BUREAU DE RECHERCHES FACULTÉ DES SCIENCES DE REIMS

GÉOLOGIQUES & MINIÈRES Laboratoire des Sciences de la Terre

74, rue de la Fédération - 75 - Paris 15*"^ Moulin de la Housse - 51 REIMS

Tél. 783 94.00 Tel : 47-82-61

DIRECTION DU SERVICE GÉOLOGIQUE

NATIONAL

Boîte postale 818 45 Orléans-La Source

Tél. 66-06-60

ÉTAT DE LA DOCUMENTATION SUR LES OUVRAGES SOUTERRAINS IMPLANTÉS

SUR LES FEUILLES TOPOGRAPHIQUES

WASSY - DOULEVANT-LE-CHÂTEAU

(Haute-Marne)

ET DESCRIPTION HYDROGÉOLOGIQUE PROVISOIRE

par

G. AYMARD - G. DUERMAEL - P. MORFAUX

avec la collaboration de V. STCHEPINSKY - Docteur ès-Sciences

Service géologique régional Bassin de Paris

65, rue du général-Leclerc 77 - Brie-Comte-Robert

Tél. 405-01-46

Le présent document ne peut être publié ou communiqué a des personnes étrangères à l'Administration, même par extraits

70 SGN 033 BDP janvier 1970 CHAMPAGNE - ARDENNES

o ;',-, Chaource - i • _ - ST Florentin-, 1-^-s '-^r> ' u -1 •—\

Région précédemment étudtée

Région étudiée

Région en cours d'étude _)

Service géologique régional B.R.G.M. Bassin de Paris - 1 -

RESUME

Ce rapport est le onzième d'une série qui est consa¬ crée à l'inventaire hydraulique des départements des Ardennes,

Marne, Aube et Haute-Marne.

Il présente les résultats du travail de terrain et du dépouillement de la documentation effectués sur les feuilles topographiques à 1/5O.OOO de et DOULEVANT-le-Château.

Il comporte en annexe 4 cartes à l/l 00. 000 (topogra¬ phie, géologie, piêzométrie, situation et débit des sources, phénomènes karstiques), et, dans le texte, 4 cartes à 1/2OO.OOO

(épaisseiirs des sables albiens et aptiens, résistivités des eaux, prélèvements, position des sondages) qui pourront être ultérieu¬ rement rassemblées en une carte hydrogéologique en couleurs.

Ce rapport synthétise les connaissances géologiques et hydrogéologiques acquises à la daté du 30 juin 1969.

Cette étude qui fait l'objet d'une convention en date du 30 janvier 19^9 entre la Délégation et l'Aménagement du Ter¬ ritoire et à l'Action régionale (D.A.T.A.R.) et le B.R.G.M. a

été demandée et réalisée conformément au programme retenu par le Comité technique CHAMPAGNE - ARDENNE.

La région étudiée peut être définie par 4 zones de terrains aquifères :

- Les Sables verts de l'Albien inférievir et les sables gris-blanc de l'Aptien supérieur qui contiennent \ine nappe qui, sur la plus grande partie du territoire étudié est maintenue captive par les argiles du Gault sus-jacentes.

- Les niveaux superposés et peu importants dans les sables et lea calcaires du Barrémien et du Néocomien. - 2 -

- Les calcaires du Jurassique supérieur où l'on peut observer d'importants phénomènes karstiques.

Les alluvions de la Biaise et de la Voire qui reposent le plus

souvent sur les argiles du Gault.

Les conclusions de ce rapport mettent en évidence

les qualités aquifères de la nappe des sables albiens et surtout

aptiens qui est assez activement exploitée dans la partie nord-

ouest du secteur étudié, les débits des forages restant toutefois

assez faibles; les calcaires jurassiques présentent, principale¬ ment à la liraite du recouvrement crétacé d'importantes résurgences vauclusiennes , mais les possibilités d'apports brusques à la suite

de fortes averses déterminent de sérieux risques de pollutions. Les

autres niveaux peuvent donner naissance à des sources qui alimen¬

tent les communes généralement peu peuplées de cette région.

Le bassin de la Biaise présente un intérêt tout par¬

ticulier en raison des phénomènes karstiques qui peuvent influencer considérablement les débits de la rivière; des possibilités de communications avec les bassins voisins peuvent être envisagées. -SOMMAIRE-

Pages

RESUME 1

AVANT-PROPOS DESTINE AUX UTILISATEURS DE CETTE ETUDE 3

I - CADRE GEOGRAPHIQUE 5

11 - Régions naturelles et morphologie 5

12 -Habitat 5 13 - végétations et cultures 6 14 - Industries 6

II - GEOLOGIE GENERALE 7

21 -Situation 7 22 - Stratigraphie résumée 7

23 - Tectonique 12

III - METEOROLOGIE - CLIMATOLOGIE 1 6

31 - Régime des vents l6 32 - Températures 17 33 - Précipitations 17

IV - HYDROLOGIE DE SURFACE 20

41 - Réseau hydrographique 20 42 - Régime des cours d'eau .-.-.v-. 21 43 - Essai de bilan approché de la BlaiVe' * V.V.V.". . . . 22

V - HYDROGEOLOGIE 24

51 - Nappe des alluvions ._._.. 24

52 - Nappe des sables albiens et aptiens.--,,.. 25

521 - Fluctuations piézométriques 26 522 - Caractéristiques hydrodynamiques 26

523 - Sources 27

53 - Nappe du Barrémien supérieur , 27 54 - Nappe de l' Hauterivien 27

55 - Nappe du Valanginien 30 56 - Nappe des Calcaires du Barrois 30 57 - Nappes du Kimméridgien et du Séquanien 32

VI - HYDROCHIMIE 33

61 - Eaux de la nappe albo-aptienne 33 62 - Eaux de la nappe du Barrémien supérieur , 33 63 - Eaux de la nappe hauterivienne 35 64 - Eaux de la nappe du Valanginien 35 65 - Eaux des alluvions 36

651 - De la Biaise 36 652 - De la Voire et de la Laines 36

66 - Eaux des nappes jurassiques 36

VII - PROGRAMME D'ETUDES COMPLEMENTAIRES PROPOSEES 37

VIII - CONCLUSIONS 39 IX - ANNEXES

BIBLIOGRAPHIE 4l

LISTE DES PRELEVEMENTS COMMUNAUX 48

LISTE DES PRELEVEMENTS INDUSTRIELS 5^

RESULTATS GEOLOGIQUES ^6

RESULTATS HYDROGEOLOGIQUES PROVISOIRES 63

RESULTATS CLIMATOLOGIQUES 65

DIAGRAMMES HYDROCHIMIQUES 71

LISTE DES FIGURES :

Dans le texte :

Carte Champagne-Ardenne "

Epaisseur des sables albiens et aptiens 15

Carte des précipitations 18

Photos de la source et du gouffre de "la Fosse le PrÔtre" 28-29

Résistivité des eavix 34

En annexe :

Carte des prélèvements communaiix 47

Carte de position des sondages 55

LISTE DES PLANCHES EN POCHETTE :

1 - Topographie

2 - Géologie

3 - Piêzométrie et débit des sources

4 - Gouffres et relations possibles avec les résurgences importantes

5 - Coupe géologique en long. - 3 -

AVANT-PROPOS DESTINE AUX UTILISATEURS DE CETTE ETUDE

L'étude analytique des feuilles au I/50 000 de WASSY et DOULEVANT-le-Château se place dems le cadre des travaux menés par le B.R.G.M. selon le programme défini par le Comité technique

" CHAMPAGNE - ARDENNE " et qui ont pour objet la constitution et la mise en valeur d'une documentation géologique, hydrogéologique et minière.

Cette synthèse a été réalisée à partir des forages et sondages instruits par la section "CHAMPAGNE-ARDENNE" du service géologique régional Bassin de Paris du B.R.G.M. au titre du Code ^ minier ( sur crédits du Ministère du Développement industriel et scientifique). La documentation a pu être complétée grâce aux ar¬ chives des collectivités, administrations ou organismes suivants:

Service du Génie rural du département de l'Aube

Service du Génie rural du département de la Haute-Marne

Service des Ponts et Chaussées du département de l'Aube

Service des Ponts et Chaussées du département do la Haute-Marne

Service central de documentation du B.R.G.M.

Agence financière de Bassin Seine-Normandie

Préfecture de la Seine ( Service des Barrages-Réservoirs )

Entreprises de forages et sondages

Communes et industries intéressées.

Mais cette documentation serait insuffisante aans un complément détaillé sur le terrain.

En effet, une prospection quasi-systématique sur le terrain a permis, par un inventaire des principaux puits et forages ainsi que des principales sources, de définir et de reconnaître les réservoirs aquifères de la région étudiée, de déterminer les direc¬ tions d'écoulement de l'eau qu'ils contiennent, de caractériser suc¬ cinctement par des données numériques leurs valeurs hydrogéologiques. - 4 -

Il reste cependant bien évident que de' nombreux autres renseignements pourraient être récoltés. Il serait souhaitable que chaque point d'eau nouveau soit équipé de telle façon que les va¬ riations de niveau d'eau puissent être suivies avec précision. - 5 -

I - CADRE GEOGRAPHIQUE

n - REGIONS NATURELLES ET MORPHOLOGIE

- Le secteur défini par les feuilles topographiques de

WASSY et DOULEVANT-le-Château se situe sur les auréoles du Cré¬ tacé inférieur et du Jurassique supérieur qui constituent la bordure orientale du Bassin de Paris. Il comprend une partie de la

Champagne humide et des plateaux du Barrois.

Ce secteur se divise en 3 grandes parties :

Les argiles du Gault affleurent dans la partie nord-ouest du territoire étudié; cette région possède un relief faiblement val¬ lonné; on y trouve essentiellement des prairies et de nombreux

étangs marécagexix.

Plus à l'Est, et formant une bande qui traverse le secteur du

Sud-Ouest au Nord-Est, se rencontrent les "terrains Crétacés infé¬ rieurs, de l'Albien inférieur au Valanginien, constitués par des alternances de sables, marnes et calcaires.

Au Sud-Est, les calcaires jurassiques affleurent largement et constituent les collines du Barrois; le relief y est assez accusé et les vallées étroites et encaissées; au Sud du secteur une bajide qui correspond à l'affleurement des calcaires marneux et marnes du

Kimméridgien supérieur ( VIRGULIEN ) détermine un paysage plus humide, avec de nombreuses sources.

12 - HABITAT

Dans la Champagne hiimide , l'habitat est très dispersé; on trouve des fermes isolées, ou groupées par deux ou trois, for¬ mant ainsi de nombreux petits hameaux; cette dispersion de l'habi- - 6 -

tat rend très onéreuse l'installation de réseaux d'alimentation en eau potable.

- Sur les plateaux du Barrois, l'habitat est beaucoup plus groupé; les villages s'échelonnent le plus souvent le long des vallées qui sont des axes de communication privilégiés et où l'eau des alluvions peut être captée.

La seule agglomération assez importante est WASSY avec 3528 habi¬ tants; trois autres localités comptent plus de 1.000 habitants :

MONTIER-en-Der ( 2 342 )

BROUSSEVAL ( 1 209 )

ECLARON ( 1 478 )

13 - VEGETATION ET CULTURES

Le pays du Der ( Champagne humide ) est surtout couvert de prairies et de forêts ( Forêt du Der, Forêt du Val ) en chênaies pures traitées en futaies.

Sur les terrains jurassiques, la culture des céréales peut

être pratiquée principalement sur les plateaux lorsque la couverture de limons est suffiséinte; ailleurs on pratique principalement l'éle¬

vage .

14 - INDUSTRIES

La vallée de la Biaise cormut jusqu'au début du siècle un développement industriel iraportant avec l'exploitation du minerai de fer valanginien ( PONT-VARIN - ) et les forges.

On trouve encore des fonderies à WASSY et DOULEVANT-le-

Chateau, des distilleries à ECLARON et WASSY, une minoterie à ECLA¬

RON ainsi que des scieries, des fabriques de meubles et de jouets

à ECLARON, , WASSY et MONTIER-en-Der.

Ces industries sont le plus souvent aliraentées en eau, soit

par les réseaux publics, soit par pompage en rivière.

Enfin des carrières de sable ( sables albiens inférieurs et

aptiens supérieurs) sont exploitées à HUMBECOURT et . - 7 -

II - GEOLOGIE GENERALE

( par V. STCHEPINSKY, Docteur ès-Sciences )

21 - SITUATION

Le fond géologique des feuilles WASSY et DOULEVANT-LE-CHATEAU

( départements de la Marne, de la Haute-Marne et de l'Aube ) que nous présentons est une réduction simplifiée à l'échelle du 1/100.000

des cartes géologiques WASSY et DOULEVANT-LE-CHATEAU au 1/50.000.

Nous avons représenté:

- Les alluvions de la Marne et de l'Aube ainsi que de leurs

affluents

- Les marnes de l'Albien supérieur

- Les sables glauconieux dits " Sables verts " de l'Albien

inférieur

- Les gros sables blancs meubles de l'Aptien supérieur

- Les argiles de l'Aptien inférieur

- Les sables, grès et argile du Barrémien supérieur

- Les argiles du Barrémien inférieur

- Le calcaire hauterivien ainsi que les sables et grès valangi¬

niens qu'il n'a pas été possible de séparer cartographiquement ,

- Les calcaires portlandiens

- Les calcaires et marnes kimméridgiens

- Les calcaires séquanlens.

22 - STRATIGRAPHIE RESUMi^E

TERRAINS QUATERNAIRES

PLEISTOCENE Le Quaternaire ancien est représenté par des - 8 -

graviers à galets calcaires jurassiques

formant les alluvions anciennes dans les

vallées de la Marne, de la Biaise, du

Blaiseron, de la Voire, du Ceffondet et

de l'Aube.

TERRAINS CRETACES INFERIEURS

ALBIEN SUPERIEUR Marnes compactes imperméables gris-bleuâ¬

("Argile du Gault") tre légèrement sableuses vers la base, ri¬

ches en fossiles ( Ammonites " ferrugineu¬

ses " surtout et Inoceramus concentricus )

formant une vaste couverture à l'Ouest-

Nord-Ouest de la faille de SAINT-DIZIER

( partie ouest de la feuille WASSY surtout

épaisseur: plusieurs dizaines de mètres,

en augraentation vers l'Ouest.

ALBIEN INFERIEUR Sables fins glauconieiix, parfois gréseux,

("Sables verts") gris-verdâtre ou franchement verts ( len¬

tilles très glauconieuses), légèrement

marneux en haut, médiocrement perméables,

assez compacts, à bois fossile et rares

Mollusques marins parmi lesquels Douvillei¬

ceras mammilatum et Plicatula radiola; cett

assise apparaît en surface dans le secteur

ouest de la feuille WASSY et à l'angle

nord-ouest de la feuille DOULEVANT-Le-

Chateau; épaisseur de 5 à 10 mètres.

APTIEN SUPERIEUR Sables purs meubles, composés de gros grain

( GARGASIEN ) de quartz, blanchâtres ou jaunâtres, très

perméables, avec quelques bancs gréseux,

devenant un peu argileux, sombres assez

compacts et à grains de glauconie à la base

unique fossile: Exopyra aquila; les affleu¬

rements se situent au milieu de la feuille

WASSY et dans l'angle nord-ouest de la

feuille DOULEVANT-Le-Chateau;

épaisseur de 10 à I5 mètres. - 9 -

APTIEN INFERIEUR Argiles un peu sableuses compactes grises

( BEDOULIEN ) imperméables dites " Argile à Plicatules "

contenant des oolithes ferrugineuses rema¬

niées à la base; cette zone à Parahoplites

Deshayesi est riche en ExOiPyra aquila en

bas et en Amraonites en haut ( augmentation

des profondeurs marines ) ; les affleure¬

ments se trouvent au Sud-Est de ceux du

Gargasien; épaisseur de 5 à 10 mètres.

BARREMIEN SUPERIEUR La coupe se présente comme suit de haut en

bas ( avec des variations locales ):

" Couche rouge de WASSY " - argile dturcie

rosée, riche en fossiles marins et oolithes

ferrugineuses remaniées ( 0.25 m )

" Fer oolithique " - minerai de fer oolithi¬

que d'eau douce à cônes de pin et Unie ( de

0 à 1 m )

" Argile rose marbrée " d'eau douce réfrac¬

taire imperméable ( de 3 à 5 mètres ) .

" Grès et sables piquetés " continentaux

assez fins, plus ou moins ferrugineux, rous¬

sâtres, assez perméables ( épaisseur varia»,

ble).

Les affleureraent s sont largement répandus

dans la moitié .orientale de la feuille

WASSY et dans le secteur nord-ouest de la

feuille DOULEVANT-Le-Chateau; épaisseur de

10 à 15 mètres.

BARREMIEN INFERIEUR Argiles compactes, plastiques, grasses, gyp¬

( "Argile os tréenne " ) sifères grises riches en Huîtres dont Ostre<

Leymeriei ainsi que quelques bancs de cal¬

caire marneux ou lumachellique; cette assis<

imperméable affleure dans la même zone que

le Barrémien supérieur; épaisseur de 10 à

20 mètres. - 10 -

HAUTERIVIEN Calcaires grossiers, hétérogènes, légèrcmer

("Calcaire à S patangues" ) glauconieux, gréseux au sommet, durs, gra¬

nuleux, beige-roussâtre ; calcaires conglo¬

mératiques ou marnes calcaires bleuâtres

à la base; assise très riche en fossiles

variés dont: Toxaster retusus, Exo^^ra

Couloni , Panopaea neocomiensis , Leopoldia

leopoldina et Nautilus ps eu doe legan s sont

les plus répandus; les calcaires sont fai¬

blement perméables; affleurements répandus

dans le secteur oriental de la feuille

WASSY et dans la moitié septentrionale de

la feuille DOULEVANT-LE-CHATEAU; épaissexor

10 mètres.

VALANGINIEN Cet étage se compose essentiellement de sa¬

bles et grès plus ou moins ferrugineux briin

roussâtre avec du minerai de fer géodique

à fossiles marins; le sommet de l'étage est

constitué par des sables très fins dunaires

blanchâtres; la base est sporadiquement for

mée de " Marne argileuse noirâtre " à fossi

les marins; les sables et grès sont perméa¬

bles; même répartition géographique des af¬

fleurements que celle de 1 'Hauterivien et

quelques lambeaux isolés situés plus à l'Es

dans le Sud, le Valanginien recouvre direc¬

tement la zone à Cyprina Brongniarti du

Portlandien inférieur; épaisseur de 0 à

15 mètres.

TERRAINS JURASSIQUES séparés des terrains crétacés par une im¬

portante lacune de sédimentation ( Portlan¬

dien supérieur ) .

PORTLANDIEN INFERIEUR Zone à Cyrena rugosa; de haut en bas :

Calcaires marneux, gréseux, grisâtres, jau¬

nâtres, roussâtres ou beiges et marnes inte:

calées. 11 -

Calcaires oolithiques vacuolaires beiges,

Calcaires semblables à ceux du sommet;

Les fossiles sont abondants, mais peu variai

Corbula inflexa, Cyrena rvigosa; cette zone

affleure dans 1 ' angle Sud-Est de la feuille

WASSY et dans le secteur nord de la feuille

DOULEVANT-LE-CHATEAU, elle n'existe pas plui

au Sud; épaisseur de 0 à 1 5 mètres.

Zone à Cyprina Brongniarti; calcaires blan¬

châtres, de haut en bas :

" Calcaires tubuleux " sublithographiques

durs ;

" Calcaires tachetés " un peu marneux, moins

durs ,

" Calcaires cariés " sublithographiques durs

Zone à Gravesia; calcaires blanchâtres asse:

marneux ou sublithographiques avec des in¬

tercalations de marnes blanchâtres et un

banc de calcaire dur mi-oolithique railiaire,

mi-graveleux dit " Oolithe de Bure " au som¬

met. Ces deux dernières zones sont riches

en fossiles; les Ammonites se rencontrent

dans la zone à Gravesia dont la base con¬

tient les derniers Exogyra virgula; les

affleurements des deux zones se trouvent

dans .l'angle sud-est de la feuille WASSY et

dans la moitié sud-est de la feuille de

DOULEVANT-Le;-Chateau ; épaisseur environ

100 mètres.

KIMMERIDGIEN SUPERIEUR- Marnes et calcaires alternant dans l'ordre

MOYEN suivant de haut en bas : ( VIRGULIEN ) "e" -Marnes à Aspidoceras caletanum et Aula

costephanus pseudomutabilis ( 45 m )

"d"-Calcaires à Melania gigantea ( 10 m )

"c"Mames à Aspidoceras lallierianum et

A. orthocera . ( 15 m )

"b"Calcaires à Homomya hortulana ( 1 5 ni ), - 12 -

Le Virgulien est riche en fossiles parmi

lesquels Exogyra virgula se présente en

grande quantité et forme parfois des luma¬

chelles; il n'affleure que dans le secteiir

sud de la feuille DOULEVANT-Le-Chateau.

KIMMERIDGIEN INFERIEUR "a" - Calcaires ( zone à Rasenia cymodoce)

( PTEROCERIEN ) jaunâtres très variés: conglomératiques,

graveleux, grenus à grains de glauconie,

oolithiques miliaires, suboolithiques à

oolithes rousses, troués; ils sont très

fossilifères et sont caractérisés par la

présence des premiers Exogyra virgula et

des derniers Zeilleria humeralis; ils

n'affleurent que dans l'angle sud-est de la

feuille DOULEVANT-Le-Chateau ; épaisseur de

10 à 15 mètres.

SEQUANIEN SUPERIEUR Calcaires durs beiges, généralement subli

thographiques , en bancs ou en minces dalles

ils sont peu fossilifères et n'affleurent

que dans l'angle sud-est de la feuille

DOULEVANT-Le-Chateau; épaisseur 25 mètres.

SEQUANIEN MOYEN Calcaires oolithiques graveleux blancs durs

("Oolithe de Lamothe") ou tendres très fossilifères ( faune récifa¬

le ); ils affleurent dans l'angle sud-est dt

la feuille DOULEVANT-Le-Chateau; épaisseur

1 5 mètres.

SEQUANIEN INFERIEUR Calcaires divers avec intercalations de raar¬

nes; le niveau supérieur formé de calcaires

sublithographiques durs beige-grisâtre en

bancs affleure à l'extrémité sud-est de la

feuille DOULEVANT-Le-Chateau ; épaisseur

générale; quelques dizaines de mètres.

23 - TECTONIQUE

Les mouvements tectoniques,,. verticaux ,(, épirogéniqueg) positifs et - 13 -

négatifs ont provoqué de multiples changements du faciès des sédiments

jurassiques et crétacés avec ime très importante lacune de sédimenta¬

tion entre le Jurassique et le Crétacé. On peut résumer l'histoire géologique de ces époques comme suit: faciès néritiques vaseux, puis récifal et de nouveau vaseux du Séquanien ( oscillations ) ; faciès conglomératique à glauconie au début du Kimméridgien ( mouvement néga¬ tif, début d'une transgression ); faciès marno-calcaire plus profond

à Ammonites durant le Kimméridgien moyen et supérieur ( amplification du mouvement négatif ) ; faciès calcaire de moins en moins profond

( lent mouvement positif) durant le Portlandien inférieur, aboutissant

à un faciès littoral saxomâtre ( zone à Cyrena rugosa ) et à une emer¬ sion générale pendant le Portlandien supérieur et peut-être le Valan¬ ginien inférieur; faciès sablo-gréseux marin du Valanginien transgres¬ sif en Haute-Marne ( mouvement négatif ) se terminant par des sables dunaires ( mouvement positif ) qui remplacent les dépôts marins au

Sud-Ouest; faciès calcaire grossier transgressif, puis régressif (mou¬ vements négatif et positif ) de 1' Hauterivien; faciès argileux marin côtier du Barrémien inférieur; faciès continental ( mouvement positif général ) du Barrémien supérieur se terminant tout à fait à la fin par une transgression ( mouvement négatif brusque ) ; faciès argileux de plus en plus profond ( Huîtres, puis Ammonites) de l'Aptien inférieur

( accentuation du mouvement négatif ) se terminant par un faciès sa¬ bleux grossier à Huîtres de l'Aptien supérieur ( mouvement positif général); faciès sableiox glauconieiox de l'Albien inférieur transgressa: littoral ( lent mouvement négatif ) et faciès marneux ( développement du mouvement négatif général). de l'Albien supérieur.

JT-P-yy^i".^"-^ s t e c t on i q ue s_ ^tangen ti e 1 s {_i>r.p.¿¿iU.flTA§'^_ ) tertiairej de la région alpine ont provoqué la formation de faibles plis de cou¬ verture et des failles affectant les dépôts jurassiques et crétacés de notre région en rapport avec les cassures du socle hercynien. La failli de SAINT-DIZIER orientée NNE-SSW à rejet ouest-nord-ouest se situe sur les deux feuilles et se prolonge par la faille de SOULAINES-Dhuys en ligne brisée à orientation générale vers le Sud-Ouest; la faille secon¬ daire de VOILLECOMTE part de la faille de SAINT-DIZIER en direction SE; les quatre failles situées au Sud-Est de partent d'un point cer tral; les deux failles de la double faille de la Manie se terminent près du bord oriental de la feuille DOULEVANT-Le -Chateau; un tronçon de la Grande faille du Bassin de Paris, orienté ESE-WNW à rejet vers le - 14 -

Nord-Nord-Est traverse la région située dans la partie sud de la feuille DOULEVANT-Le-Chateau ; la faille de part de la grande faille en direction NNE avec le rejet vers l'Ouest-Nord-Ouest; la faille de RIZAUCOURT part de la Grande faille en direction NE avec le rejet vers le Sud-Est.

Le pendage général est dirigé vers le centre du Bassin de Paris, mais il faut également noter les pendages locaux orientés autrement. - 15 -

WASSY - DOULEVANT le Chateau

Epaisseur des Sables verts et Sables blancs

(Albien inférieur et Aptien supérieur)

B.R.G.M. S.G.R. Bassin de Paris Echelle 1/200 000

1ZZZ]>- Wà 15 a 20 m '^ -c 15 m

*"^-'' Limite sud des affleurements des Sables blancs Faille -lo

in. METEOROLOGIE - CLIMATOLOGIE

31 - REGIME DES VENTS

Les données que nous possédons sur les régimes des

vents ne concernent que les stations de SAINT-DIZIER et de

CHAUMONT situées respectivement au Nord et au Sud-Est de la

région étudiée.

Les résultats sont interprétés sur les deux graphi¬

ques suivants:

m/s

il

E Bo

to

so'

20-

S.E 10

^^nr* I I I II l'I II I JFMAMJ JASO NO

Frtqutnct anitutUi p«ur 1000 dt» DIrtetions du vent à CHAUMONT. VlttMi maximal* du vint m/a ttation dt S* Diiiir

Pt'riod* I9ts i 19(0 - 17 -

Les vents dominants sont les vents du Sud-Ouest (vents océaniques) apportant la plus grande partie des précipitations. Ils sont sur¬

tout dominants au printemps, en été et en automne. En hiver, les vents dominants sont les vents du Nord et du Nord-Est ; les vites¬

ses maximales ont été enregistrées par vent d'ouest : 46 m/s à

SAINT-DIZIER et 52 m/s à .

32 - TEMPERATURES

Les observations thermoraétriques effectuées sur le sec¬

teur et ses environs ne portent pas sxir les mêmes périodes.

De 1954 à 1966 pour les stations de SAINT-DIZIER - LOUVEMONT -

VITRY-le-François

De 1957 à 1966 pour la station de WASSY.

- Le tableau n"l (p. 6 5 en annexe) permet de comparer les tempéra¬

tures moyennes relevées à SAINT-DIZIER portant sur des périodes

de 40 ans, 30 ans et 12 ans.

Ce tableau montre que des moyennes annuelles effectuées sur des

périodes supérievires à 12 ans n'offrent que de faibles variations

entre elles. Les écarts entre les différentes moyennes mensuelles

sont plus marquées.

- Le tableau n''2 (p. 6 6 en annexe) montre l'homogénéité des tempéra¬

tures moyennes annuelles sur l'ensemble du secteur, les faibles

écarts étant probableraent dûs aux différences d'altitude des

stations. Les moyennes de WASSY sont légèrement s\irestimées , l'an¬

née 1956 (la plus froide de ces 24 dernières années) n'étant pas

comptée dans les moyennes (tableaux n* ^ et h , p. 6 7 et 68 en

annexe ) . "

33 - PRECIPITATIONS

Les isohyétes tracées sur .la_ .carte des précipitations

mettent en évidence l'influence du relief sur la pluviosité.

On remarque l'inflexion de ces courbes""dans les vallées de l'Aube

et de la Marne, ainsi que l'augmentation progressive d'Ouest en

Est des hauteurs d'eau précipitées, ,

La moyenne des précipitations enregistrées à LOUVEMONT pendant

la période de 1936 à 1 965 (8O9 mra) est très proche de celle

estimée à l'aide des isohyétes pour la période de 1931 à 196O

(78O mm). Les mesures de précipitations étant le plus souvent CARTE DES PRECIPITATIONS

Moyennes annuelles, période 1931 à 19G0

667 Station pluviome'tnque et voleur relevé* a cette station Isohyète de 650mm

609 /£) Station thermo _pluvio et voleur relevée à cette station Limite de d

ci Station thermo piuvio période de référence différente

Echelle : 1 / 500 000 - 19 -

entachées d'erreurs (réévaporation, emplacement du pluviomètre

en zone perturbée, mesure volumétrique de l'eau, neige soufflée ...),

il est très délicat d'avancer des hypothèses sur l'évolution des

précipitations dans le temps.

Le tableau n»5 p. 69 présente les moyennes pluviométriques mensuelles des stations du secteur étudié et des environs (période

de référence 1931 - 196O). - 20 -

IV. HYDROLOGIE DE SURFACE

41 - RESEAU HYDROGRAPHIQUE

La diversité de la géologie du secteur étudié, entraîne des variations importamtes des réseaux hydrographiques qui dépen¬ dent d'une part du Bassin versant de la Manie, de l'autre de celui de l'Aube.

Schéraatiqueraent il faut distinguer le réseau hydrographi¬ que du Jurassique supérieiir essentiellement calcaire, et celui du Crétacé inférieur argilo-sableux. La limite de ces 2 zones passe par LEVTGNY - THIL - NULLY - DOULEVANT-le-Chateau.

Le Jurassique supérieur n'est drainé que par des cours d'eau intermittents. Le coefficient de drainage total de ces ter¬ rains est de 4,5 Km2/Km, le coefficient permanent de 6,2 Km2/Km.

Ce qui montre bien la faiblesse du ruissellement.

Le Crétacé inférieur avec ses grandes étendues de faciès

Imperméables, augmente la densité du réseau. Le coefficient de drainage y est de 1,5 Km2/Km, le ruissellement est Ici fort.

Dans le bassin versant de la Marne, la Biaise prend sa

source au Sud du secteior dans les calcaires oxfordiens. Son coxirs traverse la région étudiée du Sud au Nord drainant successivement le Jurassique jusqu'à WASSY, puis le Crétacé Inférieur jusqu'à son confluent avec la Marne à ISLE/Marne. Sa vallée très encaissée dans les calcaires jurassiques s'élargit en traversant les faciès argilo-sablevix du Crétacé.

- Rive droite, la Biaise reçoit le Blaiseron à COURCELLES/; cet affluent draine uniquement les calcaires du Barrois. A quel¬ ques kilomètres en aval, la Biaise reçoit la Maronne et le rû de

AULNES drainant le Crétacé Inférieur.

- Rive gauche, la Biaise ne reçoit aucun affluent; le pendage général des couches géologiques vers l'Ouest ainsi que la position - 21 -

élevée de la vallée par rapport à la cote des terrains rive gauche détermine une crête topographique très proche du cours d'eau, créant ainsi un drainage préférentiel d'Est en Ouest.

Dans le bassin versant de l'Aube, les 2 plus importants

ruisseaux sont: la Voire et la Laines. Ils prennent leurs sources

respectivement à et à SOULAINES-Dhuys. Ces sources

sont des résurgences du karst jurassique. Ces ruisseavix coulent

sxir le Crétacé inférieur en direction du Nord-Ouest, puis s'in¬

fléchissent, à la hauteiur de LOUZE, MONTIER-en-Der, vers l'Ouest potir rejoindre l'Aube.

42 - REGIME DES COURS D'EAU

Superficie et propriété des différentes formations

géologiques du Bassin versant de la Biaise à LOUVEMONT

Formations géologiques Propriété :supe rficie en Km2

Alluvions perméable 34

Crétacé inférieur semi-perméable 119

Portlandien perméable 186

Kimméridgien sup. et moyen ' Iraperméable 36

Kimméridgien inf. et oxfordien ' perméable 141

516

Bien que d'après ce tableau 75^ d.e la superficie du

Bassin de la Biaise soient composés de terrains perméables, les hydrogrammes (v. annexes) montrent des irrégularités importantes

en relation avec la pluviosité. Ce phénomène pourrait être dû

à l'importance des réseaux karstiques présents dans le Jurassique, ,

et drainant rapidement les eaux "infiltrées". Ce niveau, bien que, ^

perméable, est donc l'objet d'un iraportant "missellement souter¬

rain" . ,

Les crues de la Biaise sont souvent très brusques; le 24 Juillet

1969, le débit est, en 24 heures, passé de 7,5 m3/s à 46,8 m3/s.

Ces rapides variations avaient, avant la pose d'un limnigraphe en

1964, entaché d'erreurs importantes les résultats; la mesure des

débits étant alors faite sur une échelle, 1 à 2 fols par jour seulement. - 22 -

Les résultats consignés dans le tableau n" 6 p. 66 en annexe, ne

portent que siir la période de 1965 à 1969.

En ce qui concerne les autres cours d'eau du secteur nous ne pos¬

sédons pas de mesures de débit.

43 - ESSAI DE BILAN APPROCHE DE LA BLAISE

Les débits journaliers de la Biaise étant calculés à l'ai¬

de d'enregistrements limnigraphiques depuis 1964, il a été possible

d'évaluer les quantités d'eau écoulées par la rivière à la station

de LOUVEMONT pendant les 5 dernières années.

Les hauteurs de précipitations ont été mesurées à LOUVEMONT.

L'évapotranspiration a été calculée par la méthode mensuelle de

TURC, à l'aide des abaques de LOCOSTE, les valeurs de la tempéra¬

ture et des dtirées d'ensoleillement étant mesurées à SAINT-DIZIER,

la R.F.U. (réserve facilement utilisable) a été estimée à ^0 mm,

après examen des hydrogrammes de la Biaise et étude des variations

du débit après de faibles précipitations.

Les moyennes portant sur 5 années donnent les chiffres

suivants »

Hauteur de pluie = 89O mm

Evapotranspiration = 550 mm

"Pluie efficace" = 340 mm

Lame d'eau équivalente __ ' -1 ' -I -ni = 470 mm écoulée par la Biaise

Ce calcul sommaire fait apparaître un excédent de 1 30 mm

dans l'écoulement de la Biaise.

Si l'on calcule l'évapotranspiration à partir de la for¬

mule annuelle de TURC, la moyenne pour ces 5 années est de 51 5 mm,

ce qui fait apparaître un excédent de 95 n

Comme la situation élevée de la Biaise par rapport atix

vallées voisines (qui présentent d'importantes résurgences) laisse

à penser qu'elle subit des pertes, il s'ensuit que des apports mas¬

sifs en provenance d'un autre bassin peuvent être envisagés. - 23 -

Il reste toutefois à vérifier que la cotirbe de tarage potir la station de jaugeage située à LOUVEMONT est toujours valable ; le Service des Barrages-réservoirs de la Préfecture de la Seine, re responsable de la station, doit procéder incessament à des jaugeages afin de vérifier - ou de rectifier - cette courbe de tarage dressée en 1955. Quoi qu'il en soit, une étude détaillée de ce bassin de la Biaise devrait permettre d'expliquer les écarts qui, dans l'état actuel des connaissances, atteignent 25 ^ et dépassent nettement les incertitudes dues aux mesures ou aux méthodes de calcul. - 24 -

V. HYDROGEOLOGIE

Le sous-sol étudié renferme plusieurs nappes superpo¬ sées ou juxtaposées; ces nappes sont contenues dans le Crétacé et le Jurassique.

Les principales nappes exploitées sont:

Les nappes des alluvions de la Biaise et de la

Voire.

La nappe des sables albiens et aptiens

La nappe des calcaires portlandiens qui présente

quelques sources à débit très important.

Quelques niveaux de moindre importance ont pu être observés dans le Barrémien supérieur, 1' Hauterivien, le Valan¬ ginien et les calcaires kimméridgiens et séquanlens.

Les mesures de niveaux dans les puits ou forages, les relevés sur les sources ont été effectués du 21 Avril au 1 8 Juin

1969. Le nombre des points d'eau inventoriés est de 373; le nombre de mesures effectivement retenues est de 3^9* La maille choisie consistait en trois ou quatre points par village, un point par ferme Isolée, tous les points Isolés possibles. Les résultats hydrogéologiques récoltés ou calculés ont été résumés dans les tableaux hydrogéologiques placés en ajinexe.

51 - NAPPE DES ALLUVIONS

La vallée de la Biaise s'élargit brusquement à partir

de WASSY, c'est-à-dire lorsque la rivière quitte le domaine des

calcaires jurassiques pour couler sur les terrains du Crétacé

Inférieur; quelques puits ou forages sont implantés dans ces

alluvions; nous ne possédons pas de mesures permettant de déter¬

miner les caractéristiques hydrogéologiques de ce niveau; d'ail¬

leurs, la plupart des ouvrages captent l'eau des sables sous- - 25 -

jacents, le plus souvent sables gris grossiers de l'Aptien supérieur ( Gargasien ). L'épaisseur des alluvions de la

Biaise est généralement faible et ne dépasse pas 4 m ( pro¬ fondeur atteinte au forage de l'ancienne gare d'ECLARON ),

- Les alluvions de la Voire s'étalent largement près de la localité de , aucun ouvrage public ne capte l'eau de cette nappe, très superficielle et qui peut présenter de sérieux risques de contamination bactériologique.

L'horizon aquifère est formé de sables et graviers de 1 à 2m d'épaisseur, reposant sur les Argiles du Gault.

52 - NAPPE DES SABLES ALBIENS ET APTIENS

Les sables de l'Albien inférieur et de l'Aptien supérieur affleurent au centre de la région étudiée, selon une diagonale SW-NE; la surface d'affleurement des Sables verts ( Albien Inférieur ) est très restreinte, celle des sables aptiens est beaucoup plus étendue. Dans les vallées de la Biaise et de la Voire, les sables sont recouverts par les alluvions de ces cours d'eau, les deux xiappes communiquent alors entre elles.

Dans la partie nord-ouest du secteur ( moitié occidentale de la feuille de WASSY) ces formations sableuses sont recouvertes par les argiles imperméables du Gault ( Albien moyen ) et la nappe qu'elles contiennent est ainsi maintenue captive les niveaux d'eau dans les forages étant toujotirs ascendants; on observe même quelquefois un véritable artésianisme c'est d'ailleurs dans cette portion que sont implantés la plupart des

ouvrages de captage importants.

S'il est possible de réunir en un seul ensemble ces deux niveaux

aquifères pour la piêzométrie de la nappe, il n'en est pas de même pour leurs caractères hydrodynamiques. En effet, les Sables verts albiens sont compacts, fins et argileux, les sables aptiens

par contre grossiers, purs et meubles.

Les Sables verts ont un Indice de vides de 24 '/» (mesures de poro¬

sité effectuées pour le compte du Service des Eatix de SAINT-DIZIEP mais leur transmissivité hydraulique, et par suite leur perméabi»

lité, est médiocre; les sables aptiens ont vm Indice de vides - 26 -

qui peut varier de 3»5 ^ à 41 ^ selon les faciès; leur trans¬

missivité est plus forte. L'épaisseur du "Gargasien" étant au

moins égale à celle des sables blancs, leur perméabilité est

plus grande. L'ensemble Albien Aptien constitue donc une nappe

captive avec strate conductrice.il n'a pas été possible de dresser

la carte piézométrlque de cette nappe captive; en effet, le ^^^

nombre de points d'observation est très restreint; de plus, la

plupart de ces ouvrages sont continuellement en exploitation

et l'on ne peut jamais mesurer de niveau réellement au repos.

521 - Fluctuations piézométriques

Dans la partie libre de la nappe, les eatix s'écoulent

vers les axes de drainage de stirface ( vallées de la Biaise, de

la Voire et de leurs affluents ); cette nappe est soumise aux

fluctuations saisonnières dues aux apports hivernaux; à proximi¬

té des cours d'eau, la nappe peut même être Influencée par les

crues; l'amplitude de ces fluctuations varie de 1 à 3 m annuelle¬

ment; dans la partie captive au contraire les fluctuations sont

très faibles ( toujours inférieures à lm; dans la partie libre de

la nappe, les fluctuations sont presque synchrones avec les pério¬

des d'intense infiltration ( dues aux pluies hivernales ) alors

que dans la partie captive, au contraire, on observe un retard de

10 semaines environ (relevés effectués en 1 968 par J.L. BALLIF)..

Le niveau piézométrlque de certains forages atix sables

albiens et aptiens semble avoir baissé depuis leur réalisation;

cela ne correspond probablement pas à un abaissement général du

niveau de la nappe mais peut-être au fait, qu'étant en exploita¬

tion, les arrêts entre pompage ne sont pas assez longs potir que le

niveau statique réel soit rétabli ( dans ces terrains les remontées

sont très lentes).

522 - Caractéristiques hydrodynamiques

Les essais de pompage qui ont été effectués sur ces ou-.* ^ vrages sont, pour la plupart anciens et ont été réalisés de façon

très sommaire. Si l'on admet que le débit spécifique en ra3/s /mètre

peut donner une idée approximative de la transmissivité on obtient -4 / des valeurs de l'ordre de 1 0 m2/s; seul l'ouvrage d'HUMBECOURT

atteindrait une transmissivité de 10 , 11 faut cependant consio

dérer qu'il est implanté dans les alluvions de la Biaise et que la transmissivité de ces alluvions peut Intervenir. - 27 -

Ces données sont valables pour la portion captive de la nappe, auctin ouvrage important n'étant Implanté dans la parti

libre.

52 3 - SOURCES

Les sources du Bois de Fonteny, près de la ferme des

Salles, se manifeste à la faveur de la faille de SAINT-DIZIER; les eaux des sables aptiens coulent stir les argiles du Gault et forment tin étang avant de rejoindre la Voire à MONTIER-en-Der; le débit de cette source est de 1,5 l/s enviix)n; c'est avec la

source des Coutances ( au Nord-Est de ROBERT-MAGNY , 3 l/s ) la seule source notable de la nappe des sables albiens et aptlená»

53 - NAPPE DU BARREMIEN SUPERIEUR

L'horizon aquifère est formé de sables et de grés dits " piquetés " et la nappe repose sur les argiles du Barrémien^

inférieur; elle se trouve séparée de la nappe aptienne par les argiles de l'Aptien inférieur ( 10-12 m d'épaisseur ).Cet horizon n'est toutefois pas constant, et à ROBERT-MAGNY, prés de MONTIER-

en-Der, un puits a été réalisé en vue de capter l'eau de cette nappe; or le faciès sablo-gréseux s'est révélé totalement absent ,

et le puits est resté stérile.

Quelques sources se manifestent au contact des sables du Barré¬ mien supérieur et des argiles inférieures, les débits sont assez faibles mais les eaux sont très peu minéralisées; ces sources peuvent alimenter des commtmes de faible Importance ( ,

FLORNOY, MAGNEUX, FAYS, GUINDRECOURT ).

Sl l'on évalue très approximativement les transmissivités à partir des débits spécifiques en m3/s/m , les quelques ouvrages ayant fait l'objet d'essais de pompage Indiquent des valeurs oscillant

entre 1 1 0"-^ et 1 1 0~ m2/s, ce qui est très faible: il se peut

toutefois que la technique de réalisation de ces pults déjà ancieni

soit responsable d'importantes pertes de charge.

54 - NAPPE DE L' HAUTERIVIEN

L'horizon aquifère se situe à la base des " calcaires

à Spatangues " et se manifeste surtout par des sources qui peu¬ vent affleurer à proximité du sondiet du Valanginien.Notons que les sources du Barrémien supérieur peuvent traverser le Barré-» mien inférieur à la favexir d'entonnoirs karstiques et ainsi SOURCE ET GOUFFRE DE " r.a Fosse-le-T'r^tre " ( KURV'Jl.LE )

Hauterivicn - Valangixiien Source de " La Fosse-le-Prêtre " HAUTIáKtVIXCV

Gouffre de " la Fosse-le-Prêtre '• VALANGINIEN - 30 -

passer dans l'Hauterivien ota même le Valanginien. De s gouffres

ont également été observés dans l'Hauterivien. Ce phénomène

peut poser le problème de la pollution de certaines sources qui

sont des résurgences de circulations karstiques empruntant un

trajet assez court.

5 5 - LA NAPPE DU VALANGINIEN

Le réservoir est constitué essentiellement de grés et

de sables, sauf à la base ( argile noire ); les grés sont ferru¬

gineux et contiennent un peu de minerai de fer géodique; l'épais¬

seur est peu constante et l'étage peut manquer totalement. Les

eaux du Valanginien ne sont pratiquement pas exploitées en rai¬

son de leur rainéralisation importante ( teneur en fer ).

56 - NAPPE DES CALCAIRES DU BARROIS

Ces calcaires affleurent au Sud-Est et reposent sur les

couches marneuses du Kimméridgien supérieur- Les rares ouvrages

exécutés sur le plateau sont restés pratiquement stériles. Par

contre, on observe des sources peu nombreuses mais à débit sou¬

vent iraportant; il semble que ces sources soient les exutoires

de circulations karstiques. On les rencontre à la limité Port¬

landien - Kimméridgien supérieur, au Sud-Est du secteur, mais aussi

à la limite nord des affletirement s portlandiens et dans des condi¬

tions toutes particulières; en effet, ces sources se manifestent

dans les affleurements crétacés qui surmontent les calcaires du

Barrois et les eaux jaillissent alors sous pression; on a remar¬

qué que ces sources se manisfes talent le plus souvent à la faveur

d'une faille ou d'une boutonnière dans les terrains crétacés. Lo

cas le plus typique est celui de SOULAINES-Dhuys: cette source

" monte " à l' intérietir d'un radier fermé par quatre murs qui

l'encadrent solidement et les eatix faisaient jadis, par simple

dégorgement, tourner tin important moulin, alors qu'un débit de

l'ordre de 1 ,5 m3/s s'écoulait en supplément vers un déversoir

latéral. Aujourd'hui, la quasi-totalité des eaux s'écoule par le déversoir; à quelques dizaines de mètres, une autre sotirce jaillit d'une sorte de cratère surélevé, probablement artificiel et les - 31 -

eaux rejoignent le ruisseau issu de la source principale; une

exploration a été tentée par des plongeurs afin de rejoindre

les deux émergences; la jonction n'a pu être réalisée mais la , ...,.,

comraunication a été cependant mise en évidence. Le débit de

cette source varie notablement et très rapidement en fonction des

pluies, mais le minimum reste constant et très important. Après

une forte pluie, le débit augmente brusquement et l'eau devient

trouble; de plus, des sources secondaires se manifestent alors

au voisinage des deux éraergences principales.

Des sources identiques et à débit également très iraportant sont

observées à SOMMEVOIRE ( environ 1 m3/s ) . Ce phénomène peut

s'expliquer par la mise en pression des eatix circulant dans les

karsts du Portlandien par les terrains crétacés sus-jacents; toute

cassure ou faille permet le jaillissement des eaux; or une faille

importemte passe à SOULAINES; ces karsts sont alimentés par les

infiltrations sur les immenses plateaux calcaires et de manière

intermittente par des pertes de ruisseaux temporaires; ces

pertes deviennent très importantes après les fortes pluies ce

qui explique les augmentations de débit et l'aspect trouble

des eaux; on se trouve donc en présence de deux catégories d'eau

tine eau profonde, constante et bien alimentée

tine eau superficielle et fugace

Cette seconde catégorie disparait après une période de

sécheresse, mais les sources continuent à couler avec un fort

débit grâce aux eaux profondes qui constituent une réserve impor¬

tante.

En outre de nombreux gouffres ont été repérés à l'amont,.^

des sources de SOULAINES et de SOMMEVOIRE, dans les terrains de

la base du Crétacé surmontant les calcaires portlandiens; il serait

sotihaitable que des expériences de coloration soient réalisées,

principalement en période de pluies intenses, afin de mettre en

évidence les relations entre ces gouffres et les sotirces jailli-

santes; il se peut également que la Biaise et le Ceffondet subis¬

sent des pertes au cotirs de letir trajet sur les calcaires portlan¬ diens; comme il semble, par contre, que la Biaise reçoive des eaux provenant d'un autre bassin, le phénomène devient très complexe. - 32 -

57 - NAPPES DU KIMMERIDGIEN ET DU SEQUANIEN

Les calcaires du Kimméridgien contiennent quelques nappes de faible importance soutenues par des horizons marneux et qui se manifestent surtout par des sources nombreuses mais à débit le plus souvent médiocre; quelques-tines de ces sources

alimentent en eau potable des commtmes faiblement peuplées.

Les calcaires Séquanlens affleurent dans l'angle Sud-Est du sectetir, mais le nombre trop restreint de points d'observation ne permet pas d'établir des caractéristiques hydrodynamiques de cette nappe. - 33 -

VI. HYDROCHIMIE

Les seules analyses chiraiques que nous possédions dans cette région, sont celles qu'à réalisées J.L. BALLIF dans le cadre de son raéraoire "Monographie du réservoir Marne - Etude hydrogéolo¬ gique". Elles n'intéressent que les nappes du Crétacé et les allu¬ vions de la Biaise.

Lors de notre prospection sur le terrain, nous avons me¬ suré systéraatiqueraent la résistivité des eaux de tous les points rencontrés. Ces mesures couvrent non seulement le Crétacé et les alluvions de la Biaise, mais aussi le Jtirassique et les alluvions de la Voire et de la Laines.

61 - LES EAUX DE LA NAPPE ALBO-APTIENNE

Ce sont des eatix de minéralisation raoyenne (résistivité environ 2.000 ohms. cm). Le diagramrae de potabilité n^l (p. 71 ' en annexe) raontre que certains éléments chimique comme le Fe et le Mg peuvent atteindre des teneurs importantes. Les minéralisations de cette nappe proviennent essentiellement des Sables verts albiens.

Le diagramme de potabilité n''2 (p. -72 ^^ annexe) représente les minéralisations des eatix des sables aptiens, dans une zone où les

Sables verts albiens ont disparu : ces eatix sont alors peu minéra¬ lisées (résistivité atteignant jusqu'à 7-700 ohms. cm).

Il faut noter que dans certaines régions où la trans¬ missivité des Sables verts est très faible, la chimie des eaux de la nappe albo-aptienne s'identifie à la chimie des eaux aptiennes.

62 - LES EAUX DU BARREMIEN SUPERIEUR

Les faciès variés de ce niveau aquifère influent consi¬ dérablement stir la coraposition chimique de l'eau qu'il contient ; ce phénomène est mis en évidence par les écarts importants enre- UOULfcVANi iâ ;.

RESISTIVITE DES EAUX (en il.cm a1B*c) Avril««

en il cm

• < 1500 1500 A 2000 2000 A 3000 > 3000

•r Source Zone imperméable - 35 - gistrés sur les mesures de résistivité électrique de ces eaux.

Au Sud-Ouest du secteur, la résistivité électrique des eaux du

Barrémien est d'environ 2.000 à 2.500 ohms. cra ; au centre du sec¬ teur les eatix de ce môme niveau accusent des résistivités électri¬ ques de l'ordre de 4.000 ohms. cm pour atteindre des résistivités de 10.000 à l4.000 ohms. cm au Nord-Est.

D'autre part, le fer est très souvent présent dans ces eaux ; toutes les sources rapportées à ce niveau dans la furet du

Val sont ferrugineuses (Fontaine du Baron, Fontaine Verte, Fontai¬ ne aux Daraes, etc ...).

Le diagramme de potabilité n» 3 (p. 73 en annexe) repré¬

sente la composition chimique des eaux captives du Barrémien qui

sont fortement minéralisées ; la teneur en CO (96,8 mg/l), le pH

(6,2) ainsi que l'alcalinité avant et après passage sur le marbre

(37° et 55°) témoignent de letir agressivité.

63 - LES EAUX DE LA NAPPE H.4UTERIVIENNE

Le diagramme de potabilité n° 4 (p. 74 en annexe) montre

que ces eaux possèdent une minéralisation du type bicarbonaté cal¬

cique. Les tenetirs en magnésitim restent importantes (la résistivité moyenne est de 2.000 ohms. cm).

Il est à noter que la coexistence d'un karst et de cette nappe (Source de la Fosse le Prêtre, source de Butacal) confère à

celle-ci tin régime saisonnier ainsi que des variations de minérali¬

sation importantes.

Ces brusques variations de régime, en relation directe

avec les précipitations, témoignent d'tine très mauvaise filtration

des eaux de stirface et confirment le danger de pollutions brutales

et temporaires.

64 - LES EAUX DE LA NAPPE DU VALANGINIEN

Ces eaux, bien que circulant dans un faciès sabletix, sont

du raême type (bicarbonaté calcique) que celles de l'Hauterivien. Le

diagramme de potabilité n® 5 (p. 75 en annexe) en témoigne. Il est

probable que la plus grande partie des eaux de cette nappe provient

de la nappe hauterivienne dont le substratum imperméable de faible - 36 - ptiissance (i à 2 m d ' épaissetir ) peut être traversé par les karsts hauteriviens (ex : la source et le gouffre de la Fosse le Prêtre) d'autre part les tenetirs en fer plus importantes sont dues à la

présence du minerai de fer géodique dans cet étage.

65 - LES EAUX DES ALLUVIONS

651 - De la Biaise

Ces eaux possèdent des minéralisations très variées dues

à l'hétérogénéité des nappes drainées par la rivière. L'extension

des affleurements calcaires dans le bassin de cette rivière con¬

fèrent au faisceau des analyses représentées sur le diagramrae n" 6

(p. 76 en annexe) le type bicarbonaté calcique. Les teneurs en ma-

gnésiura sont souvent fortes (jusqu'à 55 mg/l) ; les teneurs en fer

variables- (O à 7 mg/l). La résistivité des eaux, qui est toujours

inférieure à I.5OO ohms. cm lorsque le substratura est constitué par

le Gault, peut atteindre jusqu'à 2.200 ohms. cm lorsque ce substra¬

tum est formé par les terrains jurassiques et crétacés sous-jacents,

652 - De la Voire et de la Laines

Les mêmes remarques que pour les alluvions de la Biaise

s'imposent : quand les alluvions de ces 2 rivières reposent sur

l'Albien supérieur, la résistivité ne dépasse pas I.5OO ohms. cm :

lorsqu'elles stirmontent les sables blancs" ," la minéralisation peut

être très faible (des résistivités de 11.330 ohms. cra ont ainsi été

relevées près de SAUVAGE-MAGNY ) .

66 - LES EAUX DES NAPPES JURASSIQUES

Comme il a été dit plus haut, nous ne possédons malheureu¬

sement aucune analyse chimique portant sur les eatix des calcaires

jurassiques. Si des analyses étaient réalisées, suite à ce rapport,

il serait sans doute très intéressant de suivre dans le temps la

chimie des eaux de quelques sources de ces niveatix sotimis à d'im¬

portants phénomènes karstiques.

Du point de vue résistivité des eaux, celles du Portlandiet

varient entre 1.450 et 2.83O ohms. cm, se tenant le plus souvent autotii

de 2.200 ohms. cm, celles du Kimméridgien sont en moyenne de 1.800

ohms. cm, mais elles peuvent osciller entre 680 et 2.500 ohms. cm. - 37-

PROGRAMME D'ETUDES COMPLEMENTAIRES PROPOSEES

La présente étude a permis de dégager les notions d'en¬

semble concernant les nappes importantes de ce secteur; il est

toutefois nécessaire de préciser les connaissances sur ces ni¬ veaux aquifères.

- Les renseignements hydrodynamiques sur la nappe des

sables albiens et aptiens sont obtenus à partir d'essais de pom

page effectués sur des ouvrages anciens pour la plupart et dont

la réalisation technique est assez sommaire; les essais de pompage

en outre, n'ont pas été menés avec toute la rigueur sotihaitée,

c'est pourquoi il serait d'un intérêt primordial de suivre tous

les essais des nouveaux ouvrages afin d'obtenir des valeurs exactes de la transmissivité et du coefficient d'emmagasinement de cet horizon aquifère.

Il serait très intéressant en outre de suivre l'évolution de la

piêzométrie de cette nappe captive lors de la mise en eau du

réservoir Marne, la pose d'tm limnigraphe sur un forage aux sables

albiens et aptiens dans la région proche du futur réservoir doit

être envisagée.

- Il serait souhaitable d'avoir des connaissances plus approfondies sur les phénomènes karstiques qui ont été décelés dans les calcaires du Barrois ; des expériences de coloration devront être réalisées afin de mettre en évidence les relations

très probables entre les sources de SOULAINES et de SOMMEVOIRE et

les zones de gouffres situées en amont; une étude hydrologique

sur le Bassin de la Biaise ainsi que les prospections du cours de la rivière permettraient sans doute de mettre en évidence des

pertes atix dépens de ce cours d'eau qui occupe une portion assez

élevée par rapport aux vallées voisines et deins lesquelles on observa des résurgences importantes. Ces pertes probables pouvant d'ailleurs - 38 -

ôtre largement compensées par des apports extérietirs massifs. C'est donc une étude générale de toute la partie jurassique de cette ré- gicii qu'il y aurait donc lieu d'envisager ( hydrologie - hydrogéo¬ logie - chimie des eatix ) . - 39 -

VIII. ; CONCLUSIONS

Les observations effectuées sur le territoire des feuilles

WASSY et DOULEVANT-le-Château ont montré que cette région est carac¬

térisée par 8 nappes principales :

- La nappe des alluvions de la Biaise et de la Voire,

peu exploitée en raison de la très faible profondeur de la surface

piézométrlque et des risques de pollutions que cela entraîne; en

quelques points, les alluvions reposent sur les sables sous-jacents

et les conditions d'exploitation peuvent être plus satisfaisantes

( HUMBECOURT ).

- La nappe des sables albiens et aptiens est assez acti¬ vement exploitée; elle est maintenue captive sur la plus grande par¬

tie du sectetir étudié, par les Argiles du Gault sus-jacentes; les niveatix piézométriques sont toujours ascendants et quelquefois artésiens; les débits obtenus restent pourtant faibles en raison des

caractéristiques hydrodynamiques médiocres du réservoir; les sables

aptiens présentent toutefois de meilleures qualités aquifères que

les Sables verts, plus fins et plus argileux. Une réalisation tech¬

nique plus moderne des ouvrages de captage permettrait d'ailleurs '

sans doute d'améliorer sensiblement les débits d'utilisation.

- Les réseatix aquifères des calcaires du Barrois donnent

naissance à des sources peu nombreuses mais à débit important; cer¬

taines peuvent être jaillissantes comme à SOULAINES-Dhuys; l'explo-,

ration de ces sources est malheureusement très délicate en raison des

apports superficiels massifs qui se manifestent après les averses

Importantes, et créent de sérietix risques de pollutions. - 40

- Une estimation approximative de bilan pour le bassin de la Biaise fait apparaître un excédent d'écoulement ; cela peut

être du à des incertitudes portant soit sur les débits de la ri¬ vière ( extrapolation, rythme des jaugeages de contrôle ?), soit sur l'évaluation de l'évapotranspiration; toutefois, un écart atteignant au moins 25 ^ apparait comme très important et l'on peut envisager l'éventualité d'apports extérieurs; comme il est

également possible que la Biaise subisse à son tour des pertes au profit de grosses résurgences ( SOMMEVOIRE ), il semble que l'on

soit en face d'un phénomène important et coraplexe.

- Enfin, les niveaux d'importance secondaire dans le

Barrémien supérieur, l'Hauterivien, le Valanginien et le Kimmérid¬

gien déterminent des sources qui peuvent, dans bien des cas, subve¬ nir aux besoins des commtmes rurales peu peuplées.

La création du réservoir Marne par agrandissement de

l'actuel réservoir de CHAMPAUBERT déterminera un développement notable de la région, ce qui entrainera des problèmes d'adduction d'eau potable dans ce sectetir où la nappe des sables albiens et

aptiens est seule exploitable et ce au prix de travaux Importants. IX -ANNEXES - 41 -

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PRELEVEMENTS POUR L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE ( en m*/an )

1-2CÜ000

Syndicat intercommunal • — — Adduction en cours

Prélèvements *n m'/an

QOÔ5000 à 20000 20000QS0000 [ J50000 à 100 000 > 100 000 WA.-;.-y - D()l.'r.¡:V..\XT-le-Chatoau

Conmiunes - Consoitimeitiona

COMMUNE dépar ia' . d ' lia - Organisme Prélèvements Origine N» B.R.G.^.

ailll:vïlljd 10 202 néant / /

allich.amp 52 'n 7 conmiune 8.336 1 Source captée 26'l . J./i2

AMBO.Wj LLl'l 52 130 Commune 5 . 000 : Source captée 300 .8.19

yUGi.T-.-; 52 6? néant / ; / /

argj::vTü].lj':.s 52 33 Syndicat de COLOMBEY-les-t 2.900 env.'^o'-i^*^^ des Dhuyts ho... .sccteu deux-Eglises

.\r:va:-.cüi'ht 52 174 Commune 3.361 ISouice captée 300 . } . 1 .-J

,\rr.;:.tíi:r.:.-: 10 Syndicat E.NGENTE 235 5.108 : Puit s à ENGENTE 300.5.3

\Tr.\.\t;orRT / 52 208 néant / /

)\ i LIA-] es-Forgo.s 52 1 31 Commune 3»c>'J2 ïPuits 21 ,30 26'i , -.1

20,80 26 '1 . /.;.

'AriMli.Coi PT 52 161 'Commune 3.000 Source captée 300. k7

52 182 KJomniune 10.586 2 puits + galeries 300.0. i(j()i

52 55 ^Syndicat de COLOMDEY-les-? 4.850 env. .Source des Dhuyts hors sectov 'deux-Eglises

iîLAl .SE 52 110 Kionmiime 4.204 Source captée 300. y. Ç

^LUMLR/\Y 52 142 ^Syndicat DOULEVANT 9.376 iPuits à DUULi:VANÏ 300.3.10 s

i3üUZA\CüURT 100 Commune 5'i 3.621 Sourco captée 300 . 8 .1 7

Î3RAC1L'VY 52 195 syndicat (F.JRRIERE-ct In¬

folio - MATRONS - NOME- 7 . 000 Sourco captée 300 .H.k COLTRT ^ MORAJmCOLTRT

eRAUCOURT 52 i4o néant ( projet ) i / / / 52 1269 Commune 38.000 Puits - 4m e 264.3.36

BUCHEY 52 20 ííyndicat de COLOMli^CY-les-: 1 , 750 env . Source des Dhuyts îiors sectevu tloux-Eglise.'î

CEFFOUDS 52 546 Comraune 23.000 ¡Puits 97 m ( jagée ) ;264.5.21 *Puits 85 m ( la Borde ) '26^.5.2,'i

0 ., ,,, ts COMMUNlí depar- l'J . d ' ha - Organisme Prélèvements Origine NO B.R.C.y.

CIIAMPÀUBERT-aux- 51 6 va cue iióant ' néant; néant * néant

Bois

k:hampcou'rt 52 53 Conmnme : 4.833 source captée .300.7.1

chantecoq 51 évacué néant | néant néant * néeuit

í:iíAR>;i:.S-on-L ',\NGLE 52 14 [Syndicat ClIAR:ii:S-la-Grancle 1 . 355 Sourco à CHARM£S-en-l ' Angjjo^OO . 'f . 3

pi..\RM::s-la-Grande 52 221 Communes de CILAIlM:;s-la- * ÎGrande - CHARMES-en- ; 2 3.000 Source captée '300. '4. 3 l'Angle *

cuatí LLON-sur-:;roué: 51 57 Syndicat de DROSNAY : 8.700 Puits à OUTINES ':263.4.2

V!R.;V-srir-:Uaise 52 191 XJ ommune *' 29.200 Source captée '300 . ' . 1

t vM.i»^: ". -la-Fosse 10 178 néant : / / ; /

Lu'l ,(; .-lo-.:5oc 10 172 Conmtine * 2.318 'Source captée

JCu'l'íív;. 'i.. ,//ôsur- 52 154 jCommune j 1 4 . 1 00 Source captée .'jOO . 3 . 4 i) î aise

t»'» t;URM(;..T ->'- 17 néant ' néant néant * néant

i)AlLi.,\NCOURT 52 61 ^Commune ; 2.02 7 :Sotirce captée .300. 7. 2^

íjwMIii.AJN 52 117 par VAUX/Blaise 11.088 Puits à VAUX/Blaise '264.3.8 *

i30Myu\RTIN-le-Franc 52 319 iCoramme ; 50.005 ;Puits 4,50 m .'264.8.8

pOMMARTlN-le-St 52 42 7 de D0ULEV;\NT ; 13.534 Puits à DOULEVANT '300.3.10 Vore

e «

52 433 rSyndicat DOULEVANT - í^hatoau O^OMMARTIN le St-Père - : 16 327

^WLLY-TRE^5I LLY-THI L Puits avec station de :3OO.3.10

:BLUî'n':RAY-VILLIERS-atix- pompage :Chênes

T>Oi;LEVANT-le-Petit 52 32 * néant ' / néant ' / COMMUNE ¡depar- N.d'lia*- Organisrae Prélèvements : Origine N» B.R.G.^..

: DROY::S ; 52 395 . néant / \ néant /

ECI>ARON I 52 1478 Coramune 55.000 Puits de 10 m Í264 .3 .35-

e.\'G':nte 10 51 Jlîommune A.E.P. de ARRENTIERES - ENGENTE 1.285 j'uits à ENGENTE ¡300 .5 .3

FAYS 52 80 Syndicat FAYS - GUINDRE¬ 8.000 )>ource captée ^^64 8 24 COURT

FLOKN ;ï ' 97 pommune 3.400 )Source captée 264 4 6

FRA>ÎPAS 52 138 Alimenté par VOILLFXOMTE 2.800 Puits de 46 m à VOlLLi :26/4 6 31

COMTE

FRESNAY 10 71 Syndicat de TRANNES 3.181 Fontaine Bouri^iére 299 8. 16 ' TRANNES a

FULÏGNY 10 92 Syndicat de TRANNES 4.227 Fontaine Bourrière SL99. 8. 16 : i î TRANNES

GIFFAUMONT 51 273 Commune adduction ré¬ Puits de 4^1 m [i6't.1 . 3.

s cente pas de t chiffre annuel

«

GU INDRECOURT- sur 52 67 Commune 5.275 Source captée ÔOO.8.I5

Biaise t

HARRI COURT .52 61 Syndicat de COLOMBEY-les- 5,350 env. Source des Dhuyts hors secti'Mi àeujw Eglises » t HWIBECOURT 52 41 7 Commune 4.667 Puits - 27 m 26-'i.3.3!5

* lAMOTHE-en- 52 92 Commune / Puits aménagé mais non 300 .8,5 utilisé

LANEUVILLE-à-Rémy 52 1 05 Commune de BAILLY-aux- 5.000 Puits de 21,30 m ^64,7.1 : Forges Puits de 20,80 m Í264.7.2

LEVIGNY 10 1 32 Comniune 3.886 Puits de 37 m ;300.5.t;

y¡¿

O i COMI-ÍUNE ; de par- ÍN.d'ha*- : Organisme : Prélèvements : Origine iN» B.R.G.^;.

1 ' LONGEVILLE-sur- : ^2 ; 503 néant : / ; / : / la Laines

î LOUVEMONT 52 ; 616 ¡Commtme ! 30.000 JPults de 5,20 m [264. 3. 16

: 393 ; LOUZE : 52 "Commune ' adduction rée. de 15 m :264.5.2.

': MAGNEUX i 52 i 139 Commune ! 12.000 'puits de 21 ,50 m Í264.4.2 ¡source captée :264.4.4.

* MAISONS-les- 10 : ^^ néant : / : / ; / Soulaines

': MARBa'VILLJ-: i 52 ; 136 Commune '. 13. 000 Source captée à Biaise ;30O.8.11

; MiCRTRlT) : 52 254 'Commune : 13.000 Puits de 12,00 m ¡264.7.10

: MONTIER-en-Der ': 52 ! 2342 ¡Commune \ 79.000 I\iits à 97«n (Jagée ) '264.5.21 Puits à 85m ( la Borde ) .26-4.5.22

* MONTREUIL-sur- ; 52 232 "Commune ! ^'^^^ Puits 4,00 m ¡264.8.29 l Blaise : t

1 i MORA NCOURT i 52 i 171 .Syndicat de ; 11.725 ! Source à BRACHAY [300.4.4

* NlTISEMENT-aux-Bois; 51 évacué Comraune ' village aban- ' forage 120m .t

» 1 * ', donné sera - " : ; ' submergé '

<

¡ NULLY : 52 ¡ 286 jSyndicat de D0UU2VANT- 26.880 .Puits à DOULEVANT j 300 . 3 . 1 C NULLY i ' 52 = 185 = néant ' / néant / 1 1 . ' t i i PRATZ . 52 : 27 :Syndicat de COLOMBEY-les-, 4.887 .Source des Dhuyts hors secteur deux-Eglise s ,

; PUELLEMONTIER ' 52 1 280 * néant ' / ' néant î /

': RIZAUCOURT [ 52 i 106 :* Syndicat, de COLOMBEY-les-»" 9.300 onvSource des Dhuyts hors secteur deux Eglises . s 9

ROBERT-MAGNY ' 52 ; 210 h[Coimnune non en service * Puits de 57 m ' 264.6.32

I ; COMMd.'vi': : deptir- : N . d ' ha - : Organ i.sine : Prélèvements : Origine iN» D.R.G..V.

!raciij:coium- ; 5--' ; 1 '13 .Alimenté pai^ VAUX/BIaise : 3.663 ! Puits de 2,50 m ! 2 6';. S.l 8 JSUZEMONT

:ROÜVREtí-les-Vignos : 10 : 104 9.150 env. : Source des Dhuyts : hors secteur

!rgzií:res ; 52 : 161 néant / . néant ; / :SAULCY : 10 : '^^ = Synd.C0L0i-IBEY-ls-2-Eûlisés 6. 700 env. : Source des Dhuyts : hors secteur .'sAUVAGiJ MAGN'Y ; 52 ; 48 néant / néant ; /

^so:lMA:-:couRT : 52 : 86 î Commune : 4.000 de .source : 26 '4. 8. 2 7

JsOMr-rLiVOIRE ; 52 : 747 . Commune : / .Puits non équipé-1 3 > 30 m j 300. I'.I

:.SC)ULAi.'LOS-Dhuys : 10 311 néant / : néant : / JSAÍÍ.TE-LIVIER^^ :' 51 ; 293 '. néant ; / néant /

íTlílL : 10 : 195 : Syndicat de DOULEVAIÍT- 23.680 : Puits à DOULEVANT : 300. 3.10 : , ^ NULLY JTHILLEUX ; 52 ' 86 J néant / néant : /

:ïHORS : 10 103 :Synd,C0L0MBEY-ls-2-Eglises 9.O50 env. : Sotirce des Dhuyts ; hors sectetir

! TREMÍLLY ; 52 133 iSyndicat de DOUIJîîVANT- ^'jJi^O j Puit s à DOULEVANT ' 300 ,3-10 NULLY

FCNTAIx\ES 52 71 ' ¡Syndicat d'AVRAINVILLE 4.618 ¡Puits à GOURZON hori> sccteui-

.' ; 52 83 'Alimenté par VAUX/Blaise 3.269 IPuits dc 2,50 m 26''i.8.18

:VAUX-sur-Dlaiso 52 430 Syndicat : 31 .690 Puits 2,50 m 26^4 .8.18 !VER NONVILLI i:;R S 1« : 93 Syndicat do TRANNES '. ^.738 . Source 300 . 1.5

10 : 12 néant ' / néant : /

.V.rLlJi-en-Blai.soj.s j 5^ :' 227 '. Commune 3.700 ; Puits 5,50 m ; 26¿(,8.10

LLE- stir-Terre ' 10 : 204 : Commune : 9.684 : Source captée : 300 . 1 . /j ,"viLLlERS-aux-Bois ! 52 ; 125 ; néant | / : néant /

52 : Syndicat de DOUIJÜVANT : 79 ; 3.826 : I\iits à DOULEV/iiiT : 300.3.1c 1

Ul ro COMMUNE depar- N.d'ha*2 Organisme Prélèvements Origine N» B.R.G.^..

300.6.20 VOIGNY 10 16-O Conunune 3.742 Source captée

VOILLECOMTE 52 430 Comniune 30 . 000 Puits de ^6 m 26''4.6.31

WASSY 52 3528 Commune 115.860 Puits de Pont Varin 26A.3.3 y' Puits de " la Grange au

" 2.6k .3.2

Puits 5,00 m 264.8.41

u» - PRELEVEMENTS INDUSTRIELS - - 54 -

PRELEVEMENTS EN EAU DES INDUSTRIES

( Industries avec réseau particulier exclusivement )

PRELEVEMENT

C0M>rUNES INDUSTRIE ANNUEL (m3) ORIGINE

BROUSSEVAL Fonderie 285.000 ' Puits et rivière

DOMMARTIN-le-Franc Fonderie ' 100.000 rivière

ECLARON Distillerie 274.000 ' rivière

MONTIER-en-Der : Laiterie ; 70.000 2 forages

SOMMEVOIRE [ Fonderie ; 40.000 rivière

TREMILLY Laiterie ; 1.000 pults

WASSY ' \ Fonderie ; 400.000 \ rivière - DOULEVANT le Chateau

CARTE DE POSITION DES SONDAGES

26C

fC . v «.-;./«

B.RGW. íífi H.^:?¡n i« P-rír joo fchnTe 1/200 000

O Resultats géologiques , hydroge'ologiques et numero du point

17 ¿<^Os Resultats géologiques et numéro du point

®,2 Résultats hydrogéologiques et numero du point

• , Sondage pétrolier et numéro du point

264 . 2 i3 Numérotation B.R.G.M. - RESULTATS GEOLOGIQUES - -56-

RESULTATS GEOLOGIQUES

^^UMERO DU fOFiAGE 264.1 .1 264.1 .3 264.2.1 I 264.2.4 264.2.5 '264,2,8

ALTITUDE DU SOL + 135 + 135 -t- 164 + 142 + 133 + 145

S-s,il, av-puiti ou lemblol

Ebou I . oil, ou I i mons ,_^ ^ 2 1 ^ 10 A ^^ 101 arg. 22 »J^g. 8 ] arg4

+ 34 112 + 12$ +125 1 Tnit Sahlfts verts " r-^--^-- sab. 5 3 . Arg .'^ahle.q var±a 11 Sab V. i^^^' 1 4 ¡ Sab .

13 sab 8 Sab. 14 Sab. : 20 ¡ Sab. .SablftB apt1ftn.H

4-16 +1101 Toit des arg. apt. 99 fl49

' lOXArg. Ai^g-t 1ft« npt-iftTiTiaa 1 ^Arg. 8 Arg, 31 Arg. - - 50 iA.Caf Crétacé inférieur

+68 Toii_ ¿les GsT. Jur, 1 46 Icalc CfÜLCSi re_g , ggrtX. . ^8"! Toi^dle^arle kim^ . i 134 ¡Arg. ArglXea klaMaegidg^ Í-

' 398 ; M,C

JurasBJque-^güP^ -^ 1- i Í i 268 Calc J_ura,ssiçLue moyen

/ 421 ¡Mam. Jjias -.1 - t- . 400 ^?«-

-Jriaa . _ . .. 4. _

.._. . .J... .^. t--- T

~-X~- t - -

__ i_

T"

33 120 44 1862 26 45 + T35

1969 - 57 -

RESULTATS GEOLOGIQUES 8

RESULTATS G E O L O G ! Q U t S

NUMfc><0 D'J f-OkAGt ^^.l^J?.' ^^^l^jl^L^^^*^-^^ ; 264.2.21 !264.2.22 264.3-1 \ " " "t T' ' 1 'i + 143 + 132 ALnrijDt DU SOL + 133 + 133 + 197

S-'.ol, av-pu'ts ou rembl i.

Ebou i . cil [ . oiJ I ÎTiijns 3 l^ . l-.-"-^i- "^ Argiles .du .Gault 11 12

Toit Sables verts +12^ <+127 I "^ i ^ \ r -si---":- --"- S ibles verts 3^ s. A I ^ S. A i 10 : S. A : 1 S.A --t" i 2 Sables aptiens 4- i Toit des arg.apt. I I -i.

A_rgiles^ aptiennes 5^ A..; -- 1

CRETACE inférieur 6^ Sab.; -

Toit des calc. jur

Calcaires portl. {-

Toit des arg. kimm. ..L ...

ArgjLles kimme^ri^g

Juras s igjiie sup . ...l. .

Jtlra s_ s ique Jtioyen

_.. - - Jvia s 1 Tll as

i

PtVOFGNDtÜR TCIAlf 18 15 15 13 .U- * NIVEAU STATIQUE +134,50 1+139.80 I -1-131,80 ; -h132,30 ! -fl32,90

- tT AíN/íVte 1 965 i 1965 i 1 965 ' _ 1 965^ ¡ L

OBSEkVA TIONS - 39 -

NUMERO DU FORAGE 264.3.2 264.3.1 7 j 264.3.18; 264.3.19isi 264.3.20 264.3.30! 1

-I- 172 4- 176 + 185 I +182 +145 ALTITUDL DU SOL + 197

S'io!, av-pu,tî ,3u renibt

-T-

f boul . , al! ou limons i 2 '

Argiles. du Gault_

Toit Sables verts V i) Sab 4 ^ Sab I Sables verts - - Í N Sables aptiens I 8 ^Sab.) 10__^ Sab 17/ Sab I -I- ;+l66: I Toit argiles apt.

Argiles aptiennes 5 Arg. ! 22 1 Arg.' O.iîjArg. 4 Arg.

7 ^^^^ f 9 te-HA i 10/f^- CRETACE inférieur /Arg

Toit calc. jurassl

Calcaàres portl.

Toit arles kimm.

Argiles kimmeridg.

! - ^

! _ . ...

;

10 16 15 27 Pi'^OFOtvDtAJR TOTALE lk_ _ 32 '

' NiVtAU STATIQUE

! '' f AiviNf;¿

.: ; _,,.., , . ., L ...

I Gtí^tKvAíiCNS i i ! . i ,_L_ 60

! L :> ,'-. I

264.3.43 264?3. 44 ; 264.3.43 264.3.46 264.4.1 26k. k.2

+ 1 34 i + 1 34 -f 1 34 +133 '> + 220 + 220

¡Argiles du Gault

I IToit Sables verts

Isabeles verts X^s.^.i_5 _| s.A^^_4 ^s.A. ; 5^ s.A.^

iToit argiles apt .

I ¡Argiles, aptiennes

¡CRETACE inférieur ; 18 C+S 19 C+G f +200 +200 JToit calc. jurassl.

. portlandiens ; ^ 2 y C iToit argi es kimm,

¡Argiles kimmeridg.

l

-4- !

12, 8 8 20 22 r ¡Ni i v Í aM. :;T.iriGi.a I +133,10 +1 32 , 50 +1 30 , 30 +131 ,20 i i J 965 1965 1965 1965

'1 :^ NS - 61 -

RESULTATS GEOLOGIQUES

264.5.22 264.5. 2S NUMERO DU FORAGE 264.5.21 ' 264.6.31 264.7.1 264.7.2

ALTITUDE DU SOL + 135 + 123 + 129 + 148 + 190 + 189

S-sol,av.puits ou remblai

1 6 Eboul., ail bu limons 3 7 3

\ 75 Arg. 62I Arg. 32 Arg. "19^ Arg. Argiles dn Gaiilt

Toit Sables verts +57 +60 +91 +122 \ .q«hl«« Vi,rt« 14 Sab l 18 Sab ^ Sab 8 iàal3L_ 1 .SalL._ "T^ 3ab . Sables aptiens 1 8 Sab 11 Sab 5 Sab.

+78 +103 +184 +181 Toit argles apt. +4l +42

Argiles aptiennes 5/Arg. ^^ 2 ^Arg. ^y Arg. 7 \rg. 3 Arg.

grès C+G CRETACE inférieur «^ V

Toit calc . jurassl.

Calc .portlandien

Toit arg.k Tiwrnti-rifi ,

Argiles kimmeridg.

PROFONDEUR TOTALE 97 85 53 h6 21 20

NIVEAU STATIQUE

ET ANNEE

OBSERVATIONS - 62

RESULTATS GEOLOGIQUES

NUMERO DU FORAGE 300. 2.1 300 .5.1

+ 1 ALTITUDE DU SOL 51 + 324

S-sol, av.puits ou remblai

Eboul., ail. Ou limons 1 (

Argiles du Gault

Toit Sables verts

'

Sables verts

Sables aptiens

Toit argles apt.

Argiles aptiennes _..-

CRETACE inférieur 9 C+M

- Toit calc. jurassl. +i4l \ C 80 C C&lc . +244 Toit argles kimm.

" .' 48^ C+M

Argiles klmmerjLd.. ^ . J

!

1- - * -i

1 , 1 ""' 1

1 1 1 1

i 1

1

î

! PROFONDEUR TOTALE 128 17 i

NIVEAU STATIQUE

ET ANNEE

OBSERVATIONS ^ RESULTATS HYDROGEOLOGIQUES PROVISOIRES - -63 RESULTATS HYDROGEOLOGIQUES

PROVISOIRES

NAPPE CAPTEE SABLES ALBIENS ET APTIENS

AUTRE NAPPE

264 264 264 264 r 264 i 264 264 [ 264 ^ NUMERO DU FORAGE 1 .1 1.3 2.4 2.5 I 3.30J 5.21 5.29 6.31 i

PROFONDEUR TOTALE 119 44 34 26 27 97 53 i 46 4 1958 I 1968 ANh O'E.XECUTlON 1969 19591 1961 . 1948: 1958! 1957

..4_. - +- ^- -t-

A^ v.jüE; Du "Ol + 1 35 ; + 1 35 +142 i +133 +145 +135 +129 I +148 i i ^.

COTE DU NIVEAU STATIQUE + 128 j +128 ' +135 +133 +139 +117 +127 : +1 34 \ .._.

DEBIT MAXIMUM m'/ H 26,5 1 33 4.5 10 102 37 57 39 [-- ^--r^ -+- ( RABATTEMENT Rm 60 i 29 2,5 h, 5 7,9 / 49 9 .. ..4. .

DE.BIT SPECIFIQUE D/R 0,44 ; 1 ,1 1,8 : 2,2 12,9 / 1 .2 4,3 : 1 - f +- 4...... -+ ANNEE DES OBSERVATIONS 1958 |1968 1969 ; 1959 : 1961 1948 1958 1957 '

UTILISATION JOURNALIERE néant néant ? néant / / /_ I2OÜL344.

COTE DU TOIT DU RESERVOIR + 34 j +1 1 2 +128 +125 / + 57 + 91 +122

FACIES DU RESERVOIR Sab. ' Sab. Sab. Sab. Sab. Sab. Sab. Sab.

DIAMETRE CREPINE 0,60 0,60 0,14 0,25 0,60 / 0,30 /

HAUTEUR CREPINEE I 15 m 10 m / ^ 10 Hl 13.5 / 8m / , i- - - -. - -i :p18 I 1500 1675 2665 1 960 2090 1 945 3765 H i ^ i dH i 38'>5 ' 36» i 26<'6 / 25° / / i \ - t T I ¡Ci 15 17 6 / 7,8 /' / CHIMIE ¡SO-i- 1^3 65 19.5 / / /_ ^ / ÛE l' eau

m g L ! Cd 81 99 101 / ../ / /.

Ma ? 4_3, 27 3 ./- / ../-- , /-. r ' Fe 1 ,0 0,9 0,8 / / : / -^U--

OBSERVATIONS - 64 - RESULTATS HYDROGEOLOGIQUES

PROVISOIRES

NAPPE CAPTEE BARREMIEN PORTL.ANDIEN

AUTRE NAPPE

264 264 264 264 264 300 NUMERO DU FORAGE 3.2 3.17 3.20 7.1 7.13 2.1

PROFONDEUR TOTALE 14 32 ! 15 21 53 i 1 7

ANNEE D EXECUTION 1959 1957 ! 1957 | 1964 1938 :J966

AiT.^îDE DU SOl +197 ; +172 +182 i +190 +160 +151

1

COTE DU NIVEAU STATIQUE i-187 I +151 +171 I +175 I +157 ; +146

DEBIT MAXIMUM m'/ H 34 4,7 / 1 2,3 ! 40

RABATTEMENT Rm / 7 / 15,7^ 41 12 ^: 4. (_

DEBIT SPECIFIQUE D/R / ; 0,7 / ^ 0,171 0,05 3,3 '

ANNEE DES OBSERVATIONS [1959 ^1957 / 1964i 1938 1966

UTIUSATION JOURNALIERE /

COTE DU TOIT DU RESERVOIR +i4i

FACIES DU RESERVOIR

DIAMETRE CREPINE ^_/_

HAUTEUR CREPINEE ^

.._.../-.

CHIMIE

DE l' EAU _/...

mg t

/

OBSERVATIONS - CLIMATOLOGIE - .. 65 ^

TABLEAU N° 1 CLIMATOLOGIE

STATION DE SAINT-DIZIER

Comparaison des températures moyennes mensuelles et annuelles

calculées sur des périodes de référence différentes

période ,1891 - 1 930 1931 - i960 1954 - 1966 écarts maximums

o.

I ' ' 1,8 2,1 1,8 0,3 I --

t T F 3,1 . 3 0 3.1 0,1 '. ' M 5,8 : 6 8 1 ,0 ' ' 6,3

A 9,4 . r 9 ,8 9.6 ,0,4 r

.1.. ^ M î 13,9 . > 1 3 6 13,2 0, 7 I '

I i^ J 17,1 ; 1 6 ,8 16,5 0,6 ; ' ' ,' J ^^ 18 1,2 » 19,1 ,5 17,9

' t A 18,5 ; 1 S ,0 17,4 .1,1 % ' S 15,4 ;,: 15 ,7 15,8 y 0,4,. . I -^ 0 1 0; 4 10 ,6 11 ,0 1 ' :o;.4;

r N ; 6 ,3 5,8

f D -; 3 ,2 Í 0,6 1 2,7 3,3

I Année 1 0 , 2 10,4 10,1 0,3 t .-.66^

TABLEAU N» 2 CLIMATOLOGIE

Comparaison des températures moyennes mensuelles et annuelles

des différentes stations du secteur et de ses environs

\ \ WASSY (l) 1 LOUVEMONT \ SAINT-DIZIER , VITRY-le-FRANCO]

'altitude' i i i ( m ) 164 142 139 102 . '

J 1,9 0,5 1,8 ' 1,8 '

F ' 3,9 «2,0 ' 3.1 3.4 '

M «6,4 ' 5,3 6,3 6,4

' A 10,1 .: ' 8,9 ' 9,6 : ^/ 10,3; ;Î '' '

M '13.4 12,7 * 13.2 , . . ' : 13,9 ;; ^ : '

J ' 16,9 16,1 16,5 : 17,4 ': '

. J '. 17,8 ' ' ' 17.7 17,9 V> ' '' ""^'^ '^ '

' A 17,2 '16,7 ' 17,4 i/:. . i8,o ; ; :

' s 15.7 ; ' 14,3 * 15.8 : 16,1 l '

* 0 11,1 ' 10,0 » 11 ,0 11 ,0

N » 5.8 5,6 5.8 ' ' , 6,1 .. ' '

D 3,0 3.0 3,3 3,7

1 1 1 f . |i i. i , Jeanne e ^^ iqj_2 llh. a lOil, 10.J.6

(l) WASSY période 1957- '1966 - 67 -

TABLEAU N" 3 CLIMATOLOGIE

WASSY ( période 1957 - 1966 )

. t 1 1 t t \

1 1 M + m ' t 1 (Mois , m" m' , m , M M» M" < 2 1

1 1 1

t 1 4

t t ( *^ ' - 21 ,4 - 12,0' -1,0' 1.8 ' 4,9 12,4 15.0 ) 1 t » 1 t

> F ' - 18,6 - 8,0' - 0,7 * 3,9 ' 8,6 1 > 16,8 1 21 ,6 j

» 1

Í M - 12,4 ' - 7,6* .V 1,1 6,4 ' 11 ,8 21 ,6 1 24,8 j ' ' :' * 1 t Í ^ ' - 5,6 - 2,1 : 4,0 ' 10,1 '16,3 24,7 1 28,0 ) 1 1 1 ;

S M - 3,2 ' 0,0' : 6,6 ' 13.4 ' 20,2 ; t 28, O t. 31.8 1

1 , ; - 1^ . T 1

1.. > J ' 1.0 ' ; 4 , 1 '. : 1 0 , 0 ' 16,9 ' 23,8 31,7 f 35,0 - 1

1 t . t t --. -.v -' - - .. ; ) J » /; 2,a : 5,3'. n 11,2 ' 17,8 ; 24,5 .33.4- 39.9 1 t 1 1

1 > A 2,6 ' 4,6' ; 10,4 17,2 ' 24,0 32,5 t 36,0 1

1 t

0,0 .2,2' 9,2 ' ' 22,2 t .t 34.2 v| ( ^ ' 15,7 33.4 t t 1 t 1

> 0 - 4,o;: - 1 ,3' ^ 5,5 ' 11,1 ' 16,7 » ; 24,2 27.0 ..| t t 1 '.' ' t

1^ - 7,2 -/3,8' 'i 2,4 ; 5.8 ' 9.3 17.3 20,2 . ) (( "^ ; " 1

( D » - 15,6 ' -^8,9 - 0,2 ; 3,0 ' 6,2 1 13.2 1 15.8 ; y

1 t . t

> Année - 21 ,4 ¡ - 12,0» . 4,8 10,2 ' 15,7 » 33.4 1 39,9 )

- - m : moyenne de tous les minimtims. ^ . . .. : -..-Í

M : moyenne de tous les maximums. m» : moyenne brute des minimums mensuel.s extrêmes . .

M' : moyenne brute des maximums mensuel.s extrêmes m" minimum absolu observé. . .

M" : maximum absolu observé.

m moyenne mensuelle. - 68 -

TABLEAU N»4 CLIMATOLOGIE

LOUVEMONT ( période 1954 - I966 )

w^«B M.^^ Ma^»«»

)mois [ ra" m' [ ra M + m M ; M' 1 M" < 2 ;

1

Í - 19,0 3,8 i 10,6 : 14,0 j 1 ^ ' - 11 ,5¡ - 2,7 ' 0.5 :

( F : - 22,0 : - 8,5!* - 1,8 2,0 i 5.9 : 13,4 :: 21 ,0 j

( M - 10,0 10,0 18,1 : 25,0 I - 6''' 0.7 5,3

{ A - 5,0 - 1 ,9 : :- 3,5 8,9 ' 14.3 21 ,3- 25,0 1

( M - 5,6. 0,9 6,6 12,7 18,8 : .26,6 ! 30,0 )

) J" ! - 0.1 ¡ 5,7 ' . 10,4 . 16,1 21,9 ::, 28,3 33,0 .)

! J ! 1,6 ¡ . - 7,2 : 12,1 ¡ 17.7 ¡ 23,3 ¡30,7 ¡ 35,0 )

{ A i ' 3.6 ' '1^6, 6 " 11,4 ¡ 16,7 : 22,1 :.Z9,6. ¡ 32 , 0 )

( S ': - 1 ,6 \- 3,5 ¡ 9,0 : 14,3 ¡ 19,7 : 26, h.: ¡ 30,a , j

( 0 i 4,0 . ¡ - 1 ,0 \Ç\ 5,4 : 10,0 ¡ 14,7 ¡21,7 ! 26,0 j

( N ¡ - 9,0 i - '. 4;4' -i 2,2 : , 5,6 : 9,0 :.15,7-. \ : 19,0 j

> ° ! - 19,2 V - 7 . 7 ¡ 0,3 3,0 i 5.8 : 12,0 ! 15.0 )

(Année : - 22,0 : - 14,1 i ' 4.7 ' 9.4 : 14,1 : 31,5 ¡ 35.0 I

m : moyenne de tous les minimums.

M : moyenne de tous les maximiims .

ra» : moyenne brute des minimtams mensuels extrêmes.,

M' : moyenne brute des maximtims mensuels extrêmes.

ra" : minimum absolu observé.

M" : maximum absolu observé,

M +m moyenne mensuelle. - 69 -

CLIMATOLOGIE : PRECIPITATIONS TABLEAU N° 5

Période de référence : 1931 à I960

Moyennes pluviométriques mensuelles sur les stations du secteur étudié et de ses environs.

_stat . ait J F M A M J J A s 0 N D année

; I ;+ii5 55 * 45 30 40 ; 50 55 55 55 ! 55 ; 50 : 50 ' 50 590;

! II + 148 66 60 40 47 ' 61 71 60 69 ; 59 , 60 ; 65 67 725 :

; III 65 70 55 38 49 63 70 71 71 * 59 59 62 68 : 735 :

: ^^ + 134 71 54 41 48 ; 62 69 67 ' 65 ; 60 . 59 ; 61 67 ! 724 ;

! V + 104 60 . 51 36 43 ; 48 49 ; 63 ; 66 ; 62 ; 55 . 54 ' 57 i 654;

: "^^ + 240 ' 90 70 55 55 . 70 90 . 70 , 75 ; 75 ; 75 ; 85 75 ; 885 ;

! VII + 317 95 . 70 51 54 : 72 97 68 : 79 ; 77' 74 ; 85 ' 79 ! 907 :

; VIII +270 107 79 51 57 68 81 81 85 ' 76 73 ; 90 90 ! 938;

: ^^ + 135 69 60 40 50 65 74 70 70 60 62 61 65 : 7^6 i

: ^ - +225 102 89 59 62 70 " 79 73 ' 77 67 76 86 " 99 : 939 :

: XI + 310 99 85 60 ' 63 69 : 78 78 91 70 81 90 92 ;956 :

: -

AUBE : haute-marne :

AVANT-les-Ramerupt I vi

BAR-sur-Seine II chaumont vii

VENDEUVRE-sur-Barse III sailly viii

saint-dizier ix MARNE

me:use; SOMSOIS IV

VITRY-le-François V LIGNY-ne-Barrois X

LOXEVILLE XI - 70 -

TABLEAUX RECAPITULATIFS DES DEBITS DE

TABLEAU N" 6 LA BLAISE A LOUVEMONT - BASSIN

2 VERSANT 482 km

1965

:J :F :M :A :M :J J : A : s : 0 : N : D :Ann. :

' I :i2,4: 6,5:12,7: 9,r 7,2; 3.5: _1.ÍÍÍ_1- ; 4,2; 3,2; 5,3:24,9^ 7,6:

: II :25, 8:13, 5:26, 5:18, 8:15,0: 7,3: 3,0: 2 : 8,7: 6,6:11 ,1 :51 ,6:21 ,3:

;iii ;69 ;33 ;71 ;49 '40 '19 [ 8 ; 5 \z3 il 8 :29 11 38 ;502 :

1966

J F M A M J * J A s 0 N D 'Ann.

I:l4 9:12, 9: 5 7: 7 9: 7> 1 : 2 3: 3, 4: 2 0: 2 3: 1 2: 1 8:25,2 : 7,2

II 31 0^26, 3' 11 9'l6 3' 14, 7'' 4 ,8' 7, V 4, 3' 4, 8' 2 6' 3 7:52,3[15,0

: III 83 :64 ¡ 32 :42 î 39 ; 12 :19 \ 11 ; 13 7 J 10 :l40 :472

1967

:J :F :M :A :M :J :J :A :S :0 :N :D :Ann. :

: _i_

: II :31 ,1 :16,4:12,6: 9,5: 4,3: 3,5: 2,4: 2,0: 4,2:12,3:30,3:35,0:13,6:

:iii ;83 j4o :34 :24 :i2 ; 9 \ 6 \ 5 pi '33 J79 '94 ;430 ;

1968

:J :F :M :A :M :J :J :A : S " ":" 0 : N : D :Ann. :

' I :32,o; 9,4: 7,8: 2,9' 6,4; 2,6; 1,9' 4,4; 9,7! 6,2; 5,2: 5,8; 7,8.*

: II : 66, 5:19, 5:16, 5: 6,0:13,3: 5,5' 4,4: 9,0:20,2: 12, 9:10, 8:12, 0:l6, 4:

:iii :i78 :49 :44 :i6 :36 :i4 in 124 152 135 128 132 1519 :

1969

:J :F :M :A :M :J :J :A :S :0 :N :D :Ann. :

I ;io,o;i2,9'io,o; 8,5! 7,8|ii,3l 4,5| 1,8; 1,4; 1,2; 2,9; 7,4; 6,6|

: II :20, 7:26, 9:20, 7:17, 7:16, 1 :23, 4: 9,4: 3,7: 2,9: 2,5: 6,0:15,4:13,8: Iiii \55 \65 155 '46 '43 ;6i ;25 jlO '7 '7 |l6 ;4i ;43l '

I = Débits en m-^/s

II = Débits spécifiques en l/s/km

III = Lames d'eau équivalentes en mm. DIAGRAMMES DE POTABILITE DES EAUX - - 71 -

72 -

0 o i D r» n M Jl ; D.i\.L:j.ri. DIAGRAMME DE POTABIUTE DES EAUX 1 ! nappe aptienns 26A.3.42

Co Ma Na«K Cl

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n» .'I R.G.M. DiAG.RAMME DE POTA3ILITE DES EAUX nappe du Borremien sup. 75 -

n:5 B.R.G.M. DIAGRAMME DE POTABIUTE DES EAUX nappe du Valanginien

76 -

- 1 p. p fl M ; ;.>..<. O. ri. D AGRAMME DE POTABiüTE DES EAUX 264 «8. AO ZW_7_7 ^i» r<« n Ot i nappe de l'Hauterivien

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; 3- -// :- 10 ^2 -_- » :- « / / 2- ' .r 10 ^. // :" ft POIASIUTE lONNE î ' '"" '-7 [ 7, - 2- vr / / ... J r3 \ \ z t- - « 7 '-9 I" OUAUTE : 7- f-10/1 r 100 -10000 - » l \ \ r 6- 10- ^? 72 \ t / - 4 9- 5- f"*

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7- - 10 9 - /. - J ri l / Í- 2- 7 Í- to : :- 7. rs - M'' 1 /' a to : 7 5- z. \ }_ - 1 .- 4 riO 1 -4 ~ 3

fl i 18* : I r 0.» z - h^ y 1

5- - - - 0.» r« ' l-o.i - ' * . ^ fc-r .

Planche 5

Coupe géologique AB WASSY - DOULEVANT le Château

NW

200 H

îoû H

Echelle : 1/100000

10 k.

- lOOH

j-|| Calcaire» et sables A rgíle du Gauit Sables blancs Calcaire i Toxastcr Calcaire du Barrois 1 1 .'-•I- . T J> I .1 St(}uani«n moy cl inf (Apticn sup. .Gargasiin) ( Bar rémien sup . ) 7 t Hagt*ri»i«n ) ! Portlandien inf. ) il n inf. )

Argiles Argiles Sables Marnes à Exogyra Sables verts T -'— | — 1 Sequanien supáfiaur (Aptun inf. . Bêdoulien ) ( Barra'micn int. ) ( Valingmitn ) ( Kimmcridgien sup. et moy )