Evolution Socio-Économique Et Environnementale De La Région Pétrolière Du Logone Oriental (TCHAD)
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UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON-SORBONNE UFR DE GEOGRAPHIE Ecole doctorale de géographie de Paris: Espaces, sociétés, aménagement UMRPRODIG 2007 /////////// EVOLUTIONSOCIO-ECONOMIQUE ETENVIRONNEMENTALE DE LA REGIONPETROLIERE DULOGONE ORIENTAL Thèse pour obtenir le grade de Docteur en géographie de l'Université Paris] présentée et soutenue publiquement le 08 mars 2007 MADJIGOTO ROBERT Directeur de thèse: Marie-Françoise COUREL Co-directeur: Christian SEIGNOBOS JURY: Serge MORIN: Professeur à l'Université Bordeaux III Philippe Claude CHAMARD : Maître de Conférences HC.HDR à l'Université Paris X Nanterre: Laurent FECKOUA LAOUKISSAM : Maître de Conférences à l'Université Paris X Nanterre Christian SEIGNOBOS: Directeur de Recherche à l'IRD Marie-Françoise COUREL : Directeur d'Etudes à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes Dédicace Nous dédions ce travail à nos feu grands-parents maternels Paul Mbaïtar, Augustine Nayel, Pierre Djogdjé et Joseph Mianrom, qui, de leur vivant, nous ont marqué par leur estime. Nous avons une pensée particulière à notre feu mère Rosalie Morgomadji qui nous a transmis les vertus du courage, de la fraternité, de l’amitié et de la sociabilité. Jusqu’à ce jour ces valeurs demeurent pour nous un credo. Qu’elle trouve la joie dans l’œuvre qu’elle a entreprise et que la mort l’a arrachée de si tôt. A notre feu oncle paternel Michel Laoundam, nous dédions ce travail. Si nous avons une base de connaissance de notre société, c’est grâce à lui. Nous avons appris à ses pieds, les principaux adages, les diverses techniques de chasses et les divers liens de parenté. Sa disparition nous a marqué. Nous lui rassurons qu’il a fait de nous un homme. Nous sommes à mesure, grâce à cette éducation, de nous adapter à toutes les circonstances. A tous nos oncles, nos tantes, nos frères et sœurs nous dédions ce travail qui fait la joie de la famille tout entière. A notre petite famille nous dédions ce travail. Que Noudjidam Anne et nos enfants Mbaïlassem Aser, Dénémbaye Rhode, Madjihinguem Mélaine, Néasnoudjiel Alliance et la nouvelle née deux semaines avant la soutenance, Démbété Marie-France, éprouvent de la joie pour cette œuvre qui est le fruit de leur patience. Ils ont appris à supporter notre absence pendant que nous préparions cette thèse 1 Remerciements Au terme de cette étude, nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué de diverses manières à sa réalisation. Nos remerciements vont d’abord à Mme Marie-Françoise Courel qui, malgré ses multiples tâches et ses lourdes responsabilités, a accepté nous encadrer depuis notre DEA. Nous n’oublions pas sa contribution dans la recherche de bourse pour la suite de notre étude après la maîtrise. Pendant sa mission au Tchad en 1996, elle a plaidé pour nous à la coopération française. C’est grâce à elle que nous avions eu cette bourse. Après l’encadrement de notre DEA, elle a accepté volontiers nous conduire dans cette recherche pour la thèse. Une fois encore, elle a adressé une correspondance au service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France au Tchad en 1999, pour demander le financement de la suite de notre formation. Deux ans après, sur la demande du CNAR et avec son appui, le SCAC (Service de Coopération et d’Action Culturelle) nous a accordé la bourse pour cette thèse en alternance. En plus de ces démarches, elle nous a entouré d’une estime particulière qu’il faut mentionner. N’eût été son encouragement, nous serons gagné par la démotivation. Nous nous souvenons des deux séjours que nous avons effectué à Portbail, dans sa résidence secondaire où elle nous (ses étudiants) a entretenu en mère de famille avant de discuter avec chacun de son travail. Sa disponibilité à notre égard nous a particulièrement touché et mérite d’être soulignée. Nous avons accès à son bureau sans protocole. Tout cela nous a mis en confiance pour notre travail. Mais nous sommes souvent angoissé quand nous avons une séance de travail avec elle. Elle ne tolère jamais les insuffisances et les fautes et cette rigueur qui la caractérise met en chacun de nous un sentiment de peur. Peur pour ne pas produire un travail qui répond à ses exigences. Mais joie à la sortie d’une rencontre avec elle quand le travail est plus ou moins accepté. Nous ne pouvons tout dire de ce qu’elle a fait pour nous. Nous disons simplement merci pour tout à la Chef, comme nous aimons l’appeler affectueusement. Consciente de sa lourde tâche, Mme Courel nous a confié à Monsieur Christian Seignobos pour co-diriger cette thèse. Nous voulons saluer leur collaboration. Nous voulons en ce moment exprimer à M. Seign, notre profonde gratitude. Ancien du Tchad, nous avons eu à effectuer une mission sur notre terrain de recherche. Il nous a impressionné par sa connaissance de ce terrain. Nous avons vécu plus de 20 jours aux villages dans les mêmes conditions que les villageois. Il nous a orienté dans l’appréhension de l’évolution de la société. Au tout début nous remarquons difficilement le changement dans notre milieu 2 d’étude d’autant plus que nous y avons vécu une bonne partie de notre vie. Pendant quelques années d’absence nous avons semblé retrouver les choses telles qu’elles étaient. Or à l’aide de son orientation nous avons su poser des questions pertinentes pour mettre en évidence ces changements. Nous n’oublierons jamais l’accueil que lui et sa famille nous ont réservé quand nous avons, au cours de notre troisième séjour, passé plus d’une semaine chez eux. Sur ses conseils et disposant d’un fond documentaire consistant sur le Tchad, nous avons effectué ce séjour que nous n’allons jamais oublier, pour nous documenter. Nous avons complètement été inséré dans la famille et sa femme nous a choyé d’une façon particulière. Nous voulons lui adresser nos vives reconnaissances. Nous nous rappelons des moments après le repas et des visites des villes autres que Arles que nous avons effectuées. Dans le cadre du travail, la disponibilité de M. Seignobos, malgré son immense tâche nous a permis de vite avancer dans la rédaction de notre travail. La promptitude dans la correction et la rigueur qui l’a accompagnée nous ont mis en confiance Nous avons projeté un deuxième séjour qui n’a malheureusement pas eu lieu faute de financement. La réussite de ce travail est le résultat de cette disponibilité. Une fois encore, nous disons merci à lui, à Francine, à ses fils et petite fille avec qui nous avons passé notre séjour à Arles. A Philippe Claude Chamard nous voulons exprimer nos reconnaissances pour toute l’estime avec laquelle il nous a entouré. En plus de la blague et l’humour qu’il nous adresse et qui remonte toujours le moral, il est la première personne à lire notre manuscrit. Ses remarques pertinentes en toutes occasions, même dans la blague, nous orientent et nous rassurent. Nous lui exprimons notre gratitude pour cette estime et sa disponibilité à répondre à toutes nos nombreuses sollicitations. Ce travail est le fruit de sa large contribution. Avant de continuer, nous voulons remercier le service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Tchad qui nous a octroyé la bourse pour cette étude. Nous remercions particulièrement le Conseiller culturel Yann Apert et l’Attaché culturel Yannick Melvel ainsi que Mme Bellerose qui ont rendu possible l’octroi de cette bourse. Que tout le personnel reçoive ici nos sincères remerciements. Nous remercions MM. Serge Morin et Laurent Feckoua qui ont accepté de faire membre de ce jury et d’examiner le travail 3 Nous tenons à exprimer toutes nos reconnaissances à Diane et Philippe Brami et à leurs deux filles Alice et Léa qui constituent pour nous une seconde famille à Paris et notre pilier social. Qui savait que nous entreprendrions un DEA pour aboutir à une thèse ? Au moment où, après notre Maîtrise nous sommes abandonné à nous même, nous avons remplacé un collègue de maîtrise au Projet ADER/ CGRN, quand il partait pour l’Allemagne. Au cours de ses travaux de terrain Diane est affectée dans notre service de cartographie. Nous avions effectué plusieurs missions de terrain et c’est au cours de ces missions que lui est venu l’idée de poser le problème de la suite de nos études à la mission de coopération d’une part et de demander à Mme Courel son Directeur de thèse, si elle pouvait accepter nous encadrer, d’autre part. De deux côtés, elle a eu de réponses favorables. Une demande de bourse avait été adressée à la coopération au moment où Mme Courel venait encadrer Diane sur le terrain. Voilà comment les voies se sont ouvertes à nous pour les études de troisième cycle. Pendant nos cinq séjours en France la famille Brami nous a donné entière confiance. Nous pouvons aller chez elle n’importe quand, sans rendez-vous. Nous nous demandons souvent qu’avons- nous fait pour mériter cette confiance et qu’est-ce que nous pouvons offrir en retour. Nous n’avons rien de grande valeur qui puisse équivaloir tout ce qu’ils ont fait pour nous. Nous leur exprimons du fond de notre cœur nos sincères remerciements. A tout le personnel du l’UMR PRODIG, nous exprimons toute notre gratitude. Pendant cinq séjours nous l’avons côtoyé mais nous n’avons rien eu qui nous a marqué de mauvaise manière. Tout le monde est prêt à nous rendre service. Nous remercions particulièrement Eliane Leterrier notre support et conseillère en cartographie ; Denise Drutinus notre confidente dans les rendez-vous à prendre avec la Chef et Mériem Braham qui nous a été indispensable dans toutes nos démarches au sein du Labo.