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REPOBLIKAN’I Fitiavana-Tanindrazana -Fandrosoana

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE

UNIVERSITE DE MAHAJANGA FACULTE DES SCIENCES, DE TECHNOLOGIES ET DE Faculté des Sciences, des L’ENVIRONNEMENT T echnologie et de l’Environnement La culture de l’excellence ECOLE DE TOURISME

ECOLE DE TOURISME

LA COMMUNE RURALE DE

MARIARANO POUR UNE

DESTINATION ECOTOURISTIQUE

Mémoire de fin d’études pour l’obtention du Diplôme de LICENCE PROFESSIONNELLE en TOURISME Option : Guide Professionnel Touristique Bilingue Promotion : MAEVA N° : 05/ET/15

Présenté par : Monsieur Jonhson William Clovis RATSIMANADINO Troisième Année de Licence (L3) Soutenu publiquement le 07 Décembre 2015 Devant les membres de Jury :

Président : Madame le Docteur Noro Rasoamanarivo RAKOTOARIVELO Examinateur : Madame Soilihi AMINA Encadreur pédagogique : Madame le Professeur Hery Lisy Tiana RANARIJAONA Enseignante chercheure

Année Universitaire : 2013-2014

REPOBLIKAN’I MADAGASCAR Fitiavana-Tanindrazana -Fandrosoana

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE MAHAJANGA

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ECOLE DE TOURISME

LA COMMUNE RURALE DE

MARIARANO POUR UNE

DESTINATION ECOTOURISTIQUE

Mémoire de fin d’études pour l’obtention du Diplôme de LICENCE PROFESSIONNELLE en TOURISME Option : Guide Professionnel Touristique Bilingue Promotion : MAEVA N° : 05/ET/15

Présenté par : Monsieur Jonhson William Clovis RATSIMANADINO Troisième Année de Licence (L3) Soutenu publiquement le 07 Décembre 2015 Devant les membres de Jury :

Président : Madame le Docteur Noro Rasoamanarivo RAKOTOARIVELO Examinateur : Madame Soilihi AMINA Encadreur pédagogique : Madame le Professeur Hery Lisy Tiana RANARIJAONA Enseignante chercheure

Année Universitaire : 2013-2014

DEDICACE

Nous dédions ce travail :

A nos parents, nos frères et sœurs qui nous a soutenues moralement et

financièrement.

A tous nos amis qui nous a aidés et encouragés.

I

RESUME La Commune Rurale de Mariarano se trouve à 83 km au Nord-Ouest de la ville de Mahajanga. Elle possède un site riche en biodiversité qui est encore assez peu connu sur le plan écotouristique. C’est la raison pour laquelle elle a été choisie dans la présente étude. Notre objectif est de faire connaître dans le monde entier sa richesse en biodiversité à attrait touristique aussi bien floristique que faunistique. Ce Travaille permet une meilleure découverte et connaissance des espèces animales (250 espèces) et végétale (121 espèces) recensées. Cependant, la Commune Rurale Mariarano est encore difficile d’accéder à cause de l’insuffisance des infrastructures routières et des équipements touristiques de base. Mais la biodiversité est menacée par les activités villageoises comme des feux de brousse, déforestations, surexploitations des espèces. La valorisation de la Commune par la création d’un site écotouristique est la meilleure solution pour y remédier. Des recommandations et des solutions y ont été proposées.

Mots clés : Commune Rurale de Mariarano, écotourisme, biodiversité, produit touristique, menacée.

ABSTRACT The Rural Commune of Mariarano is 83 km northwest of Mahajanga. It has a site rich in biodiversity that is still little known about ecotourism plan. That is why it was chosen in this study. Our goal is to make known worldwide for its richness in biodiversity as tourist attraction as well flora and fauna. This Works allows better discovery and knowledge of animal species (250 species) and plants (121 species) listed. However, the Rural Commune Mariarano is still difficult to access because of poor road infrastructure and basic tourist amenities. But biodiversity is threatened by the village activities such as bush fires, deforestation, and overexploitation of species. The valuation of the Commune by creating an ecotourism site is the best solution to fix it. Recommendations and solutions have been proposed there.

Key words: Rural Commune of Mariarano, ecotourism, biodiversity, tourism product, threatened.

II

REMERCIEMENTS L’aboutissement de la présente étude a besoin de l’aide et de soutien de plusieurs personnes.

Nous tenons à remercier dans un premier temps :

 Monsieur le Professeur Zafera Antoine RABESA, Post-Président de l’Université de Mahajanga d’avoir eu l’idée d’introduire la filière Tourisme à l’Université de Mahajanga.  Madame le Professeur Lisy Ralisata RAVOLAMANANA, Président du Comité Intérimaire de l’Université de Mahajanga.  Monsieur le Professeur Jean François RAJAONARISON, Doyen de la Faculté des Sciences, de Technologie et de l’Environnement de Mahajanga.  Madame Soilihi AMINA, le Directeur de l’Ecole de Tourisme et toutes les équipes pédagogiques de l’établissement pour leur aide au niveau pédagogique durant ces années

Nos remerciements s’adressent en second lieu à :

 Madame le Professeur Hery Lisy Tiana RANARIJAONA, Enseignante à l’École de Tourisme et Directeur de l’École Doctorale Écosystèmes Naturels, mon encadreur pédagogique.  Monsieur Kristian Bernt MUGAAS, le Gérant du Project NOMAD S.A à Antananarivo, Madagascar, pour les explications concernant la stabilisation de sol.

Et enfin, a nos camarades de classe pour leurs échanges d’idées en classe et pendant la recherche.

A nos parents, ma sœur et mes frères, et toutes nos familles qui nous ont beaucoup soutenues moralement et financièrement durant nos années d’études.

III

SOMMAIRE Dédicace ...... I Résumé ...... II Remerciement ...... III Sommaire ...... IV Liste de tableau ...... VI Liste des cartes ...... VII Liste des photos ...... VIII

Liste des abréviations ...... X

Glossaire ...... XI

Avant-propos ...... XII

Introduction ...... 01

PREMIERE PARTIE : GENERALITE

Chapitre I : Généralités du site ...... 03

I.1. Présentation de la Commune Rurale de Mariarano ...... 03

I.2. Aspect physique du site ...... 04

I.3. Diversité biologique ...... 06

Chapitre II : Aspect territoriale et population ...... 09

II.1. Aspect territorial ...... 09

II.2. Population ...... 11

DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE ET LES CIRCUITS ECOTOURISTIQUE DE LA COMMUNE RURALE DE MARIARANO

Chapitre III : Méthodologie et Matérielles ...... 20

III.1. Méthode d’étude ...... 20

III.2. Méthode d’étude proprement dite ...... 21

III.3. Matériels ...... 26

Chapitre IV : Les circuits écotouristique de la Commune Rurale de Mariarano ...... 27

IV

IV.1 Pourquoi la Commune Rurale de Mariarano est-il un site écotouristique ? ...... 27

IV.2. Différents circuits écotouristique de la Commune Rurale de Mariarano ...... 27

TROISIEME PARTIE : RECOMMANDATIONS ET SOLUTIONS

Chapitre V : Recommandations ...... 38

V.1. Secteur primaire ...... 38

V.2. Aspect territorial ...... 40

V.3. Conservation ...... 44

Chapitre VI : Solutions ...... 46

Conclusion ...... 48

Bibliographie ...... 49

Webographie ...... 53

Annexes

Tables des Matières ...... 54

V

LISTE DE TABLEAU Tableau 1: Le personnel et les infrastructures intégrées dans ces formations sanitaires, selon la Commune Mariarano en 2010 ...... 16

VI

LISTE DE CARTE Carte 1: La Commune Rurale de Mariarano ...... 03

VII

LISTE DES PHOTOS Photo 1: Entrée de la grotte d’Anjohibe ...... 28

Photo 2: Bungalows et aire de camping à côté de la grotte...... 28

Photo 3: Piscine naturelle ...... 28

Photo 4: Chute de Mahafanina ...... 28

Photo 5: Vue panoramique de la baie de Mahajamba ...... 29

Photo 6: Butorides striatus (Ardeidae) ...... 30

Photo 7: Ardea purpurea (Ardeidae) ...... 30

Photo 8: Platalea alba (Threskiornithidae) ...... 30

Photo 9: Halaeetus vociferoides (Accipitridae) ...... 30

Photo 10: Les femmes entrain de fabriquer la natte ...... 31

Photo 11: A la fin de circuit TSARATSIOKO on prend de charrette à zébus

pour y rentrer au camp de base ...... 31

Photo 12: Vanilla madagascariensis (Orchidaceae) ...... 32

Photo 13: Sorennatia alba (Sonneratiaceae) ...... 32

Photo 14: Merops superciliosus (Meropidae) ...... 32

Photo 15: Copsychus albospecularis (Turdidae) ...... 32

Photo 16: Phelsuma madagascariensis (Gekkonidae) ...... 33

Photo 17: Leioheterodon madagascariensis (Colubridae) ...... 33

Photo 18: Propithecus coquereli (Indriidae) ...... 33

Photo 19: Oplurus curvieri (Opluridae) ...... 33

Photo 20: Microcebus murinus (Cheirogalidae) ...... 34

Photo 21: Lepilemur edwardsi (Lepilemuridae) ...... 34

VIII

Photo 22: Furcifer rhinoceratus (Chamaeleonidae) ...... 34

Photo 23: Uroplatus henkeli (Gekkonidae) ...... 34

Photo 24: Atelier d’extraction d’huile essentielle de Motrobeantignana

ou Mandravasarotra ...... 35

Photo 25: Le lac Matsedroy be ...... 36

Photo 26: Actophilornis albinucha (Jacanidae) ...... 36

Photo 27: Alcedo vintsoides (Alcenidae) ...... 36

Photo 28: Polyboroides radiatus (Accipitridae) ...... 36

Photo 29: Village du fokontany ...... 37

Photo 30 : La plage de Marosakoa ...... 37

Photo 31: Aloe divaricata (Liliaceae) ...... 37

Photo 32: Pachypodium rosulatum (Apocynaceae) ...... 37

IX

LISTE DES ABREVIATIONS CCD : Comité Communale de Développement

CEG : Collège d’Enseignement Générale

CEPE : Certificat d’Etude Primaire Elémentaire

COS : Carte d’Occupation du Sol

CR : Commune Rurale

CRIF : Centre de Ressources et d’Informations Foncière

CSB : Centre de Santé de Base

EPP : Ecole Primaire Publique

FTM : Foiben-Taosaritaninin’i Madagasikara (Institut Géographique et Hydrographique National)

GELOSE : Gestion Locale Sécurisée

OMT : Organisation Mondiale du Tourisme

RN : Route Nationale

SAC : Schéma d’Aménagement Communal

SIG : Système d’Information Géographique

VOI : Vondron’Olona Ifotony ou Communauté locale de Base (COBA) UTM : Universal Transverse Mercator

X

GLOSSAIRE Asara: saison de pluie

Baie : Echancrure d’un littoral.

Caducifoliée : qualifie un groupe d'arbres, une forêt, dont les arbres perdent leurs feuilles en hiver ou saison sèche.

Circuit touristique : Parcours touristique comportant plusieurs étapes et souvent balisé.

Doany : Terme malagasy pour indiquer un endroit sacré, un palais royal, un lieu de sacrifice ou bien un tombeau royal.

Ecotourisme : L’écotourisme est une forme de tourisme alternatif centré sur la découverte de la nature. Généralement pratiqué en petits groupes ou à l’échelle individuelle, il privilégie l’observation, l’interprétation, l’éducation et l’étude des milieux naturels.

Fokontany : Plus petite délimitation administrative à Madagascar administrée par un chef fokontany. Une commune est constituée de plusieurs fokontany

Maivanaty : Tige qui porte les feuilles du raphia, utilisé pour la construction de maison

Maintany : saison sèche

Palétuvier : (mangrove en anglais), essence d’arbre inféodée au marais maritimes tropicaux.

Satrana : Feuille de latanier (Bismarckia nobilis)

Varatraza : Alizé, c’est le vent qui souffle de l’Est vers à l’Ouest pendant la saison sèche.

Vokombahy : Terme malagasy qui signifie le nom de Lepilemur edwardsis en malagasy.

VOI (Vondron’Olona Ifotony) ou Communauté locale de base (COBA) : c’est un ensemble d’un village ou un groupe d’intérêt associé à ressources naturelles qui se constitue en une communauté.

Tafia : Terme malagasy local pour designer ports embarcadères

Talio : Mousson, c’est le vent qui souffle de l’Ouest vers à l’Est pendant la saison de pluie.

Tsaratsioko : Terme malagasy qui signifie bon vent.

XI

AVANT-PROPOS L’Ecole de Tourisme (ET) est un établissement rattaché à l’Université de Mahajanga destiné à la formation des futurs professionnels dans le secteur du tourisme.

Il a été créé dans le but d’éviter aux nouveaux bacheliers résidant dans l’ex-province de Mahajanga et désireux de poursuivre des études en tourisme un déplacement trop coûteux ou de suivre une formation dans autres institutions provinciale.

L’École de Tourisme se trouve dans le campus de l’Université de Mahajanga à Ambondrona.

L’Ecole de Tourisme offre des formations d’excellence.

La présentation du Diplôme de Technicien Supérieur en Tourisme (DTS) se fait dans une durée de deux ans et de trois ans pour la LICENCE PROFESSIONNELLE en Tourisme, suivant le choix entre les deux (02) options.

• Guide professionnel touristique bilingue (Français, Anglais) • Création et Gestion d’une entreprise de tourisme

XII

INTRODUCTION

Le tourisme est une activité d’une personne qui voyage pour son agrément, qui visite une région, un pays, un continent autre que le sien, pour satisfaire sa curiosité, goût de l’aventure et de la découverte, son désir d’enrichir son expérience et sa culture. De plus, c’est une industrie se consacrant à tous les besoins engendrés par les déplacements des touristes (moyen de communication, transport, structure d’accueil, aménagement des sites) et à toutes les questions. En dépit des crises politiques que traversent le pays, les effectifs d’arrivées des touristes internationaux avant la crise étaient de 375 010 en 2008, à 162 687 en en 2009 suite à la situation politique du pays et maintenant avec une hausse de 275 000 en 2013 ; ainsi, le tourisme tient toujours sa position et ne cesse de se développer (Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, 2013). Madagascar est la quatrième grande île dans le monde, elle est très connue à cause de son isolement ancien depuis des millions d’années. Les variations climatiques et phytogéographiques sont un atout touristique potentiel pour Madagascar : des hautes montagnes aux plaines fertiles semées de rizières en terrasses, des vastes savanes sèches et de nombreux îlots avec de belles plages au sable blanc, d’un paysage calcaire spectaculaire avec de nombreux karst aux rivières souterraines et grottes diverses, de la zone de forêt dense et humide de l’Est à la forêt dense et caducifoliée sèche de l’ouest. La Grande Île a une biodiversité hors du commun avec un taux d’endémisme rare et élevé : environ de 80% pour la flore (05 familles endémiques : Asteropeiaceae, Barbenuaceae, Physenaceae, Sarcolaenaceae et Sphaerosepalaceae) et un taux encore plus élevé pour la faune (des lémuriens 100% endémique, 250 espèces d’oiseaux que l’on trouve dans l’île dont 106 sont endémiques, 98% des reptiles et des amphibiens du pays dont les caméléons, les geckos, les tortues et les serpents, ne se trouvent qu’à Madagascar). Par ailleurs, la particularité de la grande île est sa diversité culturelle avec ses 18 ethnies et autant de culture. Leurs modes de vie, les architectures et les traditions particulières de chaque ethnie sont issues de leur origine lointaine à savoir l’Indonésie, l’Inde, l’Afrique et l’Arabie,… En ce qui concerne l’ouest malagasy, on rencontre de choix de sites naturels à destination touristique tels que : le Parc National Ankarafantsika, le Parc National de Baie de Baly, le Parc National Tsingy Namoroka, la Nouvelle Aire Protégée Antrema, la Nouvelle Aire Protégé Complexe Mahavavy Kinkony, le site d’Antsoheribory, la Grotte d’Anjohibe, la Commune Rurale de Mariarano, le Cirque rouge, et le Lac sacré Mangatsa … 1

En parlant de la Commune Rurale de Mariarano qui se situe dans Région . La Commune est connue aussi bien sur les richesses floristiques (Ravenala, Palissandre, Mandravasarotra, paletuvieux…), que faunistiques (des lémuriens diurnes et nocturnes, des serpents, des lézards, des oiseaux…), cultures et site balnéaire. Elle se trouve à 83 Km au nord-ouest de la ville de Mahajanga. Elle possède un site riche en biodiversité qui est encore assez connu sur le plan écotouristique. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi le présent thème intitulé « La Commune Rurale de Mariarano pour une destination écotouristique ». Nos objectifs sont de faire connaitre les différents circuits écotouristique dans la Commune Rurale de Mariarano, avec leurs attraits respectifs.

2

PREMIERE PARTIE GENERALITES

Chapitre I : GENERALITES

I.1. PRESENTATION DE LA COMMUNE RURALE DE MARIARANO

I.1.1. Localisation

Située à l’extrême Nord de la Région BOENY, la Commune Rurale de Mariarano est bordée par la baie de Mahajamba au Nord, et le canal de Mozambique à l’Ouest. Mariarano (carte 1), le chef lieu de la commune se trouve à 83 km au Nord-Ouest de la ville de Mahajanga. L’accès à la commune à se fait de Mahajanga en empruntant la RN4 sur 21 km et en bifurquant vers le Nord au niveau de la station forestière de Marohogo, une piste de 59 km mène alors au chef lieu de la commune. Rattachée au District de Mahajanga II, la Commune Rurale de Mariarano a reçu de l’administration de classement de « commune rurale de 2ème catégorie ».

Les limites du territoire communal se repèrent : au Nord par la baie de Mahajamba, à l’Est par la Commune Rurale d’, au Sud par les Commune Rurales et d’ (Andrianasolo et al 2010).

Carte 1: Commune Rurale de Mariarano

Source: Andrianasolo et al, 2010

3 I.1.2. Délimitation des Fokontany

La délimitation des limites des fokontany est importante afin de cerner les atouts et les faiblesses de chaque fokontany (voir annexe 1, carte 1). L’utilisation des près-cartes intégrant les zones d’habitation, des rivières, les zones sensibles, les ressources naturelles, les noms de fokontany et certains hameaux facilitent le diagnostic avec la population. Les participants aux séances de cartographie participatives ont pu vérifier et apporter des corrections ou des rajouts à la toponymie des secteurs, lieux dits, rivières et forets existant dans chaque localité, et indiquent leur perception des limites de chaque fokontany.

I.1.3. Structure du territoire communal

La Commune Rurale de Mariarano est composée de 11 fokontany divisés en 28 secteurs. Les fokontany regroupent 114 hameaux et 80 habitations temporaires.

En matière de potentialité, la Commune Rurale de Mariarano peut se subdiviser en deux parties :

-La partie Sud, constituée des fokontany de Mariarano, Komany, Marosakoa, Ampasimaleotra, Ambondrobe, Mataibory, Pont Ciment, localités possédant des grandes potentialités (minières, touristiques, forestières et agricoles).

-La partie Nord, composée des fokontany de , Mataibory, Ambenja, Tsianikira, territoires de contraintes, souffrant d’un enclavement périodique. L’économie de ces localités dépend essentiellement de la pêche et de l’exploitation des ressources forestières.

I.2. ASPECT PHYSIQUE DU SITE

I.2.1. Climat

Comme pour l’ensemble de la région, la Commune jouit d’un climat de type subtropical sec, caractérisé par deux (02) saisons :

• la saison humide (Asara) s’étalant sur 5 mois, du mois de novembre à mars • la saison sèche (Maintany) de 7 mois, d’avril à octobre.

4

Pendant la saison humide, les précipitations varient en fonction des passages des dépressions tropicales, mais la pluviométrie moyenne annuelle est de 1700 mm. Toutefois, le mois de Janvier demeure la période de forte concentration des précipitations.

La température moyenne enregistrée dans la région en générale et dans la Commune en particulier, oscille autour de 27°C. La température maximale est atteinte à partir du mois d’octobre à décembre de l’ordre de 29° C à 30° C. Elle descend à partir du mois de mai en septembre jusqu’ à 18° Cà 20° C.

La Commune est soumise à deux régimes de vent, L’Alizé (Varatraza) soufflant durant la saison sèche de l’Est à l’Ouest et la mousson ou (Talio) de direction Ouest en Est, accompagnât la saison de pluie.

I.2.2 Pédologie

Conformément à la carte pédologique FTM, treize (13) formations pédologique sont identifiées dans la Commune Rurale de Mariarano. La présence de ces différentes formations a été en outre confirmée par la population lors des opérations d’enquêtes et de cartographie participative réalisées au niveau des villages et hameaux. Ainsi, la population a pu donner naturellement l’appellation locale de chacune de ces formations pédologiques et de fournir des informations concernant leurs fertilités et leurs vocations culturales respectives (Andrianasolo et al 2010).

I.2.3. Relief

Le territoire de la Commune Rurale de Mariarano présente un relief dominé par des plaines, des bas-fonds et des basses collines d’altitude comprise en 0 à 50 m, surplombés par des collines et plateaux atteignant jusqu’à une altitude de 150 m, tels que les collines d’Ankatsabe fokontany de Mariarano, d’Analabe (à cheval dans les fokontany d’Antanambao, Mitsinjo, Maataibory, Ambenja), d’Ambatomaimba (fokontany de Komany) et les plateaux d’Ambinda et Anjohibe (fokontany Ambondrobe et Ampasimaleotra). Le point culminant se localise au niveau de la colline de Bedoa dans le fokontany d’Ambenja dont l’altitude est de plus de 220m (Andrianasolo et al 2010).

5

I.2.4. Hydrologie La plupart des fleuves qui drainent le territoire de la Commune se déversent directement ou indirectement sur le littoral Ouest, dans le Canal de Mozambique. Les plus importants de ces bassins versants ayant plus de 10 000 ha de superficie, demeurent les bassins d’Ambondro (23 040 ha), de Vavanimariarano (17 840 ha), de Vavanikomany (13 837 ha), d’Anjamangotroka (13 628 ha) et de Vavanandrohibe (12 244 ha) ; tandis que le plus petit est le bassin de Maliolio de 36 ha seulement.

La Commune Rurale de Mariarano est largement drainée par un réseau hydrographique particulièrement très dense. Cinq (5) rivières sillonnent la Commune et se déversent dans la mer : Mariarano (25 km), Antsena (20 km), Ambondro (23 km), Mahamavo (12 km) et Vavankomany (25 km). Le lit de ces fleuves varie selon la quantité de pluie tombée pendant la saison (cas de Mariarano). La plupart des autres lacs se tarissent en saison sèche. De plus, plusieurs lacs permanents, dont le plus important se trouve à Maliolio (avec une surface de 5 ha), se sont éparpillés dans les forêts (Ackermann, 2004).

I.3. DIVERSITE BIOLOGIQUE I.3.1. Flore

La végétation climatique est une forêt dense sèche caducifoliée (Koechlin, 1974). La zone d’étude appartient au domaine de l’ouest selon (Faramalala et Rajeriarison, 1999) dans la zone écofloristique occidentale de basse altitude. On trouve six (6) types de végétation confirmés par Ackermann (2004) dans la région de Mariarano. Type 1 : les forêts denses sèches semi-décidue. Elles sont composées des essences recherchées telles que : Ocotea sp. (Varongy), Dalbergia sp. (magnary), Canarium madagascariensis (ramy), Hernandia sp. (hazomalany). Type 2 : Les forêts dégradées, conséquences de l'exploitation anarchique, des feux de forêts et des défrichements. Type 3 : A Mariarano, la forêt galerie est composée principalement des espèces telles que : Eugenia jambolana (jambarao), Cordia myxa (tsimiranja), Adina microcephala (soihy), Mangifera indica (manga). Type 4 : Les mangroves qui sont des formations forestières littorales aux rivages vaseux avec espèces semi-aquatiques ligneuses utilisées surtout pour les bois de construction et bois de chauffe dans ces zones. 6

Généralement, on distingue deux grands types de peuplement de mangroves en fonction de la nature du sol (Cabanis et al. 1969) : 1°) Sur les dépôts plus grossiers contenant plus de sable : Mangrove littorale : avec Sonneratia alba (Sonneriatiaceae) au large, et Avicennia marina (Avicenniaceae) sur les franges étroites ; mangrove d’estuaire : sols peu stabilisés au bord de mer occupés généralement par Rhizophora mucronata et Bruguiera gymnorrhiza (Rhizophoraceae). 2°) Sur les sols consolidés plus ou moins inondés à marée haute, on pourra rencontrer encore : Avicennia marina et sur le bord interne éventuellement Heritiera littoralis (Sterculiaceae) ou Xylocarpus granatum (Meliaceae) qui sont des espèces de la végétation intermédiaire, auxquelles s’associent : Acrostichum, Fimbristylis sp. (Cyperaceae), Thespesia populnea (Malcaceae) ou Hibiscus tiliaceus (Malvaceae). Type 5 : La savane arborée est surtout constituée des " satrana " : Bismarkia nobilis, Hyphaena shatan. Il y a aussi des arbres et arbustes qui se situent un peu partout, telles que : Tamarindus indica (madiro), Pourpatia caffra (sakoa), Zizyphusjujuba (mokonazy) Type 6 : La savane herbacée est constituée d'un tapis graminée tel que : Hyparrhenia rufa (vero), Heterepogon contortus (danga) plus ou moins fourni. Cette savane constitue la base des pâturages. Au sein de ces forêts, les communautés végétales se subdivisent généralement en trois strates dont (Ratsirarson et al. 2001) : • la strate inférieure ayant une hauteur moyenne inférieur à 1,5 m. Elle est dominée par les herbacées, les plantes juvéniles et quelques lianes à savoir Cyperu sp (Cyperacea), Dioscorea sp (Dioscoreaceae/ ovy.) Dioscorea massiba (Dioscoreaceae/ masiba). • la strate moyenne composée par des arbustes et des jeunes individus dont la hauteur moyenne se situe entre 1,5 m à 5 m. Cette strate est dense et riche en espèces. Les espèces dominantes sont souvent les Strychnos madagascariensis (Loganiaceae / mokotra.) et Grewia clavata (Malvaceae /sely). • la strate supérieure constituée d’arbres de grande taille dont la hauteur moyenne est comprise entre 5 à 12 m. Elle est représentée par des espèces de grands arbres tels que Dalbergia sp (manary), Stereospermum euphoroides (Bignoniaceae/ mangarahara), Cinnamosma fragrans (Lauraceae/ mandravasarotra), Commiphora sp (arofy), Gagnebinia pterocarpa (famoalambo).

7

I.3.2. Faune

Selon les relevés faunistiques effectués par (Razafy et al. 2001), la forêt dense semi- décidue de Mariarano est caractérisée par une grande diversité faunistique. Cette faune est surtout représentée par les invertébrés, les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères. On peut citer parmi les : − Invertébrés: Uca rosea (Ocypodidae/ kirikintsy), Uca annulipes (Ocypodidae/ kirikintsy), Uca paradussumieri (Ocypodidae/ kirikintsy). − Autres invertébrés : Aedes vigilax (Culicidae/ moka), Apis mellifera (Apidae/ fandrama) et Gasteracantha sp. (Araneidae). − Poissons : Lutjanus erythropterus (Lutjanidae/ menahelika), Kuhlia rupestris (Serranidae/ alovo ou kabo), Carangoides armatus (Carangidae/ salelo), Mugil axillaris (Mugilidae). − Les Herpétofaunes Pour les Herpétofaunes, 59 espèces ont été dénombrés dont 9 sont des amphibiens et 50 Reptiles (Peter Long et al., 2013). Parmi les 59 espèces, beaucoup d’entre elles sont endémique de l’Île citons par exemple, Heterixalus luteostriatus, Heterixalus tricolor pour les Batraciens; Langaha madagascariensis, Uroplatus ebenaui, et Uroplatus henkeli comme Reptiles. − Les Oiseaux Il a été inventorié 109 espèces d’Oiseaux citons par exemple, Ploceus sakalava, Lonchura nana, Estrilda astrild, Nectarinia souimanga, Vanga curvirostris, Schetba rufa, réparties dans 32 familles. − Les Mammifères Les mammifères regroupent les lémuriens et les petits et grands mammifères terrestres. On peut citer : Eulemur fulvus (Lemuridae), Propithecus cocquereli (Indridae), Cheirogalus medius (Cheirogaleidae), Rattus rattus (Murinae), Tenrec ecaudatus (Tenrecidae), Potamochoerus larvatus (Snidae). Les Mammifères dans la forêt de Mariarano sont très variés. L’abondance des lémuriens dans la région est surtout soulignée car ces animaux sont une des attractions qui intéressent les touristes en plus des coutumes locales. Parmi les espèces inventoriés, trois sont diurnes comme Propithecus coquereli, Eulemur fulvus, et Eulemur mongoz et six nocturnes telles que Cheirogaleus medius, Microcebus murinus, Microcebus ravelobensis, Phaner pallescens, Lepilemur edwardsi et Avahi occidentalis. Tous les petits mammifères inventoriés sont diurnes.

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Chapitre II : ASPECT TERRITORIAL ET POPULATION

II.1. ASPECT TERRITORIAL

II.1.1. Historique de la Commune

En 1939, au temps de la colonisation, Marosakoa était le chef-lieu de canton mais avec un petit nombre d’habitants. En 1953, un voyageur Sakalava a crée Mariarano en s’installant près d’Analokabe. Au temps de la 3ème République en 1996, Mariarano fut érigée en Commune Rurale de la deuxième catégorie en regroupent onze fokontany. Cette structure est maintienne jusqu’à présent. Depuis 1984 l’histoire de la Commune a connu des événements à caractères climatiques tels que : des cyclones, dont les plus intenses Kamisy (1984), Elita et Gafilo (2004), une invasion acridienne en 1998-1999 touchant plus particulièrement la partie Nord de la commune (Maire, recherche personnelle) ; des inondations des zones basses plus fréquentes, un glissement de terrains à en 2004 (Andrianasolo et al 2010).

II.1.2. Mariarano: Chef-lieu et centre administratif

Mariarano en tant que chef-lieu de la Commune se positionne comme pôle à tendance administrative, les infrastructures et les services publics y sont concentrés. Cette situation a conduit la localité à devenir un lieu de regroupement pour les personnes et d’échanges pour les marchandises. 25% de la population y sont concentrés et un marché s’y tient chaque semaine.

II.1.3. Localités aux traits entièrement ruraux

La grande partie de la Commune, est constituée de plusieurs petits villages et hameaux dispersés en arrière-pays. Les hameaux regroupent généralement au moins une dizaine de toits. Certains hameaux sont temporaires en raison de la pratique d’itinérance de leurs occupants qui migrent selon les saisons.

Dans la plupart de ces localités, le bureau du Fokontany et l’Ecole Primaire Publique (EPP), situés dans le chef lieu de Fokontany, constituent les seuls équipements publics. Dans le fokontany de Pont Ciment, même l’école publique fait défaut. Le fokontany de Mitsinjo dispose d’un CSB I. Le Fokontany d’Antanambao héberge un marché de produits locaux tous

9 les quinze jours (le dimanche). Ce marché ne dispose d’aucune infrastructure connexe (bloc sanitaire, point d’eau, lieu de décharge)

II.1.4. Aspect foncier

Depuis la mise en place du guichet foncier, à peine 10% des terrains aménagés ont été certifiés, et les 90% restant constituent des demandes potentielles pour le service foncier. L’ampleur du travail à faire demeure considérable, et la sensibilisation devra être renforcée ainsi que les moyens humains et financiers pour le fonctionnement du guichet foncier local.

II.1.5. Transport et infrastructures routières

La Commune Rurale de Mariarano dispose d’un réseau de communication terrestre, composé de route et de pistes carrossables, d’une longueur totale de 221,7 km. Ce réseau lui permet d’assurer la circulation des biens et des personnes à l’intérieur de la Commune, mais aussi d’échanger avec les Communes voisines.

II.1.6. Échanges communaux et intercommunaux

De manière générale, la continuité du territoire constitue une réalité pour la Commune Rurale de Mariarano hormis les 221,7 km de pistes possibles à emprunter en voiture, plus de 400 km de pistes praticables avec des charrettes relient tous les villages et hameaux de la Commune.

Une route inter communale d’une longueur de 39,8 km sert à la Commune Rurale de Mariarano pour ses échanges avec les Communes voisines d’Ambalakida, Betsako et Andranoboka. Faite uniquement de terre et dans un état généralement dégradé, cette route n’assure une circulation fluide qu’en saison sèche. Le transport des biens et des personnes devient difficile dès que la saison des pluies arrive. Deux points critiques, situés au « pont ciment » et à Ambenja, nécessitent des ouvrages de franchissement. Une entreprise de transport privée assure une liaison hebdomadaire entre Mariarano et Mahajanga chef lieu de région. La liaison s’effectue dans le sens Mahajanga-Mariarano tous les jeudis, et dans le sens Mariarano-Mahajanga tous les vendredis. Le coût de transport d’une personne atteint 10 000 Ariary et celui des marchandises varie entre 2 000 et 4 000 Ariary

10 selon la nature et le volume des biens à transporter. Ce mode de transport s’arrête en période de pluie. Si la partie Sud de la Commune bénéficie du passage du taxi-brousse reliant Mahajanga et le chef lieu de Commune, la partie Nord ne profite d’aucun transport en commun terrestre. L’usage des charrettes et l’utilisation des pirogues restent les seules façons d’y acheminer les biens et les personnes. Le transport maritime permanent pallie aux problèmes d’accessibilité terrestre, pour les fokontany d’Ambenja, Tsianikira, Mataibory, Marosakoa. Le trafic est assuré par des pirogues à voiles et quelques pirogues motorisés appartenant à des collecteurs privés de Mahajanga. De simples points d’abordage existent au sein de ces Fokontany longeant la côte. Aucun aménagement spécifique ne se trouve en ces endroits pour faciliter l’embarquement ou le débarquement des marchandises et des voyageurs.

II.2. POPULATION

II.2.1. Répartition par catégorise socioprofessionnelles et répartition par ethnie

La Commune Rurale de Mariarano compte 9 488 habitants en 2009 (source : Commune Mariarano), la densité moyenne de la population atteint 10 habitants au km².

Répartition géographique, la population se répartit d’une façon inégale sur le territoire communal. La densité de la population varie de 3 à 10 habitants au km2 selon les localités. Ces chiffres illustrent le faible peuplement de la Commune, notamment dans les parties Sud et Est du territoire où la densité n’atteint pas 5 habitants au km2. Cette situation peut s’expliquer, entre autres raisons, par l’enclavement subi par les Fokontany d’Ampasimaleotra, Mataibory et Pont Ciment en période de pluie, et qui ne leur permet pas de rejoindre facilement les centres de santé de base ou de se tourner facilement vers le transport maritime pour l’écoulement de leurs produits. D’après les responsables communaux, les emplois dans le secteur primaire, regroupant l’agriculture, l’élevage, la cueillette, occupent environ 98% de la population de la Commune. Les emplois non agricoles (commerce, petits métiers, gargotes, administration publique) et le chômage ne représentent que 2%. D’après les membres du CCD, l’ethnie Sakalava représente l’ethnie dominante dans la Commune. , suivent après et par ordre décroissant les ethnies Betsileo, Antaisaka, Merina et Antandroy. L’ethnie Sakalava domine au nord en raison de la disponibilité d’espace pour les 11 pâturages des zébus et la présence du Doany. La majorité des Betsileo et Merina se consacre aux activités agricoles, commerciales et de foresterie. Ces ethnies se concentrent plutôt dans la partie Sud de la Commune pour mieux profiter des opportunités présentées par le chef lieu de Commune et par la route inter communale.

II.2.2. Habitat

La Commune Rurale de Mariarano possède une superficie de 147 333 ha, la zone d’habitat occupe 399 ha soit moins de 1% du territoire communal. La Commune ne dispose pour le moment ni de plan d’aménagement ni de plan d’urbanisme sommaire. Les dispositions des habitations, des voiries et dessertes se réalisent au gré de la disponibilité des terrains et à la convenance des occupants en dur et en terre battue, tel le bureau de la Mairie, les CSB et le poste avancé de la gendarmerie.

Les habitations ne disposent pas de source d’approvisionnement en eau potable. Les ménages doivent se servir en eau dans les puits communautaires public ou dans les rivières. De même, les foyers ne bénéficient pas de l’électricité. L’architecture fait prévaloir le style traditionnel, les constructions se réalisent avec les matériaux végétaux (bois, maivanaty (Raphia ruffa), satrana (Bismarckia nobilis).

II.2.3. Accès a la sante publique

La Commune Rurale de Mariarano dispose de deux formations sanitaires :

• Un Centre de Santé de Base de niveau 1 et 2 (CSB II).

Tableau 1: Le personnel et les infrastructures intégrées dans ces formations sanitaires. Formation Méde Sage – Infirmie Salle Salle Salle BLU Maga Dépôt de sanitaire cin femme re d’accouchem d’accouché de sin médicament ent e soin

CSB II 0 0 1 1 1 1 1 1 1 CSB I 0 1 0 1 0 1 0 1 1 TOTAL 0 1 1 2 1 2 1 2 2

Source : la Commune Rurale de Mariarano en 2010.

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II.2.4. Accès a l’eau potable

Pour une population de 9 488 habitants, Commune Rurale de Mariarano dispose de 32 puits fonctionnels. Seuls 6 de ces puits répondent aux normes établies par le Ministère de l’Eau qui exige que les puits soient en forage et couvert pour les qualifier de « sources d’eau potable ». 16 puits, parmi ceux visibles dans la Commune, ne sont pas couverts bien qu’ils soient réalisés avec des buses, et 10 puits sont faits en terre.

Le résultat suivant présente la répartition des puits dans la Commune. En raison de la mauvaise répartition des puits, une bonne partie de la population s’approvisionne en eau dans les rivières, principalement dans le Vavan’i Mariarano, Antsena, Ambondro, Mahamavo, Vavan’i Komany. Les Fokontany de Pont Ciment et Ambenja (sans aucun puits), de Mataibory (1 puits pour 412 habitants) et Ampasimaleotra (1 puits pour 513 habitants) représentent les localités les moins loties en infrastructures d’approvisionnement en eau.

II.2.5. Accès a l’éducation

Pour 2 370 enfants scolarisables, la Commune Rurale de Mariarano possède au total 23 établissements d’éducation fondamentale dont : 7 (sept) Ecole Primaire Publique (EPP), 15 écoles communautaires et une école privée Luthérienne. Aucun établissement scolaire n’existe dans le Fokontany Pont Ciment.

Le taux de scolarisation atteint 72% pour l’ensemble de la Commune. Trois fokontany, à savoir : Marosakoa, Ambondrobe, Tsianikira, connaissent un taux de scolarisation de 100% ou plus. Le Fokontany de Mataibory représente le plus faible taux de la Commune avec 40%, et ce malgré la présence d’enseignant et de salles aux normes pouvant accueillir les enfants. Le Fokontany d’Ambondrobe présente un taux de scolarisation de 105%, en raison probablement du fait que les enfants provenant de Pont Ciment vont en partie dans ce fokontany. De même, à Tsianikira, les écoles semblent accueillir plus d’enfants qu’il n’en existe le fokontany. En effet, des enfants provenant de l’extrême Sud Ouest du fokontany d’Ambenja sont inscrits dans les écoles plus proches de Tsianikira. Le Ministère de l’Éducation Nationale prévoit comme norme la prise en charge de 50 élèves par enseignant, et l’accueil de 50 enfants dans 1 salle de classe. Globalement, les ratios

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élèves/maître et élèves/salle sont relativement respectés dans la Commune Rurale de Mariarano. En termes d’infrastructures, un seul fokontany paraît dépasser la norme avec un ratio élèves /salle de 94, il s’agit du Fokontany d’Ampasimaleotra. Le fokontany de Tsianikira souffre par contre d’insuffisance d’enseignant avec un ratio élève/maître de 91. Malgré le nombre apparemment suffisant de salles dans la Commune, les responsables communaux ont relevé l’état de dégradation avancée de 12 salles. Par ailleurs, plusieurs écoles primaires ont des salles multigrades, ayant chacune deux ou trois sections. Certains fokontany possèdent de nouvelles infrastructures scolaires initiées par l’État comme celles du fokontany Tsianikira et Antanambao. Les enfants qui réussissent leur Certificat d’Études Primaire Élémentaire (CEPE) vont à Mahajanga pour fréquenter la classe de 6ème puisqu’il n’existe pas de Collège d’Enseignement Général (CEG) assurant la scolarité en niveau secondaire dans la Commune.

II.2.6. Aspect économique

II.2.6.1. Secteur primaire

L’économie de la Commune Rurale de Mariarano se repose essentiellement sur la production des activités du secteur primaire dont l’agriculture, l’élevage et la pêche. Ces activités constituent, en effet, les principales sources de revenus de plus de 90% des ménages de la Commune.

II.2.6.1.1. L’agriculture

Dans la Commune, l’agriculture occupe une superficie de 1 589 ha qui représentent à peu près 80% de la superficie totale des zones aménagées (zone d’habitat et zones de diverses cultures et plantations). Ce qui dénote que l’agriculture demeure la principale activité économique de la population (voir carte 15).

Dans le cadre de cette activité, la riziculture prédomine avant les différentes cultures vivrières telles que les cultures de maïs, de manioc, de taro et les plantations d’anacardiers et de manguiers.

II.2.6.1.2. La cueillette

L’activité de cueillette comprend les collectes de mangues, de miel, de « kabijabanty » et d’ignames. 14

La Commune ne dispose pas d’importantes forêts de manguiers mais plutôt des formations isolées et éparpillées dans tous les Fokontany et hameaux. Ces fruits sont collectés pour être commercialiser ou consommer directement comme complément d’alimentation en période de soudure. Malheureusement les manguiers font également l’objet d’abattage illicite pour la production de charbon et de pirogue.

Concernant le miel, il est collecté à partir des ruches sauvages dans les forêts de la Commune. Les produits sont vendus au marché et constituent de ce fait une source de revenu d’appoint pour les ménages. Les prix varient de 1000 à 2000 Ar le litre selon la saison.

En période de soudure, la population consomme du « kabijabanty », une farine fabriquée à partir du cœur des troncs de Satrana (Bismarkia nobilis), notamment du mois d’aout à novembre pour faire face à la période critique précédant la récolte des riz irrigué ou tout simplement comme complément d’aliments pour combler l’insuffisance de riz.

La population pratique aussi la récolte de tubercules sauvages pour obtenir des Compléments alimentaires ou produits alimentaires alternatifs, et ce entre les mois de janvier et mars. Les ressources forestières de la commune regorgent de ces produits, représentés par les Masiba (Diosscorea massiba) et Antaly (Dioscorea Antaly). D’une manière générale elles sont récoltées dans les formations de forêts secondaires durant les mois de janvier à mars où elles arrivent à maturité.

II.2.6.1.3. L’élevage

Pour les communautés rurales Malagasy, l’élevage et l’agriculture sont des activités Économiques indissociables. Ainsi, dans la Commune Rurale de Mariarano, outre les activités agricoles courantes, presque chaque ménage, exerce des activités d’élevages extensifs, notamment de bovidés et de volailles.

II.2.6.1.3.1. L’élevage de bovidés

Dans la Commune, l’élevage de bovidés domine dans le sous-secteur. Les enquêtes menées auprès de la population ont fait ressortir qu’en moyenne, chaque ménage dispose au moins d’une tête de zébu. Selon les informations reçus du CAA, sur la base de décompte réalisé à partir des « bokin’omby », le nombre de zébu recensé au niveau de la Commune s’élève aux alentours de 14 691 têtes.

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II.2.6.1.3.2. Autres élevages

L’élevage de volailles et des petits ruminants sont pratiqués également comme sources de revenus supplémentaires des ménages pour les imprévues et pour supporter la réalisation des activités principales. L’élevage est type extensif, sans aucuns soins particuliers que ce soit pour l’alimentation que pour la santé des animaux. Dans la Commune l’élevage de dindes et de canards sont le plus répandu car l’élevage de poulets « gasy » est incompatible aux us et coutumes d’une frange de la population, notamment les Sakalava.

II.2.6.1.4. La pêche traditionnelle

II.2.6.1.4.1. La pêche maritime

La baie de Mahajamba et le Canal de Mozambique offrent à la Commune de réelles opportunités pour le développement et l’essor des activités de pêche traditionnelle maritime. De par leur localisation géographique, huit sur les onze fokontany de la Commune sont directement touchés par cette activité de pêche traditionnelle dont les fokontany d’Ambondrobe, de Madirovalo Ampasimaleotra, Mitsinjo, Mataibory, Ambenja, Tsianinkira, Marosakoa et Komany. Cette activité occupe à peu près 25% de la population de ces fokontany, regroupée dans des villages et hameaux de pêcheurs.

II.2.6.1.4.2. La pêche continentale

Concernant la pêche dans les plans d’eaux continentaux, elle est pratiquée surtout par les hommes (94%) et se réalise soit :

• à pied avec des nasses et des toiles moustiquaires en bordure des lacs, ciblant les Pellenulops madagascariensis (Varilava), les Cardina sp (Patsa) et les Gambusia holbrooki (Pirina)

• à bord de pirogues, ciblant les espèces de poissons comme les Vangolopaka, Marakely, Fibata, Amalona, Poamaso et Tilapia, dans ce cas, les engins utilisés sont les filets maillants (engins sélectifs), les sennes et les éperviers (engins non sélectifs) et les lignes. Les principales zones de pêche sont les rivières et les quelques lacs permanents de la Commune dont les rivières de Mariarano (Mariarano), Ambondro (Antanambao), Androhibe (Pont ciment), Vavaranobetafia (Marosakoa) et les lacs d’Antrema à Ambenja, Maliolio à Mariarano ; Ampahidavakely et Ampahidavabe à Ambondrobe, Misitrema et Matsaborimena à Tsianinkira, etc.

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II.2.6.2. Le secteur secondaire

Pour la Commune Rurale de Mariarano, le secteur secondaire inclus les activités relatives à la recherche et l’exploitation minière ainsi que les activités de transformation artisanales pratiquées par la population comme sources de revenus d’appoints.

II.2.6.2.1. L’exploitation minière

Le sous-sol de la Commune regorge d’importants gisements miniers tels que le pétrole, le calcaire, le titane, la chromite, la bauxite. A cet effet, des permis d’exploitation et /ou de recherche sont déjà octroyés aux sociétés nationales et/ou étrangères ayants remplis les conditions requises. Tels sont les cas de la société Wilton Pétrolium, qui dispose d’une autorisation de prospection de pétrole au bloc pétrolier au niveau d’Ampasimaleotra. De même, pour la Société « OSCHO » qui détient par exemple des permis de recherche minière sur 13732 ha et des permis d’’exploitation de Calcaire, Titane, Chromite, Fer, Bauxite, Platine ,sur une superficie de 2500 ha au niveau du fokontany de Mariarano et de Pont ciment. Seulement, les activités de ces deux sociétés sont malheureusement suspendues momentanément, en raison de la crise socio politique que traverse le pays depuis 2009. Actuellement, selon les dernières informations obtenues auprès du service des mines de Mahajanga, une société chinoise projette également d’installer à Mariarano une cimenterie.

II.2.6.2.2. L’extraction d’huile essentielle

Récemment, des activités d’extraction artisanale d’huiles essentielles appelées localement « Motrobeantigna » ont vu le jour dans la Commune, au niveau des fokontany de Komany, Marosakoa, Ambenja et de Tsianinkira.

Ces activités sont réalisées sur commandes d’opérateurs résidants à Antananarivo et à Mahajanga et constituent des sources de revenus d’appoint pour les femmes de ces fokontany. En effet, elles sont recrutées pour cueillir les feuilles de Mandravasarotra, principales matières premières, pour 200 Ar le kilo. En une journée une personne peut collecter jusqu’à 20 kg et reçoit ainsi 4 000 Ar, c’est donc une activité assez rentable pour ces mains d’œuvre locales.

II.2.6.2.3. La carbonisation

Pour les communautés autochtones, c’est encore une activité d’appoints, pratiquée pour faire face aux difficultés et pénuries engendrées par l’insuffisance de la production agricole. Seulement, pour des producteurs immigrants illicites venant des Communes

17 mitoyennes et même de Mahajanga ville, opérant de mèche avec des paysans locaux, l’activité constitue un trafic illégal qui rapporte énormément, vu le volume de la demande en charbon, toujours en croissance, des principaux centres urbains de la région, notamment les villes de Mahajanga, de .

Les principales zones de production se trouvent dans les ressources des forêts secondaires d’Analabe touchant les fokontany d’Antanambao, Mitsinjo, Mataibory et Ambenja, de Mahetsadro et d’Ambatomiampa du fokontany de Komany et Mariarano.

II.2.6.2.4. La vannerie

Pour cette catégorie d’activité, la commune se distingue notamment sur la vannerie dont les principaux produits sont les nattes, paniers. C’est une activité exclusivement féminine très répandue, presque dans tous les Fokontany, qui utilise comme matière première de base les feuilles de Satrana (Satrabe surtout (Bismarckia Nobulis)).

II.2.6.2.5. La fabrication de boutre

La Commune dispose de deux chantiers de fabrication artisanale de boutres au niveau des fokontany de Marosakoa et de Mataibory. D’après les artisans qui y travaillent, chacun des chantiers peut produire jusqu’à cinq boutre par an. Ceci en fonction des commandes et de la dimension des boutres.

Par ailleurs, le prix de fabrication d’un boutre se négocie en générale entre 2 000 000Ar et 4 000 000 Ar selon la commande des clients.

Les matières premières utilisées sont prélevés dans les ressources forestières et les mangroves locales et ont les particularités d’être des produits légers mais résistants qui supportent bien l’humidité tels que les essences forestières et de Mangrove suivant Monongo - Hugonia sp, Mangarahara - Stereospermum euphorioides, Taliala - Terminalia taliala, Mojiro - Vitex beravensis, Moromoni - Heritiera littoralis.

II.2.6.3. Le secteur tertiaire

Enfin, le secteur tertiaire est dominé par les activités de commerce dont les localisations se réduisent surtout aux deux marchés hebdomadaires communaux où se réalisent les essentiels des flux et des activités d’échanges économiques de la Commune. Les activités touristiques sont également répertoriées dans ce secteur.

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II.2.6.3.1. Échanges commerciaux

Les principales transactions commerciales se réalisent hebdomadairement au marché du jeudi dans le Fokontany de Mariarano, et toutes les quinzaines, au marché du dimanche d’Antanambao. En raison de l’éloignement et des problèmes de transport, les communautés de certains Fokontany (Tsianinkira, Mataibory, Ambenja, Komany, Marosakoa) ne profitent des marchés que très rarement.

II.2.6.3.2. Le tourisme

La Commune Rurale de Mariarano dispose de sites à vocation touristique/éco touristique (voir carte 13) qui font sa réputation et attirent déjà des visiteurs, surtout expatriés, tels que :

• les grottes d’Anjohibe du Fokontany d’Ambondrobe qui ont été classées parmi les patrimoines national.

• la chute d’eau de Mahafanina du Fokontany d’Ambondrobe, à 1,5 km au sud des grottes d’Anjohibe. C’est un site pittoresque constitué essentiellement de la chute d’eau de 20 m de hauteur et du lac d’Andranojoby, une belle piscine naturelle où les visiteurs peuvent se baigner.

• un site de campement au bord du fleuve de Mariarano près du « pont ciment »

• la forêt d’Ankatsabe à Mariarano qui reçoit chaque année la visite d’étudiants, de chercheurs et de scientifiques, intéressés sur la richesse en biodiversité du site (tourisme scientifique),

• les différentes ressources forestières où des étrangers pratiquent déjà la chasse aux sangliers (tourisme cynégétique). D’autres sites et activités touristiques peuvent encore être exploités dans la Commune, comme les sites de plages à sable fin localisés tout au long des 65 km de côte de la Commune (de Komany à Mataibory), pouvant servir pour le tourisme balnéaire.

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DEUXIEME PARTIE METHODOLOGIE ET LES CIRCUITS ECOTOURISTIQUE DE LA COMMUNE RURALE DE MARIARANO

Chapitre III : METHODOLOGIE ET MATERIELLES

III.1 METHODE D’ETUDE

III.1.1. Analyse bibliographique

Des documents concernant le thème étudié ont été consultés avant d’aller sur le terrain. Ce sont :

- les livres sur les travaux concernant le site d’étude et la forêt sèche de Mahamavo et étude écologique du Mariarano ;

- des documents d’aménagement et de projet écotouristique sur le site concerné ;

- des rapports et publications de travaux d’études qui ont fourni des informations sur la région et plus précisément sur le site d’étude ;

- du support d’informations et de connaissances sur la flore et végétation de Madagascar.

Toutes les informations nécessaires ainsi que les recherches archivées en relation avec le thème traité ont été collectées. Ce sont surtout les définitions conceptuelles, les méthodologies et les techniques ainsi que les publications des résultats des travaux qui y ont été faits ultérieurement. Ces appuis bibliographiques ont aidé à rédiger au mieux ce présent rapport de mémoire d’étude. Les références des documents consultés sont rapportées à la fin de ce manuscrit.

III.1.2. Consultation des documents et collecte des informations

Pour les acquis scientifiques et les connaissances archivées en relation avec le thème traité, des fiches bibliographiques ont été établies afin d’éviter certaines confusions sur les sources des données.

III.1.3. Enquêtes et échange auprès des villageois

Des enquêtes ont été menées afin de connaître l’historique et la tradition du site d’étude. Les généralités sur la Commune concernant la relation de celle-ci aux autres Communes environnantes, des échanges avec le maire de la Commune et les villageois ont été faites pour avoir les données de mode de vie de la population.

20 III.2. METHODE D’ETUDE PROPREMENT DITE

Une visite de site d’étude cible a été faite du 15 mars au 15 mai 2015 afin de faire connaître la biodiversité de la commune de Mariarano sur le plan touristique. Pendant la visite, nous avons utilisé plusieurs méthodes d’inventaire de flore et faune.

III.2.1. Inventaire des reptiles et d’amphibiens

Ces mois d’études correspondent à la fin de saison de pluie et au commencement de la saison sèche (Mars-Avril). Notre recherche s’oriente sur l’étude des communautés des mammifères dans les zones de Mariarano. Présence et abondance de l’Herpétofaunes (reptiles et amphibiens). Ces espèces ont été enregistrées en utilisant un pied actif le long de chaque transect (Bennett 1999, Sutherland 2006). Au début de chaque transect heure, la date, les conditions météorologiques et les observateurs ont été notés. Les Promenades le long de transect des reptiles ont été chronométrées sur le milieu de la journée, alors que de nombreux reptiles seraient trouvés pèlerins dans la chaleur de midi. Le long du transect, on note chaque observation aussi bien pour le reptile que pour l’amphibien avec le nom de l'espèce, la taille du groupe, la distance perpendiculaire approximative de la piste et l'emplacement par les coordonnées UTM.

En outre, les caractéristiques particulières au sujet de l'individu observé ont été décrites en soulevant le bois mort ou épluchant l'écorce des arbres morts.

Chaque pied de l'Herpétofaunes a été répété sur un autre jour pour s’assurer que les nombreuses espèces présentes dans la région ont été répertoriées. Les espèces ont été identifiées le plus possible lors de l'observation. Aussi, la photographie de la plupart des spécimens a aidé, en particulier quand il a été estimé que l'identification serait à confirmer.

III.2.2. Inventaire des mammifères

Le mois de Mars et Avril correspondent à la fin de saison de pluie et au commencement de la saison sèche. Notre recherche s’oriente sur l’étude des communautés des mammifères dans les zones de Mariarano. Les données sur les espèces de mammifères présentes dans la région ont été recueillies de la même manière que les reptiles. Des Transects ont été faits et des recherches actives contraintes temporelles ont été effectuées (Barnett et Dutton 1995, Sutherland 2006). L’heure, la date, coordonnées, les conditions météorologiques et les observateurs ont été notés. Chaque observation des mammifères a été

21 enregistrée avec le nom de l'espèce, la taille du groupe, la distance perpendiculaire estimée à partir du chemin d'accès et en notant les coordonnées UTM.

Pour les mammifères actifs, des trous d'arbres et les enchevêtrements de branches épaisses ont été examinés à l'aide de jumelles à la recherche des espèces de couchage au moment du transect comme par exemple des lémuriens nocturnes. Et pour les mammifères actifs la nuit comme Potamochère, il nous faut l’installation d’un camp d’observation de leur passage après le traçage pendant la journée. La même chose pour le mammifère volant, déplacement vers leur dortoir le jour et vérification de leur déplacement dans la nuit. Deux livres d'identification ont été utilisés pour les transects, les photographies de ceux-ci ont également été présentées aux guides afin d'obtenir leur avis sur le classement. Chaque transect a été répété au moins une fois.

III.2.2.1. Utilisation de liste de découverte des espèces :

L’analyse des listes d’espèces a été faite étant donné qu’on note les nouvelles espèces découvertes en fonction du temps. Pour cela, on peut avoir le nombre d’espèces cumulées en fonction de chaque période de temps effectuée (jours). La totalité de recensement doit se faire au moins durant 10 jours à raison d’un seul recensement par jour (ZICOMA, 1999). À chaque ligne de transect, on a effectué deux passages au minimum. Dans ce cas, on met une ligne sous la liste d’espèces à la fin de comptage d’une journée et puis on continue le lendemain en mentionnant les nouvelles espèces recensées.

III.2.2.2. Le transect

Cette méthode consiste à suivre une piste de 1400 m (Langrand, 1990) à une vitesse uniforme de 1km/h. En marchant le long de cette piste, on note tous les mammifères rencontrés ainsi que leurs distances de détection par rapport à la piste (la distance à noter est la distance perpendiculaire entre le mammifère et la piste). L’observation selon le transect se fait le matin parce qu’à ce moment-là, les mammifères sont très actifs et faciles à détecter. Le comptage par transect a été effectué à 7h30 heure du matin et cela est valable aussi bien en saison sèche qu’en saison humide.

III.2.2.3. Observation générale

Cette méthode consiste à observer les espèces et individus en marchant dans la forêt sans suivre ni une ligne de transect. L’observation générale se faisait pour notre cas le matin

22 et l’après-midi pendant laquelle certaines informations complémentaires sont acquises telles que le comportement général de quelques espèces, leurs alimentations préférées, leurs habitats et leurs dortoirs.

III.2.3. Inventaire d’oiseaux L’étude s’est déroulée du 15 mars au 15 mai 2015. Ces mois d’études correspondent à la fin de la saison de pluie et au commencement de la saison sèche. Notre recherche s’oriente sur l’étude des communautés des mammifères dans les zones de Mariarano. En effet, la connaissance de l’avifaune de ces environs ainsi que le suivi de leur population constituent un élément capital pour la stratégie de conservation de la forêt et de ses environs.

III.2.3.1. Collectes des données La connaissance de l’avifaune de ces environs ainsi que le suivi de leur population constitue un élément capital pour la stratégie de conservation de la forêt et de ses environs. Avant d’effectuer les travaux sur terrain, une documentation complète sur les oiseaux de la zone d’étude a été consultée, permettant d’appréhender les travaux à effectuer et proposant une liste exhaustive des oiseaux qui pourraient être rencontrés dans la région lors des inventaires. Pour identifier les oiseaux et se familiariser avec leurs chants, des fichiers contenant leurs chants ont été écoutés. L’équipe a été composée des auteurs et des assistants de terrain. Le dénombrement d’un peuplement animal pose souvent un problème dans la forêt, en particulier pour les individus très mobiles comme les oiseaux. Pour atteindre cet objectif, la méthodologie suivante est adoptée: transect par point qui consiste aux recensements matinaux d’oiseaux (Bibby et al. 1972), et l’observation générale (Langrand et Goodman 1997).

III.2.3.2. Point d’écoute suivant une ligne de transect

La méthode des points d’écoute suivant des lignes de transects a été retenue pour inventorier les oiseaux (Bibby et al., 2000). Puis elle a été utilisé pour estimer la fréquence relative des espèces d’oiseaux (Reynolds et al., 1980; Bibby et al., 1992) et donne une estimation de la densité réelle d’une espèce ou même le nombre d’individus présents dans la forêt. C’est une méthode quantitative qui permet d’avoir un indice d’abondance des oiseaux dans la forêt. Elle consiste à noter le nombre d’individus pour chaque espèce

23 détectée (vue et/ou entendue) sur un point ainsi que leurs distances par rapport à l’observateur.

Cette méthode est identique à la méthodologie du transect précédente. Il est aussi utile de noter les points de départ en prenant compte des coordonnées GPS ainsi que l’altitude et la direction par rapport au nord. Cela, dans le but de faire des suivis lors des études antérieures en matière d’avifaune. Il faut noter que chaque transect est distant de 400 m, pour éviter la superposition au niveau des largeurs des transects. Les rayons des points d’écoutes sont 100 m, pour éviter une surestimation du nombre des individus d’oiseaux. Nous avons pour cela noté une distance plus ou moins proche de 50 m s’ils se trouvent dans la surface de détection. L’estimation de la distance des individus comptés par rapport à l’observateur a été faite au cours de comptages ([0 m – 25 m], [25 m – 50 m], [50 m – 100 m], ≥100 m). L’observation selon le transect a été effectué a partir de 6 heures du matin jusqu’à 11heures 30 et cela est valable en saison sèche qu’en saison humide. Les points étaient distants de 200 m. Cette distance a été choisie pour éviter le comptage de même individu sur deux points consécutifs (Goodman et Wilmé, 1998). La durée du comptage a été de dix minutes (10 mn) pour chaque point de comptage pour permettre au chercheur d’avoir suffisamment de temps, pour entendre, observer, identifier et compter les oiseaux . Il faut attendre 2 minutes après l’arrivée au point avant de commencer le recensement pour réduire l’effet du dérangement causé par l’observateur. La durée de comptage est de 8 minutes pendant laquelle, il faut être debout, regarder dans toutes les directions et écouter. Les comptages ont été basés sur les cris entendus et les observations des individus à l’œil nu ou par identification avec des jumelles. Durant cette période, les oiseaux crient fortement facilitant leur comptage et l’identification. En somme 11 routes (5 à Mariarano, 2 à Antafiameva et 4 à Matsedroy), ont été utilisées. A noter que tous les points de comptage ont été placés sur ces pistes. Et chaque piste a été visitée au moins deux fois durant leur recensement. Cette méthode est assez complète pour avoir des bases de données quantitatives. Par ailleurs, il est aussi nécessaire de recourir à une méthode complémentaire telle que l’observation générale.

III.2.3.3. Observation générale

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Cette méthode consiste à observer les espèces et individus en marchant dans la forêt sans suivre ni de ligne de transect ni de point d’écoute. L’observation générale se faisait pour notre cas dans l’après-midi pendant laquelle certaines informations complémentaires sont acquises telles que le comportement général de quelques espèces, leurs alimentations préférées, leurs habitats et leurs nids.

III.2.4. Inventaire des poissons

L’étude s’est déroulée du 15 mars au 15 mai 2015. Ces mois d’études correspondent à la fin de saison de pluie et au commencement de la saison sèche. Notre recherche s’oriente sur l’étude des communautés des poissons dans les zones de Mariarano. Des descentes ont été faites avec des pirogues à balancier en coopération avec les villageois. Les gens qui allaient à la pêche nous ont aidés à identifier les poissons existant dans la zone d’étude en utilisant de filet de pêche et sihitra (moustiquaire utilisée comme filet de pêche pour les petits poissons). De même pour les crustacés qui ont été recensés pendant les parcours.

III.2.4.1. Observation générale

Cette méthode consiste à observer les espèces et individus dans leur habitat naturel. L’observation générale se faisait pour notre cas pendant la marée basse et au montant de la marée haute pendant laquelle certaines informations complémentaires sont acquises telles que le comportement général de quelques espèces, leurs alimentations préférées, leur habitat et leurs mode de vie.

III.2.5. Inventaire de la flore

Deux enquêtes de l’habitat ont été réalisées suivant la méthode choisie lors de la planification du travail de terrain. Il a été choisi un emplacement aléatoire le long d’un transect et délimité un espace de 20m2/20m2. Le temps et la date de l’enquête ont été notés sur la feuille de collecte de données.

Le diamètre, la hauteur et le tronc d’arbre ont été mesurés afin de rapprocher la zone basale. La hauteur de la canopée a été estimée en utilisant la trigonométrie pour mesurer la hauteur de six arbres choisis au hasard dans la zone. Le nombre d’arbres morts, caractéristique-clé de l’habitat a été enregistré comme fut estimé le nombre de jeunes arbres (définis comme ayant un diamètre, une hauteur, un tronc de moins de 10 centimètres). 25

III.3. MATERIELS

Pendant la période de la recherche nous avons utilisé différents matériels pour faciliter notre travail :

Un appareil photo pour identifier les espèces faunistiques et floristiques. Un GPS (Global Position System) pour la géolocalisation, des documents, une montre pour repérer le temps, les flags pour repérer les points d’écoutes. Pour notre moyen de déplacement terrestre nous avons pris un véhicule de Mahajanga vers le site d’étude. Pour déplacer sur les zones côtières du site, nous avons pris des pirogues à voile de Mahajanga vers Komany, Marosakoa, Antsakoambezo, Anjiamandroro, Antsena, Andimaka, Bekobany, Antafiameva,… et de petite pirogue á balancier pour la visite des zones de mangrove et pour l’inventaire des poissons et des crustacés. Nous avons observé les différentes techniques de pêche dans la Commune. Comme c’était une période de descente sur terrain, nous avons utilisé aussi des bottes, chapeau, imperméables et quelques matériels de camping.

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Chapitre IV : LES CIRCUITS ECOTOURISTIQUE DE LA COMMUNE RURALE DE MARIARANO

IV.1. POURQUOI LA COMMUNE RURALE DE MARIARANO EST-IL UN SITE ECOTOURISTIQUE ?

La Commune Rurale de Mariarano dispose des sites à vocation touristique et écotouristique qui font sa réputation et qui attirent déjà des visiteurs surtout des expatriés. Ces sites sont surtout la grotte d’Anjohibe, la chute d’eau de Mahafanina, la forêt d’Ankatsabe,…

D’autres sites et activités touristiques peuvent encore être exploités dans la Commune, comme les sites de plages à sable fin localisés tout au long de 65 km de côte de la Commune (de Komany à Mataibory), pouvant servir pour le tourisme balnéaire. En matière d’infrastructure d’accueil, la commune ne compte qu’une auberge à Marosakoa pouvant héberger une dizaine de touristes et tenue par une étrangère (Chez Mme Nathalie), une aire de camping dans le chef-lieu de la commune et des bungalows à Anjohibe au Sud-Est du Chef lieu de la Commune. Ainsi la Commune présente de réelles opportunités pour le développement d’activités touristiques diversifiées (scientifiques, culturelles, balnéaires et cynégétique). Pour qu’il y ait une répartition équitable des retombées économiques et sociales de ces activités, les autorités communales et la population doivent s’organiser et s’impliquer comme acteurs locaux incontournables sur toutes décisions concernant cette filière : mise en place des infrastructures de campement et de restauration, détermination des circuits touristiques internes, création de structures d’accueils et d’accompagnement des visites, etc.

IV.2. LES DIFFERENTS CIRCUITS ECOTOURISTIQUE DE LA COMMUNE RURALE DE MARIARANO IV.2.1. Les grottes d’Anjohibe et ses environs

Accessibles d’avril à octobre pendants 3 heures en 4x4 au minimum, par une route de 21 km bitumée sur la RN4 et une piste sportive de 63 km qui traverse la savane et plantations d’anacardiers. Les grottes d’Anjohibe du fokontany d’Ambondrobe qui se situent au Sud-est du chef lieu, ont été classés patrimoine mondial. Elles sont vraiment exceptionnelles avec un réseau de nombreuses galeries communicantes entre elles sur plusieurs kilomètres. Des nombreuses concrétions calcaires forment d’importantes stalactites et stalagmites pouvant 27 dépasser les 10 mètres de hauteur. Les grottes abritent compartiments spacieux et des galeries qui sont très spectaculaires avec 25 galléries déjà connu (Photo1). On peut trouver des nombreuses chauves-souris, des subfossiles des hippopotames et des lémuriens, également des papillons, des serpents aussi comme Leioheterodon madagascariensis, Sanzinia madagascariensis.

Le site est muni d’une piscine naturelle (Photo 3) qui peut atteindre 2 mètres de profondeur. Elle se déverse en aval par des chutes qui offrent un dénivelé de 20 mètres, c’est la chute de Mahafanina (Photo 4). Ce véritable oasis est entouré d’une forêt qui abrite des lémuriens, Propithèques de coquerelle, qui viennent facilement à la rencontre des visiteurs. Il est conseillé de s’y arrêter afin de profiter pleinement de l’aspect extrêmement reposant des lieux (Photo 2).

Photo 1: Entrée de la grotte d’Anjohibe. Photo 2: Bungalows et aire de camping.

Ratsimanadino, 2015 Ratsimanadino, 2015 Source : Ratsimanadino, 2015 Source : Ratsimanadino, 2015

Photo 3: Piscine naturelle. Photo 4: Chute de Mahafanina.

Ratsimanadino, 2015 Ratsimanadino, 2015 Source : Ratsimanadino, 2015. Source : Ratsimanadino, 2015. 28

A 7km du campement du site se trouve le village d’Ambodimadiro. C’est un petit village de pêcheur ou il y a une EPP (Ecole Primaire Public). C’est dans ce village que nous embarquerons pour faire la visite de la mangrove en pirogue traditionnelle et pour voir des oiseaux. Photo 5: Vue panoramique de la baie de Mahajamba.

Ratsimanadino, 2015

Source : Ratsimanadino, 2015.

A partir d’Ambodimadiro, il est possible de sillonner la baie de Mahajamba (Photo 5) (immenses mangroves) et de remonter la rivière Sofia pour rejoindre la RN6 à une vingtaine de kilomètre au Nord de Port-Bergé.

IV.2.2. Ankatsabe

Avant d’arriver à Mariarano, le chef lieu de la Commune, se trouve la forêt d’Ankatsabe qui reçoit chaque année la visite d’étudiants, de chercheurs et de scientifique, intéressés par la richesse en biodiversité du site (tourisme scientifique) ainsi que par le nouveau circuit écotouristique dans le Fokontany du Mariarano, Antanandava, Matsedroy et Marosakoa,

La visite poursuit par une baignade dans la mer avec une vue superbe sur la plage.

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IV.2.3. Antafiameva

Antafiameva se situe au nord-est de la fokontany Mariarano, c’est un circuit de 3heures 30 (moyennement accessible), qui vous mènera à la rencontre d’oiseaux comme par exemple : Butorides striatus (Ardeidae) (Photo 6), Ardea purpurea (Ardeidae) (Photo 7), Focus pelerin (Falconidae), Platalea alba (Threskiornithidae)(Photo 8), Dryolimnas cuvieri (Rallidae), Haliaeetus vociferoides (Accipitridae) (Photo 9), Falculea palliata (Vangidae), Ceyx madagascariensis (Alcenidae), et des différentes plantes telles que Cynamosma (Cannelaceae), Raphia farinifera (Arecaceae), Bismarckia nobilis (Arecaceae), Adenia sp (Passifloraceae), Kalanchoe sp (Apocynaceae), Adansonia digitata (Bombacaceae), Woodfordia madagascariensis (Lythraceae).

Photo 6: Butorides striatus (Ardeidae) Photo 7: Ardea purpurea (Ardeidae)

Jamie, 2014 Jamie, 2014

Source: Jamie, 2014 Source: Jamie, 2014

Photo 8: Platalea alba (Threskiornithidae). Photo 9: Haliaeetus vociferoides

Jamie, 2014 Jamie, 2014 Source: Jamie, 2014 Source: Jamie, 2014 30

IV.2.4. Circuit « TSARATSIOKO »

Le Circuit « TSARATSIOKO » se situe dans la commune de Mariarano. Il nous permet de visiter le village du fokontany Mariarano et de découvrir la valeur écotouristique (Photo 10) traditionnels jusqu’à Antafia Magandra. Antafia Magandra est une zone de plantation de mangrove. Ce circuit permet de rencontrer et d’observer des lémuriens, des reptiles et des oiseaux. A la fin du circuit on retourne au camping à l’aide d’une charrette à zébus (Photo 11). Photo 10: Les femmes entrain de tisser Photo 11: A la fin de circuit TSARATSIOKO. des nattes.

Ratsimanadino, 2015 Rajaobelinirina, 2013

Source: Ratsimanadino, 2015). Source: Rajaobelinirina, 2013.

VI.2.4.1. La flore à attrait touristique :

La flore à attrait touristique du circuit comprend de nombreuses variétés comme par exemple: Sorennatia alba (Sonneratiaceae) (Photo13) On y rencontre aussi des bois précieux comme les espèces endémiques Baudouinia fluggeiformis (Fabaceae). Dalbergia louveli (Papilionaceae), Vanilla madagascariensis (Orchidaceae)(photo 12). Environ 66% des plantes existant à Mariarano sont des plantes médicinales.

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Photo 12: Vanilla madagascariensis Photo 13: Sorennatia alba (Sonneratiaceae). (Orchidaceae)

Ratsimanadino , 2015 Ratsimanadino, 2015 Source: Ratsimanadino, 2015 Source: Ratsimanadino, 2015

IV.2.4.2. La faune à attrait touristique :

La faune suscite un attrait tout particulier. Nous y rencontre les espèces suivantes : Propithecus coquereli (Indriidae) (Sifaka)(Photo 18), Phelsuma madagascariensis (Gekkonidae) (Photo 16), Furcifer oustelate (Chamaeleonidae), Leioheterodon madagascariensis (Colubridae)(Photo 17), Oplurus curvieri (Opluridae)(Photo 19), des oiseaux tels que Turnis nigricollis (Turnicidae), Merops superciliosus (Meropidae)(Photo 14), Treron australis (Columbidae), Copsychus albospecularis (Turdidae) (Photo 15).

Photo 14 : Merops superciliosus (Meropidae). Photo 15: Copsychus albospecularis (Turdidae)

Ratsimanadino, 2015 Ratsimanadino, 2015 Source: Ratsimanadino, 2015 Source: Ratsimanadino, 2015. 32

Photo 16: Phelsuma madagascariensis Photo 17: Leioheterodon madagascariensis (Gekkonidae) (Colubridae).

Ratsimanadino, 2015 Jamie, 2014

Source: Ratsimanadino, 2015) Source: Jamie, 2014. Photo 18: Propithecus coquereli (Indriidae). Photo 19: Oplurus curvieri (Opluridae).

Ratsimanadino, 2015 Ratsimanadino , 2015 Source: Ratsimanadino, 2014. Source: Ratsimanadino, 2015.

IV.2.5. Circuit « VOKOMBAHY »

IV.2.5.1. La faune à attrait touristique :

Le circuit « VOKOMBAHY » (d’accès facile) est un circuit spécial nocturne de 3 heures dans le foret d’Ankatsabe, vous verrez dans ce circuit des lémuriens nocturnes comme par exemple : Lepilemur edwardsi (Photo 21), Microcebus murinus (Cheirogalidae)(Photo20),

33 ainsi que des reptiles comme par exemple : Uroplatus henkeli (Gekkonidae)(Photo 23), Phelsuma, Furcifer rhinoceratus (Chamaeleonidae)(Photo 22), et Otus rutilus (Strigidae).

Photo 20: Microcebus murinus Photo 21: Lepilemur edwardsis (Cheirogaleidae). (Lepilemuridae)

Jamie, 2014 Ratsimanadino, 2015 Source: Jamie, 2014. Source: Ratsimanadino, 2015.

Photo 22: Furcifer rhinoceratus Photo 23: Uroplatus henkeli (Chamaeleonidae). (Gekkonidae)

Ratsimanadino, 2015 Jamie, 2014 Source: Ratsimanadino, 2015. Source: Jamie, 2014.

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IV.2.6. Circuit « ANTANANDAVA »

À Antanandava, les touristes peuvent découvrir et procédé d’extraction de l’huile essentielle de Mandravasarotra ou Motrobeantignana (Cinnamosma madagascariensis). L’extraction de l’huile à l’alambic (Photo 24) permet d’obtenir une huile essentielle de bonne qualité et cette huile représente une valeur écotouristique de la commune.

Photo 24: Atelier d’extraction d’huile essentielle de Motrobeantignana ou Mandravasarotra.

Source: Ratsimanadino, 2013.

IV.2.7. Lac « MATSEDROY »

Ce circuit de 2 heures trente (moyennement accessible à pied) mène à la rencontre des oiseaux comme par exemple : Coua coquereli (Cuculidae), Aigretta dimorphus (Ardeidae), Falco peregrinus (Falconidae), Nectarinia notata (Nectarnidae),des hérons, et des différentes plantes telles que Cynanotisma (Mandravasarotra), Raphia farinifera (Arecaceae), Bismarckia nobilis (Arecaceae), Adenia sp (Passifloraceae), Catharanthus roseus (Apocynaceae) qui est une plante pour traitement de la leucémie, Euphorbia tirucalli(Euphorbiaceae), Ipomoca pescarprae,sont des plantes médicinales contre la douleur musculaire.

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Durant la visite, on aura l’occasion d’apprécier les lacs de Matsedroy be, et Matsedroy kely avec ses des plantes aquatiques telles que les nénuphars, ainsi que des oiseaux d’eau douce comme dans la faune à attrait touristique ci-dessus.

IV.2.7.1. La faune à attrait touristique :

Ces espèces faunistiques peuvent être observées au cours d’une visite par exemple : Buteo brachypterus (Accipitridae), Dendrocignia viduata (Vivy), Gallinula chloropus (Rallidae), Cisticola cherina (Sylvidae), Falco zoniventris (Falconidae), Actophilornis albinucha (Jacanidae) (Photo 26), Alcedo vintsoides (Alcenidae) (Photo 27), Polyboroides radiatus (Accipitridae)(Photo 28). Photo 26: Actophilornis albinucha Photo 25: Lac Matsedroy be. (Jacanidae)

Rajaobelinirina, 2013 Rajaobelinirina,

Source: Rajaobelinirina, 2013. Source: Rajaobelinirina, 2013.

Photo 28: Polyboroides radiatus Photo 27: Alcedo vintsoides (Alcenidae) (Accipitridae)

Jamie, 2014 Jamie, 2014

Source: Jamie, 2014. Source: Jamie, 2014.

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IV.2.8. Circuit « MAROSAKOA »

Cette randonnée de 3 heures trente de marche permet de découvrir des plantes comme par exemple : Pachypodium rosulatum (Apocynaceae) (Photo 32), Pachypodium rutembergianum (Apocynaceae), Raphia farinifera (Arecaea), Adenia sp, Aloe divaricata (Liliaceae) (Photo 31), Mucuna pruriensis, Ravenala madagascariensis (strelitziaceae) et des oiseaux comme Charadrius hiaticula (Charadriidae).

Elle permet également de rencontrer des pécheurs du village et leurs enfants qui s’entraînent déjà à la fabrication de pirogues en miniatures.

Sur la belle plage de ce village (Photo 29), une baignade bien fraîche peut être appréciée ainsi que la chance d’apercevoir des poissons au fond de l’eau.

Photo 29: Village du fokontany Marosakoa. Photo 30 : La plage de Marosakoa.

Rajaobelinirina, 2013 Rajaobelinirina, 2013 Source: Rajaobelinirina, 2013. Source : Rajaobelinirina, 2013.

Photo 31: Aloe divaricata (Liliaceae) Photo 32: Pachypodium rosulatum (Apocynaceae).

Ratsimanadino, 2015 Ratsimanadino, 2015

Source : Ratsimanadino, 2015. Source: Ratsimanadino, 2013. 37

TROISIEME PARTIE RECOMMANDATIONS ET SOLUTIONS

Chapitre V : RECOMMANDATIONS

V.1. SECTEUR PRIMAIRE

V.1.1 Agriculture et élevage

La riziculture occupe 1 382 ha de surface, soit 86% de la superficie totale des terrains cultivés de la Commune, et représente une source de revenu pour plus de 75% de la population. La population utilise deux systèmes de plantation riziculture irriguée ou « Vary jeby » en période sèche et « Vary asara » en période de pluie. Cette technique traditionnelle et archaïque caractérisée par une très faible mécanisation, la non utilisation de fertilisants, la non maitrise des techniques de production améliorée, causent une faible quantité de production à l’ordre de 0,8 à 1,5 T/ha. Le sol se détériore d’année en année à cause de son épuisement et de son appauvrissement. De ce fait, pour la majorité des ménages, la production rizicole annuelle ne suffi même plus à assurer l’autoconsommation.

Ainsi, la population consomme de « Kabijabanty », une farine fabriquée à partir du cœur des troncs des Satrana (Bismarkia nobilis), les Masiba (Dioscorea massiba) et Antaly (Dioscorea Antaly) qui sont des tubercules sauvage en complément d’aliments ou produit alimentaire alternatif du mois d’Août au mois de Novembre et de mois de Janvier au mois de Mars.

Concernant l’élevage, la Commune Rurale de Mariarano exerce des activités d’élevages extensifs, notamment de bovidés et de volailles. L’élevage des bovidés de la commune est également de type extensif, sans aucuns soins particuliers que ce soit pour l’alimentation ou pour la santé des animaux.

V.1.2. PECHES V.1.2.1. La pêche maritime

La baie de Mahajamba et le Canal de Mozambique offrent à la Commune de réelles opportunités pour le développement et l’essor des activités de pêche traditionnelle maritimes. De par leur localisation géographique, huit (8) sur les onze (11) fokontany de la Commune sont directement touchés par cette activité de pêche traditionnelle dont les fokontany d’Ambondrobe, de Madirovalo Ampasimaleotra, Mitsinjo, Mataibory, Ambenja, Tsianikira, Marosakoa et Komany. Près de 25% de la population de ces fokontany, regroupée dans des

38 villages et hameaux de pêcheurs. Les principaux produits de pêche sont les poissons et crustacés et autres fruits de mer. Il est à noter que cette activité de pêche traditionnelle ne connait aucune interruption, presque toute l’année, sauf en période de passage des cyclones et des fortes intempéries.

Les principales menaces qui présent sur le développement de cette activité sont la détérioration de la qualité et la diminution progressive de la quantité des produits capturés par les pêcheurs. Les causes évoquées sont des plus diverses, mais peuvent se résumer de la manière suivante : la dégradation des ressources de mangroves qui sont en réalité les pouponnières de plusieurs espèces halieutiques (poissons, crabes, anguille, chiraquien), la surexploitation des ressources côtières et marines entrainant leurs diminution ou disparition : non respect du calendrier de fermeture de la saison de pêche, utilisation de matériel de pêche destructeur, non maitrise des techniques de conservation des produits, dégradation des littoraux à cause de l’augmentation du niveau de la mer, on peut signaler comme exemple le recul de la côte au niveau de Marosakoa, la destruction des couvertures forestière des bassins versant et des zones côtières entrainant des érosions et l’ensablement des fonds marins.

V.1.2.2. La pêche continentale

Concernant la pêche dans les plans d’eaux continentaux, elle est pratiquée surtout par les hommes (94%) et se réalise soit à pied avec des nasses et des toiles moustiquaire en bordure des lacs, ciblant les Varilava (Pellenulops madagascariensis), et les Patsa (Cadrina sp.), et à bord de pirogues, ciblant les espèces de poissons comme les Vangolopaka, Marakely, Fibata, Amalona, Poamaso et Tilapia, dans ce cas, les engins utilisés sont les filets maillants (engins sélectifs), les sennes et les éperviers (engins non sélectifs) et les lignes.

Les principales zones de pêche sont les rivières et les quelques lacs permanents de la Commune dont les rivières de Mariarano (Mariarano), Ambondro (Antanambao),…

Les produits sont pour la plupart commercialisés localement aux marchés communaux ou destinés à l’autoconsommation.

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V.2. ASPECT TERRITORIAL

V.2.1. Aspect foncier

La Commune Rurale de Mariarano dispose d’un guichet foncier. Depuis 2007, année de son installation, des efforts ont été déployés pour la régularisation des terrains valorisés et pour délivrer des certificats fonciers. 145 183 ha de terres demeurent domaniale dans la Commune Rurale de Mariarano, soit 98% de la surface communale. 1988 ha parmi ces terres sont aménagés en zones d’habitat et de cultures et devraient être régularisés par leurs occupants.1 956 ha, soit un peu plus de 1% du territoire communal, bénéficie de titres coloniaux mais dont les propriétaires ne se sont jamais manifestés. 2 ha de ces terres sont aménagés en zone d’habitation et nécessitent donc une régularisation administrative par ses occupants. Ces terres se trouvent en totalité dans le fokontany Pont Ciment. 186 ha de terrains, soit une infime partie du territoire communal, ont fait l’objet d’attribution de certificats fonciers.

Autrement dit, depuis la mise en place du guichet foncier, à peine 10% des terrains aménagés ont été certifiés, et les 90% restant constituent des demandes potentielles pour le service foncier. L’ampleur du travail à faire demeure considérable, et la sensibilisation devra être renforcée ainsi que les moyens humains et financiers pour le fonctionnement du guichet foncier local.

V.2.2. Structures et infrastructures V.2.2.1. Structures

Mariarano est un nouveau site touristique, selon la tendance actuelle, pour attirer plus des visiteurs, il nous faut des infrastructures d’accueils pour répondre à leurs besoins et pour leur donner la satisfaction à savoir les: hôtels, des sites de campement avec les tentes, des chambres d’hôte, bungalow, ... et le moyen de transport pour lier la grande ville et le site toute l’année.

V.2.2.2. Infrastructures

L’infrastructure constitue un point principal pour le développement du tourisme à Madagascar. Peu des sites touristiques sont accessibles pendant la saison de pluie à cause de la difficulté d’accessibilité. Comme dans le projet international contre la pauvreté

40

(Millennium Development Goals) a prouvé la lutte contre ce problème c’est l’accès vers les Communes Rurales (United Nation Millennium Development Goals). Madagascar fait partie des pays en voie de développement, en la comparant avec l’Afrique de l’Est comme Uganda, Kenya, Mozambique, Tanzanie, Madagascar a beaucoup de possibilité pour développer ses zones rurales en utilisant stabilisation de sol au niveau de la construction des routes. Parce que sa coute moins cher par rapport à l’utilisation de bitume ou goudron.

Les dispositions des habitations, des voiries et dessertes ne suivent cependant pas encore de normes, mais se réalisent au gré de la disponibilité des terrains et à la convenance des occupants (alignement, espacement, orientation).

V.2.2.3. Les offices administratifs : Le chef lieu de Commune abrite le bureau de la Mairie, celui du fokontany, celui du délégué d’administration, ainsi que les offices de services déconcentrés de l’Education et de la Santé. La Commune y dispose aussi d’un poste avancé de gendarmerie non fonctionnel.

V.2.2.4. L’équipement urbain :

V.2.2.4.1. L’éclairage public : En matière d’électrification publique, le chef-lieu de la Commune ne dispose d’aucun réseau électrique, quelques maisons utilisent des groupes électrogènes pour leur usage privé.

V.2.2.4.2. Le marché : Le chef-lieu de la Commune, accueille tous les jeudis le marché de produits locaux des Fokontany de Mariarano, ainsi que le marché journalier de la localité. Le nombre d’emplacement pour les marchands ne suffit plus actuellement au regard de la demande. Les infrastructures d’accompagnement (bacs à ordures, latrines et blocs sanitaires, points d’eaux …) font par ailleurs défaut sur ce marché.

V.2.2.5. Infrastructures communautaires : Aucun service n’assure par ailleurs la gestion et le ramassage des ordures et déchets.

V.2.2.6. Équipements sportifs et de loisir : Mariarano possède un terrain de football simplement terrassé. Cette installation dispose d’infrastructures d’accompagnement (latrines, point d’eau). 41

V.2.3. Infrastructure des bâtiments et points d’eau potable

La Commune Rurale de Mariarano possède une superficie de 147 333 ha, la zone d’habitat occupe 399 ha soit moins de 1% du territoire communal. La Commune ne dispose pour le moment ni de plan d’aménagement ni de plan d’urbanisme sommaire. Les dispositions des habitations, des voieries et dessertes se réalisent au gré de la disponibilité des terrains et à la convenance des occupants en dur et en terre battue, tel le bureau de la Mairie, les CSB et le poste avancé de la gendarmerie. Suite à non disposition d’un plan d’urbanisme, la population n’a pas le critère de sanitaire selon la norme (Bloc sanitaire, Maison séparée pour le parent et les enfants, accessibilité,…). Les habitations ne disposent pas de source d’approvisionnement en eau potable, seulement 32 puits fonctionnels dont 6 de ces puits répondent aux normes établies par le Ministère de l’Eau qui exige que les puits soient en forage et couverts pour être qualifié de « sources d’eau potable », 16 puits, parmi ceux visibles dans la Commune, ne sont pas couverts bien qu’ils soient réalisés avec des buses, et 10 puits sont fait en terre. Il y a quelque Fokontany qui sont touchés par la manque des puis dans leur zone comme le fokontany de Pont Ciment et Ambenja sans aucun puits, de Mataibory un seul puits pour 412 habitants, et Ampasimaleotra un puits pour 513 habitants qui représentent les localités les moins bien loties en infrastructures d’approvisionnement en eau. En raison de la mauvaise répartition des puits une bonne partie de la population fait le ménage dans les rivières, principalement dans le Vavan’i Mariarano, Antsena, Ambondro, Mahamavo, Vavan’i Komany. De même, les foyers ne bénéficient pas d’électricité. L’architecture fait prévaloir le style traditionnel, les constructions se réalisent avec les matériaux végétaux (bois, maivanaty, satrana). Ce qui mérite d’être amélioré.

V.2.4. Infrastructure sanitaires

Avec une population totale au nombre de 9 488, la Commune dépasse les normes du Ministère de la Santé qui prévoit 1 médecin et 1 CSBII pour 10 000 habitants, et 1 CSBI pour 5 000 habitants. Cependant, le CSBII du chef lieu de la Commune fonctionne actuellement sans médecin mais juste avec un infirmier. La formation sanitaire de la population des fokontany de Tsianikira, et Ambenja s’avère parfois difficile en raison de la distance qui sépare leurs zones d’habitation des centres de santé. Cette distance peut atteindre plus de 10 km. En alternative, ces populations mal desservies ont recours à la pharmacopée locale et font

42 aux tradipraticiens. Les centres de santé de Mariarano et de Mitsinjo abritent chacun une pharmacie communautaire.

V.2.5. Infrastructure pour l’éducation

La Commune a 2 370 enfants scolarisables à savoir un taux total de 72% pour l’ensemble de la Commune, Mariarano possède au total 23 établissements d’éducation fondamentale dont : sept (7) Ecole Primaire Publique (EPP), 15 école communautaire et une école privée Luthérienne. D’après cette statistique il y a deux fokontany qui ne possèdent pas d’école dont Pont Ciment et Ambenja. Vu ce manque d’infrastructure les enfants des fokontany ont rejoint l’école des autres Fokontany. Les enfants du Pont Ciment rejoignent la fokontany d’Ambondrobe où l’on à aussi de scolarisation de 105% et les enfants du fokontany Ambenja rejoins Tsianikira qui présente un taux de scolarisation de 100% et plus.

Concernant les enseignants, le Ministère de l’Education National prévoit comme norme la prise en charge de 50 élèves par 1 enseignant, et l’accueil de 50 enfants dans une (1) salle de classe. Globalement, les ratios élèves/maître et élèves/salle ne sont relativement pas respectés dans le fokontany d’Ampasimaleotra qui présente un ratio élèves/salle de 94, et de Tsianikira présente un ratio élèves/maître de 91.

Malgré le nombre apparemment suffisant de salles dans la Commune, les responsables communaux ont relevé de dégradation avancée de 12 salles de classe. Par ailleurs, plusieurs écoles primaires ont des salles multigrades, ayant chacune deux ou trois sections. Pour les enfants qui réussissent leur Certificat d’Études Primaire Elémentaire (CEPE) vont à Mahajanga pour fréquenter la classe de 6ème puisqu’il n’existe pas de Collège d’Enseignement Général (CEG) assurant la scolarité en niveau secondaire dans la Commune.

V.2.6. Infrastructures routières et portières

La commune Mariarano, manque beaucoup d’infrastructures comme, la route, les ponts. La Commune Rurale de Mariarano procède un réseau de communication terrestre d’une longueur de 221,7 km de piste, et plus de 400 km de piste praticables avec des charrettes ce réseau lui permet d’assurer la circulation des biens et des personnes à l’intérieur de la Commune mais aussi d’échanger avec les Communes voisines seulement la saison sèche. En effet, li y a deux points critiques, situés au « Pont Ciment » et à Ambenja. Ils nécessitent des ouvrages de franchissement. Pendant la saison de pluie il y a pas mal des villages qui sont isolés comme Ampasimaleotra, Mataibory, Pont Ciment, et la partie Nord du

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Commune. Pour les touristes ce n’est pas possible de visiter le site, malgré les richesses existantes. Pour effectuer 84 km de la ville de Mahajanga, nous prenons trois Heures de piste en saison sèche et en véhicule tout terrain. Tous les aménagements qui sont proposés à l’aménagement du Commune nécessite des l’accès. Sans accès rien n’est possible.

La partie nautique, sise au Sud de la Commune bénéficie du passage taxi-brousse reliant Mahajanga et le chef lieu de Commune, la partie Nord ne profite d’aucun transport en commun terrestre. L’usage des charrettes et utilisation des pirogues à voile restent les seules façons d’y acheminer les biens et les personnes. Le transport maritime permanent pallie aux problèmes d’accessibilité terrestre, pour les fokontany d’Ambenja, Tsianikira, Mataibory, Marosakoa, Komany. Le trafic est assuré par des pirogues à voile et quelque pirogue motorisée appartenant à des collecteurs privés de Mahajanga. De simples points d’abordage existent au sein de ces fokontany longeant la côte. Aucun aménagement spécifique ne se trouve en ces endroits pour faciliter l’embarquement ou le débarquement des marchandises et des voyageurs, cela nécessite des infrastructures portuaires. Il est possible d’y aller avec une vedette rapide, des boutres traditionnels ou des pirogues à voile jusqu’à Mariarano, parfois il faut embarquer à Antsahabingo ou Aranta.

V.3. CONSERVATION

Suite à des richesses faunistique et floristiques de la Commune, et vu la dégradation de la forêt qui ne cesse jamais, la Commune Rurale de Mariarano risque de perdre petit à petit ses faunes et flores, à cause de la chasse et de la déforestation puis le feu de brousse. Chaque année quelques hectares de la zone de foret disparaissent, et la surexploitation des mangroves aussi occasionnent un problème de développement des animaux qui pondent et vivent dans ce type d’écosystème.

Concernant les menaces qui pèsent sur l’environnement, les principales menaces sont la détérioration des qualités et diminution progressive de la quantité des produits forestiers, halieutiques. Les causes évoquées sont des plus diverses, mais peuvent se résumé comme suit : dégradation des ressources de forets continentales et de mangroves qui sont en réalité les pouponnières de plusieurs espèces forestiers et halieutiques, surexploitation des ressources naturelles entrainant leur diminution ou disparition : non respect du calendrier de fermeture de la saison pour les produits halieutiques, utilisation de matériels destructeurs (Pêche), non maitrise des techniques de conservation des produits( Pêche, comme une chambre froide),

44 dégradation des littoraux à cause de l’augmentation du niveau de la mer, on peut signaler comme exemple le recul de la côte au niveau de Marosakoa, dégradation des zones continentales à cause de l’érosion suite à la dégradation des forêts, la destruction des couvertures forestières des bassins versants et des zones côtières entrainant des érosions et l’ensablement des fonds marins.

Ainsi, la création de GELOSE (Gestion Locale Sécurisée) est une des meilleures solutions pour la gestion de l’environnement dans la Commune Rurale de Mariarano. Comme par exemple le cas de en 2002, année d’application de GELOSE. Il s’agit en générale de confier à la population locale la gestion de la mangrove par tous les composants des contrats GELOSE et de plus de renforcer le VOI (Vondron’Olona Ifotony)

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Chapitre VI : SOLUTIONS

Madagascar est très connue par la richesse de la biodiversité. Vu le changement climatique et la dégradation de l’environnement, la participation de la communauté locale est un facteur déterminent pour la conservation, de la sensibilisation pour offrir des nouveaux activités pour résoudre la surexploitation. Aussi les différents acteurs du tourisme devront participer pour faire la Commune Rurale de Mariarano un véritable site écotouristique : le gouvernement devra trouver des alternatives pour les activités villageoise qui entrainent une dégradation forestière : amélioration des techniques agricoles du programme ministériel du 2015 au 2020 pour l’agriculture, élevage et pêche avec un budget total de 3, 193 milliards de dollars , formation des paysans et des femme avec l’artisanat, trouver des moyens pour exporter des produits et l’accès au marché .Améliorer la piste vers la Commune pour faciliter l’accès par tout le monde ; il en est de même pour l’office du tourisme pour faire du site web pour faire une publicité sur la commune. Les étudiants en tourisme pourront l’aider avec leurs formations et parfois même participer aux différentes activités touristiques.

En qualité de nouveau site touristique le premier travail à faire est de créer un centre d’accueil avec des blocs sanitaires et de sources pour avoir d’eau potable, d’améliorer des circuits existants pour être accessible et des pistes puis formation pour les guides locaux au niveau de la communication en langue étrangères.

Au niveau national, le développement du tourisme et des communautés locales, ils passent par la création des ONG ou associations locales pour la protection de l’environnement, et de leur assurer une formation pour qu’elles puissent se préparer à l’accueil des visiteurs.

La construction des infrastructures est le premier pilier à faire ainsi que les types d’hébergements.

Selon OTM « le code mondial d’éthique du tourisme impose un cadre de référence pour le développement durable et responsable du tourisme mondiale… le code mondial d’éthique du tourisme est nécessaire pour aider à la diminution des impacts négatifs du tourisme sur l’environnement et l’héritage culturel, tout en augmentant les bénéfices pour les résidants des destinations touristiques ». Après avoir consulté des différents documents des projets internationaux, l’accès aux zones rurales est l’élément prioritaire et indispensable à faire pour ouvrir leur marché vers la

46 zone urbaine. Si nous voulons améliorer l’infrastructure rurale, l’utilisation du bitume, coûte très chere. Suite au système de développement de l’Afrique de l’Est et Vietnam et Cambodge, l’application d’une nouvelle technique moins chère, avec minimum d’entretien, et sa dure 8 ans après la construction que nous allons procéder à l’entretien de la route.

La plupart des ces produits se trouvent à Madagascar (chaux grasse, fibre de sisal), comme le cas de la Région BOENY, c’est une grande opportunité d’avoir la carrière de calcaire Belobaka, Mahajanga II. Seulement l’application du trois P (PPP) Partenariat Public et Privé, est indispensable pour la réalisation du développement de chaque commune rurale.

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CONCLUSION

La Commune Rurale de Mariarano est très riche en biodiversité, des écosystèmes ont été recensées à savoir : forêt sèche dense et forêt sèche dégradée, de mangrove, de raphière, de savane à satrabe, savane arborée et savane herbeuse et arbuste, de marécage, de plan d’eau (plan d’eau, lac permanant, étang temporaire), et 2 grottes (Andrianasolo et al, 2010). En ce qui concerne la faune : 109 espèces d’oiseaux, 31 espèces de poissons, 25 espèces de mammifères (9 primate), 11 espèces d’amphibiens, 50 espèces de reptiles et 24 espèces d’invertébré (Ratsimanadino, 2015). De nombreuses espèces végétales (121 espèces) peuvent être rencontrées surtout dans la forêt de Mariarano (Ratsimanadino, 2015). L’existence de l’extraction d’huile essentielle est évoquée parmi les valeurs écotouristique.

En tant que nouveau site touristique le premier travail à faire est l’amélioration de l’accessibilité à la Commune Rurale de Mariarano (la réhabilitation de la route en utilisant la technique de la Stabilisation de sol, pour le développement rural. La Commune aura l’accès au marché régionale ou nationale pour leur produit local), créer un centre d’accueil avec des blocs sanitaires et des puits pour avoir d’eau potable, améliorer les circuits existants et les rendre mieux accessibles par véhicules. Ensuite, il faut former les guides locales au niveau de la communication en langue étrangères et de la biodiversité existant dans le site. La communauté locale aura intérêt : à participer avec les autorités locales, au reboisement des palétuviers, à conserver l’écosystème de la Commune Rurale de Mariarano, car l’arrivée des touristes apporte du travail et de l’argent pour les villageois.

Ainsi la Commune présente de réelles opportunités pour le développement d’activités touristiques diversifiés (scientifiques, culturelles, balnéaire et cynégétique), seulement, pour qu’il y ait une répartition équitable des retombés économiques et sociale de ces activités, les autorités communales et la population doivent s’organiser et s’impliquer comme acteurs locaux incontournables sur toutes décisions concernant cette filière (Mise en place des infrastructures de campement et de restauration, détermination des circuits touristiques internes, création de structures d’accueils et d’accompagnement des visites, etc.). Il est vrai que les différentes valeurs de la Commune Rurale de Mariarano pourront être appréciées ultérieurement dans le marché du produit touristique. Mais, nous incitons les touristes à venir et vivre sur place de la beauté de la Commune Rurale de Mariarano.

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WEBOGRAPHIE www.ontm.com (2013) www.omt.com (2013) www.google.com (Région BOENY/commune rurale Mariarano) (2013) www.larousse.fr (pour les définitions) (2013) www.undp.org(Mellennium Development Goals) (2015) www.graymont.com (Stabilisation de sol) (2015) www.afdb.org (Plan Développement de l’Afrique de l’Est) (2015)

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ANNEXES

SOMMAIRE DES ANNEXES Annexe 1 : Planche cartographiques.

Annexe 2 : Planche des photos de Mariarano.

Annexe 3: Photos des sols non stabilisé et stabilisé.

Annexe 4 : Liste des oiseaux à Mariarano.

Annexe 5 : Liste des poissons à Mariarano.

Annexe 6 : Listes de mammifères à Mariarano.

Annexe 7 : Liste des amphibiens à Mariarano.

Annexe 8 : Liste des reptiles à Mariarano.

Annexe 9 : Liste des invertébrés `Mariarano.

Annexe 10 : Liste de flore à Mariarano. ANNEXES Annexe 1 : Planche cartographiques

Carte 1: Les limites communales selon les différentes sources et la délimitation des fokontany selon le CCD, Andrianasolo et al, 2010

ANNEXES

Annexe 2: Planche des photos de Mariarano.

Ratsimanadino, 2015 Ratsimanadino, 2015 Port embarcadère ou Tafia (Ratsimanadino Pirogue à voile transporteur des bois 2015) vers Mahajanga (Ratsimanadino 2015

Treko

Ratsimanadino, 2015 Ratsimanadino, 2015 Les villageois après le jour du marché (Jeudi). Pêcheur de crabe avec de Treko et (Ratsimanadino 2015) pirogue balancier. (Ratsimanadino 2015)

Ratsimanadino, 2015 Ratsimanadino, 2015 Fabrication du charbon de bois. Exploitation illicite des bois dans la forêt (Ratsimanadino 2015) de Mariarano. (Ratsimanadino 2015 ANNEXES

Annexe 3 : Photos des sols non stabilisé et stabilisé

Kristian, 2008

Route compacté non stabilisé après le cyclone Ivan en 2008. (Kristian, 2008), Mahanoro- Vatomandry (route environs 84 km)

A A B C

D E Kristian, 2008 F

A : Grattage du sol. B : mettre a niveau le sol. C : emplacement du stabiliseur. D : La poudre bien placée sur la surface du sol. E : Grattage du sol encore en mélangeant le sol et la stabiliseur. F : mélange du sol et stabiliseur. (Kristian, 2008)

ANNEXES Annexe 3 : Photos des sols non stabilisé et stabilisé. (Suite)

v

J K Kristian, 2008 L J : Après la mélange nous rosons le sol et stabiliseur avec de l’eau. K : Compacté la route après le mélange avec l’eau. L : Fin du travail. Après 23 jours la route est bien compacte et séché. (Kristian, 2008)

Kristian, 2008

Une route stabilisée après le cyclone Ivan. Mahanoro (Kristian 2008) ANNEXES

Annexe 4: Liste des oiseaux à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. IUCN Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifque Statut statut Français Malagasy 2011 Podicipadiformes Anhingidae Anhinga rufa N L C Anhinga d'Afrique Mpangala kotim-boay

Podicipedidae Tachybaptus pelzelnii E Grèbe malgache

Ciconiiformes Ardeidae Bubulcus ibis N L C Héron-garde-bœufs Kilandy Butorides striatus N L C Héron strié Ardea cinerea N L C Héron cendré Ardea humbloti E L C Héron de Humblot Ardea purpurea N L C Héron pourpré Egretta ardesiaca N L C Aigrette ardoisée Egretta alba N L C Grand Aigrette Egretta dimorpha N L C Aigrette dimorphe Nycticorax nycticorax N Bihoreau gris Ardeola ralloides N Crabier chevelu

Ciconiidae Anastomus lamelligerus L C Bec-ouvert africain Mycteria ibis N Tantale african

Threskiornithid Ciconiiformes Lophotibis cristata E N R Ibis huppé Akohoala ae Plegadis falcinellus N L C Ibis falcinelle Threskiornis bernieri N E Ibis sacré de Madagascar ANNEXES

Annexe 4 : Liste des oiseaux à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut:L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

IUCN Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifque Statut statut 2011 Français Malagasy Threskiornithid Ciconiiformes Platalea alba N L C Spatule d'Afrique Sotrosony ae

Phoenicopterida Phoeniconaias minor M Flaman nain e

Anseriformes Anatidae Dendrocygna viduata N L C Dendrocygne veuf Sarkidiornis melanotos N L C Canard à bosse Dendrocygna bicolor N Dendrocygne fauve Thalassormis leuconotus N Erismature à dos blanc Nettapus autritus N Anserelle naine

Falconiformes Accipitridae Haliaeetus vociferoides E C E Pygargue de Madagascar Accipter francessi N L C Epervier de Frances Accipter henstii Polyboroides radiatus E L C Serpentaire rayé Machaerhamphus alcinus N L C Milan des chauves-souris Milvus agegyptius N L C Milan à bec jaune Buteo brachypterus L C ANNEXES

Annexe 4 : Liste des oiseaux à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

IUCN Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifque Statut statut Français Malagasy 2011 Falconiformes Falconidae Falco peregrinus N L C Faucon pèlerin Falco newtoni N L C Crécerelle malgache Falco zoniventris E L C Faucon à ventre rayé

Galliformes Numidae Numida meleagris I? L C Pintade de Numide

Gruiformes Turnicidae Turnix nigricollis E L C Turnix de Madagascar Cotumix coturnx

Rallidae Dryolimnas curvieri N L C Râle de cuvier Gallinula chloropus N L C Gallinule poule d'eau Ixobrychus minutus Porphyrio porphyrio Porzana pusilla N Marouette de baillon

Charadriiformes Jacanidae Actophilornis albinucha E Jacana malgache

Recurvirostrida Himantopus himanoptus N Echasse blanche

Charadriidae Charadrius tricollaris N Gravelot à triple colier ANNEXES

Annexe 4 : Liste des oiseaux à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

IUCN Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifque Statut statut Français Malagasy 2011 Charadriiformes Dromadidae Dromas ardeola M L C Drome ardéole

Charadriidae Charadius hiaticula M L C Grand gravelot Charities marginatus N L C Gravelot à front blanc

Scolapacidae Xenus cinereus M L C Chevalier bargette Numenius phaeopus M L C Courlis corilieu Actitis hypoleucos M L C Chevalier guignette Calidris alba M L C Becasseau sanderling Calidris ferruginea M L C Bécasseau cocorli Calidris minuta L C

Columbiformes Columbidae Onea capensis N L C Touterelle masquée Katôtô Treron australis N L C Colombar maitsou Voronadabo Streptopelia picturata N L C Domohiny Pteroclidae Pterocles personatus

Psittaciformes Psittacidae Agapornis canus E L C Inseparable à tête grise Coracopsis vasa N L C Perroquet vasa Coracopsis nigra N L C Perroquet noir ANNEXES

Annexe 4 : Liste des oiseaux à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

IUCN Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifque Statut statut Français Malagasy 2011 Cuculiformes Cuculidae Centropus toulou N L C Coucal toulou Coua coquereli E L C Coua de coquerel Coua crisatata E L C Coua huppé Coua ruficeps E L C Coua à tête rousse Cuculus rochii E L C Coucou de Madagascar Coua gigas E L C

Caprimulgiformes Caprimulididae Caprimulgus madagascariensis N L C Engoulevent malgache

Apodiformes Apodidae Cypsiurus parvus N L C Martinet des palmes Apus barbatus

Coraciiformes Alcenidae Alcedo vintsoides N L C Martin-pêcheur vintsi Ceyx madagascariensis E L C Martin-chasseur roux Vintsy ala

Meropidae Merops superciliosus N L C Guêpier de Madagascar

Coraciidae Eurystomus glaucurus M, N L C Rolle violet d'Afrique

Leptosomatidae Leptosomus discolor N L C Courol vouroudriou ANNEXES

Annexe 4 : Liste des oiseaux à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

IUCN Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifque Statut statut Français Malagasy 2011 Coraciiformes Upupidae Upupa marginata E L C Huppe de Madagascar

Passeriformes Alaudidae Mirafra hova E L C Alouette malgache

Hirundinidae Phedina borbonica N L C Hirondelle des Mascareignes

Motacillidae Motacilla flaviventris E L C Bergeronnette malgache

Campephagidae Coracina cinerea N L C Echenilleur malgache

Pycnonotidae Hypsipetes madagascariensis N L C Bulbul de Madagascar

Bernieridae Phyllastrephus madagascariensis E L C Madagascar tetraka

Sylvidae Neomixis tenella E L C Petite Ereonesse Nesillas typica N L C Nésille du sud Cisticola cherina E L C Cisticole malgache Acrocephalus newtoni E Rousserole de newton

Monarchidae Terpsiphone mutata N L C Tchitrec Ereonesse

Nectarnidae Nectarinia notata N L C Souimanga angaladian ANNEXES

Annexe 4 : Liste des oiseaux à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

IUCN Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifque Statut statut Français Malagasy 2011 Passeriformes Nectarnidae Nectarinia souimanga L C Souimanga malgache

Zosteropidae Zosterops maderaspatanus N L C Zostérops malgache

Vangidae Artamella viridis L C Artamie à tête blanche Vanga curvirostris E L C Vanga ecorcheur Newtonia brunneicauda E L C Newtonie commune Calicalicus madagascariensis E L C Calicalic malgache Falculea palliata E L C Falculie mantelée Voronjaza Cyanolanius madagascarinus E L C Leptopterus chabert E Schetba rufa E L C Xenopirostris damii E L C

Dicruridae Dicrucus forficatus N L C Drongo malgache Ledronga

Corvidae Corvus albus N L C Corbeau pie Goika

Turdidae Copsychus albospeculaire E Shama de Madagascar ANNEXES

Annexe 4 : Liste des oiseaux à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

IUCN Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifque Statut statut Français Malagasy 2011 Passeriformes Ploceidae Foudia madagascariensis E L C Foudi rouge Fody Ploceus sakalava E L C Foudi sakalve Fody saina Passer domesticus I Moineau domestique

Estrilidae Lonchura nana E L C Capucin de Madagascar Estrilda astrild I Astrild ondulé

Strunidae Acridotheres tristis Martin triste Martin

Pelecaniformes Phalacrocoracid Phalacrocorax africanus L C Cormoran Africaine ae Strigiformes strigidae Otus rutilus E Petit duc malgache ANNEXES

Annexe 5: Liste des poissons à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique.

IUCN statut Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifique Statut 2011 Français Malagasy Clupeidae Sardinella sp Marotaolana Hilsa kelee Karapapaka

Mugilidae Valamugil robustus bika

Anguilidae Anguilla mossambica Amalona Anguilla marmorata Amalomaintso

Periophthalmidae Periophtalmus koelreuteri kitratrana

Chanidae Chanos chanos Vango

Serranidae Epirephelus sp / Kuhlia ruperstris Alovo ou Kabô

Lutjanidae Lutjanus erythopterus manahelika Letrinus mashena manahelika

Mugilidae Valamugil sheli (Antafa) fibezo Kuhlida e sampia Caranx ignobilis kikao ANNEXES

Annexe 5 : Liste des poissons à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite) IUCN statut Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifque Statut 2011 Français Malagasy Mugilidae Carangoides fulvoguttatus kikao

Eleotridiadae Eleotrius fusca Ankavy

Lethrinidae Lethrinus harak Tamporoa

Belonidae Ablennes hians Janona

Lethrinidae Lethrinus harak Tamporoa

Theraponidae Therapon jarbua Drihy

Tetraodontidae Arothron hispidus Bontana

Carangidae Carangoides armatus Salelo na hintra

Clupidae Pellonuslops madagascariensis Varilava

Gerreidae Gerres rappi Ambariaka

Ariidae Arius madagascariensis gogo ANNEXES

Annexe 5 : Liste des poissons à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

IUCN statut Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifque Statut 2011 Français Malagasy Sciaenidae Otolithes ruber trident na telonify

Sphyraenidae Sphyraena forester jano

Carangidae Carangoides fulvoguttatus kikao

Cichlidae Oreochromis mossambicus Tilapia

Poecilliidae Gambusia holbrooki Pirina

Muraenidae Thyrsoides macrura Lamera ou Kotsongoy ANNEXES

Annexe 6: Liste de flore à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique.

Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifique Statut IUCN statut 2011 Français Malagasy Afrosoricida Tenrecidae Tenrec ecaudatus Microgale brevicaudata E Least concern Setifer setosus Least concern Grand hérisson

Artiodactyla Suidae Potamochoreus larvatus I Least concern Potamochère du Cap

Carnivora Viveridae Eupleres goudoti major E Endangered Viverricula indica I Least concern

Galidiinea Galidia elegans E

Eupleridae Cryptoprocta ferox E Vulnerable

Chiroptera Molossidae Chaerephon leucogaster E Least concern

Pteropodidae Pteropus rufus E Vulnerable Rousettus madagascariensis E Near Threatened

Rodentia Nesomyidae Eliurus myoxinus E Least concern ANNEXES

Annexe 6 : Liste des mammifères à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut:L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifque Statut IUCN statut 2011 Français Malagasy Rodentia Muridae Rattus rattus I Least concern

Primate Cheirogalidae Cheirogaleus medius E Least concern Microcebus murinus E Least concern Microcebus ravelobensis E Endangered Phaner pallescens E Endangered

Eulemuridae Eulemur fulvus E Near Threatened Eulemur mongoz E Critically Endangered

Lepilemuridae Lepilemur edwardsi E Endangered

Indriidae Avahi occidentalis E Endangered Propithecus coquereli E Endangered

Soricomorpha Sorociadae Suncus madagascariensis E Least concern Suncus etruscus Suncus murinus I ANNEXES

Annexe 7: Liste des amphibiens à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique.

IUCN statut Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifique Statut 2011 Français Malagasy Anura Hyperoliidae Heterixalus luteostriatus E Least concern Heterixalus sp E Least concern Heterixalus tricolor E Least concern Heteroliodon sp E Least concern

Dicroglossidae Hoplobatrachus tigerinus I Least concern

Laliostominae Laliostoma labrosum E Least concern

Mantellidae Mantidactylus ulcerosus E Least concern Boophis dolioti E Least concern

Ptychadenidae Ptychadena mascareniensis I Least concern

Scaphiophryninae Scaphiophryne Calcarata E Least concern

Bufonidae Bufo marinus Least concern ANNEXES

Annexe 8: Liste des reptiles à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut:L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique.

Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifique Statut IUCN statut 2011 Français Malagasy Crocodilia Crocodylidae Crocodylus niloticus I Least concern Crocodile du Nil Voay

Serpents Boidae Acrantophis madagascariensis E Least concern Do Sanzinia madagascariensis volontany E Least concern Do Acrantophis dumerlei

Colubrodae Dromicodryas bernieri E Least concern Dromicodryas quadrilineatus E Least concern Icthycyphus miniatus Langaha pseudoalluaudi Langaha madagascariensis Leioheterodon madagascariensis Leioheterodon modestus Liophidium torquatum Liophidium vaillanti Madagascarophis colubrinus Mimophis mahafalensis

Squamata Chamaeleonidae Furcifer oustaleti Furcifer angeli Furcifer rhinoceratus ANNEXES

Annexe 8 : Liste des reptiles à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifque Statut IUCN statut 2011 Français Malagasy Squamata Gekkonidae Lygodactylus tolampyae Paroedura stumpfii Paroedura vazimba Phelsuma abbotti Phelsuma borai Phelsuma dubai Phelsuma kochi Phelsuma laticauda Phelsuma lineata Phelsuma mutabilis Uroplatus ebenaui Uroplatus gunteheri Uroplatus henkeli

Gerrhosauridae Ebenavia inunguis Geckolepis polylepis Geckolepis maculata Geckolepis typica Hemidactylus frenatus Hemidactylus mercatorius Zonosaurus laticaudatus ANNEXES

Annexe 8 : Liste des reptiles à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifque Statut IUCN statut 2011 Français Malagasy Squamata Opluridae Oplurus curvieri Oplurus cyclurus

Scincidae Voeltwkowia mira Paracontias sp Trachylepis elegans Trachylepis gravenhorstii

Lamprophiidae Thamnosophis lateralis Stenophis pseudogranuliceps Stenophis variabilis

Testudina Pelomedusidae Pelusios castenoides I Pelomedusa subrufa I ANNEXES

Annexe 9: Liste des invertébrés à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique.

CRUSTACES

Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifique Statut IUCN satut 2011 Français Malagasy Decapoda Ocypodidae Uca spp Kirikintsy Uca rosea Kirikintsy Uca annulipes Kirikintsy Uca paradussumieri Kirikintsy

Crecette géante Penaeidae Penaeus monodon makambabe tigrée Metapenaeus monoceros Crevette mouchetée Makamba Crevette blanche Penaeus indicus des indes Makamba Penaeus semisulcatus crevette tigrée verte Makamba Portunidae Scylla serrata Crabe drakaka

Grapsidae Metaplax elegans Kalafoba (noir, rouge) Sarmatium germaini Kalafoba (orange) Metopograpsus spp Kalafoba (violet)

Diogenidae Diogenes sp Korika Atyidae Cardina spp Patsa

Chthmalidae Chthamalus dalli Sajahazo ANNEXES

Annexe 9 : Liste des invertébrés à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut:L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

MOLLUSQUES

Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifique Statut IUCN satut 2011 Français Malagasy Caenogastropoda Thiaridae Melanoides tuberculata Least concer Potamididae Pyrazus palustris Mandriampotaka

Ostreoida Ostreidae Crassostrea cucullata Huitre Sajavato

Chitonidae Chiton Valoara

Littorinidae Littorinascaba Akora

Autres invertebre

Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifique Statut IUCN satut 2011 Français Malagasy Araneidae Gasteracantha sp fôko Culicidae Aedes vigilax Moka Apidae Apis mellifera Fandrama ANNEXES

Annexe 10: Liste de flore à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique.

IUCN Nom vernaculaire ordre Famille Nom scientifique Statut statut 2011 Français Malagasy Caryophyllales Amaranthaceae Achyranthes aspera I Tsipotika

Sapindales Anacardiaceae Mangifera indica I Manguier Manga Anacardium occidentale I Cajou Mahabibo Poupartia caffra Sakoa

Annonaceae Monathotaxi sp Anona squamosa Pomme cannel Konikony Artabotrys madagascariensis Fotsiavadika Monanthotaxis sp Fotsiavalika/Tsiavalika

Apocynaceae Ancylobotris petersiana Cedrelopsis grevei Katrafay Kalanchoe sp Sodifafana Landolphia sp Pira/ Vahena Masarenhasia arborescens Godroa Pervence de Catharanthus roseus Vonenina Madagascar Pachypodium rutenbergianum Pachypodium Botaka Voacanga thouarsii Kaboka ANNEXES

Annexe 10 : Liste de flore à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

Nom vernaculaire IUCN Ordre Famille Nom scientifique Statut satut 2011 Français Malagasy

Sapindales Arecaceae Chrysalidocarpus sp L C Kindro Cocos nucifera L C Cocotier Voanio Hyphaene schatan L C Satramira Bismarckia nobilis L C Satre Satrabe Raphia ruffia L C Raphia Rofia

Araceae Colocasia antiquorum L C Sonje Saonjo

Aristolochiaceae Aristolochia acuminata L C Aristoloche Kitongana

Asclepiadaceae Maedenia sp L C Cryptostegia madagascariensis L C Lombiry Leptadena madagascariensis L C Vahironto Marsdnia verrucosa L C Bokalahy

Astreraceae Hugonia sp L C

Avicenniaceae Avicenia marina L C Paléutivier blanc Afiafy

Bignoniaceae Strereospermum euphoroides L C Mangarahara ANNEXES

Annexe 10 : Liste de flore à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit. Abréviations IUCN statut:L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

Nom vernaculaire IUCN Ordre Famille Nom scientifique Statut satut 2011 Français Malagasy Sapindales Bombacaceae Adansonia digitata I L C Baobab Bozy Ceiba pentandra I L C Kapokier Pamba

Boraginaceae Cordia myxa L C Lamoty, Taindelontsonoa

Rubiaceae Adina microcephala L C Sohihy Carphaea geayi L C Hazomenavony

Burseraceae Canarium madagascariensis L C Ramy Commiphora cf. pervilleana L C Mahatambelona

Cannelaceae Cinnamosma fragrans L C Motrobeantgnana Cinnamosma madagascariensis L C Mandravasarotra

Caricaceae Carica papaya L C Papayer Mapaza

Cesalpiniaceae Cadia sp L C Fagnamo Caesalpinia bonducella L C Bonduc, CadoqueKatra Cassia alata L C Quatre épingle Katrapengla Cassia occidentalis L C Casse puante Tsotsorinangatra Tamarindus indica L C Tamarinier Madiro ANNEXES

Annexe 10 : Liste de flore à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

Nom vernaculaire IUCN Ordre Famille Nom scientifique Statut satut 2011 Français Malagasy

Sapindales Combretaceae Terminalia catappa I L C Badamier Antafa

Composeae Acanthospermum hispidum L C Bakakely Vernonia cinerea L C Jamalanjiriky

Cucurbitaceae Citrullus vulgaris L C Pastèque sauvage Tsikiry Cucumis sativus L C Pepera, Voatangolahy Cucurbita maxima L C Calebasse Daboara

Dichapetalaceae Dioscorea cf. antaly L C Antaly

Dioscoreaceae Dioscorea massiba L C Masiba Ebenaceae Diospyros cupulifera E V U Euphorbiaceae Antidesma petiolare L C Taindalita Bridelia pervilleana L C Kitata Croton sp L C Moromonona Euphorbia prostrata L C Kinononono Jatropha curcas L C Valavelona Manihot utilissima L C Mahogo Euphorbia tirucalli Euphorbia hirta L C Jean Robert Robera ANNEXES

Annexe 10 : Liste de flore à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

IUCN Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifique Statut satut 2011 Français Malagasy

Sapindales Fabaceae Dalbergia boinensis L C

Boudouinia fluggeiformis Puinier de Flacourtiaceae Flacourtiaceae L C Tsingoma Madagascar

Flageralliaceae Fragerallia indica L C

Gramineae Imperata cylindrica L C Manevika Oryza sativa L C Riz Vary Phragmites communis L C Roseau Bararata Saccharum officinarum L C Canne à sucre Fary Zea mays L C Maîs Katsaka

Hernandiaceae Hernadia vovironi L C

Labieae Leonotis nepetaefolia L C Lanjalanjanahary

Lauraceae Cassytha filiformis L C Liane jaune Tsihitafototra Potameia thouarsii L C Kabijalahy

Leguminoseae Baphia capparidifolia L C ANNEXES

Annexe 10 : Liste de flore à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit; M, migrateur; N, nicheur. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite).

IUCN Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifique Statut satut 2011 Français Malagasy

Sapindales Liliaceae Aloe sp L C Manasivato

Longaniaceae Strychnos madagascariensis L C Vakakoa Strychnos spinosa L C Mokotra

Lythraceae Woodfordia madagascariensis L C Lambohenja

Meliaceae Cedrelopsis grevei L C Katrafay

Menispermaceae Anisocyclea grandidieri L C

Mimosaceae Acacia sp L C Raileja Albizia lebbeck L C Bois noir Bonara

Moraceae Artocarpus integrifolia L C Jacquier Finesy Ficus cocculifolia L C Adabo Ficus megapoda L C Mandresy Ficus pyrifolia L C Affouche rouge Nonoka ANNEXES

Annexe 10 : Liste de flore à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit. Abréviations IUCN statut:L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

IUCN Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifique Statut satut 2011 Français Malagasy Sapindales Moringaceae Moringa oleifera L C Felimorongo

Musaceae Musa paradisiaca L C Bannanier Kida

Myrtaceae Eugenia jambolana L C Jambarao Eucalyptus sp L C Kininina Psidium guayava L C Gavo

Nympheaceae Nymphea stellata L C Nènuphar Makamba, Tatamo

Vanillier Orchidaceae Vanilla madagascariensis L C Vahinamalo sauvage Angreacum sp L C Velomihanto

Papilionaceae Abrus precatorius L C Réglisse Masonamboatorana Dalbergia sp L C Palissandre Magnary Sesbania punctata L C Kintsankintsa

Passifloraceae Adenia firingalavensis L C Holaboay Adenia olaboensis L C Holaboay ANNEXES

Annexe 10 : Liste de flore à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

IUCN Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifique Statut satut 2011 Français Malagasy

Sapindales Poaceae Hyparrhenia ruffa L C

Heterepogon contortus L C

Rhamnaceae Ziziphus jujuba L C Jujubier Mokonazy Ziziphus spinachristi L C Jujubier Mokonazy

Rhopalocarpaceae L C

Rubiaceae Ceriops tagal L C Adina microcephala L C Sohihy Carphalea geayi L C Hazomenavony Enterospermum sp L C Masonjoany Paedaria grevei L C Laingomaimbo L C Rutaceae Citrus aurantifolia Citronnier Matsitsobe

Solanaceae Solanum sp L C Rohimena Solanum torvum L C Babonga

Sonneratiaceae Sonneratia alba L C ANNEXES

Annexe 10 : Liste de flore à Mariarano. Abréviations pour le satut: E, endémique; I, introduit. Abréviations IUCN statut: L C, Préocupation mineur; VU, Vulnérable; EN, En danger; C R, En danger Critique. (Suite)

IUCN Nom vernaculaire Ordre Famille Nom scientifique Statut satut 2011 Français Malagasy

Strelitziaceae Ravenala madagascariensis Arbres de voyageur

Tiliaceae Grewia sp Selivato Grewia triflora Sely

Viscaceae

Zingiberaceae Curcuma longa Curcume Tamotamo TABLE DES MATIERES

Dédicace ...... I

Résumé ...... II

Remerciement ...... III

Sommaire ...... IV

Liste de tableau ...... VI

Liste des cartes ...... VII

Liste des photos ...... VIII

Liste des abréviations ...... X

Glossaire ...... XI

Avant-propos ...... XII

Introduction ...... 01

PREMIERE PARTIE : GENERALITES

Chapitre I : GENERALITES ...... 03

I.1 Présentation de la Commune Rurale de Mariarano ...... 03

I.1.1. Localisation ...... 03

I.1.2. Délimitation des Fokontany ...... 04

I.1.3. Structure du territoire communal ...... 04

I.2. Aspect physique du site ...... 04

I.2.1. Climat ...... 04

I.2.2. Pédologie ...... 05

I.2.3. Relief ...... 05

I.2.4. Hydrologie ...... 06

I.3. Diversité biologique ...... 06

I.3.1. Flore ...... 06

I.3.2. Faune ...... 08

Chapitre II : ASPECT TERRITORIALE ET POPULATION ...... 09 54

II.1. Aspect territorial ...... 09

II.1.1. Historique de la commune ...... 09

II.1.2. Mariarano : Chef lieu et centre administratif ...... 09

II.1.3. Localités aux traits entièrement ruraux ...... 09

II.1.4. Aspect foncier ...... 10

II.1.5. Transport et infrastructures routières ...... 10

II.1.6. Échange communaux et intercommunaux ...... 10

II.2. Population ...... 11

II.2.1. répartition par catégorie socioprofessionnelles et répartition par ethnie .... 11

II.2.2. Habitat ...... 12

II.2.3. Accès a la santé publique ...... 12

II.2.4. Accès a l’eau potable ...... 13

II.2.5. Accès a l’éducation ...... 13

II.2.6. Aspect économique ...... 14

II.2.6.1. Secteur primaire ...... 14

II.2.6.1.1. L’agriculture ...... 14

II.2.6.1.2. La cueillette ...... 14

II.2.6.1.3. L’élevage ...... 15

II.2.6.1.3.1. L’élevage de bovidés ...... 15

II.2.6.1.3.2. Autres élevages ...... 16

II.2.6.1.4. La pêche traditionnelle ...... 16

II.2.6.1.4.1. La pêche maritime ...... 16

II.2.6.1.4.2. La pêche continentale ...... 16

II.2.6.2. Le secteur secondaire ...... 17

II.2.6.2.1. L’exploitation minière ...... 17

II.2.6.2.2. L’extraction d’huile essentielle ...... 17

II.2.6.2.3. La carbonisation ...... 17

55

II.2.6.2.4. La vannerie ...... 18

II.2.6.2.5. La fabrication de boutre ...... 18

II.2.6.3. Le secteur tertiaire ...... 18

II.2.6.3.1. Échange commerciaux ...... 19

II.2.6.3.2. Le tourisme ...... 19

DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE ET LES CIRCUITS ECOTOURISTIQUE DE LA COMMUNE RURALE DE MARIARANO

Chapitre III : METHODOLOGIE ET MATERIELLES ...... 20

III.1 Méthode d’étude ...... 20

III.1.1. Analyse bibliographique ...... 20

III.1.2. Consultation des documents et collecte des informations ...... 20

III.1.3. Enquête et échange auprès des villageois ...... 20

III.2. Méthode d’étude proprement dite ...... 21

III.2.1. Inventaire des reptiles et amphibiens ...... 21

III.2.2. Inventaire des mammifères ...... 21

III.2.2.1. Utilisation de liste de découverte des espèces ...... 22

III.2.2.2. Le transect ...... 22

III.2.2.3. Observation générale ...... 22

III.2.3. Inventaire d’oiseaux ...... 23

III.2.3.1. Collectes des données ...... 23

III.2.3.2. Point d’écoute suivant une ligne de transect ...... 23

III.2.3.3. Observation générale ...... 24

III.2.4. Inventaire des poissons ...... 25

III.2.4.1. Observation générale ...... 25

III.2.5. Inventaire de flore ...... 25

III.3. Matériels ...... 26

Chapitre IV : LES CIRCUITS ECOTOURISTIQUE DE LA COMMUNE RURALE DE MARIARANO ...... 27

IV.1. Pourquoi la Commune Rurale de Mariarano est-il un site écotouristique ...... 27

IV.2. Les différents circuits de la commune rurale Mariarano ...... 27

IV.2.1. Les grotte d’Anjohibe et ses environs ...... 27

IV.2.2. Ankatsabe ...... 29

IV.2.3. Antafiameva ...... 30

IV.2.4. Circuit TSARATSIOKO ...... 31

IV.2.4.1. La flore à attrait touristique ...... 31

IV.2.4.2. La faune à attrait touristique ...... 32

IV.2.5. Circuit VOKOMBAHY ...... 33

IV.2.5.1. La faune à attrait touristique ...... 33

IV.2.6. Circuit ANTANANDAVA ...... 35

IV.2.7. Lac MATSEDROY ...... 35

IV.2.7.1. La faune à attrait touristique ...... 36

IV.2.8. Circuit MAROSAKOA ...... 37

TROISIEME PARTIE : RECOMMANDATIONS ET SOLUTIONS

Chapitre V : RECOMMANDATIONS ...... 38

V.1. Secteur primaire ...... 38

V.1.1. Agriculture et élevage ...... 38

V.1.2. Pêches ...... 38

V.1.2.1. La pêche maritime ...... 38

V.1.2.2. La pêche continentale...... 39

V.2. Aspect territorial ...... 40

V.2.1. Aspect foncier ...... 40

V.2.2. Structures et Infrastructures ...... 40

V.2.2.1. Structures ...... 40

V.2.2.2. Infrastructures ...... 40

V.2.2.3. Les offices administratifs ...... 41

57

V.2.2.4. L’équipement urbain ...... 41

V.2.2.4.1. l’éclairage public ...... 41

V.2.2.4.2. Le marché ...... 41

V.2.2.5. Infrastructure communautaires ...... 41

V.2.2.6. Équipement sportifs et de loisir ...... 41

V.2.3. Infrastructure des bâtiments et points d’eau potable ...... 42

V.2.4. Infrastructure sanitaires ...... 42

V.2.5. Infrastructure pour l’éducation ...... 43

V.2.6. Infrastructure routières et portières ...... 43

V.3. Conservation ...... 44

Chapitre Iv : SOLUTIONS ...... 46

Conclusion ...... 48

Bibliographie ...... 49

Webographie ...... 55

Annexes

Table des Matière ...... 54

58