La Décharge Publique Située Sur La RN26 À Sidi Aïch Décriée
L’Algérie profonde / Centre Béjaïa La décharge publique située sur la RN26 à Sidi Aïch décriée ©D. R. “Dans la wilaya de Béjaïa, l’entrée d’une agglomération est indiquée non pas par une enseigne, mais par la présence d’une décharge sauvage au bord de la route.” C’est le constat amer fait par un citoyen de la ville des Hammadites qui tire la sonnette d’alarme sur la prolifération des décharges sauvages. “Mais où jeter tous ces déchets ?” C’est la question qui se pose avec acuité dans la wilaya de Béjaïa, devenue ces dernières années un dépotoir à ciel ouvert. Pour ne citer que Béjaïa-Ville, Boulimat, Beni Ksila, Tala Hamza, Oued Ghir, Sidi Aïch, El- Kseur, Timezrit ou encore du côté de Souk El-Tenine, Aokas, Akbou, Amalou, Boudjellil , Tazmalt et Melbou, c’est le même constat. À signaler aussi que Béjaïa est parmi les rares wilayas du pays qui ne dispose pas encore de centres d’enfouissement technique (CET). La décharge publique de Sidi Aïch, implantée à l’entrée de la ville, à proximité de la RN 26, illustre on ne peut mieux la légèreté avec laquelle est pris en charge ce volet important et qui a un rapport direct avec la santé publique. Et c’est dans ce sens qu’une association de la localité vient de tirer la sonnette d’alarme. Dans sa déclaration, elle interpelle les autorités locales : “Notre commune connaît une situation dramatique sur le plan écologique et environnemental, qui menace la santé publique, causée par la décharge communale, d’où émanent des odeurs nauséabondes et incommodantes provenant de l’incinération des ordures avec des moyens primitifs utilisés en brûlant les déchets.
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