62 Décharges Sauvages Recensées À Béjaïa
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L’Algérie profonde / Actualités Le centre d’enfouissement tarde à voir le jour 62 décharges sauvages recensées à Béjaïa Les principaux points de rejets au niveau de la wilaya de Béjaïa sont incontestablement l’oued Soummam et la côte est. Pour l’oued Soummam, celui-ci reçoit les différents rejets issus des activités urbaines et industrielles de la vallée. D’où l’existence, selon les responsables du secteur de l’environnement, de 74 rejets des eaux usées. Du côte est de la wilaya, sur cette zone, il a été recensé 29 rejets des eaux usées urbains, qui se déversent directement dans le milieu récepteur (mer), et ce, sans compter 6 décharges sauvages. Dans ce domaine, il y a lieu de noter la mise en service de 2 stations d’épuration (Step) à Aokas et à Saket. S’agissant des actions entreprises durant l’année 2006 par le secteur de l’environnement à Béjaïa, celui-ci, afin de préserver le milieu récepteur contre les diverses pollutions, a effectué 662 inspections, 200 mises en demeure et 21 procès- verbaux d’infraction à la réglementation, ainsi que 14 fermetures administratives. Et pour lutter également contre la pollution d’origine urbaine, 59 inspections ont été effectuées et 23 mises en demeure adressées. Néanmoins, la problématique a été incontestablement le recensement de 62 décharges sauvages à travers le territoire de la wilaya sans compter le nombre de dépotoirs estimé à plus de 180. Et afin de bannir ce “paysage”, les responsables à charge de ce secteur ont effectué 5 sorties pour le choix des sites pour l’implantation de décharges surveillées communales et intercommunales. Et c’est dans cette optique qu’il y a eu action de réalisation et d’équipement de la décharge intercommunale d’Akbou et l’étude des schémas directeurs de gestion de déchets municipaux. Le montant de cette étude a été de 4 000 000 DA et deux groupements de communes ont été retenus (Akbou, Ouezellaguen, Amalou, Ighram et Chellata). Ces localités déchargeront leurs déchets ménagers au niveau de la décharge d’Amalou. Les communes de Boudjellil, Tazmalt, Ighil Ali et Aït Rezine se dirigeront vers la décharge intercommunale de Boudjellil, néanmoins les travaux de cette dernière sont à l’arrêt à cause de l’opposition des citoyens. Le même “couac” est relevé aussi pour la décharge de Sidi Aïch où la commission de wilaya a pourtant choisi un site de 4 ha pour sa réalisation à Remila, néanmoins l’opposition des citoyens a été là aussi enregistrée. Enfin, à noter que la décharge intercommunale d’El Kseur, d’une superficie de 8 ha, la fiche technique élaborée pour celle-ci porte sur un montant de 10 000 000 DA. L’APC de cette localité a pris le taureau par les cornes en lançant les travaux d’aménagement en puisant dans ses fonds propres. Il demeure que pour ce secteur à Béjaïa, la réalisation d’un centre d’enfouissement technique tarde à voir le jour. En effet, dans le cade du PSRE, la ville de Béjaïa a bénéficié de cette réalisation pour éradiquer les décharges sauvages, et ce, pour un montant de 249 000 000 DA. Le bureau d’études retenu TAD, dont l’étude a été présentée aux élus et aux associations le 17 septembre 2003, ce CET devrait être réalisé à Boulimat. L’opposition des élus et des citoyens a été farouche et même l’expert allemand a émis certaines réserves et proposé la prospection d’autres sites. Dans sa quête, la commission de wilaya a opté pour un terrain de 20 ha à Oued Ghir, mais cette fois-ci encore les élus et les citoyens de cette localité sont montés au créneau, et c’est pour cela que la problématique de la réalisation de ce CET pour cette ville touristique reste jusqu’à aujourd’hui entièrement posée..