Revue archéologique du Centre de la

Tome 51 | 2012 Varia

Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/racf/1733 ISSN : 1951-6207

Éditeur Fédération pour l’édition de la Revue archéologique du centre de la France (FERACF)

Référence électronique Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 [En ligne], mis en ligne le 31 décembre 2012, consulté le 31 mars 2020. URL : http://journals.openedition.org/racf/1733

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SOMMAIRE

Les ouvrages de franchissement des aqueducs antiques de Bourges Marianne Surgent

La production de terres cuites architecturales en Gaule et dans l’Occident romain, à la lumière de l’exemple de la Lyonnaise et des cités du nord-est de l’Aquitaine : un artisanat rural de caractère domanial ? Alain Ferdière

Une activité potière du VIIe siècle au 20 rue de la République à Vanves (Hauts-de-Seine) Étienne Jaffrot et Antoine Nadeau

Une motte castrale dans le contexte des recompositions politiques au tournant de l’an mil (Région Centre, Indre-et-Loire) Samuel Riou et Flore Marteaux

Un four de terre cuite architecturale de la fin du Moyen Âge ou de l’époque moderne à Gournay (Centre, Indre) Stéphane Joly et Jérôme Bouillon

Notes et documents

Une trompe romaine (tuba) à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) ? Cyril Driard et Fabien Pilon

Comptes rendus

Luc Bourgeois (dir.), Une résidence des comtes d'Angoulême autour de l'an Mil : le castrum d'Andone (Fouilles d'André Debord), Caen, Publications du CRAHM, 2009, 560 p. Elisabeth Lorans

Réponse au compte-rendu de Luc Bourgeois Des paroisses de Touraine aux communes d’Indre-et-Loire : la formation des territoires Élisabeth Zadora-Rio

C. Marcigny et D. Bétard, La France racontée par les archéologues. Fouilles et découvertes au XXIe siècle, Gallimard, Paris, 2012, 222 p., 28 € Raphaël Angevin

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Les ouvrages de franchissement des aqueducs antiques de Bourges Works of crossing of the ancient aqueducts of Bourges

Marianne Surgent

Introduction

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1 Les ouvrages d’art (murs porteurs, ponts, siphons et tunnels) des quatre aqueducs alimentant Bourges- durant l’Antiquité sont absents de la bibliographie sur le thème de l’hydraulique antique. Les aqueducs de cette cité de l’Aquitaine romaine n’ont jusqu’ici fait l’objet que de publications thématiques : la première est un état des connaissances (SURGENT 2009), et la seconde présente les installations de captage (SURGENT 2011). Le présent article traite spécifiquement des ouvrages d’art et non des aqueducs qu’ils concernent. La synthèse s’appuie sur les données anciennes et la fouille archéologique récente du mur porteur des Picaudons (SURGENT 2008a). Les caractéristiques générales ainsi que les modes de construction de ces ouvrages d’art sont présentées, afin d’en faire ressortir les traits particuliers. Ils pourront ainsi être comparés à ceux d’aqueducs connus et depuis longtemps étudiés (aqueducs de Saintes, Cahors, Béziers, Fréjus).

2 Le chef-lieu se situe à l’est de la cité (département actuel du Cher), dans la région naturelle de la Champagne berrichonne. Ce plateau d’altitude moyenne de 200 m, légèrement incliné vers le nord-ouest, est caractérisé par des calcaires du Jurassique moyen et supérieur. Il présente un relief peu accidenté et un paysage sec et vallonné (CHEVROT et TROADEC 1992 : 28). Les aqueducs s’inscrivent dans toute la moitié est de la ville antique, dans un rayon de 8 à 45 km (Fig. 1). Celui de Traslay se situe dans la partie sud-est de la ville, alors que les trois autres viennent du nord-est. Cette implantation s’explique par la topographie : l’inclinaison du plateau calcaire à l’ouest de Bourges est en pente ascendante vers le promontoire de la cité. Le relief ne permettait donc pas la construction d’aqueducs de ce côté de la ville. Le calcaire est employé dans la mise en œuvre des aqueducs en tant que matière première (moellons, chaux) et a été prélevé, ainsi que les autres matériaux (sable de carrière, eau) à une distance maximum de 15 km des ouvrages (RIVIÈRE et SURGENT 2012 ; SURGENT 2008a : 52-58). Les sources ont été captées dans un rayon de 7 (Nérigny) à 45 km (Traslay) de Bourges, pour leur qualité et leur altitude supérieure à la ville antique.

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Fig. 1 : Localisation des ouvrages d’art sur les tracés des aqueducs. M1, mur de la Vallée des Épinières ; M2, mur des Chaumes ; M3, mur des Fonds ; M4, mur des Picaudons ; M5, mur des Charbouillats ; M6, mur des Bornigalles, M7, mur des Justices ?; M, mur de la rue François Villon. T, tunnels ; S, siphons, réalisation M. Surgent, mars 2012.

3 Aucun élément ne permet de proposer de datation précise de ces ouvrages d’art. Ils sont rattachés aux aqueducs qu’ils portent, datés par le contexte monumental urbain. Théoriquement, ils auraient été construits vers la fin du Ier s. ap. J.-C, et au début du IIe, pour répondre aux besoins de la ville en eau (la fontaine monumentale et les thermes de Séraucourt, entre autres), et auraient été abandonnés en qualité d’aqueduc vers la fin du IIe s. ou le début du IIIe s. ap. J.-C., lors de la crise urbaine que connaît alors Avaricum. Celle-ci n’échappe pas comme beaucoup de cités au Haut-Empire, à un déclin rapide au cours du IIIe s. ap. J.-C, qui a entraîné l’abandon puis la destruction de certains de ces édifices publics : “ Le tissu urbain se rétracte, en même temps qu’il s’appauvrit. Les édifices publics […] perdent leur fonction première au sein de la ville, pour certains connaissent une période d’abandon, puis ils sont détruits systématiquement ” (TROADEC 1996 : 23-25).

4 La proportion des sections en tunnels ou aériennes sur la totalité du tracé est faible (1/4 pour l’aqueduc de Traslay [10 km sur 42]). Les dépressions (vallées actives et sèches) sont franchies par des murs, des ponts et des siphons. Les hauteurs (collines) sont traversées par des tunnels (aqueduc de Traslay uniquement).

5 Les ouvrages d’art ont été détectés grâce aux photographies aériennes actuelles (PhotoExploreur©, Géoportail de l’IGN©…) ainsi que par la réalisation d’une campagne de photographies aériennes récentes (Éric Bouchet, 2006). Ils ont permis le positionnement précis de six des sept murs porteurs de l’aqueduc de Traslay, ainsi que de l’ensemble des sections en tunnels. Les autres ouvrages d’art ont été localisés au mieux par l’analyse des nivellements des aqueducs, de la topographie, des réseaux d’adduction urbains et enfin par la documentation (SURGENT 2008a : 33-36 ; 2010 : 94-96).

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Cette dernière a été réalisée dans la seconde moitié du XXe s.Les auteurs, s’ils sont précis dans la description des ouvrages (dimensions et matériaux), le sont moins quant à leurs dimensions générales et leur emplacement.

6 Des profils du terrain actuel ont été obtenus depuis PhotoExploreur3D ©. Ils ont permis d’observer les irrégularités dans les nivellements, correspondant à l’emplacement de vallées et de cours d’eau, donc par extension de possibles ouvrages d’art. Ces quatre aqueducs présentent des pentes comprises entre 0,58 m/km (Traslay) et 2,6 m/km (Menetou-Salon). Les valeurs concernant les aqueducs de Valentigny (1,2 m/km) et Nérigny (2,5 m/km) ne sont pas fiables, compte tenu du faible nombre de points d’observation (SURGENT 2008a : 118-119 ; 2010 : 102-103).

7 Pour les aqueducs de Menetou-Salon et Valentigny, il ne subsiste actuellement pas de vestiges permettant d’effectuer le lien entre les parties rurales des tracés et le réseau d’adduction urbain. Des ouvrages d’art devaient donc leur permettre d’atteindre la ville antique.

Les ouvrages de franchissement aérien

8 Je considère comme mur porteur1 tout mur plein généralement non percé d’une arche. Il a pour rôle le surélèvement de l’aqueduc lors du franchissement des vallées sèches. A contrario, les ponts sont des murs percés d’au moins une arche. J’identifie les ponts simples (pour le franchissement des petits cours d’eau type ruisseaux) et les ponts associés aux siphons (Fig. 2).

Fig. 2 : Tableau récapitulatif des ouvrages d’art aériens. Réalisation Marianne Surgent.

Les murs porteurs

9 L’aqueduc de Traslay est porté par au moins sept murs identifiés : cinq sont présents lorsqu’il traverse des vallées et deux sont isolés du tracé et ne semblent pas être liés à l’aqueduc principal. Ils représentent moins d’1 km (0,978 km) de long sur la totalité du tracé (42 km). L’aqueduc de Menetou-Salon est porté par au moins un mur identifié, celui de la rue François Villon, reconnu sur 86,5 m de long. Aucun ouvrage d’art de ce type n’a été identifié pour les aqueducs de Valentigny et Nérigny. Ces ouvrages marquent pour certains encore le paysage, et sont détectables sur les photographies aériennes (traces linéaires blanches) et au sol par les matériaux liés à leur démolition (labours notamment : fragments de moellons, de briques et de tuiles). Seuls les murs des Picaudons (aqueduc de Traslay, octobre 2008 : SURGENT 2008a) et de la rue François

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Villon (octobre 1968) ont fait l’objet de véritables fouilles. Les autres ont été mis au jour de manière fortuite et/ou ont été dégagés par des érudits.

10 Des traces d’enduit et de mortier de tuileau ont été observées en partie supérieure des murs (mur de la Vallée des Épinières, de la rue François Villon) et sur des moellons ramassés au sol à l’emplacement des murs (mur des Charbouillats). La partie supérieure des murs des Fonds et de la Vallée des Épinières était recouverte d’une chape de mortier probablement destinée à recevoir la canalisation. Les éléments d’une cuvette ont été reconnus uniquement sur le mur de la Vallée des Épinières en 1884, lors de son observation (BERNON et TROTIGNON 1979 : 31). A.L-M. Buhot de Kersers aurait vu en cet endroit un véritable canal sur le support, de profil à peu près similaire à l’aqueduc lorsqu’il est établi en tranchée remblayée (BUHOT 1889 : Pl. X, Fig. 4) (Fig. 7). Il est probable que le canal devait être similaire au reste de l’aqueduc, comme cela a été observé pour l’aqueduc de Fréjus2. Cette observation (1884) constitue la seule indication directe me permettant d’attribuer à ces murs le rôle de support de l’aqueduc.

11 Le premier mur porteur de l’aqueduc de Traslay se situe au kilomètre 17-18 et le second ne se rencontre que 13,3 km plus loin, soit au kilomètre 30-31.

12 Seuls les murs de la Vallée des Épinières et des Picaudons sont partiellement conservés, les autres étant totalement détruits. Le mur de la Vallée des Épinières (Dun-sur-Auron) est le seul encore visible aujourd’hui, bien qu’il soit recouvert par un buisson. À la fin du XIXe s., il servait de chaussée à un étang. Il a été déblayé en 1884 par un érudit puis a été partiellement détruit vers 1965. Il n’en subsiste actuellement que 2 m d’élévation.

13 Le mur des Fonds (Soye-en-Septaine) (Fig. 3) n’était pas visible en surface et a donc pu être conservé jusqu’en 1971. A. Bernon l’a observé peu après sa mise au jour (travaux de voirie en octobre 1971). Le lien entre cet ouvrage d’art et l’aqueduc de Traslay n’a pu être établi. Ce dernier se situe à 300 m, parallèlement vers l’ouest, sur le mur des Chaumes.

Fig. 3 : Coupe du mur des Fonds (BERNON et TROTIGNON 1979 : Pl. V, Fig. 1).

14 Le mur des Chaumes (Soye-en-Septaine) n’est connu que par des moellons encore intacts, des éléments calcaires appartenant sans doute au blocage et présentant des traces de mortier, jonchant le sol. En 1856, date de la première mention de ce support dans la documentation écrite, il ne restait déjà plus que des débris de l’ouvrage (MUTRÉCY-MARÉCHAL 1856).

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15 Le mur des Picaudons (Soye-en-Septaine) (Fig. 4) se situe au kilomètre 29, soit aux trois-quarts du parcours de l’aqueduc. Il aurait porté – ou aurait été destiné à porter – l’aqueduc de Traslay. Il n’est pas en lien physiquement avec l’aqueduc mais se situe dans le prolongement d’un axe rectiligne de celui-ci et aurait pu lui permettre de franchir la vallée des Picaudons. Au lieu de cela, l’aqueduc se détourne du mur porteur par un tronçon situé dans le terrain militaire (Fig. 1). Ce mur porteur est similaire à celui dit des Fonds, situé sur la même commune, et dont l’appartenance à l’aqueduc de Traslay est également hypothétique. En 1962-1963, le mur des Picaudons était recouvert d’une butte de terre et d’un bois qui a été défriché. Il a été détruit en partie, puis le terrain a été nivelé. La fouille réalisée en octobre 2008 (SURGENT 2008a) a confirmé les descriptions données par A. Bernon dans son article de synthèse de 1979 (BERNON et TROTIGNON 1979).

Fig. 4a : Site no 18.254.009 AH Les Picaudons, Coupe Sud, 27/10/08 (relevé et DAO Marianne Surgent). 1) fondation en modules calcaires grossièrement disposés ; 2) lits de pierres calcaires de petit module et de mortier de chaux, parements en petit appareil joint au mortier.

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Fig. 4b : Site no 18.254.009 AH Les Picaudons, parement ouest du mur des Picaudons (cliché Marianne Surgent, 27/10/08).

16 Le mur des Charbouillats (Bourges) a subi une destruction par les labours successifs qui, en 1979, remontaient encore des éléments de construction (BERNON et TROTIGNON 1979 : 40).

17 Le mur des Bornigalles (Bourges) (Fig. 5) a été mis au jour par l’explosion d’un dépôt de munitions après la Seconde Guerre Mondiale (le 20 août 1946) (BERNON et TROTIGNON 1991 : 38-40). La dépression, actuellement visible et inaccessible (zone militaire protégée), correspond à l’emplacement d’un cratère artificiel de 52 m de large : sur les parois nord et sud sont apparues les deux coupes d’un ouvrage maçonné, interprété d’abord comme les vestiges d’une voie romaine, puis comme ceux d’un mur porteur.

Fig. 5 : Coupe du mur des Bornigalles(BERNON et TROTIGNON 1979 : Pl. V, Fig. 2).

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18 Le mur des Justices (Bourges) a été mis au jour le 11 juin 1864 (BERNON et TROTIGNON 1979 : 41 et note 68 ; Arch. Dép. du Cher J 254). Il n’est pas décrit et son emplacement est hypothétique.

19 Le mur de la rue François Villon (Bourges) (Fig. 6) se situe au kilomètre 31-32 de l’aqueduc de Menetou-Salon, dans la dernière partie connue du tracé. Il a été mis au jour en octobre 1968 lors de travaux de terrassement préalables à la construction d’un centre commercial. Son tracé se confond avec celui de la voie romaine de Bourges à Cosne-sur-Loire, sur 86,5 m de long, sans que la relation entre les deux ne soit connue. Il est illustré par des clichés pris entre le 4 et le 15 octobre, et des documents graphiques (relevés de profil, en plan et en élévation). La section relevée avant la démolition ne mesure que 37,40 m de long (43,5 % du mur dégagé a été relevé).

Fig. 6 : Aqueduc de Menetou-Salon, 5 octobre 1968. Chaussée d’un aqueduc gallo-romain rue François Villon à Bourges (ancien chemin du Pressoir Houet). Face ouest, parement en petit appareil régulier (cliché A. Bernon).

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Fig. 7 : Profil de l’aqueduc sur le mur porteur de la Vallées des Épinières (BUHOT 1889 : Pl. X, Fig. 4).

20 Ces ouvrages d’art permettent aux aqueducs de franchir des vallées peu prononcées. Celles-ci mesurent 100 à 400 m de large pour 2 à 16 m de profondeur au maximum (6 m en moyenne). C’est en observant les dimensions de ces dernières et leur morphologie que je peux affirmer qu’il s’agissait de murs pleins.

21 Les murs porteurs pour lesquels nous disposons de données, présentent des modes de construction similaires.

22 Les dimensions sont assez standardisées : 2,50 à 2,90 m de haut (pour les parties conservées) pour 2,50 à 2,90 m de large en moyenne. Le mur de la Vallée des Épinières mesure 2,85 m de large à la base, et 2,65 m en haut à ses extrémités. Cette différence s’explique par un rétrécissement de la maçonnerie au fur et à mesure de l’élévation. Le mur des Picaudonsmesurait jusqu’à 8 m de haut avant démolition. C’est un mur plein de 2,92 m de large à la base, se rétrécissant en hauteur d’une vingtaine de centimètres par paliers d’1 à 1,50 m de haut (jusqu’à 2,52 m de large) (Fig. 4a). Le mur de la rue François Villon était conservé sur une hauteur de 2,80 m lors de sa mise au jour.

23 Ils sont établis dans des tranchées de fondation peu profondes, permettant seulement leur assise. Le mur des Fonds (Fig. 3) est établi au fond d’une tranchée d’environ 1,20 m de profondeur creusée en partie dans le calcaire, et le mur des Bornigalles (Fig. 5) dans une tranchée de 2,30 m de large et de 40 cm de profondeur, creusée dans le calcaire (BERNON et TROTIGNON 1979 : 41 et Pl. V, Fig. 2). L’élévation était en partie recouverte (donc protégée) par des apports de matériaux : des remblais de 2 m de large, composés de terre, cailloux, sable, et de débris de tegulae et de poterie protégeaient latéralement le mur des Bornigalles, le rendant ainsi invisible en surface. Deux remblais de composition similaire protégeaient la maçonnerie du mur des Fonds. Une rangée de pierres de marge soulignait la base des remblais (BERNON et TROTIGNON 1979 : 50-51, Pl. V, Fig. 1 et notes 96-97).

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24 Les fondations sont en grand appareil, les blocs étant joints ou non au mortier et plus ou moins disposés en lits successifs. L’appareil employé est généralement plus standardisé et organisé en lits successifs à mesure de l’élévation. Au-dessus de la fondation, les parements extérieurs du mur sont construits en petit appareil lié au mortier, avec parfois des lits de briques, rencontrés systématiquement à 2 m de haut depuis la base du mur. Elles étaient destinées à régler les parements en petit appareil. Les joints sont systématiquement tirés au fer. Les briques du mur de la Vallée des Épinières mesurent 41 cm de long, 25 cm de large et 6 cm d’épaisseur. Celles du mur des Charbouillats (dont des imbrices et tegulae, attestant le réemploi des matériaux de construction) mesurent 24,5 cm de large pour 3 à 4 cm d’épaisseur. Les lits de briques sur le mur de la rue François Villon apparaissent à 2,25 m de haut depuis la base du mur. Sur au moins trois rangées, elles mesurent en moyenne 36 cm de long. À l’emplacement du mur des Picaudons et des Fonds (24,5 cm de large et 3,5 cm à 5 cm d’épaisseur), de nombreux morceaux de briques jonchaient le sol environnant (BERNON et TROTIGNON 1979 : 50-51). L’intérieur est constitué d’un blocage de pierres et de mortier (parfois de fragments de briques ou tuiles), disposés en lits successifs et organisés. La partie supérieure du mur devait porter la canalisation.

Les ponts et les siphons

25 Les aqueducs de Bourges, après avoir traversé les vallées sur des murs porteurs, franchissent très probablement les cours d’eau (petites rivières ou ruisseaux) en milieu rural au moyen de murs-ponts (plutôt que de ponts, qui comportent des arches plus élevées). À leur arrivée en milieu urbain, ils franchissent probablement les marais et les vallées liées aux cours d’eau, au moyen de ponts et de siphons, ceci afin d’atteindre le “ promontoire ” sur lequel se situe la ville antique. Les aqueducs ont été implantés de manière à suivre les courbes de niveau, dans un paysage déjà marqué par le réseau hydrographique. Bien que dans une région au relief peu accentué, les bassins hydrographiques de l’Auron et de l’Yèvre ne laissent que des espaces peu larges à l’implantation des autres réseaux (viaire et d’adduction) structurant le territoire autour de la ville. Il semble donc évident que ces trois réseaux se superposent. Il ne subsiste aucun vestige de ces ouvrages d’art et seule la documentation écrite les mentionne.

26 La restitution du tracé des aqueducs, superposée au réseau hydrographique, nous permet de déterminer l’emplacement hypothétique du franchissement des cours d’eau. Elle nous permet également et uniquement de constater que les quatre aqueducs franchissent des cours d’eau à de nombreuses reprises, sans qu’on puisse en définir les conditions. L’unique donnée nous éclairant sur les dimensions de ces ouvrages concerne les ponts de l’aqueduc de Menetou-Salon, qui auraient mesuré “ 1,30 m de haut, et jusqu’à dix mètres sous clé ” (MUTRÉCY-MARÉCHAL 1856 : 36). L’aqueduc de Traslay aurait franchi les cours d’eau par “ en-dessous ” : “ Il venait couper, à 250 m de son embouchure dans l’Airain, le ruisseau d’Ardilly (les vestiges retrouvés par Maréchal aux abords de ce petit cours d’eau indiquaient que le passage devait se faire en dessous) ” […] “ il coupait ensuite la route de Blet à Raymond, puis le ruisseau de Blet, à l’est de la ferme de Charles-Bouton (le nivellement effectué par Maréchal a démontré que le passage devait se faire en dessous) ” (BERNON et TROTIGNON 1979 : 30). Cette

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technique est employée sur l’aqueduc antique de Carhaix au niveau des six franchissements étudiés3.

27 L’aqueduc de Menetou-Salon, à son arrivée à proximité de la ville antique, aurait atteint celle-ci au moyen d’un pont et d’un siphon, qui n’est toutefois pas attesté. Celui-ci se situerait au niveau du lieu-dit actuel La Butte d’Archelet. La décomposition du toponyme, après de nombreuses hypothèses, indiquerait au moins la présence d’un pont à arches. Ce dernier est mentionné dans la bibliographie : il aurait servi de limite de propriété aux vignes appartenant au clergé. Il a par la suite été détruit pour servir à l’empierrement d’un chemin (PIERQUIN 1840 : 338). Il aurait été construit lors d’une seconde phase de fonctionnement de l’aqueduc, afin d’alimenter une autre partie de la ville. Malgré l’absence de témoignages archéologiques, plusieurs constatations confortent cette hypothèse : le dernier vestige connu de l’aqueduc se situe en contrebas de la Butte d’Archelet. Il pouvait donc alimenter la ville basse. Un pont devait être alors présent pour le franchissement des cours d’eau mais il ne devait pas être très imposant, dans la mesure où les cotes relevées ne présentent pas de rupture de pente importante. Si l’aqueduc de Menetou-Salon a vraiment alimenté la ville haute dans un second temps, la présence d’un important ouvrage d’art était nécessaire. Celui-ci devait être en pierre et se présentait au moins sous la forme d’un pont (présence d’arches). Le canal aurait connu deux phases de construction en cet endroit, ce qui pourrait justifier les variations observées pour le profil.

28 L’aqueduc de Valentigny doit franchir la vallée de l’Yèvre et ses abords marécageux sur une distance de 3 km, afin de rejoindre une section connue en tranchée remblayée. Le profil de cette vallée semble propice à l’établissement de ce type d’ouvrage : la première partie du siphon présenterait un dénivelé de 20 m sur 0,82 km de long ; un pont porterait l’eau sur 1,481 km et enfin il remonterait de 20 m également sur 0,785 km. De telles dimensions paraissent plausibles en comparaison de ponts-siphons connus : celui de Soucieu-en-Jarrest (aqueduc du Gier) mesure 21 m de haut et 202 m de long. Le pont de Beaunant (aqueduc de l’Yzeron) franchit une dépression de 2,5 km de large à l’aide d’un siphon et d’un pont de 296 m de long et 17 m de haut (MALISSARD 2002 : 180-181). Le pont-aqueduc de l’aqueduc de Gorze à Metz mesure, quant à lui, 1,125 km de long (BEDON 1999 : 413-414). En l’absence de vestiges, la présence d’un siphon n’est ici qu’une hypothèse.

29 Les murs porteurs auraient été percés d’arcades uniquement pour le passage des cours d’eau de faible importance. Cet état de fait se retrouve sur d’autres ouvrages d’art comme ceux de l’aqueduc de Cahors qui “ ne sont percés d’arcades que pour l’écoulement de cours d’eau ou pour laisser un passage aux ravines ” (RIGAL 1999 : 319). Les critères nécessaires à la présence de siphons sont réunis : les dépressions sont profondes et larges, elles peuvent être franchies directement mais uniquement par un pont, et les aqueducs ne peuvent atteindre la ville antique par un autre tracé. Les données dont on dispose sont cependant légères voire inexistantes, ce qui ne permet pas d’affirmer qu’il existait de tels ouvrages d’art.

30 Les aqueducs franchissent également les voies romaines le long desquelles ils cheminent (voie Bourges-Sancoins par l’aqueduc de Traslay, Bourges-Cosne-sur-Loire par l’aqueduc de Menetou-Salon et Bourges-Sancerre pour les aqueducs de Valentigny et Nérigny). Les points de franchissement visibles se situent à la jonction entre la voie romaine Bourges-Sancoins et l’aqueduc de Traslay et sont souterrains. La voie est actuellement matérialisée par un chemin rural, à la perpendiculaire duquel on peut

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observer un dos d’âne, correspondant au tracé de l’aqueduc. Celui-ci viendrait donc croiser perpendiculairement la voie par en-dessous mais à faible profondeur.

Les ouvrages de franchissement souterrain : les galeries de l’aqueduc de Traslay (Fig. 8)

31 Les sections en galerie de l’aqueduc de Traslay sont matérialisées en surface par des puits, visibles sous et de part et d’autre de la voie romaine. Aucune galerie n’étant actuellement accessible et n’ayant pu être observée de l’intérieur, les données présentées ci-dessous sont extraites de la bibliographie et des observations de surface.

Fig. 8 : Tableau récapitulatif du nombre de puits par galerie. Réalisation Marianne Surgent.

32 La présence de puits est mentionnée dans les sources écrites, mais aucune localisation d’au moins un de ces ouvrages n’est précisément fourni. 276 puits ont été identifiés sur les photographies aériennes par des tâches sombres circulaires alignées (Fig. 9). Ils ont servi de puits d’extraction et d’aération lors de la construction des galeries dans le substrat calcaire. Leur repérage a été rendu possible notamment grâce aux matériaux issus de leur creusement, disposés autour des ouvertures, formant des monticules de pierres calcaires, visibles sur les clichés aériens. Ces mêmes monticules avaient permis le repérage des aqueducs de Rome4.

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Fig. 9 : Emplacement des puits le long de la voie romaine, et dépôts calcaires autour des puits de construction (cliché aérien Eric Bouchet, 18/06/06).

33 Le tracé des galeries 1 à 3 se confond avec celui de la voie romaine Bourges-Sancoins sur 5,490 km de long au total, soit près des deux tiers des sections en tunnel. L’alignement des puits en surface se retrouve sur/sous la voie, ou de part et d’autre de celle-ci. Dans le premier cas, il est peu probable que des regards de visite aient été présents, et on imagine difficilement comment les ouvriers pouvaient travailler en plein milieu de la chaussée. Dans les second et troisième cas, leur répartition donne l’impression que les travaux ont été effectués de façon à ne pas perturber le fonctionnement du réseau viaire, tout en devant respecter l’alignement souterrain. Cet élément parmi d’autres indiquerait que la voie romaine est antérieure à l’aqueduc. On ne peut actuellement vérifier si les sinuosités visibles en surface se répercutent en profondeur. Plusieurs cas de figures connus attestent que les erreurs d’alignement étaient fréquentes mais que les sinuosités en profondeur peuvent être associées à de parfaits alignements de surface.

34 Certains d’entre eux ont dû être réaménagés en regards de visites. Cependant, aucun aménagement de regard n’a été mis au jour. P.-E. Mutrécy-Maréchal mentionne que “ l’orifice en était fermé par des pierres de taille ” (MUTRÉCY-MARÉCHAL 1856) mais on ignore s’il effectue ici une remarque générale, où si elle s’applique à l’aqueduc de Traslay. Dans ce cas, il aurait observé des regards de visite. Il n’est pas utile ici de s’adonner à des estimations sur le nombre de puits réaménagés en regards, car cette étape s’effectue elle aussi au cas par cas selon les aqueducs, et il n’existe pas de constante. Les bords des puits sont espacés en moyenne de 6 à 9 m en surface (4 m minimum et 16 m maximum), et l’écart moyen entre chaque centroïde de puits est de 31,68 m. P.-E. Mutrécy-Maréchal voyait, quant à lui, un espacement de 20 m entre les puits (BERNON et TROTIGNON 1979 : 38). Les écarts entre les regards des aqueducs de Saintes varient selon les galeries, tous les actus (35 m en moyenne) et tous les demi-

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actus (17,70 m). Dans le tunnel de l’aqueduc de La Faucauderie (bifurcation de l’aqueduc de Sens), les puits sont espacés d’11 m et aménagés en regards de visite tous les 80 m (DELOR 2002). De manière générale, les puits non réaménagés en regards sont généralement comblés par les déblais issus de leur creusement à la fin des travaux. Il se peut également que la totalité des puits soit rebouchée, et que les regards soient percés après la fin des travaux, comme c’est le cas pour l’aqueduc de Carhaix (Plouguer, Finistère), plus précisément pour le tunnel de Kervoaguel5. Les 10 puits de l’unique section en tunnel de 800 m de long de l’aqueduc de Carhaix sont espacés de 21 à 44 m. Cette section a réduit le tracé de 7 km (PROVOST et LEPRÊTRE 1999 : 532-533). Face à ces cas de figure, nous retenons simplement le nombre de puits (276) identifiés sur les sections en tunnel de l’aqueduc de Traslay.

35 Les puits atteignent des profondeurs comprises entre 5 et 13 m. Ces chiffres sont peu importants, par rapport aux puits des aqueducs de La Font Vieille à Antibes (12 à 28 m : THERNOT 2009 : 20) où à ceux de l’aqueduc de Traconnade (80 m : MOCCI et NIN 2006 : 95). Ils sont cependant similaires à ceux des aqueducs de Saintes (3,42 ; 4,64 ; 4,80 ; 6,16 ; 8,15 ; 17 m), bien qu’ils aient été réaménagés en regards. Chaque emplacement de puits présente en surface un diamètre moyen de 8 m observé (4 m au minimum, 14 m au maximum). Le diamètre au fond n’est pas connu mais il est peu probable qu’il soit identique de haut en bas. À sa jonction avec le tunnel, le diamètre du puits ne doit pas dépasser le mètre. En sortie de tunnel, la jonction avec les sections en tranchée couverte se faisait grâce à une tranchée de sortie : la tranchée de sortie du tunnel no 6 de l’aqueduc de Traslay est en tranchée remblayée, sur 20 m de long (contre 30 m pour l’aqueduc de Carhaix : PROVOST et LEPRÊTRE 1999 : 532-533) (Fig. 10).

Fig. 10 : Aqueduc de Traslay - Jonction entre le tunnel et la tranchée (cliché aérien Eric Bouchet, 16/12/06).

36 Sur les 42 km de l’ouvrage, dix tunnels de 290 à 3000 m de long ont été recensés, pour une longueur totale cumulée de 9 km. Leur présence découle de la nature du terrain entre La Berlière (Osmery, kilomètre 13) et Bourges, qui présente des collines peu élevées composées d’une faible épaisseur de sédiment superficiel et d’une roche calcaire stable et solide. Les ingénieurs ont procédé ici au percement de tunnels lorsque les tranchées dépassaient une profondeur de 5 m. D’après l’unique représentation dont on dispose de l’intérieur des tunnels (BERNON et TROTIGNON 1979 : Pl. IV, Fig. 2) (Fig. 11),

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ils présentent un fond plat et un plafond en berceau, et mesurent intérieurement 2,90 m de haut et 2,50 m de large. En admettant que ce profil soit constant, il surpasserait celui des galeries de grands aqueducs connus : Béziers (1,65 m de haut et 1,10 m de large : ANDRIEU 1999 : 81), Carhaix (1,60 à 2,60 m de haut et 0,70 à 1,15 m de large : PROVOST et LEPRÊTRE 1999 : 532-533) et Saintes (1,90 à 2,80 m de haut pour 1,20 à 1,30 m de large en moyenne).

Fig. 11 : Profil de l’aqueduc de Traslay lorsqu’il est établi dans un tunnel (MUTRÉCY-MARÉCHAL 1856 : 433 ; redessinée par P. Trotignon, publiée dans BERNON et TROTIGNON 1979 : Pl. IV, Fig. 2).

37 Le profil de l’aqueduc à l’intérieur des tunnels est représenté uniquement par un dessin d’A. Bernon (Fig. 11). P.-E. Mutrécy-Maréchal (1856), serait entré à l’intérieur d’un des tunnels et aurait le premier observé ce profil. Il se caractérise par la présence d’une cuvette non couverte. Elle mesure 0,80 à 0,85 m de profondeur (les parois internes sont recouvertes d’un enduit hydraulique sur 0,80-0,85 m de haut) et 0,50 (au fond) à 0,90 m de large (au plus large). La section d’écoulement est ainsi de 0,54 m2. Ces dimensions permettaient aisément à un homme de circuler dans la cuvette afin d’en effectuer l’entretien. La cuvette est composée d’une partie inférieure en béton de 0,50 m d’épaisseur au fond, 1 m de large et 0,90 m de haut de chaque côté. La partie supérieure est en maçonnerie de moellons et mortier de 0,70 m de haut et autant de large. Chaque partie repose directement contre les bords et le fond de la galerie et l’ensemble mesure près d’1,70 m de haut et 2,50 m de large. Il ne semble pas qu’une couverture soit présente.

38 Au sein de la même cité, l’aqueduc le plus proche comprenant une section en galerie est celui des Viviers (Néris-les-Bains) qui doit cheminer ainsi en au moins un endroit selon les données bibliographiques (LAVILLE 1964 : 325).

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Conclusion

39 Cette synthèse met en lumière les connaissances acquises sur les ouvrages d’art des aqueducs de Bourges.

40 Seuls les murs porteurs sont suffisamment bien connus, notamment par la fouille récente de l’un d’entre eux, sur les trois premiers mètres conservés de leur élévation. Leurs caractéristiques ne présentent pas d’élément inédit pour l’enrichissement des données propres à ces ouvrages d’art. On peut tout de même souligner l’homogénéité des modes de construction au sein d’un même aqueduc (celui de Traslay) et entre les deux aqueducs (aqueduc de Menetou-Salon).

41 L’ensemble des caractéristiques des galeries et des puits singularise l’aqueduc de Traslay. Les modes de construction des galeries sont illustrés par 276 puits : aucune publication ne présente de donnée similaire pour ce type d’ouvrage d’art sur un même aqueduc. L’intérieur n’est connu que par une documentation ancienne et des croquis et seul l’aspect de surface a pu être présenté. Je ne suis néanmoins pas en mesure d’affirmer que les auteurs aient bien pénétré à l’intérieur des galeries. Les moyens à mettre en œuvre pour la fouille de tels ouvrages d’art (8 m de diamètre en surface) ne permettent pas présentement d’étayer les données disponibles. Il serait néanmoins possible d’accéder à l’intérieur, par la galerie de sortie du tunnel no 6.

42 Les données concernant les murs-ponts, les ponts et les siphons n’offrent que peu de matière à l’illustration de ces ouvrages d’art. Les indices topographiques et hydrographiques attestent néanmoins leur présence. Ainsi, on peut recenser largement plus d’une vingtaine d’ouvrages d’art, chiffre qui reste faible par rapport aux grands aqueducs connus, mais adapté au milieu géographique dans lequel évoluent les aqueducs de Bourges.

43 Rivière F. et Surgent M. - Le chantier de l’aqueduc de Traslay à Bourges : dernières recherches et apport d’une étude pétroarchéologique des mortiers, Archéopages, 33, Grands travaux, Inrap, Paris, 105 p.

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NOTES

1. Ce terme de mur porteur est employé par R. Bedon (BEDON 1999 : 318).

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2. “ La construction du canal au dessus de l’ouvrage sera identique à celle déjà utilisée en tranchée depuis la construction de la cunette d’assise jusqu’au voûtin. Une finition parementée viendra compléter l’esthétique architecturale de l’extrados du canal ” (VALENTI 2002). 3. “ Les franchissements attendus, au niveau supérieur, au moyen de ponceaux, se sont révélés inexistants. Au contraire, la conduite a été retrouvée sous les niveaux de ruissellement et ce fait est systématique puisque reconnu dans les six franchissements étudiés, qu’il s’agisse de ruissellements modestes ou de ruisseaux conséquents. Radier et piédroits sont fondés dans le substrat argilo-schisteux, sous les alluvions du lit des ruisseaux. La fouille des sections de franchissement a montré que ceux-ci s’effectuaient à la perpendiculaire des cours d’eau. D’une rive à l’autre, la conduite suit un tracé en pans coupés ou à droits. Cette disposition a été mise en évidence sur d’autres aqueducs : à Nîmes où, à côté d’ouvrages d’art impressionnants, des solutions de fortune pour franchir des talwegs en enterrant la conduite ont été observées dans deux vallons (FABRE, FICHES et PAILLET 1991) ainsi que sur l’aqueduc de Béziers où le canal est protégé par son enfouissement dans certains talwegs (ANDRIEU 1997)” (PROVOST et LEPRÊTRE 1997 : 529-530). 4. “ (note 13 : C’est grâce à de semblables monticules que Lanciani et Ashby ont pu relever le tracé des adductions de Rome sur la carte : "De loin en loin étaient ménagés des puits d’accès au canal permettant de le curer. Le dépôt ainsi enlevé était entassé près de ces puits et ces monticules jalonnaient le trajet de l’aqueduc dans la campagne. On sait que, grâce à eux, Lanciani et Ashby ont pu relever le tracé des adductions sur la carte" [GRIMAL 2003 : note 142 : 97-98 d’après Frontin, Les aqueducs de la ville de Rome]) ” (BERNON et TROTIGNON 1979 : 29, note 13). 5. “ dix puits ont été repérés sur les 300 m étudiés. L’espacement de ces puits est assez irrégulier, entre 21 et 44 m. Par projection, leur nombre est estimé entre 25 et 30 sur l’ensemble des 900 m du tunnel. […] Le forage terminé (après environ 3 ans de travail selon A. Provost et B. Lepretre), les puits furent obturés par des dalles en encorbellement disposées sur des piédroits maçonnés, puis comblés par les déblais issus du creusement. Contrairement à certains exemples connus, ces puits ne servirent pas de regards : entre les puits 7 et 8, un regard fut percé après la fin des travaux du tunnel ” (PHILIPPE 2006 : 132-134).

RÉSUMÉS

Depuis une étude engagée en 2007 sur l’hydraulique dans le Berry antique (financée par la DRAC du Centre), une vingtaine d’ouvrages d’art ont été recensés sur deux des quatre aqueducs alimentant le chef-lieu de cité (Avaricum). Il s’agit essentiellement de sept murs porteurs et de dix tunnels pour l’aqueduc de Traslay ; d’un mur porteur et d’un pont ou pont-siphon pour l’aqueduc de Menetou-Salon. Ils ne sont pas tous représentés par des vestiges encore en élévation. Une abondante documentation ancienne et issue de fouilles archéologiques récentes témoigne néanmoins de leur présence et illustre leurs modes de construction. Ces ouvrages attestent le cheminement profondément souterrain et aérien des aqueducs, dans un contexte topographique peu marqué. Cet article vient en complément de données publiées récemment, sur les installations de captage des aqueducs et l’étude pétroarchéologique des mortiers de l’aqueduc de Traslay.

Since a study begun in 2007 on hydraulics in ancient berry (financed by DRAC du Centre), about twenty works of engineering were listed on two of the four aqueducts feeding the county seat of

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city (Avaricum). It’s essentially about seven bearing walls and ten tunnels for the aqueduct of Traslay; of a bearing wall and a bridge or bridge-siphon for the aqueduct of Menetou-Salon. They are all not represented by vestiges still of rise. An abundant documentation old and resulting from recent archaeological excavations testifies nevertheless to their presence and illustrates their modes of construction. These works attest deeply underground and air advance aqueducts, in a little marked topographic context. This article comes in complement from data published recently, on the installations of collecting of the aqueducts and the petroarcheological study of the mortars of the aqueduct of Traslay.

INDEX

Mots-clés : Antiquité, aqueduc, Avaricum, mur porteur, pont, siphon, tunnel Keywords : Antiquity, aqueduct, Avaricum, bearing wall, bridge, siphon, tunnel

AUTEUR

MARIANNE SURGENT

Archéologue, Chargée d’études pour le SRA Centre (Orléans)

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La production de terres cuites architecturales en Gaule et dans l’Occident romain, à la lumière de l’exemple de la Lyonnaise et des cités du nord-est de l’Aquitaine : un artisanat rural de caractère domanial ? The production of architectural terrra-cotta in Gaul and the Western , revealed by the example from Lyon and the “cities” of North-East Aquitaine: rural craft with a local character?

Alain Ferdière

1 On ne doit s’attendre ici à rien de révolutionnaire concernant l’économie de la Gaule : considérer que la production de terres cuites architecturales1 est, à la période romaine – et notamment en Gaule –, essentiellement de caractère rural et sans doute assez étroitement lié au système domanial n’est pas nouveau en soi : on sait bien, par déjà de nombreux auteurs depuis des décennies, que la majorité de ces ateliers se situent en milieu rural. On examinera d’ailleurs ici, infra, l’historiographie et la bibliographie

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du sujet, pour l’Occident romain en général et l’Italie en particulier.

2 Il est à noter que, contrairement aux usages des archéologues et historiens de l’art de l’Antiquité méditerranéenne, qui réservent le terme de “ terres cuites architecturales ” à des éléments décorés tels que par exemple les plaques Campana, le vocable TCA est ici usité selon l’usage des archéologues français œuvrant en Gaule et en France médiévale. Il inclut donc, en premier lieu, les tuiles (tegulae et imbrices, ainsi qu’antéfixes), mais aussi les briques et autres éléments destinés à la construction des bains (carreaux de pilettes, tubuli, claveaux, etc.), les tuyaux…, auxquels s’ajoutent parfois, sur certains ateliers, des pesons de métier à tisser, qui quant à eux ne sont certes pas des terres cuites “ architecturales ”.

3 Mais le propos est surtout, très délibérément, d’avancer à partir de ce constat, quelques hypothèses, déjà évoquées à la marge dans certains de mes travaux antérieurs concernant l’artisanat (voir bibliographie infra). Ces propositions ne seront certes pas non plus complètement nouvelles, mais on tentera d’entrer un peu plus dans le détail, au-delà de ce constat pour quasi l’ensemble du monde romain, notamment des conséquences que cela induit sur le fonctionnement économique et social des cités de Gaule interne, en particulier en termes de construction et d’édilité. Pour ce faire, on appuiera l’argumentaire sur un exemple, une étude de cas concrète, des realia de terrain, des “ preuves ” tangibles et évaluables, quantitativement et qualitativement, essentiellement de nature archéologique, à l’échelle d’une vaste aire des Gaules couvrant plus d’une province. On peut d’ailleurs constater que la production de terres cuites architecturales, comme celle de chaux et les carrières, participe de manière patente à la “ romanisation ” des pratiques de construction, dans le choix des matériaux vers la “ pétrification ” et l’architecture en dur, dans les Trois Gaules, notamment à partir du début de la période impériale.

4 Il est clair, cependant, que, faute de documents textuels ou épigraphiques pour l’essentiel de ces provinces des Gaules et des Germanies, notre documentation reste ici essentiellement d’ordre archéologique2, ouvrant à des interprétations alors souvent délicates et ambiguës. Les données étayant les hypothèses de travail soutenues ici ne peuvent dès lors qu’être ténues et indirectes. On s’appuiera donc en l’occurrence sur un corpus d’ateliers de production de TCA aussi exhaustif que possible3 concernant l’ensemble de la province de Lyonnaise et les cités nord-orientales de celle d’Aquitaine4 (Ann. 1), complété, pour la même aire géographique, par l’inventaire des estampilles sur TCA (Ann. 2).

5 Il pourrait dès lors paraître comme un postulat outré et déplacé de s’appuyer ici sur les exemples plus documentés par d’autres données que strictement archéologiques, telles que Rome même, ou des provinces différentes, notamment orientales. Cependant, on peut sans doute admettre que l’intégration dans l’Empire romain a, à l’évidence, établi une certaine homogénéisation dans l’organisation socio-économique de la production, ne serait-ce qu’au plan juridique, lissage qui doit au moins en partie avoir gommé les différences et disparités, économiques et culturelles. Cette diversité de développement et de culture reste cependant évidente, entre provinces, et y compris entre celles de la partie occidentale de l’Empire.

6 Je m’emploierai ici, dans un premier temps (chap. 1), à montrer que ce modèle est bien présent dans le monde romain occidental – et notamment en Italie –, voire au-delà, avant donc d’en examiner avec plus de détails l’application à une aire géographique

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spécifique (province de Lyonnaise et cités du nord et de l’est de l’Aquitaine : chap. 2), prise ici à titre d’étude de cas5.

La production de terres cuites architecturales : la situation dans l’ensemble des Gaules et dans le monde romain

7 Prenons donc d’abord le dossier dans sa globalité, à travers le monde romain et plus particulièrement occidental. Avant de se confronter au corpus mobilisé ici pour le propos et concernant une vaste région centrale des Gaules, il est en effet nécessaire d’observer l’état de l’art, de faire le point sur la question en cause, pour le reste des provinces gauloises, puis l’ensemble de l’Empire romain, notamment occidental, mais sans forcément s’y cantonner.

Les sources

8 En préalable, on ne peut faire l’économie d’examiner la nature de la documentation, les différents types de sources mobilisables quant à la question abordée, ne serait-ce que pour déceler les effets de sources, les effets pervers, de leur présence, voire de leur absence, comme de leur poids respectif. Plus sans doute que dans le grand secteur géographique ensuite traité en étude de cas (Chap. 2), la question abordée ici est, à travers le reste du monde romain, documenté par des sources diverses et non seulement archéologiques.

Les textes

9 Les sources textuelles antiques sont cependant particulièrement rares au sujet des TCA et de leur production.

10 Dès le début du IIe s. av. n. è, Caton donne cependant des indications non sans intérêt quant à la mise en œuvre de “ tegulae ” (sans doute incluant les imbrices) pour la construction d’une villa en dur (de Agr., XVII (14), 3-5) : le bon prix est alors de deux sesterces pour la production d’une tuile, si l’on fournit le nécessaire (argile, combustible, four pour la cuisson, sans doute), et moitié prix pour celles cassées, auxquelles il manque un quart (et en revanche le double pour les “ conliciares ” et le quadruple pour les “ vallus ”, tuiles particulières pour l’écoulement des eaux) ; pour la construction d’une ferme en adobe, le prix de la tuile est, curieusement, ramené à un sesterce et demi. Il ajoute (ibid., CXLIV (135), 1) que l’on doit acheter de bonnes tuiles à Vénafre (en Campanie) et que, si la toiture de la villa prend l’eau, il faut vite remplacer les tuiles (ibid., CLXIV (155), 2).

11 On peut ensuite citer Vitruve, au Ier s. av. n. è., évoquant pour la construction les bonnes tuiles bien cuites (Arch., II, 8, 18-19), celle des bains, avec les carreaux de pilettes de suspensura et les tubuli (ibid., V, 10, 2-3), ou encore les carreaux en pavage (ibid., VII, 1, 7). Il détaille par ailleurs les différents modules de tuiles (ibid., II, 3 ; et cf. V, 10), mais son chapitre sur la brique (ibid., 2, 3) concerne la brique crue.

12 Son quasi contemporain l’agronome Varron (RR, 1, 2, 22) indique quant à lui que les Saserna tirent bénéfice de glaisières (carrières d’argile) de leurs domaines (cf. RICO

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2000) ; il ajoute (ibid., 1, 14, 4) que dans l’ager Gallicus (sans doute alors la Gaule Cisalpine), on contruit des murs de clôture en briques cuites (lateres coctiles).

13 Un peu plus tard, dans la 2e moitié du Ier s. de n. è., le naturaliste Pline l’Ancien mentionne quant à lui la brique “ mammatis ” (à mamelons), pour les murs des bains, les imbrices de toiture (HN, XXXV, 159), et, ailleurs, les tegulae pavonaceae (en écaille, en “ queue de paon ”, mais en fait en pierre), en Gaule Belgique (HN, XXXVI, 159).

14 Plus tard, pour la toute fin du IIIe s., l’Édit du Maximum de Dioclétien6 donne quelques indications :

15 - salaire journalier des ouvriers briquetiers (VII, 1, 15-16 ; cf. CHARLIER 1999 : 167) : “ lateris crudis ad laterculos diurnam mercedem, in lateribus quattuor pedum (b)inum, ita ut ipse sibi inpensam praep[a]ret, pasto ” ( = pour des briques crues destinées à être cuites, comme salaire journalier par lot de quatre briques de deux pieds, à condition que l’ouvrier prépare lui-même la terre, avec nourriture), et : item lateris ex luto diurnam mercedem, in lateribus numero octo, ita ut ipse sibi inpensam praeparet, pasto (= de même pour des briques de boues, comme salaire journalier par lot de 8 briques, à condition que l’ouvrier prépare lui-même la terre, avec nourriture) (trad. F. Charlier) ;

16 - et par ailleurs prix des tegulae (ERIM et REYNOLDS 1973 : copie d’Aphrodisias, colonne III, chap. 16, ll. 1, 2 et 18, ll. 11-13 : “ De Fictilibus ”, 19 à 28)7 : “ 20, tegula cum imbrice, prix inconnu ; 21, laterem bipedaneum (brique de 2 pieds), id. ; 22-23, lat. pudalem, lat. rutundum, 4 deniers ; 19, 21-23, tubulum (divers), 6 et 12 deniers, selon ”.

17 La mention de l’enceinte de brique de Toulouse par Ausone, au IVe s., est certes plus anecdotique (Ausone, Ordo…, XVIII, Tolosa, v. 2).

18 Quant aux textes législatifs, il est intéressant pour le propos développé ici de noter la mention par le Digeste (VIII, 3, 6) de la fabrication de tuiles par les propriétaires de villa eux-mêmes (cf. JULLIAN 1920/26, 2 ; n. 327, p. 608 ; MEES 2002 : 411) ; “ tegulae ad villam aedificandam ”. Des tuileries à l’intérieur de domaines sont par ailleurs mentionnés (Javolenus, Dig., 33, 7, 25, 1 ; cf. RICO 2000) : “ quidam, cum in fundo figlinas haberet, figulorum opera, maiore parte anni, ad opus rusticum utebatur ” ; ou encore la vente des tuiles produites dans une villa à d’autres, voisines (Digeste (Paul), 8, 6 ; cf. RICO 2000) ; voir aussi : Digeste, 18.01.65 (MEES 2002 : 410).

19 On ne dispose malheureusement pas, en Occident, de la documentation écrite et notamment juridique qu’offrent les papyri, pour l’Égypte (cf. par ex. DREXHAGE 1994)8, que je n’ai pas cru utile de détailler ici.

Les inscriptions lapidaires

20 [NB : ici à l’exception d’une part des graffiti, traités à la suite (§ 1.1.3), et des estampilles, examinées par ailleurs plus bas (§ 1.6, et 1.7 pour celles militaires) ; l’Édit du Maximum, ensemble de documents en fait épigraphiques, est déjà cité plus haut (§ 1.1.1), comme texte]

21 Très rares sont les documents épigraphiques sur pierre documentant la question. On peut citer la stèle funéraire d’un contrôleur (custos) des tuileries de la XXIIe légion à Mayence (Musée de Mayence ; AE, 1941, 107 ; cf. BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 64, Fig. 69). En outre, un producteur de tuiles, Gaius Longinius Speratus, connu par au moins deux sites avec estampilles GLSP, est le dédicant d’une inscription de Grossbottwar, vers 200 ap. J.-C. (CIL, XIII, 6458 ; cf. BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 69 et Fig. 76).

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22 Un document exceptionnel est cependant l’inscription d’Osuna (Andalousie, Espagne), pour la Colonia Iulia Genetiva, en Bétique, dite “ loi d’Urso ” (CIL, II, Suppl., 5439 ; TSIOLIS 1997 ; cf. DARDAINE et WATTON 1986 : 349 ; cf. RICO 1993 ; 1999 ; cf. RIBBOCONE 1941 : 126, no 1042 ; MEES 2002 : 411) : chap. LXXVI (Lex Ursoniensis 76 = Lex Coloniae Genetivae) : “ figlinas teglarias maiores tegularum CCC tegulariumque in oppido colonia Iulia ne quis habeto. Qui habuerit ita aedificium isque locus publicus coloniae Iuliae esto, eiusque aedificii quicumque in colonia genetiva Iulia iure dicundo praerit, sino dolomalo eam pecuniam in publicum redigito ” = “ que personne ne possède d’“ ateliers ” de potiers supérieurs à 300 tuiles et des tuileries au chef-lieu de la colonie julienne. Si quelqu’un a un tel édifice, que ce lieu devienne public à la colonie julienne, que tout magistrat à qui il appartient de dire le droit dans la colonie Genetiva Iulia fasse rentrer loyalement cet argent dans le trésor public ” (traduction S. Dardaine et M.-D. Watton, loc. cit.). La raison de ce règlement limitant la surface des ateliers de tuiliers urbains n’est apparemment pas surtout de sécurité, malgré S. Dardaine et M.-D. Watton (loc. cit.). Cette utilisation d’un nombre de tuiles comme mesure de surface d’un édifice est par ailleurs remarquable (cf. MANACORDA 1993) : on retrouve la même chose dans la Loi de Tarente (Lex municipii Tarentini = CIL, I2, 590 ; cf. MANACORDA, loc. cit.), selon laquelle, pour être décurion, il faut avoir une maison “ d’au moins 1500 tegulae ”.

23 En outre, on ne doit pas, ici non plus, oublier – hors de l’épigraphie sur pierre – les papyri égyptiens qui mentionnent parfois des ateliers de tuiliers-briquetiers, avec des comptes (supra ; DREXHAGE 1994 ; cf. BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 60-61).

L’épigraphie de l’instrumentum

24 Il s’agit essentiellement d’inscriptions en cursive, tracées à cru sur des TCA, documents principalement issus des ateliers eux-mêmes et correspondant pour une bonne part à des comptes de tuilerie-briquetterie. Ils apportent de précieuses informations sur de nombreuses questions traitées par la suite et on les examinera donc ici avec un certain détail. Fabrice Charlier (2004 ; cf. aussi HÜBNER 1885 : XLIV-XLV ; RIESE 1914 : 449-450 ; VOLLMER 1915 ; MALLON 1952 : 63-65 ; FLÜGEL et SCHMIDTS 2000/01 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 48-54 et 56-63) en a notamment produit un inventaire très complet, analysé en détail, dont je ne donne ici que quelques extraits. Il s’agit donc, en principe, toujours de graffiti avant cuisson, prouvant ainsi qu’ils ont été tracés sur les ateliers mêmes.

25 Sans reprendre ici la totalité de l’inventaire de F. Charlier (2004 : 92-102 : pour la France seule)9, on peut donc citer les exemples les plus suggestifs, en Gaule (ordre alphabétique des lieux de découverte), hors de la région examinée en étude de cas (Chap. 2), mais incluant en outre ici quelques exemplaires non signalés par F. Charlier et surtout d’autres issus de régions des Gaules et des Germanies (et provinces alpines) hors du territoire métropolitain. Cet inventaire sommaire comprend notamment des comptes d’enfournement avec dates calendaires (bonne saison pour les cuissons) (BLOCH 1947 : 329-330 ; SPITZLBERGER 1968 ; NEUMANN 1973 ; FRÈRE et TOMLIN 1993 ; CHARLIER 1999 ; 2004 ; cf. CHARLIER 2011 : 728-730 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : loc. cit.), surtout pour des ateliers légionnaires (et voir d’autres exemples infra, hors Gaules).

26 • /Aix-la-Chapelle (Allemagne), Germanie Inférieure : plusieurs graffiti, dont avec indication d’un conducteur de fournée (“ Victorinus ductor ”) (RUEGER 1987 ; CHARLIER 2004 : 80, tabl. VII, no 16 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 48 et Fig. 49).

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27 • Baden-Baden (Bade-Württemberg, Allemagne), Germanie Supérieure (rive droite du Rhin) : un graffito sur tuile, avec date de septembre, pour 500 tuiles ( WIEGELS 1977 ; CHARLIER 2004 : 79).

28 • (Rhénanie, Allemagne), Germanie Inférieure : graffito sur tuile ( ZANGEMEISTER 1879).

29 • Cajarc “ Carrade ” (Lot), atelier de tuilier du Quercy (Cadurques, Aquitaine) : graffito (PAUC 1982 : 83-84).

30 • -Marenburg (Rhénanie, Allemagne), Germanie Inférieure : avec date (HANEL 1998b : 408 ; CHARLIER 2004 : 80, tabl. VI, no 5).

31 • Elsdorf (Hambach 127, près de Cologne, Allemagne), Germanie Inférieure : dans une villa, graffito sur tegula : “ A M S IIIIIIII / M A S IIIIIIII ” (GAITZSCH 2002 : 116 et Fig. 94).

32 • Erlach (CH), Germanie Supérieure ; graffiti de comptage avant cuisson : col. 1 : “ MAT(E)RNVS / MACCIVS / GRATVS ; col. 2 : “ POSSESS[...] / DIROGIS /GRATI / SERVUS [… ?] / MASSO[… ?] / FECIT[…]/ ” (FREI-STOLBA 1980 ; cf. CHARLIER 1999 : 176 sq.).

33 • Holdeurn/Holdoorn (PB) : plusieurs graffiti, sur un site militaire : a) pour 1 tuile et 1 brique : 20 juin et 1er juin (BRAMBACH 1867 : 28; HOLWERDA et BRAAT 1946 : Pl. XXXIV, no 2 ; CHARLIER 1999 : 177 ; 2004 : 80, no 2 ; cf. 2011 : Fig. 6.3) ; b) “ Kal(endis) Iun(i)is / Quartus / laterclos / n(umero) CCXIII ” = “ le jour des calendes de juin, Quartus a fait 214 briques ” (BRAMBACH 1867 : 28, n o 114 ; HOLWERDA et BRAAT 1946 : 133 ; cf. OXÉ 1925 ; MARICHAL 1988 : 18 ; LAUBENHEIMER et LE NY 1999 : 21 ; CHARLIER 1999 : 177 ; 2004 : 78) ; c) et d) nombre produit (dont 516), pour juin et juillet (BRAMBACH 1867 : 28, no 111 et 113 ; CHARLIER 2004 : 79).

34 • Hummetroth (Odenwaldkreis, Allemagne), Germanie Supérieure (rive droite du Rhin) : “ Stratura tertia, laterc(u)li capit(u)lares n(umero) CCCLXXV ” = “ Trois rangées de tuiles, pour 375 tuiles “ de tête ” [faîtières ?] ” (BRAMBACH 1867 : n o 1397 ; CHARLIER 2004 : 87, tabl. IX, no 2 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 48, Fig. 50).

35 • Josenmatt, près Wettswil (ZU, CH), Germanie Supérieure : sur un atelier de tuilier, graffiti sur tuile (il ne s’agit pas d’un compte) : “ Victor[is of(ficina) cur(ante)] / Paridiani (servo) Erymo […] ” ; on note la présence d’un esclave de Paridianus, au nom d’origine grecque (SPEIDEL 1996).

36 • Mariaweiller (Rhénanie, Allemagne), Germanie : graffito sur tuile : “ (ante diem) XVI K(alendas) Iunias / Hristo n(umero) LXI ” = “ le 16e jour avant les calendes de juin, Hristo, nombre : 61 ” (ZANGEMEISTER 1879 ; CHARLIER 2004 : 78).

37 • Mayence (Allemagne, Germanie Supérieure) : compte avec date (KÖRBER 1905 : 56, no 78 : CHARLIER 2004 : 79).

38 • Meschenich (Allemagne, Germanie Inférieure) : graffiti avec date ( LEHNER 1901 : 234 ; CHARLIER 2004 : 79, tabl. V, no 15).

39 • Mirebeau-sur-Bèze (Côte-d’Or), dans les thermes extra muros du camp légionnaire (cité des Lingons) : graffito sur une brique : Secundus CCCXXVI / Arunti / ]..eus / ].enus / ].us / ]s (LE BOHEC 1995 : 314-315, no 9 (lecture différente : IVCVNDVS CCCXXVI / MVNTI / IIVVI / IVYVI / IIVI / HH) ; CHARLIER 2004 : 93, no 21.2).

40 • Montenach (Moselle), cité des Trévires, province de Belgique : de l’atelier de tuilier d’une villa : “ cum Anaillo dies[… / cum tertio dies I / inbricis dies III / inbricem baiolandam • mortari • VI dies III / tegul(a)e • in campo Rassure • dies I / laterc(u)li dies I ” = “ travaillé avec

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Anaillus … jours, avec Tertuius un jour, trois journées à transporter des tuiles creuses (imbrices), six fournées d’argile dans un pétrin (mortari) trois jours, un jour à transporter des tuiles plates (tegulae) dans le champ (campo) de Rassura, pour les briques, un jour ” (trad. d’après F. Charlier) (NB : P. Wuilleumier (loc. cit. ligne suivante) lit “ [P]atercli = (du champ) de Parterclus ” à la dernière ligne) (CLÉMENT 1927 ; WUILLEUMIER 1963 : 210-211, no 533 ; Civilisation… 1983 : 313-315 ; MARICHAL 1988 : 18 ; CHARLIER 1999 : 173-174 ; 2004 : 96, no 57.1 ; GAMBS 2007 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 62, Fig. 67) ; cette inscription a été rapprochée de l’un des comptes de travail des ateliers de sigillée de La Graufesenque (MARICHAL 1988 : 18).

41 • Nice-Nicaia (près de –) (Alpes-Maritimes), province des Alpae Maritimae, capitale de cité : graffiti sur TCA : “ CXX / ET RASI XX ” = “ (moulées : ) 120 et ébarbées : 20 ” (trad. F. Charlier : cf. infra Aquilée, pour “ rasi ”) (CIL, V, 8110, 450 ; CHARLIER 1999 : 181).

42 • Optevoz (Isère), agglomération des , Narbonnaise : graffiti de 5 lignes (compte de tuilier) sur une tuile, découverte hors stratigraphie (BERTRANDY et al. 2010 : 264, Fig. 273).

43 • Petit-Bersac (Dordogne), Aquitaine : découverte fortuite hors contexte : inscription en cursive sur trois lignes, sur une tegula, non interprétée : cili ncroici[…] / […] pias capias s […] / Deani (COUPRY 1969 : 362 et Fig. 26 (indiqué “ sur dalle calcaire ”) ; GAILLARD 1997 : 185, Fig. 111 ; CHARLIER 2004 : 93, no 24.1).

44 • Saalburg (Allemagne), Germanie Supérieure : série de graffiti sur TCA, sur le camp militaire (JACOBI 1897 : 312-313 et Pl. 74), dont avec indication de date (BAATZ 1970 : 50 ; CHARLIER 2004 : 80, tabl. VI, no 1).

45 • Sains-du-Nord (Nord), agglomération des Nerviens, Gaule Belgique, sur voie Bavai- , avec probable production de TCA : une brique mentionnant un transport d’argile par chariot à bœuf (BROEZ 1987 ; AE, 1997, 1140 ; 2001, 1398 ; LAMBERT 2001 ; CHARLIER 2004 : 96, no 59.2 ; RAEPSAET et RAEPSAET-CHARLIER 2004 ; 2007) : texte selon cette dernière étude : “ rationem carru[m / cum primum vere[cundus ? / ab bove argillam [ / item cum primum [ / item corolla[m / item cum6IIXXI / pas[cua ? ” ; et une tuile de compte de production ou de livraison de (sans doute) 55 tuiles, avec date (RAEPSAET et RAEPSAET- CHARLIER 2004 ; 2007 : 144-146) : “ T ? Commini / kal i LV = de Titus( ??) Comminius / Aux kalendes de janvier, 55 pièces ”.

46 • Saint-Paul-de-Loubressac “ Saint-Gervais ” (Lot), sur un atelier de TCA du Quercy (Cadurques, Aquitaine) : un graffito en gaulois sur 3 lignes, inintelligibles (FILIPPINI 2010 : 214 ; cf. CHARLIER 2004 : 95-96, no 46.1 et .5)

47 • Sallèles d’Aude (Aude), important atelier mixte (amphore, poterie et TCA), Narbonnaise : sur une imbrex : “ CXXIIII ” = “ 124 imbrices réalisées (?) ” (LAUBENHEIMER et LE NY 1999 : 21 ; CHARLIER 2004 : 92, no 11.1).

48 • Schuld an der Ahr (Kr. Ahrweiler, All.), Germanie Inférieure : sur un carreau de suspensura des bains d’une villa : “ pulsator accipit –lamnas LXXX / imbrices murales N XX / qunios dodrantes N XX / sextum kalandas Augustas / Iustius Optatus accipit / secundarias N(umero) / lamnas N(umero) XII / imbrices N(umero) XXX //(col.2) Titus Tusaucus T(iti) f(ilius) / venit ad nos XV Kal(endas) / Augustas ” ( EIDEN 1976 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 60-61, Fig. 66).

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49 • Strasbourg-Argentorate (Bas-Rhin), camp militaire puis capitale de cité, Germanie Supérieure : graffito avec date, des 28 mai et 13 septembre, pour la production de tuiles et briques (CHARLIER 2004 : 97-98, no 67.6 et 9 ; 2011 : Fig. 6.4).

50 • Thorame-Haute (Alpes-de-Haute-Provence, province des Alpes Maritimae) : sur une tuile (d’une sépulture) : “ supposuit furno III Idus Iulias / die solis / abuit tegulas / inbrices ” (production de tuile, sans chiffre, pour le 13 juillet) (BAILHACHE 1935 ; MARICHAL 1988 : 18 ; BÉRARD 1997 : 481, Fig. 459 ; cf. DESBAT 2011a : 148 ; CHARLIER 2004 : 92, no 04.5 ; 2011 : 730 et Fig. 6.5).

51 • Toulon (Var), ville romaine de Narbonnaise : à “ Notre-Dame-d’Entrevigne ”, graffiti avant cuisson : “ Castella/ne Ernio / se posede / recum ” (selon Héron de Villefosse ; BRUN 1999 : 829, Fig. ; CHARLIER 2004 : 101, no 83.4) ; il ne semble pas s’agir d’un compte.

52 • Vendémian (Hérault) : “ Moi, Achille, j’ai donné aux céramistes (figulis) une amphore de vin ” (CHARLIER 2004 : 94-95, no 34.1) (rémunération ou récompense d’un ouvrier tuilier).

53 • Vienne (Isère), chef-lieu des Allobroges, Narbonnaise : sur une brique, avant cuisson, des noms et mention de la punition d’un esclave (de tuilerie ?) (MALLON 1973a et b ; CHARLIER 2004 : 95, no 38.2).

54 Pour le territoire français, on note (CHARLIER 2004 : 75) que ces inscriptions sur TCA sont particulièrement nombreuses en Narbonnaise, ainsi qu’en lien avec des sites légionnaires (surtout alors dans les Germanies), ces provinces étant sans doute des lieux d’acculturation privilégiés, ici quant à l’usage de l’écriture.

55 Et l’on peut encore mentionner des graffiti avant cuisson sans textes, concernant des représentations : scènes de chasse, également avant cuisson, sur une tuile à Vercheny (Drôme), peut-être des VIe-VIIe s. (BRUHL 1958 : 384 ; DESAYE 1959 ; PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 702, Fig. 1059), dans la nécropole de Laudun (Gard, IVe-VIe s.), de la villa de Mus (Gard), ainsi que deux exemplaires de tombes de la grotte Bianchi à La Colle-du-Loup (Alpes-Maritimes) (COMBIER et CONRY 1995161 et Fig. 44, 1 et 4) ; e même, une “ cabane ”, avec son toit, gravé sur une tuile de Vénérieu (Isère), dans un habitat gallo-romain (BERTRANDY et al. 2010 : 345, Fig. 347). Quant au graffito avant cuisson de l’établissement rural de Port-de-Barque (Charente-Maritime) (GUTHERZ 1993 : 202-203, Fig. 17), il figurerait une maison à étage ; mais ne pourrait-on – à titre d’hypothèse certes aventurée – y voir la représentation de la façade d’un grand four de tuilier, avec sa couverture ?

56 Des documents de ce type peuvent en outre être mentionnés hors de Gaule (cf. CHARLIER 1999, 176 sqq. ; 2004). Ils sont regroupés ici par grandes régions du monde romain (ensembles de provinces), d’ouest en est, après l’Italie.

- Italie, dont province de Transpadane :

57 En général, pour les graffiti avant cuisson sur TCA italiens, voir STEINBY 1977/78 : 368-369, Pl. 222-224 et BODEL 1983 : 71, Pl. 28, ainsi qu’un exemplaire pour un lieu de découverte inconnu (collection De Criscio) : “ CCXXXX ”, soit 240 tuiles réalisées ? (BODEL 1983 : 71 : cf. LAUBENHEIMER et LE NY 1999 : 21).

58 • Aquilée (Istrie, Transpadane) : “ cave malum, si non / raseris lateres DC / si raseris minus malum formidabis ”, = “ prends garde à toi si tu n’as pas ébarbé 600 briques, si tu en as

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ébarbé moins, tu auras des ennuis ” (trad. F. Charlier) (CIL, V, 8110.176 ; OXÉ 1925 : 80 ; BRODRIBB 1987 : 126 ; MARICHAL 1988 : 18, n. 34 ; CHARLIER 2004 : 88 ; cf. TOMLIN 1979 ; DESBAT 2011a : 148) ; selon F. Charlier (1999 : 180-181 ; cf. 2004 : 88) – je pense à juste titre –, radere, ici comme dans le graffito de Nice supra, concerne une action différente du moulage, sans doute celle d’“ ébarber ” (c’est-à-dire de lisser, dans la forme ou moule).

59 • Cesena : graffiti sur brique (AE, 1978, no 334).

60 • Ostie : des graffiti sur TCA (STEINBY 1977/78 : 368-369, Pl. 222-224).

61 • Pellaro : graffiti sur tegula (MOREL 1991).

62 • Pietrabbondante, Samnium, au Ier s. av. n. è. (MOREL 1991 ; GUIDICELLI 2009 : 39 et Fig. 4 ; cf. LEJEUNE, LA REGINA et MARCHESE 1976) : ce document indique la présence de femmes dans l’atelier (voir infra).

63 • Rome : graffiti commercial : “ à Beneventum, Lulio a notifié que 401 tegulae soient livrées à l’entrepôt de Neapolis ” (CIL, XV, 6123 ; CHARLIER 2004 : 87, tabl. IX, no 3).

64 • Roncopascolo (Parme) : graffito sur tuile (ZUCCHELLI 2008).

65 • San Quirino : graffiti sur brique (AE, 1939, no 141).

66 • Sant’Angelo-in-Formis : sur une tegula, compte d’enfournement avec date calendaire : “ N • D • ET • C / Idibus Iul(i)is Celer finget / bipedas VXXXI / Actum Casilino / Modesto II et Probo Co(n)s(ulibus) ”, pour la production de 5031 briques, aux ides de juillet, avec date consulaire de 228 de n. è. (ZANGEMEISTER 1894 : 285 ; AE, 1894, no 159 ; MARICHAL 1988 : 18 ; cf. CHARLIER 2004 : 75 ; 2011 : 729).

- Espagne et Portugal ( romaine) :

67 Pour la Lusitanie occidentale (Portugal), en général, on note plusieurs graffiti sur TCA (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001).

68 • Aceuchal (Espagne) : graffiti sur briques (MALLON 1948 ; 1986).

69 • Coimbra-Conimbriga (Portugal), ville romaine de Lusitanie : plusieurs graffiti sur TCA : a) “ Ex officin(a) • / Maelonis • / diarias • / ro/ s • solui ” = “ brique provenant de l’atelier de Maelo ; les quantités requises de briques journalières, je m’en suis acquitté ” (trad. F. Charlier, loc. cit.) ; b) “ (A)gilio / ]CI lateres ” = ” ; c) “ CCXXIII ” (ÉTIENNE, FABRE et LÉVÊQUE 1976 : 159-160, 161-162, 164-165, 172, no 358a, 365, 361, 367, 376, Pl. XXVI ; MARICHAL 1988 : 19 ; cf. CHARLIER 1999 : 173, 180-181, 182 ; 2004 : 80, tabl. VII, no 1 et 11-15 ; 89 ; CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001).

70 • Italica (Espagne) : graffiti sur briques (MALLON 1952 ; 1986).

71 • Trancoso (Portugal), un graffito (CURADO 1988) ;

72 • Villafranca de los Barros (Espagne) : graffiti sur tegula, indiquant la punition d’un esclave (MALLON 1973b ; 1977 ; 1986).

- Grande-Bretagne-Britannia :

73 En général pour cette province, pour ces graffiti sur TCA avant cuisson, voir BRODRIBB 1979a et c ; TOMLIN 1979 ; FRÈRE et TOMLIN 1993 = RIB, II-5, no 2491 sqq. ), et pour le secteur du mur d’Hadrien, FRÈRE et TOMLIN 1993, II-5 ; no 2491.127 ; CHARLIER 2004 : 80, tabl. VII, no 7).

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74 • Cadder : graffiti sur TCA ( FRÈRE et TOMLIN 1993, II-5 : no 2491.123 ; CHARLIER 2004 : 80, tabl. VII, no 6).

75 • Caerlon : avec date (FRÈRE et TOMLIN 1993, II-5 : no 2291.11 ; CHARLIER 2004 : 80, tabl. VI, no 3).

76 • Caerwent : document comptable, avec liste de noms d’ouvriers (HASSAL et TOMLIN 1993 : 321-322, no 30 et Pl. 16 ; CHARLIER 2004 : 85).

77 • Dover, avec nom (FRÈRE et TOMLIN 1993, II-5 : no 2491.124 ; CHARLIER 2004 : 80, tabl. VII, no 10).

78 • Hartfield “ Cansiron Farm ” (East Sussex), sur une tuilerie (fin Ier-déb. IIe s.) : “ CCXX / CCXIIII ” (nombre de tuiles réalisées ?) (RUDLING 1986 : 211-211 ; FOSTER 1986 : 211-212 ; cf. LAUBENHEIMER et LE NY 1999 : 19 ; CHARLIER 1999 : 177).

79 • Heybridge : graffiti sur TCA, avec indication de 220 tuiles réalisées (BRODRIBB 1987 : 130 ; cf. LAUBENHEIMER et LE NY 1999 : 19).

80 • Holt : graffito sur TCA, mentionnant un soldat de la 1 re cohorte des (STEPHENS 1989 ; FRÈRE et TOMLIN 1993, II-5 : no 2491.96 ; CHARLIER 2004 : 80, tabl ; VII, no 17).

81 • Leicester : des graffiti, dont : “ Primus a fait 60 ” (FRÈRE et TOMLIN 1993, II-5 : no 2391.3 et .109 ; CHARLIER 2004 : 80, tabl. VII, no 2 et 9).

82 • Londres-Londinium : “ le ? août, 225 (tuiles réalisées ?) ” (BRODRIBB 1987 : 130 ; FRÈRE et TOMLIN 1993, II-5 : no 2491.10* ; CHARLIER 2004 : 79). cf. LAUBENHEIMER et LE NY 1999 : 19).

83 • Silchester-Cavella Atrebatum : graffito au doigt sur tuile (la dernière fabriquée pour la journée, ou pour une fournée ?) : “ SATIS ” = “ assez ” ; et autre graffito : “ VI K OCTO(bres) / MANV ICC(–) ” (date des kalendes d’octobre) (TOMLIN 1979 : 250 ; CRAM 1985 : Fig. p. 96 ; BRODRIBB 1987 : 130 ; cf. LAUBENHEIMER et LE NY 1999 : 19 ; CHARLIER 1999 : 183) ; ainsi que deux autres (FRÈRE et TOMLIN 1993, V---II-5, no 2491.1 et .81 ; CHARLIER 2004 : 80, tabl. VII, no 4-5, et 89).

84 • Wiggonhold : graffito commercial, avec indication de quantités de TCA (FRÈRE et TOMLIN 1993, II-5 : no 2491.2 ; CHARLIER 2004 : 87, tabl. IX, no 1).

- Rhétie :

85 • Eismerszell (Lkr. Fürstenfeldbruck, Bavière, Allemagne) : […]VMTORI DATV(m) IPSE / […]MCL N(umero ?) […]PED(ales) N(umero) XLVIIII / […]O PED(al)ES LX / […] (pedal)ES LX / […] (pe)D(al)ES XLV (compte, pour un total d’1150 tuiles) (FLÜGEL et SCHMIDTS 2000/01 ; BRANDL et FERDERHOFER 2010 : 58 et Fig. 63).

86 • Kösching (Bavière, Allemagne), avec nom ( VOLLMER 191 : no 260 ; CHARLIER 2004 : 80, tabl. VII, no 8).

87 • Regensburg (Bavière, Allemagne) : “ CORI FEC CX ” = “ Cori( ) a fait 110 (tuiles ?) ” (FREI- STOLBA 1980 : 104 ; cf. LAUBENHEIMER et LE NY 1999 : 21).

88 • Schuld (Bavière, Allemagne) : graffiti commercial avec nombre de TCA ( SCHILLINGER- HÄFELE 1977 : 527-528, no 142 ; CHARLIER 2004 : 87, no 4).

89 • Weissenburg (Bavière, Allemagne) : au moins deux graffiti, dont un concernant des normes quotidiennes de production, sur un atelier de tuilier (WESCH-KLEIN 1990 ; GUDEA 1996).

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- Provinces danubiennes (Norique, Pannonie, Dalmatie, Dacie, Mésie) et Mer Noire :

90 Pour la province romaine de Dacie en général, on note plusieurs graffiti sur TCA (GUDEA 1983 ; 1988 ; 1991 ; 1996), et en Mésie Supérieure, une série de graffiti avant cuisson sur TCA (PETROVIĆ 1975 : 23-42 ; 154-155).

91 • Gornea (Roumanie) : graffito sur tuile (GUDEA 1983), de la Tétrarchie.

92 • Lorch-Lauriacum (Autriche, Norique), site militaire du danubien : des graffiti avec dates (CIL, III, 14 ; RUZICKA 1919 : col. 109, 113, 114-116 ; CHARLIER 2004 : 79, tabl. V, no 10-13).

93 • Malo Golubinje (ex-Yougoslavie) : ordre de patron pour 200 briques (CIL, III, 8277.3 ; CHARLIER 2004 : 88).

94 • Sacidava (Scythie Mineure) : graffito sur tuile, de l’Antiquité tardive (GUDEA 1988).

95 • Sisak-Siscia (Croatie), camp militaire de Pannonie Supérieure : 9 graffiti différents, dont au moins 5 comptes : a) “ I KAL. IUNIAS / CANDIDVS CCXX / IUVSTVS CCXX / FELICIO CCXX / IN VNO DCLX ” = “ le jour des kalendes de juin, Candidus a fait 220 tuiles, Justinus a fait 220 tuiles, Felicio a fait 220 tuiles, en un seul (jour ?), 660 (tuiles) ” ; b) “ (ante diem) XIII K(alendas) Octobr(es) / Fortis CCXXII / Candidus CCXXV / Iustinus CXXXVII / Artemas CLXXXXVIIII / min(us) XXI ” = “ le 13 e jour avant les kalendes d’octobre, Fortis a fait 222 tuiles, Candidus a fait 225 tuiles, Justinus a fait 137 tuiles, Artemas a fait 199 tuiles, Minus en moins 21 tuiles ” : c) “ (ante diem) XVI Kal(endas) Aug(ustas) / Seuerus et / Fortunat[us / later(es) CCCCXXXX ” = “ le 5e jour avant les kalendes d’août, Severus et Fortunatus ont fait 440 briques ” ; d) “ Kal(endis) Iulis / Severus CCXX / Fortis CCXX / Candidus CCXX / Felicio CCXX / in uno DCCCLXXX ” = “ au 1 er juillet, Severus 220, Fortis 220, Candidus 220, Felicio 220, soit au total 880 ” ; e) “ Pr(idie) Idus Iunia[s / Felicio CCXX ” ; f) “ Pri(die) non(as) Iul(i)a(s) / Severus / et Fortis / et Candidus / CCXX ” (CIL, III, 11378-11386 = MOMMSEN 1875/81 ; ZANGEMEISTER 1879 ; OXÉ 1925 : 80 ; BLOCH 1947 : 329-330 ; SPITZLBERGER 1968 (seulement pour d) ; MARICHAL 1988 : 18 (pour a, b, c) ; cf. LAUBENHEIMER et LE NY 1999 : 20 (a, b, c) ; CHARLIER 2004 : 78 (pour a, b, c, e, f) ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 59 (seulement pour d) ; cf. KAENEL 1980 ; CHARLIER 1999 : 176-177).

96 • Sofia-Serdica (Bulgarie, Thrace) : graffiti de fournées avec dates, en grec ( BESEVLIEV 1952 : 31-32, no 47, 48, 489 et 50, Pl. 20-21 ; CHARLIER 2004 : 79) ; et autre en (VELKOV 1977 : 160, n. 638 ; CHARLIER 2004 : 80, tabl. VII, no 3).

97 • Teregova (Dacie) : graffiti sur brique (PISO 1996).

98 • Vienne-Vindobona (Autriche, Pannonie), camp militaire du Limes : comptes de production sur tuile, dont avec dates (NEUMANN 1973 : 50 ; Pl. LXXIV, no 1157 ; CHARLIER 1999 : 173 ; 2004 : 79, tabl. V, no 14 ; tabl. VI, no 4).

99 Pour ces exemples hors des Gaules, la série de Siscia, en Pannonie, reste la plus suggestive et riche en informations, peut-être avec les exemplaires de Conimbriga, en Lusitanie, et Aquilée (supra). La série britannique reste importante.

Et les autres sources : conclusion

100 Contrairement à d’autres artisanats, l’iconographie se dérobe en tant que source pour la production de TCA, sinon pour la mise en œuvre par exemple des tuiles, dans des représentations de couvertures de bâtiments, notamment.

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101 La source majeure en la matière reste donc quasi partout l’archéologie, tant pour la connaissance des structures de production (ateliers et fours) que pour celle des produits et de leur mise en œuvre, tuiles, antéfixes, briques et autres éléments entrant dans la construction des bains (carreaux, tubuli…), tuyaux, etc. (voir § 1.5 pour ces produits).

102 Les graffiti, de manière plus notable, nous apportent cependant – on l’a vu – des informations non négligeables quant au fonctionnement des ateliers, à leurs travailleurs et protagonistes, au statut de ces officines, utiles à notre propos.

La production de TCA

103 Pour les productions de TCA dans le monde romain et en Gaule, en général, on peut par exemple consulter : BLÜMNER 1879 : 16 sqq. ; PEACOCK 1979 ; PETRIKOVITS 1981 : 122 ; FRITZEMEIER 1986 ; ZACCARIA 1993a ; CAMILLI et TAGLIETTI 1994 ; BENDALA, RICO et ROLDÁN 1999 ; BOUCHERON, BROISE et THÉBERT 2000 ; HANEL 2001 ; SCHNEIDER 2002 ; LUPPENS 2007… ; et cf. LUGLI 1957 ; MEIER-FREULER 2009 ; voir infra la bibliographie sur les produits, § 1.5). La chronologie de la production et de la mise en œuvre de ces TCA sera examinée plus bas (§ 1.10).

L’implantation des ateliers10

104 Une raison majeure de l’implantation essentiellement rurale des ateliers de TCA – par rapport aux officines de potiers par exemple – pourrait être il est vrai, certainement, les besoins d’espaces plus vastes pour ces productions que pour la poterie (aires de façonnage puis de séchage, surtout).

105 En Italie, c’est la région de Rome et la ville même qui sont les mieux étudiées de ce point de vue, et la bibliographie est particulièrement abondante (cf. aussi infra, §§ 1.6 et 1.9 ; cf. STEINBY 1978 : D, col. 1506-1528 ; 1986 ; 1993a et b ; 1998 ; PEÑA 1987 ; 55-71 ; 1995 ; GRAHAM 2006 : carte Fig. 3.2, pour le Sud de l’Étrurie) : de l’étude de 9000 estampilles (infra), T. Helen (1975 : 97) conclut à des ateliers essentiellement ruraux. Certes, ces productions y sont particulièrement développées dans les régions dépourvues de bonne pierre de construction et où la brique est massivement mise en œuvre (cf. ADAM 1984 ; 1993 ; CHAUSSON et BUONOPANE 2008 ; DE LAIN 2001).

106 Ces productions sont aussi bien documentées, en Italie (voir aussi infra, au sujet des estampilles et de la diffusion), pour la Gaule Cisalpine, la province de Transpadane, et l’aire de l’Adriatique Nord (RIGHINI 1970 ; 1995 ; 1998a ; 1999… ; voir infra), à Alba Pompeia (DE MARCHI 1997), dans le delta du Pô (PATITUCCI 2006), la vallée du Taro et région de Parme (PETRACCO et PETRACCO SICARDI 2007), la région de Pouzzoles (AUBERT 2005a), ou celle d’Oderzo (CALLEGHER 1993). Un atelier rural d’époque républicaine existe par exemple antérieurement à une villa à Blera en Étrurie ( BERGGREN et ANDREN 1969). En Apulie (Italie du Sud), au Ier s. av. n. è. (CHELOTTI 2003), les ateliers, assez nombreux dans le territoire de la cité de Venouse, sont soit liés à des chantiers de construction, sur place, soit implantés dans le cadre domestique rural, pour usage domestique, voire en partie pour commercialisation, à courte distance.

107 Cependant, si cette explication par rapport aux chantiers de construction potentiels, surtout urbains, primait, on devrait reconnaître en plus grand nombre des ateliers de

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TCA dans les périphéries des villes. Ce n’est manifestement pas le cas, même si quelques exemples peuvent être évoqués (infra ; et voir inventaire, Ann. 3). On connaît en revanche de nombreux ateliers ruraux pour ces productions, qui sont à faible distance de ces chefs-lieux de cités, mais non directement dans leurs suburbia.

108 On peut observer que, pour le Moyen Âge (infra, § 1.10.4 ; cf. CHAPELOT 1997 : 142-143), le même constat est fait du caractère essentiellement rural de la production de TCA. Mais les causes en sont alors à rechercher plutôt, pour cette période, dans les plus grandes nécessités de ces ateliers, par rapport à ceux de poterie, en matière première : argile et surtout bois, privilégiant notamment les zones forestières. Le fait que cette production, aux époques moderne et contemporaine, soit saisonnière favorise en effet d’autres activités le reste du temps, qui sont alors essentiellement l’agriculture (CHARLIER 2011 : 725). Mais pouvait-il en être de même en Gaule à l’époque romaine ? Seuls quelques indices11 en ce sens peuvent être trouvées dans les dates mensuelles de production indiquées par certains comptes (supra, § 1.1.3).

109 D’autres provinces de l’Empire romain, hormis les Gaules et Germanies, ont bien sûr fait l’objet de recherches concernant la production de terres cuites architecturales (et voir Ann. 3) :

110 - En Britannia ( MAC WHIRR 1979b ; MAC WHIRR et VINER 1978 (qui suppose des tuiliers itinérants) ; DARVILL et MAC WHIRR 1982 ; 1984 : cf. carte Fig. 3), avec, clairement, une part importante de la production de caractère domanial, et où l’on note aussi particulièrement la région d’York, site de caractère en partie militaire (BETTS 1982) ;

111 - en Méditerranée occidentale en général (BERMÚDEZ 1987), et régions adriatiques (DŽIN 2011; VIDRIH-PERKO et ŽUPANČIĆ 2011);

112 - dans la province de Bétique, du IIe s. av. au VIIe ap. J.-C. (BERNAL et LAGÓSTENA 2004) ; et en particulier en Catalogne, à Viladamat, avec un atelier dans une villa, de la 2e moitié du IIe-1re moitié du Ier s. av. n. è. (CASAS 1989 ; cf. CHARLIER 2011 : 589, Fig. 5.4.247) ;

113 - en Lusitanie occidentale (Portugal), autour de Conimbriga, les ateliers connus sont ruraux, parfois dans des villae (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001 : 157) ;

114 - en Rhétie et Norique, sur le Limes danubien (FEDERHOFER 2007) ;

115 - dans la province de Dalmatie (ALFÖLDY 1967), pour les tuileries militaires ;

116 - dans les provinces grecques (BILLOT 2000), ainsi que l’Italie du Sud, Sicile et Grèce (HAMPE et WINTER 1965), Crête, Messenie et Chypre (HAMPE et WINTER 1962) ;

117 - en Afrique romaine (CARANDINI 1969/70, pour la Zeugitana) ;

118 - en Égypte romaine (DREXHAGE 1994).

119 Pour la Gaule (en fait la France), Françoise Le Ny (1988 : 69-97) a inventorié 142 ateliers prospectés ou fouillés12 sur l’ensemble du territoire métropolitain, le bilan s’étant, depuis, notablement enrichi : bien que les contextes des ateliers n’y soient pas étudiés en détail, on peut estimer que, selon cette étude, près de 75 % sont ruraux (dont 3 dans des villae) et que les 25 % restants se répartissent entre les chefs-lieux de cité, pour un tiers seulement, et les autres agglomérations, parfois essentiellement potières ou en tout cas artisanales, pour les deux autres tiers (18 % de l’ensemble). Ces proportions sont représentatives pour le propos développé ici, dès avant l’examen de secteurs plus systématiquement étudiés de ce point de vue, dont l’étude de cas du chap. 2.

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120 À titre d’exemples, pour la Suisse (GOLL 1996 ; LE NY 1998), on recense 18 ateliers ; pour la Narbonnaise (SÉNÉQUIER 1991 : 40-41, Fig. 9), au début des années 1990, 64 ateliers produisent des tuiles, 25 des briques et 7 des tuyaux (parfois le tout)13. Voir encore l’Est de la Gaule (en France seule) (LE NY 1987) les provinces de Germanie Inférieure et Supérieure, avec la Rhétie (TRIMPERT 2003 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010)…

121 Comme pour d’autres artisanats (FERDIÈRE 1999 ; 2001 ; 2003 ; 2005a ; 2006/07 ; 2007 ; 2008a et b ; à paraître ; cf. en général POLFER 1999 ; LEPETZ et MATTERNE 2003 ; et par exemple DELPLACE 1978, pour la poterie en Italie et Gaule ; et cf. MEES 2002) et peut-être plus encore – on le verra par la suite – la production de TCA est un artisanat, selon toute apparence, assez majoritairement rural, où l’on reconnaît de même plusieurs “ modèles ” d’implantation. Les ateliers, selon les modèles qu’on verra mieux se dégager du corpus examiné plus bas (chap. 2 ; voir Ann. 1), sont soit intégrés aux centres domaniaux eux-mêmes, les villae, comme à Touffréville (voir FERDIÈRE 1999 : 10 ; 2003 : 265-266 ; 2005a : 9-10), y compris en véritables complexes quasi industriels, comme à Lezoux “ Les Fromentaux ” (voir FERDIÈRE 1999 : 18-19, Fig. 11 ; 2003 : 266-257, Fig. 2-3 ; 2005a : 9-10), soit, bien plus souvent, regroupés, hors habitat, en rase campagne, comme à Vrigny (voir FERDIÈRE 1999 : 17 et Fig. 9b) (cf. Fig. 16a), laissant ainsi la porte ouverte à une interprétation domaniale. Ce caractère rural a bien sûr déjà été observé : pour la Gaule centrale (FERDIÈRE 2007 ; à paraître), ou par exemple pour la Suisse (Hevètes et Rauraques : DUVAUCHELLE 201014).

122 Pour les Trois Gaules, on peut encore mentionner quelques chiffres “ statistiques ” : pour le département de l’Oise (sud de la province de Belgique), la CAG 60 (WOIMANT 1995) indique 11 ateliers de tuiliers, attestés ou probables, qui semblent tous ruraux. Quant à la plus grande part du département de l’Aude, en Narbonnaise (PASSELAC 2009 : carte Fig. 34), les ateliers (de tuiliers et potiers) y sont largement majoritaires, soit isolés soit liés à des établissements ruraux, avec seulement 7 cas en agglomération. Mais cette “ ruralisation ” est un phénomène propre ici au Haut-Empire, les ateliers des IIe-Ier s. av. J.-C. étant plutôt en agglomération (ibid. : 110-111)15.

123 Un inventaire plus récent concerne les ateliers de tuiliers de Germanie Supérieure et du nord de la Rhétie (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 94-110 ; cf. carte Fig. 71, p. 66) : 90 officines y sont recensées, où sont distinguées celles militaires (14, dont 3 mixtes et civiles, pour ces régions proches du Limes). Plusieurs d’entre elles sont rurales, dont non moins de 12 associées à des villae16 (ibid. : 55-56). Ceci est confirmé, pour la Rhétie, par MOOSBAUER 1999 : 222).

124 On peut aussi consulter dans ce sens les inventaires d’ateliers de potiers et tuiliers17, pour la Narbonnaise (SÉNÉQUIER 1991), la Franche-Comté (CHARLIER 1990a : carte Fig. 11 ; et – b), le Sud-Ouest Champenois (LENOBLE 1991 ; 1992), la Région Rhône-Alpes (LAROCHE 2005 ; cf. 2006), la Suisse (LE NY 1998), entre et Rhin (PASTOR 2010), la Région Nord-Pas-de-Calais (THUILLIER 1993), ou pour le Nord de la Gaule (THUILLIER 2003), l’Est (LE NY 1987) et l’Ouest de la France (FAULON 1995), montrant la large domination des atelier ruraux.

125 Pour le Nord de la France et notamment la Picardie et ses nombreuses villae connues, P. Leman (1977a), notant l’absence d’argilières18 à proximité de ces dernières, considère que la production de TCA qui leur est destinée doit être concentrée dans un petit nombre d’officines spécialisées, et non dispersés dans les villae : en d’autres termes, on

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pourrait dire que chaque villa ne doit pas posséder ici, pour sa construction puis son entretien, son propre atelier, ce qui paraît recevable.

126 On peut examiner de plus près, à titre d’exemples de comparaison avec la région faisant l’objet de l’étude de cas ci-dessous (chap. 2), quelques régions particulièrement bien documentées quant à leurs ateliers de TCA.

127 • Un exemple suggestif concerne, en Narbonnaise, la cité de Béziers, pour sa partie nord-orientale (MAUNÉ 1998 : 206-208 et 234 ; cf. 2001 : carte 2 ; 2007) (Fig. 1). On constate ici une forte demande, avec l’urbanisation et la romanisation des campagnes, surtout au Ier s. de n. è. Ainsi, la production de TCA est présente dans pratiquement toutes les officines céramiques concernées de ce territoire (surtout pour les tegulae et les imbrices). Ceci est notamment visible dans le secteur d’Aspiran (cf. MAUNÉ 2001 : 172-173), à “ Soumaltre ” (ratés et productions dans 2 grands fours ?) et à “ Dourbie ” (cf. MAUNÉ et al. 2006) (ratés et un moule à antéfixe, alors qu’aucun antéfixe n’est connu sur les sites du NE du Biterrois : GENTY 1978 : 80 ; cf. LAUBENHEIMER 1985 : 171 ; et production de pesons dans les fours 3 et 8, mil. Ier s.) ; cette production de pesons est par ailleurs connue à Sallèles d’Aude (LAUBENHEIMER 1990 : 143-145) et à Corneilhan/La Teularié (LE NY 1988 : 84). La production de tuiles est aussi attestée à Fabrèges et L’Estagnola (petits ateliers : ratés), ainsi qu’à Contours (avec amphores), Les Demoiselles-Ouest (sur l’ensemble des fours), et de même avec les ateliers spécifiquement de tuiliers : Camp Nègre, Ronis, Le Théron, Les Rieux-Hauts, Contours et Mougères/Le Colombier, Saint-Marcel à Saint-Pargoire, et surtout à Calencas (cf. LE NY 1988 : 84), enfin sur l’important établissement rural des Plots-Sud (ratés). Les ateliers implantés en milieu rural sont donc nombreux (6 pour les seules TCA en Bitérois nord- oriental : MAUNÉ 2001 : 171-172, carte 2), ce qui est ici interprété en termes de besoins des seuls habitats ruraux proches. Il s’agit en tout cas essentiellement de tuiles, et de petits pavés à Carlencas. Les estampilles sont moins nombreuses en Biterrois du nord- est que dans la partie occidentale de la cité. Le secteur étudié comporte en définitive de nombreux ateliers de TCA, dont certains spécialisés, mais plus souvent associés à la production d’amphores (Gauloises 4 surtout) et plus généralement de céramique commune oxydante, en rapport chronologique avec le développement de l’occupation du sol et spécifiquement de la viticulture dans ce secteur, entre 50 et 150. Quant à ces estampilles sur TCA (essentiellement des tuiles ; cf. infra, § 1.5 : FEUGÈRE 2008a : 152-153, Fig. 9 ; cf. MAUNÉ 2001), elles montrent aussi, dans le cadre de la diversification des activités rurales, une production essentiellement domaniale, les produits étant ensuite diffusés bien au-delà du domaine. Elles sont présentes pour les produits des ateliers de “ Dourbie ” à Aspiran, de “ Bourgade ” à Servian et d’autres ateliers (cf. Ann. 4), permettant, pour les plus courantes, d’entrevoir la diffusion de ces officines.

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Fig. 1 : Les ateliers de TCA du Biterrois nord-oriental, d’après MAUNÉ 1998 : 202, Fig. 45 ; les ateliers de tuiliers sont indiqués par un symbole (profil de tegula), parmi les ateliers de céramique.

128 • Toujours en Narbonnaise, mais du côté provençal, on peut prendre l’exemple du Var (cités de Draguignan, Fréjus, Toulon…) (Fig. 2) (BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 ; BRUN 1999 : 163 et index, s. v. “ atelier de tuilier ”). Près d’une douzaine d’ateliers y étaient déjà répertoriés à la fin des années 1980, non moins de 28 dix ans plus tard : la majorité est datée des Ier-IIe s., mais deux officines sont des IVe-Ve s. Aucun exemple n’est attesté dans les villes, la très grande majorité étant donc en milieu rural et même huit directement dans des villae ou autres établissements ruraux. On note un atelier précoce (“ Pardigon ”, fin Ier s. av.-1er quart Ier s. ap. J.-C. : BRUN 1999 : 361). Un “ vicus ” de Tegulata (officine de tuiliers ?) est en outre mentionné à Pourrières (ibid. : 579) (et voir infra, § 1.6 et Ann. 4, pour les estampilles dans les villae du Var).

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Fig. 2 : Les ateliers de potiers du Var (état 1988), avec les officines de TCA, selon BERATO DUGAS et PASQUALINI 1988 : 138, Fig. 2.

129 • On peut aussi, pour la province d’Aquitaine, mentionner la cité des Cadurques (PAUC 1982 ; cf. LABROUSSE et MERCADIER 1990), pour laquelle R. Pauc (1982) recensait au début des années 1980, pour le seul département du Lot, non moins de 10 ateliers tuiliers- briquetiers gallo-romains (Fig. 3) : Cahors même, la capitale de cité (caserne et Banque de France), Belfort-du-Quercy “ Savignac ”, Cajarc “ Carade ” (mixte), Lacapelle-Marival “ Travers de l’Adret / Laveyrière ” (avec estampilles), Lavercantière-Thédirac “ Vayrières ” (avec estampilles), “ Le Grand Frau ” et “ Le Frau ”, Le Montat “ Foli ”, Saint-Denis-Catus “ Sagnes / Camp de Boux ” (avec estampilles), Saint-Martin-Labouval (avec estampilles), Saint-Paul-de-Loubressac “ Saint-Gervais ” (voir aussi FILIPPINI 2010 : 129, 88, 143-144, 180, 185 et 220, 196, 210, 213, 214 ; cf. LABROUSSE et MERCADIER 1990), auxquels s’ajoutent, pour la portion de la cité située dans le département du Tarn-et- Garonne (RIGAL 2010b : 73), les officines de Caussade “ La Guarrigue ” (avec estampilles ; cf. aussi MAVÉRAUD-TARDIVEAU 2007 : 87-88, Fig 65 ; 127 = LE NY 1988 : no 120), Lavaurette “ Prats Grands ” (cf. aussi MAVÉRAUD-T., op. cit. : 127 = PAUC 1982 : 50 ; LE NY 1988 : no 59), et sans doute Albias. Ce nombre est porté à 16 (dont un atelier probable) en 2010 (pour le seul département du Lot : RIGAL 2010b : 73) : s’ajoutent ainsi Caniac-du-Causse, Saint- Daunès (cf. PAUC 1992) et un nouveau site à Cahors (Urssaf : cf. RIGAL 1995), ainsi qu’un atelier à Tour-du-Faur “ Mélines ” (FILIPPINI 2010 : 215, avec estampilles). Plusieurs de ces ateliers sont mixtes (dont Cahors même), parfois avec une production de sigillée (“ Carrade ” à Cajarc : RIGAL 2010b : 74-75). Il est vrai que l’intérêt très orienté du premier chercheur, R. Pauc, fausse certainement la vision cartographique d’ensemble de la concentration des ateliers dans cette cité (cf. RICO 1986 ; RIGAL 2010b : 73), mais pour donner en même temps un aperçu, certainement plus proche qu’ailleurs, de la réalité gallo-romaine, de la densité de ces officines à l’intérieur d’une cité. Les ateliers

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ne sont apparemment pas majoritairement implantés dans la vallée du Lot, qui aurait pu faciliter la diffusion de leurs produits (RIGAL 2010b : 75), et l’on ne distingue pas vraiment une “ aire d’industrie ” spécifique, ainsi spécialisée, contrairement par exemple à la vallée de la Scarpe, ci-dessous. Une majorité d’officines est implantée en milieu rural, parfois à proximité de villae. Contrairement aux affirmations de M. Labrousse (1953) pour Cahors même, le chef-lieu de cité (et cf. MAURIN 1978 : 229 pour Saintes), l’essentiel des ateliers ne sont apparemment pas, pour cet auteur (PAUC 1982 : 43-44), dans les chefs-lieux de cité – ici Cahors représenté, à la marge –, mais surtout ruraux. Des estampilles – au nombre total alors de 450 pour l’ensemble de la cité – étaient connues sur six de ces ateliers en 1980 (PAUC 1982 ; infra, § 1.6), et à ce jour 41 tuiliers sont ainsi connus par leur nom, dont 22 localisés sur un atelier attesté (RIGAL 2010b : 76). Plusieurs de ces estampilles de tuiliers ruraux sont cependant attestés à Cahors même. Et 4 ou 5 estampilles portent les tria nomina (T. Aurelius Lituus, C. Caius Torquatus, Q. Flavius Graius, T. Marcus Sergius…). On note ici, par exemple, la mise en œuvre de ces tuiles et briques estampillées dans l’aqueduc de Cahors (RIGAL 2010a : et b : 77 : 83 ex. pour 9 tuiliers).

Fig. 3 : Les ateliers de TCA du Quercy (Cadurques), selon PAUC 1982 : Fig. 2 ; les limites figurées (pointillées) sont celles des départements (Lot, au centre, et Tarn-et-Garonne, en bas) ; les officines connus en 1982 sont figurés par des triangles, les sites où des estampilles sur TCA ont été découvertes, par des petits points.

130 • Un second exemple peut être pris pour l’Aquitaine centrale et orientale, avec la cité voisine des Rutènes (Aveyron surtout) : une dizaine d’ateliers de tuiliers y étaient connus en 1988 (DAUSSE 1988), la plupart depuis les travaux d’A. Albenque (1947), mais les derniers recensements (GRUAT et al. 1999 : tabl. IV et carte, Fig. 46 ; GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011) (Fig. 4) en révèlent non moins de 26 (en incluant ceux supposés). Il est à signaler que le four de “ Cadeyrac ”, augustéen, était en 1990 le plus ancien attesté de

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toute la région Midi-Pyrénées (LLECH 1990). Quatre d’entre ces ateliers se situent à proximité ou dans des villae, à Creissels (cf. PUJOL 1998), Flavin (Mas-Marcou), Montrozier et Saint-Saturnin-de-Lenne (GRUAT et MANISCALCO 1992) : la plupart des ateliers de tuiliers sont ici supposées liés à la construction de villae, car souvent situés à moins d’1 km19. Il est à noter que le grand centre de production de sigillée de La Graufesenque-Millau20 n’a pas livré d’indices de production de TCA, à l’inverse du centre de production mineur de sigillée d’Espalion. En outre, deux ateliers semblent ici associés à des sanctuaires, à Salles-la-Source et Ols-et-Rinhodes, un autre l’étant au secteur minier du Kaymar (Pruines) (cf. ABRAHAM 2000). Enfin, l’atelier (de villa) de Salles-la-Source (GRUAT, MALIGRE et VIDAL 2011 : 571-572) produit, outre des tuiles, des antéfixes dont des exemplaires ont été trouvés au chef-lieu de cité, Rodez. Ici aussi, au moins une estampille de l’atelier de l’Alzou porte les tria nomina (GRUAT et al. 1999), alors que les estampilles SEXIVLASPR de ce même atelier sont particulièrement nombreuses sur la villa de Firmi “ Girmou ” (55 ex., ainsi que 14 d’une autre estampille). Il est remarquable que les estampilles les plus courantes sont situées dans la partie ouest du département, proche du Quercy (cité des Cadurques)21 où cette activité de production de TCA est très bien attestée (PAUC 1982, supra). Contrairement à ce dernier secteur, on a sans doute ici, chez les Rutènes, des estampilles identiques sur plusieurs ateliers. On émet ici l’hypothèse qu’il puisse s’agir d’une production itinérante, ce qui expliquerait la différence des estampilles (GRUAT et al. 1999 : loc. cit.). Les produits estampillés y sont donc particulièrement bien représentés, tant sur les ateliers que sur les sites de consommation (infra, § 1.6 et 7, et 1.9).

Fig. 4 :Ateliers de tuiliers et estampilles sur TCA en Rouergue, d’après GRUAT et al. 1999 : 97, Fig. 46 (légende : a = agglomérations antiques principales ; b = grandes voies romaines ; c = sites à tuiles estampillées ; d = ateliers de tuiliers).

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131 • Dans la province de Gaule Belgique, le cas de la vallée de la Scarpe (rive gauche) – région d’Orchies (Nord) et au sud de la Pévèle, à la limite des territoires atrébate et des ménapien – est remarquable, avec une très forte concentration d’ateliers ruraux de TCA, sur une faible surface (LOUIS et THUILLIER 2007 ; 2010 ; LEBRUN à paraître) (Fig. 5) : il s’agit d’un cas de spécialisation artisanale micro-régionale dont on ne connaît pas vraiment d’équivalent, en tout cas dans les Trois Gaules, avec non moins de 15 ateliers répertoriés sur une aire réduite de 11 communes prospectées (cf. Ann. 3)22, exclusivement du Haut-Empire, dont quatre sur la seule commune de Flines-les-Râches, qui pourrait être un “ ad Figlinas ”. Ils s’inscrivent dans un dense réseau d’occupation du sol, exempt toutefois de grandes villae. Au moins une estampille, pour l’officine de Titica23, correspond à ces productions, et au moins deux de ces ateliers sont mixtes, produisant aussi de la poterie.

Fig. 5 : Les ateliers de TCA de la vallée de la Scarpe, telle que publiée dans LOUIS et THUILLIER 2007 : 133, Fig. 2 (doc. É. Louis, Communauté d’Agglomération du Douaisis).

132 • On prendra un dernier exemple de comparaison avec le secteur géographique plus vaste, situé entre Meuse et Rhin, concernant pour partie la province de Belgique (sud- est) et pour partie celle de Germanie Supérieure (PASTOR 2010, 1 : 27-28, tabl. Fig. 4 ; 274, tabl. Fig. 194 ; cf. vol. 2, Catalogue) : 10 sites produisent simultanément TCA et poterie, 6 ateliers étant réellement mixtes (Dambach, Diesheim, La Madeleine, Chémery, Mittelbronn et Liffol), les autres apparemment situés ailleurs dans des agglomérations produisant par ailleurs aussi de la poterie. Il ne s’y ajouterait que trois ateliers produisant exclusivement des TCA (Mackwiller, Rimsdorf et Eguisheim) : la proportion d’ateliers mixtes est donc remarquable, par comparaison, par exemple, avec la grande région étudiée plus bas (chap. 2). Neuf ateliers (sur 13) sont ruraux : malgré donc quelques variantes, la situation, dans cette région orientale des Gaules, relativement proche du Limes rhénan, ne se distingue pas radicalement des autres cas cités ici.

133 Plus généralement, en Narbonnaise, les ateliers sont très majoritairement ruraux et, pour les petites officines, souvent liés à des villae et au système domanial, dans le cadre d’une production autosuffisante, les plus importants ateliers s’ouvrant sur un marché

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élargi (selon LAUBENHEIMER et LE NY 1999). La production de TCA est évidemment très développée dans la partie occidentale de cette province, notamment dans la région de Toulouse, dépourvue de bonne pierre de construction et où la brique est mise en œuvre de manière particulièrement notable par rapport à d’autres secteurs des Gaules, comme le notait déjà C. Jullian (1920/26, t. 2, L. V, chap. X : p. 95-98 et notes ; RICO 1988 ; cf. DE FILIPPO 1993 ; 1999 ; 2004 : 109-110 ; BONDARTCHOUK 2002).

134 Par comparaison avec notre région d’étude de cas (infra, chap. 2), pour une vaste aire géographique, on peut par exemple examiner la situation dans la province de (POLFER 2005 : cartes 1 à 5 ; cf. aussi DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117-118 ; LORIDANT 1999 : 273 ; l’artisanat des chefs-lieux de cité n’est pas ici pris en compte) : pour le Haut-Empire, on compte 3 ateliers de TCA en agglomération (carte 2) pour 11 en milieu rural (carte 4) ; pour l’Antiquité tardive, aucun en agglomération et 8 ruraux. Plus particulièrement, pour la Belgique actuelle (BRULET 2008 : 205-208, Fig. 299), on note 14 ateliers, et 4 groupes d’estampilles (infra), avec d’importantes officines comportant des fours de grandes dimensions : Marille (op. cit. : 292), Hermalle-sous-Huy (op. cit. : 406-407), cette dernière certes proche de l’agglomération gallo-romaine d’Amay mais en contexte rural24, en bord de Meuse. On compte ici une forte majorité de lieux de production en contexte rural, voire directement associée à une villa, pour seulement quelques cas en agglomération ou ville (comme Tournai, chef-lieu). On peut enfin prendre le cas de la Suisse, grâce à une récente publication : sur 42 ateliers de TCA recensés, non moins de 66,7 % (28) sont situés en milieu rural – contre seulement 12,5 % en ce qui concerne les ateliers de potiers, au nombre total de 128 –, et par exemple seuls 4 ateliers de TCA sont militaires (9,5 %) (DESCHLER-ERB 2012 : 34, Fig. 2.5 ; 45, Fig. 2.14 ; cf. p. 199 sqq.).

135 De ci de là, à travers les Gaules, on note donc des ateliers isolés en pleine campagne et qui sont raisonnablement rattachables à des domaines : on peut encore citer par exemple, pour les Allobroges, le cas de Moissieu (Isère), du début du Ier s. (AUBIN 1996 : 117-118). Il est toutefois notable que la question de la production de la TCA à partir des fundi n’est pas abordée dans un récent ouvrage concernant l’économie domaniale de la Gaule Narbonnaise (BUFFAT 2011). Les ateliers ruraux y sont en tout cas nombreux, par exemple dans le Var (supra), et l’on note donc en général partout une majorité d’ateliers ruraux (par exemple à Cabanac, Haute-Garonne : VIDAL 1989), quand ils ne sont pas directement installés dans les villae (infra).

136 Hors de Gaule, en Italie, la majorité des ateliers sont dans les districts ruraux, à distance des villes (HELEN 1975 : 97), et, en Grande-Bretagne romaine, ce sont 60 % des ateliers de TCA qui sont à plus de 20 km des chefs-lieux de cités (PEACOCK 1979 : 8 ; cf. PAUC 1982 : 44).

137 On note ainsi des ateliers de tuiliers, en général cependant avec un four unique, directement installés dans des villae et autres établissements ruraux, ou à proximité immédiate25, comme on le verra (chap. 2) pour la région présentée en étude de cas :

138 - en Gaule Belgique, villae de Houdeng, Illange, Liffol26, Yutz ; établissements ruraux de Beuvry-la-Forêt et Flines-les Râches (Nord) (THUILLIER 1993 : 171 et 173 ; 2003, 9 : 1369-1374 et 1437-1455) ;

139 - en Narbonnaise, les cas semblent particulièrement nombreux, pour une région il est vrai particulièrement bien documentée en la matière (par ex. : LE NY 1988 : 83-87, pour la région Languedoc-Roussillon ; et voir supra pour la cité de Béziers) : par exemple, la

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villa de Rians (BRUN et CONGÈS 1994 ; BRUN 1999 : 600), ainsi que trois autres villae du Var (cf. supra : BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 : 136-137) ; l’atelier (mixte) du “ Bourbou ”, à Loupian (Hérault), lié à la villa de “ Pré-Bas ” (LUGAND 1998 ; PELLECUER 2007 ; – et BERMONT 2000) ; le four de tuilier dans la villa de “ La Quintarié ” à Clermont-l’Hérault (Hérault) (POMMARÈDES et al. 2005) ; et l’on peut citer Roquemaure (Gard), à la fin du Ier s., dans l’état 3 de la villa (BARBERAN et al. 2002 : 911-915, Fig. 12) ; dans le Var (supra), villae ou établissements ruraux, comme celui des Arcs-sur-Argens, produisent des TCA estampillées (BÉRATO et DUGAS 1988 ; BÉRATO et al. 1989 ; BRUN 1999 : 220), et de même pour les villae de Brignoles, Camps-la-Source, La Croix-Valmer, Draguignan, Pourrières, Rians “ Les Toulons ” et Tourves (BRUN 1999, s. v) ; on peut encore mentionner, comme on l’a vu, pour le Biterrois NE, les villae de Contours et surtout Aspiran “ Dourbie ” ( MAUNÉ 1998 : 438-439 ; MAUNÉ et al. 2004 ; 2006).

140 - dans le Centre-Est des Gaules, on mentionnera les fours d’une villa à Chancy, tardifs, près de Genève (WECK et ZOLLER 2011), ou la villa de “ Russalet ”, suburbaine d’Avenches (CASTELLA 1995 ; ESCHBACH et CASTELLA 1995), et celle de Vicques (CH) (GERSTER 1983) ; et encore des fours à TCA près de la villa de Jonvelle (Haute-Saône) (CHARLIER 1990a : 19) et dans celle de Marboz (Ain) (DE KLIJN 1994) et de la grande villa de Saint-Romain-de- Jalionas (Isère, en limite de cité des Allobroges, et donc en fait en Narbonnais septentrionale) (PINET 1972 ; cf. ROYET 2006).

141 - dans la province d’Aquitaine (hors des six cités concernées par notre “ échantillon ” du Chap. 2), le four de St-Daunès (Lot) est installé dans une villa ( PAUC 1992) ; et on signale un four de tuilier dans la villa de “ Raujolles ” à Creissels (Aveyron) (PUJOL 1998), ainsi que d’autres chez les Rutènes (cf. supra), enfin le cas de la villa de Lalonquette (Pyrénées-Atlantiques) (RÉCHIN 2006 : carte Fig. 1 ; PLANA-MALLART 2006 : 207 et carte Fig. 2),

142 - les cas d’ateliers implantés dans des villae sont particulièrement nombreux dans les provinces de Germanies et de Belgique orientale, au contact du Rhin : Mürlenbach, Euskirchen et d’autres en Rhénanie (All.) (LUIK 1999 : 210, Fig. 2 ; cf. PEACOCK 1979 : 8), Ludwisburg-Hoheneck (All.) (KLEIN 1992), Capellen (GD (STOFFEL 2009), Dietikon (canton de Zurich, CH, Germanie Supérieure : à proximité), “ Ziegelägerten ” (production de tuiles et tubuli au IIe s., avec estampilles : EBNÖTHER 1995 : 202-203, Fig. 289), Meikirch (BE, CH) (SUTER et al. 2004), Hoheneck (Bade-Württemberg, All.) (PARET 1911 ; cf. PEACOCK 1979 : 8),), Montenach et près de celle de Mackwiller (Lorraine) (GAMBS 2007 ; HATT 1967 : 85), ou encore dans les villae de Ludwigsburg-Hoheneck (All., Champs Décumates) (HÜSSEN 1994 : 261 et Fig. 13.8 ; cf. BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 55, Fig. 60), Schuld en Rhénanie (EIDEN 1976 ; cf. BRANDL et FEDERHOFEN 2010 : 60, Fig. 66) et, dans la région de la Moselle, villae d’Illange (Moselle) (avec Mürlembach (All.), supra : BLAISING 2000 : 131, n. 4 ; DEMAROLLE et al. 2003 : 117) ; enfin, également des fermes gallo- romaines, comme à Trengen “ Murhubel ” (C. de Luzern, CH) (FETZ 1996 ; FETZ et MEYER- FREULER 1997).

143 Comme pour le cas emblématique de Touffréville chez les Viducasses (infra, Chap. 2), on soupçonne donc fortement, à travers tous les territoires gaulois, une économie rurale fondée au moins en partie sur la production de tuiles et autres TCA. Et il est vrai qu’une situation comparable peut être observée ailleurs, hors des Gaules, dans d’autres provinces romaines.

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144 - En Britannia, on peut ainsi citer des cas d’ateliers de TCA implantés dans des villae, par exemple à Rapsley (Surrey, IIe-mil. IVe s.) (HANWORTH 1968), avec deux fours, dont l’un dans la villa elle-même, à Plaxtol (DAVIS 2009) ou à Eccles (Kent) et Ashstead (DETSICAS 1967 ; cf. PEACOCK 1979 : 8).

145 - De même, ceci concerne plusieurs villae et établissements ruraux en Rhétie et Bavière (FISCHER 1994 : 283 ; MOOSBAUER 1999 : 222), dont Sittling, ou près (env. 500 m) de la villa de Sargans (CH), du IIe s. (GEEL 1964 ; FREI 1969 ; MOOSBAUER 1999 : 222).

146 - En Serbie (province de Mésie Supérieure), on peut par exemple citer la villa de Višići (BERGER 1969 : 43).

147 - En Bétique, par exemple Torrox (Málaga, Esp.), et beaucoup d’autres, mixtes avec la production d’amphore, dans le secteur de Cádix (MARTÍNEZ, VILLALOBOS et GIMÉNEZ 1999).

148 En Italie, en dehors du secteur de Rome, on mentionnera également plusieurs cas dans des villae de Lucanie (DI GIUSEPPE 2010), ou en Istrie, autour de Parenzo-Parentum (D’INCÀ et al. 2008), ainsi qu’à Villadose (Medio Polesine) (FACCHINI et MARINI 2008), S. Marco en Campanie (MINIERO 1999), ainsi que les ateliers ruraux des Pouilles (MONACCHI 2007).

149 Il serait cependant vain de nier qu’un nombre représentatif d’ateliers de TCA sont situés au sein d’agglomérations secondaires. Ceux-ci restent toutefois clairement minoritaires par rapport aux implantations rurales : prenons quelques exemples.

150 • 3 cas certains en Lorraine (MASSY 1997 : 428-429, Tabl. II : Corny, Deneuvre (cf. ibid. : 99), et Tarquimpol-Decempagi : cf. LUTZ 1980), bien que deux autres soient mentionnés, en fait apparemment ruraux (cf. 5 cas sur 37 agglomérations in : MASSY 1994 : tabl. II, p. 109-110) ; et plusieurs cas entre Meuse et Rhin (PASTOR 2010, 1 : 274 ; tabl. Fig. 194) ;

151 • Un seul cas en Côte-d’Or (BÉNARD et al. 1994 : 150, Pontailler-sur-Saône) et aucun signalé en Bourgogne sur 71 agglomérations recensées (MANGIN 1994a : tabl. II, p. 68-71) ; il faut cependant y compter Boux-sous-Salmaise, en Auxois (Mandubiens ?) (PROVOST et al. 2009, 2 : 108) ;

152 • Aucun cas non plus n’est mentionné en Franche-Comté, sur 22 agglomérations (MANGIN 1994a : 77-78) ;

153 • Un seul exemple sur 23 ateliers en Suisse (PAUNIER 1994 : tabl. II, p. 86-87) ;

154 • En Rhénanie (GILLES 1994 : tabl. II, p. 142-144), aucun cas sur 29 agglomérations ; (cf. cependant 3 ou 4 sur 37 possibles en “ Germanie Transrhénane ” : SEBASTIAN SOMMER 1994 : tabl. II, p. 99-10) ;

155 • Seulement 1 cas (important, à Beaucourt-en-Santerre) sur 30 ateliers en Picardie (BEN REDJEB 1994 : tabl. II, p. 118-119) :

156 • en Wallonie (Belgique) et Luxembourg (BRULET 1994 : tabl. II, p. 132-133), seulement 6 cas sur 36 agglomérations (dont 1 importante à Liberchies) ; et l’on note par exemple l’agglomération d’Amay (prov. de Liège) (WILLEMS 1975/75).

157 Et l’on peut encore citer le cas de Kembs-Cambete (Haut-Rhin), en (VIROULET et HEIDINGER 1999).

158 Cependant, le fait que des ateliers – ici de TCA – soient situés dans des agglomérations n’exclut pas a priori la possibilité qu’ils puissent malgré tout dépendre de domaines, des agglomérations étant en effet parfois intimement associées à des grandes villae, comme je crois l’avoir montré dans de récents travaux (FERDIÈRE

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1999 ; 2001 ; 2003 ; 2006/07 ; 2007 ; 2008b, à paraître : exemple emblématique de Bliesbruck-Reinheim).

159 De même, il serait tout aussi vain de nier l’existence d’ateliers de TCA en milieu urbain ou dans la périphérie immédiate de ces chefs-lieux de cité27. Cependant, un grand nombre de villes, et non des moindres, n’ont fourni aucune occurrence en la matière28 : Lyon même (DESBAT 2010 ; voir cependant infra, Chap. 2), ou Trèves (pour le Haut- Empire : LUIK 2002), et Reims, capitale de la Belgique (DERU 2002).

160 En revanche, d’autres villes chefs-lieux de cité sont pourvues d’ateliers de TCA : par exemple, en Narbonnaise, les abords de la ville romaine de Béziers ont livré (état 1988) non moins de 6 ateliers de TCA repérés en surface (GIRY et FÉDIÈRE 1973 ; cf. LE NY 1988 : 71-72), alors qu’à Fréjus fonctionnent les ateliers de TCA de Castor et Marus, dans la seconde moitié du Ier et au IIe s. (FÉDIÈRE 1981 : 11 ; RICO 1993 ; BRUN et al. 1984 : 16 ; LAUBENHEIMER 1992 : 23-24 ; cf. RIVET 2010 : 319-321), ainsi qu’un atelier mixte (avec amphores : LAUBENHEIMER 1992 ; BÉRAUD, GÉBARA et DUMONT 2001) ; et encore à Aix-en- Provence (NIN 2002) et sans doute à Arles (LONG 1994 : 52-53). On connaît aussi maintenant des ateliers, mixtes, dans la zone portuaire de Narbonne, capitale provinciale (SANCHEZ, CARRATO et FAVENNEC 2011). Et cette production est aussi attestée dans des villes importantes telles que Metz (PASTOR 2010, 2 : 351 et 1 : tabl. Fig. 194), Saintes (première capitale de l’Aquitaine : MAURIN 2007 : 315 sq., 374 sq.cf. LE NY 1988 : 93 ; VERNOU et BAIGL 1991 : 23 : au moins deux ateliers mixtes), ou encore Avenches- Aventicum, chef-lieu des Helvètes (CASTELLA 1995), et plus encore Augusta Rauricorum- Augst (FURGER 1990), avec il est vrai surtout des ateliers militaires de Kaiseraugst (FURGER 1990), ainsi que Cologne (SEILER 1991). Il en est de même à Trèves, mais seulement dans l’Antiquité tardive (infra, § 1.10.3) et en Germanie Supérieure, à Besançon (cf. CHARLIER 1990a : 15) ;

161 Hors de Gaule, on note par exemple les ateliers de Cordoue (Bétique) (MORENO et VARGAS 2004), et l’on peut aussi retenir l’exemple de Canterbury-Durovernum, en Britannia (JENKINS 1956 ; 1960) ; alors que l’atelier de Reigate (Surrey), proche de Londres, doit alimenter la ville romaine (MASEFIELD et WILLIAMS 2003). Et ces figlinae urbaines sont bien sûr particulièrement vivaces à Rome à la période impériale (CHAUSSON et BUONOPANE 2008).

162 Enfin, des ateliers sont clairement militaires – ou à destination des sites militaires –, associés à des camps légionnaires ou autres : on reverra cette question infra, au sujet des estampilles militaires (infra, § 1.7) : la production est-elle entre les mains de l’armée, ou déléguée à des commanditaires, notamment parmi les propriétaires fonciers alentour (cf. GUSTOWSKA 2005) ?

163 Enfin, un argument – sans doute marginal – peut être utilisé quant au caractère rural (sinon domanial) des ateliers de TCA, à partir des seuls produits et hors des ateliers réels eux-mêmes : il s’agit de la présence, récurrente, d’empreintes d’animaux domestiques, voire sauvages, sur certaines tuiles ou briques, imprimées en cours de séchage sur l’aire au sol destinée à cet usage. Mais certes, les empreintes de chiens, chats, voire porcs, n’excluent cependant pas un contexte de production urbain. Plusieurs études spécifiques ont porté sur cet aspect : MICHEL 1965 ; 1968 ; 1976 ; BOUCHARD 1972 (dont sauvages, à Trèves, Metz et villa d’Ummendorf) ; CRAM et FULFORD 1979 (Silchester) ; CRAM 1984 ; 1985 ; CARMELEZ 1988 () ; MAIER 1989 (Bavière) ; ELLIOT 1991, pour Newstead (GB) ; cf. BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 28-29 ; et cf. GRUAT et

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MANISCALCO 1992, pour l’atelier de Poujols à Laissac (Aveyron), BOUET 2003 : 171-187, pour les TCA des thermes de Barzan (Charente-Maritime), CLÉMENT et MICHEL 1964, pour le possible atelier de Heimberg (CH), et MICHEL 1965 ; 1968 ; 1974 ; 1976, pour la Suisse en général, ou encore à Narbonne (FÉDIÈRE 2004), et en Roussillon (FÉDIÈRE et FÉDIÈRE 2004).

Les structures et équipements des ateliers de production

164 Il serait hors de propos d’examiner ici les conditions techniques de ces productions (voir dernièrement : CHARLIER 2011)29. Cependant, par rapport à notre propos, certains traits en sont à souligner, dans le cadre de leur organisation, telles que les marques digitées (souvent en demi-cercle, parfois en boucle) qui servent sans doute de compte pour les rangées de tuiles laissées à sécher (GROLLER 1904 ; BERNARDIN 1954b ; LE BOHEC 1984, et REBUFFAT 2000 (pour le castellum de Jublains) ; GOULPEAU et LE NY 1989 ; CHARLIER 1995 ; 1999 : 169-172 ; 2004 : 76-77 ; GAITZSCH 2002 (Elsdorf), ou encore des comptages sur les tranches, comme pour les thermes de Cluny à Lutèce (CHARLIER 2004 : 83-84 et Fig. 54).

165 Les structures de production comprennent quant à elles essentiellement le four30, l’élément le mieux connue car la plus résistante et la plus reconnaissable : il s’agit, pour les ateliers les plus importants, de grands fours rectangulaires (en général du type II de LE NY 1988 : 41, et Fig. 22b ; pour la typologie des fours, voir aussi : BERGER 1969 : 13 sqq. ; CHARLIER 2011 ; 2012), type qu’on considère comme typique du monde gréco-romain : il est bien connu dans les régions méditerranéennes comme dans les provinces romaines d’Europe de l’Est, y compris jusque dans l’Antiquité tardive (RĂDULESCU 1969) ou d’Espagne (FLETCHER 1965) et tout particulièrement à dans le secteur de Rome (HARTLEY 1973), ou encore, en Occident, jusqu’en Britannia (SWAN 1984 : 50). Les fours reconnus pour des productions militaires sont particulièrement vastes, tel celui de Kaiseraugst (BERGER 1969).

166 Il n’est pas de notre propos d’examiner ici l’organisation interne de l’atelier, avec aussi ces halles de séchage, mais on peut citer de beaux exemples à Capellen (Lux.) (STOFFEL 2009), Rheinzabern ou Neupotz (All.) (TRIMPERT 2003 ; SCHULZ 2003), ou encore avec l’atelier d’Albinia en Toscane (Italie) (VITALI 2007).

167 La question de l’approvisionnement en terre (argile) et donc des argilières est cependant en général très peu traitée (cf. toutefois : LEMAN 1977a ; LEMAN et BOURGEOIS 1979) : elle permettrait pourtant d’aborder sous un autre biais la question domaniale et du contrôle des matières premières.

168 Anecdotiquement, quant à l’interprétation comme “ moule à tuile en bronze […] pour grandes tuiles de couverture ” d’un objet découvert en 1910 à Flavigny-sur-Ozerain “ En Migelin ” (Côte-d’Or) (agglomération/village gallo-romain, près d’Alésia) (PERNET 1910 : 745 ; MANGIN et al. 2000 : 425, no 46 ; PROVOST et al. 2009, 3 : 346), elle est certainement à revoir. Il en est de même des prétendus “ moules en calcaire ” pour des tuiles découverts sur la villa d’Andilly-en-Bassigny (Haute-Marne), qui ont longtemps fait classer ce site comme atelier de tuilier (BALLET 1965 ; THÉVENARD 1996 : 100-109 ; cf. LE NY 1988 : 71 ; THUILLIER 2003, 6 : 593-598).

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Production mixte

169 On pourrait penser qu’ateliers de potiers et de tuiliers devraient être souvent associés, car nécessitant tous deux les mêmes matières premières et une part importante de structures communes de production (fours, halles de séchage, etc.). Mais en fait, il n’existe qu’un nombre réduit d’exemples d’association, même si notre Inventaire pour la Gaule centrale révèle un certain nombre d’ateliers mixtes (infra, chap. 2).

170 En Britannia romaine, ces cas sont notablement rares (une douzaine : SWAN 1984 : 50). Les ateliers militaires font cependant exception dans cette province, surtout sous Trajan (ibid. : 84 et 87-88), et l’on peut citer des fours rectangulaires pour produire d’abord des tuiles puis de la poterie, par exemple à Holt (GRIMES 1930 ; MAC WHIRR 1979b : 189 sqq.). On connaît aussi ici des fours de type à poterie utilisés pour produire des tuiles, à Harrold et Arbury (SCOTT 1975), et par exemple des ateliers mixtes à Canterbury-Durovernum (JENKINS 1956 ; 1960). Un cas semblable est connu en Germanie Inférieure : fours à la fois de potiers et tuiliers, militaires, à Nimègue (HOLWERDA et BRAAT 1946).

171 En Catalogne (Tarraconnaise), on pourrait par exemple citer l’atelier mixte, rural, de Lloret de Mar à La Selva, fonctionnant au tournant de l’ère (BUXÓ et TREMOLEDA 2002) et celui de Sant Antoni ou Palafrugell (NOLLA, CANES et ROCAS 1982 ; CASAS et al. 1995 ; BUXÓ et TREMOLEDA 2002 ; NOLLA et al. 2004 ; cf. CHARLIER 2011 : 114 sqq.), ainsi que de Torre Llauder (avec amphores : PREVOSTI et CLARIANA 2010). Et la grande majorité des ateliers de la région de Cadix, en Bétique (Puerto Real, etc.), et de la vallée du Guadalquivir sont mixtes, avec la production des amphores à huile et sauces de poisson (RICO 1994 ; 2000 ; MARTÍNEZ, VILLALOBOS et GIMÉNEZ 1999). C’est aussi le cas de l’atelier de Pinheiro (Portugal), en Lusitanie (MAYET et TAVARES 1998).

172 Il en est de même en Italie, en Cispadane et dans le nord de l’aire adriatique par exemple, avec également la production d’amphores (RIGHINI 1998a), de même qu’à Albinia en Toscane (VITALI 2006 ; 2007). Et l’on peut encore citer l’atelier de Santa Venera en Sicile (AMORI 2007) et, dans la partie orientale de l’Empire, le cas de Sabalassos en Pissidie (Turquie), Asie Mineure (POBLOME et al. 2000).

173 Dans les provinces gauloises et germaniques, l’association des productions de TCA et de celles de sigillée est attestée31, dans l’Est à Mittelbronn, en Argonne, à Fauquemont- Chémery et ailleurs (CHENET 1927 ; cf. GRENIER 1958 : 78 sqq. ; HATT 1958 : 322), mais aussi, comme on le verra (chap. 2) à Lezoux. C’est aussi le cas en Aquitaine, à Montans (Tarn) (LE NY 1988 : 91-92), ou, en Germanie Supérieure, à Heiligenberg-Dinsheim (Haut-Rhin) (FORRER 1911 ; LE NY 1988 : 77), ainsi que Sinzig (All.) (HAGEN 1917). Et il en est de même, avec la sigillée, à Offemont (Territ. de Belfort : LE NY 1987 : 186-187 ; 1988 : 83, no 100 ; CHARLIER 1990a : 21), à Mittelbronn (Moselle) donc (LE NY 1987 : 188 ; 1988 : 89-90, no 118), ou à Rheinzabern, atelier pour lequel on note aussi un caractère militaire (cf. infra, § 1.7) (REDDÉ et al. 2006 : 24-26, Fig. 24).

174 On peut citer de nombreux cas notoires d’ateliers mixtes.

175 • En Gaule de l’Est, Belgique et Germanies, avec la céramique commune à Moissey (Jura : CHARLIER 2005), ou probable atelier de Nancy (VAUTRIN 1804) ; entre Meuse et Rhin (PASTOR 2010 : cf. supra, § 1.1.2, concernant une majorité d’ateliers ; Beuvraignes en Picardie (COLLART et TALON 2011 : 91), Bedburg en Rhénanie (PIEPERS 1971 ; LUIK 1999 :

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210), Murdau-Shlossau (Neckar) et Stetfeld (Bade-Württemberg, All.) (RABOLD 2003 ; 2008a et b), l’atelier en partie militaire de Hunzenschwil (CH) (SCHAER 2006 ; SCHAER, FETZ et PAULI-GABI 2006), un des ateliers de Flines-les-Râches et celui de Coutiches (Nord), dans la vallée de la Scarpe, ainsi que Les Rues-de-Vignes (Nord) (LE NY 1988 : 92-93 ; THUILLIER 1993 : 173 et 180-182 ; 2003, 9 : 1437-1455 et 1468-1483 ; LOUIS et THUILLIER 2007 ; 2010) ou Dourges (Pas-de-Calais) (THUILLIER 2003, 9 : 1626-1646) ; en Belgique actuelle, Howardries (AMAND 1971 ; LORIDANT 1999 : 273), Marilles (THUILLIER 2003, 4 : 117-125) ; et encore Sirault (cf. ibid. : 249-256), Nancy en Lorraine (LE NY 1987 : 188 ; 1988 : 73 : no 48), Florent-en-Argonne dans l’Antiquité tardive (THUILLIER 2003 : 683-687), et Dambach-la-Ville (Bas-Rhin), avec 3 fours de tuiliers des Ier-IIe s. (KUHNLE 2009 ; KUHNLE et al. 2005), Mantoche (Haute-Saône) (LERAT 1962 : 451), Jasseron (Ain) (BUISSON 1990 : 61), sans compter Nimègue (Germanie Inférieure), déjà mentionnée ci- dessus comme militaire

176 • Une recension faite en 1999 pour l’ensemble de la Narbonnaise (LAUBENHEIMER et LE NY 1999, selon LE NY 1988 et 1992) indiquait que plus de la moitié des ateliers de TCA y étaient mixtes (cf. LAUBENHEIMER 1985 : 33 ateliers mixtes avec des productions d’amphores). Le cas de la cité de Béziers, cité plus haut (§ 1.2.1 : cf. MAUNÉ 1998 : loc. cit.), est représentatif, avec une majorité d’ateliers mixtes, de TCA associées à la production de céramique commune et notamment, encore, d’amphores (cf. LAUBENHEIMER 1985), comme par exemple à Aspiran “ Soumaltre ” (GINOUVEZ et MAUNÉ 1996 : 324 ; THERNOT, BEL et MAUNÉ 2004 : 105-132), et notamment Aspiran “ Dourbie ” Contours (avec production d’amphores) (Hérault) (MAUNÉ et al. 2004 ; 2006 ; MAUNÉ et SILVÉRÉANO 2011), ou encore à Fréjus (LAUBENHEIMER 1992), où le four de “ Saint-Lambert ” produit à la fois amphores et TCA (BÉRAUD, GÉBARA et DUMONT 2001). C’est bien sûr aussi le cas de Sallèles d’Aude (LAUBENHEIMER 1990 : 94-110), ou Corneilhan (Hérault) (LAUBEIHEIMER et WIDEMANN 1977), Laurens (Hérault) (BARRUOL 1978 : 441 ; LE NY 1988 : 84), ou, dans le Var (supra), à La Croix-Valmer (avec amphores), Montferrat, Villecroze (BRUN 1999 : 361, 524, 862), ainsi qu’au Bourbou à Loupian (Hérault), avec des amphores (LUGAND 1998 ; PELLECUER 2007 ; – et BERMONT 2000) ; à Istres “ Sivier ” (Bouches-du-Rhône), avec des amphores et tuyaux (MARTY 2003a et b), et de même à Narbonne “ La Nautique ”, avec la production d’amphores (SANCHEZ, CARRATO et FAVENNEC 2011) ; et l’on peut encore noter Velaux (Bouches-du-Rhône) (LE NY 1988 : 96, avec amphores), Fontès (Hérault) (FEUGÈRE, ROUQUETTE et HOULES 1982 ; LE NY 1988 : 84), Saint-Juliens-de-Peyrolas (Gard) (GOURY 1984 ; LE NY 1988 : 86), ou Sanary (Var) (BRUN 1999 : 123).

177 • En Aquitaine32, on a déjà vu supra qu’une partie des ateliers de tuiliers des Cadurques étaient mixtes (§. 1.2), dont l’atelier de sigillée de “ Carrade ” à Cajarc (Lot) (PAUC 1982) ; ailleurs, on peut mentionner, chez les Santons, sans doute Vieux-Cérier (Charente) et surtout Saintes, aux nombreux ateliers de potiers, dont sans doute au moins deux mixtes (MAURIN 2007 : 374 sq. ; LE NY 1988 : 93 ; VERNOU et BAIGL 1991 : 23).

178 Sur un autre plan, il est intéressant de souligner, dans le cadre de l’organisation de l’artisanat domanial, que cette production est, dans un nombre de cas apparemment significatif, associé à d’autres activités artisanales : la poterie, bien sûr – et/ou (surtout) les amphores –, comme on l’a vu, plus sans doute pour des raisons de matières premières et structures de production, mais aussi la chaux33, ou la sidérurgie (en Côte- d’Or, ou par exemple à Tarquimpol). Dans la zone du Limes rhénan, l’association de fours à chaux et de fours à tuiles de caractère militaire n’est pas rare (REDDÉ et al. 2006 :

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24-26). Et l’on peut sans doute signaler ici la présence d’un atelier de tuilier dans le “ village de forgerons ” de l’Auxois (Mandubiens ou Lingons ?), à Boux-sous-Salmaise (Côte-d’Or) (PROVOST et al. 2009, 2 : 108), et un autre associé à un secteur minier, à Pruines (Aveyron) (supra et Ann. 3). Sans doute est-il possible de penser que ces associations d’artisanats différents à celui spécifique de la TCA concernent en premier lieu des produits destinés à la construction (chaux et même le fer).

Le statut des ateliers

179 Il y a en Italie romaine des ateliers municipaux de tuiliers-briquetiers, comme l’atteste l’épigraphie des estampilles (infra, § 1.6), avec la mention “ PUBLICVS ” ou un nom de cité, à Vibo, Ferentinum, Iuvanum, Savaria : il s’agit de produits seulement utilisés dans les constructions publiques locales (CÉBEILLAC-GERVASONI 2009 : 25). Le fait est bien attesté à Rome (par ex. MINGAZZINI 1970).

180 Une telle “ tuilerie d’État ” (“ de cité ”, plutôt, ou municipe) semble être confirmée à Trèves par une estampille REIPUB(licae) (Civilisation… 1983 : 313-315).

181 En Italie, de hauts personnages, tel Cicéron, et même, couramment, l’empereur, surtout à partir de Trajan34, possèdent des ateliers de tuiles et briques destinés à alimenter Rome, en fait du IIe au IVe s. (GRENIER 1958 : 78, n. 1 ; MOREL 1992 ; LO CASCIO 2005 ; MANACORDA 2007 ; cf. FERDIÈRE 2001). Ceci est surtout net sous les Antonins et les Sévères : cf. MONACO 1975/76, pour la Domus Tiberiana à Rome (briques d’Hadrien), ou BERMOND 1973, pour Ravenne. C’est sans doute même là une source d’enrichissement importante pour les membres féminins de la famille impériale (CHAUSSON et BUONOPANE 2008). Des ateliers de production impériaux sont connus – outre le secteur de Rome – à Aquilée, delta du Pô, Pompéi et Preneste (NONNIS 1999 ; PATITUCCI 2006). Ces ateliers impériaux et/ou contrôlés par le fisc sont d’ailleurs connus ailleurs par des estampilles, comme en Rhétie, à Westheim et autour de Regensburg (SPITZLBERGER 1968 : 97 sq. ; MOOSBAUER 1999 : 222, Fig. 3, no 4 et 5)35. Produites sur place, ces TCA estampillées des ateliers impériaux sont dominantes en Pannonie, surtout à partir du IIe s. et jusqu’au IVe s., absorbant les officines privées (MORFOVA 1971). Un tel centre de production (à l’estampille “ Imp. Aug. ”) fonctionne encore dans l’Antiquité tardive en Maurétanie Tingitane (ÉTIENNE et MAYET 1994)36, et il en est de même de l’atelier aux estampilles de l’empereur Anastase, découvertes en Scythie Mineure (Roumanie : RĂDULESCU 1973). Mais par exemple, si les productions des ateliers impériaux sont importantes sur le limes danubien et la Mer Noire (RAKEVA-MORFOVA 1970), les ateliers privés n’en sont pas absents.

182 Dans les campagnes entourant Rome en tout cas, cette production apparaît en grande partie concentrée entre les mains de quelques grands propriétaires fonciers, et destinée pour l’essentiel à la ville (JACQUES, SCHEID 1990 : 385 ; HELEN 1975 ; SETÄLÄ 1977 ; STEINBY 1978 ; cf. FERDIÈRE 2001). Ces grandes entreprises (comme pour la sigillée ou les amphores) y sont fondées sur l’économie domaniale. Ces “ fabriques ”, selon le terme qu’utilisait M. Rostovtseff, y concurrencent largement les petits ateliers urbains tenus plus couramment par de modestes artisans libres : une part importante de la production artisanale glisse ainsi progressivement de la ville vers la campagne, entre lesquelles s’instaure une concurrence certaine (PETIT 1967 : 301 sq. ; ROSTOVTSEFF 1926 : 138-139 ; voir à ce sujet : CARANDINI 1981 ; cf. FERDIÈRE 2001). Comme on le verra infra

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(§ 1.6) avec les estampilles, de nombreux propriétaires d’officine portent les tria nomina et sont bien sûr ici citoyens romains37 (cf. par ex. STEINBY 1999 pour Rome et sa région).

183 Ainsi, à Venouse (Apulie, supra) (CHELOTTI 2003), à la fin de la République et au début de l’Empire, les estampilles sur TCA révèlent des domini de l’élite locale, dont des membres de plusieurs familles puissantes, comme la gens Minatia. Il semble en être de même ailleurs en Italie ainsi que dans plusieurs des provinces romaines d’Occident : par exemple, dans vallée du Guadalquivir (Bétique) (RICO 2000 ; cf. CHARLIER 1999 : 186-187 ; FERDIÈRE 2003 : 264-265), les tuileries – dont les produits ne sont au demeurant pas estampillés – sont manifestement des ateliers domaniaux.

184 Pour ces productions de terres cuites architecturales se pose en outre la question de la propriété des officines, du terrain comme des structures de production (FERDIÈRE 2001 ; 2003 ; à paraître). Cette question a été énoncée tout particulièrement pour la brique, surtout autour de Rome (voir aussi COZZO 1936) : le propriétaire de l’atelier est en principe le propriétaire du sol, mais il peut y avoir différents types de contrats pour l’exploitation de la structure de production par une autre personne : locatio-conductio (STEINBY 1993a ; cf. ALZON 1963 ; CHARLIER 1999 : 195 sqq.) locatio rei ( HELEN 1975) ou praepositio ( AUBERT 2005a ; sur ces questions juridiques concernant l’organisation de l’artisanat, voir aussi MARCONE 2005). Les producteurs ne sont donc pas forcément, loin de là, les propriétaires du sol (cf. aussi MOREL 1985 : 97-98) : les domini se distinguent clairement, dans les estampilles, des officinatores. Ils tirent ainsi profit de ces productions, de manière plus ou moins camouflée. Et ce sont apparemment souvent les propriétaires des officines qui marquent leurs produits (cf. CHARLIER 1999 : 195 sqq.).

Les travailleurs et protagonistes

185 Pour l’estimation de ce travail de production de matériaux de construction dans la région de Rome et Ostie, on pourra utilement se reporter à : DE LAINE 2001 : Appendix B, 261-263.

186 Dans l’ensemble du monde romain et spécifiquement en Italie, la place des esclaves semble importante dans la production de tuiles (voir WEISS 2004 : 132-134). On peut consulter à ce sujet FEUGÈRE 2008b, concernant les relations maîtres-esclaves dans l’économie de la Gaule méridionale.

187 Ainsi, on note aussi en Gaule, en Narbonnaise, des travailleurs serviles dans des ateliers de tuiliers : par exemple, pour l’atelier de Servian (Hérault), le tuilier Onesiphorus est esclave des Naturii (MAUNÉ 2007 ; cf. FERDIÈRE 2007 : 11-12 ; FEUGÈRE 2008a : 152-153) ; ou encore Optatus, servus de Pola à Corny (Moselle) ( GUILLAUME 1972 ; LAZZARO 1993 : 269-272 ; CHARLIER 1999 : 191-192). Il est également possible que l’estampille cadurque T. Lib. Licini indique un affranchi de Licinus ( PAUC 1982 : 156 ; cf. RIGAL 2010b : 76). Et le graffito de Vienne (supra, § 1.1.3) indiquerait la punition d’un esclave de tuilerie (MALLON 1973b). C’est aussi par exemple le cas sur l’atelier de Josenmatt (ZU, CH), selon un graffito (SPEIDEL 1996) (supra).

188 On constate par ailleurs par les graffiti, notamment (par ex. Monternach : supra, § 1.1.3), que les travailleurs ne sont pas des citoyens romains portant les tria nomina, et qu’il en est même ainsi pour certains “ chefs d’ateliers ”, peut-être propriétaires de l’officine, ce que semblent confirmer les estampilles elles-mêmes (infra, § 1.6, et Ann. 2 et 3). Notons encore que le graffito de Caerwent (GB) semble mentionner une liste d’ouvriers d’un

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atelier (cf. § 1.1.3). Il est par ailleurs possible que les artisans de la terre cuite (briques et tuiles) aient été, en Italie, organisés en corporations (COZZO 1936).

189 Par ailleurs, le travail des femmes est attesté dans les tuileries, notamment par la tuile inscrite de Pietrabbondante, dans le Samnium (Italie), au Ier s. av. n. è., qui les mentionne dans l’atelier (GUIDICELLI 2009 : 39 et Fig. 4 ; cf. LEJEUNE, LA REGINA et MARCHESE 1976).

190 La question n’est pas la même pour les femmes propriétaires d’ateliers dont on retrouve les noms sur les estampilles, telles que Clariana dans la moyenne vallée du Rhône, ou Merula, fille de Toutissa, à Bordeaux, ainsi par exemple que Polla dans la cité des Trévires, par exemple à Cerny (Moselle), ou encore Titica dans la vallée de la Scarpe (Nord)… (pour la bibliographie de ces noms, voir Ann. 2 et 4).

Et les produits

191 L’étude des TCA, tuiles et briques recueillies38 sur les sites archéologiques et de leur mise en œuvre dans la construction n’a pas en réalité fait l’objet d’une très abondante bibliographie, contrairement au cas de la poterie, bien que toutes les terres cuites devraient en principe bénéficier de la même attention de la part des céramologues, par définition, voire de l’ensemble des archéologues : en général, voir JULLIAN 1920/26, 2 : 95-96 et notes, p. 608 ; BLANCHET 1920 ; EBERT 1934 ; LUGLI 1957 ; WINTER 1958 ; SUSINI 1965 ; HOFMANN 1975 ; et cf. 1898 ; BRODRIBB 1979a ; 1987 ; MAC WHIRR 1979a ; ADAM 1984 : 61-68 ; 157-163 ; 230-231 ; PISANI et STEINBY 1989 ; BENDER 1991 ; BÖNISCH 1998 ; BENDALA, RICO et ROLDÁN 1999 ; HÖCKER 2002 ; DE FILIPPO 2004 ; FEUGÈRE 2000 pour les dimensions de tegulae ; CHARLIER 1996 pour le Doubs et 2000 pour le Beuvray ; KAPPS 1983 pour la grande villa d’Escolives-Sainte-Camille (Yonne) ; CARMELEZ 1979 pour Bavay-Bagacum ; VIPART 1999 pour la domus de “ Bas de Vieux ” à Vieux (Calvados) ; NAULEAU à paraître pour la région des pays de la Loire ; COUTELAS 2012 pour Chassenon (Charente) ; JAFFROT et SARRESTE 2012 pour la villa de Mont-Saint-Jean (Sarthe) ; CLÉMENT 2009a et b pour la Gaule de Centre- Est, LUPPENS 2007, CATTELAIN et LUPPENS 2008 et à paraître, pour l’Entre-Sambre-et-Meuse, DOLATA 2008a et e, entre autres, pour la Germanie Supérieure. Quant à la Narbonnaise, on pourra voir, des études pour le Var (BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988), pour le Bas- Dauphiné (CHAUFFIN 1956) ou Toulouse (RICO 1988 ; 2001 ; BONDARTCHOUK 2002), où, comme sur d’autres sites de Narbonnaise (Nîmes, Arles, Narbonne et Sallèles d’Aude), on observe des tuiles de très grand module (ibid.), et pour les thermes de Narbonnaise (BOUET 1999), les tuiles utilisées pour les tombes de la basse vallée du Rhône (GAGNIÈRE 1965). Notons encore l’Aquitaine, par exemple pour les thermes de Barzan (BOUET 2003 : 171-187) ; et hors des Gaules, en Espagne (ROLDÁN 2008), pour Tarragone (Espagne) (BERMÚDEZ 1982/83) ou la Galice (PÉREZ LOSADA 1992) ; en Sicile (WILSON 1979 ; cf. 1999) ou en Grande-Bretagne (MIDDLETON 1997 ; WARRY 2006a et b).

192 On a rapidement évoqué plus haut (§ 1.2.1 ; voir surtout infra, § 1.10) les aspects chronologiques de cette production, avec une apparition très précoce, parfois dès la fin du IIe s. av. n. è., sur certains sites des Trois Gaules : en ce qui concerne les produits, il s’agit alors essentiellement de tuiles, en général de grandes dimensions : pour l’Italie tardo-républicaine (typologie), on peut par exemple citer encore SHEPARD 2007…

193 L’identification des productions et leur diffusion peuvent aussi maintenant s’appuyer sur des analyses physico-chimiques, pétrographiques ou minéralogiques de pâtes, et autres analyses archéométriques (PEACOCK 1979 ; BLANCHART 1981 ; DARVILL 1979 ; BETTS

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1982 ; TOMBER 1987 ; MAGETTI et GALETTI 1993 ; VIGIL et al. 1994 ; POTTER 2006 ; DOLATA 1998b ; 2000a et c ; DOLATA et WERR 1998/99 ; RAUTMAN et al. 1999 ; MUCHA, BARTEL et DOLATA 2002 ; 2003 ; 2005 ; 2009 ; MACKENSEN et SCHNEIDER 2005 ; DOLATA, BARTEL et MUCHA 2006 ; DOLATA, MUCHA et BARTEL 2007 ; MEYER-FREULER et al. 2007 ; CAPELLI 2009).

194 On constate que les productions, selon les comptes (cf. § 1.1.3), sont de l’ordre moyen de 200 tuiles par journée de travail d’un ouvrier (cf. LAUBENHEIMER et LE NY 1999 : 19-21). On a vu que ces graffiti (supra, § 1.1.3) nous informent entre autres sur les produits des ateliers, et sur les rythmes de travail.

195 Les données métrologiques montrent, globalement, une certaine standardisation des productions : voir en général, PILLOY 1914 ; ex. villa de Hamois en Belgique (DE POORTER et CLAEYS 2002), tegulae de Narbonnaise (FEUGÈRE 2000), briques et tuiles de Gaule, surtout de l’Ouest (GOULPEAU 1988), à Vieux (Calvados (VIPART 1999), en Pays de la Loire (NAULEAU à paraître), en Belgique (GRAFF 1968), ou en Britannia (WARRY 2006a et b).

196 La production – en tout cas en Gaule – concerne massivement d’abord celle de tuiles (tegulae, imbrices, à la marge antéfixes). Celle, massive, de briques est en général réservée aux régions dépourvues de bonne pierre de construction (Rome et sa région, Toulousain, en Gaule…). En ce qui concerne les autres catégories de TCA, quantitativement plus réduites, on note donc aussi des briques et carreaux, des tubuli de divers types et autres TCA spécifiques pour l’édification des bains privés et des thermes publics (voir BOUET 1999)39, des tuyaux (cf. par ex. MAZA et CLÉMENT 2010), ainsi par exemple que des pesons en terre cuite, moulés selon les mêmes techniques, pour les métiers à tisser. Et citons encore d’autres accessoires de construction des édifices balnéaires : les “ pots ” (fusées) pour les voûtes (cf. par ex. BOUET 1999 : 114-121), les briques “ à encoches ”, également considérées comme claveaux de voûte (HOFMANN 1975 : 119, Fig. ; BOUET 1999 : 84-113), les briques de paroi de salle à hypocauste, en tegulae mammatae (cf ; BRODRIBB 1979b), ou encore les bobines de séparation des briques de la maçonnerie (cf. BOUET 1999 : 67-83).

197 En Narbonnaise, il est en outre intéressant de signaler l’atelier de “ plaques Campana ” de Saint-Just (Ardèche) (LAUBENHEIMER, ODIOT et LECLÈRE 1989 ; BÉRAUD, DUMONT et GÉBARA 1996 ; GOURY 1996 ; LAUBENHEIMER et LE NY 1999). Ce type de plaque décorée au moule en relief est connu dans les provinces occidentales de l’Empire, y compris en Grande- Bretagne (BETTS, BLACK et GOWER 1994), mais aussi en Espagne romaine (BLECH 1994 (Ampurias) ; RAMOS 1994a ; 1996 ; RAMALLO 1999) et bien sûr en Italie (cf. par ex. KOCH 1912 (Campanie) ; ANDREN 1940 ; MIELSCH 1971 ; STRAZZULLA 1977 (Italie centrale) ; 1987, (Vénétie) ; voir aussi JOHNSTON et WILLIAMS 1979.

198 Parmi les produits classiques, on peut distinguer les antéfixes (en général, voir : DÉCHELETTE 1906 ; PICARD 1963), parfois estampillés, plus souvent mis en œuvre sur des monuments publics que sur des constructions privées : cf. par ex. BREUER 1939 ; BIEVELET 1961, pour l’atelier de Sirault, Hainaut, Belgique ; GAVELLE 1966, pour Saint-Bertrand- de-Comminges ; HÜBNER 1975, représentant Athéna ; LABROUSSE 1957, pour le Quercy ; PERRIER 1973, et LOUSTAUD 1993 pour Limoges. Des exemples précoces en sont aussi connus (CLÉMENT 2011b, pour Chessy-les-Mines, Rhône : cf. GUICHON 2011), et la production d’antéfixes de l’atelier de Boutenac (Aude) est particulièrement précoce, dans le dernier tiers du Ier s. av. n. è. (SABRIÉ et SABRIÉ 1992). Hors de Gaule, on peut mentionner l’Espagne romaine (MALUQUER 1951 ; RAMOS et CHINCOA 1994 ; et RAMOS 1994b

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pour la Tarraconaise, LAUMONIER 1921 pour Italica en Bétique, RAMOS 1999) ou encore l’Italie (ANSELMINO 1977 ; 1981).

199 Enfin, on peut signaler des produits plus originaux, tels que des épis de faîtage supposés pour la couverture d’un sanctuaire à Montluçon (Allier) (CABEZUELO et WITTMAN 2011), ou des tuiles “ en écaille ” (tegulae pavonnaceae de Pline, HN, XXXVI, 159), à Javols, Brioude, Poitiers, Vrigny, Haute-Goulaine40 (FERDIÈRE et JAFFROT 2012), sans doute surtout pour les toitures en cône de piscine en abside de thermes ; ou encore la tuile perforée de Schwärzenacker (All.) (KOLLING 1993), ou celles percées (pour cheminée) de Lyon (HOFMANN 1975 : 114, Fig.) et ailleurs (ADAM 1984 : Fig. 500-501).

200 On note aussi des imbrices faîtières décorées du sanctuaire de Drevant (Cher) (cf. Chap. 2) (BAILLY 1981 ; cf. HOFMANN 1975 : 112, Fig. 3 ; FERDIÈRE 1988b : Fig. 9), également connues en Limousin (MARQUAIRE 1990), ou encore les dauphins en terre cuite (modelés) du sanctuaire de Briou (Loir-et-Cher) (FERDIÈRE 1988b), ainsi par exemple que des tegulae cintrées apparemment faites spécifiquement pour la couverture d’un aqueduc à Néris (Allier) (Chap. 2) (DESNOYERS 1983 : cf. Fig. 1-3)41, mais également connues en Grande-Bretagne (WARRY 2006a : 111-115). De même, des tuiles faîtières à trois pans sont produites dans l’atelier d’Amay (Belgique) (WILLEMS 1975/76). Voir encore des tuiles de type particulier (HOFFMANN 1994).

201 Et l’on connaît aussi par exemple des productions de tuyaux moulés, comme sur l’atelier d’Aspiran “ Soumaltre ” (Hérault) (FEUGÈRE 2002 ; cf. GINOUVEZ et SANCHEZ 1998) ; voir aussi, pour la Grande-Bretagne, LOWTHER 1948.

202 Enfin, on l’a dit, les pesons de métiers à tisser, moulés à la forme et non plus modelés comme auparavant, et parfois même estampillés, font assez couramment partie des productions des ateliers de TCA.

Les estampilles42

203 Dans une proportion toujours minoritaire mais très diverse d’une partie à l’autre de l’Empire romain, les TCA – et notamment tuiles et briques – sont parfois estampillées. Quels sont la signification et le rôle des estampilles parfois présentes sur ces TCA ? Cette question a été maintes fois discutée, et dernièrement par exemple dans le recueil “ The inscribed economy ” (cf. surtout ZACCARIA 1987 ; MANACORDA 1993 ; STEINBY 1984 ; 1993a ; 1998 ; AUBERT 1993), ainsi qu’auparavant (HOFMANN 1965 ; JACOB 1981 ; et cf. WISEMA 1979) et elle reste encore largement en débat (FEUGÈRE 200443 ; ANDREAU 2010 : 105, 124-129).

204 Le nombre d’estampilles découvertes dans les régions où la pratique de l’estampillage est courante, comme, pour les Gaules, la Narbonnaise, montre que seule une petite part de la fournée était estampillée (CHARLIER 1999 ; cf. FEUGÈRE 2008a : 152-153) : il est possible que seule la dernière tuile des rangées mises au séchage aient ainsi être estampillées, comme le suggèrent certains auteurs (JACOBI 1997 : 190, pour celles du camp de Saalburg (All.) ; cf. FÉDIÈRE 2001 : 30) ; pour la Britannia notamment, on suppose que l’estampillage des TCA ne concerne, vu leur nombre, que la tuile ou brique du haut des piles de séchage (MAC WHIRR et VINER 1978 : 363 ; cf. FÉDIÈRE 2001 : 30).

205 Ces estampilles sur briques et tuiles sont assez courantes en Italie, par exemple dans la région de Rome aux IIe-IIIe s., où elles comportent souvent les tria nomina44, abrégés, et

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déjà ici aux Ier s. av.-Ier ap. J.-C. (ANDREAU 2010 : loc. cit.)45, comme dans la région nord- adriatique (cf. ZACCARIA et GOMEZEL 2000).

206 Quel est le rôle de ces personnages ? Sont-ils propriétaires des terres et de l’atelier ? À Rome, surtout aux IIe-IIIe s., ce sont des noms de propriétaires (dont tous les empereurs, et des sénateurs, on l’a dit), avec parfois aussi des noms d’officinatores (selon SETÄLÄ 1977 ; cf. STEINBY 1973/74a ; 1978 ; 1981a ; 1982 ; 1983 ; 1993a et b ; 1998 ; 1999 ; HELEN 1975 ; SUOLAHTI 1978). Selon T. Helen (op. cit.), les propriétaires sont passifs, alors qu’ils seraient actifs selon E.M. Steinby (opp. citt.), car leurs briques se retrouvent dans des bâtiments construits alors qu’ils sont en fonction (à l’exemple de M. Rutilius Lupus, sous Trajan) : les deux cas sont sans doute en fait présents (cf. la locatio dans les textes juridiques, tels que les papyri égyptiens : cf. DREXHAGE 1994), même si l’hypothèse d’E.M. Steinby reste la plus probable. À partir de Marc Aurèle, les propriétaires de ces ateliers sont surtout les empereurs, alors qu’auparavant il s’agissait plutôt de particuliers. Ceci pourrait correspondre à une diminution de l’activité de construction à Rome et Ostie alors, selon encore E.M. Steinby (locc. citt.) : une bonne part de cette production est donc en tout cas, dans le secteur de Rome, le fait de propriétaires privés (cf. STEINBY 1978 : b, col. 1519-1524).

207 Ces estampilles indiquent donc (MANACORDA 1993) l’appartenance de la tuilerie à une propriété, avec souvent deux noms, celui du dominus et celui de l’ officinator, mais parfois seulement l’un des deux ; ce pourrait être – selon une hypothèse discutée – en quelque sorte la matérialisation d’une forme synthétique du contrat de locatio operis qui lie ces deux protagonistes (STEINBY 1982). Certains timbres, au IIe s. (entre 110 et 164, ainsi qu’un exemple en 167 en Britannia : BRODRIBB 1979a : 262), portent des dates consulaires : s’agit-il du contrôle de la construction ? Ceci ne s’observe pas seulement en ville mais aussi à la campagne (MANACORDA, loc. cit.).

208 En fait, le rôle de ces estampilles semble multiple : garantie de qualité, à l’attention de la clientèle (seulement pour les produis exportés), et pour l’organisation de la production (MANACORDA, op. cit. ; SIEBERT 1978). Ces signatures d’artisans sur tuiles, briques et antéfixes semblent avoir été à l’origine, dans le monde grec archaïque, pour les ateliers dépendant de cités, des sanctuaires ou des rois, une garantie contre le détournement de biens publics (SIEBERT 1978 ; 121-122), pour devenir, à l’époque hellénistique, de véritables marques de fabrique, alors surtout garantie de qualité (ibid. ; cf. ORLANDOS 1966 : 95), par exemple sur les antéfixes, souvent marqués en nombre entre le IIIe av. et IIIe s. ap. J.-C. (noms abrégés ou entiers) ( SIEBERT 1978 : loc. cit. ; cf. HÜBNER 1975/76 : 178 sqq.).

209 Comme l’a magistralement démontré P. Setälä dès les années 1970, à partir de ces données des estampilles, ce sont en tout cas bien les domini privés qui dominent dans la production de briques pour l’aire de la ville de Rome (SETÄLÄ 1977), ce qui constitue l’une des assises les plus solides à la thèse développée ici quant au contrôle de ces officines par les grands propriétaires de domaines fonciers. La gens Domitia est ainsi, notamment, très bien représentée dans les estampilles de Rome (DESCEMET 1880 ; DRESSEL 1886). Il est donc clair que, du moins dans la zone de Rome, l’approvisionnement en briques de la ville est essentiellement le fait des grands propriétaires fonciers, et notamment des familles sénatoriales, comme le montre l’étude prosopographique des noms attestés par les estampilles, du moins dans la première moitié du IIe s., l’Empereur et ses proches prenant le relai à partir du règne de Marc Aurèle (CHAUSSON 2006 ; cf.

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STEINBY 1982 ; 1983). Mais ceci peut également s’observer ailleurs en Italie, par exemple dans la région de Venouse en Apulie (CHELOTTI 2003), ou en Italie centro-méridionale, où des Figlinae sont contrôlées par les familles de notables (GUALTIERI 2000), comme à Alba Pompeia, en Ligurie (DE MARCHI 1997).

210 De manière générale, les travaux de J. Andreau (1999 ; 2005 et surtout 2010, ici) sont certainement suggestifs quant à notre propos : ils concernent notamment les intérêts non agricoles des chevaliers romains, dans la production d’objets manufacturés dont font partie les TCA, et les intérêts patrimoniaux de l’élite romaine (ANDREAU 1999 ; 2005 ; voir aussi par ex. LIRB 1993, et autres), mais aussi, plus directement ici, la question de l’estampillage de ces produits, de son contenu et de sa signification, avec plus particulièrement trois exemples de marques sur briques de la région de Rome (CIL, XV, 21 ; 91b et 160), des IIe-IIIe s. (ANDREAU 2010 : 124-129, 143).

211 Cette question des estampilles, notamment par son caractère heuristique en la matière, est en effet totalement indissociable de celle de la production des terres cuites architecturales, examiné supra (§ 1.2). Elle est cependant – on l’a dit plus haut à propos des sources et on le verra au Chap. 2 – beaucoup mieux documentée pour des régions hors des Gaules, telles justement que la région de Rome, que pour les provinces gauloises et germaniques et en particulier l’aire géographique traitée ci-dessous en étude de cas.

212 Ces estampilles sur tuiles et briques sont représentatives de celles sur l’ensemble de l’ instrumentum, pour lequel elles ont fourni un temps un modèle interprétatif discuté (STEINBY 1993a), par exemple pour les tuyaux de plomb (AUBERT 1993). Elles livrent des indications précieuses sur l’organisation de ces entreprises (“ workshop managers ”) car, au moins au IIe s., elles comportent donc les deux noms, bien distincts, du dominus et de l’officinator (qui peuvent tous deux être d’ailleurs des femmes : plusieurs ex. connus) (AUBERT 1993).

213 Selon E.M. Steinby (1993b : 14), “ il semble peu crédible qu’un cachet ait été apposé sur des produits exclusivement destinés à un usage privé ” : ceci inciterait plutôt à penser que ces marques personnalisées de fabrique sont destinées à être vues, et donc au moins en partie à la construction privée : de là à y voir les évergésies mêmes de ces domini producteurs de TCA, il n’y a qu’un pas, que je proposerai donc de franchir dans le cadre du “ modèle ” avancé ici. On peut d’ailleurs citer (STEINBY 1978) le cas d’un producteur de tuiles utilisant ses produits pour les travaux publics qu’il dirige. Mais J.- J. Aubert (2005b), tout en reconnaissant le caractère éminemment juridique de cet estampillage, nuance le propos d’E.M. Steinby (1993a) proposant, entre domini et officinatores, un simple contrat de locatio conductio : il y voit plutôt un contrat interne de mandat, de gestion d’affaire, du type attesté pour la production de poterie en Égypte par le manuscrit P.Oxy.50.3595-3597 d’Oxyrhyncos.

214 Ces marques de fabrique46, surtout sur briques mais aussi sur tuiles, sont donc particulièrement bien étudiées en Italie (voir aussi, en général : CEKHMISTRENKO 1969 ; ANDERSON 1991 ; OLCESE 1993 ; STEINBY 1993a ; 1998), en particulier à Rome même et dans la région, pour des TCA souvent mises en œuvre dans des édifices publics (BLOCH 1947 ; STEINBY 1973 ; 1973/74a et b ; 1974a ; 1978 ; 1978/79 ; 1981a ; et b ; 1982 ; 1983 ; 1986 ; 1987a et b ; 1993b ; 1999 ; STEINBY et KENRICK 2005 ; HELEN 1975 ; BUONOCORE 1994 ; BALDI et al. 1999 ; BRUUN 2005a et b, dont FILIPPI et STANCO 2005) : port de Rome (BIANCHI 2007), et Ostie (STEINBY 1974b ; 1977/78 ; HELEN et SOLIN 1978 ; SUOLAHTI

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1978), région du Tibre, Étrurie méridionale (FILIPPI et STANCO 2005 ; GRAHAM 2005 ; 2006 : cf. carte, Fig. 1.2 ; MANACORDA 2005 ; TUOMISTO 2005 ; STEINBY et KENRICK 2005), territoire de Tifernum Tiberinum (SCARPIGNATO 1998), ou de Bomarzo (GASPERONI 2005).

215 Ailleurs en Italie, on peut encore citer de nombreux secteurs, notamment en Italie du Nord47.

216 • Italie du Nord : Italie nord-orientale (STRAZZULLA RUSCONI 1984), Tortona (ANTICO 1985), Iulia Concordia et sa région (BUORA 1983b ; Gruppo… 1993), Rimini, l’aire adriatique nord, Cispadane et Émilie-Romagne (BIORDI 1993 ; ZACCARIA 1993a et b ; RIGHINI 1998b et c ; RIGHINI, BIORDI et PELLICIONI 1993 ; ZACCARIA et GOMEZEL 2000 ; CABELLA et al. 2008), dont région de Tergeste (ZACCARIA et ZUPANCIC 1993) ou Isontino (ŽBONA-TRKMAN 1993), territoire de Ferrare (GUARNIERI 1988/89), Padoue et sa région (MERLO 1969 ; BONINI 2004 ; 2007), Trente (BASSI 1995), Istrie, Dalmatie, aire adriatique et autour d’Aquilée (SLAPŠAK 1974 ; MATIJAŠIĆ 1982/85 ; 1987a et b ; 1988 ; GREGORUTTI 1886 ; 1888 ; BOLTIN 1974 ; BUORA 1985 ; 1993 ; BUIATTI 1994 ; FURLAN 1993 ; GOMEZEL 1995 ; ZACCARIA 1998), Ravenne et Classe (BERMOND 1973), Frioule et Vénétie (ZACCARIA 1987 ; GOMEZEL 1996 ; 1997), Vérone (BUCHI 1967), Udine (BUORA 1988), région de Modène (CALZOLARI 1987), Pollentia , Augusta Bagiennorum et le Piémont (MENNELLA 1994) Cividale (BUORA 1983a).

217 • Italie centrale : Italie centre-nord (ZACCARIA 1994), région centro-méridionale (GUALTIERI 2000), Ombrie et Sabine (ALBERTAZII et al. 1994 ; FILIPPI et STANCO 2005), région de Tusculum (ALVINO 1976), Saepinum ( GAGGIOTTI 1994), région de Tivoli-Tibur (PIERATTINI 1971), Étrurie (GLIOZZO 2005), Asisium , Spoletium et Perusia ( SENSI 1994), Urbi Salvia (GIULIODORI 2007).

218 • Italie du Sud : Pompéi (STEINBY 1979 ; 1984 ; 1993b), Lucanie (SIDEBOTHAM 1980), Sicile (WILSON 1999 ; cf. 1979), îles Lipari (BRUNIONE 1986), Adria et Polesine (ZERBINATI 1986 ; 1993a et b).

219 En Étrurie méridionale et dans la vallée du Tibre, en amont et au nord de Rome, on peut ainsi distinguer au moins six grands secteurs de production de briques, regroupant chacun plusieurs figlinae contrôlées par les domini et officinatores dont les noms apparaissent sur les estampilles (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1) (Fig. 6) : en rive droite, la haute Étrurie méridionale (Orte, Falerii Novi), zone de Fiano Romano et en basse Étrurie méridonale (Veii…), en rive gauche, la zone de Narni, la haute Sabine (Forum Novum, Farfa) et la basse Sabine (Cures Sabini, Monterotondo).

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Fig. 6 : Les ateliers de production de TCA et leurs estampilles au Nord de Rome (Étrurie du Sud), d’après GRAHAM 2006 : 5, Fig. 1.2 ; 30, Fig. 3.2 : 56, Fig. 4.1 : a) sites de découverte d’estampilles sur TCA ; b) centres de production céramique (selon PEÑA 1987 : 55-71) ; c) les officines et les domini et officinatores associés, selon les estampilles.

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220 Ces officines italiennes, comme le montrent les estampilles, sont donc majoritairement entre les mains de l’aristocratie, des notables, et par conséquent – on l’a vu – des propriétaires fonciers (TORELLI 1996 ; 2000 ; pour l’Italie centro-méridionale, voir aussi GUALTIERI 2000).

221 Et l’on peut de même mentionner d’autres provinces romaines48.

222 • En Dacie (GREC 1993), à Ulpia Traiana (Sarmizegetusa, capitale de la Dacie), les tuiles de 21 fabricants attestés par les estampilles se retrouvent sur les villae alentour et correspondent par ailleurs à 12 donateurs (évergètes) pour les édifices publics de la ville (BRANGA 1974/75).

223 • Pour la Pannonie, voir : SZILÁGYI 1933.

224 • En Hispania Citerior, à Villajoyosa, une estampille mentionnant un sénateur (ALFÖLDY 1977), et un autre à Alicante en Tarraconnaise (RICO 1993 : 63-64 ; cf. CHARLIER 1999 : 193), qui confie son officine à un esclave.

225 • En Lusitanie (Portugal) (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001), les estampilles sur TCA montrent une forte dominance des officines privées, sans doute de grands propriétaires fonciers, avec cependant deux attestations de production par le pouvoir public (Res Publica), à Conimbriga et Seilium49.

226 • En Afrique et Sardaigne romaines, on note des importations de TCA depuis Rome (ZUCCA 1987).

227 • En Britannia (MAC WHIRR et VINER 1978), les estampilles civiles, moins nombreuses que celles militaires, sont surtout présentes dans la Dubunnic area. Le four de Huddersfield (Yorkshire) est sans doute établi pour la reconstruction du fort de Slack (dont estampille de la IVe Cohorte : PURDY et MANBY 1973). On note dans cette province un atelier contrôlé par un procurator (BETTS et FOOT 1995).

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228 Ce contrôle de la production de TCA par les notables des cités s’observe particulièrement par l’usage de ces produits estampillés dans la construction publique (BLOCH 1936/38 ; 1968 ; STEINBY 1983) et notamment à Rome même, dans les thermes des Frères Arvales (BROISE 2000), la Domus Tiberiana (MONACO 1975/76), ou le sanctuaire de la villa Barberini (THÉBERT 2000). Mais on peut citer d’autres régions et provinces du monde romain, comme l’Hispania romaine (par exemple dans les monuments et notamment l’amphithéâtre d’Augusta Emerita : DURAN CABELLO 1999), un secteur pyrénéen (BERNI MILLET 1996), les thermes de Bélo (Bétique, Espagne) (ÉTIENNE et MAYET 1994), ou les thermes et autres constructions de la ville portugaise (Lusitanie) de Targobriga ( DIAS 1999), et encore la Grèce (palais de Galère, en Macédoine : ATANASIOU et al. 2006), la Bosnie (BOŽEK 1999/2000), Brigetio en Pannonie Supérieure (BORHY et SZÁMADÓ 1997/98), et Mursa (Pannonie), pour des antéfixes ( BULAT 1971), la Rhétie du Nord (SPITZLBERGER 1968), la Mésie Inférieure (MATUSZEWSKA 2006), les thermes de Micia en Roumanie (Dacie) (PETOLESCU et MǍRGHITAN 1973), etc.

229 On note en revanche qu’hormis de la Narbonnaise, les estampilles sur TCA sont relativement rares dans les Gaules50 (cf. HOFMANN 1965 : 52-55). Dans cette province de Transalpine (cf. aussi BRUN et al. 1984), les estampilles révèlent exclusivement des productions privées, sans ateliers municipaux ou militaire (LAUBENHEIMER et LE NY 1999). À Narbonne même (FÉDIÈRE 2004), les estampilles sont assez abondantes. On observe ici par exemple la large répartition des estampilles MARI ( BENOÎT 1953 : 115), de Fréjus (supra). Pour le Biterrois (cf. supra, § 1.2.1 : FEUGÈRE 2008a : 152-153), au moins deux ateliers locaux estampillent leurs produits, et l’on note aussi une estampille sur tuyau de terre cuite. Et l’estampille TiCL de l’atelier de “ Dourbie ” (Hérault) indique un citoyen romain51, alors qu’un atelier de la cité de Narbonne appartient à une famille de Minturne (Ancarius), et que l’estampille de Marcus Usulenus révéle la puissante famille italienne des Usuleni dans l’arrière-pays de Narbonne ( CHRISTOL et FÉDIÈRE 1999). La production de tuiles et briques est, en Narbonnaise, également aux mains des notables, comme le montrent clairement ces estampilles (CHRISTOL 2003).

230 Aux confins de la Narbonnaise, de l’Aquitaine et de la Lyonnaise, les briques estampillées Clarianus sont sans doute produites dans les environs de Vienne 52 : leur répartition, remarquablement large, couvre toute la Narbonnaise centre-orientale, avec quelques exemples en Lyonnaise sud-orientale53, ainsi qu’en Germanie Supérieure (SIMONNET 1976 : carte, Fig. 9).

231 Ailleurs en Gaule, seules quelques régions se distinguent par la présence d’estampilles sur TCA, de manière représentative : en Gaule Belgique, c’est par exemple le cas de la cité des Trévires, certes surtout dans l’Antiquité tardive (infra, § 1.10.3), avec Trèves bien sûr54, et Metz, Thionville, Tongres, Basse-Yutz… (GRENIER 1958 : 81-82 ; Civilisation … 1983 : 313-315 ; BINSFELD 2008). Mais on peut aussi signaler la cité des Nerviens, autour de Bavai leur chef-lieu (BIÉVELET 1952 ; 1961, dont sur antéfixes) ; ou encore la Rhénanie (SCHUMACHER 1923). En Belgique (actuelle, notamment), plusieurs groupes d’estampilles sur TCA sont répertoriés (DE POORTER et CLAEYS 1989 ; cf. BRULET 2008 : 205-208), et l’on y notait, dans les années 1960 (GRAFF 1968), 81 estampilles sur TCA pour 69 sites ; certaines ont été découvertes ici sur des villae ( BRULET 2008 : 511 (Maillen) et 566 (Neuville), alors que leur nombre est remarquable à Bavay-Bagacum ( BIÉVELET 1952 ; TERRISSE 1960 ; CARMELEZ 1979 ; LORIDANT 1994 ; DELMAIRE 2011 : 346-347 ; cf. DE POORTER et CLAEYS 1989).

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232 En Suisse (Helvètes, Rauraques… : Germanie Supérieure), une grande partie des estampilles connues correspondent à des tuileries privées (DEGEN 1963 ; et KAENEL 1980, pour le canton de Berne, dont l’estampille L.C.PRISCVS, avec les tria nomina). Deux familles, celles des Camillii et des Macrii, se distinguent notamment en territoire helvète, cette dernière ayant sans doute sa résidence dans la villa de Vallon (VD, CH) (FUCHS 2002).

233 Et les travaux en la matière sont aussi particulièrement poussés par les archéologues allemands, y compris avec des analyses physico-chimiques pour les provenances, dans les régions du nord-est de la Gaule, dans les Germanies et le secteur du Limes (BARTEL, DOLATA et MUCHA 2000 ; MUCHA, BARTEL et DOLATA 2002 ; 2003 ; 2005 ; 2009, pour la Germanie Supérieure, BÄRENFÄNGER et DOLATA 2007, pour la Frise orientale…).

234 En Aquitaine, comme pour les ateliers de TCA (supra, § 1.2), la cité des Cadurques a fourni une série importante (supra ; PAUC 1982 : 141-178, catalogue des estampilles) : on a noté qu’au moins cinq estampilles portant les tria nomina des citoyens romains que doivent être les propriétaires de ces officines55. Le cas de la villa de Montmaurin (FOUET 1969 : 137-139 et Fig. 62) est particulièrement notable car on y compte non moins d’une quarantaine d’estampilles du même producteur (LTA, peut-être les initiales des tria nomina d’un citoyen romain propriétaire du domaine et de la villa et possédant un atelier). Et la cité des Rutènes se distingue aussi par une importante série d’estampilles sur TCA (supra, § 1.2, pour la bibliographie, et Ann. 4). En Gironde et Dordogne, enfin, l’estampille Attusi est connue en plus d’une douzaine d’exemplaires, sur au moins cinq sites dont la villa de Plassac (BOST 2008).

Les estampilles militaires et leurs ateliers

235 Il serait ici tout à fait hors de propos de traiter en détail de la production militaire de TCA et en particulier des estampilles légionnaires et en général militaires sur les tuiles et briques56, compte tenu notamment de leur quasi-absence dans l’aire géographique ici examinée en détail (infra, chap. 2)57. La question ne peut cependant pas être totalement éludée, tant peuvent être complexes les relations qu’entretient le monde militaire avec le monde rural dans le secteur de la production. Elle a été abondamment traitée58.

236 La production de tuiles militaires en Gaule apparaît au milieu du Ier s. ap. J.-C. et se poursuit jusqu’à l’Antiquité tardive incluse, y compris par les troupes auxiliaires à partir des Flaviens, surtout pour des tuiles de couverture (thermes) et des tubuli (REDDÉ et al. 2006 : p. 74-76 et Fig. 24-25) : on peut par exemple citer le grand four de Kaiseraugst (BERGER 1969).

237 Ainsi, de nombreuses tuiles estampillées apparaissent alors, mais non seulement sur les camps, car ces productions s’adressent en fait à toute une région. On en trouve donc des ateliers y compris sur la rive droite du Rhin et ils sont parfois associés à des fours à chaux militaires. Il est à noter à ce propos que les ateliers de potiers ne sont quant à eux en général pas dans les camps, mais dans les vici associés ( REDDÉ et al. 2006 : 118-119).

238 Ainsi, par exemple, l’atelier suisse de tuilier-potier (et antéfixes) de Hunzenschwil (AG, CH) a fourni des estampilles Leg. XXI et XII (in : Chronique archéologique 2005, Ann. d’Arch. Suisse, 89, 2006 : 215-298 (s. v.) ; cf. RAS, 2006/304). À Strasbourg-Argentorate “ Faubourg National et Koenigshoffen ” (Bas-Rhin), la production est attestée, sur le site

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du camp puis la ville, avec un four et des estampilles de la VIIIe légion (BAUDOUX et al. 2002 : 170-171, 425, 432 ; PASTOR 2010, 2 : 199). Pour la Germanie supérieure en général, ces productions militaires sont particulièrement bien étudiées (SCHMITZ 2002, etc. : voir bibliographie en Ann. 4). De même, les tuiles estampillées de la XXXe Légion à Mayence sont de production locale (DOLATA 2004), comme en Dacie celles de la IVe Légion, (FLUTUR 1002/03).

239 Pour d’autres provinces de la partie occidentale de l’Empire romain, on peut mentionner la Dalmatie (ALFÖLDY 1967). En Espagne, les ateliers militaires produisent pour leurs propres besoins mais aussi apparemment en direction des établissements civils alentour (LE ROUX 1999). Et notons, en Grande-Bretagne, la production de tuiles légionnaires à York (KING 1974), et le fait que la majorité des estampilles sont ici militaires (MAC WHIRR et VINER 1978). Quant aux tuiles de la Legio V Alaudae stationnée à Lincoln-Lindum (GB), elles sont produites par des ateliers privés, et non importées de Germanie Inférieure (BOGAERS 1977). Dans la partie orientale de l’Empire, citons les estampilles de la Legio X Fretensis, avec un four de tuilier, dans un atelier mixte à Jérusalem (fin Ier-déb. IIIe s.) (ARUBAS et GOLDFUS 1995 ; BARAG 1967).

240 En Gaule, le cas de Mirebeau-sur-Bèze (Côte-d’Or) (DELENCRE et GARCIA 2011 ; cf. MOWAT 1883 ; PROVOST et al. 2009, 2 : 549-550), chez les Lingons59, est particulièrement suggestif, d’autant qu’il a été bien étudié, récemment. Il s’agit d’un camp militaire de la VIIIe Légion (Ier s.), qui a fourni de nombreuses tuiles estampillées (plus de 1000), et d’autres exemplaires ont été découverts sur non moins de 28 sites alentour (LE BOHEC 1995 ; DELENCRE et GARCIA 2011 : tableau Fig. 2, p. 555, et Fig. 3, carte) (Fig. 7), souvent sur des voies (DELENCRE… op. cit. : Fig. 4) : non moins de 637 exemplaires pour l’agglomération de Chenôve/Longvic “ La Noue ” (ibid. : 555) et 101 à Arceau, tous deux sites sans doute militaires, et d’1 à 15 exemplaires sur les autres sites, surtout à l’ouest du camp et en Côte-d’Or (Lingons, dont les agglomérations de Beaune, Dampierre, Nuits-Saint- Georges, Pontailler, Til-Châtel), et 2 en Haute-Marne (dont Langres), 1 en Haute-Saône ainsi que 2 en Saône-et-Loire60. Les analyses de pâtes ont montré que ces tuiles étaient fabriquées sur place ou à proximité immédiate du camp (voir aussi LE BOHEC 1995) : la terre utilisée est totalement différente pour les tuiles de la VIIIe Légion découvertes à Königshoffen/Strasbourg. Cette diffusion correspond sans doute à l’approvisionnement en tuiles pour la construction de bâtiments publics avec l’aide de l’armée, car en principe les tuiles légionnaires ne sont pas commercialisées (DELENCRE et GARCIA 2011 : 559).

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Fig. 7 : Répartition des estampilles sur TCA de la VIIIe légion, autour du camp de Mirebeau-sur- Bèze, selon DELENCRE et GARCIA 2011 : 556, Fig. 3 ; les limites indiquées (trait plein) sont celles du département de la Côte-d’Or (Éduens au sud, Mandubiens et Lingons au nord).

241 De fait, la présence de tuiles militaires sur des sites civils est un phénomène observé de manière récurrente, examiné notamment par M. Reddé (2009 : 181-183 ; 2011 : 493-494) : selon V. von Gonzenbach (1963), le fait que les tuiles de la XXIe Légion se rencontrent ainsi sur de nombreux sites ruraux et villae du plateau suisse, autour du camp de Vindonissa-Windish, permettrait de définir ainsi le territoire vivrier de la légion, et il pourrait s’agir du contrôle de ces villae par l’armée (par des vétérans ?), pour son approvisionnement. La théorie a été remise en cause et discutée (EBNÖTHER et SCHUCANY 1998 ; TRUMM 2002) (Fig. 8), à partir du constat que le semis d’estampilles de légions et celui de villae n’est pas similaire et que l’attraction du chef-lieu Augst-Augusta Raurica apparaît aussi importante que celle du camp. En effet, on l’a dit, l’armée ne vendrait pas ses matériaux. L’analyse des pâtes des TCA militaires estampillées de Vindonissa (surtout 2 e moitié du Ier s.) montre quatre groupes de pâtes dont deux correspondent aux sites de production de Hunzenschwil-Rupperswil (surtout) et Kölliken, à environ 20 km du camp (GIACOMINI 2005 : 7 sqq. ; GIACOMINI et MEYER-FREULER 2006 ; SCHMID 2009 : 250-251).

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Fig. 8 : Les estampilles militaires sur TCA (légions et cohortes : triangles allongés) autour de Vindonissa et Augst, par rapport à la répartition des villae et fermes (points noirs) d’après EBNÖTHER et SCHUCANY 1998 : 86, Fig. 13.

242 Pour le camp d’Oedenburg (Biesheim et Kunheim, Haut-Rhin) (BIELLMANN 2009 ; REDDÉ 2009 : 181-183), dans la première moitié du Ier s. de n. è., on y trouve des tuiles estampillées des légions IIII Macedonica, XXI Rapax (surtout), XI Martia (assez nombreuses), VIII Augusta (nombreuses), XIIII Gemina et XI Claudia, avec la cohors XXVI (cf. BIELLMANN 2009). Mais elles sont surtout sur l’agglomération civile pour la légion XXI, approvisionnée en fait par le plateau suisse (cf. les analyses de pâte) et, à partir de l’époque flavienne – les légions étant alors au-delà du Rhin –, ces tuiles estampillées ne sont manifestement plus liées à la présence militaire. Et au début du IVe s. encore, pour la legio I Martia, les estampilles sont surtout ici sur le praetorium civil routier (et dans toute la région jusqu’à Mandeure). Ainsi, la présence de ces tuiles légionnaires n’est en tout cas pas significative de la présence de l’armée. Pour le camp légionnaire de Strasbourg-Argentorate, encore, voir WATON et DARDAINE 2010.

243 Les études concernant les estampilles militaires sur TCA ont fait l’objet d’avancées importantes dans ces dernières années, concernant la Germanie Supérieure, incluant des analyses de pâtes, avec notamment les travaux de J. Dolata (voir bibliographie supra et Ann. 4).

244 Et l’on peut ajouter la question des TCA estampillées de La Classis Britannica, pour l’essentiel trouvées à Boulogne (VAILLANT 1884/88 ; HAMY 1904/07 ; SEILLIER et GOSSELIN 1969 ; PEACOCK 1977 ; et voir surtout Ann. 4), ou encore celles de la Classis Germanica de Cologne. Pour les premières, et les exemplaires trouvés tant à Boulogne même qu’en Britannia, du début du IIe-milieu IIIe s., on distingue par les pâtes deux productions, l’une de la région de Boulogne, l’autre de la région des Hastings Beds, ces dernières également beaucoup exportées à Boulogne (PEACOCK 1977).

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245 Pour d’autres provinces romaines, on citera par exemple la Mésie Inférieure (SARNOWSKI 1997 ; BIERNACKI 2003), la Dacia Ripensis et les fortifications de limes septentrional de la province, mentionnées dans les estampilles militaires sur TCA (GUDEA 2009), le limes danubien en Scythie Mineure (RĂDULESCU 1973), etc. En Autriche (Rhétie), l’atelier d’Erla passe du statut privé à celui militaire (STIGLITZ 1969). Pour la Britannia encore, on peut consulter WARRY 2006a et 2010. En Pannonie (Croatie), les ateliers produisant pour la IIIe légion sont sous le contrôle de propriétaires civils mais aussi de l’empereur (SPITZBERGER 1968).

246 La question est donc, globalement, de savoir si la production de ces tuiles et TCA “ militaires ” (cf. supra, § 1.2), dont celles estampillées aux noms d’unités de l’armée romaine, est le fait d’ateliers strictement militaires, ou si – au moins pour partie – elle est déléguée à des commanditaires, parmi les propriétaires fonciers aux alentours des camps et des stationnements militaires, comme cela semble être plus souvent le cas. En Germanies Inférieure et Supérieure, cependant, certaines figlinae sont bien considérées comme militaires (GUSTOWSKA 2005).

Le transport

247 Les estampilles, faute d’analyse des pâtes pour identifier les productions61, permettent de suivre les TCA à la trace, entre lieux de production et de consommation : ainsi, par exemple, les TCA produites dans la région de Vérone sont diffusées jusqu’à Ancône (BUCHI 1967).

248 Pour les Gaules, C. Jullian (1920/26, 2 : n. 342, p. 608) notait déjà l’importation de briques italiennes en Narbonnaise (cf. CIL, XII, 5678).

249 Le transport par mer, en Méditerranée, est en tout cas bien attesté (RICO 1995a ; cf. JONCHERAY 1986 ; 2004 pour la côte de Provence). La répartition d’estampilles telles que celles de MARI, de la côte des Alpes Maritimae, Cimiez-Cemenelum et Monaco à Empurias, Tarragone et Elche, est certainement représentative de ces transports maritimes (BRUN et al. 1984 : 16 ; RICO 1993 ; 1995a ; cf. RIVET 2010 : 319-321). On remarque d’ailleurs que, sauf peut-être à Fréjus (RIVET loc. cit.), les produits de Castor, Marus, de Fréjus, et de l’italien L. Munatius Crescens (? L.M.C.) voyagent apparemment ensemble (RICO 1993 : 72). Le traçage des produits de Lucius Herrenius Optatus, Marcus et Castor permet d’étudier la commercialisation de leurs produits en Méditerranée Occidentale (BERMÚDEZ 1987).

250 Ainsi, les produits des ateliers des environs de Rome, dont des domaines sénatoriaux, se retrouvent dans des épaves mais aussi sur des sites relativement éloignés, car sans doute utilisés en lest puis vendus à l’arrivée (HARTLEY 1973) : on en retrouve ainsi en Afrique (THÉBERT 2000), en Sardaigne, en Narbonnaise, en Espagne… (en général, RICO 2004). Et les briques et tuiles importées à travers la Méditerranée ne sont pas rares à Carthage (TOMBER 1987), comme l’atteste aussi l’épave du Cap Andreas (GREEN 1971) : elles proviennent en particulier de Rome (FULFORD et PEACOCK 1984 : 243-244 ; cf. RICO 1995a : 79862 ; 2004). On a également reconnu des briques, mais aussi en Sardaigne et ailleurs en Afrique romaine (ZUCCA 1997 ; cf. RICO 2004), ainsi qu’en Espagne, à Tarragone-Tarraco (Catalogne, produits de Calpetanus Hermes : PIÑOL, LÓPEZ et MARTĹ 2000 ; cf. RICO 2004) ou Italica (STYLOW 1998). Une part de la production de Rome et de sa région, certes dans des cas rares et limités, est ainsi exportée, parfois de manière lointaine (cf. aussi STEINBY 1981a).

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251 Même Rome, pourtant bien approvisionné par ses ateliers périphériques, ainsi que notamment de Sabine et Ombrie (STEINBY 1981a), importe apparemment – à l’inverse – une partie de ces briques et tuiles, comme l’attestent les découvertes faites dans son port au Testaccio (BIANCHI 2007). Pour Rome même et toute la région, le Tibre joue bien sûr ici un rôle essentiel, entre la ville et l’Étrurie méridionale (cf. GRAHAM 2005 ; 2006).

252 Quant à la diffusion des productions de TCA de l’Italie tardo-républicaine, on consultera utilement : SHEPARD 2007 ; et en général, pour les régions nord-adriatiques ou l’aire de Polesine, ZACCARIA et GOMEZEL 2000 ; ZERBINATI 1986. Et par exemple l’approvisionnement de Ravenne, du début du IIe s. au milieu du IIIe, semble se faire par eau, à partir d’ateliers impériaux (BERMOND 1973). De même, on constate des relations, pour ce commerce, entre les régions de Venise et d’Aquilée, par l’Adriatique (CIPRIANO et MAZZOCHINI 2008), et par exemple pour les produits de Q. Clodius Ambrosius, à partir d’une officine du territoire d’Aquilée, sur les côtes illyriennes et italiennes (SLAPŠAK 1974). Quant à la Tarraconnaise, elle est approvisionnée en produits hispaniques ou encore, avec la Narbonnaise orientale, provenant de Fréjus (RICO 1995a : 775-777, Fig. 2 et 4).

253 Plusieurs épaves fouillées sur la côte de la Narbonnaise63 ont ainsi fourni des chargements de tuiles, telles que celles de Dramont G et des Roches d’Aurelle (BENOÎT 1962b ; JONCHERAY 1986 ; BÉRATO et al. 1986 ; BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 : 139), ou encore celle de la calanque de l’Âne (XIMENÈS et MOERMAN 1998). Et d’autres épaves, en Méditerranée, témoignent de ces transports de TCA, peut-être en lest, comme à Mozia au large d’Isola Longa et Marsala, en Sicile (FROST 1971).

254 Et un autre exemple de transports de tuiles par voies d’eau peut être cité en Dalmatie (GLICKSMAN 2005), de même que l’épave de tuiles dans la Stella, province d’Udine, dans la région d’Aquilée (Italie) (VITRI, BRESSAN et MAGGI 1999).

255 Ainsi, la Narbonnaise est en partie approvisionnée par mer depuis Rome – comme d’autres destinations parfois lointaines –, ces tuiles ne faisant sans doute pas l’objet d’un véritable commerce, mais étant donc utilisées comme lest pour les bateaux au retour : on les retrouvent jusqu’à Orange mais non au-delà en amont du Rhône (RICO 1993 : 80-83 ; cf. 1995a ; 2004 ; BOUET 1999 : 187). Ces timbres romains sont notés en 46 points du bassin de la Méditerranée occidentale, dont 12 en Narbonnaise occidentale et basse vallée du Rhône (RICO 1995a : Fig. 5). Il doit en général s’agir de cargaisons mixtes et modestes (RICO 1995a : 798 sqq.)64. Dans cette province de Narbonnaise, on trouve ainsi sur d’assez nombreux sites (dont des villae) des TCA estampillées d’ateliers du Latium, par exemple de la région de Colonna à l’est de Rome (cf. BOUET 1999 : 183-186). Les exportations à partir de Rome sont ainsi en croissance, de manière importante, du Ier au IIe s. de n. è. (RICO 1995a : Fig. 7).

256 Pour la Britannia à époque tardive (Sud de l’Angleterre, de Londres au Devon), on a par exemple reconnu un groupe de tuiles à pâte calcaire caractéristique, clairement importée par mer, donc de Gaule (BETTS et FOOT 1994).

257 Ailleurs en Gaule, on peut examiner cette diffusion des produits par exemple pour la région d’Entre-Sambre-et-Meuse, en Belgique (LUPPENS 2007 ; CATTELAIN et LUPPENS 2008 ; à paraître). Et on a vu des exemples de diffusion des produits estampillés des légions, autour du camps de Mirebeau, ou surtout, parfois jusqu’à des centaines de kilomètres, de celui de Vindonissa (CH) (GIACOMINI 2005).

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258 On constate en outre, en général, que nombre d’ateliers sont situés à proximité de ou directement sur des cours d’eau, sans doute afin de faciliter la diffusion de leurs produits : c’est en tout cas remarquable pour la totalité des ateliers militaires de TCA du Limes rhénan (REDDÉ et al. 2006 : 24-26). En effet, leur transport par les cours d’eau est sans doute assez courant en Gaule, comme le montre par exemple, pour le Rhône, la présence de rebuts de tuileries dans le fleuve à Arles, ou encore la diffusion (depuis Vienne ?) des tuiles et briques de Clarianus ( supra) (cf. SIMONNET 1976 : carte Fig. 9 ; CHRISTOL et FICHES 1999 : 149). On peut aussi citer le cas de la Garonne, sans doute notamment pour Toulouse, dans une région d’utilisation massive de la brique en construction (JACQUES 1999). En Suisse, dans le canton de Bern, l’implantation des officines et la répartition des estampilles montre que l’Aar a été privilégié pour la commercialisation (KAENEL 1980). En Picardie, chez les Ambiens, on signale même des embarcations chargées de tuiles (romaines ?), dans la Somme, à Tirancourt et Belloy (Somme) (BAYARD et MASSY : 138, n. 66 ; cf. 162, n. 225).

La consommation : la mise en œuvre et les lieux d’utilisation

259 Il faut bien admettre que la plus grande part de cette production s’adresse à une clientèle majoritairement urbaine, qu’il s’agisse des tuiles de couverture ou des briques et carreaux et autres éléments destinés aux installations de bains et de chauffage. En effet, les volumes (et surfaces de toitures) concernés par les constructions publiques ou privées des villes chefs-lieux de cité, avec les autres agglomérations les plus importantes, sont sans commune mesure avec la demande rurale, quelle que soit la densité de l’occupation du sol. Et ce d’autant plus que seules les villae (et non toutes les fermes) – et encore souvent quasi uniquement leur partie résidentielle (urbana !) –, sont concernées, les matériaux de bois, végétaux (chaume) et terre crue étant ailleurs largement mis en œuvre.

260 Tout au plus peut-on considérer qu’à l’occasion de la construction d’une villa, un four temporaire a pu être établi à l’intérieur même de l’établissement, éventuellement entretenu par la suite : on en connaît en fait fort peu d’exemple probants, peut-être par exemple la villa de Sargans en Suisse65…

261 Cependant, les TCA et surtout les tuiles nécessaires aux villae et autres établissements ruraux sont selon toute vraisemblance majoritairement produites alentour, dans le domaine, et non achetées à l’extérieur. Ainsi, un certain nombre d’estampilles sur TCA du IVe s. en Gaule du Nord, se retrouvent en œuvre dans des villae ( VAN OSSEL 1992 : 108-109), par exemple à Echternach (METZLER, ZIMMER et BAKKER 1981)66.

262 En Narbonnaise cependant, et notamment pour la cité de Béziers (FEUGÈRE 2008a : 152-153), les estampilles montrent que les produits des ateliers domaniaux de TCA sont diffusés bien au-delà du domaine. Et un atelier proche de Narbonne (ibid.) diffuse largement vers le sud de cette ville, sur 31 sites dont 5 dans l’Hérault, alors qu’un autre, également situé en Narbonnais, diffuse jusqu’à la cité de Béziers.

263 Incidemment, on note, surtout en Narbonnaise mais aussi bien au-delà, l’usage de la tuile pour les coffrages et couvertures des inhumations de l’Antiquité tardive (cf. GAGNIÈRE 1965, pour la basse vallée du Rhône ; COLARDELLE 1996 : 276-278 et tabl. 2, p. 295, pour le Sud-Est de la Gaule ; et LORANS 1996 : 259, et tableau, pour le Centre-Ouest67).

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264 Quant aux briques, rares dans la construction en Gaule à l’exception de régions comme celle de Toulouse, elles sont présentes en arases dans l’opus mixtum68 (bien que souvent remplacées alors par des tegulae), ainsi bien sûr que dans les suspensurae et parois des salles à hypocauste.

265 Avec d’autres éléments de terre cuite, tels que les tubuli, ces terres cuites architecturales entrent donc en masse dans la construction des édifices balnéaires privés ou publics, comme on peut par exemple le voir dans les thermes de l’Hispania romaine (FERNANDEZ OCHOA et al. 1999), tels que ceux de Campo Valdés (Gijón) (FERNANDEZ OCHOA et ZARZALEJOS 1996).

266 Le présence d’estampilles sur des TCA en œuvre ou en tout cas sur les sites de consommation, et en particulier dans la construction publique, apporte un éclairage à l’un des points essentiels qui constituent le “ modèle ” proposé ici.

267 Ceci est sans doute particulièrement perceptible à Rome, ou la question de l’approvisionnement en terres cuites architecturales – et leur mise en œuvre dans l’architecture – a fait l’objet de nombreux travaux (COZZO 1936 ; BLOCH 1936/38 ; 1947 ; 1947/48 ; 1948 ; 1967 : 1968 ; SETÄLÄ 1977 ; STEINBY 1973 ; 1973/74a et b ; 1978 ; 1978/79 ; 1981a et b ; 1982 ; 1984 ; 1986 ; 1987a et b ; 1993a et b ; 1998 ; 1999 ; AUBERT 1993 ; 1994 ; 2001 ; 2005b ; ZACCARIA 1987 ; MANACORDA 1993 ; 2000 ; 2005 ; 2007 ; DE LAINE 2001 ; GASPERONI 2003 ; BRUUN 2005a et b ; GLIOZZO 2005 ; STEINBY et KENRICK 2005 ; GRAHAM 2006 ; cf. aussi THÉBERT 2000 ; FERDIÈRE 2003 ; à paraître) : c’est par exemple le cas de la construction de l’enceinte d’Aurélien (PFEIFFER, VAN BUREN et ARMSTRONG 1905). Mais on peut aussi mentionner Ostie (BLOCH 1959 ; STEINBY 1977/78). Et c’est aussi parfois le cas ailleurs en Italie (cf. aussi TORELLI 1996 ; 2000) : Venouse (CHELOTTI 2003), Pompéi (STEINBY 1979 ; 1984 ; 1993b), Pouzzoles (AUBERT 2005a), Aquilée (ZACCARIA 1998), Populonia (MANACORDA 2008), Pollentia et Augusta Bagiennorum (MENNELLA 1994), Tergeste (ZACCARIA et ZUPANCIC 1993), Ravenne et Cisalpine (opus testaceum : REBECCHI 1983 ; RIGHINI 1999) et les régions nord-adriatiques (ZACCARIA 1993a et b ; ZACCARIA et GOMEZEL 2000) ou du centre- nord de l’Italie (ZACCARIA 1994), Calabre (MANACORDA 1994), Sicile (RIZZO et ZAMBITO 2007)…

268 L’usage de l’opus testaceum n’est pas rare non plus en Bétique (ROLDÁN GÓMEZ 1994 ; 1999) et en général en Hispania ( ROLDÁN 2008), mais aussi par exemple en Grèce et Asie Mineure à l’époque romaine (DODGE 1987). Et, en Sardaigne et Afrique, l’opus doliare est courant, avec parfois des briques importées de Rome (ZUCCA 1987). En Corse, on note par exemple l’usage de tuiles estampillées, avec chrismes, dans l’Antiquité tardive, dans la construction de thermes d’Aléria (BOUET 1998). De même les couvertures en tuiles sont rapidement un signe de romanisation, par exemple en Britannia (ROOK 1979).

269 Mais, pour les Gaules mêmes, de nombreux autres cas de mise en œuvre de TCA estampillées dans la construction publique pourraient aussi être cités (cf. CHARLIER 1999 : 186-187) :

270 • en Narbonnaise, pour des édifices thermaux (BOUET 1999), le centre civique d’Alba Helviorum (DUPRAZ et FRAISSE 2001 : 165), le sanctuaire de Saint-Désirat (Ardèche) (ibid. : 337), les thermes (ESCOFFON 2011) ou l’amphithéâtre de Fréjus (Ier s., RIVET 1992), la construction publique à Toulouse (capitolium, enceinte et amphithéâtre : RICO 1988 ; 2001 ; cf. DE FILIPPO 1993 ; 1999 ; DE FILIPPO et RICO 1997 ; BONDARTCHOUK 2002), les thermes d’Ancely, proches (RICO 2001 : 265-267) ;

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271 • en Aquitaine, par exemple l’aqueduc de Cahors (RIGAL 2010a ; cf. PAUC 1982)69, et les thermes de Saint-Bertrand-de-Comminges (AUPERT et MONTURET 2001 : 161)70 ;

272 • pour la province de Belgique et celles de Germanie, l’amphithéâtre de Metz au début du IVe s. (SCHRAMM, WOLFRAM et KEUNE 1902 : 392-394 ; BAYARD 1990 : 288), les thermes de Villars-d’Héria et Jeurre (Jura) (de Clarianus, VERGUET 1974), les thermes de l’agglomération de Liberchies (Belgique) (VILVORDER 1997), plusieurs monuments publics de Mayence (avec notamment des estampilles de légions, pour les aqueducs, le théâtre, le mithraeum… : DOLATA 2007 ; DOLATA, BARTEL et MUCHA 2006 ; DOLATA 2008a) ; et thermes de sites militaires d’Echzell, Zugmantel, Jagsthausen ou Osterbrucken sur le Limes, aux Ier-IIe s. (XIVe et XXII e Légions : BAATZ 1965 ; 1967 ; 1976), bains du camp militaire de Salesberg (Allemagne) (RICKEN et BAATZ 1965, avec surtout des tuiles de la XXIIe légion), de Gross-Gerau et Rottweil (avec estampilles de légions : WENZEL et DOLATA 2007 ; WHITE 1999) ; quant aux TCA estampillées de la Classis Britannica basée à Boulogne, elles ont été sans doute mises en œuvre dans des édifices publics et en tout cas bien sûr dans la construction du camp même de la flotte (SEILLIER et GOSSELIN 1969.

273 En Gaule encore, citons quelques villes où ces estampilles sont globalement bien représentées : Fréjus (BENOÎT 1956 : 233 ; RIVET 2010 : 140, 319-321, 34471), Metz, Reims et Trèves avec les produits de l’Antiquité tardive d’Adiutex ( GRENIER 1958 : 78 sqq. ; HATT 1962 : 491-492, 496). Et l’on a noté (supra) que chez les Cadurques, de nombreuses estampilles d’ateliers ruraux se retrouvent dans le chef-lieu de cité, Cahors (PAUC 1982).

274 Hors des Gaules, on note la mise en œuvre de TCA estampillées par exemple dans les thermes du camp auxiliaire de Petronell-Carnuntum, en Pannonie (SCHNELLER 1995). Et de même en Espagne (Bétique, Tarraconaise, Lusitanie… : RICO 1993 ; 1994 ; 1995b ; 1999 ; 2000 ; CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001), en Britannia (MAC WHIRR, VINER 1978 ; WARRY 2006a), sur le limes danubien en Scythie Mineure, ici jusqu’à l’Antiquité tardive (RĂDULESCU 1973)…

275 De même, on observe (cf. Ann. 4) des tuiles ou autres TCA estampillées (voir supra, § 1.6) découvertes sur des villae ou établissements ruraux :

276 • en Gaule Belgique (en gén. : DE MAEYER 1940/79), notamment à Anthée (CIL, XIII, 6 : 12851, 13037, 13046), Froyennes et Popuelles (COULON 1973), Manage (LEBRUN 1972/73 : 26 estampilles, dont surtout ISFP), Treignes et Neuville (Belgique) (CATTELAIN et LUPPENS à paraître72), à Loën-Lixhe, Haccourt… (VAN OSSEL 1992 : 106 ; cf. 1984 : Fig. 2), Orchies, dans la zone de production de la vallée de la Scarpe, avec Titica (Orchies… 2010), ou encore Echternach (Luxembourg) (METZLER, ZIMMER et BAKKER 1981 : 158-159, 9 ex.), Corny (Moselle) (GUILLAUME 1972), ainsi que de nombreuses cas, dans l’Antiquité tardive notamment, dans la cité de Trèves (cf. Ann. 4) ; ou encore Luzarches (Val-d’Oise) (essentiellement de Victoris,12 ex. contre 60 sur la villa de Charny en Seine-et-Marne : cf. Lyonnaise, infra ; GUADAGNIN 1978 ; MALLET 2006a : Tabl. 2), Lux (Côte-d’Or) (DEVAUGES 1981 : 422), Chaumont (Haute-Marne) (THÉVENARD 1996 : 161), Arreux et Givron () (NICOLAS 2011 : 157, 278) ;

277 • en Germanies Supérieure et Inférieure, en Suisse, villae de Dietikon (un four de tuilier étant connu à proximité : CIL, XIII, 6 : 12782 ; EBNÖTHER 1995 : 67 ; 252-254, Fig. 317-321), Seeb (EBNÖTHER 1995 : loc. cit.) et Irgenhausen (avec castellum de l’Antiquité tardive : DEGEN 1963), Uefendorf (BE, CH) (KAENEL 1980 : 96), Zürich-Albisrieden (CH) (MOTSCHI et MUNTWYLER 2006), Vallon (VD, CH) (FUCHS 2002), Görbelhof (AG, CH) (WIEDEMER 1963), et

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dans les villae helvètes en général ( ROTH-RUBI 1994 : 317-322) ; villae des Trévires, Rhénanie, etc. : dont militaires), Weinsheim (Rhénanie-Palatinat, All.) (DOLATA 2002b) Heitersheim (Bade-Württemberg, All.) (NUBER et SEITZ 2008) ; et l’on peut rappeler ici (cf. supra, § 1.7), la présence de nombreuses tuiles estampillées de légions sur des villae, autour d’Augst et du camp de Vindonissa (Suisse) ( GONZENBACH 1963 ; EBNÖTHER et SCHUCANY 1998 ; cf. REDDÉ 2009 : 181-183 ; 2011 : 493-494) ;

278 • en Aquitaine, Montmaurin (Haute-Garonne) (CIL, XIII, 6 : 13020 ; FOUET 1969 : 137-139), Cordes-Tolosannes (Tarn-et-Garonne) (LABROUSSE 1962 : 607, Rabastens (Tarn) (Comité… 1995 : 217), Montcaret et Plassac (Gironde) (BOST 2008), Flagnac (Lot) (LABROUSSE 1976 : 492), dans l’Aveyron, Firmi “ Girmoux ”73, Flavin “ Mas Marcou ”, Ols- et-Rinhodes “ Loup Layque Puech ” (Aveyron) et Saint-Saturnin-de-Lenne (ALBENQUE 1947 : 62, no 87 ; GRUAT 1990 ; – et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46 ; GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 110-111 et 335), certaines de ces villae rutènes étant directement liées à des ateliers (voir supra, § 1.2) ;

279 • en Narbonnaise, La Roquebrussanne (Var) (BENOÎT 1954 : 438 ; BOUET 1999 : 183-186 ; BRUN 1999 : 624, dont estampilles d’ateliers de la région de Rome, avec date consulaire (123 de n. è.) et mention d’un “ domaine Quintianus, appartenant à An. Verus ”), des “ Escaravatiers ” à Puget-sur-Argens (Var) (avec non moins de 29 estampilles de 13 officines différentes : BRUN 1999 : 583-586), de Margon (Hérault) (MAUNÉ 1998 : 206-208), et, près de Toulouse (et avec des estampilles identiques en ville), Colomiers et “ Las Peyros ” à Blagnac (Haute-Garonne) (RICO 2001 : 256, 265-267) ; on note ici plusieurs très grandes villae, certainement propriété de membres éminents des élites locales ; et voir encore les estampilles assez nombreuses de L. Herrenius sur les villae de “ La Tuilerie ” et de “ La Decapris ” à La Crau (Var) (GUENDON, BORRÉANI et BRUN 1998 : 282-283, no 12 et 13).

280 D’autres provinces romaines peuvent bien sûr être mentionnées pour la présence de TCA estampillées sur des établissements ruraux : ainsi, en Dacie, des tuiles estampillées, notamment le la XIIIe Légion, sont présentes dans une villa suburbaine d’ Apulum (DRÎMBǍREAN et RUSTOIU 2003). Les estampilles sur TCA de la villa de Pline le Jeune à San Giuliano (Italie) sont aussi à noter (UROZ 1999). En Grande-Bretagne, la villa de Milton Keynes peut être signalée (ZEEPVAT 1991). Et des tuiles estampillées sont assez bien attestées, au Portugal (Lusitanie), dans au moins sept villae pour sept estampilles différentes (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001).

281 Quant aux agglomérations secondaires, on peut par exemple noter la bonne représentation, diversifiée, d’estampilles sur TCA dans celles de Liberchies en Belgique (VILVORDER 1993 ; 1997 ; 2001 ; 2008).

282 On peut encore signaler, plus généralement, qu’en Gaule “ intérieure ” on note un secteur débordant assez largement des limites de l’aire étudiée spécifiquement ci- dessous (Chap. 2), où les estampilles sur TCA sont relativement bien représentées, en Île-de-France, avec notamment les estampilles de Baronus, Cornutus et Victor ( MALLET 2006a), dont on suppose au demeurant qu’elles ont été produites dans la cité des Meldes, quant à elle incluse dans la région d’étude de cas (infra, chap. 2)74.

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Évolution de la TCA en Gaule, de La Tène finale au Moyen Âge

283 On constate globalement, à travers les Gaules, une diminution des dimensions, surtout pour les tegulae, entre le début du Haut-Empire et l’Antiquité tardive. Mais cette évolution est très variée, dans les dimensions comme dans les rythmes, d’une région à l’autre. Ainsi, en Narbonnaise, les longueurs se réduisent du Ier s. av. au VIe ap. J.-C., mais atteignent encore plus de 50 cm aux IIIe-IVe s. (GAGNIÈRE 1965 : 71 ; FEUGÈRE 2000 ; CLÉMENT 2009b ; cf. FERDIÈRE, GUILLEMARD et LANOS 2012 : § 3.2.1)75.

284 Au-delà de ce constat, un certain nombre d’observations sont à faire quant à l’évolution chronologique de ces productions.

La Tène finale et la période républicaine (IIe-Ier s. av. n. è.)

285 La tradition laténienne n’étant pas, du moins dans les futures Trois Gaules76, en faveur des matériaux durs, les terres cuites architecturales au sens strict ne font pas partie de la culture préromaine en matière de construction avant la Conquête.

286 Tout au plus, dans la tradition indigène, peut-on noter l’usage d’éléments en terre cuite modelés entrant dans l’équipement domestique, et en général modelés : pesons de métiers à tisser bien sûr, mais aussi plaques de foyer pré-fabriquées (cf. PÉRICHON et VICHY 1967) et surtout chenets (DÉCHELETTE 1898 ; MILAN 1981 ; DE CLERCQ 2007), dont la présence est encore observée au début de la période romaine, jusque dans le courant du Ier s. de n. è.

287 On sait cependant, depuis moins de deux décennies, que des toitures en tuiles “ à la romaine ” (tegulae et imbrices) sont présentes hors de la Narbonnaise dès avant la fin du Ier s. av. n. è. et même parfois dès la fin du IIe s. av., à la période républicaine et parfois antérieurement à la conquête des futures Tres Galliae (voir infra, §. 1.10.2). On voit ainsi apparaître les modes “ romaines ”77 de couverture, notamment (tegulae et imbrices) assez tôt, y compris au-delà de la Transalpine, avec les autres indices de l’acculturation d’abord des élites indigènes, concernant donc des bâtiments de prestiges. Il s’agit en général de très grandes tuiles, en pâte souvent calcaire, engobées de rouge78, mais apparemment – au moins dans certains cas – de productions locales, avec des rebords en quart-de-rond (DESBAT 1992 ; CLÉMENT 2007 ; 2008 ; 2009a, b et c ; 2011a ; à paraître ; DELENCRE 2010 ; GUICHON 2011) : on en connaît à Lyon, Corent, , Gondole (oppida pour ces trois derniers), Chessy-les-Mines (Rhône : ferme, avec antéfixes), Revel- Tourdan (Isère), villa de Genève “ Parc de la Grange ” (Ier s. av. n. è.) (CH : HALDIMANN et al. 2001), Magnicourt (Nièvre), Saint-Rémy-en-Rollat (Allier), Sennecé-les-Mâcon (Saône-et-Loire), dès LT D1b - fin IIe s., ou Arnac-la-Poste (Haute-Vienne : BEAUSOLEIL et al. 2009 : 20-24)79.

288 Bien sûr, ces tuiles “ à la romaine ” apparaissent en Transalpine même, future Narbonnaise, de manière précoce, généralement au moins dès la première moitié du Ier s. av. n. è. dans de nombreux sites (LAUBENHEIMER et LE NY 1999 : 16-17), la plus ancienne attestation étant dès le IIIe s. av. J.-C. à Marseille (ibid. : 15-16) : voir aussi, par exemple, pour le Languedoc-Roussillon, UGOLINI à paraître. On en connaît également sur l’oppidum des Volques à Vieille-Toulouse dans la 2e moitié du Ier s. av. J.-C. (RICO 2001 : 255)80.

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Le Haut-Empire

289 L’usage – et donc la production locale – des TCA “ à la romaine ” apparaît globalement de manière massive en Gaule intérieure dans le courant du Ier s. ap. J.-C., sans qu’on ait toujours de dates bien précises sur cette apparition – comme d’ailleurs sur leur disparition –, dans la mesure où ces éléments ne sont encore que rarement l’objet d’attention et même de conservation et donc d’observations au cours de la fouille.

290 On ne s’étendra pas sur cette période, qui est celle de la floraison de la TCA dans l’architecture en Gaule81 et qui a donc été très largement traitée aux chapitres précédents.

291 Le plein développement est évidemment plus précoce, dès le Ier s. av. n. è., en Narbonnaise, comme à Sallèles d’Aude (FÉDIÈRE 2001 ; LAUBENHEIMER 1990), ou encore (dernier tiers du Ier s. av. n. è.) à Boutenac (Aude), avec la production d’antéfixes (SABRIÉ et SABRIÉ 1992).

292 La production explose et la grande majorité des ateliers et fours connus se rapportent à cette période (supra, § 1.2, et Ann. 3), avec une grande variété de catégories, parmi lesquelles dominent les tuiles et les briques, avec tous les accessoires pour la constructions des bains.

293 Ainsi, les estampilles (supra, § 1.6 et 7), au moins dans les Tres Galliae, concernent aussi majoritairement les Ier-IIIe s. de n. è.

L’Antiquité tardive

294 La situation de la fin du IIIe à celle du Ve s. mérite sans doute d’être analysée plus finement à ce titre : pour la Gaule du Nord (surtout Gallia Belgica et Inferior) (VAN OSSEL 1992 : 106-110, et carte XX), des ateliers d’état (impériaux) fonctionnent à Trèves (cf. Civilisation… 1983 : 313-315 ; VAN OSSEL 1992 : 109, n. 145 ; LUIK 2001 : 200 ; DEMAROLLE et al. 2003 : 118) – un temps capitale impériale – et Basse-Yutz (Moselle) ainsi que d’autres ateliers de la vallée de la Moselle, tels qu’Illange (DEMAROLLE et al. 2003 : 117, n. 34). Quant aux estampilles privées, pour la Gaule du Nord, on les retrouve alors toutes chez les Trévires, sans aucun exemple entre Seine et Rhin, si ce n’est une estampille militaire à Limetz-Villez (VAN OSSEL 1992 : loc. cit.). Adiutex, par exemple, produit alors des tuiles qui approvisionnent Trèves, Metz et Reims et d’autres sites (HATT 1962 : 491-492, 496 ; SCHRAMM, WOLFRAM et KEUNE 1902 : 392-394 ; cf. BAYARD 1990 : 288 ; cf. DELESTRE 1982).

295 Le nombre des ateliers baisse alors sensiblement82 : on l’observe pour la province de Belgique, avec seulement 8 ateliers contre 14 au Haut-Empire (POLFER 2005). Quelques ateliers fonctionnant au IVe s. sont cependant signalés, comme Le Neufour (Meuse), en Argonne (CHENET 1927 ; DEMAROLLE et al. 2003 : 117 ; GAZENBECK et VAN DER LEUW 2003 ; LE NY 1988 : 88), ou d’autres dans cette région spécifique (GAZENBEEK et VAN DER LEEUW 2003 ; carte, Fig. 15), tels que Florent-en-Argonne (Marne) (CHENET 1927 : 86 ; THUILLIER 2003, 6 : 683-687). De même, le four d’Yverdon-les-Bains (CH) est construit après 365, peut-être pour la construction du castrum (Yverdon… 2008) : ce serait, avec le four d’Augst “ Leibrüti ”, le seul à fonctionner en Suisse dans la seconde moitié du IVe s. (DESCHLER- ERB 2012 : 46, Fig. 2.16). En Aquitaine, on peut citer l’atelier de Saint-Martin-Laguépie (Tarn) (LABROUSSE 1976 : 499 ; cf. Comité… 1995 : 237-238, Fig.164 ; BLANC 1980)…

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296 En Narbonnaise, on notera par exemple les ateliers de tuiliers de la villa de Pardigon à La Croix-Valmer et de Pignans (Var), qui fonctionnent aux IVe-Ve s. (BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 : 137-137), de même que ceux de Berre-L’Étang (Bouches-du-Rhône), avec estampilles (Berre… 2011), ou de Velaux (Bouches-du-Rhône), phase 3 (Bouches-du- Rhône… 2010).

297 Des tuiles à pâte claire engobées d’ocre-rouge sont encore parfois produites, comme pour le sanctuaire de Brienon-sur-Armançon (Yonne, Sénons), dans l’Antiquité tardive, alors d’assez petites dimensions (NOUVEL et CHARLIER 2000 ; cf. DELOR 2002 : 250). On observe la même pratique pour des tuiles de l’Antiquité tardive d’un édifice de culte chrétien de Carthage (Tunisie, MACKENSEN et SCHNEIDER 2005).

298 La production militaire de TCA se poursuit dans l’Antiquité tardive, notamment avec l’important atelier de Kaiseraugst (CH), sur le Rhin (BERGER 1969 ; TOMASEVIC-BUCK 1982 ; REDDÉ et al. 2006 : 24-26 ; datation cependant discutée pour le four de “ Leibrüi ” : HEDLEY 2004) : on note par exemple les tuiles estampillées de la IVe Légion Martia sur le camp d’Oedenburg (Bas-Rhin) (REDDÉ 2009 : 181-183), celui de Divitia (Köln-Deutz) ( HANEL et VERSTEGEN 2005 ; 2006), ou, hors des Gaules, de la VIIe Légion Claudia à Svinita (Dacie, Roumanie) (GUDEA 1970), et des estampilles d’époque valentinienne sur la rive gauche du Danube en Pannonie (SZILÁGYI 1941). Dans ces provinces danubiennes, certains graffiti sur TCA (cf. § 1.1.3, supra), d’ateliers, sont de l’Antiquité tardive, à Gomea, ou en Scythie Mineure, à Sacidava (GUDEA 1983 ; 1988). On peut ajouter, à titre d’exemple, l’atelier de Sagalassos (Pissidie, Turquie), de début de la période byzantine (POBLOME et al. 1998).

299 Plusieurs auteurs indiquent cependant qu’il n’y a plus d’estampillage des produits dans l’Antiquité tardive en Gaule, et même sans doute à partir du courant du IIe s. (GRENIER 1938 ; HOFMANN 1965) : ceci concernerait aussi les TCA, selon R. Pauc (1982 : 64). Mais cette affirmation est en contradiction avec plusieurs cas d’estampilles alors attestées (VAN OSSEL 1992 : 108-109 ; et supra)83. Des productions tardives estampillées sont par exemple attestées en Germanie Supérieure (DOLATA 2001a ; 2002b). Dans les provinces de Germanie, le grand four militaire de Kaiseraugst (CH) fonctionne donc dans l’Antiquité tardive (BERGER 1969), et l’on peut aussi citer l’atelier de Jochgrim (All.) (BERNHARD 1979), alors que des estampilles privées sont alors connues, comme Florinus (DEGEN 1963). Il en est de même de l’estampille Mastus sur la villa-castellum de l’Antiquité tardive d’Irgenhausen (CH : DEGEN 1963). Et des estampilles de la Legio XII Victrix, au IVe s. sont connues à Strasbourg et Brumath (KERN 2004 : 379 et Fig.). Les estampilles militaires de Köln-Deutz-Divitia (HANEL et VERSTEGEN 2005), sont tardives, et l’atelier de Trèves-Quint fonctionne également au IVe s. (LUIK 2001). Il en est de même alors de la production de TCA de la Classis Britannica de Boulogne (SEILLIER et GOSSELIN 1969).

300 Et l’on peut encore citer par exemple les estampilles “ chrétiennes ”, dont celle de l’évêque Arbogast à Strasbourg (infra), ou des estampilles “ monétaires ” (empreintes de monnaies du IVe s.) à Iluro-Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) (CALLEGARIN et GENVIÈVE 2008). À Arles, la nécropole urbaine tardive des Alyscamps a fourni une brique estampillée du nom de Claudiana, accompagné d’un chrisme (HEIJMANS 2001 ; 2006 ; cf. ROTHÉ et HEIJMANS 2008 : 585), et d’autres estampilles d’évêques sont connues dans la basse vallée du Rhône, au VIIe s. (FIXOT 2001), dont Petronius de Vaison à Mirabel-aux- Baronnies (Drôme) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 421, Fig. 600). Certaines estampilles anépigraphes comporte la croix “ constantinienne ” ou le chrisme, à partir

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du IVe s., à Brumath (Bas-Rhin) (KERN 2004 : 379), Aléria (Corse) (BOUET 1998), Arles (HEIJMANS 2001). D’ailleurs, l’usage d’estampilles anépigraphes semble se développer dans d’autres secteurs, comme en Belgique, par exemple dans l’Entre-Sambre-et-Meuse (CATTELAIN et LUPPENS à paraître ; cf. LUPPENS 2007).

301 On peut aussi rappeler que de nombreuses sépultures à inhumation de l’Antiquité tardive sont coffrées et couvertes de tuiles, notamment en Narbonnaise (par exemple, GAGNIÈRE 1965), dans le Sud-Est de la Gaule (entre env. 250 et 650 : COLARDELLE 1996, cf. tabl. 2 p. 295), alors qu’il est difficile de supposer qu’il s’agisse systématiquement de récupérations. Mais cette pratique est aussi attestée ailleurs alors (par exemple, LUDOWICI 1908/12, pour Rheinzabern).

302 Notons la mise en œuvre de TCA estampillées tardives dans des bâtiments publics, tels que les thermes d’Aleria (Corse) (BOUET 1998). Il en est de même à Trèves, bien sûr alors, pour la basilique tardive (REUSCH 1949 ; cf. VAN OSSEL 1992 : 107). Mais surtout on observe cette mise en œuvre dans les fortifications bâties alors (castra et castella), avec notamment des estampilles militaires (PETRIKOVITS 1971). Et des estampilles de la Ire légion Martia, du IVe s., basée à Kaiseraugst, sont par exemple sur des briques de pilettes d’hypocaustes des thermes militaires du castrum de Maudeure (Doubs) (CRAMATTE, GLAUS et MAMIN 2012 : 8).

303 Par ailleurs, on a vu supra (§ 1.6) que les villae de la cité de Trèves comportant des estampilles sur TCA sont surtout de l’Antiquité tardive (VAN OSSEL 1992 : 106).

304 Hors des Gaules, dans le secteur des Champs Décumates et de la Rhétie, l’atelier de Rohrbach (Bavière) produit dans l’Antiquité tardive (CZYSZ 2000/01). De même ici, en Autriche, l’atelier d’Inn qui fonctionne au IVe s. (ECKARDT 1962). À Sirmium, en Pannonie, les estampilles du IVe s. (surtout militaires) ne sont pas rares (MOLOŠEVIĆ 1971), et dans cette province, les ateliers impériaux dominent alors, produisant sur place (MORFOVA 1971). De même, la production se maintient partiellement dans l’Antiquité tardive en Britannia (BETTS et FOOT 1994). Et un atelier impérial est par exemple attesté alors en Maurétanie Tingitane (ÉTIENNE et MAYET 1994), alors qu’on observe des estampilles sur briques dans l’édification du Limes de Numidie au IVe s. (GUEY 1939). Les productions de TCA estampillées (dont militaires et impériales) sont parfois particulièrement notables, avec l’effort de construction et d’urbanisation de l’Antiquité tardive, sur le limes danubien, en Scythie Mineure (RĂDULESCU 1969 ; et cf. 1973).

305 Quant aux ateliers impériaux d’Italie, beaucoup fonctionnent encore au IVe s. (LO CASCIO 2005), et il en est de même des ateliers de la région de Rome (STEINBY 1973/74b ; 1986) : pour l’évolution de cette production à Rome dans l’Antiquité tardive, on pourra consulter : STEINBY 1986 ; et cf. 1973/74b. La production est encore importante alors (cf. par ex. GRAHAM 2006), comme en général dans le monde méditerranéen, durant toute l’Antiquité tardive (BÖHLENDORF et al. 2005).

Le Haut Moyen Âge

306 L’utilisation de tuiles “ à la romaine ” (tegulae, imbrices, voire antéfixes) durant tout le Haut Moyen Âge est assurée pour la plus grande part des Gaules, et l’on peut aujourd’hui clairement affirmer que leur production même est certaine, tout particulièrement pour les régions du centre de la Gaule qui nous occupent ici (chap. 2) : une production importante de tuiles et antéfixes décorés (dont un four) est en effet

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connue à Saran (Loiret), mais aussi maintenant par exemple en Forêt de Tronçais, à l’Isle-et-Bardais (Allier), sites qui seront examinés pour notre secteur d’étude de cas (infra, chap. 2, et cf. Ann. 1). Ailleurs, on pourrait citer l’estampille sur tuile de l’évêque Arbogast, du VIe s. à Brumath (Bas-Rhin) (KERN 2004 : 379 et Fig.) et d’autres évêques de Narbonnaise (cf. supra). Et les fours de tuiliers de Chancy (GE, CH), établis vers 200 de n. è., pourraient avoir fonctionné jusqu’au VIIe s. (WECK et ZOLLER 2011).

307 On a en effet depuis longtemps observé que l’usage de ces toitures “ à la romaine ” (tegulae et imbrices) s’est maintenue, peut-être jusqu’aux Xe-XIe s., en Normandie (COCHET 1855 : 329-330), peut-être même jusqu’au XIIe s. en Limousin et Périgord (VERNEILH 1853 : 38 et 106 ; cf. GRENIER 1958 : 77) et dans le centre de la France (SAINT-VENANT 1901 : 27, n. 1), et jusqu’aux XIe-XIIe s. en Provence (DEMIANS 1973 : 94, n. 18 ; BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 : 136) (en général, sur ce maintien, voir BLANCHET 1920 : 208 ; GRENIER 1958 : 77).

308 Il est cependant probable que ces TCA sont alors réservées non à la construction courante, privée, essentiellement en terre et bois, mais à l’architecture de prestige, et notamment aux édifices religieux, comme c’est d’ailleurs le cas en Grande-Bretagne et dans le Nord-Ouest de la France à la même époque (BLAIN 2008 ; 2011).

309 On peut de même constater qu’en Bétique, la production de TCA se maintient jusqu’au VIIe s. ( BERNAL et LAGÓSTENA 2004). En Lombardie (Italie), par exemple, même l’estampillage des TCA se poursuit au Haut Moyen Âge (FIORILLA 1986). Des toits à tuiles décorées et antéfixes de type romain, de production locale (Latium), sont encore courants au VIe s. dans la région de Rome (WINTER, ALIOPOULOS et AMMERMAN 2009). Et l’on connaît aussi à Ostie, où la production de TCA est attestée au moins jusqu’au IVe s., une estampille d’évêque du VIe s. (DAVID et GONZALEZ MURO 2011). On peut encore rappeler que le papyrus d’Arsinoé (Égypte) mentionnant une tuilerie concerne le VIe s. (PREISIGKE 1944 ; cf. MEES 2002 : 393).

310 Des formes de TCA inconnus auparavant se développent alors, notamment dans l’Ouest et le Centre-Ouest de la France (cf. par exemple MAUFUS 1991 ; CHAPELOT 2004 ; et voir, pour Bordeaux : BOUVIER 2007), à destination d’abord des édifices les plus prestigieux, dont ceux du culte, avec des modillons, des plaques historiées à motifs parfois chrétiens, des briques “ géométriques ” destinées à s’emboîter (LELONG 1964 ; WATKINSON 1981, pour Tours, en fait connu sous une forme comparable comme claveaux de voûte dans les thermes (supra, § 1.5), ainsi que des modèles particuliers (avec notamment croix chrétienne) d’antéfixes (CHAPELOT 1971) (cf. infra, chap. 2).

Et ensuite…84

311 On n’insistera pas ici sur l’usage des terres cuites architecturales en général, pour le reste du Moyen Âge et ensuite (voir entre autres : DERŒUX 1985 ; CHAPELOT 2004 ; CHAPELOT et RIETH 2009).

312 Si l’on regarde la question de la place – entre villes et campagnes – de l’artisanat de la TCA sur un temps plus long, pour des périodes plus tardives du Moyen Âge notamment, il appert que les tuileries sont plus volontiers installées hors des centres habités, à la périphérie des paroisses (CHAPELOT 1997 : 142-143), alors que les potiers sont plus souvent présents dans les villages et hameaux mêmes.

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313 Notons cependant que le concept d’“ artisanat rural ” (et sa terminologie) revêt souvent, pour ces périodes médiévales, une tout autre signification que pour la période romaine : production dans le cadre domestique et de la cellule familiale, y compris pour des productions destinées à la vente à l’extérieur, sans rapport donc non plus avec une économie “ autarcique ” et un système de “ production domestique ”, opposé à la production artisanale stricto sensu, réalisée par des artisans spécialisés et destinée à la vente, non aux stricts besoins de la maisonnée.

314 Il faut en effet constater l’assez grande confusion conceptuelle (et donc terminologique) qui règne en la matière dans le monde des archéologues : artisanat rural, artisanat domestique, économie rurale, économie domestique, autosuffisante, autarcique, économie privée et publique…, autant de termes recouvrant des réalités très différentes et pourtant utilisés trop souvent de manière indifférente et interchangeable…

Étude de cas pour les Trois Gaules : la province de Lyonnaise et les six cités du nord et de l’est de l’Aquitaine

315 [NB : les noms de sites en gras renvoient aux Annexes 1 et 2 : leur bibliographie n’est donc, en principe, pas redonnée ici, dans ce texte de synthèse]

316 L’examen proposé s’appuie donc sur une “ étude de cas ” concernant un inventaire aussi exhaustif que possible des données, pour les 26 cités de la province de Lyonnaise au Haut-Empire85 et les 6 des franges nord et est de la province d’Aquitaine. Il renvoie, pour les ateliers de TCA, à l’inventaire de l’Ann. 1, pour les estampilles sur TCA de ces mêmes cités, à l’Ann. 2.

317 La région étudiée correspond à peu près au tiers de l’ensemble des provinces gauloises et germaniques (en incluant les provinces alpines), soit une superficie totale étudiée ici de près de 241 000 km2.

Les sources

318 Nos sources sont, comme pour l’ensemble du monde romain (supra, § 1.1) et encore plus ici sans doute, essentiellement archéologiques. Quant aux autres données documentaires disponibles, tant pour les textes que pour la grande épigraphie, rien ne concerne ces cités.

319 Les graffiti à cru sur tuiles ou briques, souvent – on l’a vu – très suggestifs en la matière (cf. supra, § 1.1.3), sont cependant ici présents sur un nombre de sites représentatifs (voir CHARLIER 2004 : 92-102)86. Les sites concernés87 sont en effet ici au nombre de 17, alors qu’on en comptait 27 pour le reste des provinces gauloises et germaniques (avec les provinces alpines) (supra, § 1.1.3)88, pour lesquelles on n’a cependant peut-être pas poussé l’inventaire autant dans le détail (sites plus nombreux recensés dans : CHARLIER 2004 : Ann., pour la France seule)89.

320 • Arnières-sur-Iton (Eure), Éburovices : SOM.M (CHARLIER 2004 : 94, no 27.1).

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321 • Aubigné-Racan (Sarthe) ( BOUVET 2001 : 158 ; graffiti vus sur photo inédite de J.-Ph. Bouvet) : sorte de “ grille ”, de compte (?), correspondant sans doute à des chiffres (barres verticales), ensuite barrés en oblique.

322 • Autun-Augustodunum (Saône-et-Loire), capitale des Éduens : graffiti en gaulois, non traduit : ]VLIGANTRO (lig. ANT) / ]TITIOTICLI ]ATALOMERCV.] / .A… (REBOURG 1987 ; LAMBERT 2002 : 230, *L-88, Fig. 130 ; CHARLIER 2004 : 98, no 71.1).

323 • Châteaubleau (18 ex.) et Pécy (1 ex.) (77), dont comptes, certains en gaulois ( BURIN 1966 ; 1970 ; 1974 ; LAMBERT 1998/2000 ; 2008 : 141-146 ; CHARLIER 2004 : no 77.1 à 18 ; PILON 2008 : 143-144, correspondant sans doute à une commande (?) ; et Jouy-le-Châtel (cf. GRIFFISCH, MAGNAN et MORDANT 2008 : 609, Fig. 626) : “ Sat]urninos a fait 310 tuiles ”. [NB : pour le texte le plus long en gaulois, une proposition récente de traduction émet l’hypothèse d’un contrat de mariage : KERNEIS 2011]

324 • La Roche-Maurice (Finistère) : graffiti de compte de signification discutée, en gaulois (SANQUER 1973 : 369-370 ; SANQUER et GALLIOU 1972 : 233-235, Fig. 14-15 ; LEJEUNE 1973 ; GALLIOU 1989 : 128) : DODIR CCLXI [ligne écrite à l’envers]/CUNI LXXXIII/.APTI LXXXVI/ MAM LXXXIII/X X X [avant dernière ligne lue “ 184 ” par Sanquer et Galliou !].

325 • Le Mans-Suindinum (Sarthe), capitale des Cénomans : sur une imbrex : ]XX II[, possible fragment de compte de tuilier (GUILLIER et THAURÉ 2003 : 56, no 23 ; CHARLIER 2004 : 98, no 72.1).

326 • Les Herbiers (Vendée), site rural, Pictons : brique avec graffito IV - XIX (PROVOST et al. 1996 : 123).

327 • Lezoux (Puy-de-Dôme), sur les ateliers de poterie et sigillée : a) Rufius Veneroni ; b) “ ]avo(t) = a fait ” ; c) ]V ; d) Atiliani ; e) ATILL… (CHARLIER 2004 : 96-97, no 63.1 à 5).

328 • Limoges-Augustoritum (Haute-Vienne), villa des “ Brachaud ” : sur une brique en quart- de-rond : XIII R, ou X IIII R (compte ?) (CHARLIER 2004 : 101, no 87.1).

329 • Lorcy (Loiret) : un graffito (avant cuisson ?) sur tegula : Saxasa (PROVOST 1988a : 181).

330 • Noirmoutier-en-l’Île “ Saint-Hilaire ” (Vendée) : sur une tegula du coffrage d’une tombe mérovingienne, inscription de caractère chrétien : SCA / ECLESIA = “ la sainte église ” (CHARLIER 2004 : 101, no 85.1), plutôt du Haut Moyen Âge.

331 • Nuits-Saint-Georges “ Les Bolards ” (Côte-d’Or), agglomération en limite des Éduens et des Lingons : graffito sur tuile avant cuisson, sans doute en gaulois : VSIILBVLOS(?), ou ]VLELBVLO[ (THÉVENOT 1948 : 336, no 116-118 et Fig. 47 ; CHARLIER 2004 : 93, no 21.3).

332 • Poitiers-Lemonum (Vienne), capitale des Pictons : sur une brique, graffiti érotique, accompagné d’un phallus : Ateuritus / Heuticae salutem / hoc illei in cunno ( MOWAT 1873 ; CHARLIER 2004 : 101, no 86.1).

333 • Pouillé (Loir-et-Cher) : important atelier produisant aussi des tuiles, dont 2 avec graffiti “ M ” avant cuisson (cf. CADALEN-LESIEUR à paraître).

334 • Rennes-Condate (Ille-et-Vilaine), capitale des Riédones : en cursive sur une tegula : dosist uxili fil…l / d… mo… im… (LEROUX et PROVOST 1990 : 193) ; et autre, avec R (CHARLIER 2004 : 95, no 35.1 et 2).

335 • Saint-Samson-de-la-Roque (Eure), sur une brique, dans l’église, inscription chrétienne, sans doute du Haut Moyen Âge mais antérieure (?) au VIIIe s., citation d’un psaume (CHARLIER 2004 : 94, no 27.2).

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336 • Sanxay (Vienne), sanctuaire des Pictons : sur une brique : ]LLIVS, ou ]ILLVS, fin d’un nom d’homme (CHARLIER 2004 : 101, no 86.2).

Les ateliers de production de TCA

337 Quant à la constitution du corpus, cet inventaire (Ann. 1) est, pour son origine première, extrait de la “ base de données ” constituée plus généralement pour l’artisanat de ces cités (FERDIÈRE 2008a : cf. 2006/07 et 2008b). Il a été complété, d’une part pour certains détails concernant tel ou tel site, de l’autre pour des données nouvelles ou absentes de cette première recension, ceci grâce à la consultation systématique de toutes les CAG existantes, à savoir l’ensemble des départements concernés ici, à l’exception de deux encore manquantes, pour les départements de Seine-Saint-Denis90 et de la Vienne 91. L’ensemble des Bilans Scientifiques Régionaux concernés a aussi été dépouillé, ainsi qu’ont été faites les vérifications nécessaires dans les inventaires régionaux d’ateliers céramiques, à savoir la Gaule dans son ensemble (BLANCHET 1898 ; LE NY 1988 (TCA)), l’Ouest de la France (FAULON 1995), la Haute-Bretagne (LE NY 1991a (TCA)), la Normandie (BLASZKIEVICZ 1995), l’Île-de-France (BOURGEAU 1984), la Champagne du sud-ouest (LENOBLE 1991), la Région Centre (FERDIÈRE 1975a), la Bourgogne (DELOR 1996a et b), l’Est de la Gaule (LE NY 1987 (TCA)), la Région Rhône-Alpes (LAROCHE 2005), le département de l’Allier (LALLEMAND et VALLAT 2001a et b92), la Gaule centrale (VERTET 1980), la Région Poitou-Charentes (VERNOU et BAIGL 1991)93.

338 Cet inventaire comprend un certain nombre d’ateliers seulement supposés, plus ou moins incertains : ceux-ci n’ont bien entendu pas toujours – en tout cas en général – été ensuite pris en compte dans l’analyse qui est faite de ce corpus de données et les conclusions qui peuvent en être tirées à l’appui de notre propos. Ils sont surtout mentionnés dans ce corpus à titre indicatif, dans un but d’exhaustivité.

339 Le corpus ainsi constitué (Fig. 9) comprend 286 items, dont il est vrai non moins de 126 seulement supposés, soit presque la moitié (44 %). Et l’on note quelques communes présentant plusieurs ateliers signalés, jusqu’à 5 pour Orléans (grande agglomération puis chef-lieu de cité) et Saint-Jores, chez les Unelles, mais il est vrai toutes deux avec 4 ateliers seulement supposés.

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Fig. 9 : Cartes de l’ensemble des ateliers de TCA (certains et supposés) de Lyonnaise et des cités du nord et de l’est de l’Aquitaine, par rapport aux chefs-lieux de cité et autres agglomérations, dans les cités concernées ; les agglomérations secondaires, particulièrement nombreuses, n’ont été représentées que lorsqu’elles comportent un atelier de TCA (infogr. Corinne Scheid, LAT, Tours) : a) ensemble des ateliers, assurés ou non ; b) ateliers mixtes (avec poterie), seuls.

340 Dans un travail antérieur (FERDIÈRE 2006/07), j’observais déjà que, pour l’artisanat de la terre cuite, les ateliers de tuiliers, briquetiers (et autres terres cuites architecturales,

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voire pesons de tisserand), soit alors 208 sites (ibid. : Fig. 13), étaient majoritairement ruraux (à plus de 75 %), mais que des cas de productions assez massives à l’intérieur même d’une villa, comme à Touffréville (Fig. 10), restaient exceptionnels, de même que le modèle d’organisation de la production des “ Fromentaux ” à Lezoux, d’une apparente villa “ industrielle ” ( FERDIÈRE 2003 ; cf. FERDIÈRE et al. 2010 : 410 et Fig. 10) (Fig. 11). Le corpus déjà rassemblé alors, certes moins complet, permettait déjà de constater que certains ateliers étaient très clairement liés à des chantiers de construction (comme pour la chaux), ou encore apparemment implantés à proximité de villes, particulièrement demandeuses de terres cuites architecturales, comme pour Javols (Serverette) ou Tours (Saint-Pierre-des-Corps), ou encore dans le “ faubourg ” sud d’Orléans dans l’Antiquité tardive. Ainsi, une part importante de la production pouvait sans doute être considérée comme issue de domaines ruraux, sous le contrôle des domini. On constatait une production certes en grande partie “ de masse ”, compte tenu de son implication massive dans la construction “ à la romaine ”, mais pondéreuse et nécessitant à ce titre des localisations particulières des ateliers, à la fois proche des matières premières (argile et bois) et des lieux de consommation, essentiellement urbains.

Fig. 10 : Un cas remarquable : la villa de Touffréville (Calvados), et ses 4 fours de tuiliers (et fours à chaux, ainsi que forges, à l’ouest) : a) plan d’ensemble, avec les plans réels (en orange) des fours de tuiliers (2 au sud, 2 au nord) ; b) plan schématique des différentes structures (symboles oranges pour les fours de tuiliers) (DAO Service Archéologique du CG du Calvados).

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Fig. 11 : Le site de Lezoux “ Les Fromentaux ” (Puy-de-Dôme), avec une possible villa “ industrielle ”, comportant une partie d’exploitation vouée à la production de TCA, alignée sur deux axes parallèles, avec, à droite (est), l’emplacement supposée de la pars urbana (d’après FERDIÈRE et al. 2010 : fig. 10, DAO C. Gandini).

341 Il s’agit généralement de petits ateliers isolés, avec un ou deux fours, rarement d’officines spécialisées très développées : l’atelier sénon de Savins (Seine-et-Marne),

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sur une importante voie romaine, fait sans doute, dans une certaine mesure, exception (Fig. 12).

Fig. 12 : Un exemple d’atelier spécialisé, sur une voie romaine : plan général (état 1998) de l’atelier de tuilier de Savins (Seine-et-Marne), d’après MARCOULT 1999 : Fig. 21 (dessin G. Fauconnet, AREA).

342 Le nombre d’ateliers par cité est très divers, mais ceci n’a sans doute pas grande signification, car les surfaces des cités concernées sont extrêmement variées. C’est pourquoi on a ramené cette densité à la superficie de celles-ci94, ce qui permet de mieux observer les disparités de cité à cité en matière d’équipement en ateliers de TCA, car on peut en principe admettre que la concentration des chercheurs et des recherches ne doit pas, à cette échelle et pour un tel sujet, constituer un effet de source déterminant et déformant, comme c’est souvent le cas. La réalisation des Cartes Archéologiques de la Gaule95, malgré les disparités de qualité de l’une à l’autre, joue aussi un rôle de “ lissage ” sans doute ici bénéfique, tout en établissant des états de la question département par département, entre il est vrai 1988 pour les plus anciennes de la vaste région concernée (Val de Loire) et 2012 pour les plus récentes (Lozère). Ainsi, si le nombre d’ateliers recensés pour l’aire étudiée est – à l’évidence – certainement inférieur à la réalité et donc non réellement représentatif, les comparaisons en “ densité ” entre cités peuvent se révéler sans doute assez pertinentes, car on est en droit de supposer qu’aucune d’entre elles n’a fait l’objet d’un déficit de recherche en la matière, ni, à l’inverse, de prospections thématiques trop ciblées sur cet aspect.

343 En effet, à titre d’exemple, si l’on ne prend en compte que les ateliers assurés (Fig. 13a et b), la variabilité de cette densité est très forte, puisqu’elle va d’un atelier pour 325 km2 chez les Riédones à un atelier pour 11 121 km 2 pour – étrangement – leurs presque voisins Osismes, soit un rapport d’1 à… 34 : ceci met clairement en lumière le fait que les données enregistrées sont très éloignées de la réalité gallo-romaine de densité d’ateliers de TCA sur le territoire considéré, qui ne devait alors certainement

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pas enregistrer des variations aussi marquées d’une cité à l’autre. En effet, même en considérant les besoins supérieurs des régions non pourvues en bonne pierre de construction (en fait globalement assez absentes de l’aire étudiée) et une plus ou moins forte romanisation des matériaux de construction d’une région à l’autre, de tels écarts ne sauraient être justifiés. Ainsi, la densité moyenne d’un atelier pour 1 506 km2, sur les près de 241 000 km2 considérés, n’est qu’une indication d’une valeur très relative.

Fig. 13 : Les ateliers de TCA comparés à la surface des cités : a) dans l’ordre géographique des cités, d’ouest en est, celles d’Aquitaine à la fin ; ainsi, les grandes cités sont plutôt à droite du graphique, pour les lignes 1 et 2 “ nombre de km2 par atelier sûr ” et “ nombre de km2 par atelier ” (total), plus la barre est haute moins la densité d’atelier sur le territoire de la cité est importante. b) mêmes données, classées par ordre décroissant des surfaces de cités (graph. AF).

344 On pourrait d’ailleurs tout aussi bien considérer que le fait de ramener cette valeur à la surface relative des différentes cités n’est pas une démarche pertinente, tant ces dernières ne sont – on le sait – pas des territoire économiques réels, d’une part, et tant

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sont différentes les superficies de ces civitates, entre les tout petits territoires des cités du nord-ouest de la Gaule et ceux, en comparaison immenses, du centre (centre et est de la Lyonnaise, nord de l’Aquitaine). Ainsi, ces surfaces varient dans une proportion d’1 à près de 14, entre d’un côté les Meldes (1801 km2) ou les Viducasses (1 854 km2) et de l’autre les Pictons (24 711 km2) ou les Éduens (21 387 km2) (Fig. 14)96.

Fig. 14 : Tableau des surfaces de cités, avec les nombres et densités d’ateliers de TCA (doc. AF).

345 Il est en tout cas certain que l’on est loin de connaître tous les ateliers de TCA de ces territoires, et même la majorité d’entre eux : on en veut pour preuve l’augmentation du nombre d’ateliers connus sur quelques années. Ainsi, on note par exemple, pour la cité des Riédones, que seulement 7 ateliers de TCA étaient signalés à la fin des années 1980 (LEROUX 1989 : 21 et Fig. 18), alors que j’en recense non moins de 17 (dont seulement 3 douteux) dans l’Inventaire (Ann. 1), soit plus qu’un doublement en 30 ans de recherches archéologiques.

346 En outre, deux cités de Normandie, parmi les plus petites, les Abrincates et les Lexoviens97, n’ont livré aucune occurrence, mais ceci doit donc, vraisemblablement, être simplement dû au hasard des découvertes, compte tenu de la faible représentativité statistique de ces petits territoires. De même, le seul site mentionné pour la petite cité des Baïocasses est douteux. Et la cité des Ésuviens, comme celle des Vellaves en Aquitaine oriental, n’a livré qu’un unique atelier.

347 Enfin, pour les vastes cités du centre et est de la Lyonnaise et du nord de l’Aquitaine, la plupart sont assez bien dotées en ateliers de TCA, mais on observe par exemple un déficit notable pour la cité des Bituriges Cubes (Aquitaine), qui – hormis le secteur plus actif de la Forêt de Tronçais (Allier) – n’a fourni au total que 18 ateliers, pour près de la moitié douteux98. Et ceci est encore plus marqué pour la civitas, tout aussi vaste, des

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Carnutes avant le démembrement de l’Antiquité tardive, avec seulement 14 ateliers dont 8 supposés99.

348 Au-delà du nombre d’ateliers par cité (donc ramené ici à une densité selon les surfaces, très diverses, de celles-ci), on ne distingue apparemment pas, dans la région étudiée et contrairement à des secteurs de productions notables signalés dans d’autres régions des Gaules (supra, § 1.2), de concentrations remarquables de la production de TCA (Fig. 9). Toutefois, on peut sans doute noter quelques zones privilégiées, telles que, chez les Bituriges Cubes, le secteur de la Forêt de Tronçais (Allier) (voir Cérilly, Franchesse, Isle-et-Bardais, Le Brethon…) (LAÜT 2000a et b ; 2001 ; 2002 ; BROUCKER 2002 ; GANDINI 2008 : CDRom ; voir Ann. 1), avec au moins 5 ateliers sur une aire relativement réduite. Il en est peut-être aussi de même d’un secteur de Basse-Bretagne, pour les cités des et des Riédones (Côtes-d’Armor et Ille-et-Vilaine) (cf. LANGOUËT et DAIRE 1989 : 27 et Fig. 15d ; et voir Ann. 1), avec non moins de 9 ateliers signalés alors à la fin des années 1980100, et aujourd’hui (voir Ann. 1) non moins de 13 (dont 6 supposés) pour la cité de Corseul et 17 (dont 3 douteux) pour celle de Rennes101 ; ou encore le nord du Cotentin (cité des Unelles). Et ceci sans compter bien sûr le vaste secteur de production céramique de Lezoux, chez les Arvernes, avec plusieurs ateliers de TCA… Peut-être pourrait-on enfin ajouter un secteur au nord-est de l’Île-de-France (, Meldes et débordant, hors du territoire étudié ici, sur la province de Belgique au Nord), concernant une production de tuiles estampillées, dont au moins trois noms (voir infra, § 2.3) se dégagent, au IIIe s. (MALLET 2006a ; b, t.2 : 127-146 ; voir Ann. 2 et 4)102.

349 Si l’on examine maintenant la répartition de ces officines entre villes, agglomérations secondaires et monde rural (Fig. 15), on constate que la production de TCA n’est pas attestée dans plusieurs chefs-lieux de cité de la région examinée ici, villes dont pourtant l’artisanat a récemment fait l’objet d’études, à savoir Troyes, Sens (JOLY 2010 : 37-39 ; 39-40)103 et Jublains (BOCQUET 2010). De fait, sur 32 chefs-lieux de cités concernés (y compris Lyon), seuls 11, soit pratiquement le tiers, possèdent au moins un atelier de TCA, en général unique104 et même seulement supposé à Limoges. Deux ateliers sont attestés pour 4 d’entre eux (Autun105, Lyon, Nantes et Rennes106 ( mais l’une des deux officines est seulement supposée à Lyon – ville tout aussi bien dotée en activités artisanales et récemment étudiée de ce point de vue (cf. DESBAT 2010) – et Rennes, même les deux à Nantes). En ce qui concerne Autun, l’artisanat, et en particulier celui de la terre cuite, y est pourtant remarquablement développé (CHARDRON-PICAULT, GUILLAUMET et LABEAUNE 2010 : tabl. Fig. 10, p. 121 ; cf. CHARDRON-PICAULT 2002). Pour l’Antiquité tardive, on peut certes ajouter Orléans, avec un atelier tardif. Les 21 autres capitales de civitas, tant en Lyonnaise qu’en Aquitaine, n’ont fourni aucun atelier, et l’on peut y ajouter, pour l’Antiquité Tardive, Coutances, Le Puy et sans doute Mende107. Cependant, on note des ateliers de TCA à proximité de certaines capitales de cité, au moins pour Évreux (Les Ventes), Javols (Serverette), Tours (Saint-Pierre-des-Corps) et possiblement Paris (avec Meudon), sans qu’il soient certes dans les suburbia de ces villes.

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Fig. 15 : Graphique présentant le nombre d’atelier de TCA (sûrs ou non : 2 colonnes), selon leur contexte : chefs-lieux de cités, autres agglomérations, ruraux, dont dans des villae (doc. AF).

350 Quant aux agglomérations secondaires, pourtant fort nombreuses sur le territoire concerné (cf. carte, Fig. 9), seul un petit nombre a fourni un ou plusieurs ateliers de TCA : seulement 51 agglomérations sont concernées – ou par leur proximité immédiate à des officines –, en général par un unique atelier, et près de la moitié (25) ne sont en outre dotées que d’ateliers supposés. Parmi les cas assurés, on ne note deux ateliers que pour trois sites : Langonnet pour les Vénètes, Lezoux – important centre de production de sigillée – pour les Arvernes, et Montereau-Fault-Yonne – dont un sans doute de l’Antiquité tardive – pour les Sénons. L’atelier concernant Villeparisis (Meldes) est mixte (poterie) et de l’Antiquité tardive, et ceux de Nevers (Éduens) et Brive (Lémovices) sont mixtes. Quant aux ateliers seulement supposés, ils sont au nombre de quatre à Orléans () avant la transformation de cette ville en chef- lieu de cité des Aureliani, Quimper, pour les Osismes, en a livré trois, et celui de Roanne, pour les Ségusiaves, serait mixte. On note donc en particulier au moins trois agglomérations spécialisées dans la production céramique, avec la poterie, voire la sigillée, à Pouillé, Crouzilles et Lezoux. Enfin, on ne connaît par exemple aucun atelier au Vieil-Évreux, importante agglomération et sanctuaire principal des Éburovices, dont l’artisanat a fait l’objet d’un examen récent (GUYARD, BERTHAUDIÈRE et ZELLER 2010) ; et il en est de même pour la très importante agglomération biturige d’Argentomagus, où pourtant quelques fours de potiers sont connus (voir FERDIÈRE 2008a : s. v.).

351 En milieu rural enfin, il faut donc distinguer les ateliers isolés en pleine campagne, et que je propose d’interpréter comme domaniaux, et ceux directement implantés dans des fermes ou villae : parmi ces derniers, deux catégories doivent encore être distinguées : d’une part les véritables ateliers de production, destinée au marché extérieur, pour lesquels la villa de Touffréville (Calvados) est le prototype (Fig. 10108), et le site de Lezoux “ Les Fromentaux ” (Puy-de-Dôme) constitue sans doute un autre modèle (Fig. 11) ; d’autre part ceux établis pour la construction de la villa, voire par la suite pour ses propres besoins en renouvellement : citons pour la zone étudiée ici le cas emblématique de la villa de Gannat (Allier).

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352 Le nombre d’ateliers ruraux est en tout cas largement majoritaire dans le corpus mobilisé : au total, 206 sur 286, soit 72 %, dont 119 ateliers assurés sur 160, soit plus de 74 %, près des trois-quarts. On n’y compte que 12 ateliers directement implantés sur des villae ou à proximité immédiate de tels établissements ruraux, dont 10 assurés : le cas de Touffréville, avec la production associée de chaux, étant mis à part, une production réservée aux seuls besoins de la villa n’est donc clair qu’à Gannat et peut- être Saint-Germain-des-Champs et Taden (dans ce dernier cas avec un possible four à chaux). Ces derniers cas semblent donc en réalité bien plus rares qu’on veut bien le dire parfois…

353 Si l’on compare avec la production de poterie pour la même aire géographique (FERDIÈRE 2006/07 : Fig. 10), on constate le caractère très sensiblement plus rural de la production de TCA : en effet, 60 % des ateliers de potiers (175 sur 308) étaient à la campagne contre 30 % (93 sur 308) dans les agglomérations secondaires, souvent spécialisées en ma matière ; ici, tous ateliers confondus (assurés ou non), le pourcentage est donc de près de 75 % pour les ateliers ruraux et moins de 18 % pour ceux en agglomérations secondaires. Bien sûr, la domination du monde rural se maintient cependant dans les deux cas, compte tenu du caractère essentiellement rural, en nombres de l’habitat (dispersé) en Gaule romaine, mais dans un rapport clairement différent. Et, incidemment, l’existence d’agglomérations clairement spécialisées dans la production de poterie apparaît ainsi à l’évidence. On peut donc en définitive affirmer sans ambiguïté, en s’appuyant sur ces chiffres, que la production de TCA revêt, dans la région considérée, un caractère nettement plus rural que celle de poterie.

354 Quant aux ateliers mixtes avec la production contemporaine de poterie sur la même officine, on note 31 cas, dont 23 assurés, parmi lesquels par exemple Les Ventes, près Évreux, Vrigny (Fig. 16a) ou Les Clouzeaux (Fig. 16b). Et ceci sans compter les sites (communes) qui ont livré ailleurs des ateliers de poterie, comme c’est le cas pour 17 villes ou autres agglomérations (dont Lezoux), ainsi que 7 communes rurales (dont 5 cas assurés). On note aussi l’association de productions de TCA, dont des antéfixes, avec des ateliers de statuettes en terre cuite, à Rennes et Autun.

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Fig. 16 : Deux exemples d’ateliers ruraux mixtes : a) plan d’ensemble de l’atelier de Vrigny (Loiret), d’après FERDIÈRE, GUILLEMARD et LANOS 2012 : Fig. 3 ; les fours de tuiliers sont ceux du groupe ouest (à gauche), ainsi sans doute que le four 5, en bas à droite (groupe est) ; les autres fours sont de potiers (DAO Th. Guillemard) ; b) plan d’ensemble de l’atelier, Les Clouzeaux (Vienne) (DAO F. Sanz Pascual, extr. de SÉRIS 2008).

355 Et des associations avec d’autres productions artisanales sont également à noter pour certains sites ruraux, comme la chaux, ainsi d’ailleurs que la forge, sur cette villa de Touffréville, mais aussi sans doute à Taden (Côte-d’Armor). La forge est également

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associée à Monteneuf, Saint-Maurice-de-Ventalon, Sombernon et Montlay-en- Auxois, ces derniers sites étant des agglomérations mandubiennes aux activités métallurgiques développées. Incidemment, notons aussi l’association avec la production de verrerie à Vieux, chef-lieu des Viducasses.

356 En outre, on constate qu’un nombre non négligeable d’ateliers se situent en limite de cité (voir carte Fig. 9) : ceci est en fait assez courant pour beaucoup d’autres artisanats (voir par ex. FERDIÈRE 2001), et peut correspondre soit à une volonté de diversification du marché, soit peut-être plutôt à une préoccupation fiscale.

357 En définitive quant à notre propos, on constate que les ateliers ruraux sont nombreux, et notamment ceux isolés et pleine campagne109, dont on supposera donc ici qu’ils dépendent de domaines : pour certains, la proposition est d’ailleurs déjà faite par les auteurs, comme par exemple pour l’atelier de Meudon, supposé domanial et approvisionnant Lutèce.

Les estampilles sur TCA

358 Le corpus des estampilles sur TCA pour la région d’étude de cas (Ann. 2) a été établi à partir de ma documentation personnelle, vérifiée et complétée par le dépouillement systématique de toutes les CAG concernées (cf. supra)110, ainsi que du CIL, XIII et des tables-index de Gallia (1962, 1972 et 1982, complété par une recherche sur l’ensemble de Gallia en ligne, pour les années 1983 à 1999, pour les Informations, et 2006). S’y ajoute pour la Région Rhône-Alpes (cité des Ségusiaves et territoire de la colonie de Lyon, ici) le mémoire de C. Chamoux (2010)111.

359 Quant à ces estampilles112, connues en définitive sur un petit nombre de sites (91) dans la région étudiée113, il est remarquable qu’elles sont quasi absentes de la plupart des cités du Nord-Ouest, soit 11 cités114 sur les 32 examinées ici au total. D’autres civitates n’ont fourni qu’une ou deux occurrences115, mais il est vrai que l’on ne peut comparer pertinemment ces chiffres pour des territoires de surfaces très différentes, entre les petites cités du NO de la Lyonnaise et les grandes du centre et centre-est de la Gaule116. Lyon est bien représenté, pour la ville même mais aussi pour le petit territoire de la colonie117, par exemple avec la villa sans doute “ coloniale ” de Saint-Laurent-d’Agny118, mais on note cependant quelques anomalies : la petite cité des Meldes est concernée par non moins de 7 occurrences, juste en dessous des puissantes et vastes cités des Arvernes et des Bituriges Cubes (8 occurrences) et de celle, très romanisée, des Éduens (10 occurrences). Il est, à l’inverse, curieux de constater le faible nombre d’estampilles dans le tout aussi vaste territoire des Sénons (seulement 2 occurrences).

360 Globalement, on peut considérer que, pour la zone d’étude ici, plus on s’éloigne de l’aire méditerranéenne et de la Narbonnaise, à l’acculturation romaine plus marquée, plus les estampilles sont rares. Il reste cependant difficile, au-delà de ce constat – et comme pour l’ensemble des provinces gauloises –, de comprendre pourquoi certaines productions de TCA sont estampillées alors que la grande majorité ne l’est pas : certains propriétaires fonciers producteurs de TCA sont-ils individuellement plus enclins que d’autre à ainsi “ se faire de la publicité ” par l’imposition de leur nom sur ces produits, sans autre justification alternative ?

361 On peut signaler, spécifiquement, que l’atelier du tuilier-briquetier Clarianus/Clariana (cf. estampilles, Ann. 2 et 4) a parfois été situé en Auvergne ou Velay (Haute-Loire, Arvernes et Vellaves) (SIMONNET 1976), ce qui paraît peu probable, vu la diffusion de ces

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produits essentiellement sur la rive gauche du Rhône : cette officine (ou ces officines) est plus probablement à situer du côté de Vienne, chez les Allobroges (sans doute à Saint-Clair-sur-Rhône : cf. Ann. 3, s.v.), même si Lyon, son territoire colonial et la cité des Ségusiaves sont, en Lyonnaise, certes concernés par ces produits.

362 Il est à noter que les ateliers attestés de TCA (Ann. 1) présentent très peu de cas d’estampillage des produits, soit 5 en tout sur 286 ateliers de TCA répertoriés (supra), dont la moitié seulement présumés : Autun, pour des antéfixes, Chartres, Giat, La Guerche (?), Lezoux, Lyon (?) et Vichy. Le cas de Giat (Puy-de-Dôme, arverne) est assez remarquable, avec un nombre important d’estampilles GERI, au moins connue aussi sur l’agglomération de Voingt ; il pourrait en être de même pour l’atelier de Lezoux, avec l’estampille (Cl.) Macer, également connue à Voingt. On peut toutefois ajouter à cette observation le fait que le ou les atelier(s) de Baronus, Cornutus et Victor (MALLET 2006a) (Fig. 17) est, selon la diffusion de ces produits estampillés, à situer sans doute en territoire melde, peut-être à Meaux même, ou éventuellement à Villeparisis, agglomération où des ateliers de potiers sont attestés. On pourrait en revanche peut- être situer dans la capitale de la Lyonnaise l’officine de Secundus Rufus, dont des estampilles sont par ailleurs attestées à Poncins (Loire) et Autun. Enfin, l’atelier de Lunaris pourrait se situer quelque part dans l’aire étudiée ici, entre les Lémovices et les Arvernes (4 occurrences, à Évaux, Meisseix, Moulins et Saint-Sulpice-en-Guérétois).

Fig. 17 : Répartition des estampilles sur tuiles de Victor, Cornutus et Baronus, aux confins des cités des Parisii, Meldes (Lyonnaise) et Silvanectes (Belgique) ; d’après MALLET 2006a : Fig. 7.

363 Le cas de Merula Cubus (possiblement de la cité des Bituriges Cubes ?) est plus curieux, ne serait-ce que par cette inhabituelle mention de la cité119, et d’autant que ces tuiles ont été découvertes à Bordeaux et en Poitou (dont Auzay, Vendée) (JULLIAN 1887/90 :

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445-454 ; 1920/26, t. 2 : 95-98 et notes ; REDEUILH et MARQUASSUZAA 1951/53 ; GRENIER 1958 : 81, n. 4 ; cf. Ann. 2 et 3), non jusqu’à ce jour en Berry.

364 En ce qui concerne les estampilles militaires, sept sites ont fourni des exemplaires de la VIIIe Légion Augusta, mais la quasi-totalité (6) correspond à des découvertes autour du camp légionnaire de Mirebeau (Côte-d’Or, site lui-même en territoire lingon : cf. DELENCRE et GARCIA 2011) (Fig. 7), ici retrouvées dans la cité voisine des Éduens : Allerey, Palleau, Pommard, ainsi que deux agglomérations, Beaune et Nuits-Saint-Georges (pour le sanctuaire). Le dernier site concerné est, plus curieusement, Néris-les- Bains120, chez les Bituriges Cubes, avec plusieurs exemplaires. Mais on soupçonne en fait ici une supercherie d’antiquaires du XIXe s., attribuant à ce site en cours d’exploration des estampilles découvertes ailleurs (Mirebeau, Strasbourg ?) (cf. BÉRARD 1995 ; LE BOHEC 1995). Enfin, deux autres occurrences d’estampilles militaires restent beaucoup plus douteuses : VIAVG à Dreux (Carnutes), aucune Legio VI Augusta n’étant attestée121, et MOXXIII à Villeneuve-sur-Cher (Bituriges), où l’interprétation proposée “ legio XXIII Gemina ” ne repose strictement sur rien. Il en est de même de l’éventuelle mention d’une cohorte pour une estampille de Guéret. Il est en outre remarquable, en négatif, que Lyon n’ait livré strictement aucune estampille militaire122, malgré un nombre élevé de timbres recensés (cf. supra et Ann. 2) pour cette capitale provinciale.

365 Globalement, un groupe relativement important – eu égard à la rareté globale de ces estampilles dans la région étudiée – se dégage donc en Île-de-France (cités de Meldes et Parisii) et plus généralement dans le NE du Bassin Parisien (dont cités du SO de la Belgique), avec notamment les produits de Victor, Cornutus et Baronus (Fig. 17), dont on observe qu’elles ne comportent qu’un seul nom. Il s’agit ici d’un cas régional unique pour tout le secteur concerné. Compte tenu de la répartition de ces estampilles, il n’est donc pas impossible que l’on ait affaire à une aire limitée et concentrée de production, du type de celle, originale, signalée supra (§ 1.2) dans la vallée de la Scarpe (Nord).

366 Quant, enfin, au statut des officines, on note l’estampille au nom de la colonie de Lyon, Colonia Copia Claudia Augusta Lugduni, découverte exclusivement à Lyon même, en au moins une dizaine d’exemplaires.

Les produits et leur usage : de quelques spécificités

367 Comme ailleurs, ces matériaux sont – on l’a dit – globalement peu étudiés dans la région examinée ici. L’aire de travail de L. Goulpeau (1988) est cependant en grande partie la nôtre, et l’on note des études de matériaux de construction en terre cuite par exemple pour l’agglomération de Mazières-en-Mauges (Maine-et-Loire) (BERTHAUD 2000), la domus du “ Bas de Vieux ” à Vieux, capitale des Viducasses (VIPART 1999), ou encore pour la région des Pays de la Loire (Namnètes, Andécaves, Cénomans, surtout : NAULEAU à paraître)123, ainsi par exemple que celle des production de l’atelier de Vrigny (Loiret) (FERDIÈRE, GUILLEMARD et LANOS 2012).

368 Ces produits, pour les ateliers répertoriés (supra, § 2.2), sont classiques et concernent très majoritairement des tuiles (tegulae et imbrices), assez souvent complétée par des briques et par exemple tubuli d’hypocauste. La fabrication d’antéfixes, sans doute réservés aux édifices publics et/ou les plus prestigieux (notamment urbains), n’est connue qu’à Autun (dont estampillées : REBOURG 1998 : 104), Le Mans, ainsi qu’à Saran, près Orléans (pour le Haut Moyen Âge). Quant aux pesons de métiers à tisser, ils sont,

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comme dans le reste de la Gaule et par exemple en Quercy (supra), produits sur quelques assez rares officines : Orléans, agglomération de Saint-Valérien, Savins et Teurtheville-Bocage.

369 Il est à ce titre intéressant de noter une particularité locale au nord de l’Île-de-France (cité des Meldes, nord des Parisii, SE des Silvanectes), avec la présence de tuiles en plâtre, matériau très spécifique de la région : par exemple sur le site de Villiers-Adam (Val-d’Oise), au Ier s. de n. è. (DRWILA 1996). Une autre particularité du secteur étudié est la relative abondance et diversité des terres cuites architecturales du Haut Moyen Âge, en particulier pour le Val de Loire (cf. supra, § 1.10.4, et infra, § 2.7).

370 Et l’on rappellera ici les faîtières décorées de Drevant, mentionnées plus haut (§ 1.5) : d’autres exemplaires, moins complets, sont connus en Pays de la Loire, à Beaufort-en- Vallée, Le Langon et Haute-Goulaine (NAULEAU à paraître), de même d’ailleurs que des tuiles en écaille pour ce dernier site (ibid. ; cf. supra). Une production de tuyaux est par ailleurs bien attestée à Lyon (cf. MAZA et CLÉMENT 2010), notamment au Ier s. de n. è., ainsi que sur l’atelier sénon de Bussy-le-Repos (Yonne) (cf. Ann. 1).

La diffusion des produits : les transports

371 Quant aux transports, la région étudiée n’a pas fourni de documentation particulièrement remarquable en la matière, sans doute compte tenu, notamment, de son caractère en grande partie continentale, malgré une important façade océanique mais se prêtant peu à la découverte et à la fouille d’épaves. On note cependant une épave de barque gallo-romaine contenant des tegulae dans la saline Douceuil à Guérande “ Le Yosquet ” (Loire-Atlantique), chez les Namnètes (MARTIN 1873 : 160-161 ; KERVILER 1877 : 67 ; cf. DRIARD 2011 : 96, 535).

372 Pour le transport par voies fluviales, plus largement concerné ici, on constate par exemple en Berry (Bituriges, Aquitaine) que tous les ateliers de TCA sont à moins de 800 m d’un cours d’eau (rens. inédit C. Gandini, Séminaire Zone Atelier Loire, LAT, 22 juin 2010), ce qui n’a qu’une signification limitée. Cependant, l’inventaire réalisé (Ann. 1) montre qu’hormis les ateliers d’agglomérations ou villes, elles-mêmes déjà majoritairement implantées sur des cours d’eau, les officines en rive de fleuve ou rivière, voire simples ruisseaux, sont plutôt rares (Bournezeau, Naveil, Saint- Maurice-de-Ventalon…).

373 Mais, en tout cas, les fleuves et principales rivières de l’aire examinée – et au premier chef la Loire – n’apparaissent pas concernés de manière privilégiée par la concentration des ateliers, qui manifestement produisent ici – comme le plus souvent en Gaule intérieure – pour une clientèle proche, urbaine ou rurale.

374 En revanche, les voies terrestres apparaissent – peut-être paradoxalement124 – ici peut- être un peu plus souvent concernées par l’implantation des ateliers de TCA : sans compter les officines de chefs-lieux de cités ou autres agglomérations, implantées elles- mêmes sur ces axes routiers, on note des cas plus ruraux d’Herbignac, Marcellois, Monteneuf, Praville, Saint-Maurice-de-Ventalon, Savins…

375 Quant aux estampilles, malheureusement rares (supra), elles ne se prêtent donc guère à l’examen de répartitions à partir d’ateliers identifiés : celle des produits de Cornutus, Baronus ou Victor, en Île-de-France, montre une diffusion sur quelques dizaines de kilomètres ; celle de Clarianus (dont l’atelier est sans doute situé hors de notre aire) est

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cependant plus vaste, mais déjà, par sa localisation, dans un système apparemment plus spécifique à la Narbonnaise.

La mise en œuvre des TCA

376 Comme ailleurs en Gaule, peu d’ateliers sont liés à des villae, pour leur construction puis éventuellement entretien : on en connaît cependant quelques rares exemples, tels que “ Les Chazoux ” à Gannat (cf. Inventaire en Ann. 1).

377 Les estampilles (cf. supra, § 2.3) sont mises en œuvre dans des villae ou autres sites ruraux, des agglomérations et chefs-lieux de cité, et notamment dans des édifices publics susceptibles d’être le fait d’évergésies. Pour la région étudiée, ces produits estampillés ne se retrouvent, hormis Lyon très bien représenté, que sur 8 chefs-lieux de cité125 pour les 32 concernées. Pour les agglomérations et/ou grands sanctuaires, on note 22 occurrences (cf. Ann. 2), contre non moins de 57 sites ruraux ou supposés tels – parmi lesquels 9 villae attestées, à Charny (Seine-et-Marne), “ Lazenay ”-Bourges (Cher), Limetz-Villez (Yvelines), Saint-Laurent-d’Agny (Rhône, colonie de Lyon), Saint-Père- sous-Vézelay (Yonne), Savennes “ Reillac ” (Creuse), Thenay (Loir-et-Cher), Tremblay- en-France (Seine-Saint-Denis) et Villeneuve-sur-Cher (Cher) –, soit près des deux tiers des sites du corpus (62,6 %). Il est cependant clair que, statistiquement, pour une répartition équitable des estampilles entre ces différents types de sites sur un territoire donné, la majorité écrasante d’établissements ruraux par rapport au nombre de villes et agglomérations fausse les résultats en faveur des premiers, au détriment des seconds. Elles sont présentes sur plusieurs villae, et le cas de celle de Savennes (Creuse) est remarquable, avec une variété importante d’estampilles.

378 Enfin, il est pertinent d’observer, quant au propos développé ici, que les estampilles attestées (cf. Ann. 2) sont présentes sur un nombre d’édifice public représentatif de 8 ou 9, soit près de 10 % des sites répertoriés (91), et sans compter les villes et agglomérations (au moins 9) où l’on peut aussi penser que ces TCA estampillées ont été mises en œuvre dans des monuments publics, susceptibles donc d’être le fait d’actes d’évergésie des notables, propriétaires fonciers, de ces cités : sanctuaire d’Allonnes et de Drevant, théâtre d’Arnières-sur-Iton, thermes de Beaune et sans doute Néris, fanum de Lentilly et temple de Nuits-Saint-Georges, aqueducs du Gier et de l’Yseron pour Lyon (cf. BORLENGHI 2003 ; DESBAT 2011b ; voir Ann. 2), ainsi que son théâtre et son odéon, à Fourvière (dont Clarianus, cf. VERGUET 1974), enfin sans doute aqueduc (peut-être privé ?) de Saint-Sulpice-en-Guérétois…

La chronologie

379 Quant à la diminution des dimensions, progressive à travers la période romaine, des tegulae – comme on l’a vu assez générale en Gaule –, le constat précis a récemment été fait pour la région des Pays-de-la-Loire (cités des Namnètes, Andécaves et Cénomans, surtout : NAULEAU à paraître). On le constatait déjà un peu avec l’étude des productions de l’atelier de Vrigny (Loiret) (FERDIÈRE, GUILLEMARD et LANOS 2012 : 99 sqq.).

380 D’un point de vue chronologique, on sait depuis peu (supra, § 1.10.1) que les tuiles de type romain (tegulae, imbrices) apparaissent – hormis en Narbonnaise – de manière très précoce, dès la fin du IIe s. et au Ier s. av. n. è., en Gaule intérieure (futures Trois Gaules), et notamment dans le territoire étudié ici, par exemple à Lyon ou au Beuvray :

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plusieurs sites de la région ici examinée ont en fait déjà été cités supra (§ 1.10.1). Ces tegulae précoces, même sur des sites ruraux, comme la ferme de La Tène D1 Sennecé- les-Mâcon (Saône-et-Loire), dans le val de Saône (BARTHÈLEMY 2004 ; B. et al. 2008 ; 2009), et d’autres (fin Ier av. J.-C.), à encoches aval atypiques, sont par exemple attestées au moins à Angers (MORTREAU 2008 : cf. NAULEAU à paraître).

381 La grande majorité des ateliers gallo-romains datés correspondent au plein Haut- Empire. Cependant, certains sont assez précoces (début ou première moitié du Ier s. ap. J.-C.), à Authevernes, Les Martres-d’Artière, Lyon (un atelier), Rageade, Rezé, Saint-Maurice-de-Ventalon et Suèvres : outre le premier cité, qui pourrait correspondre à la construction du sanctuaire, une part importante est en ville ou agglomération et pourrait à ce titre être justement liée à la phase de construction massive de celles-ci. Il est enfin possible que les antéfixes estampillées Elvilus d’Autun soient également précoces.

382 Pour l’Antiquité tardive, les ateliers attestés sont assez rares, avec Guignen, La Saulsotte, Lyon (1), Montbouy, Montereau, Orléans, Plonevez-Porzay (?), Saint- Julien (?) et Villeparisis : ici aussi, la proportion relative de villes et agglomérations n’est pas négligeable, à une période où pourtant on constate souvent une ruralisation de l’artisanat. Mais il est vrai qu’alors, la construction “ à la romaine ”, avec toitures en tuiles, se fait plus rare en milieu rural. Incidemment, pour cette Antiquité tardive, on note aussi ici l’usage des tombes en tuile pour Anjou, Poitou et Touraine, à partir de l’Antiquité tardive (LORANS 1996, cf. tabl. p. 259), entre le milieu du IIIe s. et la fin du Ve s.

383 Pour le Haut Moyen Âge, on rappellera (voir supra, § 2.1) le graffito sur une tegula du coffrage d’une tombe mérovingienne, inscription de caractère chrétien, à Noirmoutier- en-l’Île (Vendée) (CHARLIER 2004 : 101, no 85.1), ainsi que celui sur une brique, dans l’église de Saint-Samson-de-la-Roque (Eure), inscription chrétienne antérieure (?) au VIIIe s., citation d’un psaume (CHARLIER 2004 : 94, no 27.2).

384 Surtout, la grande région concernée ici est, pour cette dernière période, remarquablement pourvue en ateliers produisant encore des TCA à la romaine (surtout des tuiles) : on peut surtout citer le très important atelier de potier de Saran (Loiret), avec au moins un four à TCA de type “ gallo-romain ” (four no W, VIe s.) et une production de tuiles (petites tegulae) ainsi que d’antéfixes à décor chrétien et autres TCA, mais aussi celui de la forêt de Tronçais, à Isle-et-Bardais (Allier), également daté (par 14C) des Ve-VIIe s. (petites tuiles aussi)126. Et l’agglomération pictone de Rezé (Loire- Atlantique) a également livré des tuiles encore produites au VIe s. (NAULEAU à paraître). Il est d’ailleurs à noter que modillons et autres éléments architecturaux en terre cuite attestés alors, mentionnées plus haut (§ 1.10.4), concernent surtout les régions du Centre et du Centre-Ouest de la Gaule ici en question : on en connaît aussi, par exemple, à Paris (PÉRIN 1986), ou Saint-Denis (antéfixes : WYSS 2005).

385 Et l’on signale par des tegulae médiévales en Limousin encore au moins au XIe s. (BOUDRIE 1984 : cf. BOUET 2003 : 187, n. 111).

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Conclusion : la terre cuite architecturale en Gaule centrale, une production essentiellement domaniale

386 Après avoir examiné les conditions de la production de terres cuites architecturales dans le monde romain et spécifiquement dans les provinces occidentales de l’Empire et l’Italie (chap. 1), on a mobilisé (chap. 2) un double corpus de documents concernant spécifiquement la province de Lyonnaise dans son ensemble, et les cités du nord et de l’est de celle d’Aquitaine : d’une part avec les ateliers de production de TCA, de l’autre avec les estampilles sur tuiles, briques, voire tuyaux et pesons de tisserands.

387 J’ai précédemment abordé la question de la production artisanale en milieu rural à de maintes reprises ces dernières années, en la traitant sous différents aspects, théoriques ou plus concrets (voir FERDIÈRE 1988a : 230, notice 40, pour TCA ; 1999 ; 2001 ; 2003 ; 2005a ; 2005b : 241-255, et 245, 248 pour spécifiquement la TCA ; 2006/07 ; 2007 ; 2008a et b ; 2011b : 99-103 ; à paraître). La part de la production domaniale y est largement posée (notamment : 2003 ; 2007).

388 On ne reviendra donc pas sur cette part de production artisanale dans l’économie domaniale, qui est aussi attestée par exemple pour un autre produit céramique, la poterie (sur cette production, en général, dans les villae et domaines, voir déjà WEBER 1886 : 25 sqq). Dans le monde romain classique, la production de poterie comme de tuiles et briques est souvent considérée comme faisant normalement partie des activités agricoles127 (cf. textes : HELEN 1975 : 13, 97 sqq.). Et le caractère rural, voire domanial, des officines artisanales – ici spécifiquement pour les TCA – est aussi examiné notamment par A. Carandini (1981).

389 L’objectif fixé (cf. Introduction) était de démontrer que, comme on peut l’observer par exemple à Rome et ses environs, cette production de matériaux de construction “ à la romaine ” est essentiellement entre les mains des grands propriétaires fonciers, des domini, les mêmes personnages que ceux qui tiennent le pouvoir politique dans les cités, en constituent les élites et assurent une grande part de la construction publique, notamment dans le cadre de l’évergésie.

390 On a présenté plus haut une série d’arguments en faveur du caractère domanial de la production de TCA, de manière privilégiée. Il est possible d’en tirer un premier bilan, avant d’aborder la région choisie à titre d’étude de cas (chap. 2).

391 On peut en la matière largement s’appuyer tout d’abord sur les travaux portant plus généralement sur l’économie domaniale à l’époque romaine : je pense notamment bien sûr aux recherches de J. Andreau (1999 ; 2005 ; 2010) ; voir aussi LIRB 1993. Plus spécifiquement quant aux terres cuites architecturales, l’Italie et plus encore le Latium, autour de Rome, a fait l’objet de nombreuses études sur ce point, avec tout particulièrement les travaux d’E.M. Steinby (1973 ; 1973/74a et b ; 1974a et b ; 1977/78 ; 1978 ; 1978/79 ; 1981a et b ; 1982 ; 1983 : 1986 ; 1987a et b ; 1993a et b ; 1998 ; 1999). Et l’on pense aussi aux recherches de Ch. Rico (1993 ; 1994 ; 1995a et b ; 1999 ; 2000 ; 2001 ; 2004), qui ont renouvelé la vision concernant ces productions et leur diffusion pour, au moins, la partie occidentale de l’Empire romain.

392 En Britannia, la production, largement rurale, revêt sans doute un caractère assez majoritairement domanial (DARVILL et MAC WHIRR 1984 : 249-251, 255-256), avec par exemple le cas des Cotswolds, au nord de Cirencester (cf. DARVILL 1980 : 50), et la répartition ici des estampilles VLA. De manière générale, dans l’économie romaine, les

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élites de propriétaires fonciers avaient plus d’intérêt dans les ateliers et manufactures de campagne que dans ceux des villes et agglomérations, notamment pour les amphores et TCA, moins pour la poterie (ANDREAU 2010 : 104, cf. MEES 2002). On peut d’ailleurs remarquer que, pour un artisanat souvent associé à celui de la TCA, à savoir la production de poterie, pour le Plateau Suisse, de petits ateliers de potiers souvent installés dans des villae (surtout aux IIe-IIIe s.) (ANDRÉ 2010 : 577 et Fig. 4). Quant aux relations entre militaires et domaine, la question a, on l’a vu (§ 1.7), été particulièrement examinée également en Suisse (Germanie Supérieure).

393 Mais, de manière générale quant au propos du présent article, il faut reconnaître que le constat fait ici du caractère essentiellement domanial de la production de TCA repose principalement sur une documentation de caractère épigraphique – les estampilles sur TCA128 – et tout particulièrement dans le secteur de Rome, ainsi qu’ailleurs en Italie et quelques autres provinces de l’Empire, y compris, dans une certaine mesure, pour la Narbonnaise. Ce type de documentation est en revanche assez absent, globalement, du reste des Gaules, à quelques petites régions près. Parallèlement, pour les régions bien documentées mentionnées, le fait est confirmé sur le terrain par les données archéologiques, la grande majorité des ateliers de production de TCA se situant en milieu rural et non dans les villes ou à leur périphérie immédiate.

394 C’est donc un peu une gageure que d’examiner si l’hypothèse de départ est défendable pour la région-test choisie (chap. 2) de ce point de vue, à savoir la Lyonnaise et les cités du nord et de l’est de l’Aquitaine, pour laquelle on ne dispose, en gros, que de la documentation archéologique, avec quelques rares estampilles peu locales.

395 On a ainsi accumulé un double faisceau d’arguments en faveur de ce “ modèle ” romain qu’on propose d’appliquer au territoire pris en étude de cas, pour une portion représentative de la Gaule centrale.

396 • D’une part, bien plus par exemple que pour la poterie, cette production se concentre très majoritairement dans les campagnes, le plus souvent sous forme d’ateliers spécialisés, de faible envergure, en rase campagne. S’y ajoutent quelques ateliers mixtes (poterie-TCA) et d’autres fours directement associés à des villae ou autres établissement ruraux, en assez faible nombre.

397 • Les cas particuliers de Touffréville d’une part, de Lezoux “ Les Fromentaux ” de l’autre, déjà évoqués à ce titre dans des travaux antérieurs, constituent en outre des exceptions remarquables de spécialisation artisanale de villae.

398 • Les estampilles – bien que globalement rares dans la région étudiée – confirment ce que l’on observe dans les régions mieux dotées (Narbonnaise, Italie, etc.), à savoir que les officines sont entre les mains de personnages de rang élevé, souvent citoyens romains et portant les tria nomina, contrôlant des officinatores et producteurs qui signent aussi parfois de leur nom et/ou peuvent être indépendants, dans le cadre d’un contrat avec le dominus pour l’usage du terrain et de la matière première.

399 • Ces estampilles, comme dans les autres provinces de l’Empire, se retrouvent mises en oeuvre à la fois dans des bâtiments publics (souvent des thermes, mais aussi des édifices cultuels, voire des aqueducs) et dans les demeures rurales (villae), résidence de ces personnages.

400 Mais le propos est ici surtout, très délibérément, d’avancer l’hypothèse qu’à travers les provinces gauloises, cette production est sans doute majoritairement concentrée entre les mains des élites provinciales, qui sont aussi généralement grands propriétaires,

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domini de ces fundi. Le système de l’évergésie, à ce titre, favorise certainement aussi la mainmise sur ces productions, au même titre par exemple que celles de la pierre de carrière, ou de la chaux.

401 On peut, sans trop de risque de s’aventurer, considérer que ces propriétaires fonciers constituant l’élite locale des civitates contrôlaient ainsi en fait une grande part de la production de matériaux de construction, avec les carrières de pierres de leurs domaines, les fours à chaux éventuellement associés à celles de calcaire ou marne, ainsi que – non négligeable pour la construction – les mines et fours de réduction du fer de territoires sous contrôle de leurs domaines.

402 S’y ajoute donc, à l’évidence, la terre (argile ou limon) pour la production de ces matériaux de construction en terre cuite, qui connaissent un essor considérable à partir du tournant de l’ère dans la région considérée, avec sans doute la poterie, à la marge. Les arguments sont donc ici d’ordre tant économique que social, dans la mesure où ces notables sont ainsi à l’origine, au sein des cités, de la plus grande part de l’activité de construction, tant privée que – surtout – publique.

403 En effet, hormis l’assouvissement des besoins propres du dominus pour sa résidence urbaine ou rurale – peut-être excessivement mise en avant –, une part certainement importante de ces matériaux pouvait en réalité être destinée à la vente, au marché, dégageant ainsi des revenus supplémentaires non négligeables à ces grands propriétaires fonciers. Mais surtout, sans doute, ces productions, qu’ils contrôlaient ainsi, leur permettaient-elles de très substantielles économies dans leurs actes d’évergésie, en ce qui concerne l’édilité publique, la construction d’édifices publics pour le compte de la cité dont ils constituaient l’ordo (sénat local).

404 L’apposition d’estampilles à leur nom leur permettait en outre – dans une mesure relativement faible ici – de rappeler qui était le généreux maître d’œuvre de ces édifices : ces personnages se faisaient ainsi, par la même occasion, une discrète mais efficace publicité, dont ils pouvaient plus difficilement se vanter dans les inscriptions lapidaires célébrant leurs actes d’évergésie129.

BIBLIOGRAPHIE

[NB : cette bibliographie est commune au texte ci-dessus et aux quatre Annexes ci-dessous]

• Abréviations

[dans la bibliographie, ainsi qu’éventuellement dans le texte et ses Annexes]

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ANNEXES

Annexe 1. Inventaire des ateliers de TCA pour la Lyonnaise et les cités du nord et de l’est de l’Aquitaine (Fig. 18)

[NB : pour information, la coexistence d’ateliers de potiers et indiquée ; voir à la fin une indexation par cité ; pour la constitution de ce Corpus, voir le texte, introduction au § 2.2]

1 - Amplepuis “ Le Terrail ” (Rhône), Ségusiaves : un four de tuilier GR (FAURE-BRAC 2006 : 127 et 129, av. biblio.). 2 - Angers-Iuliomagus (Maine-et-Loire), capitale des Andécaves : atelier de tuilier (rebut d’un four), rue des Quatrebarbes/rue Kellerman (AOTMU, 1990 : 14 ; PROVOST 1988b : 103, av. biblio. ; 1993 : 259). 3 - Antheuil “ Le Pré Marie ” (Côte-d’Or), Éduens : un atelier de tuilier (ratés en surf.), rural ? (Mém. Comm. Arch. Côte-d’Or, XXVI, 1963-1969 : 30-31 ; ROUSSEL 2003 : 26 ; PROVOST et al. 2009, 2 : 11). 4 - Antogny (Indre-et-Loire), Turons, sur la Vienne : ateliers de tuilier rural (prospection : ratés) (ALILAIRE 1994 : 91 ; CHIMIER 1999 : tabl. p. 247, av. biblio. ; 2001, II : 12, fiche 047 ; 2002 : 184, av. biblio.). 5 - Arradon “ Kéran ” (Morbihan), Vénètes : à proximité d’une villa, atelier de tuilier (ratés) (NAAS 1991 : 155 ; LE NY 1991a : 221, av. biblio.).

6 - Athis-Mons (Essonne), Parisii : des fours de briquetier GR ? (NAUDET 2004 : 107, av. biblio.). 7 - Aubigné-Racan (Sarthe), agglomération des Cénomans, avec sanctuaire : compte de tuilier (?) sur tegula (atelier supposé) (BOUVET 2001 : 158, av. biblio.).

8-9 - Augan (Morbihan), Vénètes : à “ L’Hotié-Gourié ”, ateliers de tuiliers (ratés) ; autre possible au “ Bois du Loup ” (1 four ?) (LE NY 1991a : 221, av. biblio. ; seul ce dernier à la CAG 56 : GALLIOU et al. 2009 : 73).

10 - Authevernes “ Les Mureaux ” (Eure), Véliocasses : four de tuilier et un autre bâtiment (déb. Ier - fin IIe s.), sans doute pour la construction du sanctuaire rural (CIEZAR- ÉPAILLY 2000 : figs ; 2003 ; rens. Y.-M. Adrian, 26/03/12).

11-12 - Autun-Augustodunum (Saône-et-Loire), capitale des Éduens : avec production importante de poterie et de statuettes en terre cuite en ville, ailleurs, hors de l’enceinte (rive droite de l’Arroux, à “ Pierrefitte ”, à 200 m du “ temple de Janus ”), atelier de tuilier (REBOURG 1993 : 144, av. biblio. ; 1998 : 205 ; CHARDRON-PICAULT 2002 : 199 ; CHARDRON-PICAULT, GUILLAUMET et LABEAUNE 2010 : tabl. Fig. 10, p. 121) ; ailleurs, prod. d’antéfixes, estampillés (DÉCHELETTE 1906 : 36-39, PL. XXXIII, 2 ; Autun… 1985 : 93) ; et graffiti en gaulois, de tuilier ? (REBOURG 1987 : 274, no 554 ; LAMBERT 2002 : 230, *L-88, Fig. 130 ; CHARLIER 2004 : 98, no 71.1).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 228

13 - Auxant “ Felin ” (Côte-d’Or), Éduens : possible atelier de tuilier (rebuts ? extraction), rural (PROVOST et al. 2009, 2 : 35).

14 - Avoine “ Bois d’Avoine ” (Orne), Ésuviens : des fours de tuiliers (BERNOUIS 1999 : 84, av. biblio. ; DELRIEU et DESLOGES 2007 : 113 ; cf. LECLERC 2006 : 183, Tabl. 1).

15 - Azé (Saône-et-Loire), agglomération des Éduens : atelier de tuilier (MANGIN 1994b : 57). 16 - Bains-sur-Oust “ La Roche du Theil / Le Pendant ” (Ille-et-Vilaine), Riédones : atelier de tuilier, avec 1 four (BRUNE 1862 : 75 ; FILLON 1864 : 24, 27 ; LE NY 1988 : 70, av. biblio. ; 1991a : 221, av. biblio. ; LEROUX et PROVOST 1990 : 171, av. biblio. compl. ; cf. SANQUER 1981 : 302).

17 - Bais (Ille-et-Vilaine), Riédones : possible atelier de tuilier (ratés) (LEROUX et PROVOST 1990 : 104, av. biblio.) 18 - Baron-sur-Odon (Calvados), sans doute sanctuaire de cité des Viducasses : près du fanum polygonal, possible four de tuilier (VIPART 2002 : 115).

19 - Bas-et-Lezat (Puy-de-Dôme), Arvernes : atelier de tuilier (PROVOST et MENNESSIER- JOUANNET 1994 : 24, av. biblio.).

20-21 - Bazouges-la-Pérouse (Ille-et-Vilaine), Riédones : à “ Montigné ”, en contexte rural, atelier de tuilier (ratés, surcuits) (LEROUX et PROVOST 1990 : 36-37, av. biblio. ; LE NY 1991a : 221, av. biblio.) ; autre atelier au “ Bois Robert ”, avec 1 four (voir même biblio.).

22 - Béruges (Vienne), Pictons : avec un four de potier (“ poterie rouge ”) (FILLON 1864 : 235), et atelier de tuilier (VERNOU et BAIGL 1991 : 24).

23 - Besneville “ Le Bois de Hésie ” (Manche), Unelles : un four de briquetier possible (PILET-LEMIÈRE et LEVALET 1989 : 98, av. biblio.).

24 - Blain (Loire-Atlantique), agglomération des Namètes : possible four de tuilier (PROVOST 1988d : 129, av. biblio.).

25 - Blois (Loir-et-Cher), agglomération des Carnutes : à la périphérie de l’agglomération, des fours de tuiliers ? (PROVOST 1988c : 85, av. biblio.).

26-27-28 - Bonneuil-Matours “ Férolle ” (Vienne), Pictons : (et “ La Logerie ”, “ La Grande Foy ” ?), 3 ateliers de tuilier, dont 1 seulement probable (VERNOU et BAIGL 1991 : 24). 29 - Bonnières-sur-Seine (Yvelines), agglomération des Carnutes : possible atelier de tuilier, rue Gambetta (BARAT 2007 : 134, av. biblio.).

30 - Bournezeau “ Trizay ” (Vendée), Pictons, sur les bords du Lay : 1 possible four de tuilier GR (BLANCHET 1898 : 22 (= 1902 : 102) ; FILLON 1864 : 26-27 ; LE NY 1988 : 93, av. biblio.) [ce four serait en fait médiéval, et lié à l’abbaye de Trizay (PROVOST et al. 1996 : 94)]. 31 - Bréal-sous-Montfort “ Les Ponciaux ” (Ille-et-Vilaine), Riédones : atelier de tuilier (ratés…) (LEROUX et PROVOST 1990 : 169, av. biblio. ; LE NY 1991a : 221, av. biblio.).

32 - Brecé (Mayenne), : atelier mixte ? (potier/tuilier ?), au lotissement de “ La Douette ” (FAULON 1995 : 50, av. biblio.).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 229

33 - Brech “ Moulin de Tréauray ” (Morbihan), Vénètes : un four à tegulae, av. tegulae empilées (MERLAT 1957 : 197 ; NAAS 2000 : 26 ; GALLIOU et al. 2009 : 92, av. biblio. compl.).

34 - Brémontier-Merval (Seine-Maritime), Véliocasses, en limite des Ambiens : possible atelier de potier ou de tuilier (ROGERET 1997 : 154, av. biblio.).

35 - Bricquebec (Manche), Unelles : possible four de briquetier GR (PILET-LEMIÈRE et LEVALET 1989 : 38, av. biblio.).

35b - Brillevast “ Le Douetti ” (Manche), Unelles : atelier de TCA, av. habitat (HE), rural de type villa, près de l’agglomération de Montaigu-la-Brisette (3,8 km) ; av. 2 fours (mil. Ier - mil. IIe s.) (JEANNE et DUCLOS 2004 : 39-58 ; JEANNE et al. 2009a ; JEANNE et al. 2012 ; DUCLOS et al. à paraître). 36 - Brive (Corrèze), agglomération des Lémovices : avec productions de céramique commune en plusieurs points (fours) (fin Ier s. et ap. mil. IIe s.) (AOTMU 1986 : 12 ; MOSER 1986 ; TILHARD, MOSER et PICON 1991 : 248 ; LINTZ 1992 : 72, av. biblio. ; M. DESBORDES et F. Moser, in : VILLES… 1992 : 62 ; SIMON 1994 : 136, 137, 138, 139) ; et possible production de sigillée (moules) (en fait, d’Espalion, Aveyron), mais production d’imitations et paroies fines (AOTMU 1986 : 12 ; MOSER 1986 ; MOSER et TILHARD 1986 ; 1987 ; TILHARD, MOSER et PICON 1991 ; VUAILLAT et DESBORDES 1991 : 85 et 131-132 ; LINTZ 1992 : 72, av. biblio. ; M. DESBORDES et F. Moser, in : Villes… 1992 : 61 ; SIMON 1994 : 137-138) ; ainsi que production de statuettes en 3 points (moules), fin Ier s. et 3e quart IIe s. (DESBORDES 1981 : 457-458 ; MOSER-GAUTRAND et MOSER 1981 ; AOTMU 1986 : 12 ; 1987 : 11 ; MOSER 1986 ; LAHANIER et VERTET 1986 : 135 ; VUAILLAT et DESBORDES 1991 : 85 et 131-132 ; LINTZ 1992 : 37 et 72, av. biblio. ; M. DESBORDES et F. Moser, in : VILLES… 1992 : 61 ; SIMON 1994 : 136-137, 138, 139) : un four de tuilier des Ier-IIe s. (AOTMU 1986 : 12).

37 - Bron (Rhône), territoire de la colonie de Lyon : un four de tuilier (FAURE-BRAC 2006 : 171, av. biblio.). 38 - Bussy-le-Repos “ Montgomery ” (Yonne), Sénons : pas de production de TCA, sauf tuyaux en terre cuite (50 à 250 ap. ?) (DELOR et DEVEVEY-DELOR 1996 : 55, Pl. XVIII).

39 - Caen (Calvados), agglomération des Viducasses : atelier de potier probable (ou tuilier ?) (BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig. 1) ; et production d’amphores (ailleurs) (BRUN et LAUBENHEIMER 2001 : 211) : four de tuilier (1ère moitié IIe s.), près d’une habitation (JIGAN et MARIN 1987 : 320-321, av. biblio. ; DELACAMPAGNE 1990 : 51-52, av. biblio.).

40 - Cérilly (Allier), Bituriges, en forêt de Tronçais : 2 possibles ateliers de potiers (parcelles 57 et 201 (BERTRAND 1980 : 21-30 ; CORROCHER, PIBOULE et HILAIRE 1989 : 40, av. biblio. ; cf. LALLEMAND et VALLAT 2001) ; et, à “ La Remenanche ”, un atelier de tuilier (en surface) (parcelle 53/54, site no 10) (BERTRAND 1980 : 21 ; CORROCHER, PIBOULE et HILAIRE 1989 : 40, av. biblio. ; BERTRAND et PIBOULE 1995 ; LAÜT2000b ; cf. LALLEMAND et VALLAT 2001).

41 - Chacé (Maine-et-Loire), Andécaves : un four de tuilier (PROVOST 1988b : 52, av. biblio.). 42 - Chartres-Autricum, Fbg La Grappe (Eure-et-Loir), chef-lieu des Carnutes : plus. ex. d’estampilles (COS) sur tuiles, dans la construction d’un four de potier HE : prod. mixte d’un atelier ? (inédites ; rens. D. Joly, 13 janv. 2012).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 230

43 - Châteaubleau (et Pécy, Jouy-le-Château) (Seine-et-Marne) : agglomération des Sénons : comptes (et autres graffiti) de tuiliers en gaulois, sur tuiles av. cuisson (atelier supposé) (LAMBERT 1998/2000 ; 2008 : 141-146 ; CHARLIER 2004 : no 77.1 à 18 ; PILON 2008 : 143-144 ; GRIFFISCH, MAGAN et MORDANT 2008 : 609, Fig. 626 ; cf. KERNEIS 2011)

44 - Châtellerault (Vienne), Pictons : à “ Fort-Clan ”, 1 four de potier ; un autre à “ Mollé ” ? (ou de tuilier ?) (NICOLINI 1975 : 379 ; VERNOU et BAIGL 1991 : 25).

45 - Chaumeil (Corrèze), Lémovices : possible atelier de tuilier (LINTZ 1992 : 93, av. biblio.).

46 - Chauvigné “ La Cléteraie ” (Ille-et-Vilaine), Riédones : atelier de tuilier (ratés) (LE NY 1988 : 70, av. biblio. ; 1991a : 221, av. biblio. ; LEROUX 1989 : 21 et 36; cf. LEROUX et PROVOST 1990 : 37, av. biblio. compl.).

47 - Chavagnes-en-Paillers “ Bénaston ” (Vendée), Pictons : possible atelier de tuilier (FILLON 1864 : 26 ; BLANCHET 1898 : 22 (= 1902 : 102) ; LE NY 1988 : 75, av. biblio.).

48 - Chavanay (Loire), Ségusiaves : possible atelier de tuilier (LAVENDHOMME 1997 : 84, av. biblio.). 49 - Chérisay (Sarthe), Cénomans : atelier de tuilier, avec 1 four, sur un site rural (BOUVET 2001 : 204, av. biblio.).

50 - Chéu “ La Source de la Roise ” (Yonne), Éduens : établissement artisanal : atelier de tuilier (DELOR 2002 : 307, av. biblio. ; et cf. p. 429 (Jaulges)).

51 - Chevilly (Loiret), Carnutes : possible atelier de tuilier (PROVOST 1988a : 209, av. biblio.). 52 - Chevilly-Larue (Val-de-Marne), Parisii : possible four de potier, ou de tuilier, sur une villa (TOUTAIN 1927 ; 1928 : 133 ; PANTHIER et LECLERC 1930 ; cf. GRENIER 1934 : 944, n. 1 ; BOURGEAU 1984 : 179, av. biblio. ; LE NY 1988 : 71, av. biblio. ; NAUDET et al. 2001 : 96, av. biblio. compl. ; cf. MALLET 2006a : 595).

53 - Chuisnes (Eure-et-Loir), Carnutes : un four de tuilier (FESSARD 1972 ; FERDIÈRE 1975a : 90, av. biblio. ; LE NY 1988 : 81, av. biblio. ; OLLAGNIER et JOLY 1994 : 225, av. biblio.).

54 - Cintré “ La Bonnemais ” (Ille-et-Vilaine), agglomération des Riédones : possible atelier de potier ou de tuilier (LEROUX 1989 : 21 et 36 ; LE NY 1991a : 221, av. biblio. ; GALLIOU 1994 : 224).

55 - Civray-de-Touraine “ La Rousselière ” (Indre-et-Loire), Turons : des fours de tuiliers (?) (CHEVALIER 1861 : 218-219 ; FERDIÈRE 1975a : 87, av. biblio. ; PROVOST 1988c : 61 ; 1993 : 259 ; CHIMIER 1999 : tabl. p. 247, av. biblio. ; 2001, II : 11, fiche 044 ; 2002 : 185-186, av. biblio.). 56 - Clomot “ Les Murées ” (Côte-d’Or), Éduens : probable four de tuilier circulaire (diam. : 3,20 m), proche d’une petite agglomération (Bourgogne… 1987/88 : 7 ; PROVOST et al. 2009, 2 : 176). 57 - Colleville “ Orival ” (Seine-Maritime), probable agglomération des Calètes : un four de tuilier (ROGERET 1997 : 188, av. biblio.).

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58 - Combourg “ Les Champs Moitaux ” (Ille-et-Vilaine), Riédones : atelier de tuilier (ratés), dont sans doute 1 four (LE NY 1988 : 70, av. biblio. ; 1991a : 221, av. biblio. ; LEROUX 1989 : 21 et 38 ; LEROUX et PROVOST 1990: 36-37, av. biblio. compl.).

59 - Condat-sur-Ganaveix “ Luc ” (Corrèze), Lémovices : four de tuilier ? (LINTZ 1992 : 182, av. biblio.).

60 - Corbeil-Essonnes (Essonne), Sénons : des fours de briquetiers (NAUDET 2004 : 136, av. biblio.).

61 - Coulombiers “ Maupertuis ” (Vienne), Pictons : un four de tuilier (VERNOU et BAIGL 1991 : 25).

62 - Crémeaux (Loire), Ségusiaves : possible atelier de tuilier (LAVENDHOMME 1997 : 90, av. biblio.).

63 - Croixdalle (Seine-Maritime), Calètes : possible atelier de tuilier (JIGAN et MARIN 1987 : 325, av. biblio. ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, carte, Fig. 1 [classé comme “ poterie ”] ; ROGERET 1997 : 204, av. biblio. ; DUFAŸ 1999 : 263).

64 - Crouzilles “ Mougon ” (Indre-et-Loire), agglomération des Turons : probable production de TCA sur l’atelier de potier (CHIMIER 1999 : tabl. p. 247, av. biblio.).

65 - Domagné “ La Fosse Louvière ” (Ille-et-Vilaine), Riédones : atelier de tuilier rural (surcuits…), avec habitat associé (LEROUX et PROVOST 1990 : 64, av. biblio. ; LE NY 1991a : 221, av. biblio.).

66 - Dontreix (Creuse), Lémovices : four de tuilier ? (DUSSOT 1989 : 62, av. biblio.).

67 - Écully (Rhône), territoire de la colonie de Lyon : atelier de tuilier ou de briquetier (FAURE-BRAC 2006 : 225, av. biblio.).

68 - Épiniac “ La Ville-Oubert ” (Ille-et-Vilaine), Riédones : four de tuilier, rural (ratés…) (LEROUX et PROVOST 1990 : 93, av. biblio. ; LE NY 1991a : 221, av. biblio.).

69 - Épône “ La Petite Plâtrière ” (Yvelines), agglomération des Carnutes : ateliers de potiers (et tuilier ?) (4 fours, Ier-IIe s.), dont production de dolia, dont un au 71 rue des Deux Frères Laporte (Ier s.) (BOURGEAU 1984 : 177-178, av. biblio. ; Île… 1993 : 144-145, Fig. 96 ; cf. BARAT 2007 : 157-160 et 162, figs, av. biblio. compl.).

70 - Ernée “ Petit Fay ” (Mayenne), Diablintes : atelier de tuilier (ratés) (NAVEAU 1992 : 106, av. biblio.). 71 - Esclavelles (Seine-Maritime), Calètes : possible atelier de tuilier (“ briquetterie ”) (JIGAN et MARIN 1987 : 325, av. biblio. ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, carte, Fig. 1 [indiqué comme “ poterie ”] ; ROGERET 1997 : 239, av. biblio. ; DUFAŸ 1999 : 364).

72 - Espagnac (Corrèze), Lémovices : four en briques, de tuilier ? (LINTZ 1992 : 141, av. biblio.). 73 - Feins “ Le Bois Barron ” (Ille-et-Vilaine), Riédones : possible atelier de tuilier rural (ratés…) (LEROUX et PROVOST 1990 : 220, av. biblio. ; LE NY 1991a : 222, av. biblio.).

74 - Fermanville (Manche), Unelles : atelier de tuilier-briquetier (four “ à briques ”) (JIGAN et MARIN 1987 : 319, av. biblio. ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig. 1).

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75 - Feurs-Forum Segusiavorum (Loire), capitale des Ségusiaves : avec production de poterie, dont 1 four de potier, bd Clémenceau (LAVENDHOMME 1997 : 111-112 ; BÉAL 1998 : 25 ; GAIDON-BUNUEL 2000) et 4 fours GR, sans doute de potier, rue de Verdun (FRASCONE 1999) ; et sans doute de sigillée : moules à sigillée (IIIe s.), rue de Verdun et avenue Jean Jaurès : atelier présumé (VERTET 1980 : 25 ; LAVENDHOMME 1997 : 116 et 122 ; DUMOULIN 1997 ; BÉAL 1998 : 24-25) : un four à briques GR, rue de Verdun (BÉAL 1998 : 24).

76 - Fomperron “ La Gachetière ” (Deux-Sèvres), Pictons : atelier de tuilier (VERNOU et BAIGL 1991 : 24 ; HIERNARD et SIMON-HIERNARD 1996 : 170, av. biblio. compl.).

77-78 - Forges-les-Eaux (Seine-Maritime), Véliocasses, en limite des Ambiens : deux ateliers de tuiliers (JIGAN et MARIN 1987 : 325, av. biblio. ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig. 1 ; ROGERET 1997 : 275-276 et 535, av. biblio. compl.) : 2 possibles, au “ Bois du Donjon ” et à “ La Hêtrée ”, en limite de la commune de Serqueux. 79 - Franchesse (Allier), Bituriges : un atelier de tuilier supposé (en surface) (no 15) (BERTRAND 1891 : 218 ; BERTRAND 1980 ; cf. LALLEMAND et VALLAT 2001 : no 15).

80 - Francueil “ Le Port-Olivier ” (Indre-et-Loire), agglomération des Turons : atelier de tuilier ? (CHIMIER 1999 : tabl. p. 247, av. biblio. ; 2002 : 185-186, av. biblio.).

81 - Frans (Ain), limites Ségusiaves : tuilerie ? (BUISSON 1990 : 147, av. biblio.).

82 - Freneuse-sur-Risle (Eure), Éburovices : four de briquetier ? (CLIQUET 1993 : 203, av. biblio.).

83 - Gannat “ Les Chazoux ” (Allier), Arvernes : villa GR avec four de tuilier (Ier s.), sans doute pour la construction de la villa (CABEZUELO, PARENT et REBISCOUL 1995).

84 - Giat “ Moulin de Belteix ” (Puy-de-Dôme), Arvernes : atelier de tuilier (?), avec estampilles GERI (BERTRAND 1990 ; PROVOST et MENNESSIER-JOUANNET 1994 : 98, av. biblio.).

85 - Glomel “ Guernévan ” (Côtes-d’Armor), Osismes : atelier de tuilier (et potier, mixte) (SANQUER 1981 : 302 ; cf. BIZIEN-JAGLIN, GALLIOU et KERÉBEL 2002 : 154).

86 - Gourdon-Murat (Corrèze), Lémovices : à 300 m d’une villa (“ Mazières ”), four de tuilier (IIe s.) (LINTZ et MANOUX 1967 ; LE NY 1988 : 87, no 110 [indiqué à “ Bourg-le-Bec ”], av. biblio. ; LINTZ 1992 : 82 et Fig. 36, av. biblio.).

87 - Grèzes (Lozère), Gabales : agglomération gallo-romaine au pied de l’oppidum : “ Le Parc ”, atelier de TCA en surface (tuiles et élém. hypocaustes ?) (TRINTIGNAC 2012 : 199).

88 - Guenrouët (Loire-Atlantique), Namnètes : four de briquetier (PROVOST 1988d : 136, av. biblio.). 89 - Guer “ Pasoué ” (Morbihan), agglomération des Coriosolites : à proximité, possible four de tuilier (GALLIOU et al. 2009 : 142).

90 - Guignen “ Les Hervins / Le Biffoué ” (Ille-et-Vilaine), Coriosolites : un four de tuilier, rural (1ère moitié IVe s., datation archéomagnétique : 290-340 ap.) (SANQUER 1981 : 303 ; GOULPEAU et al. 1982 ; LE NY 1988 : 80, av. biblio. ; 1991a : 223, av. biblio. ; LANGOUËT et DAIRE 1989 : 70 ; LEROUX et PROVOST 1990 : 117 et Fig. 234).

91 - Herbignac (Loire-Atlantique), Namnètes : avec production de poterie : des fours de potier en plusieurs points (près voie romaine) (PROVOST 1988d : 124-125, av. biblio. :

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FAULON 1995 : 50, av. biblio. ; GALLIOU 2005 : 220) : four tuilier à “ La Baronnerie ” (PROVOST 1988d : 125, av. biblio.). 92-93 - Igé (Saône-et-Loire), Éduens : ateliers de tuiliers et briquetiers en 2 sites différents (cf. REBOURG 1994 : 298, av. biblio.).

94 - Incheville (Seine-Maritime), en limite de cité des Calètes : atelier de tuilier rural, avec 1 four (JIGAN et MARIN 1987 : 326, av. biblio. ; LE NY 1988 : 71, av. biblio. ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig. 1 ; cf. ROGERET 1997 : 321-322, Fig. 261, av. biblio. compl. ; cf. THUILLIER 2003, 7 : 828-833, av. biblio. ; CIEZAR-ÉPAILLY 2006a).

95-96 - Isle-et-Bardais (Allier), Bituriges : en forêt de Tronçais : ateliers de potier (?), parcelles 13 et 107 (BERTRAND 1980 : 20-24, 29-30 ; 1983 : 37-38 ; CORROCHER, PIBOULE et HILAIRE 1989 : 41) : à “ Les Petits Jardins ” (no 21), sur un sanctuaire GR : 2 fours de tuiliers (petites tegulae…) (HMA : VIe-déb. VIIe s. ?, datation par archéomagnétisme), réinstallé sur le fanum GR no 1 ; autre atelier de TCA à “ La Goutte Meillier ” (no 22) (Archéologie... : 10 : BERTRAND 1980 ; CORROCHER, PIBOULE et HILAIRE 1989 ; BERTRAND et PIBOULE 1995 : 56-58 ; LAÜT 2000b ; 2001 ; 2002 ; 2003 ; 2004a et b ; 2006 : Fig. 1 ; 2011 ; LALLEMAND et VALLAT 2001 : no 21-22) ; autre supposé à “ Corne de Rolais ” (no 20) (BERTRAND 1980 : 21 ; CORROCHER, PIBOULE et HILAIRE 1989 ; BERTRAND et PIBOULE 1995 : 56-58 ; cf. LALLEMAND et VALLAT 2001 : no 20).

97 - Javerdat “ Le Trou du Renard ” (Haute-Vienne), Lémovices : un four de tuilier (LOUSTAUD et COURAUD 1979 ; LE NY 1988 : 87, no 111, av. biblio. ; cf. PERRIER 1993 : 174 et Fig. 103-104, av. biblio.).

98 - Jeugny (Aube), Tricasses : atelier de tuilier (ratés…) (DENAJAR 2005 : 368, av. biblio.).

99 - Jouars-Ponchartrain (ou commune de : Le Tremblay-sur-Mauldre) (Yvelines), agglomération des Parisii, aux confins des Carnutes : avec atelier de potier (2 fours, mil. Ier ap.) (MORIN 1993a et b ; AOTMU, 1995 : 50 ; 1996 : 43 ; THUILLIER 2003, 8 : 1220-1232, av. biblio. ; cf. BARAT 2007 : 354 et Fig. 573, av. biblio. compl.) : production de TCA probable (cf. THUILLIER 2003, 8 : 1227, av. biblio.).

100 - L’Étang-Bertrand (Manche), agglomération des Unelles : avec atelier de potier possible (“ fourneaux ”) à “ La Lande du Planitre ” et au “ Clos Martinet ” (JIGAN et MARIN 1987 : 319, av. biblio. ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig. 1) : atelier de tuilier (?), avec 6 fours, à “ Grand-Camp ”, signalé au XIXe s. (JEANNE et al. 2006 : 95).

101 - La Bouillie “ La Haie ” (Côtes-d’Armor), Coriosolites : atelier mixte : poterie et TCA, avec au moins 1 four (LE NY 1988 : 70, av. biblio. ; 1991a : 222 ; LANGOUËT et DAIRE 1989 : 35 ; AMOUREUX et CLÉMENT 1991 : 115 ; FAULON 1995 : 47, av. biblio. ; BIZIEN-JAGLIN, GALLIOU et KERÉBEL 2002 : 57, av. biblio. compl.).

102 - La Boussac “ La Couture ” (Ille-et-Vilaine), Riédones : atelier de tuilier à (ratés) (LEROUX et PROVOST 1990 : 164-165, av. biblio. ; LE NY 1991a : 222, av. biblio.).

103 - La Guerche-sur-l’Aubois (Cher), Bituriges : avec production de poterie (et Le Chautay) : des fours (4 sites différents) (ateliers ruraux ?) (FERDIÈRE 1975a : 88, av. biblio. ; VERTET 1980 : 26-27 ; CHEVROT, TROADEC et HOLMGREN 1992 : 230, av. biblio. ; CHIMIER 1999 : tabl. p. 247, av. biblio. ; 2001, II : 6, fiche 024) [NB : les moules signalés sont

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vraisemblablement des faux] ; possible atelier et four de tuilier (FERDIÈRE 1975a : 88 ; LE NY 1988 : 60, av. biblio. ; CHIMIER 1999 : tabl. p. 247, av. biblio.).

104 - La Haye-Malherbe (Eure), Éburovices : avec un possible atelier de potier (avec la production de tuiles), avec des fours (JIGAN et MARIN 1987 : 324, av. biblio. ; CLIQUET 1993 : 192, av. biblio. ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig. 1 ; FAULON 1995 : 52, av. biblio.) : des fours, de tuiliers-briquetiers (?) (JIGAN et MARIN 1987 : 324, av. biblio.) ; FAULON 1995 : 52, av. biblio. 105 - La Jonchère “ Cheyroux ” (Haute-Vienne), Lémovices : un four de tuilier (LOUSTAUD et COURAUD 1979 ; LE NY 1988 : 87-88, no 112, av. biblio. : PERRIER 1993 : 77, av. biblio.). 106-107 - Langonnet (Morbihan), Vénètes : atelier de tuilier (ratés) sur agglomération à “ Guernegal-Castel/Lost-er-Hoat ” ; et un four de tuilier à “ Kervruc ” (pour les 2 : BERNIER 1964 ; SANQUER 1981 : 302 ; LE NY 1988 : 70, av. biblio. ; NAAS 1991 : 155 ; cf. GALLIOU et al. 2009 : 170). 108 - La Roche-Maurice “ Valy-Cloistre ” (Finistère), Osismes : graffiti sur une brique concernant un compte de tuilier-briquetier, en gaulois (probable atelier) (SANQUER et GALLIOU 1972 : 233-235, Fig. 14-15 ; SANQUER 1973 : 369-370, Fig. 232 ; LEJEUNE 1973 ; GALLIOU 1989 : 128). 109 - Larré “ Manoir de la Haye ” (Morbihan), Vénètes : atelier mixte (poterie et TCA : ratés) (3 fours) (NAAS 1991 : 155 ; LE NY 1991a : 222 ; FAULON 1995 : 50, av. biblio.).

110-111 - La Saulsotte (Aube), Tricasses : avec production de poterie, aux “ Pignons / Les Minières ” : atelier de potier, avec 9 fours (IIIe-IVe s., dont production de craquelée bleutée (LE NY 1988 : 82, av. biblio. ; LENOBLE 1991 ; 1992 ; DENAJAR 2005 : 517-518, av. biblio.) : un four de tuilier (sur l’atelier de potier), aux “ Pignons ” ; et autre atelier de tuilier avec 2 fours au “ Bas des Minières ”, IIIe s. (pour les 2 : LANTIER 1943 ; LE NY 1987 : 186 ; 1988 : 82, av. biblio. ; LENOBLE 1991 ; 1992 ; THUILLIER 2003, 6 : 538-553 ; DENAJAR 2005 : 518 et Fig. 395-396, av. biblio.).

112 - Le Brethon (Allier), Bituriges (près de la forêt de Tronçais) : possible atelier de tuilier (ratés) (no 19) (BERTRAND 1980 ; CORROCHER et al. 1989 : 82, av. biblio. ; BERTRAND et PIBOULE 1995 : 56-58 ; LAÜT 2000b ; cf. LALLEMAND et VALLAT 2001).

113 - Le Mans-Vindinum (Sarthe), capitale des Cénomans : un atelier de potier (GUILLIER 1997 ; DUFAŸ 1999 : 263) ; (ou dans les environs) production de céramique non tournée au HE (cf. La Bosse : GUILLIER 1997 ; et peut être de sigillée, rues Saint-MARTIN, de Paris et du Paon, avec des frgs de moules à sigillée (BOUVET 2001 : 268, av. biblio.) ; atelier de tuilier (batterie de fours, dont production antéfixes) rue Denfert-Rochereau (rive gauche Sarthe) (dans zone artisanale, vers 50-70 ap. J.-C.) (CHEVET 1995 : 63-64 ; 1997 ; BOUVET 2001 : 97, 270, 329 et 332-333, Fig. 325-327, av. biblio.) ; et possible compte de tuilier sur imbrex (autre atelier ?) (GUILLIER et THAURÉ 2003 : 56, no 23 ; CHARLIER 2004 : 98, no 72.1).

114 - Le Miroir “ L’Étang-Niat ” (Saône-et-Loire), Éduens : atelier de tuilier rural (fin Ier ap.) (LEFRANC 1994).

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115 - Le Monastier-Pin-Moriès “ La Tuilerie ” (Lozère), Gabales : atelier de tuilier rural GR à (ratés et surcuits) (prospection de surface) (GROS 1989 ; TRINTIGNAC 2012 : 366).

116 - Le Pont-Chrétien-Chabenet “ Les Coutures ” (Indre), Bituriges : possible atelier de tuilier (ratés en surface), site no 278 (LAÜT 1994, II : no 278 ; DUMASY, DIEUDONNÉ-GLAD et LAÜT2010 : 87).

117 - Le Torpt (Eure), Éburovices : four de tuilier ? (CLIQUET 1993 : 86, av. biblio.).

118 - Les Billanges (Haute-Vienne), Lémovices : possible four de tuilier (PERRIER 1993 : 47, av. biblio.). 119 - Les Bordes “ Les Poreux ” (Loiret), Carnutes, proche de la limite des Sénons : possible four de tuilier (NOUEL 1950 ; FERDIÈRE 1975a : 98, av. biblio. ; PROVOST 1988b : 64, av. biblio.). 120 - Les Clouzeaux “ La Grosse Pierre ” (Vendée), Pictons : atelier mixte de céramique commune et TCA (dont production de briquettes triangulaires) : production de poterie (40-70 ap.), avec 3 fours de tuiliers postérieurs (fin Ier au IIIe s.) (SÉRIS 2008 ; MORTREAU, SÉRIS et NAULEAU 2012 ; cf. NAULEAU à paraître).

121 - Les Grandes-Ventes (Seine-Maritime), Calètes : possible atelier de tuilier (ROGERET 1997 : 289, av. biblio.). 122 - Les Herbiers (Vendée), site rural, Pictons : brique avec graffito IV – XIX (d’un possible atelier ?) (PROVOST et al. 1996 : 123).

123 - Les Martres-d’Artière (Puy-de-Dôme), Arvernes : atelier avec plusieurs fours de tuiliers (1ère moitié Ier s.), rural (POURSAT 1971 : 329-330 ; ROMEUF et DUMONTET 1973 ; LE NY 1988 : 78, av. biblio. ; PROVOST et MENNESSIER-JOUANNET 1994 : 171, av. biblio.).

124 - Les Ventes “ les Mares Jumelles ” (Eure), Éburovices (près d’Évreux, capitale) : (en forêt) atelier de potier (fin Ier-mil. IIe s.), avec 4 fours et bât. annexes, dont production de mortiers estampillés ; et production de TCA (tuiles, briques, carreaux et tubuli) (BOUARD 1962 : 424 ; JIGAN et MARIN 1987 : 325, av. biblio. ; CLIQUET 1987 ; 1993 : 151, av. biblio. ; BLASZKIEWICZ et al. 1988 ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig. 1 ; 2000 : 130 sq., Fig. 55, Ph. 4-5 ; FAULON 1995 : 52, av. biblio. ; ADRIAN 1995 ; 1999 ; 2000 : 2 Fig. ; 2000/07 ; 2001 : Fig. ; 2003 : Fig. ; 2004a : Fig. ; et 2004c ; 2005 ; LEPERT et ADRIAN 1997 : Fig. ; DUFAŸ 1999 : 364 ; ADRIAN et LEPERT 2000 ; cf. THUILLIER 2003, 7 : 871-885).

125 - Levet “ Champ Grelet ” (Cher), possible agglomération des Bituriges : possible atelier de tuilier (CHEVROT et TROADEC 1992 : 243, av. biblio.).

126-127 - Lezoux (Puy-de-Dôme), agglomération de potiers des Arvernes : très important groupe d’ateliers de potiers, de sigillée et céramique fine (dont lampes et glaçures plombifères), du Ier au IVe-Ve s. (VERTET 1980 : 28 ; 1983 : 17 ; 1986d : 25 ; BET et VERTET 1984 ; 1986, av. biblio., importante ; BET 1988 ; SFECAG 1989 ; DESBAT 1993 ; PROVOST et MENNESSIER-JOUANNET 1994a : 108-164, av. biblio. ; DELAGE 2001 ; BAUCHERON 2002 ; AOTMU 2004 : 54), dont au moins 6 groupes d’ateliers (BET 1988 : 222-223 ; cf. révision : DESBAT et al. 1997), dont “ Le Theix/les Fromentaux ”, avec production de TCA : tuileries des “ Fromentaux ”, liée à une villa (?) (VERTET et BET 1980 ; FERDIÈRE 2003 : 266-269), et du Teix (PROVOST et MENNESSIER-JOUANNET 1994 : 144, av. biblio.) ; et un autre atelier de TCA connu en surface (VERTET et BET 1980) ; autres productions de TCA estampillées sur

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d’autres ateliers de potiers (noms connus comme potiers (ibid.) ; et graffiti (de comptes ?) sur TCA (CHARLIER 2004 : 96-97, no 63.1 à 5).

128 - Limoges-Augustoritum (Haute-Vienne), capitale des Lémovices : possible compte de tuilier (graffiti sur brique, d’un possible atelier) (CHARLIER 2004 : 101, no 87.1).

129 - Lournand (Saône-et-Loire), Éduens : atelier de tuilier probable (LE NY 1988 : 69, av. biblio. ; cf. REBOURG 1994 : 202, av. biblio.).

130 - Lupersat “ Champ du Pont ” (Creuse), Lémovices : un four de tuilier (anonyme 1958 ; LE NY 1988 : 89, no 113, av. biblio. ; DUSSOT 1989 : 66, av. biblio.).

131-132 - Lyon-Lugdunum (Rhône), capitale de cité et de la province de Lyonnaise, chef-lieu de sa colonie : important centre de production céramique, dont fine ; à la basilique Saint-Just, four de tuilier (non utilisé ?), 1ère moitié du Ier s. ap. (LE MER et CHOMER 2007 : 648, av. biblio.) ; et possible prod. de TCA sur l’atelier de la ZAC Charavay à Vaise (IVe s.) (LASCOUX et BATIGNE-VALLET 2003).

133 - Mâcon-Matisco (Saône-et-Loire), agglomération des Éduens, capitale de cité au BE : avec atelier de potier (dépotoir, 1 four ?), cours Moreau (IIe s.) (AOTMU, 1991 : 37 ; BARTHÈLEMY 1991 ; MANGIN 1994b : 64 ; DELOR 1996a : 22 ; 1996b : 32 ; JOLY 1996a : carte p. 14 ; cf. REBOURG 1994 : 310, av. biblio.) : atelier de tuilier-briquetier, rue G. Jeanton (cf. REBOURG 1994 : 310, av. biblio.).

134 - Magnac-Laval “ Les Tourettes ” (Haute-Vienne), agglomération des Lémovices : sans doute production de tuiles (ratés) au HE (MANIQUET 2006).

135 - Manneville-sur-Risle “ Prés Mançois ” (Eure), Éburovices : atelier de tuiliers (nombreux rebuts) (BILLARD 1998).

136 - Marcellois “ Faulottes ” (Côte-d’Or), Mandubiens (Éduens ?) : sur une voie romaine, petite agglomération, avec un possible atelier de tuilier (ratés) (MANGIN et al. 2000 : 438 ; PROVOST et al. 2009, 2 : 497).

137 - Marcillé-Robert “ Trozé ” (Ille-et-Vilaine), Riédones : sur une ferme gallo- romaine à enclos, atelier de tuilier (LEROUX et PROVOST 1990 : 213, av. biblio. ; LE NY 1991a : 222, av. biblio.). 138 - Massy (Seine-Maritime), en limite des Véliocasses et des Ambiens : possible atelier de tuilier (ROGERET 1997 : 425, av. biblio.).

139 - Maurs “ Le Vert ” (Cantal), Arvernes : en surface, indice d’atelier de tuilier GR (ratés) (Ier-IIe s.) (CANTOURNET 2000).

140 - Mélamare (Seine-Maritime), Calètes : tuileries GR (?) (ROGERET 1997 : 428, av. biblio.). 141 - Melrand (Morbihan), Vénètes : four de tuilier (d’abord interprété comme un hypocauste) (NAAS 1991 : 147 et 155 ; cf. LE BOT 2003 : 64-65).

142-143 - Ménigoute “ La Courdazerie ” et “ La Guérinière ” (Deux-Sèvres), Pictons : deux ateliers de tuiliers (OLLIVIER 1987 ; VERNOU et BAIGL 1991 : 24).

144 - Messeix (Puy-de-Dôme), Arvernes : tuilerie GR (PROVOST et MENNESSIER-JOUANNET 1994 : 189, av. biblio.).

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145 - Meudon (Hauts-de-Seine), Parisii : atelier de tuilier (2 fours, IIIe s.) (BARAT 2002 ; THUILLIER 2003, 8 : 964-967 ; cf. ABERT 2005 : 39-40, Fig. 13 ; MALLET 2006a : 595, n. 21).

146 - Monestier “ Giverzat ” (Allier), Bituriges : atelier de TCA supposé (no 25) (DELAUME 1984 ; CORROCHER, PIBOULE et HILAIRE 1989 : 47 ; LALLEMAND et VALLAT 2001 : no 25).

147 - Montaigu-la-Brisette “ Le Hameau Dorey ” (Manche), Unelles : agglomération GR : atelier de tuilier à proximité (PAEZ-REZENDE et al. 2003) [cet atelier est peut-être celui de Brillevast ou de Teurtheville-Bocage, proches : ce serait alors ici un doublon ; il n’est cependant pas indiqué comme douteux dans notre carte Fig. 9]. 148 - Montbizot “ Le Pont d’Orne ” (Sarthe), Cénomans : possible atelier de tuilier (ratés) (BOUVET 2001 : 365, av. biblio.).

149 - Montbouy “ Craon ” (Loiret), agglomération des Sénons : 3 fours de tuilier (déb. IIIe-1er tiers IVe s.) (FERDIÈRE 1975a : 98, av. biblio. ; LE NY 1988 : 81, no 87, av. biblio. ; PROVOST 1988a : 147, av. biblio. ; 1993 : 259 ; BELLET, in : BELLET et al. 1999 : 202-203).

150 - Montceau-les-Mines “ Lucy ” (Saône-et-Loire), Éduens : un four de tuilier, avec dépôt de tuiles (MARTIN 1892 ; BERNARDIN 1954a ; LE NY 1988 : 79, av. biblio. ; cf. REBOURG 1994 : 342, av. biblio.). 151 - Montchanin (Saône-et-Loire), Éduens : en forêt d’Avoise, des tuileries GR (cf. REBOURG 1994 : 353, av. biblio.).

152 - Monteneuf “ Isles / Saint-Méhin ” (Morbihan), Vénètes : sur un site rural, près d’une villa, et non loin d’une voie romaine, atelier mixte : poterie et TCA (ratés), avec 1 four de tuilier (tegulae et imbrices) (LE NY 1991a : 222 ; FAULON 1995 : 50, av. biblio. ; GALLIOU et al. 2009 : 213).

153-154 - Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), agglomération des Sénons : deux ateliers de TCA : à “ Terre aux Moines ”, 1 four de tuilier (Ier au IVe s. ?), inclus dans un bâtiment (BOURGEAU 1984 : 176-177, av. biblio. ; LE NY 1988 : 83, av. biblio. ; cf. THUILLIER 2003, 8 : 1092-1099, av. biblio. ; cf. MALLET 2006a : 595 ; SÉGUIER 2006b : 49 et Fig. 1 ; GRIFFISCH, MAGAN et MORDANT 2008 : 895-896, Fig. 1041 et 1044) ; à “ Saint-Jean ”, près de la voie romaine, sur un site GR (IVe s.) : 1 four, sans doute de tuilier (FLEURY 1981 : 292) (autre atelier ?).

155 - Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), Coriosolites : atelier de tuilier (ratés) (LE NY 1991a : 222). 156 - Montlay-en-Auxois “ Bois d’Éguilly/Genetoy ” (Côte-d’Or), agglomération des Éduens (village de forgerons) : atelier de tuilier, avec production de tuiles, briques et tubuli, lié au village de forgerons (MANGIN 1994b : 31 ; PROVOST et al. 2009, 2 : 578, av. biblio). 157-158 - Nantes-Condevincum (Loire-Atlantique), capitale des Namnètes : possible four de potier (ou de tuilier ?), rue Tintoret (PROVOST 1988d : 85, av. biblio.) ; et 1 autre GR sous une nécropole BE (BRODEUR et al. 2000).

159 - Naveil “ Gué de Villa ” (Loir-et-Cher), Carnutes, sur le Loir : possible atelier de potier, peut-être de tuilier (?) : 6 fours “ en brique ” (PROVOST 1988c : 121, av. biblio. ; 1993 : 257 ; cf. DUFAŸ 1999 : 263).

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160 - Nevers (Nièvre), agglomération des Éduens : ateliers de potiers (10 fours), avenue Bérégovoy et rue du Rempart, dont production de terra nigra (1er tiers Ier s.) (AOTMU, 1992 : 55 ; MEISSONNIER 1992 ; MANGIN 1994b : 56 ; DELOR 1996a :22 ; 1996b : 32 ; JOLY 1996a : carte p. 14 ; 1996b ; Trente… 1996 : 93 ; cf. BIGEARD 1996 : 51, 209, avec biblio. ; JOLY et MOUTON 2003) : sur le même site, 1 four de tuilier (MEISSONNIER 1992 ; MANGIN 1994b : 56 ; BIGEARD 1996 : 209, av. biblio.).

161 - Notre-Dame-d’Aliermont (Seine-Maritime), Calètes : atelier de tuilier-briquetier rural (COCHET 1874 ; 1874/75 ; JIGAN et MARIN 1987 : 326, av. biblio. ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig. 1 ; ROGERET 1997 : 445, av. biblio. compl. ; CIEZAR-ÉPAILLY 2006b).

162 - Nuits-Saint-Georges “ Les Bollards ” (Côte-d’Or), agglomération des Éduens : graffiti en gaulois (de compte ?) (d’un atelier possible) (THÉVENOT 1948 : 336, no 116-118 et Fig. 47 ; CHARLIER 2004 : 93, no 21.3).

163 - Oisseau-le-Petit (Sarthe) : agglomération des Cénomans : atelier de potier avec four, aux “ Noiras ”, IIe-IIIe s. ? (BOUVET et SAULCE 2000 ; AOTMU 2000 : 72), et autre possible près du fanum (ou de tuilier ?) (BOUVET 2001 : 97 et 389, av. biblio.).

164 à 168 - Orléans-Cenabum (Loiret), agglomération des Carnutes, puis capitale de cité des Aureliani au BE : avec peut-être 3 fours de potiers (FERDIÈRE 1975a : 98-99, av. biblio. ; PROVOST 1988a : 91 et 92, av. biblio. ; 1993 : 259 ; DUFAŸ 1999 : 263) (Cloître Sainte-Croix, rue Ducerceau, rue des Cordiers), et des outils de potiers en Loire (?) (PROVOST 1988a : 95, av. biblio.) ; rive gauche, rue Tudelle : four de potier fragmentaire, Ier-IIe s. (TROADEC 1983) : 5 possibles ateliers de TCA : 1) dans la ville du Haut-Empire, rive droite, au 10 rue du Fbg Saint-Vincent : un possible four de potier-briquetier, av. n. frgs tegulae, briques et pesons de tissage (Ier-IIe s.) (DAVOUST 1888 ; JESSET 2010b : 79) ; et en rive gauche, au S de la Loire (hors ville) : 2) atelier avec 3 fours de tuilier du BE (IIIe s.), rue Tudelle (LALLEMAND 1989 ; LE NY 1988 : 60 ; JESSET 2010b : 81 ; cf. TROADEC 1983) ; 3) rebuts de cuisson de TCA ds une grande fosse, au 9 Pl. de Jardin des Plantes (FRÉNÉE et JOSSET 2001 ; JESSET 2010b : 81) ; 4) ZAC du Clos Rozay : n. fragments de TCA avec surcuits (rebuts ?) (JOSSET, DELOZE et DEVILLIERS 2003 ; JESSET 2010b : 81) ; 5) ZAC Candolle : ratés de cuisson de briques dans la maçonnerie d’une cave IIIe s. (FRÉNÉE 2003 ; JESSET 2010b : 81).

169 - Paris-Lutecia (départ. Paris), capitale des Parisii : avec ailleurs production de poterie au HE, au Collège de France, atelier de TCA (rebuts, fin Ier s.) (AOTMU, 1994 : 73).

170 - Parnac “ La Rémondière ” (Indre), Bituriges : atelier de tuilier (?) rural, avec 1 possible four (rubéfaction, ratés) (COULON et HOLMGREN 1992 : 195 ; CHIMIER 1999 : tabl. p. 247, av. biblio. ; 2001, II : 12, fiche 048 ; LAÜT1994, II : no 172 : DUMASY, DIEUDONNÉ- GLAD et LAÜT 2010 : 256).

171 - Peumerit (Finistère), Osismes : au Bourg, four de potier ou tuilier (?) (GALLIOU 1989 : 109-110 ; FAULON 1995 : 47, av. biblio.).

172 - Pierrefitte-sur-Loire (Allier), Éduens : four de potier (ou tuilier) (VERTET 1980 : 31 ; CORROCHER et al. 1989 : 62, av. biblio.).

173 - Plaudren “ La Boderie ” (Morbihan), Vénètes : possible atelier de tuilier (ratés), lié à une agglomération GR (NAAS 1991 : 155 ; 2000 : 68 ; LE NY 1991a : 222, av. biblio. ; GALLIOU et al. 2009 : 237).

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174 - Plédéliac “ Saint-AUBIN ” (Côtes-d’Armor), Coriosolites : atelier de tuilier rural, avec 1 four (LE NY 1988 : 70, av. biblio. ; 1991a : 222, av. biblio. ; LANGOÜT et DAIRE 1989 : 50 ; AMOUREUX et CLÉMENT 1991 : 115).

175 - Plélan-le-Petit “ Couavra ” (Côtes-d’Armor), agglomération possible des Coriosolites : avec un possible four de potier (ratés) (BIZIEN-JAGLIN, GALLIOU et KERÉBEL 2002 : 215-216, av. biblio.), un possible atelier de tuilier (ratés, 75 m à l’est du précédent) (BIZIEN-JAGLIN, GALLIOU et KERÉBEL 2002 : 216, av. biblio. ; cf. LANGOUËT et DAIRE 1989 : 50). 176 - Plonevez-Porzay “ Camezen ” (Finistère), Osismes : sur un établissement de salaisons, 1 four de tuilier possible (IVe s. ?) (LE NY 1988 : 80, av. biblio. ; 1991a : 222 ; GALLIOU 1989 : 59, av. biblio. ; 2010 : 297-298, Fig. 280-281 ; BIZIEN-JAGLIN, GALLIOU et KERÉBEL 2002 : 208, av. biblio. compl.). 177 - Plouzané “ Langongar ” (Finistère), Osismes : site rural, avec un possible four de tuilier (ou hypocauste ?) (GALLIOU 2010 : 342, av. biblio.).

178 - Poncins (Loire), Ségusiaves : possible atelier de tuilier (LAVENDHOMME 1997 : 156-157, av. biblio.). 179 - Pont-de-Buis-les-Quimerc’h “ Goas-an-Eyet ” (Finistère), Osismes : site GR avec possible four de tuilier (GALLIOU 1989 : 83, av. biblio.).

180 - Pouillé (Loir-et-Cher), Turons : important atelier de potier, avec production de TCA (tuiles) sur les ateliers de potiers (CADALEN-LESIEUR à paraître) ; dont 2 tuiles avec graffiti “ M ” avant cuisson. 181 - Prasville “ Le Moulin de Pierre ” (Eure-et-Loir), Carnutes : près de la voie romaine, 1 four de tuilier ou briquetier (HE) (SALÉ 1996).

182 - Puy-Saint-Guimier (Puy-de-Dôme), Arvernes : four de tuilier (LE NY 1988 : 69, av. biblio. ; PROVOST et MENNESSIER-JOUANNET 1994 : 256, av. biblio.).

183 - Questembert “ Château d’Erech ” (Morbihan), Vénètes : atelier de potier ou tuilier possible (2 fours, avec possible production d’amphores) (ANDRÉ 1963 ; LE NY 1991a : 222, av. biblio. compl. ; FAULON 1995 : 50, av. biblio.).

184 à 186 - Quimper (Finistère), importante agglomération des Osismes : avec atelier de potier (?, avec 1 four) (GALLIOU 1989 : 163 ; 1994 : 224 ; 2005 : 220 ; FAULON 1995 : 49, av. biblio.), possibles fours de tuiliers (?), à “ Keradennec ”, “ Moulin des Landes ” et “ Quinquis ” (GALLIOU 1989 : 165-166, av. biblio.).

187 - Rageade “ Loubières ” (Cantal), Arvernes : sur un site rural, 1 four de tuilier (déb. Ier s. ap.) (PROVOST et VALLAT 1996 : 144, av. biblio.).

188 - Randan (Puy-de-Dôme), Arvernes : atelier de tuilier (PROVOST et MENNESSIER- JOUANNET 1994 : 256, av. biblio.).

189 - Rennes-Condate (Ille-et-Vilaine), capitale des Riédones : production de poterie, dont un rue Saint-Louis (avec TCA et statuettes) (FAULON 1995 : 49, av. biblio.) : sur celui- ci (rue Saint-Louis), atelier de tuilier, avec 1 four (IIe s.), associé à une production de statuettes et poterie (FICHET 1987 ; LEROUX et PROVOST 1990 : 186, av. biblio. ; LE NY 1991a :

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223, av. biblio. ; FAULON 1995 : 49, av. biblio.) ; et graffiti sur tegula (possible compte ?, sur atelier probable) (LEROUX et PROVOST 1990 : 193 ; CHARLIER 2004 : 95, no 35.1 et 2)

190 - Rezé-Ratiatum (Loire-Attlantique), agglomération des Pictons : ailleurs, production de poterie ; au quartier Saint-Lupien, four de tuilier, déb. Ier s. de n. è. (GUITTON et al. 2009 ; cf. NAULEAU à paraître).

191 - Roanne-Rodumna (Loire), agglomération des Ségusiaves, avec importante production de poterie : des fours de potiers en plusieurs points (14 fours, dont production de bols peints et d’amphores), dont : rue A. Thomas (Ier s.) (AOTMU, 1988 : 37 ; AUBIN 1996 : 150 ; LAVENDHOMME 1997 : 170, 172, 173-175, 175, Fig. 120-121, av. biblio.) ; dépotoir de potier Bd de Belgique (AOTMU, 2002 : 49) ; 1 autre four (15 av.-15 ap.), rue de Charlieu (ou fin IIe-déb. IIIe s. ?) (AUBIN 1996 : 150, Fig. 89-90 ; AOTMU, 2005 : 107) ; et 1 autre (“ le 14e ”) au no 28 (Hôpital), dans la phase de construction augustéenne du fanum (BOCQUET 2005) (et voir LE GLAY 1966 : 491 et Fig. ; 1968 : 564-565 ; PONCET 1967 ; BORNIBUS et PÉRICHON 1975) : atelier de tuilier ? (tuiles non cuites) (LAVENDHOMME 1997 : 180, av. biblio.).

192-193 - Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher), Bituriges : 2 amas de rejets d’ateliers de tuiliers GR (?) (KRAUSZ 1997).

194 - Rouessé-Fontaine “ La Digeonnerie ” (Sarthe), Cénomans : (enclave dans la commune de Coulombiers), atelier de tuilier (ratés…) (BOUVET 2001 : 97 et 406, av. biblio.).

195 - Ruffiac “ Saint-Vincent ” (Morbihan), Vénètes : atelier de tuilier (ratés) (LE NY 1991a : 222, av. biblio. ; GALLIOU et al. 2009 : 288).

196 - Saffré (Loire-Atlantique), Namnètes : possible four de tuilier-briquetier (?) (PROVOST 1988d : 139, av. biblio.).

197 - Saint-Alban “ La Petite Ville Néen ” (Côtes-d’Armor), Coriosolites : possible atelier de tuilier rural (AMOUREUX et CLÉMENT 1991 : 115 ; BIZIEN-JAGLIN ; GALLIOU et KERÉBEL 2002 : 272-273, av. biblio.). 198 - Saint-Ambreuil (Saône-et-Loire), Éduens : avec atelier de potier à “ La Ferté / Le Dézaret ”, dont production de mortiers et de terra nigra ou rubra (150-270 ap.) (GAUDILLÈRE 1976 ; COGNOT 1991 ; DELOR 1996a : 22 ; 1996b : 32 ; PASQUET 1996 : 103 ; JOLY 1996b, av. biblio. ; cf. REBOURG 1994 : 434, av. biblio.) : tuilerie GR possible au “ Grand Étang ” (cf. REBOURG 1994 : 434, av. biblio.)

199 - Saint-André-des-Eaux “ Le Besso ” (Loire-Atlantique), Vénètes : atelier de tuilier (dont 1 four ?) (PROVOST 1988d : 114, av. biblio. ; LANGOUËT et DAIRE 1989 : 58 ; LE NY 1991a : 222-223, av. biblio. : BIZIEN-JAGLIN, GALLIOU et KERÉBEL 2002 : 273, av. biblio.).

200 - Saint-André-de-l’Eure “ La Mare Bourgeois ” (Eure), Éburovices : atelier de tuilier rural, av. au moins 4 fours (BÉGUIN 2000 ; rens. ADRIAN 26/03/12).

201 - Saint-Aubin “ Bois des Girards ” (Indre), Bituriges : atelier de tuilier rural (COULON et HOLMGREN 1992 : 154, av. biblio. ; CHIMIER 1999 : tabl. p. 247, av. biblio. ; 2001, II : 13, fiche 049).

202 - Saint-Bonnet-près-Bort (Corrèze), Lémovices : possible atelier de tuilier (LINTZ 1992 : 67, av. biblio.).

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203 - Saint-Contest “ La Delle de la Poterie / Mâlon ” (Calvados), Baïocasses : sur une villa, atelier de potier ou de tuilier possible (?) (JIGAN et MARIN 1987 : 322, av. biblio. ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig. 1).

204 - Saint-Denis-de-Péon (?, ou : – -de-Vaux ?) “ Le Cerveau ” (Saône-et-Loire), Éduens : possible atelier de potier (et tuilier ? : mixte) (LACREUSE 1862/64 ; LE NY 1988 : 69, no 8, av. biblio. ; [pas à la CAG 71 : REBOURG 1994]).

205 - Saint-Domet (Creuse), Lémovices : probable four de tuilier (DUSSOT 1989 : 68, av. biblio.).

206 - Saint-Éloy-de-Gy (Cher), Bituriges : possible atelier de tuilier rural (ratés) (CHIMIER 1999 : tabl. p. 247, av. biblio. ; 2001, II : 10, fiche 040).

207 - Saint-Étienne-aux-Clos (Corrèze), Lémovices : possible four de tuilier (LINTZ 1992 : 172, av. biblio.). 208 - Saint-Exupéry-les-Roches “ La Chassagne ” (Corrèze), Lémovices : un four de tuilier (VAZEILLES 1957 ; FOURNIER 1959 : 369 ; LE NY 1988 : 88, no 114, av. biblio. ; LINTZ 1992 : 173 et Fig. 86, av. biblio.). 209 - Saint-Gengoux-de-Scissé (Saône-et-Loire), Éduens : atelier de tuilier ? (cf. REBOURG 1994 : 292, av. biblio.).

210 - Saint-Georges-de-Montaigu (Vendée), agglomération des Pictons : un ou deux ateliers de tuiliers (LE NY 1988 : 75 ; PROVOST et al. 1996 : 185, av. biblio.).

211 - Saint-Georges-Lagricol (Haute-Loire), Vellaves : atelier de tuilier (PROVOST et RÉMY 1994 : 114, av. biblio.).

212 - Saint-Germain-des-Champs “ Le Meurger Vernat/Bois de la Bouchoise ” (Yonne), Sénons : sur une grande villa, 1 four de tuilier, de très grande dimension (DELOR 2002 : 581, av. biblio.).

213 - Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Atlantique), Namnètes : four de briquetier (PROVOST 1988d : 137, av. biblio.). 214 - Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée), Pictons : possible atelier de tuilier, avec four (PROVOST et al. 1996 : 188, av. biblio.).

215 - Saint-Hilaire-la-Plaine “ La Brousse ” (Creuse), Lémovices : un four de tuilier, près d’une villa (LE NY 1988 : 88, av. biblio. ; DUSSOT 1989 : 51 et Fig. 16, av. biblio.).

216 - Saint-Jean-Bonnefonds (Loire), Ségusiaves : possible atelier de tuilier (2 ou 3 fours) (LAVENDHOMME 1997 : 196, av. biblio.).

217 - Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux “ Les Terres Noires ” (Seine-et-Marne), Meldes : four de tuilier dans une villa (DESBORDES et al. 1968 ; BOURGEAU 1984 : 177, av. biblio.).

218 à 222 - Saint-Jores (Manche), Unelles : 2 possibles ateliers de potier (et tuilier) (JIGAN et MARIN 1987 : 320, av. biblio. ; PILET-LEMIÈRE et LEVALET 1989 : 75, av. biblio. ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig. 1 ; FAULON 1995 : 51, av. biblio.) ; 1 four au “ Clos de la Porte ” et encore 4 fours ailleurs ; 4 ateliers possibles “ à briques ” (TCA) (JIGAN et MARIN 1987 : 320, av. biblio. ; PILET-LEMIÈRE et LEVALET 1989 : 75, av. biblio. ; FAULON 1995 : 51, av.

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biblio.) ; 1 four au “ Clos de la Boulangerie ” ; 1 à “ La Moinerie ” ; et fours “ à briques ” (et “ à céramiques ”) en deux autres points. 223 - Saint-Julien “ Les Bois des Jars ” (Côtes-d’Armor), Coriosolites : un four de tuilier BE (ou HMA ?) (SANQUER 1976 ; 1981 : 302 ; LE NY 1988 : 80-81, av. biblio. ; 1991a : 223-224, av. biblio. ; cf. LANGOUËT et DAIRE 1989 : 59 ; BIZIEN-JAGLIN, GALLIOU et KERÉBEL 2002 : 215, av. biblio. compl.). 224 - Saint-Julien-l’Ars “ Paradis ” (Vienne), Pictons : atelier, avec four de tuilier et nombreux ratés (IIe s.) (VERNOU et BAIGL 1991 : 26 ; GUTHERZ 1993 : 243).

225 - Saint-Léger-des-Prés “ La Ville-Marie ” (Ille-et-Vilaine), Riédons : atelier de tuilier (ratés…) (LE NY 1988 : 70, av. biblio. ; 1991a : 223, av. biblio. ; LEROUX et PROVOST 1990 : 83, av. biblio. compl). 226 - Saint-Marcel-de-Félines “ Ferrière ” (Loire), oppidum du “ Crêt-Châtelard ”, Ségusiaves : (hors oppidum) possible atelier de tuilier GR (LAVENDHOMME 1997 : 213, av. biblio.). 227 - Saint-Martin-de-Salencey (Saône-et-Loire), Éduens : possible atelier de tuilier (cf. REBOURG 1994 : 269, av. biblio.).

228 - Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine “ Braignart ” (Vendée), Pictons : avec un possible atelier de potier, atelier de tuilier probable, avec plusieurs fours (FILLON 1864 : 26 ; PROVOST et al. 1996 : 195, av. biblio.).

229 - Saint-Maurice-de-Ventalon “ La Croix de Berthel ” (Lozère), agglomération (? : “ hors de toute agglomération urbaine ”, DARDAINE et WATON 1986 : 349) des Gabales : 2 fours de tuilier (1ère moitié Ier s. ap.) (DARDAINE et WATON 1986 ; cf. LE NY 1988 ; cf. FABRIÉ 1989 : 103-104 et Fig. 57, av. biblio. ; TRINTIGNAC 2001 : 225 ; 2012 : 466-468, Fig. 585-587) ; situés sur rive de la Goudesche, près voie de Coudoulous ; prod. de tuiles (imbrices moins nombreuses) ; autres fours proches ? 230 - Saint-Pierre-du-Bosguérard “ Le Village ” (Eure), Éburovices : atelier de potiers (IIIe s.), avec 4 fours et autres bâtiments sur poteaux (cf. THUILLIER 2003, 7 : 894-913, av. biblio.), avec production de TCA sur l’atelier (avant et pendant) (CALDÉRONI 1998 : Figs ; 1999 ; CALDÉRONI et FOLLAIN 1999 ; CARPENTIER, GHESQUIÈRE et MARCIGNY 2007 : 77, Fig.).

231 - Saint-Pierre-des-Corps “ Les Dix-Neuf ” (Indre-et-Loire), Turons (périphérie de Tours) : important atelier de tuiliers (CHIMIER 2001, II : 12, fiche 045 ; 2002 : 184, av. biblio. ; CHIMIER et DUBANT 2007).

232 - Saint-Priest-de-Gimel (Corrèze), Lémovices : four de tuilier ? (LINTZ 1992 : 169, av. biblio.). 233 - Saint-Rémy-du-Plain “ La Haie d’Iré ” (Ille-et-Vilaine), Riédones : atelier de tuilier rural (ratés, surcuits) (LEROUX et PROVOST 1990 : 38, av. biblio. ; LE NY 1991a : 223, av. biblio.). 234 - Saint-Satur-Gortona “ Saint-Thibault ” (Cher), agglomération des Bituriges : 1 four de tuilier (?) (AMAGAT et NOLLET 1914/16 ; FERDIÈRE 1975a : 89, av. biblio. ; CHEVROT et TROADEC 1992 : 311, av. biblio. ; CHIMIER 1999 : tabl. p. 247, av. biblio. ; 2001, II : 8, fiche 029 ; Bryant-Villerio, in : BELLET et al. 1999 : 43).

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235 - Saint-Sébastien-de-Morsent “ Buisson/La Garenne ” (Eure), Éburovices : atelier de tuilier et de potier (production de céramique commune, dont mortiers, surtout grise), proche d’Évreux (et en relation avec atelier des Ventes ?), dont 4 fours et aires de travail (1ère moitié IIe s.) (ADRIAN 2004b ; 2005).

236 - Saint-Thibault (Aube), Tricasses : possible atelier de tuilier (DENAJAR 2005 : 514, av. biblio.). 237 - Saint-Valérien (Yonne), agglomération des Sénons, sur la voie Orléans-Sens : 27 rue du Gâtinais, “ chemin de César ” : trois fours à TCA (et 1 four de potier, et forges) à l’O de l’agglo, 2e moitié Ier - 1ère moitié IIIe s. (rens. C. Driard, Évéha, 03/04/11 ; DRIARD et al. à paraître) : production de tuiles, et (avant phase 5, 2e moit. Ier-1re moit. IIe s., en remplois) tubuli de grande dimension et pesons triangulaires. 238 - Saint-Vallier (Saône-et-Loire), Éduens : fours de tuiliers ou briquetiers (cf. REBOURG 1994 : 344, av. biblio.).

239 - Saint-Vran “ Le Gué Harria ” (Côtes-d’Armor), Coriosolites : possible atelier de tuilier rural (BIZIEN-JAGLIN, GALLIOU et KERÉBEL 2002 : 215, av. biblio.).

240 - Sainte-Agathe-d’Aliermont (Seine-Maritime), Calètes : tuileries gallo-romaines (JIGAN et MARIN 1987 : 326, av. biblio. ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig. 1 [indiquées comme “ poteries ”]). 240b - Sainte-Croix-Hague (Manche), près du château du Bigeard, Unelles : 1 atelier de TCA GR (Carte Arch. patriarche SRA Basse-Normandie ; rens. F. Fichet de Clairfontaine, 20/04/12 ; rens. L. Jeanne, 27/04/12) ; ateliers de potiers ailleurs sur la commune (BOUHIER 1962 : 112 ; PILET-LEMIÈRE et LEVALET 1989 : 34).

241 - Sainte-Féréole (Corrèze), Lémovices : four de tuilier ? (LINTZ 1992 : 99, av. biblio.).

242 - Sainte-Opportune-du-Bosq (Eure), Éburovices : des “ grands fourneaux ”, peut- être de tuiliers (?) (JIGAN et MARIN 1987 : 325, av. biblio.).

243 - Sanxay “ La Tuilerie ” (Vienne), agglomération des Pictons : atelier de tuilier ? (VERNOU et BAIGL 1991 : 26) ; et graffiti (de compte ?) sur brique (d’un probable atelier) (CHARLIER 2004 : 101, no 86.2).

244 - Saran “ La Médecinerie ” (Loiret), Carnutes : important atelier de potier du HMA, dt 1 four de tuilier rectang. (no W, VIe s., produisant de petites tegulae), et production d’antéfixes et autres TCA (JESSET 2010a ; 2011).

245 - Sarran (Corrèze), Lémovices : four en briques (de tuilier ?), près villa (LINTZ 1992 : 96, av. biblio.).

246 - Saulzet-le-Froid (Puy-de-Dôme), Arvernes : atelier de tuilier (PROVOST et MENNESSIER-JOUANNET 1994 : 315, av. biblio.).

247 - Sauvat “ Le Moulin de Broussoles ” (Cantal), Arvernes : 2 fours de tuilier (PROVOST et VALLAT 1996 : 166, av. biblio.).

248 - Savins “ Fours / Les Cottes Mains ” (Seine-et-Marne), Sénons : sur la voie romaine, important atelier de tuilier et autres TCA (4 fours et autres structures ; 2e moitié IIe-IIIe s.) (Île… 1993 : 98-99 ; MARCOULT 1994 ; 1995 ; 1996 ; 1997 ; 1998 ; 1999 ; THUILLIER 2003, 8 : 1106-1140, av. biblio. ; GRIFFISCH, MAGAN et MORDANT 2008 : 1041-1043,

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Fig. 1080-1084) (à 6 km de l’atelier de potier de Lizines) ; production de pesons de tisserand sur l’atelier (THUILLIER 2003, 8 : 1123).

249 - Serverette “ Pont de Roudils ” (Lozère), Gabales (près de la capitale) : atelier de tuilier rural (1 four fouillé, Ier s.) (TRINTIGNAC 2001 : 226 ; 2007 : 76-90 ; 2012 : 482-483, Fig. 613-615 ; – et al. 2009 : 155-158 ; TRINTIGNAC, MAROT et FERDIÈRE 2011 : 389-394).

250 - Sombernon (Côte-d’Or), agglomération routière en limite des Éduens et des Lingons (Mandubiens) : possible production de poterie et TCA sur le site (MANGIN et al. 2000 : 128). 251 - Suèvres (Loir-et-Cher), agglomération des Carnutes : en limite ouest de l’agglomération, le long de la voie romaine : 1 four de tuilier (1ère moitié Ier s. ap.) (rens. A. Couderc, Inrap, 23/05/07 ; COUDERC et al. 2008, I : 47-56 ; II : Fig. 40-44).

252 - Taden “ Les Alleux ” (Côtes-d’Armor), Coriosolites : dans la cour de la villa (Haut- Empire), à côté d’un four à chaux ou séchoir, 1 four de tuilier (FERRETTE 2009 : 55 et Fig. 6-7). 252b - Teurtheville-Bocage “ Le Pas de Vivray ” (Manche), Unelles : atelier de TCA GR, rural, à 2 km de l’agglomération de Montaigu-la-Brisette ; 3 fours (fin Ier-1ère moitié IIe s.), av. prod. de TCA dont tubuli et pesons, et peut-être de poterie (JEANNE 2000 ; JEANNE et DUCLOS 2007 ; JEANNE et al. 2007 ; 2008 ; 2009b ; DUCLOS et al. à paraître).

253 - Touffreville “ Forêt de Lyons-la-Forêt ” (Eure), Véliocasses : grand atelier de potier, av. plus. fours, dont 4 fouillés, avec possible production de TCA (mixte) (ADRIAN 2004c ; rens. ADRIAN 26/03/12).

254 - Touffréville (Calvados), Viducasses : sur la villa, au moins quatre fours de tuiliers (2e moitié IIe s. - déb. IIIe s.) (BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig. 1 ; 2000 : 130 et 144 ; COULTHARD 1992 ; 1993 ; 1996 ; 1998 ; 1999a : 169-173 ; 1999b, c et d ; 2000 ; cf. FERDIÈRE 2003 : 265-266 ; CARPENTIER, GHESQUIÈRE et MARCIGNY 2007 : 83, 2 figs) ; et plusieurs fours à chaux dans la villa (Ier-IIe s.) (COULTHARD 1992 ; 1996 ; 1998 ; 1999a : 173-179 ; 1999b ; 1999d ; 2000 ; cf. FERDIÈRE 2003 : 265-266 ; LAVERGNE et SUMÉRA 2000 : 460, no 49).

255 - Tournus “ La Fontenelle ” (Saône-et-Loire), agglomération des Éduens : 1 four de briquetier (cf. REBOURG 1994 : 465, av. biblio.).

256 - Trans-la-Forêt “ La Fontaine Pichard ” (Ille-et-Vilaine), Riédones : four de tuilier (ratés…) (LEROUX et PROVOST 1990 : 167-168, av. biblio. ; LE NY 1991a : 223, av. biblio.).

257 - Tréméheuc “ Le Rocher Mazier ” (Ille-et-Vilaine), Riédones : atelier de tuilier (ratés) (LE NY 1991a : 223, av. biblio.).

258 - Tressé (Ille-et-Vilaine), Coriosolites : avec, au “ Bas Rouault ”, un atelier de potier (et TCA), av. 3 fours (LEROUX et PROVOST 1990 : 85-86 ; LE NY 1988 : 60 ; 1993 ; FAULON 1995 : 50, av. biblio.) : atelier de tuilier (avec poterie), avec 1 grand four et 2 petits (LE NY 1987/88 ; 1988 : 60 ; 1991a : 224, av. biblio. ; 1991b ; 1993 ; LEROUX et PROVOST 1990 : 85-86 et Fig. 140-141, av. biblio. compl. ; FAULON 1995 : 50, av. biblio.).

259 - Trévron (Côtes-d’Armor), Coriosolites : possible atelier de tuilier rural (ratés…) (BIZIEN-JAGLIN, GALLIOU et KERÉBEL 2002 : 318, av. biblio.).

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260 - Triguères (Loiret), agglomération des Sénons : un four de tuilier (FERDIÈRE 1975a : 102, av. biblio. ; PROVOST 1988a : 156 ; DUFAŸ 1999 : 264).

261 - Tulle (Corrèze), agglomération des Lémovices : four de tuilier (LINTZ 1992 : 159, av. biblio.). 261b - Valcanville “ Le Houx ” (Manche), Unelles : atelier de TCA GR (Carte Arch. Patriarche du SRA Basse-Normandie ; rens. F. Fichet de Clairfontaine, 20/04/12). 262-263 - Vallenay (Cher), Bituriges : deux ateliers de TCA ruraux, proches, découverts en surface (et prosp. géophysique) (LE NY 1988 : 70-71, av. biblio. ; CHEVROT et TROADEC 1992 : 210, av. biblio. ; FERDIÈRE et RIALLAND 1994 : 68 ; CHIMIER 1999 : tabl. p. 247, av. biblio. ; 2001, II : 12-13, fiches 046 et 050). 264 - Valognes-Alauna (Manche), agglomération des Unelles : 1 four de tuilier (2e moitié Ier s.) (AOTMU, 1991 : 58).

265 - Varrains “ Les Rivières ” (Maine-et-Loire), Andécaves : 1 four de tuilier (LE NY 1988 : 93, av. biblio.).

266 - Vasles “ Le Chilleau ” (Deux-Sèvres), Pictons : possible atelier de tuilier (VERNOU et BAIGL 1991 : 24 [indiqué par erreur sur une autre commune, Les Forges] ; HIERNARD et SIMON-HIERNARD 1996 : 338).

267 - Veauce (Allier), Arvernes : tuilerie GR (CORROCHER, PIBOULE et HILAIRE 1989 : 68, av. biblio.). 268 - Venanseault (Vendée), Pictons : possible atelier de potier et/ou de tuilier (PROVOST et al. 1996 : 208, av. biblio.).

269 - Vendat “ Lourdy ” (Allier), Arvernes : un atelier de TCA supposé (no 56) (LALLEMAND et VALLAT 2001 : no 56).

270 - Vernon (Eure), Véliocasses, en limite des Éburovices : production de poterie, rue Carnot, avec un four construit en tuiles, de potier (?) (JIGAN et MARIN 1987 : 325, av. biblio. ; [pas à la CAG 27 : CLIQUET 1993]) : atelier de tuilier (JIGAN et MARIN 1987 : 325 ; PITTE 1993 ; cf. THUILLIER 2003, 7 : 914-918, av. biblio.).

270b - Vichy (Allier), agglomération et atelier de sigillée du HE : av. de Grammont, découverte d’un four de potier ou plutôt de tuilier, avec ratés (ARNAUD 2005) [NB : ajout tardif, absente de la carte et dans les statistiques, comme atelier probable].

271 - Vieux-Aregenua (Calvados), capitale des Viducasses : 3 (?) ateliers de potiers (JIGAN et MARIN 1987 : 322-323, av. biblio. ; DELACAMPAGNE 1990 : 84-85, av. biblio. ; FAULON 1995 : 52, av. biblio. ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig. 1 ; 2000 : Fig. 132 ; VIPART 2002 : 30, 124 et cf. n. 227) : installation de potier près d’une boutique de poterie (IIe s.) ; argilière à “ La Fontaine des Mareaux ” ; et four de potier (Ier s.), en périphérie N de la ville (site 68), au “ Clos ” ; 1 four de tuilier au NE de la “ Résidence du Moulin ” (avec four de verrier) (JIGAN et MARIN 1987 : 322-323, av. biblio. ; LE NY 1988 : 78-79, av. biblio. ; DELACAMPAGNE 1990 : 85, av. biblio.).

272 - Vignols “ Chassinie ” (Corrèze), Lémovices : isolé en milieu rural, 1 four de tuilier (fin IIe - déb. IIIe s.) (MANIQUET 1993 : Fig.)

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273 - Villadin “ Le Village ” (Aube), Tricasses : atelier de tuilier, avec four (DENAJAR 2005 : 599, av. biblio. ; VILLES 1992).

274 - Villeparisis (Seine-et-Marne), agglomération des Meldes : avec important atelier de potier (et tuiles et sigillée) du Bas-Empire, avec production de céramique granuleuse (MALLET, ADRIAN et DELAGE 2011 ; MALLET et DELAGE 2007 : 563) : atelier de TCA du BE : tuiles, briques et tubuli (avec production sigillée et céramique commune) (MALLET, ADRIAN et DELAGE 2011 : 319 ; MALLET et DELAGE 2007).

275 - Vindefontaine Le Ruisseau ” (Manche), Unelles : 1 four de tuilier (IIIe s., av. 1 four poterie) (BOUARD 1970 : 275, Fig. 4 ; LE NY 1988 : 79, av. biblio ; BLASZKIEWICZ 1995 : 12, Carte, Fig.1). 276-277 - Voingt (Puy-de-Dôme), agglomération des Arvernes, des “ Puys de Voingt ”, à “ Beauclair ” (et commune de Giat) : avec atelier de potier (et tuilier ?), (Ier-IIe s.) : deux fours (PROVOST et MENNESSIER-JOUANNET 1994 : 337, av. biblio. ; GANNE 2002) et possible production de sigillée : 4 moules à sigillée (PROVOST et MENNESSIER-JOUANNET 1994 : 337, av. biblio.) : atelier de tuilier au “ Puy Rochard ” (PROVOST et MENNESSIER-JOUANNET 1994 : 337, av. biblio.). 278 - Vrigny “ Châtillon ” (Loiret), Carnutes : atelier mixte, avec au moins 4 fours de potiers (fin IIe-déb. IIIe s.) (et production de TCA) (FERDIÈRE 1975a : 102, av. biblio. ; 1975b ; FERDIÈRE, GUILLEMARD et LANOS 2012 ; PROVOST 1988a : 192 ; 1993 : 257 ; DUFAŸ 1999 : 264 ; GUILLEMARD 2005 ; FERDIÈRE, GUILLEMARD ET LANOS 2012) : production (pour 3 fours ou plus) de TCA (tuiles et briques), sur l’atelier (fin IIe-déb. IIIe s.) (FERDIÈRE 1975a : 102, av. biblio. ; 1975b ; FERDIÈRE, GUILLEMARD et LANOS 2012 ; cf. LE NY 1988 : 81-82, av. biblio. ; PROVOST 1988a : 192, av. biblio.).

279 - Ydes (Cantal), agglomération des Arvernes : possible production de sigillée (fragment de moule à sigillée) (TRÉMENT 2005 : 121) : à “ Largnac ”, four à briques GR (PROVOST et VALLAT 1996 : 179, av. biblio.).

280 - Yvignac-la-Tour “ Le Bois d’Yvignac ” (Côtes-d’Armor), Coriosolites : possible atelier de tuilier rural (habitat associé) (LANGOUËT et DAIRE 1989 : 66 ; LE NY 1991a : 223, av. biblio. ; FAULON 1995 : 49, av. biblio. ; BIZIEN-JAGLIN, GALLIOU et KERÉBEL 2002 : 322, av. biblio. compl.). 281 - Yzeures-sur-Creuse “ Les Magnons ” (Indre-et-Loire), Turons : atelier de TCA, avec nombreux rebuts en surface (prosp. aérienne A. Ollivier en 1986 ; prosp. au sol P. Alilaire en 1995 ; Carte Arch. Patriarche du SRA Centre).

Complément au corpus des ateliers : indexation par cité

L’ordre ici suivi est d’abord par province (Lyonnaise puis Aquitaine du Nord et de l’Est), puis par cité, dans l’ordre géographique d’ouest en est : des Osismes à la colonie de Lyon et aux Ségusiaves pour la Lyonnaise (soit 26 cités), des Pictons aux Gabales pour l’Aquitaine (soit 6 cités). Seuls les noms de communes sont ensuite indiqués, en liste alphabétique, renvoyant, pour les informations concernant ces ateliers et leur bibliographie, à l’inventaire ci-dessus [(?) = atelier possible]. A - La Lyonnaise

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• Osismes (cap. Carhaix) : Glomel “ Guernévan ” (Côtes-d’Armor), La Roche-Maurice “ Valy-Cloistre ” (Finistère (?), Peumerit (Finistère) (?), Plonevez-Porzay “ Camezen ” (Finistère) (?), Plouzané “ Langongar ” (Finistère) (?), Pont-de-Buis-les-Quimerc’h “ Goas-an-Eyet ” (Finistère) (?), Quimper (Finistère) (3, ?) (= 9 ateliers dont 8 seulement supposés). • Coriosolites (cap. Corseul) : Guer “ Pasoué ” (Morbihan) (?), Guignen “ Les Hervins / Le Biffoué ” (Ille-et-Vilaine), La Bouillie “ La Haie ” (Côtes-d’Armor), Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), Plédéliac “ Saint-AUBIN ” (Côtes-d’Armor), Plélan- le-Petit “ Couavra ” (Côtes-d’Armor) (?), Saint-Alban “ La Petite Ville Néen ” (Côtes- d’Armor) (?), Saint-Julien “ Les Bois des Jars ” (Côtes-d’Armor), Saint-Vran “ Le Gué Harria ” (Côtes-d’Armor) (?), Taden “ Les Alleux ” (Côtes-d’Armor), Tressé (Ille-et- Vilaine,) Trévron (Côtes-d’Armor) (?), Yvignac-la-Tour “ Le Bois d’Yvignac ” (Côtes- d’Armor) (?) (= 13 ateliers dont 6 seulement supposés). • Vénètes (cap. Vannes) : Arradon “ Kéran ” (Morbihan), Augan (Morbihan) (2, dt 1 ?), Brech “ Moulin de Tréauray ” (Morbihan), Langonnet “ Guernegal-Castel / Lost-er- Hoat ” (Morbihan) (2), Larré (Morbihan) Melrand (Morbihan), Monteneuf “ Isles / St- Méhin ”(Morbihan), Plaudren “ La Borderie ” (Morbihan) (?), Questembert “ Château d’Erech ” (Morbihan) (?), Ruffiac “ Saint-Vincent ” (Morbihan), Saint-André-des-Eaux “ Le Besso ” (Loire-Atlantique), Saint-Rémy-du-Plain “ La Haie d’Iré ” (Ille-et-Vilaine) (= 13 ateliers, dont 3 seulement supposés). • Unelles (cap. Carentan puis Coutances) : Besneville “ Le Bois de Hésie ” (Manche) (?), Bricquebec (Manche) (?), Brillevast “ Le Douetti ” (Manche), Fermanville (Manche), L’Étang-Bertrand “ Grand Camp ” (Manche) (?), Montaigu-la-Brisette “ Le Hameau Dorey ” (Manche), Sainte-Croix-Hague “ Le BIGEARD ” (Manche), Saint-Jores (Manche) (5 ou +, dt 4 ?), Teurtheville-Bocage “ Le Pas du Vivray ” (Manche), Valcanville “ Le Houx ” (Manche), Valognes-Alauna (Manche), Vindefontaine (Manche) (= 16 ateliers dont 7 seulement supposés). • Abrincates (cap. Avranches) : (= aucun atelier signalé). • Riédones (cap. Rennes) : Bains-sur-Oust “ La Roche du Theil / Le Pendant ” (Ille-et- Vilaine), Bais (Ille-et-Vilaine) (?), Bazouges-la-Pérouse “ Montigné ” (Ille-et-Vilaine) (2), Bréal-sous-Montfort “ Les Ponciaux ” (Ille-et-Vilaine), Chauvigné “ La Cléteraie ” (Ille-et-Vilaine), Cintré “ La Bonnemais ” (Ille-et-Vilaine) (?), Combourg “ Les Champs Moitaux ” (Ille-et-Vilaine), Domagné “ La Fosse Louvière ” (Ille-et-Vilaine), Épiniac (Ille-et-Vilaine), Feins “ Le Bois Barron ” (Ille-et-Vilaine) (?), La Boussac “ La Couture ” (Ile-et-Vilaine), Marcillé-Robert “ Trozé ” (Ille-et-Vilaine), Rennes (Ille-et-Vilaine), Saint-Léger-des-Prés “ La Ville-Marie ” (Ille-et-Vilaine), Trans-la-Forêt “ La Fontaine Pichard ” (Ille-et-Vilaine), Tréméheuc “ Le Rocher Mazier ” (Ille-et-Vilaine) (= 17 ateliers dont 3 seulement supposés). • Namnètes (cap. Nantes) : Blain (Loire-Atlantique) (?), Guenrouët (Loire-Atlantique), Herbignac “ La Baronnerie ” (Loire-Atlantique), Nantes (Loire-Atlantique) (2, ?), Saffré (Loire-Atlantique) (?), Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Atlantique) (= 7 ateliers dont 4 seulement supposés). • Andécaves (cap. Angers) : Angers (Maine-et-Loire), Chacé (Maine-et-Loire), Varrains “ Les Rivières ” (Maine-et-Loire) (= 3 ateliers).

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• Diablintes (cap. Jublains) : Brecé (Mayenne) (?), Ernée “ Petit Fay ” (Mayenne) (= 2 ateliers dont 1 seulement supposé). • Ésuviens/Sagii (cap. Sées) : Avoine (Orne) (= 1 atelier). • Baïocasses (cap. Bayeux) : Saint-Contest “ La Delle de la Poterie / Mâlon ” (Calvados) (?) (= 1 atelier, seulement supposé). • Viducasses (cap. Vieux) : Baron-sur-Odon (Calvados) (?), Caen (Calvados), Touffréville (Calvados), Vieux (Calvados) (= 4 ateliers dont 1 seulement supposé). • Lexoviens (cap. Lisieux) : (= aucun atelier signalé). • Calètes (cap. Lillebonne) : Colleville “ Orival ” (Seine-Maritime), Croixdalle (Seine- Maritime) (?), Esclavelles (Seine-Maritime) (?), Incheville (Seine-Maritime), Les Grandes-Ventes (Seine-Maritime) (?), Mélamare (Seine-Maritime) (?), Notre-Dame- d’Aliermont (Seine-Maritime), Sainte-Agathe-d’Aliermont (Seine-Maritime) (= 8 ateliers dont 4 seulement supposés). • Véliocasses (cap. Rouen) : Authevernes “ Les Mureaux ” (Eure), Brémontier-Merval (Seine-Maritime) (?), Forges-les-Eaux “ Le Bois du Donjon ” et “ La Hêtrée ” (Seine- Maritime) (2), Massy (Seine-Maritime) (?), Touffreville “ Forêt de Lyons-la-Forêt ” (Eure) (?), Vernon (Eure) (= 7 ateliers dont 3 seulement supposés). • Éburovices (cap. Évreux) : Freneuse-sur-Risle (Eure) (?), La Haye-Malherbe (Eure) (?), Le Torpt (Eure) (?), Les Ventes “ les Mares Jumelles ” (Eure), Manneville-sur-Risle “ Prés Mançois ” (Eure), Saint-André-sur-Eure “ La Mare Bourgeois ” (Eure), Saint- Pierre-du-Bosguérard “ Le Village ” (Eure), Saint-Sébastien-de-Morsent “ Buisson / La Garenne ” (Eure), Sainte-Opportune-du-Bosq (Eure) (?), (= 9 ateliers dont 4 seulement supposés). • Cénomans (cap. Le Mans) : Aubigné-Racan (Sarthe) (?), Chérisay (Sarthe), Le Mans (Sarthe), Montbizot “ Le Pont d’Orne ” (Sarthe) (?), Oisseau-le-Petit (Sarthe) (?), Rouessé-Fontaine “ La Digeonnerie ” (Sarthe) (= 6 ateliers dont 3 seulement supposés). • Turons (cap. Tours) : Antogny (Indre-et-Loire) (2), Civray-de-Touraine “ La Rouselière ” (Indre-et-Loire) (?), Crouzilles “ Mougon ” (Indre-et-Loire) (?), Francueil “ Le Port-Olivier ” (Indre-et-Loire) (?), Pouillé “ Les Bordes ” (Loir-et-Cher), Saint- Pierre-des-Corps “ Les Dix-Neuf ” (Indre-et-Loire), Yzeures-sur-Creuse “ Les Magnons ” (Indre-et-Loire) (= 8 ateliers dont 3 seulement supposés). • Parisii (cap. Paris) : Athis-Mons (Essonne) (plus. ?), Chevilly-Larue (Val-de-Marne), Jouars-Ponchartrain (ou commune de : Le Tremblay-sur-Mauldre) (Yvelines) (?), Meudon (Hauts-de-Seine), Paris (départ. Paris) (= au moins 6 ateliers dont 2 seulement supposé). • Meldes (cap. Meaux) : Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux “ Les Terres Noires ” (Seine-et- Marne), Villeparisis (Seine-et-Marne) (= 2 ateliers). • Carnutes (cap. Chartres) et Aureliani (BE) (cap. Orléans) : Blois (Loir-et-Cher) (?), Bonnières-sur-Seine (Yvelines) (?), Chartres, Fbg La Grappe (Eure-et-Loir) (?), Chevilly (Loiret) (?), Chuisnes (Eure-et-Loir), Épône “ La Petite Plâtrière ” (Yvelines) (?), Les Bordes “ Les Poreux ” (Loiret) (?), Naveil “ Gué de Villa ” (Loir-et-Cher) (?), Orléans (Loiret) (5, dt 4 ?), Prasville “ Le Moulin de Pierre ” (Eure-et-Loir), Saran “ La

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Médecinerie ” (Loiret), Suèvres (Loir-et-Cher) (= 16 ateliers dont 11 seulement supposés). • Sénons (cap. Sens) : Bussy-le-Repos “ Montgomery ” (Yonne) (?), Châteaubleau (et Pécy, Jouy-le-Château) (Seine-et-Marne) (?), Corbeil-Essonnes (Essonne), Montbouy “ Craon ” (Loiret), Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) (2, dt 1 ?), Saint- Germain-des-Champs “ Le Meurger Vernat / Bois de la Bouchoise ” (Yonne), Saint- Valérien (Yonne), Savins “ Fours / Les Cottes Mains ” (Seine-et-Marne), Triguères (Loiret), Vrigny “ Châtillon ” (Loiret) (= 11 ateliers dont 3 seulement supposés). • Tricasses (cap. Troyes) : Jeugny (Aube), La Saulsotte “ Les Pignons ” et “ Le Bas des Minières ” (Aube) (2), Saint-Thibault (Aube), Villadin “ Le Village ” (Aube) (= 5 ateliers). • Éduens (cap. Autun) (+ Mandubiens, cap. Alésia) [au BE : 5 cités] : Antheuil “ Le Pré Marie ” (Côte-d’Or), Autun (Saône-et-Loire) (2), Auxant “ Felin ” (Côte-d’Or) (?), Azé (Saône-et-Loire), Chéu “ La Source de la Roise ” (Yonne), Clomot “ Les Murées ” (Côte- d’Or) (?), Igé (Saône-et-Loire) (2), Le Miroir “ L’Étang-Niat ” (Saône-et-Loire), Lournand (Saône-et-Loire) (?), Mâcon (Saône-et-Loire), Marcellois “ Faulottes ” (Côte- d’Or) (?), Montceau-les-Mines “ Lucy ” (Saône-et-Loire), Montchanin (Saône-et-Loire) (plus.), Montlay-en-Auxois “ Bois d’Éguilly ” (Côte-d’Or), Nevers (Nièvre), Nuits- Saint-Georges “ Les Bollards ” (Côte-d’Or) (?), Pierrefitte-sur-Loire (Allier) (?), Saint- Ambreuil “ Le Grand Étang ” (Saône-et-Loire) (?), Saint-Denis-de-Péon (?, ou : – -de- Vaux ?) “ Le Cerveau ” (Saône-et-Loire) (?), Saint-Gengoux-de-Scissé (Saône-et-Loire) (?), Saint-MARTIN-de-Salencey (Saône-et-Loire) (?), Saint-Vallier (Saône-et-Loire), Sombernon (Côte-d’Or) (?), Tournus “ La Fontenelle ” (Saône-et-Loire) (= au moins 27 ateliers dont 10 seulement supposés). • Ségusiaves (Feurs, puis Lyon, BE) : Amplepuis “ Le Terrail ” (Rhône), Chavanay (Loire) (?), Crémeaux (Loire) (?), Feurs (Loire), Frans (Ain) (?), Poncins (Loire) (?), Roanne (Loire) (?), Saint-Jean-Bonnefonds (Loire) (?), Saint-Marcel-de-Félines “ Ferrière ” (Loire) (?) (= 9 ateliers dont 7 seulement supposés). • colonie de Lyon (cap. provinciale Lyon) : Bron (Rhône), Écully (Rhône), Lyon (Rhône) (2 ou + ?) (= au moins 4 ateliers). B - L’Aquitaine nord-orientale • Pictons (cap. Poitiers) : Béruges (Vienne), Bonneuil-Matours “ Férolle ”, “ La Logerie ”, “ La Grande Foy ” (Vienne) (2 ou 3 ?), Bournezeau “ Trizay ” (Vendée) (?), Châtellerault (Vienne) (?), Chavagnes-en-Paillers “ Bénaston ” (Vendée) (?), Coulombiers “ Maupertuis ” (Vienne), Fomperron “ La Gachetière ” (Deux-Sèvres), Les Clouzeaux “ La Grosse Pierre ” (Vendée), Les Herbiers (Vendée) (?), Ménigoute “ La Courdazerie ” et “ La Guérinière ” (Deux-Sèvres) (2), Rezé (Loire-Attlantique), Saint- Georges-de-Montaigu (Vendée) (1 ou 2), Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) (?), Saint-Julien-l’Ars “ Paradis ” (Vienne), Saint-MARTIN-Lars-en-Sainte-Hermine “ Braignart ” (Vendée) (?), Sanxay “ La Tuilerie ” (Vienne) (?), Vasles “ Le Chilleau ” (Deux-Sèvres) (?), Venanseault (Vendée) (?) (= au moins 22 ateliers dont 11 seulement supposés). • Lémovices (cap. Limoges) : Brive (Corrèze), Chaumeil (Corrèze) (?), Condat-sur- Ganaveix “ Luc ” (Corrèze) (?), Dontreix (Creuse) (?), Espagnac (Corrèze) (?), Gourdon-Murat (Corrèze), Javerdat “ Le Trou du Renard ” (Haute-Vienne), La

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Jonchère “ Cheyroux ” (Haute-Vienne), Les Billanges (Haute-Vienne) (?), Limoges- Augustoritum (Haute-Vienne) (?), Lupersat “ Champ du Pont ” (Creuse), Magnac-Laval “ Les Tourettes ” (Haute-Vienne) (?), Saint-Bonnet-près-Bort (Corrèze) (?), Saint- Domet (Creuse) (?), Saint-Étienne-aux-Clos (Corrèze) (?), Saint-Exupéry-les-Roches “ La Chassagne ” (Corrèze), Saint-Hilaire-la-Plaine “ La Brousse ” (Creuse), Saint- Priest-de-Gimel (Corrèze) (?), Sainte-Féréole (Corrèze) (?), Sarran (Corrèze) (?), Tulle (Corrèze), Vignols “ Chassinie ” (Corrèze) (= 22 ateliers dont 13 seulement supposés). • Bituriges Cubes (cap. Bourges) : Cérilly (Allier), Franchesse (Allier) (?), Isle-et- Bardais “ La Goutte Meillier ” et “ Corne de Rolais ” (Allier) (3, dt 1 ?), La Guerche-sur- l’Aubois (Cher) (?), Le Brethon (Allier) (?), Le Pont-Chrétien-Chabenet “ Les Coutures ” (Indre) (?), Levet “ Champ Grelet ” (Cher) (?), Monastier “ Giverzat ” (Alier) (?), Parnac “ La Rémondière ” (Indre) (?), Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher) (2), Saint-Aubin “ Bois des Girards ” (Indre), Saint-Éloy-de-Gy (Cher) (?), Saint-Satur “ Saint-Thibault ” (Cher) (?), Vallenay (Cher) (2) (= 18 ateliers dont 10 seulement supposés). • Arvernes (cap. Clermont-Ferrand) : Bas-et-Lezat (Puy-de-Dôme), Gannat “ Les Chazoux ” (Allier), Giat “ Moulin de Belteix ” (Puy-de-Dôme) (?), Les Martres-d’Artière (Puy-de-Dôme), Lezoux (Puy-de-Dôme) (2 ou +), Maurs “ Le Vert ” (Cantal), Messeix (Puy-de-Dôme), Puy-Saint-Guimier (Puy-de-Dôme), Rageade (Cantal), Randan (Puy- de-Dôme), Saulzet-le-Froid (Puy-de-Dôme), Sauvat “ Le Moulin de Broussoles ” (Cantal), Veauce (Allier), Vendat “ Lourdy ” (Allier) (?), Voingt “ Beauclair ” et “ Puy Rochard ” (Puy-de-Dôme) (2, dt 1 ?), Ydes “ Largnac ” (Cantal) (= au moins 18 ateliers dont 3 seulement supposés). • Vellaves (cap. Saint-Paulien, puis Le Puy, BE) : Saint-Georges-Lagricol (Haute-Loire) (= 1 seul atelier). • Gabales (cap. Javols, puis Mende, BE ?) : Grèzes “ Le Parc ” (Lozère), Le Monastier- Pin-Moriès “ La Tuilerie ” (Lozère), Saint-Maurice-de-Ventalon “ La Croix de Berthel ” (Lozère), Serverette “ Pont de Roudils ” (Lozère) (= 4 ateliers).

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Fig. 18 (Ann. 1) - Tableau général des ateliers de TCA (doc. AF) ; NB : quelques ateliers, ajoutés tardivement, ont été numérotés « n° précédent + b », afin de ne pas modifier toute la numérotation, utilisée aussi sur la carte Fig. 9.

Annexe 2 : Corpus des estampilles sur TCA pour la Lyonnaise et les cités de l’est et du nord de l’Aquitaine

A - Inventaire par communes :

• Allerey-sur-Saône (Saône-et-Loire), Éduens : 1 estampille de la VIIIe légion sur un site indéterminé (DELENCRE et GARCIA 2011 : tabl. Fig. 2, p. 555, no 27).

• Allonnes (Sarthe) : agglomération-sanctuaire des Cénomans : estampilles AT+C et CONDATI[… (CIL, XIII, 6 : 12668 et 12737), sur briques provenant des thermes (BOUVET 2001 : 125 : Musée du Mans, disparues) (CONDATE, selon BOUVET, loc. cit., av. biblio).

• Ambierle “ Château de Pierrefitte ” (Loire), Ségusiaves : estampille SXIL (CIL, XIII, 6 : 13019 [pas à la CAG 42 : LAVENDHOMME 1997 : 65]) (Arvernes, selon CIL).

• Anse (Rhône), agglomération et castrum des Ségusiaves : à la Citadelle (Sud) : C.VLP / ° VR ° (° = feuille cordiforme) (CHAMOUX 2010 : 69.INRAP.001) ; “ Le Bancillon ” : C.VAS / VRNAR (ibid. : 69.INRAP.002). • Ardin (Deux-Sèvres) Pictons : estampille VX (CIL, XIII, 6 : 13082 [pas à la CAG 79 : HIERNARD et SIMON-HIERNARD 1996 : 103-105]).

• Arnières-sur-Iton (Eure), : édifice de type théâtre : estampille ROMM (CIL, XIII, 6 : 12971 ; ou un graffito ? : CLIQUET 1993 : 176).

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• Autun-Augustodunum (Saône-et-Loire), chef-lieu des Éduens : ateliers de potiers et de statuettes : estampilles sur antéfixes ELVILVS et SECVNDVS RVFI F (CIL, XIII, 6 : 12766, 129998 ; DÉCHELETTE 1906 : 36-39, Pl. XXXIII, 2 ; Autun… 1985 : 93 ; [pas à la CAG 71/1 : REBOURG 1993]) ; fouille bât. augusto-tibérien Fbg d’Arroux : env. 20 antéfixes, dt 3 estampillés ELVI-LVS (ALIX 2010 ; 2012), et sur tegulae (FONTENAY 1874/75).

• Auzay “ La Raire ” (Vendée), Pictons : site rural, avec estampille CVBVS MERVLA (de Bordeaux ?) (CIL, XIII, 6 : 12896 ; PROVOST et al. 1996 : 66).

• Beaufort-en-Vallée (Maine-et-Loire), Andécaves : marque sur brique IXI (PROVOST 1988b : 82). • Beaune (Côte-d’Or), agglomération des Éduens : 1 estampille de la VIIIe légion dans des thermes à “ Montrevenots ” (CIL, XIII, 12771, 4 ; PROVOST et al. 2009 : 58 ; DELENCRE et GARCIA 2011 : tabl. Fig. 2, p. 555, no 2).

• Bourges “ Lazenay ” (Cher), villa périurbaine : 2 estampilles s/tuile MCN (1 en creux, 1 en relief) (BERNON 1981 : 14 et Pl. IV, 7 et 8).

• Boutigny (Seine-et-Marne), Meldes : 1 estampille s/tuile Cornuti (MALLET 2006a : 591, tabl. 2).

• Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), Parisii : des estampilles (?) s/tuiles (MALLET 2006a : 592 ; [pas à la CAG 94 : NAUDET et al. 2001]).

• Chaponost : voir Lyon, aqueduc du Gier. • Charny “ Les Chaumes-de-Choisy ” (Seine-et-Marne), villa, Meldes : 60 tuiles estampillées VICTORIS (MALLET 2006a ; GRIFFISCH, MAGNAN et MORDANT 2008 : 361).

• Chartres-Autricum, Fbg La Grappe (Eure-et-Loir), chef-lieu des Carnutes : plusieurs ex. • C O S • sur tuiles, dans la construction d’un four de potier HE (inédites ; rens. D. JOLY, 13 janv. 2012).

• Châtillon-sur-Marne (Marne), Tricasses : 1 estampille surtuile Cornuti (MALLET 2006a : 591, tabl. 2).

• Crottet (Ain), Éduens : estamp. V.R.C (CHAMOUX 2010 : 01.TXT.003).

• Décines-Charpieux “ Le Ratier ” (Isère), colonie de Lyon : CLARIANA (CHAMOUX 2010 :: 69.TXT.014). - Dissais : voir Saint-Georges-de-Baillargeaux. • Dreux “ La Côte Vaubreu ” (près Muzy (27), sur l’Avre) (Eure-et-Loir), Carnutes : VIAVG (PICARD 1966 : 240 ; AÉ, 1967 : 96, no 319 ; OLLAGNIER et JOLY 1994 : 232).

• Drevant (Cher), agglomération des Bituriges Cubes : 1 antéfixe avec estampille …]XVI[… (CHEVROT, TROADEC et HOLMGREN 1992 : 286).

• Évaux-les-Bains (Creuse), Lémovices : estampilles sur tuiles : RRHFSC, Nater, Luna, T.Sab.ronis (DUSSOT 1989 : 177).

• Feyzin “ La Charrière ” (Rhône), Ségusiaves ou colonie de Lyon ? : CL[ariana, ou –us], MARCELLVS, CLARIANUMADA (plus.) (CHAMOUX 2010 : 69.TXT.021 à 023).

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• Giat “ Moulin de Belteix / Puy Rocard ” (Puy-de-Dôme), Arvernes : site gallo-romain (atelier tuilier ?), av. une dizaine de tuiles estampillées GERI (BERTRAND 1990 ; PROVOST et MENNESSIER-JOUANNET 1994 : 98).

• Givors (Rhône), Ségusiaves ou colonie de Lyon : près de l’écluse du canal, estampille CLVNIVS (?, peut-être Clarianus ?) (CHAMOUX 2010 : 69.TXT.020).

• Guéret “ Fayolle ” (Creuse), Lémovices : estampille sur tuiles : COH (DUSSOT 1989 : 133, 177).

• Javols-Anderitum (Lozère), Anderitum, chef-lieu de cité des Gabales (FERDIÈRE 2011a : 435-437, Fig. A6.20a et b ; TRINTIGNAC 2012 : 275, Fig. 311) : sur un fragment de tegula dans le mur M.601 de la zone de la basilique (13/07/91), fouilles R. Pierobon : D ; sondage JTD. 04 : estampille sur un fragment de tegula, redéposé dans une couche de “ terres noires ” de l’Antiquité Tardive (US.3034) (ODE 2004 : 98 et Fig. 2.56) : MCIR.

• Jouarre (Seine-et-Marne), Meldes : près crypte Saint-Ébrégisile, 2 estampilles sur tuiles de Baroni (DELAHAYE 1997 : 54 ; MALLET 2006a : 591, tabl. 2 ; cf. GRIFFISCH, MAGNAN et MORDANT 2008 : 598).

• (Jublains, près de –) “ Collis ” (?) (Jublains-Noviodunum est la capitale des Diablintes) [lieu-dit absent la CAG 53 : NAVEAU 1992] (Mayenne), Diablintes : estampille Y (CIL, XIII, 6 : 13083). • La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne), Meldes : 2 estampilles sur tuile Victoris (MALLET 2006a : 591, tabl. 2) ; “ Saint-Martin / Glacis de Comporté ” : 2 estampilles sur tuiles Victoris (OR, [T]ORIS) (MALLET 2006a : 591-592, tabl. 2 ; ACLOQUE 1969 : 114 ; GRIFFISCH, MAGNAN et MORDANT 2008, 1 : 522) et 1 estampille s. TCA SEX II (Sexti) (LAPORTE 1979 ; GRIFFISCH… ibid. ; MALLET 2006a : 591 et 594).

• La Guerche-sur-l’Aubois, prés du “ Chautay ” (Cher), Bituriges : atelier de potier ? : estampille sur tuiles (2) : GDO (en lettres grecques ?, alors ΓΔΟ ?) (CIL, XIII, 6 : 12792 ; CHEVROT, TROADEC et HOLMGREN 1992 : 230).

• Langogne (Lozère), agglomération des Gabales : possible estampille IV (?) sur un fragment de tuile (face inf.) (ASSENAT et al. 2009 : 6, Fig. 46 ; TRINTIGNAC 2012 : 291, Fig. 346). • Lentilly “ Le Crêt Mercruy ” (Rhône), Ségusiaves : fanum HE : estampille sur tuiles de Clarianus [Cl]aria[…, et Cl[… et ]aria[… (2 ex.) (JEANCOLAS 1973 : Fig. ; BOUET 1999 : carte p. 184 ; FAURE-BRAC 2006 : 257, Fig. 213 ; CHAMOUX 2010 : 69.TXT.002 et 015).

• Les Herbiers (Vendée), site rural, Pictons : estampille PAVLVS F(ECIT) (CIL, XIII, 6 : 12932). • Les Mureaux (Yvelines), agglomération des Carnutes : antéfixe estampillé SATOR(is), marque connue à Paris (BARAT 2007 : 261)

• Lezoux “ Œuvre Grancher ” (Puy-de-Dôme), important groupe d’ateliers de potier, Arvernes : estampilles sur tuiles CANVSO, MACER et (sur tuyaux) ANTISTIORU (POURSAT 1981 : 453 ; VERTET et BET 1980 (les 3 : noms de potiers connus)) (NB : aucune sur les 2 ateliers de TCA connus en surface).

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• Limetz-Villez (Yvelines) (BARAT 2007 : 213), villa, Carnutes : tuiles ou briques estampillées : 1 ex. NA (déjà signalée par P.-H. Mitard) et 2 ex. ERI FI (BARAT, loc. cit., Fig. 293 ; cf. VAN OSSEL 1992 : 109, n. 145, pt.-être IVe s.)

• Lyon-Lugdunum (Rhône), capitale de la Lyonnaise : estampilles CANINIAN (GRENIER 1958 : 80, n. 2) ; CATVL(VS ?), CIVIL(IVS) SEC(VNDVS), CLARIANA/NI, CVAS ETVRNA/CVAS G DOL, Q.RVFI OF(FICINA ?), QVA, SECVNDVS RVFI F (6 ex.), VIRIORVM (CIL, XIII, 3, 6 : 12704, 12719, 12721-12725, 12747, 12942, 12944, 12997, 13071) ; C. Viri Clementis s/ tubuli (FÉDIÈRE et ROUQUETTE 1989 ; BOUET 1999 ; dt à Trion : DESBAT 1984 : 78 ; atelier à Lyon ou Vienne) ; Clarianus (Clarian, Clariana, Clarianus, Clariani, Clarianumada, Clarianus A Deci Alpin : CIL XIII, 12723 ; GRENIER 1958 : 80 (n. 2)-81 ; BOUET 1999 : carte p. 184 ; DESBAT 1984 : 78) : [pas à la CAG 69/2 : LE MER et CHOMER 2007]) ; RV-FI, sur antéfixe (DESBAT 1984 ; cf. Autun … 1985 : 93) ; CLARIANA, CLARIANVS, CLARIANVMAD[…, CLARIANV[…]/A.DECIALPIN (CHAMOUX 2010 : 69.LYON.001, 009, 011, 016 à 019, 021 à 023, 026, 032 à 034, au moins 2 sans provenance et 10 rue des Farges) ; …]C.C.C.A.L. [.., ou C.C.C.A.L. (entre une couronne et une branche) = Colonia Copia Claudia Augusta Lugduni (CHAMOUX 2010 : 69.LYON.002, 004 à 008, 010, 013 à 015, 020, 024, 031, au moins 6 sans provenance, 2 au théâtre de Fourvière et 4 rue des Farges) ; …]VONNVM ou CATVONNVM (CHAMOUX 2010 : 69.LYON. 003 et 035, sans provenance) ; IIVI…VI (Mudius, Cudius, Cludius, Nudius ?) (CHAMOUX 2010 : 69.LYON.012, sans provenance) ; [Vi]RIORVM (CHAMOUX 2010 : 69.LYON.025, rue des Farges) ; C.VIRICL[em] (CHAMOUX 2010 : 69.LYON.038, 040, sans provenance et théâtre) ; [SECVN]VSRV[FI F] (CHAMOUX 2010 : 69.SAM.001, rue Lavarenne) ; CVAS / VRNAR, et CVAS / GEDOL, à Vaise, quai de Saône (CHAMOUX 2010 : 69.TXT.011 et 012) ; TIIRTI.SVRII / TIICLA CAVI, Croix Rousse (hors amphithéâtre) (ibid. : 69.TXT.013) ; SECVndVS RvfI.F, à Trion (ibid. : 69.TXT.039) ; et aqueduc du Gier : (C)LARIANVS, NEBRIGIAC (lig. NE) et 1 illisible (BORLENGHI 2003 ; DESBAT 2011b : 178 ; CHAMOUX 2010 : 69.TXT.001, Chaponost) ; et voir Sainte-Foy-les-Lyon et Vaugneray [NB : aucune dans les aqueducs de Lyon selon GRENIER 1958 : 80, n. 2].

• Mâlain-Mediolanum (Côte-d’Or), agglomération des Éduens : estampille LATTI (CIL, XIII, 6 : 12845 [pas à la CAG 21 : PROVOST et al. 2009, 21/2 : 457-496]).

• Marçais (Cher), Bituriges : tuile estampillée DIVS sur un site GR (CHEVROT, TROADEC et HOLMGREN 1992 : 292).

• Mazières-en-Mauges (Maine-et-Loire), agglomération des Pictons : 1 estampille sur tuile LI[.. (BERTHAUD 2000 : 133-134, Fig. 71).

• Meaux-Iatinum (Seine-et-Marne), chef-lieu de cité des Meldes : dans le centre, des estampilles s/tuiles de Cornuti et Baroni (DELAHAYE 1997 ; MALLET 2006a : 591-592, tabl. 2), dont palais épiscopal (CORNUTI), rue St-Faron (SEXTI) et rue Barigny (TAVRN…) (LAPORTE 1979 : 64 ; MAGNAN 1984 : 58, no 124-126) ; sanctuaire périurbain de “ La Bauve ” : des estampilles Baroni (ibid.) ; en ville, dans l’ancien monastère Saint-Faron, derrière l’Hospice : 6 antéfixes avec signature Verianus (VERIAN(I) O(FFICINA) et VERIANOAC(?)) (la même à Reims) (CIL, XIII, 6 : 13059 ; MAGNAN 1984 : 61 et Pl. II, no 128-133) ; …]ARONI rue du Châage (COUTURIER 2011 : 391) (cf. GRIFFISCH, MAGNAN et MORDANT 2008 : 743757, Fig. 837, 774 ; et cf. 769, Fig. 855).

• Meisseix “ Védrines ” (Puy-de-Dôme), Arvernes [pas à la CAG 63/2 : PROVOST et MENNESSIER-JOUANNET 1994 : 189] [ou Védrines-Saint-Loup (Cantal), Arvernes ? : RAS à la

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 255

CAG 15 : PROVOST et VALLAT 1996 : 173] : estampille LVNARIS (CIL, XIII, 6 : 12867 : “ l.-d. “ Védrines ” ”). • Messy “ La Mare au Roi ” (Seine-et-Marne), Meldes : 1 estampille sur tuile Victoris (MALLET 2006a : 591-592, tabl. 2).

• Montbrison “ Moingt / La Réclava ” (Loire), agglomération des Ségusiaves : estampille [A ?]SSICI (CIL, XIII, 6 : 12666) [pas à la CAG 42 : LAVENDHOMME 1997 : 136-142].

• Montluçon “ Plaisance ” (Allier), Bituriges : estampille CELFS (CIL, XIII, 6 : 12711 ; TUDOT 1856 ; cf. CORROCHER 1981 : 38 [pas à la CAG 03 : CORROCHER, PIBOULE et HILAIRE 1989]).

• Montmort “ Armecy ” (Saône-et-Loire), Éduens : estampille ILLA TORQVATI (CIL, XIII, 6 : 12821) [RAS à la CAG 71 : REBOURG 1994 : 272].

• Montpeyroux (Puy-de-Dôme), Arvernes : estampille ATILIANI (CIL, XIII, 6 : 12670 [pas à la CAG 63/2 : PROVOST et MENNESSIER-JOUANNET 1995 : 201]).

• Moulins (Allier), Éduens : site rural ? : estampille LVNARIS (CIL, XIII, 6 : 12866 ; TUDOT 1856 ; cf. CORROCHER 1981 : 38 [pas à la CAG 03 : CORROCHER, PIBOULE et HILAIRE 1989]) ; et (Musée de Moulins) estampille sur antéfixe S.V.P. (ou S.V.D.) (DÉCHELETTE 1906 : 36-39 ; cf. CIL, XII, 5680, 1). • Mûrs-Érigné (Maine-et-Loire), Andécaves : marque (estampille ou graffiti ?) XXX sur tous les tubuli des thermes (PROVOST 1988b : 68).

• Néris (Allier), Bituriges : sur briques : Leg(io) VIII Aug(usta) et Leg(io) VIII Aug(usta (Aulo Bucio) Lappio (Maximo) leg(ato) : RENIER 1872 ; CIL, XIII, 6 : 12168, 1 à 9 ; CORROCHER 1981 ; CORROCHER, PIBOULE et HILAIRE 1989 : 180 et 192) [NB : il s’agit sans doute de “ faux ” : cf. REDDÉ 1987 : 350-352 ; 1991 : 46-48 ; LE BOHEC 1995 ; 2000 : 280, n. 83] ; et estampilles Q.LEPIDI, SALUTARIM et CELFS (CIL, XIII, 6 : 12941, 12981 et 12712), et sur antéfixe : SVP (ibid. : 13015). • Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or) agglomération des Éduens : estampille OCTA (pour C. Octavi(ius) Catu(lus ?)) (CIL, XIII, 6, 12728 ; THÉVENOT 1948 : 336, no 117 ; PROVOST et al. 2009 : 21 ; dans le sanctuaire octogonal, 15 estampilles de la VIIIe légion (THÉVENOT 1948 : 305, 336, no 118 ; PROVOST et al. 2009 : 21 ; DELENCRE et GARCIA 2011 : tabl. Fig. 2, p. 555, no 13).

• Orléans-Cenabum (Loiret), importante agglomération, puis chef-lieu : estampilles sur pesons de tissage, Urbanus et Sextinus (PROVOST 1988a : 124-125).

• Ouroux (Rhône), Éduens : LICINIVS (CHAMOUX 2010 : 69.TXT.017).

• Palleau (Saône-et-Loire), Éduens : 1 estampille de la VIIIe légion sur un habitat GR (ARMAND-CALLIAT 1960/61 ; REBOURG 1994 : 484 ; DELENCRE et GARCIA 2011 : tbl. Fig. 2, p. 555, no 28). • Paris-Lutecia, Jardin du Luxembourg, chef-lieu des Parisii : (sur antéfixe) VIBSANIORV[.. (PIGANIOL 1957 : 161) ; Sénat : 1 estampille s/ tuile Victoris (MALLET 2006a : 591, tabl. 2) ; estampille s/ antéfixe Satoris (BARAT 2007 : 261).

• (Pays-de-France) (Seine-et-Marne), dont Meldes et NE Parisii : 8 estampilles sur tuiles, de Victoris (MALLET 2006a : 591, tabl. 2).

• (Poitou) (Pictons) : estampilles C. Octavius Catulus et Merula Toutissa filius, Cubus (JULLIAN 1887/90 : 445-454 ; 1920/26, t. 2 : 95-98 et notes).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 256

• Pommard “ En Brescul ” (Côte-d’Or), Éduens : 1 estampille de la VIIIe légion (PROVOST et al. 2009 : 64 (la même que celle de Beaune ?, site proche) ; DELENCRE et GARCIA 2011 : tabl. Fig. 2, p. 555, no 16). • Poncins (Loire), Ségusiaves : 1 estampille sur antéfixe SECUNDVS RVFI IE (= f(ilius), ou plutôt f(ecit)) (VAISSIER 1882 : 40, Pl. XI ; DÉCHELETTE 1906 : 36-39 [pas à la CAG 42 : LAVENDHOMME 1997]).

• Prémeaux-Prissey “ Saule Guillaume ” (Côte-d’Or), près Nuits-St-Georges, Éduens : 1 estampille de la VIIIe légion (sur un établissement rural ?) (PROVOST et al. 2009 : 79 ; DELENCRE et GARCIA 2011 : tabl. Fig. 2, p. 555, no 18).

• Rennes-Condate (Ille-et-Vilaine), chef-lieu des Riédones : estampille VALENTINNI (CIL, XIII, 6 : 13051) : Valentinn(i manu), selon CAG 35 : LEROUX et PROVOST 1990 : 193).

• Rezé (Loire-Atlantique), agglomération des Pictons : marque (estampille ?) sur peson de tissage : G (PROVOST 1988d : 63).

• (Rouen, près de –) (Seine-Maritime), Véliocasses, site rural ? : estampille P(?)CRT (CIL, XIII, 6 : 12933 [RAS à la CAG 76 : ROGERET 1997]).

• Saint-Apolinard (Loire), Ségusiaves : estampille sur tegula : Clariana (LAVENDHOMME 1997 : 186 ; CHAMOUX 2010 : 42.TXT.001).

• Sainte-Catherine “ Le Barrot ” (Rhône), Ségusiaves : Clarianus, Clariana (CHAMOUX 2010 : 69.TXT.003 à 007). • Sainte-Foy-les-Lyon (Rhône), aqueduc du Gier pour Lyon, Ségusiaves ou colonie de Lyon ? : Clarianus (CHAMOUX 2010 : 69.TXT.009).

• Saint-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire), agglomération des Andécaves, marques (estampilles ou graffiti ?) sur des briques : XX (PROVOST 1988b : 73).

• Saint-Georges-les-Baillargeaux/Dissais (Vienne), Pictons, site rural ? : estampille PRI (CIL, XIII, 6 : 12935 ; [CAG 86 non parue]). • Saint-Germain-des-Fossés (Allier), site rural (?), Arvernes : estampille CIMAGION (CIL, XIII, 6 : 12718 [pas à la CAG 03 : CORROCHER, PIBOULE et HILAIRE 1989]).

• Saint-Germain-Laprade (Haute-Loire), Vellaves : brique estampillée […]na toris/[…]n eruat (Musée du Puy ; PROVOST et RÉMY 1994 : 116).

• Saint-Laurent-d’Agny “ Goiffieux ” (Rhône), villa “ coloniale ”, colonie de Lyon, ou Ségusiaves ? : Clarianus (CHAMOUX 2010 : 69.TXT.003 ; POUX à paraître).

• Saint-Paulien-Ruessio (Haute-Loire) : chef-lieu des Vellaves : 1 estampille de Clarianus sur tuile (Clarian) (Ann. Soc. Agic. du Puy-en-Velay, 1852 : 175-176 ; ROUCHON 1947 : 101 ; SIMONNET 1976 ; PROVOST et RÉMY 1994 : 156 ; BOUET 1999 : carte p. 184).

• Saint-Père-sous-Vézelay “ Les Fontaines Salées ” (Yonne), grande villa des Sénons : un estampille DO[…] sur tegula (LOUIS 1937 : 27-29 ; BEYNEY et NOUVEL à paraître).

• Saint-Sulpice-le-Guérétois (Creuse), Lémovices : aqueduc construit en tegulae, dont estampille LVNA (Lunaris ?). (CIL, XIII, 6 : 12865 ; DUSSOT 1989 : 163, 177).

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• Savennes “ Reillat ” (Creuse), Lémovices : estampilles …MATER, RRF LRVFM, RR FL TAV, RRHSFC (CIL, XIII, 6 : 12889, 12973, 12074, 12975 : à “ Reillac ”), sur une grande villa (DUSSOT 1989 : 133, 177 : seulement RRHFSC et RRFLTAV).

• Sens-Agedincum (Yonne), chef-lieu des Sénons : estampille HERACLEO (CIL, XIII, 6 : 12806 ; HURE 1928 : 11 ; ADAM 1984 : 66-68 ; DELOR 2002 : 705).

• Solaise (Isère), colonie de Lyon : CLARIANA (CHAMOUX 2010 : 69.TXT.16).

• Tassin-la-Demi-Lune (Rhône), colonie de Lyon ? : RUFI, sur antéfixe (CHAMOUX 2010 : 69.TXT.010). • Thenay (Loir-et-Cher), Carnutes : villa av. inscription (estampille ?) ALL(?) sur peson de tissage (PROVOST 1988c : 59).

• Tremblay-en-France “ Nouray ” (Seine-Saint-Denis), Meldes : sur une villa, 1 estampille sur tuile : Baroni (MALLET 2006a : 591, tabl. 2).

• Varennes-sur-Allier-Vorocium “ Clos Richard ” (Allier), agglomération des Bituriges, 1 tuile estampillée VIRRA (POURSAT 1981 : 449).

• Vaudoy-en-Brie “ La Ferme de Montauban ” (Seine-et-Marne), Sénons : 2 estampilles s/tuiles Baroni (DELAHAYE 1997 ; MALLET 2006a : 591, tabl. 2).

• Vaugneray (Rhône), aqueduc de l’Yzeron (pour Lyon), Ségusiaves : SATMASC ou STAMASC (CHAMOUX 2010 : 69.TXT.008).

• Védrines-Saint-Loup : voir Meisseix. • (Velay) (Vellaves, Haute-Loire) : estampille CLARIANA/NI (CIL, XIII, 6 : 12722) [non reprise dans l’Inventaire VERGUET 1974].

• Vertou (Loire-Atlantique), Pictons : marques (estampille ou graffiti ?) sur pesons de tissage : XXV (PROVOST 1988d : 43, 63).

• Vichy (Allier), Arvernes : agglomération avec ateliers de potiers : estampille CTEI (CIL, XIII, 6 : 12744 [pas à la CAG 03 : CORROCHER, PIBOULE et HILAIRE 1989]).

• Villeneuve-sur-Cher “ La Grande Fabrice ” (Cher), Bituriges : près villa des “ Ardilliers ”, brique estampillée MOXXIII (supposée de la légion Gemina, augustéenne ?) (CHEVROT, TROADEC et HOLMGREN 1992 : 187).

• Voingt “ Les Puys de Voingt ” (Puy-de-Dôme), agglomération des Arvernes : 2 tuiles estampillées : CL.MACER(lig. ER) et GERI(lig. ER) (CHARBONNEAUX 1957 : 122 et 127).

B - Liste alphabétique par estampilles :

[NB : pour la bibliographie, voir en liste A] • (estampille indéterminée) (?) : Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). • (estampille illisible) : Lyon (Rhône), aqueduc du Gier. - A Deci Alpin : voir CLARIANV[…]/A.DECIALPIN • ALL(?), s/ peson : Thenay (Loir-et-Cher). - Alpin : voir Clarianus.

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• ANTISTIORU : Lezoux (Puy-de-Dôme). • [A ?]SSICI : Montbrison (Loire). • AT+C : Allonnes (Sarthe). • ATILIANI : Montpeyroux (Puy-de-Dôme). - AVG : voir VIAVG. • Baroni : Jouarre (Seine-et-Marne) ; Meaux (Seine-et-Marne), plus. (dt …]ARONI) ; Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) (1 ex.) ; Vaudoy-en-Brie (Seine-et-Marne) (2 ex.) ; • CANINIAN : Lyon (Rhône). • CANVSO : Lezoux (Puy-de-Dôme), atelier. • CATVL(VS ? : Lyon (Rhône) ; et voir OCTA. • C.C.C.A.L. [.., ou C.C.C.A.L. (entre une couronne et une branche) = Colonia Copia Claudia Augusta Lugduni : Lyon (Rhône). • CELFS : Montluçon et Néris (Allier). • CIMAGION : Saint-Germain-des-Fossés (Allier). • CIVIL(IVS) SEC(VNDVS : Lyon (Rhône). - Clementis : voir C. Viri –. - CL. MACER : voir MACER. • Clarianus ou Clariana (Cl[…], Clarian, Clariana, Clarianus, Clariani, Clarianumada, Clarianus A Deci Alpin : Décines-Charpieux “ Le Ratier ” (Isère), 1 ex. ; Feyzin “ La Charrière ” (Rhône), 2 ex. ; Lentilly (Rhône), 2 ex. ; Lyon (Rhône), n. ex. ; Sainte-Catherine “ Le Barrot ” (Rhône) ; Sainte-Foy-les-Lyon (Rhône), aqueduc du Gier ; Saint-Laurent-d’Agny “ Goiffieux ” (Rhône) ; Solaise (Isère) ; Clarianus [Cl]aria[…, et Cl[… et ]aria[… (2 ex.) ; Lyon (Rhône), aqueduc du Gier ; CLARIANA/NI : (Velay) (Haute-Loire) ; Clariana : Saint- Apolinard (Loire) ; Clarianus (Clarian) : Saint-Paulien (Haute-Loire) ; CLARIANV[…]/ A.DECIALPIN : Lyon (Rhône), dont rue des Fages. • CLVNIVS : Givors (Rhône). - C. Octavius : voir OCTA. • COH : Guéret (Creuse). • CONDATI[…, ou CONDATE : Allonnes (Sarthe). • Cornuti : Boutigny (Seine-et-Marne) ; Châtillon-sur-Marne (Marne) ; Meaux (Seine-et- Marne), plus. • C O S (entre deux points), Chartres (Eure-et-Loir). • CTEI : Vichy (Allier). • C.VAS / VRNAR ; CVAS / GEDOL : Anse (Rhône) ; Lyon (Rhône). • CVBVS MERVLA : Auzay (Vendée). • C. Viri Clementis, ou C.VIRICL[em]: Lyon (Rhône).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 259

- C.VLP / ° VR ° (° = feuille cordiforme) : Anse (Rhône). • D : Javols (Lozère) : et voir SVP. - Deci Alpin : voir Clarianus. • DIVS : Marçais (Cher). • DO[…] : villa Saint-Père-sous,Vézelay (Yonne). - DOL : voir CVAS ETVRNA. • ELVILVS : Autun (Saône-et-Loire) (dont sur atéfixes). • ERI FI (2 ex.) : Limetz-Villez (Yvelines). - ETVRNA : voir CVAS ETVRNA. - FL : voir RR FL. • G : Rezé (Loire-Atlantique), s/ peson.

• GDO (en lettres grecques, ΓΔΟ ?) : La Guerche-sur-l’Aubois (Cher). • GERI : Giat (Puy-de-Dôme) (atelier tuilier ?), une dizaine d’ex. ; GERI(lig. ER) : Voingt (Puy-de-Dôme). • HERACLEO : Sens (Yonne). - HFSC : voir RR–. • IIVI…VI : Lyon, Rhône. • ILLA TORQVATI : Montmort (Saône-et-Loire). • IV (?) : Langogne (Lozère). • IXI : Beaufort-en-Vallée (Maine-et-Loire). • LATTI : Mâlain (Côte-d’Or). • Leg. VIII : Allerey-sur-Saône (Saône-et-Loire) (1 ex.) ; Beaune (Côte-d’Or) ; Leg(io) VIII Aug(usta) et Leg(io) VIII Aug(usta (Aulo Bucio) Lappio (Maximo) leg(ato) : Néris (Allier) [il s’agit sans doute ici d’un “ faux ”] ; Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or) (15 ex.) ; Palleau (Saône-et-Loire) (1 ex.) ; Pommard (Côte-d’Or) (1 ex.) ; Prémeaux-Prissey (Côte-d’Or) (1 ex.). - LEPIDI : voir Q.LEPIDI. • LI[.. : Mazières-en-Mauges (Maine-et-Loire). • LICINIVS : Ouroux (Rhône). • Luna : Évaux-les-Bains (Creuse) ; LVNARIS : Meisseix (Puy-de-Dôme) ; Moulins (Allier) ; LUNA (Lunaris ?) ; Saint-Sulpice-le-Guérétois (Creuse). • MACER : Lezoux (Puy-de-Dôme) ; CL.MACER (lig. ER) : Voingt (Puy-de-Dôme). • MARCELLVS : Feyzin “ La Charrière ” (Rhône). • …MATER : Savennes (Creuse). • Merula Toutissa filius, Cubus : (Poitou) ; et Merula : voir Cubus. • MCIR : Javols (Lozère).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 260

• MCN (2 ex. 1 en creux, 1 en relief) : Bourges “ Lazenay ” (Cher). • MOXXIII : Villeneuve-sur-Cher (Cher). • NA : Limetz-Villez (Yvelines). • Nater : Évaux-les-Bains (Creuse). • […]na toris/[…]n eruat : Saint-Germain-Laprade (Haute-Loire). • NEBRIGIAC (lig. NE) : Lyon (Rhône), aqueduc du Gier. • OCTA (pour C. Octavi(ius) Catu(lus ?)) : Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or) ; C. Octavius Catulus : (Poitou). - P : voir SVP. • P(?)CRT : (Rouen, près de –) (Seine-Maritime). • PAVLVS F(ECIT) : Les Herbiers (Vendée). • PRI : Saint-Georges-les-Baillargeaux/Dissais (Vienne). • Q.LEPIDI : Néris (Allier). • Q.RVFI OF(FICINA ?) : Lyon (Rhône). • QVA : Lyon (Rhône). • ROMM : Arnières-sur-Iton (Eure) (ou un graffito ?). • RR FL TAV ou RRFLTAV : Savennes (Creuse) ; et RRF LRVFM : Savennes (Creuse). • RRHFSC : Évaux-les-Bains (Creuse) ; Savennes (Creuse). • RUFI, sur antéfixe : Tassin-la-Demi-Lune (Rhône) ; RV-FI : Lyon (Rhône) ; RVF : voir RR FL ; RVFI : voir Q.RVFI et SECVNDUS –. - Sab.ronis : voir T. –. • SALUTARIM : Néris (Allier). • SATMASC ou STAMSC : Vaugneray (Rhône), aqueduc de l’Yzeron. • Satoris : Les Mureaux (Yvelines) ; SATOR(is) : Paris. - SEC(VNDVS) : voir CIVIL(IVS) –. • SECVNDVS RVFI F (6 ex.) : Autun (Saône-et-Loire) et Lyon (Rhône) ; SECVNDVS RVFI IE (= f(ilius), ou plutôt f(ecit)) : Lyon (Rhône), dt Trion ; Poncins (Loire) ; SECVNDVS RVFI F : ; et voir RR FL et Q.RVFI. • SEX II (Sexti) : La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) ; SEXTI : Meaux (Seine-et-Marne). • Sextinus : Orléans (Loiret), sur peson. - S.V.D. : voir SVP. • S.V.P. (ou S.V.D.) : Moulins (Allier) ; SVP : Néris (Allier). • SXIL : Ambierle (Loire). - TAV : voir RR FL –. • TAVRN… : Meaux (Seine-et-Marne).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 261

- TIIRTI.SVRII / TIICLA CAVI : Lyon, Croix Rousse. - TORQVATI : voir ILLA. - Toutissa : voir Merula. • T.Sab.ronis : Évaux-les-Bains (Creuse). • VALENTINNI : Rennes (Ille-et-Vilaine) (ou Valentinn(i manu) ?). - V.D. : voir SVP. • Verianus (VERIAN(I) O(FFICINA) et VERIANOAC(?) : Meaux (Seine-et-Marne). • VIAVG : Dreux (Eure-et-Loir). • VIBSANIORV[.. : Paris. • VICTORIS : Charny “ Les Chaumes-de-Choisy ” (Seine-et-Marne) 60 ex. ; …]OR, …] [T]ORIS) : La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne), plusieurs ; ; Messy (Seine-et-Marne) ; Paris ; (Pays-de-France) (Seine-et-Marne) (8 ex.). - Viri : voir C. Viri. • VIRIORVM, ou [Vi]RIORVM : Lyon-Lugdunum (Rhône). • VIRRA : Varennes-sur-Allier (Allier). • …]VONNVM, ou CATVONNVM : Lyon-Lugdunum (Rhône). - VP : voir SVP. • Vrbanus : Orléans (Loiret), s/ peson. • V.R.C : Crottet (Ain). • VX : Ardin (Deux-Sèvres). • …]XVI[… : Drevant (Cher).

• XX : Saint-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire) (PROVOST 1988b : 73).

• XXV : Vertou (Loire-Atlantique), sur peson. • XXX : Mûrs-Érigné (Maine-et-Loire), sur tubuli. • Y (?) : “ Collis ” (?), près Jublains (Mayenne).

Annexe 3 : Liste alphabétique des ateliers de production de TCA (hors Lyonnaise et cités du N et de l’E de l’Aquitaine) mentionnés ou évoqués dans le texte : reste des provinces gauloises et germaniques, ainsi que des provinces alpines, et Italie, autres provinces romaines d’Occident et de l’Empire romain

[NB : la présente liste comporte 564 items (sites, villes ou régions où un ou plusieurs ateliers de TCA est connu) ; l’inventaire ne prétend évidemment pas à l’exhaustivité mais comporte les ateliers rencontrés pendant la recherche amenant au présent article : il n’a pour but que de pouvoir servir de base de départ pour des recherches à

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 262

venir ; (?) = atelier supposé ; les villes romaines sont mentionnées sous leur nom actuel et/ou antique ; quelques régions ou aires de production sont aussi indiquées (entre parenthèses) ; plusieurs abréviations simples sont utilisées ici, pour ne pas allonger inutilement cette liste]

Adelsried (Lkr. Augsburg, Bavière, All.) (MOOSBAUER 1999 : 230 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 94).

(Adriatique, aire Nord –, et Cispadane) (Italie), n., svnt mixtes (amph.) (ZACCARIA 1993a ; – et GOMEZEL 2000 ; GOMEZEL 1998a).

Agen-d’Aveyron “ Les Tapies ” (?) (Aveyron) (ALBENQUE 1947 : 45, no 1 ; DAUSSE 1988 ; LLECH 1990 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46 ; cf. LE NY 1988 : 73 : no 49).

Agris (Charente) (?) (VERNOU et BAIGL 1991 : 21, no 16.1).

Alba Pompeia (Ligurie, Italie), plus. (DE MARCHI 1997).

Albias (Tarn-et-Garonne) (?) cadurque, av. estamp. (RIGAL 2010b : 73).

Albinia (Orbetello, Toscane, It.), mixte, av. amph., IIe s. (VITALI 2006 ; 2007).

Aldelzhausen-Landmannsdorf (Lkr. Aichach-Friedberg, Bavière, All.) (FISCHER 1994 : 283 ; MOOSBAUER 1999 : 230 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 94).

Alignan-du-Vent “ Camp Nègre ” (Hérault) (MAUNÉ 1998 : 206-208, 234, 297-298).

Amay “ La Chapelle à Raymond ” (prov. de Liège, Belgique) (WILLEMS 1975/76 ; 1977 ; DOCQUIER et al. 1987/88 ; BRULET 2008 : 386 ; cf. THUILLIER 2003, 2 : 362 ; 5 : 329-336 ; cf. CHARLIER 2011 : 144-145).

Ambutrix “ La Bergère ” (Ain) (LE NY 1988 : 96, no 140 ; BUISSON 1990 : 93 ; cf. LAROCHE 2005 ; 2006 : 153 et carte).

Andilly-en-Bassigny (Haute-Marne) (?, sans doute pas un atelier) (ZEYER 1983 ; cf. LE NY 1987 : 186 ; 1988 : 71 : no 21 ; cf. THUILLIER 2003, 6 : 593-598).

Apulum (Dacie, Roumanie) (BENEA 2010).

Aquilée (Italie, Istrie) (BOLTIN 1974 ; cf. DESBAT 2011a : 148).

(Aquilée, territoire d’ –) (SLAPšAK 1974).

Aquincum (près Budapest, Hongrie, Pannonie Inférieure), ville, camp milit. du Danube, mixte (KUZSINSKY 1932 : 33 et 37 ; 1934 : 129, Fig. 86 ; BERGER 1969 : 40).

Arbury (GB) (SCOTT 1975 ; SWAN 1984 : 50).

Arcines (Haute-Savoie) (BROISE et DUFOURNET 1976 ; LE GLAY 1968 : 541 ; LE NY 1988 : 96, no 141).

Argis (Ain) (BUISSON 1990 : 132).

(Argonne, secteur de prod.), plus. (GAZENBEEK et GAZENBEEK 2003).

Arles (Bouches-du-Rhône), capitale de cité, rebuts dans le Rhône (LONG 1994 : 52-53 ; CHRISTOL et FICHES 1999 : 146).

Arnicourt “ La Tuilerie ” (Ardennes) (NICOLAS 2011 : 157).

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Arvieu “ La Gineste/Montginou ” (?) (Aveyron) (ALBENQUE 1947 : 46, no 10 ; DAUSSE 1988 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46 ; GRUAT, MALIGRE et VIDAL 2011 : 100).

Ashstead (GB), s/ villa (cf. PEACOCK 1979 : 8).

Aspiran (Hérault) “ Soumaltre ”, mixte, “ Dourbie ”, mixte (dt antefixes, tuyaux, pesons, et 1 estamp.), “ Fabrèges ” et “ L’Estagnola ”, (GENTY 1978 : 80 ; GINOUVEZ et MAUNÉ 1996 : 324 ; MAUNÉ 1998 : 206-208, 234, 301-317 ; 2001 : 172-173 ; 2007 : 163 ; – et al. 2006 ; FEUGÈRE 2002 ; THERNOT, BEL et MAUNÉ 2004 : 105-132 ; DURAND 2007 ; FEUGÈRE 2008a : 152-153).

Aubres “ La Bégude ” (Drôme) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 165).

Aubréville “ La Poirier-Migeon ” (Meuse) (MOUROT 2002 : 151, Fig. 17).

Augst-Auguta Raurica et Kaiseraugst (CH) : 1 douteux à Augst (FURGER 1990 : 121-122) ; et 3 à Kaiseraugst “ Im Liner ”, “ Liebrüti ” et “ Stalden ” (CH), dt milit., dt BE (?) (ibid. : 121-122 ; BERGER 1969 ; TOMASEVIC-BUCK1982 ; HEDLEY 2004 ; RÉDDÉ et al. 2006 : 24-26 ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.15) ; et Venusstrasse-West (DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.15 et 16) ; en gén. (8 fours de t.) : SCHMID et GROLIMUND 2001 ; SCHMID 2008 : 276-277 ; 2009 : 250 et carte.

Aulnay (Charente-Maritime) (?) (VERNOU et BAIGL 1991 : 23, no 17.1).

Aumont (Jura) (CHARLIER 1990a : 18, no 39.1).

Aups “ La Tuilière ”, “ La Grande Bastide ” et “ Les Espouveriès ” (?) (Var) (BRUN 1999 : 234).

Ausburg (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 94).

Autet (Haute-Saône) (CHARLIER 1990a : 18, no 70.1).

Avenches-Aventicum (CH), capitale des Helvètes, 2 ateliers et 1 ds villa “ Russalet ” (BERGER 1969 : Fig. 23 ; CASTELLA 1995 ; ESCHBACH et CASTELLA 1995 ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.15 et 16 ; cf. CHARLIER 2011).

Bad Abbach “ Dünzling ” et “ Gemling ” (Lkr. Kelheim, Bavière, All.), vicus (SPITZLBERGER 1968 : 89 ; MOOSBAUER 1999 : 230 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 94-95).

Bad Cannstadt (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 95).

Bad Ems (Rhénanie-Palatinat, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 95).

Badenweiler (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 95).

Bad Wimpfen (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 95).

Baldern (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 95).

Balzhausen (Lkr. Günzburg, Bavière., All.) (FISCHER 1994 : 283 ; MOOSBAUER 1999 : 230 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 95-96).

Basse-Yutz (Moselle) (Civilisation… 1983 : 313-315) ; et voir Haute-Yutz.

Bavai-Bagacum (Nord), cap. des Nerviens, prod., dt estamp. locales (TERRISSE 1960 : Fig. 2).

Beaucaire “ Les Tourelles ” (Gard) (IGNACE 2003).

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Beaucourt-en-Santerre (Somme) (BEN REDJEB1994 : tabl. II, p. 118-119).

Beaujeu “ Champ Grammont ” (Haute-Saône), 3 ateliers (HALLEY 1962 ; CHARLIER 1990a : 18, no 70.2 ; cf. LE NY 1987 : 186 ; 1988 : 82, no 96 à 98).

Bedburg-Garsdorf (Kr. Bergheim/Erft, Rhénanie, All.), mixte (PIEPERS 1971 ; LUIK 1999 : 210-211, Fig. 3).

Belfort-du-Quercy “ Savignac ” (Lot), mixte(PAUC 1982 : 51-54 ; cf. LE NY 1988 : 73 : no 50 ; FILIPPINI 2010 : 88 ; RIGAL 2010b : 73), 1ère moitié Ier s.

Bellevue “ Les Tuiteris ” (CH) (DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.16).

Bergkirchen-Eisolzried (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 95).

Berre-L’Étang (Bouches-du-Rhône) (Berre… 2011).

Bertholène “ La Basse/Le Champ du Parc ” (?) et “ Ayrinhac ” (Aveyron) (ALBENQUE 1947 : 47, no 17 ; DAUSSE 1988 ; LLECH 1990 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46 ; GRUAT, MALIGRE et VIDAL 2011 : 107).

Beuvraignes (Somme), mixte (BEN REDJEB1989 : cf. THUILLIER 2003, 11 : 1901-1917 ; COLLART et TALON 2011).

Beuvry-la-Forêt (Nord), s/ établ. rural, dt. tubuli (THUILLIER 1993 : 171 ; 2003, 9 : 1369-1374 ; LORIDANT 1999 : 285 ; LOUIS et THUILLIER 2007 ; 2010).

Bevons (Alpes-Maritimes) (?) (cf. LE NY 1988 : 75 : no 74).

Béziers (Hérault), 6 ateliers (LE NY 1988 : 71-72, no 27 à 32).

Bitburg (Rhén.-Palatinat, All.) (POLFER 2005 : 114).

Blera (Étrurie, Italie), prod. républicaine, avant villa (BERGGREN et ANDREN 1969).

Bliquy (Belgique), agglomération (BRULET 2008 : 338).

Blondefontaine (Haute-Saône) (CHARLIER 1990a : 18, no 70.3).

Bollène “ Noyères ” (Vaucluse) (cf. LE NY 1988 : 75 : no 75 ; ROUMÉGOUS 2009 : 153).

Bonn (All.), 2 fours de légion (Bonner Jahrbuch, 132, 1927, 264 sqq., BERGER 1969 : 40).

Bonnefamille (Isère) (CHAUFFIN 1955 ; cf. LE NY 1988 : 75 : no 78).

Bonneville (Charente) (?) (VERNOU et BAIGL 1991 : 21, no 16.5).

Botnang (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 96).

Bouchet “ Barbaras ” (Drôme) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 184).

Boujan-sur-Libron (Hérault) (cf. LE NY 1988 : 72 : no 33).

Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais, ou env.), de la Classis Brit., IIe-IVe s. (PEACOCK 1977 ; SEILLIER et GOSSELIN 1969).

Bourg-en-Bresse (Ain) (REBISCOUL 2006).

Bourgheim (Bas-Rhin) (BAUDOUX 2006 : 69).

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Bournazel “ L’Alzou ” (Aveyron) (DAUSSE 1988 ; LLECH 1990 ; GRUAT et al. 1999 ; GRUAT, MALIGRE et VIDAL 2011 : 110-111, Fig. 31-35 ; cf. LE NY 1988 : 73, no 51).

Boutenac “ Vignals ” (Aude) (SABRIÉ et SABRIÉ 1992 ; PASSELAC 2009 : 110 ; OURNAC, PASSELAC et RANCOULE 2009 : 156-157).

Bouvignies (Nord), vallée de la Scarpe (2 ateliers) (LOUIS et THUILLIER 2007 ; 2010 : THUILLIER et LOUIS 2007).

Boux-sous-Salmaise “ BOIS de la Feuillerotte-Est ” (Côte-d’Or) (PROVOST et al. 2009, 2 : 108).

Bram (Aude), agglomération, dt atelier d epotiers, mixte (PASSELAC 2009 : 110).

Brampton (GB), milit. (HOGG 1965 ; BELLHOUSE 1971).

Bregenz-Brigantium (Autriche, Rhétie) (HILD 1919).

Brignoles “ St-Christophe ” (Var), établ. rural (BRUN 1999 : 280).

Brugairolles (Aude) (GIBERT, RANCOULE et VAQUIÉ 1966 ; cf. LE NY 1988 : 83-84, no 102).

- Budapest : voir Aquincum.

Buille-les-Marchiennes (Nord) (POLFER 2005 : 139).

Buis-les-Baronnies “ La Tuilière ” (Drôme) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 191).

Buzeins “ Le Puech ” (Aveyron) (GRUAT, MALIGRE et VIDAL 2011 : 119).

Cabanac-Séguenville (Haute-Garonne) (VIDAL 1989).

Cabanès (près de –) (Aveyron) (?) (ALBENQUE 1947 : 51, no 35 ; LLECH 1990 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46 ; cf. LE NY 1988 : 73 : no 52).

Cadais (près villa, Portugal, Lusitanie) (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001 : 157).

Cahors (Lot), capitale des Cadurques (FILIPPINI 2010 : 129), Banque de France (LABROUSSE 1953 ; PAUC 1982 : 44-45 ; cf. LE NY 1988 : 73-74 : no 53) ; caserne, mixte (RIGAL 2010a : 73) ; Urssaf (ibid. ; RIGAL 1995).

Cailhavet (Aude) (?) (cf. LE NY 1988 : 72 : no 34).

Cajarc “ Carrade ” (Lot), av. estamp., mixte (av. sig.), et dt tuyaux (PAUC 1982 : 57-62 ; cf. LE NY 1988 : 90, no 119 ; FILIPPINI 2010 : 143-144 ; RIGAL 2010b : 73 ; RIVIÈRE, MARTY et TILHARD 2012).

Camps-la-Source “ San-Peyre ” (Var), établ. rural (BRUN 1999 : 298).

Caniac-du-Causse “ L’Oustal Viel ” (Lot), av. estamp. (PAUC 1991 ; VIDAL 1997 ; RIGAL 2010b : 73).

Canterbury-Durovernum (GB), mixte (JENKINS 1956 ; 1960 ; BERGER 1969 : 40, Fig. 25).

Capellen “ Hiereboesch ” (GD Luxembourg), de villa (STOFFEL 2009).

Carcassonne “ Conardis ” et “ Maragon ” (Aube) (OURNAC, PASSELAC et RANCOULE 2009 : 229; cf. LE NY 1988 : 72 : no 35).

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Carlencas (Hérault) (cf. LE NY 1988 : 84 ; MAUNÉ 1998 : 206-208, 234).

Cassano d’Adda (MI, Italie) (ZOLFI et LIBORIO 2012).

Castelnau-de-Levis (Tarn) (cf. LE NY 1988 : 74 : no 54).

Caussade “ La Guarrigue ” (Tarn-et-Garonne), cadurque, av. estamp. (MARÉVAULT- TARDIVEAU 2007 : 87-88, Fig. 65 ; cf. LE NY 1988 : 90, no 120 ; RIGAL 2010b : 73).

Caux “ Ronis ” (Hérault) (MAUNÉ 1998 : 206-208, 234, 335-336) ; “ Mougères / Le Colombier ” (Hérault) (ibid. : 206-208, 234, 339).

Cavalaire “ La Carrade ” (Var) (BRUN 1999 : 332).

Cercica (Mer Noire, Russie) (KOZAREV 2004).

Cereste (Alpes-de-Haute-Provence) (cf. LE NY 1988 : 75 : no 76).

(CHAMPEnois du Sud-Ouest), gén. (LENOBLE 1991 ; 1992).

Chancy “ BOIS de Fayes ” (GE, CH) (CAILLER et BACHOFEN 1922 ; WECK et ZOLLER 2011 ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.15 et 16), de villa ?, surtt BE et HMA.

Chastel-Arnaud “ Les Auberts ” (Drôme) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 208).

Châteauneuf-du-Rhône (Drôme) (cf. LE NY 1988 : 76 : no 79).

Châteauvieux (Var), établ. rural (BRUN 1999 : 341).

Chatenoy (Haute-Saône) (CHARLIER 1990a : 19, no 70.7).

Chaume-lès-Baigneux “ La Forêt ” (Côte-d’Or) (GAILLARD 1983 : 397 ; PROVOST et al. 2009, 2 : 164).

Chavannes-sur-Suran (Ain) (?) (BUISSON 1990 : 27 et 145).

Chémery “ Faulquemont/Quarante Jours ” (Moselle) (GRENIER 1958 : 82, n. 3 ; PASTOR 2010, 2 : 299 (site 27)).

(Chypre, province de –), gén. (HAMPE et WINTER 1962).

- Cispadane : voir Adriatique N.

Clarafond (Haute-Savoie) (LAROCHE 2005 ; 2006 : 153-155 et carte).

Clermont-l’Hérault “ La Quintarié ” (Hérault), ds villa (POMARÈDES et al. 2005).

Coimbra-Conimbriga (Portugal), capitale de cité de Lusitanie (cf. CHARLIER 1999 : 177) ; et région de – (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001 : 157).

Collippo (Lusitanie, Portugal) (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001 : 157).

Cologne “ Feldkassel ” (Rhénanie, All.), capitale de cité (SEILER 1991).

Communay (Rhône), Allobroges (BOUVIER 1991 ; – et al. 1993 ; AUBIN 1996 : 164 ; LAROCHE 2006 : 153-155 et carte ; FAURE-BRAC2006 : 197-198 et Fig. 112-114, av. biblio. ; cf. LAROCHE 2005).

Cordenone (prov. Pordenone, It. N.) (SPANGHERO 1999).

Cordoue (Espagne, Bétique) (MORENO et VARGAS 2004).

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Corneilhan “ La Teularié ” et autres (Hérault), mixte av. amph. (LAUBENHEIMER et WIDEMANN 1977 ; LE NY 1988 : 72, no 36-37 ; 84, no 103 ; MAUNÉ 1998 : 206-208, 234).

Corny (Moselle) (MASSY 1997 : 86, 396, 428-429 ; POLFER 2005 : 122 ; cf. DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117, n. 34).

Couladère (Haute-Garonne), dt pesons (HE) (SAPÈNE 1970 ; MANIÈRE 1971 ; LABROUSSE 1972 : 482-484 ; cf. LE NY 1988 : 90-91, no 121).

Courcome “ Le Marchis ” (Charente) (VERNOU et BAIGL 1991 : 22, no 16.8).

Courgevaux “ La Parralle ” (C. Fribourg, CH) (BOISaubert et al. 1992 : 50, Fig. 23 ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.16).

Courtesoult (Haute-Saône) (CHARLIER 1990a : 19, no 70.9).

Cousance (Jura) (CHARLIER 1990a : 18, no 39.2).

Coutiches (Nord), vallée de la Scarpe, mixte (LOUIS et THUILLIER 2007 ; 2010).

Crapeaumesnil “ “ Le Tronquoy ” (Oise) (WOIMANT 1995 : 232).

Creissels “ Raujolles ” (Aveyron), ds villa (PUJOL 1998 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46 ; GRUAT, MALIGRE et VIDAL 2011 : 149).

(Crète, province de –), gén. (HAMPE et WINTER 1962).

Cristeşti (Roumanie) (MAN, CIOATA et CRISAN 2010).

Crookhorn (Hants, GB) (SOFFE, NICHOLLS et MOORE 1989).

(Dalmatie, province de –), plus., dt prod. av. estamp., dt milit. (ALFÖLDY 1967 ; WILKES 1979).

Dambach-la-Ville “ Wilmstein ” (Bas-Rhin), mixte (3 f. de tuiliers, Ier-IIe s.) (KUHNLE 2009 ; KUHNLE et FORT 2005 ; KUHNLE et al. 2005 ; cf. BAUDOUX 2006 : 69 ; PASTOR 2010, 2 : 84 (site 3) ; VIROULET et KUHNLE 2009 ; SCHMID 2009 : 251 et carte).

(Danube, le LONG du –) (Scythie Mineure, Roumanie), milit. (limes) (RăDULESCU 1973).

Dasing-Laimering (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 96).

Deneuvre “ Les Fossés ” (Meurthe-et-Moselle) (MASSY 1997 : 99 et 428-429 ; PASTOR 2010, 2 : 255 (site 21)).

Denèvre (Haute-Saône) (CHARLIER 1990a : 19, no 70.10).

Dietikon “ Ziegelägerten ” (canton de Zurich, CH) (EBNÖTHER 1995 : 202-203, Fig. 289 ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.15).

Dinogetia (la Dobroudja, Roumanie), IVe s. (RADULESCU1969).

- Dinsheim : voir Heiligenberg.

Dirlewang (Lkr. Unterallgäu, Bavière, All.), villa (MOOSBAUER 1999 : Fig. 3, 1 et 230 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 96).

(Dobroudja, région de la –) (Dacie, Roumanie), plus., BE (RADULESCU1969).

Dömös (Hongrie, Pannonie), de la Leg. I Adiutrix (KELEMEN 1994/95).

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Dormagen (Rhénanie du Nord-Wesphalie, All.) (MÜLLER 1964 ; 1979 : Pl. 2 : HORN 1987 : 174, Fig. 109).

Dourges “ les Vingt-Huit ” (Pas-de-Calais), mixte (Groupe A) (THUILLIER 2003, 10 : 1626-1646).

Doussard (Haute-Savoie) (LAROCHE 2005 ; 2006 : 153-155 et carte ; cf. LE NY 1988 : 97, no 142).

Draguignan “ St-Hermentaire ” (Var), villa (BRUN 1999 : 378).

Dreis-Am Weihergraben (Rhén.-Palatinat, All.) (POLFER 2005 : 131).

Druelle “ Lamayou ” (Aveyron) (GRUAT, MALIGRE et VIDAL 2011 : 158).

Dünzling (Lkr. Kelheim, Bavière, All.), villa (MOOSBAUER 1999 : 222 et 230).

Ebel, près Kirberg (Rhénanie, All.) (PÄFFGEN et SCHMITZ 2002).

Eccles (Kent, GB) (DETSICAS 1967 ; cf. PEACOCK 1979 : 8).

Eismerszell (Lkr. Fürstenfeldbruck, Bavière, All.) (FLÜGEL et SCHMIDTS 2000/01 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 58 et Fig. 63).

Éguisheim (Haut-Rhin) (GUTMANN 1899 ; PASTOR 2010, 1 : 27-28 et tabl. Fig. 4).

Élincourt-Sainte-Marguerite (Oise) (WOIMANT 1995 : 241).

Emerkingen (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 97).

(Émilie, Italie), plus. ? (MONTANARI 1962).

Enguialès “ La Plaine ” (?) (Aveyron) (ALBENQUE 1947 : 59, no 77 ; DAUSSE 1988 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46).

Erla (Autriche), dt milit. (STIGLITZ 1969).

Ermenonville (Oise) (WOIMANT 1995 : 243)

Espalion “ La Fontsange ” (?) (Aveyron) (ALBENQUE 1947 : 60, no 81 ; DAUSSE 1988 ; LLECH 1990 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46 ; cf. LE NY 1988 : 74 : no 55).

Esparron (Var) (?) (BRUN 1999 : 386).

Essenbach et –Unterwattenbach-Flur Unterfeld (Gde. Essenbach, Lkr. Landshut, Bavière, All.), villa (FISCHER 1994 : 283 ; MOOSBAUER 1999 : 222 et 230 ; FEDERHOFER 2007 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 96-97).

Ettringen (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 97).

Euskirchen-Euenheim (Rhénanie, All.), villa (LUIK 1999 : 210).

Fabrèges (Hérault) (MAUNÉ 1998 : 206-208, 234).

Fabrezan “ Clausets ” (Aude) (PASSELAC 2009 : 110).

Fâches-Thumesnil (Nord), établ. rural (THUILLIER 1994 : 172 ; LORIDANT 1999 : 285).

Famars (Nord), agglo. (THUILLIER 1994 : 173 ; LORIDANT 1999 : 285).

Fano (Italie) (DE SANCTIS 2006).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 269

Faumont (Nord), vallée de la Scarpe (LOUIS et THUILLIER 2007 ; 2010).

Feldkirch (Vorarlberg, Autriche) (VONBANK 1963).

Félines-Figlinis (Ardèche), agglomération, atelier de Clarianus ? (LE GLAY 1968 : 588 ; cf. BOUET 1999 : 185).

Ferentinum (Latium, Italie) (CÉBEILLAC GERVASONI2009 : 25).

Flavin “ La Baraque ” (?) (Aveyron) (ALBENQUE 1947 : 65, no 89 ; DAUSSE 1988 ; LLECH 1990 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46 ; cf. LE NY 1988 : 74 : no 56).

Flines-lez-Râches - ad Figulinas(?)/ Râches (Nord), vallée de la Scarpe, 4 ateliers, dt 1 mixte et 1 s/ établ. rural (TERNINCK 1869 : 42 ; THUILLIER 1993 : 173 ; 2003, 9 : 1437-1455 ; LORIDANT 1999 : 285 ; LOUIS et THUILLIER 2007 ; 2010).

Florange-Daspich-Ébange (Moselle) (PASTOR 2010, 2 : 25 (site 33) et tabl.).

Florent-en-Argonne “ La Verdunaise ” (Marne), mixte, BE (CHENET 1927 : 86 ; THUILLIER 2003, 6 : 683-687 ; cf. LE NY 1887 : 188 ; 1988 : 73 : no 45 [indiqué : “ Meuse ” par LE NY]).

Fluorn-Winzel (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 96).

Fontès “ Les Plos ” Sud (Hérault) (FEUGÈRE, ROUQUETTE et HOULES 1982 ; MAUNÉ 1998 : 206-208, 234, 346-347 ; cf. LE NY 1988 : 84, no 104).

(Fosso del Rio, vallé du –), territ. de Bomarzo, It. (GASPERONI 2005).

Fousseret “ Trichet ” (Haute-Garonne) (LABROUSSE 1972 : 484 ; MANIÈRE 1975 ; cf. LE NY 1988 : 91, no 122).

Fox-Amphoux “ Les Amphoux ” (Var) (BRUN 1999 : 416).

Fraham (Bezirk Eferding, Autriche) (SCHWANZAR 2004).

Francfurt-Nied (All.) (DOLATA, BARTEL et MUCHA 2003 ; DOLATA, MUCHA et BARTEL 2007 ; RÉDDÉ et al. 2006 : 24-25).

(Franche-Comté), gén. (CHARLIER 1990a : carte Fig. 11 ; et – b).

Fréjus-Forum Iulii (capitale de cité) “ Saint-Lambert ” (Var), mixte (FÉDIÈRE 1981 : 11 ; BRUN et al. 1984 ; LAUBENHEIMER 1992 : 23-24 ; BÉRAUD, GÉBARA et DUMONT 2001 ; cf. RIVET 2010 : 319-321).

Frey (AR, CH) (SUETTERLIN 1999).

Friedberg (Hesse, All.) (BERGER 1969 : 40 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 97).

Friedberg-Hügelshart et –Ruhrbach, – Stätzling, – Wulfertshausen (Bavière, All.) (EBNER 1997 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 97-98).

Frierichsdorf (Hesse, All.) (JACOBI 1930 ; BERGER 1969 : 40 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 98).

(Frioule) (Italie du N), plus. (ZACCARIA 1987).

Frossasco (Turin, Italie) (BERGER 1969 : 40).

Froyennes (Belgique) (COULON 1973).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 270

Gabriac (Aveyron) (au NE de –) (ALBENQUE 1947 : 65, no 92 ; DAUSSE 1988 ; LLECH 1990 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46 ; cf. LE NY 1988 : 74 : no 57).

Garvăn (Dobroudja, Dacie, Roumanie) (STEFAN 1957 ; BERGER 1969 : Fig. 12).

Gegenbach (Ortenaukreis, Bade-Wüttemberg, All.) (Wagner 1979 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 98).

(Genève, près de –) (CH) (Indicateur des Antiq. Suisses, XXIV, 1922 : 23 sqq. ; GRENIER 1934 : 944, n. 1) ; “ Bellevue ” (PAUNIER 1972).

Genvry “ La Sablière ” (Oise) (WOIMANT 1995 : 258).

Georgi Dolrevo (Bulgarie) (PENCHEVA 2010).

(Germanie Supérieure), n., dt militaires (SCHMITZ 2002 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 94-110 ; cf. carte Fig. 71, p. 66).

Germering-Unterpfaffenhofen (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 99).

Giffaumont-Champaubert “ La Druelle ” (Marne) (?) (LE NY 1987 : 186 ; 1988 : 71 : no 22 ; CHOSSENOT 2004 : 456).

Gigondas (Vaucluse) (cf. LE NY 1988 : 94, no 132).

Golancourt “ Le Village ” (Oise) (ANGOT 1971 ; WOIMANT 1995 : 259)

Gonfaron “ Vallon Gautier ” (Var) (BÉRATO, DUGASet PASQUALINI 1988 : 136 ; BRUN 1999 : 434.

Gordion (Phrygie, Turquie), hellénistique (HENRICKSON et BLACMAN 1999).

Gorsko Ablanovo (Bulgarie) (IVANOVA 2009).

(Grèce, provinces de –) en gén. (HAMPE et WINTER 1965 ; BILLOT 2000).

Grossbottwar (Kr. Ludwigsburg, Bade-Wüttemberg, All.) (KUHNEN 1994 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 99).

Grosskrotzenburg (Kr. Main-Kinzig, Hesse, All.) (JÜNGLING 1983 ; REDDÉ et al. 2006 : 24-25 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 99).

Grozon “ L’Échalier ” (Jura) (CHARLIER 1990a : 18, no 39.3).

Grünwinkel (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 99-100).

(Guadalquivir, vallée du –) (Espagne, Bétique), n. ateliers, mixte av. amphores (RICO 1994 ; 2000).

Guénange (Moselle) (POLFER 2005 : 142 ; cf. DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117, n. 34).

Günzburg (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 96).

Harrold (GB) (SCOTT 1975 ; SWAN 1984 : 50).

Hartfield, Great Cansiron Farm (E Sussex, GB), av. compte en graffiti (DARVILL et MAC WHIRR 1984 : Pl. 1 ; RUDLING 1986 ; FOSTER 1986 : 211-212 ; cf. DONIÉ 2002).

Hassloch “ Ganerb ” (Palatinat, All.) (LUIK 1999 : 210).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 271

Haute-Yutz (Moselle), après potiers, av. estamp. (STILLER et al. 1960 ; VAN OSSEL 1992 : 109, n. 145 ; cf. DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117, n. 34 ; cf. LE NY 1987 : 188 ; 1988 : 73 : no 46) ; et voir Basse-Yutz.

Heddernheim (Hesse, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 100).

Hegnach (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 100).

Heidelberg-Neuenheim (Bade-Wüttemb., All.) (BERGER 1969 : 40).

Heiligenberg-Dinsheim (Bas-Rhin), mixte, av. sig. (FORRER 1911 ; cf. LE NY 1987 : 184 ; 1988 : 77, no 80) ; “ Ziegelrain ” (LE NY 1988 : 77 ; PASTOR 2010, 2 : 135 (site 4) : cf/ BAUDOUX 2006 : 69) ; (Dinsheim) “ Buschfeld ”, mixte, av. sig. (LE NY 1987 : 184) ; en gén. : VIROULET et KUHNLE 2009 ; SCHMID 2009 : 251 et carte.

Heimstetten (Lkr. München, Bavière, All.) (MOOSBAUER 1999 : 231).

Heitersheim (Bade-Württ., All.) (VIROULET et KUHNLE 2009 ; SCHMID 2009 : 251 et carte ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 100).

Herbrechtingen (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 100).

Hermalle-sous-Huy “ Engis ” (Belgique) (DELARUE 1973/74 ; 1978 ; 1983/84 ; FRÉBUTTE et GUSTIN 2006a et b ; 2007 ; BRULET 2008 : 406-407).

Hermès (Oise) (LASTEYRIE 1883 ; cf. LE NY 1988 : 75, n° 72).

Herrsching am Ammersee (Lkr. Starnberg, Bavière, All.) (MOOSBAUER 1999 : 231).

Hiemberg (CH) (CLÉMENT et CLÉMENT 1964)

Hochdorf (Bade-Württ., All.), 2 ateliers (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 101).

Hockenheimer (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 101).

Hoheneck (Stadt Ludwigsburg, Souabe, Bade-Württemberg, All.), s/ villa (PARET 1911 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 101).

Holdeurn/Holdoorn (Gederland, PB) (BRAMBACH 1867 : 28 ; HOLWERDA et BRAAT 1946 : cf. Pl. 34, Fig. 2 ; CHARLIER 1999 : 177 ; cf. 2011 : Fig. 6.3)

Holt (Castle LyonsDenbigsh., GB), de légion, mixte (fin Ier-IIIe s) (GRMES 1930 ; BERGER 1969 : Fig. 19 ; MAC WHIRR 1979b : 189 sqq. ; SWAN 1984 : 87 et Pl. 28)

Hombourg-Budange (Moselle) (JEANDEMANGE 2009 ; cf. CHARLIER 2011).

Houdeng-Goegnies (Belgique) (POLFER 2005 : 136 ; BRULET 2008 : 336-337).

Howardries (Belgique), mixte (AMAND 1971 ; LORIDANT 1999 : 287 ; BRULET 2008 : 320).

Huddersfield “ Grimescar ” (Yorkshire, GB), milit. (déb. IIe s.), av. estamp. (PURDY et MANBY 1973).

Hummetroth (Odenwaldkreis, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 48 et Fig. 50).

Hunzenschwil-Rupperswil (AR, CH), mixte, dt milit., pr Vindonissa (SCHULTHESS 1927 ; GONZENBACH 1963 ; ARNOLD 1966 : 40, 47-48 ; GIACOMINI 2005 : 7 ; SCHAER 2006 ; 2009 : 250 et carte ; SCHAER, FETZ et PAULI-GABI 2006 ; Chronique archéologique 2005, Ann. d’Arch. Suisse,

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 272

89, 2006 : 215-298, s. v. ; MEYER-FREULER et al. 2007 : 47 ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.15 et 16).

Illange (Moselle) (BLAISING 2000 : 131, n. 4 ; 2002 ; cf. DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117, n. 34).

Inn (Autriche) (ECKARDT 1962).

Isny (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 101).

Istres “ Sivier ” (Bouches-du-Rhône), mixte, av. amphores, et dt tuyaux (MARTY 2003a et b).

(Istrie, en Croatie), gén. (Džin 2011).

(Italie du Sud, provinces d’ –), gén. (HAMPE et WINTER 1965).

Itchingfield (Sussex, GB) (GREEN 1970 ; 1979).

Iuvanum (Samnium, Italie) (CÉBEILLAC GERVASONI2009 : 25).

Jagsthausen (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 101-102).

Jasseron (Ain), mixte, dt estamp. (BUISSON 1990 : 61).

Jericho (Israël) (FREYBURG 1996).

Jesenwang-Pfaffenhofen (Bavière, All.), villa (MOOSBAUER 1999 : 222 et 230 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 102).

Jochgrim (Kr. Germersheim, All.) (BERNHARD 1979).

Jonvelle (Haute-Saône), près villa (CHARLIER 1990a : 19, no 70.13).

Josenmatt, près Wettswil (ZU, CH) (SPEIDEL 1996).

- Kaiseraugst : voir Augst.

Kaisten “ Ritannen ” (AR, CH) (cf. BERGER 1969 : 41 et Fig. 11 ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.15 et 16). - Kapelen : voir Mamer.

Karlsruhe-Grünwinkel (Bade-Württ., All.) (BERGER 1969 : 41).

Kastel-Staadt (Rhénanie-Palatinat, All.) (POLFER 2005 : 132).

Kembs-Cambete “ Loechle ” (Haut-Rhin), Ier-IIe s., agglom. (VIROULET et HEINDINGER 1999 ; cf. BAUDOUX 2006 : 69 ; VIROULET et KUHNLE 2009 ; SCHMID 2009 : 251 et carte).

Kempten (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 102).

Kölliken (CH), dt milit. (ARNOLD 1966 : 48 ; BERGER 1969 : 28-29, Fig. 27 ; LE NY 1998 : 26, 29 ; MEYER-FREULER et al. 2007 : 47 ; SCHMID 2009 : 250 et carte).

La Bastide-l’Évêque “ Teulières ” (?) (Aveyron) (ALBENQUE 1947 : 68, no 107 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46).

Lacapelle-Marival “ Le Travers de l’Adret / Laveyrière ” (Lot), av. estamp. (PAUC 1982 : 54-57 ; cf. LE NY 1988 : 74 : no 58 ; FILIPPINI 2010 : 180 ; RIGAL 2010b : 73).

Lachalade (Meuse) (POLFER 2005 : 142-143).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 273

La Charce “ Les Yscles ” (Drôme) (DAUMAS et LAUDET 1990 ; LAROCHE 2005 ; 2006 : 153-155 et carte ; PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 206, Fig. 151).

La Crau “ La Decapris ” (Var), villa (GUENDON, BORRÉANI et BRUN 1998 : 282-283, n. 12).

La Croix-Valmer “ Pardigon ” (Var), villa, mixte (av. amph.) (Aug.) (BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 : 136 ; BRUN 1999 : 358-364).

Ladenburg (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 102).

La Garde-Adhémar “ Chartroussas ” (Drôme) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 370).

Laissac “ Les Poujols ” (Aveyron) (GRUAT et MANISCALO 1992 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46).

L’Almadrava (Setla-Mirarosa-Miraflor, Pays Valencien, Esp.) (GISBERT 1999).

Lalonquette (Pyrénées-Atlantiques) (RÉCHIN 2006 : carte Fig. 1 ; PLANA-MALLART 2006 : 207 et carte Fig 2).

La Madeleine / La Neuville-devant-Nancy (Meurthe-et-Moselle) (Bas-Rhin) (PASTOR 2010, 2 : 84, 264 (site 23) ; cf. LE NY 1987 : 188 ; 1988 : 73 : no 47).

La Morgnie (Marne) (GAZENBEEK et VAN DER LEEUW 2003 : 294 ; POLFER 2005 : 143).

La Penche (Tarn-et-Garonne) (cf. LE NY 1988 : 91, no 123).

La Rioa-Tritium Magallum (Espagne) (NOVOA 2010)

La Roquebrussanne “ Le Grand Loou ” (Var), villa (BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 : 137).

Laufon-Müschlag (CH) ? (SCHMID 2009 : 250 et carte).

Laurens (Hérault), mixte (BARRUOL 1878 : 441 ; cf. LE NY 1988 : 84-85, no 105).

Lavaurette “ Prats Grands ” (Tarn-et-Garonne), cadurque (PAUC 1982 : 50, 54 ; cf. LE NY 1988 : 74 : no 59 ; MARÉVAUD-TARDIVEAU 2007 : 127 ; RIGAL 2010b : 73).

Lavercantière/Thédirac “ Le Grand Frau ”, “ Le Frau ” (av. estamp., et mixte) et “ Vayrières ” (av. estamp.) (Lot) (LABROUSSE 1962 : 592 ; 1978 : 420 : PAUC 1982 : 45-47 ; cf. LE NY 1988 : 74 : no 60-61 ; FILIPPINI 2010 : 185 et 220 ; RIGAL 2010b : 73).

Lavernhe “ Saint-Privat ” (Aveyron) (GRUAT, MALIGRE et VIDAL 2011 : 196).

Lédignan (Gard) (GALLET 1966 : 477).

Le Montat “ Foli ” (Lot), tardif ? ((PAUC 1982 : 50 ; cf. LE NY 1988 : 74 : no 63 ; FILIPPINI 2010 : 196 ; RIGAL 2010b : 73)

Le Neufour “ Gorget-Périn ” (Meuse), Argonne (CHENET 1927 : 86, 88-89, 94-95 ; CHENET et GAUDRON 1955 : Fig. 5 ; DEMAROLLE et al. 2003 : 117, n. 34 ; GAZENBECK et GAZENBEEK 2003 : Fig. 15 ; cf. LE NY 1987 : 188 ; 1988 : 88-89, no 116).

Le Pouget “ Les Rieux-Hauts ” (Hérault) (MAUNÉ 1998 : 206-208, 234, 375-376).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 274

Les Arcs-sur-Argens “ Saint-Jean 1 et 4 ” (Var), et “ Ste-Roseline ” (villa) (BÉRATO et DUGAS 1988 ; BÉRATO, DUGASet PASQUALINI 1988 : 136 ; BÉRATO et al. 1989 ; JACOB et al. 1990 : p. 195-196 et Fig. 116 ; BRUN 1999 : 120-123, Fig. 93-95).

Les Lecques (Var) (cf. LE NY 1988 : 94, no 133).

Les Rues-des-Vignes (Nord), dt “ Les Quatre Bornes ”, mixte (THUILLIER 1993 : 180-182 ; 2003, 9 : 1468-1483 ; LORIDANT 1999 : 273-285 ; cf. LE NY 1988 : 92-93, no 128).

Lexden Lodge Farm (rég. Colchester, GB) (FAWN 1983).

Liberchies, agglomération (Belgique) (BRULET 1994 : tabl. II, p. 132-133).

Libourne (Gironde) (DUCASSE 1973 ; 1974/75 ; cf. LE NY 1988 : 69 : no 3).

Liffol-le-Grand “ La Goulotte ” (Vosges) (BURNAND 1990 : 63 ; MASSY 1997 : 212 ; POLFER 2005 : 143 ; cf. DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117 ; PASTOR 2010 : 397 (site 40) ; cf. LE NY 1987 : 188 ; 1988 : 89, no 117).

Lloret de Mar, La Selva (Catalogne, Esp.) (CASAS et al. 1995 ; BUXó et TREMOLDA 2002 ; cf. CHARLIER 2011 : 114 sqq.).

Lochau (Autriche, Rhétie) (HILD 1919).

Loupian “ Le Bourbou ” (Hérault), mixte, av. amphores, près villa (Lugand 1998 ; Pellecuer 2007 ; – et BERMONT 2000).

Ludwigsburg-Hoheneck (Allemagne), villa (KLEIN 1992 ; HÜSSEN 1994 : 261 et Fig. 13.8).

Lunano (Pouilles, It.), rural (MONACCHI 2007).

Lythe Brow (Quernmore, GB) (SWAN 1984 : 89).

Mackwiller (Bas-Rhin), IIe s. (MORLET 1865 ; Hatt 1967 : 85 ; LE NY 1987 : 184 ; 1988 : 77, no 81 ; PASTOR 2010 : 27-28, tabl. Fig. 4 ; cf. BAUDOUX 2006 : 69 ; VIROULET et KUHNLE 2009 ; SCHMID 2009 : 251 et carte).

Mamer/Kapelen (All.) (ADAM 2003 ; 2004).

Manching-Oberstimm (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 102).

Mannheim-Seckenheim (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 102).

Mantoche (Haute-Saône) (LERAT 1962 : 541 ; CHARLIER 1990a : 20, no 70.16 ; cf. LE NY 1987 : 187 ; 1988 : 83, no 99).

Marboz (Ain) (Séquanes), villa (DE KLIJN 1994).

Marches “ Lardent ” (Drôme) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 414).

Marchiennes “ Les Évoïchés ” et “ Le Marais ” (Nord), vallée de la Scarpe, 4 ateliers (LEMAN 1977 : 285 ; THUILLIER 1993 : 177 ; cf. 2003, 9 : 1488-1505 ; POLFER 2005 : 144 ; LOUIS et THUILLIER 2007 ; 2010).

Marille “ Orp-Jauche ” (Belgique) (LEVA 1966a et b ; THYS 1987 ; cf. THUILLIER 2003, 4 : 117-125 ; BRULET 2008 : 292).

Marköbel (Hesse, All.) (BERGER 1969 : 42 et Fig. 28 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 102-103).

Marquefave (Haute-Garonne) (cf. LE NY 1988 : 74 : no 62).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 275

Marzabotto (Italie) ( DE MARIA 1978).

Mauressargues (Gard) (cf. LE NY 1988 : 85, no 106).

Meikirch (BE, CH), av. estamp., de villa (SUTER et al. 2004).

Memmingen-Dickenreishausen (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 103).

Merching-Steinach (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 103).

(Messenie, province de –), gén. (HAMPE et WINTER 1962).

Metz-Divodurum (Moselle), capitale des Médiomatriques (Civilisation… 1983 : 313-315 ; PASTOR 2010 : 351 (site 35) et tabl.).

(Meuse et Rhin, région entre –), gén. (PASTOR 2010).

Minety (Wiltshire, GB) (Crawford 1921).

Mirabeau “ Le Moulin ” (Vaucluse) (TALLAH 2004 : 280, Fig. 320 ; cf. LE NY 1988 : 94, n° 134).

Mirebeau-sur-Bèze (Côte-d’Or), près du camp milit. (PROVOST et al. 2009, 2 : 549-550).

Mittelbronn “ Oxenzung ” (Moselle), mixte (4 fours à TCA, IIe-IIIe s.) (Hatt 1958 : 322 ; 1960 : 233-234 ; LUTZ 1970 ; cf. LE NY 1987 : 188 ; 1988 : 89-90, no 118 ; POLFER 2005 : 144 ; cf. DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117-118 : PASTOR 2010, 2 : 379, site 36).

Möglingen (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 103).

Moissey (Jura), mixte (CHARLIER 2005).

Moissieu-sur-Dolon “ Le Pinet ” (Isère) (LALAÏ 1991 ; AUBIN 1996 : 117-118 ; LAROCHE 2005 ; 2006 : 153-155 et carte).

Montans ( (Tarn) (cf. LE NY 1988 : 91-92, no 125-126).

Montbrison-sur-le-Lez “ Les Danis ” (Drôme) (LAROCHE 2005 ; 2006 : 153-155 et carte ; PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 430, Fig. 619).

Montech “ Les Pères / la Guelherie ” (MARÉVAUD-TARDIVEAU 2007 : 159).

Montenach (Moselle), villa (CLÉMENT 1927 ; cf. GRENIER 1934 : 944, n. 1 ; GAMBS 2007).

Montferrat “ L’Oume ” (Var) 2 fours, mixtes (BOYER 1996 ; BRUN 1999 : 524, Fig. 584).

Montlaur “ La Clapise ” (Aveyron) (GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46).

Montmeyan “ Cocnillet ” (Var) (BRUN 1999 : 527).

Montrosier “ Roquemissou ”, “ Les Arayres / Terroir du Mazet ” et “ Les Canalettes ” (Aveyron) (DAUSSE 1988 ; LLECH 1990 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46 ; GRUAT, MALIGRE et VIDAL 2011 : 321, 322, Fig. 254, 323 ; cf. LE NY 1988 : 74 : no 64).

Moorenweiss-Eismerszell (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 103).

Moriez (Alpes-de-Haute-Provence) (cf. LE NY 1988 : 95, no 135).

(Mormal, forêt de –) (Nord) (GOSSELET 1871)

Mostuéjouls (Aveyron) (DAUSSE 1988 ; LLECH 1990 ; cf. LE NY 1988 : 74 : no 65).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 276

Mours (Val-d’Oise), Ier s., av. teg. mammatae (LAPORTE-CASSAGNE 2011).

Mudau-Schlossau (Neckar-Odenwald-Kr., Bade-Württ., All.), mixte, milit. (RABOLD 2003 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 103).

Muncaster (GB) (SWAN 1984 : 89).

Muniano (Teverina, Italie) (GASPERONI 2003).

Muret “ Bourdaya ” (Haute-Garonne) (LABROUSSE 1968 : 528 ; GAULÉJAC 1989 ; AMÉGLIO 2004 ; cf. LE NY 1988 : 92, no 126).

Mürlembach “ In der Fimbach ” (Rhénanie-Palatinat, All.), villa (LUIK 1999 : 210, Fig. 2 ; POLFER 2005 : 133; cf. DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117).

Mürr (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 103-104).

Nagold (Kr. Kalw, Bade-Wüttemberg, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 104).

Nancy (Meurthe-et-Moselle) (?), mixte (VAUTRIN 1804 ; cf. LE NY 1987 : 188 ; 1988 : 73 : no 48).

(Narbonnaise, province de –), en gén. (SÉNÉQUIER 1991).

Narbonne (Aude), capitale de province, mixte, av. amph. (SANCHEZ, CARRATO et FAVENNEC 2011 : 174-179).

(Narbonne, près de –, cité de –), au moins 2 at. (FEUGÈRE 2008a : 152-153).

Neffiès “ Le Théron ” (Hérault) (MAUNÉ 1998 : 206-208, 234, 407-408).

Nègrepelisse “ Les Tempets ” (Tarn-et-Garonne) (PISANI 1997 ; MARÉVAUD- TARDIVEAU2007 : 166-167).

Neptun (Mangalia Nord, la Dobroudja, Roumanie), IVe-Ve s. (RADULESCU1969).

Neupotz (Kr. Germersheim, Rhénanie-Palatinat, Allemagne, Germanie Sup.), sur le Rhin (FISCHER et SCHULZ 2001 ; SCHULZ et FISCHER 2002 ; SCHULZ 2003).

Neuprüll-Ziegetsdorf (Stadt Regensburg, Bavière, All.), villa (MOOSBAUER 1999 : 222 et 230 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 104).

Neusäss-Westheim (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 104).

Neustadt an der Donau-Bad Gögging (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 104-105).

Neuville-Bosc (Oise) ; cf. LE NY 1988 : 75 : n° 73).

Nied, près Höchst (Hesse, All.), milit. dt estamp. (WOLF 1893 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 105).

Niederberg (Rhénanie-Palatinat, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 105).

Niederhofen (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 105).

Niederzier-Krauthausen “ In den Fuchsbenden ” (Lkr. Düren, Rhénanie, All.) (LUIK 1999 : 210).

Nimègue (PB), milit. (HOLWERDA et BRAAT 1946 ; SWAN 1984 : 50).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 277

(Nord-Pas-de-Calais, Région –), gén. (THUILLIER 2003).

(Norique, province de –) (FEDERHOFER 2007).

Oberburg am Main (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 105).

Oderzo (Vénétie, Italie) (CALLEGHER 1993) ; et région d’– (CALLEGHER 1993).

Offemont “ La Cornée ” (Territ. de Belfort), mixte (RILLIOT 1976 ; RILLIOT et FAUDOT 1990 ; LE NY 1987 : 186-187 ; 1988 : 83, no 100 ; cf. CHARLIER 1990a : 21, no 90.1 ; 2011 ; VIROULET et KUHNLE 2009 ; SCHMID 2009 : 251 et carte).

Oigney (Haute-Saône) (CHARLIER 1990a : 20, no 70.19).

Olympia (Grèce) (BERGER 1969 : 42 et Fig. 20).

Ollières “ Les Mayonnettes ” (Var) (BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 : 136 ; BRUN 1999 : 541).

Ols-et-Rinhodes “ Loup Layque Puech ” (Aveyron) (GRUAT, MALIGRE et VIDAL 2011 : 335).

Oltina (la Dobroudja, Roumanie), Ve-VIe s. (RADULESCU 1969).

Orchies (Nord), vallée de la Scarpe ((LOUIS et THUILLIER 2007 ; 2010).

Ornézan (Gers) (LABROUSSE 1962 : 584).

Osterburken (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 106).

Ostie (Italie) (DAVID et GONZALEZ MURO 2011).

(Ouest de la France), gén. (FAULON 1995).

Ourches “ La Garde ” (Drôme) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 469).

Padoue (Italie) (BONINI 2004 ; CIPRIANO et MAZZOCHINI 2003).

Palafrugell “ Llafranc ” (Catalogne, Esp.), mixte (NOLLA, CANES et ROCAS 1982).

Palaja “ Al Trescol ” et autres (Aude) (PASSELAC 2009 : 110 ; OURNAC, PASSELAC et RANCOULE 2009 : 410-411, Fig. 378-379).

(Parme, région de –, vallée du Taro), Italie, plus. (PETRACCO et PETRACCO 2007).

Pella (Macédoine) (BERGER 1969 : 42 et Fig. 18).

Perpignan (Pyrénées-Orientales) (KOTARBA, CASTELLVI et MAZIÈRE 2007 : 489)

Petit-Bersac (Dordogne) (cf. LE NY 1988 : 78, no 82).

Pfrondorf (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 106).

Pietrabbondante (Italie) (GUIDICELLI 2009 : 39 et Fig. 4 ; LEJEUNE, LA REGINA et MARCHESE 1976).

Pignan “ Le Carry ” et Les Plaines ” (Var) (BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 : 137 ; BRUN 1999 : 555, Fig. 633 ; 560).

Pinel-Hauterive (Lot-et-Garonne) (GARNIER 2008).

Pinheiro (Portugal, Lusitanie), mixte (MAYET et TAVARES 1998).

Plaxtol (Kent, GB), villa (DAVIES 2009).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 278

Ploegsteert (Belgique) (LEMAN et BOURGEOIS 1979).

(Pô, delta du –) (Italie N), plus. (PATITUCCI 2006).

Pocking (Lkr. Passau, Bavière, All.) (MOOSBAUER 1999 : 231 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 106).

Poggio Berni (Rimini, Émilie-Romagne, Tt.) (STOPPIONI 1993 : 88).

Poirier-Mignon (Meuse) (GAZENBEEK et GAZENBEEK 2003 : 294 ; POLFER 2005 : 145).

(Polesine, territoire de –) (Italie N) (ZERBINATI 1986).

Pontailler-sur-Saône “ Mont de Vonges / Les LONGs BOIS ” (Côte-d’Or) (BÉNARD et al. 1994 : 150 ; cf. PROVOST et al. 2009 : 3 : 67).

Pont-sur-Sambre (Nord), agglo. (CARMELEZ 1994 ; THUILLIER 1994 : 179 ; cf. 2003, 9 : 1506-1524) ; LORIDANT 1999 : 285).

Pourcieux “ les Pègues ” (Var) (BÉRATO, DUGASet PASQUALINI 1988 : 137 ; BRUN 1999 : 570).

Pourrière “ Le Carry ” (?), villa ; et “ La Petite Pugère ” (BRUN 1999 : 576 ; 579).

Pouzolles (Hérault) (cf. LE NY 1988 : 72 : no 38).

(Pouzzoles, région de –) (Italie) (AUBERT 2005a).

Propiac “ Le Gour ” (Drôme) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 504).

Pruines “ La Fage ” (Aveyron) (?) (ABRAHAM 2000 ; GRUAT, MALIGRE et VIDAL 2011 : 357).

Ptuj-Poetovio (Slovénie), plus., IIe-IIIe s., dt estamp. (ŠUBIC 1968).

Puerto Real (prov. Cádix, Esp., Bétique), n. ateliers (et alentour), mixtes, av. amphores (MARTíNEZ, VILLALOBOS et GIMÉNEZ 1999).

- Puy-l’Évêque : voir Saint-Denis-Catus.

Quatrevents (Luxembourg) (POLFER 2005 : 149).

- Râches : voir Flines-lez-Râches.

Rahon “ BOIS de la Manche ” et rive gauche Veuge (Jura) (CHARLIER 1990a : 18, no 39.9).

Rainau-Buch (Ostalbkreis, Bade-Württemberg, All.), milit. (IIIe s.) (PLANCK 1983 : 90, 98 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 106).

Rammersweier (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 106).

Rapsley (Ewhurst, Cranleigh, Surrey, GB), villa (HANWORTH 1968).

Rehlingen (Kr. Trèves-Saalburg, Rhénanie-Palatinat, All.) (DONIÉ 2002 ; POLFER 2005 : 133).

Reichling (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 106-107).

Reigate (Doods Farm) (Surrey, GB), près Londres (MASEFIELD et WILLIAMS 2003).

Remy “ La Bayolette ” (Oise) (WOIMANT 1995 : 385).

(Rhétie, province de – ), en gén. MOOSBAUER 1999 : 222) ; orientale, en gén. (FEDERHOFER 2007) ; 1 atelier av. estamp. (SPITZLBERGER 1962) ; du Nord (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 94-110 ; cf. carte Fig. 71, p. 66).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 279

Rheinfelden (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 107).

Rheinzabern-Tabernae (All.), mixte, milit. (REUTTI 1983 ; TRIMPERT 2003 ; RÉDDÉ et al. 2006 : 24-25, Fig. 24 ; WESCH-KLEIN 2000 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 110).

(Rhône-Alpes, Région –, surtout Narbonnaise), gén. (LAROCHE 2005 ; cf. 2006).

Rians (Var) “ Simiane ”, et villa “ Les Toulons ” (BRUN 1999 : 597 ; 600, Fig. 704).

Riccione (Rimini, Émilie-Romagne, It.) (STOPPIONE 1993 : 94-96 ; 108-109).

Riegel (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 107).

Riegelsberg-Neuhaus (Sarre, All.) (POLFER 2005 : 133).

Rimini (Italie) (BIORDI 1993).

Rimsdorf (Bas-Rhin) (PASTOR 2010, 1 : 27-28 et tabl. Fig. 4)Rivière-Saas-et-Gourby (Landes) (cf. LE NY 1988 : 69 : no 4).

Roche-Saint-Secret-Béconne “ Le Grand Ubac ” (Drôme) (PLANCHON, BOIS et CONJARD- RÉTHORÉ 2010 : 519).

Roeselare/Roulers (Flandre occid., Belgique) (VANBRABANT et GODERIS 1997 ; cf. THUILLIER 2003, 4 : 63-68)

Rognes (Bouches-du-Rhône) (JACOB et al. 1990 : 256).

Rohrbach (Bavière, Allemagne) (CZYSZ 2000/01).

RoqueBRUNe-sur-Argens “ La Barque ” (Var) (BÉRATO, DUGASet PASQUALINI 1988 : 137).

Roquefort-sur-Garonne “ La Tuilerie ” (Haute-Garonne) (MANIÈRE 1966 ; cf. LE NY 1988 : 74 : no 66).

Roquemaure “ La Ramière ” (Gard) (BARBÉRAN et al. 2002).

Roquigny “ Les Prés des Boyaux ” (Ardennes) (NICOLAS 2011 : 381).

Rottenburg (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 107).

Rottweil (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 107).

Rückingen (Hesse, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 107).

- Rupperswil : voir Hunzenschwil.

Saalburg (Hesse, All.) (BERGER 1969 : 42 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 107).

Sagalassos (Pissidie, Asie Mineur, Turquie), mixte, byzantin précoce (POBLOME et al. 1998 ; 2000). Saintes (Charente), capitale des Santons, “ Les Champs Cloux ” mixte, et autres (2 ?), dt prod. antéfixes et décor archit. (MAURIN 1978 : 229 ; 2007 : 315 sqq. et 374 sqq. ; VERNOU et BAIGL 1991 : 23, no 17.8 et 10 ; cf. LE NY 1988 : 93-94, no 131).

Saint-Clair-sur-Rhône (Isère), atelier de Clarianus (DUPRAZ et FRAISSE 2001 : 249).

Saint-Cyr “ La Madrague ” (Var) (BÉRATO, DUGASet PASQUALINI 1988 : 137).

Saint-Daunès “ Boutessac ” (Lot), ds villa (PAUC 1992 ; RIGAL 2010b : 73).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 280

Saint-Denis-Catus / Puy-l’Évêque “ Sagnes / Camp de Boux ” (Lot), mixte, av. estamp. (LABROUSSE 1976 : 493 ; PAUC 1982 : 47-50 ; cf. LE NY 1988 : 75 : no 67 ; FILIPPINI 2010 : 210 ; RIGAL 2010b : 73).

Sainte-Cécile-les-Vignes “ Les Gauds ” (Vaucluse) (ROUMÉGOUS 2009 : 309).

Saint-Gein (Landes) (cf. LE NY 1988 : 69 : no 5).

Saint-Germain-la-Poterie “ La Poterie ” et “ Bois Saint-Germain ” (Oise) (WOIMANT 1995 : 414).

Saint-Hilaire-sur-Helpe (Nord) (POLFER 2005 : 127 ; THUILLIER 1993 : 182).

Saint-Jean-aux-BOIS “ Carrefour du Contrôleur ” (Oise) (WOIMANT 1995 : 415).

Saint-Julien-de-Peyrollas “ Le Montagnier ” (Gard) (GOURY 1984 ; cf. LE NY 1988 : 86, no 108).

Saint-Julien-le-Montagné (Var) (cf. LE NY 1988 : 95, no 136 ; BÉRATO, DUGASet PASQUALINI 1988 : 137 ; BRUN 1999 : 653, Fig. 796).

Saint-Just (Ardèche), prod. plaques Campana (LAUBENHEIMER, ODIOT et LECLÈRE 1989 ; BÉRAUD, DUMONT et GÉBARA 1996 ; GOURY 1996).

Saint-Laurent-des-Arbres (Gard) (cf. LE NY 1988 : 72 : no 39).

Saint-Lézer (Hautes-Pyrénées) ( ?) (cf. LE NY 1988 : 75 : no 68).

Saint-Marcel (Aude) (CLAUSTRES 1937/38 ; cf. LE NY 1988 : 72, no 40-41).

Saint-Martin-Labouval “ Saint-Gervais ”, av. estamp. (Lot) (FILIPPINI 2010 : 213 ; RIGAL 2010b : 73). Saint-Martin-Laguépie “ Blanzy / Sommard ” (Tarn), dt IVe, et dt estampilles (LABROUSSE 1976 : 499 ; BLANC 1984 ; RICO 1986 ; 1987 ; Comité… 1995 ; cf. LE NY 1988 : 92, no 127 ; Comité… 1995 : 237-238, Fig.164 ;)

Saint-Martin-les-Eaux (Alpes-de-Haute-Provence) (cf. LE NY 1988 : 95, no 137).

Saint-Maurice-sur-Eygues “ La Tortelle ” (Drôme) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 550).

Saint-Oswald’s Priory (GB) (HEIGHWAY et PARKER 1982)

Saint-Pargoire “ Saint-Marcel ” (Hérault) (MAUNÉ 1998 : 206-208, 234) ; “ Contours / Mas Crémat ”, mixte av. amph. (MAUNÉ 1998 : 206-208, 234, 438-439 ; 2007 : 176).

Saint-Paul “ BOIS des Broches ” (Oise) (WOIMANT 1995 : 435).

Saint-Paul-de-Loubressac “ Saint-Gervais ” (Lot), mixte, av. estamp., et dt pesons (PAUC 1982 : 51 ; cf. LE NY 1988 : 75 : no 69 ; FILIPPINI 2010 : 214 ; RIGAL 2010b : 73).

Saint-Rambert-d’Albon - Figlinis (Drôme) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RÉTHORÉ 2010 : 591).

Saint-Romain-de-Jalionas (Le Terreau ” (Isère), près villa (Ier-déb. IIe s.) (PINET 1972 ; BERTRANDY et al. 2010 : 312, Fig. 317).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 281

Saint-Saturnin-de-Lenne “ Les Fournaques ” (?) (Aveyron) (LLECH 1990 ; GRUAT et MANISCALCO 1992 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46).

Sallèles d’Aude (Aude), dt estampilles, et pesons (LE NY 1988 : 85-86, no 107 ; LAUBENHEIMER 1990 : 94-110, 143-145 ; FÉDIÈRE 2001).

Salles-la-Source “ Cadayrac ” (Aveyron) (LLECH 1990 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46 ; GRUAT, MALIGRE et VIDAL 2011 : 571-572).

Sanary “ Portisol ” (Var) (BRUN 1999 : 698-706).

Sankt Marienkirchen (Autriche) (BERGER 1969 : 17, 42 et Fig. 13).

San Marco (Campanie, It.), s/ villa (MINIERO 1999).

Sant’Angelo-in-Formis (Italie) (cf. CHARLIER 2011 : 729).

Sant Antoni “ Collet ” (Catalogne, Esp.), mixte (NOLLA et al. 2004).

Santarcangelo (Rimini, Émilie-Romagne, It.) (STOPPIONE 1993 : 84, 90, 108, 112).

Santa Venera al Pozzo (Sicile, It.), mixte (briques et poterie) (AMORI 2007).

Sanvensa “ Le Four ” (?) (Aveyron) (ALBENQUE 1947 : 146, no 438 ; GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46).

Sarbar-Savaria (Pannonie) (CÉBEILLAC GERVASONI2009 : 25).

Sargans “ Malerva ” (SG, CH, Rhétie), villa (GEEL 1964 ; FREI 1969 ; MOOSBAUER 1999 : 231 ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.15 ; cf. FERDIÈRE 1988c : Fig. p. 196).

Sarmizegetusa (Siebenbürgen, Dacie) (FLOCA 1945 ; BERGER 1969 : 42).

Sassuolo (Monteguibbio, prov. de Modène, Italie), s/ établ. rural (GUANDALINI 2008).

Savignies “ BOIS de Marquayeuse ” (Oise) (WOIMANT 1995 : 438).

Scalesceugh (Cumberland-Westmorland, GB) (BELLHOUSE 1971 ; RICHARDSON 1973).

(Scarpe, vallée de la –) (Nord), plus de 15 ateliers (THUILLIER et LOUIS 2007 : carte, Fig. 2 ; LEBRUN à paraître).

Schärding (Norique) (EGGER 1969).

Schuld an der Ahr (Kr. Ahrweiler, All.) (EIDEN 1976 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 60-61, Fig. 66)

Schwarzenholz-Ziegelberg (Sarre, All.) (KOLLING 1974 : 85 et 87 ; POLFER 2005 : 134).

Semens (Gironde) (cf. LE NY 1988 : 78, no 83).

Servian “ Bourgade ” (Hérault) (FEUGÈRE 2008 : 152-153 ; cf. LE NY 1988 : 73 : no 42).

Séverac-le-Château “ Le Bousquet ” et “ Le Bruel ” (Aveyron) (GRUAT et al. 1999 : 97, tabl. IV et carte Fig. 46).

Seveux (Haute-Saône) (CHARLIER 1990a : 20, no 70.21).

(Sicile, province de –), plus., dt. estamp. (HAMPE et WINTER 1965 ; WISLON 1979 ; cf. 1999).

Sielenbach-Tödtenried (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 108).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 282

Sigean (Aude) ; cf. LE NY 1988 : 73 : no 43).

Silchester-Cavella Atrebatum (GB) (CRAM 1985 : Fig. p. 96).

Simmozheim (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 108).

Sindelfingen (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 108).

Sinsheim (Rhein-Neckar Kr., All.) (SCHALLMAYER 1981).

Sinzig (Allemagne), mixte (HAGEN 1917).

Sirault (Hainaut, Belgique), mixte, dt. antéfixes (BREUER 1939 ; BIÉVELET 1961 ; DEMAREZ 1972 ;DE POORTER et CLAEYS 1989 : 240 ; LORIDANT 1999 : 287 ; BRULET 2008 : 364-365 ; cf. THUILLIER 2003, 2 : 362 : 249-256).

Sisak-Siscia (Pannonie Supérieure) (SPITZLBERGER 1968).

Sittling (Neustadt an der Donau, Lkr. Kelhaim, Bavière, All.), villa (FISCHER 1994 : 283 ; MOOSBAUER 1999 : 231).

(Slovénie occidentale, en Croatie), gén. (VIDRIH-PERKO et ŽUPANčIć 2011).

Solothurn Hauptbahnhof sud(CH) (DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.15).

Speicher (Rhénanie-Palatinat, All.) (LOESCHCKE 1931).

Steckborn “ Mammern ” (Turgau, CH) (KELLER 1945 ; BERGER 1969 : 43).

Steinheim an der Murr (Bade-Württ., All.) (PARET 1967 ; BERGER 1969 : 43 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 108 ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.15).

Stettfeld (Bade-Württ., All.) (SCHALLMAYER 1992 : 206-207 ; RABOLD 2008a et b ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 35, 71, 108-109).

Stockstadt am Main (Gde. Ubstadt-Weiher, Kr. Karlsruhe, Bade-Württ., All.), mixte (DREXEL 1910 ; BERGER 1969 : 43 et Fig. 21 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 109).

Strasbourg-Argentorate (Bas-Rhin), camp milit. puis capitale de cité : Fbg National, rue des Capucins, rue à l’Ail, et plus. à “ Koeniggshoffen ”, dt de la Legio VIII (BAUDOUX et al. 2002 : 170-171, 425, 432… ; cf. KERN 2004 : 379 ; cf. CHARLIER 2011 : Fig. 6.4 ; PASTOR 2010, 2 :199 (site 13) ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 110 ; cf. LE NY 1987 : 184 ; 1988 : 69 : no 1 et 2 ; cf. BAUDOUX 2006 : 69).

StrAUBINg-Alburg (Lkr. StrAUBINg, Bavière, All.), plus. (MOOSBAUER 1999 : 231 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 109).

(Suisse), en gén. (surtt Helvètes) (LE NY 1998).

Tarbock (Merseyside, GB), milit., av. estamp. (SWAN et PHILPOTT 2000).

Tarquimpol-Decempagi “ Guermange ” et “ Derrière Visse ” (Moselle) (LUTZ 1980 ; MASSY 1997 : 325, 428-429 ; cf. DEMAROLLE 1999 : 255 ; – et al. 2003 : 117-118).

Tarragone-Tarraco (Espagne), plus., HE (TARRATS 1994).

Temmels-Auf Liesch (Rhénanie-Palatinat, All.) (BERGER 1969 : 43 et Fig. 15-16 ; POLFER 2005 : 135).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 283

Temploux (Belgique) (DEL MARMOL 1851/52 ; cf. THUILLIER 2003 : 490-496 ; BRULET 2008 : 552).

Temse/Tamise (Flandre orientale, Belgique) (cf. THUILLIER 2003, 4 : 78-88).

Terras da Fonte, Brenha, Figueira da Foz (Lusitanie, Portugal) (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001 : 157).

Terrols “ La Tuilerie ” (Aude) (OURNAC, PASSELAC et RANCOULE 2009 : 475).

- Thédirac : voir Lavercantière.

Thorame-Haute (Alpes-de-Haute-Provence) (BAILHACHE 1935 ; BÉRARD 1997 : 481, Fig. 459 ; cf. DESBAT 2011a : 148 ; CHARLIER 2011 : 730 et Fig. 6.5).

(Tibre, vallée du –), Ombrie et Sabine, de Tuder à Crustumerium, et Étrurie, de Volsinii à Lucus Feroniae (Italie), n. ateliers (FILIPPI et STANCO 2005).

Tilloy (Nord), vallée de la Scarpe (BLANCHET 1998 : 24, no 41-42 ; LOUIS et THUILLIER 2007 ; 2010).

Tödtenried (Lkr. Augsburg, Bavière, All.) (CZYSZ 1985 : 159 ; MOOSBAUER 1999 : 231).

Todtenweis (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 109).

Tomis (la Dobroudja, Roumanie, Mésie Inférieure), Ve-VIe s. (RǍDULESCU1969).

Torre Llauder (Catalogne, Esp.), mixte (PREVOSTI et CLARIANA 2010).

Toulouse-Tolosa et env. (Haute-Garonne), capitale des Tectosages, aucun atelier, mais 26 connus par les estamp. (RICO 2001 : 259).

Tourbes “ Les Demoiselles ” Ouest (Hérault) (MAUNÉ 1998 : 206-208, 234, 458-461)

Tour-de-Faure “ Mélines ”, av. estamp. (Lot) (FILIPPINI 2010 : 215 ; RIGAL 2010b : 77).

Tournai-Turnacum (Belgique), capitale de cité (BRULET 2008 : 378).

Tourves “ Meuscapèu ” (Var) (?), villa (BRUN 1999 : 837, Fig. 1067-1070 ; cf. LE NY 1988 : 95-96, no 138 ; cf. FERDIÈRE 1988c : Fig. p. 195).

Traunried (Lkr. Augsburg, Bavière, All.) (Czysz 1985 : 159 ; MOOSBAUER 1999 : 231).

Trengen “ Murhubel ” (C. de Luzern, CH), villa (FETZ 1996 ; FETZ et MEYER-FREULER 1997).

Tresques (Gard) (cf. LE NY 1988 : 73 : no 44).

Trets “ Les AMANDiers ” (Bouches-du-Rhône) (JACOB 1987/88 : 264 ; cf. LE NY 1992, IB : 385). Trèves-Augusta Treverorum (dont “ Quint ”), capitale des Trévires (Rhénanie-Palatinat, Allemagne) (Civilisation… 1983 : 313-315 ; LUIK 2001 : 200 ; DEMAROLLE et al. 2003 : 118) ; “ Quint ”, IVe s. (LUIK 2001 : 200 ; POLFER 2005 : 133 ; cf. DEMAROLLE 1999 : 255 ; – et al. 2003 : 118).

Triengen (AR, CH) (HERMANN 1996 ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.15 et 16).

Trouhaut (Panges) “ Fontaine Merle ” (Côte-d’Or) (RATEL 1954/62 ; MARTIN 1960 : 333-336, Fig. 9-11 ; LE NY 1987 : 186 ; 1988 : 79-80, av. biblio. ; PROVOST et al. 2009, 3 : 50-51, Fig. 131).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 284

Udine (Italie), av. estamp. (ROSSET 2004).

Ummendorf (Kr. Biberach, Bade-Württemberg, All.), villa (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 109).

Ungersheim (Haut-Rhin) (VIROULET et KUHNLE 2009 ; SCHMID 2009 : 251 et carte).

Uzech “ Les Sagnes ” (Lot) (FILIPPINI 2010 : 223).

Vallon (CH) (DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.16), 1re moitié Ier s..

Velaux “ Bastide Neuve ” (Bouches-du-Rhône), mixte, dt antéfixes (GATEAU 1996 : 320-321 ; Bouches-du-Rhône… 2010 ; MAUNÉ et SILÉRÉANO 2011 : 679 ; cf. LE NY 1988 : 96, no 139).

Velia (Salerne, Lucanie, Ital.) (MINGAZZINI 1954 ; BERGER 1969 : 43 et Fig. 22).

(Venise, région de –) (Italie) (CIPRIANO et MAZZOCHINI 2008).

Venouse (Italie) (CHELOTTI 2003).

Vibo (Italie) (CÉBEILLAC GERVASONI2009 : 25).

Vicques (CH) (GERSTER 1983 : 194-195 ; SCHMID 2009 : 250 et carte).

(Vienne, région de –) (Isère), capitale des Allobroges, prob. atelier de Clarianus (VERGUET 1974)

Vieux-Cérier “ Chez Ferroux ” (Charente), mixte (VERNOU et BAIGL 1991 : 23, no 16.12).

VilAdamat (Catalogne, Esp.), villa (CASAS 1989 ; cf. CHARLIER 2011 : 589, Fig. 5.4.247).

Villadose (Medio Polesine, Italie), villa (FACCHINI et MARINI 2008).

Villecroze “ Tuéry / Le Banier ” (Var) (BRUN 1999 : 862).

Villeneuve-Minervois “ Le Coupié ” (Aude) (OURNAC, PASSELAC et RANCOULE 2009 : 506).

Villers-Farlay (Jura) (CHARLIER 1990a : 18, no 39.12 ; 1992 ; ROTHÉ 2001 : 756-758, Fig. 541 : cf. LE NY 1987 : 186 ; 1988 : 71 : no 23).

Villers-Robert (Jura) (CHARLIER 1990a : 18, no 39.13 ; cf. LE NY 1987 : 186 ; 1988 : 71 : no 24).

Villespy “ Téoulet ” (Aude) (PASSELAC 2007 : 122).

Villes-sur-Ozon (Vaucluse) (cf. LE NY 1988 : 75 : no 77).

Vilstal-Vilsburg (Frioule, All.) (GRASMANN 2005).

Višići (Serbie), de villa (BERGER 1969 : 43).

Vorarlberg (Autriche, Rhétie) (HILD 1919).

Vransko (Norique) (LAZAR 1997 ; 1999).

Waiblingen-Beinstein (Bade-Württ., All.) (BERGER 1969 : 43 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 110).

Wartmannstätten (Basse Autriche) (HAUSER 1881 ; BERGER 1969 : 43 et Fig. 24).

Weissenburg in Bayern (Bavière, All.) (GUDEA 1996 ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 110).

Welsheim (Bade-Württ., All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 110).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 285

Westerdorf (Bavière, All.) (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 110).

Westheim (Lkr. Augsburg, Bavière, All.), vicus (CZYSZ 1985b : 147 sqq. ; MOOSBAUER 1999 : 231).

Wettswil “ Josenmatt ” (DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.15 et 16).

Wilhering (Basse Autriche) (BERGER 1969 : 43).

Windish-Vindonissa (CH) (DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.15).

Wohlen “ Säriswil ” (CH) (DESCHLER-ERB 2012 : 46 et Fig. 2.16).

Wulfertshausen (Lkr. Aichach-Friedberg, Bavière, All.), villa (MOOSBAUER 1999 : 222 et 230).

Wykehurst (Surrey, GB), près villa Rapsley (HANWORTH 1968).

Xanten (Rhénanie, All.), de légion, camp du Limes (STEINER 1903 : cf. BERGER 1969 : 43).

York (GB), ville (KING 1974 ; cf. SWAN 1984) ; et région de (BETTS 1982).

Yutz “ La Brasserie ” (Moselle) (MASSY 1997 : 86, 89-90 et 396 ; BLAISING 2000 ; 2002 : 191-197 ; POLFER 2005 : 148 ; cf. DEMAROLLE 1999 : 255 ; – et al. 2003 : 117-118) ; et voir Basse- et Haute-Yutz.

Yverdon-les-Bains (C. de Vaud, CH), IVe s. (Chronique… 2004 ; Yverdon… 2008 ; DESCHLER- ERB 2012 : 46, Fig. 2.15 et 16).

(Zeugitana, province d –) ; gén. (CARANDINI 1969/70).

Zomergem (Flandre orientale, Belgique) (cf. THUILLIER 2003, 4 : 103-107).

Zusmarshausen (Lkr. Augsburg, Bavière, All.), vicus (MOOSBAUER 1999 : 231).

Annexe 4 : Estampilles sur TCA hors des cités de Lyonnaise et du N et E de l’Aquitaine

A - Bibliographie générale, sur les estampilles (ordre alphabétique) :

ADAM 1984 : 68-69 ; 1925, Carthage ; ALVINO 1976, Tusculum ; ANDERSON 1991 ; ANTICO 1985, Tortona ; ARDELEANU et ZAGREANE 2010, Gherla (Roumanie) ; ATANASIOU et al. 2006, Grèce ; AUBERT 1993 ; 1994, Rome ; 2001 ; 2005a, Pouzzoles ; 2005b, gén. ; 1973, Heilbronn ; 1974 ; 1997, Apulum ; BARDELL 2004, Constantinople ; BÄRENFÄNGER et DOLATA 2007, Frise orientale ; BARTEL, DOLATA et MUCHA 2000, Germanie Supérieure ; BASSI 1995, Trente ; BAYARD 1990 : 287, Metz ; BÉRARD 1995, Mirebeau ; BÉRATO et al. 1989, Les Arcs- sur-Argens ; 1995, Puget-sur-Argens ; BÉRATO et SALICÉTI 1986, Beausset (Var) ; Berre … 2010, Berre-l’Étang ; MERMOND 1973, Ravenne et Classe ; BERNARDIN 1954a, Montceau- les-Mines ; BERNI MILLET 1996, Vic (Pyr.) ; BETTS 1995, Londres ; BIELLMANN 1987 ; 2009, Oedenburg ; BIERNACKI 2003, Novae (Mésie) ; BIÉVELET 1952 ; 1961, Bavay ; BINSFELD 2008, Trèves ; BIORDI 1993, Rimini ; BLOCH 1936/38, Rome ; 1947/48 ; 1948 ; 1967 ; 1968, Rome ; BODEL 1983 ; 1990, Étrurie ; BOGAERS 1969 ; 1977, Lincoln ; BOLTIN 1974, Piran (Croatie) ; BONINI 2004 ; 2007, Padoue ; BOON 1984, GB ; BORHY et SZÁMADÓ 1997/98, Brigetio ; Bouches-du-Rhône… 2010, Velaux ; BOTTURA 1992, Lorenzo di Pegoniana (MN, It.) : BOUET

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 286

1999 : 181-187 ; BOŽEK 1999/ 2000, Gornji Tučepi ; BRANCHESI 2003 Borgo Tufico ; BRANDL 1996, Carnuntum ; 1999 ; 2002, Xanten ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 111 ; BRANGA 1974/75, Sargetia (Deva) ; BROISE 2000, Rome ; BRULET 1964, Gosselies, Belg. ; 2008 : 511, 566, Wallonie ; BRUN 1984, Var ; 1999 : 583-586, villa Puget-s/Argens ; 893 (index), Var ; et al. 1984, Var ; BRUNIONE 1986, Lipari ; BRUNSTING et STEURES 1997, Nimègue (PB) ; BRUUN 2005a, Rome ; BRUUN 2005b : gén. ; BUCHI 1967, Vérone ; BUIATTI 1994, Aquilée ; BULAT 1971, Slavonie ; BUONOCORE 1994, Rome ; BUORA 1983a, Cividale, et b, Iulia Concordia ; 1985, Aquilée et Dalmatie ; 1988, Udine ; 1993, Aquilée ; CABELLA et al. 2008, Adriatique ; CAGNAT et CHAPOT 1917, I : 12-19 ; CALLEGHER 1993, Modène ; CALZOLARI 1991, Padane centrale ; CAPRIOTI 2000, Monterubbiano ; CARDOSO 1981, Lisbonne ; CATTELAIN et LUPPENS à paraître, villae entre Sambre et Meuse, n. dt 138 à Neuville “ Les Marchenées ” et 246 à Treignes “ Bruyères ” ; CEKHMISTRENKO 1969 ; CHAMOUX 2010 ; région Rhône-Alpes, Allobroges… ; CHARLIER 1999 ; 2004 ; CHAUSSON 2006 ; CHELOTTI 2003, Venouse, Apulie ; CHIRIAC, NICOLAE et TALMATCHI 1998, Constanza, Roumanie ; CHRISTOL 2003, Narbonnaise ; CHRISTOL et FICHES 1999 ; CIL, XII ; CIL, XIII, 6 ; CIL, XV, 1, no 1 à 2415 ; CIPRIANO et MAZZOCHINI 2003, Padoue ; 2008, Venétie ; CLIFFORD 1955, Gloucestershire, GB ; COATES- STEPHENS et PARISI 1999, Rome ; Comité… 1995 ; CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001, Portugal ; CORROCHER 1981, Bourbonnais ; COZZO 1936, Rome ; CULICǍ 1970, Durostorum, Roumanie ; CVIJETIĆ 2009, Municipium (Serbie) ; DARVILL 1980, Cotswold, GB ; DAVID et GONZALEZ MURO 2011, Ostie, IIe-IVe s., dt 1 d’un évêque VIe s. ; DÉCHELETTE 1906, Autun ; DE FILIPPO 1999 : 259, Toulouse ; DEGEN 1963, Suisse, et Vindonissa, Augst, Irgenhausen, (CH) ; DELARUE 1973/74 ; 1978 ; 1983/84, Hermalle-sous-Huy (Belgique) ; DELENCRE et GARCIA 2011 ; DELESTRE 1982 ; DE MAEYER 1940/79, villae Belgique ; DEMAN 1912 ; DE MARCHI 1997, Alba Pompeia, Italie ; DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117, n. 34, Haute-Yutz, Guénange, Yutz, Corny (Moselle), Trèves (All.) ; DE POORTER 1986, Belgique et Bavay ; DE SANCTIS 2006, Fano, Italie ; DESCEMET 1880, Rome ; DEVAUGES 1981 : 422, Bourgogne ; DI GIUSEPPE 2010, Lucanie, villae ; Dix ans… 1980 : 115, Luzarches…, rég. Senlis ; DOCQUIER, WILLEMS et DELARUE 1983/84, cité Tongres, Hermalle ; DODIG 2007, milit. Ljubuški (Croatie) ; DOLATA 1989/91, Mayence et Hesse rhénane ; 1994 ; 1997/2001, Mayence ; 1998a, de vexillatio ; 1998b ; 2000a et 2001d, Mayence et Germanie Supérieure ; 2000b, légions, Mayence ; 2001a, Flörsheim ; 2001c, Rheinzabern et Worms ; 2002a, Mayence ; 2007, Mayence ; 2008a et b ; 2008c, Mayence ; 2008d et e ; DOLATA, BARTEL et MUCHA 2007, Germanie Sup., Oedenburg ; DOLATA et WERR 1998/99 ; DREIER 1999, Riegela, Bade-Württ. ; DUCASSE 1976 ; DUPRAZ et FRAISSE 2001 : 165, Alba (Ardèche) ; DURAN CABELLO 1999, Augusta Emerita (Espagne) ; EBNÖTHER et SCHUCANY 1998, autour Vindonnissa, milit. ; EGGER 1969, Schärding (Norique) ; FACCHINI et MARINI 2008, Villadose (Italie) ; 1980a, Roussillon, et b, Drôme ; 1981, Fréjus et région ; 2004, Narbonne ; et 2005, Roussillon ; et ROUQUETTE 1989, Lattes ; FEUGÈRE 2002, atelier Aspiran (Hérault) ; 2004 ; 2008a et b ; FILIPPI 1992 ; FILIPPI et STANCO 2002, région du Tibre et Latium, Italie ; FIORILLA 1986, Lombardie, HMA ; FLEER 2003, Asberg-Asciburgium, Allemagne ; FLUTUR 2010, Cenad et Sânnicolare Mare (Roumanie) ; FORSÉN et SIRONEN 1996 (de Musée) ; FOUET 1969, villa MontMAURIN ; FREI- STOLBA 1980, Erlach (CH) ; FRÈRE et TOMLIN 1993, GB ; FUCHS 2002, CH ; FUCHS et MARGUERON 1998, Avenches ; FURLAN 1993, Aquilée ; FULFORD et PEACOCK 1984 : 243-244, Carthage ; GAGGIOTTI 1994, Saepinum (Italie) ; GARCIA 1970, León (Esp.) ; GIACOMINI 2005, Vindonissa, milit. ; GIACOMINI et MEYER-FREULER 2006, de légions, Vindonissa ; GINOUVEZ et SANCHEZ 1998, Puisseguier (Hte-Gar.) ; GISBERT 1999 : 91-94, Dianium, Pays Valencien, Esp. ; GOMEZEL

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1995, Udine ; 1996, Frioule-Vénétie (Italie) ; 1997, Vénétie orientale ; GONZENBACH 1963, milit., Vindonissa ; GRAFF 1968, Belgique (69 sites) ; GRAHAM 2004, Castellum Amerinum (Étrurie, It.) ; 2005 ; 2006 : cf. Fig. 1.2, carte, S. Étrurie ; GREC 1993, Dacie, Roumanie ; GREENAWAY 1981, Silchester, GB ; GREGORUTTI 1886 ; 1888, Istrie et rég. Aquilée ; GRENIER 1958 : 78-83, Gaule ; GRUAT et al. 1999, atelier Bournazel (Aveyron) ; Gruppo… 1993, ager Iulia Concordia ; GUALTIERI 2000, Italie centro-mérid. ; GUARNIERI 1988/89, territoire de Ferrare (Italie) ; GUDEA 1993, Dacie ; 2009, milit., Dacie ; GUENDON, BORRÉANI et BRUN 1998 : 282-283, n. 12 et 13, villae Var ; GUEY 1936, Rome ; 1939 : 201 sqq., Numidie, BE ; GUSTOWSKA 2005, milit. Germanie Inf. et Sup. ; HANEL 1998 1997, milit. ; 1998a et b, milit. ; HANEL et TEGMEIER 2004 ; HANEL et VERSTEGEN 2005 ; 2006, milit. ; HELEN 1975, 9000 estamp., région de Rome ; HELEN et SOLIN 1978, Ostie ; HÖCKER 2002 ; HOFMANN 1965 ; HURE 1928 ; ILKIĆ 2005, Sotin-Cornacum (ex-Yougoslavie) ; JACOBI 1897, camp Saalburg (All.) ; JULLIAN 1887/90 : 445-454, Bordeaux ; 1920/26, t. 2 : 95-96 et n. 342-343, p. 608, Bordeaux, Vienne… ; KAENEL 1980, canton de Bern (CH) ; KAISER 1996, milit., Bonn ; KANN 1980/81 ; 1985, Trèves ; KOLLING 1974, Sarre ; KURZMANN 2005, Rome et GB ; 2006, milit. ; LABROUSSE 1962 : 570 : 1976 : 492 ; LAMOINE et MONTZAMIR 2006, Mus. Clermont, non locale ; LAURENT 1993, Tiverny ; LE BOHEC 1984 ; 1992, milit. ; 1995, milit., Mirebeau et autour ; 2000, milit., Germ. Sup. et autour ; LEKVINADZÉ 1967, milit., Cickhisdziri, Mer Morte ; LOOTS et al. 2000, Sagalassos ; LORINCZ 1980, Flexum-Ad Mures, Pannonie, Hongrie ; 1991, Pannonie, Autriche ; 1994a, militaires, Pannonie ; 1994b, Pannonie ; LUGLI 1957 : 553 sqq. ; LUPPENS 2007, Entre-Sambre-et-Meuse, Belgique ; MAC WHIRR et VINER 1978, Britannia, dt milit. ; MALQUORI 1994, Rome ; MANACORDA 1993 ; 1994, Calabre ; 2000 ; 2007 ; 2008, Populonia ; MARDEŠIĆ 2006, Medkovič (Croatie) ; MARENGO 2006, Ariminum ; MARINI 1884, Rome ; MARION et TASSAUX 2008, Loron, Croatie ; REDEUILH et MARQUASSUZAA 1951/53 : 24 et 70, Biganos (33) ; MATIJAŠIĆ 1982/85, Istrie ; 1987a et b, Aquilée et Istrie S ; 1988, Liburnie N ; 1993a, Adriatique ; 1993b, Istrie ; 1993/94, Istrie O ; 1998, Istrie ; MATUSZEWSKA 2006, dt milit., Novae, Mésie Inf. ; MAUNÉ et al. 2006, Aspiran (Hérault) ; MENNELLA 1994, Pollentia et Augusta Bagiennorum, Piémont (It.) ; MERLO 1969, région de Padoue (It.) ; MEYER-FREULER et al. 2007, Vindonissa (CH) ; MINGAZZINI 1970, Italie ; MOGA 1998, Apulum, Roumanie ; MOLOSEVIC 1971, Sirmium, Pannonie, dt milit. ; MOLLE 2005, Aquinum (Ital.) ; MONACO 1975/76, Rome ; MOOSBAUR 1999 : 222 et Fig. 3, Rhétie ; MORFOVA 1971, Bulgarie du N, Pannonie ; MOWAT 1883, milit., Mirebeau ; MÜLLER 1976, Suisse ; NICOLAE 1991, Carsium, Roumanie (Mésie) ; OLCESE 1993, dt. Rome ; PAUC 1982, ateliers, Quercy ; PEDISIC et PODRUG 2007, Dalmatie, Croatie ; PELLICIONI 1985, Voghenza, Italie ; PELLICIONI GOLINELLI 1998, régions de Ferrare et Ravène (It.) ; PETOLESCU et MǍRGHITAN 1973, Micia, Roumanie, dt. milit. ; PETRIKOVITS 1971, fortif., dt Limes, srtt milit. ; PFEIFFER, VAN BUREN et ARMSTRONG 1905 ; Mur d(‘Aurélien, Rome ; PIERATTINI 1971, territ. Tibur, It. ; PISO 1996, Sarmizegetusa, Dacie ; RADULESCU 1973, milit., Scytie Mineure, Roumanie ; RAKEVA-MORFOVA 1970, dt impériales, Danube et Mer Moire, Roumanie; RAMILLI 1968, Padoue, It. ; REBECCHI 1983, Cisalpine ; REDEUILH 1958, St-Aignan (Gironde) ; REYNIERS 1966, Ourna et Tunisie ; RICKEN et BAATZ 1965, camp Salisberg, All. ; RICO 1986, Haute-Garonne et Tarn ; 1987, Tarn ; 1993, Tarraconaise ; 1995b, Tarraconnaise, Catalogne et Pays de valence, Esp. ; 1999, Espagne ; 2000, Bétique ; 2004, Rome, Afrique, Sardaigne, Narbonnaise, Espagne ; RIGHINI 1995, Cispadane ; 1998b, Rimini, et 1998c, Nord Adriatique ; RIGHINI, BIORDI et PELLICIONI 1993, Cispadane, Émilie-Romagne ; RIVIÈRE, MARTY et TILHARD 2012, Cajarc, Lot ; RIZZO et ZAMBITO 2007, Cignana, Sicile ; ROCHA 1908,

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 288

Figueira, Portugal ; RODRIGUEZ 1969, Gabii ; ROSSET 2004, atelier, Udine (It.) ; RUEGER et TODD 1964, Kefeld-Gellep (All.) ; SALVADO 1980, Portugal ; SARNOWSKI 1997, milit., Mésie Inf. ; 2005, milit., Crimée ; 2006, de la flotte, Mer Noire ; SCARPIGNATO 1998, territ. Tifernum Tiberinum (It.) ; SCHENCK-DAVID 2009, Montespan (Haute-Garonne) ; SCHMITZ 2002, milit., Germanie Inf. ; 2004, Cologne (Rhénanie, All.) ; SCHNELLER 1995, dt milit., Carnuntum ; SCHUERMANS 1867, dt Belgique ; SCHUMACHER 1923 : 260 sqq., Rhénanie, All. ; SENSI 1994, Asisium, Spolète, Perusia (Italie) ; SETÄLÄ 1977, Rome et env. ; SIDEBOTHAM 1980, Lucanie ; SIEBERT 1978, gén. ; SIMONETTI 2003, Cupra Marittima ; SPANGHERO 1999, atelier Cordenone (It. N) ; SPITZLBERGER 1968, Rhétie du N ; STEINBY 1973, Rome ; 1973/74a, Rome et Italie, et b, Rome, BE ; 1974a, Rome, et b, Ostie ; 1977/78, Ostie ; 1978, Rome et env. ; 1978/79, Rome ; 1979, Pompéi ; 1981a, gén., et b ; 1982, gén., Rome ; 1983, Rome ; 1984, Pompéi ; 1986, Rome, BE ; 1987a et b, Rome ; 1993a, gén., et b, Rome et Pompéi ; 1998, gén. ; 1999, Rome ; STEINBY et KENRICK 2005, Rome ; STRAZZULLA RUSCONI 1984, Italie NE ; STYLOW 1998, Italica, Esp. ; SUOLAHTI 1978, Ostie ; SZILAGYI 1933, Pannonie ; 1941, rive g. Danube ; 1972, milit. ; TAGLIETTI 1994, Ostie ; TALIANO GRASSO 2000, Zagaria, Cozensa, Ilatrie ; TERRISSE 1960, Bavay (Nord) ; TODUA et GAMKRELIDZE 2006, milit., Colchis, Mer Noire ; TORELLI 1996 ; 2000, gén., Italie ; TOUSSAINT 1950 : 227, Basse-Yutz, Moselle ; TRUMM 2002, Hochrhein ; UROZ 1999, villa San Giuliano (Italie) ; VAN OSSEL 1992 : 106-110 ; VENY 1966, Mallorca, Baléares ; VERGUET 1974, Allobroges, Vienne ? et autres ; VERTET et BET 1980, ateliers Lezoux ; VITRI, BRESSAN et MAGGI 1999, épave ds Stella, prov. d’Udine, It. ; WARRY 2010, milit., Britannia ; WATON et DARDAINE 2010 ; surtt milit., Strasbourg ; WESCH-KLEIN 1989, Breisach am Rhein (Bade-Württ., All.) ; 2008, gén. ; WILLEMS 1975/76, Amay (Belgique) ; WENZEL et DOLATA 2007, bains camp Gross-Gerau (All.) ; WILKES 1979, Dalmatie, dt. prod locale ; WILSON 1999, Sicile ; WISEMA 1979, gén. ; ZACCARIA 1987, Frioule, It. ; 1993a et b, nord Adriatique ; 1994, Italie centre-nord ; 1998, territ. d’Aquilée, It. ; ZACCARIA et GOMEZEL 2000, Adriatique nord ; ZACCARIA et ZUPANCIC 1993, territ. de Tergeste, It. N ; ŽBONA-TRKMAN 1993, Isontino, It. ; ZERBINATI 1993a et b, Adria et Polesine, It. N) ; ZUCCA 1987, Afrique et Sardaigne.

[NB : pour tuiles militaires : voir aussi en C : legiones]

B - Estampilles anépigraphiques :

- anépigraphiques : divers (METZLER, ZIMMERet BAKKER 1981 : 158-159, no 9 ; 316, Fig. 236, 1, Echternach ; LE BOHEC 1995 : 128-140, camp milit. Mirebeau, Côte-d’Or ; GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Saint-André-de-Vézines, Vimeret, Rodez (Aveyron) ; BROISE 2000, Rome ; TUOMISTO 2005, Rome et env. ; GONZALEZ MURO 2012, Ostie, It.)

- anépigraphique : en α grec (RICO 2001 : 268, Toulouse)

- anépigraphique : carré av. croix grecque (CIL, XIII, 6, 13086.2, Trèves ; METZLER, ZIMMERet BAKKER 1981 : 158-159, no 7, Echternach, dt St-Peter et St-Paul)

- anépigraphique : chrisme (BOUET 1998, Aléria, Corse ; HEIJMANS 2001, Arles ; KERN 2004 : 379, Brumath, Bas-Rhin)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 289

- anépigraphique : circulaire (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, (plus.) Le Puech de Buzens, La Graufesenque (8 ex.), Monézic, Montrozier, Séverac-le-Château, Rodez (Aveyron))

- anépigraphique : croix “ constantinienne ” (KERN 2004, 379, Brumath)

- anépigraphique : croix gammée (LUPPENS 2007 : 113-114 ; CATTELAIN et LUPPENS à paraître, villae entre Sambre et Meuse, Belg., IVe s.) ; cf. swastika, infra.

- anépigraphique : croix de Saint-André (CATTELAIN et LUPPENS à paraître, villae entre Sambre et Meuse, Belg., IVe s.)

- anépigraphique : 2 demi-cercles ouverts vers le haut et 1 “ 9 ” (BIÉVELET 1952 : 94 ; CARMELEZ 1979 : 48 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- anépigraphique : étoile à 5 branches (VAN OSSEL 1992 : 109, dt s/ villae, Echternach… ; METZLER, ZIMMERet BAKKER 1981 : 158-159, no 8 ; 316, Fig. 236, 2 et 3, Echternach, dt St- Peter et St-Paul)

- anépigraphique : moitié d’anneau creux (PAUC 1982 : 177, Montlauzun, Lot)

- anépigraphique : ovale (PAUC 1982 : 177, atelier de Puy-L’Évêque, Lot)

- anépigraphique ; palme, après dessin gravé Go (DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- anépigraphique : petit anneau creux (PAUC 1982 : 177, Cadrieu, Lot)

F0 - anépigraphique : en 46 grec (RICO 2001 : 268, Toulouse et Ancely, Haute-Gar.)

F0 - anépigraphique : en 59 grec (RICO 2001 : 268, Ancely, Haute-Gar.)

- anépigraphique : roue à 8 rayons (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 322, Aveyron)

- anépigraphique : swastika (BIÉVELET 1952 : 90 ; CARMELEZ 1979 : 48 : DE POORTER et CLAEYS 1989 : 204 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay) ; cf. croix gammée, supra.

- anépigraphique : /-/V – V (RICO 2001 : 268, Toulouse)

C - Liste alphabétique des estampilles :

[NB : lectures en majuscules italiques : transcriptions/développements/ restitutions en bas-de-casse italique]

- † Petronius Pap F (évèque de Vaison, 637-685) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010 : 421 et Fig. 600, Mirabel-aux-Baronnies, Drôme) - A[…] : voir CNA ; A(.) : voir P A(.)

- …]A (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Recoules- Prévinquières, Aveyron)

- ABF/ABI (LORIDANT 1999 : 273 ; cf. DE POORTER et CLAEYS 1989, Belgique) ; ABF (DE POORTER et CLAEYS 1989 : 14 ; BIÉVELET 1952 : 85 ; CARMELEZ 1979 : 45 ; DELMAIRE 2011 : 346, Locquignol près Bavay)

- ABI (TERRISSE 1960 : Fig. 2, no 92, Bavay-Bagacum) ; et voir ABF.

- AC IL (CIL, XII, 580, 2 ; DÉCHELETTE 1906 : 36-39 ; Musée de Vienne)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 290

- ACINC (fond. cath. Trèves, fin IVe s. : REUSCH 1949 ; cf. VAN OSSEL 1992 : 107)

- ACMTRE : voir λCMTRE.

- A. CRESCENTIVS ; CRECENTIVS (MASSY 1997, 396 ; DEMAROLLE 1999 : 255, Yutz (Moselle) ; BLAISING 2002 : 191-197 ; POLFER 2005 : 148 : Yutz, Moselle)

- ACT(oris) : voir DOL(iare). - ACVS : voir L.– ; Acu(tus) : voir L(ucius) –. - ADIOV : voir VOIDA/–.

- ADIVTEX (CIL, XIII, 6, 12610-12622 ; GRENIER 1958 : 82, n. 1, Trèves ; KEUNE 1935, plus., villa Immerath, All. ; HATT 1962 : 491-492, atelier Haute-Yutz, Metz et Trèves ; Civilisation … 1983 : 313-315, Trèves ; DEMAROLLE 1999 : 255, Yutz (Moselle) ; et al. 2003 : 117, n. 34, Guénange, Haute-Yutz ; cf. VAN OSSEL 1992 : 106-110 et carte XX, dt villa Immerath, All. ; 2012 ; DELESTRE 1982, Metz) ; ADIV(tex) (POLFER 2005 : 142, Guénange) (surtout à Trèves : 83 des 116 estampilles du CIL) ; formes : ADIVTE, ADIVTEX, ADIVTEC, ADIVTECE, ADIVTICE, PADIVTEC, PRADIVTEC, VIVI.ADI, BEL.E.ADIVTECE ; centre prod. à Basse-Yutz ? : cf. TOUSSAINT 1950 (ADIV(tex)) : 227) ; dat. IVe s. ; [ADIU]TICE (HATT 1962 : 496, Metz) ; et sur plus. villae (VAN OSSEL 1992 : 108-109, n. 147, Haute-Yutz) ; ADIVTEC[E] (SCHRAMM, WOLFRAM et KEUNE 1902 : 392-394 ; BAYARD 1990 : 288, amphithéâtre Metz) ; VIBI.AD[.. (METZLER, ZIMMER et BAKKER 1981 : 158-159, no 1, Echternach, Lux.)

- AEFEF (TERRISSE 1960 : Fig. 2, no 93, Bavay-Bagacum)

- AESCHINI : voir T. FADI –.

- AFFEF (TERRISSE 1960 : 164 ; CARMELEZ 1979 : 45 ; DELMAIRE 2011 : 346, Bavay)

- A.FL C (lig. FL) (DEGEN 1963 : KAENEL 1980 : 95 et carte, Oberwichtrach, Uetendorf, Amsoldingen (BE, CH)) - AFR : voir M.AFR… ; Afr(anius) : voir M(arcus) –.

- Afranius (FUCHS et MARGUERON 1998, Avenches) ; et voir M(arcus) –.

- Agatavol (i) ; Agathobulus (cf. CIL, XI, 5678, 3, Trets) ; Agathursi : voir ex pr(aedii) –.

- alae (PETOLESCU et MǍRGHITAN 1973, Micia, Roumanie ; SCHNELLER 1995, camp auxiliaire de Petronell-Carnuntum)

- Ala I Flavia Gaetulorum ou Gallorum (MARCU 2004/05)

- Ala Gallorum Flaviana (CHIRIAC, NICOLAE et TALMATCHI 1998, Carsium, Roumanie)

- ALI TVS : voir L ALI TVS.

- ALBINVS (PAUC 1982 : 142 ; FILIPPINI 2010 : 210 ; RIGAL 2010b : 76, ateliers de Saint-Denis- Catus, et Montlauzun, Cahors, Cours (Lot))

- Allii Aviti (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001 : 153, 165, Conimbriga (6) et villa Alhadas (1), Portugal) - Alpini : voir Q. Clariu-ana Auli Decii –. - ALPINI : voir M. MEMMI –.

- Altina (RADULESCU 1973, Oltina et Dinogetia, Scythie Mineure, Roumanie)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 291

- Am[…] : voir C.IVLI.AM.

- Amasonius, AMASONIVS (DEGEN 1963, KAISERaugst, CH ; cf. DESCHLER-ERB 2012 : 46, n. 135)

- Ambrosius : voir Q. Clodius –.

- Amiantus (LABROUSSE 1953 ; RIGAL 2010b : 76, Cahors) ; AMIANTIM/AMIANTI.M (PAUC 1982 : 142, Cahors) - AMP(…) : voir CN POMP –.

- Anastasius (empereur) (RADULESCU 1973, Histria et Dinogetia, Scythie Mineure, Roumanie) - ANCARIVS : voir Q. –.

- ANNEC (lig. NE) (BIÉVELET 1952 : 92 ; CARMELEZ 1979 : 45 ; DELMAIRE 2011 : 346)

- Anni Veri Quint(iani ou –anensibus) : voir Aproniano. - ANT : voir ANT(onius). - Ant(eros ?) : voir ANT. - ANTIOCI : voir L. TERE(nti) –.

- [AN]TIOLVS (SCHRAMM, WOLFRAM et KEUNE 1902 : 392-394 ; BAYARD 1990 : 288, amphithéâtre Metz)

- ANTISTIORV(m) (s/ tuyaux) POURSAT 1981 : 453 ; VERTET et BET 1980, Lezoux)

- ANT(onius/–nii) (RICO 2001 : 256 ; Fig. 92, 1 ; 265).

- Ant(ullus ?) : voir ANT.

- ]API (CARMELEZ 1979 : 45 ; DELMAIRE 2011 : 346)

- APOLVS (= APOL(a)US(ti) ?) (CIL, XII, 5679, 5 ; RICO 2001 : 258, n. 6 ; 265, Toulouse).

- APRI (BENOÎT 1962b : 149, Fos, Bouches-du-Rhône)

- Apro(niano) [et Pa(etino)] e co(n)s(ulibus) / L[.....]ri (BENOÎT 1964 : 596 ; GOUDINEAU 1981 : 539 ; cf. BOUET 1999 : 186, Narbonnaise).

- Apro(niano) et Pae(tino) co(n)s(ulibus) / M(arci) Vin(ici) Herculan(i) (BENOÎT 1964 : 596 ; GOUDINEAU 1981 : 539 ; cf. CIL, XV, 1529 ; BOUET 1999 : 186, Narb.)

- Apron(iano) Paet(ino) co(n)s(ulibus) / Pomp(oni) Vit(alis) ex pr(aediis) Anni Veri Quint(iani ou –anensibus) (CIL XV, 454 ; BENOÎT 1964 : 596 ; GOUDINEAU 1981 : 539 ; BOUET 1999 : 186 ; cf. BRUN 1999 : 624, Fig. 738, Narb.) ; cf. Apronianus.

- Apronianus (BENOÎT 1954 : 438 ; GOUDINEAU 1981 : 539 ; cf. CIL, XII, 5678, 4 à 6 ; BOUET 1999 : 186-187 (+ marques consulaires)) (28 ex. en 4 formes, s/ villa Grand Loou I à La Roquebrussanne, Var)

- AQV (PASSELAC 2009 : 110 : atelier Bram)

- ARA (FÉDIÈRE 2001, atelier Sallèles)

- ARBOASTISEPSFICET, de l’évêque Arbogast, VIe s. (KERN 2004 : 379 et Fig., Brumath, Bas- Rhin)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 292

- ARF : voir ISFP/–.

- ARMO (CIL, XIII, 6, 12648-12657, Trèves ; VAN OSSEL 1992 : 107-108, villae cité Trèves, au BE ; 2012) : formes : ARM, ARMA, ARMO, ARMOT, MARM (= Armotriacum ?, selon STEINER 1917/18) ; dat. IVe s. ; ARMO et ARM (1er A en V renversé et lig. RM) (METZLER, ZIMMERet BAKKER 1981 : 158-159, no 2 et 3, Echternach, Lux.)

- ARTICIANVS (SCHRAMM, WOLFRAM et KEUNE 1902 : 392-394 ; BAYARD 1990 : 288, amphithéâtre - ARVERI (DARVILL 1982 ; DARVILL et MAC WHIRR 1984 : Fig. 5, Cotswolds et Severn Valley, Glouc., GB)

- ASINA (PAUC 1982 : 143, Cahors, Brengues, Vitaterne (Lot)) ; Asina Fecit F (RIGAL 2010b : 76, atelier Cajarc (?), Brengues, Cours, Cras, Grèzes, L’Hospitalet (Lot) ; QVINTI.AS(ina) (circulaire) (PAUC 1982 : 165-167, plus. ex., atelier Cajarc, Cadrieu, Cahors, St-Cyprien, Labastide-Marnhac (Lot) ; LABROUSSE 1976 : 491, atelier Cajarc (Lot) ; GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Ols-et-Rinhodes, Aveyron) ; [Quinti.as], circulaire (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 335, Ols-et-Rinhodes, Aveyron) ; Quintus Asina (RIGAL 2010b : 76, Cadrieu, Cahors, Cajarc, Cours, Cras, Labastide-Marnhac, St-Cyprien (Lot))

- Asinia Quadratilla (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Étrurie mérid.).

- Asin(ii) : voir CASIN.

- A.S.N.A.E. (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 578, Aveyron)

- Asper : Sextius Iulius Asper ; voir Crispi – Aspr. - Aspr : voir Sexi Vl…, et Crispi– ; ASPRI : voir SEX IVL – : A(SPR) : voir CRISPI

- ASSATVS (CIL, XIII, 6, 12662-12665 ; VAN OSSEL 1992 : 109, IVe s., dt villa Newel, All.)

- A T : voir T A.

- ATAB (DE POORTER et CLAEYS 1989 : 19-24 ; VIVORDER 2001 : 341, no 1, Liberchies, Belg. ; CIL, XIII, 10010, 3040 ; BIÉVELET 1952 : 85 ; TERRISSE 1960 : 164 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 19-25 ; CARMELEZ 1979 : 45 ; LORIDANT 1994 ; DELMAIRE 2011 : 346, n. ex., Bavay)

- ATE et ATEP (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Agen- d’Aveyron (Aveyron) et Rodez (plus.) ; GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 98, 401 (Atep), 414 (Ate), 415 ([AT]EP), 441 (Ate), 444, 484, Aveyron)

- ATEPOMA(ri) (lig. MA) (RICO 2001 : Fig. 90, 7 ; 265, Toulouse, Portet).

- ATIF : voir ISFP/–.

- ATII (DE POORTER et CLAEYS 1989 : 25-30 ; VIVORDER 2008 : no 1, Liberchies, Belg.)

- ATIL (BIÉVELET 1952 : 86 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 25-31 ; CARMELEZ 1979 : 45 ; DELMAIRE 2011 : 346, plus., Bavay)

- ATILIM (rétrograde) (BIÉVELET 1952 : 89 ; CARMELEZ 1979 : 47 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 121 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- ATIVS (S rétrograde) (RICO 2001 : 256, Fig. 90, 8 ; 266, Toulouse)

- ATRIM (DELMAIRE 2011 : 346, Bavay)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 293

- Att(ii) : voir PATTDENT.

- ATTU, ATTUSII (BOST 2008, villa Plassac, Pineuilh, Camblanes-et-Meynac (Gironde), Razac, Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt (Dordogne)) - AV (Comité… 1995 : 217, Rabastens, Tarn)

- AVITVS (CIL, XIII, 6, 12675 ; VAN OSSEL 1992 : 109 : IVe s., villa Konz, All.)

- AVG : voir IMP.

- AVGN/XXI H (BENOÎT 1960 : 315, Villecroze, Var)

- Augps (NICOLAS 2011 : 278, Givron, Ardennes)

- au(USTALIS) : voir L BRVTTI –. - Aug(usti) : voir ex pr(aediis). - Auli : voir C. Clariana –. - AVRELIVS : voir TI AVRELIVS, F. AVRELIVS, L. et T. AVRELIVS.

- AVRESUS (BASSI et al. 2005, Claudia Augusta/Trente, It.)

- AVSONIVS : voir MAGNVS –.

- AV.TV.TI (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 578, Aveyron)

- B (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 572 (s/ peson), Aveyron)

- BA[ (ou BTA[., av. lig. TA ?) (HÉNON 2012 : 109 et Fig. 68)

- BAM[ (BIÉVELET 1952 : 85 ; CARMELEZ 1979 : 45 ; DELMAIRE 2011 : 346, Bavay)

- BARONI (MALLET 2006a : 591, Tabl. 2, Chambly, Oise)

- BATA F. (TERRISSE 1960 : Fig. 2, no 94, Bavay-Bagacum)

- BETUTI / Betutius : voir ST. –.

- Boccanianae : voir Officina –.

- BP / B. P. (WILLEMS 1975/76 ; 1977 ; BRULET 2008 : 383-387 : atelier Amay, Belg., fin IIe-déb. IIIe s.)

- BRVTTI : voir L BRVTTI. - BV : voir T. –.

- C (RIGAL 2010b : 76, Caussade, Lot)

- CAB (RICO 2001 : 256, 265, Toulouse)

- CACTITIICAE : voir TITICAE. - CAEN : voir L BRVTTI… –. - Caesaris : voir ex figlinis –. - C(aesaris) : voir M.C.N.

- CAIVS ou GAIVS (PAUC 1982 : 145 ; RIGAL 2010b : 76, Caussade, Lot)

-CAIVS CLAVDIVS TORQVATVS (PAUC 1982 : 145 ; RIGAL 2010b : 76, Albias, Lot)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 294

- Caius N A (RIGAL 2010b : 76, Albias, Flaugnac, Lot)

- Caius Sextilius C, et Caius Sextilius T (PAUC 1982 ; RIGAL 2010b : 77, atelier de St-Denis- Catus, Lot)

- C(aii) : voir CAL ; CAM ; CASIN ; C PUBL.

- CAL (= C(aii) A(…) L(…) ?) (RICO 2001 : 256 265, Toulouse, villa Blagnac).

- Calpetanus Hermes, de Rome (PIÑOL, LÓPEZ et MARTĹ 2000, Tarragone-Tarraco, Catalogne, Esp.)

- CAM (= C(aii) A(III) M(…) ?) (RICO 2001 : 256, 265, Toulouse).

- CAMAR (CIL, XIII, 6, 12682 ; 1992 : 108 : IVe s., villa Echternach, Lux.) ; et cf. CAPI.

- Camillius/Camillii (FUCHS et MARGUERON 1998, Avenches ; FUCHS 2002, CH, Helvètes)

- CAMT (POLFER 2005 : 139, Trèves-Quint, All.)

- CANINIAN (GRENIER 1958 : 80, n. 2, Vienne, Sainte-Colombe ; CIL, XII, 5679, 12 ; XV : 265 sqq. ; DESCEMET 1880 : 71, no 216), dt Ex figlinis Caninianis Domitiae Lucillae.

- (Cani)niana (lig. NI) (BENOÎT 1954 : 439, Draguignan (Var), Aix-en-P. et Rognes ; cf. CIL, XII, 5678, 4 et 5) - Canus : voir Pertius Surfus –.

- CANVSO (POURSAT 1981 : 453 ; VERTET et BET 1980, Lezoux)

- CAPI ; CAPIO (CIL, XII, 6, 12684-12695, Trèves ; GRENIER 1958 : 82, n. 1, Trèves ; MASSY 1997 : 86 ; DEMAROLLE 1999 : 255, Corny ; – et al. 2003 : 117-118, Haute-Yutz ; cf. VAN OSSEL 1992 : 107-109 et carte XX, villae cité Trèves, au BE ; 2012) ; formes : CAPIONACI, CAPIONA, CAPIO, CPIONACVS, CAPI, CAP, KAPPIONACOF (à Trèves et limes rhénan nord) ; CAPIONACI (Civilisation… 1983 : 313-315, Trèves) ; dat. IVe s. ; …]ONA (METZLER, ZIMMER et BAKKER 1981 : 158-159, no 4, Echternach, Lux.) ; et CAPIMAR : cf. CAMAR.

- C/artago : voir Felix –.

- CASIN (= C(aii) Asin(ii) : RICO 2001 : Fig. 90, 9 ; 259, n. 10 ; 265, Toulouse, Ancely et villa Blagnac, Haute-Gar.)

- CASPR (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Narni, Forum Novum, It.)

- Castor/–is ; CASTOR (BENOÎT 1956 : 233, Fréjus, Var ; 1962a : 700 ; GRENIER 1958 : 79, n. 1, Antibes, Almanare, Le Luc, Fréjus ; FÉDIÈRE 1981 : 11, Fréjus ; BRUN et al. 1984, Fréjus ; BERMUDEZ 1987, Méditerranée Occ. ; RIVET 1992 ; 2010, amphit. Fréjus ; ESCOFFON 2011 : 115, Fig. 129, no 14, Fréjus ; ROTHÉ et HEIJMANS 2008 : 626, Arles ; cf. CIL, XII, 5679, 15) ; CASTORIS (CIL, XII, 5679, 15 ; BENOÎT 1962a : 700 ; RIVET 2010 : 140, Fig. 134 ; 319-321, Fig. 383-384 (n. ex.), Fréjus ; BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 : 135, Var, Fréjus).

- CATFM.LVS et CATTU (CIL, XII, 5680, 3 ; DÉCHELETTE 1906 : 36-39, Vienne)

- CATILI (DELMAIRE 2011 : 346, Bavay)

- Catulus : voir C. Octavius –.

- CAVM[..] (ou : NAVD[..] ?) (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 426, Aveyron)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 295

- CAVI : voir TIIRTI SVRII / TIICLA CAVI. - CAVTITITICAE : voir TITICAE. - CB : voir Classis Britannica. - C.CAL(petani) : voir IMP(ratoris).

- CCC (SUBIC 1968, atelier, Ptuj-Poetovio, Slovénie)

- CCLTORCVATI : voir CAIVS CLAVDIVS TORCVATVS.

- CCXX (FÉDIÈRE et ROUQUETTE 1989 ; BUFFAT 2011 : 220, à Lattes “ Cougourlude ”, Hérault)

- CE(…) (BLAISING 2002 : 191-197, Yutz ; POLFER 2005 : 148, Yutz ; DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117-118, Haute-Yutz, Moselle)

- CEA (DEGEN 1963, Suisse ; KAENEL 1980 : 95 et carte, Münsingen (BE, CH))

- CEC ou CTEC (VAN OSSEL 1984, villae Loën à Lixhe, et Haccourt, Belg., IIIe-IVe s.)

- CELER : voir M.M.CELER. - C.F. : voir Q. ANCARIVS –. - CG : voir Classis Germanica.

- CGPF (LAUWERS 1973, Belg.)

- (cheval) : voir (op)VS DOL….

- CHV (FÉDIÈRE 1981 : 9, Fréjus ; RIVET 2010 : 319-321, Fréjus)

- Cice[ro] (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010 : 168, Barnave, Drôme) ; Cicero f(ecit) ou Of(ficina) (ibid. : 286, 338, Die ; 382, Jonchères, Drôme ; 403 (?), Luc-en-Diois, Drôme)

- C.I.EVC (FÉDIÈRE 2004 : 243, Narbonne)

- CIIRIA (II pour E) (ALBENQUE 1947 : 62, no 87 ; GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, région de Mayran (?), Rodelle (Aveyron))

- CIVII.AM (RICO 2002 : Fig. 90, 3).

- C.IVLI.AM[…] (= Caiii Iuli(i) AM […]) (RICO 2001 : 266, Toulouse).

- Clarian : voir Clarianus. - Clariana : voir officina – ; et Clarianus. - Clarianus, ou Clariana (CIL, XII, 19-25 ; 5679 18, 19Z, Die, Drôme, et Alba, Ardèche ; et 5682131, Orange ; DÉCHELETTE 1906 : 39, Limony, Ardèche ; LERAT 1960 : 259-260, Fig. 22, Jeurre, Jura ; 1962 : 540 et Fig. 46-48, id. ; LE GLAY 1968 : 588, atelier à Félines-Figlinis ? ; VERGUET 1974, atelier rég. Vienne, rive g Rhône seul, sf. St-Romain-en-Gal, et Villars- d’Héria, Jeurre (Jura) et Lyon ; SIMONNET 1976, Lons-le-Saunier, Montmorot, Villards- d’Héria, Jeurre, Aix-les-Bains, Sonnaz, Vienne, St-Romain-en-Gal, Ste-Colombe, St- Paulien, St-Baudille, Uriage, Die, Montélimar, Serres, Entrechaux, Vaison, Orange, Beaumont, Carpentras, Avignon, Apt, St-Rémy-de-Provence, Arles et Eygalières ; BOUET 1999 : 183-186, surtt en Narb. : atelier dans la région de Vienne ? ; DUPRAZ et FRAISSE 2001 : 165, plus., Alba, Ardèche, 249, Félines, Ardèche, 283 et 284, plus., Limony (id.), 337, sanct. St-Désirat (id.) ; CHRISTOL et FICHES 1999 : 149 ; ROUMÉGOUS 2009 : 283, 295, Orange et Piolenc, Vaucluse ; PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010 : 273, 281, 282, 338,

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 296

IIe s., Die (plus.), 419, 436 et Fig. 630, 479, 533, 591-592, Montbrison, Le Pègue, Mérindol- les-Oliviers, Saillans, Saint-Rambert-d’Albon (atelier là ?), Drôme ; FÉDIÈRE 1980b : 7, St- Rambert, id.) ; et …]lari[… (ROTHÉ et HEIJMANS 2008 : 311, 385, 763, Arles ; officina Clariana Auli Decii Alpini (CIL, XII, no 5679, 19-26 ; JULLIAN 1887/90 : 445-454 ; 1920/26, t. 2 : 95-96, n. 343, p. 608, en Viennoise) - Clarianus A Deci Alpin(us) : voir Clarianus. - Clariani : voir Clarianus. - Clarianumada : voir Clarianus. - C(larissimi) V(iri) : voir L(ucius)…

- Classis Britannica (VAILLANT 19984/88 ; HAMY 1904/07, Boulogne ; BRODRIBB 1969 ; 1980, 1500 ex., 9 sites GB, et Boulogne ; SEILLIER et GOSSELIN 1969, Boulogne, n. ex. ; Archéologie , 1969, 2 : 95 ; PEACOCK 1977, Boulogne et GB ; LEMAN 1979 : 286-288, Boulogne)

- Classis Flavia Moesica (RADULESCU 1973 ; CHIRIAC, NICOLAE et TALMATCHI 1998, Carsium, Roumanie ; SARNOWSKI 2006, Mer Noire)

- Classis Germanica (HANEL 1998a et b, Köln-Marienburg ; LAUWERS 1973, Rijmenam, Belg.)

- Clau/diana + chrisme (HEIJMANS 2001, Arles ; ROTHÉ et HEIJMANS 2008 : 585, Arles)

- CLAVDIVS : voir CAIVS CLAVDIVS.

- CL.BR (SEILLIER et GOSSELIN 1969 ; Boulogne-sur-Mer, 40 ex.) ; cf. Classis Britannica.

- CLEMENS : voir APRIO. - Clementis : voir C. Viri –. - Clodius : voir Q. –.

- C.L.P. et C.LVT.PRI (FÉDIÈRE 2004 : 243-244, Narbonne)

- CLXX (FÉDIÈRE et ROUQUETTE 1989 : 113-114, Hérault)

- C. MARI.EVRAS.F : voir L. –.

- CNA = C(aius) N(…) A(…) (PAUC 1982 : 163, Albias et Flaugnac, Lot)

- CN POMP AMP (= Cn(aei) Pomp(eii) Amp(…)) (RICO 2001 : 258, n. 7 ; 266, Toulouse)

- COBLVCC[ ?, ou COBNERTIVS LUCCEIVS ? (PAUC 1982 : 145 ; RIGAL 2010b : 76, Lapenche, Lot) - COBNERTIVS LUCCEIVS ? : voir COBLVCC[ ?.

- C.OCTATVL (lig. AT, et VL) (GAUTHIER 1981 : 484, Targon, Gironde, 3 ex.) ; et voir C. Octavius…

- C. Octavius Catulus (JULLIAN 1887/90 : 445-454 ; 1920/26, 2 : 95-96, n. 342, p. 608, Bordeaux)

- coh(ors)… (BAATZ 1974 ; EBNÖTHER et SCHUCANY 1998, autour Vindonissa et Augst ; EGGER 1969 ; ILKIĆ 2005, Sotin-Cornacum (ex-Yougoslavie) ; RADULESCU 1973, Sacidava et autres, Scytie Mineure, Roumanie ; SCHMID 2009, atelier Kölliken (CH))

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 297

- Coh. I et II (GUDEA 1972, camp milit. de Bologa, Roumanie, Dacie) ; – I Biturigum, et – I Flavia Domitiana (WHITE 1999, Rottweil-Arae Flaviae, Bade-Württ., All.)

- COH IIII BRE (PURDY et MANBY 1973, atelier Huddersfield,Yorkshire, GB)

- Cohortes VII Breucorum (BOGAERS 1969, Alphen-aan-den-Rijn, PB ; KOVAKS 2006b, Hongrie)

- Coh. XXVI (REDDÉ 2009 ; BIELLMANN 2009 : Oedenburg, Bas-Rhin)

- COM (Comité… 1995 : 126, Le Carric, Tarn)

- Communis (CIL, XII, 5679 28 ; DUPRAZ et FRAISSE 2001 : 165, Alba, Ardèche)

- CON (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Millau, Aveyron) ; C.ON (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 210, Aveyron)

- CONCORDVS (Civilisation… 1983 : 313-315, Metz, prod. à Basse-Yutz ? : VAN OSSEL 1992 : 106 ; TOUSSAINT 1950 : 227) ; CONCORDIVS (DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117, n. 34, Haute-Yutz, Moselle ; SCHRAMM, WOLFRAM et KEUNE 1902 : 392-394 ; BAYARD 1990 : 288, amphithéâtre Metz)

- consulaires (marques –) (RODRIGUEZ 1969, Gabii)

- co(n)s(ulibus) : voir Aproniano ; voir ex pr(aediis)

- CORNC (fond. cath. Trèves, fin IVe s. : REUSCH 1949 ; cf. VAN OSSEL 1992 : 107)

- Cornelius (FUCHS et MARGUERON 1998, Avenches) ; et voir L.C.PRISCVS.

- CORNUTI (GUADAGNIN 1978 ; Dix ans… 1980 : 115, villa Luzarches, Val-d’Oise ; MARQUIS 1977, Longueil-Sainte-Marie, Oise ; MAGNAN 1984 : 58 ; LAURENT 1993 ; WABONT, ABERT et VERMEERSCH 2006 : 326 ; MALLET 2006a : 591-592, tabl. 2, Thiverny, Oise, Luzarches (95), St- Martin-Longueau, Ognon, rég. de Senlis, Longueil-Ste-Marie (60) et Châtillon-s/ Marne (51) [certaines pas à la CAG 60 : WABONT, ABERT et VERMEERSCH 2006 : 439-454 et 999]

- COS : voir L BRVTTI… –.

- COTILVS (PAUC 1982 : 145 ; RIGAL 2010b : 76, Montdoumerc et Montauban, Lot)

- C PUBL (= C(aii) Pub(licii)) (RICO 2001 : 262, n. 13 ; 267, Toulouse)

- CRES[…(ALBENQUE 1947 : 143, no 425 ; GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Salles-la-Source à Cadayrac, Aveyron) - CRESCENTIVS : voir A. –. - CRIS / : voir TI.IV.–.

- ?]CRIS[? (PAUC 1982 : 146 ; RIGAL 2010b : 76, Flaugnac et Cras, Lot)

- Crispi – Aspr (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 111, 161, 400, atelier de Bournazel) ; CRISPI A(SPR) (DAUSSE 1988, atelier de Bournazel, Firmi, Aveyron) ; CRISPI-ASPR (ALBENQUE 1947 : 121, no 323, Rodez ; GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, atelier de Bournazel et Rodez,Aveyron) - (croix chrétienne) : voir, avant A-, † Petronius...

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 298

- C.SEXTILI C(…) ; et – T. = Caius Sextilius C(…) ou T(…) (PAUC 1982 : 168 ; FILIPPINI 2010 : 210, atelier St-Denis-Catus, Lot) - CTEC : voir CEC.

- C.T.S. (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010 : 267, Die, Drôme) ; CT[S] (ibid. : 409, Luc- en-Diois)

- CV (rétrograde) (DELMAIRE 2011 : 346).

- Cubus : voir Merula.

- C. Viri Clementis (FÉDIÈRE et ROUQUETTE 1989, Lattes, Hérault, et rég. Lyon-Vienne ; BOUET 1999 : 181-182, Fig. 111 ; BUFFAT 2011 : 220, Lattes “ Cougourlude ”, Hérault)

- C.VOTIONI.F (lig. TI) (FÉDIÈRE 2004 : 244, Narbonne et autres sites Hérault)

- Curia (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 188, 363, Aveyron)

- CVS (TERRISSE 1960 : Fig. 2, no 95, Bavay-Bagacum ; GRAFF 1968, Belgique (n. ex.) ; LE BRUN 1972/73, villa Manage, Belg. ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 51-66 ; VIVORDER 1997 : 286, no 1 ; 2008 : no 2-6, Liberchies, Belg.) ; dt C.V.S (BRULET 1970 : 79 et Fig. 10, villa St-Gérard, Belg. ; BIÉVELET 1952 : 92 ; TERRISSE 1960 : 164 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 14 ; CARMELEZ 1979 : 45 ; DELMAIRE 2011 : 267, 346, n. ex., Bavay).

- Custos Casteli Figlinarum (DOLATA 1994 ; 2008b)

- D (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, La Graufesenque et Rodez, Aveyron) - (delta à l’envers) : voir L TR EB FELICID. - Decii : voir Q. Clariana Auli –. - D(ecimi) : voir D.QVA.F. - Decimus : voir Nauta –.

- D(ecimus) Paxantus (ou Paxantius) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010 : 616, Triors, Drôme) - Dent(onis) ou -ati) : voir PATTDENT.

- Didius Iulianus (SCHMITZ 2002, Germanie Inf.)

- DIGN [.. : voir IVC –.

- DIO(DORI) (MAUNÉ 1998 : 206-208 ; 2001, La Martine, Magalas, Hérault)

- DIODOR. PAMPHILI (FEUGÈRE 2008 : 152-153, oppidum d’Aumes, Hérault)

- [delta à l’envers] L TR EB FELICID (lig. TR et EB) (GRUAT et al. 1999, Aveyron)

- DO : voir L BRVTTI… –. - DOL… : voir (op)VS DOL ; et voir IMP(ratoris).

- DOL(iare) [..] AERINI LVCILLAE VERI ACT(oris) (CIL, XV, 1049, 1050 ; REYNIERS 1966, Oudna, Tunisie) - Domitia : voir gens –.

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 299

- Domitianae Veterae (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Narni, Veii, Monterotondo (It.))

- DONATV F (CIL, XIII, 6, 12760-12762 ; VAN OSSEL 1992 : 109 : IVe s., dt. villa Newel, All.)

- D.QVA.F (= D(ecimi) Qua(…) F(…)) (RICO 2002 : Fig. 92, 7 ; 267, Ancely, Haute-Gar.)

- DSP, D.S.P : voir FIDSP.

- DT (RICO 2002 : 256, Midi-Pyr.)

- Duatius (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001 : 153-154, 165, Conimbriga (3), Portugal)

- DVN.PATER (DEGEN 1963 ; KAENEL 1980 : carte Fig. 1, Suisse)

- AERINI ; voir DOL(iare).

- episcopus (DAVID et GONZALEZ MURO 2011, Ostie) ; et voir ARBOASTISEPSFICET.

- EQ R : voir (op)VS DOL… –.

- Ercbiti (SAUTEL 1954 : 454, Châteauneuf-de-Galaure, Drôme)

- Eribit (CIL, XI, 5679/35 ; DUPRAZ et FRAISSE 2001 : 337, sanctuaire de St-Désirat, Ardèche)

- Erymo : voir Victor]is… - EX FG : voir L BRVTTI… –. - ex figlinis… : voir Caniniani, Propetianae, Saenianae.

- ex figlinis Caesaris (MANACORDA 2007, Italie)

- EX OFFIC ZOGEN (BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 : 136, atelier La Croix-Valmer, Var)

- ex of(ficina) Vincinti (DIAS et SOARES 1988/89, Portugal)

- EX P : voir (op)VS DOL… –.

- ex pr(aediis) Agatavol(i) (cf. Agathobulus) (Gallia, III, 1944 : 203, St-Rémy-de-Prov. ; BENOÎT 1954 : 438, Trets, St-Rémy-de-Prov. ; GOUDINEAU 1981 : 539 ; cf. CIL, XI, 5678, 3, Trets ; BOUET 1999 : 186)

- Ex pr(aediis) Agat(hursi) Aug(usti) l(iberti) Q(uintus) / Pomp(onius) Ian(uaris) Paetino / et Aproniano co(n)u(libus) (CIL XV, 465b ; BENOÎT 1964 : 596 ; BOUET 1999 : 186) (villa Roquebrussanne)

- EVARIM (lig. EVA) = E. Varus (PAUC 1982 : 176, Cahors, La Réol, St-Martin-Labouval, Varaire (Lot)) - EVC : voir C.I.EVC. - EVGE : voir T.FADI.EVGE. - EVRAS : voir L. MARI –.

- ]F[ (DELMAIRE 2011 : 346)

- Fabi : voir (L.F)abi. - FAD et FADI : voir T. FAD.LIC et T.FADI.EVGE.

- FAESONIA (MERMOND 1973, Ravenne)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 300

- FAL (A ou V à l’envers) (LUPPENS 2007 : 99-100, Entre-Sambre-et-Meuse, Belg.) ; FAL (DE POORTER et CLAEYS 1989 : 67-71 ; BIÉVELET 1952 : 85 ; CARMELEZ 1979 : 45 ; LORIDANT 1994 ; DELMAIRE 2011 : 346, n. ex., Bavay)

- Favor (BENOÎT 1963, Marseille)

- FAVORIS : voir IMP(ratoris).

- F. AVRELIVS LITVVS (?) (PAUC 1982 : 144 ; RIGAL 2010b : 76, Labastide-Marnhac, Lot)

- F.C.N = F(iglinae) C(aesaris) N(ostris) (MOOSBAUR 1999 : 222 et Fig. 3, 4, Westheim, Rhétie)

- FEG : voir L BRVTTI… –. - FELICID : voir [delta à l’envers] L TR EB –, et LTREB– - Felicio: voir L(ucius)… - Felix : voir Suasa.

- Felix C/artago (BENOÎT 1954 : 441, Cimiez-Cemenelum)

- FF… (CIL, XII, 5679, 15 ; BENOÎT 1962a : 700, Toulon)

- FG : voir L BRVTTI… –.

- FIDSP (estamp. ansata) (EBNÖTHER 1995 : 67, 202-203, Fig. 289 ; 252-254, Fig. 317-320, villae Dietikon et Seeb, CH) ; FID S P (CIL, XIII, 6 : 12782, Dietikon, CH) ; et DSP (DEGEN 1963, Suisse ; EBNÖTHER 1995 : 67 ; 252-254, Fig. 321, villa Dietikon, CH ; cf. DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.16) ; D.S.P (MOTSCHI et MUNTWYLER 2006, villa Zürich-Albisrieden, ZU, CH).

- figlinis : voir ex – ; voir IMP(eratoris). - Filici. : voir L.Treb.–.

- FISCAL (MOOSBAUR 1999 : 222 et Fig. 3, 5, Regensburg, Rhétie)

- FL : voir (op)VS DOL… –. - FLAVI : voir L. –. - FLAVIVS : voir QFLAVIGRAI.

- FLORANVS (VAN OSSEL 1992 : 109 : IVe s., s/ villa Burgen, All.)

- FLORENTINUS (DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117, n. 34, Haute-Yutz ; prod. à Basse- Yutz ?, Moselle : VAN OSSEL 1992 : 106 ; TOUSSAINT 1950 : 227, Moselle : (Flo)RENTINVS)

- FLORIANVS (DEGEN 1963 ; KAENEL 1980 : carte Fig. 1, Suisse)

- FLORI / IVLI = Florius Iulius (PAUC 1982 : 152, Cahors)

- Florinus (DEGEN 1963, KAISERaugst, CH)

- Florius Iulius ou Iulus (RIGAL 2010b : 76, Cahors, Lot)

- FLORVS (PAUC 1982 : 152 ; FILIPPINI 2010 : 180 ; RIGAL 2010b : 76, atelier de Lacapelle- Marival, et Le Bastit, Cahors (Lot)) - Fontus : voir Lucius Iulius –.

- FV (DE POORTER et CLAEYS 1989 : 72 ; VIVORDER 1993 : 274, n. 50, Liberchies, Belg.)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 301

- Frontinus ou Froton (env. 15 antéfixes) (MAURIN 1978 : 229 et n. 47, Fig. 292)

- FV (DE POORTER et CLAEYS 1989 : 71 ; BIÉVELET 1952 : 92-93 ; CARMELEZ 1979 : 46 ; DELMAIRE 2011 : 346)

- G (CIL, XIII, 12796 ; SANTROT 1996 : 256, Dax, Landes)

- GABIN (COULON 1973, villae Froyennes et Popuelles, et Bléharies (Belgique))

- GAIVS : voir CAIVS.

- Gaius Longinius Speratus (KUHNEN 1994, atelier de Grossbottwar, All.) : voir GLSP.

- Galli : voir L(ucius)…

- GAVDENTI (CIL, XIII, 6, 12793-12794 ; VAN OSSEL 1992 : 109 : IVe s., dt villa Newel, All.)

- GCS (DUPRAZ et FRAISSE 2001 : 165, 4 ex., Alba, Ardèche)

- Genialis : voir Servus Sulpicius –.

- GENIALIS (RICO 2001 : Fig. 90, 6 ; 266, Toulouse).

- gens Domitia (DESCEMET 1880 ; DRESSEL 1886, région de Rome ; GASPERONI 2003, Teverina, It. ; 2005, vallée du Fosso del Rio, territ. Bomarzo, It.)

- gens Minatia (CHELOTTI 2003)

- GERI(lig. ER) (CHARBONNEAUX 1957 : 127, Puys de Voingt, P.-de-D.- GLSP (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 69) = Gaius Longinius Speratus ?

- GRA : voir OF LU –. - GRAIVS : voir QFLAVIGRAI.

- HABI (DELMAIRE 2011 : 346)

- HAMSIT (GRAFF 1968, Belgique (n. ex.) ; TERRISSE 1960 : Fig. 2, no 96, Bavay-Bagacum ; LUPPENS 2007 : 101-106 ; CATTELAIN et LUPPENS à paraître, 30 sites, dt villae (surtt Treignes) entre Sambre et Meuse, Belg., IIIe s. ; BIÉVELET 1952 : 87-88 ; TERRISSE 1960 : 184 ; CARMELEZ 1979 : 46 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 77-94 ; DELMAIRE 2011 : 267, 346, n. ex., Bavay)

- HCPA (DE POORTER et CLAEYS 1989 : 94 ; VIVORDER 2001 : 341, no 2, Liberchies, Belg.)

- Herculan(i) : voir Aproniano. - Herennius : voir Lucius –.

- HER(ennius) O(ptatus) (BENOÎT 1962b : 149, Fos, Bouches-du-Rhône) ; Her(renius) Op(tatus) (cf. CIL, XII, 5679, 44, Martigues ; BENOÎT 1954 : 434, Martigues, B.-du-Rh.) ; et voir L. Herennius ; Lucius –. - Hermes : voir Calpetanus. - Ian(uaris) : voir ex pr(aediis).

- …ian… (CIL, XII, 5683, 309 ; PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010 : 449, Montélimar, Drôme) - IILII : voir INII.

- ILC (GENTY 1978 : 80 ; MAUNÉ 1998 : 206-208, atelier Aspiran, Hérault)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 302

- ILIISCII = Ilesce(ius) ? (PAUC 1982 : 153 ; RIGAL 2010b : 76, Montlauzun et Montauban, Lot))

- (illisibles, ou non décrites) (ALBENQUE 1947 : 62, no 87 ; GRUAT et al. 1999 : tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Flavin, Recoules-Prévinquières, près Saint-Grégoire, Salles-la-Source (Aveyron))

- IMII (ou IILII ?) (AUBERT et MONTURET 2001 : 161, Saint-Bertrand-de-Comminges)

- IMP AVG (ÉTIENNE et MAYET 1994, Bélo (Bétique) et Maurétanie Tngitane)

- IMP(eratoris) CAE(saris) TRO(iani) AVG(usti) EX FIGLIN(nis) MARC(ianiis) DOL(iare) C.CALpetani) FAVOTRI (CIL, XV, 313 ; REYNIERS 1966, Oudna, Tunisie)

- Imp(eratoris) Hadri(ani), Antonini, Commodi, etc. (PATITUCCI 2006, delta du Pô)

- INDE/LVS.F (s/ tuyaux) (GINOUVEZ et SANCHEZ 1998 ; FEUGÈRE 2008 : 152-153, Puisséguier, Hérault) - Ingenuus : voir Patulcianius.

- IONI (OURNAC, PASSELAC et RANCOULE 2009 : 357, Mailhac, Aude)

- IOVINVS (VAN OSSEL 1992 : 109 : IVe s., s/ villa Burgen, All.).

- IRIA (CIL, XI, 5680, 4 ; DÉCHELETTE 1906 : 36-39, Sainte-Colombe (Vienne), Isère)

- IRPOS, IRPOIS : voir TRPOS, TRPOIS ; IRPOI : voir TRPOI.

- IRPS (ou TRPS ?) (NICOLAS 2011 : 157, Arreux et Charleville-Mézières, Ardennes ; CARMELEZ 1979 : 47 ; DELMAIRE 2011 : 346, Bavay)

- ISFP, ISFP/ATIF, ISFP/ARF, ISFP/DAF (LE BRUN 1972/73, villa Manage, Belg. ; DE POORTER et CLAEYS 1989 ; VIVORDER 1997 : 286, no 2 à 10 ; 2001 : 341, no 3, Liberchies, Belg.)

- ISP (DELMAIRE 2011 : 347, Houdain-lez-Bavay).

- ISPF (BIÉVELET 1952 : 88 ; TERRISSE 1960 : 164, Fig. 2, no 97 ; CARMELEZ 1979 : 47 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 95 ; DELMAIRE 2011 : 346, Bavay-Bagacum)

- IVC DIGN[.. (DARVILL et MAC WHIRR 1984 : Fig. 5, Cotswolds, GB)

- I.V.F (CIL, XIII, 10010, 3040 ; BIÉVELET 1952 : 93 ; CARMELEZ 1979 : 47 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay) - IVL : voir SEX –. - IVLI : voir FLORI ; voir (op)VS DOL –. - Iulianus : voir Iulius. - Iu(lii)/Iuli(i) : voir C.IULI.AM ; IU MI. - Iulius Fontus : voir Lucius –.

- Iulius Iulianus (UBL 2008, Wallsee-Locus Felix, Autriche)

- IV MI[…] (= [..] Iu(lii) Mi(…)) (RICO 2001 : 262, n. 13 ; 266, Toulouse)

- IVN FIR : voir M. IVN FIR

- Iunius Macer (ou – Macr[..]) (SCHMITZ 2002, Germanie Inf.)

- KAPPIONA-COF : voir CAPIO.

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 303

- L.ACUS.SEX. (ROLLAND 1960 : 282, Vaison)

- L(ucius) Acu(tus) Sex(tius) F(ecit) (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010, Buis-les- Baronnies, Drôme)

- LAEVINVS (PAUC 1982 : 153 ; RIGAL 2010b : 76, Cahors, Saint-Cyprien, Labastide- Marnhac, Montdoumerc (Lot))

- L ALI TVS (lig. LALI et TV) (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Ods-et-Ronhodes, Aveyron, Gréalou, Lot ; GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 335, Aveyron)

- LASI (FÉDIÈRE 2004 : 245-246, Narbonne, et autres sites Aude, et Hérault)

- L. et T. AVRELIVS LITVVS (?) (PAUC 1982 : 144 ; RIGAL 2010b : 76, atelier Cajarc, Cadrieu, Cahors, Cennevières, Gréalou, Le Cayre ; Cadrieu, Cénevières, Gréalou (Lot)) - L BRVTTI… au(GVSTALIS) FEG OP DO / EX FG OGM CAEN PAET / COS (circulaire, cos au centre) (ROTHÉ et HEIJMANS 2001 : 763, Fig. 1188, Bouches-du-Rhône)

- L.C.F. (= L(ucius) C(…) F(…)) (RICO 2001 : 259, n. 10 ; Fig. 92, 6 ; 266, Toulouse, Ancely, Haute-Gar.)

- LCMTI ou LMTRE (BIÉVELET 1952 : 93 ; CARMELEZ 1979 : 47 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 105-107 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay) ; et voir suivant.

- λCMTRE (lambda grec ou plutôt A ?) (LUPPENS 2007 : 107-108 ; CATTELAIN et LUPPENS à paraître, villae entre Sambre et Meuse, Belg.)

- L. C. PRISCVS (DEGEN 1963, Suisse ; KAENEL 1980 : 94-95 et cartes, Fig. 1-2, Avenches, Wileroltingen, Radelfingen, Wohlen, Meikirch, Bern et Studen-Pestinaca (BE, CH)) = L(ucius) C(ornelius) Prisc(us) (SUTER et al. 2004, atelier Meikirch, du BE, CH ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.16, Wöhlen, CH)

- LCS (CIL, XIII, 6 : 12851, Anthée (Belg.)) ; L.C.S. (LUPPENS 2007 : 109-110 ; CATTELAIN et LUPPENS à paraître, villae Entre-Sambre-et-Meuse, Belg. ; CARMELEZ 1979 : 47 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 108-111 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- legio… (et autres militaires, gén.) ([ordre alphab.] BIELLMANN 2009, Oedenburg ; BRUNSTING et STEURES 1997, Nimègue ; DODIG 2007, Ljubuški (Croatie, Dalmatie); DOLATA 1998a ; 1999, Hockenheim ; 2000a, Mayence et Germanie Supérieure ; 2000b, Mayence ; 2004, Mayence ; 2008a et b ; DOLATA et WERR 1998/99 ; EBNÖTHER et SCHUCANY 1998, autour Vindonnissa et Augst ; GONZENBACH 1963, Vindonissa ; GRUAT et al. 1999 ; GUDEA 2009, Dacie ; HANEL et VERSTEGEN 2005 ; 2006, Divitia-Cologne-Deutz, All. ; ILKIć 2005 ; IRIMIA 2002/03, Dobroudscha, Dacie, Roumanie ; KAISER 1996, Bonn ; KING 1974, York, atelier ; KURZMANN 2006 ; LEKVINADZÉ 1967, Cickhisdziri ; LE ROUX 1999, Espagne ; LóRINCZ 1994a, Pannonie ; MAC WHIRR 1979b et c, Britannia ; MAC WHIRR et VINER 1978, région de Cirencester et Britannia ; MATUSZEWSKA 2006, Novae, Mésie Inf., Bulgarie ; MOLOšEVIć 1971, Sirmium ; MOWAT 1883, Mirebeau, Côte-d’Or ; PEDIšIć et PODRUG 2007, Dalmatie, Croatie ; PETRIKOVITS 1971, fortif., dt Limes ; RǎDULESCU 1973, Scuthie Mineure, Roumanie, limes Danube ; REDDÉ 2005 : 217, 230, 241, 267, Oedenburg, Bas-Rhin ; 2009 ; – et al. 2006 : 74-76 ; SARNOWSKI 1997, Mésie Inf. ; 2005, Crimée SO ; SCHAER 2006, Hunzenschwil, CH ; SCHAER, FETZ et PAULI-GABI 2006, id. ; SCHMITZ 2002, Germanie Sup. ; SCHOLZ 2005, Walhaim,

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 304

All. ; SCHRAMM, WOLFRAM et KEUNE 1902, Metz ; SCHULTHESS 1927, atelier de RuppersWILL, All. ; SPITZLBERGER 1968, Rhétie ; STEINER 1903, atelier de Xanten, All. ; SZILáGYI 1933, Pannonie ; 1941, rive g. du Danube ; 1972, gén. ; TODUA et GAMKRELIDZE 2006, Colchide, Mer Noire ; WARRY 2006a ; 2010, Britannia ; WATON et DARDAINE 2010, camp milit. Strasbourg ; WOLF 1893, atelier de Nied, Hesse, All. ; ZAHARIADE 2011, camp de Berzobia, Roumanie)

- (légion, possible estampille de –) (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, région de Saint-Christophe, Aveyron)

- Leg. I (BIERNACKI 2003, Novae, Mésie ; KOVáKS 2006a, Hongrie) ; – Adiutrix (KELEMEN 1994/95, atelier de Dömös, Hongrie ; OPREANU 1998, Apulum, camp, Roumanie) ; – Italica (RADULESCU 1973, Scythie Mineure, Roumanie ; CHIRIAC, NICOLAE et TALMAţCHI 1998, Carsium, Roumanie) ; – Iova Scythica (RADULESCU 1973, Scythie Mineure, Roumanie ; – Martia (BE) (KAENEL 1980 : 101-102, Biel-Mett, BE, CH ; MAGETTI et GALETTI 1993, Augst, CH ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.16, Kaiseraugst, CH, Grezet 2012, Kaiseraugst ; CRAMATTE et BLIN 2012, Mandeure) ; – Germanica, et – Minervia (SCHMITZ 2002, Germanie Inf.) ; LEGIMAR : TOMASEVIC-BUCK 1982, atelier Augst-Kaiseraugst ; BIELLMANN 1987, Oedenburg ; FURGER 1990 : 121 ; DREIER 1999, Riegela, Bade-Wütt. ; REDDÉ 2005 : 217, Bieshein-Oedenburg, Bas- Rhin ; FELLMANN 2004 ; KAISERaugst, Strasbourg, Soleure ; SWOBODA 2005, Breisach, All. ; REDDÉ 2009, Oedenburg, Bas-Rhin ; CRAMATTE, GLAUS et MAMIN 2012 : 8, Mandeure)

- Leg. II (BOON 1984 ; KAENEL 1980 : 101, Rapperswil, BE, CH) ; KOVAKS 2006a, Hongrie) ; – Adiutrix (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 51, seau pour estamp. Aquincum, Hongrie ; – Augusta (WARRY 2006a ; 2010, Britannia) ; – Italica (PETROVITSCH 2005, camp de Lauriacum, limes germ. ; STIGLITZ 1969, atelier Erla, Autriche ; UBL 2009, Lauriacum-Enns, Autriche)

- Leg. III (SPITZLBERGER 1968, ateliers Sisia-Sisak, Croatie) ; – Augusta (LE BOHEC 1981) ; – Italica (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 72-74 (liste des sites p. 111)) ; – Cyrenaica (KERMORVANT, LE BLANC et LENOIR 2000, Bosra, Syrie)

- Leg. IV (FLUTUR 2002/03) ; – IIII Macedonica (DOLATA 2000c, Oppenheim ; REDDÉ 2009 ; BIELLMANN 2009 : Oedenburg, Bas-Rhin) ; – IV Flavia (SANADER 1999/2000, Vojnić, Croatie ; PROTASE 2010, Berzobia, Roumanie) ; – Flavia Felix, Bersobis, Roumanie, Dacie (FLUTUR 2002/03)

- Leg. V (SARNOWSKI 2005, Crimée SO ; SCHMITZ 2002, Germanie Inf.) ; – Alaudae (BOGAERS 1977, Lincoln-Lindum, GB)

- Leg. VI (WRIGHT 1976, 79 ex. en GB, surtt à York ; SWAN 1992, Britannia ; SCHMITZ 2002, Germanie Inf.)

- Leg. VII Claudia (IVe s.) (GUDEA 1970, Svinita, Roumanie, Dacie) ; – VII Gemina (GARCíA 1970 ; PALAO VICENTE 2006, León, Espagne).

- Leg. VIII (SCHUMACHER 1923 : 260 sqq. ; BAATZ 1970 ; 1979 ; 1988 ; BAUDOUX et al. 2002 ; GRENIER 1958 : 78 sqq., Strasbourg ; PÉTRY 1976 : 393, 396, Strasbourg, 399, Wolfisheim, Bas-Rhin ; BÉRARD 1995, Mirebeau, Côte-d’Or ; FÉVRIER et LE BOHEC 1999, Langres ; REDDÉ 1995, Xanten, All. ; PROVOST et al. 2009, 2 : 501, Marcilly-s/Tille, et 549-550, Mirebeau (C.- d’O.) ; WATON et DARDAINE 2010, camp milit. Strasbourg ; DELENCRE et GARCIA 2011, autour Mirebeau, srtt LEG.VIII.AVG) ; – Augusta (DARDAINE et WATON 1987 ; 1978 : 355, Soulz, Haut- Rhin ; et 365, Strasbourg ; LE BOHEC 2000, diffus. hors Limes Germ. Sup. : Fig. 3 ; SCHMITZ

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 305

2002, Germanie Inf. ; KERN 2004 : 379 et Fig., Brumath ; BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 72-74 (liste des sites p. 111) ; REDDÉ 2009 ; BIELLMANN 2009 : (n.) Oedenburg, Bas-Rhin) ; et cf. OCTA.

- Leg. IX (WRIGHT 1978, Lincolnshire et Yorkshire, GB) ; – Hispania (BISHOP 2007, Carlile, GB ; SCHMITZ 2002, Germanie Inf.)

- Leg. X (PAZ et PETAC 1998, Hispanie, Mésie, Rhénanie ; ARUBAS et GOLDFUS 1995, atelier Jérusalem, Israël ; SCHMITZ 2002, Germanie Inf.) ; – Fretensis (BARAG 1976)

- Leg. XI (SARNOWSKI 2005, Crimée SO ; SCHAER 2005, atelier, Hunzenschwil, CH ; SCHMID 2009 : 250-251 et carte, ateliers Kölliken et Hunzenschwil, CH ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.16, Hunzenschwil et Kaisten, CH) ; – Claudia (DEGEN 1963, Vindonissa, CH ; CULIC ǎ 1970, Durostorum, Roumanie (49 ex.) ; RADULESCU 1973, Scythie Mineure, Roumanie ; WHITE 1999, Rottweil-Arae Flaviae, Bade-Württ., All. ; GIACOMINI et MEYER-FREULER 2006, id. ; REDDÉ 2009 ; BIELLMANN 2009 : Oedenburg, Bas-Rhin ;) ; – Martia (REDDÉ 2009 ; BIELLMANN 2009 : (assez n.) Oedenburg, Bas-Rhin ; STǎICUT 2011, Petroasele, Roumanie)

- Leg. XII Victrix (GILLIAN 1994, Chester et Merseyside, GB ; KERN 2004 : 379 et Fig., Brumath ; Chronique archéologique 2005, Ann. d’Arch. Suisse, 89, 2006 : 215-298, CH)

- Leg. XIII (DRÎMBǎREAN et RUSTOIU 2003 ; et BENEA 2010, Apulum, Roumanie ; PETOLESCU et M ǎRGHITAN1973, Micia, Roumanie) ; – Gemina (MǎRGHITAN 1968, Cedad et Micia, Roumanie, Dacie ; BǎLUţǎ 1997 ; DRÂMBǎREAN 1997, Partoş, Roumanie ; MOGA 1998, Apulum, Roumanie, Dacie)

- Leg. XIV (BAATZ 1965, Echzell, All. ; DOLATA 1999) ; – XIV / XIIII Gemina (BRANDL 1996 Germ. Sup. et Carnuntum ; DOLATA 1999, Hockenheim ; REDDÉ 2009 ; BIELLMANN 2009 : Oedenburg, Bas-Rhin)

- Leg. XV (SCHMITZ 2002, Germanie Inf.)

- Leg. XVI (SCHMITZ 2002, Germanie Inf.)

- Leg. XX (GRIMMS 1930, Holt, Castle Lyons, Dengigshire, GB ; PHILPOTT 1994, Tarbock, Merseyside, GB) ; – XX VV (SWAN et PHILPOTT 2000, atelier Tarbock, GB)

- Leg. XXI (DEGEN 1963, Vindonissa, CH ; MATTEOTI 1993, Augst, CH ; FUCHS et MARGUERON 1998, Avenches, CH ; SCHMITZ 2002, Germanie Inf. ; GIACOMINI 2005 : 8, atelier de Kaisten, CH ; GIACOMINI et MEYER-FREULER 2006, Vindonissa ; SCHAER 2005, atelier de Hunzenschwil, CH ; MEYER-FREULER et al. 2007 : 47, atelier de Kölliken, CH ; WIEDEMER 1963, villa de Görbelhof-Rheinfelden, AR, CH ; WIEGELS 1983, Vindonissa ; Chronique archéologique 2005, Ann. d’Arch. Suisse, 89, 2006 : 215-298 ; SCHMID 2009 : 250-251, et carte, ateliers Kaisten, Kölliken et Hunznschwil, et Vindonissa, CH ; DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.16, Hunzenschwil et Kaisten, CH) ; – Rapax (REDDÉ 2009 ; BIELLMANN 2009 : (n.) Oedenburg, Bas-Rhin)

- Leg. XXII (BAATZ 1965, Echzell, All. ; 1967, Zugmantel, All. ; 1969 ; 1976, Jagsthausen ; JACOBI 1897 ; DEGBOMONT 1984 : 141 et 146, Fig. 253 et 274, Saalburg, All. ; RICKEN et BAATZ 1965, Salisberg, All. ; SCHMITZ 2002, Germanie Inf.) ; – Primigena Pia Fidelis (BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 72-74 (liste des sites p. 111)) ; – Primigenia Antoniniana (DOLATA 1994 ; 2001b, Worms)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 306

- Leg. XXX (RUEGER et TODD 1964, atelier Krefeld-Gellep, All. ; SCHMITZ 2002, Germanie Inf. ; DOLATA 2004, Mayence ; SCHMITZ 2010, Xanten, All.) ; – Ulpia Victrix (KURZMANN 2005, camp de Chester, GB) - [LE]GITUMU : voir [M]ARINI –.

- LENTVLVS (PAUC 1982 : 153-156 ; FILIPPINI 2010 : 214 ; RIGAL 2010b : 76 (plus. ex.), atelier de St-Paul-de-Loubressac, Lot)

- (L.F)abi (BENOÎT 1956 : 233, Fréjus, Var)

- L.FLAVI (DEGEN 1963 ; KAENEL 1980 : carte Fig. 1, Suisse)

- LFS (FÉDIÈRE 2004, atelier de Sallèles d’Aude, et St-Marcel)

- LGP (RIGAL 2010b : 76, cachet Albias, Lot)

- L.Heren(nius) s/ tuile et L.Her(ennius) s/ antéfixe (BENOÎT 1954 : 440, Vallauris, Alpes- Maritimes ; 1956 : 233, Fréjus, Var) ; L. HERENNI (BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 : 135, Var) ; L. Herrenius (GUENDON, BORRÉANI et BRUN 1998 : 282-283, n. 12-13, 2 villae La Crau, Var)

- LHS (DARVILL 1979 ; DARVILL et MAC WHIRR 1984 : Fig. 5, rég. des Cotswolds, GB)

- LI. (BERTHAUD 2000, Mazières-en-M., Maine-et-Loire)

- LIB. : voir TLIBLIC. - l(iberti) : voir ex pr(aediis) - LIC et LICINI : voir T.FAD.LIC. - Licini : voir Portus –. - Licinus : voir T Lib […] –. - LITVVS : voir F. AVRELIVS, L. et T. AVRELIVS. - LL : voir T. BV. –.

- L.L.C.R. (DURAN CABELLO 1999 : 210 et Fig. 7, Augusta Emerita, Espagne)

- LLH, LLQ (DARVILL et MAC WHIRR 1984 : Fig. 5, Cotswolds, GB)

- L. LVCRETI SERVI/LII GALLI SEMPRO/NIANI C(larissimi) V(iri) FELICIO (servuus) (RICO 1993 : 63-64 ; cf. CHARLIER 1999 : 193, Alicante, Tarraconnise, Esp.) ; = L(ucii) Lucreti(o) Servi / lii Galli Sempro / niani C(larissimi) V(iri) Felicio (fecit) (sur 3 l.) (GISBERT 1999 : 91-94, L’Almadrava et Pays Valencien, Esp.)

- L. (ou C.) MARI.EVRAS.F (GRENIER 1958 : 79, Vence, Cannes, Antibes, Le Luc, Fréjus, PACA)

- L.M.C. (RIVET 2010 : 319-321 ; FÉDIÈRE 1981 : 10, Fréjus) = Lucius Munatius Crescens, tuilier italien ? - Longinius : voir Gaius –.

- LPL (RABOLD 2008b, atelier Stettfeld, All.)

- LPP (SCHENCK-DAVID 2009, plus., Montespan, Tarn-et-Garonne, et Comminges).

- L.R.C.L. (CIL, XIII, 12861 ; MAURIN 1978 : 229, n. 47, Saintes)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 307

- L.SA (DURAN CABELLO 1999 : Fig. 8, Augusta Emerita, Espagne)

- L SAVF PHOEBI (BENOÎT 1954 : 439 [Pioe(b)], Cabasse, Var ; 1960 : 323, Cimiez-Cemenelum ; 1956 : 237, Cimiez-Cemenelum ; cf. CIL, XII, 5679, 66 ; Gallia 1954 : 438 ; BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 : 136, atelier Les Arcs ; JACOB et al. 1990 : 195-196)

- LSCSCR (DEGEN 1963 ; KAENEL 1980 : carte Fig. 1, Suisse)

- LTA (FOUET 1969 : 137-139, villa MontMAURIN, Haute-Garonne, ± 40 ex.).

- L. TERE(nti) ANTIOCI (COLONNA 1975, Bacucco et région, It.)

- L. Treb.Filici.D (ou O) (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 163, Ols-et-Rinhodes, Aveyron) ; L TR EB FELICID (delta grec à l’envers devant, lig. TR et EB) (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Firmi (14 à 18 ex.), Montbazens, Galgan (Aveyron))

- L.T.S. (= L(ucii) T(…) S(…)) (RICO 2001 : Fig. 93 ; 267, Toulouse)

- LV / Lu (Comité… 1995 : 198 ; RICO 1987 : 49, Montpinier, Tarn) ; et voir OF –

- LVCCEIVS : voir COBLVCC[ ?.

- Luci (MARENGO 2006, Ariminium, It.)

- Lucifer : voir M. Statilius–.

- L(ucii) Sulpici Sabini (+ palme) (GISBERT 1999 : 94-98 Miraflor, Esp.)

- LVCILLAE : voir DOL(iare). - L(ucius) : voir LCF ; L.T.S. - L(ucius) C(ornelius) Prisc(us) : voir L.C.PRISC–

- Lucius Herennius Optatus (GRENIER 1958 : 78, Vallauris, Fréjus, Saint-Cyr-sur-Mer- Tauroentum, Le Luc, Marseille ; BERMúDEZ 1987, Méditerranée Occ.) ; L.Her(ennius) et L.Heren(nius) (BENOÎT 1954 : 440 ; 1956 : 233, PACA) ; et voir L. Herennius, Herennius.

- Lucius Iulius Fontus (NUBER et SEITZ 2008, villa Heitersheim, All.)

- LVCRETI, Lucreti : voir L. LVCRETI.

- LU°M (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010 : 455, Montréal-les-Sources, Drôme)

- LUPIANUS (DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117, n. 34, Haute-Yutz, Moselle)

- LVPICINVS (Civilisation… 1983 : 313-315, Trèves, All.) - Lupus : voir M. Rutilius –. - LVT.PRI : voir C.LVT.PRI.

- M (CIL, XIII, 12799 ; SANTROT 1996 : 256, Dax, Landes)

- MA, et MA(C ?) (AUPERT et MONTURET 2001 : 161, Saint-Bertrand-de Comminges)

- MA+A (s/peson) (BUISSON 1990 : 43, Belley, Ain)

- MACER (VERTET et BET 1980, Lezoux) ; et voir CL.–.

- Macrii (FUCHS 2002, villa Vallon, CH)

- MACVSO F (s/ peson) (CIL, XIII, 4 (indiqué à Briord) ; BUISSON 1990 : 104, Lhuis, Ain)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 308

- Maelo (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001 : 154, 165-166, Conimbriga (22 ex.), Aeminium (2), et plus. villae (4), Portugal)

- MAF (PELLECUER 2007, Loupian, Hérault, atelier et villa)

- M.AFR.PROF (DEGEN 1963, rég. d’Avenches, CH ; KAENEL 1980 : carte Fig. 1, Suisse ; CHARLIER 1999 : 192 et Fig. 9, rég. Avenches)

- MAGNENTI (Civilisation… 1983 : 313-315, Trèves, All.)

- MAGNVS AVSONIVS (D.) (BOST 2008, Aquitaine)

- Maiores : voir Oceanae –.

- MAKR (in planta pedis) (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001 : 155, 166, villa “ Areias ”, Portugal)

- MALIC (POLFER 2005 : 135, Temels)

- MALICOTAM : voir TAM. - MAM : voir M. MEMMI ALPINI/–.

- MAME (lig. AM) (BENOÎT 1954 : 439, Le Luc, Var)

- MAN (N inversé) (MARÉVAUD-TARDIVEAU 2007 : 87-88 ; RIGAL 2010b : 76, atelier de Caussade, Tarn-et-Gar.)

- Manius Megonius (TALIANO GRASSO 2000, Zagaria, Cozensa, It.)

- Manlius : voir T. Manlius.

- Mar[…] ; MAR (ALBENQUE 1947 : 114, n°297 ; GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, (plus.) Rodez ; GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 392, 431, 444, Aveyron)

- MARCELLINVS F (BERTRANDY et al. 2010 : 145, Fig. 153, Les Avenières, Isère, sur pesons de tissage)

- Marciana (BENOÎT 1963)

- MARC(ianis) : voir IMP(eratoris). - M(arci) Vin(ici) Herculan(i) : voir Aproniano.

- Marcus (BERMUDEZ 1987, Méditerranée Occ.) ; et voir MVINPAS.

- M(arcus) Afr(anius) Prof(essus) (DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.16, Avenches, CH)

- MARI (BENOÎT 1953 : 115, Antibes, Monaco, Olbia, Saint-Cyr, Marseille, Ampurias, Tarragone ; 1954 : 440, Vallauris, Alpes-Maritimes ; 1960 : 287, 323, Cimiez-Cemenelum, Marseille, Tarragone ; 1963, Vintimille, Monaco, Cimiez, Tarragone, Ampurtias, Alésia, Marseille ; GRENIER 1958 : 79 ; HOFMANN 1965 : 54-55 ; LAUBENHEIMER 1992 : 23-24, Fréjus ; BRUN et al. 1984 : 16, Fréjus ; BÉRATO, DUGAS et PASQUALINI 1988 : 135, Var ; RICO 1993, Fréjus ; GUENDON, BORRÉANI et BRUN 1998 : 283, n. 13, La Crau (Var) ; RIVET 2010 : 140, Fig. 134 ; 319-321, Fig. 383-384 ; 344, Fig. 418 (plus. ex.), Fréjus ; cf. CIL, II, 4697, 13) ; et voir L. – EVRAS.F.

- MARILLICI (rétrograde) (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Ols-et-Rinhodes (plus.), Aveyron ; GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 335, id.)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 309

- MARINI / LEGITVMI = Marinius Legitumius (DEPEYROT 1974, Quercy ; PAUC 1982 : 160-162 ; RIGAL 2010b : 76, n. ex. à Cahors, Cours, Figeac, Saint-Pierre-Toirac, Ceint-d’Eau, Labastide-Marnhac, Pern (Lot)) ; [M]ARINI.[LE]GITUMI (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Ols-et-Rinhodes, Aveyron, et le long vallée Lot, depuis Cahors ; GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 335, Ols-et-Rinhodes, Aveyron)

- MARM : voir ARMO.

- MART (fond. cath. Trèves, All., fin IVe s. : REUSCH 1949, id. ; cf. VAN OSSEL 1992 : 107)

- Marta : voir MA+A.

- MARTIVS (rétrograde, s/ peson) (BUISSON 1990 : 70, Vieu, Ain)

- Mastus (DEGEN 1963, villa-castellum Irgenhausen, CH)

- MAT (REBECCHI 1983, Cisalpine- (M)el.Poli (BENOÎT 1956 : 233, RoqueBRUNe, Var)

- Megonius : voir Manius –. - MEMMI : voir M. –.

- MENAP (fond. cath. Trèves, All., fin IVe s. : REUSCH 1949 ; cf. VAN OSSEL 1992 : 107)

- MEN+F (CHAMOUX 2010 : 01.TXT.002, St-Vulbas, Ain)

- Merula Toutissae f(ilia)/ Merula Cubus, (CIL, XIII, 12895, 12898, 12899, Saintes, Suzac, Gémozac ; JULLIAN 1887/90, I : 445-454, no 365 ; II : 134, 135 et 184, no 940, 941 et 958 ; 1920/26, 2 : 95-96, n. 342, p. 608, Bordeaux, St-Georges-de-Didonne (Saintonge), Verteuil-Médoc, St-Estèphe et Hure (Gironde) et Poitou ; GRENIER 1958 : 81, n. 4, Bordeaux ; ÉTIENNE 1962, Bordeaux, Saintonge, Poitou ; MAURIN 1978 : 229, n. 47, Saintes et Saintonge)

- MHF (VAN OSSEL 1984, villa de Loën à Lixhe, Belg.)

- MI[…] : voir IV –. - MILITA : voir ATILIM. - Minatia : voir gens –.

- M IVN FIR (ŠUBIC 1968, atelier, Ptuj-Poetovio, Slovénie)

- MLB (SCHMITZ 2002, Germanie Inf.).

- M.M.CELER (lig. EL) (MOOSBAUER 2009 : 222 et Fig. 3, 2, atelier Dirlewang, Rhétie)

- M.MEMMI ALPINI/MAM (BENOÎT 1954 : 441 ; 1960 : 323, Cimiez-Cemenelum)

- MICERINI : voir M. –.

- M. MICERINI (RICO 2001 : 262, n. 13 ; 266, Toulouse).

- M. Rutilius Lupus (BODEL 2005, Brutium)

- M. Statilius Lucifer (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Forum Novum, Veii, It.)

- M T (RIGAL 2010b : 77, Peyrilles, Lot)

- M.VALERI.SALVII (DEGEN 1963 ; KAENEL 1980 : carte Fig. 1, Suisse)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 310

- M.VIND SVRIN (lig. VI, ND et VR, NI) = M. Vindelecius Surinus (MOOSBAUR 1999 : 222 et Fig. 3, 3, Regensburg, Rhétie) ; M VINDEL SURINI (SPITZLBERGER 1962, Rhétie orientale)

- MVINPAS (BARRUOL 1978 : 441, atelier de Laurens, Hérault) ; [M.VI]N.PAS = Marcus Vinutius Pas… (MAUNÉ 1998 : 206-208 ; 2001, Aumes, Hérault)

- …]MVS.F (DEGEN 1963, Suisse ; KAENEL 1980 : 94-95 et cartes, Fig. 1)

- M(arcus) Usulenus (CHRISTOL et FÉDIÈRE 1999 : 95-96, Dauzens et Moux, Aude)

- N(…) : voir CNA. - NA. : voir VTA ; voir NAVTA x NA ; N A : voir Caius –.

- Naturii servus (MAUNÉ 2007 ; FERDIÈRE 2007 : 11-12, Narbonnaise) ; et voir ONESIPHORI –

- NAUD[..] : voir CAUM.

- NAVTA x N ; A x NAUT(?)SE (lig. AVT) ; …]TA x NA… (PAUC 1982 : 162-163, La Réole, Pern, St-Cyprien (Lot)) ; [NA]VTA x NA[VT SE] (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 578) ; Nauta Decimus (RIGAL 2010b : 76, Cahors, Pern, St-Cyprien (Lot))

- NEBRICIAS (ou NEBRICVS) (s/peson) (CIL, XIII, 10019, 6 ; BUISSON 1990 : 90, Izernore, Ain)

- NEH / N. E. H. (DELARUE 1983/84, atelier de Hermalle-sous-Huy, Belg.) ; DOCQUIER, WILLEMS et DELARUE 1983/84, cité de Tongres ; GRAFF 1968, Belgique (n. ex.) ; WILLEMS 1975/76 ; 1977, Amay, Belg., fin IIe - déb. IIIe s. ; cf. BRULET 2008 : 383-387, Amay)

- NICII (= Nice(fori)) (RICO 2001 : 256, Fig. 90, 1 ; 266, Toulouse).

- NOBILLIACUM (POLFER 2005 : 133, Trèves-Quint, All.)

- NPS (VIVORDER 1997 : 286, no 11, Liberchies, Belg.)

- N.S.S (DE POORTER et CLAEYS 1989 : 142-147, n. sites, dt Bavay, Gembloux, Somzée, Belg. ; VIVORDER 1993 : no 2 et 3 ; 1997 : 288, no 12-14 ; 2008 : no 7, Liberchies, Belg. ; DELMAIRE 2011 : 347, Houdain-lez-Bavay)

- O[… ; ou …]O (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Rodez, Aveyron ; GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 418, 428, 473, Aveyron)

- Oceanae Maiores (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Monterotondo, Veii, It.)

- OCTA (VIIIe Légion ?) (cf. CIL, XIII, 12171, 8, Nuits-St-Georges ; THÉVENOT 1948 : 336, no 116-118 et Fig. 47, Nuits-St-Georges et Boncourt-les-Bois, Côte-d’Or) - OCTATVL : voir C. –. - Octavius : voir C. –. - OFFIC : voir EX OFFIC.

- Officina Boccanianae (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Cures Sabini, It.)

- officina Clariana Auli Decii Alpini : voir Clariana. - of(ficina) : voir ex of(ficina).

- OF LU GRA (LABROUSSE 1976 : 492, Labastide-Marnhac, Lot)

- OF.TITICAE ; voir TITICAE.

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 311

- OGM : voir L BRVTTI… –. - ON : voir CON.

- ONESIPHORI NATVRIORUM (FEUGÈRE 2008 : 152-153, atelier de Servian, Hérault)

- …ONX… (BONNET 1944 : 6, Montpellier-le-Vieux) ; …]ONX (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, La Roque-Sainte-Marguerite à Montpellier-le-Vieux, Aveyron) - OP : voir L BRVTTI… –.

- O.P.S (RICO 2001 : Fig. 92, 2, Toulouse).

- Optatus : voir Lucius Herennius –.

- OPTATVS / POLLAE SER ; OPTATVS POLAE SER (GUILLAUME 1972, Corny-sur-Moselle, Moselle ; POLFER 2005 : 122, Corny ; MASSY 1997 : 86, 89-90, Corny ; DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117, n. 34, Corny ; cf. VAN OSSEL 1992 : 109, Corny et villa de Bügen ; CHARLIER 1999 : 191-192, Corny) ; OPTATI/ POLLAE (CIL, XIII, 12924, 12925 ; LAZZARO 1993 : 269-272, Belg. et Germ ; cf. CHARLIER 1999 : 191)

- (op)VS DOL IVLI THEODOTI EQ R (?) / V SAL EX P FL TITIANIC (circulaire, cheval au centre) (ROTHÉ et HEIJMANS 2001 : 763, Fig. 1188, Bouches-du-Rhône)

- ORFI (SABRIÉ 1992 : 91-93 (G. Fédière) ; PASSELAC 2009 : 110 ; OURNAC, PASSELAC et RANCOULE 2009 : 157 et 327, Lézignan-Corbières, Aude, et atelier de Boutenac) ; Q.ORFI (FÉDIÈRE 2004 : 246-247, Narbonne)

- Ostorius Scapula (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Cures Sabini, Veii, It.)

- OVA ou QVA (BIÉVELET 1952 : 93 ; TERRISSE 1960 : 1#-64, Fig. 2, no 98 ; CARMELEZ 1979 : 47 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 152-157 ; DELMAIRE 2011 : 347, plus. ex., Bavay-Bagacum ; DELARUE 1973/74, atelier de Hermalle-sous-Huy, Belgique ; LORIDANT 1999 : 273 et Fig. 2, 12 sites Belgique, dt Bavay et Hermalle ; cf.) et voir QVA. - P(…) : voir R(…) P(…) ; P : voir Titus T P.

- P A(.) (RIGAL 2010b : 77, atelier de Caniac-du-Causse, Lot)

- PADIVTEC : voir ADIVTEX. - PAET : voir L BRVTTI… –.

- Paetinus (consulat de –) (CIL, XII, 5678, 3 à 6 ; BENOÎT 1954 : 438, La Roquebrussanne, Var, Aix-en-Prov., Rognes, Arles, Trets, St-Rémy-de-Prov. ; cf. BOUET 1999 : 186-187 (+ marques consulaires), La Roquebrussane, Var) ; et voir Apronianus. - PANPHILI : voir DIODORI

- PANSIANA (MERMOND 1973, Ravenne, It.)

- Pansiana (figulina) (GREGORUTTI 1886, Istrie et rég. Aquilée, It. ; MATIJAšIć 1983 ; 1993a, aire adriatique ; PATITUCCI 2006, delta du Pô ; CABELLA et al. 2008, aire adriatique)

- Pap : voir † Petronius –.

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 312

-PARIATOR (Civilisation… 1983 : 313-315, Basse-Yutz, Moselle ; DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117, n. 34, Haute-Yutz ; prod. à Basse-Yutz ? : cf. TOUSSAINT 1950 : 227 ; VAN OSSEL 1992 : 106) - Paridiani : voir Victor[is… - PAS / Pas… : voir MVIN –.

- P ATT DENT (lig. AT et ENT) (= P(UBLii) Att(ii) dent(onis ou ati)) : RICO 2001 : Fig. 92, 4 ; 266, Toulouse).

- PATULCIANIVS INGENVVS (PAUC 1982 : 163 ; RIGAL 2010b : 76, Cahors et Pern, Lot) ; PATULCIANVS (PAUC 1982 : 163-165, plus. ex., atelier de Cajarc, Cadrieu, Cahors (Lot) ; PATVLCIANI (LABROUSSE 1976 : 491, atelier de Cajarc)

- Paxantus : voir D(ecimus) –.

- PEP PFP (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010 : 385, Lachau, Drôme)

- PER N [.. (VIVORDER 2001 : 343, no 5, Liberchies, Belg.)

- Pertius Surfus Canus (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010 : 589, Saint-Paul-Trois- Châteaux) Petronius : voir † –. - PHOEBI : voir L SAVF. - Poli : voir (M)el. –. - Pollae ser. : voir Optatus –. - POMP(eii) : voir CN POMP - Pomp(oni) Vit(alis) : voir Aproniano - Pomp(onius) Ian(uaris) : voir ex pr(aediis)

- Ponticulanae (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Veii, It.)

- PORTS (fond. cath. Trèves, All., fin IVe s. : REUSCH 1949 ; cf. VAN OSSEL 1992 : 107)

- Portus Licini (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Cures Sabini, Veii, It.)

- PRA (REDREUILH et MARQUASSUZAA 1951/53, Bordeaux) ; et voir P. RVTIL. ANT.

- PRADIVTEC : voir ADIVTEX. - pr(aediis)... : voir ex – ; voir Aproniano. - PRI : voir C.LVT.PRI. - PRIMCORS (OOST 1976, Anvers, Belg.)

- PRIMI (BENOÎT 1960 : 323, Cimiez-Cemenelum)

- Primus (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001 : 154, 166, Conimbriga, Portugal)

- Priscus : voir L. C. PRISCVS. -PROF : voir M.AFR.– ; Prof(essus) : voir M(arcus)…

- Propetianae : ex figlinis Propet(…) (CIL, XV, 415-419, Rome ; GRENIER 1958 : 80, n. 2, région de Rome)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 313

- P. RVTIL. ANT (JULLIAN 1887/90, I : 453, no 372, Bordeaux ; cf. REDREUILH et MARQUASSUZAA 1951/53) ; et voir PRA.

- P. Secun(di) (lig. VN) (DUPRAZ et FRAISSE 2001 : 165, Alba, Ardèche)

- PVB : voir REI–.

- PVBL(icii) : voir C PUBL.

- pUBLicus (CÉBEILLAC GERVASONI 2009 : 25)

- P(UBLii) : voir PATTDENT.

- PVF (CIL, XIII, 129381 ; BIÉVELET 1952 : 89 ; TERRISSE 1960 : 164 ; CARMELEZ 1979 : 47 ; DE POORTER et CLAEYE 1989 : 151 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- Q. ANCARIVS C.F. (FEUGÈRE 2008 : 152-153, ds cités de Narbonne et Béziers)

- Q.A.S. (DURAN CABELLO 1999 : Fig. 6, Augusta Emerita, Espagne)

- C. Clodius Ambrosius (SLAPŠAK 1974, env. 300 ex., côtes illyriennes et italiennes, territ. d’Aquilée (fin Ier - déb. IIe s.))

- QFLAVIGRAI (lig. AVI et AI) = QVINTVS FLAVIVS GRAIVS (PAUC 1982 : 146-151 ; FILIPPINI 2010 : 210 ; RIGAL 2010b : 76 (24 ex.) atelier de Saint-Denis-Catus, Boissières, Cahors, Cours, Cras, Luzech, Labastide-Marnhac, Pern, Vers (Lot)) - Q ORFI : voir ORFI.

- Q.P.S. (= Q(uinti) P(…) S(…)) (RICO 2001 : 259, n. 10 ; 266, Toulouse, Ancely, Colomiers, villa de Blagnac, Haute-Gar.)

- Q. Sulpicius Sabinus (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Farfa, It.)

- Q.T.V (FÉDIÈRE 2004 : 247, Narbonne)

- QVA : voir OVA. - Qua(…) : voir D.QVA.F. - Quadratilla : voir Asinia. - Quadratus : voir Ummidius.

- Q VAT SABE, ou Q VAL SABE (CIL, XIII, 12946-12961 ; GRENIER 1958 : 82, n. 1, Trèves, All. ; POLFER 2005 : 133, 134, Trèves-Quint et Schwarzenholz, All. ; KOLLING 1974 : 85 et 87, Sarre ; VAN OSSEL 1992 : 109, IIe s.) ; cf. Q(uintus)

- Quint(iani ou –anensibus) : voir Aproniano. - QVINTI.AS : voir ASINA ; Quintius Asina : voir Asina. - QVINTVS : voir QFLAVIGRAI. - Q(uintus) Pomp(onius) Ian(uaris) : voir ex pr(aediis)

- Q(uintus) Val(erius) Sabe(llus) (BRANDL 2003, Xanten) = Q(uintus) VAL(erius) SAB(ellus) (BILLORET 1976 : 370, Sarreinsming, Moselle) ; cf. Q. VAT…

- Q.V.P. (DURAN CABELLO 1999 : Fig. 5, Augusta Emerita, Esp.)

- RAMI (RICO 2001 : 267, Ancely, Haute-Gar.).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 314

- REIPUB (Civilisation… 1983 : 313-315, Trèves, All.)

- Res Publica Civitatis Convenarum (AUBERT et MONTURET 2001 : 161, St-Bertrand-de- Comminges)

- RIIS (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Condom ou St- Côme, Aveyron)

- Res(titutus) ou Res(tituti) (PAUC 1982 ; RIGAL 2010b : 76-77, Cours, Lot)

- R(…) P(…) (PAUC 1982 : 167 ; RIGAL 2010b : 77, Pern, Lot)

- RPC, pour R(es) P(ubLica) C(onimbrigensis) (CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001 : 154, 166, Conimbriga (1 ex.), Portugal) - RPCC : voir Res Publica Civitas Convenarum.

- RPS, pour R(es) P(ublica) S(eiliensis) CORREIA, FERNANDES et RUIVO 2001 : 154, 166, villa de Cardais, Portugal)

- …]RSVS (DEGEN 1963, Suisse ; KAENEL 1980 : 94-95 et cartes, Fig. 1)

- RUFI = Rufus (PAUC 1982 : 168 ; RIGAL 2010b : 77, Albias et Cahors, Lot)

- RVFVS MFA (CIL, XIII, 6 : 12979 ; BUISSON 1990 : 61 ; CHAMOUX 2010 : 01.TXT.001, atelier de Jasseron, Ain) - Rutilius : voir M. Rutilius. - S. : voir Servius Sulpicius.

-.S. (RICO 2001 : Fig. 92, 3 ; 267, villa Colomiers, Haute-Gar.)

- SABE : voir Q. VAT/VAL – ; et Q(uintus)Val(erius) –.

- SABINI (LABROUSSE 1955 : 203, Ondes, Haute-Garonne ; 1962 : 607, Cordes-Tolosannes, Tarn-et-Garonne ; 1976 : 477, Toulouse ; 1978 : 406, id° ; RICO 2001 : Fig. 90, 4 ; 267, Toulouse, Ancely, Blagnac, Castanet, etc. (Haute-Gar.)) ; et voir L(ucii) –.

- SABINIVS ou SABINVS (CIL, XII, 5679.65 ; RICO 2001 : 267, Toulouse) : voir SABINI.

- Sabinus : voir Q. Sulpicius –.

- SABINVS O (RICO 2001 : 267, Toulouse)

- SABT (DE POORTER et CLAEYS 1989 : Pl. LVI ; VIVORDER 1997 : 288, no 15, Liberchies, Belg. ; (A ou V à l’envers ?) LUPPENS 2007 : 111-112 ; CATTELAIN et LUPPENS à paraître, villae Entre- Sambre-et-Meuse, Belg., n. à Neuville, aucune à Treignes ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- Saenianae : officinae/figulinae Saenianae (CIL, XV, 475-476 ; GRENIER 1958 : 80, n. 2, région de Rome)

- Sagittius (RIGAL 2010b : 77, cachet, Albias, Lot)

- SAL : voir (op)VS DOL… –.

- Salarsae (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Monterotondo, Veii, It.)

- SALVII : voir M.VALERI –.

- SARDA (DEGEN 1963, Suisse ; KAENEL 1980 : 96 et cartes, Fig. 1-2, Bern, Münsingen, Uetendorf, Thun, BE, CH)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 315

- SAVF : voir L SAVF.

- S.AV.R (BIÉVELET 1952 : 93 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- SA VI M (lig. VI en forme de “ psi ”) GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Rodez, Aveyron) - Scapula : voir Ostorius –. - SE : voir [NA]VT.

- SECVN (REUSCH 1949 ; cf. VAN OSSEL 1992 : 107, fondations cathédrale de Trèves, fin IVe s

- Secundi (lig. VN) et (SECV)NDI (DUPRAZ et FRAISSE 2001 : 165, Alba, Ardèche) ; et voir P. Secundi.

- SECVNDVS RVFI IE (CIL, XII, 5680, 5 ; DÉCHELETTE 1906 : 36-39, Fig. 2 (Vienne, Ste- Colombe, Orange, Seveux (Hte-Saône [indiqué “ Hte-Loire ” par DÉCHELETTE])).

- SEM (TERRISSE 1960 : Fig. 2, no 99 ; CARMELEZ 1979 : 48 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay- Bagacum) - Sempronianii : voir L(ucius)…

- SENECOIF (THÉVENARD 1996 : 161, Chaumont, Haute-Marne)

- Septicianus : voir T. Manlius Sura –.

- SERANI (LORIDANT 1994 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- Servilii : voir L(ucius) ….

- Servius Sulpicius Genialis : S.SVLP.GENIALIS (PAUC 1982 : 170-174 ; FILIPPINI 2010 : 220 ; RIGAL 2010b : 77 (n. ex.), atelier de Lavercantière/Thédirac, Le Boulvé, Cahors, Gindou, Luzech, Thédirac, Peyrilles, Lherm, Labastide-Marnhac (Lot)) ; SSGEN (FILIPPINI 2010 : 185 ; RIGAL 2010b : 77, ateliers de Lavercantière et Caniac-du-Causse, Lot ; LABROUSSE 1962 : 592-593, atelier de Lavercantière, et Thédirac, Lot ; 1976 : 493, Cahors) - SEX. : voir L. ACVS.– ; Sex(tius) : voir L(ucius) Acu(tus) –.

- Sexi Vl Aspri (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 110, 161 et 163, Fig. 87, 170, 317, 351, atelier de Bournazel, Firmi, Aveyron) ; SEX IVL ASPRI (DAUSSE 1988, atelier L’Alzou, Aveyron) : SEXIVLASPR (lig. VL, V en A inversé, qqf. VLASPR à l’envers) (ALBENQUE 1947 : 61, no 86, Firmi ; GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, atelier de Bournazel (17 ex.), Firmi (55 ex.), Galgan, Montbazens (Aveyron)) : Sextius Iulius Asper ?: voir Asper.

- Sexti (LAPORTE 1979, Seine-et-Marne, dt. La Ferté-sous-Jouarre ; MAGNAN 1984 : 58, La Ferté-ss-J.)

- SEXTIII (LABROUSSE 1976 : 493, atelier de St-Denis-Catus, Lot)

- SEXTILI : voir C.SEXTILI.

- SIE (I av. ptte barre horiz. au mil.) (DEGEN 1963, Suisse ; KAENEL 1980 : 94-95 et cartes, Fig. 1, canton BE, CH)

- SII (RIVET 2010 : 319-321, Fig. 383, 26, Fréjus)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 316

- SILVA et SIVANI ; Silva et Silvanus (PAUC 1982 : 168-169 ; FILIPPINI 2010 : 214 ; RIGAL 2010b : 77, atelier de St-Martin-Labouval, Cahors, Caussade, Pern, Labastide-de-Penne, Lapenche, St-Pierre-de-Milhac, atelier St-Paul-de-Loubressac, Montpezat-de-Quercy, Montboumerc (Lot)) ; SILVA EVRIM (FILIPPINI 2010 : 210, atelier de Tour-de-Faure, Lot)

- S.L.S. = S(…) L(…) S(…) (PAUC 1982 : 158-160 ; FILIPPINI 2010 : 210 ; RIGAL 2010b : 76, atelier de St-Denis-Catus, Luzech, Cahors, Boissières, Lamagdelaine (Lot))

- SNS (SCHMITZ 2010, Xanten, All.)

- SOI (GRUAT et al. 1999 : Tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46, Rodez, Aveyron)

- SOLIOS ou SOLLOS (PAUC 1982 : 169 ; FILIPPINI 2010 : 180 ; RIGAL 2010b : 77, atelier de Lacapelle-Marival, Lot) ; Soili (RIGAL 2010b : 77, atelier de Caussade, Lot)

- SOLONAS (MERMOND 1973, Ravenne, It.)

- SONT(ILONNACI) (CIL, XIII, 6, 13009-13010 ; VAN OSSEL 1992 : 109 ; IVe s., s/ villa Könen I, All.)

- SPARTACI (lig. RT et CI) (RICO 2001 : Fig. 90, 2 ; 267, Toulouse, et villa Colomiers, Haute- Gar.) - Speratus : voir Gaius Longinius –. - SSGEN : voir Servius Sulpicius Genialis. - Statilius : voir M. Statilius.

- ST.BETUTI = Statius Betutius (MAUNÉ 1998 : 206-208 ; 2001, Chichery, Margon et Agde, Hérault, Bitérois NE)

- STRENN(ui) (RICO 2001 : 256 ; 267, villa Colomiers, Haute-Gar.)

- Suasa, Suasa Felix (MARENGO 2006, Ariminium, It.)

- S.V.D. (CIL, XII, 5680, 1 ; DÉCHELETTE 1906 : 36-39 (Vienne et Ste-Colombe, Isère) ; ROTHÉ et HEIJMANS 2008 : 431 et Fig. 469, Arles)

- Sulpici : voir L(ucii)… - Sulpicius : voir Servius – ; voir Q. Sulpicius.

- S.V.O. (BENOÎT 1954 : 439, Draguignan, Var ; cf. CIL, XII, 3004, c)

- Sura : voir T. Manlius –. - Surfus : voir Pertius –. - SVRII : voir TIIRTI SVRII / TIICLA CAVI ; et voir TRI.

- SVRINI, Surinus (SPITZLBERGER 1962, Rhétie orientale) ; et voir M.VIND SVRIN.

- T : voir M T.

- T A (CIL, XIII, 6, 13020, villa de MontMAURIN, Haute-Garonne) ; (ou rétrograde A T) (RICO 2001 : 256, 265, Toulouse). - TAAM/TAAMI : voir TAM.

- TAE (ROTHÉ et HEIJMANS 2008 : 664, Arles)

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 317

- TAL (BOST 2008, villa de Montcaret, Dordogne, et Prignac-et-Marcamps, Gironde)

- TALISII (BOST 2008, Aquitaine)

-TAM. (CIL, XIII, 6, 13024-13028 ; cf. VAN OSSEL 1992 : 107-108 et carte XX, surtout à Trèves et Metz, et villae cité Trèves, BE, dt Echternach, Lux. ; 1992) ; formes : TAM, MALICOTAM, TAAMT, TTAAMTTAAMI, TA.IM ; TAAMT et TTAAMI (METZLER, ZIMMERet BAKKER 1981 : 158-159, no 5 et 6, Echternach)

- TAMAC ((POLFER 2005 : 133, Trèves-Quint, All.)

- TARVSIVS (PAUC 1982 : 175 ; FILIPPINI 2010 : 210 ; RIGAL 2010b : 77, atelier de St-Denis- Catus, et Quissac, Lot)

- TATO (CIL, XIII, 6, 13031-13032 ; VAN OSSEL 1992 : 109 : IVe s., dt villa Newel, All.)

- T. AVRELIVS : voir L. et T. –.

- T. BV. LL (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010 : 430, Montbrison, Drôme)

- TCM (DARVILL et MAC WHIRR 1984 : Fig. 5, Cotswolds, GB)

- T.C.P. ((POLFER 2005 : 133, Gaule Belg.)

- TERE(nti) : voir L. –.

- Terentianae (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Veii, It.)

- T. FADI AESCHINI (FEUGÈRE 2008 : 152-153, Narbonnais (31 sites) et 5 sites ds Hérault)

- T.FADI.EVGE (lig. DI) (FÉDIÈRE 2004 : 247-248, Narbonne et autres sites de l’Aude)

- T.FAD.LIC et T.FADI.LICINI (FÉDIÈRE 2004 : 247, Narbonne)

- THEODOTI : voir (op)VS DOL –. - TI : voir AV.TU.–

- TI. AVRELIVS LE( ) (PAUC 1982 : 143-144 ; RIGAL 2010b : 76 Cahors, Labastide-Marnhac et Vers, Lot)

- TiCL (FEUGÈRE 2008 : 152-153, atelier d’Aspiran, Hérault) ; TIICLA : voir TIIRTI SVRII / TIICLA CAVI.

- TIIRTI SVRII / TIICLA CAVI (DUPRAZ et FRAISSE 2001 : 393, Sarras, Ardèche)

- TI.IV.CRIS / +CS (LABROUSSE 1976 : 499 ; cf. Comité… 1995 : 237-238, Fig.164 ; BLANC 1984 : atelier de St-Martin-Longuépie, Tarn)

- TIPS (ou TTPS) (CLIST et DOYEN 1981, Treignes, Belg.)

- Titiani (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010 : 618, Upie, Drôme) ; et voir suivant.

- TITIANIC : voir (op)VS DOL… –.

- TITICAE : OF.TITICAE (LOUIS et THUILLIER 2007 ; 2010 ; LE BRUN à paraître, vallée de la Scarpe, Bouvignies, Orchies (dt. villa), Bavay, Rouvray, Vaulx-Vraucourt, Cambrai, Tournai) ; CACTITIICAE (THUILLIER et LOUIS 2007, atelier Bouvignies, Nord) ; [TI]TICAE (BIÉVELET 1952 : 94 ; CARMELEZ 1979 : 48 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay) ; CAVTITITICAE (LE BRUN ibid., id. ; Orchies… 2010, villa d’Orchies).

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 51 | 2012 318

- Titus Marcus Sergius (RIGAL 2010b : 76, Cahors, Lot)

- Titus T P (RIGAL 2010b : 77, Cours, Peyrilles et St-Cernin, Lot)

- TLIBLIC = Titus Lib(…) Licinus (PAUC 1982 : 156-158 ; RIGAL 2010b : 76, Luzech, Cahors, Caussade, La Réole, Pern, Castelnau-Montratier, Labastide-Marnhac (Lot)) ; T. LIB.[LIC] (LABROUSSE 1976 : 500, Caussade, Lot ; cf. Gallia 1972 : 508) ; T Lib[…] Licinus (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 578, Aveyron)

- T. Manlius Sura Septicianus (MUNZI 1998, Italie)

Tonnsianae de Vicciano (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Narni, Forum Novum, Fiano Romano, It.)

- TORCVATVS : voir CAIVS CLAVDIVS –. - Toutissa : voir Merula.

- TOVTVS (RICO 2001 : Fig. 92, 5 ; 267, Toulouse)

- T-P-… et T-P-l-i (?) (AUBERT et MONTURET 2001 : 161, Saint-Bertrand-de-Comminges)

- TPLF (DARVILL 1982, Cotswolds et Severn Valley, Glouc., GB)

- TPF, TPFA, TPFB, TPFC, TPFP (DARVILL 1979 ; DARVILL et MAC WHIRR 1984 : Fig. 5, rég. des Cotswolds, GB)

- TPLF (DARVILL et MAC WHIRR 1984 : Fig. 5, Cotswolds, GB)

- TPPF (FÉDIÈRE 2001, atelier de Sallèles d’Aude)

- TPR (LUPPENS 2007 : 115-116, Entre-Sambre-et-Meuse, Belg.)

- TRA (monogramme) (SCHMITZ 2002, Germanie Inf.)

- TRAVCPSB (DOYEN 1978 ; LUPPENS 2007 ; CATTELAIN et LUPPENS à paraître, villae Entre- Sambre-et-Meuse, Belg., n., IIIe s.)

- TRI. SVRII /…A… (PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010 : Chamaret, Drôme)

- TRO(ian)i = Traiali ?: voir IMP(eratoris)…

- TPR (CIL, XIII, 6 : 12851, 13037, Anthée, Belg. : LUPPENS 2007 : 119-120, Entre-Sambre-et- Meuse, Belg. ; CARMELEZ 1979 : 48 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 164 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- TRAVCPSB (BIÉVELET 1952 : 89 ; CARMELEZ 1979 : 48 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 167 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bava- Treb. : voir L.Treb.

- TROBS (DELMAIRE 2011 : 347, Bavay) ; et voir suivants.

- TRP (CARMELEZ 1979 : 48 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 173 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- TRPOIS / IRPOIS, TRPOS / IRPOS (LUPPENS 2007 : 121-122, Entre-Sambre-et-Meuse, Belg.) ; TRPOI ou IRPOI (CARMELEZ 1979 : 45 ; DELMAIRE 2011 : 346, Bavay) ; TRPOIS ou TRPOTS, et TRPOS (CARMELEZ 1979 : 47-48 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 177-182 ; LORIDANT 1994 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- TRPS ou IRPS (CIL, XIII, 130451 ; WILL 1955 : 147 ; BIÉVELET 1952 : 90 ; TERRISSE 1960 : 164, Fig. 2, no 100 ; CARMELEZ 1979 : 47-48 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 186-198 ; DELMAIRE 2011 : 347, n. ex., Bavay-Bagacum ; GRAFF 1968, Belgique (n. ex. ; (DE POORTER et CLAEYS 1989 :

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189-198 ; VIVORDER 2001 : 341, no 4, Liberchies, Belg. ; LUPPENS 2007 : 123-125, Entre- Sambre-et-Meuse, Belg.) ; TR PS (CIL, XIII, 6 : 13046, Anthée, Belg.) ; et voir : IRPS. - TTAMT : voir TAM.

- T.T.P. = Titus T(…) P(…) (PAUC 1982 : 175, Peyrilles et Saint-Cernin, Lot)

- TTPS (LUPPENS 2007 : 126, Entre-Sambre-et-Meuse, Belg. ; CARMELEZ 1979 : 47 ; DE POORTER et CLAEYS 1989 : 199 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- TV. : voir AV.TV.TI ; et voir Q.T.V.

- T.V.M. (DURAN CABELLO 1999 : Fig. 9, Augusta Emerita, Esp.)

- V (CARMELEZ 1979 : 48 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay) ; et voir Q.T.V.

- VAL : voir Q –. - VALERI : voir M.VALERI… - Val(erius) : voir Q(uintus) –.

- Varus (RIGAL 2010b : 77, atelier de Tour-de-Fort, Cahors, Varaire, Lot) ; et voir EVARIM.

- VAT : voir Q –.

- V.C.A (DARVILL et MAC WHIRR 1984 : Fig. 5, Cotswolds, GB)

- ]VCHEI (LUPPENS 2007 : 127, Entre-Sambre-et-Meuse, Belg.)

- VDP II (PROVOST et al. 2009, 21/2 : 292 ; Côte-d’Or)

- VERI : voir DOL(iare). - Verianus (CIL, XIII, 6, 13059, Reims) - Veri Quint(iani ou –anensibus) : voir Aproniano. - Veterae : voir Domitianae.

- Vexillatio Britannica (SCHMITZ 2002, Germanie Inf.)

- Vexillatio Exercitus Germanici Inferioris (SCHMITZ 2002, Germanie Inf.)

- VIBI : voir ADIVTEX.

- VIBSANIORV[, s/antéfixe (PIGANIOL 1957 : 161, Paris)

- Vicciano : voir Tonnsianae…

- Victor (DESCHLER-ERB 2012 : 46, Fig. 2.16, Wettswil, CH)

- VICTOR.FEC (DEGEN 1963, Suisse ; KAENEL 1980 : 94-95 et cartes, Fig. 1, canton BE, CH)

- VICTORIS (GUADAGNIN 1978 ; Dix ans… 1980 : 115 ; MAGNAN 1984 : 58 ; WABONT, ABERT et VERMEERSCH 2006 : 326 ; MALLET 2006a : 591-592, Tabl. 2 : St-Martin et Saint-Martin- Longueau, Oise, Beaumont-sur-Oise et Luzarches, Val-d’Oise)

- Victor[is of(ficina) cur(ante)] / Paridiani (servo) Erymo […] (SPEIDEL 1996, Wettswil, ZU, CH)

- VIDI ? (BIÉVELET 1952 : 94 ; CARMELEZ 1979 : 48 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- VI)N. : voir (M. –. - Vincinti : voir ex of(ficina) –.

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- VIND (fondations cathédrale de Trèves, fin IVe s. : REUSCH 1949 ; cf. VAN OSSEL 1992 : 107) ; VIND ou VINDEL : voir M VIND. - Vin(ici) Herculan(i) : voir Aproniano. - Vindelecus : voir M.VIND SVRIN.

- Vinicus (PAUC 1982 ; RIGAL 2010b : 77, Bringues, Cajarc, Carayac, Gréalou, Saint-Chels (Lot)) - Vinutius : voir MVINPAS

- VIPSANIUS (DEMAROLLE 1999 : 255 ; et al. 2003 : 117-118, Haute-Yutz, Moselle)

- Viri : voir C. Viri.

- Viriorum (BOUET 1999 : 182, s/ briques, s/ plus. sites de Narbonnaise ; PLANCHON, BOIS et CONJARD-RHÉTORÉ 2010 : 338, Die, Drôme)

- (V)IRISSIM(I) (VAN OSSEL 1992 : 106 ; TOUSSAINT 1950 : 227 prod. à Basse-Yutz ?, Moselle)

- VISPANIVS (MASSY 1997 : 396 ; DEMAROLLE 1999 : 255, Yutz, Moselle ; BLAISING 2002 : 191-197 ; POLFER 2005 : 148 : Yutz)

- Vit(alis) : voir Ponponiano.

- VIVA(…) (BLAISING 2002 : 191-197, Yutz ; POLFER 2005 : 148, Yutz, Moselle ; et al. 2003 : 117-118, Haute-Yutz)

- Ummidius Quadratus (GRAHAM 2006 : Fig. 4.1, Étrurie mérid.)

- VLA (DARVILL 1980 : 50 ; DARVILL et MAC WHIRR 1984 : 256, Corswolds, GB)

- VNICI (PAUC 1982 : 175-176, atelier de Cajarc et Gréalou, Carayac, St-Chels, Brengues (Lot)) - Usulenus : voir M(arcus) –.

- VODOLLI ; Vodollus (PAUC 1982 : 177 ; RIGAL 2010b : 77, atelier d’Albias, Lot)

- VOIDA/ADIOV (POLFER 2005 : 133)

- VOLVS (VITALI 2006, atelier d’Albinia, Toscane, It.)

- VOTIONI : voir C.VOTIONI.

- VR (lig.) (BONNET 1944: 23, Rodez)

- VS[…] (DEGEN 1963, Suisse ; KAENEL 1980 : 94-95 et cartes, Fig. 1, canton BE, CH)

- V SAL : voir (op)VS DOL… –.

- VTA.NA. (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 578) ; et voir [NA]VT.

- X (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 572 (s/ peson), Aveyron ; BIÉVELET 1952 : 90 ; CARMELEZ 1979 : 48 : DE POORTER et CLAEYS 1989 : 203 ; DELMAIRE 2011 : 347, Bavay)

- XXXI (de légion ?) (SCHMITZ 2002, Germanie Inf.)

- ZOGEN : voir EX OFFIC –.

- ZOILI (Z inversé) (MARÉVAUD-TARDIVEAU 2007 : 87-88, atelier Caussade, Lot)

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NOTES

1. Abrégée ensuite “ TCA ” 2. À l’exception toutefois des estampilles sur tuiles ou briques, relativement rares dans l’aire étudiée plus en détail (cf. Ann. 2). 3. Extrait à l’origine de celui élaboré pour la préparation d’une communication au Congrès CRAFTS de Zurich en 2007 (voir FERDIÈRE 2008b ; cf. 2006/07 et 2008a) – ainsi que le récent ouvrage sur la Lyonnaise (FERDIÈRE 2011) – et assez largement mis à jour et complété depuis, pour la présente étude. 4. À savoir, du nord-ouest au sud-ouest de la province, six cités : d’ouest en est, Pictons, Lémovices, Bituriges, Arvernes, Vellaves et Gabales. 5. La bibliographie a volontairement été très développée, afin de tendre à une certaine exhaustivité sur le sujet dans le monde romain, et dépassant donc parfois les stricts besoins de référencement des points abordés : j’ai jugé utile qu’elle puisse ainsi servir de base documentaire en tant que telle ; un complément a été notamment effectué à partir de la bibliographie des RCRF : http://www.rgzm.de/anadecom/newhome.htm/ 6. Texte en fait connu par plusieurs documents épigraphiques – et qui à ce titre aurait donc dû figurer ici au paragraphe suivant –, mais que j’ai jugé plus opportun de citer en tant que document textuel, compte tenu de son caractère particulier. 7. À comparer avec le prix donné par Caton presque cinq siècles plus tôt : voir supra. 8. On peut citer le contrat pour la production de poterie d’Oxyrhyncos, P.Oxy.50.3595-3597 (cf. AUBERT 2005a ; voir aussi : COCKLE 1981 ; MEES 2002) ; pour une tuilerie, à Arsinoé, du VIe s. de n. è., voir aussi : PREISIGKE 1944 : no 01.05175 ; cf. MEES 2002 : 393). 9. Avec aussi quelques graffiti sans doute après cuisson, sans rapport avec notre propos. 10. Pour les ateliers mentionnés ici, voir Ann. 3. 11. En l’absence, par exemple, d’études palynologiques suffisamment fines. 12. Pour les régions non concernées par l’étude de cas (chap. 2), on note : Alsace : 4 ateliers ; Aquitaine : 5 ; Champagne-Ardenne : 3 ; Franche-Comté : 7 ; Languedoc-Roussillon : 26 ; Lorraine : 7 ; Midi-Pyrénées : 29 ; Nord-Pas-de-Calais : 1 ; (Pays-de-la-Loire : + 2) ; Picardie : 2 ; Poitou- Charentes : 1 ; PACA : 12 ; (Rhône-Alpes : + 5). 13. Je remercie D. Garcia d’avoir consulté pour moi ce mémoire sur place. 14. Indication donnée lors de la communication orale au Colloque, non reprise dans le texte des Actes. 15. Accentuation du caractère rural des implantations d’ateliers céramiques, et en général artisanaux, constatée par ailleurs. 16. No 6 (Bad Abbach-Gemling), 17-18 (Essenbach), 28 (Gengenbach), 30 (Grossbottwar), 37, 42 (Hoheneck-Ludwigsburg) (cf. Fig. 60), 57 (Nagold), 58 (Neuprüll-Ziegetsdorf), 68 (Rainau-Buch), 83 (Straubing-Alburg), 85 (Ummendorf) : voir Ann. 3. 17. Hormis ici les inventaires concernés par notre aire d’étude de cas, infra, chap. 2. 18. Bien que le limon puisse être aussi utilisé pour les TCA. 19. Mais on interprétera ici ceci plutôt en termes de production domaniale. 20. En revanche, 3 estampilles sur TCA (GRUAT et al. 1999 : tabl. VI, VII et VIII, Fig. 46-51 et carte Fig. 46) ; et production de tuyaux, tournés. 21. Ceci va dans le sens de l’observation, faite indépendamment, et comme pour la poterie, de la non-concordance générale des aires économiques de production avec les limites de cité. 22. Au point que les ratés ont été utilisés comme matériau pour les fondations de murs de certains sites d’habitat, ainsi – accessoirement – susceptibles de créer des leurres de sites de production (rens. É. Louis, mars 2012). 23. Voir estampilles, Ann. 4. 24. Comme l’atelier de Temploux par rapport à l’agglomération de Namur.

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25. Pour les références bibliographiques, voir Ann. 4 ; dans quelques cas cependant, ces fours peuvent simplement être liés à la phase de construction de la villa (cf. FERDIÈRE 1988c : 195-196). 26. Explicitement qualifié de “ domanial ” par BURNAND 1990 : 63 ; MASSY 1997 : 212. 27. Recension notamment à partir de BÉAL et GOYON 2002 et cf. BRULET 2008. 28. Pour les villes de Lyonnaise et des cités du N et E de l’Aquitaine mentionnées ici, voir Chap. 2 et Ann. 1. 29. Voir par ex. les bêches utilisées pour préparer et découper la terre crue : CHENET 1920. 30. Outre la zone concernée par notre Inventaire (Ann. 1), on peut trouver des recensions de ces fours dans divers ouvrages : pour les Gaules, LE NY 1988 ; CHARLIER 2011 ; pour l’Empire romain occidental en général, il existe une Chronique des découvertes de fours de potiers et tuiliers : pour l’Allemagne, l’Espagne, la France et la Grande-Bretagne, CUOMO 1981 ; pour la Belgique (H. Thoen), l’Italie, les Pays-Bas, l’ex-Yougoslavie, CUOMO 1982 ; voir aussi, pour l’Italie, CUOMO 1971/72 ; 1978/79 ; 1979 ; 1982 ; et voir ici, en Ann. 3, une liste non exhaustive mais abondante d’ateliers de TCA dans tout le monde romain, occidental en particulier. 31. Pour les références bibliographiques, voir Ann. 3. 32. Hormis les 6 cités de notre étude de cas, Ann. 1. 33. Voir notamment, au Chap. 2, le cas emblématique de Touffréville (Calvados), avec ses fours à tuiles et à chaux dans une villa. 34. Sa sœur, Marciana, possède des ateliers de TCA (cf. BENOÎT 1963). 35. Des ateliers d’État, aux estampilles d’ADIUTEX, CAPIO, ARHO, TAM, sont également connues au Bas-Empire en Rhénanie (VAN OSSEL 2012). 36. Et voir par exemple une estampille impériale, possiblement de Trajan, à Oudna, Tunisie (REYNIERS 1966). 37. Outre les exemples cités, on peut par exemple ajouter à Toulouse, entre autres, P. Attius Dent[…], Cn. Pompeius Amp[…] et D. Qua[…] F[…] (RICO 2001 : 266-267). 38. Dans le meilleur des cas, compte tenu de la faible attention portée à ces matériaux ! 39. Pour la Narbonnaise ; sur ces éléments pour les thermes, voir aussi pour l’Espagne, par exemple, SANZ GAMO 1989 ; FERNÁNDEZ OCHOA et al. 1999 ; BOUET 1999 ; et en général cf. HOFMANN 1975 : 116-119. 40. Tous sites de notre secteur d’étude de cas, infra, chap. 2, mais que l’on a souhaité mentionner dès ici. 41. Ces derniers sites également mentionnés dès ici bien que tous dans notre aire d’étude du chap. 2. 42. Répertoire des estampilles, y compris militaires, notées durant la recherche hors de la région d’étude de cas : voir Ann. 4. 43. Globalement, tous produits confondus, et selon cet auteur, on les retrouverait sur “ les objets les plus manipulés ”, ce qui – on en conviendra – n’est pas précisément le cas des TCA. 44. Voir supra pour le statut des protagonistes, § 1.4. 45. Estampilles avec les tria nomina de citoyens romains, parfois même qualifiés de clarissimi vires, en Pays Valencien (Espagne) (GISBERT 1999). 46. En général, concernant les estampilles, on consultera aussi la bibliographie en tête de l’ Ann. 4 (A). 47. Et voir en complément l’Ann. 4. 48. Et voir de même Ann. 4. 49. Une telle production par la cité elle-même est par exemple attestée en Gaule, en Narbonnaise, à Saint-Bertrand de-Comminges (Convennes), en Gaule Belgique à Trèves (Trévires) (voir Ann. 4). 50. Voir aussi infra, § 1.9, à propos de la mise en œuvre de ces produits, les estampilles découvertes sur des villae.

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51. En général, sur la question des tria nomina ou duo nomina des citoyens romains sur les estampilles gallo-romaines, voir : CHARLIER 1999 : 191-192. 52. Son (ou un de ses) atelier(s) à Saint-Clair-sur-Rhône (Isère) : voir Ann. 4, s.v. 53. Voir Chap. 2, § 2.3, et Ann. 2. 54. Environ 80 marques déjà recensées par GRENIER 1958 : 81, surtout de la fin IIIe-IVe s. ; voir aussi STEINER 1917/18. 55. Q.Flavius Graius, F. Aurelius Lituus, C. Claudius Torcuatus, T. Lib(…) Licinus et S. Sulpicius Genialis. 56. Pour la bibliographie concernant les estampilles militaires, voir Ann. 4, et DOLATA 2008d. 57. .21 Les estampilles de légions et ailes de cohortes, avec une carte pour la Germanie Supérieure et la Rhétie du Nord, sont par exemple présentées par : BRANDL et FEDERHOFER 2010 : 72-74, 76-77 et 111 ; Fig. 82. 58. Voir la bibliographie à ce sujet en Ann. 4, notamment pour les estampilles légionnaires (s. v. “ Leg. ”). 59. Cité alors en Germania Superior et donc hors de la zone examinée au Chap. 2, mais rattachée à la Lyonnaise sans doute dès le IIIe s. (ces estampilles militaires du camp de Mirebeau n’étant plus alors concernées) 60. Dont par conséquent quelques exemplaires dans notre zone d’étude (Chap. 2) : cf. Ann. 2. 61. Nécessaires en nombre, elles s’avèrent alors coûteuses : on a cependant signalé supra le développement sur les produits estampillés, spécifiquement. 62. Le nombre de seulement environ 2000 tuiles de Rome importées à Carthage, signalé ici, est certainement à revoir largement à la hausse. 63. Pour 18 épaves “ à tuiles ” sur les côtes de Méditerranée occidentales, 12 sont sur les côtes de Narbonnaise (RICO 1995a : Fig. 1). 64. L’estimation est de 100 à 200 tuiles pour l’épave du cap Dramont, et exceptionnellement de 1000 à 1500 pour celle de Sécanion. 65. Voir plus haut, § 1.2 sur ces ateliers implantés dans les villae elles-mêmes, et Ann. 3, s. v. villa. 66. Voir infra, pour les estampilles dans les villae, ainsi qu’Ann. 4, s. v. villa. 67. Surtout cependant concerné ici dans le Chap. 2, pour la région servant d’étude de cas. 68. GRENIER 1958 : 71-78 ; ADAM 1984 : 151-156 ; DE FILLIPO 2004 : 110-112 ; Pour leur apparition, par ex. dans la région lyonnaise, voir DESBAT 1984. 69. Tuiles d’officines alentour (Saint-Denis-Catus, Cajarc), parfois de citoyens romains portant les tria nomina : Q. Flavius Graius, Albinus, Q. Asina et Asina FF, Marini Legitimi, RES et TTP (commune de Cours) (RIGAL 2010a : 65). 70. Dont estampilles de la cité même des Convennes (cf. Ann. 4). 71. Les tuiles de Castor ne sont en outre pas commercialisées au-delà du territoire de la cité de Fréjus (BRUN et al. 1984 ; cf. RIVET loc. cit.). 72. Et nombreuses autres villae entre Sambre et Meuse : estampille HAMSIT, fréquente, absente de la villa de Neuville “ Les Marchenées ”, et SABT, fréquente, absente à celle de Treignes “ Bruyères ” (CATTELAIN et LUPPENS à paraître ; cf. LUPPENS 2007). 73. En nombre, de l’atelier de Bournazel “ L’Alzou ” ; en revanche absentes de la villa proche de “ Bournazel ” (GRUAT, MALIGE et VIDAL 2011 : 110-111). 74. Ou, au moins pour Cornutus, dans la cité des Silvanectes, hors de notre zone d’étude de cas car en Belgique (cf. LAURENT 1993). 75. .En revanche, l’évolution des bords – sinon très localement – est plus douteuse (ex. : DUBOIS et al. 2011). 76. Sans parler bien sûr ici de l’Italie (voir par ex. SHEPARD 2007) ou du reste du monde méditerranéen antique, où cet usage est le plus souvent antérieur.

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77. Ces TCA, dont les tuiles, existaient bien sûr déjà auparavant dans le monde grec et hellénistique (voir par ex. ORLANDOS 1966 ; cf. SIEBERT 1978), mais il serait hors de propos de développer ce point ici. 78. À noter que de telles tuiles (pâte blanc crème, engobée rouge) semblent avoir été produites au Haut-Empire dans l’atelier des Rues-des-Vignes “ Les Quatre Bornes ” (Nord) (cf. THUILLIER 2003, 9 : 1479) ; et voir infra pour l’Antiquité tardive. 79. Plusieurs de ces sites sont dans notre aire d’étude infra, chap. 2. 80. On n’évoquera pas ici les productions hellénistiques et antérieures au tournant de l’ère dans le monde méditerranéen oriental, à l’origine de ces produits : on peut par exemple citer l’atelier hellénistique de Gordion en Asie Mineure (HENRICKSON et BLACMAN 1999). 81. Notamment avec le développement des édifices balnéaires et autres hypocaustes, à partir surtout du milieu du Ier s. de n. è. 82. Mais il est a peu près certain que l’Antiquité tardive est sous-évaluée en la matière, les officines étant souvent mal datables et celles repérées seulement en surface et non datées plutôt généralement attribuées au Haut-Empire. 83. .Notamment en Rhénanie, avec les estampilles ADIVTEX, ARMO, CAPIO et TAM, manufactures d’État (VAN OSSEL 2012). 84. Pour l’évolution technique de ces productions, au Moyen Âge puis aux périodes moderne et contemporaine, voir aussi : CHARLIER 2011. 85. Dans l’Antiquité tardive, même nombre d’abord, malgré les modifications de cités (en une Lyonnaise divisée en quatre provinces), puis jusqu’à 28, et malgré l’ajout alors de la cité de Langres (Lingons), cette dernière exclue – sauf à sa marge méridionale – des deux inventaires (Ann. 1 et 2) : seul le “ ” des Mandubiens (Alésia, Auxois) est sans doute rattaché aux Éduens pour le Haut-Empire. 86. Tous les exemplaires connus ont été répertoriés ici, quelle qu’en soit la teneur ; des graffiti ont donc été ajoutés à l’Inventaire de F. Charlier (loc. cit.). 87. En revanche, on n’a pas pris en compte la tuile inscrite de Blois, à considérer comme un faux d’époque moderne (DONDIN-PAYRE 1994). 88. Proportion somme toute cohérente avec la part de territoire gaulois considéré, soit environ un tiers. 89. NB : seuls les sites ayant fourni des graffiti avant cuisson susceptibles de correspondre à des comptes d’ateliers ont été insérés dans le corpus d’ateliers (Ann. 1), en l’absence d’autres indices d’atelier. 90. Aucun atelier connu, selon Cl. Héron, Responsable du Service Archéologique de Seine-Saint- Denis, consulté en avril 2012, que je remercie ici. 91. Pour le Poitou et le département de la Vienne en particulier, vérification et compléments M. Duquéty (doctorant, Univ. de Poitiers), que je remercie ici. 92. Inédit, non consulté : informations P. Vallat, Inrap, que je remercie ici. 93. En revanche – sauf pour les Régions Centre et Basse-Normandie (cette dernière par l’intermédiaire du CRA, F. Fichet de Clairfontaine, que je remercie) –, on n’a pas cru bon d’utiliser systématiquement la base de données de la Carte Archéologique Patriarche du Ministère de la Culture (SDA), car peu apte à répondre à de telles interrogations précises, documentée de manière trop disparate d’une région à l’autre, et contenant assez souvent des erreurs, lacunes et doublons. 94. Classiquement selon les limites des diocèses médiévaux, également utilisées pour la carte, Fig. 9. 95. Complètes pour la région étudiée, à l’exception donc de deux départements, la Seine-Saint- Denis (93) et la Vienne (86).

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96. On n’a pas jugé utile de proposer (Fig. 13) de densité pour le territoire très réduit de la colonie de Lyon, aux limites et à la superficie en outre controversées ; on a, arbitrairement, évalué celui- ci à environ 225 km2, afin de la déduire de la surface considérée ici pour la cité des Ségusiaves. 97. Compte tenu de la mauvaise qualité de ces deux CAG (50 : PILET-LEMIÈRE et LEVALET 1989 : 14 ; DELACAMPAGNE 1990), une vérification a été faite ici auprès du SRA (F. Fichet de Clairfontaine, que je remercie) et, pour les Abrincates, dans une plus récente synthèse (LEVALET 2010) ; pourtant, la “ densité ” d’ateliers est particulièrement élevée pour la cité voisine des Unelles, avec 1 atelier sûr pour 445 km2. 98. Soit un atelier sûr pour 2 251 km2 : près de 7 fois moins que pour les Riédones. 99. Soit 1 atelier sûr pour 3 155 km2 : près de 10 fois moins que pour les Riédones ! 100. Soit 6 dans les Côtes-d’Armor et 3 en Ille-et-Vilaine. 101. Un “ effet de source ” doit cependant sans doute être pris en compte ici, avec les prospections intensives de L. Langouët et les premiers travaux de F. Le Ny. 102. L’atelier de Villeparisis pourrait en être l’un des centres. 103. Une production de pesons de métier à tisser est toutefois attestée sur l’atelier de poterie étudié à Sens (PERRUGOT 1990 : 29), non prise en compte dans notre corpus. 104. Angers (périurbain ?), Chartres, Feurs, Le Mans, Paris et Vieux ; l’artisanat de cette dernière ville a fait l’objet d’une étude récente (SCHÜTZ 2010). 105. Dont un périurbain. 106. Atelier mixte, avec production de statuettes (FICHET 1987). 107. Peut être chef-lieu transféré de Javols seulement au Haut Moyen Âge, après le Ve s. 108. Je remercie ici Nicola Coulthard, Directrice du Service Archéologique de Conseil Général du Calvados, pour ces documents communiqués, inédits. 109. Hors tout établissement rural ou agglomération, et ce, ici, en dehors de toutes considérations concernant l’accès aux matières premières. 110. Vérifications pour le département de la Vienne (sans CAG à ce jour) par J. Hiernard, en 2012, que je remercie ici. 111. Extraction communiquée par J.-C. Béal, que je remercie ici. 112. Dont cependant ici un nombre non négligeable sur des pesons de tissage. 113. Contrairement aux ateliers, on n’a donc pas cru utile de fournir une cartographie de ces estampilles pour la région étudiée, tant leur répartition est aléatoire et peu représentative, vu leur faible nombre. 114. Soit les Osismes, Vénètes, Coriosolites, Unelles, Abrincates, Namnètes, Ésuviens, Baïocasses, Viducasses, Lexoviens, Calètes et Turons. 115. Riédones, Andécaves, Diablintes, Véliocasses, Éburovices, Cénomans, Parisii, Sénons, Tricasses, Gabales. 116. 6 occurrences pour les Carnutes, 2 pour les Sénons, 10 pour les Éduens, 3 pour les Ségusiaves, 6 pour les Pictons, 4 pour les Bituriges, 8 pour les Arvernes (et 3 pour la petite cité des Vellaves) ; contrairement aux ateliers, on n’a par conséquent pas non plus jugé utile de fournir ici de statistiques de nombre d’estampilles ramené à la surface des cités, compte tenu de la faible ampleur du corpus. 117. Dans la mesure ou celui-ci peut être restitué : comme pour les ateliers (supra) l’attribution d’estampilles à ce territoire a en général été faite en accord avec J.-C. Béal, que je remercie ici. 118. Ainsi qu’à Décines-Charpieux, Sainte-Foy-les-Lyon (il est vrai sur l’aqueduc du Gier), Solaise et sans doute (de ce territoire colonial) Feyzin, Givors et Tassin-la-Demi-Lune. 119. Ce devrait d’ailleurs être alors au féminin (cuba) et non au masculin. 120. Ceci jette évidemment une suspicion sur les trois autres estampilles signalées sur ce site, dont cependant une est aussi connue ailleurs.

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121. Les Légions III et VIII portent la dénomination d’Augusta (cf. Ann. 4) ; Y. Le Bohec m’a confirmé en 2009 que le caractère militaire de cette estampille était a priori à rejeter. 122. Vérification faite dans CHAMOUX 2010, ainsi qu’auprès de J.-C. Béal, que je remercie ici. 123. Les mêmes références bibliographiques sont utilisables quant aux données métrologiques des TCA des régions ici concernées. 124. Compte tenu du coût du transport par terre, nettement plus élevé que par eau. 125. Autun, Chartres, Javols, Meaux, Paris, Rennes, Saint-Paulien et Sens ; leur absence est notable – pour des cités dont le territoire a par ailleurs fourni un nombre représentatif d’estampilles – à Poitiers, Limoges, Bourges (si ce n’est la grande villa suburbaine de “ Lazenay ”) et Clermont-Ferrand. 126. On peut peut-être ajouter Saint-Julien, si cet atelier n’est pas de l’Antiquité tardive (supra). 127. Conception cependant contestée par Varron (RR, I, 2, 22-23) (voir TCHERNIA 2011 : 19-21). 128. Ainsi que quelques graffiti d’ateliers (comptes, etc.) : cf. supra, § 1.1.3. 129. On notera que cette relation entre production de tuiles et briques et évergétisme n’est par exemple pas développée par : THÉBERT 2000 : 349 sqq.

RÉSUMÉS

La question posée est celle du caractère domanial de la production de terres cuites architecturales (dont tuiles, briques…) à l’époque romaine : à partir de l’examen de la question à l’échelle du Monde romain au moins occidental et notamment des Gaules, l’auteur réalise un inventaire des ateliers pour la province de Lyonnaise et les cités nord-orientales de celle d’Aquitaine, en vue de cette démonstration. Les conséquences économiques et sociales de ce constat sont examinées.

The question asked is about the local character of architectural terra-cotta (tiles, bricks...) in the Roman period : from the examination of the question on a Roman ‘world’ scale, at least the western parts and particularly of Gaul, the author produces an inventory of workshops for the province of Lyon and the cities North-west of the province of Aquitaine. The economic and social consequences are examined.

AUTEURS

ALAIN FERDIÈRE

Professeur émérite d’archéologie, Laboratoire Archéologie et Territoires, UMR CITERES, Tours ; [email protected] en Archéologie : voir notamment sa thèse : CHARLIER 2011 ; pour notamment la bibliographie et les ateliers de TCA

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Une activité potière du VIIe siècle au 20 rue de la République à Vanves (Hauts-de-Seine) A pottery activity of the 7th century at the 20 rue de la République, Vanves (Hauts-de-Seine)

Étienne Jaffrot et Antoine Nadeau

Le site

Localisation et environnement naturel

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1 Le site du 20 rue de la République occupe le cœur historique de Vanves. Il est localisé au sud de la place de la République (parcelle cadastrée L51), à moins de 25 m de l’église Saint-Rémy (Fig. 1).

2 Il est implanté sur le versant nord-ouest du plateau de Vanves-Malakoff, à l’emplacement d’un vallon formé par un ancien cours d’eau conduisant au nord à la plaine alluviale de la Seine et aujourd’hui canalisé, le ruisseau de Clamart. Le substrat correspond au reliquat d’une terrasse alluviale sableuse coiffant ce plateau. Il est marqué par un pendage S/E-N/O conforme à la topographie générale du versant. Cette implantation bénéficie d’un accès privilégié vers Paris, de ressources en sable, en eau et, à proximité, en argile1, soit autant de facteurs favorables au développement d’une activité potière.

Contextes archéologique et historique

3 Une agglomération antique dont la superficie et le statut demeurent méconnus s’y développe au cours des trois premiers siècles de notre ère2 (Fig. 1). Il pourrait s’agir d’un sanctuaire périurbain ou d’un important relais routier situé aux portes de Lutèce (DU BOUËTIEZ DE KERORGUEN, LEFÈVRE, PEIXOTO 2007 : 10-15). Il comprend notamment un vaste bâtiment thermal place de Lattre de Tassigny (PEIXOTO, CELLY 2002), soit à 80 m au nord de notre site, prolongé à l’ouest, au 3-5 de la rue Gaudray/2-6 de la rue de l’Église, par un portique précédant un espace libre d’une vingtaine de mètres pouvant correspondre à une palestre (PEIXOTO, LEGRIEL 2004). Au 21-23 de la rue de la République, dans le jardin du presbytère placé derrière l’église Saint-Rémy, plusieurs édifices se succèdent entre les Ier et IIIe s. (DU BOUËTIEZ DE KERORGUEN 2006). Enfin, à une vingtaine de mètres au sud de la parcelle L51, le site du 2 rue Vieille-Forge/26 rue de la République a livré un mur associé à des céramiques du IIe s. (PEIXOTO 2003)3.

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Fig. 1 : Localisation du 20 rue de la République et des opérations effectuées à proximité.

4 Parallèlement à leur démantèlement progressif, ces différents bâtiments sont partiellement réoccupés à partir de la fin du IIIe s. ou au cours du siècle suivant. Comme le révèle une étude archéomagnétique, c’est à cette époque qu’un four de potier à volume unique et sole suspendue est installé à l’emplacement d’un jardin antique désaffecté au 21-23 rue de la République. Quelques assiettes brûlées proviennent de cette structure de cuisson. Un atelier de verrier est également restitué à proximité, suite à la découverte de fragments de creusets et de verre brut.

5 L’occupation de Vanves durant l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge se caractérise par des constructions en bois, par de nombreuses structures en creux et par une activité potière attestée à l’époque mérovingienne et au début de la période carolingienne par des dépotoirs ou des tessonnières qui contiennent notamment des rebuts de cuisson. Ces productions remontent à la première moitié du Ve et au VIe s. place de Lattre de Tassigny, au VIe s. rue de la République et quelques indices suggèrent la poursuite de cette activité au VIIe s. rue Vieille-Forge. Ces éléments sont accompagnés, rue Gaudray, de six fours ayant fonctionné du VIe s. à la première moitié du IXe s. (LEFÈVRE 2007 ; LEFÈVRE 2009). Les productions de cet ensemble de référence, “ sans équivalent en Île-de-France ”, se diffusent régionalement et se retrouvent également en Picardie et en Normandie (DU BOUËTIEZ DE KERORGUEN, LEFÈVRE, PEIXOTO 2007 : 22-23).

6 Les sources écrites n’illustrent aucunement cette activité. Le nom de Vanves est mentionné en 999 dans une charte de Robert le Pieux reconnaissant à l’abbaye parisienne de Saint-Magloire la possession de vignes cédées par Hugues Capet4. Par la suite, l’importance de la viticulture est soulignée à diverses reprises, de même que la culture du blé et l’élevage.

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Cadre et résultats de l’intervention

7 Faisant suite au diagnostic archéologique effectué en 2009 sous la direction de X. Peixoto (PEIXOTO 2009), la fouille préventive menée au 20 rue de la République a porté sur une surface de 478 m² (NADEAU et GOMEZ 2011). Sept périodes d’occupation ont été définies (Fig. 2). Les deux premières renvoient à la construction, à l’occupation et à l’élargissement d’un bâtiment antique. Aménagées au IIe s. de notre ère, trois salles alignées en façade de l’édifice correspondent vraisemblablement à un vestibule, à une salle chauffée et à une pièce de service (salles 11, 12 et 13). Seules les parties méridionales de ces pièces ont été fouillées, puisque elles s’étendent sous la place de la République au nord et sous la parcelle L41 à l’ouest. Aussi est-il délicat d’identifier cette construction. Les techniques et la qualité des éléments de construction et de décoration autorisent l’hypothèse d’un édifice public monumental, mais elles s’accordent également avec celle d’une somptueuse domus. Les études du petit mobilier et de la céramique renvoient d’ailleurs davantage à une occupation domestique. Quelques espaces de circulation apparaissent à l’est et au sud de ce édifice. La chronologie de ces sols est identique à celle du bâtiment et suggère une occupation des IIe et IIIe s. Dans un second temps, probablement dans le courant du IIIe s., un mur fondé contre l’angle sud-est du bâtiment et à travers le pavement extérieur étend le monument vers le sud (phase II).

Fig. 2 : Plan général des vestiges médiévaux.

8 Dès la fin du IIIe s. ou au cours du IVe s., l’édifice est victime de spolia (phase III). Pour autant, il n’est pas complètement ruiné et la réoccupation du bâti antérieur s’accompagne de l’implantation d’une cave dallée (salle 10) au sud-ouest du site. Cette cave est comblée durant la mise en place d’un atelier de potier au VIIe s. (phase IV). La fonction artisanale des lieux est également soulignée par l’étude des restes fauniques qui suggère l’existence d’une activité bouchère sur le site ou à proximité. Des niveaux

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sombres et peu lisibles de terres noires et des structures en creux situés au nord et à l’est du site se rattachent à une occupation des VIIIe-IXe s. Parmi elles, une vaste fosse de plus de 3,30 m d’ouverture et dont la profondeur excède 2,30 m pourrait être destinée à l’extraction du sable. Son comblement hétérogène comprend notamment quelques ossements humains épars et le squelette d’un homme adulte inhumé dans une enveloppe souple.

9 Comme au 21-23 rue de la République, le site est ensuite déserté durant une longue période, bien que Vanves soit mentionné dans des sources écrites dès la fin du xe s. Il faut attendre le XIVe s. pour qu’un nouveau bâtiment soit construit à l’emplacement des salles 11 à 13 (phase V). Cet édifice s’étend au nord et à l’ouest de la parcelle fouillée. Il est composé d’une ou de plusieurs salles flanquées d’une cave dont on ne peut déterminer l’extension exacte (salle 8). À cet édifice se rattache peut-être une seconde cave (salle 9) partiellement mise au jour à l’ouest du site, à moins qu’elle n’appartienne à un bâtiment indépendant. Cette dernière recoupe l’atelier de potier au sud. Des niveaux d’occupation, des remblais et plusieurs structures en creux – dont une fosse renfermant le squelette d’un cheval – sont situés au sud et à l’est de cet espace.

10 Située aux portes de Paris et réputée pour ses ressources naturelles, Vanves devient à l’époque moderne un lieu de villégiature apprécié. C’est dans ce contexte favorable que plusieurs maisons sont construites au sud-est et dans la partie centrale de la parcelle (phases VI et VII). Elles sont séparées par des aires de cours ou de jardins au sein desquelles apparaissent quatre puits, un puisard et quelques fosses. Cette nouvelle organisation de l’espace est illustrée par différents plans datés entre le début du XVIIIe S. et 19005. Ces constructions ont été recouvertes par l’immeuble édifié dans le courant du XXe s. et démoli avant l’opération archéologique.

L’atelier de potier

La séquence stratigraphique

11 Localisée dans l’angle sud-ouest du site, une unité de production artisanale présente un ensemble de structures et d’unités stratigraphiques en lien avec la production de poteries. Recoupé au nord par une cave aménagée au XIVe s. (salle 9), cet espace de travail apparaît sur 16 m2 (Fig. 2). La séquence stratigraphique associée illustre la mise en place, le fonctionnement et l’abandon de cette officine.

12 Le four St 89 (Fig. 3) est aménagé sur des remblais destinés à combler entièrement la salle 10 (US 1647, voire 1660), puis à niveler le terrain (US 1292, 1293, 1384 et 1389). Le premier niveau possède un nombre élevé de céramiques produites localement, ce qui induit la présence de fours supplémentaires détruits par les caves postérieures ou situés hors de l’emprise de la fouille. Cette hypothèse est renforcée par la découverte de six structures de production rue Gaudray. Les dépôts suivants incluent des blocs rubéfiés qui renvoient peut-être aussi à la démolition d’états antérieurs du four ou de fours alentours. Disposé au-dessus et à côté de ces empierrements, un niveau de circulation occupe le quart sud-ouest de l’atelier (US 1386). Deux concentrations d’argile apparaissent également à la surface de ces remblais (US 1524 et 1383). Elles servent peut-être au façonnage des poteries ou au rechapage des parois du four. L’US 1383, qui remplit une cuvette quasi circulaire d’environ 1 m de diamètre et de 16 cm de profondeur, pourrait aussi correspondre à une aire de foulage de l’argile. Dans

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l’alandier, une couche cendreuse de 4 à 13 cm d’épaisseur est issue de la cuisson opérée dans le four (US 1506). Un dépôt cendreux accolé à l’entrée de l’alandier illustre le fonctionnement du four dont il conserve les ratés de la dernière fournée ou ce que l’on peut interpréter comme les vases-support employés pour le chargement des produits à cuire (US 1530). Plus au nord, la forme bombée d’un autre niveau cendreux (US 1607) résulte du curage de la chambre de cuisson.

Fig. 3 : Cliché et relevé en plan de l’atelier de potier.

13 Une zone de rejets de vaisselle courante contemporaine de la période d’activité artisanale (US 1385) scelle une vaste fosse (St 116) dont seul le quart sud-ouest est compris dans l’emprise de la fouille, à près de 2,16 m du four. Cette structure de plan supposé ovale apparaît sur 1,18 m de large et 1,40 m de long et sa profondeur atteint 0,74 m. L’absence d’argile au fond du creusement suggère d’exclure une utilisation de la fosse pour la préparation de ce matériau. En outre, cette structure ne traverse pas le dallage de la salle 10 et il ne s’agit donc pas d’une fosse d’extraction de sable. Dès lors, elle pourrait constituer un cendrier, voire l’aire de chauffe d’un second four. La nature charbonneuse de son comblement (US 1622, 1624 et 1625) permet d’ailleurs d’envisager un remblai constitué de la destruction d’un four antérieur à l’aménagement de St 89.

14 Les deux trous de poteau St 74 et 107 complètent l’installation. Recoupant un sol antique (US 1186), ils sont situés de part et d’autre du four, à hauteur de la jonction entre la chambre de cuisson et l’alandier. Ils sont susceptibles d’avoir supporté un appentis. Le premier, de forme circulaire, fait 28 cm de diamètre et 13 cm de profondeur. Le creusement du second, recoupé par la fosse moderne St 40, mesure 32 cm de large et 30 cm de profondeur. La structure analogue St 59 a été découverte légèrement plus à l’est. À son sommet, elle présente un plan ovale de 78 sur 58 cm, qui

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se réduit ensuite à un creusement cylindrique de 18 cm de diamètre et de 46 cm de profondeur.

15 Le comblement du four contient des fragments de paroi et un grand nombre de rebuts de cuisson (US 1387). Cette structure a ainsi été remblayée par sa propre tessonnière ou par celle d’un four proche. Elle est ensuite noyée sous plusieurs couches cendreuses qui renferment des productions de l’atelier ainsi qu’une agrafe à double crochet datée des VIIe-VIIIe s. (US 1091, 1039, 1324 et 1668). Plusieurs fosses du bas Moyen Âge recoupent enfin ce secteur.

Le four

16 Le four, orienté S/E-N/O, est partiellement enterré. Il présente une chambre de cuisson presque circulaire d’1,20 m de diamètre interne, conservée sur une hauteur de 0,71 m et qui s’ouvre au nord sur un alandier (Fig. 4). L’ensemble est bâti en argile et à l’aide de rares pierres calcaires. Les parois ont une épaisseur comprise entre 5 et 8 cm. Elles s’incurvent progressivement vers l’intérieur, formant la base d’un dôme. Leur face interne offre un étroit ressaut incliné de 5 à 7 cm de large. Celui-ci domine de 5 à 8 cm le sommet d’une languette centrale bombée occupant le fond du four. Cette languette mesure 78 cm de long, 30 cm de large et de 17 à 20 cm de hauteur. En outre, elle est légèrement désaxée par rapport à l’orientation générale du four. L’alandier forme une avancée rectangulaire d’environ 95 cm de long sur 75 cm de large. Il est enterré, de manière à être protégé du vent et ainsi faciliter la combustion. Une pente légèrement grimpante apparaît entre l’alandier et la chambre de cuisson.

Fig. 4 : Relevés du four St 89.

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17 L’accès à l’alandier n’a pas été clairement identifié. Il consiste peut-être en un espace ouvert disposé sur le dernier niveau de remblai (US 1389), à moins qu’une aire de travail ne soit aménagée dans le comblement de la salle 10. Deux blocs caractéristiques des murs de cette cave compartimentent en effet son sommet. Ils sont accolés et leur face de parement est tournée vers le four. Aussi marquent-ils peut-être la limite nord d’une aire de chauffe qui prendrait la forme d’un couloir de 1,30 m de large, accessible depuis le S/O. De pareilles dispositions rendraient compte des contraintes liées à la présence d’une cave antérieure au four.

18 Le four St 89 s’apparente donc à un four à languette centrale. Sa forme, ses dimensions et ses productions le rapprochent des premiers fours construits à la fin du VIIe ou au VIIIe s. rue Gaudray. Ceux-ci ont un laboratoire de 1,10 à 1,20 m de diamètre, alors que le plus tardif, daté du IXe s., atteint 1,90 m de diamètre (LEFÈVRE 2009 : 2). En revanche, sa technique de construction l’en distingue, puisqu’il n’inclut que quelques pierres calcaires et ne présente donc pas une languette et des parois assisées.

19 La forme arrondie de la languette indiquerait qu’elle servait à canaliser les flammes, mais qu’elle ne soutenait pas une sole fixe. Les expérimentations archéologiques menées sur ce type de fours à Gletterens (Suisse) et à Saran (45)6 suggèrent plusieurs dispositions des céramiques. Dans le premier cas, de gros vases ou des briques d’argiles sont posés sur la languette et sur les ressauts des parois, permettant le passage des fumées et de la chaleur. Les céramiques à cuire étaient ensuite installées sur ces “ vases-support ”. Dans le second cas, des arceaux raccordent la languette aux parois. Les céramiques sont ensuite empilées et calées sur des tuiles disposées à plat sur ces arches. Dans les deux cas, la chambre de cuisson dispose d’une large ouverture sommitale et le four opère par tirage vertical. Une fois l’enfournement achevé, cette ouverture est obstruée par une nouvelle couche de tuiles plates (Saran) ou par des fragments de céramique (Gletterens). Ce type de couverture a l’avantage d’être facile à mettre en œuvre et de laisser passer la fumée, mais il n’offre pas une maîtrise parfaite de la cuisson. Il permet néanmoins de faire brûler du bois directement sur les céramiques, afin d’obtenir une bonne montée en température en fin de cuisson (Saran).

20 D’après les données stratigraphiques, les datations radiocarbone de prélèvements issus des US 1387, 1506 et 16247 et l’étude céramologique, le four du 20 rue de la République à Vanves pourrait avoir fonctionné dans la seconde moitié du VIIe s.

Le mobilier céramique

Préambule méthodologique

21 Disposant d’une image lacunaire de l’atelier de potier mérovingien, qui s’étend au-delà des limites de cette opération, il est indispensable que l’étude du mobilier céramique de cette séquence puisse s’intégrer à un travail plus global sur l’artisanat potier à Vanves, dont l’essentiel des productions est en cours d’étude (LEFÈVRE 2009). Ainsi les différents répertoires employés proviennent du Programme Collectif de Recherche sur la céramique du haut Moyen Âge en Île-de-France pour les critères techniques et typologiques (GENTILI, LEFÈVRE, MAHÉ 2003) et du programme de recherche sur la céramique du haut Moyen Âge dans le Centre-Ouest de la France pour les registres décoratifs (HUSI 2008, HUSI à paraître). Ces trois répertoires sont accessibles sur le site internet du réseau d’Information sur la céramique médiévale et moderne (ICéramm)8.

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Ce site constitue de plus le support de deux notices correspondant d’une part au mobilier issu de l’occupation relative à l’activité potière9 et d’autre part aux productions cuites vraisemblablement dans le four découvert sur le site10.

22 Le tessonnier recense et organise les diverses productions reconnues sur le site selon plusieurs critères. La distinction des groupes techniques s’appuie d’abord sur la texture des pâtes, granuleuse ou fine, puis sur l’atmosphère de cuisson, oxydante ou réductrice. Le tri des productions s’affine ensuite selon le traitement de surface, la couleur et la structure de la pâte et enfin selon les inclusions qui y sont contenues. Au total, huit groupes techniques constituent le répertoire et se définissent ainsi :

23 GT1a : pâte granuleuse issue d’une post-cuisson oxydante sans traitement de surface, de couleur orangé et de structure feuilletée. De petites inclusions incolores et une très forte densité d’inclusions rouges sont réparties de manière homogène dans la pâte. Les productions sont parfois grises en surface, ce qui est imputable à des coups de flamme survenant durant la cuisson.

24 GT1b : pâte granuleuse issue d’une post-cuisson oxydante sans traitement de surface, de couleur blanc à rose et de structure dense. Des inclusions incolores et rouges sont présentes de manière éparse dans la pâte.

25 GT1c : pâte granuleuse issue d’une post-cuisson oxydante sans traitement de surface, de couleur beige à orangé et de structure feuilletée. Des inclusions incolores sont bien visibles dans la matrice.

26 GT2a : pâte granuleuse issue d’une cuisson réductrice sans traitement de surface, de couleur gris et de structure feuilletée. Les inclusions incolores sont nombreuses. Étant donné sa similitude avec le groupe technique précédent, il est vraisemblable que l’atmosphère réductrice de la cuisson soit accidentelle. Dans l’attente d’une vision plus globale de la production potière à Vanves, nous avons décidé de conserver ce groupe.

27 GT3a : pâte fine issue d’une post-cuisson oxydante, de structure dense, de couleur rose-orangé et présentant une surface lissée.

28 GT3b : pâte fine issue d’une post-cuisson oxydante, plutôt poreuse, de couleur beige et présentant un lissage ponctuel de la surface.

29 GT4a : pâte fine, de structure dense, de couleur gris-rose à cœur et dont la surface est enfumée et lissée. De fines inclusions sont rarement visibles.

30 GT4b : pâte fine, de structure dense, de couleur rouge à cœur et dont la surface est enfumée et lissée. Les inclusions, souvent fines, sont plus souvent visibles.

31 Le deuxième répertoire est typologique et correspond au référentiel établi par le programme de recherche francilien mentionné, accessible sur le site ICéramm. Le mobilier céramique découvert au 20 rue de la République se décline ainsi en formes ouvertes – dont diverses coupes, les bols, les “ mortiers ”, les poêlons, les jattes et les gobelets – et en formes fermées – dont les bouteilles, divers pots, les cruches et les gourdes. D’autres formes s’ajoutent enfin au répertoire nous concernant : un couvercle et des lampes. Les contextes étudiés ont livré 24 des formes du répertoire francilien.

32 Hormis un cas d’incision ondée, le répertoire décoratif ne concerne que les décors à la molette. À chaque motif correspond une lettre, tels des carrés sur une à cinq lignes (motifs F, G, H, O et P, respectivement), des losanges (motif A), des triangles (motif D), des bâtons (motif C), des V (motif E), des lignes ondées (motif J), des arcades ou demi- oves (motif B). Une combinaison de lettres permet de coder des motifs plus complexes

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comme, par exemple, un décor d’arcades encadrées de lignes de carrés (motif FBF) ou une association de carrés, de bâtons et de triangles (motif CDF).

33 Enfin, on rappelle que le calcul du Nombre Minimum d’Individus (NMI) s’appuie aussi sur les fragments de panse lorsqu’un groupe technique n’est représenté par aucun élément typologique correspondant. Le Nombre Typologique d’Individus (NTI) correspond quant à lui au décompte par groupe technique des formes recensées, qu’elles soient attestées ou supposées.

Les contextes de découverte

34 Le mobilier céramique étudié provient de la séquence relative à la mise en place, au fonctionnement et à l’abandon du four de potier. Il regroupe 7482 tessons médiévaux pour un poids d’un peu plus de 104 kg. Après une longue étape de recollage des tessons, il est possible de restituer 943 individus au minimum, d’après le calcul d’un NMI à l’échelle des Unités Stratigraphiques. Parmi ces individus, 782 formes sont reconnues, ce qui indique que le corpus de céramique contient de nombreux éléments typologiques, des bords en particulier.

35 L’analyse des Unités Stratigraphiques ayant livré du mobilier en quantité met en évidence trois ensembles distincts. La constitution de ces ensembles est caractérisée par des histogrammes établis sur la fréquence des groupes techniques (Fig. 5).

Fig. 5 : Constitution des ensembles.

36 Le premier ensemble regroupe des remblais de nivellement précédant l’activité potière (US 1384, 1389 et 1647), une fosse contemporaine ou de peu antérieure au fonctionnement du four (US 1622 et 1625) et une zone de rejet contemporaine de l’utilisation du four (US 1385).

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37 La nature de cet ensemble doit fournir une image assez juste des productions en circulation sur cette partie du site. Le panel des poteries est alors largement dominé par les productions granuleuses dont la plupart sont réalisées en post-cuisson oxydante (GT1b et GT1c). Certaines ont une teinte sombre (GT2a), sans qu’il soit possible de déterminer pour le moment s’il s’agit d’une volonté du potier ou s’il s’agit d’accidents de cuisson. Moins fréquentes mais en proportion notable, les productions fines sont le plus souvent enfumées et lissées (GT4a et GT4b).

38 Le deuxième ensemble est composé des nombreux ratés de cuisson comblant la chambre de cuisson du four (US 1387) et des tessons du niveau cendreux localisé dans l’alandier et relatifs à la dernière utilisation du four (US 1530).

39 Ces contextes se caractérisent d’emblée par une proportion écrasante du groupe technique GT1a dont les productions, souvent fissurées, desquamées et parfois déformées, peuvent être les rebuts des dernières cuissons. Les autres groupes techniques sont représentés de manière très marginale et, étant donné la nature des contextes, on peut supposer qu’ils proviennent des niveaux d’abandon immédiatement postérieurs. Ainsi un poêlon portant des traces de feu positionnées sur le fond du récipient, illustrerait l’intrusion d’un récipient de consommation parmi les rebuts de cuisson (Fig. 14).

40 Le troisième et dernier ensemble regroupe un niveau de circulation contemporain du four (US 1386) et le niveau d’abandon qui scelle le four de potier (US 1039).

41 La présence importante des productions granuleuses de teinte claire dont celles issues du four lui-même (GT1a) justifie le regroupement des deux US en un même ensemble. Globalement, on peut considérer que ces dépôts sont constitués de l’ensemble des productions en circulation sur le site, à l’instar de l’ensemble 1. Ces niveaux s’en distinguent toutefois par la forte proportion des productions du four qu’ils contiennent, au détriment d’une autre production granuleuse (GT1b).

42 En somme les ensembles, classés suivant leur chronologie relative, sont constitués des mêmes productions, d’un point de vue technologique d’abord : les proportions des groupes techniques ne varient qu’après l’apparition de la production du four (GT1a) qui devient le plus souvent majoritaire dans les dépôts. D’ailleurs, la présence de cette production dans le premier niveau d’installation de l’atelier de potier atteste l’existence de fours hors emprise du site, dont les rejets ont pu constituer cette unité voire l’ensemble de la séquence stratigraphique. L’étude typologique du mobilier, ensuite, ne souligne ni l’éventuelle spécificité des dépôts, ni une quelconque évolution dans le vaisselier en circulation sur le site. Enfin, les nombreux cas de recollages de tessons entre les unités de cette séquence soulignent que les poubelles de l’occupation mérovingienne qui se développe alentour y ont été petit à petit rejetées et, en conséquence, dispersées.

43 Ainsi l’homogénéité du mobilier et la rapidité des dépôts indiquent que l’activité potière autour du four découvert au 20 rue de la République est de courte durée. L’homogénéité chronologique de la séquence justifie une présentation typologique synthétique du mobilier selon le caractère fonctionnel des dépôts : la production du four (ensemble 2) et le mobilier environnant (ensembles 1 et 3).

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Typologie du mobilier céramique

– La production du four

44 Les poteries issues du four, toutes tournées, sont façonnées dans une même pâte granuleuse de structure feuilletée et contenant de nombreuses inclusions rouges millimétriques (GT1a), quel que soit le récipient. Cependant, la production du four du 20 rue de la République n’est connue que par les rebuts des dernières cuissons découverts dans le four et son alandier.

45 Notre vision de la production du four est ainsi tronquée et celle de la production à l’échelle de l’atelier nous est de surcroît quasiment inaccessible. En effet, il ne fait aucun doute que l’atelier de production se développe au-delà de l’emprise de fouille et que les rebuts d’un seul four et a fortiori de ses dernières cuissons ne soient pas représentatifs de l’officine, notamment d’un point de vue technologique.

46 Les ratés de cuissons de productions enfumées et lissées et de productions granuleuses dans les fours de la place de la république à Vanves (LEFÈVRE 2009 : 158-159) témoignent en effet d’une production plus diversifiée au VIe s. Bien qu’aucun rebut de ce type de production fine ne soit attesté dans nos contextes, il est vraisemblable que ces poteries aient été produites sur place, dans un premier état de fonctionnement du four ou dans d’autres fours non localisés.

47 La même question se pose pour les productions granuleuses du site qui, bien que singulières, se rapprochent sur certains points de la production du four : l’une d’elles semble présenter les mêmes inclusions rouges (GT1b), l’autre présente une texture feuilletée très similaire, peut-être en raison de l’emploi d’une même argile (GT1c). Des analyses chimiques des pâtes permettraient de vérifier la variété ou non des matières premières employées par les potiers.

48 Par ailleurs, on ne sait comment considérer les productions de même facture que celles issues du four (GT1a) retrouvées cette fois au sein d’autres dépôts, sachant que ce type de production est également rejeté dans des niveaux antérieurs au four. Il est donc envisageable que tout ou partie de ces productions proviennent d’un autre four, aujourd’hui disparu ou situé hors emprise. Toutefois, ce mobilier sera parfois évoqué en complément de l’étude typologique qui suit.

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Fig. 6 : La production de poteries – pots.

49 Le fonctionnement du four se caractérise avant tout par la production de pots plutôt standardisés. En effet, hormis l’un d’eux qui semble être de grande contenance (Fig. 6 : 1387.4), les pots sont de petite taille, d’une hauteur de 16 cm environ et de diamètre compris 13 et 16 cm : on peut les qualifier de globulaires voire de trapus (Fig. 6 : 1387.3, 1387.16). L’un présente une inflexion plus marquée, proche encore de la carène (Fig. 6 : 1387.15). Un unique pot muni d’une anse-panier dont il ne subsiste presque rien est lui aussi globulaire mais de taille supérieure, atteignant 22 cm de hauteur (Fig. 7 : 1387.17). Des cruches surmontées d’un tel système de préhension ont été découvertes rue Gaudray à Vanves dans des dépotoirs de la fin duVIIe s. et de la première partie duVIIIe s. (LEFÈVRE 2007 : 4). L’atelier de potiers mérovingien de Soissons en présente aussi un unique exemplaire mais de forme plus basse, plus trapue (THOUVENOT 1998 : 142, 145).

50 Les rebords des pots sont variés. Ils sont généralement relevés (pot 2 : 65 %) (Fig. 6 : 1387.16) ou rejetés à l’horizontale en formant un profil rectangulaire (pot 6 : 30 %) (Fig. 6 : 1387.3, 1387.15). Ils sont moins souvent munis d’une gouttière sommitale (pot 5 : 3 %) (Fig. 6 : 1387.4) et, plus rarement encore, leur terminaison peut être redressée à la verticale (pot 1 : 1 %) (Fig. 6 : 1387.14) ou être plus massive (pot 2 variante : 1 %).

51 L’un des pots caractéristiques de la production (Fig. 6 : 1387.16) porte une incision profonde en X laissée par le potier avant la cuisson : cette signature correspond-elle à la seule marque de comptage portée à notre connaissance ?

52 La découverte de six anses, fines et symétriques (2 cm de large), fines et asymétriques (2 à 3,5 cm de large) ou large et asymétriques (4 à 5 cm de large) induit la production de cruches. Elles sont probablement de petite taille (cruche à bec tubulaire tréflé 4)

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telles ses contemporaines et à l’image de deux becs verseurs tréflés de même facture (GT1a) découverts dans des contextes environnants (ensembles 1 et 3).

53 Un fragment de bec verseur tubulaire d’où partent deux anses opposées semble appartenir cette fois à une gourde (Fig. 7 : 1387.1). À titre d’illustration, la forme peut rappeler les gourdes de Saint-Maurice-Montcouronne (Essonne) datées de la période carolingienne (GOUSTARD 2009).

Fig. 7 : La production de poteries - pot, gourde et pot à suspension.

54 Quelques coupes et “ mortiers ” constituent le répertoire des formes ouvertes. Les coupes sont carénées et à bandeau court rentrant ou droit (coupe à carène 1) (Fig. 8 : 1039.19, 1530.4) ou munies d’une collerette (coupe à collerette 1). Les rebords sont droits ou courts et éversés. Les “ mortiers ” ont une forme haute et tronconique et leur lèvre est large et plate (Fig. 8 : 1039.18, 1530.5). L’un de nos exemplaires est muni d’un bec verseur pincé (Fig. 8 : 1387.5).

55 Plusieurs types de décor sont apposés sur ces productions granuleuses mais aucun n’est associé à une forme. De plus, les molettes sont très peu lisibles en raison de la forte fragmentation et/ou de la mauvaise facture des productions rejetées. Les décors sont exclusivement composés de motifs géométriques : ils sont simples lorsqu’ils représentent deux ou cinq lignes de carrés (motifs G et P) et des triangles (motif D) ; ils sont complexes lorsqu’ils associent des bâtons, des triangles et des carrés (motif CDF).

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Fig. 8 : La production de poteries - coupes à carène, “ mortier ”.

– Le mobilier environnant

56 L’occupation relative à l’activité potière se caractérise par l’utilisation d’une vaisselle composée d’une quantité écrasante de céramiques granuleuses (79 % du NMI) devant les quelques productions fines (21 %). Les pâtes dites granuleuses perdurent durant tout le haut Moyen Âge et leur suprématie ne constitue pas un indice de datation. Il pourrait apparaître toutefois que la petite taille et la régularité des inclusions ici présentes rattachent nos productions à celles découvertes en Île-de-France du VIe au VIIIe s. (LEFÈVRE 2007 : 2 ; LEFÈVRE, MAHÉ 2004 : 117, 123).

57 L’étude typologique du mobilier en circulation sur cette partie du site montre une dominance des formes fermées (88 %) sur les formes ouvertes (11 %). Le reste du répertoire concerne d’autres productions : les couvercles et les lampes.

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Fig. 9 : Le mobilier environnant - pots et cruches.

58 Les pots, parfois identifiés ainsi faute d’éléments discriminants, tels les anses ou les éléments verseurs, sont de fait les plus nombreux parmi les formes fermées (97 % du NTI). La plus grande partie d’entre eux ont une lèvre globalement relevée (pot 2) (Fig. 9 : 1039.14, 1625.10) ou plate et rectangulaire (pot 6) (Fig. 9 : 1384.4). Il ne faut toutefois pas omettre qu’il existe un panel plus large de rebords : des rebords en gouttière (pot 5), des rebords en “ L ” (pot 1) et des rebords de facture massive et complexe (pot 2 variante) (Fig. 9 : 1039.11, 1385.12). Seul le comblement du four a livré des pots complets. Néanmoins, il apparaît d’après quelques exemplaires que l’ extremum de la panse se situe à mi hauteur du vase (Fig. 9 : 1384.4, 1385.12, 1625.10), ce qui placerait ces productions dans le courant du VIIe s. (LEFÈVRE, MAHÉ : 117, 119). Les pots sont produits de manière exclusive dans une pâte granuleuse, le plus souvent de teinte claire si l’on considère volontaire la teinte sombre des autres productions granuleuses.

59 Les cruches sont plus rares et, lorsque leur forme est attestée, toutes sont basses et munies d’un bec tubulaire tréflé (cruche à bec tubulaire tréflé 4), telles qu’elles semblent apparaître dans la seconde moitié du VIe s. au moins (LEFÈVRE, MAHÉ 2004 : 112). Ici, les rebords varient sans que l’on puisse constater de dominante entre les lèvres relevées ou rectangulaires. Elles sont souvent décorées et semble-t-il produites indifféremment dans une pâte fine et de teinte sombre (Fig. 10) ou dans une pâte granuleuse et de teinte claire (Fig. 9 : 1625.9). Les productions fines et de couleur plutôt claire ne sont à ce propos représentées que par des cruches (Fig. 9 : 1625.1).

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Fig. 10 : Le mobilier environnant – cruches.

60 Les rares pots à carène sont généralement de forme basse. Il s’agit aussi des seuls récipients dont l’aspect est le plus souvent sombre et lissé (Fig. 11 : 1625.18). Toutefois, leur fabrication dans des pâtes granuleuses (Fig. 11 : 1625.3) pourrait être un caractère de la vaisselle du VIIe s. (LEFÈVRE, MAHÉ : 117).

61 Une bouteille archéologiquement complète intègre ce répertoire (Fig. 11 : 1647.14). De pâte claire et granuleuse, son col court est surmonté d’une lèvre plate et rectangulaire (bouteille 2). Sa panse est ornée de trois lignes du même décor à la molette, unique en son genre, représentant des arcades, des carrés et un motif ovoïde (motif FJ).

62 Enfin, un seul couvercle est reconnu dans le corpus. Il est creux et réalisé dans une pâte fine et sombre (Fig. 11 : 1647.5), peut-être pour s’adapter aux pots à carène.

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Fig. 11 : Le mobilier environnant - bouteille, gobelet ?, pots à carène et couvercle.

63 Parmi les formes ouvertes figure une majorité de coupes (81 % du NTI) généralement carénées et se terminant par une lèvre éversée (coupe à carène 1) (Fig. 12). D’autres coupes portent une collerette surmontée d’une lèvre droite (coupe à collerette 1) (Fig. 12 : 1625.13) ou rentrante (coupe à collerette 2) (Fig. 12 : 1647.6). Elles sont aussi quelquefois munies d’un élément verseur (Fig. 12 : 1384.5, 1647.9). Un seul exemplaire de bol hémisphérique est recensé (Fig. 13 : 1387.9).

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Fig. 12 : Le mobilier environnant - coupes à carène, coupes à collerette.

64 Cette partie du répertoire typologique est complétée par des récipients de plus grand volume. Elle s’agrémente ainsi de deux jattes aux parois arrondies (jatte 2) (Fig. 13 : 1039.10), de deux “ mortiers ” dont le sommet de la lèvre plate est décoré du même motif géométrique (Fig. 13 : 1386.9, 1386.10) et de deux exemplaires de forme ouverte à large bandeau (Fig. 13 : 1384.8).

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Fig. 13 : Le mobilier environnant – “ mortier ”, jatte, forme ouverte à large bandeau, bol.

65 La découverte d’un poêlon noirci par des traces de feu (Fig. 14 : 1387.18) fait écho aux “ quelques rares exemplaires de bols simplement arrondis [présentant] un bec tubulaire ou un manche court et creux ” (LEFÈVRE, MAHÉ 2004 : 117) qui apparaissent dans le courant du VIIe s.

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Fig. 14 : Le mobilier environnant - poêlon, lampe naviforme.

66 Il est possible qu’un fragment de lèvre droite appartienne à un gobelet de petit format (Fig. 11 : 1524.1). Il se pourrait aussi qu’il corresponde à un pot à carène de forme étroite. Il est réalisé en pâte granuleuse (GT1b).

67 À ce propos, toutes les formes ouvertes sont fabriquées dans une pâte granuleuse, à l’exception des coupes à carène, dont le tiers est produit dans une pâte fine, sombre et lissée (GT4b).

68 Deux lampes enrichissent le répertoire des formes céramiques. La première est quasiment complète et ne présente aucune trace d’usage. Elle rappelle les lampes oblongues, naviformes, de tradition antique (lampe 1) (Fig. 14 : 1384.1). Elle s’en distingue cependant par le fait qu’elle soit tournée et façonnée dans une pâte granuleuse de teinte claire (GT1b), la même que celle employée pour les poteries en usage lors de la période d’activité potière. Si aucun parallèle ne peut être établi avec les lampes découvertes dans les fouilles urbaines de Saint-Denis (LEFÈVRE, MEYER 1988), une découverte comparable est celle, à Villiers-le-Sec, d’une lampe en céramique granuleuse grise différant par sa forme ouverte et par une finition plus rudimentaire, datable de la fin du VIIe ou du début du VIIIe s. (GENTILI 2000 : 608). On peut mentionner l’existence de lampes naviformes à Tours dans des contextes datés du VIe s. au début du VIIe s., bien qu’il s’agisse de lampes moulées et décorées de type Hayes II (MOTTEAU 1991 : 63-64, 66).

69 La deuxième lampe est réalisée dans une pâte à cœur gris-rougeâtre et à surface enfumée partiellement lissée (GT4b). Sa forme est autrement plus insolite et bien qu’elle soit incomplète, elle est tout à fait restituable. Cette lampe se compose d’un anneau creux modelé, servant de base et de réservoir, communiquant au moyen de petits orifices verticaux avec trois récipients tournés comparables à de petits pots carénés (lampe 4) (Fig. 15 : 1647.1). L’anneau présente un diamètre de 17 cm et la

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hauteur totale de l’objet est de 12,5 cm ; l’un des récipients, complet, a une hauteur de 6 à 7 cm pour un diamètre d’environ 8 cm. Celui-ci est décoré sur sa panse d’un ressaut surmontant une molette en arcades encadrées de petits carrés (motif FBF). Deux autres récipients sont incomplets : l’un semble présenter les mêmes dimensions et est décoré de la même molette en arcades. Ce décor, toutefois, se trouve apposé dans l’autre sens, de manière partielle et ne laisse apparaître qu’une seule ligne de petits carrés. À l’instar de l’exemplaire complet dont le fond montre deux petits orifices, le fond de celui-ci, brisé, est également percé. Ces orifices doivent permettre le passage d’une ou deux mèches, qui s’imbibe en partie basse du combustible liquide, sans doute d’huile. Le troisième récipient est suggéré par l’arrachement d’une base sur l’anneau. Ces trois récipients ne sont pas également répartis sur l’anneau mais l’équilibre est certainement respecté par une position formant un triangle isocèle. Dans tous les cas, il est impossible de positionner un quatrième récipient étant donné leur diamètre respectif. Ainsi constituée, cette lampe ou “ couronne de lumière ” peut être portée, posée, ou éventuellement suspendue. Un exemplaire aux nombreuses similitudes a été découvert dans les fouilles urbaines de Saint-Denis (no 59, classe III, type A2), unique lampe à réservoirs multiples (LEFÈVRE, MEYER 1988 : 80-81, 103). Il provient d’un sédiment alluvionnaire daté de la deuxième moitié ou éventuellement du dernier quart du VIIIe s. Un autre exemplaire, découvert dans le cimetière mérovingien de Franchimont (province de Namur, Belgique), dont l’interprétation comme luminaire est rejetée, est daté de la fin du VIe s.. ou plutôt du VIIe s. (DASNOY 1966). Un troisième cas de “ ring- vase ” est mentionné à Glaston (Rutland, Angleterre) pour la période anglo-saxonne tardive, du milieu du IXe s. au milieu du XIe s., mais diffère par sa forme et son aspect, peut-être glaçuré (DUNNING et al. 1959 : 34, 40). Enfin, l’épave sarrazine du Bataiguier, découverte dans la baie de Cannes, a livré du mobilier datable du Xe s. dont une “ lampe-couronne ” à sept godets coniques (JONCHERAY 1975). D’après ses décors, l’exemplaire de Vanves est datable du VIIe s.

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Fig. 15 : Le mobilier environnant – “ couronne de lumière ”.

70 Les productions décorées composent environ 7 % de la vaisselle rejetée sur le site. Les décors en arcades (motifs B et composés de B) représentent 54 % de ce corpus (Fig. 16), voire 63 % si l’on inclut les décors de lignes ondées formant arcades (motif J et composés de J). La majorité de ces décors est apposée sur des cruches ou des vases biconiques de production fine, enfumée et lissée (GT4), tandis que près d’un cinquième d’entre eux apparaît sur des productions granuleuses. Environ un quart du mobilier céramique décoré présente ensuite des décors géométriques simples, c’est-à-dire composés d’un motif unique, de carrés (motifs G, H, O et P), de losanges (motif A) ou de triangles (motif D). D’autres décors géométriques (15 % des décors) sont composés de plusieurs motifs, associant V et losanges (motif EA), triangles et carrés (motif DH), bâtons, triangles et carrés (motif CDF). Les décors géométriques sont retrouvés en quantité quasiment identique sur les deux grandes catégories de céramique, fines et granuleuses, qu’il s’agisse de pots à carène, de cruches ou de “ mortiers ”. Les motifs composés de lignes ondées représentent une faible proportion des décors de notre corpus. Hormis l’un d’entre eux, apposé sur la bouteille de texture granuleuse, ces décors sont spécifiques aux productions fines et sombres. Enfin, un unique exemplaire de décor réalisé par incision dessine une ligne ondée sur une production fine, enfumée et lissé (GT4b).

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Fig. 16 : Représentation des décors par groupe technique.

71 Au terme d’un examen attentif de l’ensemble des productions céramiques décorées, l’utilisation d’un minimum de 17 molettes – au sens outil du terme (PASTOR 2006) – a pu être mise en évidence. Parmi ceux-là, sept développements décoratifs sont restitués dans un catalogue où figurent les dimensions et le motif des outils pour permettre des comparaisons plus aisées et pour contribuer à l’étude de leur diffusion (Fig. 17). Les dix autres molettes recensées n’ont pu être restituées pour des raisons de fragmentation en général et de lisibilité des décors géométriques en particulier. Tous les types de décor sont cependant répertoriés sur le site du réseau ICéramm.

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Fig. 17 : Catalogue des outils molettes.

72 Cet examen des décors à la molette a notamment permis de distinguer l’utilisation de deux outils pour la réalisation de motifs en arcades soulignées et surlignées d’une ligne de carrés : le premier produit des arcades fines (motif FBF molette a) et l’autre des arcades plus trapues (motif FBF molette b). Il est probable en outre, d’après cet examen et malgré la difficulté de lecture, qu’une même molette à motif géométrique (motif CDF) ait été utilisée sur les productions du four et sur une production granuleuse en circulation sur le site (GT1c), ce qui validerait l’origine locale de cette dernière.

73 L’absence de décors au poinçon, en pointillés, alphabétiques ou animaliers (LEGOUX 1980, 2004) ainsi que des décors géométriques complexes tels qu’on les retrouve à Vanves dans les contextes du VIe s. (LEFÈVRE 2009) exclurait une datation du très haut Moyen Âge. De plus, bien que la plupart des décors ornent des productions fines et lissées, de cruches et de vases biconiques surtout, certaines molettes sont apposées sur des productions granuleuses – tradition qui semble apparaître dans la deuxième moitié du VIIe s. (LEFÈVRE, MAHÉ 2004 : 117) – et un peu plus diversifiées puisqu’ils décorent lampe, bouteille, “ mortiers ”, pots et cruches.

74 En contexte funéraire, les décors en demi-oves ou, autrement dit en arcades, sont caractéristiques de la période allant de la fin du VIe s. au milieu du VIIe s. d’après l’étude des nécropoles de Bulles et de Cuignières (Oise) (LEGOUX 1980 : 225) et l’étude de leur diffusion (LEGOUX 2004 : 325). En contexte de consommation, il apparaît que ces décors perdurent quelques décennies encore.

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Conclusion

75 La séquence stratigraphique relative à l’activité potière, matérialisée au 20 rue de la République par un unique four à languette, s’est accumulée rapidement dans la dernière moitié du VIIe s. et se trouve constituée en conséquence d’un mobilier céramique très homogène sur les plans technologique, morphologique et décoratif.

76 Le vaisselier représenté se compose avant tout, traditionnellement à cette période, d’une grande majorité de pots de texture granuleuse et de teinte claire, dont la polyvalence justifie certainement le nombre. D’autres récipients divers, voués à la préparation culinaire comme un poêlon et des “ mortiers ”, ou dont la fonction de bouteille est de contenir des liquides, sont réalisés dans la même gamme. Le vaisselier s’équipe ensuite de coupes, de cruches et de pots carénés, appelés à des fonctions diverses, respectivement de préparation culinaire entre autre, de contenance de liquides et peut-on supposer de présentation. Ces poteries sont fabriquées dans des pâtes granuleuses en majorité et dans des pâtes fines d’aspect sombre et lissé.

77 Il semble alors que les potiers ne choisissent pas leurs matériaux selon la vocation des récipients à produire : la porosité des pâtes réduite par l’enfumage ou le lissage des productions, par exemple (ÉCHALLIER 1984, SKIBO 1992), adaptée aux contenants des liquides, ne paraît pas constituer un critère technique incontournable.

78 De même, une seule pâte granuleuse de couleur orangé a servi à la production dans le four de tout l’éventail des poteries, représenté d’abord par des pots de petit volume puis par des “ mortiers ”, des coupes à carène ou à collerette, des cruches, une gourde et un pot à suspension muni d’une anse-panier.

79 Seules ces poteries souvent desquamées, fissurées et parfois déformées témoignent d’une production in situ. Les autres productions, de texture granuleuse ou fine, se trouvent en circulation sur le site mais ne présentent pas les stigmates des rebuts de cuisson. Pourtant, l’environnement de la découverte, au sein d’un quartier voué à l’artisanat potier, laisse penser que ces poteries sont produites pour la plupart dans des fours localisés à proximité. En effet, la faible variété des pâtes granuleuses, le nombre restreint de traces d’utilisation des poteries et le cas probable de la même molette à motif géométrique employée sur des productions du four et sur une production en circulation sur le site, constituent des arguments pour confirmer l’origine locale des poteries, du moins de texture granuleuse. Bien que ce corpus n’en apporte pas la preuve, on ne doit pas exclure que l’atelier, dans la continuité de la production vanvéenne du VIe s., produise aussi les récipients de facture soignée que les cruches et les pots à carène décorés symbolisent.

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NOTES

1. Comme le rappelle Annie Lefèvre, une “ enquête des préfets diligentée au XIXe siècle par A. Brongniard et portant sur les ressources en argiles et sables de la France indique à Vanves et Arcueil une matière première de bonne qualité ” (LEFÈVRE 2009 : 155). 2. Abert 2005 : 68 ; DU BOUËTIEZ DE KERORGUEN, LEFÈVRE et PEIXOTO 2007 : 3-4 ; CELLY, DU BOUËTIEZ DE KERORGUEN, PEIXOTO 2009 : 86. 3. La fouille préventive a été dirigée par F. Renel (RFO en cours). Cf. également ABERT 2005 : 73; LEFÈVRE 2009 : 156 ; PEIXOTO 2009 : 19. 4. Recueil des historiens des Gaules et de la France, Nouvelle édition publiée sous la direction de L. Delisle, Tome 10, Paris, V. Palmé, 1874 : 576 (Roberti Regis diplomata no 4) ; LEBEUF 1883 : 583 ; PEIXOTO 2009 : 21. 5. L’Atlas Matis (vers 1700), la carte de Cassini, les plans cadastraux (1807-1809 et 1840), le plan d’Étienne-François Gallien (milieu du XVIIIe s.), l’Atlas communal du Département de la Seine (1859), les cartes Lefèvre (versions datées de 1875, vers 1881 et vers 1898) et le plan du Service des Ponts et Chaussées (1900) illustrent cette évolution. 6. Construction d’un four de potier à languette à Gletterens (canton de Fribourg, Suisse) en 2004 (www.arscretariae.romandie.com; consulté le 14/02/11) et à Saran (45) en 2009 (www.inrap.fr/

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archeologie-preventive/Ressources-multimedias/Reportages-videos/Reportages-2010/p-9720- Saran-de-la-fouille-a-l-experimentation.htm; consulté le 14/02/11). 7. Ces analyses ont été effectuées par le Poznan Radiocarbon Laboratory. Les pics de probabilité les plus marqués s’établissent ainsi : - US 1387 : entre 689 et 753 à 55,9 % et entre 669 et 825 à 91,9 % - US 1506 : entre 770 et 830 à 38,1 %, entre 690 et 751 à 25,6 % et entre 762 et 885 à 69,8 % - US 1624 : entre 645 et 673 à 68,2 % et entre 610 et 690 à 93,4 %. 8. http://iceramm.univ-tours.fr/ 9. http://iceramm.univ-tours.fr/bdresultats.php?notice=308 10. http://iceramm.univ-tours.fr/bdresultats.php?notice=309

RÉSUMÉS

La découverte d’un four de potier au 20 rue de la République à Vanves (92) enrichit la connaissance du quartier voué à cet artisanat dès le Haut-Empire et jusqu’au IXe s. au moins, comme l’attestent quatre fouilles réalisées par l’Inrap entre 1999 et 2005. La mise en place, le fonctionnement et l’abandon du four de potier sont documentés par une séquence stratigraphique constituée sur un temps court, vers la fin du VIIe s. d’après les datations radiocarbone et céramologique. L’étude du mobilier céramique respecte les référentiels définis par le Programme Collectif de Recherche sur la céramique du haut Moyen Âge en Île-de-France de sorte à en favoriser la lecture et l’exploitation, en utilisant la passerelle que constitue le réseau d’information sur la céramique médiévale et moderne ICéramm. Cette étude fournit l’image d’une petite production céramique et de la circulation de poteries représentatives de la céramique francilienne. Deux lampes en terre cuite constituent en outre une découverte exceptionnelle.

The pottery kiln discovered at the 20 rue de la République, Vanves (92), gives us new datas concerning this area of craftsmanship, in activity from the early Roman Empire to the carolingian period at least (as brought to light by four Inrap excavations from 1999 to 2005). A short term stratigraphic sequency, that occured in the end of the 7th century according to radiocarbon and ceramologic datations, gather information about how the kiln was built, how it worked and when it was abandoned. The ceramic study is based on the PCR and ICéramm procedures. This study gives us a picture of a little pottery production and a representative ceramic assemblage from Île-de-France. Furthermore, two ceramic lamps are exceptional finds.

INDEX

Mots-clés : Haut Moyen Âge, céramique, four de potier, luminaire, période mérovingienne, Vanves, viie siècle Keywords : Early Middle Ages, pottery, pottery kiln, luminary, Merovingian period, Vanves, 7th century

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AUTEURS

ÉTIENNE JAFFROT

Bureau d’Études Eveha, UMR 7324 CITERES – Laboratoire Archéologie et Territoires - Eveha Centre-Ouest, 56bis rue du Rempart, 37000 Tours, chargé de l’étude céramologique

ANTOINE NADEAU

Bureau d’Études Eveha, Eveha Ouest-Atlantique, 5 rue du Général Sarrail, 86000 Poitiers, responsable de l’opération

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Une motte castrale dans le contexte des recompositions politiques au tournant de l’an mil (Région Centre, Indre-et-Loire) A bailey during political changes circa year thousand; (region Centre, Indre-et- Loire)

Samuel Riou et Flore Marteaux

1 Betz-le-Château est une commune située au sud de l’Indre-et-Loire, dans le canton du Grand-Pressigny, à une quinzaine de kilomètres au sud de Loches. Le village se développe sur un petit éperon rocheux d’environ 2,5 ha, façonné au sud par le Brignon et au nord par le Véreau (Fig. 1 et 2). La dénivellation entre le plateau et le fond des vallées atteint par endroits une vingtaine de mètres, ce qui fait du site un lieu naturellement protégé, idéal pour une implantation humaine.

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Fig. 1 : Plan de situation de Betz-le-Château.

Fig. 2 : Plan du village sur l’éperon.

2 Le village actuel accueille environ 600 habitants, dont les maisons ne se développent que peu en dehors de l’éperon, se limitant à la colonisation des versants sud et nord et à

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l’entrée du plateau. Au centre, juste derrière le chevet de l’église, un tertre artificiel d’environ 5 m de haut se dresse sur le bord nord-est d’un espace vide de construction : il témoigne de la présence d’une ancienne motte castrale.

3 En 1961, un parking de plein air a été aménagé entre l’église et la motte. Les travaux ont été d’ampleur, car il s’agissait d’aplanir cette partie élevée du village afin de l’ajuster aux niveaux de circulation de la zone occidentale de l’éperon. Le relief et les niveaux archéologiques (notamment une portion du tertre) ont donc été creusés afin de niveler le terrain sur une surface d’environ 500 m2. Les talus qui en résultent et bordent le parking atteignent jusqu’à 6 m de haut (au nord-est), et menaçaient de s’effondrer (Fig. 3). En réaction, la mairie a réalisé, en juillet 2011, la construction d’un muret de protection au pied des talus, afin de limiter les conséquences d’éventuels éboulements. Une prescription de diagnostic a été émise pour suivre ces travaux (RIOU, MARTEAUX 2011).

Fig. 3 : Photos des coupes conservées de la motte castrale de Betz-le-Château.

4 À côté de la surveillance des tranchées de fondation du muret (qui se sont d’ailleurs avérées négatives), l’opération a surtout été consacrée à l’étude des coupes afin d’obtenir une compréhension plus globale du site.

5 Grâce à l’analyse de la stratigraphie et du parcellaire, il est désormais possible de proposer une restitution de la motte castrale et de son environnement. On a ainsi compris qu’un réseau de fossés et une enceinte en terre délimitaient trois espaces protégés, fossilisés au milieu du bourg depuis presque mille ans. Au nord-est, le tertre, entouré d’un fossé et sans doute surmonté à l’origine d’une tour en bois, constitue la haute-cour : lieu défensif, mais aussi lieu symbolique du pouvoir seigneurial où l’on rend hommage et justice. Directement au sud, une esplanade fossoyée forme une première basse-cour à vocation utilitaire : stockage de denrées alimentaires mais peut-

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être aussi des bâtiments agricoles et résidentiels. À l’ouest, le complexe défensif s’étendait au-delà de l’emprise du parking, sur une surface aussi vaste que celles de la haute-cour et la basse-cour réunies. Visible à travers la morphologie du parcellaire, ce troisième espace protégé (généralement désigné comme une seconde basse-cour sur d’autres sites) englobait une partie du village, notamment l’église et le cimetière.

6 Le second apport significatif de l’opération archéologique provient du mobilier céramique récupéré dans les coupes. D’abord parce que c’est la première fois en Touraine que l’on date une motte castrale par l’archéologie ; ensuite parce que cette datation témoigne d’une installation précoce (fin du Xe s.) du système défensif. Ces nouvelles données permettent d’alimenter le débat sur le rôle de ce type de structure dans la formation de certains villages, et peuvent être mises en relation avec les recompositions politiques qui s’opèrent dans les comtés aux alentours de l’an mil.

7 D’autre part, aucune céramique retrouvée n’est postérieure à la deuxième moitié du XIe s. Ce phénomène semble traduire une occupation brève de la motte et de la première basse-cour ; pour autant, cet espace n’a pas été réoccupé. Les seigneurs de Betz – qui se sont fait construire un château en pierre, peut-être dès le XIIe s., en contrebas de l’éperon – ont constamment entretenu le site. Ils ont ainsi maintenu une fonction défensive (de guet ?) de la motte, mais surtout sans doute symbolique de leur pouvoir.

Les données archéologiques

8 Deux échelles d’observation ont été nécessaires pour comprendre le plan de la motte castrale. La première correspond à un travail classique de lecture des coupes archéologiques conservées au nord et à l’est du parking : nettoyage, relevé et analyse de la stratigraphie conservée, datation par la céramique. Cette étude ne concerne que la partie orientale du système et sert de support pour la restitution de la haute-cour au nord-est et de la première basse-cour au sud-est. La seconde échelle d’observation correspond à une interprétation de certaines rémanences dans la morphologie du parcellaire autour de la motte. Elle a permis de restituer une seconde basse-cour que l’on considère, mais sans preuves, comme contemporaine des espaces appréhendés par l’archéologie1.

9 Environ 80 m de stratigraphie, d’une épaisseur variant entre 1,50 m et 5 m, ont pu être étudiés (Fig. 4, 5, 6 et 7). On peut résumer l’occupation de cette partie du site en trois phases principales : une phase de construction, une phase d’occupation et une phase d’abandon. Dans le détail, les événements sont plus complexes et se répartissent en sept séquences (il y a notamment deux étapes dans la construction de la motte et de l’enceinte en terre). Les faits retrouvés se rapportent toujours à l’installation ou l’occupation de la motte castrale : aucun aménagement postérieur n’est venu perturber ou modifier le site, et aucune structure antérieure n’a été décelée.

10 Les vestiges se regroupent en quatre catégories :

11 - des fossés défensifs ;

12 - des remblais massifs (formant la motte, une enceinte et une plateforme) ;

13 - des silos à grains ;

14 - des niveaux d’occupation piétinés.

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15 Au nord, la coupe 1 montre essentiellement les vestiges de la haute-cour (Fig. 4). On y observe un large fossé (F10) creusé à 5 m à l’ouest d’un premier état de la motte (F18) construit artificiellement sur le terrain naturel. Cette dernière a été agrandie par la création d’une plateforme (F19) en partie basse, elle-même rehaussée et élargie plusieurs fois. Un silo (F09), une petite fosse (F12) et des niveaux piétinés marquent un temps de pause entre les différentes phases de construction de la plateforme.

Fig. 4 : Coupe 1.

16 Au nord-est, dans la coupe 2, on se trouve encore dans la haute-cour (Fig. 5). Deux remblais (US 031 et 036), de nature très différente, matérialisent les deux états reconnus de la motte (F18 et F19). Ils sont directement situés au nord du fossé de protection (F08) séparant la haute-cour de la première basse-cour située au sud. Le gabarit de ce fossé est deux fois plus petit que celui de la coupe 1, ce qui indique une certaine hiérarchie des fossés.

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Fig. 5 : Coupe 2.

17 À l’est, dans la coupe 3 (Fig. 6), un groupe de six silos, une petite fosse (F16) et plusieurs niveaux piétinés forment les principaux témoins de l’occupation de la première basse- cour.

Fig. 6 : Coupe 3.

18 Au sud-est, dans la coupe 4 (Fig. 7), un troisième fossé a été découvert (F13). Il protège le côté oriental de la première basse-cour et a été doublé d’un grand talus (F14 et F20) d’environ 12 m de large, construit, comme la motte, en deux temps.

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Fig. 7 : Coupe 4.

19 Il n’est pas possible de relier stratigraphiquement l’ensemble des structures découvertes. Le rassemblement des vestiges dans une même séquence a donc parfois été basé sur d’autres indices, dont les principaux sont : la nature particulière du sédiment qui compose certains d’entre eux, l’existence d’un niveau de sol homogène retrouvé sur l’ensemble des coupes (US : 002, 029, 045, 023) et la cohérence de l’ensemble par rapport à des schémas déjà connus.

20 Une évolution du site ramassée dans le temps est déduite de l’homogénéité des tessons de céramique découverts dans les séquences d’occupation. En effet, parmi le corpus de 68 tessons, retrouvés simplement grâce au nettoyage des coupes, soixante (88 %) appartiennent à une fourchette chronologique comprise entre la deuxième moitié du Xe s. et la première moitié du XIe s. ; les autres sont antérieurs et redéposés (Antiquité et haut Moyen Âge). Certains des types reconnus ont été utilisés pendant tout le XIe s., voire jusqu’au XIIe s., mais l’absence d’oules à bandeau est un bon indicateur pour circonscrire la datation à la première moitié de ce siècle2 (Fig. 8). Cela semble donc prouver une utilisation brève de cette partie de la motte castrale, au plus d’une cinquantaine d’années, qui auront vu l’érection et les modifications de la motte.

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Fig. 8 : Profil des céramiques datant des Xe et XIe siècles, Houe et Pic-polka retrouvés dans le silo F06.

Restitution de la motte castrale

21 En conjuguant les données stratigraphiques, celles du relevé topographique de la motte et celles de la morphologie du parcellaire (notamment la forme circulaire des habitations au centre du village), il est possible de proposer une restitution. On peut constater, grâce au modèle numérique de terrain, que le tertre n’a pas été totalement détruit par les aménagements récents qui le bordent (Fig. 9). Bien qu’érodé et tronqué à ses marges, il conserve encore la forme tronconique caractéristique des mottes médiévales. Pour se faire une idée de l’érosion naturelle qu’il a subie, il suffit d’observer, dans les coupes, la masse imposante de remblais qui a coulé le long des pentes, comblé les fossés et recouvert les vestiges d’environ 1 m de terre et de cailloutis. Le tertre atteint aujourd’hui une hauteur de 5,30 m au-dessus du substrat mais, étant donné le volume de remblai qui est tombé, on peut supposer qu’il mesurait le double à l’origine.

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Fig. 9 : Modelé numérique des vestiges de la motte.

22 Sous cette épaisse couche de remblais d’abandon sont conservés les niveaux d’occupation et de construction, notamment le premier état de la motte (F18), visible dans l’angle nord-est du parking (coupe 1 et 2) sur environ 2 m d’épaisseur. Il est composé d’un cailloutis de tuffeau jaune (US 031) identique au terrain naturel sous- jacent, ce qui suggère, comme pour la majorité des mottes artificielles étudiées, qu’il provienne de la matière extraite lors du creusement des fossés. Dans ce schéma, motte et fossés sont construits en même temps.

23 Une fois extrait, le tuffeau jaune a été concassé pour en faire un cailloutis homogène dont les éléments ne dépassent pas 10 cm de diamètre. Les remblais ont ensuite été amoncelés en cercle, directement sur la surface du terrain naturel, et tassés régulièrement car aucun vide n’est visible entre les pierres. Dans cette masse compacte, on observe quelques longs négatifs d’un diamètre d’environ trente centimètres et d’une profondeur supérieure à 2 m (coupes 1 et 2). Leur répartition ne semble pas aléatoire, car certains d’entre eux se superposent. Leur orientation n’est pas identique : plusieurs filent en direction du centre de la motte, d’autres leur apparaissent plutôt perpendiculaires ; tous semblent se croiser. Il s’agit sans doute d’un réseau de poutres entrecroisées, en bois non équarris (grumes), destiné à renforcer la cohésion du cailloutis. Ce dispositif élaboré est bien attesté dans l’architecture militaire et religieuse à partir du XIe s. dans les constructions maçonnées, et se développe vraiment aux XIIe- XIIIe s. (par exemple ÉPAUD 2008). On a donc ici un cas précoce et original puisqu’il s’agit d’armer des remblais et non une maçonnerie.

24 En limite de ces remblais, des moellons plus gros ont été grossièrement assisés, sans mortier, pour former une sorte de muret circulaire (US 033 et 056, coupes 1 et 2) autour de la motte afin de conforter sa base. Au-dessus des portions de muret retrouvées, on observe un effet de paroi suggérant la présence d’une palissade en bois pour maintenir les terres et former sans doute une ligne de défense à la base de la motte.

25 Au-dessus de ces effets de paroi, les pentes du premier état ne sont pas conservées de façon homogène entre la coupe 1 et la coupe 2. On admettra que ces différences

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proviennent des réaménagements du second état de la motte et que la pente la plus forte (pente de 45° dans la coupe 1, US 031) reflète plus sûrement la réalité médiévale. On admettra également que le centre de la plateforme sommitale du tertre n’a guère varié, celle-ci ne faisant que s’abaisser. Il est donc possible de restituer le rayon et le volume d’origine. On peut ainsi, pour le rayon, prendre comme référence les structures en moellons de calcaire (US 33 et 36, coupes 1 et 2) qui forment la limite maximale du premier état de la motte. Distantes d’environ 15 m du centre de la plateforme, elles permettent de restituer un diamètre de 30 m. En admettant enfin que le volume de la motte était plutôt régulier, on peut donc proposer une forme tronconique avec une base de 30 m de diamètre (100 pieds ?), une pente maximale de 45°, une hauteur de 10 m et une plateforme sommitale de 10 m de diamètre (Fig. 10).

Fig. 10 : Coupe restituée de la motte (2 premiers états de construction).

26 La plateforme sommitale devait être palissadée et supporter une tour de guet et de défense. La découverte d’une pierre de taille en moyen appareil, ayant roulé depuis le haut de la motte dans le fossé directement au sud, atteste peut-être de l’existence d’une tour en pierre, qui aurait pu être construite dans une seconde phase, après une tour en bois.

27 De part et d’autre de cette motte était creusé un réseau de fossés protégeant les différents espaces de vie (Fig. 11). En fonction du gabarit des trois fossés conservés dans les talus et de certaines orientations du parcellaire, on peut restituer le plan de la haute-cour et de la première basse-cour située au sud. Les fossés F10 et F13, dont les profils peuvent être rapprochés (coupes 1 et 4), n’en formaient certainement qu’un seul : l’orientation de F10 s’accorde sans doute avec une limite parcellaire antérieure au parking (Fig. 11) et se prolongeait ainsi dans une direction NNO/SSE. L’orientation de F13 est déduite du relevé topographique, où l’on observe encore une dépression de direction SSO/NNE au sud-est de la parcelle (Fig. 9). Ils se rejoignaient au sud-ouest où existait peut-être une entrée. À l’est et au nord, ce grand fossé devait se prolonger afin de protéger le flanc oriental de la basse-cour et entourer la motte. Le fossé F08 (coupe 2), d’un gabarit plus restreint, séparait les deux espaces. Une entrée existait peut-être au milieu de ce fossé.

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Fig. 11 : Plan restitué de la motte castrale.

28 Ce premier système était protégé sur son côté oriental par une enceinte, comme le montre la présence du talus de cailloutis calcaire F14, retrouvé à l’est du fossé F13 (coupe 4). Il est conservé sur 2 m de hauteur et sa largeur à la base est d’environ 7 m. Il a été, lui aussi, construit avec le calcaire extrait du creusement des fossés, également concassé, tassé et cloisonné par des poutres en bois entrecroisées. Sur le bord extérieur, un muret de renfort en pierres sèches s’élève sur toute la hauteur conservée. Cette enceinte ne se limitait pas à la défense du bord oriental de la motte castrale et formait certainement un rempart entourant une partie du village. Son tracé, à peu près circulaire, est encore lisible dans le parcellaire (Fig. 11). Dans le détail, on suppose que le relief du versant nord a imposé une forme incurvée le long des parcelles les plus hautes. Au sud, l’enceinte passait le long de la rue de “ la Forge ”, qui correspond à une ancienne route romaine présumée. L’enceinte formait ainsi une seconde basse-cour à l’ouest, englobant l’église, le cimetière et peut-être quelques habitations du village préexistant. On restitue deux entrées : une au sud, donnant sur la route, et une à l’ouest, desservant le reste du village.

29 La rue de la Motte, à l’est de l’enceinte, et la rue Gilles-de-Betz à l’ouest, reprennent sans doute l’ancien tracé de deux grands fossés renforçant la défense de chaque côté de la motte. Ils venaient barrer l’éperon, dont le relief des versants, surplombés par l’enceinte, suffisait à la protection des flancs nord et sud. Le fossé oriental est déduit de la topographie ; le fossé occidental est prouvé par l’existence de remblais profonds et anciens retrouvés dans une cave, au no 3 de la rue Gilles-de-Betz.

30 Quelques temps après, le système a été modifié : la largeur du talus de l’enceinte a été doublée, et il a été palissadé à l’opposé du fossé (F20 et F15, coupe 4). La motte a été agrandie ou restaurée (F19, coupe 2) et une plateforme palissadée, formant sans doute une nouvelle entrée vers le village, a été aménagée à l’ouest de la motte (F19, coupe 1).

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Le matériau utilisé pour ces modifications est surtout composé d’argile à silex, que l’on peut extraire à quelques centaines de mètres à l’est du village. Pour le doublement de l’enceinte, à l’est, cette argile alterne avec des recharges de cailloutis calcaire qui pourraient provenir d’un élargissement du grand fossé de protection oriental. Il est impossible, dans l’état actuel, de définir le temps écoulé entre les deux étapes de construction. On l’imagine cependant assez court : la céramique oriente vers une utilisation brève du complexe et aucun vestige d’occupation n’a été décelé entre les deux phases de construction.

La vie quotidienne : silos, céramique, mobilier métallique

31 Les vestiges d’occupation se regroupent en trois catégories : deux petits creusements (F12 et F16), sept silos (F01 à F06 et F09) et des sols, dont certains portent des traces de rubéfaction. En l’absence d’une fouille en plan, on ne peut rien dire des creusements et des traces de rubéfaction, qui peuvent correspondre à de nombreuses activités.

32 En revanche, le nombre de silos retrouvés à l’intérieur de la première basse-cour, indique un espace dévolu au stockage des denrées alimentaires. Cette zone ne semble pas délimitée par une clôture et devait se trouver à l’air libre, sans doute près d’un chemin pour faciliter le déchargement. Plus au nord, dans la haute-cour, un septième silo apparaît isolé au pied de la plateforme de la motte (F09, coupe 1).

33 Parmi les silos dont il a été possible de restituer les dimensions, trois catégories se distinguent par leur morphologie :

34 - F09 : silo de petite taille (hauteur : 1,20 m ; diamètre : 0,85 m) en forme de goutte d’eau dont le volume3 n’excède pas 0,5 m3 ;

35 - F02, F03, F04 et F05 : silos élancés en forme de bouteille (hauteur moyenne : 2,03 m ; diamètre moyen : 1,47 m) dont le volume moyen atteint 2,1 m3 ;

36 - F06 : gros silo au goulot très large (hauteur : 2,15 m ; diamètre : 1,80 m), qui atteint un volume d’environ 4 m3.

Tableau des dimensions des silos.

Diamètre Diamètre Hauteur Volume N° Fait ouverture maximal (cm) (m3)

06 135 cm 180 cm 215 4,2

05 80 150 210 2,2

02 80 140 235 2,3

04 75 150 180 1,9

03 90 150 190 2,2

09 60 85 120 0,5

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37 Dans un corpus aussi restreint, il est difficile de définir les raisons de cette variabilité, à la fois des formes et des volumes. Les études récentes de silos en milieu castral ne fournissent pas d’indications claires sur ces variations, tout au plus a-t-on pu noter, entre le VIIIe et le XIe s., une tendance à l’allongement des silos à Chinon, mais nous ne sommes pas ici dans un contexte chronologique aussi dilaté (DUFAŸ, CAPRON 2012 : 48 ; pour Blois, voir AUBOURG, JOSSET 2000 : 174). Significative en revanche doit être la taille assez importante de ces silos. Avec un volume moyen 2,2 m2, on se situe au même niveau qu’au château de Chinon pour des silos de la même époque (DUFAŸ, CAPRON 2012 : 48). La taille moyenne des silos en milieu rural a été estimée à moins d’un mètre cube (JOLY, JESSET, DABEK 2008). On est donc ici clairement sur un site d’habitat privilégié.

38 La céramique, habituelle, comprend cruches et pots à cuire, mais aussi un fragment de lampe à huile. La faune est celle normalement consommée à cette époque : bœufs, porcs, ovi-caprinés et volailles ; l’échantillon est trop faible (onze restes découverts) pour en tirer des proportions significatives. Deux outils en fer, ce qui est assez rare, ont été ramassés dans un des silos : une houe et un pic-polka (Fig. 8). Une houe semblable a été retrouvée dans le même contexte chronologique sur le site de la motte de Décines dans le Rhône (BOUVIER, FAURE-BOUCHARLAT, MONNIER 1992 : 262). Le pic-polka, connu pendant tout le Moyen Âge, fait plutôt partie de l’outillage du tailleur de pierre, mais il convient à toute forme d’extraction ou de creusement.

Intérêt de la motte de Betz dans les études sur les mottes castrales

39 L’étude des mottes castrales en France débuta véritablement à partir des années 1980 sous l’impulsion de Michel de Boüard et de Jean-Marie Pesez (PESEZ 1984). Elle se structurait autour d’un inventaire national, et visait à mettre en place une typologie des sites, en espérant qu’elle puisse servir à la chronologie.

40 Toutefois, la variété des configurations, les difficultés de datation et l’ampleur de l’entreprise ont ralenti cette dynamique ; seules certaines régions ont vraiment bénéficié de telles recherches (la Normandie, la Bourgogne ou encore la Provence notamment). Cette dynamique a parfois été relancée dans le cadre de la “ carte archéologique nationale ”, sur des territoires plus restreints. Ainsi a été réalisé le premier inventaire des mottes en région Centre, à partir de 2004. Il est limité, pour l’instant, au département d’Eure-et-Loir, car la problématique principale était de comprendre le phénomène des mottes dans l’ancien comté bléso-chartrain. Il a été effectué en couplant les données des prospections, des sources planimétriques, toponymiques, textuelles et iconographiques. Il a permis de dresser une liste de 160 sites certains, et plus du double d’indices de sites, enregistrés dans la base de données “ Patriarche ” du Service régional de l’Archéologie (AUBOURG 2010). Comme les inventaires des années 1980-90, il révèle le nombre important de mottes sur le territoire, et constitue un outil efficace pour contextualiser les études monographiques. Une entreprise du même genre a été réalisée récemment pour la région Poitou- Charentes, au sud de la Touraine, qui a permis le repérage de plus de 450 sites ou indices de site, dont 186 attestés avant le XIIIe s. (BAUDRY 2011).

41 Aucun inventaire de ce genre n’a été mené sur l’ensemble de l’ancien comté de Tours. Actuellement, pour le département d’Indre-et-Loire qui reprend à peu près les mêmes

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limites géographiques, seulement vingt sites et indices de sites sont répertoriés dans la base “ Patriarche ”. Aucune motte n’a été fouillée dans le département (à part un sondage réalisé au XIXe s. sur la motte de Coulangé). Certaines sont avérées par le recoupement des sources textuelles et l’observation sur le terrain des vestiges de la motte ; d’autres, beaucoup moins sûres, sont simplement supposées par la toponymie. Après une nouvelle recherche bibliographique et en excluant les simples indices de sites, il est possible de déterminer 19 mottes certaines (Fig. 12) : on reste donc bien loin du nombre recensé en Eure-et-Loir.

Fig. 12 : Inventaire des mottes certaines et des indices de mottes d’après la toponymie, en Indre-et- Loire.

42 La seule analyse territoriale effectuée dans le comté de Touraine, a été entreprise par Élisabeth Lorans dans son étude sur le Lochois médiéval (55 communes situées juste au nord de Betz, qui ne fait pas partie du corpus). Malgré une démarche d’inventaire identique à celle utilisée pour l’Eure-et-Loir, les recherches “ ont abouti à une très maigre collecte, qui n’est pas exempte d’incertitudes ” (LORANS 1996 : 97). Trois sites seulement ont été retenus (Montbazon, Varennes, Villeloin-Coulangé). D’après l’auteure, ce phénomène ne provient pas simplement d’une conservation aléatoire des vestiges ou des sources, mais reflète une particularité régionale qui, coïncidant avec la fondation précoce de châteaux de pierre, résulte “ du maintien durable d’un pouvoir comtal fort ” (LORANS 1996 : 89-109). Elle conclut d’ailleurs son chapitre en indiquant que “ le Lochois n’a donc pas connu de “ révolution castrale ” aux XIe et XIIe s. ” (LORANS 1996 : 109).

43 Depuis, aucune étude sur les mottes n’a été entreprise, et le phénomène n’a pas été pris en compte dans les publications récentes sur la formation des territoires en Touraine. Il a été considéré, sans doute, qu’elles n’y ont pas participé et que l’absence de

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“ révolution castrale ” a touché tout le département (ZADORA-RIO 2008 ; MOREAU 2010). De fait, la résistance du pouvoir comtal angevin face à l’émergence des seigneuries châtelaines a été soulignée, pour la première moitié du XIe s. (GUILLOT 1972). Qu’il s’agisse du pagus d’Angers, et après la conquête, de celui de Tours, il faut attendre les années 1060 pour que “ le comte perde progressivement le contrôle d’une bonne part de ses États, […] les seigneuries châtelaines se multiplient, et font progressivement écran entre les hommes qui en dépendent et notre comte ” (GUILLOT 1972 : 431). La faible densité des mottes connues correspondrait donc à une réalité médiévale.

44 Cette théorie, qui aurait l’avantage d’épargner aux chercheurs des inventaires fastidieux, trouve ses limites lors de la découverte de nouveaux sites, voire, comme pour Betz, lors du réexamen de sites connus. Comment, en effet, intégrer dans le réseau de châtellenies décrit pour le Lochois la motte découverte à Sorigny lors de l’étude documentaire sur l’emprise de la ZAC d’Isoparc, et encore visible sur le terrain, mais non datée (JOLY 2002) ? Comment, dans le sud, prendre en compte la présence très probable d’une motte sous le donjon du Grand-Pressigny dès le début du XIe s. (LACROIX 2010 : 11-13) ? Enfin, comment intégrer la mise en place d’une motte castrale à Betz-le- Château durant les gouvernements de Foulques Nerra et Geoffroy Martel, pourtant réputés pour avoir savamment maîtrisé l’émancipation des seigneurs châtelains (GUILLOT 1972 : 15-101) ? D’autant que, directement au sud-ouest de la Touraine, dans des zones en partie contrôlées par le comte d’Anjou, une quarantaine de mottes attestées et une douzaine d’indices ont été recensés au nord de Parthenay et de Poitiers (BAUDRY 2011 : 69).

45 La Touraine apparaît donc sur ce sujet, comme une exception un peu étrange : il est tentant de reprendre l’enquête. Comme préalable, on peut, par une carte de répartition des toponymes évoquant la motte castrale (motte, mothe, basse-cour, haute-cour), fixer des points d’amer pour une nouvelle étude (Fig. 12). Une cinquantaine de sites potentiels peuvent ainsi être ajoutés aux sites certains déjà connus.

46 Dans ce contexte, les découvertes réalisées sur le site de la motte de Betz-le-Château apparaissent comme une occasion rare où il est possible de mettre en relation des données historiques et archéologiques.

Que sait-on de Betz-le-château au Moyen Âge ?

47 Les sources concernant l’histoire de Betz sont peu nombreuses. Le plan le plus ancien conservé date de 1766 et représente deux parcelles de bois détenues par la collégiale Saint-Martin de Tours (ADIL G568). Pour le village, il n’y a pas de plan antérieur au cadastre de 1813. La mention la plus ancienne du village provient du cartulaire de l’abbaye de Cormery (no 27), dans lequel un certain Mainard donne à l’abbaye une possession qu’il détient dans la viguerie de Betz (in vicaria Becinse) en 868 (CARRÉ DE BUSSEROLLE 1878 : 237).

48 Trois sites principaux dominent le paysage historique de Betz-le-Château : d’abord le bourg, formé sur l’éperon rocheux, qui conserve en son milieu, derrière l’église du XIIe s., la motte c astrale ; ensuite un château d’origine médiévale situé en situé en contrebas du village ; et enfin un éperon naturel (la Châtre) barré de deux fossés et d’un rempart de terre à 1 km à l’est du village (Fig. 13).

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Fig. 13 : Carte archéologique de Betz-le-Château et ses environs proches.

49 À la lecture des publications, il est possible de définir trois périodes dans l’historiographie de Betz. La première période a durablement marqué les esprits et correspond aux écrits des membres de la Société Archéologique de Touraine à la fin du XIXe s. (CHEVALIER 1863 ; ESPINAY, CHEVALIER 1869). Ils racontent une histoire archétypale organisée autour de deux mythes principaux :

50 - celui d’un passé glorieux celtique matérialisé par les deux éperons naturels (le bourg et la Châtre), interprétés comme des oppida gaulois ;

51 - celui d’un vicus important se transformant en une seigneurie médiévale autonome dans une région pourtant proche, au XIe s., des possessions directes du comte d’Anjou.

52 La seconde période est représentée par la publication de notices dans plusieurs inventaires et dictionnaires archéologiques régionaux au cours du XXe s., de 1930 (RANJARD 1930) à 1987 (COUDERC et al. 1987). Il s’agit d’une période de réexposition des faits les plus connus, sans que de nouvelles découvertes permettent une réelle critique des sources. Un seul article échappe au registre de la simple notice, celui d’André Montoux sur le château médiéval (MONTOUX 1977).

53 La troisième période est plus fructueuse, caractérisée par la publication de nouvelles données archéologiques et d’une relecture architecturale des trois principaux sites du village. Deux membres du Service régional de l’Inventaire sont à l’origine de ces travaux : Marie-Pierre Feuillet, responsable de la fouille d’une nécropole gallo-romaine au cœur du cimetière actuel (FEUILLET 1987a et b) ; puis Marie Bardisa, qui a recensé et étudié l’ensemble du bâti ancien du canton du Grand-Pressigny (BARDISA 1997 : 29-71 et 164-173). Enfin, Betz apparaît brièvement dans des synthèses historiques menées à l’échelle du département (ZADORA-RIO 2008 ; LARUAZ 2009).

54 Les auteurs des deux dernières périodes ont essayé de nuancer les propos de la première génération, sans toutefois y parvenir complètement. Certaines erreurs ont été reproduites jusqu’en 1997, et se trouvent encore dans les présentations historiques consultables sur Internet ou à l’Inventaire général.

55 L’occupation protohistorique de l’éperon de La Châtre est probable. Dans le cadre d’une relecture récente des indices d’oppida dans la cité des Turons, le site apparaît, pour Jean-Marie Laruaz, comme une hypothèse plausible (LARUAZ 2009 : 189-190). Il n’en va

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pas de même de l’éperon de Betz : le peu de mobilier de cette époque est hors contexte ou provient de sondages anciens non documentés, et la motte a été confondue avec un .

56 L’ancienne voie romaine menant d’Orléans à Poitiers passe par la pointe sud de la cité des Turons, après avoir traversé le Berry. Cependant, les auteurs ont des difficultés à la restituer exactement et certains proposent – sans doute influencés par l’hypothèse de l’ oppidum de La Châtre – que celle-ci passe par Betz. Jacques Boussard pense, qu’après avoir traversé le Cher à Thésée, elle passerait en Touraine sur les communes de Chemillé-sur-Indrois, Sennevières, Saint-Jean-Saint-Germain, Verneuil-sur-Indre et Betz-le-Château (BOUSSARD 1947 : 452-453). Les chercheurs actuels restent très prudents dans la restitution des itinéraires antiques et, pour celle qui nous concerne, seuls un petit tronçon hypothétique (entre la Guerche et le Grand-Pressigny) et deux franchissements de rivières (au Grand-Pressigny et à Chemillé-sur-Indrois) ont été retenus dans l’Atlas Archéologique de Touraine (COURTOIS 2007 ; SEIGNE 2009). Sans autres preuves, nous considérons que le chemin venant du Brignon par “ la Forge ”, et rejoignant le plateau par le sud du village, peut correspondre à cette ancienne voie.

57 La fouille d’une portion de nécropole à crémations (FEUILLET 1987a et b) et la découverte d’éléments d’architecture antiques dans des travaux de restaurations de l’église (BOUSREZ, LASTEYRIE 1894 : 395 et 398) permettent de conclure à la présence d’une occupation antique sous le village, liée sans doute à l’éperon et la proximité de la voie. Son importance est inconnue.

58 Parmi les légendes bâtissant l’histoire de Betz, celle qui attribue le statut de vicus au village, à l’époque mérovingienne, a été particulièrement tenace. Elle repose sur l’existence d’un triens d’or mérovingien battu par un certain Elarianus, à Baciate vico, ce qui fut traduit par “ vicus de Betz ” (PONTON-D’AMÉCOURT 1870 : 8 et 51). En 1878, Jean- Xavier Carré de Busserolle reprend l’hypothèse, qui sera dès lors largement diffusée (CARRÉ DE BUSSEROLLE 1878 : 237) ; elle a été acceptée jusque récemment (BARDISA 1997 : 45).

59 Pourtant il existait, dès le début, des doutes sur la provenance de cette monnaie. Elle n’a pas été retrouvée dans le village, contrairement à ce qui est sous-entendu dans certains articles (FEUILLET 1987 : 4 et BARDISA 1995 : 148) : elle provient de la collection privée de Ponton-d’Amécourt et son origine est inconnue. D’autre part, ce dernier souligne que “ le B initial n’est pas fermé à sa partie inférieure, de sorte qu’on pourrait lire Raciate et attribuer cette monnaie au pays de Retz et à l’atelier de Rezé ” en Loire- Atlantique, hypothèse que l’auteur s’empresse d’éliminer en affirmant que “ le style ne permet pas l’équivoque ; c’est en Touraine qu’il faut chercher Baciate ”. En 2008, Élisabeth Zadora-Rio a proposé de réviser cette lecture et de trancher en faveur de Raciate (ZADORIA-RIO 2008 : 80), en renvoyant à la collection de monnaies de l’atelier de Rezé décrite par Maurice Prou (PROU 1892, n° 2338-2344) où apparaît un autre triens d’or, dont la légende Raciate Vico est également signé Elarianus (Fig. 14).

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Fig. 14 : Monnaies mérovingiennes frappées par Elarianus.

60 Dans les synthèses récentes, Betz-le-Château a donc été écarté des probables vici mérovingiens. Rappelons que, pour le VIe et le VIIe s., dans le diocèse de Tours, la reconnaissance des vici a essentiellement été possible grâce aux mentions de Grégoire de Tours. Sa liste n’est pas exhaustive et informe surtout sur les vici qui ont “ bénéficié de fondations d’églises par les évêques ” (ZADORA-RIO 2008 : 77). Les autres vici ne sont connus que par leur mention sur des monnaies mérovingiennes. Rien ne permet de définir le statut de Betz (vicus ou villa) aux VIe-VIIe s., puisqu’il n’est ni cité par Grégoire de Tours, ni inscrit sur des monnaies.

61 On suppose cependant qu’un habitat a dû se développer dans la continuité de l’occupation antique. Deux indices permettent de présumer sa présence entre le VIIe et la fin du IXe s. :

62 - la découverte fortuite de sarcophages mérovingiens à trois cents mètres à l’ouest du bourg actuel (découverte des années 1950, informations orales, no SRA : 37026005 AH) ;

63 - le vocable de l’église actuelle, Saint-Étienne, considérée comme marqueur possible d’un culte ancien, à l’origine de dédicaces effectuées entre 600 et 900 ap. J.-C. (ZADORA- RIO 2008 : 58-61).

64 Mais la preuve la plus claire provient de la mention déjà citée de 868 où Betz-le-Château apparaît comme le chef-lieu d’une viguerie : vicaria Becinse (cart. Cormery no 27).

65 La viguerie (vicaria) correspond à l’échelon intermédiaire des trois degrés de référence spatiale utilisés dans les textes, entre le VIIIe et Xe s., avec le pagus et la villa. À cette époque, l’encadrement territorial ne correspond pas toujours à un système d’emboîtement, où les limites des vicariae s’inscriraient dans celles des pagi, et celles des villae dans celles des vicariae. Les vigueries “ ne constituaient pas un pavage régulier de l’espace ” (ZADORA-RIO 2008 : 110). Les limites peuvent se chevaucher et certaines

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villae sont éloignées des vigueries dont elles dépendent. C’est le cas pour Betz-le- Château, où la villa quae Nogarius dicitur (Noyers, commune de Nouâtre, soit à presque 30 km de distance) est localisée in pago Turonico, in vicaria Becinse4.

66 Le rôle des viguiers (vicarii) reste difficile à cerner. Ils sont des agents auxiliaires des comtes et ont des compétences judiciaires, militaires et sans doute fiscales, mais rien ne permet d’affirmer qu’il y ait eu une répartition territoriale de leur fonction : plusieurs viguiers peuvent apparaître dans un même acte de vente de terres, sans que celles-ci soient expressément citées dans leur juridiction. Certains textes semblent cependant témoigner qu’ils ont eu en charge la gestion du territoire rural (ZADORA-RIO 2008 : 93).

67 Quoiqu’il en soit, Betz-le-Château a fait partie des vingt-trois chefs-lieux de viguerie connus par les textes pour le pagus de Tours entre le VIIIe et le Xe s. À ce titre, il s’y exerçait une autorité de nature publique.

Betz-le-Château dans les enjeux territoriaux des Xe-XIe siècles

68 À la fin du Xe s., la viguerie va s’effacer au profit d’une polarisation de l’espace autour des châteaux et des églises. Ainsi, entre incastellamento et inecclesiamento, les réseaux des châtellenies et des paroisses vont se mettre en place, comme une conséquence de l’émiettement des pouvoirs princiers et comtaux. Le rôle des élites locales et de l’église dans ce double système a évidemment été crucial lors de la délimitation des territoires et la fixation des exercices judiciaires et banaux. C’est sans doute dans ce contexte que le village de Betz a été mis en défense, avec la motte castrale protégeant l’entrée de l’éperon.

69 C’est en tous cas ce que montre la datation des céramiques retrouvées lors de l’opération dont le corpus homogène couvre une période cantonnée entre la deuxième moitié du Xe s. et la première moitié du XIe s.

70 Cette fourchette chronologique coïncide assez bien avec la vie de Gilles de Betz, le premier seigneur connu de l’histoire du village5. On peut imaginer qu’il est un descendant des viguiers carolingiens, et qu’à la faveur de l’émergence d’un nouvel ordre, il a su s’émanciper du pouvoir comtal et organiser pour son compte, à la fin du Xe s., la protection du village. À sa mort en 1037, ses descendants directs ont réussi à conserver la position dominante de leur aïeul, puisque la châtellenie de Betz n’a changé de mains qu’en 1503, lors du mariage de Renée de Betz avec le seigneur de la Roche- Agait et de Châtillon, François de Couhé (BARDISA 1997 : 164).

71 La vie de Gilles de Betz a donc été contemporaine de celles des deux grands puissants de la région : Foulques Nerra, comte d’Anjou, et Eudes II, comte de Blois. Il a pu construire sa motte à peu près au moment où Foulques entreprit sa lutte contre le père d’Eudes II, Eudes 1er, vers 990. Foulques s’acharna alors à reprendre les possessions acquises par le comte de Blois Thibaud le Tricheur à la génération précédente. Il construisit, peut-être dès 994, un donjon à Langeais, sur les terres d’Eudes 1er (IMPEY, LORANS, MESQUI 1998) et s’empara temporairement de Tours en 996. Dans les premières années du XIe s., Foulques renforça ses positions en Touraine et dans le nord du Poitou, et écrasa les troupes d’Eudes II à Pontlevoy en 1016. Le conflit dura jusqu’à la mort des deux hommes (Eudes II en 1037, Foulques en 1040) et se poursuivit à la génération suivante

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où Geffroy Martel, fils de Foulques, prendra possession de l’ensemble de la Touraine en 1044.

72 Durant cette première moitié du XIe s., le village de Betz était juste de l’autre côté de la limite sud-est des possessions directes du comte d’Anjou en Touraine. Mais il s’agissait de régions fidèles à sa cause et assez éloignées des conflits armés entre Foulques et Eudes. Les combats se sont en effet déroulés plus au nord et au nord-est et n’ont jamais franchi le verrou de la forteresse de Loches. La région située au nord du village a été protégée par Foulques grâce à la fondation de trois châteaux (Montbazon, Sainte-Maure et Montrésor), au renforcement de celui de Loches par un donjon, et peut-être de celui de La Haye, qu’il détient en 994 (GUILLOT 1972 : 467) (Fig. 15). Au sud et à l’est, les choses sont plus floues, mais montrent un soutien à la cause angevine : à Preuilly, Agfredus, seigneur du château en 1008, est lié avec les seigneurs de Buzançais qui détiennent le château de Châtillon, et qui ont toujours été fidèles à la Maison d’Anjou (GUILLOT 1972 : 90). Au sud-ouest en revanche, on ne connaît rien des relations entre les élites locales et le comte ; il existe un château à La Guerche et peut-être une motte au Grand-Pressigny.

Fig. 15 : Réseau des châtellenies dans la première moitié du XIe siècle, dans le sud de la Touraine.

73 L’édification de la motte de Betz est sans doute intervenue avant que le sud de la Touraine ne se couvre des donjons de Foulques. Il n’y a en effet pas de raisons de penser que, dans une zone acquise aux Angevins, elle représente une tentative d’émancipation d’un petit aristocrate local, voire le début de la constitution d’un réseau de constructions hostiles au comte. De ce qu’on sait de son pouvoir, il est probable que les fortifications de la première moitié du XIe s., dans la région, n’ont pu être réalisées qu’avec son assentiment, comme cela est supposé dans le Lochois, à Brayes (Reignac) et à la Tour-Eblon à Saint-Branchs (LORANS 1996 : 95-96 et 107-108).

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74 À notre avis, la construction de la motte castrale de Betz s’inscrit plutôt dans les changements politiques antérieurs à Foulques Nerra. Elle serait une réaction, à l’échelon local, de ce qui se joue dans le Royaume depuis l’accès du robertien Hugues le Grand au titre de dux Francorum en 936.

75 Les Robertiens détiennent le commandement de la Neustrie depuis Robert le Fort. À cette époque, en 860, Robert est également comte d’Anjou et de Tours. Il laisse successivement ses fonctions à son beau-frère, le puissant Hugues L’Abbé, puis à son fils aîné Eudes, qui sera roi de France de 888 à 898. À partir des années 880, les comtes robertiens délèguent l’administration de leurs territoires à des vicomtes, Ingelger pour la Touraine et l’Anjou. Le fils de ce dernier, Foulques le Roux, prend le pouvoir vers 898 en tant que vicomte de Tours et d’Angers et se qualifie lui-même de comte d’Anjou en 929, alors que la vicomté de Tours est octroyée au vicomte de Blois, Thibaud l’Ancien, à partir de 909 (NOIZET 2007 : 65-85). Pendant ce temps, les Robertiens continuent de diriger la Neustrie, notamment par l’intermédiaire d’Eudes, qui fait nommer son frère Robert ducatus par le roi en 898. Hugues le Grand, son fils, reprend ensuite ses fonctions à sa mort en 914, et accède au titre de dux Francorum en 936. À partir de cette date, Hugues le Grand va faire accéder les vicomtes de sa principauté au titre de comte, afin de les faire intégrer aux organes de décision de la royauté pour noyauter le gouvernement (SASSIER 1997 : 147-157). Ainsi les vicomtes de Paris et de Sens, mais également Foulques II le Bon et Thibaud le Tricheur, accèdent à l’honor comtal grâce à Hugues le Grand, à partir de 942. Hélène Noizet a bien montré comment celui-ci se dégage de son activité tourangelle à partir de 941, pour se concentrer sur les affaires du Royaume qu’il essaie de récupérer (NOIZET 2007 : 65-85).

76 La montée en puissance de tous ces personnages et leur émancipation par rapport aux derniers rois carolingiens ont modifié leur comportement dans la gestion de leur territoire. Même s’ils restent fidèles à Hugues le Grand et se désignent comme son vassal, ces nouveaux comtes commencent à se sentir à l’étroit dans leur domaine et cherchent à agrandir leur territoire. De plus, pour Yves Sassier, Hugues le Grand a favorisé la promotion de Thibaud le Tricheur qui, à sa mort, accède à la régence du duché le temps de la minorité d’Hugues Capet, ce qui a attisé la jalousie des Angevins.

77 La Touraine a donc, depuis les Robertiens, été octroyée à tour de rôle aux détenteurs de l’Anjou (ingelgeriens) et du Blésois (thibaldiens). À l’échelon du pagus, la situation devient compliquée au milieu du Xe s., quand Geoffroy Grisegonelle, père de Foulques Nerra, devient comte d’Anjou en 960, c’est-à-dire en même temps que Hugues Capet accède au titre de dux Francorum. À ce moment, certaines places-fortes de Touraine appartiennent toujours au lignage angevin, dans l’est et le sud-est (Amboise, Loches et La Haye), alors que Thibaud le Tricheur détient les villes de Tours et de Chinon, ainsi que le Saumurois en Anjou. Cette situation sépare la partie angevine de la Touraine du comté d’Anjou.

78 Ces bouleversements politiques ont atteint toutes les couches du système spatial carolingien, et ont dû être ressentis par les élites locales. Les réseaux entrecroisés des dépendances de certaines vigueries (Dolus et Loches par exemple) témoignent bien de l’enchevêtrement des pouvoirs (ZADORA-RIO 2008 : 109-110). On peut imaginer que la complexité de certaines situations a renforcé un niveau de décision plus local, dont les comtes, occupés à leur propre émancipation, ont été petit à petit écartés. Certains personnages du sud de la Touraine sont déjà à la tête d’une forteresse, et apparaissent

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plutôt indépendants au moment où Foulques renforce son pouvoir (Preuilly, seigneurie en attestée en 1008, GUILLOT 1972 : 456 ; et donc, Betz-le-Château).

79 À la fin du Xe s., Betz est au centre de l’influence de quatre châteaux (Loches, La Haye, Preuilly et Châtillon) qui forment la frontière d’un pouvoir angevin finalement assez éloigné (Fig. 16). Il est possible d’imaginer qu’à leur échelon, les notables de Betz, peut- être encore viguiers, ont cherché à s’émanciper ou à se protéger de leurs voisins, profitant du changement d’ordre qui s’installe. En construisant une motte castrale, ils ont cherché à garantir leur autonomie locale, avant la reprise en main par Foulques Nerra et la construction de ses premiers donjons en pierre.

Fig. 16 : Réseau présumé des castra et des vicariae à l’époque de Geoffroy Grisegonelle, dans le sud de la Touraine.

80 Autrement dit, il est possible, et la motte de Betz en serait un exemple, qu’une courte phase, précoce, de “ révolution castrale ”, ait eu lieu avant la fin du Xe s., révolution contrecarrée par la puissance centralisatrice des comtes d’Anjou. Alors, en 1037, à la mort de Gilles de Betz, la motte, n’ayant plus sa place dans ce paysage politique, cesse d’être utilisée sans que, pour autant, l’espace soit colonisé par une autre occupation. Elle sera relayée par un château en pierre contrôlant le passage du Brignon, en contrebas.

L’évolution du village

81 La motte apparaît donc comme une structure essentielle de la morphologie et de l’histoire de Betz-le-Château. Les découvertes réalisées permettent de mieux cerner le contexte de sa construction et la durée de son occupation.

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82 C’est au cours du haut Moyen Âge que la concentration de la population dans un habitat organisé sur l’éperon a dû se confirmer, consolidée notamment par la construction de la première église Saint-Étienne, sans doute située sous la paroissiale actuelle (Fig. 17). À la fin du IXe s., le village, mentionné comme chef-lieu de viguerie, doit s’étendre sur les deux tiers occidentaux de l’éperon (environ un hectare). Les vestiges de cette époque transparaissent peut-être encore à travers le parcellaire en lanières visible dans cette partie du village (Fig. 2). Dans ce schéma, on peut envisager que les habitations se sont organisées de chaque côté d’un axe de circulation toujours matérialisé par la rue principale. L’église, le cimetière et peut-être la résidence du viguier se trouvaient dans la partie orientale, celle qui sera intégrée par la suite dans le système de basses-cours de la motte castrale.

Fig. 17 : Le village au XIIe siècle.

83 À la fin du Xe s., Gilles de Betz protège le village et manifeste son pouvoir en barrant l’entrée de l’éperon par la motte castrale. Il marque ainsi son autonomie par rapport aux châtellenies voisines et s’assure du contrôle de la principale voie et du passage sur le Brignon. Il impose également son contrôle sur la population du village, sur laquelle il prélève des taxes en échange de sa protection.

84 Assez vite, sans doute dès sa mort en 1037, une partie du dispositif est abandonnée. La haute-cour et la basse-cour méridionale sont délaissées, alors que la vie semble continuer dans la deuxième basse-cour, qui verra la construction d’une nouvelle église au XIIe s. Ce changement s’explique peut-être par un déplacement de la demeure seigneuriale dans une nouvelle fortification, installée en contrebas de l’éperon, sur le Brignon. Les parties les plus anciennes de ce château, agrandi au milieu du XIVe s. et au milieu du XVe s., ne sont pas datées. Elles sont composées d’un moyen appareil de pierre

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de taille qu’il faudrait examiner en détail pour établir si elles datent de la deuxième moitié du XIe s.

85 L’abandon de la motte n’est au demeurant pas total, comme le prouve sa pérennité au cœur du village ; elle a été continuellement entretenue. Des exemples de cette pratique ont été décelés en Poitou-Charentes où Marie-Pierre Baudry pense que la motte “ représente le fief, et apparaît souvent ainsi dans les aveux et dénombrements de la fin du Moyen Âge et de l’époque moderne ”, même si elle n’a depuis très longtemps plus aucune autre fonction que juridico-symbolique (BAUDRY 2011 : 87). Pour le Maine, Annie Renoux précise que ces nombreuses mottes conservées formaient, au cours du second Moyen Âge, un “ symbole féodo-vassalique supplémentaire ”, à proximité de nouvelles demeures seigneuriales plus agréables à vivre (RENOUX 2008 : 172). L’agrandissement du château en pierre, entre 1463 et 1501, par Pierre II de Betz, chevalier, conseiller et chambellan du Roi, s’inscrit dans une volonté identique d’ostentation, car l’architecture qu’il a choisie correspond à “ un type particulièrement apprécié dans le milieu des officiers royaux du XVe s. ” (BARDISA 1997 : 173). Tout en rénovant leur château, les seigneurs conservent la motte dans le village.

86 En revanche, dans les états du château antérieurs au XVe s., la fonction militaire était certainement prépondérante et sa construction s’explique surtout par la nécessité d’un meilleur contrôle des axes de circulation. Sa position permet en effet de surveiller le passage du Brignon, sur un autre chemin que l’ancienne voie romaine : celui du château du Grand-Pressigny à la forteresse de Loches. À ce moment, les seigneurs de Betz n’ont pas abandonné la motte castrale au profit d’un château plus confortable, ils ont verrouillé, en deux temps, les deux axes importants de l’époque médiévale.

87 Ces barrages ont fonctionné dans les deux sens : ils ont garanti l’autonomie du lignage mais ont aussi limité le développement du village, resté en majeure partie enclavé sur l’éperon. On observe cependant, sur chaque versant, un petit faubourg ; ils ont dû se mettre en place à partir du second Moyen Âge. Au sud, le toponyme “ la Forge ” marque le développement d’un quartier artisanal le long de la voie romaine, avec des activités profitant du Brignon (installation probable d’un moulin sur un bief, BARDISA 1997 : 164-173). Au nord, le faubourg se développe le long d’un chemin (actuelle rue de la Haute-Cour) qui relie la route du Grand-Pressigny à la motte. On observe à cet endroit, sur le cadastre de 1813, des parcelles et bâtiments circulaires à l’entrée nord de la rue qui témoignent peut-être d’une porte fortifiée (Fig. 18).

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Fig. 18 : Extrait du cadastre de 1813 représentant le centre du village.

88 Seulement mentionnée en 1290, la paroisse a peut-être été fondée au XIIe s., en même temps que la reconstruction de l’église, sans doute financée par le seigneur qui devait en avoir les droits. Elle n’avait pas une grande superficie et devait essentiellement regrouper les habitants de l’éperon, avec peut-être ceux de “ l’Étang ”, un hameau situé à 3 km au sud-est, que Marie Bardisa pense avoir été fortifié avant le XIIIe s. (BARDISA 1997 : 47). Au nord du village, les terres devaient correspondre à des bois dont la plupart appartenait aux chanoines de Saint-Martin de Tours. Enfin, à 3 km à l’ouest et à 5 km au sud-est, se trouvaient respectivement les chefs-lieux de paroisses de Ferrière- Larçon et de Sainte-Julitte. L’église construite au XIIe s. a une taille modeste (environ 25 m de long sur 8 m de large) et n’a subi que peu de modifications avant le XIXe s., si ce n’est la construction d’une chapelle seigneuriale latérale au XIVe s.

89 Ce n’est qu’au début du XXe s. que des habitations privées commencent à s’installer sur les parcelles attenantes à la motte. À cette occasion, les terrains ont été partiellement nivelés et l’installation de granges ou de remises en fond de propriété a commencé à entamer les marges de la motte et sa basse-cour. D’abord représenté par quelques actions individuelles, ce mouvement est devenu collectif et a trouvé son aboutissement en 1961, lorsque l’assemblée municipale a voté la construction du parking.

Conclusion

90 L’exemple de la motte castrale de Betz-le-Château montre assez clairement qu’en Touraine, certaines élites de la fin du Xe s. ont été capables d’orienter le destin d’une communauté de villageois. Cette fortification structurante, étendue et élaborée, installée en barrage à l’entrée de l’éperon naturel pour protéger l’habitat, a peu servi, et n’a jamais été détruite ou réutilisée. Malgré son abandon, son empreinte est restée

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dans la morphologie du village, dont elle a contraint l’évolution. Finalement, Betz n’a jamais connu de développement à partir de ce pôle castral précoce, et est resté un tout petit village, contrairement à d’autres qui forment désormais le réseau des petites villes du département (ZADORA-RIO 2008 ; MOREAU 2010).

91 Ce schéma apparaît pour l’instant isolé, par rapport à celui mieux reconnu de la formation des habitats et des territoires médiévaux dans la région : lieux de culte anciens, réseau paroissial précoce, formation de bourgs par les abbayes, pouvoir comtal fort (Lorans 1990 ; Lorans 1996 ; ZADORA-RIO 2008 ; MOREAU 2010). Il est pourtant présent, comme dans bien d’autres régions, et mériterait sans doute d’être comparé à d’autres sites, afin d’en définir l’ampleur : citons simplement le cas de Varennes (LORANS 1996), qui possède quelques ressemblances avec Betz-le-Château. On observe en effet sur le cadastre de 1832 de cette commune, une motte d’une quarantaine de mètres de diamètre, bien conservée à l’est d’une grosse ferme nommée “ La Seigneurie ” qui témoigne sans doute d’une première basse-cour. L’ensemble se développe sur le bord oriental d’une route rectiligne qui forme l’axe principal d’un village à la superficie très réduite, situé à deux cents mètres au sud. À cet endroit, une dizaine de bâtiments se regroupent autour d’une petite église paroissiale et s’inscrivent dans un parcellaire aux limites tortueuses qui délimitent peut-être une seconde basse-cour.

92 Ce type d’évolution des villages a été bien vu ailleurs, notamment dans le Maine où les études récentes montrent que les chefs-lieux de commune qui se sont développés autour d’une motte castrale comptaient, comme à Betz, des points de fixation anciens (lieu de culte, rôle administratif). Les autres communautés protégées par une motte se sont souvent transformées en maisons-fortes et se sont élevées en fief à l’écart des bourgs, d’autres encore sont cachées sous les hameaux actuels ou ont totalement disparu (RENOUX 2008). Cela rejoint en partie les conclusions des études menées actuellement autour des habitats d’élite carolingiens disparus et retrouvés en nombre lors de fouilles préventives, à l’écart des villages actuels.

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NOTES

1. Les termes “ première ” et “ seconde ” basse-cour n’ont donc ici pas de signification chronologique, ils désignent des lieux séparés aux fonctions différentes. 2. La céramique a été identifiée par Jérôme Bouillon (Inrap) et Philippe Husi (UMR 7324 CITERES / Laboratoire Archéologie et Territoires). 3. La formule du calcul du volume est celle proposée par JOLY, JESSET, DABEK 2008, à laquelle, contrairement à eux, on a rajouté la hauteur du goulot. 4. Sunt autem res in pago Turonico, in vicaria Becinse, in villa quae Nogarius dicitur, hoc est mansus nostrae proprietatis, una cum domibus, aedificiis, vinaeis, terris, pratis… Jean-Xavier Carré de

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Busserolle propose de placer la villa de Nogarius à Nauraie sur la commune de Paulmy, plus proche de Betz-le-Château (CARRÉ DE BUSSEROLLE 1878 : 237). L’interprétation d’Élisabeth Zadora- Rio qui rapporte l’existence d’une autre source citant Nogarius près de Nouâtre est privilégiée (ZADORA-RIO 2008 : 107). 5. Gilles de Betz n’est connu que par la découverte, lors d’une restauration de l’église au XIXe s., d’une stèle funéraire gravée en 1503 qui relate de façon lacunaire la chronologie de six des anciens seigneurs de Betz. On apprend ainsi que Gilles de Betz serait mort en 1037 (CARRÉ DE BUSSEROLLE 1870 : 236).

RÉSUMÉS

Le diagnostic archéologique réalisé en juillet 2011 au pied de la motte castrale de Betz-le- Château, dans le sud de la Touraine, a fourni des données significatives sur les défenses mises en place à l’époque féodale dans le village. La datation du mobilier indique que la motte a été construite à la fin du Xe s., c’est-à-dire dès les premiers mouvements d’émancipation des comtes et des princes face aux derniers rois carolingiens. C’est sans doute l’œuvre de Gilles de Betz, qui s’octroie ainsi le contrôle des voies de communication et de la population du village, situé sur un éperon rocheux et mentionné comme chef-lieu de viguerie à la fin du IXe s. Construite en barrage sur l’entrée du plateau, la motte castrale est composée d’un tertre artificiel entouré par un réseau de fossés et une enceinte en terre définissant trois espaces protégés aux fonctions différentes. Le premier est formé par le tertre dont le sommet accueillait sans doute une tour en bois ; il servait de place-forte et matérialisait la haute-cour. Le second espace, d’une surface à peu près identique, était assurément dévolu au stockage des denrées comme le prouvent les silos retrouvés. Protégeant sans doute aussi des résidences, il formait une première basse-cour directement au sud de la motte. À l’ouest, le troisième espace protégé, deux fois plus grand que les deux autres, englobait sans doute une grande partie du village (avec notamment l’église et le cimetière) et formait une seconde basse-cour. La motte et la première basse-cour ont été très vite délaissées par les seigneurs de Betz, qui ont sans doute préféré vivre dans le village, avant de se faire construire un château en pierre en contrebas de l’éperon, peut-être dès le XIIe s. L’espace délaissé n’a pourtant pas été réoccupé, signe sans doute qu’au Moyen Âge, la motte est demeurée comme un symbole féodo-vassalique. Cela a orienté l’évolution du village, qui n’a pu se développer que sur les étroits versants de l’éperon.

The archaeological evaluation done in July 2011, at the bottom of the bailey of Betz-le-Château, in the south of the Touraine region, gave us significant information about the methods used to defend the village during the feudal era. Dating from the artefacts shows that the bailey was built at the end of the 10th century, a period when counts and princes wanted emancipation from the last Carolingian kings. At this time, Gilles de Betz took under his control all the ways of communication and the village population. The village is situated on a rocky spur and is identified as the chief place of the region at the end of the 9th century. The bailey, built as a protection at the front of the plateau, is made of an artificial hillock surrounded by ditches and earthen rampart, defining three areas with different functions. The first area is the hillock, probably welcoming a wooden tower at its summit; it was used as the stronghold and High Court. The second area was used for food storage, as the silos found on site indicated. It was also used as a shield for the accommodation areas, it formed a Low Court situated south of the hillock. The

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third area, situated to the west, is twice the size of the other area. It included a large part of the village (with the church and cemetery) and formed a second Low Court. The bailey and the first Low Court were quickly forsaken by the Lords of Betz, who preferred to live in the village. Later on, circa the 12th century, they built a stone castle at the bottom of the rocky spur. The deserted area was never reoccupied, as during the middle age this space was seen as a feudal vassal symbol. This has influenced the evolution of the village, which only went on to develop itself on the narrow slope of the spur.

INDEX

Keywords : bailey, Betz-le-Château, feudalism, Indre-et-Loire Mots-clés : Betz-le-Château, féodalité, Indre-et-Loire, motte castrale

AUTEURS

SAMUEL RIOU

Archéologue, service de l’Archéologie du Département de l’Indre-et-Loire

FLORE MARTEAUX

Archéologue, service de l’Archéologie du Département de l’Indre-et-Loire

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Un four de terre cuite architecturale de la fin du Moyen Âge ou de l’époque moderne à Gournay (Centre, Indre) A kiln for terracotta and tiles from the end of the Middle Ages or the beginning of early modern period at Gournay (Centre, Indre)

Stéphane Joly et Jérôme Bouillon

Remerciements Que Christelle de Belvata Balasy, Fayçal Ben Nejma, Fabrice Couvin, Francesca Di Napoli, Sébastien Jesset, Fiona Kildéa et Isabelle Pichon de l’Inrap soient remerciés pour leur aide, lors du diagnostic ou de la réalisation de cet article. Fabrice Charlier (France Archéologie), Bruno Dufaÿ (CG37), Alain Ferdière (Université de Tours), Armelle Querrien (Cnrs) et Jean Chapelot (Cnrs) ont beaucoup contribué par leurs conseils ou relectures à la finalisation de cette publication. Dominique Joly (ville de Chartres) nous a indiqué l’existence du four de la rue du Faubourg La Grappe à Chartres. L’aide de Rosine Vergnes (Archives départementales d’Eure-et-Loir) et de Pascale Araujo (SRA Centre) fut précieuse pour accéder aux relevés de Lorges et Le Favril.

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1 Le projet d’extension en plusieurs phases d’une carrière1 sur 6,5 ha au total a motivé la réalisation en 2003 d’un diagnostic sur la commune de Gournay au lieu-dit Les Ouches2 dans le Boischaut-Sud (Fig. 1).

Fig. 1 : L’environnement topographique (d’après l’Ign), le couvert forestier vers 1765-1766 (d’après la carte de Cassini) et les principaux chemins (d’après les plans cadastraux de 1832) (infographie S. Joly/Inrap).

2 Sur les 3 950 m2 exploitables donc soumis au diagnostic des 8 475 m2 de la tranche 1, l’ouverture de 534 m2 de sondages a permis d’identifier une unité de production de terre cuite architecturale de la fin du Moyen Âge ou du début de l’époque moderne, complètement insoupçonnée jusqu’alors (JOLY 2003) (Fig. 2). Une fouille a été prescrite suite aux recommandations de la CIRA Centre-Nord en mars 2004, mais l’aménageur a indiqué ne pas poursuivre son projet sur cette parcelle. Celle-ci a néanmoins été partiellement décapée pour servir au roulement des engins entre l’ancienne carrière à l’ouest et son extension à l’est. Les autres phases de diagnostic n’ont pas pu être réalisées et ces terrains à l’est sont désormais exploités. La surface possible du site reste donc largement inexplorée et partiellement détruite. Malgré des données très parcellaires, la rareté de ce type de vestige et l’impossibilité de les compléter dorénavant ont motivé une présentation en l’état de ces résultats.

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Fig. 2 : L’intervention archéologique et son environnement d’après le plan cadastral de 1832 (AD Indre, 3P084 9 19) (infographie S. Joly/Inrap).

3 La parcelle sondée est à environ 3 km au nord du bourg de Gournay et à presque 1 km de la limite communale avec Buxières-d’Aillac. Elle se trouve sur le versant nord d’une colline culminant à 235 m NGF et entaillée profondément par des ruisseaux : à l’ouest L’Auzon et à l’est La Bousanne (Fig. 1). Sur la parcelle, la pente vers le nord atteint 4 %. Les terrains sont en bordure de la voie communale no 7 reliant la RD 927 et la RD 990.

4 Cette cuesta est formée notamment par des argiles lourdes et marnes du sommet du Lias. Le site se trouve à la jonction des argiles du Lias-Dogger (I4-j1) (au sud) et des argiles de la formation de Pongautron Éocène (eP) (au nord) alors que celles de la formation de la Butte-du-Jeu (g-p) (Oligocène à Pliocène) affleurent à moins d’1 km à l’ouest à la carrière de Montipeneau et à l’est au sud de Buxières-d’Aillac (COHEN-JULIEN et al. 1998). Ces formations ont été utilisées à l’époque contemporaine par de nombreuses tuileries des environs (Celon, Le Fay à Neuvy-Saint-Sépulcre, Buxières- d’Aillac, etc.). L’environnement géologique est donc favorable à l’installation et au fonctionnement d’un artisanat de terre cuite et l’actuelle carrière démontre tout l’intérêt que présentent encore aujourd’hui ces argiles. Dans les tranchées ouvertes le substrat atteint correspond à des argiles à silex beige jaunâtre, parfois très limoneuses en surface.

5 D’après les travaux d’Armelle Querrien et de Stéphane Gendron, deux toponymes du cadastre de 1832 (AD Indre, 3P084 9 19) sont à Gournay liés à l’artisanat de la terre cuite : Les Ardilats (parcelle A4, no 11261) dont une parcelle s’appelle Près de la Loche Longue et L’Argier (A4, no 1401), contraction de l’Argiller, avec un micro toponyme Le long de la rivière Pouron3.

6 L’importance et l’ancienneté du couvert forestier de ce secteur du Boischaut-Sud sont démontrées notamment par la feuille no 31 dite du Blanc de la carte de Cassini levée vers 1765-1766 (Fig. 1). À cette date, Le Bois Gros4 et les broussailles couvrait une large part du plateau triangulaire situé entre L’Auzon à l’ouest, La Bousanne à l’est et la route

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de Neuvy-Saint-Sépulcre à Argenton-sur-Creuse au sud. Il était entouré d’une auréole large d’environ un demi-kilomètre représentée en broussailles et correspondant sans doute à des landes et forêt dégradée par la surexploitation du bois ou le pâturage. Le four des Ouches se trouve entre le hameau du Grand Gaillard localisé au sein de cette frange de landes et broussailles et le hameau de Pontgontran en périphérie de ce couvert forestier. En outre dans un rayon de 3 km se trouvent plusieurs gros bois, au sud celui de Bonavois et au nord sur la commune de Buxières-d’Aillac d’importants vestiges méridionaux de la grande forêt de Châteauroux.

7 Les formations géologiques affleurantes et la proximité d’importants massifs forestiers forment un environnement favorable en termes d’approvisionnement en matières premières à l’implantation et à l’activité de l’atelier repéré. Pour autant, celui-ci ne se justifie pas sans son intégration dans un marché et un réseau de distribution répondant à une demande. Or, les environnements historique et archéologique sont particulièrement mal connus pour Gournay avec de rares indications pour la période du Moyen Âge ou du début de l’époque moderne. L’église paroissiale Saint-Julien est attestée au XIIe s., les habitants sont affranchis en 1208 par Ithier de Magnac, “ l’hostel ou manoir ” de Gournay est mentionné en 1356 (HUBERT 1889 : 86) et, enfin, la chapelle Saint-Abdon est fondée en 1659 au milieu du cimetière, près du bourg (AD Indre, G714). Du fait notamment de sa position topographique, une dizaine de petits chemins rayonnant dans toutes les directions se rencontrent dans le secteur de l’atelier et desservent tout le nord du territoire communal (Fig. 1 et 2). Plusieurs de ces chemins mènent en moins de 2 km à des axes d’une certaine importance locale, en particulier au sud la route ancienne reliant le gros bourg de Neuvy-Saint-Sépulcre à moins de 4 km à l’est à la petite ville d’Argenton-sur-Creuse à une quinzaine de kilomètres à l’ouest (Fig. 1). Ce réseau viaire pourrait avoir été un élément déterminant dans le circuit de commercialisation des productions, l’aire de diffusion d’un atelier étant souvent limitée à une dizaine de kilomètres, plus rarement une vingtaine (MILLET 2009). Hormis ces marchés évidents, les multiples occupations dispersées dans un rayon d’une quinzaine de kilomètres, attestées notamment depuis leurs relevés en 1765-1766, ont pu justifier cette implantation, sans que l’on puisse privilégier une demande spécifique liée à un édifice par exemple.

8 Une surface à diagnostiquer aussi restreinte et sa localisation dans un environnement rural aux confins d’un terroir sans site connu à proximité expliquent les moyens prévus : une journée d’intervention pour un unique archéologue. Les découvertes ont permis une prolongation de deux jours, mais sans renfort en personnel. Aussi les ouvertures réalisées sont restreintes et les vestiges, après un nettoyage superficiel et quelques sondages manuels limités, ont été sommairement relevés et enregistrés. De la brièveté de l’intervention et d’une sensibilisation insuffisante à ce type de vestige découlent des choix réalisés qui en restreignent son étude. Ainsi, un prélèvement de mobilier en terre cuite architecturale limité à une caisse “ Allibert ” se révèle largement insuffisant pour une étude des productions.

Les structures découvertes

9 Les sondages ont permis de repérer un four, ses aménagements extérieurs et de rares vestiges probablement associés dispersés sur les terrains. Sur l’ensemble de la parcelle, la couche de terre végétale superficielle a une épaisseur variant de 0,2 à 0,3 m et est

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caractérisée par l’absence de tout matériel, en particulier d’éléments de terre cuite. De même le périmètre du four ne se discerne par aucun microrelief ou une moindre épaisseur de la terre arable. Ces indices accréditent une remise en état soigneuse des terrains après la disparition de l’atelier et démontrent que ces parcelles, encore cultivées en 1832 mais d’après les habitants du voisinage depuis assez longtemps mis en pâturage, n’ont jamais fait l’objet de labours profonds.

La structure construite du four et son remplissage

10 Le four se situe au centre de la parcelle (Fig. 3). La fenêtre de décapage réalisée s’est adaptée aux maçonneries, recouvertes par un remblai final de destruction et de nivellement de la structure (US 1001). Pour mieux les identifier, le choix a été fait d’un décapage assez profond à l’ouest, alors qu’à l’est leur conservation a été privilégiée avec pour corollaire une lecture plus incomplète. Les différences perceptibles entre les maçonneries méridionale et septentrionale découlent de cet écrêtement différentiel.

Fig. 3 : Le four et les autres vestiges repérés au sein de la parcelle (infographie S. Joly/Inrap).

11 Neuf maçonneries, qui se distinguent par leurs techniques de construction, ont été reconnues (Fig. 4). L’ensemble prend place dans une fosse excavée d’environ 0,6 m de profondeur par rapport au toit du substrat environnant. Tous les murs semblent être liés avec un même limon argileux beige, fréquemment rubéfié et induré. Les maçonneries fortement arasées et le volume assez réduit des remblais témoignent d’une évacuation au moins partielle de matériaux, pour une réutilisation ou tout simplement dans un souci d’aplanissement et pas seulement d’une simple destruction.

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Fig. 4 : Le four et ses aménagements (infographie S. Joly/Inrap).

12 Le four, ouvert au nord-ouest, a une forme presque carrée de 4 m par 3,5 m à l’extérieur (Fig. 5 et 6). Quatre maçonneries (M1, M4, M6 et M9) sont construites en pierres, avec quelques rares fragments de terre cuite architecturale en blocage externe. Leurs faces internes sont parfois nettement rubéfiées5 (Fig. 7). Sans contact direct avec la chambre de chauffe, ces maçonneries servent sans doute de renfort ou de fondation à la structure. Les autres (M2, M3, M5, M7 et M8), en contact avec la chambre de chauffe, sont exclusivement en carreaux de terre cuite posés à plat, à l’exception de quelques pierres en blocage arrière pour M3, ce chemisage interne de terre cuite accroissant la résistance de la structure et ses qualités réfractaires.

Fig. 5 : Vue générale du four, vue vers le NNO (crédit S. Joly/Inrap).

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Fig. 6 : Vue générale du four, vue vers le sud (crédit S. Joly/Inrap).

13 Les murs latéraux, d’une épaisseur globale d’environ 0,6 m, sont constitués d’une double maçonnerie accolée sans chaînage : côté externe une construction en pierre (M1 et M6), dont la largeur atteint 0,35 à 0,5 m, et un chemisage en terre cuite (M2 et M5), de 0,1 à 0,2 m d’épaisseur, au contact des couloirs de chauffe.

14 Le mur postérieur (M3), avec de fortes traces de rubéfaction sur toute son épaisseur qui atteint 0,5 m, est précédé par un muret en pierre (M4), d’environ 0,2 m de largeur et de faible hauteur. La fonction énigmatique de ce muret et son antériorité apparente vis-à- vis des maçonneries M3 et M5 qui s’appuient visiblement sur lui, pourraient indiquer qu’il s’agit d’un état plus ancien du mur postérieur, qui aurait été ensuite légèrement reculé, sans que l’on puisse privilégier une simple réparation d’une reconstruction plus générale. L’exemple du four d’Aix-en-Othe atteste de fréquentes réparations tous les trois ou quatre ans en règle générale en plus d’un entretien annuel (CALVET, RIETH, MAILLARD 2009 : 29-30).

15 La chambre de chauffe est un rectangle de 3,5 m par 2,35 m, soit une surface interne d’environ 8,2 m2. Elle est divisée par un muret médian (M7 et M8), appelé parfois sommier6, large de 0,4 m et possédant une ouverture de 0,18 m de large au centre. Ce muret définit deux couloirs parallèles larges d’environ 0,95 m et 1,03 m et reliés par cette petite ouverture, sans doute pour une meilleure diffusion de la chaleur.

16 Sur les maçonneries latérales, les carreaux utilisés sont disposés alternativement sur leur longueur et largeur (Fig. 7). Cet aspect dentelé du parement et le pendage vers l’intérieur des carreaux indiquent une double rangée de dix7 arcs voûtés, qui, en volée et s’appuyant sur le sommier, forment la sole. Ces arcs semblent avoir une largeur de presque 0,19 m et être séparés de 0,165 m. Le pendage prononcé des carreaux au nord (M2), par rapport à ceux plus au sud (M5, M7 et M8) écrêtés plus bas d’environ 0,3 m, démontre qu’à cette hauteur la voûte est déjà présente, même si aucun arc voûté n’est

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conservé à l’aplomb des couloirs. Les voûtes étant fréquemment surbaissées, il est probable que la sole se trouve à peine plus haut que les parties les mieux conservées et sans doute à moins de 0,5 m au dessus. L’aire de cuisson ou laboratoire avait une surface interne minimale d’environ 8,2 m2, l’épaisseur des murs latéraux permettant un léger élargissement de la sole par rapport à la chambre de chauffe.

Fig. 7 : Vue de détail des maçonneries M5 et M6, mur ouest du four, vue vers le NNO (crédit S. Joly/ Inrap).

17 L’alandier, appelé parfois bombarde (DUHAMEL DU MONCEAU 1776 : 19), a une forme de trapèze rectangle de 1,25 m de longueur environ. Il est limité au sud par la poursuite rectiligne du mur latéral (M5 et M6) alors que son pendant au nord (M1 et M2) se resserre nettement vers l’ouest, même si sa poursuite reste incertaine suite à la probable récupération de ses matériaux. Ces maçonneries sont nettement amincies avec une largeur de 0,3 à 0,5 m. L’alandier est partiellement divisé par M9, prolongement du muret central de la chambre de chauffe mais légèrement décalé vers le sud-ouest. M9, large de seulement 0,2 m et constitué de dallettes de pierre, sert peut- être à soutenir l’intrados du débouché de cet alandier8. La longueur de cet alandier correspond environ à 1/3 de celle de la chambre de chauffe, ce qui semble peu par rapport aux exemples parisiens du Carrousel où cette proportion atteint 80 %, peut- être pour favoriser le tirage des fours enterrés (DUFAŸ 1998 : 301).

18 Ce four est de type vertical à deux couloirs de chauffe et un alandier trapézoïdal partiellement divisé par un muret. Rien n’indique son mode de couverture : une voûte permanente ou un laboratoire à ciel ouvert. L’ouverture au nord-ouest permet de bénéficier de la pente naturelle de 4 % et ainsi de minimiser le creusement de l’aire de chauffe. Par contre cette ouverture vers les vents dominants est contraire à la pratique de la grande majorité des fours antiques qui s’en protège afin de mieux gérer le tirage et la cuisson (LE NY 1988 : 26-27). Aucun cendrier n’a été identifié. Un état antérieur avec

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M4, avant une reprise importante de la maçonnerie, désormais légèrement décalée vers le sud est envisageable. Typologiquement, ce type de four est connu depuis la période gallo-romaine (LE NY 1988) jusqu’à l’époque contemporaine (THOMAS 2005). Il est très semblable aux quelques exemplaires connus en région Centre (voir infra) et à ceux, plus nombreux, attestés en Île-de-France ou dans les régions voisines9 et correspond bien aux descriptions faites des “ petits fours à cuire trente à quarante milliers de briques, comme font ceux de la forêt d’Orléans ” par Duhamel du Monceau (DUHAMEL DU MONCEAU 1776 : 18-20). Fréquents à l’époque moderne, ils sont aussi attestés à la fin du Moyen  ge comme le four 25 état B2 de Soirans-Fouffrans daté par archéomagnétisme vers 1440 (CHARLIER 1996 : 309, 315). De l’absence de changement technologique découle une réelle constante typologique qui a permis d’avancer que “ ces structures ont atteint un point d’équilibre et d’adéquation à leur rôle qui a rendu inutile toute innovation ” (DUFAŸ 1998 : 302). Les différences entre chaque four seraient ainsi minimes et ne masqueraient pas leur homogénéité typologique. Cette remarque, encore actuelle, reflète aussi un état de la recherche. De plus en plus de fours sont certes connus, mais ils restent sans doute encore trop mal datés et trop peu publiés pour permettre d’y déceler une évolution.

19 Avec une surface minimale du laboratoire de 8,2 m2 et une hauteur envisageable d’au moins 2,35 m10, le volume estimé de sa chambre de cuisson atteint 19,3 m3. Sa capacité de production pourrait donc être très légèrement supérieure à celle du four St.68-1 du Carrousel à Paris. Avec 18,6 m3, celui-ci est supposé pouvoir accueillir pour chaque cuisson un peu plus de 8 000 tuiles (de 0,21 m de large) permettant la couverture de 180 m2 de toiture, c’est-à-dire celle d’une maison de 100 m2 avec une toiture inclinée de 55° (DUFAŸ 1998 : 304). Si les tuiles produites à Gournay sont d’un module plus petit, en l’occurrence de 15 à 16 cm de largeur, alors le nombre de tuiles pourrait approcher 12 000 unités11, mais la surface de toiture couverte serait la même. Cette capacité est assez conséquente mais elle reste tout à fait comparable à celle des exemples similaires connus : les fours médiévaux du Carrousel à Paris oscillant entre une dizaine et une trentaine de mètres cubes permettent des fournées de 4 000 à 12 000 tuiles (DUFAŸ 1998 : 304) alors que les fours normaux de Soirans-Fouffrans avec des volumes de 5,75 à 18,9 m3 produisent entre 2150 et 13850 tuiles ( CHARLIER 1996 : 316-317). Les sources écrites indiquent que la majorité des exemples bourguignons de la fin du Moyen Âge produisent entre 9 000 et 11 000 tuiles (CHAPELOT 1986 : 27). Les volumes restituables de quatre autres fours de la région Centre (voir infra) sont compris entre 9,9 m3 et 29 m3, la moyenne étant de 17,8 m3.

20 Un sondage manuel localisé dans l’angle interne sud-ouest permet d’aborder sa stratigraphie. La rubéfaction du substrat n’est que très légère, sans aucune induration. Même si cet emplacement est le plus éloigné du foyer et donc le moins exposé à la chaleur, cette légère rubéfaction implique la probable récupération d’un sol construit qui n’a pas été repéré. La couche sous-jacente (US 1004) est un limon argileux brun avec de nombreux nodules de terre rubéfiée, quelques fragments de terre cuite et de rares charbons. Présente depuis la base des murs, épaisse de 0,15 à 0,2 m et homogène, elle s’apparente à un remblai, sans doute partiellement lié à la récupération des maçonneries en élévation.

21 L’espace interne du four mais aussi partiellement les murs conservés sont ensuite recouverts par une couche (US 1001) particulièrement meuble et composée quasi exclusivement de fragments de tuiles et briques bleuies par la chaleur avec quelques

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pierres brûlées, des charbons et un peu de limon brun d’infiltration. Les vides intercalaires confirment la rapidité du dépôt sur environ 0,4 m d’épaisseur et son interprétation comme un remblai de nivellement définitif après destruction et enlèvement partiel des maçonneries.

Les aménagements extérieurs du four

22 L’aire de chauffe ou aire de service, parfois appelée chaufferie (DUHAMEL DU MONCEAU 1776 : 19), est plus grande que le décapage réalisé. Elle apparaît semi-circulaire d’un peu moins de 3 m de rayon. Placée dans le prolongement de l’alandier, elle est aussi nettement décalée vers le sud-ouest. Cette extension et la forme en trapèze rectangle de l’alandier sont autant d’indices indiquant l’existence d’une autre structure au sud- ouest. Il pourrait notamment s’agir d’un aménagement ou un abri pour le chauffeur, à l’instar des diverticules identifiés sur les exemples parisiens du Carrousel protégeant tant de la chaleur rayonnante du four que des intempéries (DUFAŸ 1998 : 302). Le sondage manuel installé dans cette fosse au débouché de l’alandier a permis l’examen de son creusement (US 1007) faiblement excavé, d’à peine 0,12 m de profondeur, avec un fond plat et un bord quasi-vertical. Un trou de poteau, installé à l’aplomb du coin nord-ouest de M6 et entaillant très légèrement le bord de l’aire de chauffe, a été identifié. Ce creusement (US 1006) d’environ 0,25 m de diamètre, à bords quasi verticaux et à fond plat, a une profondeur conservée de 0,3 m à partir du fond de l’aire de chauffe et de 0,43 m au total. Il est comblé par un limon brun avec un peu de charbon et de nombreuses pierres calcaires et fragments de terre cuite architecturale (US 1005). Sa position éloignée des parties les plus hautes de la structure permet d’exclure a priori un échafaudage de construction ou d’entretien destiné aux parties hautes ou un moisement du four12 et de privilégier plutôt l’hypothèse d’un abri protégeant tout ou partie de l’aire de chauffe13 au bénéfice en particulier du chauffeur qui doit s’y tenir.

23 Dans l’aire de chauffe, le substrat limono-argileux beige jaunâtre a été partiellement rubéfié (US 1008) (Fig. 8). Recouvrant le trou de poteau et comblant la fosse sur toute sa hauteur, c’est-à-dire une douzaine de centimètres, seul un limon brun gris foncé avec de très nombreux nodules d’argile cuite, charbons et petits fragments de tuile (US 1002) a été identifié. L’absence de litage évident ne permet pas de supposer l’existence de niveaux d’occupation, même si les piétinements permanents ont pu homogénéiser cet ensemble au fur et à mesure des dépôts. Au vu de son épaisseur, l’hypothèse d’un remblai semble probable. En s’éloignant du four et de manière diffuse apparaît une autre couche (US 1003) se distinguant par le nombre très élevé des charbons et une moindre proportion de fragments de tuile et de nodules d’argile cuite.

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Fig. 8 : Vue du four depuis l’aire de chauffe, on remarque le trou de poteau à l’aplomb de la maçonnerie M6 à l’intérieur du sondage, vue vers le SSE (crédit S. Joly/Inrap).

24 Au moins trois petits creusements sinueux de dimensions modestes (US 1009, 1010 et 1011) apparaissent sur le bord de l’aire de chauffe et s’en éloignent vers le nord-ouest, dans le sens de la pente. Le sondage manuel réalisé montre un profil en V et une profondeur maximale conservée de 0,18 m. L’hypothèse de rigoles de drainage évacuant l’humidité s’accumulant au fond de l’aire de chauffe est privilégiée.

Les autres vestiges en périphérie

25 Malgré une surface d’exploration limitée, deux fosses ont pu être identifiées (F.1 et F.3) (Fig. 3). Elles possèdent des formes sub-rectangulaires et des dimensions assez importantes. Sondées partiellement, leurs bords sont quasiment verticaux et leurs fonds plats à 0,85 m de profondeur pour F.3 et 0,15 m pour F.1. Leurs comblements, homogènes, sont limoneux beige brun assez clair avec quelques pierres et de nombreux fragments de terre cuite architecturale d’assez petites tailles. Ceux-ci ne permettent pas de dater ces remplissages mais de les associer à l’unité de production dont elles sont probablement une composante synchrone. Leurs fonctions précises restent indéterminées, peut-être sont-elles en lien avec le traitement de la matière première : fosse de malaxage ou de détrempage de l’argile par exemple.

26 En l’absence de sondage l’interprétation de F.2 reste incertaine. La coïncidence avec une limite parcellaire attestée sur le cadastre de 1832 permet de l’interpréter comme une probable portion de fossé.

27 Dans l’angle sud-ouest de la parcelle se trouve une mare ancienne parementée en pierre sur au moins un côté. Absente des cadastres, sa date d’installation reste bien entendu inconnue. Il est néanmoins tentant d’y voir éventuellement un lieu

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d’extraction de matériaux mais aussi un élément de l’unité de production ayant pu fournir l’eau nécessaire.

28 Enfin, plusieurs drains, simples petites saignés remplies de pierres, traversent la parcelle sans aucun élément de datation.

29 Les structures découvertes constituent un atelier de production de terre cuite : four pour la cuisson et vestiges annexes appartenant à la chaîne opératoire de préparation. Des constructions permettant le séchage des produits ou abritant les travailleurs ont pu se trouver à proximité, même si elles n’ont pas été localisées. La surface diagnostiquée reste trop restreinte pour être assurée de l’extension possible du site qui restera largement inconnue au vu des terrains alentours non diagnostiqués et décapés. Les tuiliers ne résidant pas nécessairement près de leurs fours (CHAPELOT O., CHAPELOT J. 2001 : 100-101), un habitat permanent n’est pas nécessairement à rechercher. Si les structures de cuisson sont assez souvent appréhendées par l’archéologie, il est beaucoup plus rare d’aborder l’atelier de manière plus globale à de notables exceptions près comme Les jardins du Carrousel à Paris (DUFAŸ 1998) et La Tuilerie à Soirans- Fouffrans (CHARLIER 1996) pour la période qui nous concerne et l’exemple de La Vieille Tuilerie à Laudefrang (Masquilier, à paraître) pour une période postérieure. Ces exceptions illustrent tout l’intérêt d’une approche globale avec des éléments de la chaîne opératoire de la préparation des productions (extraction, trempage, marchage, moulage, séchage, etc.) à leur cuisson, tout en étant accompagné de structures annexes (stockage, dépotoirs, bâtiments résidentiels ou abris temporaires).

Les productions de terre cuite architecturale

Un artisanat tuilier local

30 Les limites conjoncturelles liées à ce type d’intervention de très courte durée et disposant de faibles moyens techniques et humains ont contraint à un prélèvement des terres cuites par échantillonnage. Seul un corpus de 25 individus, en association avec le mobilier céramique, a par conséquent été isolé au sein du remblai final de destruction et de nivellement (US 1001). Les apports informatifs substantiels sur l’architecture même du four ou sur sa production qu’offrent généralement une fouille et un démontage exhaustif14 resteront ici limités à l’identification fonctionnelle de chaque individu et aux critères morphologiques qui leur sont associés, auxquels s’ajoute l’examen sommaire de leur faciès technologique.

31 Ce remblai contient des éléments d’un four et des résidus de productions sans doute inutilisables (défauts ?, cassures ?, etc.) en position secondaire. Leur origine reste incertaine. Les éléments architecturaux du four ont par nature été produits antérieurement et ailleurs pour être ensuite inclus dans la construction. Quant aux débris de production, s’ils ont été cuits dans ce four, alors cela implique leur stockage temporaire avant d’être régalé ici lors de son abandon. Plutôt que de supposer plusieurs manipulations, l’hypothèse d’un rejet d’un atelier voisin postérieur est tout aussi envisageable. Malgré ces incertitudes, ces fragments révèlent le panel technologique et morphologique des productions de cette partie du Berry à cette époque, et donc indirectement celles de ce four.

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-Tuile plate rectangulaire à crochet ou à crochet et perforation

32 Cette catégorie typologique regroupe vingt individus, ce qui constitue le lot le plus représentatif du corpus. Les finitions sont peu élaborées avec des faces légèrement bosselées et des surépaisseurs de pâte ponctuelles. Des traces rectilignes prononcées, provoquées par un lissage de surface, sont perceptibles sur la face de recouvrement, la face opposée restant quant à elle brute et rugueuse, résultat du sablage pratiqué afin d’éviter toute adhérence lors du façonnage.

33 L’ensemble est calibré selon des gabarits de moule relativement homogènes, d’où des variations de dimension de faible amplitude. Si l’épaisseur fluctue entre 1,4 et 1,5 cm, la largeur des surfaces des rares exemplaires préservés sont comprises quant à elles entre 15 et 16 cm. Ces dimensions sont comparables à celles observées sur les tuiles modernes de la fin XVe/début XVIe-XVIIe s. découvertes sur plusieurs sites de la région parisienne (RAVOIRE 2009 : 403). Les bords sont lissés et présentent des finitions minutieuses, les débordements de surface ayant été sectionnés ou rabattus par écrasement avant cuisson. Quelques traces de digitation marquent sporadiquement les surfaces, témoignage de manipulations successives lors de la chaîne opératoire.

34 Parmi ces exemplaires, six ont conservé leur système d’attache sous forme de crochet, type de production diffusé dès le XIIIe s. Ce dernier est rabattu par écrasement et repoussement de matière entre le pouce et l’index. Il forme un trapèze saillant compris entre 1,4 et 1,8 cm de haut, la base variant entre 3 à 4 cm de long, pour une largeur pouvant atteindre 2,1 cm. Parmi eux, seul un individu préservé sur sa largeur se rapporte à un modèle à accroche centrale (Fig. 11). L’aspect fragmentaire des cinq autres individus conduit à envisager leur possible appartenance au modèle de tuile à crochet excentré.

35 Un angle de tuile témoigne quant à lui d’un système d’accroche mixte, associant crochet et clou. Selon Catherine Brut : “ Ce type semble se répandre à compter du XIIIe s. en subissant quelques variations sur la position du crochet et le nombre de perforations dont l’emplacement se situe soit à proximité du crochet soit au tiers ou au quart de la largeur. ” (BRUT 2009 : 408). Il apparaît également que ce modèle soit destiné à des toitures pentues, nécessitant un solide maintien (FERRANDON 2009 : 422). Cet exemplaire, d’une épaisseur de 1,5 cm et d’une largeur conservée de 11 cm, qui permet d’entrevoir l’amorce du cochet, est marqué dans son angle d’une perforation circulaire de 0,6 cm de diamètre. Dans l’épaisseur de la tuile, cette perforation prend une forme quadrangulaire présumant de la section réelle du clou (Fig. 12).

36 Quatre autres individus, bien que dépourvus de crochet en raison de leur aspect fragmentaire, sont associés au même registre typologique. Les perforations, de section quadrangulaire, sont pratiquées à l’angle du bord supérieur et du bord latéral selon un écartement symétrique compris entre 2 et 4 cm en fonction des individus.

37 Un aspect bleui de la pâte, teinte résultant d’une forte exposition à la chaleur, apparaît de manière récurrente sur l’un des bords de la plupart des exemplaires.

-Tuile canal simple ou faîtière

38 L’unique exemplaire prélevé est constitué d’un angle conservé dans sa largeur sur 14 cm et dans sa longueur sur à peine 10 cm. Son aspect fragmentaire rend toute détermination typologique hasardeuse, même si le degré d’ouverture de l’angle peut

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être un élément discriminant. On remarquera que les individus disposant d’angles droits sont généralement associés aux tuiles faîtières, plus souvent de plan rectangulaire, alors que ceux aux angles plus aigus témoignent habituellement d’une simple tuile canal ou d’une tuile d’arêtier (F. Charlier : information orale). L’angle à 90° auquel renvoie l’individu provenant du site de Gournay tend à considérer par conséquent son appartenance à la première catégorie.

39 Bien qu’il demeure difficile à partir d’un fragment de ce type d’évaluer un profil général, un essai de restitution est tout de même proposé. Au regard de l’inflexion amorcée, une surface de recouvrement de 29 à 32 cm de large peut être envisagée.

40 Sa section témoigne d’une épaisseur variable des parois, le bord d’appui mesurant 1,3 cm de large pour s’accroître légèrement à l’approche de l’axe médian, l’épaisseur maximale enregistrée étant de 2 cm (Fig. 9).

Fig. 9 : Profil et restitution de l’amplitude de la tuile canal faîtière (crédit J. Bouillon/Inrap).

41 La face externe est façonnée assez grossièrement lui donnant un aspect bosselé. Des traces rectilignes ponctuelles témoignent d’un lissage manuel de la surface par repoussement et écrasement de la pâte afin d’en limiter la porosité. La face interne, d’aspect brut et rugueux, porte des traces prononcées de digitations résultant du lissage externe, la paume de la main et les doigts ayant servi de support à cette pratique (Fig. 10). Les bords sont à parement droit avec des traces de lissage. Leur finition reste sommaire, avec des débordements de pâte venant du façonnage des faces internes et externes et non repris avant cuisson.

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Fig. 10 : Exemple de traces de digitations sur une tuile canal (crédit J. Bouillon/Inrap).

Fig. 11 : Exemplaire de tuile à crochet central (crédit J. Bouillon/Inrap).

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Fig. 12 : Exemplaire de tuile à système d’accroche mixte (crochet et clou) (crédit J. Bouillon/Inrap).

-Brique

42 Ce répertoire regroupe trois individus marqués de desquamations, de fissures et de traces de chauffe. Un exemplaire est par ailleurs partiellement couvert d’une gangue vitrifiée attestant d’une température élevée, pouvant atteindre localement 1 100° C. Si ces éléments renvoient à des épaisseurs standard comprises entre 2,7 et 2,9 cm, leurs dimensions restent en revanche approximatives en raison d’une fragmentation importante. Seul un exemplaire témoigne d’une distance de bords opposés conservée sur 16,3 cm.

-Les carreaux carrés

43 Cette catégorie regroupe les productions en terre cuite destinées à couvrir le sol, le terme de “ tomette ” étant plus généralement réservé pour évoquer les carreaux hexagonaux.

44 Seul un angle de ce type est conservé. Ses bords chanfreinés et son épaisseur voisine des 3 cm, pourraient le rapprocher des individus prélevés sur le site de Faye-aux-Loges (JESSET 2011a : 210) se rapportant à des modules de 16 cm de côté. Aucun revêtement n’est visible en surface, seul un bord est marqué de traces de chauffe gris bleuté (Fig. 13).

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Fig. 13 : Un carreau de terre cuite (sol). Les fortes traces de chauffe sur sa tranche indiquent son emploi dans l’architecture du four (crédit J. Bouillon/Inrap).

Aperçu technologique

45 En l’absence d’analyse physico-chimique, seul un examen microscopique de l’ensemble des productions composant le corpus d’étude à été réalisé. Les résultats témoignent d’une homogénéité des caractères discriminants technologiques composant la matrice. Il s’agit d’une pâte relativement fine, aux teintes oranges, marbrée de beige. Les dégraissants, de nature essentiellement quartzique, sont calibrés et plus ou moins émoussés. Le faciès technologique se singularise également par la présence d’éléments grossiers de calcaire et de chamotte, auxquels s’ajoutent des plaquettes de limonite plus diffuses (Fig. 14). Une origine locale de la matière première est envisagée, l’ensemble des caractères discriminants étant compatible avec l’environnement géologique sous-jacent de ce secteur géographique : argiles du Lias-Dogger (I4-j1), formation de Pongautron Eocène (eP) et de la Butte-du-Jeu (g-p) (Oligocène à Pliocène).

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Fig. 14 : Aperçu technologique des productions (crédit F. Di Napoli/Inrap).

Les éléments de datation

Les sources écrites et cartographiques

46 Les séries A, E, F, G, H, M et S des archives ont été explorées, au minimum leurs inventaires sommaires et aucune n’indique une tuilerie15. Le cadastre de 1832 et la matrice cadastrale de 1834-1933 (AD Indre, 3P084-9-19) n’apportent pas non plus d’indice alors qu’ils attestent d’un four à chaux démoli en 1857 (section B parcelle 1814, propriété de Blanche Delavaud) et situé à l’autre bout de la commune, près du lieu-dit Le Beauchat. De tels ateliers sont attestés sur les cadastres anciens des communes environnantes comme La Tuilerie à Buxières-d’Aillac en 1831 (AD Indre, 3P249-1) et La Tuilerie à Bouesse en 1840 (AD Indre, 3P022-9), cette dernière étant en outre déjà mentionnée sur la carte de Cassini. L’emprise du diagnostic concerne les parcelles A1 no 251 à A1 no 253 qui s’appellent Le Champ dessous la Vigne. Ces parcelles rectangulaires de taille moyenne ne présentent aucune anomalie évidente de forme ou de superficie (Fig. 2). Les nombreux toponymes et micro-toponymes alentours illustrent exclusivement les cultures agricoles et le couvert végétal : La Vigne, Les Champs, Les Ouches, Le Poirier Roux, La Chènevière, etc. On peut remarquer une certaine concordance entre le parcellaire et la toponymie. Au nord et à l’est de grandes parcelles à la forme très irrégulière prédominent et sont associées à plusieurs occurrences du toponyme landes. Ils confirment la présence ancienne d’une forêt ou tout du moins de broussailles attestés notamment sur la levée de la carte dite de Cassini et dont la disparition pourrait indiquer une surexploitation du bois ou un besoin de nouvelles terres, notamment pour le pâturage. Autour des hameaux du Grand Gaillard

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et Pontgautron, les parcelles sont plus petites, rectangulaires et sont associées à des toponymes évoquant plutôt des vignes, des champs etc.

47 Aucun toponyme ou concentration de mare n’indique une aire particulière d’extraction d’argile, même si on peut remarquer plusieurs mares dispersées dans les environs.

48 Même si l’argument a silentio est toujours délicat à utiliser, l’absence de trace dans les sources écrites et cartographiques confirme une datation antérieure à 1832. Elle est sans doute suffisamment ancienne pour qu’aucun indice toponymique ou parcellaire n’ait été conservé à cette date, alors même que ceux-ci témoignent d’un ancien couvert forestier déjà bien dégradé vers 1765-1766 et disparu depuis.

Le mobilier céramique

49 Seuls trois fragments de panse ont été collectés dans le remblai terminal d’abandon du four (US 1001). L’absence d’élément morphologique exclut toute comparaison avec la typologie régionale, laissant ainsi seul l’examen technologique comme marqueur chronologique potentiel.

50 Deux d’entre eux renvoient à une production commune (1 NMI) caractérisée par une pâte semi-grossière à paroi fine associée à des quartzs laiteux millimétriques fréquents. Sa texture relativement bien cuite confère aux surfaces un aspect grésé, les tranches étant quant à elles relativement aérées (fissures et vacuoles). De légères projections de glaçure, vraisemblablement accidentelles, sont par ailleurs perceptibles sur la face externe.

51 Le troisième se singularise par une production fine à pâte blanche, aux surfaces légèrement micacées (1 NMI).

52 Le secteur d’étude étant intégré aux territoires régionaux habituellement traités en région Centre, la détermination s’est largement inspirée des études céramiques réalisées sur ce secteur et des travaux récents de chrono-typologie régionale (HUSI 2008).

53 Une origine locale de ces productions semble pouvoir être attestée au regard des faciès technologiques qui s’avèrent cohérents avec ceux identifiés dans l’aire de diffusion des ateliers du Berry. Elles renvoient à des groupes techniques de diffusion pérenne, notamment entre le XIIe et XVIe s.

Les fours produisant de la terre cuite architecturale à la fin du Moyen Âge et à l’époque moderne en région Centre : états des connaissances archéologiques

54 En l’absence d’inventaire ou de synthèse régionale, il semble que les structures similaires restent rares en région Centre. Une recherche bibliographique, sans doute à poursuivre, dénombre six autres exemplaires connus archéologiquement et pouvant appartenir à cette fourchette chronologique16 : La source de Montfras à Chambon-la- Forêt (Loiret), Rue Daniel Boutet à Chartres (Eure-et-Loir), rue du Faubourg La Grappe à Chartres (Eure-et-Loir), Clémas au Favril (Eure-et-Loir), Les Enclosures - Marigny à Lorges (Loir-et-Cher) et Saint-Thibault à Saint-Satur (Cher) (Fig. 15). Ils se répartissent sur l’ensemble de la région. Malgré le développement très important de l’archéologie

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préventive depuis une vingtaine d’années, il est frappant de remarquer la rareté de telles découvertes depuis 1972, à l’exception de l’exploration succincte de l’exemplaire de Gournay et de la fouille récente (2007/2008) rue du Faubourg La Grappe à Chartres dont l’étude est encore en cours. On remarque un lot de découvertes anciennes au Favril en 1859 et à Saint-Satur en 1913 et celles réalisées entre 1962 et 1972 à Chartres, Lorges et Chambon-la-Forêt. Leur documentation demeure très hétérogène. Leur attribution chronologique est rarement assurée. À fin de comparaison, leur présentation synthétique semble nécessaire, d’autant plus que la majorité des découvertes demeurent inédites. Le travail d’insertion de ces tuileries dans leurs différents environnements n’a pu être qu’ébauché. Il reste largement à poursuivre, l’accès aux multiples informations à croiser étant aggravé par la dispersion des sites sur cinq départements, multipliant d’autant les sources.

Fig. 15 : localisation des fours connus du bas Moyen Âge ou du début de l’époque moderne en région Centre (crédit S. Joly/Inrap).

55 Au Champtier de Clémas au Favril, deux fours ont été découverts en 1859 lors de fouilles par un conducteur des Ponts et Chaussées dont les notes ont été retranscrites par Maurice Jusselin17 (AD Eure-et-Loir, 21J2, FERDIÈRE 1975 : 91, OLLAGNIER, JOLY 1994 : 226). Malgré une légère incertitude, un seul correspond à un four de terre cuite, l’autre, circulaire d’environ 8 m de diamètre, étant un four à chaux18. La forme est rectangulaire de 5,25 m sur 3,75 m à l’extérieur avec deux couloirs parallèles larges de 0,95 à 1 m à voûte en douze arcs formant sole (Fig. 16). Chaque arc aurait une douzaine de centimètres de large et serait séparé des autres d’autant. Les murs latéraux ont une épaisseur de 0,70 m d’épaisseur et le muret central 0,40 m. L’alandier est trapézoïdal avec 1,3 m de longueur et une ouverture de 0,75 m sur l’aire de chauffe, au nord-ouest. Celle-ci est semi ovalaire de 3,2 m de large et de 5 m de long avec une remontée en pente douce. La voûte des arcs étant surbaissée, la sole est à 0,70 m au dessus de la

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chambre de chauffe. La chambre de cuisson a une forme rectangulaire d’environ 2,35 m par 3,25 m soit 7,6 m2. Le volume restituable de son laboratoire est de 17,9 m3, ce qui permet sans doute de cuire de 8 000 à 12 000 tuiles (selon leur module). Le pavement est réalisé avec des carreaux de 13 cm de côté et 1 cm d’épaisseur. Les briques et tuiles19 découvertes sont supposées avoir servi à sa construction. D’après les tuiles à crochet employées une datation du bas Moyen Âge ou du début de l’époque moderne est supposée (FERDIÈRE 1975 : 91). Le conducteur des Ponts et Chaussées pointe l’analogie des tuiles avec celles découvertes dans les ruines de la chapelle Saint-Michel située à proximité au Champtier de Clémas, détruite en 1771 et peut-être identifiable à un prieuré de 1468 (OLLAGNIER, JOLY 1994 : 226). À proximité, la “ mare à Dolu ” qui couvre environ 350 m2 est interprétée comme le reste d’une extraction d’argile. L’atelier de tuilier se trouve à la limite sud-ouest de la commune, à moins de 3 km du bourg, dans une sorte de clairière entourée sur trois côtés par les grandes forêts de Champrond et de Montécot, et en limite immédiate de la forêt de Champrond. L’étendue et l’ancienneté de ce couvert forestier sont attestées par la levée avant 1757 de la carte de Cassini. Une chapelle Saint-Michel de Clémas est attestée dès 1147 (MERLET 1883 : 132). Le four se trouve à 3 km environ de l’Eure, bordée d’une grande route menant notamment aux gros bourgs de La Loupe et Courville-sur-Eure à moins d’une dizaine de kilomètres. Sur la même commune, la carte de Cassini et le cadastre de 1830 indiquent le hameau de La Tuilerie à 1 km au nord et celui de La Tuilerie aux Merciers à environ 5 km au nord-ouest, près de la limite communale dans une petite clairière (AD Eure-et- Loir, 3P4280). Aux mêmes époques, dans un rayon de moins de 5 km les hameaux de La Tuilerie à Pontgouin au nord dans une clairière du Bois de Chaponnet (AD Eure-et- Loir, 3P5114) et La Tuilerie à Chuisnes à l’est (AD Eure-et-Loir, 3P4010) sont attestés et démontrent l’importance de cette activité, à des périodes précises indéterminées.

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Fig. 16 : reproduction par Maurice Jusselin des relevés en plan et coupe réalisés en 1859 par un conducteur des Ponts et Chaussés des fours à Le Favril, Champtier de Clémas (AD Eure-et-Loir : 21J2).

56 Le four de Saint-Thibault à Saint-Satur a été découvert en 1913 lors de travaux (AMAGAT, NOLLET 1914-1916). Construit en briques, il a une forme presque carrée de 3,5 m par 3,42 m à l’extérieur, avec deux couloirs parallèles larges de 1,32 m à voûte en dix arcs portant la sole et une série de canaux latéraux dans l’épaisseur du muret central (Fig. 17). Chaque arc a une largeur de 0,192 m et est séparé des autres par 0,145 cm. La sole est à 1,30 m au dessus de la chambre de chauffe. La chambre de cuisson a une forme carrée d’environ 3,04 m par 3,14 m soit 9,5 m2. Le volume restituable de son laboratoire est de 29 m3, ce qui permet sans doute de cuire de 12 000 à 18 000 tuiles (selon leur module) et en fait le plus gros volume des fours régionaux. Les murs latéraux ont 0,18 m d’épaisseur et le muret central 0,40 m. L’alandier n’a pas pu être exploré mais il est surbaissé par rapport au four. La datation du bas Moyen Âge ou de l’époque moderne de ce four est probable20. Cet atelier est situé légèrement à l’écart à l’est du bourg de Saint-Satur et près de la Loire qui marque la limite communale. Le couvert forestier de ce secteur est abondant avec notamment le gros bois de Charnes à moins d’1 km sur les collines au nord de Saint-Satur attesté notamment sur la carte de Cassini no 48 dite de Cosne levée avant 1759. Sa localisation facilite notamment la diffusion de ses productions vers la petite ville de Sancerre à moins de 2 km et aux gros bourgs et petites villes de l’axe ligérien comme Cosne-sur-Loire à moins d’une dizaine de kilomètres en aval au nord. Cette situation privilégiée pourrait expliquer ses capacités de production, assez largement au dessus des autres fours de la région.

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Fig. 17 : Le four de Saint-Satur, Saint-Thibault, découvert en 1913 (AMAGAT, NOLLET 1914-6 : Fig. 1 et 2).

57 Le four de la rue Daniel Boutet rue des Côtes à Chartres a été découvert en 1962 lors de travaux, dégagé manuellement puis relevé (COUTURIER 1973). Construit en brique et dalle, ses dimensions ne sont pas complètement assurées21 (Fig. 18). Il a une forme presque carrée de 2,78 m par 2,60 m à l’extérieur, avec deux couloirs parallèles à voûte en dix arcs portant la sole. Chaque arc a une largeur de 0,15 m et est séparé des autres par 0,11 m. La sole est 0,73 m au dessus de la chambre de chauffe. La chambre de cuisson a une forme restituable à peu près carrée d’environ 2,25 m par 2,1 m soit 4,7 m2. Le volume restituable de son laboratoire est de 9,9 m3, ce qui en fait le plus petit volume des fours régionaux et ne lui permettrait de produire que de 4 000 à 6 000 tuiles, selon leur module bien loin de ceux des ateliers situés à côté des grands centres urbains (CHAPELOT O., CHAPELOT J. 2001 : 98). Les murs latéraux ont 0,26 m d’épaisseur et celui du fond 0,43 m. Le muret central a une largeur d’une vingtaine de centimètres. L’alandier, délimité par des maçonneries, est trapézoïdal de 1,75 m de long et se resserrant jusqu’à 0,75 m de large environ sur l’aire de chauffe. Les dimensions des matériaux employés, la stratigraphie, la présence d’une tuilerie attestée en 1553 dans une rue voisine et enfin l’apparition du toponyme “ rue de la Poterie ” à la fin du XVIe s. sont autant d’indices pour supposer une datation du bas Moyen Âge ou du début de l’époque moderne (COUTURIER 1973, FERDIÈRE 1975 : 91). L’incertitude concernant sa datation restreint toute tentative pour envisager l’insertion de ce four par rapport à la ville de Chartres. Situé dans un quartier intra-muros, entre les enceintes du XIe s. et du XIIe s., son activité ne semble a priori possible que pendant une époque de faible densité de l’occupation. En effet, tant du fait de sa nature polluante que dangereuse pour une ville encore majoritairement en bois, ce type d’artisanat est souvent déplacé à l’extérieur des villes dès les XIIe s. et XIIIe s., comme aux Tuileries à Paris (DUFAŸ 1998 : 308). Si les tuileries de Chartres ne semblent jamais avoir vraiment intéressé les historiens qui ont pourtant beaucoup travaillé sur la ville, les rares tuileries mentionnées sont dispersées dans les faubourgs (un tuilier à Saint-Julien-du-Couldray en 1387 et 1413, un autre à Saint-Jean-en-Vallée en 1452, une famille de potiers dans le faubourg de la Porte Guillaume) avant le développement des tuileries de Sèresville, deux à trois kilomètres au nord-ouest de Chartres, dans la seconde moitié du XVe s. (BILLOT 1987 : 87-88). Le four de la rue Daniel Boutet correspond-il à une situation particulière ou témoigne t-il d’une époque de récession démographique pendant les crises du bas Moyen Âge ou du début de l’époque moderne (peste noire, guerre de Cent Ans, guerres de religion etc.) ? Sur

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une représentation du siège de Chartres par les huguenots en 1568 (Musée des Beaux- Arts de Chartres) on remarque un certain nombre d’espaces non bâtis entre les églises Saint-Père-en-Vallée, Saint-Hilaire et Saint-Michel et l’enceinte, ce qui pourrait permettre l’installation d’un tel four. Les dimensions très modestes de ce four et sa production limitée facilitent sans doute sa position intra-muros particulière. Un usage d’appoint ou destiné à un chantier de construction particulier est envisageable.

Fig. 18 : Le four de Chartres, rue Daniel Boutet-rue des Côtes découvert en 1962 (COUTURIER 1973 : 15).

58 Le four des Enclosures - Marigny à Lorges a été dégagé en 1966, suite à sa découverte fortuite lors de travaux de labours, les vestiges affleurant sous un fin couvert de terre végétale superficielle (LORGES 2012). Des relevés ont été effectués par J. Dagnes (Fig. 19). Construit en briques, il a une forme rectangulaire de 3,1 m par 2,6 m à l’extérieur, avec deux couloirs parallèles de 0,71 et 0,78 m de large à voûte en neuf arcs portant la sole. Les arcs, de 0,18 m de large, sont espacés de 0,8 m. La sole est à plus de 0,76 m au dessus de la chambre de chauffe. La chambre de cuisson a une forme approximativement carrée de 2,3 m par 2,4 m de côté soit 5,5 m2. Le volume restituable de son laboratoire est de 12,65 m3, ce qui lui permettrait de produire de 5 000 à 8 000 tuiles, selon leur module. Les murs latéraux ont environ 0,40 m d’épaisseur et celui du fond seulement 0,20 m. Le muret central a une largeur de 0,40 m à la base. L’alandier, délimité par des maçonneries, est trapézoïdal de 2,4 m de long et se resserrant jusqu’à 0,9 m de large environ sur l’aire de chauffe. Celle-ci ne semble pas avoir été explorée. Une datation du bas Moyen Âge est supposée (FERDIÈRE 1975 : 91). Ce four est au nord-est du bourg, en limite de commune, à moins d’1 km actuellement de la grande forêt de Marchenoir à l’ouest et près d’une grande route menant de la petite ville de Beaugency à 10 km au sud-est à Châteaudun au nord-ouest. L’examen de la carte de Cassini feuille no 28 dite de Vendosme levée vers 1753 et du cadastre de 1828-1829 (AD Loir-et-Cher, 3P2120) atteste

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que le couvert forestier était alors en bordure immédiate de ce four avec plusieurs petits bois intermédiaires comme les Bois de Marigny aujourd’hui disparus. Le long de la route de Mer à Châteaudun un ensemble d’anomalies parcellaires et petites mares (parcelles A51 à A54 de 1829) correspondent probablement à autant d’extraction ayant pu être utilisées pour ce four. Ce secteur se trouve sur une formation éocène (eA) avec des lentilles d’argile (kaolinite) exploitables pour des terres cuites architecturales et de nombreuses extractions sont justement attestées en bordure de la forêt de Marchenoir (GIGOUT 1974 : 13), ce que confirme par exemple le hameau de La Tuilerie à Briou, à 3 km au sud-ouest, en lisière de forêt et entouré de fosses et mares en 1828-1829 (AD Loir-et- Cher, 3P2271), vestiges de probables extractions.

Fig. 19 : Le four de Lorges, Les Enclosures - Marigny, dégagé en 1966 et relevé par J. Dagnes (LORGES 2012).

59 Le four de La source de Montfras à Chambon-la-Forêt a fait l’objet d’une fouille de sauvetage en 1972 par Alain Guignes suite à sa découverte lors de travaux près de l’usine d’embouteillage (PICARD 1974 : 302, CHAMBON 2012). Apparemment rectangulaire avec un muret central et construit en briques, ses dimensions et sa description restent imprécises22. Les prélèvements archéomagnétiques réalisés indiquent une datation du milieu du XVe s.23 Ce four est au sud-est de la commune, à mi-chemin entre le bourg et l’extension méridionale de la commune, en lisière de la grande forêt d’Orléans et en bordure de la petite route menant de Chambon à Nibelle. Un secteur spécialisé est attesté sur les communes de Nibelle, Chambon et Courcy où officient entre la fin du XIVe s. et le début du XVe s. entre 20 potiers et 18 tuiliers, à un minimum de 23 potiers et tuiliers (CHAPELOT O., CHAPELOT J. 2001 : 122). Cette importante activité a laissé dans les environs immédiats de nombreux toponymes attestés sur la carte de Cassini feuille no 8 dite d’Orléans levée vers 1757 : La Vieille Tuilerie à 1 km au nord en lisière de la forêt et près du bourg de Chambon, Les Tuileries à Nancray à 1 km à l’est, Les Poteries à Nibelle

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à 2 km au sud-est et un peu plus loin La tuilerie Cassée à Nibelle à environ 6 km au sud et La Tuilerie de Courcy-aux-Loges à environ 7 km à l’ouest. Ils sont tous en périphérie de la forêt d’Orléans et ils bénéficient en outre des argiles plastiques de la formation de l’Orléanais m1b, affleurantes et de faible épaisseur (MANIVIT 1978 : 15). Ce véritable secteur spécialisé a pu écouler son importante production le long de plusieurs grands axes reliant les villes des environs et surtout Orléans, Pithiviers, Châteauneuf-sur-Loire et Montargis, toutes situées entre 15 et 30 km.

60 Le four de la rue du Faubourg La Grappe à Chartres est le plus récemment fouillé. Son étude n’étant pas achevée, les informations ne sont pas encore disponibles mais d’après les fouilleurs une datation du XVe-XVIe s. est assurée24. Cette découverte s’insère dans un quartier extérieur, au sud-est de la ville, à environ 500 m de l’enceinte urbaine, le long de la route menant à Orléans. Le couvert forestier est réduit dans les environs, avec néanmoins de nombreux petits bois, selon la carte de Cassini feuille no 27 dite de Chartres levée vers 1757. La proximité de l’Eure a pu faciliter son approvisionnement en combustible. Le bois de construction utilisé à Chartres provient largement de secteurs boisés éloignés d’une dizaine de kilomètres à l’ouest (Bois de Bailleau et Fontaine) (BILLOT 1987 : 234).

Synthèse et conclusion

61 Les limites inhérentes à ce type d’intervention aggravées par la modestie des moyens dévolus à celle-ci, ne permettent pas d’aller au-delà de la simple reconnaissance d’une unité de production de terre cuite architecturale. Malgré les progrès méthodologique et technique de l’archéologie, notamment préventive, force est de constater que l’intervention de Gournay n’apporte que peu de renseignements ou d’éclairage nouveau par rapport aux fouilles et découvertes anciennes. Seul le four relativement arasé a été à peu près correctement observé.

62 Le four, de type vertical, est ouvert au nord-ouest et a une forme presque carrée de 4 m par 3,5 m à l’extérieur. Sa chambre de chauffe est un rectangle de 3,5 m par 2,35 m, soit une surface interne d’environ 8,2 m2 avec deux couloirs de chauffe portant une dizaine d’arcs voûtés qui soutiennent la sole. Avec 19,3 m3, le volume estimé du laboratoire est normal mais assez conséquent par rapport aux exemples connus, en particulier ceux de la région Centre. Son alandier trapézoïdal est partiellement divisé par un muret. La forme de son alandier et de son aire de chauffe indiquerait aussi peut-être une structure voisine au sud qui lui est liée. Un trou de poteau pourrait appartenir à une structure de protection de l’aire de chauffe.

63 L’absence de décapage et les extensions réduites limitent toute réflexion spatiale et en particulier la reconnaissance des différentes composantes de cet atelier. Deux fosses spécialisées ont été repérées. La mare voisine a pu servir de lieu d’extraction de matériau avant de fournir l’eau nécessaire. Les surfaces alentours non diagnostiquées et détruites ne permettront pas de s’assurer de l’extension possible du site qui reste inconnue.

64 L’absence de raté de cuisson et de structure annexe caractéristique (tessonnières, etc.) ne renseigne pas sur la nature des productions. Le mobilier découvert et prélevé provient d’un remblai de destruction et de nivellement contenant des éléments d’un four (reconnaissables aux traces de chauffes visibles sous la forme d’une bande de

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teinte gris bleuté sur l’un de leur bord) et des résidus de productions sans doute inutilisables. En position secondaire, ces productions ne peuvent être strictement rattachées au four de Gournay mais elles révèlent néanmoins un faciès technologique et morphologique sans doute habituel à cette époque et dans cette partie du Berry. Il s’agit majoritairement de tuiles à accroche simple ou mixte, associant crochet et clous, type de production émergeant dès le XIIIe s. Les dimensions des exemplaires les mieux conservés peuvent par ailleurs être comparées à certaines tuiles modernes de la fin XVe/début XVIe-XVIIe s. Celles-ci restent relativement homogènes, traduisant une standardisation du procédé de confection de ce matériau de couverture d’usage courant. Le mobilier céramique du remblai terminal, dépourvu d’élément morphologique et produit dans des groupes techniques de diffusion pérenne sur plusieurs siècles, n’est pas postérieur au XVIe s., mais leur nombre demeure trop restreint et leur caractère résiduel reste possible. Les sources écrites et cartographiques sont muettes et indiquent au mieux un abandon peut-être suffisamment ancien pour qu’aucun indice toponymique ou parcellaire n’ait été conservé lors de la levée du cadastre de 1832.

65 Ces indices confèrent à l’ensemble une datation située entre la fin du bas Moyen Âge et le début de l’époque moderne, ce que ne contredisent pas les comparaisons typologiques du four, peu pertinentes au vu de l’apparente stabilité typologique de ce type de structure. Sa durée d’activité reste complètement indéterminable, tout au plus peut-on envisager au regard de ce qui est connu ailleurs une période égale ou supérieure à une génération pour que l’investissement financier et technique que ce four représente soit amorti et rentable autant que possible, quitte à l’arrêter pendant les périodes de difficultés (CHAPELOT 2011a : 61). La réparation ou reconstruction du four qui est perçue plaide aussi en faveur d’une certaine durée. À Aix-en-Othe un nouveau four remplace l’ancien, pourtant fréquemment entretenue et réparé, après une quarantaine d’années (CALVET, RIETH, MAILLARD 2009 : 29-30).

66 La récupération d’une partie des élévations, le remblaiement et nivellement des dépressions subsistantes par des matériaux de destruction et des résidus de production, et enfin, le probable apport de terres arables25 indiquent le soin accordé à la remise en état des terrains après la disparition du four et expliquent notamment l’absence de tout mobilier résiduel en surface. Ce soin démontre très certainement une volonté de mettre en culture la parcelle, soit pour éviter un conflit concernant les dégradations subies par les terrains comme certaines sources judiciaires en font parfois l’écho, comme à Écoyeux (CHAPELOT 1983), ou tout simplement par simple besoin de terres agricoles, peut-être pendant le phénomène de reconstruction des campagnes à partir de la seconde moitié du XVe s. et pendant le début de l’époque moderne.

67 Les vestiges comparables découverts et fouillés en région Centre demeurent particulièrement rares avec seulement six autres exemples connus dont la quasi- totalité a été observée anciennement. Ce constat semble moins négatif ailleurs, notamment en Île-de-France. Le four de Gournay complète donc utilement le corpus de sites similaires de la région Centre. Ensemble ils partagent une apparente homogénéité typologique et technologique, malgré des différences de détail rendant chaque exemplaire unique (Fig. 20). Seules les dimensions varient assez sensiblement, ce qui permet de restituer des volumes de laboratoire compris entre 9,9 m3 pour le plus petit exemplaire, rue Daniel Boutet à Chartres, et 29 m3 pour le plus grand, à Saint-Satur. Leurs datations restent très incertaines, avec des estimations souvent basées sur la

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typologie des fours ou plus rarement sur celles de leurs productions supposées. La datation par archéomagnétisme du milieu du XVe s. du four de La source de Montfras à Chambon-la-Forêt reste l’exception, avec celle du XVe-XVIe s., mais sans que l’on sache encore sur quelles critères, pour celui de la rue du Faubourg La Grappe à Chartres.

Fig. 20 : Proposition de restitution du four de Gournay, Les Ouches comparée à certains exemples connus du bas Moyen Âge ou du début de l’époque moderne en région Centre (crédit S. Joly/Inrap).

68 À l’exception des fours urbains ou périurbains de Chartres, on peut remarquer une grande homogénéité d’implantation des tuileries : dans des secteurs boisés et souvent en périphérie immédiate de forêt voire en situation de clairière, installés loin des bourgs ou des gros hameaux et plutôt aux confins des territoires communaux. Cette situation à l’écart traduit un besoin d’accès aux ressources minérales et végétales et d’espace de travail, de séchage et stockage mais elle n’exclut pas l’insertion dans des réseaux de transport, avec des routes supposées à proximité ou des voies fluviales comme la Loire. Souvent d’autres ateliers sont supposés à proximité. À l’exception notable du four de La source de Montfras à Chambon-la-Forêt, l’absence d’élément de datation et la nature très lacunaire de cette étude ne permettent pas d’y voir de véritables secteurs spécialisés dans l’artisanat à l’instar d’autres exemples, comme celui des paroisses de Taillebourg, Écoyeux et Vénérand (Charente-Maritime) concentrant une vingtaine de tuileries à la fin du XVe et au XVIe s. (CHAPELOT 1983, CHAPELOT 1984 : 94-95) ou celui de Chambon justement. L’hypothèse d’ateliers isolés de taille plus ou moins modeste est privilégiée. La notion de four “ isolé ”, déjà largement évoquée lors du colloque de Douai concernant les ateliers de potiers du haut Moyen Âge26 et qui s’applique tout autant sur ces unités artisanales de terre cuite, reste largement tributaire de l’effet de la recherche, les surfaces d’exploration archéologiques restant généralement limitées à la surface du projet. Il n’est par conséquent pas exclu que le four de Gournay appartienne à un complexe artisanal plus vaste.

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69 Malgré des situations très diverses selon les régions27, il semble quand même que la rareté de ce type de découverte est d’autant plus étonnante que cet artisanat est nécessairement un élément habituel au sein des terroirs depuis la généralisation de l’emploi de la terre cuite, sans doute autour du XIIIe s. (CHAPELOT O., CHAPELOT J. 2001 : 96). Pour des époques plus récentes, des études basées essentiellement sur les sources écrites démontrent en effet leur fréquence, les aires de diffusion des ateliers étant toujours limitées par l’équation entre le poids de productions assez banales et les réseaux et moyens de distribution. Les quatre tuileries de Bougy (Loiret) au XVIIIe s. n’exportent que rarement au-delà d’une dizaine de kilomètres (MILLET 2009) de même que les tuileries parisiennes à la fin du Moyen Âge (GOUZOUGUEC 2009 : 15-16). Les modestes capacités de production de ces ateliers dispersés, même avec cinq ou six fournées par an ce qui est plus ou moins la norme, suffisent souvent juste à approvisionner les quelques villages alentours (CHAPELOT O., CHAPELOT J. 2001 : 134).

70 L’étude des sources écrites concernant les tuileries semble avoir peu intéressé les chercheurs en région Centre, ce qui n’exclut pas certaines exceptions notables comme pour la paroisse de Bougy (MILLET 2009). Pourtant, quand les fonds sont suffisants et exploités, des textes donnent parfois des informations très précises sur des ateliers comme en Bourgogne ou en Champagne (CHAPELOT O., CHAPELOT J. 2001 : 99-100) par exemple pour celui d’Aix-en-Othe (CALVET, RIETH, MAILLARD 2009). Exceptionnellement, certaines sources iconographiques permettent même de se faire une représentation assez fidèle, comme cet atelier de tuilier du XVIe s. près de Douai (LOUIS, THUILLIER 2007). Par contre de fréquents recensements et inventaires sont réalisés à partir essentiellement des structures de cuisson encore existantes et dans un but patrimonial ou ethnographique. C’est le cas notamment avec une enquête en Indre-et-Loire portant sur 410 sites et 580 fours dont 358 produisant des tuiles et briques, chaque site inventorié faisant l’objet d’une étude allant de la simple mention jusqu’au dossier complet (THOMAS 1998 et 2005). Elle porte principalement sur les XIXe et XXe s., même si des sondages dans les fonds notariés permettent de remonter jusqu’au XVIIe s. Plus proche de Gournay, les tuileries contemporaines de la Brenne ont aussi été étudiées, avec une soixantaine de sites attestés sur une cinquantaine de communes (GUILLEMOT, HUYGHE, BARRIER 2000).

71 Bien qu’avec seulement sept sites connus en région Centre il ne soit pas envisageable d’en tirer une tendance, il faut remarquer que la distribution des dates de leurs découvertes (cinq entre 1859 et 1972 et deux seulement depuis) est peut-être un certain reflet d’une tendance nationale. En effet, depuis une vingtaine d’année, selon Jean Chapelot le nombre de découvertes de ce type semble avoir nettement diminué jusqu’à être divisé par quatre, suite à une conjonction de multiples facteurs liés principalement à une décroissance du nombre d’opérations et des surfaces concernées et au passage d’une archéologie bénévole ou programmée à une archéologie essentiellement préventive (CHAPELOT 2010 : 424, CHAPELOT 2011a : 58, CHAPELOT 2011b : 334). Comme cela semble être le cas habituel ailleurs, l’installation des tuileries en région Centre, du moins pour Gournay et les quatre autres fours ruraux connus, concerne des périphéries de zones forestières, aux confins des paroisses et à l’écart des habitats groupés. Or, ces lieux de prédilection sont sans doute aussi les moins touchés par de nombreux aménagements consommateurs d’espace (lotissements, zones d’activités etc.) plutôt friands de périphéries urbaines ou villageoises. Cette proximité avec ces centres anciens aggrave peut-être ce déséquilibre en étant un élément

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supplémentaire orientant les moyens de l’archéologie préventive vers ce type d’intervention. L’exemple du four de Gournay confirme que même une surface d’aménagement restreinte, aux confins d’une petite commune rurale et sans aucun environnement remarquable ou connu doit faire l’objet de toute l’attention possible par les différents intervenants de l’archéologie.

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NOTES

1. Cette exploitation, déjà ancienne, couvre une quarantaine d’hectares, à “ Montipeneau ”, en bordure ouest du diagnostic. Les argiles et le kaolin extraits sont destinés à des tuiles et des céramiques. 2. Si l’extension prévue se trouve majoritairement sur Le Grand Gaillard, la parcelle diagnostiquée (A1495) se situe d’après le cadastre actuel sur Les Ouches et à proximité immédiate de Pontgautron appelé aussi Pont Gontran en 1832. 3. Information orale d’Armelle Querrien dont les recherches avec Joël Moulin de la Chambre d’Agriculture ont fait l’objet d’une présentation en 2010 pendant une journée de l’axe d’histoire des techniques du laboratoire de médiévistique occidentale de Paris et lors d’une conférence à l’Académie du Centre. 4. Le Bois Gros, en très net repli depuis 1765-1766, se trouve actuellement à un demi-kilomètre au nord-est du four et couvre encore une surface d’une quarantaine d’hectares. 5. Cette rubéfaction et l’absence de chaînage latéral entre les maçonneries accolées ont initialement accrédité l’hypothèse d’un état antérieur matérialisé uniquement par les murs en pierres. Elle témoigne plutôt d’une épaisseur limitée du chemisage en terre cuite par rapport aux températures atteintes dans la chambre de chauffe. 6. Cest notamment la terminologie employée par Duhamel du Monceau pour désigner des massifs ou banquettes de maçonnerie qui s’étendent depuis le devant du four jusqu’au fond et qui portent les arcades (DUHAMEL DU MONCEAU 1776 : 18). 7. L’absence d’arc conservé et le nettoyage sommaire réalisé n’ont pas permis d’en faire un relevé précis sur les murs latéraux. 8. Il s’agit là de l’hypothèse émise, un peu par défaut, pour le four de tuilier d’Ecquevilly du XVIe s. (BARAT 2009 : 81). 9. Le but n’est pas ici de faire un inventaire des découvertes semblables en France, qui, bien qu’en nombre sans doute limité, sont en accroissement constant notamment en Île-de-France (CHAPELOT J., CHAPELOT O., RIETH 2009) ou dans les régions voisines comme la Picardie (DESACHY 1992). 10. Duhamel du Monceau indique que “ le corps de ces fours a autant de hauteur, depuis le gril jusqu’en haut, qu’il a de largeur dans œuvre ” (DUHAMEL DU MONCEAU 1776 : 22). Cette affirmation est traditionnellement reprise, que ce soit pour l’atelier de Soirans-Fouffrans (CHARLIER 1996 : 316) ou les exemples parisiens du Carrousel (DUFAŸ 1998 : 300). 11. En supposant une longueur de tuile de 30 à 34 cm, ce qui est la fourchette au XVIe s. à Paris (DUFAŸ 1998 : 297) on peut supposer que le laboratoire accueille un lit de 11 rangs. La hauteur supposée de 2,35 m permet de superposer 15 rangs de tuiles de 15 à 16 cm de largeur posées de chant. Le nombre de tuiles pour chaque rang est sans doute assez proche de 72 à 75 puisque il a été compté 72 individus pour les 2,25 m de large du four St.68-1 du Carrousel à Paris où le chargement de tuiles est resté en place (DUFAŸ 1998 : 291, 304), les épaisseurs de leurs productions étant similaires. Le total varie donc de 11 880 à 12 375. 12. Pour solidifier les fours, Duhamel du Monceau préconise de les enterrer, de les fortifier par des contreforts, de les recouvrir de terre jusqu’aux deux-tiers de leur hauteur ou, enfin, de

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renforcer leur partie haute par “ une ceinture de fortes moises de bois ” (DUHAMEL DU MONCEAU 1776 : 19-20). 13. C’est aussi l’hypothèse privilégiée pour le trou de poteau de l’aire de chauffe du four de Ferrières-en-Brie (CLAUDE 2009 : 83-84). 14. L’intérêt d’une telle approche est clairement démontré par l’exemple du site du Lac de la Médecinerie à Saran (Loiret), où chaque élément de terre cuite issu du comblement et de l’aménagement du four a été systématiquement conservé (JESSET 2011b). 15. Signalons la présence d’une piste potentielle qui n’a pas pu être explorée par manque de temps : État de la terre et seigneurie de Gournay (entre 1575 et 1710) (AD Indre, E251). 16. A été notamment écartée la simple mention, sans aucune autre information et en particulier sans rattachement chronologique, de la découverte d’un “ atelier de tuilier” au Terrier à Bougy- lès-Neuville lors de prospections de surface (THIBAULT 1988 : 16). Finalement, cette découverte pourrait peut-être correspondre à une tuilerie connue au XVIIIe s. (MILLET 2009 : 67). 17. Selon M. Jusselin, archiviste départemental d’Eure-et-Loir, les notes et plans du conducteur des Ponts et Chaussées, anonyme, sont conservés à la Société archéologique d’Eure-et-Loir : Ms. 1232, no 46. Ces originaux ne semblent plus y exister et ils n’ont pas pu être consultés. Sauf mention contraire, toutes les indications proviennent de ce manuscrit Jusselin (AD Eure-et- Loir, J831 nouvellement coté 21J2). 18. La formulation de Maurice Jusselin reste ambigüe. Il n’indique la découverte que de deux fours tout en parlant ensuite de deux petits fours rectangulaires alors que son plan en indique un seul accompagné d’un four circulaire. L’ambigüité est suffisante pour qu’Alain Ferdière indique lui aussi deux fours rectangulaires, en plus de l’individu circulaire (FERDIÈRE 1975 : 91). 19. Les briques ont 19 cm de long, 9 de large et 3 cm d’épaisseur. Les tuiles à crochet avec double perforation ont 25 cm de long, 12 cm de large et 1 cm d’épaisseur. 20. Les auteurs semblent favoriser une datation antique et ils le comparent donc avec des fours antiques de Monceau-les-Mines où des tegulae et imbrices ont été découverts dans les cendres du four, tout en reconnaissant que sa typologie le rapproche plutôt d’un exemple du XIVe-XVe s. de Saint-Georges (AMAGAT, NOLLET 1914-1916 : 12). La formulation ambigüe pouvant laisser entendre que ce mobilier provient de Saint-Satur explique que ce four soit présent dans un inventaire concernant la période gallo-romaine (FERDIÈRE 1975 : 89). D’après Alain Ferdière, une datation du bas Moyen Âge ou de l’époque moderne est probable. 21. L’incohérence entre les données chiffrées obtenues à partir du plan publié et celles citées dans l’article permet de supposer une erreur dans le plan, au moins dans l’échelle graphique, d’où les légères incertitudes concernant les dimensions. 22. Les relevés effectués à l’époque ne se retrouvent pas dans le dossier documentaire conservé au SRA qui contient seulement quelques photographies et des croquis issus de celles-ci. Peut-être se trouvent-ils dans des archives personnelles et seront un jour accessibles. 23. Laboratoire de géomagnétisme du parc Saint-Maur, Rapport sur le prélèvement archéomagnétique à Chambon-la-Forêt, août 1972, in : CHAMBON 2012. 24. Information orale de Dominique Joly. La fouille rue du Faubourg La Grappe (site 28.085.0263.6) a été réalisée en 2007/2008 sous la direction scientifique de Laurent Coulon du service archéologique de la ville de Chartres. Elle s’insère dans une série d’opération sur une ZAC de 46 ha. 25. Cet apport ne peut pas être prouvé par une quelconque différence de sédiments. Au contraire, la grande homogénéité de cette couche arable, tant dans son apparence que dans son épaisseur sur l’ensemble des terrains, permet d’écarter un apport par colluvionnement ou par pédogénèse qui aurait favorisé une couche de moindre épaisseur, avec plus d’éléments fins et avec une dynamique caractéristique de dépôt en cuvette (effondrements de bords, infiltrations, dépôts et tassements au centre, etc.).

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26. Colloque international de Douai (Nord) du 05 au 08 octobre 2010 : Tourner autour du pot. Les ateliers de potiers médiévaux du Ve au XIIe siècle dans l’espace européen. 27. Sans vouloir comparer les situations régionales, qui dépendent beaucoup de l’investissement d’équipes ou de chercheurs mais aussi des pratiques archéologiques locales et en particulier du nombre et des surfaces d’intervention, il semble qu’avec seulement sept sites connus actuellement, la situation de la région Centre semble très en retrait par rapport à d’autres comme l’Île-de-France.

RÉSUMÉS

Une intervention limitée a permis de repérer une unité de production de terre cuite architecturale aux Ouches à Gournay (Indre) et d’en reconnaître le plan du four. Une datation de la fin du Moyen Âge ou du début de l’époque moderne est avancée. Les quelques vestiges découverts alentours (fosses et mare) sont sans doute des composantes de cet atelier. Les découvertes similaires restent rares en région Centre et il s’agit presque exclusivement d’interventions anciennes. Le four de Gournay permet donc de compléter ce corpus aux données hétérogènes, souvent très parcellaires et assez caractéristiques de l’état actuel de la recherche sur l’artisanat de la terre cuite architecturale aux périodes médiévale et moderne.

A brief excavation at Gournay (Indre) in the center of France, led to the identification of a production unit of architectural terracotta, as also the kiln’s outline. They are supposed to date from the end of the Middle Ages or the beginning of early modern period. Some of the finds from nearby (pits and a pond) are probably part of this workshop. Similar findings are rare in this region and they are almost exclusively of ancient excavations. The kiln from Gournay is thereby a new data completing an heterogeneous corpus, often fragmentary and quite characteristic of the current state of research on the craft of architectural terracotta during the medieval and modern periods.

INDEX

Keywords : end of Middle Ages/the beginning of early modern period, Kiln, tiles, workshop Mots-clés : atelier, fin du Moyen Âge/début de l’époque moderne, Four, tuiles

AUTEURS

STÉPHANE JOLY

Inrap - UMR 7324 CITERES, Université de Tours, CNRS/Laboratoire Archéologie et Territoires) [email protected]

JÉRÔME BOUILLON

Inrap, Base de Tours [email protected]

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Notes et documents

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Une trompe romaine (tuba) à Brie- Comte-Robert (Seine-et-Marne) ? A roman horn (tuba) from Brie-Comte-Robert

Cyril Driard et Fabien Pilon

Contexte archéologique de la découverte

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1 Les deux objets en alliage cuivreux présentés dans cet article proviennent de la fouille archéologique préventive réalisée par le bureau d’études Éveha, entre février et juin 2008, préalablement à l’aménagement de la zone d’activités commerciales du Midi de la Plaine du Bois à Brie-Comte-Robert, en Seine-et-Marne. Deux fenêtres de fouille archéologique ont été ouvertes, totalisant une surface de 3,2 ha. Les vestiges découverts lors de cette opération correspondent à une occupation datée du début du second âge du Fer et à une implantation antique se développant entre la fin du IIe s. et le début du VIe s. (DRIARD et al. 2009). Cette dernière correspond à une exploitation agricole dont une partie, vraisemblablement conséquente, se trouve hors de l’emprise de fouille dans un secteur maintenant urbanisé (Fig. 1). L’établissement est desservi par une voie qui le longe au sud et qui se dirige au nord-ouest vers les quartiers nord de Brie-Comte- Robert, et à l’est, vers Cossigny. Cette exploitation est réorganisée à diverses reprises au cours du temps, la phase qui nous intéresse ici correspondant à l’état de l’établissement entre la fin du IIIe s. et la seconde moitié du IVe s.

Fig. 1 : Plan général simplifié de la zone 2 de la fouille archéologique du Midi de la Plaine du Bois à Brie-Comte-Robert. Afin de faciliter la lecture du document, seuls les aménagements datés de la phase 2 (de la fin du IIIe à la seconde moitié du IVe s.), ainsi que les structures non datées figurent sur ce plan (dessin : Cyril Driard, 2012).

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2 Les vestiges archéologiques, datant de l’Antiquité tardive, retrouvés sur le site correspondent à l’angle sud-est d’une cour dans laquelle se trouvent plusieurs dépendances agricoles et artisanales. Il s’agit d’un espace clos, délimité par un mur (observable uniquement au nord-est) et des palissades en bois ; deux entrées ont été mises au jour, l’une à l’est et l’autre au sud. Un mur de terrasse a été construit le long de la voie afin de maintenir les sédiments surplombant la chaussée. Il pourrait également avoir servi de délimitation à une éventuelle extension de l’établissement plus au sud.

3 Plusieurs unités de travail comportant des bâtiments, des foyers et des fours ont été découvertes. L’activité artisanale ayant laissé le plus de traces significatives sur ce site est le recyclage des métaux et plus particulièrement des objets en alliage cuivreux. Une des unités de travail s’organisait autour d’un puits et se composait de diverses structures de combustion piriformes, oblongues ou circulaires. Elles ont été installées dans une dépression circulaire correspondant à une ancienne carrière de limon et de calcaire. Après son abandon, cet ensemble de structures a été remblayé rapidement sans nettoyage approfondi et avec des destructions limitées, ce qui a permis de retrouver des vestiges archéologiques assez bien préservés. Un matériel abondant, comprenant entres autres des gouttelettes d’alliage cuivreux et de plomb, des lingots de plomb, un creuset, de la vaisselle métallique déchirée ou cisaillée ainsi que divers objets complets ou fragmentés en alliage cuivreux, a été abandonné sur place à proximité des structures de combustion.

4 Les deux objets en alliage cuivreux étudiés ici proviennent d’un niveau archéologique contemporain de ces installations artisanales. Ils ont été retrouvés piégés entre les pierres de la bande de roulement d’une rampe qui permettait d’accéder à la porte située à l’est (Fig. 2). À l’extrémité ouest de la rampe se trouvait un petit bâtiment sur poteaux, que l’on peut interpréter comme une tour-porche, matérialisant l’entrée dans l’établissement. Les deux objets (en réalité un seul, puisque les deux pièces étaient imbriquées l’une dans l’autre) étaient endommagés au moment de leur perte. De plus, la présence à proximité immédiate d’autres objets en alliages cuivreux constituant un ensemble hétéroclite tant au niveau des datations (présence, par exemple, d’une pièce de harnachement zoomorphe typique du premier âge du Fer dans un niveau daté de la seconde moitié du IVe s.) que des usages, laisse supposer qu’ils s’agit de pièces récupérées et rapportées vers l’établissement. La rampe présentant une pente moyenne d’environ 20°, il ne serait pas surprenant que les convois l'ayant empruntée y aient régulièrement perdu des objets, tombés de leur chargement. Piégés dans les interstices de l’empierrement, les objets étaient difficilement visibles par les archéologues, lors du nettoyage de la zone de circulation. Ceci explique probablement pourquoi ils n’ont jamais été récupérés avant la fouille.

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Fig. 2 : Vue vers l’ouest de la rampe empierrée, en cours de démontage (cliché : Cyril Driard, 2008).

Description des objets

5 Le premier élément est un cylindre décoré en alliage cuivreux. Il a été fabriqué à partir de métal coulé dans un moule. Les finitions ont été effectuées par limage et abrasion. Les deux extrémités de cette pièce ont été cisaillées et tordues : l’une semble correspondre à l’extrémité originale de l’objet ; l’autre, plus endommagée, a été redécoupée. Ce cylindre, qui pourrait donc avoir été raccourci par rapport à sa taille initiale, mesure 12,5 cm de long pour un diamètre externe de 2,1 cm. La mesure du diamètre interne est plus délicate en raison de l’enfoncement et de l’aplatissement des extrémités du tube. Elle est proche de 1,7 cm. L’épaisseur de la paroi varie de 0,15 à 0,20 mm. L’intérieur du tube présente une surface lisse, difficilement observable en raison de la corrosion de fragments de tôle emboités à l’intérieur. L’un de ces fragments, situé dans l’extrémité la plus endommagée du tube (celle située à droite sur le dessin et la photographie), a été retiré. Il s’agit du deuxième objet, décrit ci-après. D’autres fragments, observés dans l’extrémité la moins endommagée du tube (celle située à gauche sur le dessin et la photographie) sont moins bien conservés et demeurent agglomérés à la paroi interne (Fig. 4).

6 Le motif décoratif utilisé est assez courant dans l’Antiquité : on le retrouve sur quelques objets en alliage cuivreux à l’exemple des fourreaux des trompes droites (VENDRIES 2007), et principalement sur des éléments de tabletterie, comme les manches ou les épingles (par exemple : BÉAL 1983). Il s’agit d’une succession de renflements galbés, alternant avec des groupes de trois stries dessinant deux anneaux accolés (Fig. 3). La longueur des différents renflements est variable de 0,8 à 1 cm et les anneaux mesurent environ 1 mm de largeur. Les extrémités du tube présentent toutefois des variantes décoratives, puisqu’elles ne possèdent qu’un groupe de deux stries au lieu de trois. L’une des terminaisons présente une originalité : la troisième incision, attendue pour

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dessiner le deuxième anneau, a été remplacée par une bande légèrement concave qui aboutit à un renflement d’un diamètre externe maximal de 2,2 cm pour une longueur de 0,7 cm (Fig. 3).

Fig. 3 : Photographie et relevé des deux objets en alliage cuivreux (cliché et dessin : Cyril Driard, 2012).

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Fig. 4 : Vue de l’extrémité du cylindre décoré. On distingue les restes d’un tube imbriqué à l’intérieur et aggloméré à la paroi du cylindre décoré en raison de la corrosion (cliché : Cyril Driard, 2009).

7 Ce cylindre décoré, qui constitue l’élément principal de la découverte a fait l’objet d’un prélèvement (Fig. 3), qui a été analysé au Laboratoire Expertises Chimiques et Physico- chimiques du CEA Le Ripault (Monts, 37), afin de déterminer la composition du métal. La technique mise en œuvre est la spectrométrie d’émission atomique à source plasma (ICP-AES ; Inductively Coupled Plasma-Atomic Emission Spectrometry). Les résultats obtenus pour les éléments majeurs (cuivre : Cu, étain : Sn, plomb : Pb et zinc : Zn) et pour les principales impuretés (fer : Fe, antimoine : Sb, argent : Ag, arsenic : As) sont présentés dans le tableau ci-dessous (Fig. 5). Fig. 5 : Analyse chimique de la composition du métal utilisé pour la réalisation du cylindre décoré (réalisation : F. Pilon).

8 Cette analyse a permis de démontrer qu’il s’agit d’un bronze – soit un alliage de cuivre (72,1 %) et d’étain (7,8 %) – au plomb (14,2 %), et contenant par ailleurs une forte teneur

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en zinc (5,8 %). Le plomb est présent en grande quantité dans cet alliage quaternaire. Une observation similaire a été faite pour des pièces de la trompe droite découverte à Neuvy-en-Sullias. L’ajout de plomb, qui ne s’allie pas au bronze, faciliterait la coulée de la masse métallique lors du remplissage du moule, mais également tout travail de limage ou de découpe par exemple. La recherche d’un effet décoratif lié à l’alternance des couleurs, différentes selon la composition du métal est une hypothèse qui a été également évoquée (MILLE 2007 : 155). Il est toutefois difficile de proposer une explication à cette observation, notamment en raison du peu d’objets similaires disponibles. Rappelons aussi que l’ajout de plomb n’est pas systématique pour la réalisation de pièces en alliage cuivreux moulé. Ainsi, cet élément n’entre pas dans la composition de tous les fourreaux décorés de la trompe de Neuvy-en-Sullias (MILLE 2007 : 150-152). On notera enfin que le prélèvement effectué, bien qu’unique, est représentatif de l’objet. En effet, des coulées de chapelets de flans en bronze à forte teneur en plomb (34 %) ont récemment montré que les concentrations en plomb, comme en étain, n’obéissaient à aucune loi gravitationnelle (DERAISME, BARRANDON 2005 : 8-9).

9 Le deuxième objet présenté est un fragment de tôle en alliage cuivreux, qui était enroulé et enfoncé à l’intérieur du tube en bronze. Cet élément mesure environ 1,7 cm de diamètre, 0,2 mm d’épaisseur et il a été conservé sur 3 cm de long (Fig. 3). Il est un peu plus fin que l’autre fragment de tôle, aggloméré à l’intérieur de l’une des extrémités du tube et dont l’épaisseur est de 0,5 mm (Fig. 4). Le fragment de tôle extrait du cylindre décoré a été déchiré et redécoupé. La section circulaire de l’objet est incomplète, ce qui nous prive d’information sur l’éventuelle jonction des deux rebords de la plaque de tôle enroulée. La forme finale pourrait avoir été obtenue par martelage de la plaque autour d’un tube cylindrique (MILLE 2007 : 149), à moins que les artisans aient simplement procédé par pression, en maintenant la plaque de tôle enroulée autour d’un mandrin jusqu’à obtenir la forme souhaitée (VENDRIES 2007 : 125).

Interprétation et discussion

10 Malgré le caractère fragmentaire des objets découverts, on ne peut s’empêcher de les comparer avec les éléments de trompe droite découverts à Pompéi, Saint-Just-sur-Dive et Neuvy-en-Sullias. Le tube décoré est quasiment similaire tant du point de vue de la forme, que du décor ou des dimensions (principalement les diamètres) à certains des fourreaux des trompes de Neuvy-en-Sullias (VENDRIES 2007 : 122-123, Fig. 3 ; 124, Fig. 6 ; 126 : Fig. 8 ; MILLE 2007 : 150-154) et de Saint-Just-sur-Dive (VENDRIES 2007 : 130, Fig. 17 ; 133, Fig. 20 ; MILLE 2007 : 148). En ce qui concerne la fonction du cylindre décoré de Brie-Comte-Robert, les fragments de tôle métallique retrouvés enroulés à l’intérieur sont des indices d’une utilisation de cet objet en tant que fourreau. Le rôle de cette pièce est de réunir bout à bout les tubes en tôle métallique qui constituent le corps de l’instrument. Une fois montée, outre l’embouchure et le pavillon, la trompe est constituée d’un assemblage de tubes en tôle, maintenus par des cylindres en métal moulé, souvent décorés.

11 La tuba ou trompe droite est l’un des instruments de musique emblématiques de l’Antiquité (Fig. 6). Son utilisation semble attestée, d’après l’iconographie (stèles, bas- reliefs, mosaïques), dans les parades militaires, au combat, dans les processions cultuelles ou funéraires, ainsi que dans les édifices de spectacle (VENDRIES 2007).

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Pourtant, très peu d’exemplaires archéologiques sont connus. Les trompes droites de Neuvy-en-Sullias et de Saint-Just-sur-Dive, qui semblent provenir de lieux de culte (VENDRIES 2007 : 137-138), demeurent depuis la seconde moitié du XIXe s. les spécimens les mieux conservés.

Fig. 6 : Croquis évoquant l’insertion d’un tube dans le cylindre décoré, ce qui correspond à une phase de montage de la trompe droite et représentation d’un joueur utilisant cet instrument de musique (dessin : Cyril Driard, 2012).

12 Le recyclage du métal peut expliquer en partie la rareté des découvertes de ce type d’objet. Toutefois, la raison principale réside probablement dans la difficulté d’identification des pièces. En effet, il s’agit d’un instrument démontable, la dispersion des différents éléments est donc plus aisée. La découverte de fragments de tôle en alliage cuivreux ayant une forme cylindrique n’est pas rare lors des fouilles archéologiques, mais bien souvent, l’interprétation de ces objets est impossible. D’autre part, la mise au jour d’éléments significatifs mais isolés, comme une embouchure par exemple, permet certes d’identifier un instrument de musique, mais pas forcément son type. Signalons également l’existence d’instruments de musique proches mais de conception et de forme différentes, comme la trompe de Klein-Winternheim (VENDRIES 2007 : 141).

13 L’analyse chimique effectuée au CEA Le Ripault a permis de démontrer que le cylindre décoré, découvert à Brie-Comte-Robert, avait été réalisé avec un alliage quaternaire (cuivre, étain, plomb et zinc). Or, un seul des quatre fourreaux de la trompe de Neuvy- en-Sullias, comparable à celui découvert à Brie-Comte-Robert, a été conçu avec un alliage du même type, les autres étant en laiton (cuivre et zinc). Il s’agit de la pièce P4 (MILLE 2007 : 150-152), dont les dimensions sont également très proches (environ 12 cm de longueur, 1,7 cm de diamètre interne et un peu plus de 2 cm de diamètre externe pour l’exemplaire de Neuvy-en-Sullias et 12,5 cm de longueur, 1,7 cm de diamètre

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interne et 2,1 cm de diamètre externe pour celui de Brie-Comte-Robert). Si le décor de ces deux fourreaux est également comparable, les extrémités sont toutefois légèrement différentes. Ont-ils eu un emplacement et un rôle similaire sur l’instrument de musique ? La rareté de ce type de matériel et l’absence de certitude quant à l’ordre de montage des différentes pièces retrouvées ne permet pas encore de mener ce type de réflexion.

14 L’épaisseur des fragments de tôle enroulés à l’intérieur du cylindre de Brie-Comte- Robert est différente entre les deux extrémités. Il se peut que l’on ait réuni dans ce fourreau deux tubes d’épaisseurs différentes. Rappelons que le fragment de tôle aggloméré au fourreau mesure 0,5 mm d’épaisseur, ce qui correspond globalement à l’épaisseur des tubes des autres trompes connues, alors que celui qui a été extrait du fourreau ne mesure que 0,2 mm d’épaisseur et ne semble pas avoir subi la même corrosion. Cette conservation différentielle soulève la question de la contemporanéité des deux objets. Le fragment de tôle en alliage cuivreux enroulé à l’intérieur du tube et prélevé facilement, appartenait-il à l’objet initial ou s’agit-il d’un rajout ultérieur ? Il ne faut pas exclure la possibilité que ce fragment de tôle soit une simple chute de plaque d’alliage cuivreux qu’un artisan aurait pu insérer à l’intérieur du fourreau avant d’envoyer l’ensemble au recyclage.

15 Enfin, les différentes observations, effectuées sur le fragment de tôle aggloméré dans l’une des extrémités du fourreau, montrent que la trompe n’a vraisemblablement pas été démontée après sa dernière utilisation. Elle a été découpée sans que le tube interne et le fourreau n’aient été désemboîtés.

Conclusion

16 Le cylindre décoré, découvert lors de la fouille archéologique du Midi de la Plaine du Bois à Brie-Comte-Robert présente donc des traits communs avec des pièces composant les trompes droites (tuba) de Pompéi (fragmentaires), de Neuvy-en-Sullias et de Saint- Just-sur-Dive (plus ou moins complètes). La présence de fragments de tôle enroulés inclus à l’intérieur du cylindre renvoie à la technique de montage de ces instruments de musique.

17 Malgré le caractère fragmentaire des objets et les précautions qui s’imposent vis-à-vis des informations que l’on peut en déduire, la forme de ces pièces est suffisamment spécifique pour qu’il soit possible de proposer une identification assez précise. Rappelons aussi que les données matérielles concernant les instruments de musique de l’Antiquité sont rares et que l’inventaire des tuba est réduit actuellement à trois occurrences pour tout l’empire Romain. Aussi anecdotique que pourrait paraître la présentation des quelques éléments découverts à Brie-Comte-Robert, elle permet d’une part de proposer d’ajouter un quatrième exemplaire de trompe droite démontable à l’inventaire des instruments de musique de l’époque romaine, et d’autre part, de mieux documenter ce type d’équipement au sein d’une zone géographique réduite : le centre de la province de Lyonnaise, qui inclut également Neuvy-en-Sullias et Saint-Just-sur- Dive.

18 Contrairement aux trois autres exemplaires connus de tuba, qui proviennent de fouilles anciennes, le contexte archéologique des éléments découverts à Brie-Comte-Robert est particulièrement bien documenté en raison d’une conservation exceptionnelle des vestiges et des niveaux archéologiques. Malheureusement, malgré ces conditions

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favorables, les fragments ne doivent leur présence sur le site qu’à des fins de recyclage, ils étaient donc sortis de leur contexte d’utilisation. La seule certitude réside dans le fait que les pièces découvertes proviennent très probablement d’une tuba, fabriquée avant la seconde moitié du IVe s. ap. J.-C.

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Vendrie C. - La trompe de Neuvy. Anatomie d’un objet sonore, in : Le cheval et la danseuse…2007 : 120-145.

RÉSUMÉS

Deux objets en alliage cuivreux, imbriqués l’un dans l’autre, ont été découverts lors de la fouille archéologique préventive d’un établissement rural antique au lieu-dit Le Midi de la Plaine du Bois à Brie-Comte-Robert (77). L’un des objets correspond à un petit cylindre décoré, à l’intérieur duquel se trouvait emboîté un fragment de tube, constitué d’une plaque de tôle enroulée. Ces pièces font partie des nombreux éléments en métal découverts sur le site, dont l’une des spécialités artisanales entre la fin du IIIe s. et le début du VIe s. était le recyclage des objets en alliages cuivreux. Loin d’être les éléments les plus spectaculaires du lot, ces fragments de métal et plus particulièrement le cylindre décoré ont attiré notre attention en raison de leur

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ressemblance avec des pièces appartenant aux trompes droites démontables (tuba) de Neuvy-en- Sullias, Saint-Just-sur-Dive et Pompéi. Bien que fragmentaires et ne permettant qu’une contribution modeste à l'étude des instruments de musique de l'Antiquité, ces deux objets en alliage cuivreux découverts à Brie-Comte-Robert constituent vraisemblablement le quatrième exemplaire identifié dans l’Empire romain, d’un type d’instrument finalement plus connu par l’iconographie que par les découvertes archéologiques.

Two copper alloy objects, nested one into the other, were discovered during an archaelogical preventive excavation. One of the objects corresponds to a small decorated cylinder, wherein a tube was followed suit. This one is made from a wound metal sheet. These pieces are part of many metal elements found at the site, whose one of the specialties during the late Antiquity was the recycling of metals. These elements are not the most spectacular of the lot, but they have drawn our attention because of their similarity with roman removable straight horns parts from Neuvy-en-Sullias, Saint-Just-sur-Dive and Pompeii. Although fragmentary and allowing only a modest contribution to music instruments history, these two objects, discovered at Brie-Comte- Robert, are probably the pieces of the fourth copy of this type of musical instrument, ultimately more known by iconography, than archaeological material.

INDEX

Mots-clés : Antiquité, établissement rural, musique, trompe droite, Tuba Keywords : Antiquity, music, rural settlement, straight horn, Tuba

AUTEURS

CYRIL DRIARD

Éveha, 24, avenue des Bénédictins, 87000-Limoges

FABIEN PILON

(étude chimique) UMR 7041 ArScAn

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Comptes rendus

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Luc Bourgeois (dir.), Une résidence des comtes d'Angoulême autour de l'an Mil : le castrum d'Andone (Fouilles d'André Debord), Caen, Publications du CRAHM, 2009, 560 p.

Elisabeth Lorans

RÉFÉRENCE

Luc Bourgeois (dir.), Une résidence des comtes d'Angoulême autour de l'an Mil : le castrum d'Andone (Fouilles d'André Debord), Caen, Publications du CRAHM, 2009, 560 p.

1 C’est un bel ouvrage que nous offre Luc Bourgeois avec la publication des fouilles du castrum d’Andone, conduites par André Debord entre 1971 et 1995. Dure tâche que de reprendre les travaux d’un collègue disparu, qui avait travaillé plus de vingt ans sur ce site castral de Charente, pour aboutir à cette monographie qui à la fois exploite toutes les informations livrées par la fouille, pour établir l’organisation et le statut de l’enceinte, et en restitue la place dans les jeux politiques de la fin du Xe et du début du XIe siècle à partir de la lecture attentive des sources écrites. C’est bien le résultat atteint par une équipe de 23 collègues, dans un ouvrage dont la structure même reproduit parfaitement la démarche de l’archéologue.

2 À la suite d’un premier chapitre dans lequel L. Bourgeois présente l’histoire des recherches et les méthodes d’approche, éminemment différentes, des deux équipes successives, le lecteur entre progressivement dans l’analyse des données produites par la fouille : les structures (chapitre 2), le mobilier médiéval manufacturé (chapitre 3) puis la faune et la flore (chapitre 4). Après l’analyse, vient la synthèse, en deux temps : à l’échelle des différents territoires et réseaux politiques documentés par les textes dans lesquels s’inscrit le castrum d’Andone (chapitre 5), puis à celle du site lui-même pour

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bien en caractériser l’organisation, le fonctionnement et le rang (chapitre 6). L’ensemble est complété par l’édition de textes, une bibliographie très développée (40 p.) et un index des sites archéologiques et des monuments de comparaison, qui lui aussi donne la mesure de la matière mise en œuvre à l’échelle européenne. Soulignons d’emblée la grande quantité et qualité des représentations graphiques, plans et coupes, diagrammes stratigraphiques, schémas et restitutions, le tout dessiné pour l’essentiel par Luc Bourgeois : nul doute que cette lourde tâche a constitué une étape importante dans l’appropriation des données initiales.

3 Le lecteur me pardonnera un compte rendu sélectif qui insistera davantage sur la démarche et les enjeux d’une telle entreprise que sur le détail des résultats atteints pour chacun des thèmes abordés. Pour ce faire, je ne suivrai pas nécessairement l’ordre de l’ouvrage mais associerai analyse et synthèse, en particulier pour la présentation de l’enceinte elle-même, à comprendre au sens large (mur, fossé périphérique et bâtiments intérieurs), décrite dans le chapitre 2 et interprétée dans le chapitre 6.

4 On a affaire à un mur d’enceinte construit en une seule campagne selon un tracé irrégulier qui s’adapte au sommet de la colline, d’où un plan ovalaire constitué de 14 pans juxtaposés. Conservé au maximum sur 4 m de hauteur au-dessus des fondations, le mur, de 2 m de large, a pu atteindre 10 à 11 m et être couronné de chaperons, à la manière antique. La fortification, dotée d’un chemin de ronde d’1,50 m de large, était entourée d’un fossé en U très ouvert (11,30 m de largeur maximale), entretenu pendant toute la durée d’occupation du site. Deux portes de 2 à 3 m de large, situées à l’ouest et à l’est, donnaient accès à l’espace enclos, d’environ 1200 m2, comprenant sept bâtiments adossés à l’enceinte et deux cours. Les constructions se répartissent en deux lots : au nord-est, une longue salle à deux nefs accolée à des pièces jumelles ; au sud, quatre volumes juxtaposés dont trois partagent la même façade, le quatrième étant en retrait de 7 m.

5 L’analyse fine de ces bâtiments et des niveaux associés, enregistrés a posteriori selon le système d’Edward Harris, a débouché sur une restitution de l’ensemble qui se distingue de l’interprétation d’origine par l’identification au nord-est d’un ensemble à étage et non pas de plain-pied, associant une aula à des camerae pourvues de latrines. De la sorte, la résidence comtale d’Andone perd le caractère sommaire qui résultait d’une analyse des seuls niveaux inférieurs pour rejoindre le corpus des résidences des environs de l’an mil (cf. infra) caractérisées par un plan en L et une grande salle d’étage, corpus dont elle constitue un exemple méridional précoce. Au-delà de la restitution d’une distribution et de circulations plus complexes que celles qu’avait conçues A. Debord – exprimées par des schémas et par des restitutions 3D virtuelles commentées dans le texte – la relecture du site conduit L. Bourgeois à minimiser la place de la région située entre Loire et Seine et celle du Xe siècle dans la genèse de la résidence composée d’un rez-de-chaussée de service surmonté d’une grande salle d’apparat. Il y reconnaît une formule architecturale bien plus ancienne, héritière des palais de l’Antiquité tardive, et bien plus généralisée en Europe. Quant aux fonctions des bâtiments implantés au sud, dépourvus d’étage et aux portes plus étroites, elles restent difficiles à préciser au-delà de la notion de communs susceptibles d’associer activités artisanales, stockage et logement du personnel comtal.

6 Un grand soin a été apporté à l’analyse du mobilier archéologique. Hormis pour la céramique, dont la grande quantité exigeait un échantillonnage, le catalogue du mobilier manufacturé, qui occupe 200 pages de l’ouvrage, est fondé sur le principe

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d’exhaustivité. Les descriptions normalisées – parfois présentées sous forme de tableaux pour les pièces les plus nombreuses, telles que les clefs – sont accompagnées de planches de dessins, parfois de radiographies, de schémas de fabrication ou de restitutions. L’ensemble constitue donc un corpus de référence pour la période traitée, corpus qui regroupe monnaies, outils, armes, objets équestres, vaisselle et petits objets en verre mais aussi verre plat, mobilier en pierre, os et bois de cervidés, vaisselle en céramique et petits objets en terre cuite. Ainsi, le lecteur dispose des preuves mobilisées dans l’interprétation fonctionnelle et socio-économique du site présentée dans le chapitre 6. L’analyse du mobilier, regroupé en grandes catégories fonctionnelles, révèle notamment une activité de forge, pour l’entretien de l’abondant matériel métallique, et de tissage. L’importance du cheval dans la vie des occupants se traduit par un mobilier équestre abondant et diversifié qui correspond au goût du jour. En l’absence de l’épée et de la lance, les armes livrées par le site caractérisent plus la chasse que le combat. Des pièces de jeu témoignent aussi du mode de vie aristocratique et notamment de la pratique des échecs avec des pièces de fabrication locale. S’il faut saluer l’effort de cartographie des informations, force est de constater que celle-ci est rarement porteuse de sens : ce qui vaut pour l’activité de cuisine, localisable de part et d’autre de l’accès occidental, ou pour les pièces de jeu, très nettement concentrées dans l’emprise du hall et à ses abords immédiats, ne vaut pas pour l’essentiel du mobilier dont le lieu de découverte ne semble pas correspondre à une logique fonctionnelle. La localisation systématique des données mobilières met néanmoins en évidence des zones de fort rejet (le rez-de-chaussée de la grande salle) et d’autres stériles ou très pauvres, comme les abords de la porte orientale, décaissés, les deux bâtiments (camerae) accolés au hall ou la partie fouillée du fossé.

7 L’étude partielle de la faune, dont la quantité ou les incertitudes pesant sur son origine stratigraphique, imposait également une sélection (75924 restes étudiés, provenant tous des niveaux d’occupation des bâtiments), a permis d’une part de cerner la nature de l’alimentation carnée, d’autre part d’identifier d’autres espèces animales non consommées. Malgré des variations spatiales, la triade domestique est largement dominée par le porc (80 %), les deux autres espèces correspondant chacune à 10 %. Pour le porc, l’abattage et le désossage sur place sont assurées, mais ils demeurent incertains pour les bovins. Un nombre très réduit d’équidés – au moins sept ânes et quatre chevaux – a été identifié, leur présence dans l’enceinte correspondant certainement à la récupération de la peau plutôt qu’à l’hippophagie. La même interprétation est avancée pour les rares ossements de chien, d’écureuil et de blaireau, auxquels s’ajoutent le chat et le rat noir, fortement représenté dans le castrum. L’apport de la faune sauvage est très faible, moins de 4 % du nombre de restes attribués aux espèces consommées, avec une forte prédominance du cerf (63 %), suivi loin derrière des lagomorphes, plus particulièrement le lièvre (presque 20 %), des oiseaux (10 %) et du sanglier (6 %). D’une manière générale, la répartition spatiale des restes osseux examinés témoigne de leur déplacement sur de courtes distances après leur rejet. Il s’agit de déchets de boucherie “ en vrac ”, dont le lieu de découverte n’indique aucun dépotoir spécialisé ni aucune tâche spécifique.

8 Ce qui, dans le chapitre 4, relève de la flore prend la forme d’une étude anthracologique et d’une analyse palynologique de coprolithes de chiens, qui permettent d’appréhender le paysage végétal environnant le castrum et l’action des hommes sur ce milieu aux Xe et XIe s. Les 21 taxons identifiés dans les charbons de bois et leur hiérarchie correspondent

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à une chênaie-hêtraie calcicole dans laquelle dominent le chêne, le hêtre et l’érable de type champêtre. Cette répartition révèle un approvisionnement local – très certainement dans la forêt de Boixe, d’origine ancienne – et l’absence de sélection du combustible. Les taxons identifiés dans 20 coprolithes de chiens, tous prélevés dans les niveaux d’occupation du castrum, renvoient à la fois au territoire parcouru par les chiens de chasse et à la composition de leurs litières. Cette analyse palynologique révèle un paysage contrasté : un milieu forestier réduit à une chênaie-hêtraie dégradée aux côtés d’espaces ouverts destinés aux pâtures et aux cultures.

9 La datation du castrum d’Andone, celle de sa construction, de sa durée d’utilisation et de son abandon, repose sur des sources textuelles et des sources matérielles associant des datations au 14C, des monnaies de types immobilisés, du petit mobilier (seulement deux fibules sont utiles ici) et de la vaisselle en céramique. Il en résulte une plus grande certitude sur la période d’abandon (entre 1020 et 1028) que sur le temps de la fondation qui n’a pu intervenir avant 1036, borne inférieure de la monnaie immobilisée trouvée dans les niveaux de construction. Des indices métrologiques suggérant une émission plus tardive, postérieure aux années 970, l’alternative suivante est proposée : un fonctionnement entre 936-ca. 1028 ou plus resserré encore, entre les années 970-980 et ca. 1028.

10 Fondé par la puissante famille des Taillefer, ce site a donc eu une très brève durée d’utilisation pour des raisons de deux ordres : d’une part, de manière intrinsèque, sont à invoquer l’absence de ressource en eau dans l’enceinte, des accès étroits, un fort encombrement de l’espace intérieur et une zone humide ; d’autre part et surtout, sur le plan géo-politique, force est de constater son inadéquation à la réalité socio-politique du début du XIe siècle qui conduit au transfert de cette résidence comtale à Montignac, sur les bords de la Charente contrôlée par l’évêque dont le comte cherche à se rapprocher. Le déplacement concomitant à Montignac du monastère de Saint-Amand de Boixe, dont l’emplacement primitif devait être plus proche d’Andone, renforce, selon un processus bien connu, ce site castral qui remplit de nouvelles fonctions de contrôle.

11 Ainsi, c’est l’échec même de cette fondation correspondant à des temps révolus qui en fait un site rare dans le corpus des résidences élitaires connues par l’archéologie en France et plus largement en Europe occidentale. Une faible destruction et une faible réutilisation après l’abandon (surtout sous la forme de garennes) ont permis la conservation des structures primitives et surtout celle d’un mobilier très diversifié dont l’étude constitue une référence de choix pour qui s’intéresse à la vie quotidienne autour de l’an mil en milieu aristocratique.

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AUTEURS

ELISABETH LORANS

Professeur d’Archéologie Médiévale à l’Université de Rouen, UMR 7324 CITERES-Laboratoire Archéologie et Territoires

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Réponse au compte-rendu de Luc Bourgeois Des paroisses de Touraine aux communes d’Indre-et-Loire : la formation des territoires

Élisabeth Zadora-Rio

1 Chacun sait que la rédaction de comptes-rendus représente un travail long et peu gratifiant, qui mérite toute la reconnaissance des auteurs des ouvrages recensés, et le compte-rendu que Luc Bourgeois a fait dans le dernier numéro de la RACF Des paroisses de Touraine aux communes d’Indre-et-Loire : la formation des territoires (http:// racf.revues.org/1713) ne fait pas exception à cette règle. Notre gratitude étant acquise, ce n’est donc pas tant pour en témoigner que j’ai souhaité y répondre, que pour débattre de certains partis-pris de cette recension qui me paraissent symptomatiques des blocages dont souffre l’archéologie médiévale.

Le mythe de l’exhaustivité

2 L’ouvrage, qui porte sur la mise en place du réseau ecclésial et la formation des territoires paroissiaux et communaux, est fondé sur trois corpus de sources écrites. Seul le premier repose sur un dépouillement systématique des actes de la pratique et des sources narratives antérieures à 1200, assorti d’un relevé de toutes les mentions d’églises, quel que soit leur statut. Le maillage paroissial étant à peu près constitué à cette date, il est confronté à deux états ultérieurs, l’un à la fin du Moyen Âge (les listes d’églises réalisées à des fins fiscales publiées par Longnon dans la collection des Pouillés ), et l’autre en 1790, lors de la création des communes. “ Il y a là, écrit Luc Bourgeois, un problème de méthode : si l’on veut mieux comprendre les mécanismes de ces reclassements et les ‘ dommages collatéraux ’ qu’ils ont engendré (disparitions pures et simples, situations fossiles, conversions en modestes prieurés, …), il convient d’établir dès l’abord un corpus systématique de tous les édifices ayant laissé une trace et non –

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comme c’est le cas ici – de limiter le dépouillement des sources du second millénaire aux seuls édifices ayant joui à un moment ou un autre du statut paroissial ”.

3 Le premier problème que soulève ce commentaire est d’ordre pratique : le projet de dépouiller toutes les sources modernes pour y relever les mentions d’églises ou de chapelles est manifestement irréaliste, et je me bornerai à rappeler que les historiens modernistes qui travaillent sur les sources notariales opèrent toujours par sondages. À supposer qu’elle soit réalisable, il faut s’interroger ensuite sur l’utilité qu’une telle stratégie d’exhaustivité : “ Dans le Poitou voisin, poursuit Luc Bourgeois, des sondages dans les déclarations censitaires d’époque moderne ont ainsi révélé la présence de nombreuses chapelles, souvent pourvues d’un vocable ancien et d’un cimetière (existant parfois dès l’époque mérovingienne), qui n’apparaissent dans aucune source administrative ou comptable d’origine ecclésiastique. Elles viennent infléchir assez fortement la représentation des vocables (avec, par exemple, la fréquence des dédicaces à Michel, Crépin ou Maur, peu marquées pour les églises paroissiales) ”. La persistance d’églises anciennes déclassées sous forme de simples chapelles à l’époque moderne étant déjà largement attestée dans les corpus mobilisés, les exemples supplémentaires que nous aurions pu produire, au terme d’une entreprise immense (qui serait certainement encore inachevée à ce jour !), nous auraient sans doute permis d’affiner l’étude des vocables, peut-être d’analyser le rôle des saints comme “ agents d’articulation de l’espace ”, selon l’expression d’Alain Guerreau, mais ce n’était pas notre but premier (cf. p. 64), et dans la perspective de l’ouvrage, leur intérêt aurait été tout à fait marginal. On ne peut donc que réaffirmer, un quart de siècle après Jean- Claude Gardin et Alain Gallay, que l’exhaustivité n’est pas une fin en soi, ni une condition de la validité des constructions. Elle constitue non seulement un mythe, mais aussi une impasse.

Hétérogénéité des sources et analyse spatiale

4 Les critiques de Luc Bourgeois se concentrent plus particulièrement sur la quatrième partie de l’ouvrage, qui présente les analyses statistiques et la modélisation spatiale. Il écrit à ce sujet : “ Quelques modèles empruntés à la “ new geography ” par l’archéologie processuelle sont ensuite présentés, sans que leurs limites soient toujours détaillées. La faible représentativité et le caractère fortement biaisé de l’échantillon tourangeau pour les périodes anciennes nous semblent par exemple constituer un handicap sérieux à l’usage de ces méthodes d’analyse spatiale ; la logique très contemporaine de la théorie des lieux centraux ne cadre peut-être pas non plus totalement avec l’esprit du haut Moyen Âge, où les pôles sont bien souvent établis sur des confins, etc. Comme souvent, on se demande si l’usage de ces batteries d’outils d’analyse spatiale n’entraîne pas parfois, et plus ou moins consciemment, leurs utilisateurs à produire des restitutions un peu mécaniques d’un nouveau genre […] Au terme de cette partie, on reste un peu déçu par l’apport assez mince de ces complexes outils statistiques et cartographiques. ”

5 Ces commentaires appellent plusieurs remarques d’ordre général. Commençons par l’opposition entre les catégories indigènes (“ l’esprit du haut Moyen Âge ”) et les catégories de l’analyse : elles sont certes différentes, mais on ne voit pas pourquoi la prise en compte des premières interdirait le recours aux secondes. Dans la mesure où la circulation (et donc la distance) constitue une composante du système spatial de toute société, quelle qu’elle soit, il est légitime de l’étudier en tant que telle, avec les outils de

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la géographie, sans pour autant se désintéresser des catégories indigènes, et il me semble que nous avons fait une large place à ces dernières dans l’ouvrage : il s’agit d’approches complémentaires que leur confrontation enrichit mutuellement.

6 Le second problème général que soulève le compte-rendu de Luc Bourgeois est l’idée que l’usage de méthodes d’analyse spatiale est incompatible avec les données lacunaires et hétérogènes qui sont les nôtres (“ la faible représentativité et le caractère fortement biaisé de l’échantillon tourangeau ”). De fait, la documentation antérieure à 600 est essentiellement fondée sur les écrits de Grégoire de Tours, qui privilégient les actions épiscopales, tandis que, pour la période entre 600 et 900, elle est essentiellement constituée de diplômes royaux qui nous informent surtout sur les domaines monastiques, et que, pour la période entre 900 et 1200, elle est non seulement trois fois plus abondante mais aussi beaucoup plus diversifiée.

7 Cette hétérogénéité, bien réelle, n’est cependant pas propre à notre corpus : elle est représentative de la situation générale, la seule spécificité de la documentation tourangelle étant sa richesse relative pour le VIe siècle – sans équivalent ailleurs en France. D’une période à une autre, les sources changent radicalement, et à moins de renoncer à étudier l’évolution des systèmes de peuplement dans le temps long, il faut s’en accommoder : nos données sont nécessairement disparates et lacunaires et leur degré de résolution spatiale et temporelle est très variable.Elles imposent des limites aux comparaisons dont il a été tenu compte.

8 Contrairement à ce qu’on pourrait croire à la lecture du compte-rendu, le constat de l’hétérogénéité et de la discontinuité de nos sources constitue un des fils conducteurs de l’ouvrage, et nous pensons en avoir tiré toutes les conséquences. C’est pour cette raison que nous avons choisi de comparer des états successifs à un pas de temps pluriséculaire (vers 600, vers 900, vers 1200) qui correspond précisément à des changements dans la nature de la documentation disponible. Dans les analyses statistiques comme pour la modélisation spatiale, la classe “ vers 600 ” a été supprimée en tant que telle, et les églises mentionnées par Grégoire de Tours mais absentes de la documentation entre 600 et 900 (constituée, rappelons-le, presque exclusivement de diplômes royaux) ont été ajoutées à la classe “ vers 900 ”, en vertu d’une hypothèse qui paraît difficilement contestable : puisque ces églises, attestées avant 600, réapparaissent dans la documentation médiévale après 900, leur disparition dans l’intervalle entre 600 et 900 est un simple effet de source.

9 Dans l’analyse statistique, seuls deux paramètres historiques ont été utilisés : d’une part la chronologie des églises d’après la date de leur première mention (ce qui est bien évidemment une approximation grossière) et la position hiérarchique de l’habitat d’après la dénomination des localités associées aux églises (vicus, castrum, etc.), leur place dans les réseaux d’autorité (chef-lieu de viguerie etc.) ou la présence d’indices de hiérarchisation tels que la présence d’un atelier monétaire ou d’églises multiples. Ces critères renvoient bien entendu à des réalités très différentes et leur regroupement dans un même indicateur de hiérarchisation est évidemment une simplification – peut- être excessive puisqu’en définitive cet indicateur, partiellement redondant par rapport à la chronologie, n’a eu qu’une utilité limitée (cf. p. 240-241), mais encore fallait-il l’expérimenter. Les autres paramètres, géographiques et morphologiques, comportaient leurs propres contraintes. Pour prendre l’exemple de la pédologie, Pascal Chareille a pu montrer, contrairement à une hypothèse fréquemment avancée, l’absence de corrélation entre le potentiel agricole et la superficie des communes à

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l’échelle du département, mais la résolution insuffisante de la carte pédologique – 1/50 000 – ne nous a pas permis d’analyser les relations entre la nature des sols et les limites de communes.

10 La validité du modèle Pente-Hydro (distance pondérée par le relief et le réseau hydrographique) a d’abord été testée par Xavier Rodier sur le réseau communal actuel et celui de 1791 (reconstitué au 1/25 000 par J.-M. Gorry d’après les procès verbaux de délimitation). Le modèle a ensuite été appliqué aux états antérieurs du semis d’églises, à la fin du Moyen Âge, vers 1200 et vers 900. Le maillage théorique produit par la simulation rétrospective à la fin du Moyen Âge s’est révélé sensiblement identique à celle de 1791. Appliqué à l’état vers 1200, le calcul a fait apparaître quelques vides, presque tous comblés si l’on ajoute aux églises attestées celles qui portent des vocables anciens, ce qui conforte l’hypothèse que le maillage paroissial est fixé à cette date. La carte produite à partir des églises vers 900 a fait apparaître des vides beaucoup plus importants, qui ne sont que très partiellement comblés par l’ajout des vocables anciens. Le fait que ces vides correspondent, sur la carte de la végétation, à des landes ou des massifs forestiers anciennement attestés nous est apparu comme une forme de validation empirique du modèle, et par conséquent une confirmation du rôle déterminant de la distance entre les chefs-lieux (indépendamment donc de leur poids hiérarchique qui n’était pas pris en compte dans le modèle) dans la définition de la superficie et de la forme globale des territoires. Ces résultats peuvent être discutés, on peut remettre en question leur interprétation, souhaiter aller plus loin dans la compréhension des processus sous-jacents, mais je ne vois pas comment on peut assimiler une simulation destinée à tester une hypothèse à une “ restitution un peu mécanique ” – c’est même tout le contraire, puisqu’il s’agit d’une démarche heuristique.

Penser autrement

11 Reste la dernière critique, celle qui porte sur la minceur des résultats comparée à la complexité des outils – c’est sans doute celle à laquelle il est le plus difficile de répondre, car il est certain que les efforts requis par la technicité de la démarche sont un énorme frein au développement et surtout à la reconnaissance de l’intérêt de ces méthodes par les archéologues, et que l’évaluation des résultats met en jeu la conception que l’on se fait de la recherche et l’importance que l’on accorde à la formalisation des protocoles.

12 Les Systèmes d’Information Géographique sont encore souvent utilisés uniquement comme outils de cartographie automatique, sans que la différence de nature entre les couches d’information du SIG et les calques superposés des logiciels de cartographie soit bien perçue, mais leur utilité pour la recherche va bien au-delà. La possibilité qu’ils offrent de faire des requêtes non seulement sur la dimension attributaire de l’information, mais également sur sa dimension spatiale, a changé la nature des questionnements, notamment en permettant la prise en compte de la forme et de la topologie des objets localisés.

13 Le premier mérite de l’introduction des nouvelles technologies de l’information dans nos domaines est certainement de nous conduire à poser des questions fondamentales qui n’ont rien à voir avec l’informatique. De même que la diffusion des SGBD dans les années 1960-1970, l’introduction des SIG a fait apparaître des insuffisances d’ordre

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conceptuel dans la formalisation des données, obligeant les archéologues à repenser leurs systèmes d’analyse documentaire – c’est à dire l’ensemble des opérations qui séparent l’observation d’un objet de sa représentation en termes de “ données ” pour les besoins du traitement. L’intégration dans un même système d’information de sources hétérogènes a entraîné ainsi une réflexion renouvelée sur les échelles spatio- temporelles et l’articulation de données interdisciplinaires.

14 C’est donc avec regret qu’on doit constater, une nouvelle fois, les réticences des archéologues médiévistes (à quelques exceptions près) à l’égard des méthodes d’analyse formelle, qui contrastent avec l’engagement fort de bon nombre de spécialistes de l’Antiquité et de la Protohistoire. Dans le prolongement du programme Archaeomedes, archéologues et géographes se sont associés dans des réseaux réellement interdisciplinaires (Archaedyn I et II, Transmondyn…) pour élaborer des indicateurs qui permettent de comparer, d’une époque à l’autre et d’une région à l’autre, à des échelles spatio-temporelles variables, les dynamiques des systèmes de peuplement, explorer de nouvelles voies dans le domaine de la modélisation spatiale et intégrer dans les processus d’analyse la complexité et l’incertitude des données. Les archéologues médiévistes y sont très peu présents, et c’est vraiment regrettable pour l’avenir de la discipline.

AUTEUR

ÉLISABETH ZADORA-RIO

Directeur de recherche émérite, CNRS, UMR CITERES 7324, Laboratoire Archéologie et territoires

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C. Marcigny et D. Bétard, La France racontée par les archéologues. Fouilles et découvertes au XXIe siècle, Gallimard, Paris, 2012, 222 p., 28 €

Raphaël Angevin

RÉFÉRENCE

C. Marcigny et D. Bétard, La France racontée par les archéologues. Fouilles et découvertes au XXIe siècle, Gallimard, Paris, 2012, 222 p., 28 €

1 À l’occasion d’un jubilé, il est souvent mal vu de ronchonner. Surtout lorsque l’événement en question se propose de célébrer notre propre champ d’étude et d’éclairer l’affirmation récente d’une discipline scientifique. Et que dire lorsque cette reconnaissance fut acquise de haute lutte, au prix parfois de violentes convulsions… D’où nous vient donc cet étrange sentiment d’inachevé à la lecture de l’ouvrage de C. Marcigny et D. Bétard, la France vue par les archéologues. Fouilles et découvertes au XXIe siècle ? Peut-être de la place limitée qu’il accorde finalement aux préoccupations historiques qui sont les nôtres, à l’instar de bien des archéologues.

2 Cet anniversaire, c’est celui de la première loi sur l’archéologie préventive (2001) et, par ricochet, celui de son opérateur historique, l’Institut national de recherches archéologiques préventives, qui fêtait en 2012 ses dix années d’existence. À cet égard, le titre choisi pour accompagner la diffusion de ce livre dépasse à l’évidence les ambitions d’un projet strictement commémoratif : il tend à laisser accroire en effet que l’archéologie de ce début de XXIe s. se résumerait à une activité exclusive, la recherche préventive, et serait le produit de l’activité d’un acteur privilégié, l’Inrap. Réalité spécieuse s’il en est, surtout lorsqu’elle est exposée sous le prisme – déformant – d’un hommage poussé aux mille sept cents agents de ce seul établissement public. Dix ans

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après le premier texte de loi – et les nombreuses modifications que celui-ci a connues depuis, notamment en 2003-2004 –, afficher une telle position apparaît plus que contestable, tant l’archéologie se présente désormais comme le fruit d’une démarche plurale, s’appuyant certes sur une pratique unifiée, mais par essence diverse, portée par une multiplicité d’acteurs et reflet d’une variété de sensibilités1.

3 Effet de cette posture, le président de l’Institut ne manque pas de rappeler que, “ depuis sa création en 2002, [l’Inrap] a sondé […] plus de cent mille hectares et conduit plus de deux mille fouilles. D’innombrables sites ont ainsi été "sauvegardés par l’étude" avant leur destruction ; des territoires encore inexplorés ont été appréhendés ; des méthodes nouvelles ont renouvelé profondément les connaissances ” (JACOB 2012 : 5). Assurément, nous ne pouvons que rejoindre le préfacier sur ce point. Et d’ajouter que cette contribution est très souvent décisive, ce à quoi l’anthologie publiée rend finalement bien peu justice. Et c’est là que le bât blesse, de notre point de vue en tout cas. Car, derrière l’aspect extrêmement engageant que revêt la présente publication – la qualité de l’illustration et l’élégance de la composition typographique lui confèrent somme toute un caractère assez réjouissant, qui ne détonne en rien dans ce contexte d’autocélébration –, c’est bien évidemment le projet éditorial de ce recueil qu’il nous faut questionner.

4 D’un point de vue théorique, il rejoint en cela un autre livre publié récemment par l’ancien président de l’Inrap, J.-P. Demoule : On a retrouvé l’Histoire de France (2012). Comme dans cet ouvrage, il s’agit bien ici de “ reprendre le fil de l’histoire réelle ” (DEMOULE, idem : 4e de couv.), sur le fondement d’une documentation renouvelée et présentée comme “ infaillible ”, à savoir le vestige archéologique. Ce dernier point mérite à l’évidence que l’on s’y arrête un instant. Il y a quelque paradoxe en effet à constater le renversement total de paradigme intervenu ces dernières années dans la valeur historique diversement octroyée aux sources archéologiques : pendant plusieurs décennies, les historiens – et les fondateurs de l’École des Annales notamment – n’ont accordé qu’une confiance limitée à la discipline. Dans les années 1970 encore, la dissidence de la Nouvelle Histoire se tient prudemment à distance des “ archives du sol ”, même si certaines personnalités comme J. Le Goff ou J.-M. Pesez refusent farouchement de poser des limites à l’œil du chroniqueur. En regardant avec curiosité par-dessus les barrières de la recherche traditionnelle, leur projet d’histoire culturelle ouvre tout grand les portes à l’appréhension de la vie matérielle dans tous ses aspects : évolution des techniques, formes du territoire, transformations du paysage, composantes de l’habitat. Et gage que l’archéologie les convoquera au tribunal de l’historien. Avec le développement des opérations de sauvetage puis de la recherche préventive, la donne change toutefois radicalement : dans les années 1990, sous la pression de certains théoriciens parmi les plus influents, nous voyons s’opérer un glissement épistémologique, depuis la définition d’une discipline auxiliaire, intégrée dans le vaste champ des humanités, jusqu’à la refonte complète – mais bien isolée dans sa démarche – d’un programme de recherche historique, éclairé par l’étude des (seules) expressions matérielles.

5 L’Histoire est pourtant la grande affaire de l’archéologie depuis ses origines. De ce point de vue et à l’instar de bien d’autres travaux, elle prétend décomposer le temps révolu, selon des préférences et des exclusives plus ou moins conscientes et qui ne sont que trop rarement explicitées. S’il ne fallait retenir qu’une définition toutefois, nous dirions aisément que le projet de l’archéologie est de retracer l’évolution des sociétés

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humaines, dans toute la diversité de leurs trajectoires culturelles et la complexité de leur cheminement historique, ces dimensions étant alors approchées à travers des sources spécifiques et sur le temps long. Dans l’historiographie récente, elle s’inscrit ainsi farouchement en faux vis-à-vis de ce qu’elle considère comme l’Histoire traditionnelle, “ attentive au temps bref, à l’individu, à l’événement ” (BRAUDEL 1958) ; celle qui nous a, en l’occurrence, habitués à son récit précipité, dramatique, “ de souffle court ”. Les archéologues ont donc – et depuis longtemps – témoigné leur méfiance à l’égard d’une histoire strictement événementielle, et il faut évidemment porter cela à leur crédit. Mais, la recherche historique actuelle se limite-t-elle à cette écume des choses ? Nous ne le croyons pas. Car depuis les années 1950, la nouvelle histoire sociale éclaire les oscillations cycliques et parie sur la durée : il y a ainsi, à côté d’un simple récitatif des faits, un “ révélateur ” des conjonctures qui convoque le passé par longues séquences chronologiques, d’ampleur séculaire ou millénaire. Et celui-ci n’est pas l’apanage de la réflexion archéologique, même si cette dernière participe désormais activement et avec bénéfice à son déploiement.

6 Cette réalité n’est d’ailleurs pas nouvelle et, dès 1941, M. Bloch rappelait, dans son Apologie pour l’Histoire ou Métier d’historien, qu’à côté des attestations écrites, “ beaucoup d’autres vestiges du passé offriraient un accès tout de plain-pied ” à l’observation des faits historiques (BLOCH 1952 : 33), pour peu évidemment que leur analyse intégrât l’idée fondamentale selon laquelle “ tous les faits humains un peu complexes échappent à la possibilité d’une reproduction ou d’une orientation volontaires ” (BLOCH, idem : 35). Et nous retrouvons là la publication de C. Marcigny et D. Bétard que nous avions un temps perdue de vue. Le plan de l’ouvrage suit un cheminement historique ascendant, depuis le territoire subi (!) par les hommes de la Préhistoire (p. 14) jusqu’au territoire industrialisé moderne (!) et contemporain (p. 176), en survolant successivement le territoire choisi (p. 46), en construction (p. 88) puis aménagé (p. 136). Cette interprétation progressiste de l’appropriation de l’espace par l’homme, de son exploitation et de sa mise en valeur, est toute entière imprégnée de préjugés transformistes et nourrie de la pensée d’un V.G. Childe et d’un L. Binford. Fondée sur une approche des changements environnementaux et des équilibres écologiques, couplée à une restitution discutable des inflexions démographiques, elle fait fi des stratégies d’aménagement et des opportunités d’expansion, des pressions foncières et des phénomènes de déprise agricole, du développement urbain et de la mise en réseau des villes, des mutations fonctionnelles et des conjonctures économiques, de l’orientation des échanges et de l’intensité des circulations des biens et des idées, par nature fluctuantes, des turbulences politiques et des recompositions territoriales ; en somme tout ce qui fonde une réflexion historique dégagée de tout présupposé évolutionniste.

7 Armés des outils de l’anthropologie culturelle “ processuelle ” hérités des principes de la New Archaeology, les auteurs se lancent dans une présentation “ naturaliste ” des modalités du passage du “ bivouac ” au village et du village à la ville, collant souvent des étiquettes abstraites ou arbitraires aux vestiges découverts : au Mésolithique, la mobilité des groupes humains et l’évolution de leurs pratiques cynégétiques tiennent principalement au fait que “ l’homme doit s’adapter aux modifications du climat et faire évoluer ses habitudes alimentaires ” (p. 34) ; au milieu du 4e millénaire, “ une phase [climatique] particulièrement hostile à l’homme ” donne un “ coup d’arrêt ” aux expériences originales de regroupement du Néolithique récent, renvoyant le basculement vers les premiers villages organisés à l’aube de l’âge du Bronze (p. 50) ; la

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dispersion de l’habitat au début du premier âge du Fer s’explique par “ la dégradation du climat ” (p. 48) ; les centres proto-urbains, enfin, finissent par voir le jour aux Ve et IVe s. av. J.-C., à la faveur d’une amélioration des conditions climatiques et d’une densification de la population qui “ imposent d’élargir les territoires et de développer les activités agricoles ” (p. 90).

8 Scandé par ces oscillations, dont on entrevoit simplement les conséquences immédiates, le schéma linéaire proposé permet toutefois de passer du plus simple vers le plus élaboré, des premières sociétés égalitaires du Paléolithique jusqu’aux États- Nations contemporains, en évoquant au passage les modèles d’organisation plus complexes de l’âge du Bronze et de l’âge du Fer qui, pour certains hiérarchisés à l’extrême, précèdent de peu la construction impériale de l’Antiquité. Partant, nous pourrions aisément nous dire que ce récit s’inscrit dans une vision “ marxiste ” de la marche de l’Histoire, mâtinée d’écologie culturelle et émaillée de pré-requis positivistes : les auteurs insisteraient alors, dans un essai de “ macro-histoire ” innovant, sur les processus irréversibles qui ont jalonné les trajectoires humaines depuis la Préhistoire (déploiement des comportements modernes chez les derniers néandertaliens et Homo Sapiens, néolithisation et émergence des économies de production, complexification sociale et naissance de l’état, révolution(s) des symboles, irruption du fait urbain, globalisations économiques, basculement vers un modèle industriel, etc.), en éclairant les conditions et les rythmes de leur développement et en mettant en relief la manière dont les sociétés “ cristallisent ” en fonction des évolutions de leur environnement. Mais, une nouvelle fois, la construction théorique qui sous-tend l’ensemble du discours renvoie plus volontiers à des présupposés déterministes qu’à une réflexion générale sur les équilibres sociaux, les rapports de force et leurs éventuelles remises en question. Trop souvent en effet, la réflexion sur l’élaboration des modèles idéologiques, culturels, politiques, et les modalités de leur acceptation est écartée pour céder la place à des considérations générales sur le “ sens de l’Histoire ”, tenant trop rarement compte de l’inertie ou, au contraire, des dynamiques des sociétés. Étayée de postures évolutionnistes, la structure des différents chapitres mêle ainsi les aspects sociaux, politiques ou religieux des grandes périodes retenues et ce relativisme ne permet pas de distinguer clairement les ressorts historiques de chaque séquence. Or, les témoins archéologiques, en tant qu’ils sont la concrétisation de systèmes de valeurs laissés en partage, se présentent incontestablement comme les sources privilégiées pour approcher ces phénomènes dans la longue durée et résoudre quelques termes de l’équation posée.

9 S’ajoute à cette difficulté, pour les périodes anciennes, une convergence simpliste entre l’avant et l’ailleurs : les pages sont alors nombreuses à accumuler les poncifs naïfs, en fin de compte assez symptomatiques de ce que peut produire le comparatisme ethnographique quand il devient anhistorique (Valentin 2008). Par analogie avec les “ peuples semi-nomades […] d’Amérique [du nord] ou […] les éleveurs-chasseurs de renne du Kamtchatka, en Russie ”, les auteurs proposent ainsi d’imaginer que les habitats paléolithiques de Mareuil-sur-Cher “ s’apparentaient à des tentes circulaires, sortes de tipis de perches et de peaux ” (p. 33). Mais l’archéologue doit-il se contenter indéfiniment, en digne héritier des antiquaires du XIXe s., de promouvoir une quête obsessionnelle des choses, une accumulation des traces, et de n’en restituer finalement que quelques saynètes pittoresques de vie quotidienne ? Car la contribution fondamentale du site 30 de l’autoroute A85 ne réside pas dans une hypothétique

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palethnographie des campements de chasseurs-collecteurs du Paléolithique supérieur – par ailleurs difficile à documenter ici, tant les conditions de conservation du gisement ne permettent pas de collecter ce type d’information – mais plutôt dans une observation minutieuse des inflexions socioéconomiques perceptibles, sur la très longue durée, dans les changements d’orientation technique et les bouleversements des habitus, d’une paléoculture à l’autre. Nous sommes ici plus proches du “ fait social total ” décrit par M. Mauss (1924) qui, “ mettant en branle dans certains cas la totalité de la société et de ses institutions ”, nous permet d’imaginer des formes d’organisation des groupes humains qui, pour toutes égalitaires quelles soient, n’en sont pas moins complexes à appréhender dans leur structure et leurs interactions.

10 Mais un tel constat bousculerait par trop la marche “ triomphale ” vers le progrès décrite par C. Marcigny et D. Bétard dans les pages qui suivent. Et pour dérouler sans heurt un tel propos, les auteurs n’hésitent pas à recourir à un argumentaire superficiel, dans lequel la notion de prestige est régulièrement convoquée pour justifier de la fabrique du social et de la progressive élaboration des modèles économiques et territoriaux. En dépit de l’évidente force de conviction des auteurs, nous ne pouvons ainsi souscrire sans nuance à l’idée que la “ conscience de l’importance [du] territoire ” se fait jour au 5e millénaire, alors que “ les populations érigent de puissants monuments identitaires ” (p. 49). La gestion sur le long terme et à très longue distance des ressources siliceuses par les groupes humains du Paléolithique et du Mésolithique est là pour contredire cet argument, même si la dimension ostentatoire de ces pratiques reste à étayer et apparaît quoi qu’il en soit marginale. Plus tard, c’est l’apparition des “ premiers espaces communautaires ” au cours du Néolithique moyen (p. 58) ou la formation des exploitations agricoles de l’âge du Bronze (p. 78) qui est observée sous le spectre d’une complexité croissante des structures architecturales. Après la conquête romaine, la villa, établissement “ beaucoup plus luxueux ” que la ferme gauloise, est alors le lieu privilégié de l’affichage des “ riches propriétaires ”, alors que la question de l’adhésion aux valeurs nouvelles de la romanité est trop rapidement dépêchée dans les dernières lignes du chapitre (p. 114). Esquissées au détour d’un paragraphe, les conditions de la morphogénèse de l’espace ecclésial semblent également se réduire à un succès matériel, “ au gré de l’importance économique des communautés et des modes architecturales ” qui s’échelonnent entre le IVe et le Xe s. (p. 150).

11 Nous pourrions multiplier les exemples à l’infini et justifier de tels raccourcis en rappelant la vocation didactique de cet ouvrage, à destination du grand public. Il n’en reste pas moins que les leviers actionnés sont – trop – souvent les mêmes et ne reflètent pas la diversité des processus et la divergence fréquente des phénomènes que les auteurs souhaitent éclairer ici. Ainsi, si certaines des expressions matérielles des sociétés humaines renvoient sans conteste à des manifestations idéologiques et à des formes de revendication identitaire, il convient toutefois de rester prudent quant au degré de signification que l’on peut accorder aux témoins archéologiques et à la généralisation sans doute trop systématique que l’on peut faire de leurs attributs. À cet effet, la réalité des exceptions ne doit pas masquer les “ tendances lourdes ” de chaque époque et, sous ce regard, toute pratique ostentatoire n’a pas forcément vocation à l’ universel. Partant, l’étude des modalités de participation aux modèles culturels et idéologiques ne peut faire l’impasse sur une analyse minutieuse des “ mouvements de résistance ” que chaque expérience sociale ne laisse inévitablement pas d’engendrer – contre-pied familier des historiens, mais bien souvent incommode pour les archéologues. Tout décollage social, tout phénomène d’accélération culturelle est ainsi

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marqué par de profondes remises en question qu’il faut observer avec acuité et qualifier avec précision. En clair, la définition de tout consensus que constitue une société donnée dans un espace donné à une période donnée passe par l’estompe de certains de ses caractères les plus affirmés (et souvent marginaux) pour finalement s’attacher à une évaluation globale de l’éventail de ses “ possibles ”. À cet égard pourtant, les illustrations proposées traduisent une nouvelle fois la pauvreté heuristique des modélisations avancées, au regard du champ ouvert par les études historiques.

12 Pour les périodes récentes (Antiquité, Moyen Âge, époques moderne et contemporaine), le problème majeur repose sur une difficulté tenace à articuler les récits, depuis le local vers le global. Ce problème est essentiellement géographique mais il recouvre en miroir une impossibilité manifeste à “ jongler ” avec les échelles de temps, depuis la très longue durée et le temps social jusqu’aux oscillations rapides du temps de l’événement, que nous avons déjà évoquées supra (BRAUDEL 1949). Nous nous limiterons à un exemple édifiant : p. 161, les auteurs mentionnent le creusement d’un “ souterrain-refuge ” associé à une ferme médiévale des XIe-XIIIe s., sur le site de Villereau, dans le Loiret. L’interprétation qui suit cette description se veut éclairante : aménagé “ durant les luttes opposant les Plantagenêts aux Capétiens ”, l’établissement en question témoignerait alors d’une “ période de forte insécurité ”. Rien ne s’y oppose évidemment, mais un tel rapprochement ne laisse inévitablement pas de surprendre le lecteur qui s’étonne d’être transporté si loin du “ centre de gravité ” du conflit, au coeur du domaine royal, à distance des possessions du roi d’Angleterre, alors que le théâtre des opérations se déplace depuis les fiefs mouvants de la couronne comme la Flandre vers les territoires plantagenêts, Normandie ou Gascogne. Mais l’insécurité “ ambiante ” ne résiderait-elle pas plutôt dans la crise du modèle féodal et l’essoufflement d’une paysannerie “ sans terre ” ; bouleversements sociologiques dont les premières manifestations s’expriment au milieu du XIIIe s. à travers la progressive dégradation de la conjoncture économique, la réapparition des crises frumentaires régionales et l’explosion de la démographie urbaine (CASSART 2011) ? Dans un cas comme dans l’autre, c’est bien l’étude des sources écrites qui vient au secours de l’interprétation archéologique. L’urgence méthodologique impose donc d’ouvrir (enfin) le dialogue avec les historiens et nous invite à reconsidérer le dessein de la discipline archéologique, qui ne cesse d’osciller depuis plus d’un demi-siècle entre des revendications séparatistes et une sujétion sans appel, dans une quête d’affirmation qui n’est que l’ultime avatar de la relation ambiguë qui la lie depuis les origines avec l’Histoire et qui n’a finalement que bien peu de sens.

13 Entreprise de glorification plus qu’œuvre de pédagogie, cet ouvrage constitue finalement une double “ occasion manquée ” : celle des 10 ans de la loi sur l’archéologie préventive bien sûr – qui ne peut se contenter de l’artifice d’un titre et de déséquilibres géographiques trop criants dans la documentation mobilisée – et celle de la rencontre entre l’histoire et l’archéologie, car c’est bien de cela dont il s’agit, à savoir proposer une relecture historique des évolutions qu’a connues le territoire national, depuis la Préhistoire jusqu’aux grands conflits mondiaux. À trop vouloir justifier la discipline (et marquer ainsi son autonomie vis-à-vis des sciences humaines), l’ouvrage de C. Marcigny et D. Bétard en vient à accumuler des poncifs qui ne rendent finalement pas justice aux évolutions de la pratique archéologique et aux acquis récents de la recherche.

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14 Dans une certaine mesure, ce bel objet répondra aux attentes d’un large public, qui découvrira au détour de ces pages certains sites parmi les plus remarquables mis au jour ces dernières années. Mais nous restons persuadés que les passionnés s’intéresseront d’autant plus à nos méthodes que celles-ci partiront des faits pour se placer au-delà des apparences : on regrettera alors que les analyses des terroirs, fondées sur la mise en réseau et la hiérarchisation d’indices souvent ténus, cèdent trop facilement la parole aux vestiges “ à sensation ”. L’archéologie aurait sans doute mérité célébration plus savante. La “ révolution ” épistémologique que nous appelons de nos vœux aurait ainsi pu s’enraciner dans une rencontre avec les autres humanités, ce qui aurait certainement évité d’égrener les topoï au fil d’une construction théorique par bien des aspects fragile : le regard original de la discipline, conjugué aux approches des sociologues, des ethnologues et des spécialistes de l’écrit, aurait ainsi permis d’écrire une toute autre Histoire de France. Qui refuse les commodités de pensée et conteste certains préjugés plutôt que de s’y complaire avec facilité.

BIBLIOGRAPHIE

BLOCH 1952

Bloch M. - Apologie pour l’Histoire ou Métier d’historien, Cahiers des Annales, no 3, 2e éd. (1949), Paris, 112 p.

BRAUDEL 1949

Braudel F. - La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II, Paris, 1175 p.

BRAUDEL 1958

Braudel F. - La longue durée, Annales, Histoire, Sciences sociales, vol. 13 (4) : 725-753.

CASSART 2011

Cassart J.-C. - 1180-1328. L’âge d’or capétien, Belin, collection “ Histoire de France ”, Paris, 600 p.

MAUSS 1924

Mauss M. - Essai sur le don. Formes et raisons de l’échange dans les sociétés archaïques, Année sociologique, seconde série, t. 1.

VALENTIN 2008

Valentin B. - Jalons pour une Paléohistoire des derniers chasseurs (XIVe-VIe mil. av. J.-C.), Paris, 325 p.

NOTES

1. Le sens de notre propos est bien évidemment celui d’une variété d’écoles de pensées, et non d’une diversité de structures de rattachement. Remarquons toutefois que jamais la pratique archéologique n’a été écartelée entre autant de protagonistes qu’actuellement. Et que jamais sa recherche n’a été menée dans un tel consensus méthodologique, une telle absence de

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contradiction, ce qui illustre bien qu’émulation scientifique ne va pas forcément de pair avec segmentation et libération des initiatives, qu’elles soient publiques ou privées, individuelles ou collectives.

AUTEURS

RAPHAËL ANGEVIN

Conservateur du Patrimoine, Service régional de l’archéologie du Centre

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