Les Relations Ville-Campagne Sur La Route Au Nord De Yaoundé

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Les Relations Ville-Campagne Sur La Route Au Nord De Yaoundé LES RELATIONS VILLE-CAMPAGNE SUR LA ROUTE AU NORD DE YAOUNDÉ A. FRANQUEVILLE Géographe à l’ORSTOM, centre de Yaoundé ,(Canzerozrn) Présentation générale ménageant ensuite une trouée qui prolonge vers le sud-ouest la plaine de Batchenga et qu’emprunte la LE PAYSAGE Tout au long des 40 km qui séparent Yaoundé d’obala, sur la route qui conduit vers le nord du Cameroun, les cases alignées de part et d’autre de la chaussée goudronnée se succèdent presque sans interruption ; au-delà d’Obala seulement, après le village de Minkama, cette forte occupation du sol cesse, correspondant grosso modo au passage à la zone de savane ; au km 56 le goudron fait place à la latérite. Vers l’ouest les pistes qui mènent vers Monatélé et Saa offrent le même aspect d’occupation continue. Sur ces 40 premiers km de route, 23 villages sont établis, 21 si l’on excepte Mbala 1 et II qui, adminis- trativement, sont considérés comme des quartiers de Yaoundé. Ils groupaient, en 1967, 10 441 habitants, 7 668 si l’on êxcepte ces deux quartiers suburbains. Au-delà d’obala, sur les 40 km suivants jusqu’à la limite des départements de la L&ié et de la Haute- Sanaga, on ne compte plus que 11 villages (1) qui ne totalisent que 4 262 habitants. Entre Yaoundé et Nkométou la route borde par l’est un ensemble de hautes collines qui prolongent les monts au pied desquels se situe la capitale. Dépassant 1 000 m au sud (Nkolondom 1 221 m), elles s’abaissent vers le nord (Mvonodjigui 983 m), (1) Le recensementde 1967 n’en mentionne que 10, le Ile, Ndzi, étant un hameau d’Olembé tout récemment promu village. Secteurétudié Cah. O.R.S.T.O.M., sér. Sci. HI~., vol. IX, no 3, 1972 : 337-387. 338 A. FRANOUEVILLE haute vallée de la L&ié avant d’être détournée vers des thalwegs, réduisant considérablement les possi- le nord par des accidents structuraux. Les reliefs bilités de culture cacaoyère. Le petit village de N&i, confus du pays eton qui ,contourne la boucle de la le dernier de la L&ié avant la Haute-Sanaga, frappe Sanaga font suite, plus au nord, à ces hautes collines. par la dispersion de son habitat ; ses 60 cases sont De Yaoundé (750 m), à la limite des bassins ver- disséminées par groupes de 3 ou 4 le long de la sants du Nyong ,et de la Sanaga, à Obala (518 m), piste sur une distance de 7 km. Les vieux racontent la route présente une pente rendue irrégulière par la que leur village, autrefois beaucoup plus important, traversée de nombreux marigots. Deux sont impor- fut ravagé vers 1917-1918 par une épidémie de tants : l’Afamba, que la route traverse à la sortie variole qui fit disparaître une bonne partie de ses d”Obala, matérialise la limite nord de cette ville ; habitants. ses deux principaux affluents constituent aussi des Le passage de ce paysage purement rural aux limites de terroir : le Foulou, entre Ekoum-Douma premiers quartiers de l’agglomération de Yaoundé et Nkolmelen, la Famna (ou Pamna) au nord, entre est brutal, à la limite de Mbala 1. Les cases en dur Emana et Famenassi. L’autre rivière est l’Awou qui ou semi-dur deviennent prédominantes, leur aligne- se jette dans la Sanaga à hauteur des chutes de ment strict de part et d’autre de la route cesse, elles Nachtigal et ,dont l’affluent, le Niévé, arrose la plan- se serrent et s’entass,ent pêle-mêle et leurs formes tation de tabac de Batchenga. sont plus variées, rompant avec la monotonie carac- Deux km avant Obala, le manteau forestier, d’ail- téristique des villages, les boutiques et les bars se leurs très secondarisé, disparaît brusquement ; une multiplient, l’animation désordonnée de la ville appa- tache de savane surgit où l’impression de vide est raît. d’autant plus ressentie que le peuplement cesseégale- ment. Ces premières savanes ont été autrefois mises LA ROUTE à profit pour construire au bord de la route dont Classée Nationale no 1, cette route est une des toutes les constructions avaient été rasées, une piste plus fréquentées du Cameroun avec en moyenne d’atterrissage desservant la ville ; aujourd’hui la piste 977 véhicules par jour dans les deux sens (l), seule- est inutilisée, l’herbe a tout envahi et seul demeure ment dépassée quant au trafic par celle de Douala un no man’s land inattendu dans une région si peu- à Bafoussam. C’est elle en effet qu’empruntent tous plée. les véhicules à destination ou en provenance du En dépit d’une occupation intense l’aspect des Cameroun du Nord, du Nord-Ouest et de l’Est, villages est bien celui que l’on retrouve partout dans parmi lesquels 20 % sont des camions. En attendant les forêts du sud. Les cases rectangulaires s’égrènent l’achèvement et *la mise en service ‘du Transcamerou- de chaque côté de la route, tantôt serrées, tantôt nais, elle supporte la quasi-totalité des échanges entre espacées (Phot. 1). Devant s’étend un espace libre, le Nord ,et le Sud d,u pays. C’est encore elle qu’em- parfois clos d’une haie ou ‘d’une palissade, où pous- pruntent les troupeaux de bœufs descendant du Nord sent quelques tiges de maïs et de bananier, où errent en 30 ou 40 jours par Yoko ou Meiganga. L’anima- les chèvres et les volailles, où sèchent la farine de tion est donc constante tout au long de l’année et manioc et les fèves de cacao, sous la surveillance d’un c’est à peine si le maximum des pluies en septembre- vieillard somnolant au soleil sur une chaise-longue octobre marque un creux zdansla courbe du trafic. rustique. Immédiatement derrière l’alignement des En outre la petite ville d’Obda entretient un flux cases comme.nce la forêt à travers laquelle d’étroits d’échanges constant avec la capitale si proche et si et tortueux sentiers conduisent aux champs vivriers aisément accessible, et dont les 170 000 habitants et aux plantations. représentent un marché considérable à l’échelle régio- Après Obala et surtout après le gros village de nale. Minkama, un paysage de savane s’affirme peu à peu. Ajoutons que malgré son importance économique Les habitations restent groupées mais les villages ne et son trafic intense, cette route est étroite et sinueuse sont plus contigus ; des bosquets de tecks plantés de et donc très dangereuse ; les épaves de voitures et chaque côté de la route pour servir aux constructions de camions en témoignent. font bruisser leurs feuilles parcheminées qui jonchent le sol derrière les cases. Mais ils ne forment qu’un LA POPULATION rideau de quelques dizaines de mètres de large Les 21 premiers villages se partagent presque à au-delà duquel s’étend la savane à Zmperafa cylin- drica piquetée d’arbres parmi lesquels apparaît déj& (1) B.C.E.O.M. : Etude du trafic routier. Secrhariat d’Etat I,e palmier-rônier. Ici la forêt s’est réfugiée au fond aux Travaux Publics, août 1967, nultigr. Cd. O.R.S.T.O.M., A. Sci. Hrrm., vol. IX, no 3, 1972 : 337-387. RELATIONS VILLE-CAMPAGNE SUR LA ROUTE AU NORD DE YAOUNDÉ 339 égalité entre deux groupes ethniques, Eton et trouve jusqu’au-delà de Mbam. En réalité le village Ewondo, appartenant tous deux à l’ensemble Béti d’Elomzok, après Minkama, est déjà de population et que rien ne distingue extérieurement ni dans le Tsinga et ses habitants ont gardé le sentiment d’être type physique ni dans le genre de vie ou la constrnc- des étrangers « dominés par les Benyada » avec qui tion des cases ; s’eules des différences linguistiques ils sont regroupés. les identifient. Deux groupements se partagent donc les villages Cette limite Eton et Ewondo, entre les villages de de la route au-delà d’Obala : celui des Benyada-Sud Nfomakap et de Meyos, a d’ailleurs guidé le décou- (ethnie eton) dont le chef réside à Minkama et page administratif. Le Nord, eton, relève de la sous- celui des Batchenga dont le chef réside à Ballong, préfecture d’obala, département de la Lékié (chef- village communément appelé Batchenga. lieu Monatélé) ; le Sud, ewondo, relève du district de Soa, département <dela Méfou (chef-lieu Yaoundé). La population - Importance et évolution Elle l’a guidé jusque dans le détail, puisque le village de Nkométou 1, <depeuplement ewondo, oblige la Dressées à partir du recensement de 1967, les limite départementale à un curieux saillant qui réussit figures 1 A et 1 B donnent pour les villages de à l’intégrer au district de Soa malgré sa situation la route de Yaoundé à Obala et à Ndzi et celle de d’enclave dans le pays Eton. Soa, l’importance de la population. On y distingue, Un tel découpage administratif laisse pressentir au sud, ceux qui font encore partie de la banlieue l’importance que gardent localement les limites de de Yaounde : Mbala 1, Mbala II, et dans une juridiction des ,chefferies traditionnelles. Plusieurs moindre mesure Emana et Okolo ; ensuite, et jusqu’à groupements se partagent ,en effet ces villages. Chez Obala, tous les autres ont une population comprise les Ewondo le groupement Emana ou Etoudi dont entre 200 .et 400 habitants, à l’exception de font partie Emana, Okolo, Ekombitié, Nyom 1, Nkométou II, beaucoup plus important. Au-d& Olembé 1 et II, et le groupement Ebang, entièrement d’Obala, les villages n’atteignent pas les 400 habi- situé sur la route avec les villages de Nkozoa, Akak 1, tants à l’exception de Minkama et de Ballong qui Ebang 1, Ebang II, Meyos et Nkométou 1.
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