ELOY Nicolas FIRDOS Zoyah Naaz GOULAMHOUSSEN Nizan ANNEE
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ELOY Nicolas FIRDOS Zoyah Naaz GOULAMHOUSSEN Nizan ANNEE-SCOLAIRE : 2011-2012 1 I. Les patrimoines naturels du sud-ouest de Madagascar : 1. Le parc naturel de Tsimanampetsotsa ................................................... 3 2. La plage d’Andavadoaka ......................................................................... 4 3. L’aire protégée de Zombitse .................................................................... 5 4. La plage de Lavanono .............................................................................. 6 5. La baie de saint-Augustin ....................................................................... 7 6. Les mangroves ......................................................................................... 8 II. IHSM (institut halieutique des sciences marines) .............. 9 III. Aepyornis Madagascar....................................................... 12 IV. Répertoire de quelques sites naturels du sud-ouest de Madagascar ............................................................................... 13 V. Répertoire de quelques villages du sud-ouest de Madagascar ............................................................................... 17 2 I. Les patrimoines naturels du sud- ouest de Madagascar : La réserve naturelle intégrale du lac Tsimanampetsotsa ou Tsimanampetsotsa a été créée en 1927 pendant la colonisation française sur 17 500 ha (limites sur la carte ci-dessous). Depuis, elle a été classée site RAMSAR (1998) puis transformée en parc national et agrandie. Ce parc national se trouve à 70km au sud d’Anakao, à côté d’Ambola près de la mer ou à côté d’Efoetse. Il faut 7h de temps d’Andranovory et 8h de Tuléar. La route possible : de Tuléar à Andranovory, ensuite Betioky, après Efoetse et on arrive au parc. Ce parc est vraiment très protégé. Le parc est aussi géré par l’MNP. Dans ce parc on peut voir : le lac salé qui abrite des flamants rose, pour pondre ils vont jusqu'à Majunga une piscine naturelle qui va être maintenant transformée en parc marin les baobabs nains et aussi les 7 espèces de baobabs et les plus vieux qui datent de 3000 ans les pachi-podium des mangoustes des banians (avec leur écorce, les femmes font des masques - la grotte des poissons aveugles, là où il y a de l’eau douce qui les abritent et ces poissons sont endémiques, on les trouve seulement là-bas - les tortues radiées quelques sortes de makis et lémuriens (ex : les lémuriens nocturnes…) des espèces d’oiseaux le « tanifotsy » qui vient de là-bas sert à soigner des blessures, des boutons... Le lac salé : La grotte des poissons aveugles : 3 Située à 150 km au nord de Tuléar, la région d’Andavadoaka correspond à un espace de transition géomorphologique et écologique. La barrière récifale, qui depuis le sud de Tuléar se développe sur près de 300 km de manière quasi ininterrompue le long du rivage, laisse la place à des îlots coralliens au nord jusqu’à Morombe. Ce système récifal joue un rôle essentiel pour la biodiversité marine comme pour la sécurité alimentaire des populations littorales. Le village d’Andavadoaka compte aujourd’hui 1 200 habitants dont une grande majorité de Vezo, communauté de pêcheurs semi-nomades utilisant des techniques de pêche qui sont restées traditionnelles (harpons, pics, filets, pirogues à voile). La communauté Vezo est très dépendante de l’environnement marin en termes d’alimentation, de transport, de revenus et d’identité culturelle (Kœchlin, 1975). Une étude menée en 2005 montre que la pêche est la première source de revenue pour 71% de la population d’Andavadoaka (Langley et al. 2006) Isolée jusqu’en 2000, cette région a connu des changements importants depuis cette date : Deux hôtels ont ouvert leurs portes ; Une ONG conversationniste anglaise, Blue Ventures, y a installé une station de recherches dans le cadre de sa collaboration avec l’Institut Halieutique et des Sciences Marines (IHSM) de Toliara ; Une entreprise de pêche, la COPEFRITO, y a créé une base de collecte de produits halieutiques et a initié avec les pêcheurs une coopérative nommée ‘Coopérative Maritime du 22ème Parallèle’ (CM22P), afin d’assurer la collecte et la vente de poulpes (Grenier, 2004). En outre, la population de ces villages côtiers augmente rapidement suite au phénomène combiné d’une croissance démographique forte (50% de la population est âgée de moins de 15 ans) et de grands mouvements de migration des populations vivant dans les terres, la productivité des agriculteurs ayant sévèrement chuté ces dernières décennies suite à des sécheresses successives. Au cours des dix dernières années, les communautés locales ont remarqué une diminution sévère des collectes de produits de la mer. Un changement significatif s’est opéré dans cette région de Madagascar, lié à un tournant décisif de l’entrée dans l’économie de marché qui remplace progressivement l’économie locale basée sur les échanges de marchandises (Benjamin, 2003). Cette rapide diminution des stocks a attiré l’attention d’acteurs locaux et internationaux qui avec l’accord des communautés locales ont décidé de mettre en place un réseau d’AMP pilotes dans le secteur d’Andavadoaka, afin d’assurer une gestion durable des ressources marines. La grande originalité de ce projet tient donc au caractère totalement indépendant par rapport aux pouvoirs publics du processus de mise en réserve et à la diversité des acteurs institutionnels en présence parmi lesquels figurent (i) une entreprise privée : la COPEFRITO (II) deux ONG environnementalistes : Blue Ventures et WCS, (iii) deux instituts de recherches : l’IHSM et l’IRD associé à l’ARVAM/PARETO. 4 (Le Zombitse Vohibasia) Le Zombitse est un parc qui se situe au nord de Tuléar. Pour rendre visite au parc national de Zombitse (Vohibasia) à partir de la capitale malgache Antananarivo, on emprunte la Route Nationale 7 jusqu’au village de Sakaraha. De ce village, on aboutit au parc après une vingtaine de kilomètres. Le parc est facilement accessible en raison de la proximité de la route. Celle-ci passe même à travers le parc dans sa partie sud. D’une autre manière, vous pouvez atteindre le parc à partir de la ville de Tuléar après environ 147 km. Les déplacements dans le parc et sa périphérie sont facilités par les pistes qui y sont aménagées. Le parc national Zombitse (Vohibasia) est connu pour être la vitrine de la richesse ornithologique malgache. Il offre une opportunité relativement rare à tous les ornithologues et aux amateurs d’oiseaux de se familiariser avec les plus beaux oiseaux de Madagascar. Une grande partie des oiseaux présents dans le parc n’existe nulle part ailleurs. Son climat Le Zombitse a un climat tropical chaud et sec caractéristique de la région sud de la Grande île. En raison de la proximité du tropique du Capricorne, les conditions climatiques sont très rudes avec une forte insolation, une température élevée, de faibles précipitations qui s’étalent sur une courte durée. Le climat de cette zone enregistre une température annuelle qui tourne autour de 22 à 25°C. La température de Zombitse varie très peu. Il y a des faunes et des flores endémiques. C’est la forêt la plus dense du sud-ouest de Madagascar et qui conserve les oiseaux endémiques de Madagascar. Il y a 47% des oiseaux endermiques qui y vivent. Il y a le plus grand caméléon de Madagascar. Il y a 8 espèces de lémuriens sur37. Il y a l’arbre étrangleur pour confectionner les cercueils. Les Microcèbes (minuscule lémuriens nocturne.) 90% des faunes endémiques y vivent là-bas 5 Lavanono est un village de pêcheur situé à l’extrémité de la côte Sud-Ouest de Madagascar. Il se situe dans la région de Toliara et dépend du district de Beloha. Longtemps accessible uniquement par la mer et réservé aux seuls pêcheurs, le village de Lavanono a connu une ouverture sur la terre à partir de 1993 et la création d’une piste pour relier le village restant à ce jour le seul accès pour s’y rendre. Le village dispose d’une situation géographique assez particulière puisqu’il se trouve en contre bas d’un immense plateau et d’une chaîne de falaises de 60 km de long. Lavanono veut dire « long sein », en référence au « pain de sucre » haut d’environ 100 m qui servait de repère géographique tel un phare, au début du XVIIe siècle lorsque les galions Portugais et Français traversaient le canal du Mozambique. Le village de Lavanono est à une trentaine de kilomètres de la réserve naturelle spéciale du Cap St Marie. Il dispose d’une richesse naturelle importante grâce à sa biodiversité. La plupart des espèces floristiques et faunistiques sont endémiques. Le site abrite entre autres les tortues Radiata et Pixis, protégées et devenues rares. On note à Lavanono depuis ces dernières années une évolution démographique et économique, en partie impulsée par la fréquentation touristique. On trouve notamment au village une structure éco touristique dite écologde qui œuvre depuis le début des années 1990 au bon développement du village. Lavanono est un des plus beaux spots de surf de Madagascar grâce à sa « gauche » de qualité. Il est important de préciser l’éloignement et la difficulté d’accéder au village. Depuis Fort Dauphin, situé à 250 kilomètres il faut compter plus de 7 heures de route. Depuis Ampanihy, par la côte il faut compter jusqu’à 12 heures lorsque la rivière Mandrare n’est pas franchissable. 6 La baie de Saint-Augustin est une baie de la côte sud-ouest de Madagascar, partie du canal de Mozambique. Le tropique du Capricorne passe à quelques kilomètres au nord du bourg de Saint-Augustin. Cette localité a donné nom à la baie éponyme où aboutit l'Onilahy. Elle accueille un îlot de 24 hectares appelé Nosy Ve. Le bourg de Saint-Augustin est situé au pied de grandes falaises calcaires blanches, à l'embouchure du fleuve Onilahy, à une trentaine de kilomètres par la route au sud de Tuléar. En 1995, des pêcheurs ont ramené un cœlacanthe trouvé dans le canyon sous-marin qui prolonge l'Onilahy. Depuis d'autres ont été observés. Comme Saint-Augustin, Nosy Ve a servi, sans doute dès le XVIIe siècle, de refuge à des pirates puis à des commerçants.