Rapport Au Parlement Sur L'emploi De La Langue Française
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Rapport au Parlement Délégation généralesur à la langue l’emploi française et aux langues de France de la langue française Avant-propos de Dominique de Villepin, Premier ministre 2005 Ministère de la culture et de la communication Délégation générale à la langue française et aux langues de France Rapport au Parlement sur l’emploi de la langue française semploi de la Avant-propos de Dominique de Villepin, Premier ministre 2005 Remerciements Ce rapport a été réalisé grâce au concours de nombreux services et organismes publics ou pri- vés qui contribuent à la promotion de la langue française ; la délégation générale à la langue française et aux langues de France entretient avec eux des relations étroites. Qu'ils soient chaleureusement remerciés pour leur collaboration, en particulier : le ministère des affaires étrangères (service des affaires francophones, direction de la coopé- ration culturelle et du français, direction des Nations Unies et des organisations internatio- nales, direction de la coopération européenne) ; les représentations permanentes de la France auprès de l’Union européenne et des organisations basées à Genève, Copenhague, La Haye, Paris, Rome, Londres, Madrid ; le ministère de l'économie, des finances et de l'industrie (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, direction générale des douanes et droits indirects) ; le Secrétariat général du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne ( SGCI) ; le ministère de la justice (direction des affaires criminelles et des grâces, direction de l'admi- nistration pénitentiaire, direction de la protection judiciaire de la jeunesse) ; le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche (direction de l'enseignement scolaire) ; le ministère de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement (direction de la population et des migrations, délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle) ; le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative (direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative) ; le ministère de la défense (direction du service national) ; et aussi : l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme ; le Conseil supérieur de l'audiovisuel ; le Bureau de vérification de la publicité ; Radio France ; Radio France Outremer ; France 3 ; le Centre national du livre ; l’Agence intergouvernementale de la francophonie ; l’Union latine. Table des matières 11 Avant-propos de Dominique de Villepin, Premier ministre 15 Première partie: la politique linguistique conduite au niveau national 17 Une politique renouvelée en faveur de la langue française 19 Le français au service de la cohésion sociale 21 La langue française au cœur d'une politique européenne pour le plurilinguisme 23 I – L’information des consommateurs : garantir un « droit au français » 25 Le bilan des actions menées par la DGCCRF 31 Les suites contentieuses des contrôles 32 Le bilan des actions conduites par la direction générale des douanes et droits indirects 34 Les actions de contrôle du BVP 35 L’action du CSA 38 L’incidence du droit communautaire sur la politique linguistique de la France 41 II – Contribuer à la cohésion sociale : la maitrise de la langue française dans les politiques d'insertion et d'intégration 43 L'action du système éducatif 48 L’action en direction des adultes 55 III – Enrichir et moderniser la langue française 57 L'enrichissement de la langue 58 La simplification du langage administratif Le traitement informatique de la langue 61 IV – Promouvoir le plurilinguisme 63 Elément de contexte : la place du français et des langues latines sur la toile 64 La promotion de la traduction Au niveau national 68 Au niveau européen 70 Des outils pour favoriser le plurilinguisme 73 V – Valoriser les langues de France, observer les pratiques linguistiques 75 Les langues de France 77 L'appui aux langues régionales ou minoritaires 78 Les médias L'enseignement 85 L'observation des pratiques linguistiques 89 Deuxième partie: le français dans les organisations internationales 93 I – L’Union européenne 105 II – Les organisations basées en Europe 111 Genève 112 Office des Nations unies à Genève Haut Commissariat des Nations unies à Genève Comité international de la Croix-Rouge Organisation internationale pour les migrations Organisation mondiale de la propriété intellectuelle Union internationale des télécommunications 113 Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement Organisation mondiale du commerce Haut Commissariat aux droits de l’homme Organisation mondiale de la santé Organisation internationale du travail 115 Copenhague 118 Agence européenne pour l'environnement 119 Programme des Nations unies pour le développement 120 Organisation mondiale de la santé 121 Fonds des Nations unies pour l’enfance 122 Bureau des Nations unies pour les projets Bureau européen des radiocommunications 123 La Haye 126 Tribunal pénal international de l'ex-Yougoslavie 127 Cour pénale internationale 131 Cour internationale de justice 135 Conférence de La Haye de droit international privé Cour permanente d'arbitrage 137 Paris 138 Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture 143 Rome 144 Fonds international pour le développement agricole 145 Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture 148 Programme alimentaire mondial 151 Londres 152 Organisation maritime internationale 157 Madrid 158 Organisation mondiale du tourisme 161 III – La Francophonie 163 Le plan de relance pour l'utilisation du français dans les organisations internationales : une action prioritaire de la Francophonie 164 Le plan pluriannuel pour le français dans l'Union européenne Un programme d'envergure géré par la Francophonie multilatérale 167 IV – Les Jeux olympiques 168 Une démarche originale pour promouvoir le français Les Jeux d'Athènes : un fort engagement de la Francophonie 169 Une mobilisation importante pour la cause du français aux Jeux de Turin 170 La préparation des Jeux de Pékin 171 Annexes 173 Communication en Conseil des ministres : communiqué de presse 177 Synthèse du rapport de M. Hubert Astier 9 181 Recommandation du Conseil supérieur de l’audiovisuel 185 Les aides du Centre national du livre 191 Les langues régionales et les médias 205 L’enseignement des langues régionales 211 Enquêtes sur les sites internet de la Commission européenne 10 Avant-propos La langue française est notre bien commun, elle est à ce titre l'affaire de tous. Et parce que la langue est le premier des liens sociaux, l'Etat a une responsabilité particulière dans son apprentissage et sa transmission. La maîtrise de la langue, c'est l'accès à l'information et à la culture, mais aussi l'insertion sociale, la réussite professionnelle et l'exercice des droits civiques. C'est la raison pour laquelle les pouvoirs publics sont amenés à définir une politique de la langue. Le Gouvernement en présente chaque année les grandes lignes au Parlement et lui rend compte des évolutions constatées dans les pratiques linguistiques de nos concitoyens. Ce rapport montre l'ampleur du défi auquel nous sommes confrontés : trop de jeunes Français connaissent encore des difficultés de lecture, trop d'étrangers ayant vocation à s'installer durablement sur notre territoire ne disposent pas des compétences linguistiques minimales qui leur permettraient de s'intégrer. Pour relever ce défi, qui est aussi celui de l'égalité des chances, l'école a bien sûr tout son rôle à jouer. Mais au-delà, c'est l'ensemble du dispositif mis en place pour lutter contre les situations d'exclusion linguistique qui doit y contribuer. La première exigence, c'est de garantir à nos concitoyens la possibilité de s'exprimer en français et de disposer d'une information dans cette langue. C'est pourquoi j'appelle tous les 11 services de l'Etat concernés à veiller avec la plus grande vigilance au respect de ce droit, particulièrement dans les secteurs de la consommation, des médias, dans le monde du tra- vail et la communauté scientifique. Cette politique constitue un gage d'ouverture. Offrir à nos concitoyens des bases linguis- tiques solides, c'est leur permettre de mieux communiquer dans un espace européen pluri- lingue. L'élargissement de l'Union doit d'ailleurs être l'occasion de donner une nouvelle vita- lité au français. Nos partenaires sont de plus en plus nombreux à se doter de législations qui garantissent l'emploi de leur langue nationale. Comme nous, ils ont conscience de construire ainsi une Europe respectueuse des identités, fondée sur la diversité des langues et des cul- tures. Notre pays doit donner l'exemple. Mieux maîtriser sa langue pour mieux s'ouvrir à la langue des autres ; convaincre les autres, par une action résolue en faveur de la diversité culturelle, de partager la nôtre : c'est à cette double ambition que doit répondre aujourd'hui notre action en faveur de la langue française. Dominique de Villepin, Premier ministre 12 Loi n°94-665 du 4 aout 1994 relative à l'emploi de la langue française Article 22 : « Chaque année, le Gouvernement communique aux assemblées, avant le 15 sep- tembre, un rapport sur l'application de la présente loi et des dispositions des conventions ou traités internationaux relatives au statut de la langue française dans les institutions internatio- nales » 13 NOTE Le présent rapport applique les rectifications de l'orthographe*, proposées par le Conseil supérieur de la langue française et approuvées par l'Académie française et les instances francophones compé- tentes. Ces propositions ont été publiées au Journal officiel de la République française n° 100 du 6 décembre 1990 - Édition des documents administratifs. Rappelons qu'elles n'ont aucun caractère obligatoire, l'usage étant appelé, le cas échéant, à trancher entre les deux orthographes désormais admises. * Elles concernent pour l’essentiel l’usage du trait d’union, le pluriel de certains mots composés, l’emploi de l’accent circon- flexe, l’accord du participe passé des verbes pronominaux et certains anomalies (telles que l’accentuation et le pluriel de mots empruntés).