ELOY Nicolas FIRDOS Zoyah Naaz GOULAMHOUSSEN Nizan

ANNEE-SCOLAIRE : 2011-2012

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I. Les patrimoines naturels du sud-ouest de :

1. Le parc naturel de Tsimanampetsotsa ...... 3

2. La plage d’Andavadoaka ...... 4

3. L’aire protégée de Zombitse ...... 5

4. La plage de Lavanono ...... 6

5. La baie de saint-Augustin ...... 7

6. Les mangroves ...... 8 II. IHSM (institut halieutique des sciences marines) ...... 9

III. Aepyornis Madagascar...... 12

IV. Répertoire de quelques sites naturels du sud-ouest de Madagascar ...... 13

V. Répertoire de quelques villages du sud-ouest de Madagascar ...... 17

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I. Les patrimoines naturels du sud- ouest de Madagascar :

La réserve naturelle intégrale du lac Tsimanampetsotsa ou Tsimanampetsotsa a été créée en 1927 pendant la colonisation française sur 17 500 ha (limites sur la carte ci-dessous). Depuis, elle a été classée site RAMSAR (1998) puis transformée en parc national et agrandie.

Ce parc national se trouve à 70km au sud d’, à côté d’Ambola près de la mer ou à côté d’Efoetse. Il faut 7h de temps d’ et 8h de Tuléar. La route possible : de Tuléar à Andranovory, ensuite Betioky, après Efoetse et on arrive au parc. Ce parc est vraiment très protégé. Le parc est aussi géré par l’MNP.

Dans ce parc on peut voir :

 le lac salé qui abrite des flamants rose, pour pondre ils vont jusqu'à Majunga  une piscine naturelle qui va être maintenant transformée en parc marin  les baobabs nains et aussi les 7 espèces de baobabs et les plus vieux qui datent de 3000 ans  les pachi-podium  des mangoustes  des banians (avec leur écorce, les femmes font des masques -  la grotte des poissons aveugles, là où il y a de l’eau douce qui les abritent et ces poissons sont endémiques, on les trouve seulement là-bas -  les tortues radiées  quelques sortes de makis et lémuriens (ex : les lémuriens nocturnes…)  des espèces d’oiseaux  le « tanifotsy » qui vient de là-bas sert à soigner des blessures, des boutons...

Le lac salé : La grotte des poissons aveugles :

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Située à 150 km au nord de Tuléar, la région d’Andavadoaka correspond à un espace de transition géomorphologique et écologique. La barrière récifale, qui depuis le sud de Tuléar se développe sur près de 300 km de manière quasi ininterrompue le long du rivage, laisse la place à des îlots coralliens au nord jusqu’à . Ce système récifal joue un rôle essentiel pour la biodiversité marine comme pour la sécurité alimentaire des populations littorales.

Le village d’Andavadoaka compte aujourd’hui 1 200 habitants dont une grande majorité de Vezo, communauté de pêcheurs semi-nomades utilisant des techniques de pêche qui sont restées traditionnelles (harpons, pics, filets, pirogues à voile). La communauté Vezo est très dépendante de l’environnement marin en termes d’alimentation, de transport, de revenus et d’identité culturelle (Kœchlin, 1975). Une étude menée en 2005 montre que la pêche est la première source de revenue pour 71% de la population d’Andavadoaka (Langley et al. 2006)

Isolée jusqu’en 2000, cette région a connu des changements importants depuis cette date :

 Deux hôtels ont ouvert leurs portes ;  Une ONG conversationniste anglaise, Blue Ventures, y a installé une station de recherches dans le cadre de sa collaboration avec l’Institut Halieutique et des Sciences Marines (IHSM) de ;  Une entreprise de pêche, la COPEFRITO, y a créé une base de collecte de produits halieutiques et a initié avec les pêcheurs une coopérative nommée ‘Coopérative Maritime du 22ème Parallèle’ (CM22P), afin d’assurer la collecte et la vente de poulpes (Grenier, 2004).

En outre, la population de ces villages côtiers augmente rapidement suite au phénomène combiné d’une croissance démographique forte (50% de la population est âgée de moins de 15 ans) et de grands mouvements de migration des populations vivant dans les terres, la productivité des agriculteurs ayant sévèrement chuté ces dernières décennies suite à des sécheresses successives.

Au cours des dix dernières années, les communautés locales ont remarqué une diminution sévère des collectes de produits de la mer. Un changement significatif s’est opéré dans cette région de Madagascar, lié à un tournant décisif de l’entrée dans l’économie de marché qui remplace progressivement l’économie locale basée sur les échanges de marchandises (Benjamin, 2003).

Cette rapide diminution des stocks a attiré l’attention d’acteurs locaux et internationaux qui avec l’accord des communautés locales ont décidé de mettre en place un réseau d’AMP pilotes dans le secteur d’Andavadoaka, afin d’assurer une gestion durable des ressources marines. La grande originalité de ce projet tient donc au caractère totalement indépendant par rapport aux pouvoirs publics du processus de mise en réserve et à la diversité des acteurs institutionnels en présence parmi lesquels figurent (i) une entreprise privée : la COPEFRITO (II) deux ONG environnementalistes : Blue Ventures et WCS, (iii) deux instituts de recherches : l’IHSM et l’IRD associé à l’ARVAM/PARETO.

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(Le Zombitse Vohibasia)

Le Zombitse est un parc qui se situe au nord de Tuléar. Pour rendre visite au parc national de Zombitse (Vohibasia) à partir de la capitale malgache Antananarivo, on emprunte la Route Nationale 7 jusqu’au village de . De ce village, on aboutit au parc après une vingtaine de kilomètres. Le parc est facilement accessible en raison de la proximité de la route. Celle-ci passe même à travers le parc dans sa partie sud. D’une autre manière, vous pouvez atteindre le parc à partir de la ville de Tuléar après environ 147 km. Les déplacements dans le parc et sa périphérie sont facilités par les pistes qui y sont aménagées.

Le parc national Zombitse (Vohibasia) est connu pour être la vitrine de la richesse ornithologique malgache. Il offre une opportunité relativement rare à tous les ornithologues et aux amateurs d’oiseaux de se familiariser avec les plus beaux oiseaux de Madagascar. Une grande partie des oiseaux présents dans le parc n’existe nulle part ailleurs.

Son climat

Le Zombitse a un climat tropical chaud et sec caractéristique de la région sud de la Grande île. En raison de la proximité du tropique du Capricorne, les conditions climatiques sont très rudes avec une forte insolation, une température élevée, de faibles précipitations qui s’étalent sur une courte durée. Le climat de cette zone enregistre une température annuelle qui tourne autour de 22 à 25°C. La température de Zombitse varie très peu.

Il y a des faunes et des flores endémiques. C’est la forêt la plus dense du sud-ouest de Madagascar et qui conserve les oiseaux endémiques de Madagascar.

 Il y a 47% des oiseaux endermiques qui y vivent.  Il y a le plus grand caméléon de Madagascar.

  Il y a 8 espèces de lémuriens sur37.  Il y a l’arbre étrangleur pour confectionner les cercueils.  Les Microcèbes (minuscule lémuriens nocturne.)  90% des faunes endémiques y vivent là-bas

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Lavanono est un village de pêcheur situé à l’extrémité de la côte Sud-Ouest de Madagascar.

Il se situe dans la région de Toliara et dépend du district de Beloha. Longtemps accessible uniquement par la mer et réservé aux seuls pêcheurs, le village de Lavanono a connu une ouverture sur la terre à partir de 1993 et la création d’une piste pour relier le village restant à ce jour le seul accès pour s’y rendre.

Le village dispose d’une situation géographique assez particulière puisqu’il se trouve en contre bas d’un immense plateau et d’une chaîne de falaises de 60 km de long.

Lavanono veut dire « long sein », en référence au « pain de sucre » haut d’environ 100 m qui servait de repère géographique tel un phare, au début du XVIIe siècle lorsque les galions Portugais et Français traversaient le canal du Mozambique.

Le village de Lavanono est à une trentaine de kilomètres de la réserve naturelle spéciale du Cap St Marie. Il dispose d’une richesse naturelle importante grâce à sa biodiversité. La plupart des espèces floristiques et faunistiques sont endémiques. Le site abrite entre autres les tortues Radiata et Pixis, protégées et devenues rares.

On note à Lavanono depuis ces dernières années une évolution démographique et économique, en partie impulsée par la fréquentation touristique. On trouve notamment au village une structure éco touristique dite écologde qui œuvre depuis le début des années 1990 au bon développement du village. Lavanono est un des plus beaux spots de surf de Madagascar grâce à sa « gauche » de qualité. Il est important de préciser l’éloignement et la difficulté d’accéder au village. Depuis Fort Dauphin, situé à 250 kilomètres il faut compter plus de 7 heures de route. Depuis , par la côte il faut compter jusqu’à 12 heures lorsque la rivière Mandrare n’est pas franchissable.

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La baie de Saint-Augustin est une baie de la côte sud-ouest de Madagascar, partie du canal de Mozambique. Le tropique du Capricorne passe à quelques kilomètres au nord du bourg de Saint-Augustin. Cette localité a donné nom à la baie éponyme où aboutit l'Onilahy. Elle accueille un îlot de 24 hectares appelé Nosy Ve.

Le bourg de Saint-Augustin est situé au pied de grandes falaises calcaires blanches, à l'embouchure du fleuve Onilahy, à une trentaine de kilomètres par la route au sud de Tuléar. En 1995, des pêcheurs ont ramené un cœlacanthe trouvé dans le canyon sous-marin qui prolonge l'Onilahy. Depuis d'autres ont été observés.

Comme Saint-Augustin, Nosy Ve a servi, sans doute dès le XVIIe siècle, de refuge à des pirates puis à des commerçants. Cette caye devint plus tard le site de la première administration française de la côte sud-occidentale de Madagascar. Un résident français s'y établit en effet au XIXe siècle à la suite de commerçants français. A défaut d'y vivre confortablement (il n'y a pas d'eau douce et pas de grands arbres; seules des pirogues peuvent y accoster), ceux qui avaient choisi Nosy Ve pouvaient voir venir les pillards et prévenir une éventuelle attaque. En 1895, cette population alla s'établir à Tuléar.

Aujourd'hui Nosy Ve est laissé aux pêcheurs et aux touristes qui peuvent se faire déposer pour quelques heures sur cette île ventée par le « tsiokantimo ». Les vestiges de l'établissement français sont rares : un bassin et quelques tombes.

Nosy Ve est un des rares lieux de reproduction du Phaéton à brins rouges (Phaéton rubricauda Boddaert). La végétation est formée de fourré xérophile sur sable corallien.

Le récif à caye réniforme de Nosy Ve, orienté SSE-NNW, mesure environ 4,5 km de long sur 1,8 km de large. Il sert de support à une caye émergée de 1 200 m de long sur 500 m de large. Une autre plus petite porte le nom de Napake.

En effet Nosy- Ve a une dimension de 1500 m de long (dépendant bien entendu de la hauteur de la marée) et est donc une réduction de Madagascar au millième.

La particularité et l'intérêt principal est la présence d'une colonie d'oiseux endémiques, les paille en queue, des plages de sable d'origine corallienne et de coquillages brisés qui donne des fonds blancs magnifiques

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Un centre de recherches sur la mangrove a été créé à Ambondrolava, entre Tuléar et Ifaty. Ce centre a été mis en place par l’ONG belge honko. Le but est de protéger et reboiser la forêt de Mangrove, mais également aider les communautés locales à gérer leurs ressources durablement.

1. LES CONDITIONS DES MANGROVES POUR POUSSER

Les mangroves ne peuvent pas pousser n’importe où, ils ont des exigences :  Ce qu’ils aiment : - Eau calme et abritée - Eau de mer et Eau douce (Eau saumâtre) - Eau chaude plus de 20° - Eau peu profonde moins de 2m - Boue molle ou du sable au sol  Ce qu’ils détestent : - Pure eau de mer - Eau froide moins de 20° - Climat froide - Roche nue - Le vent fort - Eau profonde plus de 2m - La mer houleuse

2. L’importance des mangroves

Les mangroves sont un des écosystèmes les plus importants au monde surtout pour la faune et la flore.

3. La mangrove sur sédiments argileux

Le palétuvier rouge (Rhizophora mangle) pousse dans la zone inondée, en milieu marin ou à l'embouchure des rivières. Cette espèce possède des racines-échasse, en partie aérienne. La germination particulière des fruits permet une colonisation vers le domaine maritime.

Le palétuvier ou mangle noir (Avicennia germinans) occupe des milieux partiellement inondés.

Il possède des pneumatophores.

Le palétuvier ou mangle blanc (Laguncularia racemosa) se trouve dans la zone plus en arrière. Il pousse dans la vase, sur un sol partiellement inondé. Si les racines sont souterraines, il se caractérise par la présence d'un important développement de pneumatophore.

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L’institut halieutique des sciences marines possède le seul musée océanographique de l’océan indien, le musée a été créé par le Dr. Harinaivo RABESANDRATANA en 1995. Cet institut se trouve à Tuléar dans le quartier de Mahavatse. Actuellement le directeur de cet institut est M. RAMAMPIHERIKA Daniel.

L’IHSM expose dans ce musée des animaux marins qui existent dans le récif corallien de Tuléar. Il a pour mission la Formation et la Recherche en matière de Pêche et de l’Aquaculture, d’Environnement marin et littoral.

Qu’est-ce qu’il y a dans ce musée ?

 Des poissons, des crustacés, des algues, des éponges marines, des coraux.

Tous ces animaux existent dans notre patrimoine du sud-ouest, dans la mer de Tuléar.

Comme poissons :

Requin léopard, requin marteau, poisson lune, poisson pierre, poisson ballon, les mollusques poisson, poisson ventouse.

Tous les poissons qui étaient là-bas étaient bien conservés dans des bocaux contenant du formol par exemple. D’autres étaient dans des aquariums comme le cœlacanthe, les crabes et les coquillages dans des vitrines, les éponges exposées sur des étagères.

Le récif corallien de Tuléar :

Il va de la batterie à Sarodrano. Il mesure 18 km de long et entre 1 et 2,9 km de large. C’est le troisième plus grand récif au monde après ceux de l'Australie et du Belize.

Les cnidaires :

Leur squelette est à l’extérieur. Ils existent seulement dans notre patrimoine naturel (sud-ouest de Madagascar)

Les cœlacanthes :

Ce sont des animaux marins préhistoriques et fossiles. La femelle mesure 1m 60 et pèse 60 kg. Ça ne se mange pas car c’est trop gras .Il y en a 4 qui se sont fait capturés à Madagascar. Leurs nageoires sont soutenues par des vértébres.ils vivent dans les grottes sous-marine. Le coelacanthe présente une espece gonochorique : des individus males et des individus femelles. La femelle atteint sa maturité sexuelle à l’âge de près de 20 ans.Ce sont des animaux existant déjà avant Jesus-Christ .

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Les algues :

Ici à Madagascar il y a des algues rouges, brunes, vertes. Ils se produisent à une vitesse phénoménale. Ils retiennent la mer d’inonder la terre.

La spiruline :

La spiruline se fait à partir d’algues .C’est un médicament qui guérit des maladies et aide pour la malnutrition car ils contiennent beaucoup de protéines.

Les éponges : ce sont des animaux qui vivent dans la mer, qui filtrent l’eau de mer. Ils mangent des algues microscopiques car ce sont des coraux herbivores. Le filo spongiaire sert à faire des médicaments. Les philospongias sont endémiques. Ils ne peuvent pas bouger et ils mangent du fictoplancton.

Les ammonites :

Les Ammonites sont des invertébrés constituant une famille appartenant au phylum des Mollusques, à la classe des Céphalopodes et à la sous classe des Ammonoïdés. Les Ammonoïdés sont apparus il y a environ 380 millions d’années au Dévonien et se sont éteints avec les Dinosaures à la crise Crétacé-Tertiaire il y a 65MA ; c’est pour cela qu’on ne les trouve plus qu’à l’état de fossile.

Le corps mou des Ammonites était protégé par une coquille généralement à enroulement spiral serré dont la forme rappelle celle d’une corne de bélier. Le nom Ammonite vient du Dieu Jupiter Ammon dont les représentations étaient ornées de cornes de bélier. En effet la plupart des coquilles portent des côtes plus ou moins épaisses et plus ou moins hautes. La coquille des Ammonites n’est pas la même pour toutes les Ammonites. La plupart sont à enroulement spiralé mais on peut aussi trouver des coquilles à forme droite ou déroulée, plus ou moins aplaties, avec ou sans côte, avec des tours plus ou moins recouvrant.

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Les baleines :

La baleine est un mammifère marin de grande taille classé dans l'ordre des cétacés. Le terme s'applique à plusieurs espèces différentes dans les sous-ordres des mysticètes (baleines à fanons) et des odontocètes (baleines à dents). Les baleines représentent des animaux parmi les plus gros ; et deux espèces (respectivement la baleine bleue et le rorqual commun) qui sont les deux animaux les plus imposants n’ayant jamais existé. Elle peut mesurer jusqu'à 30 mètres et peser 150 tonnes.

Les mollusques :

Les mollusques sont des animaux invertébrés dont le corps est mou, comme la pieuvre ou la limace. Bien des mollusques sont protégés par une coquille, comme l'escargot ou l'huître. Les différences, comme la coquille, dépendent du groupe dans lequel le mollusque se trouve. Certains mollusques produisent une ou plusieurs plaques calcaires, situées sur la partie dorsale.

Liste des mollusques :

Calmar Escargot Huître

Pieuvre Seiche Limace

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Cette autruche géante fossile de Madagascar a disparu au XVII siècle, d’une taille d’environ trois mètres de haut et d’un poids avoisinant les cinq cents kilos. Les œufs fossiles d’Aepyornis sont uniques au monde et peuvent peser jusqu’à douze kilos. L’aepyornis maximus vient du grec aipus qui signifie élevé , et de ornis qui veut dire oiseau.Il s’agit d’un grand oiseau fossile de Madagascar, voisin de l’autruche, disparu au XVII ème ou au XVIII ème siècle.Cette autruche géante était surnommée oiseau éléphant , nom évocateur du à sa taille de près de trois mètres de hauteur et à son poids avoisinant les cinq cents kilos.L’Aepyornis maximus, appelé « Voronatrana » par les malgaches, possédait de grandes pattes puissantes lui permettant de se déplacer rapidement, mais ses ailes étaient atrophiées, lui interdisant de voler.Les oeufs fossiles d’Aepyornis, uniques au monde, sont des témoignages prodigieux de l’évolution des espèces : certains peuvent peser jusqu’à douze kilos. Ces oeufs authentiques sont actuellement très recherchés, ils proviennent des régions les plus au Sud de la Grande Ile.

Les hypothèses ne manquent pas quant aux causes de la disparition de l’Aepyornis maximus : asphyxie due à des dégagements de gaz carbonique, extermination par l’homme, utilisation abusive des œufs, etc.

L’hypothèse de grandes variations climatiques ayant entraîné la disparition de ces grands oiseaux est aujourd’hui la plus probable. Une grande sécheresse les aurait, dans un premier temps, contraint à se regrouper autour de points d’eau, puis avec la persistance de la chaleur, ils n’auraient pas survécu. Actuellement, bon nombre de squelettes ont été retrouvés non loin d’anciennes mares qui constituèrent probablement leur dernier asile.

A Antananarivo, capitale de Madagascar, le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza offre la particularité de présenter des espèces rares ou endémiques de la Grande Ile. A l'intérieur de ce parc, se trouve un musée d'histoire naturelle qui abrite l'immense squelette d'un Aepyornis maximums.

Aepyornys L’œuf de l’Aepyornys

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IV. Répertoire de quelques sites naturels du sud-ouest de Madagascar

Ampanihy : À 7 km avant Ampanihy en venant de Tuléar on peut admirer l’un des plus gros et des plus impressionnants baobabs au monde.

Andavadoaka : Village de pêcheurs, au nord de Tuléar avec une belle plage. Un site du type « bout du monde ».

Baie de Saint-Augustin : région de paysage typique du sud-malgache avec son bush et ses célèbres arbres Moringas (Moringacées). Village de pêcheurs traditionnels construit près de l’embouchure de l'Onilahy, dans une petite baie abritée. Cimetière Vezo dans les collines.

Baie des Assassins : Important lieu de mouillage des goélettes entre Morombe et Tuléar.

Batterie : immense plage au nord de Tuléar, en pays Vezo, bordée de belles dunes. Point de départ et retour de pêcheurs. Les Anglais y avaient construit de nombreuses casemates lors de la Seconde Guerre mondiale. Il en subsiste quelques vestiges semi-enfouis dans les dunes.

Bezaha : ancienne station thermale, aujourd’hui à l’abandon. Sources d’eau chaude à 40°.

Doany : Nom générique des tombeaux royaux Sakalava renfermant des reliques sacrées.

Lavanono : Village de pêcheurs de la côte sud de Madagascar. Spot de surf et de funboard grâce à des conditions météorologiques exceptionnelles

Morombe, le grand lagon : près de 100 km de récif corallien ininterrompu et totalement sauvage dans le sud de Madagascar. Le lagon reste encore la seule voie de communication pour la région et le transport en pirogue est essentiel pour le commerce (collecte et approvisionnement).

Morombe, la grande plage : Immense plage le long du Grand lagon de Morombe, en pays Vezo.

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Nosy Ve : Île située tout près d'Anakao. Elle fut pendant trois siècles un établissement commercial où les navires européens venaient troquer leurs marchandises en toute sécurité. La France en fit le siège de son administration pour la région du Sud-Ouest malgache. C’est au moment de l’intervention française de 1895 que Nosy Ve céda ses fonctions à Tuléar. Aujourd’hui, Nosy Ve n’est fréquentée que par quelques pêcheurs et par les passionnés de fonds sous-marins. L’île est ceinturée d’une barrière corallienne d’une grande beauté qui abrite un lagon peu profond où l’on peut admirer poissons multicolores, langoustes, coquillages et coraux de toutes formes. L’île est le seul site de nidification du Phaéton à queue rouge.

Onilahy : Étymologiquement « le fleuve mâle ». Fleuve du sud-ouest de Madagascar, 200 km de découverte à travers diverses forêts où l’on peut voir de nombreux lémuriens (faune et flore variées)

Phaéton à queue rouge (Phaétons rubricard) : Oiseau commun sous les tropiques, A Madagascar, le seul site de nidification est l’île de Nosy Ve. L’oiseau fait l’objet d’une protection traditionnelle de la part des pêcheurs Vezo.

Tsimanampetsotsa : Lac de la région d'Anakao peuplé de flamants

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Tsiombe : étymologiquement « pays des épines ». Région très aride, en plein cœur de l'Androy. Aloès et Cactus à raquette aux fleurs jaunes, sortent leurs myriades d’épines qui lacèrent ceux qui s’approchent d’un peu trop près.

Zébu : Vache africaine, jadis animal de rang royal, c’est un élément essentiel de la culture malgache. Au-delà des fonctions agro-alimentaires, il fait office de banque, de baromètre social et a un rôle important dans les cérémonies traditionnelles.

Tuléar ou Toliara : étymologiquement du Vezo « Toliara, l’endroit où l’on arrive », port de pêche de la côte sud-ouest.

Baobab : arbre majestueux des régions tropicales au tronc énorme.il Ya 8 espèces de Baobab 7 sont à Madagascar

Aloalo : pièces de bois sculptées (ou poteaux) surmontant les tombeaux Valavato

Anakao : le plus grand village de pêcheurs Vezo, fait de simples cabanes, au bord d’une superbe plage de sable blanc, où se sont implantés quelques hôtels. À partir d'Anakao, on peut visiter un arrière-pays riche en curiosités : pachy podium geayi, Apocynacées, forêt de dédieras, mine de Calcite, tortues, lémurien catta, flamants du lac Tsimanampetsotsa, poissons aveugles des grottes…

Domergue : Réserve naturelle près d'Ifaty, au nord de Tuléar, abritant la faune et la flore d’une forêt du sud-est et son fourré caractéristique d’épineux.

Mangily : Site de tombeaux dans la région de Morondava.

Miary Ce village de la vallée du Fiherenana, à 7 km à l’est de Toliara, abrite un immense banian (toñy), arbre sacré de la dynastie masikoro des Andrevola, et les tombeaux de ses rois. Avec l’autorisation du conseil municipal, on peut visiter celui de Tompomanana (roi mort en 1898) sur l’une des buttes érigées par le fleuve.

Sur le tombeau, un amas de pierres sèches, se trouvent un vieux sabre, une cloche de navire et un vase Ming que l’on dit authentique, attestant l’époque de la grande traite.

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Arboretum d’Antsokay

A la sortie sud de Toliara, manguiers et tamariniers font bientôt place aux épineux et aux palmiers de la forêt sèche caducifoliée. Au PK 17 de la RN7, au lieu-dit Latabatra (« La Table ») s’élève une étonnante montagne tabulaire, belvédère de choix sur la baie de Toliara et sur ses environs. A proximité, un botaniste suisse a aménagé un jardin dédié aux végétaux endémiques du Sud-Ouest et d’autres régions d’île.

Cet arboretum d’Antsokay, visité par de nombreux chercheurs, abrite plus d’un millier d’espèces végétales, des lémuriens des tortues radiées, des serpents et des caméléons. On peut déjeuner et loger à l’auberge attenante.

En revenant vers Toliara, on remarquera sur le côté gauche de la route de beaux tombeaux Antandroy.

Sarodrano (A Ankoronga, quitter la RN7 pour suivre une piste qui longe la mangrove en direction du sud sur une dizaine de kilomètres)

Passé le lieu-dit la Mangrove et le complexe touristique du même nom apparaît, juste en bord de mer, le mur d’enceinte d'une grotte fortifiée par un groupe Vezo.

Au-dessus des eaux marines de profondeur, à moins de 1m de la surface, l’eau est douce et fraîche comme celle d’une véritable piscine naturelle ; il s’agit d’une des résurgences du grand fleuve Onilahy qui coule plus au sud.

En saison, il est possible de chasser le canard sauvage et la sarcelle autour des étangs de l’arrière- pays.

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V. Répertoire de quelques villages du sud-ouest de Madagascar

Ampanihy * * Benenitra* Behisatra* Ankiliabo* Ankazoabo* Beroroha* * Fanjakana* Ankilizato * * *

Sakaraha Toliara I Morombe Ambinany Toliara II Andranomanga * tsiaka * Andalamasina Antongo Vaovao Vineta* Andranovory Ankililoake * * Betioky * Morombe* Nosy * Lamatihy * Ambositra Taheza* * Mihavatsy * * Sakaraha* Mandrofify * * Maromiandra Miary* Soaserana Saint Augustin* Tanambao * Ambony *

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