Les Societes Ultramarines Face Aux Risques De Montee Du Niveau Marin. Quelles Strategies D'adaptation?

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Les Societes Ultramarines Face Aux Risques De Montee Du Niveau Marin. Quelles Strategies D'adaptation? Les societes ultramarines face aux risques de montee du niveau marin. quelles strategies d’adaptation ? : exemples des iles de Wallis et Futuna, Mayotte et Lifou Sophie Bantos To cite this version: Sophie Bantos. Les societes ultramarines face aux risques de montee du niveau marin. quelles strate- gies d’adaptation ? : exemples des iles de Wallis et Futuna, Mayotte et Lifou. Géographie. Université de la Sorbonne (Paris 4), 2011. Français. tel-01172166 HAL Id: tel-01172166 https://hal.ird.fr/tel-01172166 Submitted on 7 Jul 2015 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. Université Paris 4 - Sorbonne Université de la Nouvelle Calédonie IRD, US ESPACE Thèse de Doctorat de Géographie Nouveau Régime intitulée : Les sociétés ultramarines face aux risques de montée du niveau marin. Quelles stratégies d’adaptation ? Exemples des îles de Wallis et Futuna, Mayotte et Lifou. Présentée et soutenue publiquement le 17 janvier 2011 par : Sophie BANTOS Sous la direction de : Christian Huetz de Lemps, Professeur et Michel Allenbach, Maître de conférences-HDR Devant le jury composé de : Professeur Franck Dolique Professeur Richard Laganier Professeur Christian Huetz de Lemps Maître de conférences-HDR Michel Allenbach Professeur Jean-Paul Amat - Avant-propos - AVANT-PROPOS La thématique de l’adaptation à la montée des eaux dans les petites îles tropicales est abordée dans ce mémoire d’un point de vue sociétal. Face à la transgression attendue, se pose la question de l’adaptation des sociétés et des milieux à ce phénomène. Le travail proposé tout au long de ce mémoire repose sur le traitement et l’interprétation d’une enquête de perception relative au potentiel d’adaptation des sociétés traditionnelles ultra marines choisies (Wallis et Futuna, Mayotte et Lifou) aux risques impactant leur espace littoral. L’utilisation de cette méthode pose la question de l’objectivité du chercheur, exercice périlleux lorsqu’on travaille sur ses congénères. Le géographe en tant que sujet et observateur, qu’il soit issu de la branche humaine ou physique, travaille sur d’autres sujets qu’il observe (Laplantine, 1995). L’intégration de l’observateur dans le champ d’observation est plus que souhaitable, elle est même indispensable à toute recherche (Geoffroy, s.d.), non sans risque de perte d’objectivité. Ce fut tout le défi de ce mémoire, à savoir la remise en question permanente du travail effectué en prenant soin de toujours se demander si l’on se situe bien dans la sphère de l’objectivité. L’objectivité n’est possible que si la prise de distance concerne les trois phases du travail de terrain : préparation, relevés et traitement des données. Au début de la recherche, sa sensibilité pousse l’apprenti-chercheur à choisir, guidé par son directeur de recherche, un sujet d’étude à interroger. Les représentations sont déjà très présentes, fruits de sa sensibilité personnelle et de ses lectures thématisées. Lors de la phase de terrain, les outils utilisés placent le chercheur en position d’attente. La collecte quantitative et qualitative des données a été effectuée à l’aide d’un questionnaire d’enquête diffusé auprès de 1 646 personnes à Wallis & Futuna, Mayotte et Lifou. Faire usage d’un questionnaire d’enquête construit sur les disciplines majeures telles que la géographie, la sociologie, la psychologie de l’espace et l’ethnologie, permet d’obtenir des informations où la sensibilité du chercheur semble atténuée. Rappelons que la sensibilité du scientifique qui 3 - Avant-propos - traite de problématiques liées à l’homme est un biais si le chercheur ne veille pas à s’extraire du contexte local dans lequel il travaille et, surtout, à se repositionner par rapport à son sujet d’étude. La subjectivité du chercheur est bien réelle, lui qui formule hypothèses et objectifs, à partir desquels sont rédigées les questions qui composent le formulaire d’enquête. Les entretiens qualitatifs, les ateliers communautaires et les dessins d’enfants apportent une information complémentaire à celle des enquêtes qui demandent une immersion (sur le temps court dans le cas de ce travail) dans les sociétés locales. Dans le cas des sociétés insulaires, il a été assez facile au chercheur d’approcher les populations à partir du moment où il s’est introduit auprès d’elles, en expliquant précisément les raisons qui le conduisent à les solliciter et en se montrant prêt à répondre à toutes les questions que les locaux se posent et lui posent. Ces sociétés sont assurément sensibles et réceptives au discours et à la parole, en raison de leur culture de tradition orale, façonnée au fil des générations par les récits des anciens. Dans la majorité des cas, l’accueil s’est avéré très chaleureux et les populations, intéressées et curieuses. En outre, les populations des îles font plus facilement confiance à un inconnu de passage. Pour quelles raisons ? Certainement parce que l’isolement des petites îles étudiées confère un caractère de repli aux groupes d’individus qui y vivent, qui se connaissent plus ou moins directement et qui craignent d’être au centre de rumeurs qui se propagent très vite à ces échelles spatiales et dans ces milieux fermés. Ce risque est minimisé face à l’étranger de passage, s’il parvient à se faire accepter. Enfin, la prise de distance a été facilitée du fait de ma position d’observateur extérieur sans référence identitaire, plus largement culturelle, relative aux espaces étudiés. La part de l’affectif dans ce travail fut, dès lors, limitée et il semble qu’elle ne joue que très discrètement dans ma subjectivité. Quoi qu’il en soit, le géographe, le scientifique en général, ne peut et ne doit se substituer à la parole des locaux et parler en leur nom ; il se doit, au contraire, d’établir un lien entre les populations sur lesquelles il travaille et les acteurs ainsi que les gestionnaires des territoires observés. Le rôle du géographe réside dans l’analyse des relations de l’homme avec l’espace. 4 - Avant-propos - Au retour de mission, il convient de questionner sans cesse son sujet d’étude et de remettre en question les hypothèses émises au départ. Cette phase du travail est indispensable par rapport au cadre théorique imposé par la discipline de référence, la géographie. Ne pas prendre suffisamment de recul conduit à un formatage de l’esprit et à un manque de disponibilité pour envisager de nouvelles pistes de recherche. → Le (re)positionnement du chercheur est, au-delà de la recherche de l’objectivité scientifique, la clé de tout travail de recherche. La réalisation de ce mémoire n’a été possible qu’à partir du moment où j’ai admis qu’une thèse est tout sauf un chemin linéaire. En effet, suite à l’attribution d’une allocation de recherche et d’un poste de monitrice à l’UFR de géographie de l’université Paris 4-Sorbonne, un sujet de recherche et des terrains d’application ont été choisis, permettant le lancement d’une première mission de terrain à la Barbade (mer Caraïbes) en avril 2006, expérience peu convaincante qui s’est avérée très difficile et au final, infructueuse. Une remise à plat a donc été décidée et un changement de sujet, de terrain et de co- direction s’est naturellement imposé. Une rencontre a été déterminante à tous points de vue, celle avec M. Michel Allenbach, maître de conférences-HDR en géologie à l’université de la Nouvelle Calédonie et directeur du PPME1, lors d’une mission de reconnaissance en Nouvelle Calédonie en septembre 2006. M’ont alors été proposés une thématique de recherche qui me convenait parfaitement, des choix de terrain pertinents par rapport à mon projet scientifique et des financements pour couvrir les frais de mission. C’est ainsi que M. Allenbach est devenu co-directeur de cette thèse. Il m’a formée en Nouvelle Calédonie, puis m’a entraînée sur des îles reculées sur lesquelles je n’aurai jamais eu l’idée de me rendre de mon propre chef... Je le remercie pour son soutien indéfectible durant ces quatre années de collaboration. Son exigence et surtout sa grande humanité ont été pour moi des alliés de taille qui m’ont permis de redresser la barre lors des périodes de forte houle... Que retenir de cette expérience ? Principalement des rencontres sur le terrain avec des individus dont l’optimisme, la simplicité, la gentillesse et la générosité en ont fait des soutiens précieux. Une expérience qui a également renforcé résistance, patience et maîtrise de soi face aux difficultés de ce début de thèse. 1 Pôle Pluridisciplinaire de la Matière et de l’Environnement 5 - Avant-propos - La réalisation de ce travail n’aurait pu être possible sans la présence et le soutien de mon directeur de thèse, M. Christian Huetz de Lemps, professeur émérite de géographie à l’université Paris 4-Sorbonne. Depuis les bancs de l’institut de géographie en 2002 jusqu’à cette rédaction, M. Huetz de Lemps m’a toujours encouragée et soutenue, même dans les moments les plus délicats. Pour cela, je l’en remercie infiniment. Ses cours passionnants traitant de la géographie des îles ont été déterminants dans l’orientation thématique prise dans mon parcours de recherche. Mon co-directeur, M. Michel Allenbach a été, comme expliqué un peu plus haut, « l’homme qui tombe à pic ».
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