Sara Baras La Pepa
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Théâtre des Champs-Elysées Service de presse tél. 01 49 52 50 70 [email protected] theatrechampselysees.fr Sara Baras La Pepa La Caisse des Dépôts soutient l’ensemble de la programmation du Théâtre des Champs-Elysées création 2012 21 décembre 2012 au 8 janvier 2013 Sara Baras Ballet Flamenco Après trois ans d’absence, Sara Baras est de retour au Théâtre des Champs-Elysées avec son nouveau spectacle La Pepa consacré aux années mouvementées, intenses et parfois sombres qui précèdent la La Pepa création 2012 naissance de la première constitution espagnole. Sara Baras livret et direction artistique La PePa Sara Baras chorégraphie, en collaboration avec José Serrano Dramaturgie flamenca basée sur des estampes représentant la Cadix de « La Ras Artesanos, Sara Baras scénographie Pepa » (première constitution espagnole, 1810-12), cette production évoque tour à Torres-Cosano costumes tour l’horreur de la guerre, l’amour de cette terre, la volonté et le besoin de créer Oscar Marchena, José Luis Alegre, Sara Baras lumières une constitution, l’espérance dans un futur meilleur. La Pepa est un spectacle de danse flamenca enrichi de mouvements typiquement gaditans. Sara Baras danseuse José Serrano danseur invité La Pepa, vue par Sara Baras... Sara Baras Grupo Flamenco « On dit que La Pepa n’est pas seulement un symbole Keko Baldomero directeur musical C’est un sentiment, une attitude, une manière de vivre, une forme d’être, Keko Baldomero, Miguel Iglesias guitares un trait de caractère, un espoir [...] Antonio Suarez, Manuel Muñoz « Pájaro » percussions Notre Pepa était déjà une prière pour ceux qui avaient souffert, pour tous ceux qui Saul Quiros, Emilio Florido, Miguel Rosendo chanteurs moururent, c’était un combat pour un monde libre. On dit que notre Pepa c’est la voix du peuple sous l’apparence d’une femme qui aspire à la liberté ». Danseurs Carmen Camacho, Charo Pedraja,Cristina Aldon, Isabel Ramirez, Macarena Rodriguez, Maria Jesus Garcia, Natalia Lopez, Tamara Macias Alejandro Rodriguez, Daniel Saltares, David Martin, Manuel Ramirez, Raul Fernandez Coréalisation Mandala Danza SL / Théâtre des Champs-Elysées Avec le soutien de Exmo Ayuntamiento de Cadix - Diputacion de Cadix 17 representations vendredi 21, samedi 22, dimanche 23, mercredi 26, jeudi 27, vendredi 28, samedi 29, dimanche 30, lundi 31 decembre 2012 20 hEures mercredi 2, jeudi 3, vendredi 4, samedi 5, dimanche 6, mardi 8 janvier 2013 20 hEures dimanche 23 decembre 2012, dimanche 6 janvier 2013 17 hEurES tarifs b1 (15 à 68€) tarifs 31 décembre b3 (15 à 80€) SArA BArAS, L’ÉTOILE Du FLAMENCO… Si on associe aisément le flamenco à la traditionnelle danseuse vêtue d’une robe colorée aux multiples volants et coiffée d’un peigne de mantille, cette discipline artistique ne se résume certes pas à cette image d’Epinal surannée. Il suffit de voir la danseuse et chorégraphe Sara Baras pour s’en persuader. Sara Baras est l’un de ces petits miracles qu’on ne trouve que très rarement dans le monde du flamenco. Sa danse est d’une vitalité envoûtante. Elle suscite le respect et l’admiration que l’on réserve aux plus grands. La critique l’adule, le public l’adore et elle, d’une beauté pleine de grâce et de charme, fait preuve d’intelligence, de sensibilité et d’un insatiable désir d’apprendre encore et toujours. Très jeune, elle délaisse la robe à pois et c’est revêtue d’un pantalon de soie Armani qu’elle fait irruption sur la scène à la fin des années 1990 avec l’ambition de se faire une place bien à elle dans un monde qui, jusqu’alors, était dominé par les hommes. Le succès fut immédiat. Aujourd’hui, elle est à son tour un modèle pour les autres. Une véritable étoile du flamenco qui sans cesse cherche et réinvente de nouvelles formes chorégraphiques. Derrière une apparence fragile et douce, Sara Baras est une femme déterminée au regard intense. Sa légende est construite sur un savant mélange de passion et de discipline. Cette artiste à la silhouette gracile a révolutionné le monde du flamenco en révélant une dimension épurée de cette danse passionnée et sensuelle. A chacun de ses passages en France, sa compagnie remporte un succès plus que mérité. PrOgrAMME FIChE ArtistiquE LA PEPA L’hOrrEur Direction, dramaturgie et Guerre d’Indépendance, 1808-1814 chorégraphie Sara Baras Rappel historique… Martinete Le bicentenaire de la première Sur le pont Zuazo de l’lle de León, unique Musique Keko Baldomero constitution espagnole est célébré en accès terrestre et frontière de l’Espagne LA MEr DE LA LIBErTE 2012 à Cadix. Cette constitution fut libre, la défense maintient l’armée française Vals Conception des lumières promulguée un 19 mars, jour de la Saint Oscar Marchena à distance durant deux ans et demi. Joseph qui lui donnera son nom : Pepa LE POrT DE CADIx J. Luis Alegre, Sara Baras est le féminin de Pepe, diminutif familier Pendant cette période, le parlement de Guajira, zapateado, fandango, Scénographie Ras Artesanos de José (« Joseph ») en espagnol. Cadix (1810-1812), formé de 300 députés seguirilla Costumes Torres-Cosano Elle constitua un fait démocratique (dont 60 issus des territoires d’Amérique marquant qui influença la rédaction de centrale et du Sud) est créé. Durant LE parLEMENT DE CADIx Danseuse Sara Baras diverses constitutions européennes et les premières sessions, les décrets Soleá por bulería Artiste invité José Serrano américaines. (chorégraphe de ses solos) promulgués constitueront le socle de ce qui deviendra par la suite « La Pepa ». MESSE D’ACTION DE grace Cadix, grâce à sa position commerciale Malagueña Corps de ballet stratégique avec les Indes, était à cette Carmen Camacho Outre le fait d’instaurer le époque l’une des villes les plus prospères suffrage universel, la monarchie LE PEuPLE gaditan Charo Pedraja, Christina Aldon et cultivées du pays. Les livres, les idées, Tanguillo Isabel Ramírez constitutionnelle, la séparation les modes nouvelles y arrivaient en Macarena Rodríguez des pouvoirs et la liberté de parole, provenance de toute l’Europe. son apport majeur fut d’instituer la LA PrOMuLgATION María Jesús García Les cafés de Cadix étaient des lieux de Farruca Natalia López, Tamara Macías souveraineté nationale. discussion libre et d’échanges d’idées. Alejandro Rodríguez On y commentait la presse étrangère Son application a été intermittente, de LA PEPA 2012 Daniel Saltares, David Martín et la lecture d’articles était un véritable Alegría Manuel Ramírez, Raúl Fernández 1812 à 1814 (date à laquelle Ferdinand rituel. Par la suite, ces rencontres ont VII revient au pouvoir), de 1820 à 1823, été exportées jusqu’à Madrid où elles Durée du spectacle : 1h50 répétitrice María Jesús García puis de 1836 à 1837. sont devenues légion. Ces débats animés fourmillaient d’idées, de projets, et Musiciens permettront ainsi à Cadix d’être une Directeur musical Keko Baldomero ville pionnière dans le domaine du guitare journalisme politique en Espagne. Keko Baldomero, Miguel Iglesias Chanteurs En pleine guerre d’Indépendance Saul Quirós, Emilio Florido (1808-1814), le pays est alors occupé Miguel Rosendo par les troupes françaises, sous le Percussions Antonio Suárez commandement de Napoléon. Cadix est Manuel Muñoz «Pájaro» le seul territoire qui résiste. Collaboration spéciale Ara Malikian Quatuor à cordes Aupaquartet « Lo más guapo de España. Baila como las nubes, las tormentas, el amanecer, la atardecida. Qué mujer, qué arte. Gaditana. ChrONOLOgIE DES SPECTACLES Lola la Piconera de Pemán, una sombra a su lado…. Arte, trabajo, armonía, sudor, Du SArA BArAS BALLET FLAMENCO libertad, fuerza, ímpetu y calma. Todo eso y mucho más se reúne en el cuerpo y AVENuE MONTAIgNE el alma de Sara Baras, que no es dibujo porque Picasso no la conoció, que no es poema porque García Lorca, Alberti o Villalón decidieron nacer antes, que no es 2000 Juana la loca copla porque Rafael León se puso a morir cuando ella era niña, que no es novela porque Hemingway, de haberla visto, estaría borracho, que no es escultura porque 2002 Mariana Pineda a quién se le ocurre nacer Miguel Angel tan a destiempo. La música la lleva ella, consigo misma. Y la danza, el baile, el prodigio del movimiento… 2003 Flamenco-Sueños de Sara Que el diccionario no se entera. « Arte », « Armonia » y « Belleza » tienen una misma definición : Sara Baras » 2005 Suite flamenca-Sabores 2007 Carmen « Ce qu’il y a de plus gracieux en Espagne. Elle danse comme les nuages, les orages, l’aube, le crépuscule. Quelle femme, quel talent ! 2009 a propos de Sara... La Gaditane. Lola la Piconera de Pemán n’est qu’une ombre à ses côtés... Art, travail, harmonie, sueur, liberté, force, impétuosité et calme. Tout cela et plus encore se trouvent réunis dans le corps et l’âme de Sara Baras, qui n’est pas un dessin car Picasso ne l’a pas connue, ni un poème car García Lorca, Alberti ou Villalón décidèrent de naître avant elle, ni encore le couplet d’une chanson car Rafael León est mort lorsqu’elle était encore enfant, elle n’est pas un roman non plus parce que s’il l’avait vue, Hemingway en serait resté ivre, ni même une sculpture, car celui qui est né Michel-Ange l’a été à contretemps. La musique, elle l’a en elle. La danse, le ballet, le prodige du mouvement... Ne le dites pas au dictionnaire. Art, harmonie et beauté ont une seule et même définition : Sara Baras » ALFONSO USSIA Mujeres del reino 2009 / Ediciones B - Grupo Zeta LA BELLE DE CADIx Née à Cadix, Sara Baras commence l’étude du flamenco à l’âge de huit ans au sein de l’école de danse dirigée par sa mère Concha Baras. Elle y apprend à danser mais aussi à créer des chorégraphies, et commence à se produire sur scène.