TAMASA présente Prévert fait son cinéma UNE RÉTROSPECTIVE EN 12 FILMS ET 5 COURTS en versions restaurées P SORTIE LE 21 FÉVRIER 2018 P Distribution TAMASA 5 rue de Charonne - 75011 Paris
[email protected] - T. 01 43 59 01 01 www.tamasadiffusion.com P Relations Presse CYNAPS - Stéphane Ribola
[email protected] - 06 11 73 44 06 “ Il y a un mot dans le cinéma qui est devenu em- bêtant, c’est le mot dialoguiste. J’ai travaillé pour le cinéma. J’y travaille encore. J’ai fait les dialo- gues d’histoires que j’avais faites ou refaites. Le mot dialoguiste isolé du mot scénariste, c’est comme si en peinture on distinguait le type qui peint la campagne et celui qui peint les arbres, l’arbriste .” Jacques Prévert, 1965 Jacques Prévert, la poésie et le cinéma La fréquentation assidue des salles obscures, où il se rend tout enfant en compagnie de son frère Pierre et de ses parents, éveille chez Jacques Prévert le goût des images et du merveilleux, un mer- veilleux quotidien, populaire, à la portée de tous, que son œuvre refléteracomme un miroir fidèle. Prévert occupe une place à part dans ce qu’il faut bien appeler la « poésie contemporaine ». Tout d’abord parce qu’il ne s’affiche pas comme un « poète ». Il ne consent que fort tard, après la guerre, à faire paraître ses écrits en recueils et encore refuse-t-il de leur coller des étiquettes telles que poèmes, essais ou contes... Ce mépris des qualifications pompeuses et des vanités officielles, ce refus de l’Art avec un grand « A », révélateurs d’une authentique liberté d’esprit, il les exprime et les assume dès ses débuts en travaillant pour le cinéma dont il a découvert, en compagnie de son frère et de quelques amis, cinéastes ou non, les étonnantes possibilités, à une époque où le septième art est considéré comme un « divertissement d’ilots » par les académiciens en tous genres.