émérite au CNRS, Université Paris Ouest Nanterre La Défense © Patrick Fournier, Ottawa, Canada, 2016 ii Table des matières Résumé .......................................................................................................................................... iv Remerciements ...............................................................................................................................v Tables et graphiques .................................................................................................................... vi Introduction ....................................................................................................................................1 Historiographie : dénonciation ou délation ..................................................................................3 Thèse et hypothèse .....................................................................................................................12 Sources et
    [Show full text]
  • La Déportation Dans Les Camps Nazis
    d'options Tous les mots saisis Au moins un des mots saisis Expression exacte Tout plier Tout déplier Aide à la consultation en Salle des inventaires virtuelle Conseils pour la recherche Faire une recherche simple Effectuer une recherche avancée Consulter les archives numérisées Parcourir les fonds Consulter les fiches d'aide à la recherche Accéder à votre espace personnel Réserver un document Demander la reproduction d'un document Demander une autorisation de consultation Effectuer une demande d’aide à la recherche Guide des sources Aide à la recherche thématique Art et architecture Histoire de l'art au XIXe siècle : généralités Biographie d'artistes et d'architectes, XIXe-XXe siècles Les archives des Musées nationaux aux Archives nationales Les échanges artistiques entre la France et l’étranger XIXe-XXe siècle Les artistes et leurs galeries. Réception croisée. Paris-Berlin. 1900-1950 Commandes publiques aux artistes (1945-1965) : guide des sources archivistiques conservées aux Archives nationales Guide des sources des archives relatives aux musées et aux expositions conservées aux Archives nationales Culture et société Architecture/équipement et éducation populaire Guide des sources conservées aux Archives nationales sur les politiques d’éducation prioritaire Les consultations de la jeunesse (guide des sources archivistiques conservées aux Archives nationales) État des sources d'archives publiques relatives à l'histoire de la lutte contre le sida conservées aux Archives nationales Droit, police et justice Économie et finances Les métiers
    [Show full text]
  • Elérika LEROY Toulouse, Mémoire De Rues
    Elérika LEROY Toulouse, mémoire de rues GuideGuide historiquehistorique desdes AnnéesAnnées noiresnoires etet ddee lala RésistanceRésistance àà ToulouseToulouse à travers les plaques de rue et les stèles commémoratives. A mes grands-parents. Les rues de Toulouse nous proposent chaque jour des leçons de mémoire, par les plaques, les stèles, les inscriptions apposées sur des maisons ou des lieux particuliers. Elérika Leroy a choisi de nous raconter l’histoire de la Résistance toulousaine au nazisme et au régime collaborationniste de Vichy à travers ce qu’elle donne à voir au passant. En rendant visibles derrière les noms, les histoires de personnages aussi divers que Raymond Naves, Silvio Trentin, Jean Cassou, François “Forain” Verdier, Marie-Louise “Françoise” Dissard, Jean-Pierre Vernant, Marcel Langer, Jean Phillipe, Henri Lion, Marcel Taillandier, Serge Ravanel, et tant d’autres... Elérika Leroy souligne la singularité de Toulouse. Toulouse, ville d’accueil des exilés politiques italiens à partir du milieu des années 20, puis allemands et polonais et bien sûr espagnols à partir de 1939 ; Toulouse, ville universitaire où vécurent et enseignèrent des intellectuels remarquables, tant par leur œuvre que par leur engagement ; Toulouse, ville républicaine où les militants politiques et syndicaux surent se regrouper et reconstruire dans la clandestinité. Ces trois forces se sont fondues dans le creuset de la résistance au nazisme. Cette union marquera pour des générations l’histoire politique singulière de notre ville qui sut, rappelons-le, se libérer le 19 août 1944, par la seule convergence de tous les maquis régionaux. L’ouvrage d’Elérika Leroy, que je tiens à remercier chaleureusement, a un rôle important à jouer pour la constitution d’une forte identité toulousaine bâtie sur la connaissance et le partage de notre histoire.
    [Show full text]
  • La Repression En France a L'ete 1944
    LA REPRESSION EN FRANCE A L’ETE 1944 ACTES DU COLLOQUE ORGANISE PAR LA FONDATION DE LA RESISTANCE ET LA VILLE DE SAINT-AMAND-MONTROND A SAINT-AMAND-MONTROND, LE MERCREDI 8 JUIN 2005 © Fondation de la Résistance, Paris, 2007 EDITIONS ELECTRONIQUES LA REPRESSION EN FRANCE A L’ETE 1944 ACTES DU COLLOQUE ORGANISE PAR LA FONDATION DE LA RESISTANCE ET LA VILLE DE SAINT-AMAND- MONTROND A SAINT-AMAND-MONTROND LE MERCREDI 8 JUIN 2005 SOMMAIRE AVERTISSEMENT .................................................................................................................................. 3 PREMIERE PARTIE : LOGIQUES GENERALES DE LA REPRESSION ............................................ 5 Wehrmacht, Waffen-SS et Sipo/SD : La répression allemande en France 1943- 1944 par Peter Lieb (Senior Lecturer, Department of War Studies, Royal Military Academy, Sandhurst)................................................................................................................ 6 1944 : les logiques de répression de Vichy par Pierre Laborie (directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales).................................................................................................................................. 19 DEUXIEME PARTIE : LA REPRESSION ALLEMANDE DANS LE CHER A L’ETE 1944................ 26 Les Allemands par Benoît Thiault (Musée de la Résistance et de la Déportation de Bourges, Archives départementales du Cher). ...................................................................................... 27 La tragédie des puits
    [Show full text]
  • Les Condamnées Des Sections Spéciales
    MONOGRAPHIE Les condamnées des Sections Spéciales incarcérées à la Maison Centrale de Rennes Déportées les 5 avril, 2 mai et 16 mai 1944 Yves BOIVIN Janvier 2004 A ma grand-tante, Anne-Marie Boivin, cuisinière remplaçante depuis le mois de juillet 1942 au château de St. Gurval, à Guer dans le Morbihan, arrêtée le 30 octobre 1943 par les officiers nazis du S.D. de Rennes, aux premières heures du démantèlement du réseau de résistance Oscar-Buckmaster, détenue 6 mois à la maison d’arrêt Jacques Cartier à Rennes, transférée le 2 mai 1944 à 17 heures, depuis la gare ferroviaire vers le fort de Romainville, avec 96 condamnées politiques de la Centrale des Femmes de Rennes, déportée le 13 mai 1944 depuis la gare de Pantin au camp de Ravensbrück où elle périra le 10 février 1945. A toutes celles qui comme elle sont mortes humiliées, malades, usées, désespérées. Anéanties dans la nuit et le brouillard. Ma reconnaissance à l’UNIVERSITE, pas celle rêvée des marchands, chasseurs de têtes et de primes, l’autre, celle de la Culture, qui creuse l’appétit d’apprendre et de comprendre, aiguise la curiosité intellectuelle, développe l’esprit critique, pratique et enseigne méthode et rigueur de pensée. Reconnaissance à l’Université de Rennes 2, ceux des Sciences du Langage et de la Culture, l’équipe des gais savants du professeur Jean GAGNEPAIN, concepteur de la Théorie de la Médiation. Pas de prétention dans cet hommage, je ne fus pas un grand cru d’étudiant, petit cru tout de même qui conquit son droit à l’appellation village.
    [Show full text]
  • Places Index
    PLACES INDEX This index lists place names; organizations are included in the Organizations and Enterprises Index. The page numbers cor- responding to each ghetto/camp essay are in bold type, and alternate names and spellings are in parentheses. Page numbers in italics refer to illustrations and their captions. Ääninen Lake. See Onega Lake Aïn al-Ouraq, 254, 255 289, 290, 291, 292, 293, 296, 297, 298, Äänislinna (Petrozavodsk), 79, 81, 82, 86, 87 Ain Beida, 254 896, 900 Abadla (Abdala, Ksar El Abadla), 247, 271, Ain Beni Mathar. See Berguent Alghero, 426 278, 281 Aincourt, 102–103, 130, 237 Algiers, 128, 240, 252, 253, 259, 266, 268, Abano Terme, 477 Ain Département, 139, 143 269, 270, 272, 276, 277, 289 Abaújszántó, 353 Aïn el-Ourak, 287 Allez-et-Cazeneuve, 123 Abaúj-Torna County, 343 Ain Guenfounda (Guenfouda), 248 Allier Département, 94 Abbazia Pattuglie train station, 438 Aïn Séfra (Ain Sefra), 248–249, 266, 270, Almyros, 509, 520 Abdala. See Abadla 271, 277, 278, 284, 285, 296 Alpes-de-Hautes-Provence Département, Abony, 345 Airvault, 112 210, 226, 232 Abruzzo, 406, 434, 436, 445, 449 Aït Ammar (Ait Amar), 283, 289 Alpes-Maritimes Département, 92, 122, Acmecetca (Acmicetca, Ahmecetca, Aix-en-Provence, 175, 178 129, 169, 214, 531, 532, 535, 536, 537 Akmechets’ki Stavky, Akmechetka, Aixe-sur-Vienne, 230 Al-Qasrayn. See Kasserine Akmecetca), 579, 588–589, 610, 614, 641, Ajdovščina (Aidussina), 477 Alsace, 126, 233 681, 718, 827 Ajosaari, 82 Alsace-Lorraine, 115, 127, 158, 177, 227 Adakamre, 503 Akaki Radio Station, 503 Alsace-Moselle, 165 Adale, 504 Akbou, 249 Alsóferenezely, 358 Addi Ugri (Adi Ugri), 503 Akmechetka (Akmecetca).
    [Show full text]