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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE NORMALE SUPERIEURE ------DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE ------CENTRE D’ETUDES ET DE RECHERCHE EN E.P.S ------MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU CERTIFICAT D’APTITUDE PEDAGOGIQUE DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE (CAPEN)

« ETUDE DE FAISABILITE SUR LES INTERETS DE L’IMPLANTATION DU COMPLEXE SOCIO-SPORTIF DANS LA VILLE D’ I, REGION DIANA »

Présenté par :

NIRINAMALALAHARINORO Josian Gilbert

Encadré par :

Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste

ANNEE : 2010

Promotion « RAVINALA »

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE NORMALE SUPERIEURE ------DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE ************************************************ CENTRE D’ETUDES ET DE RECHERCHE EN EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE ------MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU CERTIFICAT D’APTITUDE PEDAGOGIQUE DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE (CAPEN)

« ETUDE DE FAISABILITE SUR LES INTERETS DE L’IMPLANTATION DU COMPLEXE SOCIO-SPORTIF DANS LA VILLE D’ANTSIRANANA I, REGION DIANA »

Présenté publiquement le 18 Février 2011 par :

NIRINAMALALAHARINORO Josian Gilbert

MEMBRES DU JURY

Président : Professeur RAMAMBAZAFY RALAINONY Jacques (FLSH)

Juge : Monsieur RAJAONARISON Jean Prosper (E.N.S)

Directeur Rapporteur : Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste (E.N.S) 17

NIRINAMALALAHARINORO Josian Gilbert

Cité universitaire Ankatso II, bloc 52, porte 5

Promotion RAVINALA

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MEMBRES DES JURY

Le président :

Monsieur le Professeur RAMAMBAZAFY RALAINONY Jacques (FLSH) Docteur d’Etat et chargé de cours des Sciences sociales à l’E.N.S / E.P.S Professeur-Titulaire à l’Université d’Antananarivo

Le juge :

Monsieur RAJAONARISON Jean Prosper Assistant d’Enseignement Supérieur et de Recherche Chef du CER-EPS à l’ENS

Directeur-rapporteur :

Monsieur RAKOTONIAINA Jean Baptiste Docteur en anthropologie appliquée au sport Maître de conférences et enseignant chercheur à l’ENS-EPS

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REMERCIEMENTS

Nous tenons d’abord à remercier à DIEU qui nous a donné la force, la santé, le courage et la possibilité de poursuivre le cursus de formation à l’Université d’ Antananarivo.

A notre président du jury,

Nos sincères remerciements à votre égard d’accepter et de présider cette soutenance de mémoire de CAPEN. Cela témoigne l’amour et la vocation à votre profession d’enseignant.

Permettez nous de vous exprimer notre profonde gratitude.

A notre juge,

Permettez-nous également de vous présenter nos sentiments les plus respectueux en assumant ce rôle. Soyez rassuré que les critiques et suggestions à cet ouvrage, seront recueillies avec compréhension et considération pour son bien.

A notre Directeur-rapporteur,

Nos remerciements se tournent aussi vers vous, Monsieur, qui nous a consacré votre précieux temps, dispensé votre connaissance et conseils tout au long de la réalisation de ce mémoire. Nous vous sommes humblement reconnaissants.

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Nous adressons aussi nos vifs remerciements à tous ceux qui nous ont aidés à l’accomplissement de ce travail :

 A Monsieur ANDRIANARIMANANA Jean Claude Omer, Directeur de l’Ecole Normale Supérieure,

 A Monsieur RAKOTOMANGA Jean Clément, Chef de Département E.P.S,

 A Monsieur RAJAONARISON Jean Prosper, Chef C.E.R / E.P.S,

 A tout le professorat permanent et vacataire de l’Ecole Normale Supérieur, Département Education Physique et Sportive, qui nous a dispensé de leur cours dès la première année jusqu’à la cinquième année,

 A tout le personnel administratif de l’Ecole Normale Supérieure, en particulier, le Département E.P.S qui nous a aidé sur le plan administratif,

 A mes parents qui m’ont soutenus moralement et financièrement tout au long de mes longues années d’études universitaires,

 A la Promotion RAVINALA

 Aux étudiants de l’E.N.S / E.P.S

 A tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à l’élaboration de ce mémoire,

 Nous tenons finalement à vous remercier vous tous qui sont présent ici maintenant,

 A vous tous, nous disons grand merci ! Que DIEU vous bénisse.

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DEDICACES

Nous dédions ce merveilleux ouvrage :

 A mes parents

Vous nous avez soutenus et encouragés spirituellement, matériellement et financièrement. Veuillez honorer ici l’œuvre de vos efforts et votre dévouement.

 A mes sœurs,

Pour la compréhension et l’entraide envers votre unique frère. Sans vous je n’aurais jamais réussi cet exploit.

 A ma bien-aimée,

Pour le courage durant notre périple amoureux.

 A toute ma famille,

Pour votre assistance durant le mauvais et le bon moment.

 A tous mes collègues de travail,

Pour vos nombrables conseils.

 A tous les staffs techniques et joueurs de l’ASUT Handball

« Que ma profonde reconnaissance et ma gratitude vous reviennent ». 17

RESUME

TITRE : « Etude de faisabilité sur les intérêts de l’implantation du complexe socio- sportif dans la ville d’Antsiranana I, Région DIANA ».

Auparavant, Antsiranana détenait tous les records nationaux dans presque toutes les disciplines sportives. C’était le « grenier » du sport de , comme KAMARDINE, KILOBO Naguib, MENAKELY, RABEKOTO Charles dit (Dagué), RANDRIAMIHAJA Berlioz, RAKOTOMANGA Ismaël Santoni, RASOLONDRAZANA Germain.

Aujourd’hui, le niveau des athlètes est en déclin dans la ville d’Antsiranana, dû à plusieurs facteurs économique et surtout social. Pour y remédier, on a conçu un projet dans le but de rehausser les résultats et surtout la motivation des sportifs antsiranais ; un projet qui attirerait la jeunesse oisive et repèrerait la relève dans les sports.

Ce projet génèrerait aussi des fonds pour subvenir aux besoins de tous les clubs et les aider dans les différents déplacements durant les Championnats Nationaux ou internationaux. Il inciterait et pousserait les différentes personnalités locales et les entreprises publiques et privées à s’impliquer davantage pour le développement du sport dans cette région. Le projet en question consiste à la création d’un complexe socio-sportif et à son exploitation pour obtenir des bénéfices concrets, tant sur les athlètes que sur l’entreprise elle-même.

Mots clés : Etude – faisabilité – intérêt – complexe – sportif.

Nom de l’auteur : NIRINAMALALAHARINORO Josian Gilbert

Nombre de pages : 209

Nombre de tableaux : 110

Nombre de graphes : 07

Nombre de schémas : 11

Directeur de mémoire : Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste

Adresse de l’auteur : 8 Avenue Pasteur Bazarikely ANTSIRANANA (201)

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau N° 1 : Répartition de la superficie par District ...... 24 Tableau N° 2 : Liste des communes par district...... 25 Tableau N° 3 : Répartition des températures moyennes ...... 29 Tableau N° 4 : Répartition spatiale de la population ...... 34 Tableau N° 5 : Evolution de la population 1975 - 2000 - Projections 2001 – 2003 ...... 34 Tableau N° 6 : Situation vis à vis de l’emploi (effectifs) ...... 36 Tableau N° 7 : Situation vis à vis de l’emploi (en %) ...... 36 Tableau N° 8 : Répartition par grands groupes de professions ...... 37 Tableau N° 9 : Types morphologiques des athlètes venant de la région DIANA ...... 44 Tableau N° 10 : Superficie cultivable ...... 45 Tableau N° 11 : Superficie occupée par type de culture ...... 46 Tableau N° 12 : Revenus salariaux annuels moyen par sexe ...... 52 Tableau N° 13 : Répartition des infrastructures socio - culturelle et sportive ...... 54 Tableau N° 14 : Résultat sportif du Club COSMOS SECREN Handball ...... 56 Tableau N° 15 : les résultats et palmarès du Club COSMOS SECREN Basketball ...... 56 Tableau N° 16 : dépenses du club sportif sis à Antsiranana pendant une année ...... 58 Tableau N° 17 : Tarif du Gymnase couvert d’Antsiranana ...... 61 Tableau N° 18 : Tarif de location du stade municipal de Diégo-Suarez ...... 62 Tableau N° 19 : Primes perçues par les joueurs au sein du club Cosmos Handball ...... 63 Tableau N° 20 : Primes perçues par les joueurs au sein du club Cosmos Basketball ...... 64 Tableau N° 21 : Comparaison des ressources financières des clubs ...... 69 Tableau N° 22 : Projet et activités prioritaires sur le plan sportif ...... 75 Tableau N° 23 : Critères d’évaluation ...... 93 Tableau N° 24 : apports énergétiques indispensable pour les adultes...... 99 Tableau N° 25 : Les concurrents directs ...... 109 Tableau N° 26 : Liste de matériel de bureau et informatique ...... 110 Tableau N° 27 : Liste des mobiliers ...... 111 Tableau N° 28 : Les différentes salles dans le bâtiment ...... 112 Tableau N° 29 : Equipements de la natation (en Ariary) ...... 112 Tableau N° 30 : Equipements utilisés au tennis ...... 113 Tableau N° 31 : Utilisation de ces équipements ...... 113 17

Tableau N° 32 : Equipements accessoires de la piscine...... 114 Tableau N° 33 : Effectif du personnel ...... 115 Tableau N° 34 : Prévision des dépenses de matières et fournitures de la 1 ère année...... 120 Tableau N° 35 : Prévision des dépenses des matières et fournitures (année 2) ...... 121 Tableau N° 36 : Prévision des dépenses des matières et fournitures (année 3) ...... 121 Tableau N° 37 : Prévision des dépenses des matières et fournitures (année 4) ...... 122 Tableau N° 38 : Prévision des dépenses de matières et fournitures (année 5) ...... 122 Tableau N° 39 : Prévision des dépenses de matières et fournitures (5 premières années) ...... 123 Tableau N° 40 : Nombre de fréquentation des clients par jour dans la piscine ...... 123 Tableau N° 41 : Nombre de fréquentation des clients par jour faisant le tennis ...... 124 Tableau N° 42 : Evolution de l’effectif du client en natation pour les 5 années ...... 125 Tableau N° 43 : Evolution de l’effectif du client pour les 5 années (Tennis) ...... 125 Tableau N° 44 : Prix unitaire de chaque type de services (en Ariary) ...... 126 Tableau N° 45 : Prix unitaire de chaque type de services pour le tennis (en Ariary) ...... 126 Tableau N° 46 : Effectifs des individus selon leurs besoins sur les prestations...... 129 Tableau N° 47 : Chiffres d’affaires de l’année 1 (en Ariary) ...... 129 Tableau N° 48 : Chiffres d’affaires de l’année 2 (en Ariary) ...... 130 Tableau N° 49 : Chiffres d’affaires de l’année 3 (en Ariary) ...... 130 Tableau N° 50 : Chiffres d’affaires de l’année 4 (en Ariary) ...... 131 Tableau N° 51 : Chiffres d’affaires de l’année 5 (en Ariary) ...... 132 Tableau N° 52 : Récapitulation des chiffres d’affaires des 5 premières années ...... 132 Tableau N° 53 : Effectifs des individus selon leurs besoins sur les prestations (Tennis) ...... 135 Tableau N° 54 : Chiffres d’affaires de l’année 1(en Ariary) ...... 136 Tableau N° 55 : Chiffres d’affaires de l’année 2 (en Ariary) ...... 137 Tableau N° 56 : Chiffres d’affaires de l’année 3 (en Ariary) ...... 138 Tableau N° 57 : Chiffres d’affaires de l’année 4 (en Ariary) ...... 139 Tableau N° 58 : Chiffres d’affaires de l’année 5 (en Ariary) ...... 140 Tableau N° 59 : Récapitulation des chiffres d’affaires des 5 premières années ...... 141 Tableau N° 60 : Tableau récapitulatif des C.A pour les deux activités ...... 141 Tableau N° 61 : les coûts de construction des travaux ...... 143 Tableau N° 62 : Coût de matériels de bureau et matériels informatiques en Ariary...... 144 Tableau N° 63 : Coût de mobilier de bureau (en Ariary) ...... 144 Tableau N° 64: Equipements et accessoires (en Ariary) ...... 145 Tableau N° 65 : Total des investissements et taux d’amortissements (en Ariary) ...... 145 17

Tableau N° 66 : Calculs de Fonds de Roulement Initial (en Ariary) ...... 146 Tableau N° 67 : Présentation du plan de financement ...... 146 Tableau N° 68 : Emplois et ressources (en Ariary) ...... 147 Tableau N° 69 : Répartition des financements en Ariary...... 147 Tableau N° 70 : Remboursements de l’emprunt (en Ariary) ...... 149 Tableau N° 71 : Achats des matériels et fournitures (en Ariary) ...... 151 Tableau N° 72 : Prévision des charges externes des 5 premières années ...... 152 Tableau N° 73 : Prévision des impôts, taxes et versement assimilés (en Ar) ...... 152 Tableau N° 74 : Charges salariales pour l’année 1 (en Ariary) ...... 154 Tableau N° 75 : Charges salariales pour les 5 premières années d’existence de l’entreprise ...... 154 Tableau N° 76 : Charges financières (en Ariary) ...... 155 Tableau N° 77 : Dotation aux amortissements (en Ariary) ...... 157 Tableau N° 78 : Tableau d’amortissement des immobilisations (en Ariary) ...... 157 Tableau N° 79 : Tableau récapitulatif des amortissements (en Ariary) ...... 157 Tableau N° 80 : Récapitulation des charges durant les 5 premières années (en Ariary) ...... 158 Tableau N° 81 : Evolution des C.A des 5 premières années (en Ariary) ...... 158 Tableau N° 82 : Compte des résultats par nature (en Ariary) ...... 161 Tableau N° 83 : Marges Brutes d’Autofinancement (en Ariary) ...... 162 Tableau N° 84 : Le Montant du TVA ...... 163 Tableau N° 85 : Le Plan de Trésorerie ...... 163 Tableau N° 86 : Bilan d’ouverture au 01/01/ année 1 (en ariary) ...... 164 Tableau N° 87 : Bilan prévisionnel au 31 Décembre de l’année 1 ...... 165 Tableau N° 88 : Bilan prévisionnel au 31 Décembre de l’année 2 (en ariary) ...... 165 Tableau N° 89 : Bilan prévisionnel au 31 Décembre de l’année 3 ...... 166 Tableau N° 90 : Bilan prévisionnel au 31 Décembre de l’année 4 ...... 166 Tableau N° 91 : Bilan prévisionnel au 31 Décembre de l’année 5 ...... 167 Tableau N° 92 : Tableau des flux de trésorerie en ariary (Méthode directe) ...... 168 Tableau N° 93 : Valeur Ajoutée (en Ariary) ...... 171 Tableau N° 94 : Ratio de facteur de travail en Valeur ajoutée ...... 173 Tableau N° 95 : Ratio de rentabilité financière (en Ariary) ...... 173 Tableau N° 96 : Ratios de structure (en Ariary)...... 174 Tableau N° 97 : Calcul du Seuil de rentabilité ...... 176 Tableau N° 98 : Calculs du VAN ...... 177 Tableau N° 99 : Calculs du TRI (en Ariary) ...... 178 17

Tableau N° 100 : Calcul du DRCI (en Ariary)...... 180 Tableau N° 101 : Planning de l’investigation ...... 190 Tableau N° 102 : Nombre des clients reçus par semaine dans le complexe ...... 191 Tableau N° 103 : Effectifs des clients reçus par semaine selon leur âge ...... 192 Tableau N° 104 : Résultat des enquêtes selon l’utilité de notre projet ...... 193 Tableau N° 105 : Caractéristiques des enquêtés suivant leur pratique des APS ...... 194 Tableau N° 106 : Total des investissements...... 196 Tableau N° 107 : Plan de financement du projet ...... 197 Tableau N° 108 : Détails des sommes octroyées au club bénéficiaire de la subvention...... 198 Tableau N° 109 : Indemnités et primes perçues par les athlètes et entraîneurs ...... 199 Tableau N° 110 : Description des tâches par responsabilité ...... 201

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LISTE DES GRAPHES

Graphe N° 01 : Part du marché sur les activités de notre entreprise ...... 105 Graphe N° 02 : Courbe d’évolution des chiffres d’affaires sur les 2 activités ...... 142 Graphe N° 03 : Courbe d’effectif journalier des clients par discipline ...... 192 Graphe N° 04 : Effectif des enquêtés suivant leurs caractéristiques ou âges ...... 193 Graphe N° 05 : Répartition des opinions de la population enquêtée ...... 194 Graphe N° 06 : Répartition des motivations des athlètes ...... 195 Graphe N° 07 : Evolution des subventions octroyées au club sur les 5 premières années ...... 199

LISTE DES SCHEMAS

Schéma N° 01 : morphologie d’une personne endomorphe ...... 40 Schéma N° 02 : morphologie d’une personne mésomorphe ...... 41 Schéma N° 03 : morphologie d’une personne ectomorphe ...... 42 Schéma N° 04 : morphologie d’une personne hybride ...... 42 Schéma N° 05 : Théorie des orientations motivationnelles ...... 84 Schéma N° 06 : Théorie du sentiment de compétence ...... 85 Schéma N° 07 : Théorie des Buts ...... 86 Schéma N° 08 : Théorie de l’attribution ...... 86 Schéma N° 09 : Théorie de motivation et performance sportive ...... 87 Schéma N° 10 : Théorie de motivation et performance sportive ...... 87 Schéma N° 11 : Organigramme de notre établissement ...... 200

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GLOSSAIRES a : annuité

A : Amortissent

C : Capital

CA : Chiffres d’Affaires

CAPJ : Centre d’Appui pour la Promotion de la Jeunesse

CCCOI : Coupe des Clubs Champions de l’Océan Indien

C.F : Charges Fixes

CHAR.PATR : Charge Patronale

CNAPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

CNSS : Conseil National Supérieur du Sport et les Comités du Sport

COSMOS : Club Omnisport de la Masse Ouvrière de la Secren

C.U : Commune Urbaine

CUMUL AMORT : Cumul d’Amortissement

C.V : Charges Variables

DIANA: Diégo I et II, , Nosy-Be et DPA : Dotation aux Provisions d’Amortissement

DRA : Direction Régionale d’Agriculture 17

DRCI : Durée de Récupération des Capitaux investis

E.T.J : Effectif Total des Joueurs

FDRI : Fonds De Roulement Initial

FMG : Franc Malagasy

F.N.P.D.J.S.L : Fonds National pour la Promotion et le Développement de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs

HAB : Habitant

H.T : Hors Taxes

I : Intérêt

INSTAT: Institut National de Statistiques

IP : Indice de Profitabilité

JIRAMA: Jiro sy Rano Malagasy

LMT : Long et Moyen Terme

M/car : Madagascar

ME : Motivation Extrinsèque

MI : Motivation Intrinsèque MSCV : Marge Sur Coût Variable

PCA : Président du Conseil d’Administration 17

PDS : Président Délégation Spéciale

PME : Petite et Moyenne Entreprise

P.U : Prix Unitaire

RA : Recensement Annuel

R.A : Résultat Analytique

RGPH: Recensement Général de la Population et de l’Habitat

SAL: Salaire

SAVA : Sambava Andapa Vohémar Antalaha

SC : Sentiment de Compétence

SCPA : Service da la Culture et de la Promotion Artistique

SECREN : Société d’Etude de Construction et de Réparation et d’Etude Navale

SIRAMA : Siramamy Malagasy

S.R : Seuil de Rentabilité

TELMA : Télécommunication Malagasy

TRI : Taux de Rentabilité Interne TTC : Taxes Toutes Comprises

VAN : Valeur Actuelle Nette 17

VNC : Valeur Nette Comptable

Vo : Valeur d’Origine

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SOMMAIRE

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : CONSIDERATION GENERALE

1. Présentation de la recherche 2. Etats de lieux et position du problème

DEUXIEME PARTIE : CADRE D’ETUDE

1. Cadre théorique 2. Hypothèses

TROISIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE ET FINANCIERE DU PROJET

1. Etude du marché 2. Technique de production 3. Capacité de production 4. Etude financière du projet 5. Faisabilité et rentabilité du projet 6. Evaluation du projet

QUATRIEME PARTIE : METHODOLOGIE ET SUGGESTIONS

1. Méthodologie appliquée 2. Suggestions

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES

TABLE DES MATIERES

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INTRODUCTION

Le sport est devenu un phénomène social majeur. Il suffit d’observer la place qu’il occupe dans tous les médias, mais également dans la vie quotidienne de nos concitoyens. Plus de la moitié des Malagasy prétend faire du sport, alors qu’il y a peu de licenciés. Cela pose le problème : de quoi est véritablement constitué l’acte sportif ?

La définition du sport a toujours été un sujet de débats par rapport à l’ampleur du champ que l’on désire couvrir. Pour les uns, l’activité sportive se restreint aux compétitions réglementées et son champ est très étroit ; pour les autres, toute activité physique peut entrer dans un champ qui devient quasiment illimité. Tout acte de consommation sportive peut être relié de près ou de loin à une activité physique. Ces discussions sur l’ampleur du champ sportif signifient que, sans précision supplémentaire, le mot « sport » est vide de sens.

D’où la nécessité de distinguer le spectacle sportif au pratique « amateur », le sport professionnel au sport de masse, le sport de compétition au sport loisir… Or, paradoxalement, peu de travaux académiques existent sur les problèmes posés par la délimitation d’un tel champ : où commence et où finit le phénomène sportif ? Il existe ainsi, dans la littérature économique, une très grande variété d’approche et de définitions du sport qui reflètent des conceptions radicalement différentes de la réalité sportive et de son rapport à l’économie.

Pour comprendre une telle diversité, on peut faire appel à l’histoire. Selon la plupart des auteurs s’étant prononcés sur l’histoire du sport, il serait possible de repérer trois thèses [Arnaud, 2000] : - le sport aurait toujours existé sous une forme ou sous une autre et il serait ainsi inhérent à la nature humaine ; - le sport contemporain ne serait que la modernisation des Jeux Traditionnels (soule et football ou rugby ; jeu de paume et tennis ; canotage et aviron…) ; - le sport moderne serait né en Angleterre au moment de la révolution industrielle et se serait ensuite diffusé progressivement à travers le monde entier.

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C’est cette dernière thèse que nous reprenons. Il n’y aurait pas continuité entre sports traditionnels et sports modernes. A partir de la seconde moitié du 19 è siècle, les sports collectifs et individuels vont progressivement se substituer aux Jeux Traditionnels et s’étendre à tout le pays. C’est le début de la structuration du sport en clubs, fédérations, ligues et championnats, de l’unification des règles sportives.

La fin du 19 è siècle et le début du 20 è voient la naissance de la plupart des fédérations internationales (gymnastique en 1881, football en 1904…) et des grandes compétitions mondiales (Jeux Olympiques, Coupe Davis, Tour de France, Championnats du Monde et d’Europe des disciplines majeures…).

Dès cette époque, on peut donc opposer très nettement deux conceptions du sport qui ne cesseront par la suite d’alimenter des polémiques sur l’ambiguïté des rapports entre le sport et l’économie :  le sport professionnel structuré autour de la performance, du résultat, du record, de la compétition… ;  le sport amateur pratiqué au nom du respect de principes éthiques fondamentaux (respect de soi, respect de l’adversaire, fair-play, pratique désintéressée…), ce que l’on appelle encore « l’esprit sportif ou la culture sportive ».

Ces deux conceptions du sport vont être instrumentalisées au service de deux finalités, politique et économique. Du point de vue politique, le sport va être utilisé par tous les pouvoirs autoritaires pour justifier leur supériorité. Que ce soit le fascisme ou le communisme dans l’entre-deux-guerres, l’opposition des deux grands blocs dans l’après-guerre, le décompte des médailles ou des victoires devient un enjeu politique de première importance. Du point de vue économique, l’organisation rationnelle du sport s’ébauche dès la fin du 19 ème siècle, se poursuit pendant les Trente Glorieuses, puis s’affirme dans les années 1980.

A l’heure actuelle, tous les pays se mettent dans la voie de la mondialisation que ce soit sur plan politique, sur le plan économique, sur plan social et sur le plan culturel. C’est aussi la période de globalisation des échanges ou libre échange des biens et des personnes entre ces divers pays. Tout le monde se met au travail pour rivaliser, pour concurrencer et pour imposer sa suprématie sur le plan mondial. 19

En ce qui nous concerne, c’est le développement du sport en question. Le sport est un moyen de s’exprimer, de faire connaître au monde entier l’existence d’un tel pays et d’être au même pied d’égalité avec les pays très développés.

Pour les pays en voie de développement, comme le cas de notre pays, c’est-à-dire Madagascar, il est difficile pour nous de participer à chaque compétition internationale car il n’y a pas assez d’argent pour financer un tel déplacement. C’est pour cela que nous avons créé notre projet, afin d’éviter ce genre de problème. Notre projet consiste à implanter un complexe socio-sportif dans la ville d’Antsiranana, région DIANA pour accaparer le maximum de profit, de financer certaines équipes et de motiver certains athlètes de haut niveau par le biais de notre bénéfice.

Ce projet est un projet d’investissement de grande envergure car on va construire une piscine olympique et des courts de tennis. Pour financer et réaliser ce projet, nous allons chercher des associés ou Partenariat Public Privé (3P). En plus, nous avons besoin d’un investissement qui s’élève à cent trente quatre millions quatre cent mille (134 400 000) ariary pour le faire démarrer.

Enfin, notre projet est bénéfique pour tous les habitants de la ville de Diégo-Suarez car il crée des emplois aux chômeurs, des infrastructures sportives pour les jeunes en manque d’activités de loisirs, fait diminuer la délinquance juvénile et favorise la création des clubs ou ligues régionales. Afin de permettre des analyses approfondies de notre étude, nous avons opté, premièrement, à des descentes sur terrain. Cette approche nous a permis d’obtenir des données fiables et quantifiables. Deuxièmement, les documentations livresques et électroniques nous ont aidés à étoffer notre connaissance sur le sujet. Notre étude comportera trois parties bien distinctes :  la première partie reflètera la considération générale du projet, c’est-à-dire qu’elle se divise en deux (2) chapitres bien distincts dont le premier est la présentation de la recherche ; le deuxième s’appelle état des lieux et position du problème ;  la deuxième partie nous révèlera les cadres d’études qui se répartissent en deux chapitres dont le premier s’intitule les cadres d’étude et le second représente l’hypothèse ;  la troisième partie nous indiquera l’étude de faisabilité et financière du projet ;  la dernière partie nous montrera la méthodologie appliquée et les suggestions. 17

PREMIERE PARTIE

« CONSIDERATION GENERALE »

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CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE

Tout d’abord, chaque projet de recherche a son origine vis-à-vis du contexte existant, c’est-à-dire, suivant le fait, la réalité et les conjonctures existants afin de tirer une idée bien précise. On va exposer dans notre investigation la réalité du sport dans la partie septentrionale de l’île et nous pouvons avancer qu’elle est en phase de déclin depuis dix ans, due à des circonstances nombreuses. Nous allons étudier, décortiquer l’objet et l’intérêt de notre recherche, le choix et la délimitation du sujet dans ce premier chapitre.

1.1. Raison d’être de la recherche 1.1.1. Objet de la recherche

Aujourd’hui, nous sommes dans l’ère de la mondialisation et tout le monde se met dans cette voie afin de mieux imposer sa suprématie. Toute chose doit suivre cette tendance que ce soit sur le plan politique, sur le plan économique et sur le plan culturel. Le sport fait partie intégrante de la culture universelle de chaque pays membre de l’Organisation des Nations Unies ou non. Chaque pays essaye de participer à toutes les compétitions internationales comme la Coupe du monde sur les différentes disciplines sportives ou les Jeux Olympiques afin de hisser au plus haut niveau son hymne national et d’avoir la reconnaissance ou l’estime de la part des pays développés. Pour en arriver à ce stade, il faudrait passer chaque étape d’évolution et concevoir une politique générale pour le sport.

De ce fait, on doit tenir compte depuis la base, c’est-à-dire entreprendre la relève au niveau de chaque région et aider les sportifs afin d’atteindre notre objectif. Nous allons prendre comme échantillon la région de DIANA, car, auparavant, elle était le grenier du sport et détenait la majorité des joueurs sélectionnés dans les équipes nationales venant de cette région. L’objet de notre recherche consiste alors à élaborer des stratégies de financement d’un club sportif et des élites sportives pour les motiver. Pour parvenir à cela, nous allons implanter et exploiter un complexe socio-sportif afin de pouvoir tirer des profits et de les leur distribuer. Ce complexe sera implanté dans la commune urbaine d’Antsiranana, région DIANA. 21

1.1.2. Choix du sujet

Avant de choisir notre sujet, nous avons pris compte des différents facteurs afin d’orienter le choix de notre recherche. Parmi ces différents facteurs, nous pouvons citer quelques uns :

- La population de la ville d’Antsiranana est assoiffée d’évènements de loisirs, d’activités physiques et sportives. - Il y a l’insuffisance des infrastructures sportives. - Il y a la montée du taux de délinquance juvénile causée par l’oisiveté et la formation de bandes comme « Les Foroches ». - Il y a aussi la non-participation et l’implication des autorités locales sur le financement des athlètes pendant leurs déplacements. - Il y a l’inexistence du sponsoring vis-à-vis des clubs sportifs.

De ce fait, le niveau du sport, dans cette région, est au plus bas à cause de ces différents facteurs listés ci-dessus. Conformément à ce que nous avons cité et vu précédemment, nous avons choisi ce projet afin de contribuer au développement durable de notre ville et y prendre part, étant un natif de la région DIANA.

1.1.3. Intérêt de la recherche

Après avoir expliqué la raison pour laquelle on a choisi notre sujet, il est temps pour nous d’invoquer ici, l’intérêt de notre recherche. Premièrement, notre recherche a pour intérêt :

• de redynamiser le sport dans la partie septentrionale de Madagascar, • de construire un complexe socio-sportif, • d’éradiquer le phénomène « Foroche » en incitant ces jeunes à faire des activités sportives ou autres activités, • d’aider les athlètes ou les clubs sportifs en leur donnant un coup de pouce et en les subventionnant.

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Deuxièmement, elle vise à :

• implanter deux infrastructures sportives composées d’une piscine publique et de cinq (5) courts de tennis, • exploiter ce complexe afin d’amortir le coût d’investissements et de tirer le maximum de profits ou de bénéfices.

Troisièmement, elle mise finalement à :

• distribuer et à octroyer, une part des bénéfices, à certains athlètes ou clubs sportifs dans cette localité. • motiver ces athlètes en leur donnant une multitude d’aide financière, matérielle et en suppléments énergétiques.

Cette recherche a aussi pour intérêt d’inciter les diverses autorités locales à participer et à contribuer vivement à un tel projet afin de retrouver la réputation de la ville d’Antsiranana sur le plan sportif comme auparavant.

1.1.4. Limite du sujet

D’après tout ce que l’on vient de parler, notre projet se limite seulement sur l’implantation de deux disciplines sportives, la natation et le tennis, dans ce complexe socio-sportif parce qu’ils génèrent beaucoup d’argent. De plus, nous avons choisi ces disciplines à cause de ses possibilités d’attirer et d’engendrer des bénéfices pour éviter de :

• gonfler le coût d’investissements, • rendre utopique notre projet.

Il est évident que cette recherche ne se limite pas dans une localité ou un district mais à s’étaler à travers tout le territoire de Madagascar. Cependant, étant natif du district d’Antsiranana I, nous avons donc le devoir de commencer à instaurer ce projet dans notre commune.

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1.2. Définition du concept

Avant d’entamer ces définitions, il est inéluctable de formuler : • le domaine de notre recherche, • l’intitulé de notre Mémoire, • le thème de notre projet.

Le domaine de notre étude stipule que « le sport est un moyen pour le développement culturel, économique et politique» . L’intitulé de notre projet de mémoire consiste « à contribuer à la mise en place d’un complexe socio-sportif dans la ville de Diégo-Suarez (Région DIANA) afin d’aider les athlètes et les clubs dans cette localité» .

Le thème de notre projet de recherche est baptisé : « Etude de faisabilité sur les intérêts de l’implantation du complexe socio-sportif dans la ville d’Antsiranana (Région DIANA) ».

Voici les mots-clés que nous allons définir dans ce thème de mémoire : - étude, - faisabilité, - intérêts, - élites sportives, - complexe socio-sportif.

Voici les définitions des ces mots-clés (1) : • « étude » veut dire une recherche précise destinée à une meilleure connaissance de la situation, • « Faisabilité » exprime un caractère de ce qui est réalisable dans des conditions déterminées, • « intérêt » reflète ce qui importe à quelqu’un, ce qui lui procure un avantage • « élites sportives » ce sont les meilleurs dans l’ensemble des sportifs, • « complexe socio-sportif » c’est l’ensemble des bâtiments spécialement conçus pour un usage socio-sportif.

(1) Définitions selon le Dictionnaire LAROUSSE 24

CHAPITRE II : ETATS DE LIEUX ET POSITION DU PROBLEME

Nous allons étudier dans ce chapitre les spécificités de la région d’implantation du projet, le cadre d’étude appliqué dans cette recherche et enfin la position du problème et ses hypothèses. Ce chapitre est vraiment indispensable car avant d’exécuter ce projet, il est inéluctable de connaître les états de lieux dans la zone d’implantation du projet, les mentalités de cette population et leurs mœurs. C’est dans les sections suivantes qu’on pourrait déduire que le projet serait pertinent et efficient.

2.1. Etats des lieux

Nous allons découvrir dans cette section tout ce qui reflète la région de DIANA sur toutes ses panoplies et ses facettes.

2.1.1. Présentation de la région de DIANA

La région de DIANA est située au nord de Madagascar, autrement dans l’ex-province autonome d’Antsiranana. Elle se subdivise en cinq (5) districts dont Antsiranana I, Antsiranana II, Ambilobe, Ambanja et Nosy-Be. Elle s’étend entre 11° et 15° de latitude sud et 47° et 50° de longitude est, avec une superficie de 20942 km 2 soit 3,6 % de l’ensemble de la Grande d’île. Elle est limitrophe de la région de SAVA dans sa partie orientale et celle de la SOFIA dans sa partie méridionale.

Tableau N°1 : Répartition de la superficie par District Districts Superficies (km²) % Antsiranana I 41 0,2 Antsiranana II 7.012 33,5 Ambilobe 8.139 38,9 Ambanja 5.433 25,9 Nosy-Be 317 1,5 Total région 20.942 100 Source : l’INSTAT

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La région est en grande partie tournée vers la mer. Quatre de ses cinq districts se trouvent sur la côte occidentale c’est-à-dire sur le Canal de Mozambique où les mouvements de la mer sont moindres permettant la pratique de diverses activités telles que le transport maritime, la pêche et le tourisme balnéaire. Le district d’Antsiranana I, quant à lui jouit de toutes les conditions favorables des eaux chaudes de l’Océan Indien. La région est fortement marquée par l’existence de l’île de Nosy-Be, l’un des grands sites touristiques du pays. Pour se déplacer de Nosy-Be à la Grande Ile, on peut emprunter soit la voie maritime soit la voie aérienne.

Hell-ville est la capitale de Nosy-Be et environ 950 km à vol d’oiseau d’Antananarivo Elle est à deux heures de bac d’Ambanja, ce dernier étant distant de 237 km d’Antsiranana I et de 100 km d’Ambilobe. Pour aller d’Antsiranana à Antananarivo, il faut compter 24 à 30 heures avec 1200 km de route. Actuellement la région se compose de quelques cinquantaines de communes. La liste de ces communes de la région de DIANA est repartie dans le tableau ci-dessous.

Tableau N°2 : Liste des communes par district Districts Nombre de Communes Communes Antsiranana I 1 Antsiranana Antsiranana II Mangoaka Antsiranana II 17 Sadjaovato Ankarongana Anivorano avaratra Mosonolava atsimo Ambilobe 26

Ambatoben’Anjavy Anjiabe Ambony Ambilobe 15 Tanambao-Marivorahona Betsiaka Ambarakarakara Ampondralava Ambodibonara Ambanja Antsifitry Ambohimena Ankingameloka Ambanja 18 Bemaneviky I Marovato Ambaliha Marotolana Bemaneviky andrefana Antsirabe Nosy-Be 1 Nosy-Be TOTAL 52 52 Source : l’INSTAT

La région est dans l’ensemble constituée de communes rurales ; seules Antsiranana I et sont classées comme étant de vraies villes ayant un statut urbain. Ce qui explique d’ailleurs l’omniprésence des deux communes urbaines dans la région.

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2.1.2. Milieu physique

La région de DIANA a un trait spécifique par rapport aux autres régions de Madagascar. Il est très utile de connaître les caractéristiques de cette région afin de mieux cerner notre projet de recherche.

2.1.2.1. Relief

C’est par son altitude qu’elle se distingue si fort des autres régions qui la bordent à l’Est et au Sud. L’ensemble de cette région est formée par des vieux massifs cristallins et volcaniques. Du nord au sud se dressent la montagne d’Ambre, les massifs d’Ankarana et d’Analamerana, chaînes d’Andavakoera et de Galoka et enfin le massif du Tsaratanana. Le long des côtes, à la baie d’Antsiranana, l’une des plus belles de Madagascar, viennent s’ajouter les presqu’îles d’Anorontany et d’Ampasindava, les deltas de la Mahavavy, de l’Ifasy et du Sambirano et l’île de Nosy-Be avec ses îles satellites.

En somme, du point de vue géomorphologie, la région juxtapose des formes variées : volcaniques, quartziques et cristallines ce qui lui fait l’un des plus complexes et la plus diversifiée de Madagascar. Les reliefs sont dominés par le massif de Tsaratanana, qui forme un énorme ensemble montagneux culminant à Maromokotra à 2 876 m, à 80km du canal de Mozambique. Ce massif est formé principalement par une arête Nord-Sud d’altitude moyenne supérieure à 2 200 m, s’élevant vers le Sud, jalonnée par les sommets de Marivorahona (2 236 m) au Nord, du Tsaravosy (2 516 m) au Centre et du Maromokotra au Sud.

En direction du Nord, elle se termine à Ankivanja (1 293m). A cet ensemble, il faut ajouter les vastes plateaux drainés par le Mamoro, le Mananjeba, la Mahavavy et l’Antsiatsia ; le bassin de la Loky, les dômes et les dépressions compris entre la Mananjeba et l’Océan Indien.

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2.1.2.2. Géologie

Le socle ancien, formé de terrains cristallins et cristallophylliens, peut constituer des reliefs importants, tels que le massif du Tsaratanana (2 876 m), point culminant de l’île. Les terrains sédimentaires forment, le long de la côte ouest, une bande de largeur variable. En effet, en certains points, des bombements du socle ramènent les terrains cristallins au voisinage du canal du Mozambique. Cette couverture sédimentaire forme un système de cuesta dont la plus importante est celle des grès de l’Isalo qui, dans la région, porte le nom de chaîne de Galoka. La seconde et troisième cuesta, constituées par des calcaires jurassiques et des grès crétacés, apparaissent surtout dans le Nord-Est del’île.

Entre ces reliefs et la côte s’étendent les plaines alluviales de la Mahavavy, de l’Ifasy et du Sambirano, dont la largeur varie de 10 à 30 km. Les formations sédimentaires ont été affectées par des intrusions éruptives post-liasiques représentées par des granites alcalins et des syénites népheliniques. Ces roches ont provoqué des déformations locales et peuvent constituer des reliefs importants tels que les massifs de Lokobe et Befotaka à Nosy-Be, l’île de Nosy-Komba, les monts d’Ankify et du Sambirano et les intrusions de la Presqu’île d’Ampasindava.

Enfin, l’activité volcanique s’est développée depuis le Miocène jusqu’au Quaternaire récent, et se traduit par des projections et des coulées essentiellement de nature basaltique. Ainsi, la Montagne d’Ambre, avec ses 1 475 m, domine le Nord de Madagascar. L’archipel des Mitsio est également constitué d’îles et d’îlots essentiellement basaltiques, dont les côtes escarpées en falaises contrastent avec les côtes basses bordées de palétuviers des plaines deltaïques et des baies. Enfin, de nombreux cratères sont apparus au Quaternaire récent dans la partie occidentale de Nosy-Be, qui est couverte d’une épaisse couche de cinérites et de lapilli. Si les directions tectoniques générales du socle cristallin sont Est-Ouest, les directions de fracture correspondant aux mouvements ayant affecté à la fois le socle et la couverture sédimentaire peuvent être classés en deux systèmes qui caractérisent l’ensemble de Madagascar.

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2.1.2.3. Climat

Nous avons l’intention de mettre en place deux disciplines dans ce complexe, donc il est vraiment essentiel de savoir le Climat de la région DIANA afin de conclure ou tirer une synthèse si ces disciplines sont adaptées pour cette région. La région est soumise à un climat de type tropical. Il est caractérisé par une alternance d'une saison fraîche et sèche de mai en novembre et d'une saison humide et chaude à partir de décembre. Le régime thermique de la région est régi par l’alternance de deux saisons chaude et fraîche. La température moyenne entre 1961 à 1990, 2000 à 2002 est présentée dans le tableau suivant : Tableau 3 : Répartition des températures moyennes STATION ALTITUDE (m) PERIODE TEMPERATURE MOYENNE (°C) Annuel Mois le plus chaud Mois le plus froid Antsiranana Aéro 105 1961-1990 24,4 26,6 21,9 2000-2002 26,5 27,9 24,2 Nosy-Be Aéro 11 1961-1990 26,0 27,3 23,8 2000-2002 27,1 28,2 24,6 Source : Direction des Exploitations météorologiques, 2003

Les températures moyennes annuelles de la région sont relativement élevées toute l’année. Pour les stations situées au bord de la mer, les moyennes annuelles oscillent entre 25°C pour Ambanja et 20°C à 26°C pour Antsiranana. L’amplitude thermique est dans l’ensemble faible, celle-ci augmente avec l’altitude et lorsqu’on s’éloigne de la côte. En effet, les amplitudes annuelles sont comprises entre 5,3° pour Antsiranana, 4,6° pour Ambanja et 4,8° pour Ambilobe. Les mois les plus frais sont juillet et août (Ambanja 23°5, Antsiranana 25°1 et Ambilobe 24°5). Les mois les plus chauds sont mars et avril (Antsiranana 28°3, Ambilobe 28°3 et Ambanja 27°1).

Dans l’ensemble, les totaux pluviométriques et la répartition des pluies font apparaître une opposition entre quatre secteurs principaux : côte Ouest, côte Est, montagne d’Ambre et zone de socle. A l’Est, du nord au sud, on note une augmentation du total pluviométrique (Nosy Ankao : 1 295 mm, Antsiranana : 987 mm, cap d’Ambre : 985 mm), jointe à une diminution de la longueur de la saison sèche. A l’Ouest, du cap d’Ambre à la presqu’île d’Ampasindava, on observe un phénomène identique à celui de la côte est : augmentation du total pluviométrique vers le sud et réduction de la durée de la saison sèche. 30

La quantité totale dépasse 1 500 mm au sud de l’Ankarana, tandis qu’Ambilobe avec 1870 mm ne compte que 86 jours de pluie avec un minimum de 55 jours et un maximum de 118 jours. Ambanja, avec un total de 2 171 mm réparti sur 130 jours, est à la limite du climat tropic Les mois les plus arrosés s’étendent de Décembre à mars ; les mois les plus secs de Juin en octobre. D’après l’exposition ci-dessus, nous pouvons déduire que le climat de la région DIANA est presque chaud toute l’année, donc adapté à la discipline natation et Lawn tennis.

2.1.2.4. Hydrologie

Dans notre établissement sportif, nous avons besoin d’eau pour remplir le bassin ou piscine et pour arroser les courts de tennis. C’est pour cela que nous entamons à cette rubrique « hydrologie ». Trois grands ensembles de cours d’eau caractérisent le paysage hydrographique de la région de DIANA : ceux de la montagne d’Ambre, ceux du Tsaratanana et les rivières du versant oriental.

Le Tsaratanana est le principal château d’eau de la région. Les trois principaux cours d’eau de la zone : leMahavavy, le Sambirano et le Ramena, y prennent leur source. Le Mahavavy mesure 165 km de long pour un bassin versant de 3 300 km². Il reçoit deux affluents importants de rive droite : l’Ambohipato (25 km) et l’Antsiatsia (60 km). Il prend sa source dans l’Andohanisambirano. Ce dernier se situe au sud de Maromokotra, vers 2.300 m d’altitude.

Le Sambirano mesure 124 km de long pour un bassin versant d’environ 2 800 km². Il reçoit un seul affluent important : la Ramena, dont la longueur est de 80 km et dont le bassin versant couvre 1 080 km². Il prend sa source sur le versant sud du Maromokotra vers 2 500 m d’altitude. Les rivières sont pour la plupart courtes, leurs vallées sont rectilignes, étroites et encaissées, leur profil en long est tendu. Leurs affluents sont peu nombreux et insignifiants. Les principales sont la Saharenana, 52km de long avec un bassin versant de 140 km² et l’Irodo.

Les principales rivières du versant Est sont la Manambato (90 km) et la Loky (70 km). Elles coulent toutes les deux dans la zone dénudée du socle et leur régime est directement lié aux précipitations. Elles sont pratiquement à sec d’avril à décembre. 31

Les caractéristiques communes des rivières de la zone sont des pentes considérables, des crues violentes, mais brèves. A Nosy Be, les rivières sont surtout utilisées pour l'irrigation de la culture des cannes à sucre de la société SIRAMA (rivières de Dzamandzar, Ambaribongo, Ambalamanga, Antsahahely), pour l'extraction d'huile essentielle de la distillerie (rivières de Djabala) et pour l'approvisionnement en eau de certaines localités (source de Lokobe).

La région du nord de Madagascar est dotée d’importantes surfaces lacustres. Les lacs constituent les plus grands réservoirs d'eau de Nosy Be. Ils sont au nombre de 11 dont les plus importants sont Amparihinikola, Anjavibe, Amparihimirahavavy supérieur et inférieur, Bemapaza, Amparihibe, Antsidihy, Antsahamanavaka, Djabala, Ampombilava. La diminution régulière de la profondeur de certains lacs est très inquiétante. Les causes peuvent en être la diminution de la pluviométrie, l'exploitation de plus en plus accentuée des lacs et l'érosion.

La côte nord ouest, de la baie d’Ampasindava à Irodo est bordée d’un vaste plateau continental atteignant jusqu'à 50 miles nautiques. Ce plateau continental, d’une profondeur assez élevée de 70 m est parsemé de récifs coralliens. La marée est de type semi-diurne, avec un marnage de 4,4m et un niveau moyen de 2.22m. Ce marnage important a comme première conséquence assez forte courant de marée à la sortie des baies.

La température de l’eau est en moyenne de 28°C à 29°C en saison chaude et 26°C à 27°C en saison fraîche. La turbidité varie en fonction de l’exposition et de la période de l’année. La plus grande partie des éléments en suspension provient des cours d’eau qui, en saison de pluie, sont chargés de particules argileuses. Le passage des cyclones ou tempêtes peut aussi entraîner une forte turbidité. Néanmoins, les eaux marines de la région sont généralement très claires (visibilité jusqu’à 10m sur les bordures des récifs) permettant la pêche et les activités nautiques notamment au niveau des îles et îlots (Nosy Be, Nosy Komba …).

2.1.2.5. Sols et végétations

Dans la région de DIANA, il y a différents types de sols dont : • Les sols à quioxydes sont constitués par les sols ferralitiques et sols ferrugineux. Les sols ferralitiques d’origine volcaniques basiques (basaltes) se rencontrent surtout dans les massifs, les flancs et les plateaux d’Ambre et aussi sur les îles de Nosy-Be, Nosy Komba, la presqu’île d’Ampasindava. 32

Ce sont des sols riches ayant plusieurs vocations dont la plupart sont destinés actuellement à la culture de légumes, fruits, riziculture, cultures industrielles et de rente. Les sols ferrugineux se localisent sur basaltes : le pourtour de la Montagne d’Ambre et sur la basse altitude d’Antsiranana, sur les grès des plateaux de Sahafary et sur le sable dunaire de l’Est. Ces sols ne sont pas propices à la riziculture irriguée et souvent réservés au boisement et aux cultures fruitières.

• Les sols peu évolués se localisent dans les vallées et les deltas des rivières (Mahavavy, Mananjeba, Ifasy, Sambirano, etc. ...). Ces sols alluviaux de constitutions différentes (sablo-limoneux, limono-sableux, limono-argileux) forment des zones sédimentaires très riches, exploitées pour les cultures industrielles (canne à sucre, tabac, coton, riz, cacao, café, etc. ...).

• Les sols hydromorphes situés dans les zones marécageuses, les dépressions et les cuvettes sont surtout exploités pour la riziculture de 2e saison et la culture de tabac.

• Les sols halomorphes, à cause de la haute teneur de sodium se prêtent aux cultures de cocotiers.

Les formations végétales épousent les conditions climatiques et édaphiques du milieu. On y rencontre une grande diversité des formations forestières, de la formation ombrophile à la formation xérophytique, en passant par tous les stades intermédiaires à savoir :

• Les formations ombrophiles primaires se localisent dans les régions à forte pluviométrie (P>2.000 mm) où la saison sèche est inexistante ou peu marquée. Il s’agit de la Montagne d’Ambre, du Sambirano et du Tsaratanana.

• Les formations ombrophiles secondaires peu dégradées sont proches de la forêt primaire (de type Nosy-Komba) ou typique de la dégradation par les feux (type Galoka). Les forêts galeries sur le socle et de la montagne d’Ambre sont des formations secondaires plus ou moins dégradées.

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• Les forêts sèches sont développées sur les basaltes récents de la Montagne d’Ambre et le Nord-est du plateau de Sahafary, ainsi que sur la presqu’île d’Ambato.

• Les forêts xérophiles sont constituées par les forêts sur les dunes anciennes et la végétation des massifs calcaires. La sécheresse édaphique entraîne une accentuation de la netteté du cycle végétatif.

Les savanes qui sont de divers types :

• Les formations herbeuses constituées d’un tapis graminéen plus ou moins dense où dominent les espèces vivaces.

• La savane - parc à palmiers sur terrains sableux de la côte Est, de la presqu’île d’Orangea à Vohémar.

• La savane arborée où l’élément dominant est l’herbe.

2.1.3. Milieu humain

La région de DIANA est riche en ressources humaines dues à sa diversité ethnique même si elle est faible au nombre d’habitants par rapport aux autres régions. Il est fondamental d’exposer ici, la démographie de cette région car sans elle, on ne pourrait pas :

• effectuer notre enquête, • implanter notre complexe sportif, • exercer notre activité, c’est-à-dire l’exploitation de notre entreprise, • déterminer les problèmes socio-sportifs de cette population, • connaître leurs besoins sur les activités physiques et sportives ou autres.

2.1.3.1. Population

La population de la région de DIANA est presque proportionnelle suivant chaque district sauf celle du district d’Ambanja est doublée. La région comptait 607 021 habitants en 2000. 34

Tableau N° 4 : Répartition spatiale de la population RGPH 1993 RA (2000) * Districts Population %par Densité % par Densité résidente rapport à la (hab/km²) Population rapport à la (hab/km²) région région Antsiranana I 59.040 16,43 1.440 98.456 16,2 2.401 Antsiranana II 57.373 15,97 8,2 77.218 12,7 11 Ambilobe 112.917 31,43 13,8 108.327 17,8 13 Ambanja 100.465 27,96 18,5 161.610 26,6 30 Nosy-Be 29.432 8,19 92,8 49.008 8,07 155 Ensemble région 359.227 100 17 607.021 100 522 Source : RGPH 1993, *Inventaire des Fivondronana de Madagascar 2001

D’après le RGPH 1993, la région comptait 359 227 habitants. L’effectif atteint 607 021 en 2000 (Recensement Administratif) contre 1391260 pour l’ensemble de la Province Autonome. Voici donc l’évolution de la population de la région de DIANA suit un rythme exponentiel de 1975 en 2000 comme le montre dans le tableau ci-dessous :

Tableau N° 5 : Evolution de la population 1975 - 2000 - Projections 2001 – 2003 Districts RGPH RA Taux moyen RGPH PROJECTIONS 1975 1990 1975-1993 1993 2001 2002 2003 (%) Antsiranana I 40 443 78 638 2,1 59 040 73 567 75 567 77 688 Antsiranana II 38 916 67 385 2,2 57 373 71 451 73 434 75 494 Ambilobe 69 285 160 067 2,7 112 917 140 624 144 527 148 582 Ambanja 60 664 100 482 2,8 100 465 125 117 128 589 132 197 Nosy-Be 23 396 29 202 1,3 29 432 36 654 37 671 38 728 Ensemble Région 232 704 435 774 2,4 359 227 447 373 459 788 472 689 Source : RGPH (1975-1993) – Direction inter-régional de l’INSTAT Antsiranana 2003

Quoique les chiffres fournis par les districts pour les années 1990 et 2000 ne soient pas cohérents avec ceux des RPGH (1975 et 1993) dont les chiffres sont seuls considérés comme officiels et ceux des projections (2000 – 2001), l’on peut dire que la population de la région est en cours d’accroissement rapide. L’augmentation enregistrée entre 1975 et 1993 s’élèverait à plus de 120 000 habitants. Elle est d’environ 200 000 habitants de 1990 en 2000 soit presque le double de l’effectif recueilli en l’espace de10 ans.

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Les projections qui sont basées sur le RGPH démontrent une évolution constante de la population de 2001 en 2003. Seuls les districts d’Ambilobe et d’Ambanja se situent dans la moyenne nationale (2,8 % par an). Le taux d’accroissement démographique très faible de Nosy-Be (si les chiffres sont exacts) témoignerait d’un exode important.

2.1.3.2. Répartition de la population par classe d’âge et par sexe

D’une façon générale, la distribution par sexe et par âge de la population de DIANA est assez semblable à celle du reste du pays. Il y a une répartition presque égale entre hommes et femmes. Cette répartition est ici présentée sous forme d’une pyramide. Les pyramides des âges en milieu urbain sont légèrement différentes de celles en milieu rural. Les pyramides en milieu rural sont bien équilibrées avec cependant, pour Nosy-Be, un pourcentage légèrement inférieur dans la classe d’âge 0 à 4 ans, et un renflement de la pyramide dans les classes les plus âgées.

La pyramide de la ville d’Ambilobe est très proche de l’équilibre. Par contre, celles des trois autres centres urbains montrent, dans les classes d’âges 10 à 40 ans, et en particulier chez les femmes, le renflement caractéristique du milieu urbain (à flux des élèves des lycées et collèges, emplois dans le commerce et l’industrie, activités liées au tourisme, pour Nosy-Be).

Equilibre Hommes/Femmes

Toutes les pyramides, sauf celle d’Antsiranana II, affichent un excèdent normal de femmes : cet excédent est plus important en ville, ce qui est normal également.

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2.1.3.3. Activités du chef de ménage

Tableau N° 6 : Situation vis à vis de l’emploi (effectifs) Districts

er ND ND emploi Autres Occupé Occupé Retraite ménages Etudiant Chômeur Ménagère Incapacité Incapacité En 1 quête Total chefs de Total chefs

Antsiranana I 15 304 10 441 448 248 1 196 792 779 163 950 287 Antsiranana II 15 035 14 020 48 39 389 4 117 296 32 90 Ambilobe 28 548 26 552 291 143 584 52 329 318 98 181 Ambanja 26 093 23 437 282 180 716 74 322 294 221 567 Nosy-Be 7 885 5 937 257 83 779 24 321 150 188 146 Ensemble Région 292 865 80 387 1 326 693 3 664 946 946 1 194 1 489 1 271 Source : RGPH 1993 Tableau N° 7 : Situation vis à vis de l’emploi (en %) Districts ND ND emploi Autres Occupé Occupé ménage Retraité Etudiant Chômeur Ménagère Incapacité Incapacité Enquête 1er Enquête 1er Total chefs de Total chefs Antsiranana I 100 69,0 3,0 1,6 8,0 5,0 5,0 1,0 6,0 1,4 Antsiranana II 100 93,6 0,3 0,3 2,6 0 0,7 1,7 0,2 0,6 Ambilobe 100 93,4 1,0 0,5 2,0 0,2 1,0 1,0 0,3 0,6 Ambanja 100 90,0 1,0 0,7 2,7 0,3 1,2 1,1 0,8 2,0 Nosy-Be 100 76,0 3,0 1,0 9,0 0,3 4 2,0 2,0 1,7 Ensemble Région 100 84,4 2,0 1,0 5 1,2 2,4 1,0 2,0 1,0 Source : RGPH 1993

Le taux d’occupation des ménages est élevé, de l’ordre d’environ 85% puis qu’il s’agit d’une population très active. Il est beaucoup plus important en milieu rural où la majorité de la population économiquement active se verse dans les activités agricoles. Il faut noter qu’un grand nombre de personnes ont une activité secondaire, par exemple pêche et agriculture pour les hommes, artisanat et commerce pour les femmes.

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Le taux de chômage est bien net dans les deux districts d’Antsiranana I et de Nosy-Be. Ceci s’explique par «le mariage urbain» provoquant la délinquance juvénile et la prolifération des secteurs informels poussant de plus en plus les jeunes à pratiquer diverses activités par lesquelles l’on peut facilement gagner de l’argent.

2.1.3.4. Profession du chef de ménage :

Tableau N° 8 : Répartition par grands groupes de professions Districts Total chefs de ménage A B C D E F G H I J K actifs Antsiranan I 10 441 568 232 620 995 712 1 992 698 2 228 873 1 390 139 Antsiranana II 14 020 42 10 113 115 40 379 10 391 543 115 2 254 18 Ambilobe 26 552 41 67 32 604 351 1 420 18 421 1 370 696 3 185 78 Ambanja 23 437 19 61 331 405 188 1 412 18 743 882 332 1 275 48 Nosy-Be 5 937 36 105 145 646 271 783 1 576 933 481 1 031 113 Ensemble 80 387 701 475 1 530 2 583 1 562 5 986 49 569 5 956 2 497 9 135 396 Région Source : RGPH 1993 Légende

A. Forces armées B. Membres de l’exécutif et des corps législatifs, cadres supérieurs de l’administration publique, dirigeants et cadres supérieurs C. Professions intellectuelles et scientifiques D. Professions intermédiaires E. Employés de type administratif F. Personnel des services et vendeurs de magasins et de marché G. Agriculteurs et ouvriers qualifiés de l’agriculture H. Artisans et ouvriers des métiers de type artisanal de marché I. Conducteurs d’installation J. Ouvriers et employés non qualifiés d’entreprise K. Non déterminé

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Le pourcentage de chefs de ménage actifs dans le secteur agricole est respectivement de 74%, 78%, et 69% pour les districts d’Antsiranana II, Ambanja. Pour le district de Nosy-Be, ce pourcentage est très faible (26%), ce qui traduit un fort pourcentage de chefs de ménage actifs qui travaillent dans les secteurs secondaires et tertiaires.

2.1.3.5. Composition ethnique

Faiblement peuplé, le Nord est la région où les migrants du reste de la Grande Ile et des Comores sont proportionnellement les plus nombreux. Les autochtones Antakarana, d’origine Arabe, empreints de la région islamique, peuplent la montagne rocheuse de l’Ankarana. Ils occupent la région Nord de l’île qui s’étend d’Ambilobe au Cap d’Ambre. Les Sakalava de l’Ouest de Madagascar, conquérants des Antakarana, se sont mélangés aux autochtones. D’importantes communautés chinoises, françaises, yéménites, créoles et indiennes revendiquent aussi leur identité malgache. Les principaux migrants sont : les Tsimihety, les Bestimisaraka, les Antandroy, les Antesaka, les Bestileo, les Bara, les Antanosy, les Sihanaka…. Les habitants de Diégo-Suarez sont cosmopolites pourtant ceux qui sont prédominant, sont les ethnies Antakarana et Sakalava. Nous pouvons constater que la population antsirananaise a comme morphologie de grande taille, du fait de son origine arabe et africaine. De plus, il y a le phénomène de métissage, c’est-à-dire mélange des races européenne, africaine, arabe avec les autochtones.

2.1.3.6. Morphologie de la population

Par définition, la morphologie est l’étude de la configuration et de la structure externe d’un individu. Elle se base sur l’observation visuelle et forme du corps. L’œil est un outil efficace pour apprécier les formes et permet de détecter des particularités surtout chez les adolescents, des caractères qui seront utilisés pour les orienter dans leurs activités futures (1) .

La morphologie de la personne est dictée par :  la région où elle habite,  suivant le climat de la région qu’elle a vécu,  suivant sa race ou génétique,  suivant son mode d’alimentation. 39

D’après notre cours d’Anatomie physiologique en 3 ème année, il y a trois types de morphologie chez l’homme (2) :  l’endomorphe,  le mésomorphe,  l’ectomorphe.

Mais parmi ces trois types de morphologie, il y encore ce qu’on appelle : « morphologie hybride » c’est-à-dire mélange ou métissage entre deux types de morphologie.

2.1.3.6.1. Endomorphe :

Les endomorphes ont des corps gras et charnus et sont attirés à la fois par le confort physique et par des relations chaleureuses avec les autres. C'est un défi pour les personnes de ce type morphologique de surmonter leur inertie physique et leurs excès alimentaires. Ils doivent se fixer des limites de consommation et apprendre à activer leur "démarreur" . Il existe un modèle de type endomorphe en bonne santé. Mais il ne ressemble en rien à ce qui est l'idéal fin et musclé de notre culture, idéal qui tend à classer les gens et à décourager les endomorphes de faire un effort.

Sports préférés : base-ball, natation, golf, bowling, marche.

(2) Cours d’Anatomie physiologique en 3ème année E.P.S de M me ZARA, année scolaire 2007-2008 40

Schéma N° 01 : morphologie d’une personne endomorphe

2.1.3.6.2. Mésomorphe :

Les mésomorphes ont une charpente plus large et une musculature plus développée. C'est le type morphologique traditionnel du guerrier ou de l'athlète. Ils ont tendance à préférer les activités physiques et à avoir du mal à rester longtemps tranquille. L'introspection leur est difficile. Leur attention va vers ce qu'il y a à faire dans le monde et le travail intérieur leur semble moins attirant.

Les mésomorphes réussissent généralement dans le monde physique des sensations. Ils veulent se mesurer à des obstacles et ils comptent alors sur leur force physique et sur leur volonté. La perte de la jeunesse, le vieillissement, l'affaiblissement physique sont généralement de grands problèmes pour eux. Beaucoup de mésomorphes ont développé leurs capacités physiques naturelles et excellent dans toutes sortes de sport, depuis les sports d'équipe jusqu'à l'escalade. Mais il y a aussi énormément de jeunes gens de ce type qui perdent chaque année leur vie dans des accidents de voiture, de bateau ou d'alpinisme parce qu'ils n'ont pas réussi à trouver un équilibre entre la prise de risque et la sécurité.

Sports préférés : tout ce qui met en œuvre les grands groupes musculaires comme le football, la course à pied, le saut, les arts martiaux, l'escalade, le rafting...

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Schéma N° 02 : morphologie d’une personne mésomorphe

2.1.3.6.3. Ectomorphe :

Les ectomorphes ont des corps fins et souvent durs qui font ressortir le système nerveux. Ce sont des gens généralement tendus et sensibles. Ils n'ont pas beaucoup de protection, physique ou émotionnelle. Les ectomorphes peuvent facilement être trop stimulés par le contact avec les gens et ont besoin de se retirer pour avoir de l'intimité.

Une version extrême du type ectomorphe serait quelqu'un qui vit entièrement dans sa tête, entouré de livres et d'ordinateurs et ignorant totalement son corps ; mais c'est rare. Les ectomorphes peuvent aussi être sportifs, avec des activités comme la course ou le vélo. D'un autre côté, ils peuvent gérer une quantité importante de stimulations mentales, plus que n'importe quel autre type parce qu'ils peuvent bloquer leurs impulsions physiques. Pourtant, ils peuvent être surchargés et avoir des difficultés à calmer leur système nerveux. Cela peut se manifester par exemple par des problèmes de sommeil, de digestion ou d'assimilation.

Sports préférés : Course de fond, vélo, Tai Chi, yoga.

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Schéma N° 03 : morphologie d’une personne ectomorphe

2.1.3.6.4. Morphologie hybride

Comme la population antsiranaise est multiethnique, donc la majorité de ses habitants a une morphologie à caractère hybride comme les suivants :

Schéma N° 04 : morphologie d’une personne hybride

Méso-Ecto Méso-Endo Ecto-Endo

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Méso-Ecto Méso-Endo Ecto-Endo

Et la plupart des personnes ne sont pas de purs ectomorphes, mais peuvent avoir en plus une composante endomorphe ou mésomorphe. Nous allons donc comparer dans le tableau ci- dessous les types de morphologies avec celles des athlètes de haut niveau venant de la région de DIANA. 44

Tableau N° 9 : Types morphologiques des athlètes venant de la région DIANA N° NOM DE L’ATHLETE DISCIPLINE PRATIQUEE NIVEAU TAILLE TYPE MORPHOLOGIQUE 1 ANDRIAHAMIHAJA Berlioz 110 m Haies International 185 cm Mésomorphe 2 BEZARA Willy Handball, Rugby, Basketball International 185 cm Mésomorphe 3 EUGENE Fidelis Basketball International 193 cm Ectomorphe 4 JAOVAZAHA Philippe 400 mètres plats et haies International 175cm Mésomorphe 5 KILOBO Naguib Handball, Basketball International 203 cm Méso-Ectomorphe 6 RABEKOTO Charles (Dagué) Basketball International 183 cm Mésomorphe 7 RAKOTOMANGA Ismaël Santoni Rugby International 178 cm Méso-Endomorphe 8 RAKOTONDRASOA Fidelis Football, Basketball International 184 cm Mésomorphe 9 RASOLONDRAZANA Jacob Lawn Tennis International 193 cm Méso-Ectomorphe 10 RASOLONDRAZANA Germain Lawn Tennis, Handball, Basketball International 187 cm Mésomorphe 11 MENAKELY Football International 175 cm Mésomorphe 12 LEGO Rugby International 180 cm Méso-Endomorphe 13 VELONJARA Saut en hauteur, Basketball International 182 cm Mésomorphe 14 DOUET Basketball National 190 cm Ectomorphe 15 THOMONT Basketball International 188 cm Méso-Ectomorphe Source : enquête auprès de différentes ligues régionales de DIANA

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Nous pouvons constater que la plupart de ces athlètes sont tous des métis, c’est-à-dire, mélange d’ethnies migrantes ou immigrantes avec les autochtones. Prenons quelques échantillons parmi ces athlètes haut niveau :

 RABEKOTO Charles : Comorien + Merina + Antakarana (autochtone)  KILOBO Naguib : Arabe + Antakarana (autochtone)  RAKOTOMANGA Ismël Santoni : Betsileo + Antakarana.

2.1.4. Cadre économique

La région de DIANA est riche dans tous les domaines économiques, c’est-à-dire quelque soit les secteurs existants : agricole, industriel, pêche et élevage, ressources halieutiques et autres secteurs.

2.1.4.1. Secteur agricole et industriel

Compte tenu de la pluviométrie, de la présence de vastes plaines fertiles, de fleuves de Sambirano et de la Mahavavy et des sols d’origine volcanique de Nosy-Be et de la montagne d’Ambre, la région de DIANA a une importante potentialité agronomique. Elle dispose d’une large superficie cultivable qui se repartit comme suit :

Tableau N° 10 : Superficie cultivable Districts Superficie totale Superficie cultivable (km 2) ha % sup.totale Antsiranana I et II 5 986 363 948 60,8 Ambilobe 7 789 542 057 69,6 Ambanja 5 720 395 577 69,1 Nosy-Be 312 21 057 67,5 Ensemble de la région 19 807 1 322 639 66,8 Source : CFSIGE et DRA Antsiranana

Sur 1.322.639 ha de terres cultivables, seules les 112.490 ha (1999) sont cultivées (cultures vivrières, cultures de rente, cultures industrielles) soit 8,5% de la superficie cultivable. Le reste 1.210.149 ha non exploité constitue un potentiel de la région. 46

Parmi ces terres disponibles, 40% sont faciles à exploiter et 60% ont subi une dégradation due aux feux de brousse et à l’érosion. Voici donc les différents types de culture existant dans cette partie septentrionale de l’île :

Tableau N° 11 : Superficie occupée par type de culture Type de culture Spéculation Superficie Cultures vivrières Riz, manioc, maïs, haricot, patate douce, 75.510 ha, soit 67% des terres pomme de terre,……… cultivées dont 4/5 occupé par le riz Cultures de rente Café, cacao, poivre, vanille 21.560 ha, 19% de la superficie cultivée et dont 3/5 occupée par le café Cultures industrielles Canne à sucre, arachide, coton 15.420 ha, soit 13% de la superficie totale mise en valeur de la région Fruits et légumes 10% : fruits 2% : légumes Source : Monographie du nord DRA d’Antsiranana 2001

Presque toutes les cultures tropicales et plusieurs cultures tempérées sont ainsi favorablement pratiquées dans la région. On y trouve les classes de spéculations suivantes pour l’année 1999 : • Les cultures vivrières : 75 510 ha (riz, manioc, maïs, haricot, patate douce, pomme de terre, …) occupent 67% des terres cultivées dont le riz, aliment de base, domine à plus de 87% de ces cultures et 58% de la superficie cultivée. • Les cultures de rentes : 21 560 ha, occupant 19% de la superficie cultivée totale. Parmi ces cultures de rente (café, cacao, poivre, vanille), le café a une place importante et détient 68% de cette superficie. • Les cultures industrielles : 15 420 ha (canne à sucre, arachide, coton) occupent 13% de la superficie totale mise en valeur de la région. • Les fruits et légumes : représentent respectivement 10% et 2% en considérant les données en 1997. La culture légumière enregistre un essor considérable dans la zone d’Antsiranana, du fait de la présence des Thoniers, qui résorbe la presque totalité de la production.

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Deux entreprises agro-industrielles étaient les plus connues dans la région de DIANA dont la SIRAMA Ambilobe et SIRAMA Nosy-Be. Ces entreprises produisaient du sucre et du « dzamajary». Cette région est riche en produit agricole due à la qualité de son climat et à la fertilité de son sol. D’où les habitants de cette région ne manquaient rien que ce soit les aliments nécessaire à l’organisme humain.

2.1.4.2. Elevage

L’élevage représente au niveau de la région étudiée un secteur d’activité de production indissociable du mode de vie en milieu rural. Les régions vouées à l’élevage (traditionnel et artisanal) se trouvent dans le district d’Antsiranana Ouest, particulièrement dans l’extrême Nord de l’île, à Bobasakoa et dans le district d’Ambilobe. Les districts d’Ambanja et particulièrement Nosy-Be où les conditions climatiques sont inadéquates (chaleur et humidité) sont considérées comme déficitaires en matière d’élevage d’où un flux d’importation de viande intra provincial des régions mieux pourvues (Vohémar, Antsiranana-est), mais aussi inter-provincial (Befandriana, Faritany Mahajanga). D’une manière générale, presque tous les types d’élevage sont pratiqués dans la région : bovin, porcin, ovin, caprin et volailles.

2.1.4.3. Pêche et ressources halieutiques

Elle est composée de deux types de pêches telles que la pêche maritime et la pêche continentale. La pêche maritime se subdivise en deux catégories :

• la pêche traditionnelle et artisanale • la pêche industrielle

La pêche continentale est une pêche lacustre qui se pratique pour la plupart de cas de façon traditionnelle ou artisanale.

2.1.4.3.1. La pêche maritime traditionnelle et artisanale :

La pêche traditionnelle se pratique à l’aide de moyens très simples auxquels les pêcheurs sont habitués depuis des générations (lignes, filets, ramassage). 48

Elle cible des ressources immédiatement disponibles et d'une accessibilité facile (les embarcations ne s’éloignent jamais à plus d’un kilomètre des côtes). Ce type de pêche ravitaille en priorité les consommateurs locaux en poissons frais et transforme sur place (séchage) les excédents.

La part d’autoconsommation et de production non intégrée aux circuits contrôlés demeure inconnue. Les produits couramment pêchés sont les poissons, crevettes, langoustes, fruits de mer et crabes. La pêche artisanale est ici exercée au moyen d’embarcations munies de moteurs, ce qui permet d’exploiter des ressources inaccessibles aux pêcheurs traditionnels. Dans certains cas, les plus équipés peuvent jouer aussi le rôle des collecteurs au niveau des pêcheurs traditionnels.

2.1.4.3.2. La pêche industrielle :

Elle concerne essentiellement deux produits : les crevettes à Nosy-Be et le thon à Antsiranana (conserverie et transbordement des thons capturés dans la Zone Economique Exclusive malgache d’Antsiranana).

2.1.4.3.2.1. La Pêche thonière :

Les bateaux de pêche étrangère exploitent les eaux malgaches dans le cadre des accords passés par le Ministère malgache chargé des pêches avec un État, un groupe d’Etats (Union Européenne) un armateur ou un groupe d'armateurs. Actuellement, le district d’Antsiranana I est un lieu qui concentre des facilités favorables à la production thonière : escale technique, réparation, entretien à la SECREN, transbordement à bord de cargos frigorifiques, ravitaillement. Le tonnage transbordé reflète l’intensité de l’activité de pêche dans la ZEE malgache. La production est essentiellement exportée. Seuls les thons blessés et poissons d’accompagnement sont déchargés à Antsiranana pour le marché interne.

En 2002, 1 815 240 tonnes de thons ont été transbordées. En 1999 on a dénombré 43 thoniers en escale à Antsiranana I, 23 thoniers réparés dans le chantier naval. Les opérations habituelles de débarquement et de transbordement au port d’Antsiranana I ont été quelque peu perturbées par le départ prématuré des bateaux français dès le mois d’avril par peur de l’épidémie de choléra. Les bateaux espagnols sont restés jusqu’à la fin de la campagne. 49

2.1.4.3.2.2. La pêche crevettière

Les Pêcheries de Nosy-Be (PNB) sont spécialisées dans la pêche à la crevette. Créées vers l’année 1970, la société dispose d’une quinzaine de chalutiers équipés en froid et d’installations de conditionnement et de transformation à terre pour les produits destinés à l’exportation. Les produits à la sortie de l’usine sont conditionnés sous diverses formes de préparation et prêts à la vente en détail dans les pays de destination. Les PNB exportent en 1999 plus de 2 000 tonnes de crevettes.

2.1.4.3.3. ressources halieutiques

La région de DIANA a connu durant l’année 1999 un développement de la culture d’algues. La société « Aquaculture de la Sambirano » , dont le siège est à Nosy-Be (Nord- Ouest), met en valeur trois zones : Marotogno, Ampasimena et Nosy Komba. La souche de culture principalement utilisée est la souche originaire des Philippines, importée de Zanzibar : « Euchema striatum » , en raison de son fort taux de croissance : 5 à 6% par jour en moyenne et pouvant atteindre 10 à 11% par jour dans certains endroits.

La région Nord-Ouest de Madagascar apparaît comme une zone propice à l’algoculture, mais les gens ne sont pas encore très motivés par cette spéculation. Dans cette région, c’est la culture sur cordes flottantes qui est la plus pratiquée.

2.1.4.4. Autres secteurs

Nous pouvons voir ici les autres activités ou secteurs qui font la renommé de la région dont les ressources minières et les entreprises réputées. C’est dans le district d’Ambilobe que se trouve la majeure partie des exploitations minières :

 L’or : Betsiaka (Andavakoera)  Le saphir : Ambilobe (Ambondromifehy)  La Barytine : Ambilobe (Beriziky, Andrafia, Ambodimanga, Ambilo Nord …).

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Les entreprises réputées dans la région de DIANA sont :

2.1.4.4.1. Société Commerciale et Industrielle de Madagascar (SCIM) :

La SCIM est une huilerie/savonnerie dont la fondation remonte à 1928. Son capital est de 1 250 000 000 Fmg. L’effectif de son personnel est de 30. Sa production est en régression actuellement. La conséquence en est un taux d’utilisation des capacités de production de l’ordre de 36% (pour la savonnerie), alors qu’il était de plus de 83%. Les causes semblent se situer au niveau de la libéralisation des importations et du non compétitivité du produit de la SCIM face aux produits extérieurs.

Pour maîtriser ses coûts, l’entreprise a tenté de fournir sa propre matière première en cultivant le tournesol, mais cette expérience n’est pas concluante et pose certains problèmes pour les planteurs d’arachides de la région dont le débouché pourrait ainsi être bloqué par la concurrence du tournesol.

2.1.4.4.2. Compagnie Salinière de Madagascar :

La CSM est créée en 1895 et se trouve sur la Saline d’Antsahampano dans le Cul-de-sac gallois. Elle est entourée de mangroves avec des forêts de palétuviers à racines échasses. La CSM s’étend sur 550 ha et emploie 280 personnes dans ses marrais salants ; Son capital est de 1 312 500 000 Fmg.

L’eau de mer est introduite par gravité sur des surfaces où elle s’évaporera et se concentrera sous l’effet de la chaleur. L’eau dont le débit est continue durant la campagne de production d’avril en décembre, doit atteindre 25° baumé (densité 1,215) pour être saturée en sel. Le sel récolté sera lavé, égoutté et essoré puis stocké en tas appelé « camelle ». Depuis le mois d’octobre 1995, le sel de la CSM est iodé afin de faire face à diverses maladies (goitre, retard mental, stérilité…).

Le sel est exporté à la Réunion et aux Seychelles. Le prix à l’exportation n’a pas été augmenté en raison de la forte concurrence de l’Afrique du Sud qui approvisionne aussi la Réunion et l’île Maurice. La CSM ravitaille également en sel les bateaux de passage pour la conservation des produits de mer. 51

Elle s’oriente de plus en plus vers la mutuelle et la formation afin de développer l’humain et le culturel. Si auparavant, la compagnie était fermée au public, aujourd’hui, elle est tout à fait ouverte aux visiteurs.

2.1.4.4.3. Brasserie STAR :

C’est une société privée au capital de 21 450 000 000 Fmg. La date de création est de 1953. Elle assure l’emploie pour 138 personnes. Cette brasserie réalise un programme de modernisation et de rénovation après la privatisation intervenue en 1989. Sa production de bières et de boissons gazeuses est en progression compte tenu de la demande.

2.1.4.4.4. Construction navale : la SECREN

La SECREN est la société d’Etat qui a pris en charge à partir de 1975, ce qui représentait l’arsenal de réparation navale de l’armée française d’Antsiranana. Depuis, cette société a orienté son activité vers trois directions :

 des travaux de réparation de bateaux (surtout les thoniers) : réalisation de 80 bateaux par an.  de la construction navale des bateaux neufs : réalisation de 8 bateaux par an.  des travaux industriels de diversification (des coques nues, standards, armées en fonction des besoins du client).

La SECREN est une des plus importantes unités industrielles d’Antsiranana. Elle vient d’obtenir le « prix Etoile de Platine International » pour la qualité et l’excellence dont elle a su faire preuve par la prestation de ses services et la structure de l’entreprise. Pour l’année 1999, son chiffre d’affaires tournerait autour de 46 milliards de FMG, malgré le désistement, à la dernière minute d’une dizaine de bateaux qui devaient bénéficier des services de la société de réparation navale, à cause du choléra. Ce qui devait occasionner un manque à gagner de10 à 15 millions de FMG.

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Pour conclure ce cadre économique, nous pouvons dire qu’en 2005, le salaire annuel moyen est évalué à 991.000 Ar, soit 82 600 Ar par mois. Parmi les 6 anciennes provinces, « les salariés d’Antsiranana sont les mieux payés » avec plus de 1 182 000 Ar par an, suivi de ceux d’Antananarivo et Mahajanga.

Tableau N° 12 : Revenus salariaux annuels moyen par sexe Région Masculin Féminin Ensemble DIANA 1 318 453 711 096 1 096 906 SAVA 1 446 885 1 131 356 1 309 545 ANALAMANGA 1 579 273 952 153 1 319 134 Source : Monographie du nord DRA d’Antsiranana 2001

2.1.5. Les traits de civilisation

Cette étude reflète à l’anthropologie sociale et culturelle de la population antsirananaise, de leurs civilisations pour comprendre leur comportement social. Les croyances et les traditions Antakarana sont intimement liées aux « divinités naturelles » qui peuvent être incarnées par un arbre, une plante, une montagne, une chute d’eau, un lac ou un autre élément de la nature. Des cultes leur sont rendus périodiquement comme le « Fijoroana » , le « Fasana sady tsy mataodrafy » , le « Tsiafakara » ou le « Tsangatsaigny » .

2.1.5.1. Le Fijoroana

A chaque nouvelle lune et pleine lune, on fait des voeux. Ce Fijoroana se pratique de 6h du matin jusqu’à 11h et se fait en plein air le lundi, mercredi, vendredi et samedi à Nosy- Lonjo à 1 km d’Antsiranana.

2.1.5.2. Le Fasana sady tsy matao-drafy

A Antsiranana II, commune d’Andranofanjava (environ 60 km d’Antsiranana), ce rite se pratique avant la saison de pluie, pour la réparation des tombeaux et dure seulement une journée. On fait des vœux et des prières pour qu’il pleuve chaque année.

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2.1.5.3. Le Tsiafakara au bord du lac Antanavo

Le rituel de Tsiafakara (accomplissement des vœux) a lieu notamment à la saison sèche, après la récolte, à une date fixée par un devin. Sur le site cérémoniel, au bord du lac, on attache le bœuf du sacrifice au pied d’un arbre sacré. Le maître de cérémonie entre seul dans l’enceinte du « tony » (pieu sacré) pour formuler les prières d’ouverture de la cérémonie.

Pendant ce temps, la foule assise en demi-cercle au pied de l’arbre sacré, face au lac, entonne des chants incantatoires en frappant des mains. Comme pour répondre à ces incantations, les crocodiles montrent leur tête, plus ils avancent pour happer les quartiers de viande qui leur sont destinés, plus le vœu aura de chances d’être exaucé.

2.1.5.4. Le Tsangantsaigny

Tous les cinq ans, à la pleine lune du mois de novembre, les Antakarana fêtent le Tsangatsaigny ou Erection du mât royal. Il s’agit, en réalité, d’une célébration d’une grande partie de l’histoire de ce peuple. Le Tsangatsaigny se prépare un an voire deux ans avant la date fatidique. Les nobles de la famille régnante visitent les deux principaux tombeaux, situés respectivement dans les grottes d’Ambatoharanana et sur le Nosy Mitsio, renfermant les restes de leurs ancêtres. Ce pèlerinage est accompagné de sacrifices 39 de bœufs (joro). On implore par la même occasion, la bénédiction des ancêtres pour le bon déroulement de la cérémonie.

Le Tsangatsainy proprement dit a lieu pendant un mois. Pour cela, une délégation lourde se rend dans la forêt d’Ankiabe (près d’Ambilobe) pour couper deux troncs d’arbre d’une certaine longueur (mâle et femelle) qu’on assemblera pour constituer le mât royal. Durant la cérémonie, on sacrifie beaucoup de zébus. La fête culmine avec l’érection d’un mât sur lequel sont hissés deux drapeaux : le drapeau malgache, ainsi que le pavillon du peuple, symbole de son unité historique. La fête se termine avec la circoncision collective des jeunes garçons.

Le Bon déroulement du Tsangatsainy est synonyme de bénédiction de Dieu pour le Souverain en place. Le Tsangatsainy, avec les offrandes destinées au roi est, par ailleurs, un témoignage du respect du peuple à leur souverain. Durant la fête, les Antakarana viennent, en effet, des quatre coins du monde pour ces grandes retrouvailles. 54

2.1.6. Infrastructures socio-culturelles

Chaque district est doté d’un Centre d'Appui pour la Promotion des Jeunes (CAPJ) et d’un Service de la Culture et de la Promotion Artistique (SCPA). Le rôle du Service de la Culture et de la Promotion Artistique est le suivant :

 Recensement des sites et monuments historiques  Recensement des instruments de musique traditionnels  Sensibilisation et animation artistique et culturelle  Etudes et recherches sur les us et coutumes de la région  Restauration des sites et monuments historiques  Protection et conservation du patrimoine culturel et naturel régional.

Le tableau ci-après présente les infrastructures culturelles et sportives par district.

Tableau N° 13 : Répartition des infrastructures socio - culturelle et sportive District Culture Sport Loisir Antsiranana Alliance Française Terrain municipal de sport Salle de cinéma (non Bibliothèque municipale (football) fonctionnelle) Bibliothèque universitaire Gymnase couvert Antenne CITE Terrains pour différentes disciplines sportives Deux boulodromes Ambilobe Bibliothèque municipale Stade municipal Salle de spectacle Terrain de basket-ball Salle de cinéma (non fonctionnelle) Ambanja 2 bibliothèques municipales Terrain municipal 1 salle de spectacle Terrains pour différentes 2 salles d’œuvre disciplines sportives

Nosy-Be 3 bibliothèques Complexe sportif 2 salles de vidéo 1 centre culturel français 1 salle d’œuvre de la avec bibliothèque mission catholique 1 salle de cinéma (non fonctionnelle) Source : Inventaire des sous préfecture - DGEP/DPGE - Plan 2000

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Dans le cadre du domaine culturel, l’île de Nosy-Be abrite le Grand Festival annuel de l’Océan Indien appelé « DONIA » , un des plus importants festivals de la région regroupant plusieurs formations musicales venues des quatre coins de l’Océan Indien. Cette manifestation a profité pleinement du soutien de nombreux mécènes dont la Communauté européenne.

Le rendez-vous de Nosy-Be est une occasion pour les différents styles musicaux des îles de l’Océan Indien de se rencontrer. Au-delà de sa définition première, qui se résume par « la nécessité de vivre intensément la vie » , le Donia est une manifestation, dont le but principal est de soigner l’image marque de Nosy-Be, afin de promouvoir son développement.

2.2. Position du problème 2.2.1. Problème sur les résultats sportifs

Durant ces dix années à partir de 2000 à 2010, nous pouvons constater que les résultats sportifs dans la région de DIANA sont en chute libre dus aux problèmes politique et économique. Avant la faillite de certaines sociétés d’Etat comme le SIRAMA d’Ambilobe et la SECREN, leurs clubs omnisports ont raflé beaucoup de titres que ce soit au niveau national et international car il y avait une bonne politique d’organisation sur les stratégies de développement en matière de sport.

Il y avait aussi une certaine motivation basée sur extrinsèque vis-à-vis des joueurs affiliés à leur club car ils étaient rémunérés en tant que joueur ou bénéficiaient d’un statut d’employé, c’est-à-dire l’entreprise leur donnait un emploi à contrat à durée indéterminé ou CDI. Nous allons montrer dans les tableaux ci-dessous les résultats et palmarès obtenus par les clubs omnisports de ces entreprises d’Etat les plus renommées.

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Tableau N° 14 : Résultat sportif du Club COSMOS SECREN Handball Nombre de joueurs achetés Année RESULTAT Statut des joueurs venant d’autre région

1997 Champion de Madagascar Semi-professionnel 4 1998 Vice-champion de Madagascar Semi-professionnel 5 1999 3ème place au Championnat de M Semi-professionnel 5 2000 Champion de Madagascar Semi-professionnel 5 2001 Vice-champion de Madagascar Semi-professionnel 5 2001 Champion de Club Champion de Semi-professionnel 6 l’Océan indien (C.C.C.O.I) 2002 Champion de Madagascar Semi-professionnel 5 2003 Champion de Madagascar Amateur 0 2004 3ème place au Championnat de M Amateur 0 2005 Eliminé phase éliminatoire Amateur 0 2006 Non qualifié au Championnat de Amateur 0 Madagascar 2007 Eliminé phase éliminatoire Amateur 0 2008 4ème place au Championnat de M Amateur 0 2009 Eliminé phase éliminatoire Amateur 0 Source : archive du club COSMOS SECREN Handball Tableau N° 15 : les résultats et palmarès du Club COSMOS SECREN Basketball Statut des Nombre de joueurs Année RESULTATS ET PAMARES Catégorie joueurs achetés venant d’autre région 1996 Champion de Madagascar Junior Amateur 0 1997 Demi-finaliste Junior Amateur 0 1998 Champion de Madagascar Senior Semi-prof 3 1999 Vice-champion de Madagascar Junior Amateur 0 1999 Champion de Madagascar Senior Semi-prof 4 2000 Champion Coupe de Mada/car Senior Semi-prof 4 2001 Champion Coupe de l’amitié Senior Semi-prof 4 2001 Vice-champion de Madagascar Senior Semi-prof 4 2002 Eliminé phase éliminatoire Senior Amateur 0 2003 Demi-finaliste Senior Amateur 0 2004 Eliminé phase éliminatoire Senior Amateur 0 2005 Relégué en 2 ème division Senior Amateur 0 2006 Demi-finaliste Senior Amateur 0 2007 Eliminé phase éliminatoire Senior Amateur 0 2008 Relégué en 2 ème division Senior Amateur 0 2009 Eliminé phase éliminatoire Senior Amateur 0 2010 Relégué en 2 ème division Senior Amateur 0 Source : archive du club COSMOS SECREN Basketball

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Comme nous voyons dans ces tableaux ci-dessus, nous pouvons déduire qu’à certaine période, c’est-à-dire entre les années 1996 à 2001, il y avait une stabilité sur les performances dans les deux disciplines sportives car les dirigeants de cette entreprise d’Etat optaient le sport comme : • moyen de publicité de leur firme, • moyen de développement de leur région, • moyen d’insertion des jeunes sportifs.

En plus, ces dirigeants étaient des anciens pratiquants de ces disciplines ou sportifs de haut niveau. Ils déboursaient des sommes pharamineuses dans la caisse de l’entreprise pour obtenir des résultats tangibles.

Après l’année 2001, il y avait un changement sur la performance de ces clubs, c’est-à-dire en phase descendante ou en déclin car il y avait aussi un changement à la tête de cette firme. Donc, le sport n’était plus une priorité pour eux, mais le redressement de l’entreprise prime à cause de la crise politique de 2002.

2.2.2. Problèmes organisationnels et financiers

Par définition, un club ou une association est un groupement permanent de personnes mettant en commun leurs connaissances ou leurs activités dans un but non lucratif. Un club sportif est une association sportive dont l’objectif est de participer à des différents championnats. Pour faire fonctionner cette association, leur dirigeant fait appel à des sponsorings ou à des parrainages avec une ou plusieurs entreprises privées ou publiques.

D’une part, un club sportif non rattaché ou non parrainé par une entreprise privée ou publique est en mesure de trouver de l’argent pour couvrir les dépenses annuelles.

2.2.2.1. Problème financier

Les dépenses annuelles d’un club sportif quelque soit son rattachement ou non à une société sont réparties comme les suivantes :

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 les équipements et matériels nécessaires à l’entraînement,  le droit d’engagement aux championnats régional, national et international,  les maillots utilisés lors des rencontres sportives,  les frais de transport lors des déplacements,  les frais médicaux des joueurs,  les assurances des joueurs,  les frais d’hébergement et de restauration du club pendant les championnats,  les rafraîchissements des joueurs à chaque entraînement,  les motivations ou les primes des joueurs.

Voici donc les dépenses engagées de chaque club sportif durant une année d’exercice : Tableau N° 16 : dépenses du club sportif sis à Antsiranana pendant une année (Ariary) N° DESIGNATIONS Nombre Prix Unitaire Total a. Section 1 30 000 30 000,00 1 b. Ligue 1 50 000 50 000,00 Droit d'engagement c. National 1 100 000 100 000,00 d. International a. Maillots 2 160 000 320 000,00 2 Equipements et b. Ballons 5 50 000 250 000,00 matériels sportifs c. Paire de Chaussures 15 80 000 1 200 000,00 3 Assurance des joueurs 15 2 000 30 000,00 4 Frais médicaux 5 Frais de Transport (INT) Diégo - Tananarivo 18 140 000 2 520 000,00 6 Frais de Transport (EXT) 18 1 200 000 21 600 000,00 7 Frais d'hébergement Intérieur 252 2 000 504 000,00 8 Frais d'hébergement Extérieur

9 Frais de restauration Intérieur 14 50 000 700 000,00 10 Frais de restauration Extérieur 126 13 500 1 701 000,00 11 Rafraîchissement 72 15 000 1 080 000,00 12 Motivations ou Primes 15 13 Frais du Licences 15 3 000 45 000,00 14 Frais de mutation TOTAL 30 130 000,00 Source : enquête auprès du club « COSMOS- SECREN Handball et Basketball

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Presque tous les clubs venant de la région DIANA qui participaient aux championnats national et international, ont une dépense annuelle avoisinant dans ce tableau ci-dessus. Quelque soit le nom de ces clubs, leurs dépenses annuelles sont à peu près à 30 130 000 Ariary, soit 150 050 000 Fmg. D’une autre façon, nous allons donc exclure tous les déplacements extérieurs afin de mieux connaître leurs dépenses prévisionnelles pour préparer et participer au championnat national.

D’après le tableau ci-dessus, nous pouvons tirer que les frais de restauration et déplacement à l’extérieur sont assez élevés, donc nous allons les enlever ou ignorer :

• frais de transport extérieur : 21 600 000 Ar • frais de restauration extérieur : 1 701 000 Ar

 21 600 000 Ar + 1 701 000 Ar 23 301 000 Ar  Total dépenses : 30 130 000 Ar

Total dépenses – frais extérieur (transport + restauration) dépenses intérieures 30 301 000 – 23 301 000 7 000 000 Ar, soit 35 000 000 Franc malagasy.

Pour les frais externes ou frais de séjour à l’extérieur, nous nous référons sur les déplacements du Club Handball « COSMOS-SECREN » en 2001 et du Club Handball « ASCO-Tuléar » lors du dernier CCCOI, au mois de décembre 2010, à la Réunion. Il était vraiment difficile pour tout les clubs affiliés à la ligue de DIANA de participer au championnat national qui se tiendrait chaque année à Antananarivo et de trouver cette somme (7 000 000 Ar) nécessaire pour faire fonctionner l’association sportive.

2.2.2.2. Problème organisationnel

Nous pouvons dire aussi que le système organisationnel de chaque institution sportive avait un grand problème ou une défaillance, à chaque niveau hiérarchique. D’une certaine façon, cela commençait par la fédération nationale et passait par les ligues régionales et terminait par les clubs proprement dits.

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Si on parlait sur la plus haute marche hiérarchique, la Fédération nationale a un problème organisationnel sur le planning du championnat national car en général, après la fin de chaque championnat, on devrait connaître le lieu et le mois de la prochaine compétition. Pourtant, c’est le cas contraire pour la majorité de nos fédérations.

En réalité, il y avait une certaine fédération qui donnait à chaque fin de championnat national, le planning et le programme de la prochaine édition. Malheureusement, au dernier moment de la date butoir, un changement subit se passait et le championnat serait reporté à une date ultérieure. Tout cela fausse les plannings de la ligue régionale et ceux des clubs et même la préparation des joueurs.

Au niveau des clubs, il y avait aussi une mauvaise gestion de leur part, car c’est toujours au dernier moment, avant le championnat national, qu’ils cherchaient de l’argent pour leur déplacement par le biais du sponsoring ou des quêtes.

2.2.3. Problème infrastructurel

Ce problème est vraiment fondamental pour chaque club et pour chaque pratiquant ou joueur car par définition, « l’infrastructure », c’est le lieu de travail de chaque athlète quelque soit la discipline pratiquée. C’est aussi le lieu où il exerce son métier ou il pratique sa passion. A Antsiranana, les infrastructures sportives sont inexistantes ou même vétustes et cela rend impraticable à l’activité physique et sportive. De plus, il a deux infrastructures qui sont aux normes mais très onéreuses ou chères pour les clubs sportifs.

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Voici donc les tarifs de ces deux infrastructures :

Tableau N°17 : Tarif du Gymnase couvert d’Antsiranana (en Ariary) DESIGNATION DETAILS OBSERVATION TARIFS I - SPECTACLE Concert, Gala et Danse Par journée 360 000 Moraingy Par journée 500 000 Œuvre sociale Par journée 140 000 II - MATCH DE CHAMPIONNAT National Par journée 200 000 Régional Par journée 100 000 District Par journée 100 000 III - MANIFESTATION SPORTIVE Demi-journée 60 000 Journée 120 000 IV - ENTRAINEMENT Dans la journée sans lumière Par heure 4 000 Nocturne Par heure 7 000 Source : Direction interrégionale des Sports à Antsiranana

D’après le tableau ci-dessus, les tarifs de l’entraînement journalier est assez abordable à nos yeux, pourtant si on les multiple par :  deux heures d’entrainement par séance,  deux séances par semaine,  par quatre semaines et enfin,  durant 9 mois.

Nous obtenons la somme ci-dessous : 2 heures x 2 séances / semaine x 4 semaines x 9 mois 144  144 x 4000 576 000  144 x 7000 1 008 000

Cette somme est assez élevée pour la plupart des clubs existants à Diégo-Suarez. 5 040 000 Fmg de dépenses sur les frais de location de gymnase, sont assez importants, si on les impute dans le budget annuel de ces clubs.

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Tableau N°18 : Tarif de location du stade municipal de Diégo-Suarez (en Ariary) LIBELLES Lieu Observation TARIF Pour les établissements scolaires publics Stade d'honneur annuel 50 000 Pour les établissements scolaires privés Stade d'honneur annuel 110 000 Pour les entrainements des clubs football Stade d'honneur Par séance 90 000 Pour les entrainements de la Ligue football Stade d'honneur Par séance 11 000 Pour les entrainements de la Ligue Rugby Stade d'honneur Par séance 7 000 Pour les entrainements de RCD, école de Rugby Stade d'honneur Par séance 5 000 Pour les entrainements de club des jeunes footballs Stade d'honneur Par séance 5 000 Pour les entrainements des clubs de jeunes basketballs Stade d'honneur Par séance 1 000 Pour les compétitions d'athlétisme Stade d'honneur Par séance 11 000 Pour les compétitions de football Stade d'honneur Par séance 12 000 Pour les compétitions de Rugby Stade d'honneur Par séance 10 000 Pour les matchs Régional Stade d'honneur Par tournoi 125 000 Pour les matchs National Stade d'honneur Par tournoi 200 000 Pour les examens officiels (BEPC, BACC, Gendarme, Stade d'honneur Par séance GRATUIT Police, Militaire, tous les sports scolaires) Pour les spectacles Stade d'annexe Par séance 400 000 Pour les braderies Stade d'annexe Par séance 800 000 Pour les entrainements individuels Stade d'annexe Par séance 200 Source : Commune urbaine de Diégo-Suarez

Par rapport au tarif proposé par la Direction interrégionale des Sports d’Antsiranana, celui qui est suggéré par la Commune urbaine de Diégo-Suarez, est assez élevé pour les clubs existants dans cette localité.

2.2.4. Problème de motivation

Pour un psychologue, une motivation est un besoin ou un désir qui sert à dynamiser le comportement et à l'orienter vers un but. Comme l'intelligence, la motivation est un concept hypothétique. Nous déduisons une motivation des comportements que nous observons. La motivation nous permet de comprendre les raisons qui incitent un individu à se conduire d'une certaine façon.

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Par exemple, pourquoi il s'investit fortement dans une tâche. La motivation est particulièrement étudiée dans les domaines du travail, de l'éducation et du sport. Les chefs d'entreprise sont intéressés par les facteurs qui régissent la motivation du personnel. Les éducateurs, les enseignants, les entraîneurs sportifs devraient aussi être intéressés par les motivations de leurs élèves ou de leurs athlètes car, comme chacun le sait, la performance est étroitement liée à la motivation.

Dés qu’on parle de motivation, tout de suite on a tendance à penser sur les primes, les récompenses ou les contreparties du service rendu. Pour les athlètes venant de la région de DIANA, cette motivation est quasi inexistante depuis les huit dernières années due aux problèmes de financement ou de sponsoring.

Au début du troisième millénaire, les résultats sportifs étaient florissants car si on prenait l’exemple du Club « COSMOS-SECREN » dans les disciplines handball et basketball, tous les joueurs, sans exception, ont reçu des primes mensuelles à titre de motivation. Cette motivation est appelée « motivation extrinsèque ». Nous allons voir les différents types de motivation dans la cadre théorique.

Voici donc les primes ou motivations perçues par les joueurs affiliés au club Cosmos- secren durant les 4 années par lesquelles l’entreprise SECREN a versé de l’argent à ses athlètes :

Tableau N°19 : Primes perçues par les joueurs au sein du Cosmos Handball (en Ariary) Année Résultats et Palmarès Catégorie Statut des joueurs Joueurs achetés E .T. J Prime/mois 1997 Champion de Madagascar Sénior Semi-professionnel 4 15 90 000 1998 Vice champion de Madagascar Sénior Semi-professionnel 5 15 100 000 1999 3è place du championnat de M/car Sénior Semi-professionnel 5 15 100 000 2000 Champion de Madagascar Sénior Semi-professionnel 5 15 100 000 2001 Vice champion de Madagascar Sénior Semi-professionnel 5 15 100 000 2001 Champion du C.C.C.O.I Sénior Semi-professionnel 6 15 100 000 2002 Champion de Madagascar Sénior Semi-professionnel 5 15 100 000 2003 Champion de Madagascar Sénior Amateur 0 15 0 Source : archive du club COSMOS SECREN Handball

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Tableau N°20 : Primes perçues par les joueurs au sein du Cosmos Basketball (en Ariary) Année Résultats et Palmarès Catégorie Statut des joueurs Joueurs achetés E .T. J Prime/mois 1998 Champion de Madagascar Sénior Semi-professionnel 3 15 90 000 1999 Champion de Madagascar Sénior Semi-professionnel 0 15 100 000 2000 Champion de Coupe de Madagascar Sénior Semi-professionnel 4 15 100 000 2001 Vice champion de Madagascar Sénior Semi-professionnel 4 15 100 000 2002 Eliminé en phase éliminatoire Sénior Semi-professionnel 0 15 100 000 2003 Demi-finaliste du championnat M/car Sénior Amateur 0 15 0 2004 Eliminé en phase éliminatoire Sénior Amateur 0 15 0 Source : archive du club COSMOS SECREN Basketball

D’après les deux tableaux ci-dessus, il y avait donc de bons résultats car on donnait des primes mensuelles aux joueurs à titre de rémunération. Cela leur motive car en plus de 100 000 Ar octroyés par mois, ils bénéficiaient d’un logement et de restauration gratuits. Les joueurs s’épanouissaient beaucoup et n’avaient pas de soucis, car ils ne se préoccupaient que de leur entrainement et sur l’objectif du club qui est de gagner les titres nationaux et internationaux.

Pour terminer cette section « position des problèmes », nous pouvons conclure que tous les problèmes cités ci-dessus, mettent en exergue les résultats décevants et alarmants sur le plan sportif au niveau de la région DIANA. Parmi ces différents problèmes, nous allons tirer et extraire la problématique à résoudre dans l’hypothèse.

2.3. Problématique

Par définition, une problématique est une construction conceptuelle thématique mettant en relation un certain nombre de problèmes et de questions qui dépendent les uns des autres. Avant de choisir la problématique à opter, il faut bien mettre en considération les problèmes vus et cités ci-dessus afin de mieux décortiquer et cerner le problème fondamental de notre étude. Après avoir connu les causes des réussites et des gloires de certains clubs sis à Antsiranana I, il faudrait aussi être au courant de leur déclin et de tirer la problématique et l’hypothèse à ces faits.

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Nous ne pouvons pas aussi nous écarter à notre thème dont l’intitulé est « l’étude de faisabilité sur les intérêts de l’implantation du complexe socio-sportif dans la ville d’Antsiranana, Région DIANA », pour élaborer la problématique à étudier dans notre projet.

Puis, si on admet que le sport d’un pays ou d’une région peut jouer le rôle de vecteur d’images ou de vecteur de prestige national et international, ceci nous amène à poser la problématique :

« Quelles stratégies doit-on mettre en place pour pallier aux aléas de financement, problèmes récurrents avant chaque déplacement des athlètes ou des clubs des régions ».

Ceci nous conduit à éviter le stress et l’angoisse ayant des conséquences psychosociales et émotionnelles des athlètes susceptibles d’hypothéquer leur capacité et leur disponibilité à la performance.

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DEUXIEME PARTIE

« CADRE D’ETUDE »

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CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE

Par définition, le cadre théorique est un compte rendu, un résumé ou une synthèse des idées disponibles dans la littérature et d’une justification de rétention, de certaine définition au détriment des autres que vous avez trouvés dans cette littérature 1. C’est aussi une organisation de l’information en un ensemble cohérent.

Une approche théorique est une structure potentielle d’explication qui comporte un certain nombre d’éléments. Elle comprend d’abord des postulats qui traduisent la vision des choses sur laquelle elle s’appuie, ainsi que des concepts qui permettent de cerner et de classifier les phénomènes à étudier. Elle précise par des propositions, l’ensemble des relations postulées entre les différents concepts et sous concepts de l’approche et pose quelques hypothèses sur des relations entre concepts que si elles peuvent être vérifiées et confirmées, pourront être transformées en loi générale ou en généralisation théorique.

Ce n’est que lorsqu’on aboutit à de telle loi générale que l’on peut parler de théorie. Le cadre théorique sert principalement à présenter un cadre d’analyse et à généraliser des relations théoriques déjà prouvées dans d’autres contextes pour tenter de les appliquer au problème.

Le cadre théorique :

• appuie et renforce la problématique, • sert à clarifier des concepts, • permet de définir un concept et le modifier pour l’appliquer à notre problème de recherche.

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1.1. Charte Olympique et association sportive 1.1.1. La Charte Olympique

• La pratique du sport est un droit de l’homme. Chaque individu doit avoir la possibilité de faire du sport sans discrimination d’aucune sorte et dans l’esprit olympique, qui exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play. L’organisation, l’administration et la gestion du sport doivent être contrôlées par des organisations sportives indépendantes (3).

• Toute forme de discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres est incompatible avec l’appartenance au Mouvement olympique (4).

D’après cette Charte Olympique, toute personne a le droit de faire du sport sans discrimination d’aucune sorte, pourtant si on fait une comparaison entre pays sous-développés et pays développés , nous pouvons dire qu’il y a une discrimination au sens figuré car les pays développés ont des infrastructures et des matériels nécessaires pour pratiquer les différentes disciplines sportives et leurs athlètes sont rémunérés et bien motivés.

Donc, notre pays, Madagascar, n’est pas au même pied d’égalité avec les pays développés durant les Jeux Olympiques et tous les championnats du monde.

1.1.2. Définition de l’Association sportive

Association Sportive ou Club est un organisme à but non lucratif constitué par un groupe d'individus qui recherchent par la pratique d'une activité physique et sportive à atteindre les objectifs définis dans la Loi N° 79-014, soit dans le cadre d'entraînement individuel ou collectif, soit dans le cadre des compétitions officielles.

(3) Point n° 4 sur les Principes fondamentaux de l’Olympisme selon la Charte Olympique (4) Point n° 5 d’après les Principes fondamentaux de l’Olympisme selon la Charte Olympique 68

1.1.2.1. Mission d’une association sportive

Une Association Sportive a essentiellement pour mission de (5):

- mettre en œuvre la formation des sportifs suivant la politique de la Fédération d'appartenance ; - encourager la pratique sportive conformément aux règlements techniques des organismes nationaux et internationaux ; - promouvoir une politique de relève ; - veiller à développer les qualités morale et civique de ses membres ; - encourager l'esprit de créativité pour l'amélioration des techniques sportives ainsi que des infrastructures, matériels et équipements sportifs ; - développer la compréhension de l'amitié intra-nationale, internationale ainsi que l'esprit de l'olympisme.

D’après ce que l’on vient de voir ci-dessus, l’association sportive contribue au développement du sport car elle participait à l’amélioration des infrastructures, des matériels et des équipements sportifs.

1.1.2.2. Disposition financière d’une association sportive

Les ressources de l’Association Sportive ou du Club proviennent :

- des cotisations de ses membres, - des quotes-parts sur les recettes de compétitions, - des subventions, - des sponsors ou des bienfaiteurs à titre de mécénat, - des activités de l’Association Sportive, - des dons et des legs.

Si on fait une comparaison par rapport aux clubs ou aux associations sportives européennes, c’est-à-dire ce qui nous différencie, ce sont les droits de TV ou de télévisions.

(5) Article n°4 d’après l’arrêté N°10527/2000 fixant le statut-type d’une association sportive 69

Ces droits télévisés occupent plus de 50% sur le budget annuel des clubs. En diffusant les matchs régionaux, nationaux et internationaux, les chaines télévisées versent respectivement de l’argent aux clubs acteurs.

Tableau N°21 : Comparaison des ressources financières des clubs N° DESIGNATIONS Clubs Sportifs à M/car Clubs Sportifs européens 1 Recettes des compétitions 10% 15% 2 Subventions 15% 5% 3 Sponsorings 65% 20% 4 Droits T.V 0% 52% 5 Autres 10% 8% TOTAL (%) 100 100 Source : enquête du promoteur

Nous constatons sur ce tableau que les deux tiers des ressources financières des clubs à Madagascar provenaient du sponsoring, pourtant celles des européens étaient issues des droits T.V.

1.1.2.3. Les ressources d’une association sportive

Les ressources financières ou les recettes des associations sportives proviennent de diverses sources :  les cotisations de leurs membres, membres actifs ou honoraires,  les subventions octroyées par les collectivités territoriales (les communes,…) par l’Etat, et le Fonds national pour le développement du sport.

Ces subventions prennent la forme de prêt ou de dotation en matériel, de participation aux frais de déplacement pour des compétitions, de prise en charge de frais de location et d’entretien d’installations sportives, éventuellement de paiement d’indemnités à des éducateurs spécialisés, de subventions en espèces dites subventions doivent fournir à l’Etat ou aux collectivités les justificatifs comptables relatifs à l’emploi de celles-ci (6) .

 les recettes provenant de l’organisation de manifestations sportives ou de soutien (bals, kermesses, tombolas, buvettes…), 70

 les recettes procurées par les ventes d’objets, d’équipements, d’écussons, de brochures, etc.…,  les recettes provenant de firmes publicitaires ou sponsors.

1.1.2.4. Les dépenses d’une association sportive

Les dépenses les plus courantes supportées par les associations sportives sont :

 les frais de location et d’entretien des installations sportives indispensables à la réalisation des actives (salles de sport, gymnases, stades, piscines, etc..),  les achats de matériel et d’équipements,  les frais de transport, notamment ceux occasionnés par les déplacements d’équipes pour participer aux compétitions ou pour participer aux compétitions ou pour le transport de matériel,  les dépenses relatives à la participation aux compétitions telles que les cotisations annuelles des licences à verser aux fédérations, les droits d’inscriptions, les assurances…  les frais d’organisation des compétitions et les manifestations de soutien,  les indemnités versées aux entraîneurs,  les frais de fonctionnement (secrétariat, personnel, charges sociales, impôts et taxes, frais de PTT….

1.2. F.N.P.D.J.S.L ou TAFITA

Le F.N.P.D.J.S.L est un Fonds National pour la Promotion et le Développement de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs ou « Tahiry Aina ho an’ny Fanatanjahantena sy Itsinjovana ny Tanora.

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1.2.1. Attribution du TAFITA

Ce Fonds National pour la Promotion et le Développement de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs a notamment pour attribution (6) :

• réinsérer socialement les sportifs de hauts niveaux, • favoriser la création et la détection de nouvelles élites, dans le domaine du sport, ainsi que dans le domaine culturel (musique, théâtre, etc.…), • œuvrer et créer une mutuelle des sportifs pour assurer le troisième âge de ces derniers, • octroyer des bourses pour les meilleurs athlètes, • contribuer efficacement : aux organisations des compétitions et formations des athlètes ; • institutionnaliser la solidarité nationale et internationale des jeunes et de promouvoir l’entraide mutualiste en faveur de la Jeunesse Malgache à travers la mobilisation de toutes les forces dynamiques de la Nation, • contribuer à la formation d’une politique de financement des activités liées à la promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, • moderniser des infrastructures existantes par le biais de nouveaux investissements avec l’appui des nouvelles technologies qui permettront de relever le niveau des compétitions, prix et concours, sur la plan international, • concevoir les plans de financement annuel et pluriannuel des manifestations, opérations et projets dont la réalisation incombe au Ministère chargé de la Jeunesse, des Sports et des loisirs, • prospecter les sources de financements publics, parapublic, privés aussi bien locales qu’extérieures, susceptibles d’être mobilisées pour la promotion des activités physiques et des Sports, ainsi que le développement de la Jeunesse et des Loisirs, • élaborer et exécuter un programme d’activités génératrices de ressources alimentant le Fonds, • appuyer les initiatives tendant à l’autonomie financière des organismes sportifs.

(6) Selon l’article n°4 du Décret 96-736 du 21 Août 1996 portant l’attribution du TAFITA ou FNPDJSL 72

1.3.2. Les ressources du F.N.P.D.J.S

Les ressources du Fonds National pour la Promotion et le Développement de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs non énumérées ci-dessous seront définies par un arrêté ministériel :

• les apports des personnes physiques et morales intéressées par les activités physiques et les sports, • le produit de vente des licences et assurances sportives, • les recettes des manifestations sportives organisées par le Conseil National Supérieur du Sport et les Comités du Sport (CNSS), • les emprunts, • le produit de la vente des matériels sportifs, • les recettes provenant de la location des infrastructures socio-sportives appartenant au Ministère chargé de la Jeunesse et des Sports, • les produits d’exploitation des infrastructures et équipements sportifs, • dons et legs (sponsoring et entreprises privées), • les produits de taxes spéciales.

1.3.3. Les charges du F.N.P.D.J.S

Les charges sont énumérées ci-après :

• les dépenses de fonctionnement, • les dépenses d’investissement et de maintenance, • le financement des projets, • les dépenses d’équipement, de renouvellement, d’amélioration et d’extension, • les coûts des travaux de réfection, d’aménagement ou de construction d’infrastructures sportives, • l’aide à l’insertion sociale des sportifs de haut niveau, • l’aide à la mutuelle des sportifs pour assurer leur troisième âge, • l’aide au développement du sport de masse, • toutes dépenses de gestion d’une manière générale.

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Si on résume en quelques phrases ce qu’on vient de citer précédemment, le TAFITA est un fonds national pour la promotion et le développement de la jeunesse, des sports et des loisirs dont le but principal est de financer surtout les équipes nationales lors de leurs déplacements à l’extérieur et d’aider les fédérations en octroyant des subventions. Il se charge essentiellement des athlètes qui portent les fanions de notre pays. Par exemple, pendant la préparation de l’athlète RANDRIAMIHAJA Berlioz, lors du dernier championnat d’Afrique d’Athlétisme.

1.3. le MAP ou Madagascar Action Plan

Le MAP est une vision nationale, c’est-à-dire « Madagascar naturellement » pendant la gouvernance du Président Marc RAVALOMANANA. Madagascar deviendrait une nation prospère. Nous aurons une économie à forte croissance et participerons avec succès à la concurrence sur le marché international. Notre environnement sera respecté, protégé et utilisé d’une manière responsable pour promouvoir notre développement. Notre croissance économique sera basée sur nos ressources naturelles uniques et sur la transformation de nos produits naturels.

Le peuple Malagasy, tant en milieu rural qu’urbain, sera en bonne santé et aura accès à une éducation de qualité. Nos citoyens seront des participants actifs au processus de développement et bénéficieront de leur travail dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des prestations de services. En tant que nation, nous respecterons et valoriserons la multitude de cultures et de traditions de tout le peuple de Madagascar. Nous serons fiers de notre pays, nous serons unis dans la solidarité nationale et nous travaillerons ensemble pour atteindre nos objectifs.

1.3.1. Fondations humaines du MAP

Le MAP concerne le peuple Malagasy. Pour atteindre nos objectifs, nous devons changer une partie de nos valeurs, nos habitudes et nos priorités. Ensemble, nous y parviendrons. Pour réussir, nous devons accorder une importance particulière aux fondations humaines du MAP, qui sont les bases du changement. 74

1.3.2. Changement de la mentalité et des habitudes

Nous devons changer nos mentalités et nos habitudes qui constituent des obstacles au progrès. En tant que peuple, nous devons être capables d’affronter les menaces et les dangers de la mondialisation. Nous devons également être capables de tirer profit des innombrables opportunités qui s’offrent à nous. Le progrès nécessite des changements.

Certainement, nous possédons des atouts majeurs que nous devons protéger. Mais certains aspects de nos traditions et nos croyances doivent être modifiés. Le travail de leadership, à l’échelle nationale et locale, consiste à faciliter le processus de changement à travers l’écoute, le dialogue, l’encouragement et l’apprentissage.

1.3.3. Renforcement du savoir faire

Madagascar doit développer rapidement les compétences, le savoir-faire, et la technologie nécessaires pour réussir dans un environnement compétitif global. Cela prendra du temps, mais nous devons accélérer le processus d’apprentissage. Notre stratégie consiste à utiliser des experts internationaux pour encadrer et former des nationaux, persuader davantage d’experts malgaches opérant à l’étranger à rentrer au pays, et d’assurer la formation de cadres Malagasy au pays et à l’étranger.

1.3.4. Développement de l’esprit des jeunes en faisant du sport

Suivant la réalité actuelle, pour développer chez les jeunes l’esprit de compétition, une attitude orientée vers la performance et l’entreprise, les activités extrascolaires et les sports sont indispensables en complément des programmes d’éducation formelle.

Ces activités sont actuellement menées par des associations de jeunes et dans les centres de jeunesse et des sports (CAPJ) et Maisons des Jeunes. Les événements sportifs et de la jeunesse sont organisés pour aiguiser le sens du respect des règles, développer le travail d’équipe et inculquer la discipline.

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L’esprit et la mentalité forgés par l’éthique sportive et les activités extrascolaires mèneront à un meilleur mode de vie chez les jeunes Malgaches. La participation des jeunes dans les associations de jeunes, les programmes sportifs et les organisations communautaires contribueront à faciliter leur entrée dans la vie active, leur stabilité professionnelle et leur sens de la responsabilité civique. L’éthique sportive favorisera le sens de la compétition saine et constructive, dans tous les domaines de la vie de la nation, politique, économique et sociale (7).

1.3.5. Stratégies pour le développement du sport

Voici donc les stratégies pour permettre de développer le sport selon le MAP :

• formuler une stratégie nationale du sport, • encourager la participation aux sports de compétition aux niveaux local, régional, national et international, • construire davantage de Maisons des jeunes, de centres sportifs et d’aires récréatives, • déterminer les sports prioritaires pour les compétitions régionales et internationales, • assurer que les filles/femmes reçoivent la même attention que les garçons/ hommes et soient encouragées à participer aux sports et aux activités de jeunesse.

Tableau N°22 : Projet et activités prioritaires sur le plan sportif PROJET ET ACTIVITES PRIORITAIRES LEADER DU PROJET 1 Renforcer les centres locaux de jeunesse et des sports Ministre responsable des sports 2 Mobiliser des fonds et des ressources pour pouvoir développer les programmes sportifs de manières significatives 3 Elaborer un plan d'assurance pour tous les participants aux Ministre responsable des sports programmes sportifs 4 Elaborer un cadre local, régional et national de compétition pour Ministre responsable des sports des programmes sportifs choisis 5 Assurer la disponibilité des infrastructures sportives aux niveaux Ministre responsable des sports local, régional et national Source : selon le MAP sur la transformation de l’éducation

(7) D’après l’engagement 3, Défi 7 du MAP portant le développement des capacités, de l’attitude mentale et psychologiques des jeunes par les sports et la participation à la vie civique. 76

Si on se réfère sur le MAP, nous pouvons dire que les engagements cités ci-dessus nous concernent car ils nous parlent tout le temps sur la construction des infrastructures sportives.

1.4. les motivations des athlètes

Il est très fréquent d’entendre évoquer par des enseignants, des parents d’élèves ou des élèves, le terme de motivation pour expliquer l’excellence d’untel ou l’absence de résultats d’un autre. Dans les commentaires des bulletins scolaires, il n’est pas rare de rencontrer des remarques telles que « peut mieux faire » ou encore « ne fait pas assez d’effort » , toute une terminologie qui renvoie à la motivation de l’élève. Ces commentaires qui peuvent être très variés mettent en relief la profusion sémantique qui se cache derrière le terme « motivation » .

Cette multiplicité d’interprétations fait dire à certains, tout à fait pertinemment, que le terme est quelque peu sulfureux (voir notamment Aubret 8, 1998) et participe davantage à une effusion de sens qu’à une véritable explicitation des causes sous-jacentes. En effet, le terme est très riche et la définition qu’en donnent Vallerand et Thill (1993) permet d’en appréhender l’étendue : « le concept de motivation représente le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement ».

Cette richesse, à mon avis, est loin d’être un handicap car elle permet à l’aide d’un seul mot de faire le lien entre différentes théories qui pour leur part donnent des explications, renvoient à des causes et donc permettent aux différents acteurs de savoir comment agir ou réagir lorsque d’aventure ils cherchent ou croisent la motivation entre les quatre murs d’une salle de cours. Le choix qui est fait ici, d’exposer non pas une mais plusieurs théories, est donc guidé par celui de répondre aux variétés sémantiques du terme. Par ailleurs, même si chaque théorie veut donner une explication globale de la motivation, chacune d’entre elles s’intéresse plus particulièrement à une facette de la motivation.

8 Aubert, J. (1998). Motivation et ressource humaine. Education Permanente, 136, 163-171. 77

La démarche est donc celle d’une articulation entre les différentes théories qui vont être exposées de façon à avoir une vision plus précise des phénomènes étiquetés sous le terme générique de « motivation » . Pour un psychologue, une motivation est un besoin ou un désir qui sert à dynamiser le comportement et à l'orienter vers un but.

Comme l'intelligence, la motivation est un concept hypothétique. Nous déduisons une motivation des comportements que nous observons. La motivation nous permet de comprendre les raisons qui incitent un individu à se conduire d'une certaine façon. Par exemple, pourquoi il s'investit fortement dans une tâche. La motivation est particulièrement étudiée dans les domaines du travail, de l'éducation et du sport. Les chefs d'entreprise sont intéressés par les facteurs qui régissent la motivation du personnel. Les éducateurs, les enseignants, les entraîneurs sportifs devraient aussi être intéressés par les motivations de leurs élèves ou athlètes car, comme chacun le sait, la performance est étroitement liée à la motivation.

La compréhension des processus liés à la motivation dans le domaine des APS est de toute évidence un élément primordial pour tous ceux qui se penchent sur l'étude de ces activités. La motivation est présente et nécessaire dans toute évolution sportive, elle accompagne le sportif tout au long de sa progression. Elle permet de répondre aux questions suivantes : Pourquoi un sportif s'est orienté dans un sport donné (individuel ou collectif)? Pour quelles raisons un athlète s'investit-il à fond à l'entraînement et pour sa carrière?

1.4.1. Hiérarchie des motivations

« Personne n'a envie d'embrasser lorsqu’il est affamé ».

Certains besoins l'emportent sur d'autres. Au moment où nos besoins en air et en eau sont satisfaits, d'autres motivations comme le désir de réussite vont motiver notre comportement. Si notre besoin en eau n'est pas satisfait nous serons essentiellement préoccuper par notre soif. Si l’on est privé d'air notre soif disparaît.

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Ces exemples montrent comment les besoins qui motivent notre comportement varient selon celui ou ceux qui ne sont pas satisfaits. Abraham Maslow (1970) a proposé une hiérarchie des besoins. A la base sont situés nos besoins physiologiques comme la faim et la soif. Ce n'est que lorsque ces besoins sont satisfaits que nous sommes amenés à nous préoccuper de notre besoin de sécurité puis à répondre aux besoins propres à l'homme de donner et de recevoir de l'amour et de jouir de sa propre estime. Après cela, nous dit « Maslow », on trouve les plus élevés des besoins de l'homme, la réalisation de ses diverses potentialités.

Leurs besoins de base étant satisfaits, les humains, à des degrés divers, se sentent également poussés à développer des compétences et à atteindre des objectifs. Qui a le plus grand besoin de réussir ? Pourquoi ? Comment peut-on susciter des niveaux de réussites plus élevés ?

1.4.1.1. Les bases biologiques de motivations

Ce que « Freud » appelle le ça ou réservoir des pulsions prend probablement sa source dans un centre du cerveau appelé hypothalamus. Il assure l'entretien de l'organisme en agissant de manière complexe par l'intermédiaire de l'hypophyse, le chef d'orchestre endocrinien. Ses différents réseaux de neurones régulent la faim, la soif, le comportement sexuel, le sommeil, mais aussi la peur ou la fuite en cas de situation dangereuse ou douloureuse.

Le physiologiste « James OLDS » (1954) a montré que des rats appuyaient sans arrêt sur un levier délivrant des impulsions électriques (jusqu'à 7000 fois par heure) dans certains centres de l'hypothalamus. Les rats sont prêts à faire n'importe quoi pour stimuler ce centre nerveux. Ils traversent tous un plancher électrifié, comportement qui n'est jamais observé chez un rat affamé en mesure d'obtenir de la nourriture. Ce centre est appelé centre du plaisir ou système de récompense.

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1.4.1.2. Récompense et punition

Dans « la perspective béhavioriste », le sujet, qu'il soit animal ou humain, reproduit les comportements récompensés et abandonne ceux qui sont sanctionnés. Selon « Thorndike », la liaison entre le stimulus et la réponse est renforcée si la réponse s'accompagne d'un état agréable, elle est diminuée si elle s'accompagne d'un état déplaisant. Ce processus est connu sous le nom de "loi de l'effet" .

Lorsqu'un animal produit par hasard une réponse comportementale qui lui permet d'obtenir de la nourriture, la fréquence de production de cette réponse augmente. L'animal établit une relation entre une situation et une réponse qui réduit une tension. L'étude expérimentale de l'apprentissage chez le rat a mis en évidence une plus grande activité lorsque l'animal est privé de nourriture. En augmentant ses chances de trouver de la nourriture, cette activité accrue lui permet donc d'accroître ses chances de survie.

Selon « Clark Leonard Hull » (1884-1952), l'organisme tend en permanence vers un état d'équilibre de ses fonctions biologiques. L'effet du renforcement est lié à la réduction de besoin plus qu'à la simple recherche de satisfaction. C'est une perspective homéostatique (état stable). Le système ramène toujours son état vers une valeur donnée). Pour rendre compte du comportement de l'animal, Hull a élaboré un concept important : le drive .

L'apprentissage est le produit de la motivation et du niveau de l'apprentissage antérieur (habitude). La conséquence immédiate est simple : on n'apprend pas sans être motivé. P = H * D Performance = Motivation * Habitude

Les compliments et les réprimandes utilisés à l'école agissent également selon la loi du renforcement. C'est ce que montre une expérience de « Vallerand » et « Reid » (1984). Il est demandé à des étudiants en EPS de se maintenir en équilibre sur un stabilomètre la plus longtemps possible. Ils effectuent 10 essais. A la fin de l'expérience, leur motivation intrinsèque ainsi que leur sentiment de compétence sont mesurés grâce à des questionnaires.

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Trois semaines plus tard tous les sujets sont convoqués pour la deuxième phase de l'expérience. Ils sont aléatoirement séparés en trois groupes. Les sujets du premier groupe reçoivent des feedback positifs ; il leur est dit, après un certain nombre d'essais, qu'ils réussissent très bien l'activité et qu'ils font partie des meilleurs. Les sujets du troisième groupe reçoivent des feedbacks négatifs ; on leur dit qu'ils sont très peu doués pour l'activité. Les sujets du troisième groupe, enfin, sont des sujets contrôles ; aucune remarque ne leur est faite sur leur niveau de compétence.

Les résultats de cette expérience indiquent que la connaissance immédiate du succès ou de l'échec modifie la motivation intrinsèque dans la mesure où elle affecte les sentiments de compétence.

1.4.1.3. L’effet CRESPI

Cependant, même pour un rat, toutes les récompenses n'ont pas la même valeur ( !) comme le montre un phénomène important qu'on a appelé l'effet Crespi. Dans l'expérience de « Crespi » (1942) des rats doivent parcourir un labyrinthe et ils reçoivent de la nourriture à la sortie de celui-ci. Dans la première phase de l'expérience, un groupe de rat est renforcé dans le but par 256 boulettes de nourriture, un autre groupe ne reçoit qu'une boulette. Le vingtième jour les récompenses sont uniformisées et les rats des deux groupes reçoivent 16 boulettes.

Dans la première phase les rats se comportent selon la loi de Hull. Ceux qui reçoivent une récompense très importante sont plus rapides que ceux qui reçoivent une petite récompense. Cependant, lorsque la ration change et devient "moyenne" , la vitesse des deux groupes s'inverse. Cette expérience démontre que le renforcement, seul, ne suffit pas à déclencher la motivation. Ce qui est important, c'est la quantité ou la nature de la récompense.

Dans l'expérience de "Crespi" des rats trop gâtés ne sont plus motivés par une petite quantité de nourriture. L'effet Crespi a conduit Hull à inclure un nouveau paramètre dans sa théorie, la valeur incitative de la récompense. La valeur incitative du renforcement a été largement appliquée à l'organisation du travail. Elle a conduit aux systèmes de prime, notamment les pourcentages à la vente dans les activités commerciales (un fixe plus une prime). Le modèle de Hull, même amélioré, présente encore des défauts. Il ne permet pas d'expliquer la chute de performance observée au-delà d'un certain niveau de drive. 81

1.4.1.4. Principe de « U » inversé

L'éveil peut être défini comme le niveau d'activation généré dans le système nerveux central. Le sommeil correspond à un bas niveau d'activation ; les états d'agitation et d'alerte, lorsque la survie de l'animal est menacée, par exemple, à un haut niveau d'activation. Chez l'homme, la relation entre le niveau d'éveil et la performance est étudiée depuis longtemps. Un principe important, connu sous le nom de "loi du U inversé" , ressort des différentes études.

La qualité de la performance stagne au-delà d'une valeur optimale d'activation. Au-delà d'un autre niveau d'activation, elle se détériore rapidement. Cette loi peut surprendre les personnes qui s'occupent d'entraînement, car on admet généralement que la performance est d'autant plus élevée que le niveau de motivation ou d'éveil est important. Un grand nombre d'expériences contredisent cette croyance en montrant qu'un niveau excitation trop important est néfaste à la performance.

Mais l'effet dont il est question dépend du type d'habileté pratiqué. Le point d'excitation optimal est faible pour des activités qui demandent un contrôle musculaire très fin (comme au tir), et pour les activités qui ont une forte composante décisionnelle. Dans ce type d'activité, un niveau d'activation élevé ou même modéré interfère avec le contrôle musculaire fin et la prise de décision. En revanche, d'autres habiletés, comme l'haltérophilie, qui requièrent l'intervention de grands groupes musculaires, sont favorisées par un haut niveau d'excitation.

Dans les sports collectifs, les différents postes se caractérisant par différentes habiletés requises, les niveaux d'excitation des joueurs, selon leur poste, ne devraient donc pas être les mêmes (demi mêlée / pilier). Il s'agit donc pour l'entraîneur :

a. d'évaluer les habiletés en termes de contrôle fin et de prise de décision et ; b. de susciter un niveau d'excitation optimal spécifique à l'habileté requise.

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1.4.2. Motivation intrinsèque et extrinsèque

En pleine euphorie béhavioriste, les résultats de l'expérimentation animale ont été directement généralisés à l'homme car on pensait que les mécanismes étaient de même nature (association stimulus-réponses) même s'ils étaient plus compliqués. La perspective biologique de la motivation, c'est-à-dire l'idée que nos besoins physiologiques tendent à être satisfaits, ne donne qu'une explication partielle de ce qui anime et dirige nos comportements.

Il existe des motivations qui à la différence de la faim semblent ne satisfaire aucun besoin physique. Les millionnaires peuvent par exemple être poussés à gagner encore plus d'argent. Les stars de cinéma à devenir encore plus célèbre, les politiciens à obtenir de plus en plus de pouvoir. De telles motivations ne semblent donc pas diminuer lorsqu'elles sont satisfaites. La réussite peut appeler une plus grande réussite.

Comme on l'a vu avec la pyramide de « Maslow », leurs besoins de base étant satisfaits, les humains, à des degrés divers, se sentent également poussés à devenir compétents, à atteindre des objectifs. En classe, au travail ou dans un stade, on peut observer deux types de motivation de réussite.

1.4.2.1. Motivation intrinsèque

La motivation intrinsèque renvoie au désir de pratiquer une activité pour elle-même. C'est une motivation extrêmement puissante puisqu'elle permet à l'individu d'agir même quand il n'y est pas obligé. Elle est de plus particulièrement intéressante car elle génère des effets positifs très importants sur la performance, sur l'apprentissage, et surtout sur la persévérance à l'entraînement.

Ce type de motivation qui s'oppose à une motivation uniquement extrinsèque, c'est-à-dire, dépendante de renforcements a été mis en évidence chez le primate non humain par « Harlow ». Il a en effet montré qu'il existait, chez le singe, une curiosité, un goût à la pratique de certaines activités qui se suffisaient à eux-mêmes. Les singes de « Harlow » pouvaient ainsi jouer avec des puzzles pendant une longue période sans aucune récompense, s'intéressant à l'activité pour elle-même.

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Harlow a proposé de classer la curiosité et les besoins de manipulations comme des motivations intrinsèques . Il a montré que des singes récompensés par de la nourriture pour jouer avec des puzzles y jouaient moins par la suite que des singes non récompensés. La motivation intrinsèque est généralement mesurée de deux façons : soit par la technique du Questionnaire, soit par le temps supplémentaire que le sujet consacre à l'activité alors qu'il croit l'épreuve terminée et qu'il n'a plus aucune obligation de poursuivre (l'expérimentateur quittant le local, laissant le sujet seul face aux tâches qui lui sont proposées).

1.4.2.2. Motivation extrinsèque

La motivation extrinsèque consiste à rechercher des récompenses extérieures ou à éviter des punitions. Elle fait donc référence à des éléments externes à l'activité elle-même. L'individu pratique un sport moins pour lui-même que pour ce qu'il peut lui procurer. Au discours habituel des parents "si tu as de bonne note tu auras un vélo" , correspond par exemple en sports collectifs le non moins classique : "Si tu veux joueur fais exactement ce que je te dis, sinon tu resteras sur le banc" . On comprend dès lors les limites d'une telle approche qui annihile toute créativité, toute prise de risque chez le sportif.

Au Canada, dans le milieu du Hockey, les parents offrent couramment des "primes" à leurs enfants, pour les buts qu'ils marquent. Dans ce cas l'attention n'est pas portée sur le match de hockey lui-même mais sur les gains qu'il est susceptible de procurer. Et si pour de multiples raisons l'argent n'est plus disponible, les recherches qui ont été menées sur ce problème montrent que "cela ne vaut plus la peine de faire du sport" et que les enfants risquent d'abandonner l'activité. La motivation extrinsèque est mesurée par des QR mesurant le niveau de pression associée à la pratique de l'activité.

1.4.2.3. Résignation apprise et découragement (amotivation)

Comment expliquer ce qu'on pourrait appeler la non-motivation ? Le fait que certains enfants n'apprennent plus et soient découragés. Un courant de recherche initialement entrepris chez l'animal a permis d'apporter des éléments de réponse intéressants à cette question. L’amotivation peut se définir comme état d’aliénation qui se développe au détriment d’une recherche de satisfaction du besoin d’autodétermination.

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Elle se caractérise alors par une absence totale d’autorégulation de ses comportements, de la part de l’individu. En d’autres termes, celui-ci perd la maîtrise de la régulation de ses comportements. Le sujet ne perçoit plus de liens entre ses efforts, ses actions et les résultats qu’il obtient. La personne amotivée effectue alors une tâche de façon mécanique. Voici donc quelques théories sur la motivation sportive :

Schéma N°05 : Théorie des orientations motivationnelles

THEORIE DES ORIENTATIONS MOTIVATIONNELLES : NICHOLLS- DWECK- VALERAND

DEUX ORIENTATIONS PRIMAIRES

MOTIVATION MOTIVATION INTRINSEQUE EXTRINSEQUE

 RECHERCHE DE  RECHERCHE DE L’AMELIORATION DE L’APPROBATION L’HABILETES -DU SOCIALE-DE GAINS-DE PLAISIR- CURIOSITE STATUT SOCIAL-EVITER LES JUGEMENTS  SUCCES NEGATIFS AUTOREFERENCE  RESULTATS  LIBERER LA PEUR DES HETEROREFERENCES AUTRES (COMPARAISON SOCIALE)  CENTRER SUR LE PROCESSUS  PROGRES ET MAITRISES VU COMME MOYENS DE PARVENIR A UNE COMPARAISON SOCIALE POSITIVE

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Schéma N°06 : Théorie du sentiment de compétence

THEORIE DU SENTIMENT DE COMPETENCE HARTER - NICHOLLS

FORMULATION : LES INDIVIDUS SONT MOTIVES A DEMONTRER LEURS COMPETENCES DANS UN DOMAINE ET S’ENGAGENT DANS DES ACTIVITES DE MAITRISE QUI LE LEUR PERMETTENT

3 DOMAINES

PHYSIQUE SOCIAL

COGNITIF

INFLUENCE PAR :

- LES AUTRES SIGNIFICATIFS

- LE RESULTAT

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Schéma N°07 : Théorie des Buts

THEORIE DES BUTS (BURTON)

FORMULATION : LES TENDANCES MOTIVATIONNELLES COMBINEES AU SENTIMENT DE COMPETENCE DANS LA TACHE DETERMINE LA NATURE DES BUTS QUE SE FIXENT LES INDIVIDUS

MOTIVATION INTRINSEQUE BUTS DE SC ELEVE OU FAIBLE MAITRISE

MOTIVATION EXTRINSEQUE BUTS DE COMPARAISON SC ELEVE SOCIALE POSITIVE

MOTIVATION EXTRINSEQUE BUTS DE COMPARAISON SC FAIBLE SOCIALE NEGATIVE

Schéma N°08 : Théorie de l’attribution

THEORIE DE L’ATTRIBUTION (WEINER)

FORMULATION : LES INDIVIDUS CHERCHENT TOUJOURS A EXPLIQUER LEURS COMPORTEMENTS ET ILS RENVOIENT LE PLUS SOUVENT A DES CAUSES DISPOSITIONNELLES OU A DES CAUSES EXTERNES (PARFOIS LES DEUX ENSEMBLE), MAIS TOUJOURS EN ESSAYANT DE MAINTENIR UNE STABILITE COGNITIVE

CAUSES INTERNE EXTERNE Stable Aptitude Difficulté de la tâche Instable Effort Chance

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Schéma N°09 : Théorie de motivation et performance sportive

MOTIVATION ET PERFORMANCE SPORTIVE : RESULTATS DES RECHERCHES

ORIENTATIONS MOTIVATIONNELLES

ROBERTS, 84 : 1) – QUAND ME ET MI FORTES : - Réussite et persistance - Sport améliore estime de soi - Sport enseigne comportements sociaux désirables (coopérer)

2) – ME FORTE ET MI FAIBLE : - Echec et arrêt de la PRATIQUE

Schéma N°10 : Théorie de motivation et performance sportive

MOTIVATION ET PERFORMANCE SPORTIVE : RESULTATS DES RECHERCHES

ORIENTATIONS MOTIVATIONNELLES ET RECOMPENCE

ORLICK ET MOSHER (78) :

STABILOMÈTRE (TÂCHE MOTIVANTE INTRINSÈQUEMENT) AVEC OU SANS RÉCOMPENSE TEMPS PASSÉ À LA TÂCHE > SANS RÉCOMPENSE

HYPOTHÈSE DE LA SURJUSTIFICATION (RÉCOMPENSE DANS ACTIVITÉ DÉJÀ INTÉRESSANT DIMINUE L’ATTRAIT DE LA TÂCHE ET LA MI

MAIS CRITIQUE : TOUTES LES TÂCHES NE SONT PAS MI

CALDER ET STRAW (75)

1) TACHE PLAISANTE : - + RECOMPENSE - SANS RECOMPENSE

2) TACHE DEPLAISANTE : - + RECOMPENSE - SANS RECOMPENSE

POUR 1) : MEME RESULTAT : DIMINUTION DE L’INTERET POUR 2) : RECOMPENSE > SANS RECOMPENSE

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1.5. Théories sur la Gestion du projet

Pour qu’un projet soit retenu et accepté par un bailleur de fonds, il doit respecter et suivre les théories sur les critères d’évaluations de gestion de projet. Par ailleurs, pour bien montrer l’importance de ces critères d’évaluation, nous allons définir ci-après investissement dans un choix des projets.

Investir, c’est consentir à décaisser aujourd’hui un certain montant dans l’espoir d’encaisser ultérieurement, sur plusieurs exercices, des sommes plus importantes permettant d’augmenter ainsi la rentabilité de l’entreprise et par suite, bien entendu, le patrimoine de l’entreprise. Suivant un concept économique, un investissement est un engagement de ressources fait dans l’espoir de réaliser des bénéfices pendant une période de temps futur. Effectivement, ces deux notions ont conduit à calculer la rentabilité qui a pour objet d’évaluer la performance financière attendue d’un investissement. Donc pour mesurer la rentabilité économique d’un investissement espérée entre plusieurs projets, quatre méthodes sont retenues :

- la valeur actuelle nette (VAN), - le taux de rentabilité interne (TRI), - l’indice de profitabilité (IP), - le délai de récupération des capitaux investis (DRCI),

1.5.1. La Valeur actuelle nette (VAN)

La valeur actuelle nette correspond à la somme des valeurs actuelles des flux financiers provenant de l’investissement de laquelle a été déduit le montant de ce dernier. C’est aussi la valeur des revenus futurs actualisés à un coût de capital approprié, diminué du coût de l’investissement.

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1.5.1.1. Formule

Suivant cette méthode, on effectue la somme des dépenses correspondant à l’investissement et des marges brutes d’autofinancement actualisé à un taux déterminé, donc la formulation de la valeur actuelle nette sera la suivante :

VAN = ∑ MBA (1+i) -n –C

En d’autres termes,  VAN : Valeur Actuelle nette  MBA : Marge Brute d’Autofinancement  C : Montant de l’investissement ou montant du capital investi  n : Durée de vie  (1+i) -n : Coefficient de la valeur actuelle nette  i : Taux d’actualisation

1.5.1.2. Interprétation

La valeur actuelle nette permet de juger si un projet est acceptable ou rejetable, en effet si la valeur actuelle nette est supérieure à zéro (VAN>O), la rentabilité de l’investissement est supérieure au taux d’actualisation retenue ; la VAN est exprimée en francs, si elle est positive, cela veut dire que le projet est rentable car, fondamentalement :

 tous les capitaux investis peuvent être récupérés par les flux de revenus de l’investissement ;  ces mêmes flux permettent aussi entre-temps de rémunérer ceux qui apportent les fonds pour financer le projet.

Dans le cas contraire, la valeur actuelle nette est inférieure au taux d’actualisation retenu. Le choix entre plusieurs investissements ou projets se portera sur celui qui procurera le plus de valeur actuelle nette.

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1.5.2. Taux de rentabilité interne (TRI)

Le taux de rentabilité interne est d’actualisation qui rentabilise les capitaux engagés par l’entreprise. C’est aussi le taux d’actualisation des marges brutes d’autofinancement de façon que leur somme (actualisée) annule le montant de l’investissement.

1.5.2.1. Formule

Dans cette méthode, la formulation du taux de rentabilité se définit comme suit :

TRI ↔∑ MBA (1+i) -n –C = 0

En d’autres termes, comme cette formulation indique ; le taux de rentabilité interne (TRI) est le taux d’actualisation qui a la propriété d’annuler la valeur actuelle nette (VAN) de manière à établir une stricte égalité entre le montant (au besoin actualisé à ce taux) des capitaux investis et la valeur (actualisée elle aussi à ce taux) des flux des revenus. Le calcul se présente ainsi par la formule ci-après :

TRI ↔ VAN

Pratiquement, pour trouver ce taux, on calcule par approximation successive jusqu’à ce que les résultats obtenus par MBA (1+i)-n - C ≤ 0 ; il suffit alors d’effectuer une interpolation linéaire pour trouver ce taux.

1.5.2.2. Interprétation

Pour que le projet soit viable et à la fois fiable, le taux de rentabilité interne doit être supérieur au taux d’emprunt, effectivement, si ce taux est élevé, l’investissement est très intéressant. Il est donc clair que si la valeur actuelle nette d’un projet est positive, le taux de rentabilité interne de ce même projet doit être supérieur au taux d’emprunt exigé.

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1.5.3. Délai de récupération des capitaux investis (DRCI)

C’est le temps nécessaire pour récupérer le capital investi par déduction successive des marges brutes d’autofinancement prévisionnelles (résultat net +dotations) avec actualisation des marges brutes d’autofinancement. Le délai de récupération des capitaux investis correspond au bout duquel les flux nets de trésorerie générés par l’investissement initial (remboursés les trésoreries). La détermination de ce délai est en fonction du nombre de période d’exploitions où la somme des flux nets de trésorerie égalise le montant de l’investissement initial.

1.5.3.1. Formule

D’après la définition, il n’y a pas de formule exacte pour déterminer ce délai mais il faut quand même savoir le nombre d’année nécessaire pour reconstituer le capital investi en fonction de la valeur actuelle nette. Le délai est donné par la relation (d) :

d DRCI = ∑ MBA (1+t) -p = 1 P=1

1.5.3.2. Interprétation de la formule

Le délai de récupération des capitaux investis doit être inférieur à 4 ans. On peut adopter ce délai lorsque l’entreprise espère avoir un résultat rapide d’il s’agit dans ce cas d’un investissement à haut risque ou réduction d’un coût.

1.5.4. Indice de profitabilité

L’indice de profitabilité mesure le profit induit par un franc de capital investi > 1. Suivant cette méthode, on calcule le quotient total des marges brutes d’autofinancement actualisés à un taux déterminé et de la dépense correspondant à l’investissement.

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1.5.4.1. Formule

De cette définition, on peut dire que l’indice de profitabilité est le rapport entre la déduction successive des marges brutes d’autofinancement avec le montant initial de l’investissement.

Soient aussi : MBA = Cash flow pour chaque période C = Investissement initial en t = 0 t = le taux d’actualisation

n -j ∑ MBA ( 1 + t ) j = 1 I P = ------∑ C

1.5.4.2. Interprétation

En parlant d’indice proprement dit, l’indice de profitabilité est donc le rapport des marges brutes d’autofinancements actualisés à un taux déterminé. Les investissements coûteux seront aussi pénalisés. Nous approchons aussi par cette méthode les problèmes liés au financement des investissements de la même manière que précédemment, il est préférable d’actualiser les marges brutes d’autofinancements.

Avant d’entamer le nouveau chapitre, on peut tirer de ces critères d’évaluation une règle : - la valeur actuelle nette soit supérieur à zéro (VAN>0) - l’indice de profitabilité soit supérieur à un (IP>1) - le taux de rentabilité interne doit être supérieur au taux de rentabilité minimum exigé par l’entreprise (souvent appelé k).

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De toute évidence, on peut résumer cette règle par le tableau suivant : Tableau N°23 : Critères d’évaluation

CRITERS D’EVALUATION FORMULES OBSERVATIONS Valeur Actuelle nette (VAN) VAN= ∑MBA (1+i) -n -C VAN > 0 MBA (1+i) -n IP IP = IP > 1 C Taux de rentabilité interne (TRI) TRI = ∑MBA (1+i) -n- C = 0 TRI > K Source : d’après les cours d’E.G.P

Souvent il est préférable ou même obligatoire de calculer ces quatre critères afin de bien évaluer une rentabilité des investissements très satisfaisants et très importants. A partir de cette formule, on obtient un taux avec lequel l’entreprise peut mesurer la rentabilité de son projet par rapport au taux exigé. L’Indice de Profitabilité doit être supérieur à 1 pour que la rentabilité du projet envisagé soit supérieure au taux exigé.

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CHAPITRE II : HYPOTHESES

Concernant « notre projet d’étude de faisabilité sur les intérêts de l’implantation du complexe socio-sportif dans la ville d’Antsiranana (Région DIANA) », nous pouvons proposer beaucoup d’hypothèses pour remédier aux problèmes et problématiques afin d’éviter à la non-réalisation de ce projet.

Nous savons que notre premier acte est d’investir, c’est-à-dire utiliser une grande somme d’argent pour construire ces infrastructures sportives car pour nous, promoteur, ce serait vraiment difficile de financer seul ce projet. Donc il faut trouver un partenariat ou appliquer la théorie de 3P (Partenariat Public Privé). Ce 3P est un accord ou un partenariat fait par une entreprise privée et une entreprise publique.

Celui-ci peut se faire dès qu’il y a un ou plusieurs intérêts de part et d’autre, c’est-à-dire si le projet est bien étudié et rentable vis-à-vis des associés. Les associés pourraient être une ou plusieurs personnes physiques ou personnes morales. Une personne morale est une entreprise privée ou publique. L’Etat malagasy peut accorder une subvention à ce projet, car il contribue au développement de la commune urbaine de Diégo-Suarez. Puis, il contribue aussi parmi les engagements faits par le Gouvernement, c’est-à-dire favoriser la construction des Maisons des jeunes, des centres sportifs et d’aires récréatives.

A l’heure actuelle, tout le monde se dépêche et suit le cours des événements que ce soit sur le plan économique, politique et sportif. Plus précisément, c’est « l’ère de la mondialisation ». Donc, c’est aussi la mondialisation du sport. Chaque pays met en œuvre tout son arsenal pour suivre le cours du temps, c’est-à-dire :  construire des infrastructures sportives,  acheter des matériels sophistiqués pour le bien être de l’activité physique et sportive,  payer des techniciens renommés,  verser des énormes primes à leurs athlètes pour les motiver,

afin de rivaliser leurs concurrents ou leurs adversaires potentiels et d’obtenir des résultats à chaque compétition nationale ou internationale.

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2.1. Charte Olympique

D’après la Charte Olympique, « toute personne a le droit de faire du sport sans discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres ».

Pourtant si, on fait une comparaison entre pays sous-développés et pays développés, nous pouvons dire qu’il y a une discrimination au sens figuré car les pays développés ont les infrastructures et les matériels nécessaires pour pratiquer les différentes disciplines sportives et leurs athlètes sont rémunérés ou bien motivés.

Avant les années 90, le professionnalisme était exclu lors de la célébration des Jeux Olympiques. Mais à l’heure actuelle, il est admis du fait que la pratique du sport évolue et plus de la moitié des pays membres du Comité International Olympique se lancent vers la voie du sport professionnel.

2.2. Tâches de l’association sportive

L’association sportive a pour tâche de trouver de l’argent pour faire fonctionner leur institution. Elle doit aussi trouver des infrastructures afin que leurs joueurs ne soient pas mis à l’écart ou orphelins pendant les préparations du championnat. Elle est obligée de chercher des partenariats ou des sponsorings à long terme afin que leur institution ne s’éclipse pas à l’avenir. Elle doit aussi :

 s’occuper de l’avenir de ses joueurs ou ses athlètes,  mettre en exergue la politique de relève,  donner des indemnités aux techniciens ou aux entraîneurs pour leur service.

Après chaque fin de saison, toute association sportive doit mettre en place une politique d’organisation saine et autonome pour entamer la nouvelle saison. Cela signifie qu’elle doit être autonome financièrement et sans trop dépendre des autres institutions qui les entourent.

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2.3. Contribution du TAFITA ou FNPDJSL

Le Fonds National pou la Promotion et le Développement de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs est un organe rattaché à l’Etat ou proprement dit aux Ministères de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs. En ce qui nous concerne, c’est-à-dire dans le domaine sportif, cet organe :  aide surtout les athlètes de haut niveau et les différentes fédérations sportives,  octroie des bourses à ces athlètes.

Malheureusement, il n’intervient pas et n’aide pas les particuliers comme par exemple, les clubs et les athlètes qui ne sont pas dans l’équipe nationale. Le TAFITA contribue déjà au développement du sport. Son budget annuel est vraiment insuffisant alors qu’il doit le partager aux trois ministères, Ministère de la Jeunesse et Loisirs, Ministère de la Culture et Ministère des sports.

Voici donc l’étude et la préparation des dossiers pour les Fédérations demandant des subventions au niveau du TAFITA :

2.3.1. Etude et préparation des dossiers :

 chaque direction technique concernée (Jeunesse et Sports) doit préparer tous les dossiers des Jeunes ou des Fédérations Sportives. Les dossiers ainsi préparés sont réunis au Directeur Général de la Jeunesse et des Sports qui est chargé d’en faire un exposé lors d’une réunion Inter-Direction (validation).

 les dossiers provenant des Directions Provinciales de la Jeunesse et des Sports sont réunis directement selon leur nature au Directeur Général de la Jeunesse et des Sports.

2.3.2. Analyse et sélections des dossiers :

 la Direction des Etudes et du Suivi de TAFITA est chargée de l’analyse et de la sélection des dossiers (faisabilité technique) transmis par le Secrétaire Général à TAFITA aux fins de programmes du financement. 97

Les Modalités d’exécution du projet sont les suivantes :

 le principe est que la Direction Générale de TAFITA est chargée de la gestion financière du crédit octroyé. Elle lui revient de prévoir la disponibilité de la trésorerie et de régler directement dans la réalisation du projet.

 le décaissement ne peut se faire que par tranches et après états de lieux (sur présentation préalable d’une facture pro forma ou d’un devis en concordance avec les plannings d’exécution et de financement).

 la Direction des Etudes et du Suivi de TAFITA est chargée du suivi et de l’évaluation de l’exécution du projet et de la certification du service fait.

 des mesures intermédiaires et/ou exceptionnelles peuvent être prises lors de l’exécution des projets. Toutefois, elles doivent faire l’objet d’un aval du Conseil d’Administration de TAFITA constat au moyen d’un procès-verbal.

 il est demandé aux utilisateurs du fonds de faire parvenir à la Direction des Etudes et de Suivi de TAFITA, un rapport d’exécution et de réalisation afin de constituer un tableau de bord facilitant ainsi l’évaluation en cours ou à posteriori des projets, manifestations et autres permettant une étude en fonction des objectifs initiaux et des résultats obtenus.

 lorsque des irrégularités sont constatées à l’occasion du suivi, tout autre paiement doit être suspendu par voie officielle. Dans ce cas, il en réfère aux autorités compétentes l’appréciation des opportunités d’engager des poursuites.

2.4. Motivations intrinsèque et extrinsèque

 La motivation intrinsèque signifie que l’on pratique une activité pour le plaisir et la satisfaction que l’on en retire. Une personne est intrinsèquement motivée lorsqu’elle effectue des activités volontairement et par intérêt pour l’activité elle-même sans attendre de récompense, ni chercher à éviter un quelconque sentiment de culpabilité. 98

 La motivation extrinsèque se définit comme suit : le sujet agit dans l’intention d’obtenir une conséquence qui se trouve en dehors de l’activité même ; par exemple, recevoir une récompense, éviter de se sentir coupable, gagner l’approbation sont des motivations extrinsèque.

La motivation extrinsèque est un besoin de renforcement qui dépend de plusieurs facteurs. Cependant, plusieurs recherches disent que les récompenses ou toutes autres formes de motivation extrinsèque « tuent » la motivation intrinsèque. Il ne faut pas pour autant arrêter de donner des récompenses, mais simplement faire attention de ne pas diminuer la motivation intrinsèque en donnant des bonbons à quelqu’un qui n’en a pas besoin pour accomplir ce qu’il aurait accompli sans aucune autre forme de récompense.

En conclusion, la motivation à l’école n’est pas quelque chose de figée, mais bien une sorte de graduation qui va de l’amotivation à la motivation intrinsèque en passant par la motivation extrinsèque. La motivation intrinsèque étant le point le plus haut de la graduation, il faut veiller à ce que l’école ne l’étouffe pas.

A l’heure actuelle, le coût de la vie est vraiment cher, même les sportifs n’arrivent plus à atteindre au moins le minima pour participer au championnat du monde d’athlétisme ou aux Jeux Olympiques car ils se préoccupaient d’autre chose, c’est-à-dire de trouver de l’argent pour faire vivre sa famille et pour financer son entraînement.

Si on tient compte sur la motivation intrinsèque, ces athlètes sont motivés du fait qu’ils ont la vocation, puis ils n’abandonnent jamais leur passion même s’ils ne perçoivent jusqu’ici, des primes comme motivation extrinsèque. Ces athlètes ont besoin de motivation extrinsèque pour compenser au moins les dépenses énergétiques d’entraînement journalier. Voici donc les dépenses énergétiques indispensables pour un sportif.

2.5. Les besoins énergétiques d’un sportif

L’alimentation est quelque chose de vital pour l’homme et pour tout être vivant d’ailleurs. Mais si celle-ci n’est pas équilibrée, en particulier pour le sportif, elle peut devenir cause d’une mauvaise santé, voire des troubles très graves tels que l’anorexie entre autres. 99

Il est vrai que dans notre société de consommation nous avons tendance à ne manger qu’un certain type d’aliments et de ne pas assez varier cette alimentation. Ceci nous concerne d’autant plus que nous appartenons à un club sportif. Par conséquent l’alimentation se révèle comme étant une des clefs de la performance sportive (9).

Pour survivre l’homme a besoin d’énergie comme tout autre être vivant. Il faut donc que l’homme transforme de la matière en énergie. Cette transformation est ce que l’on appelle le métabolisme. En fait c’est l’énergie chimique contenue dans les aliments qui nous permet de produire différents autres types d’énergie nécessaire à notre survie.

En effet cette énergie chimique sera nécessaire à produire de l’énergie mécanique (utile au fonctionnement des muscles, …), de l’énergie électrique (utile aux cellules nerveuses entre autre), de l’énergie thermique (pour le maintien contre le froid par exemple), et même de l’énergie chimique. Voici donc, les apports énergétiques conseillés pour les adultes :

Tableau N°24 : apports énergétiques indispensable pour les adultes APPORT ENEGETIQUE CONSEILLE TYPES D'ACTIVITES Kilocalories Kilojoules Personne ayant une activité physique réduite H: 2100, F:1800 H: 8800, F:7500 Activité habituelle pour la majorité de population H: 2700, F:2000 H: 11300, F:8400 Personne ayant une activité physique importante H: 3000, F:2200 H: 12500, F:9200 Personnes effectuant des travaux physiques très H: 3500 à 5000 H: 14600 à 20900 importants chaque jour F: 2500 à 3300 F: 20900 Source : cours de physiologie en 3 ème année

2.5.1. Ration d’entrainement

La ration d’entrainement est la plus importante car elle permet l’organisation tissulaire des matériaux alimentaires et surtout la constitution des réserves énergétiques. En général, il n’y a pas de régimes alimentaires spéciaux pour les sportifs, la ration d’entrainement est le même pour tous les sportifs, il y a seulement un supplément énergétique pour compenser les dépenses.

(9) D’après les Cours de Physiologie en 3 ème année d’E.P.S de M r RAMAROJAONA, année scolaire 2007-2008. 100

L’entrainement exige une ration alimentaire équilibrée qui se poursuit toute l’année, une ration alimentaire ne doit pas comporter d’interdit mais seulement une réduction de la graisse ou lipides ou de certains légumes à forte teneur en cellulose. Cet équilibre nutritionnel peut être satisfait par exemple : par la formule de CREFF : 421, c’est-à-dire :

2.5.1.1. Quatre parties de glucides :

Elles sont composées des glucides lentes (assimilation lente), exemple : du pain, du riz, des pâtes, la pomme de terre et les céréales en général qui constituent le plat principal pour le renouvellement du glycogène.

 des glucides rapides (assimilation rapide) par exemple le sucre ou encore la confiture,  une partie de crudités avec les légumes verts,  d’autres crudités avec les fruits frais.

Ces types de crudités sont essentiels pour l’apport de sels minéraux et de vitamines.

2.5.1.2. Deux protides :

 première qualité de protides : produits lactés essentiels pour l’apport de calcium,  deuxième qualité de protides : produits non lactés : poisson, viande, œufs.

2.5.1.3. Un lipide :

 Un demi de lipide d’origine animal,  Un demi de lipide d’origine végétal pour l’apport d’acide gras essentiel. La prise de repas constituant la ration alimentaire d’entrainement doit être satisfaite au cours des quatre (4) repas quotidiens :  1er repas : le petit déjeuner qui doit porter les 25% de calories totales de la ration,

 2ème repas : le déjeuner qui doit porter les 35%,

 3ème repas : le goûter qui se fait vers 17 heures et qui doit apporter les 15%. Le goûter permet d’alléger le repas du soir. 101

 4ème repas : le diner qui apporte les 25% des calories totales. Ce diner doit être constitué essentiellement de soupe pour permettre une réhydratation de l’organisme.

2.5.1. Ration de compétition

Le jour de la compétition, le sportif subit un véritable stress qui peut déclencher une utilisation précoce des réserves et qui peut entrainer en plus une apparition rapide de la fatigue. Donc il faut une alimentation équilibrée pendant la période de compétition. Avant la compétition, 24 heures avant, en règle générale, on prend le même régime d’entrainement pour ne pas perturber le métabolisme.

Le jour de la compétition et pour éviter que l’effort musculaire ne se déroule pendant la période digestive, on doit donc respecter la loi des trois (3) heures. Ensuite, pendant ces trois heures avant la compétition, on doit observer une ration d’attente pour éviter les chutes de la glycémie, ou encore pour palier l’utilisation précoce des réserves en glycogène qui est due au stress. Cette ration d’attente est essentiellement constituée de glucides à assimilation rapide et de préférence administrée sous forme de liquide

Les inconvénients de cette ration d’attente est la prise de cette ration d’attente qui peut entrainer au niveau de l’organisme :

 soit une réduction du débit de glucose provenant du foie avec apparition d’une hypoglycémie,

 soit la prise de glucides rapidement assimilable provoque une augmentation de la sécrétion d’insuline avec toujours conséquence, apparition d’hypoglycémie.

Pour éviter ce phénomène d’hypoglycémie, la prise de la ration d’attente doit se faire au moins deux heures avant la compétition, de toute façon, la dose du sucre ne doit dépasser les 20 à 30 g. Cette ration d’attente peut être :

 soit une prise de 10 à 15 g de fructose,  soit une alimentation sucrée et digeste (biscuit, fruits secs),  soit sous forme de jus de fruits sucré. 102

Pendant la compétition, certains sports ne permettent pas l’alimentation durant l’épreuve. Dans la course de fond et la natation, il est essentiel d’assurer au sportif une quantité maximale de réserves glucidiques.

D’autres sports permettent une alimentation durant la compétition (cyclisme, marathon), un supplément glucidique qui peut améliorer la performance et l’endurance. Ce supplément peut être constitué uniquement d’un apport glucidique rapidement assimilable et surtout sous forme de liquide. Par contre, d’autres sports donnent au sportif la possibilité de s’alimenter durant la mi-temps ou le temps mort, la ration consiste un apport de glucides assimilable ou encore par une simple réhydratation de l’organisme. Il faut éviter les boissons glacées ou encore les boissons gazeuses.

2.5.2. Ration de récupération

Les grands repas après l’épreuve ou la compétition sont à supprimer. Après un effort musculaire, le sportif est un individu fatigué tant au point de vue musculaire et tant au point de vue nerveux. Il doit éliminer les métabolismes de fatigue et les toxines accumulés pendant l’épreuve particulièrement l’acide lactique. Il doit aussi rééquilibrer les différents métabolismes. Pendant les 24 heures après la compétition, c’est la période consacrée à l’élimination des toxines, l’alimentation toujours équilibrée doit être hypoglucidique, hypo- protéique, hyper-hydrique. Le régime est surtout un régime végétarien.

A partir du deuxième jour, la ration est considérablement enrichie en protide et ensuite hypercalorique. L’alimentation habituelle est toujours reprise à partir du troisième jour. Tout cela nous montre qu’il faut verser des primes ou bien rémunérer les athlètes car pour suivre ces régimes, il leur faut de l’argent et des moyens financiers.

2.6. Financement et subventions

Nous avons aussi le choix ou la possibilité d’emprunter de l’argent à la banque pour financer notre projet. Tout projet qui demande un financement auprès de la banque primaire, doit avoir au moins 30% de la totalité de la somme empruntée.

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Pour nous, il n’est pas assez difficile de trouver les 30%, car lors de la descente sur terrain, les hautes personnalités de la ville de Diégo-Suarez nous garantiront ce financement. Devant l’insuffisance des subventions conventionnelles octroyées par l’Etat et devant la rareté des financements octroyés par les tierces personnes ou partenariat privé sous formes, de mécénat, de parrainage et de sponsoring, il est impératif d’instaurer une source de financement durable et permanent pour chaque district.

Pour cela, il faut mettre en place un fonds local ou régional de développement sportif pour le soutien des athlètes et des déplacements sportifs par la création et l’exploitation des infrastructures sportives, appelées mini complexe socio-sportif à but lucratif et générateur de crédit.

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TROISIEME PARTIE

« ETUDE DE FAISABILITE ET FINANCIERE DU PROJET »

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CHAPITRE I : ETUDE DU MARCHE

En réalité, le marché est le lieu de rencontre de l’offre et de la demande. Tout initiateur de projet doit quadriller le point où l’équilibre s’installe afin de ne pas s’aventurer vers un avenir incertain. Le point de départ d’analyse de notre projet est constitué par l’étude du marché car la connaissance du marché est très indispensable.

1.1. Description du marché visé et analyse de la demande

Nous allons voir dans cette section le marché visé et l’analyse de la demande, de façon à ce que notre entreprise pourrait déceler le nombre des clients cibles.

1.1.1. Description du marché visé :

Cette sous-section comprend les deux (2) points essentiels : la part du marché visé et ses caractéristiques.

1.1.2. Part du marché visé :

Par définition, « la part du marché est le pourcentage des chiffres d’affaires de l’entreprise par rapport aux chiffres d’affaires de toutes les entreprises dans le même secteur d’activité » :

Chiffres d’affaires de l’entreprise

Part du marché = ------* 100 C.A de toutes les entreprises dans le même secteur d’activité

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La part du marché de notr e projet sera estimée à 70% dans le secteur « complexe socio- sportif ». La part restante est à nos concurrents, c’est -à-dire, les trente pour cent (30%) .

Graphe N°1 : Part du marché sur les activités de notre entreprise Part du Marché

30%

70% Part de notre entreprise Part des concurrents

1.1.3. Caractéristiques du marché :

Ce paragraphe traitera la l ocalisation du marché visé et ses capacité s. Il existe trois (3) catégories de marché selon les types de clients : les enfants, les adolescents et les adultes. En effet, les clients constituent :

- les employés dans le secteur formel ( les fonctionnaires), - les employés dans le secteur informel (les artisans, les commerçants ayant des revenus variables), - le s étudiants et les élèves .

1.1.4. Capacité du marché :

C’es t la possibilité de recevoir les clients sur le marché. Dans notre pr ojet, elle peut attirer dix neuf mille deux cent (19 200) clients par an pour l’activité de natation et huit mille cent soixante (8160) clients celle du Lawn tennis.

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1.2. Analyse de l’offre et de la demande :

On entend par la demande « l’ensemble de commandes et de quantité des produits ou des services demandés par les acheteurs » (10).

L’étude de marché consiste à définir les besoins des clientèles, de connaître leur comportement, leur motivation et leur fréquence d’achats. Pour cela, il ne faut pas confondre la demande et les besoins des clients.

1.2.1. Caractéristiques de la demande

L’analyse de la demande a une conséquence dans les prestations de service de l’entreprise. Elle doit déterminer les avantages et les inconvénients des produits mis au marché. Ainsi, il y a « un élément moteur » qui pousse l’individu à agir sur la prestation qui lui est fournie. Cela s’appelle : « le besoin ».

Ce besoin se divise en trois (3) types :  le besoin personnel,  le besoin social,  le besoin physique.

1.2.2. Analyse de l’offre

L’analyse de l’offre et de la concurrence sont les étapes fondamentales à suivre, avant de fonder ou créer une société. De même, nous allons les voir une à une.

Par définition, « l’offre est la quantité de produits offerte sur le marché ». L’offre est un élément du marché. Analyser l’offre revient ainsi à étudier les propositions d’un produit répondant plus ou moins aux besoins ressentis sur ce marché, c’est-à-dire, par l’ensemble des personnes ou d’organisations susceptibles d’acheter les produits proposés.

(10) Fernand BECQUEREL « les études des marchés, 1975. 107

Mais il ne faut pas confondre l’offre et la production. La production est le produit ou la prestation du service alors que l’offre est la partie de la production qu’on est disposée de vendre. Dans notre cas, l’offre est la qualité et la quantité des services offertes sur le marché des activités de natation et de tennis.

1.2.2.1. Qualité à offrir :

Pour satisfaire le besoin de la clientèle, il faut produire les meilleurs produits, c’est-à-dire, créer des produits modernes et convaincants. En effet, la prestation de l’entreprise doit être meilleure à celle des concurrents. Dans notre cas, l’entreprise offre les techniques de nages universelles et de la pratique du tennis, c’est-à-dire, des techniques utilisées dans les grandes compétitions (Championnat du Monde et les Jeux Olympiques). Pour réaliser ces techniques, la société emploie des moniteurs compétents et expérimentés.

De plus, on loue aussi des matériels ou des équipements indispensables à l’accomplissement de ces techniques de nage et du lawn tennis. Ces équipements sont :  les bonnets,  les lunettes,  les planches,  les maillots de bain,  les pouls boys,  les bouées,  les Gustave,  les palmes,  les brassards,  les raquettes de tennis,  les balles de tennis.

1.2.2.2. La Quantité à offrir :

On a plusieurs catégories de prestations à offrir au sein de notre entreprise dans lesquelles, les prestations sur les techniques de nage, les techniques en Lawn tennis, les auxiliaires de services comme l’aquagym et la technique de sauvetage.

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1.2.2.3. Clientèle cible :

C’est l’ensemble de clients qu’on peut cibler sur le marché. Il est primordial de conquérir le marché. Les clients cibles sont :  les enfants âgés de 8 ans au moins,  les adolescents,  les adultes âgés de 25 ans au plus,  les stewards,  les hôtesses de l’air,  les retraités, les militaires,  le personnel des armées de mer.

1.3. Analyse de la concurrence

Par définition, « La concurrence est l’ensemble de toutes les offres rivales, actuelles ou potentielles qu’un acheteur peut prendre en considération ».

La présence des concurrents constitue un paramètre de références dans l’acquisition du marché. Ces concurrents doivent affaiblir mais non pas détruire. A ce moment à Antsiranana, notre projet n’a que trois concurrents sur les activités natation et un concurrent à celles du tennis. Il y a deux catégories de concurrents dans le domaine d’exploitation de la piscine : les concurrents directs et les concurrents indirects.

1.3.1. Les concurrents directs

Les concurrents directs sont les entreprises qui exploitent les mêmes activités que les nôtres. Concernant les concurrents directs, ils sont au nombre de quatre concurrents dans lesquels notre société sera confrontée. Ces concurrents sont des entreprises spécialisées dans la restauration et l’hôtellerie par lesquelles, on y voit une piscine dans leur enceinte.

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Tableau N° 25 : Les concurrents directs CONCURRENTS NATURE de PRESTATION EQUIPEMENTS ZONE D'INSTALLATION 1 le Grand hôtel location de la piscine Insuffisants Centre-ville 2 le Village location de la piscine Insuffisants Périphérique 3 la Note bleue location de la piscine Insuffisants Périphérique 4 l'Amirauté location d'un court de tennis Insuffisants Périphérique Source : Office régional du tourisme de Diégo-Suarez

1.3.2. Concurrents indirects :

Ce sont les entreprises qui s’occupent des prestations de service similaire ou substituable à notre entreprise. Actuellement, le développement de la technologie est inévitable. Il s’agit de « l’Internet » qui est un concurrent indirect. C’est à partir de cet internet qu’on peut apprendre les techniques de nage et les techniques de Lawn tennis. Il y a aussi d’autres concurrents indirects, c’est-à-dire, les services de substitutions comme le Fitness, l’aérobic, la musculation, la danse, les activités physiques de loisirs.

Les clients peuvent choisir entre ces différents types de sports, car comme la natation, ils ont aussi la vocation de mettre les clients en bonne forme. Invraisemblablement, les concurrents indirects sont les sites balnéaires, c’est-à-dire, les plages existantes dans la ville de Diego-Suarez dont la baie de Ramena, la baie de Sakalava, l’Orangéa et la baie des Dunes. Certes, ce sont de belles plages mais elles se trouvent loin de la ville. Du moins, il faut parcourir au moins une vingtaine de kilomètres pour y accéder. Cela nécessite des frais de déplacement moyennant plus de dix milles ariary (10 000 Ar) pour l’aller-retour.

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CHAPITRE II : TECHNIQUE DE PRODUCTION

Pour assurer la qualité de production et pour réaliser les activités de l’entreprise, on doit disposer des ressources matérielles, humaines et financières suffisantes et de bonne qualité. Nous allons donc exposer ces différentes ressources dans ce premier chapitre.

2.1. Ressources matérielles

Les ressources matérielles sont celles destinées à être utilisées, soit par le personnel de l’entreprise, soit par les clients. On les classe en matériels de bureau et informatique, mobilier de bureau, matériels techniques de la piscine et du Lawn Tennis. Dans cette partie, notre exposé se limite seulement sur l’identification de ces matériels.

2.1.1. Matériel de bureau et matériel informatique

Les matériels de bureau et informatique sont utilisés par le gérant et le personnel administratif. Ils sont résumés dans le tableau suivant.

Tableau N°26 : Liste de matériel de bureau et informatique N° DESIGNATIONS UNITE QUANTITE OBSERVATION 1 Machine à calculer U 2 Acquisition neuve (pour le gérant, secrétaire) 2 Téléphone fixe (TELMA) U 2 Pour le gérant et le secrétaire standardiste 3 Ordinateurs U 2 Pour le gérant et le secrétaire 4 Imprimantes U 2 Pour le gérant et le secrétaire Source : Estimation personnelle

La machine à calculer sert à vérifier les calculs déjà effectués lors des opérations comptables. Elle est à la disposition du gérant et du secrétaire. Les ordinateurs sont aussi à la disposition de ces derniers. Les téléphones TELMA servent à utiliser pour la communication, soit interne et externe de l’entreprise. Les imprimantes sont réparties comme suit : l’une est destinée pour le gérant et l’autre dans le bureau du secrétaire mais à la disposition de tout le personnel de la société.

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Tableau N°27 : Liste des mobiliers DESIGNATION QUANTITE OBSERVATION 1. Bureaux 3 Pour le gérant, le secrétaire, l'infirmière (un pour chacun) 2. Chaises roulantes 3 Pour le gérant, le secrétaire, l'infirmière (un pour chacun) 3. Table long ordinaire 1 Installée dans la salle d'attente pour les clients et la réunion 4. Banc long 2 Installée dans la salle d'attente pour les clients et la réunion 5. Montre murale 3 Pour le gérant, le secrétaire, l'infirmière (un pour chacun) 6. Chaise ordinaire 1 Pour la femme de ménage 7. Tabouret 1 Pour l'agent de sécurité devant la porte principale Source : Estimation personnelle

Les bureaux et les chaises roulantes sont déjà les propriétés exclusives du promoteur et ils sont apportés à son entreprise. Les autres mobiliers sont à acquérir.

2.1.2. Le bâtiment

Le bâtiment est une maison sans étage. Il comprend 6 salles parmi lesquelles : une salle moyenne pour le gérant, une salle pour le secrétariat, une pour l’infirmerie, une petite salle pour le gardien (agent de sécurité) et deux salles pour les vestiaires hommes et femmes. Ce bâtiment possède également deux W.C et deux douches respectivement pour hommes et femmes.

Nous allons résumer dans le tableau ci-dessous les différentes salles de l’entreprise dans lesquelles les employés font leur travail.

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Tableau N°28 : Les différentes salles dans le bâtiment NUMERO DE SALLE DESIGNATION QUANTITE OBSERVATION 1 Salle moyenne 2 Gérant 2 Petite salle 1 Secrétaire 3 Salle moyenne 1 Infirmerie 4 et 5 Vestiaires 2 Hommes et femmes 6 Salle restreinte 1 Gardien 7 W.C 2 Hommes et femmes 8 Douches 2 Hommes et femmes Source : Estimation personnelle

Au départ, ces salles sont suffisantes pour les cinq premières années d’exploitation des activités de l’entreprise de piscine et de Lawn tennis. Pour terminer dans la sous-section « matériels techniques de la piscine », nous allons exposer les équipements nécessaires à la natation.

2.1.3. Equipement de la natation

Les équipements sont à acheter et à louer aux clients nageurs. Ils comprennent les équipements proprement dits et accessoires. Ils sont résumés dans le tableau ci-dessous.

Tableau N°29 : Equipements de la natation (en Ariary) N° DESIGNATIONS QUANTITE P.U MONTANT 1 Maillot de bain 40 10 000 400 000 2 Planches 40 25 000 1 000 000 3 Palmes 20 50 000 1 000 000 4 Perches 4 70 000 280 000 5 Lunettes de plonger 30 9 000 270 000 6 Bonnets 40 7 000 280 000 TOTAL 3 230 000 Source : Prix récoltés auprès de la Société NERON Analakely

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Tableau N°30 : Equipements utilisés au tennis N° DESIGNATIONS QUANTITE P.U MONTANT 1 Raquette 28 250 000 7 000 000 2 Boite de balles de tennis 20 50 000 1 000 000 3 Plots 15 20 000 300 000 4 Filets 5 400 000 2 000 000 TOTAL 10 300 000 Source : Prix récoltés auprès de la Société NERON et le Marocain Analakely

Ces équipements sont utilisés suivants ses utilités et suivant le besoin de chaque client. Ci- dessous donc, le tableau reflétant l’utilité de ces équipements.

Tableau N° 31 : Utilisation de ces équipements DESIGNATION QUALIFICATION  utiliser pour la nage  suivant les règlements de la natation et de l’Institut d’hygiène (BMH), il est interdit de porter des culottes ou sortes dans une piscine destinée Maillot de bain au public.  Chaque personne doit avoir son propre maillot de bain convenable.  sert à aider les débutants à se flotter facilement. Planche  utiliser à l’entraînement des nageurs.  sert à protéger les yeux du nageur contre le chlore versé dans l’eau. Lunettes  pour faciliter la vue lorsque le nageur où sa tête est en immersion. Bonnet  sert à protéger les cheveux du nageur.  sert à préserver la propreté de l’eau.  utiliser pour l’apprentissage du débutant. Perche  sert à guider les nageurs ou les débutants. Raquette  matériel essentiel pour l’exercice de lawn tennis Balles de tennis  équipements utilisés au lawn tennis Source : d’après les règlements de la Fédération international de la natation et de tennis

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2.1.4. Accessoires de la piscine

Les accessoires de la natation sont les équipements installés aux alentours de la piscine et destinés aux clients pour leur bien, c’est-à-dire après un bon bain, ils peuvent se reposer sous la tente ou le parasol. Ces équipements sont les suivants :  la tente  le parasol  le banc

Leur coût est présenté dans le tableau suivant.

Tableau N°32 : Equipements accessoires de la piscine N° DESIGNATIONS QUANTITE P.U MONTANT 1 Parasol 8 15 000 120 000 2 Tente 8 25 000 200 000 3 Banc pliant 8 30 000 240 000 TOTAL 560 000 Source : Mr Bricolage à Ankorondrano

En bref, les ressources matérielles sont adéquates aux clients. Elles sont les principaux atouts de notre entreprise. Mais elles sont complétées par les ressources humaines qui servent à faire tourner notre société.

2.2. Ressources humaines

D’une manière générale, cette rubrique est un élément fondamental dans l’aboutissement de notre projet car elle permettra de faire fonctionner notre société. Les effectifs dépendent des postes définis. Nous allons donc résumer les postes et effectifs correspondants.

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Tableau N°33 : Effectif du personnel N° POSTE EFFECTIF OBSERVATION 1 Gérant 1 Niveau BACC+4 en Gestion ou Management 2 Secrétaire 1 Niveau BACC+2 en Secrétariat 3 Maîtres nageurs 2 Niveau CAPEN en E.P.S et Attestation en Maître nageurs 4 Moniteurs de natation 2 Niveau CAPEN en E.P.S 5 Moniteurs de Lawn Tennis 5 Niveau CAPEN en E.P.S et Diplôme Niveau 1 en Tennis 6 Infirmières 2 Niveau BACC+3 en Infirmerie 7 Agents de sécurité 2 Niveau CEPE ou BEPC (Spécialiste en Arts martiaux) 8 Femmes de chambre 1 Niveau CEPE minimum 9 Gardien 2 Niveau CEPE minimum TOTAL DU PERSONNEL 18 Source : d’après l’exigence de la BMH et de l’entreprise S.A.R.L

D’après ce tableau, l’effectif total envisagé du personnel de l’entreprise est au nombre de dix huit (18) employés.

2.3. Ressources financières

Les ressources financières sont l’élément moteur du bon fonctionnement et de la réalisation de notre projet. Nous les classons en deux parties. Dans la première partie, nous allons exposer les ressources financières avant l’exercice de notre société et dans la deuxième partie, nous essayons de traiter les ressources financières pendant que l’entreprise exerce pleinement ses activités.

2.3.1. Ressources financières avant la création de l’entreprise

Les ressources financières avant la création de l’entreprise comprennent :

 Le Capital : c’est le montant des apports propres en numéraires effectués par le promoteur. Nous verrons le montant de ce capital dans la section intitulée « plan de financement » dans le Chapitre (3) intitulé « évaluation et étude financière du projet ».

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 Les Emprunts à long et moyen terme : il s’agit des ressources financières octroyées par les banques. Nous verrons également ces emprunts dans les mêmes indications énumérées précédemment.

2.3.2. Ressources financières obtenues

Ce type de ressources financières provient des prestations reçues, nées des cycles d’exploitation de la piscine et des courts de tennis. Il s’agit notamment des ressources obtenues : sur la location de la piscine et des terrains de tennis, sur le coût de formation et des équipements à louer aux clients que nous avons déjà exposé dans la section intitulée « ressources matérielles ».

Ces deux (2) catégories de ressources seront examinées plus profondément dans le chapitre suivant de notre projet. Pour étudier la faisabilité de ce projet, on a besoin aussi de savoir sa capacité de production que nous allons traiter ci-dessous.

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CHAPITRE III : CAPACITE DE PRODUCTION

La capacité de production envisagée est mesurée par l’évolution des chiffres d’affaires et la prévision des dépenses d’une part et par les différents facteurs de prestation d’autre part. En effet, nous allons essayer de développer ces deux principaux éléments dans les deux (2) sections ci-dessous.

3.1. Capacité de production envisagée

Pour terminer ce chapitre II intitulé « capacité de production envisagée », nous allons entamer aux différents facteurs de production ou de prestations. Nous verrons alors les points essentiels suivants :

 les types de prestations de services,  les unités de prestations de services.

3.1.1. Types de prestations de services

Pour l’entreprise en question, les types de prestations de services sont l’apprentissage sur les différents types de nage en natation compétitive, les cours dispensés en Lawn Tennis, la location de la piscine et celle des équipements utilisés pour la natation et le Tennis.

3.1.1.1. L’apprentissage

L’apprentissage est assuré par les moniteurs et les maîtres-nageurs auxquels les clients choisissent la nage appropriée à leur besoin. Il y a donc différentes sortes de nage dans lesquelles : le Crawl ou la nage libre, la brasse, le dos et le papillon. Chaque personne dispose deux séances de deux heures au moins par semaine. Quelque soit la nage enseignée, une nage est escomptée à un (1) mois d’apprentissage, c’est-à-dire seize heures ou huit séances au moins pour un individu de maîtriser un type de nage. Pour celui de Lawn tennis, l’enseignement est assuré par les moniteurs spécialisés. En première année, le frais d’apprentissage s’élève à trente mille ariary, 30 000 Ar (voir le tableau N°43).

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3.1.1.2. La location

La location comprend :  la location de la piscine,  la location des terrains de tennis,  la location des équipements utilisés pour la natation et du tennis,  la location des équipements utilisés pour les besoins extra de notre clientèle.

Ces équipements sont dits propres et accessoires. Les dits propres sont les matériels utilisés dans la piscine et pour la discipline Lawn tennis parmi lesquels le maillot de bain, les lunettes, le bonnet, la planche, les raquettes et les balles de tennis. Les accessoires sont les matériels utilisés pour se reposer à l’abri du coup de soleil, c’est-à-dire le parasol, la tente et le banc pliable.

3.1.1.3. Unités de prestations de services

Pour avoir une bonne prestation que ce soit au niveau de l’apprentissage ou sur la location, on a besoin des unités de production. Ces unités peuvent être directes ou indirectes aux prestations concernées. Dans notre entreprise, les unités de prestations sont regroupées en trois (3) catégories :

 l’unité administrative,  l’unité technique,  l’unité gardiennage (sécurité).

3.1.1.4. L’unité administrative

L’unité administrative s’occupe de la réception de la clientèle et des travaux administratifs. En d’autres termes, l’entreprise applique le système de service après vente, c’est-à-dire on accueille bien les clients à la réception jusqu’à la piscine et au court de tennis où les moniteurs les reçoivent pour donner le cours de natation et de Lawn tennis.

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3.1.1.5. L’unité technique

Cette unité concerne la fonction purement technique, c’est-à-dire la technique d’apprentissage, la technique de nage pour les nageurs qui ont déjà reçu une petite notion à la natation. Elle s’occupe aussi de la location, l’utilisation de ces équipements divers et la sécurité des nageurs dans l’eau.

3.1.1.6. L’unité de gardiennage

Elle assure la sécurité générale et sauvegarde l’ordre dans l’enceinte de l’entreprise. Elle assure aussi la protection ou la conservation des patrimoines des clientèles et de l’entreprise :  les matériels des clients et de l’entreprise,  les équipements utilisés à la natation et au Lawn tennis.

De plus, elle assure aussi la propreté, l’entretien de la piscine et des courts de tennis.

3.2. Prévision des dépenses

Tout d’abord, il s’agit d’exposer la prévision des dépenses de matières et fournitures consommables de la première année. Ensuite, on va aborder sur la prévision de ces dépenses pour les quatre années suivantes. Les prévisions de dépenses comprennent donc :

 la prévision des dépenses en matières et fournitures pour chaque année,  la prévision de matériels et équipements pour chaque année.

3.2.1. Prévision de dépenses de matières et fournitures consommables en 1 ère année

Les matières et les fournitures de bureau, les fournitures informatiques sont classées dans les dépenses concernées. On va les exposer dans le tableau suivant.

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Tableau N° 34 : Prévision des dépenses de matières et fournitures de la 1 ère année DESIGNATION UNITES QUANTITE P.U MONTANT Achat de fournitures de bureau Papier vélin Rame 24 8 000 192 000 Autres papiers Rame 24 1 600 38 400 Stylos U 20 300 6 000 Autres (colles, scotch……) 60 000 TOTAL 1 296 400 Consommable informatique Encre HP U 12 100 000 1 200 000 TOTAL 2 1 200 000 JIRAMA (Eau et électricité) 8 400 000 8 400 000 TOTAL 3 8 400 000 TOTAL GENERAL DE L'ANNEE 1 9 896 400 Source : CITIC, Librairie mixte, JIRAMA (unité monétaire : en Ariary)

Les achats des fournitures de bureau sont destinés à la réalisation des travaux administratifs : o les fiches individuelles de renseignements des clients, o les cartes d’adhésion pour les clients, etc.….

Leur quantité est approximative et fixée à partir des renseignements auprès de quelques entreprises dans le même secteur sis à Antananarivo et d’après leur consommation. En bref, la prévision des dépenses de matières et fournitures s’élève à cinq millions quatre vingt size mille quatre cent (5 096 400) Ariary pour l’année 1.

3.2.2. Prévision des dépenses des matières et fournitures des 4 années suivantes

Le volume d’achats ne change pas, mais le prix augmentera de 5 % par année. D’ici peu, la JIRAMA sera augmentée de 10%. Alors, nous allons montrer dans le tableau ci-dessous la prévision de ces matières et fournitures.

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Tableau N° 35 : Prévision des dépenses des matières et fournitures (année 2) DESIGNATION UNITES QUANTITE P.U MONTANT Achat de fournitures de bureau Papier vélin Rame 24 8 400 201 600 Autres papiers Rame 24 1 680 40 320 Stylos U 20 315 6 300 Autres (colles, scotch……) 63 000 TOTAL 1 311 220 Consommable informatique Encre HP U 12 105 000 1 260 000 TOTAL 2 1 260 000 JIRAMA (Eau et électricité) 8 400 000 9 660 000 TOTAL 3 9 660 000 TOTAL GENERAL DE L'ANNEE 2 11 231 220 Source : CITIC, Librairie mixte, Jirama (unité monétaire : en Ariary)

Le volume de matières et des fournitures de bureau ne change pas mais seul le prix s’accroît de 5 % pour l’année suivante. L’eau et électricité augmenteront aussi de 5 %. De plus, elles sont proportionnelles à celles des effectifs du client, c’est-à-dire pour la deuxième année, l’effectif du client augmentera de 10 %. Alors on déduit ceci : 10 % majoré de 5 % = 15 %. Tableau N° 36 : Prévision des dépenses des matières et fournitures (année 3) DESIGNATION UNITES QUANTITE P.U MONTANT Achat de fournitures de bureau Papier vélin Rame 24 8820 211680 Autres papiers Rame 24 1764 42336 Stylos U 20 330,75 6615 Autres (colles, scotch……) 66150 TOTAL 1 326 781 Consommable informatique Encre HP U 12 110 250 1 323 000 TOTAL 2 1 323 000 JIRAMA (Eau et électricité) 8 400 000 10 080 000 TOTAL 3 10 080 000 TOTAL GENERAL DE L'ANNEE 3 11 729 781 Source : CITIC, Librairie mixte, Jirama (unité monétaire : en Ariary) Le prix de ces fournitures de bureaux reste le même, c’est-à-dire il augmentera toujours de 5 %. Pour l’eau et électricité, elles augmenteront aussi de 5 % et de plus elles changent suivant l’augmentation du nombre d’effectif du nos clients. Pour l’année 3, le nombre de nos clients s’accroît de 15 %.Donc on aura 15 % ajouté de 5 % du prix chez la JIRAMA. On obtient 20 % pour l’eau et électricité. 122

Tableau N° 37 : Prévision des dépenses des matières et fournitures (année 4) DESIGNATIONS UNITES QUANTITE P.U MONTANT Achat de fournitures de bureau Papier vélin Rame 24 9 261 222 264 Autres papiers Rame 24 1 852,2 44 452,8 Stylos U 20 347,29 6 945,8 Autres (colles, scotch……) 69 457,5 TOTAL 1 343 120,1 Consommable informatique Encre HP U 12 115 762,5 1 389 150 TOTAL 2 1 389 150 JIRAMA (Eau et électricité) 8 400 000 10 500 000 TOTAL 3 10 500 000 TOTAL GENERAL DE L'ANNEE 4 12 232 270,1 Source : CITIC, Librairie mixte, Jirama (unité monétaire : en Ariary)

Pour la quatrième année, ce sera pareil à celle de la 2 ème et 3 ème année, c’est-à-dire on tient toujours compte de cette augmentation de 5 %, mais seul le prix de JIRAMA est proportionnel à celle du nombre des clients qui sera de 20 % majoré de 5 %. On a alors ce 25 % en eau et électricité.

Tableau N°38 : Prévision des dépenses de matières et fournitures (année 5) DESIGNATION UNITES QUANTITE P.U MONTANT Achat de fournitures de bureau Papier vélin Rame 24 9 724,05 233 377,2 Autres papiers Rame 24 1 944,81 46 675,44 Stylos U 20 364,65 7293 Autres (colles, scotch……) 72 930,37 TOTAL 1 360 276,01 Consommable informatique Encre HP U 12 121 550,63 1 458 607,56 TOTAL 2 1 458 607,56 JIRAMA (Eau et électricité) 8 400 000 10 920 000 TOTAL 3 10 920 000 TOTAL GENERAL DE L'ANNEE 5 12 738 883,57 Source : CITIC, Librairie mixte, Jirama (unité monétaire : en Ariary)

Pour la cinquième année, ce sera pareil à celle de la 2 ème , 3 ème et 4ème année, c’est-à-dire, on tient toujours cette augmentation de 5 %.Pourtant le prix de JIRAMA est proportionnel à celle du nombre des clients qui sera de 25 % majoré de 5 %. On obtient alors ce 30 % en eau et électricité. 123

Tableau N° 39 : Prévision des dépenses de matières et fournitures (5 premières années) DESIGNATION N N + 1 N + 2 N + 3 N + 5 Achat de fournitures de bureau 296 400 311 220 326 781 343 120,1 360 276,01 Consommable informatique 1 200 000 1 260 000 1 323 000 1 389 150 1 458 607,56 JIRAMA (Eau et électricité) 8 400 000 9 660 000 10 080 000 10 500 000 10 920 000 TOTAL 9 896 400 11 231 220 11729781 12 232 270,1 12 738 883,6 Source : CITIC, Librairie mixte, Jirama (unité monétaire : en Ariary)

3.3. Evolution des Chiffres d’affaires

L’évolution des chiffres d’affaires et la prévision des dépenses seront traitées séparément. On va examiner d’abord l’évolution des chiffres d’affaires. Tout d’abord, les chiffres d’affaires sont déterminés par les effectifs des clients et par les prix de prestations de services allouées aux clients de l’entreprise.

D’après les enquêtes faites dans la ville d’implantation de ce projet, nous avons récolté les opinions d’individus sur leur possibilité de fréquenter notre site. Suivant cela, nous avons obtenu des réponses favorables et d’en tirer le nombre exacte de leur fréquentation hebdomadaire. C’est ainsi que nous avons pu établir le tableau ci-dessous.

Tableau N°40 : Nombre de fréquentation des clients par jour dans la piscine JOURNEES EFFECTIF DES CLIENTS Mardi 30 Mercredi 75 Jeudi 45 Vendredi 50 Samedi 100 Dimanche 100 TOTAL 400 Source : estimation personnelle du promoteur après l’enquête

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Tableau N°41 : Nombre de fréquentation des clients par jour faisant le tennis JOURNEES EFFECTIF DES CLIENTS Mardi 10 Mercredi 40 Jeudi 15 Vendredi 15 Samedi 45 Dimanche 45 TOTAL 170 Source : estimation personnelle du promoteur après l’enquête

L’entreprise ne travaille pas le « lundi ». On constate une légère augmentation des clients dans laquelle les élèves ne vont pas à l’école chaque mercredi après-midi et chaque week-end, samedi et dimanche. Voici donc le calcul de l’effectif des clients pour une année sur les deux disciplines existantes dans notre complexe sportif :

 1 mois → 4 semaines

 1 an → 12 mois

 4 * 400 = 1600 clients / mois

 1600 * 12 = 19 200 clients / an

Les effectifs de départ, c’est-à-dire au début de la première année d’exploitation, sont prévus de dix neuf mille deux cent (19 200) clients pour faire la natation et ils augmenteront de 10% en deuxième année, 15 % en troisième année, 20 % en quatrième année et 25 % en cinquième année.

 1 mois → 4 semaines

 1 an → 12 mois

 4 * 170 = 680 clients / mois 125

 680 * 12 = 8 160 clients / an

Les effectifs de départ, c’est-à-dire au début de la première année d’exploitation, sont prévus de huit mille cent soixante (8 160) clients pour faire le tennis et ils augmenteront de 10% en deuxième année, 15 % en troisième année, 20 % en quatrième année et 25 % en cinquième année.

Tableau N°42 : Evolution de l’effectif du client en natation pour les 5 années DESIGNATION Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Augmentation de l'effectif 10% 15% 20% 25% Valeur obtenue 1920 2880 3840 4800 Effectif à l'année 1 19 200 19 200 19 200 19 200 19 200 EFFECTIF TOTAL 19 200 21 120 22 080 23 040 24 000 Source : résultat d’enquête sur la population de la ville d’Antsiranana I

Tableau N°43 : Evolution de l’effectif du client pour les 5 années (Tennis) DESIGNATION Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Augmentation de l'effectif 10% 15% 20% 25% Valeur obtenue 816 1224 1632 2040 Effectif à l'année 1 8 160 8 160 8 160 8 160 8 160 EFFECTIF TOTAL 8 160 8 976 9 384 9 792 10 200 Source : résultat d’enquête sur la population de la ville d’Antsiranana I

Le prix de chaque type de prestation augmentera aussi de 10% pour chaque année et on obtient les différents prix dans le tableau suivant.

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Tableau N°44 : Prix unitaire de chaque type de services (en Ariary) DESIGNATIONS Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Frais d'apprentissage: par nage (un mois/personne) 30 000 33 000 36 000 39 000 42 000 Location de la piscine (par séance 2 heures/semaine) 2 000 2 200 2 400 2 600 2 800 Location des équipements pour chaque lot ou équipement 500 550 600 650 700 Location équipement accessoire (prix unique pour les deux) 500 550 600 650 700 TOTAL 33 000 36 300 39 600 42 900 46 200 Source : Enquête sur les tarifs du site « piscine Ankatso et ESCA »

Tableau N°45 : Prix unitaire de chaque type de services pour le tennis (en Ariary) DESIGNATIONS Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Droit d'adhésion annuelle : Etrangers: enfant (-18 ans) 60 000 60 000 60 000 66 000 66 000 Etrangers: adulte (+18 ans) 100 000 100 000 100 000 110 000 110 000 Nationaux: enfants (-18 ans) 30 000 30 000 30 000 33 000 33 000 Nationaux: adultes (+18 ans) 50 000 50 000 50 000 55 000 55 000 Ecole de tennis 20 000 20 000 20 000 22 000 22 000 Frais d'apprentissage (/séance de 1h30) Etrangers: enfant (-18 ans) 4 000 4 000 4 000 4 400 4 400 Etrangers: adulte (+18 ans) 5 000 5 000 5 000 5 500 5 500 Nationaux: enfants (-18 ans) 2 000 2 000 2 000 2 200 2 200 Nationaux: adultes (+18 ans) 3 000 3 000 3 000 3 300 3 300 Frais d'apprentissage (mensuel) Etrangers: enfant (-18 ans) 45 000 45 000 45 000 49 500 49 500 Etrangers: adulte (+18 ans) 50 000 50 000 50 000 55 000 55 000 Nationaux: enfants (-18 ans) 27 000 27 000 27 000 29 700 29 700 Nationaux: adultes (+18 ans) 35 000 35 000 35 000 38 500 38 500 Ecole de tennis (2 séances par semaine) 15 000 15 000 15 000 16 500 16 500 Frais de location des équipements une raquette et 2 balles 2 000 2 000 2 000 2 200 2 200 deux raquettes et 8 balles 3 000 3 000 3 000 3 300 3 300 Frais de ramassage des balles 1 000 1 000 1 000 1 100 1 100 TOTAL 452 000 452 000 452 000 497200 497200 Source : Enquête sur les tarifs du site « Club de Tennis ASUT-Ankatso et ACSA »

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Le prix de chaque prestation de service augmentera de 10% à partir de la 4 ème année, c’est- à-dire qu’il y aura une augmentation de prix qu’en quatrième année de notre projet. Les équipements à louer dans l’enceinte de l’entreprise, se divisent en deux catégories :

 les équipements utilisés pour l’exercice de natation et de tennis,  les équipements dits « accessoires ».

Les équipements utilisés pour l’exercice de natations sont :  le bonnet  les lunettes  la planche  le maillot de bain  la perche.

La perche est à titre gratuit car, c’est le moniteur lui-même qui peut manipuler ce matériel. Le tarif de location de chacun de ces équipements est au prix de cinq cent ariary (500 Ar) durant la première année d’exploitation de l’entreprise. Pourtant, les « accessoires » sont le parasoleil et les banquettes qui sont aussi alloués au prix de cinq cent ariary (500 Ar) pour les deux. Ce tarif augmentera de 10% pour chaque année d’exploitation de la société. D’après l’enquête faite dans la Région d’implantation du projet, on a pu récolter les informations concernant les besoins de la population antsiranaise sur leur éventuel avis.

Sur un échantillon de 160 personnes enquêtées, 145 individus ont répondu et on a pu constater les résultats suivants : • 60 % de ces individus ne savent pas encore nager et ont besoin d’apprendre la natation. • 40 % de ces individus savent nager.

Parmi les 60 % d’individus concernés, ils ont donné leur avis sur chaque type de prestations que l’entreprise aimerait exposer à leur client. Voici donc le pourcentage de chaque type de service à louer au sein de l’entreprise vis-à-vis de l’appréciation de ces 60 %.

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Pour l’apprentissage de ces quatre (4) types de nage :

• 50 % de ces 60 % aimeraient apprendre qu’une seule nage • 30 % de ces 60 % aimeraient apprendre deux nages • 10 % de ces 60 % aimeraient apprendre trois nages • 10 % de ces 60 % aimeraient apprendre les quatre types de nages.

Pour la location de la piscine et des équipements dits « propres et accessoires à la natation », on a pu relever le pourcentage sur ces personnes enquêtées :

• 40 % de ces 60 % aimeraient prendre qu’un seul lot d’équipement propre à la natation • 30 % de ces 60 % aimeraient prendre deux lots d’équipement propre • 20 % de ces 60 % aimeraient prendre trois lots d’équipement propre • 10 % de ces 60 % aimeraient prendre quatre lots d’équipement propre

Pour les équipements accessoires à la natation : 30 % de ces 60% voudraient les prendre. La location de piscine est destinée aux individus qui savent déjà nager et veulent faire seulement la natation, c’est-à-dire les 40 % restant du 60% des gens enquêtés. Résumons dans le tableau ci-dessous les appréciations des gens enquêtés dans cette ville d’Antsiranana.

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Tableau N°46 : Effectifs des individus selon leurs besoins sur les prestations DESIGNATION Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Nombre de clients / an 19 200 21 120 22 080 23 040 24 000 Apprentissage (60 %) 11 520 12 672 13248 13 824 14 400 Une nage (50%) 5 760 6 336 6 624 6 912 7 200 Deux nages (30%) 3 456 3 801,6 3 974,4 4 147,2 4 320 Trois nages (10%) 1 152 1 267,2 1 324,8 1 382,4 1 440 Quatre nages (10%) 1 152 1 267,2 1 324,8 1 382,4 1 440 Location piscine (40%) 7 680 8 448 8 832 9 216 9 600 Nombre de semaine / an 60 60 60 60 60 1 séance/ semaine (80%) 6 144 6 758,4 7 065,6 7 372,8 7 680 2 séances/ semaine (20%) 1 536 1 689,6 1 766,4 1 843,2 1 920 Location équipements Propres 1 lot (40%) 4 608 5 068,8 5 299,2 5 529,6 5 760 2 lots (30%) 3 456 3 801,6 3 974,4 4 147,2 4 320 3 lots (20%) 2 304 2 534,4 2 649,6 2 764,8 2 880 4 lots (10%) 1 152 1 267,2 1 324,8 1 382,4 1 440 Accessoires (30%) 3 456 3 801,6 3 974,4 4 147,2 4 320 Source : résultats d’enquête sur la population de la ville d’Antsiranana I

D’après le tableau ci-dessus, nous pourrons alors faire une prévision des chiffres d’affaire pendant les cinq (5) premières années de l’existence de l’entreprise.

Tableau N°47 : Chiffres d’affaires de l’année 1 (en Ariary)

DESIGNATION CLIENTS P.U MONTANT Une nage 5 760 30 000 172 800 000 Deux nages 3 456 30 000 103 680 000 APPRENTISSAGE Trois nages 1 152 30 000 34 560 000 Quatre nages 1 152 30 000 34 560 000 TOTAL APPRENTISSAGE 345600000 LOCATION PISCINE Une séance / semaine 6 144 2 000 12 288 000 Deux séances / semaine 1 536 2 000 3 072 000 Un lot 4 608 500 2 304 000 LOCATION EQUIPEMENT Deux lots 3 456 500 1 728 000 Trois lots 2 304 500 1 152 000 Quatre lots 1 152 500 576 000 LOCATION ACCESSOIRE Accessoire 3 456 500 1 728 000 TOTAL LOCATION 22 848 000 TOTAL GENERAL 368 448 000 Source : résultats d’enquête et calcul sur les tarifs « piscine Ankatso et ESCA » 130

La prévision des chiffres d’affaires de l’année 1 s’élève à trois cent soixante huit millions quatre cent quarante huit mille (368 448 000) Ariary. Tableau N°48 : Chiffres d’affaires de l’année 2 (en Ariary) DESIGNATIONS CLIENTS P.U MONTANT Une nage 6 336 33 000 209 088 000 Deux nages 3 801,6 33 000 125 452 800 APPRENTISSAGE Trois nages 1 267,2 33 000 41 817 600 Quatre nages 1 267,2 33 000 41 817 600 TOTAL APPRENTISSAGE 418 176 000 LOCATION PISCINE Une séance / semaine 6 758,4 2 200 14 868 480 Deux séances / semaine 1 689,6 2 200 3 717 120 Un lot 5 068,8 550 2 787 840 LOCATION EQUIPEMENT Deux lots 3 801,6 550 2 090 880 Trois lots 2 534,4 550 1 393 920 Quatre lots 1 267,2 550 696 960 LOCATION ACCESSOIRE Accessoire 1 267,2 550 696 960 TOTAL LOCATION 26 252 160 TOTAL GENERAL 444 428 160 Source : résultats d’enquête et calcul sur les tarifs « piscine Ankatso et ESCA »

La prévision des chiffres d’affaires de l’année 2 s’élève à quatre cent quarante quatre millions quatre cent vingt huit mille cent soixante (444 428 160) Ariary.

Tableau N°49 : Chiffres d’affaires de l’année 3 (en Ariary) DESIGNATIONS CLIENTS P.U MONTANT Une nage 6 624 36 000 238 464 000 Deux nages 3 974,4 36 000 143 078 400 APPRENTISSAGE Trois nages 1 324,8 36 000 47 692 800 Quatre nages 1 324,8 36 000 47 692 800 TOTAL APPRENTISSAGE 476 928 000 LOCATION PISCINE Une séance / semaine 7 065,6 2 400 16 957 440 Deux séances / semaine 1 766,4 2 400 4 239 360 Un lot 5 299,2 600 3 179 520 LOCATION EQUIPEMENT Deux lots 3 974,4 600 2 384 640 Trois lots 2 649,6 600 1 589 760 Quatre lots 1 324,8 600 794 880 LOCATION ACCESSOIRE Accessoire 3 974,4 600 2 384 640 TOTAL LOCATION 31 530 240 TOTAL GENERAL 508 458 240 Source : résultats d’enquête et calcul sur les tarifs « piscine Ankatso et ESCA » 131

La prévision des chiffres d’affaires de l’année 3 s’élève à cinq cent huit millions quatre cent cinquante huit deux cent quarante (508 458 240) Ariary.

Tableau N°50 : Chiffres d’affaires de l’année 4 (en Ariary) DESIGNATIONS CLIENTS P.U MONTANT Une nage 6 912 39 000 269 568 000 Deux nages 4 147,2 39 000 161 740 800 APPRENTISSAGE Trois nages 1 382,4 39 000 53 913 600 Quatre nages 1 382,4 39 000 53 913 600 TOTAL APPRENTISSAGE 539 136 000 LOCATION PISCINE Une séance / semaine 7 372,8 2 600 19 169 280 Deux séances / semaine 1 843,2 2 600 4 792 320 Un lot 5 529,6 650 3 594 240 LOCATION EQUIPEMENT Deux lots 4 147,2 650 2 695 680 Trois lots 2 764,8 650 1 797 120 Quatre lots 1 382,4 650 898 560 LOCATION ACCESSOIRE Accessoire 4 147,2 650 2 695 680 TOTAL LOCATION 35 642 880 TOTAL GENERAL 574 778 880 Source : résultats d’enquête et calcul sur les tarifs « piscine Ankatso et ESCA »

La prévision des chiffres d’affaires de l’année 3 s’élève à cinq cent soixante quatorze millions sept cent soixante dix huit cent quatre vingt (574 778 880) Ariary. Voici donc l’évolution des chiffres d’affaires incluant les frais de l’apprentissage des différentes nages et la location des équipements utilisés en natation.

132

Tableau N°51 : Chiffres d’affaires de l’année 5 (en Ariary) DESIGNATIONS CLIENTS P.U MONTANT Une nage 7 200 42 000 302 400 000 Deux nages 4 320 42 000 181 440 000 APPRENTISSAGE Trois nages 1 440 42 000 60 480 000 Quatre nages 1 440 42 000 60 480 000 TOTAL APPRENTISSAGE 604 800 000 Une séance / LOCATION PISCINE semaine 7 680 2 800 21 504 000 Deux séances / semaine 1 920 2 800 5 376 000 Un lot 5 760 700 4 032 000 LOCATION EQUIPEMENT Deux lots 4 320 700 3 024 000 Trois lots 2 880 700 2 016 000 Quatre lots 1 440 700 1 008 000 LOCATION ACCESSOIRE Accessoire 4 320 700 3 024 000 TOTAL PISCINE 39 984 000 TOTAL GENERAL 644 784 000 Source : résultats d’enquête et calcul sur les tarifs « piscine Ankatso et ESCA »

La prévision des chiffres d’affaires de l’année 5 s’élève à six cent quarante quatre millions sept cent quatre vingt quatre mille (644 784 000) Ariary. Voici donc l’évolution des chiffres d’affaires incluant les frais de l’apprentissage des différentes nages et la location des équipements utilisés en natation.

Tableau N°52 : Récapitulation des chiffres d’affaires des 5 premières années

DESIGNATIONS Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL Frais d'apprentissage 345 600 000 418 176 000 476 928 000 539 136 000 604 800 000 2 384 640 000 Totale des locations 22 848 000 26 252 160 31 530 240 35 642 880 39 984 000 156 257 280 Chiffres d'affaires 368 448 000 444 428 160 508 458 240 574 778 880 644 784 000 2 540 897 280 Source : résultats d’enquête et calcul sur les tarifs « piscine Ankatso et ESCA »

Les CA ne cessent d’augmenter d’année en année. Cette augmentation provient d’une part, de l’accroissement de l’effectif du client et d’autre part, de l’augmentation du prix de chaque prestation de service. Sur un échantillon de cent soixante (160) personnes enquêtées, cent quarante cinq (145) individus ont répondu et on a pu constater les résultats suivants :

133

• 40 % des clients qui pratiquent la discipline Tennis sont des étrangers. • 60 % des clients qui pratiquent la discipline Tennis sont des nationaux.

Parmi les 40 % des clients étrangers : • 60% sont des enfants moins de dix huit (-18) ans, • 40% sont des adultes plus dix huit (+18) ans.

Parmi les 60 % des clients nationaux : • 65% sont des enfants moins de dix huit (-18) ans, • 35% sont des adultes plus dix huit (+18) ans.

Soixante quinze pour cent des enfants moins de dix huit ans y compris nationaux et étrangers, sont membres à l’école de tennis.

Voici donc le pourcentage des clients qui cotisent suivant le nombre de séances par mois :

a. Deux séances de pratique par mois

 60% des nationaux moins de +18 ans choisissent deux séances de pratique de tennis par mois,  20% des étrangers moins de +18 ans choisissent deux séances de pratique de tennis par mois,  5% des nationaux -18 ans sur les 25% restant non adhérés à l’école du tennis, choisissent deux séances de pratique par mois,  60% des étrangers -18 ans sur les 25% restant non adhérés à l’école du tennis, choisissent deux séances de pratique par mois.

b. Trois séances de pratique par mois

 20% des nationaux moins de +18 ans choisissent deux séances de pratique de tennis par mois,  30% des étrangers moins de +18 ans choisissent deux séances de pratique de tennis par mois, 134

 20% des nationaux -18 ans sur les 25% restant non adhérés à l’école du tennis, choisissent deux séances de pratique par mois,  10% des étrangers -18 ans sur les 25% restant non adhérés à l’école du tennis, choisissent deux séances de pratique par mois.

c. Quatre séances de pratique par mois

 15% des nationaux moins de +18 ans choisissent deux séances de pratique de tennis par mois,  10% des étrangers moins de +18 ans choisissent deux séances de pratique de tennis par mois,  15% des nationaux -18 ans sur les 25% restant non adhérés à l’école du tennis, choisissent deux séances de pratique par mois,  20% des étrangers -18 ans sur les 25% restant non adhérés à l’école du tennis, choisissent deux séances de pratique par mois.

d. Plus de quatre séances de pratique par mois

 5% des nationaux moins de +18 ans choisissent deux séances de pratique de tennis par mois,  40% des étrangers moins de +18 ans choisissent deux séances de pratique de tennis par mois,  5% des nationaux -18 ans sur les 25% restant non adhérés à l’école du tennis, choisissent deux séances de pratique par mois,  65% des étrangers -18 ans sur les 25% restant non adhérés à l’école du tennis, choisissent deux séances de pratique par mois.

Voici aussi le pourcentage des clients qui louent les matériels techniques utilisés au Lawn tennis :

 55% des clients choisissent de prendre le premier lot (une raquette et deux balles),  25% des clients choisissent de prendre le deuxième lot (deux raquettes et huit balles de tennis),  20% des clients ont leurs propres équipements. 135

Tableau N°53 : Effectifs des individus selon leurs besoins sur les prestations (Tennis) DESIGNATION Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Droit d'adhésion annuelle : Nombre de clients par an 8 160 8 976 9 384 9 792 10 200 Nombre de clients étrangers (40%) 3 264 3 590,4 3 753,6 3 916,8 4 080 Nombre de clients nationaux (60%) 4 896 5 385,6 5 630,4 5 875,2 6 120 Nombre des clients étrangers -18 ans (60%) 1 958,4 2 154,24 2 252,16 2 350,08 2 448 Nombre des clients étrangers +18 ans (40%) 1 305,6 1 436,16 1 501,44 1 566,72 1 632 Nombre des clients nationaux -18 ans (65%) 3 182,4 3 500,64 3 659,76 3 818,88 3 978 Nombre des clients nationaux +18 ans (35%) 1 713,6 1 884,96 1 970,64 2 056,32 2 142 Membres cotisés mensuellement enfants étrangers -18 ans 1 468,8 1 615,68 1 689,12 1 762,56 1 836 enfants nationaux -18 ans 2 386,8 2 625,48 2 744,82 2 864,16 2 983,5 Nombre des enfants membre de l'école (75%) 3 855,6 4 241,16 4 433,94 4 626,72 4 819,5 Nombre des enfants restants (25%) 1 285,2 1 413,72 1 477,98 1 542,24 1 606,5 enfants étrangers -18 ans 489,6 538,56 563,04 587,52 612 enfants nationaux -18 ans 795,6 875,16 914,94 954,72 994,5 Membres cotisés par nombre de séance 2 séances/mois: Nationaux +18 ans (60%) 1 028,16 1 130,976 1 182,384 1 233,792 1 285,2 Etrangers + 18 ans (20%) 261,12 287,232 300,288 313,344 326,4 Nationaux -18 ans (60%) 477,36 525,096 548,964 572,832 596,7 Etrangers - 18 ans (5%) 24,48 26,928 28,152 29,376 30,6 3 séances/mois: Nationaux +18 ans (20%) 342,72 376,992 394,128 411,264 428,4 Etrangers + 18 ans (30%) 391,68 430,848 450,432 470,016 489,6 Nationaux -18 ans (20%) 159,12 175,032 182,988 190,944 198,9 Etrangers - 18 ans (10%) 48,96 53,856 56,304 58,752 61,2 4 séances/mois: Nationaux +18 ans (15%) 257,04 282,744 295,596 308,448 321,3 Etrangers + 18 ans (10%) 130,56 143,616 150,144 156,672 163,2 Nationaux -18 ans (15%) 119 131 137 143 149 Etrangers - 18 ans (20%) 97,92 107,712 112,608 117,504 122,4 Plus de 4 séances/mois: Nationaux +18 ans (5%) 85,68 94,248 98,532 102,816 107,1 Etrangers + 18 ans (40%) 522,24 574,464 600,576 626,688 652,8 Nationaux -18 ans (5%) 39,78 43,758 45,747 47,736 49,725 Etrangers - 18 ans (65%) 318,24 350,064 365,976 381,888 397,8 Location des matériels techniques une raquette et 2 balles (55%) 4488 4936,8 5161,2 5385,6 5610 deux raquettes et 8 balles (25%) 2040 2244 2346 2448 2550 Source : résultats d’enquête sur la population de la ville d’Antsiranana I

136

D’après le tableau ci-dessus, nous pourrons alors faire une prévision des chiffres d’affaires sur les activités de tennis pendant les cinq (5) premières années d’existence de l’entreprise. Tableau N°54 : Chiffres d’affaires de l’année 1(en Ariary) DESIGNATIONS CLIENTS P.U MONTANT Etrangers +18 ans 1 305 100 000 130 500 000 Nationaux + 18 ans 1 713 50 000 85 650 000 Ecole de Tennis Nationaux - 18 ans 2 386 20 000 47 720 000 Etrangers -18 ans 1 468 20 000 29 360 000 293 230 000 APPRENTISSAGE MENSUEL Etrangers +18 ans Nationaux + 18 ans Nationaux - 18 ans 2 386 15 000 35 790 000 Etrangers -18 ans 1 468 15 000 22 020 000 57 810 000 APPRENTISSAGE / SEANCE Etrangers +18 ans 261 10 000 2 610 000 Deux séances par mois Nationaux + 18 ans 1 028 6 000 6 168 000 Nationaux - 18 ans 477 4 000 1 908 000 Etrangers -18 ans 24 8 000 192 000 10 878 000 Etrangers +18 ans 391 15 000 5 865 000 Trois séances par mois Nationaux + 18 ans 342 9 000 3 078 000 Nationaux - 18 ans 159 6 000 954 000 Etrangers -18 ans 48 12 000 576 000 10 473 000 Etrangers +18 ans 130 20 000 2 600 000 Quatre séances par mois Nationaux + 18 ans 257 12 000 3 084 000 Nationaux - 18 ans 119 8 000 952 000 Etrangers -18 ans 97 16 000 1 552 000 8 188 000 Plus de quatre séances Etrangers +18 ans 522 25 000 13 050 000 Nationaux + 18 ans 85 15 000 1 275 000 Nationaux - 18 ans 39 10 000 390 000 Etrangers -18 ans 318 20 000 6 360 000 21 075 000 TOTAL APPRENTISSAGE 108 424 000 LOCATION DES MATERIELS Premier lot 1 raquette et 2 balles 4 488 2 000 8 976 000 Deuxième lot 2 raquettes et 8 balles 2 040 3 000 6 120 000 TOTALE LOCATION 15 096 000 RAMASSAGE DE BALLES 4 304 1 000 4 304 000 TOTAL GENERAL 421 054 000 Source : résultats d’enquête et calculs sur les tarifs « Club de Tennis ASUT-Ankatso et ACSA » 137

La prévision des chiffres d’affaires de l’année 1 sur l’activité de Lawn tennis s’élève à quatre cent vingt et un millions cinquante quatre mille (421 054 000) Ariary. Tableau N°55 : Chiffres d’affaires de l’année 2 (en Ariary) DESIGNATIONS CLIENTS P.U MONTANT DROIT D'ADHESION Etrangers +18 ans 1 436 100 000 143 600 000 Nationaux + 18 ans 1 884 50 000 94 200 000 Ecole de Tennis Nationaux - 18 ans 2 625 20 000 52 500 000 Etrangers -18 ans 1 615 20 000 32 300 000 322 600 000 APPRENTISSAGE MENSUEL Etrangers +18 ans Nationaux + 18 ans Nationaux - 18 ans 2 625 15 000 39 375 000 Etrangers -18 ans 1 615 15 000 24 225 000 63 600 000 APPRENTISSAGE /SEANCE Etrangers +18 ans 287 10 000 2 870 000 Deux séances par mois Nationaux + 18 ans 1 130 6 000 6 780 000 Nationaux - 18 ans 525 4 000 2 100 000 Etrangers -18 ans 26 8 000 208 000 11 958 000 Etrangers +18 ans 430 15 000 6 450 000 Trois séances par mois Nationaux + 18 ans 376 9 000 3 384 000 Nationaux - 18 ans 175 6 000 1 050 000 Etrangers -18 ans 53 12 000 636 000 11 520 000 Etrangers +18 ans 143 20 000 2 860 000 Quatre séances par mois Nationaux + 18 ans 282 12 000 3 384 000 Nationaux - 18 ans 131 8 000 1 048 000 Etrangers -18 ans 107 16 000 1712000 9 004 000 Plus de quatre séances Etrangers +18 ans 574 25 000 14 350 000 Nationaux + 18 ans 94 15 000 1 410 000 Nationaux - 18 ans 43 10 000 430 000 Etrangers -18 ans 350 20 000 7 000 000 23 190 000 TOTAL APPRENTISSAGE 119 272 000 LOCATION DES MATERIELS Premier lot 1 raquette et 2 balles 4 936 2 000 9 872 000 Deuxième lot 2 raquettes et 8 balles 2 244 3 000 6 732 000 TOTALE LOCATION 16 604 000 RAMASSAGE DE BALLES 4 734 1 000 4 734 000 TOTAL GENERAL 463 210 000 Source : résultats d’enquête et calculs sur les tarifs « Club de Tennis ASUT-Ankatso et ACSA » 138

La prévision des chiffres d’affaires de l’année 2 sur l’activité de Lawn tennis s’élève à quatre cent soixante trois millions deux cent dix mille (463 210 000) Ar.

Tableau N°56 : Chiffres d’affaires de l’année 3 (en Ariary) DESIGNATIONS CLIENTS P.U MONTANT Etrangers +18 ans 1 501 100 000 150 100 000 Nationaux + 18 ans 1 970 50 000 98 500 000 Ecole de Tennis Nationaux - 18 ans 2 744 20 000 54 880 000 Etrangers -18 ans 1 689 20 000 33 780 000 337 260 000 APPRENTISSAGE MENSUEL Etrangers +18 ans Nationaux + 18 ans Nationaux - 18 ans 2744 15 000 41 160 000 Etrangers -18 ans 1 689 15 000 25 335 000 66 495 000 APPRENTISSAGE / SEANCE Etrangers +18 ans 300 10 000 3 000 000 Deux séances par mois Nationaux + 18 ans 1 182 6 000 7 092 000 Nationaux - 18 ans 548 4 000 2 192 000 Etrangers -18 ans 28 8 000 224 000 12508000 Etrangers +18 ans 450 15 000 6 750 000 Trois séances par mois Nationaux + 18 ans 394 9 000 3 546 000 Nationaux - 18 ans 182 6 000 1 092 000 Etrangers -18 ans 56 12 000 672 000 12 060 000 Etrangers +18 ans 150 20 000 3 000 000 Quatre séances par mois Nationaux + 18 ans 295 12 000 3 540 000 Nationaux - 18 ans 137 8 000 1 096 000 Etrangers -18 ans 112 16 000 1 792 000 9 428 000 Plus de quatre séances Etrangers +18 ans 600 25 000 15 000 000 Nationaux + 18 ans 98 15 000 1 470 000 Nationaux - 18 ans 45 10 000 450 000 Etrangers -18 ans 365 20 000 7 300 000 24 220 000 TOTAL APPRENTISSAGE 124 711 000 LOCATION DES MATERIELS Premier lot 1 raquette et 2 balles 5 161 2 000 10 322 000 Deuxième lot 2 raquettes et 8 balles 2 346 3 000 7 038 000 TOTALE LOCATION 17 360 000 RAMASSAGE DE BALLES 4 950 1 000 4 950 000 TOTAL GENERAL 484 281 000 Source : résultats d’enquête et calculs sur les tarifs « Club de Tennis ASUT-Ankatso et ACSA 139

La prévision des chiffres d’affaires de l’année 3 sur l’activité de Lawn tennis s’élève à quatre cent quatre vingt quatre millions deux cent quatre vingt un mille (484 281 000) Ariary.

Tableau N°57 : Chiffres d’affaires de l’année 4 (en Ariary) DESIGNATIONS CLIENTS P.U MONTANT Etrangers +18 ans 1 566 110 000 172 260 000 Nationaux + 18 ans 2 056 55 000 113 080 000 Ecole de Tennis Nationaux - 18 ans 2 864 22 000 63 008 000 Etrangers -18 ans 1 762 22 000 38 764 000 387 112 000 APPRENTISSAGE MENSUEL Etrangers +18 ans Nationaux + 18 ans Nationaux - 18 ans 2 864 16 500 47 256 000 Etrangers -18 ans 1 762 16 500 29 073 000 76 329 000 APPRENTISSAGE / SEANCE Etrangers +18 ans 313 11 000 3 443 000 Deux séances par mois Nationaux + 18 ans 1 233 6 600 8 137 800 Nationaux - 18 ans 572 4 400 2 516 800 Etrangers -18 ans 29 8 800 255 200 14 352 800 Etrangers +18 ans 470 16 500 7 755 000 Trois séances par mois Nationaux + 18 ans 411 9 900 4 068 900 Nationaux - 18 ans 190 6 600 1254 000 Etrangers -18 ans 58 13 200 765 600 13 843 500 Etrangers +18 ans 156 22 000 3 432 000 Quatre séances par mois Nationaux + 18 ans 308 13 200 4 065 600 Nationaux - 18 ans 143 8 800 1 258 400 Etrangers -18 ans 117 17 600 2 059 200 10 815 200 Plus de quatre séances Etrangers +18 ans 626 27 500 17 215 000 Nationaux + 18 ans 102 16 500 1683 000 Nationaux - 18 ans 47 11 000 517 000 Etrangers -18 ans 381 22 000 8 382 000 27 797 000 TOTAL APPRENTISSAGE 143 137 500 LOCATION DES MATERIELS Premier lot 1 raquette et 2 balles 5 385 2 200 11 847 000 Deuxième lot 2 raquettes et 8 balles 2 448 3 300 8 078 400 TOTALE LOCATION 19 925 400 RAMASSAGE DE BALLES 5165 1 100 5 681 500 TOTAL GENERAL 555 856 400 Source : résultats d’enquête et calculs sur les tarifs « Club de Tennis ASUT-Ankatso et ACSA » 140

La prévision des chiffres d’affaires de l’année 4 sur l’activité de Lawn tennis s’élève à cinq cent cinquante cinq millions huit cent cinquante six mille quatre cent (555 856 400) Ariary. Tableau N°58 : Chiffres d’affaires de l’année 5 (en Ariary) DESIGNATIONS CLIENTS P.U MONTANT Etrangers +18 ans 1632 110 000 179520000 Nationaux + 18 ans 2142 55 000 117810000 Ecole de Tennis Nationaux - 18 ans 2983 22 000 65626000 Etrangers -18 ans 1836 22 000 40392000 403348000 APPRENTISSAGE MENSUEL Etrangers +18 ans Nationaux + 18 ans Nationaux - 18 ans 2983 16 500 49219500 Etrangers -18 ans 1836 16 500 30294000 79513500 APPRENTISSAGE / SEANCE Etrangers +18 ans 326 11 000 3586000 Deux séances par mois Nationaux + 18 ans 1285 6 600 8481000 Nationaux - 18 ans 596 4 400 2622400 Etrangers -18 ans 30 8 800 264000 14953400 Etrangers +18 ans 489 16 500 8068500 Trois séances par mois Nationaux + 18 ans 428 9 900 4237200 Nationaux - 18 ans 198 6 600 1306800 Etrangers -18 ans 61 13 200 805200 14417700 Etrangers +18 ans 163 22 000 3586000 Quatre séances par mois Nationaux + 18 ans 321 13 200 4237200 Nationaux - 18 ans 149 8 800 1311200 Etrangers -18 ans 122 17 600 2147200 11281600 Plus de quatre séances Etrangers +18 ans 652 27 500 17930000 Nationaux + 18 ans 107 16 500 1765500 Nationaux - 18 ans 49 11 000 539000 Etrangers -18 ans 397 22 000 8734000 28968500 TOTAL APPRENTISSAGE 149134700 LOCATION DES MATERIELS Premier lot 1 raquette et 2 balles 5610 2 200 12342000 Deuxième lot 2 raquettes et 8 balles 2550 3 300 8415000 TOTALE LOCATION 20757000 RAMASSAGE DE BALLES 5380 1 100 5918000 TOTAL GENERAL 579157700 Source : résultats d’enquête et calculs sur les tarifs « Club de Tennis ASUT-Ankatso et ACSA » 141

La prévision des chiffres d’affaires de l’année 5 sur l’activité de Lawn tennis s’élève à cinq soixante dix neuf millions cent cinquante sept mille sept cent (579 157 700) Ariary. Voici donc l’évolution des chiffres d’affaires incluant le droit d’adhésion, les frais de l’apprentissage, la location des équipements utilisés au tennis et les frais de ramassage des balles.

Tableau N°59 : Récapitulation des chiffres d’affaires des 5 premières années DESIGNATIONS Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL Droit d'adhésion 293230000 322600000 337260000 387112000 403348000 1743550000 Frais d'apprentissage 108424000 119272000 124711000 143137500 149134700 644679200 Frais de location des équipements 15096000 16604000 17360000 19925400 20757000 89742400 Frais de ramassage des balles 4304000 4734000 4950000 5681500 5918000 25587500 Chiffres d'affaires 421054000 463210000 484281000 555856400 579157700 2503559100 Source : résultats d’enquête et calculs sur les tarifs « Club de Tennis ASUT-Ankatso et ACSA »

Les CA ne cessent d’augmenter d’année en année. Cette augmentation provient d’une part, de l’accroissement de l’effectif du client et d’autre part, de l’augmentation du prix de chaque prestation de service.

Tableau N°60 : Tableau récapitulatif des C.A pour les deux activités DESIGNATIONS Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL C.A obtenus des activités de piscine 368448000 444428160 508458240 574778880 644784000 2540897280 C.A obtenus de l’activité de tennis 421054000 463210000 484281000 555856400 579157700 2503559100 TOTAL CHIFFRES D'AFFAIRES 789502000 907638160 992739240 1130635280 1223941700 5044456380 Source : d’après les calculs du promoteur

142

Graphe N°02 : Courbe d’évolution des chiffres d’affaires sur les 2 activités

700 000 000

600 000 000

500 000 000

400 000 000 C.A à la natation 300 000 000 C.A au lawn tennis

200 000 000

100 000 000

0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

143

CHAPITRE IV : ETUDE FINANCIERE DU PROJET

Dans ce chapitre, on traitera le coût d’investissements, le fonds de roulement initial, le bilan, le plan de financement, le tableau de remboursements et les comptes de gestion.

4.1. Coût d’investissements

Nous essayons d’évaluer les immobilisations telles que la piscine, les courts de tennis, le bâtiment, les matériels de bureau et les matériels techniques de la piscine et du Lawn tennis.

4.1.1. Coût de construction des infrastructures sportives

Le coût de la piscine s’élève à cent quarante cinq millions six cent trente deux mille trois cinquante (145 632 350) Ariary. Voir dans l’annexe les détails respectifs du devis de la construction de cette piscine.

Tableau N°61 : les coûts de construction des travaux N° Description des travaux P.U Quantité Montant 1 BUREAUX, VESTIAIRES, DOUCHES ET W.C 18 710 162,00 1 18 710 162 2 MURS DE CLOTURE 29 031 092,00 1 29 031 092 3 PISCINE 145 632 350,00 1 145 632 350 4 COURTS DE TENNIS 6 507 325 5 32 536 625

Montant H.T des travaux 225 910 229 TVA de dix huit pourcent (18%) 40 663 841,22 Montant TTC 266 574 070 Source : d’après le calcul du promoteur

Le coût de construction des infrastructures sportives s’élèvent à deux cent soixante six millions cinq cent soixante quatorze mille soixante dix (266 574 070) ariary, soit un milliard trois cent trente deux millions huit cent soixante dix mille trois cent cinquante un franc malagasy (1 332 870 351Fmg).

144

4.1.2. Matériels de bureau et matériels informatiques

Résumons dans le tableau suivant les calculs des coûts de matériels de bureau et matériels informatiques.

Tableau N° 62 : Coût de matériels de bureau et matériels informatiques en Ariary DESIGNATIONS QUANTITES P.U MONTANT Machine à calculer 2 150 000 300 000 Ordinateurs 2 1 000 000 2 000 000 Téléphone fixe (TELMA) 2 60 000 120 000 Imprimantes 2 250 000 500 000 TOTAL 2 920 000 Source : TELMA, CITIC Behoririka

La machine à calculer est en électronique. Elle sera acquise en bonne occasion. Actuellement le téléphone fixe TELMA coûte soixante mille (60 000) Ariary. Les ordinateurs sont acquis en bonne occasion.

4.1.3. Mobilier de bureau

Le mobilier de bureau est l’ensemble des bureaux, des chaises et autres dont leur coût est résumé dans le tableau suivant.

Tableau N° 63 : Coût de mobilier de bureau (en Ariary) N° DESIGNATIONS QUANTITE P.U MONTANT 1 Bureau 3 4 00 000 1 200 000 2 Chaises roulantes 3 100 000 300 000 3 Table longue ordinaire 1 20 000 20 000 4 Banc long 2 8 000 16 000 5 Montre murale 3 15 000 45 000 6 Chaise ordinaire 1 5 000 5 000 7 Tabouret 1 2 000 2 000 TOTAL 1 588 000 Source: Disconord Antsiranana 1

145

Les prix des meubles sont recueillis dans divers fabricants de meubles sis à Antsiranana.

4.1.4. Matériels techniques utilisés en natation et au tennis

Tableau N° 64: Equipements et accessoires (en Ariary) N° DESIGNATIONS MONTANT 1 Equipements de natation 3230000 2 Equipements accessoires 560000 3 Equipements utilisés au tennis 10300000 TOTAL 14090000 Source : Le Marocain et NERON à Analakely

Le montant total des investissements est finalement résumé dans le tableau des immobilisations suivantes.

Tableau N°65 : Total des investissements et taux d’amortissements (en Ariary) N° DESIGNATIONS MONTANT Taux d'amortissements Construction : 5% 1 Bâtiment 18 710 162 2 Murs de clôture 29 031 092 3 Piscine 145 632 350 4 Terrains ou Courts de Lawn tennis 32 536 625 5 Matériels de bureaux et informatiques 2 920 000 25% 6 Mobiliers de bureaux 1 588 000 10% 7 Matériels techniques 14 090 000 20%

TOTAL 244 508 229 Source : selon les calculs du promoteur

4.2. Plan de financement

Dans cette section, nous allons voir le fonds de roulement et le bilan de l’entreprise. Ce fond de roulement permet de savoir la somme nécessaire pour couvrir les différentes charges. 146

4.2.1. Fonds de Roulement

Le Fonds de roulement est l’excédent des capitaux permanents sur les immobilisations. Le Fonds De Roulement Initial (FDRI) concerne les liquidités monétaires qui couvrent les charges au moment de démarrage de l’activité jusqu’à ce que la société puisse assurer ses dépenses par des fonds propres.

Pour simplifier, le FDRI de notre projet est représenté par les 50% des achats, des charges externes, des impôts et taxes et des charges du personnel de l’année 1.

Tableau N°66 : Calculs de Fonds de Roulement Initial (en Ariary) CHARGES TOTAL DES CHARGES MONTANT FDRI (50%) Achats 9 896 400 4 948 200 Charges externes 104 800 000 52 400 000 Impôts et taxes 1 500 000 750 000 Charges personnelles 158 450 000 79 225 000 TOTAL 274 646 400 137 323 200 Source : selon les calculs du promoteur

4.2.2. Plan de financement

Le plan de financement est un tableau prévisionnel qui est le plus important dans la vie de l’entreprise car la plupart des établissements financiers ou des investisseurs exigent ce plan afin qu’ils puissent octroyer un prêt. Ce plan de financement est aussi le seul moyen pour les entreprises de vérifier à priori que leur politique de financement et d’investissement soit cohérente ou non.

Tableau N°67 : Présentation du plan de financement EMPLOIS MONTANT Immobilisations 244 508 229 FDRI 137323200 Imprévus 2 168 571 TOTAL 384 000 000 Source : selon les calculs du promoteur 147

4.2.3. Le bilan de départ de l’entreprise

Les contenus du bilan sont dans les emplois, on y trouve les immobilisations qui s’élèvent à (244 508 229) Ar, le Fonds De Roulement Initial s’élève à quatre millions deux cent un mille quatre cent (80 201 400) Ar et les imprévus sont à deux millions trente cinq mille trois cent soixante onze (2 035 371) Ariary. Dans les ressources, nous avons le capital qui est de cent vingt trois millions cinq cent mille (123 500 000) Ariary et l’emprunt à long et moyen terme est de deux un millions cinq cent mille (201 500 000) Ariary.

Tableau N°68 : Emplois et ressources (en Ariary) EMPLOIS MONTANT RESSOURCES MONTANT POURCENTAGE Immobilisation 244 508 229 Capital 134 400 000 35% FDRI 137 323 200 Emprunt à LT et MT 249 600 000 65% Imprévus 2 168 571 TOTAL 384 000 000 TOTAL 384 000 000 100% Source : selon les calculs du promoteur

Le capital apporté par les associés est composé de dix mille (10 000) Parts de nominal de douze mille trois cent cinquante (12 350) Ar. Ces apports se répartissent comme suit :

 en nature (apports des associés) qui s’élèvent à quatre vingt millions six cent quarante mille (80 640 000) Ariary,  en numéraire des membres de fondateurs qui s’élèvent à cinquante trois millions sept cent soixante mille (53 760 000) Ariary.

Tableau N°69 : Répartition des financements en Ariary DESIGNATIONS MONTANT POURCENTAGE Apports en nature 80 640 000 21% Apports en numéraire 53 760 000 14% TOTAL APPORTS 134 400 000 35% Emprunts à LT et MT 249 600 000 65% TOTAL FINANCEMENT 384 000 000 100% Source : selon les calculs du promoteur 148

Nous complétons notre étude financière du projet, par la présentation du tableau de remboursements des emprunts.

4.3. Remboursements des dettes

Le remboursement des emprunts à moyen et long terme débutera à la fin de la première année. Ce remboursement des dettes nous permet de dégager les intérêts annuels versés aux bailleurs.

4.3.1. Principe et détermination du montant des remboursements

Il existe deux (2) principales méthodes de remboursements d’emprunt : méthode de remboursement par amortissements constants et méthode d’amortissements par annuités constantes. Dans notre cas, nous utilisons la méthode de remboursements par amortissements constants. On applique donc la formule suivante pour calculer le montant d’amortissements constants.

Vo

A = ------

n

Où A = Amortissements constants

Vo = Montant initial des emprunts au début de l’année 1 n = durée de remboursements des emprunts

Le projet est financé en partie par l’emprunt à LMT de montant 201 500 000 Ar. Le remboursement de cet emprunt débutera à la fin de la première année par la méthode d’amortissements constants.

149

4.3.2. Calcul des amortissements

Le taux d’intérêt est de 20 % (banque BNI) et la durée de remboursement des emprunts est de 5 ans. 249 600 000

Donc A 1 = ------= 49 920 000 Ar par an 5 L’intérêt de l’année est calculé au montant de la dette au début de l’année comme suit :

I1 = Vo x 0,20

Pour la première année I 1 = 249 600 000 x 0,20

I1 = 49 920 000

L’annuité (versement à effectuer) est la somme du remboursement et de l’intérêt de l’année. Donc,

a1 = A 1 + I 1 ⇒ a1 = 49 920 000 + 49 920 000

a1 = 99 840 000 Le capital (dettes restant dues) à la fin de la première année (début de 2 ème année) est égal à :

V01 = V 0 – A = 249 600 000 – 49 920 000 = 199 680 000 Ar

Les calculs sont identiques. D’où le tableau de remboursement des emprunts.

Tableau N°70 : Remboursements de l’emprunt (en Ariary) Emprunt au Emprunt fin PERIODE début Intérêt 20 % Remboursement Annuités d'année de la période I = Vo * 0,20 (Amortissement : A) a = A + I Vo' = Vo - A N 249 600 000 49 920 000 49 920 000 99 840 000 199 680 000 N + 1 199 680 000 39 936 000 49 920 000 89 856 000 149 760 000 N + 2 149 760 000 29 952 000 49 920 000 79 872 000 99 840 000 N + 3 99 840 000 19 968 000 49 920 000 69 888 000 49 920 000 N + 4 49 920 000 9 984 000 49 920 000 59 904 000 0 Source : selon les calculs du promoteur 150

Autres indications des calculs du tableau précédent

Intérêt Emprunt au début de l’année * Taux d’intérêt

Exemple : pour l’année 1,

I = 249 600 000 * 20 % = 49 920 000

Annuité Amortissement + Intérêt

Exemple : pour l’année 2,

Annuité = 39 936 000 + 49 920 000 = 89 856 000

Emprunt restant Emprunt au début de l’année – Amortissement de l’année

Exemple pour l’année 5 :

Emprunt restant dû = 49 920 000 – 49 920 000 = 0

4.4. Comptes de gestion

Les comptes de gestion constituent les comptes de charges et les comptes de produits. Nous allons voir ci-dessous ces deux paramètres.

151

4.4.1. Comptes des charges

Les comptes de charges concernent :

 les achats de matériels et fournitures,  les charges externes,  les impôts et taxes,  les charges de personnel,  les autres charges des activités opérationnelles,  les charges financières (intérêts des emprunts),  les dotations aux amortissements.

Les prévisions d’achats de matériels et de fournitures sont déjà établies dans la deuxième partie, il nous reste à présenter les prévisions des autres charges.

4.4.1.1. Achats consommés des matières et fournitures

Nous avons déjà exposé les prévisions des achats consommés de matières et fournitures dans le 2ème chapitre, on les apportera encore une fois dans cette partie, afin de ne pas les omettre pour les calculs à venir.

Tableau N°71 : Achats des matériels et fournitures (en Ariary) DESIGNATIONS N N + 1 N + 2 N + 3 N + 5 Achat de fournitures de bureau 296 400 311 220 326 781 343 120,1 360 276,01 Consommable informatique 1 200 000 1 260 000 1 323 000 1 389 150 1 458 607,56 JIRAMA (Eau et électricité) 8 400 000 9 660 000 10 080 000 10 500 000 10 920 000 TOTAL 9 896 400 11 231 220 11 729 781 12 232 270,1 12 738 883,57 Source : selon les calculs du promoteur

152

4.4.1.2. Charges externes

Ces charges externes concernent : les frais de téléphone, l’entretien, les réparations, la maintenance des matériels de la piscine et du Lawn tennis. Le traitement de la piscine s’effectue tous les jours soit le matin à partir de six heures, soit le soir à vingt heures après la fermeture du site. Il est assuré par les moniteurs et aidé par les gardiens. Les prévisions de dépenses de charges externes sont dans le tableau suivant.

Tableau N°72 : Prévision des charges externes des 5 premières années DESIGNATIONS Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Financement des clubs 100 000 000 105 000 000 110 250 000 115 762 500 121 550 625 Frais de téléphone 600 000 660 000 726 000 798 600 878 460 Entretien et réparation 1 800 000 1 980 000 2 178 000 2 395 800 2 635 380 Traitement de la piscine 2 400 000 2 640 000 2 904 000 3 194 400 3 513 840 Total charges externes 104 800 000 110 280 000 116 058 000 122 151 300 128 578 305 Source : selon les calculs du promoteur

Les charges externes augmentent d’année en année de 10%. La base des calculs est le montant de l’année 1.

4.4.1.3. Impôts, taxes et versement assimilés

Ces taxes constituent notamment la taxe professionnelle qui a pour base sur la nature de notre activité. Elles comprennent le droit fixe et le droit proportionnel. Elles constituent également d’autres impôts divers. On va les exposer dans le tableau ci-dessous.

Tableau N°73 : Prévision des impôts, taxes et versement assimilés (en Ar) DESIGNATIONS Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Impôts et taxes diverses 1 500 000 1 650 000 1 815 000 1 996 500 2 196 150 TOTAL (Impôts et taxes) 1 500 000 1 650 000 1 815 000 1 996 500 2 196 150 Source : selon les calculs du promoteur

Ces informations sont recueillies par contact direct aux contributions. A partir de ces informations qu’on a estimé une augmentation de 10 % de ces impôts à partir de la deuxième année.

153

4.4.1.4. Charges du personnel

Ces charges constituent la rémunération du personnel (salaire de base, autres rémunérations : avantages en nature, primes et gratifications). Les charges sociales concernent la part patronale qui est de 18% dont 13% pour la cotisation CNaPS et 5% la cotisation OSTIE. A noter que les rémunérations augmentent de 10% dès la deuxième année. Voici donc le tableau montrant les prévisions des charges du personnel de la société. 154

Tableau N°74 : Charges salariales pour l’année 1 (en Ariary) SALAIRE SAL.TOT CNAPS OSIE CHAR.SAL POSTES OCCUPES MENSUEL Nbre MENSUEL 13% 5% CHAR.PATR MENSUEL CHARGE.SAL.ANNUEL Géant 1 500 000 1 1 500 000 195 000 75 000 270 000 1 770 000 21 240 000 Secrétaire 350 000 1 350 000 45 500 17 500 63 000 413000 4 956 000 Moniteurs 800 000 9 7 200 000 936 000 360 000 1 296 000 8 496 000 101 952 000 Infirmières 500 000 2 1 000 000 130 000 50 000 180 000 1 180 000 14 160 000 Agents de sécurité 230 000 2 460 000 59 800 23 000 82 800 542 800 6 513 600 Femme de ménage 180 000 1 180 000 23 400 9 000 32 400 212 400 2 548 800 Gardiens 250 000 2 500 000 65 000 25 000 90 000 590 000 7 080 000 TOTAL 3 810 000 18 11 190 000 1 454 700 559 500 2 014 200 13 204 200 158 450 400 Source : selon les calculs du promoteur

Tableau N°75 : Charges salariales pour les 5 premières années d’existence de l’entreprise (en Ariary) POSTES OCCUPES ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 ANNEE 4 ANNEE 5 Gérant 21 240 000 23 364 000 25 700 400 28 270 440 31 097 484 Secrétaire 4 956 000 5 451 600 5 996 760 6 596 436 7 256 079,6 Moniteurs 101 952 000 112 147 200 123 361 920 135 698 112 149 267 923,2 Infirmières 14 160 000 15 576 000 17 133 600 18 846 960 20 731 656 Agents de sécurité 6 513 600 7 164 960 7 881 456 8 669 601,6 9 536 561,76 Femme de chambre 2 548 800 2 803 680 3 084 048 3 392 452,8 3 731 698,08 Gardiens 7 080 000 7 788 000 8 566 800 9 423 480 10 365 828 CHARGE. SAL.ANNUEL 158 450 400 174 295 440 191 724 984 210 897 482,4 231 987 230,6 Source : selon les calculs du promoteur 155

4.4.1.5. Prévision des charges financières

Ces charges concernent uniquement les intérêts des emprunts déjà calculés et indiqués dans le chapitre précédent. Nous reprenons et résumons ces charges dans le tableau suivant.

Tableau N°76 : Charges financières (en Ariary) DESIGNATIONS Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Intérêts des emprunts 49 920 000 39 936 000 29 952 000 19 968 000 9 984 000 TOTAL CHARGES FIN 49 920 000 39 936 000 29 952 000 19 968 000 9 984 000 Source : selon les calculs du promoteur

Nous constatons que les intérêts diminuent d’année en année.

4.4.1.6. Dotations aux amortissements

Le principe de la constitution d’amortissements est la récupération des fonds investis lors de l’acquisition des immobilisations. C’est un moyen permettant d’acquérir un nouveau matériel. Donc, la politique d’amortissement est un instrument privilégié de la défense du capital et de sa croissance, consiste à assurer les remboursements des immobilisations. Dans notre projet, pour la constitution de ces amortissements, nous utiliserons la méthode d’amortissements linéaires ou constants. On utilisera la formule suivante pour les calculs des annuités des amortissements ou amortissements annuels (dotation).

Montant à amortir * Taux d’amortissement A = ------100

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Montant à amortir A = ------Durée d’utilisation probable

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Tableau N°77 : Dotation aux amortissements (en Ariary) DESIGNATIONS Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Dotation aux amortissements 15 002 311 15 002 311 15 002 311 15 002 311 14 272 311 TOTAL 15 002 311 15 002 311 15 002 311 15 002 311 14 272 311 Source : selon les calculs du promoteur Tableau N°78 : Tableau d’amortissement des immobilisations (en Ariary) DESIGNATIONS Valeur brute D.P. A TAUX AMORTISSEMENT V.N.C (année) (en %) Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Construction 225910229 20 5 11295511 11295511 11295511 11295511 11295511 169432674 Matériels de bureau et informatique 2920000 4 25 730000 730000 730000 730000 0 0 Mobiliers de bureaux 1588000 10 10 158800 158800 158800 158800 158800 794000 Matériels techniques 14090000 5 20 2818000 2818000 2818000 2818000 2818000 0 TOTAL 244508229 15002311 15002311 15002311 15002311 14272311 170226674 Source : selon les calculs du promoteur

Tableau N°79 : Tableau récapitulatif des amortissements (en Ariary)

DESIGNATIONS Valeur d'origine Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Cumul Amort VNC Cumul Amort VNC Cumul Amort VNC Cumul Amort VNC Cumul Amort VNC Construction 225910229 11295511 214614718 22591022 203319207 33886533 192023696 45182044 180728185 56477555 169432674 Matériel de bureau et informatique 2920000 730000 2190000 1460000 1460000 2190000 730000 2920000 0 2920000 0 Mobiliers de bureaux 1588000 158800 1429200 317600 1270400 476400 1111600 635200 952800 794000 794000 Matériels techniques 14090000 2818000 11272000 5636000 8454000 8454000 5636000 11272000 2818000 14090000 0 TOTAL 244508229 15002311 229505918 30004622 214503607 45006933 199501296 60009244 184498985 74281555 170226674 Source : selon les calculs du promoteur 158

Tableau N°80 : Récapitulation des charges durant les 5 premières années (en Ariary) DESIGNATIONS N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4 Achats des fournitures non stockées 9 896 400 11 231 220 11 729 781 12 232 270,1 12 738 883,57 Total achats 9 896 400 11 231 220 11 729 781 12 232 270,1 12 738 883,57 Charges externes 104 800 000 110 280 000 116 058 000 122 151 300 128 578 305 Total charges externes 104 800 000 110 280 000 116 058 000 122 151 300 128 578 305 Impôts et taxes 1 500 000 1 650 000 1 815 000 1 996 500 2 196 150 Total impôts et taxes 1 500 000 1 650 000 1 815 000 1 996 500 2 196 150 Charges du personnel 158 450 400 174 295 440 191 724 984 210 897 482,4 231 987 230,6 Total charges du personnel 158 450 400 174295 440 191 724 984 210 897 482,4 231 987 230,6 Charges financières 49 920 000 39 936 000 29 952 000 19 968 000 9 984 000 Total charges financières 49 920 000 39 936 000 29 952 000 19 968 000 9 984 000 Dotation aux amortissements 15 002 311 15 002 311 15002311 15 002 311 14 272 311 Total dotation aux amortissements 15 002 311 15 002 311 15002311 15 002 311 14 272 311 TOTAL DES CHARGES 339 569 111 352 394 971 366 282 076 382 247 863,5 399 756 880,2 Source : selon les calculs du promoteur

Les taux d’amortissements sont les taux admis par la fiscalité. Les valeurs de dotations aux amortissements sont les mêmes pendant les cinq (5) premières années d’existence de l’entreprise.

4.4.2. Compte de produits

Les comptes de produits sont des comptes de gestion qui entrent dans la détermination du résultat. En effet, nous allons présenter ces comptes de produits. Mais les ventes sont déjà établies dans le troisième chapitre de cette partie. Il suffit de les rapporter dans le tableau ci- dessous.

Tableau N°81 : Evolution des C.A des 5 premières années (en Ariary) DESIGNATIONS Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL C.A obtenus de la piscine 368448000 444428160 508458240 574778880 644784000 2540897280 C.A obtenus de tennis 421054000 463210000 484281000 555856400 579157700 2503559100 Total Chiffres d’affaires 789502000 907638160 992739240 1130635280 1223941700 5044456380 Source : d’après les calculs du promoteur

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Les chiffres d’affaires constituent les produits sur l’apprentissage et la location des matériels divers de la piscine. Le chapitre suivant vise à évaluer financièrement les investissements, les dépenses et les produits qui ont la base de l’étude de la faisabilité et de la rentabilité.

160

CHAPITRE V : FAISABILITE ET RENTABILITE DU PROJET

C’est dans ce chapitre que l’on établit l’analyse financière du projet. C’est à partir des résultats obtenus que l’on peut évaluer économiquement, financièrement et socialement le projet.

5.1. Compte de résultats prévisionnels

Ce compte de résultats prévisionnels regroupe au débit les charges par nature et au crédit les produits par nature. Son solde nous fournit le résultat net de l’exercice. Le compte des résultats regroupe l’ensemble des produits et des charges pour une période donnée. Le compte des résultats sert à mesurer la performance de l’entreprise à réaliser des profits ou des pertes.

5.1.1. Compte des résultats prévisionnels par nature

Dans le compte des résultats par nature, nous pouvons savoir :  les chiffres d’affaires annuels : c’est la vente effectuée dans une année.  la valeur ajoutée : elle exprime la marge sur valeur apportée par l’unité et renseigne sur la véritable production économique. Elle représente le surplus de production créé par les facteurs capital et travail de l’entreprise.  l’excédent brut de l’exploitation qui indique la performance de l’unité indépendamment de sa structure et de l’impôt.  le résultat d’exploitation : résultat avant l’élément financier.  le résultat financier représente le solde de produit financier et de la charge financière.  le résultat avant impôt : c’est la somme du résultat d’exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel avant impôts.  le résultat net : c’est le résultat final figurant au bilan qui est obtenu finalement par la différence entre le résultat d’exercice avant impôts diminué de l’impôt sur le revenu au taux de 25% du résultat avant impôts.

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Tableau N°82 : Compte des résultats par nature (en Ariary)

RUBRIQUES N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4 Chiffres d'affaires 789502000 907638160 992739240 1130635280 1223941700 Production non stockée - - - - - Production immobilisée - - - - - I - Production de l'exercice 789502000 907638160 992739240 1130635280 1223941700 Achats consommés 9896400 11231220 11729781 12232270,1 12738883,57 Variations de stocks de marchandises - - - - - Services extérieurs et autres consommations 104800000 110280000 116058000 122151300 128578305 II-Consommations de l'exercice 114696400 121511220 127787781 134383570,1 141317188,6 III-VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION (I-II) 674805600 786126940 864951459 996251709,9 1082624511 Charges du personnel 158450400 174295440 191724984 210897482,40 231987230,60 Impôts, taxes et versements assimilés 1500000 1650000 1815000 1996500 2196150 IV-EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 514855200 610181500 671411475 783357727,50 848441130,83 Autres produits opérationnels ------Autres charges opérationnelles - - - - - Dotations aux amortissements, aux provisions et pertes de valeurs 15002311 15002311 15002311 15002311 14272311 Reprises sur provisions et pertes de valeurs - - - - - V-RESULTAT OPERATIONNEL 499852889 595179189 656409164 768355416,50 834168819,83 Produits financiers Charges financières 49920000 39936000 29952000 19968000 9984000 VI-RESULTA FINANCIER -49920000 -39936000 -29952000 -19968000 -9984000 VII-RESULTAT AVANT IMPOTS (V + VI) 449 932 889 555 243 189 626457164 748387416,50 824184819,83 Impôts exigibles sur résultat (25%) 112483222 138810797 156614291 187096854,1 206046205 Impôts différés - - - - - TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 789502000 907638160 992739240 1130635280 1223941700 TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 452052333 491205768 522896367 569344717,6 605803085,1 VIII -RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 337449667 416432392 469842873 561290562,4 618138614,9 Eléments extraordinaires (produits) - - - - - Eléments extraordinaires (charges) - - - - - IX-RESULTAT EXTRAORDINAIRE 337449667 416432392 469842873 561290562,4 618138614,9 X-RESULTAT NET DE L'EXERCICE 337449667 416432392 469842873 561290562,4 618138614,9 Source : d’après les calculs du promoteur

Si nous prenons par exemple le résultat net, ce tableau nous montre que chaque année, il y a une forte croissance. Donc, cette croissance nous montre la viabilité de notre projet. Parlons maintenant du plan de trésorerie. D’après le compte des résultats prévisionnels, nous pouvons dresser le tableau de marges brutes d’autofinancement (MBA) pour les cinq années à venir.

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5.2. Marge Brute d’Autofinancement

C’est la somme ou le montant restant à l’entreprise à la fin de chaque exercice (année). D’où la formule de la MBA :

MBA = RESULTAT DE L’EXERCICE + DOTATION AUX AMORTISSEMENTS

Tableau N°83 : Marges Brutes d’Autofinancement (en Ariary) MBA Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Résultat Net de l'exercice 337449666,8 416432391,8 469842873 561290562,4 618138614,9 Amortissements 15002311 15002311 15002311 15002311 14272311 MARGE BRUTE D'AUTOFINANCEMENT (MBA) 352451977,8 431434702,8 484845184 576292873,4 632410925,9 CUMUL MBA 352451977,8 783886680,5 1268731865 1845024738 2477435664 Source : d’après les calculs du promoteur

5.3. Plan de Trésorerie

Dans cette section, nous allons montrer le plan de Trésorerie de l’entreprise en question, c’est-à-dire les entrées et les sorties de l’argent sous terme encaissements et décaissements.

5.3.1. Contenus

Le plan de trésorerie regroupe les flux financiers tels que les entrées d’argent (encaissements) et les sorties d’argent (décaissements). La différence entre la somme des encaissements et celle des décaissements, nous donne le solde du plan de trésorerie. Avant d’élaborer le plan de trésorerie, nous devons calculer d’abord le budget de TVA, qui nous donne la situation de TVA à payer par l’entreprise au cours des cinq années.

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5.3.2. Présentation

Nous allons présenter dans le tableau ci-dessous la TVA à payer par l’entreprise pendant les cinq années de son exploitation.

Tableau N°84 : Le Montant du TVA RUBRIQUES Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Ventes hors taxes (HT) 789 502 000 907 638 160 992 739 240 1 130 635 280 1 223 941 700 TVA collectées (20%) 157 900 400 181 527 632 198 547 848 226 127 056 244 788 340 VENTES TTC 947 402 400 1089165792 1 191 287 088 1 356 762 336 1 468 730 040

Charges hors taxes 114 696 400 121 511 220 127 787 781 134 383 570,1 141 317 188,6 TVA déductibles (20%) 22 939 280 24 302 244 25 557 556,2 26 876 714,02 28 263 437,71 CHARGES TTC 137 635 680 145 813 464 153 345 337,2 161 260 284,1 169 580 626,3

TVA A PAYER 134 961 120 157 225 388 172 990 291,8 199 250 342 216 524 902,3 Source : d’après les calculs du promoteur On déduit par le résultat du montant de la TVA ci-dessus le plan de trésorerie. Tableau N°85 : Le Plan de Trésorerie RUBRIQUES Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Encaissements Ventes TTC 947402400 1089165792 1191287088 1356762336 1468730040 Capital social 134400000 Emprunt 249600000 Total encaissements I 1331402400 1089165792 1191287088 1356762336 1468730040 Décaissements Investissements (Immobilisations) 244508229 Charges TTC 137635680 145813464 153345337,2 161260284,1 169580626,3 Impôts et taxes 1500000 1650000 1815000 1996500 2196150 Charges du personnel 158450400 174295440 191724984 210897482,4 231987230,6 Charges financières 49920000 39936000 29952000 19968000 9984000 Remboursement d’emprunt 49920000 49920000 49920000 49920000 49920000 Impôts sur les bénéfices 112483222,3 138810797,3 156614291 187096854,1 206046205 TVA à payer 134961120 157225388 172990291,8 199250342 216524902,3 Total décaissements II 889 378 651 707651089,3 756361904 830389462,6 886239114,1 Solde (I)-(II) 442 023 749 381514702,8 434925184 526372873,4 582490925,9 Trésorerie début de période 0 442023748,8 823538451,5 1258463636 1784836509 Trésorerie fin de période 442023748,8 823538451,5 1258463636 1784836509 2367327435 Source : d’après les calculs du promoteur 164

De ce tableau précédent, nous pouvons dire que dans la première année, nous avons une trésorerie positive de quatre cent quarante deux millions vingt trois mille sept cent quarante huit virgule huit (442 023 748,8) Ariary. Notre trésorerie en début d’exploitation est assez faible par rapport aux autres années mais s’accroît de façon régulière. La trésorerie en deuxième année d’exploitation est de huit cent vingt trois millions cinq cent trente huit mille quatre cent cinquante un virgule cinq (823 538 451,5) Ariary. A la fin de chaque année, nous devrons envisager de faire un placement au taux de 4%, compte tenu de la trésorerie très élevée.

A partir de l’année 5, nous devrons prévoir, de faire une extension de nos activités car la trésorerie atteinte deux milliards trois cent soixante sept millions trois cent vingt sept mille quatre cent trente cinq (2 367 327 435) Ariary, sans tenir compte des intérêts produits par les placements. Nous allons entrer dans la section suivante concernant les bilans prévisionnels.

5.4. Bilan prévisionnel de l’entreprise

Le bilan révèle les flux des valeurs en Actif et en Passif d’une Société. Il montre la situation patrimoniale de l’entreprise. L’équilibre financier suppose que les ressources permanentes couvrent les emplois permanents.

5.4.1. Bilan d’ouverture

Tableau N°86 : Bilan d’ouverture au 01/01/ année 1 (en ariary) ACTIFS MONTANT BRUT PASSIFS MONTANT Actifs non courants Capitaux propres Constructions 225 910 229 Capital 134 400 000 Matériels de bureau et informatique 2 920 000 Mobilier de bureau 1 588 000 Matériels techniques 14 090 000

Actifs courants Passifs non courants Trésorerie 139 491 771 Dettes à LT et MT 249 600 000

TOTAL 384 000 000 TOTAL 384 000 000 Source : d’après les calculs du promoteur

165

5.4.2. Bilan prévisionnel de l’année 1

Tableau N°87 : Bilan prévisionnel au 31 Décembre de l’année 1

ACTIFS MONTANT BRUT AMORT & PDV MONTANT NET PASSIFS MONTANT Actifs non courants Capitaux propres Constructions 225 910 229 11 295 511 214 614 718 Capital 134 400 000 Matériels de bureau et informatique 2 920 000 730 000 2 190 000 Résultat net 337 449 666,8 Mobilier de bureau 1 588 000 158 800 1 429 200 Matériels techniques 14 090 000 2 818 000 11 272 000

Actifs courants Passifs non courants Trésorerie 442 023 748,8 442 023 748,8 Dettes à LT et MT 199 680 000

TOTAL 686 531 977,8 15 002 311 671 529 667 TOTAL 671 529 667 Source : d’après les calculs du promoteur

Nous remarquons que pour renforcer les capitaux propres, nous n’envisageons pas de distribuer les bénéfices, donc le résultat de l’exercice sera reporté à nouveau après avoir défalqué le montant de la réserve légale, exigé par la loi, qui est égal à cinq pour cent (5%) du résultat net d’impôts, à condition que le cumul du montant de la réserve légale au bilan ne dépasse pas le plafond, soit un dixième du capital, qui est égale à cent trente quatre millions quatre cent mille (134 400 000) Ariary. Et il faut bien remarquer que pour chaque année, l’excédent de trésorerie fait l’objet d’un placement à long terme, rémunéré au taux de 4% l’an.

5.4.3. Bilan de prévisionnel de l’année 2

Tableau N°88 : Bilan prévisionnel au 31 Décembre de l’année 2 (en ariary)

ACTIFS MONTANT BRUT AMORT & PDV MONTANT NET PASSIFS MONTANT Actifs non courants Capitaux propres Constructions 225 910 229 22 591 022 203 319 207 Capital 134 400 000 Matériels de bureau et informatique 2 920 000 1 460 000 1 460 000 Report à nouveau 337 449 667,2 Mobilier de bureau 1 588 000 317 600 1 270 400 Résultat net 416 432 391,8 Matériels techniques 14 090 000 5 636 000 8 454 000

Actifs courants Passifs non courants Trésorerie 823 538 451,5 823 538 451,5 Dettes à LT et MT 149 760 000

TOTAL 1 068 046 681 30 004 622 1 038 042 059 TOTAL 1 038 042 059 Source : d’après les calculs du promoteur 166

5.4.4. Bilan prévisionnel de l’année 3

Tableau N°89 : Bilan prévisionnel au 31 Décembre de l’année 3

ACTIFS MONTANT BRUT AMORT & PDV MONTANT NET PASSIFS MONTANT Actifs non courants Capitaux propres Constructions 225 910 229 33 886 533 192 023 696 Capital 134 400 000 Matériels de bureau et informatique 2 920 000 2190 000 730000 Report à nouveau 753 882 059 Mobilier de bureau 1 588 000 476 400 1111600 Résultat net 469 842 873 Matériels techniques 14 090 000 8 454 000 5636000

Passifs non Actifs courants courants Trésorerie 1 258 463 636 1 258 463 636 Dettes à LT et MT 99 840 000

TOTAL 1 502 971 865 45 006 933 1 457 964 932 TOTAL 1 457 964 932 Source : d’après les calculs du promoteur

5.4.5. Bilan prévisionnel de l’année 4

Tableau N°90 : Bilan prévisionnel au 31 Décembre de l’année 4

ACTIFS MONTANT BRUT AMORT & PDV MONTANT NET PASSIFS MONTANT Actifs non courants Capitaux propres Constructions 225 910 229 45182044 180 728 185 Capital 134 400 000 Matériels de bureau et informatique 2 920 000 2 920 000 0 Report à nouveau 1 223 724 932 Mobilier de bureau 1 588 000 635 200 952 800 Résultat net 561 290 562,4 Matériels techniques 14 090 000 11 272 000 2 818 000

Passifs non Actifs courants courants Trésorerie 1 784 836 509 1 784 836 509 Dettes à LT et MT 49 920 000

TOTAL 2 029 344 738 60 009 244 1 969 335 494 TOTAL 1 969 335 494 Source : d’après les calculs du promoteur

167

5.4.6. Bilan prévisionnel de l’année 5

Tableau N°91 : Bilan prévisionnel au 31 Décembre de l’année 5

ACTIFS MONTANT BRUT AMORT & PDV MONTANT NET PASSIFS MONTANT Actifs non courants Capitaux propres Constructions 225 910 229 56 477 555 169 432 674 Capital 134 400 000 Matériels de bureau et informatique 2 920 000 2 920 000 0 Report à nouveau 1 785 015 494 Mobilier de bureau 1 588 000 794 000 794 000 Résultat net 618 138 614,9 Matériels techniques 14 090 000 14 090 000 0

Passifs non Actifs courants courants Trésorerie 2 367 327 435 2 367 327 435 Dettes à LT et MT 0

TOTAL 2 611 835 664 74 281 555 2 537 554 109 TOTAL 2 537 554 109 Source : d’après les calculs du promoteur

D’après les différents bilans établis précédemment, le plan de trésorerie ne cesse d’augmenter depuis la première année d’exercice. Elle dispose encore un excédent de deux milliards trois cent soixante sept millions trois cent vingt sept mille quatre cent trente cinq (2 367 327 435) Ariary, à la fin de la cinquième année d’exploitation de notre entreprise. Alors nous pouvons affirmer, déjà, que notre projet est très rentable. Mais pour bien vérifier cette information, passons maintenant à la dernière rubrique du chapitre qui s’intitule « le flux de trésorerie ».

5.5. Flux de trésorerie

Le PCG 2005 affiche deux méthodes de présentation de tableau des Flux de Trésorerie : la méthode directe et la méthode indirecte. 168

Tableau N°92 : Tableau des flux de trésorerie en ariary (Méthode directe) N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Encaissements reçus des clients 789 502 000 907 638 160 992 739 240 1 130 635 280 1 223 941 700 Somme versées aux fournisseurs et au personnel 168 346 800 185 526 660 203 454 765 223 129 752,50 244 726 114,17 Intérêts et autres frais financiers payés 49 920 000 39936000 29 952 000 19 968 000 9 984 000 Impôts sur les résultats payés 112 483 222,3 138 810 797 156 614 291 187 096 854,1 206 046 205 Autres décaissements 156 220 000 161 850 000 167 793 000 174 067 800 180 694 455 Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires 302 531 978 381 514 703 434 925 184 526 372 873,38 582 490 925,87 Flux de trésorerie lié à des événements extraordinaires (à préciser) Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A) 302 531 978 381 514 703 434 925 184 526 372 873,38 582 490 925,87 Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement Décaissements sur acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles 244 508 229 Encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles Décaissements sur acquisition d'immobilisations financières Encaissements sur acquisition d'immobilisations financières Intérêts encaissés sur placements financiers Dividendes et quote-part de résultats reçus Flux de trésorerie net provenant des activités d'investissement (B) -244 508 229 Flux de trésorerie liés aux activités de financement Encaissements suite à l'émission d'actions (augmentation du capital) 134 400 000 Dividendes et autres distributions effectuées Encaissements provenant d'emprunts 249 600 000 Remboursement d'emprunts ou d'autres dettes assimilés Flux de trésorerie net provenant des activités de financement ( C ) 384 000 000 Incidences des variations des taux de change sur liquidités et quasi-liquidités Variations de trésorerie de la période (A+B+C) 442 023 749 381 514 703 434 925 184 526 372 873,38 582 490 925,87 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice 442 023 749 823 538 452 1 258 463 636 1 784 836 508,88 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice 442 023 749 823 538 452 1 258 463 636 1 784 836 508,88 2 367 327 434,75 Variation de trésorerie de la période 442 023 749 381 514 703 434 925 184 526 372 873,38 582 490 925,87 Source : d’après les calculs du promoteur 169

Nous remarquons que notre projet est rentable car les comptes des résultats et les bilans nous donnent des résultats positifs. Pour être bien précis, il est nécessaire de faire une analyse financière de l’entreprise. Nous allons aborder le dernier chapitre III de la troisième partie. Ce chapitre est intitulé «Evaluation du Projet ». Dans ce chapitre, nous allons exposer les différentes évaluations du projet.

170

CHAPITRE VI : EVALUATION DU PROJET

L’évaluation du projet a pour objet, l’étude des données citées pour voir si le projet en question est rentable ou non. Elle peut servir de base pour prendre les initiatives ou les mesures correctives qui s’imposent afin d’améliorer l’efficacité du projet en cours, d’apprécier son efficience, sa pertinence et sa durabilité.

6.1. Evaluation économique

Dans cette section, nous allons voir l’évaluation économique de l’entreprise, c’est-à-dire sur le plan trésorerie de la société par la création des valeurs ajoutées.

6.1.1. Valeur Ajoutée

Par définition « la valeur ajoutée est un agrégat économique qui permet de mesurer la richesse créée par l’entreprise à partir de sa production de l’exercice et de ses consommations externes ». La production de l’exercice est l’ensemble de la production vendue, de la production stockée et de la production immobilisée.

Sur le plan macro-économique, le projet contribue à l’augmentation du Produit National Brut par l’apport de la valeur ajoutée. Les valeurs ajoutées sont extraites du compte de résultat par nature ou par fonction.

6.1.1.1. Contenus

A partir de cette définition, nous pouvons établir la formule de la valeur ajoutée comme suit :

Valeur Ajoutée d’exploitation = Production de l’exercice – Consommation de l’exercice

171

Les rubriques dans la production de l’exercice sont : • Chiffres d’affaires, • Production stockée, • Production immobilisée.

Dans la consommation de l’exercice, on y trouve : • achats, • achats consommés, • plus ou moins values des stocks, • services extérieurs, • autres services extérieurs.

6.1.1.2. Calculs

Voici donc la présentation de la production de l’exercice et de la consommation de l’entreprise.

Tableau N°93 : Valeur Ajoutée (en Ariary)

RUBRIQUES N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4 Chiffres d'affaires 789 502 000 907 638 160 992 739 240 1 130 635 280 1 223 941 700 Production non stockée Production immobilisée I - Production de l'exercice 789 502 000 907 638 160 992 739 240 1 130 635 280 1 223 941 700 Achats consommés 9 896 400 11 231 220 11 729 781 12 232 270,1 12 738 883,57 Variations de stocks de marchandises Services extérieurs et autres consommations 104 800 000 110 280 000 116 058 000 122 151 300 128 578 305 II-Consommations de l'exercice 114 696 400 121 511 220 127 787 781 134 383 570,1 141 317 188,6 III-VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION (I-II) 674 805 600 786 126 940 864 951 459 996 251 709,9 1 082 624 511 Source : d’après les calculs du promoteur

La valeur ajoutée représente la marge brute de la production totale de l’entreprise sur les achats et les charges externes. Elle sert à couvrir les autres charges afin de déterminer le résultat net de l’exercice. Dans notre cas, la valeur ajoutée atteint six cent soixante quatorze millions huit cent cinq mille six cent (674 805 600) Ariary pour la première année et un milliard quatre vingt deux millions six cent vingt quatre mille cinq cent onze (1 082 624 511) Ariary pour la 5 ème année, c’est-à-dire elle a augmenté de 80 % de l’année 1 à l’année 5.

172

6.1.1.3. Interprétation

La valeur ajoutée finance le personnel sous forme de rémunérations, l’entreprise sous forme d’amortissements et l’Etat sous forme d’impôts. Pour la première année, nous avons alors :

 Valeur Ajoutée = 674 805 600 Ar  Impôts = 1.500.000 Ar  Rémunérations du personnel = 158 450 400 Ar  Dotations aux amortissements = 15 002 311 Ar

La valeur Ajoutée financière est de :

1.500.000 A l’Etat : ------* 100 = 0,22 % 674 805 600

158 450 400 Au personnel : ------* 100 = 23,48 % 674 805 600

15 002 311 A l’entreprise : ------* 100 = 2,22 % 674805 600

6.1.2. Ratio de performance économique

Ce ratio permet une approche rapide de la réalité économique de la société d’exploitation de la piscine et des courts de tennis, donc apprécier sa rentabilité économique.

173

6.1.2.1. Contribution du facteur de travail en Valeur ajoutée

Nous obtiendrons alors la formule du ratio :

Charges du personnel RATIO = ------Valeur Ajoutée

Tableau N°94 : Ratio de facteur de travail en Valeur ajoutée RUBRIQUES Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Valeur Ajoutée d'exploitation (I) 674 805 600 786 126 940 864 951 459 996 251 709,9 1 082 624 511 Charges du personnel (II) 158 450 400 174 295 440 191 724 984 210 897 482,4 231 987 230,6 RATIO ( II ) * 100 / ( I ) 23,48 22,17 22,17 21,17 21,43 Source : d’après les calculs du promoteur

Ce ratio varie en moyenne à 22,08 % et il mesure le rendement de l’investissement humain, c'est-à-dire chaque année, le personnel de l’entreprise s’empare en moyenne 22,08 % de la Valeur Ajoutée.

6.1.3. Ratio de rentabilité financière

Ci-dessous la formule du ratio de rentabilité financière.

Bénéfice net RATIO = ------Capitaux propres

Tableau N° 95 : Ratio de rentabilité financière (en Ariary) RUBRIQUES Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 RESULTATS (I) 337449666,8 416432391,8 469842873 561290562,4 618138614,9 CAPITAUX PROPRES AVANT RESULTAT (II) 134400000 471849666,8 888282058,5 1358124932 1919415494 RATIO ( I ) * 100 / ( II ) 251 88,26 52,89 41,33 32,2 Source : d’après les calculs du promoteur

174

Nous constatons que les bénéfices de l’entreprise participent en moyenne à 93,13 % dans la formation de ses capitaux propres. En effet, l’utilisation des capitaux par rapport aux bénéfices est assurée.

6.1.4. Ratio de structure

Les formules sont les suivantes :

Capitaux propres après résultat de l’exercice Ratio d’indépendance financière = ------Dettes à CT et LMT

Capitaux permanents Ratio de financement permanent = ------Actifs immobilisés

Dettes à LMT Ratio d’endettement à LT = ------Capitaux permanents

Tableau N° 96 : Ratios de structure (en Ariary) RUBRIQUES Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 CAPITAUX PROPRES APRES RESULTAT 471849666,8 888282058,5 1358124932 1919415494 2537554109 CAPITAUX PERMANENTS 531 629 267 698614027 919989051,5 1205232558 1528662833 ACTIFS IMMOBILISES 229 505 918 214 503 607 199 501 296 184 498 985 170 226 674 DETTES 199680000 149760000 99840000 49920000 0 RATIO D'INDEPENDANCE FINANCIERE 2 5 13 38 RATIO DE FINANCEMENT PERMANENT 2 3 4 6 8 RATIO D'ENDETTEMENT à LT 0,38 0,21 0,11 0,04 0 Source : d’après les calculs du promoteur

175

Concernant l’indépendance financière, les ratios ne cessent d’augmenter. Donc, nous pouvons dire que la société est indépendante de ses créanciers. Pour les financements permanents, les ratios sont tous supérieurs à 1. Les ratios sont satisfaisants puisque les actifs non courants sont financés largement par les capitaux permanents.

Enfin, pour les endettements à LMT, les ratios ne cessent de diminuer et il est nul au cinquième année. Cela nous permet de dire que notre société a la capacité de liquider ses dettes en utilisant ses capitaux permanents. A partir de l’analyse des ratios effectués, nous pouvons conclure que la situation est favorable pour la performance économique.

6.1.5. Seuil de rentabilité

Par définition, le Seuil de rentabilité, appelé aussi chiffres d’affaires critiques, est le montant des chiffres d’affaires pour lequel il n’y a ni perte ni bénéfice (11).

6.1.5.1. Calcul

Les charges sont réparties en deux catégories : Fixes et Variables. Nous avons le tableau différentiel suivant :

Chiffres d’affaires (C.A)

-Charges variables (C.V) ------Marges sur Coût Variables (MSCV) -Charges fixes (C.F)

------Résultat Analytique (R.A)

(11) D’après les Cours de Méthodologie d’entrainement en 3 ème année d’E.P.S de M r RAJAONARISON Jean Prosper, le Seuil de Rentabilité est équivalent au Seuil Aérobie, c’est-à-dire, la limite entre deux niveaux. 176

Les charges fixes sont formées par les dotations aux amortissements et les charges du personnel tandis que les charges variables sont formées par les autres charges que les charges fixes. Le SR est donné par la formule suivante :

C.F C.A × C.F S.R= ------ou S.R= ------Taux MSCV MSCV

Tableau N°97 : Calcul du Seuil de rentabilité DESIGNATIONS N N+1 N+2 N+3 N+4 Chiffres d'affaires 789 502 000 907 638 160 992 739 240 1 130 635 280 1 223 941 700 Charges variables (C.V) 166 116 400 163 097 220 159 554 781 156 348 070,1 153 497 338,6 Pourcentage C.V (en %) 21 17 16 13 12 Marges sur Coûts Variables (MSCV) 623 385 600 744 540 940 833 184 459 974 287 209,9 1 070 444 361 Pourcentage MSCV (en %) 78 82 83 86 87 Charges fixes (C.F) 173 452 711 189 297 751 206 727 295 225 899 793,40 246 259 541,6 Résultat Analytique 449 932 889 555 243 189 626 457 164 748 387 416,5 824 184 819,83 SEUIL DE RENTABILITE 219 673 444 230 764 828 246 315 561 262 150 907 281 572 151 Source : d’après les calculs du promoteur

6.2. Evaluation financière

L’évaluation financière de ce projet s’appuie sur les deux critères par lesquels nous consacrons une partie à l’outil d’évaluation et une autre sur les critères d’évaluation. Ces outils permettent de voir si un projet est rentable ou non. Ils sont au nombre de quatre (4). Maintenant, nous allons les voir un par un.

6.2.1. La Valeur Actuelle Nette (VAN)

On appelle « Valeur Actuelle Nette (VAN) » d’un projet d’investissements, la différence entre la valeur actuelle des flux qu’on engage et l’investissement de départ. En outre, tout projet d’investissements nécessite d’être financé au tout début de son existence, c’est l’investissement de départ ; autrement dit, le montant des liquidités nécessaires pour que le projet devienne réalité.

177

Voici la formule : Soient : MBA = Cash flows pour chaque période C = Investissement initial en t = 0 t = le taux d’actualisation

n -j VAN = ∑ MBA ( 1 + t ) - C j = 1

CASH FLOWS = MBA = RESULTAT + DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS

Tableau N°98 : Calculs du VAN DESIGNATIONS Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Résultat Net de l'exercice 337449666,8 416432391,8 469842873 561290562,4 618138614,9 Amortissements 15002311 15002311 15002311 15002311 14272311 MARGE BRUTE D'AUTOFINANCEMENT (MBA) 352451977,8 431434702,8 484845184 576292873,4 632410925,9 ( 1 + t )-n 0,8475 0,7183 0,6087 0,5159 0,4372 MBA actualisée 298703051,1 309880671,7 295136013,4 297304906,5 276501759,2 MBA cumulée 298703051,1 608583722,9 903719736,3 1201024643 1477526402 Source : d’après les calculs du promoteur

Le coefficient d’actualisation est de 18%, ou t = 18 % D’où VAN = 1 477 526 402 – 244 508 229 = 1 203 018 173 La Valeur Actuelle Nette est supérieure à zéro (0). Donc, le projet est rentable car elle a une valeur positive.

6.2.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI)

On appelle « Taux de Rentabilité Interne (TRI) d’un investissement », le taux d’actualisation qui annule sa Valeur Actuelle Nette. Autrement dit, le Taux de Rentabilité Interne d’un investissement est le taux pour lequel l’investissement de départ est égal à la VAN. Le Taux de Rentabilité Interne (TRI) est le taux d’actualisation pour lequel il y a une équivalence entre le Capital investi et l’ensemble du Cash Flow (MBA). 178

La Formule :

Soient la MBA = Cash flow pour chaque période C = Investissement initial en t = 0 t = le taux d’actualisation

Le TRI est donc calculé par la formule suivante :

n -j ∑ MBA ( 1 + t ) - C = 0 j = 1

Tableau N°99 : Calculs du TRI (en Ariary) Année MBA (1 + i) - n MBA actualisée au t=18% (1+ i) - n MBA actualisée au t=50% N 352451978 0,8475 298703051,1 0,6667 234979733,6 N + 1 431434703 0,7183 309880671,7 0,4445 191767932,1 N + 2 484845184 0,6087 295136013,4 0,2963 143679382 N + 3 576292873 0,5159 297304906,5 0,1976 113858398,1 N + 4 632410926 0,4372 276501759,2 0,1317 83301273,34 MBA actualisée cumulée 1477526402 767586719,2 Investissement 244 508 229 244 508 229 VAN 1 233 018 173 523 078 490 Source : d’après les calculs du promoteur

D’après le tableau ci-dessus, on peut faire une interpolation linéaire pour calculer le TRI.

18 % < t < 50 % 1 233 018 173 < 0 < 523 078 490

t – 18% 0 – 1 233 018 173 ------= ------50 - 18 523 078 490 – 1 233 018 173

t – 18 - 1 233 018 173 ------= ------32 - 709 939 683 179 t - 18 = 32 (1,74) t = (55,68) + 18 t = 73,68 %

D’où le Taux de Rentabilité Interne (TRI) est égale à 73,68 %.

TRI = 73,68 %

On constate que le Taux de Rentabilité Interne est supérieur à celui d’intérêt d’emprunt qui est 20 %. D’où l’entreprise a encore une marge de sécurité de 53,68 % pour emprunter à leurs bailleurs.

6.2.3. Durée de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)

Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI) représente le temps au bout duquel le cumul des MBA est égal au montant du capital investi. Comme son nom l’indique, c’est le délai à partir duquel le capital investi sera récupéré.

Cette méthode est très utilisée dans la petite et moyenne entreprise (PME). Elle s’intéresse plus à la liquidité du projet qu’à sa rentabilité. La durée de récupération est le temps calculé en année ou en mois, au bout duquel le montant cumulé des MBA actualisées est égal au capital investi. Le Délai de Récupération des Capitaux est le temps nécessaire pour que le total des recettes procurées par l’entreprise atteigne le montant des investissements réalisés. Ce délai est délimité par le nombre d’années au cours duquel il est possible de « récupérer ». Il existe deux méthodes de calcul, soit à partir des MBA sans actualisation, soit à partir des MBA actualisées.

180

Voici donc la Formule :

n -j DRCI = ∑ MBA (1 + t) = C j = 1

Tableau N°100 : Calcul du DRCI (en Ariary) DESIGNATIONS Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Résultat Net de l'exercice 337449666,8 416432391,8 469842873 561290562,4 618138614,9 Amortissements 15002311 15002311 15002311 15002311 14272311 MARGE BRUTE D'AUTOFINANCEMENT (MBA) 352451977,8 431434702,8 484845184 576292873,4 632410925,9 (1 + t)-n 0,8475 0,7183 0,6087 0,5159 0,4372 MBA actualisée 298703051,1 309880671,7 295136013,4 297304906,5 276501759,2 MBA cumulée 298703051,1 608583722,9 903719736,3 1201024643 1477526402 Source : d’après les calculs du promoteur

La détermination de la DRCI se fait par une interpolation linéaire comme la suivante.

903 719 736,3 244 508 229 1 477 526 402

3 ans DRCI 5 ans

DRCI – 3 ans 244 508 229 – 903 719 763,3 - 659 211 534 ------= ------= ------5 ans - 3 ans 1 477 526 402 – 903 719 763,3 573 806 638,7

DRCI ------= -1,15 + 3 2

DRCI = 1,85 * 2 DRCI = 3,7 DRCI = 3,7 ans 181

La DRCI est de trois ans et 0,7 an :

 0,7 * 12 = 8,4 mois  0,4 * 30 = 12 jours

La DRCI est donc égale à trois (3) ans, huit (8) mois et douze (12) jours. L’échéance des emprunts est inférieure à cinq (5) ans. La solvabilité de la société est garantie. Cela nous confirme la viabilité du projet. L’investissement sera récupéré dans « 3 ans 8 mois 12 jours », c'est-à-dire « le 12 Août de l’année 4 ». Cela nous permet de dire que la récupération du capital est plus vite que prévue. Donc, nous pouvons déduire que le projet est rentable.

6.2.4. Indice de Profitabilité

L’indice de profitabilité (IP) mesure l’avantage induit pour un franc investi dans un projet. Cet indice est représenté par le rapport entre la somme des MBA actualisées et la somme des Capitaux investis. La formule est la suivante :

Soient aussi : MBA = Cash flows pour chaque période C = Investissement initial en t = 0 t = le taux d’actualisation

n -j ∑ MBA ( 1 + t ) j = 1 I P = ------∑ C

182

6.2.4.1. Calculs de l’Indice de Profitabilité

L’Indice de Profitabilité est le rapport entre la somme des MBA actualisées sur la somme des capitaux investis :

MBA actualisées I P = ------∑ C

1 477 526 402 I P = ------244 508 229

I P = 6,04

I P = 6,04

Le projet est profitable car son I P > 1. Le cumul des MBA actualisées est de six virgules zéro quatre (6,04) fois de l’investissement initial. En d’autres termes, un (1) Ariary de capital investi génère six virgules zéro quatre (6,04) Ariary de bénéfices.

170

QUATRIEME PARTIE

« METHODOLOGIE ET SUGGESTIONS »

183

CHAPITRE I : METHODOLOGIE APPLIQUEE

Par définition, la méthodologie est une étude des méthodes utilisées dans les sciences et les techniques. C’est aussi un ensemble des procédés et des techniques propres à un domaine spécifique. Méthodologie vient du mot latin : « Methodos » et « logos » qui veut dire la méthode au niveau de la recherche (12).

Avant de choisir la méthodologie appliquée à notre recherche, nous avons essayé d’utiliser plusieurs méthodes. Si nous prenons le cas de la méthode expérimentale, il est impossible pour nous de l’appliquer à ce projet car on ne peut pas risquer à faire une expérimentation à un projet qui coûte cher.

Il est préférable pour nous d’appliquer « la méthodologie d’enquête » car on peut faire une prévision et une estimation exacte suivant l’efficacité de l’enquête. Par le biais de l’enquête, nous pouvons récolter toutes les données nécessaires à la réalisation de ce projet et de poser autant de questionnaires à la population locale pour l’implantation de ce complexe.

1.1. Démarche méthodologique

La démarche méthodologique est une étape à suivre pour tout projet de recherche car elle permet de bien connaître les avis de la population sur le sujet à étudier ou à implanter.

Nous allons utiliser toutes les méthodes de collectes d’informations pour mieux éclaircir et maîtriser notre projet de recherche. Ces méthodes se divisent en deux (2) techniques bien distinctes :

 technique quantitative,  technique qualitative.

Notons que les résultats d’une démarche qualitative peuvent faire l’objet d’une exploitation quantitative et qu’une recherche quantitative fait intervenir à des sources qualitatives.

(12) D’après les Cours de Méthodologie de la Recherche en 4 ème année de M r le Docteur RATSIMBAZAFY Ernest, année scolaire 2008-2009. 184

1.1.1 Les techniques qualitatives

L’observation directe de certains aspects de la société se pratique depuis longtemps dans le domaine de la recherche. Les travaux de « Harold GARFINKEL » ou « d’Erving GOFFMAN » ont fourni à la fois des modèles et des théories de l’observation sur terrain.

Dans certains cas, il peut s’agir d’observation participante en s’intégrant temporairement au sein du groupe étudié. Le chercheur peut, en plus du carnet de notes classique, utiliser des magnétophones ou des caméras-vidéos pour saisir les individus en interaction sociale. Le chercheur peut recueillir aussi des informations de premières mains auprès des informateurs. Il peut s’agir d’entretien individuel mais parfois également d’entretien de groupe. L’entretien peut être directif (avec protocole des questions préétablies), semi-directif (questions ouvertes) ou non directif (en laissant place à la conversation spontanée) comme si on parlait de tout et de rien. Ces méthodes qualitatives peuvent prendre des formes plus spécifiques comme dans le cas des Histoires de Vie.

1.1.2 Les techniques quantitatives

Elles englobent la présentation d’une grande quantité de données statistiques descriptives des techniques d’échantillonnage et d’utilisation des modèles mathématiques ainsi que des simulations informatiques des phénomènes sociaux. L’analyse quantitative permet d’établir des relations entre les variables sociales et apparaît comme un moyen efficace de tester certaines hypothèses de recherche en établissant notamment des relations de causalité. L’analyse statistique peut devenir assez sophistiquée comme dans le cas de l’analyse factorielle des correspondances. Elle peut nécessiter l’assistance de logiciel spécifique.

D’après tout ce qu’on vient de voir et de citer ci-dessus, nous pourrons choisir la méthodologie adoptée à notre projet de recherche ou à notre thème. En ce qui concerne les techniques de recherche, nous avons opté la technique quantitative. Et cela nous mène à faire des descentes sur terrain, c’est-à-dire, dans la zone d’implantation de notre recherche, à Antsiranana I, dans la région de DIANA.

185

Pour valider notre projet de recherche, nous avons retenu trois (3) types d’enquête :

- la pré-enquête, - l’enquête avec questionnaire, - l’entretien auprès des différents acteurs.

1.1.3 L’enquête

Le terme enquête désigne à la fois, la réalisation d’entretiens non-directifs et la collecte d’analyses des réponses recueillies par des questionnaires auprès d’un large échantillon de la population concernée. Presque dans tous les domaines, les enquêtes sont utilisées à des fins universitaires ou scientifiques. Faire une enquête veut dire que vous êtes à la recherche de données ou d’informations, que vous ne possédez pas et vous devriez les rechercher là où elles se trouvent (13).

1.1.3.1. La pré-enquête

Elle est vraiment essentielle pour la première étape de notre recherche car il faut savoir d’un clin d’œil, les opinions de la population concernée sur l’implantation et les objectifs principaux de notre projet. Cette pré-enquête consiste à prendre un nombre limité de personnes à interroger sur la nécessité ou non de l’implantation du complexe socio-sportif et sur les avantages de ce dernier vis-à-vis des athlètes ou des clubs existants.

Ces personnes sont :

 le personnel de la Direction interrégionale des Sports à Antsiranana,  les responsables de la commission des infrastructures sportives, des loisirs et des sports de la Commune urbaine de Diégo-Suarez,  les responsables des sports et des loisirs au sein l’entreprise « SECREN »,  les athlètes de haut niveau ou reconnus dans la ville.

(13) D’après les Cours de Sciences Sociales en 2 ème année de M r le Professeur RAMAMBAZAFY RALAINONY Jacques, année scolaire 2007-2008. 186

Cette enquête comprend les deux (2) questions suivantes :

 leur position et leur avis sur l’implantation et les disciplines à mettre dans le complexe socio-sportif,  leur possibilité de prendre part à nos investissements.

Cette pré-enquête a été faite au mois d’avril 2010 pendant notre déplacement avec le Club ASUT Handball.

1.1.3.2. L’enquête avec questionnaires

La question représente donc un outil de travail aussi important que l’enquêteur se charge de l’utiliser. Les questionnaires constituent dans les techniques d’entretien, un élément essentiel. Il y a deux (2) sortes de questionnaires (14) : - par écrit, - par entretien.

Les questions imprécises obtiendront des réponses vagues et les questions tendancieuses amèneront des réponses biaisées. Pour éviter cela, il faut faire attention pendant l’élaboration des questionnaires. Nous avons mené des types de questionnaires bien distincts selon la population ciblée à savoir :

 un questionnaire concernant les opinions des familles, des élèves et des athlètes sur l’implantation du complexe socio-sportif dans la Commune urbaine de Diégo-Suarez,  un questionnaire concernant les motivations de la population de cette localité à fréquenter régulièrement notre site,  un questionnaire concernant les convictions de certains clubs et des élites sportifs si l’entreprise, d’exploitation du complexe socio-sportif, leurs subventionne à titre de primes ou des motivations. (voir l’annexe)

(14) D’après les Cours de Méthodologie Générale en 3 ème année E.P.S de M r Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste, année scolaire 2006-2007. 187

1.1.3.3. L’entretien avec les divers responsables

L’interview est un mot anglo-saxon qui signifie entrevue, mais le mot français « entretien » correspond mieux. L’interview, dans le langage courant, revêt un aspect journalistique souvent spectaculaire, alors que l’entretien conserve un caractère sérieux et confidentiel.

L’élément commun, c’est qu’il s’agit dans les deux (2) cas d’une tête à tête et d’un rapport oral entre deux (2) personnes dont l’une transmet à l’autre des informations. L’enquête est un procédé d’investigation scientifique utilisant un processus de communication verbale pour recueillir des informations en relation avec le but fixé. On peut classer les entretiens en :

 l’entretien clinique (psychanalyse ou psychothérapie),  l’entretien en profondeur (étude de motivation),  l’entretien à réponse libre,  l’entretien centré ou focused interview,  l’entretien à question ouverte,  l’entretien à question fermée.

Dans notre cas, c’est-à-dire, à notre projet de recherche, nous avons fait des entretiens avec :  Monsieur le Président de la Délégation Spéciale (PDS) de la Commune urbaine d’Antsiranana,  Monsieur le Chef de Région de DIANA,  Monsieur le Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’entreprise « SECREN ».

Afin de récolter leurs opinions, nous avons utilisé les techniques d’entretien à questions ouvertes et à questions fermées. Voici les questions ouvertes qui leurs ont été faites :

 comment voyez-vous l’implantation de ce projet dans votre commune, dans votre région et dans votre entreprise ?  quelle contribution amènerez-vous pour aider ces investisseurs ?

188

1.1.4 Le choix de l’échantillon

On ne peut jamais interroger toute la population sauf lors d’un recensement. Pour qu’un échantillon soit représentatif, il faut qu’il ait les mêmes caractéristiques à la population générale. Il existe deux (2) types de méthodes d’échantillonnage : les méthodes probabilismes et les méthodes non-probabilismes.

1.1.4.1. Les méthodes probabilismes :

Les unités de sondage sont tirées au sort de manière aléatoire. Ces méthodes respectent les lois statistiques :

• « le sondage aléatoire simple » : une liste de toutes les unités de sondage est dressée et on procède à un tirage au sort, • « le sondage systématique » : à partir de toute la liste d’unité de sondage, on en tire une sur la totalité ou sur l’ensemble. • « le sondage stratifié » : si la population peut être divisée en groupes homogènes, le tirage au sort se fait à l’intérieur des différents groupes.

1.1.4.2. Les méthodes non-probabilismes :

La méthode non probabilisme la plus connue est celle des quotas. Cette méthode passe par quatre (4) étapes :

• 1ère étape : étudier les caractéristiques de la population de base selon certains critères représentatifs, • 2ème étape : déduire la part respective de ces différents critères en valeur relative, • 3ème étape : déterminer un taux de sondage pour déterminer la taille de l’échantillon, • 4ème étape : appliquer les valeurs relatives obtenues.

189

Nous avons projeté le nombre d’habitants de la Commune urbaine d’Antsiranana suivant la source de l’année 2003. D’après cette source, nous avons fait une interpolation linéaire pour trouver celui du 2010 et nous avons trouvé cent mille (100 000) habitants près. Nous avons retenu un taux de sondage d’un sur six cent vingt cinq (1/625) et voici l’échantillon à étudier :

La population totale Echantillon ------Le taux de sondage

100 000 Echantillon ------ 160 625

Echantillon individus

Nous avons fait des entretiens avec un échantillon de cent soixante (160) individus dans la Commune urbaine de Diégo-Suarez afin de connaître leurs opinions vis-à-vis de notre projet de recherche.

1.2. Déroulement de l’investigation

Il est vraiment difficile de faire des investigations seules sans aide d’un ou de plusieurs groupes d’individus. Pourtant, nous les avons faits afin de mieux connaître les réalités sur terrain, c’est-à-dire, de la Commune urbaine d’Antsiranana. En plus, le fait d’être natif et ancien pratiquant de plusieurs disciplines sportives, de cette localité, nous facilitent l’accomplissement de ces investigations. La plupart des enquêtés nous ont reconnus et veulent contribuer à notre recherche comme signe d’amitié ou de reconnaissance.

190

Quant à la réalisation des enquêtes, nous avons fait exprès de l’exécuter durant les préparations des championnats nationaux sur les deux (2) disciplines phares de cette région, c’est-à-dire, l’handball et le basketball. Ces préparations ont été faites durant les mois d’Août et de Septembre derniers (2010). Pour nous, c’était le moment favorable ou propice à nos enquêtes car tous les différents acteurs dans ces disciplines se trouvaient dans leur localité.

De plus, pendant cette période, nous avons profité aussi de faire des enquêtes auprès de :  des différents établissements scolaires,  des différents ménages.

Voici donc le planning de notre investigation :

Tableau N°101 : Planning de l’investigation

N° Types de sondages Date d'investigation Nbre de journée Acteurs Personnel DIR des sports Responsables Infrastructures sportives et loisirs de la CU 1° Pré-enquête 31/03/10 au 04/04/10 5 Antsiranana Responsables sports et loisirs de la société SECREN Athlètes haut niveau 14/08/10 au 29/08/10 15 Différents ménages 2 Enquêtes avec questionnaires 13/09/10 au 17/09/10 5 Chefs d'établissements scolaires 13/09/10 au 17/09/10 5 Elèves 30/08/10 au 12/09/10 14 Athlètes haut niveau 01/04/2010 1 PDS de la CU d'Antsiranana 3 Entretiens ou Interview 02/04/2010 1/2 Chef de région DIANA 02/04/2010 1/2 PCA de la société SECREN Source : suivant les enquêtes faites

1.3. Résultats de l’enquête

Après chaque enquête ou chaque investigation, il est obligatoire de faire un dépouillement afin de connaître et de transformer les résultats de notre recherche. Nous allons les voir un à un.

191

1.3.1. Résultat sur le taux de fréquentation sur chaque discipline

Au sein de notre complexe socio-sportif, il y a deux (2) disciplines à pratiquer dans lesquelles les clients pourraient choisir. Ces disciplines sont la natation et lawn tennis.

Tableau N°102 : Nombre des clients reçus par semaine dans le complexe

JOURNEES Nbre des clients en natation Nbre des clients au Tennis Effectif Total sur les 2 disciplines Lundi Mardi 30 10 40 Mercredi 75 40 115 Jeudi 45 15 60 Vendredi 50 15 65 Samedi 100 45 145 Dimanche 100 45 145 Effectif total 400 170 570 Source : suivant les enquêtes faites

D’après le tableau ci-dessus, l’effectif des clients varie entre dix (10) à quarante cinq (45) individus dans la discipline lawn tennis et celui de la natation est de trente (30) à cent (100) individus. D’où la capacité d’accueil journalier est de cent quarante personnes. Cela provient de notre enquête, c’est-à-dire, parmi les cent soixante (160) enquêtées, cent quarante cinq ont répondu « OUI » à notre offre et quinze personnes n’ont pas d’avis ou de « DOUTE ».

192

Graphe N°03 : Courbe d’effectif journalier des clients par discipline

120

100

80

60 Discipline natation 40 Discipline Tennis

20

0

Tableau N° 103 : Effectifs des clients reçus par semaine selon leur âge N° TYPES DE CLIENTS POURCENTAGE EFFECTIFS 1 Enfants âgés de 8 ans et moins 15% 22 2 Adolescents 40% 58 3 Adultes de 25 à 45 ans 35% 51 4 Adultes plus de 45 ans 10% 15 EFFECTIF TOTAL 100% 145 Source : suivant les enquêtes faites

Nous constatons qu’il y a une différence assez importante entre le nombre des clients qui fréquentaient les deux disciplines sportives existantes dans notre complexe. Cela se traduit que la discipline natation est la plus aimée et pratiquée par la population antsiranaise que celle du Lawn tennis.

193

1.3.2. Résultat d’enquête suivant leurs caractéristiques ou âges

Graphe N°04 : Effectif des enquêtés suivant leurs caractéristiques ou âges Caractéristiques des enquêtés

15 22

Enfants 8 ans et moins 51 Adolescents 58 Adultes de 25 à 45 ans Adultes plus de 45 ans

1.3.3. Résultat des opinions de la population enquêtée

Nous avons enquêté cent soixante (160) individus dans la ville d’implantation de notre projet, c’est-à-dire, dans la Commune urbaine de Diégo -Suarez. Après dépouillement, nous avons obtenu les résultats suivants : • cent quarante cinq (145) personnes soutiennent et disent « OUI » à notre projet, • quinze (15) personnes rejettent et disent « NON » à notre projet.

Tableau N°104 : Résultat des enquêtes selon l’utilité de notre projet OPINIONS DE LA POPULATION ENQUETEE POURCENTAGE RESULTAS Individus répondant OUI à notre projet 90% 145 Individus répondant NON à notre projet 10% 15 Total de la population enquêtée 100% 160 Source : suivant les enquêtes faites

194

Graphe N°05 : Répartition des opinions de la population enquêtée Echantillon de population enquêtée

15

145 OUI NON

1.3.4. Résultat d’enquête sur la motivation des joueurs

Notre projet de recherche est approuvé par quatre vingt dix pour cent (90%) de la population enquêtée dont vingt pour cent (20%) sont des athlètes. Ci -dessous, on va voir le nombre de population enquê tée selon leurs caractéristiques sur la pratique des activités physiques et sportives :

Tableau N°105 : Caractéristiques des enquêtés suivant leur pratique des APS CARACTERISTIQUES DE L'INDIVIDU POURCENTAGE RESULTAS Athlètes 20% 29 Non-athlètes 60% 87 TOTAL 100% 145 Source : suivant les enquêtes faites

195

Graphe N°06 : Répartition des motivations des athlètes MOTIVATIONS DES ATHLETES

1

5

Motivation intrinsèque 13 Motivation extrinsèque Amotivation

1.3.5. Résultat des entretiens les divers responsables

Les entretiens nous permettent de garantir les possibilités de faire ou non, un partenariat avec : - l’Etat par le biais de la Commune urbaine d’Antsiranana et de celui de la Région, - les entreprises privées ou publiques comme la SECREN et la SALINE.

Les faces à faces entre ces différentes entités ou responsables nous révèlent satisfaisantes car toutes les hautes personnalités nous garantiront des aides que ce soient matérielles ou financières du fait de l’importance et d’intérêt de notre projet.

196

CHAPITRE II : SUGGESTIONS

Dans ce chapitre, nous allons essayer de donner les suggestions, les solutions et les perspectives d’avenir sur notre projet de recherche. Avant tout, l’objectif de notre recherche est de créer et d’exploiter un complexe socio-sportif dans la Commune urbaine de Diégo- Suarez. Puis, une partie des bénéfices reçus par l’exploitation de ce complexe, sera versé aux clubx et aux quelques athlètes de haut niveau sélectionnés. Une autre partie de celles-ci ou appelée « dividende » sera distribuée aux associés ou actionnaires de l’entreprise.

2.1. Les suggestions

Dans cette section, on va énumérer les moyens de financement de notre projet et les critères d’obtention de la subvention ou du Fonds Régional pour le Développement du Sport (FRDS).

2.1.1. Moyens de financement de notre projet

D’après le plan de financement vu dans le chapitre deux du troisième chapitre de notre devoir, il est vraiment difficile d’assumer, seul, la construction du complexe socio-sportif.

Nous allons exposer ci-dessous ce plan de financement du projet.

Tableau N°106 : Total des investissements N° DESIGNATIONS MONTANT Construction : 1 Bâtiment 18 710 162 2 Murs de clôture 29 031 092 3 Piscine 145 632 350 4 Terrains ou Courts de Lawn tennis 32 536 625 5 Matériels de bureaux et informatiques 2 920 000 6 Mobiliers de bureaux 1 588 000 7 Matériels techniques 14 090 000 TOTAL 244 508 229 Source : selon les calculs du promoteur

197

Tableau N°107 : Plan de financement du projet EMPLOIS MONTANT RESSOURCES MONTANT POURCENTAGE Investissements 244 508 229 Capital 134 400 000 35% FDRI 137323200 Emprunt à LT et MT 249 600 000 65% Imprévus 2 168 571 TOTAL 384 000 000 TOTAL 384 000 000 100% Source : selon les calculs du promoteur

Tout projet sera financé par n’importe quelle banque primaire s’il remplirait toutes les conditions suivantes :  le compte de résultat de l’entreprise doit être positif,  l’entreprise doit avoir au moins trente pour cent des sommes empruntées.

Nous avons estimé que l’emprunt à long et moyen terme s’élève à deux cent quarante neuf millions six cent mille (249 600 000) ariary et nous détenons un capital à trente quatre millions quatre cent mille (134 400 000) ariary.

Nous allons chercher ce capital au niveau des différents partenariats publics ou privés, comme par exemple au niveau de la Commune urbaine ou de la société SECREN. Lors des entretiens faits pendant la descente sur terrain, ces partenariats nous garantiront des aides financières et matérielles.

2.1.2. Critères de sélection des clubs et des athlètes bénéficiaires de la subvention

L’objectif de notre projet est de donner des subventions financières à certains clubs et certaines élites sportives dans la localité d’Antsiranana. Ces subventions octroyées suivent des critères de sélection car on ne peut pas faire des gabegies à celles-ci.

Ces critères dépendent en premier lieu, du partenariat de notre projet car, si la société SECREN accepte de s’associer avec nous ; obligatoirement, ce sont leurs clubs qui bénéficieront de cette subvention. Par contre, si la Région ou la Commune urbaine de Diégo- Suarez consent à s’associer avec nous, normalement, il y aura des critères de sélection à respecter car la Commune ne possède pas de clubs ou d’athlètes qui portent leur nom.

198

Ces critères dépendent : - des objectifs à atteindre du club désirant des subventions financières, - des résultats atteints lors des quatre dernières années de ce dernier, - du nombre de joueurs et staffs de ce club, - des professions des ces joueurs.

2.1.3. La somme octroyée au club sélectionné

La somme octroyée au club sélectionné est vraiment considérable et peut couvrir leurs dépenses annuelles pendant une saison sportive. Par contre, les déplacements à l’extérieur de Madagascar, sont exclus de cette somme. Ci-dessous les détails de la somme octroyée par an au club sélectionné. Tableau N°108 : Détails des sommes octroyées au club bénéficiaire de la subvention DESIGNATIONS N° Nombre Prix Unitaire TOTAL Section 1 30 000 30 000 1 Ligue 1 50 000 50 000 National 1 500 000 500 000 Maillots 2 160 000 320 000 2 Equipements et Ballons 5 100 000 500 000 matériels sportifs Paire de Chaussures 2 22 100 000 4 400 000 3 Assurances des joueurs 19 2 000 38000 Frais médicaux 4 Frais de Transport (INT1) Diégo - Tananarive 22 140 000 3 080 000 5 Frais de Transport (INT2) Pendant le tournoi 22 2 000 44000 6 Frais d'hébergement Antananarivo 14 22 10 000 3 080 000 7 Frais de restauration sur route 22 50 000 1 100 000 8 Frais de restauration pendant le tournoi 14 22 10 000 3 080 000 9 Rafraîchissement pendant la préparation 9 12 50 000 5 400 000 10 Rafraichissement durant le tournoi 14 50 000 700 000 11 Indemnité d'entrainement 108 22 5 000 11 880 000 12 Indemnité des encadreurs (entraineurs) 12 3 400 000 14 400 000 Primes et motivations : discipline collective: 60 % des joueurs 9 9 250 000 20 250 000 13 discipline collective: 40 % des joueurs 9 6 190 000 10 260 000 discipline individuelle (en Athlétisme) 9 4 300 000 10 800 000 14 IMPREVUS : Frais de Mutation Frais médicaux et indemnités ou gratification 10 088 000 TOTAL GENERAL 100 000 000 Source : estimations du promoteur 199

D’après le tableau ci-dessus, nous constatons que la somme octroyée au club est vraiment considérable et importante car elle couvre tous les détails essentiels et importants au fonctionnement d’un club. Cette somme s’élève à cent millions d’ariary (100 000 000 Ar) et elle est équivalente à la subvention octroyée par le Ministère des Sports à la Fédération Nationale d’Athlétisme.

Graphe N°07 : Evolution des subventions octroyées au club sur les 5 premières années Subvention octroyée au club 140 000 000

120 000 000

100 000 000

80 000 000

60 000 000 Subvention octroyée au club

40 000 000

20 000 000

0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Tableau N°109 : Indemnités et primes perçues par les athlètes et entraîneurs Primes et indemnités Quantité Prix unitaire Versement mensuel Versement /saison Discipline collective: Primes versées aux joueurs dont 60% des joueurs 9 250 000 2250000 20250000 40% des joueurs 6 190 000 1140000 10260000 Discipline individuelle : Primes versées aux athlètes 4 300 000 1200000 10800000 Indemnités des encadreurs 3 400 000 1200000 14400000 Indemnités d'entrainement: 5000 Ar/ séance (3 séances/mois) 22 5 000 1320000 11880000 TOTAL GENERAL 22 67590000 Source : estimations du promoteur

200

A l’heure actuelle, le coût de la vie est vraiment cher, même les sportifs n’arrivent plus à atteindre au moins le minima pour participer au Championnat du Monde d’Athlétisme ou aux Jeux Olympiques car ils se préoccupaient d’autres choses, c’est-à-dire de trouver de l’argent pour faire vivre sa famille et pour financer ses entraînements. Dorénavant, ces athlètes n’auront plus de préoccupations car on leur verse des primes et des indemnités mensuelles durant la saison sportive, c’est-à-dire, neuf (9) mois sur douze (12).

2.1.4. L’organigramme de notre établissement

L’organigramme sert à montrer le fonctionnement et l’organisation interne de chaque entreprise ou chaque établissement.

Schéma N°11 : Organigramme de notre établissement

CONSEIL D’ADMINISTRATION

GERANT

Secrétaire

Services techniques Services gardiennage et nettoyage

Moniteurs Infirmières

Femme de chambre Sécurités Gardiens

201

Tableau N°110 : Description des tâches par responsabilité PROFILS DU PERSONNEL N° POSTE ATTRIBUTIONS QUALIFICATIONS  Suivre et contrôler de près les  Etre actionnaire de activités de l’établissement l’établissement.  Déterminer le montant des  Avoir des parts des actions 1 Conseil d’administration subventions octroyées au club dans l’entreprise. et athlètes sportifs.  Sélectionner et designer le club et les athlètes à financer.  Définir les objectifs et  Age minimum : 35 ans stratégies de développement  Diplôme d’études supérieures, de l’établissement minimum Bac + 5  Assurer la mise en place du  Plus de 5 ans dans le secteur système de pilotage de la industriel et du management direction générale d’entreprise  Analyser les résultats et mettre  Familiarité avec les procédures 2 GERANT en place les actions fiscales, la gestion financière préventives et correctives et la gestion de la qualité  Entretenir les relations avec les  Grande capacité d’adaptation partenaires sociaux, les entités et managériale et organismes publics ou  Sens de responsabilité très privés développée, rigoureux et  Gérer, contrôler et superviser honnête. l’ensemble des activités des ressources de la société  Faire la comptabilité générale de l’entreprise  Assurer la communication  BAC + 2 en secrétariat  Envoi et réception des fax,  Maîtrise de l’outil courrier électronique informatique  S’occuper de la caisse et de la  Bonne présentation 3 Secrétaire réception de la clientèle  Expériences professionnelles  Ayant un très bon sens de la communication  Dynamique et rigoureuse  Maîtrise parfaite des langues française et anglaise.  Assurer l’apprentissage des  BACC + 5 ou CAPEN en différentes nages, Education Physique et  Assurer la sécurité des Sportive personnes dans l’eau  Spécialiste en natation et au sauvetage 4 Moniteurs de natation  Maîtrise bien le secourisme  Plus de 5 ans d’expérience dans l’activité de natation  Dynamique et rigoureux 202

 Ayant un très bon sens de communication  Maîtrise parfaite de la langue française.  Assurer l’enseignement de la  BACC + 5 ou CAPEN en pratique de tennis. Education Physique et Sportive,  Spécialiste en lawn tennis ou entraineur niveau 1, 5 Moniteurs de Tennis  Maîtrise bien le secourisme  Plus de 5 ans d’expérience comme entraineur de tennis  Dynamique et rigoureux  Ayant un très bon sens de communication  Maîtrise parfaite de la langue française.  Assurer les soins en cas  BAC + 3 en infirmerie d’accident et les pansements  Plus de 5 ans d’expérience en cas de blessures dans le secteur ou service  Assurer la santé des nageurs sanitaire  Contrôler les clients avant  Dynamique et rigoureuse 6 Infirmières d’entrer dans l’eau, c’est-à-  Ayant un très bon sens de dire, détecter s’ils ont la communication maladie de la peau  Maîtrise parfaite de la langue  Envoyer la personne à française. l’hôpital en cas d’accident grave.

 Assurer la sécurité du site  Niveau B.E.P.C ou C.E.P.E pendant le jour. minimum  Assurer la sécurité des  Pratiquant les arts martiaux 7 Sécurités matériels et équipements de la  De sexe masculin natation et lawn tennis  Dynamique et rigoureux  Assurer aussi le nettoyage  Parlant un petit peu le français. journalier de la piscine.  Assurer la propreté de tous les  C.E.P.E minimum bureaux  Ayant au moins 2 ans 8 Femme de chambre  Assurer le lavage des maillots d’expérience dans ce domaine. de bain.  Dynamique et rigoureuse.  Assurer la sécurité le  C.E.P.E minimum gardiennage la nuit  Pratiquant les arts martiaux 9 Gardiens  Assurer la sécurité du parking  Dynamique et rigoureux. des voitures.  Assurer aussi le travail d’un coursier. Source : selon les entreprises de même secteur d’activité « piscine Ankatso et ACSA » 203

2.2. Les perspectives à venir

Les perspectives à venir sont avant tout, de rajouter ou d’implanter des disciplines sportives dans ce complexe socio-sportif afin de créer une autre source d’argent et d’augmenter les bénéfices de notre entreprise.

Nous proposons de construire :

 une salle de musculation,  une salle de fitness,  un dojo pour les disciplines « arts martiaux ».

Cela consiste à faire des investissements à partir de la sixième année d’existence de notre entreprise, c’est-à-dire après avoir remboursé les emprunts à long et moyen terme sur la création de la piscine et des courts de tennis. Comme l’Etat prône incessamment la politique de relève, alors nous prendrons aussi soin à cela en instaurant des structures bien organisées.

Pour en arriver à cela, nous allons : - instituer une « école de natation » au sein de notre complexe, - faire une détection des jeunes talents à chaque Championnat National des Sports Scolaires, - prendre charge de ces jeunes afin qu’ils puissent devenir des athlètes de haut niveau.

Cette prise en charge se concrétise par le biais d’un « sport-étude », c’est-à-dire qu’on va recruter des professeurs et des entraineurs particuliers pour l’étude et l’entrainement de ces jeunes. L’emploi du temps de ces jeunes se déroulera comme suit :

- le matin, ils suivront un enseignement normal avec des professeurs spécialisés, - l’après-midi, ils feront de l’entraînement suivant leur spécialité.

204

Pour terminer cette section, notre principale perspective à venir est d’instaurer un « Fonds Régional pour le Développement du Sport » afin de pallier aux problèmes des clubs sportifs et des athlètes que ce soit sur le plan des déplacements, sur le plan matériel et sur le plan infrastructurel.

205

CONCLUSION

Tout d’abord, un projet de Mémoire doit être réalisé après sa conception mais non pas pour faire l’objet d’un simple passage à une classe supérieure ou même pour l’obtention d’un diplôme. Nous avons choisi ce thème de Mémoire intitulé : « Etude de faisabilité sur les intérêts de l’implantation du complexe socio-sportif dans la ville d’Antsiranana I, région DIANA » car nous croyons que ce projet est réalisable et présente un thème d’actualité.

De plus, une part des bénéfices obtenus par l’exploitation de ce complexe sera distribuée aux clubs sportifs et aux athlètes désignés ou sélectionnés lors du conseil d’administration de l’entreprise. Les sommes d’argent distribuées à ces sportifs s’appellent « Subventions » ou « Fonds Régional pour le Développement du Sport ».

Ce fonds sert à aider les clubs sportifs et les athlètes venant de la région de DIANA afin qu’ils puissent exercer leur passion et préparer sans contrainte les championnats.

Dorénavant, ces athlètes perçoivent des indemnités ou des primes mensuelles à titre de motivation et n’auront plus de soucis à chercher de l’argent pour financer leurs entraînements et pour faire vivre leur famille. La réalisation de ce projet nécessite une certaine somme d’argent de la part du Partenariat Public Privé car le concepteur du projet ne peut assumer, seul, son exécution. Pourtant les capitaux investis devront être récupérés, en moins de quatre (4) ans, selon les calculs. Cela nous mène à dire que le projet est pertinent, efficace et rentable.

A la fin de la cinquième année d’existence de notre entreprise, nous aurons six cent dix huit millions cent trente huit mille six cent quatorze (618 138 614) ariary de bénéfices, soit trois milliards quatre vingt dix millions six cent quatre vingt treize mille soixante dix francs malagasy (3 090 693 070 Fmg).

206

En contre partie, de ces financements ou ces subventions, ces athlètes devront obtenir des résultats concrets pendant les Championnats Nationaux et Internationaux. Ils seront aussi les ambassadeurs de l’entreprise, en faisant sa publicité, à travers l’île et à travers le monde, à chaque fois qu’ils font des compétitions nationales ou internationales.

A présent, notre pays, Madagascar, peut s’immiscer dans la mondialisation du sport, c’est- à-dire, participer aux Championnats du Monde et aux Jeux Olympiques parce que nous disposons des fonds pour les déplacements sportifs et leurs préparatifs. L’implantation de ce projet consiste à développer le sport dans la ville de Diégo-Suarez et aussi bien à Madagascar.

Enfin, il ne faut pas oublier aussi que les techniciens, les enseignants d’E.P.S, les entraîneurs, les éducateurs et les moniteurs contribuent au développement et au succès du sport, car même si nous avons des moyens financiers, sans eux, on ne pourrait obtenir des résultats.

Pour conclure notre recherche, nous pouvons dire que ce projet est bénéfique pour tout le monde que ce soit sur le plan économique, sur le plan social, sur le plan culturel et surtout sportif.

207

BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES

1. BAUGERD Fabien, 1996, « Management et gestion d’entreprise », édition Jeune, 200 pages.

2. CENDRON J.P, 1987, « Initiation économique et sociale » édition Nathan.

3. CHIROOZE Yves, 1996, « le marketing », éditions Marketing C., 200 pages.

4. C. CHRISTIAN P., 2000, « Gestion de projet », édition Foucher, 200 pages.

5. FAMOSE J.P, 2001, « la Motivation en éducation physique et en sport », édition Armand Colin, 12, rue Saint-Vincent-B-4020 Liège.

6. FISCHER R., 1964, Géographie « Les grandes puissances du monde », édition Armand Colin, Paris.

7. JAOVELO-DZAO Robert, 1996, « Mythes, rites et transes à Madagascar », Editions Ambozontany (Strasbourg).

8. JOFFRE D., 1967, « civilisation des loisirs », édition Gérard & C.

9. MALMAS Jean Pierre, 1990, « 1000 exercices et jeux en natation sous-marines et en plongée », éditions Paris Vigot.

10. VALLERAND et THILL, 1993, « Introduction à la psychologie de la motivation », édition Vigot.

208

THESE DE DOCTORAT

1. RAKOTONIAINA J.B, 2004, « Approche pragmatique et repérage anthropologique du traitement didactique des sports de combat traditionnel malgache ».

MEMOIRES :

1. BLANDIN Jean François, 2007, « Analyse de la part de contribution des écoles de natation dans le développement et la promotion de la natation de haut niveau à Madgascar : cas de l’Ecole de natation de l’ANS ». Mémoire de CAPEN, Université d’Antananarivo.

2. NANDRASANARISOA Samüel Sedera, 2010, « Etude prospective pour la mise en place d’une politique de développement de la pratique du football dans la commune urbaine d’Arivonomamo ». Mémoire de CAPEN, Université d’Antananarivo.

3. NIRINAMALALAHARINORO Josian Gilbert, 2008, « Projet de création et d’exploitation d’une piscine olympique dans la ville d’Antsiranana I, région DIANA ». Mémoire de Maîtrise en Science Economie et Gestion.

4. PICOT Alex Joachim, 1992, « Contribution à l'étude des aspects financiers de la Gestion des clubs de compétition ». Mémoire de CAPEN, Université d’Antananarivo.

5. RALAMBOTAHIANA Rossana, 2009, « Essai d'explication des causes de l'éclipse des nageurs champions provenant de la ville de Mananjary, cas de la famille TSARAMANANA ». Mémoire de CAPEN, Université d’Antananarivo.

6. RANAIVOSON Victor Emmanuel, 1997, « Structure et gestion d’une école des sports selon la place donnée au sport ». Mémoire de planification à l’IMATEP.

7. RANDRIANJATOVO Mamitiana, 2007, « Contribution à la mise en place d'une politique de relance de la natation dans la région de la Haute Matsiatra ». Mémoire de CAPEN, Université d’Antananarivo. 209

8. RAVELONJANAHARY P, 2005, « Natation compétitive essai d’estimation des échanges de médailles dans la catégorie Dames aux Jeux des Iles 2007 ». Mémoire de CAPEN, Université d’Antananarivo.

9. RAZAFIMAHATRATRA Dina T., 2004, « Essai de mise en application d’une politique au niveau d’une Fédération sportive. Cas du Lawn Tennis ». Mémoire de CAPEN, Université d’Antananarivo.

10. RAZAFIMANDIMBY Edmond, 2009, « Etude diagnostique de l'évolution de la performance cas du Club de football "AJESAIA" 1ere division ». Mémoire de CAPEN, Université d’Antananarivo.

ANNEXES

ANNEXES 1:

TYPES DE QUESTIONNAIRE

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE NORMALE SUPERIEURE DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

QUESTIONNAIRE TYPE A :

Le but de l’enquête est de récolter les données réelles et tangibles auprès des habitants sur l’implication directe de notre projet. Ces habitants vivent aux alentours du lieu d’implantation du complexe. Cette enquête permet de savoir les opinions et les motivations des familles ou ménages sur les infrastructures à mettre dans ce complexe :

1. Sexe : 2. Profession : 3. Nombre d’enfant :

4. Pour vous, l’implantation d’un complexe sportif dans votre quartier est-elle bénéfique ?

Oui  Non 

Si Oui, c’est quoi : Si Non, pourquoi :

5. Dans ce complexe sportif, nous vous proposerons une piscine olympique de 25 mètres par laquelle vous pouvez faire la natation et des Courts de Lawn Tennis. Est-ce que l’une des disciplines citées ci-dessus vous intéresse, laquelle ?

- Natation  - Lawn Tennis 

6. Que représente pour vous la discipline natation? - C’est un milieu à risque  - C’est une discipline comme toutes les autres  - Autres 

7. A votre connaissance, quel est l’intérêt de la pratique de natation ? - Eviter la noyade  - Un sport de compétition ou de loisir  - Neutre 

8. Que signifie pour vous le savoir-nager ? - c’est une banalité  - c’est une nouvelle culture  - neutre 

9. Etes-vous prêt à faire un effort pour apprendre ou pour perfectionner les styles de nage ? - Oui  - Non 

10. Quels sont les facteurs de blocage pour le développement de la natation ou de nages ? - la peur de croyance sur les « Lolo »  - l’inexistence de piscine accessible au public  - Neutre 

11. Est-ce que c’est nécessaire de s’entrainer ou de faire la natation ? - Oui  - Non 

12. Si une piscine publique est implantée à Antsiranana, pensez-vous qu’elle change l’attitude des gens vis-à-vis de la natation ? - Elle est réservée pour les gens nantis  - C’est un moyen de promotion et développement de cette discipline  - Neutre ou Autre 

13. Si une école de natation est ouverte dans ce complexe, voulez-vous être membre? - C’est une perte de temps et d’argent  - C’est le seul moyen de progresser très vite dans cette discipline  - Neutre 

14. Que représente pour vous, la discipline Lawn tennis dans l’échiquier sport national ? - Un sport de bourgeois  - Une pratique sportive institutionnalisée  - Autre 

15. A votre connaissance, le sport de raquette ou le tennis est-il une discipline accessible à tout le monde ? - Oui  - Non 

16. Si non, pourquoi ? - Le manque de terrains ou courts de tennis  - Le manque de sensibilisation ou vulgarisation  - Neutre 

17. Si des courts de tennis sont implantés à Antsiranana et le ticket d’entrée est abordable. De plus, il existe des équipements à louer à bon marché, pensez-vous y aller avec vos enfants ? - Oui  - Non 

18. Si une école de tennis est ouverte dans ce complexe, allez-vous inciter vos enfants à s’inscrire dans cette école ? - Oui  - Non 

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE NORMALE SUPERIEURE DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

QUESTIONNAIRE TYPE B :

Ce questionnaire est destiné aux chefs d’établissements sur l’insertion de la discipline natation dans le programme scolaire pendant les cours d’E.P.S.

1. Nom de l’établissement : 2. Selon vous, la natation peut-il participer à l’éducation des enfants ?

- Oui  - Non 

3. Est-ce que pour vous l’implantation d’une piscine publique est bénéfique pour la pratique de la natation ?

- Oui  - Non 

4. Donner la raison à votre réponse.

5. Si une piscine publique est implantée à Diégo, est ce que vous allez faire un programme scolaire la natation ?

- Oui  - Non 

6. Si oui, est-ce que votre établissement a la possibilité de pratiquer la natation ?

- Oui  - Non 

7. Si non, pourquoi ?

- L’insuffisance du budget annuel de l’établissement  - L’insécurité des enfants pendant la pratique de natation  - Neutre ou Autre 

8. Supposons que la natation est déjà insérée dans votre programme scolaire, acceptez- vous de motiver les élèves à cette pratique ?

- Oui  - Non 

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE NORMALE SUPERIEURE DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

QUESTIONNAIRE TYPE C :

L’enquête avec questionnaire type C est effectuée aux différents athlètes (amateurs, semi- professionnels et haut niveau) sur leurs opinions et leurs intérêts concernant notre projet. Le projet consiste à financer et à motiver ces athlètes afin qu’ils puissent exercer leur passion et d’atteindre des résultats concrets. Le questionnaire se présent comme suit :

1. Age : 2. Sexe : 3. Discipline pratiquée : 4. Club affilié :

5. Quelle est votre situation dans cette discipline que vous pratiquez ?

- Amateur  - Semi-professionnel  - Professionnel ou haut niveau 

6. Si vous êtes amateur, est-ce que vous travaillez en dehors de votre activité sportive ? - Oui  - Non 

7. Quelle est la conséquence de cet amateurisme ?

- Performance limitée  - Pas de résultat concret  - Neutre 

8. Si vous êtes dans la catégorie semi-professionnelle, est-ce que le propriétaire du club dont vous êtes affilié, vous donne un travail à mi-temps dans son entreprise ?

- Oui  - Non 

9. Comme vous êtes dans le travail mi-temps, c’est-à-dire une part de votre temps consacré dans le boulot et une part consacré à l’activité physique et sportive. Pensez- vous atteindre votre performance optimale ?

- Oui  - Non 

10. Après cette activité sportive, est-ce que vous vous sentez apte et rentable pendant l’exercice de votre fonction hors du terrain ? - Oui  - Non 

11. En tant que professionnel ou semi-professionnel, est-ce que votre salaire suffise-t-il pour satisfaire tous vos besoins que ce soient dans votre vie privée et dans le financement de votre entraînement ?

- Oui  - Non 

12. En tant que salarié, vous êtes rémunéré à combien d’ariary par mois ?

- Salaire < 100 000 Ar  - 100 000 Ar < Salaire ≤ 200 000 Ar  - 200 000 Ar < Salaire ≤ 300 000 Ar  - Salaire > 300 000 Ar 

13. Si une entreprise veut aider les athlètes qui ont des difficultés financières, elle lance un appel d’offre envers ceux qui ont besoin d’aides. Voulez-vous postuler une demande de financement à cette entreprise ?

- Oui  - Non 

14. Cette entreprise propose des aides à titre de motivation ou de rémunération considérable à certains athlètes, souhaitez-vous être parmi ces athlètes ?

- Oui  - Non 

15. En contrepartie de ces aides, elle exigerait des résultats concrets ou performances envers votre pratique sportive, acceptez-vous cette contrepartie ou obligation ?

- Oui  - Non 

ANNEXES 2:

DEVIS DES CONSTRUCTIONS DU COMPLEXE

TERRAIN DE TENNIS DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF

N° Désignation des travaux Uté Qté P.U. (Ar) Montant (Ar)

100 TERRASSEMENT

102 Fouille en rigole en terrain meubles de toute nature M3 7,15 5 000,00 35 750,00 Concerne : Fondation 103 Remblai compacté M3 39,11 4 000,00 156 440,00 Concerne : Comblément de fouille Total Terrassement…………………….. 192 190,00

200 OUVRAGE EN INFRASTRUCTURE

201 Béton de Propreté dosé à 150kg/m3 M3 0,68 190 000,00 129 200,00 Concerne : Fonds de fouille 202 Béton ordinaire dosé à 250 kg/m3 M3 2,40 300 000,00 720 000,00 Concerne : Fixation fer cornière 203 Maçonnerie de brique M3 23,76 25 000,00 594 000,00 Concerne : Ouvrage de protection 204 Engazonnement M2 113,22 5 000,00 566 100,00 Concerne : Bord du terrain Total Ouvrage en infrastructure…….. 2 009 300,00

300 OUVRAGE EN SUPERSTRUCTURE

301 Fourniture et pose fer cornière Ml 367,50 10 000,00 3 675 000,00 Concerne : Poteaux du cloture 302 Fourniture et pose grillage M2 334,44 35 000,00 11 705 400,00 Concerne : Murs de cloture 303 Fourniture et pose tube rond Ml 3,00 25 000,00 75 000,00 Concerne : Murs et bétons de face apparente 304 Fourniture et pose filet U 1,00 1 000 000,00 1 000 000,00 Concerne : Filet du terrain Total Ouvrage en superstructure…….. 12 780 400,00

RECAPITULATION

Montant (Ariary)

……………………………………………………………… 100 TERRASSEMENT …….. 192 190,00 ……………………………………………………………… 200 OUVRAGES EN INFRASTRUCTURES …….. 2 009 300,00 ……………………………………………………………… 300 OUVRAGES EN SUPERSTRUCTURES …….. 12 780 400,00

Montant total H.T.………………… 14 981 890,00

2 696 740,20

17 678 630,20

DEVIS DE LA CONSTRUCTION DE LA PISCINE ET LE BATIMENTS N° Désignation des travaux Uté Qté P.U. Montant

I - INSTALLATION DE CHANTIER

1.0 Installation et repli de chantier Fft 1,00 800 000,00 800 000,00 Le forfait : Huit cent mille Ariary Total Installation de chantier…. 800 000,00 II-TERRASSEMENT

2.1 Tous travaux préparatoires de la plate forme (décapage, Fft 1 500 000 500000 débroussaillage, dessouchage, débaiement ou remblaiement) Le forfait : Cinq cent mille Ariary 2.2 Fouille en rigole m 3 7,99 5000 39950 Le mètre cube : Cinq mille Ariary 2.3 Comblement des fouilles m3 0,8 2500 2000 Le mètre cube : Deux mille cinq cent Ariary 2.4 Evacuation des terres excédentaires m3 1,88 3600 6768 Le mètre cube : Trois mille six cent Ariary Total terrassement 548718 III- OUVRAGE EN INFRASTRUCTURE

3.1 Béton de propreté dosé à 150 Kg/ m 3 de CPA m3 0,89 190000 169100 Le mètre cube : Cent quatre vingt dix mille Ariary 3.2 Béton de gravillons dosé à 350 Kg/m 3 de CPA m3 0,38 330000 125400 Le mètre cube : Trois cent trente mille Ariary 3.3 Coffrage en bois ordinaire m2 22,5 9 000,00 202500 Le mètre carré : Neuf mille Ariary 3.4 Armatures en acier TOR Kg 122 6000 732000 Le kilogramme : Six mille Ariary Herrissonnage de tout venant de dimension 40/70 de 0,10m 3.5 d’épais m3 11,18 50000 559000 Le mètre cube : Cinquante mille Ariary Maçonnerie de moellons hourdée au mortier dosé à 300kg/m3 3.6 CPA m3 3,45 145000 500250 Le mètre cube : Deux cent cinquante mille Ariary Forme de dallage 0,08m d'épaisseur en béton dosé à 3.7 300kg/m3CPA m3 2,55 250000 637500 Le mètre cube : Deux cent cinquante mille Ariary Total Maçonnerie et Béton en infrastructure 2925750

IV- MACONNERIE ET BETON EN SUPERSTRUCTURE

4.1 Maçonnerie de briques de 22cm d’épaisseur hourdée au mortier m2 88,53 19000 1682070 dosé à 300kg/m 3 de CPA Le mètre carré : Dix neuf mille Ariary 4.2 Maçonnerie de briques de 10cm d’épaisseur hourdée au mortier m2 5,66 13000 73580 dosé à 300kg/m 3 de CPA Le mètre carré : Treize mille Ariary 4.3 Béton de gravillons dosé à 350kg/m 3 de CPA m3 4,55 330000 1501500 Le mètre cube : Trois cent trente mille Ariary 4.4 Coffrage en bois ordinaire m2 66,8 9000 601200 Le mètre carré : Neuf mille Ariary 4.5 Armatures en acier TOR Kg 324 6000 1944000 Le kilogramme : Six mille Ariary 4.6 Enduit au mortier dosé à 300kg/m 3 de CPA d’épaisseur de 1,5cm m2 204,29 8400 1716036 Le mètre carré : Huit mille quatre cent Ariary 4.7 Maçonnerie de claustras en ciment, de 0,20×0,20×0,20m hourdée m2 2,02 25000 50500 au mortier de ciment dosé à 300kg/m 3 de CPA Le mètre carré : Vingt cinq mille Ariary 4.8 Chape d’une épaisseur de 0,025m, exécutée au mortier de ciment m2 61,58 9600 591168 dosé à 400kg/m 3 Le mètre carré : Neuf mille six cent Ariary 4.9 Carrelage en carreaux de 15×15 m2 4 36000 144000 Le mètre carré : Trente six mille Ariary Total Maçonnerie et Béton en superstructure 8304054

N° Désignation des travaux Uté Qté P.U. Montant V- CHARPENTE COUVERTURE ET PLAFONNAGE

5.1 Charpente en bois de forêt de sections diverses, non assemblée, à m3 0,87 560000 487200 quatre faces rabotées de sciage et de section 7×17 Le mètre cube : Cinq cent soixante mille Ariary 5.2 Couverture en TOG 60/100 è avec cale-tôles, rondelles plomb et m2 20,13 36000 724680 acier, vis à tôle appropriés Le mètre carré : Trente six mille Ariary 5.3 Faîtage en TPG 60/100 è ml 14,5 24000 348000 Le mètre linéaire : Vingt quatre mille Ariary 5.4 Chêneau en TPG 60/100 è ml 17,2 26000 447200 Le mètre linéaire : Vingt six mille Ariary 5.5 Descente d’eau pluviale en PVC de diamètre 100 ml 10,24 13000 133120 Le mètre linéaire : Treize mille Ariary 5.6 Faux-plafond en volige de bois de pin m2 16,5 10400 171600 Le mètre carré : Dix mille quatre cent Ariary 5.7 Planche de rive de 0,20m de hauteur ml 16,4 6840 112176 Le mètre linéaire : Six mille huit cent quarante Ariary Total charpente couverture et plafonnage 2423976

Total charpente couverture et plafonnage 2423976

VI- MENUISERIE BOIS

6.1 Fourniture et pose de porte pleine à l’éventail dim.0, 90×2,10m U 4 250000 1000000 L’unité : Deux cent cinquante mille Ariary 6.2 Fourniture et pose fenêtre dim.1,20 × 1,10m U 3 230000 690000 L’unité : Deux cent mille Ariary Total menuiserie bois………………….. 1690000

VII-MENUISERIE METALLIQUE

7.1 Fourniture et pose porte métallique pleine à panneaux en U 1 320000 320000 TPN 12/10 à deux vantaux dim. 0,90 × 2,10m L’unité : Trois cent vingt mille Ariary Fourniture et pose de grille de protection métallique en fer Tor 7.2 de U 2 170000 340000 diam 8mm. Dim. 0,50×1,00m avec cadre en L de 25×25×3 L’unité : Cent soixante dix mille Ariary Total menuiserie métallique………….. 660000

VIII-PEINTURE

Peinture à l’eau extérieure en deux couches d’impression 8.1 croisée m2 87,02 7200 626544 Le mètre carré : Sept mille deux cent Ariary Peinture glycérophtalique en deux couches d’impression 8.2 croisée m2 45,3 10400 471120 de couleur "grise" Le mètre carré : Dix mille quatre cent Ariary Total peinture…………….. 1097664

IX-ASSAINISSEMENT

Fourniture et confection de regard brise jet dim. 9.1 0,40×0,40×0,40m U 2 130000 260000 L’unité : Cent trente mille Ariary Total assainissement……… 260000 MONTANT TOTAL BATIMENT 18 710 162,00

N° Désignation des travaux Uté Qté P.U. Montant

I-INSTALLATION DE CHANTIER

1.0 Installation et repli de chantier Fft 1 1400000 1400000 Le forfait : Un million quatre cent mille Ariary Total Installation de chantier…… 1400000

II-TERRASSEMENT

2.1 Tous travaux préparatoires de la plate forme (décapage, Fft 1 300000 300000 débroussaillage, dessouchage, déblaiement ou remblaiement) Le forfait : Trois cent mille Ariary 2.2 Fouille en rigole m3 13,4 5000 67000 Le mètre cube : Cinq mille Ariary 2.3 Evacuation des terres excédentaires m3 1,2 3600 4320 Le mètre cube : Trois mille six cent Ariary Total Installation de chantier……. 371320

III-MACONNERIE, BETON DES OUVRAGES

3.1 Béton de propreté dosé à 150 kg/m 3 de CPA m3 1,49 190000 283100 Le mètre cube : Cent quatre vingt dix mille Ariary 3.2 Béton de gravillons dosé à 350 kg/m 3 de CPA m3 2,83 330000 933900 Le mètre cube : Trois cent trente mille Ariary 3.3 Coffrage en bois ordinaire m2 4,5 9000 40500 Le mètre carré : Neuf mille Ariary 3.4 Armature en acier TOR Kg 38 6000 228000 Le kilogramme : Six mille Ariary Maçonnerie de moellons hourdée au mortier dosé à 300 kg/m 3 3.5 CPA m3 8,72 145000 1264400 Le mètre cube : Cent quarante cinq mille Ariary 3.6 Maçonnerie de briques de 22 cm hourdée au mortier dosé m3 158,32 19000 3008080 à 300 kg/m 3 Le mètre cube : Dix neuf mille Ariary Enduit au mortier dosé à 300 kg/m 3 de CPA d’épaisseur de 1,5 3.7 cm m2 1129,44 8400 9487296 Le mètre carré : Huit mille quatre cent Ariary Total maçonnerie, Béton des ouvrages……. 15245276

IV-PEINTURES

4.1 Peinture plastique à l’eau en deux couches d’impression m2 1668,68 7200 12014496 Le mètre carré : Sept mille deux cent Ariary Total Peinture à l’huile…… 12014496 MONTANT TOTAL MURS DE CLOTURE 29031092

N° Désignation des travaux Uté Qté P.U. Montant

I-INSTALLATION DU CHANTIER

1.0 Installation de chantier Fft 1 6000000 6000000 Le forfait : Six millions Ariary Total Installation de chantier……… 6000000

II-TERRASSEMENT

2.1 Tous travaux préparatoires de la plate forme (décapage, Fft 1 700000 700000 débroussaillage, dessouchage, déblaiement ou remblaiement) Le forfait : Sept cent mille Ariary 2.1 Fouille en rigole m3 1806,21 5000 9031050 Le mètre cube : Cinq mille Ariary 2.3 Evacuation des terres excédentaires m3 1,85 3600 6660 Le mètre cube : Trois mille six cent Ariary Total Terrassement……………. 9737710

III-MACONNERIE, BETON DES OUVRAGES

3.1 Béton de propreté dosé à 150 kg/ m 3 de CPA m3 0,75 190000 142500 Le mètre cube : Cent quatre vingt dix mille Ariary 3.2 Corps d’ouvrage en béton armé dosé à 350 kg m3 360,18 330000 118859400 Le mètre cube : Trois cent trente mille Ariary 3.3 Coffrage en bois ordinaire m2 156 9000 1404000 Le mètre carré : Neuf mille Ariary Total Maçonnerie, béton des ouvrages….. 120405900

IV-ETANCHEITE

4.1 SUSTOP SS 10 liquide 10 litres l 12 90745 1088940 Le kilogramme : Quatre vingt dix mille sept cent quarante cinq Ariary 4.2 SUSTOP SS 10 POUDRE 25 kg l 12 112856 1354272 Le kilogramme : Cent douze mille huit cent cinquante six Ariary 4.3 WEBER. KOL GRANIT GRIS (FERMAGRANIT) 25 kg l 8 21329 170632 Le kilogramme : Vingt et un mille trois cent vingt neuf Ariary 4.4 WEBER. JOINT FLEX (DERZFLEX) BLANC 20 kg l 3 32367 97101 Le kilogramme : Trente deux mille trois cent soixante sept Ariary 4.5 PALE l 75 9606 720450 Le kilogramme : Neuf mille six cent six Ariary 4.6 WEBER. JOINT FLEX (DERZFLEX) BANC 20kg l 15 9606 144090 Le kilogramme : Neuf mille six cent six Ariary Total étanchéité……………….. 3575485 TOTAL ( I,II,III et IV ) 139719095

N° Désignation des travaux Uté Qté P.U. Montant

V-FILTRATION

5.1 Skimmer 31 19 Cofie liner GM U 2 163800 327600 L’unité : cent soixante trois mille huit cent Ariary 5.2 SUSTOP SS 10 POUDRE 25 kg U 2 9660 19320 L’unité : Neuf mille six cent soixante Ariary 5.3 Raccord fileté pour prises balai U 2 6773 13546 L’unité : Six mille sept cent soixante treize Ariary 5.4 Bonde de fond 3253 cofie Liner U 2 54600 109200 L’unité : Cinquante quatre mille six cent Ariary 5.5 Refoulement 3310 Béton Cofie U 2 10576 21152 L’unité : Dix mille cinq cent soixante seize Ariary 5.6 Traversée de paroi 3352 U 3 11866 35598 L’unité : Onze mille huit cent soixante six Ariary 5.7 MAD’ORANGE Tube n° 21 25× 28 mm m 50 1939 96950 Le kilogramme : Mille neuf cent trente neuf Ariary 5.8 Coffret électrique pré-câble (local technique) U 1 1200000 1200000 L’unité : Un million deux cent mille Ariary 5.9 A5940-Câble industriel rigide U1000 ro2v 5G2,5 U 5 2686 13430 L’unité : Deux mille six cent quatre vingt six Ariary 5.10 A6900-Câble de terre cuivre nu 25,5mm 2 U 5 7164 35820 L’unité : Sept mille cent soixante quatre Ariary 5.11 Piquet de terre acier galvanisé de diam. 16mm 1,50 m U 1 23940 23940 L’unité : Vingt trois mille neuf cent quarante Ariary 5.12 Barrette de coupure U 1 2205 2205 L’unité : Deux mille deux cent cinq Ariary 5.13 Pompe ¾ CV Mono HAYWARD SP 1608/1 U 1 781090 781090 L’unité: Sept cent quatre vingt un mille quatre vingt dix Ariary 5.14 Filtre à sable 11m 3 /h U 1 616825 616825 L’unité : Six cent seize mille huit cent vingt cinq Ariary 5.15 Sable de filtration 20kg Fin Kg 5 31400 157000 Le kilogramme : Trente et un mille quatre cent Ariary 5.16 Vanne à coller FF diam. 63 U 2 39940 79880 L’unité : Trente neuf mille neuf cent quarante Ariary 5.17 Vanne à coller FF diam.50 U 3 87057 261171 L’unité : Quatre vingt sept mille cinquante sept Ariary 5.18 Collecteur diam.63 U 1 56600 56600 L’unité : Cinquante six mille six cent Ariary 5.19 Grillage avertisseur U 1 33450 33450 L’unité : Trente trois mille quatre cent cinquante Ariary 5.20 Embout fileté mâle 2" / femelle à coller diam.63 U 3 3685 11055 L’unité : Trois mille six cent quatre vingt cinq Ariary 5.21 Embout fileté 50 U 5 1474 7370 L’unité : Mille quatre cent soixante quatorze Ariary 5.22 Té diam.50 U 2 958 1916 L’unité : Neuf cent cinquante huit Ariary 5.23 Union à coller diam.63 U 1 6265 6265 L’unité : Six mille deux cent soixante cinq Ariary 5.24 Union à coller diam.50 U 4 4165 16660 L’unité : Quatre mille cent soixante cinq Ariary 5.25 Coude 90° à coller diam.63 U 6 2322 13932 L’unité : Deux mille trois cent vingt deux Ariary 5.26 Coude 45° à coller diam.63 U 4 2985 11940

L’unité : Deux mille neuf cent quatre vingt cinq Ariary 5.27 Coude 45° à coller diam.50 U 4 1548 6192 L’unité : Mille cinq cent quarante huit Ariary 5.28 Coude 90° à coller diam.50 U 15 1400 21000 L’unité : Mille quatre cent Ariary 5.29 Maçon à coller diam.63 U 2 1756 3512 L’unité : Mille sept cent cinquante six Ariary Sous total Filtrtion 1…………………………………………… 3984619

N° Désignation des travaux Uté Qté P.U. Montant

V-FILTRATION

5.30 Maçon à coller diam.50 U 4 1179 4716 L’unité : Mille cent soixante dix neuf Ariary 5.31 Coude 90° à coller diam.50 U 26 1400 36400 L’unité : Mille quatre cent Ariary 5.32 Colle Saniplast (plot de 500ml) ml 2 14268 28536 Le mètre linéaire : Quatorze mille deux cent soixante huit Ariary 5.33 Colle bleu (pot de 500g) U 1 14380 14380 L’unité : Quatorze mille trois cent quatre vingt Ariary 5.34 Ruban Téflon PTFE U 8 986 7888 L’unité : Neuf cent quatre vingt six Ariary 5.35 Décapant U 1 31200 31200 L’unité : Trente et un mille deux cent Ariary 5.36 PVC souple diam.63 (en mètre) ml 25 8200 205000 Le mètre linéaire : Huit mille deux cent Ariary 5.37 PVC souple diam.50 (en mètre) ml 50 5850 292500 Le mètre linéaire : Cinq mille huit cent cinquante Ariary MAD’DUR 10 kg/cm 2 Tube 53×63 (Canalisation longueur 5.38 6m) ml 1 52200 52200 Le mètre linéaire : Cinquante deux mille deux cent Ariary. MAD’DUR 10 kg/cm 2 Tube 42×50 (Canalisation longueur 5.39 6m) ml 2 28600 57200 Le mètre linéaire : Vingt huit mille six cent Ariary Sous total Filtrtion 2…………………………………………… 730020 Total Filtration……… 4714639

VI-LUMIERE

6.1 Projecteur 3478 Design pour béton 300w U 4 145870 583480 L’unité : Cent quarante cinq mille huit cent soixante dix Ariary 6.2 Boite de connexion ECO U 1 21100 21100 L’unité : Vingt et un mille cent Ariary 6.3 Transformateur nu 230/12V/630 VA U 1 22500 22500 L’unité : Vingt deux mille cinq cent Ariary 6.4 A0930-Fil isolé rigide HO7 VR 10 mm 2 Noir U 50 3600 180000 L’unité : Trois mille six cent Ariary 6.5 A0930-Fil isolé rigide HO7 VR 10mm 2 Bleu U 50 3600 180000 L’unité : Trois mille six cent Ariary Total Lumière…………… 987080

VII-MATERIELS D’ENTRETIEN

7.1 Tête de balai triangulaire bleu U 2 13635 27270 L’unité : Treize mille six cent trente cinq Ariary 7.2 Manche télescopique bleu 2.8 – 4.80 m U 1 20636 20636 L’unité : Vingt mille six cent trente six Ariary 7.3 Tuyau flottant sectionnable diam.38 mm (en mètre) U 10 4500 45000 L’unité : Quatre mille cinq cent Ariary 7.4 Brosse de paroi plastique standard 42 cm JANDY U 1 4800 4800 L’unité : Quatre mille huit cent Ariary 7.5 Epuisette de surface plastique standard JANDY U 1 2800 2800 L’unité : Deux mille huit cent Ariary 7.6 Trousse d’analyse standard PH et Chlore liquide U 1 5280 5280 L’unité : Cinq mille deux cent quatre vingt Ariary 7.7 Brosse de mur anti-algue U 1 2450 2450 L’unité : Deux mille quatre cent cinquante Ariary 7.8 Chlore en fût de 10 kg U 1 83400 83400 L’unité : Quatre vingt trois mille quatre cent Ariary 7.9 Anti-algues concentrées (au litre) U 2 9200 18400 L’unité : Neuf mille deux cent Ariary 7.10 Correcteur de PH Acide chlorhydrique (en litre) U 1 1500 1500 L’unité : Mille cinq cent Ariary Total Matériels d’entretien……………… 211536 MONTANT TOTAL PISCINE 145632350

TABLE DES MATIERES

MEMBRES DE JURY

REMERCIEMENTS

DEDICACES

RESUME

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES GRAPHES

LISTE DES SCHEMAS

GLOSSAIRE

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 17

PREMIERE PARTIE : CONSIDERATION GENERALE

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE ...... 20

1.1.Raison d’être de la recherche ...... 20 1.1.1. Objet de la recherche ...... 20

1.1.2. Choix du sujet ...... 21 1.1.3. Intérêt de la recherche ...... 21 1.1.4. Limite du sujet ...... 22

1.2.Définition du concept ...... 23

CHAPITRE II : ETATS DE LIEUX ET POSITION DU PROBLEME ...... 24

2.1.Etats des lieux ...... 24 2.1.1. Présentation de la région de DIANA ...... 24 2.1.2. Milieu physique ...... 27 2.1.2.1.Relief ...... 27 2.1.2.2.Géologie ...... 28 2.1.2.3.Climat ...... 29 2.1.2.4.Hydrologie ...... 30 2.1.2.5.Sols et végétations ...... 31 2.1.3. Milieu humain ...... 33 2.1.3.1.Population ...... 33 2.1.3.2.Répartition de la population par classe d’âge et par sexe...... 35 2.1.3.3.Activités du chef de ménage ...... 36 2.1.3.4.Profession du chef de ménage ...... 37 2.1.3.5.Composition ethnique ...... 38 2.1.3.6.Morphologie de la population ...... 38 2.1.3.6.1. Endomorphe ...... 39 2.1.3.6.2. Mésomorphe ...... 40 2.1.3.6.3. Ectomorphe ...... 41 2.1.3.6.4. Morphologie hybride ...... 42 2.1.4. Cadre économique ...... 45 2.1.4.1.Secteur agricole et industriel ...... 45 2.1.4.2.Elevage ...... 47 2.1.4.3.Pêche et ressources halieutiques ...... 47 2.1.4.3.1. La pêche maritime traditionnelle et artisanale ...... 47 2.1.4.3.2. La pêche industrielle ...... 48 2.1.4.3.2.1.La Pêche thonière ...... 48

2.1.4.3.2.2.La Pêche crevettière ...... 49 2.1.4.3.2.3.ressources halieutiques ...... 49 2.1.4.4.Autres secteurs ...... 49 2.1.4.4.1. Société Commerciale et Industrielle de Madagascar (SCIM) ...... 50 2.1.4.4.2. Compagnie Salinière de Madagascar ...... 50 2.1.4.4.3. Brasserie STAR ...... 51 2.1.4.4.4. Construction navale : la SECREN ...... 51 2.1.5. Les traits de civilisation ...... 52 2.1.5.1.Le Fijoroana ...... 52 2.1.5.2.Le Fasana sady tsy matao-drafy ...... 52 2.1.5.3.Le Tsiafakara au bord du lac Antanavo...... 53 2.1.5.4.Le Tsangantsaigny ...... 53 2.1.6. Infrastructures socio-culturelles ...... 54

2.2. Position du problème ...... 55 2.2.1. Problème sur les résultats sportifs ...... 55 2.2.2. Problèmes organisationnels et financiers ...... 57 2.2.2.1.Problème financier ...... 57 2.2.2.2.Problème organisationnel ...... 59 2.2.3. Problème infrastructurel ...... 60 2.2.4. Problème de motivation ...... 62

2.3. Problématique ...... 64

DEUXIEME PARTIE : CADRE D’ETUDE

CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ...... 66

1.1 Charte Olympique et association sportive ...... 67 1.1.1 La Charte Olympique ...... 67 1.1.2 Définition de l’Association sportive ...... 67 1.1.2.1. Mission d’une association sportive ...... 68 1.1.2.2.Disposition financière d’une association sportive ...... 68

1.1.2.3.Les ressources d’une association sportive ...... 69 1.1.2.4.Les dépenses d’une association sportive ...... 70

1.2. F.N.P.D.S ou TAFITA ...... 70 1.2.2. Attribution du TAFITA ...... 71 1.2.3. Les ressources du F.N.P.D.J.S ...... 72 1.2.4. Les charges du F.N.P.D.J.S ...... 72

1.3. Le MAP ou Madagascar Action Plan ...... 73 1.3.2. Fondations humaines du MAP ...... 73 1.3.3. Changement de la mentalité et des habitudes ...... 74 1.3.4. Renforcement du savoir faire ...... 74 1.3.5. Développement de l’esprit des jeunes en faisant du sport ...... 74 1.3.6. Stratégies pour le développement du sport ...... 75

1.4. Motivations des athlètes ...... 76 1.4.2. Hiérarchie des motivations ...... 77 1.4.2.2. Les bases biologiques de motivations ...... 78 1.4.2.3. Récompense et punition ...... 79 1.4.2.4. L’effet CRESPI ...... 80 1.4.2.5. Principe de « U » inversé ...... 81 1.4.3. Motivation intrinsèque et extrinsèque ...... 82 1.4.3.2.Motivation intrinsèque ...... 82 1.4.3.3.Motivation extrinsèque ...... 83 1.4.3.4.Résignation apprise et découragement (amotivation) ...... 83

1.5 Théories sur la Gestion du projet ...... 88 1.5.1. La Valeur actuelle nette (VAN) ...... 88 1.5.1.1.Formule ...... 89 1.5.1.2.Interprétation ...... 89 1.5.2. Taux de rentabilité interne (TRI) ...... 90 1.5.2.1.Formule ...... 90 1.5.2.2.Interprétation ...... 90 1.5.3. Délai de récupération des capitaux investis (DRCI) ...... 91

1.5.3.1.Formule ...... 91 1.5.3.2.Interprétation de la formule ...... 91 1.5.4. Indice de profitabilité ...... 91 1.5.4.1.Formule ...... 92 1.5.4.2.Interprétation ...... 92

CHAPITRE II : HYPOTHESES ...... 94

2.1.Charte Olympique ...... 95

2.2. Tâches de l’association sportive ...... 95

2.3. Contribution du TAFITA ou FNPDJSL ...... 96 2.3.1. Etude et préparation des dossiers ...... 96 2.3.2. Analyse et sélections des dossiers ...... 96

2.4. Motivations intrinsèque et extrinsèque ...... 97

2.5. Les besoins énergétiques d’un sportif ...... 98 2.5.1. Ration d’entrainement ...... 99 2.5.2. Ration de compétition ...... 101 2.5.3. Ration de récupération ...... 102

2.6.Financement et subventions ...... 102

TROISIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE ET FINANCIERE DU PROJET

CHAPITRE I : ETUDE DU MARCHE ...... 104

1.1.Description du marché visé et analyse de la demande ...... 104 1.1.1 Description du marché visé ...... 104 1.1.2 Part du marché visé ...... 104

1.1.3 Caractéristiques du marché ...... 105 1.1.4 Capacité du marché ...... 105

1.1.Analyse de l’offre et de la demande ...... 106 1.1.1. Caractéristiques de la demande ...... 106 1.1.2. Analyse de l’offre ...... 106 1.1.2.1.Qualité à offrir ...... 107 1.1.2.2.La Quantité à offrir ...... 107 1.1.2.3.Clientèle cible ...... 108

1.2.Analyse de la concurrence ...... 108 1.2.1. Les concurrents directs ...... 108 1.2.2. Concurrents indirects ...... 109

CHAPITRE II : TECHNIQUE DE PRODUCTION ...... 110

2.1.Ressources matérielles ...... 110 2.1.1. Matériel de bureau et matériel informatique ...... 110 2.1.2. Le bâtiment ...... 111 2.1.3. Equipement de la natation ...... 112 2.1.4. Accessoires de la piscine ...... 114

2.2.Ressources humaines ...... 114

2.3.Ressources financières ...... 115 2.3.1. Ressources financières avant la création de l’entreprise ...... 115 2.3.2. Ressources financières obtenues ...... 116

CHAPITRE III : CAPACITE DE PRODUCTION ...... 117

3.1.Capacité de production envisagée ...... 117 3.1.1. Types de prestations de services ...... 117 3.1.1.1.L’apprentissage ...... 117 3.1.1.2.La location ...... 118

3.1.1.3.Unités de prestations de services ...... 118 3.1.1.4.L’unité administrative ...... 118 3.1.1.5.L’unité technique ...... 119 3.1.1.6.L’unité de gardiennage ...... 119

3.2.Prévision des dépenses ...... 119 3.2.1. Prévision de dépenses de matières et fournitures consommables en 1 ère année ...... 119 3.2.2. Prévision des dépenses des matières et fournitures des 4 années suivantes ...... 120

3.3.Evolution des Chiffres d’affaires ...... 123

CHAPITRE IV : ETUDE FINANCIERE DU PROJET ...... 143

4.1.Coût d’investissements ...... 143 4.1.1. Coût de construction des infrastructures sportives ...... 143 4.1.2. Matériels de bureau et matériels informatiques ...... 144 4.1.3. Mobilier de bureau ...... 144 4.1.4. Matériels techniques utilisés en natation et au tennis ...... 145

4.2.Plan de financement ...... 145 4.2.1. Fonds de Roulement ...... 146 4.2.2. Plan de financement ...... 146 4.2.3. Le bilan de départ de l’entreprise ...... 147

4.3.Remboursements des dettes ...... 148 4.3.1. Principe et détermination du montant des remboursements ...... 148 4.3.2. Calcul des amortissements ...... 149

4.4.Comptes de gestion ...... 150 4.4.1. Comptes des charges ...... 151 4.4.1.1.Achats consommés des matières et fournitures ...... 151 4.4.1.2.Charges externes ...... 152 4.4.1.3.Impôts, taxes et versement assimilés ...... 152 4.4.1.4.Charges du personnel ...... 153

4.4.1.5.Prévision des charges financières ...... 155 4.4.1.6.Dotations aux amortissements ...... 155 4.4.2. Compte de produits ...... 158

CHAPITRE V : FAISABILITE ET RENTABILITE DU PROJET ...... 160

5.1.Compte de résultats prévisionnels ...... 160 5.1.1. Compte des résultats prévisionnels par nature ...... 160

5.2.Marge Brute d’Autofinancement ...... 162

5.3.Plan de Trésorerie ...... 162 5.3.1. Contenus ...... 162 5.3.2. Présentation ...... 163

5.4.Bilan prévisionnel de l’entreprise ...... 164 5.4.1. Bilan d’ouverture ...... 164 5.4.2. Bilan prévisionnel de l’année 1 ...... 165 5.4.3. Bilan prévisionnel de l’année 2 ...... 165 5.4.4. Bilan prévisionnel de l’année 3 ...... 166 5.4.5. Bilan prévisionnel de l’année 4 ...... 166 5.4.6. Bilan prévisionnel de l’année 5 ...... 167

5.5.Flux de trésorerie ...... 167

CHAPITRE VI : EVALUATION DU PROJET ...... 170

6.1.Evaluation économique ...... 170 6.1.1. Valeur Ajoutée ...... 170 6.1.1.1.Contenus ...... 170 6.1.1.2.Calculs ...... 171 6.1.1.3.Interprétation ...... 172 6.1.2. Ratio de performance économique ...... 172 6.1.2.1.Contribution du facteur de travail en Valeur ajoutée ...... 173

6.1.3. Ratio de rentabilité financière ...... 173 6.1.4. Ratio de structure ...... 174 6.1.5. Seuil de rentabilité ...... 175 6.1.5.1.Calculs ...... 175

6.2.Evaluation financière ...... 176 6.2.1. La Valeur Actuelle Nette (VAN) ...... 176 6.2.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI) ...... 177 6.2.3. Durée de Récupération des Capitaux Investis (DRCI) ...... 179 6.2.4. Indice de Profitabilité ...... 181 6.2.4.1.Calculs de l’Indice de Profitabilité ...... 182

QUATRIEME PARTIE : METHODOLOGIE ET SUGGESTIONS

CHAPITRE I : METHODOLOGIE APPLIQUEE ...... 183

1.1.Démarche méthodologique ...... 183 1.1.1. Les techniques qualitatives ...... 184 1.1.2. Les techniques quantitatives ...... 184 1.1.3. L’enquête ...... 185 1.1.3.1.La pré-enquête ...... 185 1.1.3.2.L’enquête avec questionnaires ...... 186 1.1.3.3.L’entretien avec les divers responsables ...... 187 1.1.4. Les choix de l’échantillon ...... 188 1.1.4.1.Les méthodes probabilismes ...... 188 1.1.4.2.Les méthodes non-probabilismes ...... 188

1.2.Déroulement de l’investigation ...... 189 1.3.Résultats de l’enquête ...... 190 1.3.1. Résultat sur le taux de fréquentation sur chaque discipline ...... 191 1.3.2. Résultat d’enquête suivant leurs caractéristiques ou âges ...... 193 1.3.3. Résultat des opinions de la population enquêtée ...... 193 1.3.4. Résultat d’enquête sur la motivation des joueurs ...... 194

1.3.5. Résultat des entretiens les divers responsables ...... 195

CHAPITRE II : SUGGESTIONS ...... 196

2.1.Les suggestions ...... 196

2.1.1. Moyens de financement de notre projet ...... 196 2.1.2. Critères de sélection des clubs et des athlètes bénéficiaires de la subvention ...... 197 2.1.3. La somme octroyée au club sélectionné ...... 198 2.1.4. L’organigramme de notre établissement ...... 200

2.2. Les perspectives à venir ...... 203

CONCLUSION ...... 205

BIBLIOGRAPHIE ...... 207

ANNEXES