De La Société Nationale De Programme 3
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BILAN ddee llaa ssoocciiééttéé nnaattiioonnaallee ddee pprrooggrraammmmee FFRRAANNCCEE 33 ANNÉE 22000011 LES BILANS DU CSA BILAN DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DE PROGRAMME FRANCE 33 ANNÉE 2001 SOMMAIRE page TABLEAU DES OBLIGATIONS QUANTITATIVES 11 1. PROGRAMMATION 13 PROGRAMMES RÉGIONAUX 2. PLURALISME ET HONNÊTETÉ DE L’INFORMATION DÉONTOLOGIE DES PROGRAMMES 35 3. PROTECTION DE L’ENFANCE ET DE L’ADOLESCENCE 41 4. ŒUVRES AUDIOVISUELLES 47 5. ŒUVRES CINÉMATOGRAPHIQUES 57 6. PROGRAMMES DESTINÉS À LA JEUNESSE 65 7. PROGRAMMES CULTURELS ET ÉMISSIONS MUSICALES PROGRAMMES SCIENTIFIQUES 71 8. SPORT 77 9 OBLIGATIONS DE SERVICE PUBLIC 81 10 PUBLICITÉ ET PARRAINAGE 95 11 SITUATION FINANCIÈRE 101 ANNEXES Seules les annexes 4, 5 et 6 de ce document sont disponibles dans cette version PDF 5 Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a auditionné le 3 octobre dernier MM. Marc TESSIER, président directeur général de France Télévision, Christopher BALDELLI, directeur général de France 2, Rémy PFLIMLIN, directeur général de France 3, Jean-Pierre COTTET, directeur général de La Cinquième, René BONNELL, directeur de la stratégie des programmes de France Télévision et Ghislain ACHARD, directeur général délégué de France Télévision pour examiner les bilans de France 2, France 3 et La Cinquième. Première année de plein exercice pour la société holding France Télévision, l’année 2001 s’est également caractérisée par l’entrée en vigueur pour une période de 5 ans du contrat d’objectifs et de moyens signé avec l’État. L’organisation financière de France Télévision SA s’est notamment développée autour de la mise en place d’un système d’information de gestion permettant de donner une vision harmonisée de l’activité du groupe, de l’intégration fiscale avec le transfert des charges ou produits d’impôt des filiales de la société holding et de la centralisation de la trésorerie du groupe France Télévision. Le chiffre d’affaires consolidé s’établit pour 2001 à 2 179,9 M€, en progression de 3,7% par rapport à l’année 2000 (2 102,3 M€). Le résultat net consolidé du groupe reste largement positif avec un profit de 36,1 M€ en baisse de 7,2% par rapport à l’année précédente. Les performances ainsi constatées ont permis au groupe de dégager une capacité d’autofinancement de 74,1 M€ en progression de 9% par rapport à l’exercice 2000. Ces résultats sont conformes aux prévisions du contrat d’objectifs et de moyens signé avec l’Etat, notamment concernant la capacité d’autofinancement du groupe puisque le niveau atteint en 2001 (74,1 M€) a permis de couvrir l’essentiel des investissements des sociétés du groupe (87,8 M€). Le coût des grilles consolidé de France Télévision s’élève à 1 406,4 M€, en progression de 5,3% par rapport à l’année 2000. Il s’établit à plus de 650 M€ pour France 2 et France 3 et à plus de 70 M€ pour La Cinquième. Pour France 2 et La Cinquième, l’année 2001 a été une année de renouvellement important des grilles de programmes. France 2 a réussi à partir de la rentrée 2001 à remédier à deux faiblesses structurelles de sa programmation en renforçant l’offre de programmes d’avant-soirée et en rénovant l’information. La nouvelle formule du journal de 20heures, lancée dans un contexte d’actualité nationale et internationale particulièrement dense, a vu ainsi sa part d’audience (chez les 4 ans et plus) nettement progresser passant de 22,5% en moyenne en 2000 à 25,2% au dernier trimestre 2001. 7 Dans le cas de La Cinquième, le recentrage sur ses missions spécifiques d’accès aux savoirs a été accentué en 2001 avec un renouvellement de 80% de sa grille. Elle a notamment abandonné la programmation de fictions audiovisuelles et cinématographiques au profit d’une offre abondante de magazines et de documentaires faisant une place importante à la petite enfance, à la découverte, à la culture et aux arts. France 3, quant à elle, a confirmé pour l’essentiel les grandes orientations éditoriales de l’année précédente, en intensifiant les synergies entre l’antenne nationale et les décrochages régionaux dans le cadre de soirées thématiques. Elle s’est attachée à lancer de nouveaux magazines culturels diffusés en troisième partie de soirée dont certains ont été pérennisés. La part d’audience cumulée des trois chaînes, qui s’est établie à 40,1% en 2001, connaît une légère diminution par rapport à l’année précédente (40,7%). Bien que certains rééquilibrages aient pu être amorcés avec dans le cas de La Cinquième une plus grande part des femmes et des CSP\ dans le public de la chaîne, l’effort pour assurer une meilleure adéquation entre la structure de l’auditoire des chaînes publiques et celle de la population française doit être poursuivi. Chacune des trois chaînes a respecté de façon satisfaisante l’ensemble des obligations relatives au pluralisme des temps de parole, de la protection de l’enfance ou des quotas de production et de diffusion des œuvres audiovisuelles et cinématographiques (cf. : tableau en annexe) ; néanmoins, en matière de publicité et de parrainage, quelques pratiques contraires à la réglementation ont été relevées par le Conseil. Le Conseil a ainsi mis en demeure France 2 le 18 avril 2001 de se conformer aux dispositions de l’article 18-3 du décret n°92-280 du 27 mars 1992 et France 3 le 12 juin 2001, aux articles 8 et 9 dudit décret. Concernant la protection de l’enfance, si l’application de la signalétique a été globalement satisfaisante, le Conseil a à nouveau insisté, notamment dans le cas de France 2, sur la nécessité d’une meilleure vigilance dans la protection de l’anonymat de mineurs en situation difficile lorsque leur témoignage est sollicité. Enfin, quelques chiffres permettent de mesurer le poids de France Télévision dans le domaine de la création : en 2001, ce sont 271 M€ (1,776 milliard de francs) que France 2, France 3 et La Cinquième ont investi dans la commande d’œuvres audiovisuelles européennes ou d’expression originale française dont 235 M€ dans des œuvres indépendantes (1,541 milliard de francs). Ces chiffres sont en hausse d’environ 10% par rapport à l’année précédente. Pour le cinéma, l’investissement du secteur public s’est élevé à 42,5 M€ et a permis le financement de 52 longs métrages. 8 L’échange entre le Conseil et les responsables de la chaîne s’est poursuivi sur la place de l’information respective sur chaque antenne, leur complémentarité, l’effort sur les émissions de décryptage de la société, sur les émissions destinées à la jeunesse, ainsi que sur l’externalisation de certaines émissions et des mesures prises pour continuer à assurer le respect des horaires et dans tous les cas, la maîtrise éditoriale des programmes. 9 10 TABLEAU DES OBLIGATIONS ET ENGAGEMENTS QUANTITATIFS ANNÉE 2001 TEXTES EN VIGUEUR OBLIGATIONS / ENGAGEMENTS RÉALISATION I. DIFFUSION 2001 Rappel 2000 Cinéma Nombre maximal de diffusions de films 192 192 192 entre 20h30 et 22h30 104 83 86 Décret n° 87-36 Articles 2 à 4 Ensemble de la diffusion Europe (minimum) 60% 64,6% 71,9% EOF (minimum) 40% 53,6% 56,8% Heures de grande écoute (20h30-22h30) Europe (minimum) 60% 60,2% 64% EOF (minimum) 40% 57,8% 54,7% Films d'art et d'essai 52 11 9 Europe 60% 81,8% 88,9% EOF 40% 72,7% 66,7% Œuvres audiovisuelles Ensemble de la diffusion Décret n° 90-66 Europe (minimum) 60% 62,2% 64,1% modifié par le EOF (minimum) 40% 51,4% 56,1% décret n° 92-279 Heures de grande écoute Titre II – Art. 8 (18h-23h et 14h-23h le mercredi) Titre II – Art. 9 Europe (minimum) 60% 86,2% 81,4% EOF (minimum) 40% 71% 74% Œuvres européennes ou EOF 120 h 317 h 219h dont 96 heures inédites Cahier des missions Musique et des charges Mensuel (minimum) 3h 12h 13h Article 28 Concerts (minimum) 16h 37h22 36h02 Cahier des missions Spectacles et des charges Nombre total (minimum) 15 15 15 Article 26 Spectacles lyriques 4 5 Spectacles dramatiques 9 9 Spectacles chorégraphiques 2 1 Décret n° 90-67 II.PRODUCTION Titre III Œuvres audiovisuelles Cahier des missions Part du chiffre d'affaires consacré à la 17,5% 18,21% 18,04% et des charges commande d'œuvres EOF et européennes 102,76M€ 623,68 MF Article 23 Production indépendante 11,5% 15,3% 15,91% 86,35M€ 550,46 MF Décret n° 90-67 Cinéma Articles 3 à 7 Part du chiffre d'affaires 3% 3% 3% 16,93M€ 104 MF 20 films 19 films Part des dépenses consacrées à la 75% 100% 100% production indépendante 11 12 1. Programmation 13 15 16 CARACTÉRISTIQUES DE LA PROGRAMMATION Cahier des missions et des charges Article 22 Préambule L'examen de la structure des programmes de France 3 montre que la chaîne s'efforce d'offrir aux téléspectateurs une large palette, avec de la fiction, des documentaires et magazines, de l'animation et de l'information. Sa programmation généraliste n'exclut aucun genre, conformément au préambule de son cahier des charges qui affirme que "les chaînes publiques assurent le pluralisme de leurs programmes en s'ouvrant à tous les publics". Le fait que trois genres représentent chacun plus de 15% de l'offre de programmes permet notamment d'apprécier cette diversité. De plus, en 2001, la société a cherché à rééquilibrer quelque peu sa programmation puisque 8,3 points séparent désormais la fiction, premier genre proposé, du deuxième que sont les documentaires et magazines, alors que l'écart était de 10 points en 2000.