République Algérienne Démocratique et populaire Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Université ABDERRAHMANE MIRA de Faculté des Sciences Economiques, Commerciales et des Sciences de Gestion Département des Sciences de Gestion

En vue de l’obtention du diplôme de Master en Sciences de Gestion Option : Management Economique des Territoires et Entreprenariat TThhèèmmee

LeMémoire rôle des PME de dans fin le développement d’étude local : cas de la zone d’activité TAHARACHT, commune d’.

Realisé par: Encadré par :

 Mme MEKHMOUKH Sakina  BEDREDDINE Sonia  AKSOUH Sylia Membre de jury :

 Présidente : Mme DJEMAI Sabrina  Examinateur : Mr RAHMANI

Juin 2017 Nous tenons à remercier Dieu, tout puissant pour nous avoir donné santé physique et morale afin de réaliser ce travail.

A notre encadreur Mme MEKHMOUKH Sakina pour ses conseils, ses orientations et son aide durant l’encadrement. Ainsi qu’à Mme HIDRA Nabila

Nous remercions également les membres de jury qui ont accepté d’examiner notre travail.

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont aidé à réaliser ce modeste travail du près et du loin. Je dédie ce modeste travail à mes très chers parents qui m’ont

soutenu tout au long de ma vie, je prie le bon dieu de les protéger loin de

tout mal, ainsi :

A mes chères sœurs SIHEM, KATIA, NESRINE;

LYDIA et son mari RAZIK ;

A mon adorable petit frère ABDELHAK;

A ma binôme SylIA;

A tous mes amis, je cite en particulier: IDIR, GHANIA, NASSIMA, LYDIA,

AMEL, MAHA, SAMIRA, DALILA et HOURIA.

BEDREDDINE Sonia Je dédie ce modeste travail :

A mes très chers parents qui m’ont soutenu tout au long de ma vie.

A mes chères sœurs AMEL et KATIA ;

A mon petit frère YANIS;

A mes chers grands parents, tantes et oncles ;

A ma binôme SONIA;

A tous mes amis, je cite en particulier : AMAZIGH, GHANIA, LYDIA,

AMEL, MAHA, SAMIRA, DALILA et NADIA.

AKSOUH SYLIA LA TABLE DES ABREVIATIONS Liste des Abréviations

ANSEJ : Agence National Soutien à Emplois de Jeune.

ANGEM : Agence National de Gestion de Micro-crédits.

APC : Assemblé Populaire Communal.

BTPH : Bâtiments et Travaux Publique Hydrauliques.

CPE : Crédit de Plein Emploi.

CNAS : Caisse National d’Assurance Social.

DL : Développement Local.

DEC : Décences Equipement Collectif.

DIL : Développement de l’Industrie Local.

DER : Développement Economique.

DAS : Domaines Agricole Socialistes.

DPSB : Direction de la Programmation et suivi Budgétaire.

DJS : Direction Jeunesse et Sport.

EPE : Entreprise Pour Environnement.

EPC : Entreprise Plomberie et Chauffage.

EURL : Entreprise Unipersonnel à Responsabilité Limitée.

FMI : Fond Monétaire International.

GE : Grande Entreprises.

OCPE : Organisation de Coopération et de Développement Economique.

ONS : Office National des Statistique.

PE : Petite Entreprise.

PME : Petite et moyenne Entreprise. PAS : Programme d’ajustement Structurel.

PIB : Produit Intérieur Brut.

PIL : Programme des Industries Locales.

PMI : Petite et Moyenne Investissement.

RELS : Rénovation d’équipement des collectivités locales saharienne et subsaharienne.

SARL : Société à Responsabilité Limitée.

SA : Société Anonyme.

SAT : Superficie Agricole Totale.

SAU : Superficie Agricole Utile.

SBA: Small Business Administration.

SPL: Système Productif Local.

SPA : Société Par Action.

TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée. SOMMAIRE Sommaire

INTRODUCTION GENERALE ...... 01

Chapitre I : Présentation et caractéristiques des Petites et Moyennes entreprises (PME)...... 04

Introduction du chapitre...... 04

Section 1 : Notions sur les PME...... 04

1- Définitions des PME...... 04 2- Typologies des PME...... 09 3- Les caractéristiques des PME ...... 14

Section 2 : L’importance et localisation des PME ...... 18

1- L’importance des PME ...... 18 2- Les facteurs de la localisation des PME ...... 20

Conclusion du chapitre ...... 23

Chapitre II : Généralités sur le développement local (DL) ...... 24

Introduction du chapitre...... 24

Section 1 : Les éléments théorique du développement local ...... 24

1- Définition du développement local...... 24 2- Les objectifs du développement local...... 26 3- Caractéristiques et approches du développement local ...... 27 4- Les enjeux du développement local...... 31

Section 2 : Le développement local en Algérie ...... 32

1- La problématique du développement local en Algérie ...... 32 2- La place et le rôle des PME dans le développement de l’économie national ...... 37 3- L’impact des PME sur le développement local...... 40 Conclusion du chapitre ...... 43

Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local...... 45

Introduction du chapitre...... 45

Section 1 : Présentation sommaire du milieu d’étude ...... 45

1- La wilaya de Bejaïa...... 45 2- La commune d’Akbou ...... 54

Section 2 : Résultats de l’enquête et analyse des données...... 65

1- La zone d’activité TAHARACHT...... 65 2- La démarche méthodologique de l’enquête de terrain...... 67 3- Résultats de l’enquête et analyse des données…...... 68

Conclusion du chapitre ...... 90

CONCLUSION GENERALE...... 91 INTRODUCTION GENERALE Introduction générale

De nos jours, la petite et moyenne entreprise (PME) joue un rôle important dans le développement local, cette position est due d’une part à la contribution appréciable de la PME à la production des richesses, d’autre part à sa flexibilité d’adaptation aux conditions de l’environnement des entreprises. Cet environnement particulièrement marqué par la mondialisation croissante des échanges et la globalisation de l’économie qui supprime toutes les frontières physiques grâce à l’utilisation de nouvelle technologie de l’information et de la communication.

A l’indépendance, L’ALGERIE s’est engagée dans un vaste mouvement de développement. La stratégie Algérienne de développement économique s’est matérialisée dans la stratégie des industries industrialisantes, dont l’objectif a été de construire une base industrielle solide capable d’entrainer la création de nouvelles industries et ainsi de garantir un emploi pour chacun.

Qui dit industries productives dit les industries sidérurgiques, métallurgiques, mécaniques et électroniques, voire des industries de base. De ce fait, l’Etat est le seul capable d’assurer ce rôle d’où la propriété étatique des moyens de production et le monopole de l’Etat dans toutes les branches de l’économie nationale.

Le secteur privé a été marginalisé et les petites et moyennes entreprises qui les composaient ont occupé un rôle de second rang de la grande entreprise étatique conscients les avantages de la petite taille et tirant les leçons de l’échec du modèle économique basé sur la grande entreprise et l’industrie lourde, les pouvoirs public Algériens se sont engagés dans une démarche d’encouragement de l initiative privée et de promotion de la petite et moyenne entreprise comme outils de développement économique et social .

Les zones industrielles ont une forme d’agglomérations industrielles qui émergent sous l’initiative publique. En Algérie les zones d’activités ne cessent de prendre de l’ampleur au moment où les zones industrielles font l’objet d’une réhabilitation, ces zones d’activités sont de plus en plus occupées par les petites et moyennes entreprises. Les PME sont considérées comme étant un modèle d’entreprise, alternative aux gigantismes Fordiste, elles sont flexibles, faciles à gérer et à s’adapter parfaitement dans les situations de crise.

1 Introduction générale

Par ailleurs, les PME offrent divers opportunités du développement local notamment social et économique, dans le cadre de notre travail, nous allons tenter d’étudier le rôle ou la contribution des PME dans le développement local dans la wilaya de Béjaia, prenant le cas de la zone d’activité TAHARACHT, commune d’Akbou. De ce fait, notre point de départ d’aborder cette problématique passe par la question suivante:

 Quel est le rôle des PME de la zone d’activité TAHARACHT dans le développement local ?

Afin de répondre à cette question, d’autres questions nous interpellent :

1- La commune d’Akbou bénéficie-t-elle d’opportunités liées à l’implantation des PME dans la zone d’activité TAHARACHT ? 2- La zone d’activité TAHARACHT et la commune d’Akbou sont elles attractives pour l’investissement ?

Pour apporter des éléments de réponse aux questions posées, nous posons les hypothèses suivantes qui sont à infirmer ou confirmer :

Hypothèse 01 : La présence des PME dans la zone d’activité TAHARACHT a contribué significativement à l’amélioration de la situation économique dans la commune d’Akbou, notamment l’emploi, les fiscalités et le développement des activités du commerce (bureaux de comptabilité, sous-traitances, etc.)

Hypothèse 02 : En plus du rôle économique que remplissent les PME de la zone d’activité TAHARACHT, elles participent également à l’amélioration sociale de la commune d’Akbou: participation aux différents évènements et aux activités socioculturelles de la région, etc.)

L’approche adoptée est de nature qualitative en se basant sur l’étude de cas. Plusieurs sources de données ont été utilisées : données directes (entretiens, questionnaires) et indirectes (consultation de documents des entreprises, sites internet) qui sont venues nourrir les observations. La méthodologie qualitative permet d’essayer de mieux saisir le rôle des PME dans le développement local.

Notre travail se divise en trois chapitres : dans le premier chapitre, nous présentons l’analyse de la PME en générale, puis en Algérie. Dans le deuxième chapitre nous nous

2 Introduction générale

intéressons au développement local sous ces différents aspects. Et dans le troisième chapitre nous présentons l’approche méthodologique basée principalement sur l’analyse de contenu, et questionnaire. Aussi, nous discuterons les résultats de notre questionnaire à la lumière du cadre théorique afin d’apporter les éléments de réponses à notre questionnement. La méthodologie de recherche choisie, qui nous permettra de répondre à la problématique et aux hypothèses et de mener à bien cette recherche, notre étude sera menée au niveau des PME de la commune d’Akbou. La partie empirique de ce mémoire, est basée sur les données d’une enquête sur les rôles des PME dans le développement local dans la commune d’Akbou.

3 Chapitre I : Présentation et caractéristiques des petites et moyennes

entreprises (PME) Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

INTRODUCTION

Pendant longtemps les PME n’ont pas suscitées un grand intérêt dans les différentes recherches en sciences de gestion. Ce n’est qu’au début des années 70 que des chercheurs tels que Blau(1970); Mintzberg (1982) ont pris en considération l’importance de ce type d’entreprises dans la structure des économies. En effet, les entreprises de petite taille sont désormais au cœur des politiques de restructuration et de transition vers l’économie de marché, pour ce qu’elles présentent comme caractéristiques par rapport aux grandes entreprises.

Section 1: notions générale sur les PME

Pour bien comprendre le concept de PME, nous essaierons dans cette section de développer le contenu de la « PME » dans son sens général, ainsi que la définition, les typologies et les caractéristiques de cette dernière.

1- Définitions des PME

Plusieurs économistes tentent de lui trouver une définition universelle, la PME demeure un concept flou dont les définitions varient.1

Les critères retenus différent selon les textes législatifs ou réglementaires qui mettent en exergue des dispositifs d’aides en direction des PME. Elles peuvent se subdiviser en deux approches distinctes selon les critères de référence utilisés d’une part, les définitions utilisant des critères qualitatifs également dénommés « critères théorique, sociologique ou analytique » et d’autre part, celle utilisant es critères quantitatifs appelé aussi « descriptifs ».

1-1- Approche qualitative

L’approche qualitative rejoint plus la réalité socio-économique par son caractère descriptif. Elle met l’accent sur les éléments distinctifs et caractéristique d’une entreprise de petite échelle, elle vise à mettre en évidence sa dimension humaine. «La PME est une unité de production ou de distribution, une unité de direction et de gestion, sous l’autorité

1WTTERWULGHE, Robert ; « la PME une entreprise humaine »Bruxelles, de Boeck université, 1998, p13

4 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

d’un dirigeant entièrement responsable de l’entreprise, dont il est souvent propriétaire et qui est directement lié à la vie de l’entreprise ».2

Les tenants de cette approche préfèrent définir ce type d’entreprise en se basant plutôt sur des aspects qualitatifs afin d’affiner d’avantage les critères de définition et de ratisser le plus large possible le champ d’application des PME. La Confédération générale des PME (CG des PME) retient que « les PME sont des entreprises pour les quelles le chef assume personnellement et directement les responsabilités financières, techniques, sociale et morales de l’entreprise quelque soit son statut juridique ». De son coté, le rapport Bolton (1972) conceptualise la petite entreprise (PE) comme une entité socio-économique, il considère la PME comme l’entreprises qui est :3

 Détenue une petite part relativement de son marché ;  Gérée de manière personnelle par son propriétaire ;  Indépendante de la société, c'est-à-dire non intégrée dans une structure plus grande (Une société de taille réduite) et ses propriétaires prennent leurs décisions sans contrôle extérieur.

Selon l’approche multicritère de la PME, le premier élément spécifique de celle-ci est son identification à un entraineur, ainsi, d’autres caractéristiques plus descriptives sont utiles pour l’élaboration d’une définition qualitative dont on cite :

 Un personnel de direction relativement peu spécialisé ;  Des contacts personnels étroits entre les organes supérieurs de direction et les ouvriers, les clients, les fournisseurs ou les propriétaires ;  Le manque de position de force pour négocier les achats et les ventes ;  L’impossibilité de se procurer de capitaux en recourant au marché monétaire et des difficultés d’obtenir des crédits, même à court terme ;  Une intégration relativement étroite à la collectivité locale, à la quelle appartiennent les propriétaires et les directeurs, et dépendance plus au mois grande vis-à-vis des marchés et des sources d’approvisionnement du voisinage.

2Robert WTTERWULGHE ; « La PME, une entreprise humaine » édition : DE BOECK, Paris, 1998,p15 3REDOUANIE Abdellah : « Développement des PME et promotion des exportations : quels perspectives pour l’Algérie? » Cas de la wilaya de Bejaia. Mémoire de magister en économie, option : Espace, Développement et Mondialisation, université de Bejaia ,2009.P 21.

5 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

Certains auteurs4 proposent trois critères de fonds pour définir la PME : la responsabilité,

La propriété et l’objectif particulier de rentabilité. Aussi, d’autres auteurs, WYNARCZYK,

WATSON, STOREY et KEASEY (1993) les trois aspects principaux qui permettent de distinguer entre la grande entreprise et la PME sont : l’incertitude, l’innovation et l’évolution.

1-2- Approche quantitative

Dans cette approche, la définition vise à cerner le critère de la taille. Ainsi pour obéir à des impératifs d’efficacité, la PME est définie au moyen de paramètres quantitatifs tels que le chiffre d’affaires, le total du bilan, le profit brut, la valeur ajoutée, le profit net unitaire, le capitale, la patrimoine, la capacité de production, le nombre de personnes employées, les bénéfices, la part de marché, les investissements, les surfaces occupées, la production annuelle,... qui sont utilisés dans les analyses statistiques ainsi que dans la plupart des législation qui touchent les PME.

Les définitions de cette approche restent dominantes puisque la plupart des pays se sont attachés à distinguer les entreprises selon le critère de la taille, mesurée le plus souvent en termes d’effectif ou de chiffre d’affaires.

Ainsi, la Small Business Administration (SBA)5 distingue les entreprises en établissant des critères quantitatifs, en termes de nombre d’employés ou de volume de ventes. Ces critères et leurs limites diffèrent néanmoins pour chacun des différents programmes d’assistance aux PME en fonction des objectifs et activités poursuivis par ceux-ci.

De plus, pour un même programme, ces limites varient encore selon l’appartenance sectorielle.

4Robert WTTERWULGHE. OP, cite. P18 5Robert WTTERWULGHE. Op, cite. P26 (S.B.A)

6 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

Tableau N° 01 : Les critères de la Small Business Administration (SBA).

Groupes Critères (selon l’industrie) Intervalles des limites d’industries Commerce de gros Travailleurs occupés Mois de 100

Recettes maximales De 5à 20 millions de dollar, Commerce de détail annuelles Selon les sous-secteurs

Recette maximales De 7 à17 millions de dollar, Construction annuelles Selon les sous-secteurs

De 500 à 1500 selon les sous- Manufacture Travailleurs occupés secteurs

Recette maximales De 1 à 25 millions de dollar, Transports Annuelles Selon les sous-secteurs

Moins de 500ou moins de 5 Travailleurs occupés ou Extraction million de dollar, Selon les sous- recettes maximales annuelles secteurs

Recette maximales De 0.5 à 9 millions de dollar, Agriculture Annuelles Selon les sous-secteurs

De 500 à 1500 ou de 3,5 à 21,5 Travailleurs occupés ou Services millions de dollar, selon les sous- recette maximales annuelles secteurs

Source : Robert WTTERWULGHE ; « La PME, une entreprise humaine »; édition : DE BOECK ; Paris, 2008, p26.

Malgré ce classement, les critères quantitatifs ne permettent pas de cerner avec précision la réalité des PME dans la mesure où il ne donne que peu d’indication sur son indépendance à l’égard d’autres entreprises.

7 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

1-3- Définition de la PME selon l’Union Européenne (UE)

La PME est définie dans l’UE « comme une entreprise qui occupe moins de 250 salariés et dont le chiffre d’affaire annuel n’excède pas 50 millions d’Euros ou le total du bilan annuel n’excède pas 43 millions d’Euros »6

Cette nouvelle définition distingue trois catégories différentes, cette distinction est nécessaire pour obtenir une image claire de la situation économique des entreprises et exclure celles qui ne sont pas de véritable PME comme retrace dans le tableau suivant :

Tableau N° 02 : Définition de l’UE des PME.

entreprise Effectif Chiffre Total bilan Autonomie d’affaire financière

Micro- De 1 à 9 < 2 millions < 2 millions 25% ou plus du entreprise employés d’euros d’euros

capital ou des Petite De 10 à 49 < 10 millions < 10 millions droits de vote entreprise employés d’euros d’euros d’une autre entreprise

Moyenne De 50 à 249 < 50 millions < 43 millions entreprise employés d’euros d’euros

Grande Plus de 250 > 50 millions > 43 millions entreprise employés d’euros d’euros

Source : FROGER Géraldine in revue problèmes économiques, octobre 2005, p9.

1-4- Définition Algérienne de la PME

Jusqu’à 2001, le concept PME était très flou, car il n’existait pas une définition officielle de la PME en Algérie. Cependant, l’Office National des statistique (ONS) à partir de la loi 01-18 du 21 décembre 2001 portant la loi de la promotion de la PME et comme suit :

6Extrait de l’article 2 de l’annexe à la recommandation 2003/361/CE de la commission, mai 2003, concernant la définition des micros, petites entreprises, journal officiel de l’union européenne, L124/39 du 20/05/2003, p35.

8 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

« La petite et moyenne entreprise est définie quelque soit son statut juridique, comme étant une entreprise de production de bien et service employant de 1 à 250 personnes, dont le chiffre d’affaires n’excède pas 2 milliard de dinars ou dont le total du bilan annuel n’excède pas 500 millions de dinars et qui respecte les critères d’indépendance »7

Pour plus de précision et en fonction les critères énumérés, nous retiendrons les définitions suivantes :

 La moyenne entreprise, est définie comme étant « une entreprise employant de 50 à 250 personnes, dont le chiffre d’affaires est compris entre 200 millions de dinars et 2 milliards de dinars où dont le total du bilan annuel est compris entre 100 et 500 millions de dinars ».8  La petite entreprise, à son tour, est définie comme « entreprise employant de 10 à 49 personnes, dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas les 200 millions de dinars ou dont le total du bilan annuel n’excède pas 100 millions de dinars ».9  La très petite entreprise ou micro-entreprise, est définie comme « une entreprise employant de 1 à 9 employés et réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur à 20 millions de dinars ou dont le total du bilan n’excède pas 10 millions de dinars ». 2- Typologies des PME

Le secteur de la PME couvre des réalités toute aussi différentes les unes les autres. Il serait intéressant de les connaitre en procédant à des classifications. On ne peut pas comprendre l’importance des PME si nous ignorons leurs domaines d’activistes. Ces derniers peuvent être recenses par procédés de classifications suivant :

Les produits fabriqués et les services fournis d’une part et d’autre part, suivant l’orientation de l’entreprise.

7Loi du 01-18 du 12 décembre 2001, portant la loi d’orientation sur la promotion de la PME.

8Article 5de la loi 01-18du 21 décembre 2001 loi d’orientation sur la promotion de la PME. 9Article 6 de la même loi.

9 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

2-1- Classification suivant la nature des produits

Ce monde de classification éclate les produits de l’industrie donc les domaines d’activités en trois catégories distinctes :  Les biens de consommations.  Les biens intermédiaires.  Les biens d’équipements. L’importance relative et absolue de chaque catégorie semble à la fois dépendre du modèle d’industrialisation adopté, du niveau de développement de la formation économique et sociale. Dans tous les cas un développement doit sécréter un processus d’intégration de cette catégorie de bien industriels.

2-1-1- Les PME dans la production des biens de consommation

Nous retrouvons beaucoup de PME dans cette gamme c’est-à-dire les produits alimentaires, vestimentaires, textiles, les produits du bois, de liège, du cuir, des boissons alcoolisées ou pas, des tabacs, certaines activités chimiques, etc.

La production de ces biens recouvre les activistes industrielles ci-après :

 Industries alimentaires.  Industries de transformation agricoles.  Industrie de textile et cuir.  Industrie de papiers et livres.

Les principales caractéristiques des petites et moyennes entreprises implantées dans ces industries :  Elles s’accommodent de diverses pondérations capital constant /capitale variable.  Il s’agit de petites et moyennes entreprises locales.  Leurs outils de production sont relativement anciens ainsi que leurs méthode ce qui n’exclut évidemment par la présence de petites usines modernes.

10 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

2-1-2- Les PME dans la production des biens intermédiaires

Généralement à contenu technologique plus important ce second domaine englobe toutes les entreprises de petite et de moyennes dimension produisant des biens tels que : brouettes, outils agricoles, via à bois, via à métaux, produits maillés ménagers, serres, robinetteries, composants électroniques, pièces détachées, etc.

La production ces biens concernent en générale :

 Les industries transformation des métaux ;  Les industries mécaniques et électriques ;  Les industries de chimie et de plastique ;  Les industries des métaux de construction ;  Les mines et carrières.

2-1-3- Les PME dans la production des biens d’équipement

La marge de pondération technologue par main d’œuvre et encore plus restreinte. Se sont généralement des équipements simples qui dans le cas de pays en développement consiste en un processus qui partant de réparations (véhicules, remorques, engins agricoles…). Conduit à la reconstitution d’ensembles simples à partir des pièces importées puis à l’exécution sur places de pièces et sous-ensembles.

Dans cette gamme de bien d’équilibre, On trouve moins d’entreprises que dans les précédentes, Cette classification suivantes les domaines d’activités des PME aura permis de montrer, à des exceptions près, la présence des PME, en terme variable il est vrai, dans la production presque de la totalité des branches de production et en conséquences sa présence au sein de toute l’industrie. Ceci pour bien souligner que la notion de PME ne revoie pas de manière générale, à une paye d’entreprises mais que la PME est avant tout un régime de production.

Les caractéristiques de ce régime peuvent certes être parfois à l’origine de son exclusion de certaines entreprises mais les motifs de cette exclusion sont d’ordre économique et technique.

11 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

2-2- Classification selon l’orientation de l’entreprise

Ce mode de classement l’élément axe de différenciation des micros entreprises sur leur articulation au sein de la production sociale. Dans cette optique, le secteur des PME se partage en deux grandes catégories distinctes :

- Les matières artisanales et traditionnelles. - Les petites et moyennes entreprises orientées vers la grande industrie.

2-2-1- Les métiers artisanaux et traditionnels

Ce premier groupe couvre les entreprises de petite et moyenne dimension « orientées vers la vie quotidienne …vers l’agriculture».10

Puisant leur origine de l’artisanat individuel dont, à un certain stade de leur développement, elles annoncent le déclin.11 Au départ à vocation villageoise ou locale, elles se modernisent en se mécanisant sous l’effet des exigences croissantes du commerce et l’élargissement des marchés.

Elles se distinguent des PME par leur production qui couvre généralement l’intégralité des biens de consommation qui ont un caractère traditionnel :

Soie, production d’huile végétale, papier, porcelaine, objets de cuivre, etc.

Soit tous les objets de consommation liés à la vie courante. Les raisons de leurs survivance sont nombreuses ; leur importance dans la vie quotidienne, les étant nombreux et différenciés il est difficile de les standardisés, la transformation lente du mode de vie, etc.

Un autre trait distinctif : leurs équipements sont généralement anciens, leurs méthodes aussi. Elles sont enfin dans la plus part des cas à vocation local. A côté des métiers artisanaux et traditionnels nous distinguons une autre catégorie de petites et moyennes entreprises : celles de la production moderne.

10P.MANTOUX : La révolution industrielle au XVIII siècle.

11A.TEHAMI : le programme algérien des industries locales-SNED /OPU Alger 1979.

12 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

2-2-2- Les petites et moyennes entreprises de la production moderne

Cette seconde catégorie est celle dont les activités sont liées à l’industrie moderne, et aux exigences de son organisation. Elle se subdivise en deux genres distincts :

 Les PME sous-traitantes ou PME connexes

Leurs activités sont entièrement orientées vers les besoins de la grande entreprise. Elles se développent suivant des relations d’interdépendance avec les grandes entreprises industrielles, elles fournissent nombre de leurs consommations intermédiaires sur la base de liens de variables. La collaboration de la petite et moyenne entreprise avec grande entreprise peut se définir en suivant deux critères :

 D’après le type de travail exécuté pour le compte de l’entreprise leader.  D’après la forme de coopération réglant le rapport entre partenaires.

A. Salez distingue dans son ouvrage :

-L’exécution travaux : exécution d’heures de travail machines sur les matériaux plus ou moins élaborés confiés par le donneur d’ouvrage au receveur (la PME sous-traitante).La réalisation des produits : pièces détachées, sous ensemble, etc. Dont le donneur d’ordre (l’entreprise leader) aura fourni les caractéristiques techniques.

-La présentation de services : formation des individus, recherche, engineering, etc. elle concerne donc l’activité tertiaire. -L’exploitation en concession : se distingue des cas précédents « en ce sens que l’activité impartie se situe en aval de la production du maître de l’œuvre, plutôt qu’en amont »: prospection de marché, service après-vente, etc. -Suivant le critère forme de coopération P.Y. Barreyer après avoir défini sa « notion d’impartition comme consistant à se procurer à l’extérieur des services ou biens matériels constitutifs d’un ensemble ai lieu de tout faire soi-même » distingue six catégories d’impartition :

-La sous-traitante stricto sensu : sa pratique est répandu dans la constitution mécanique, l’automobile, la construction électronique. Dans ce sens cas figuré « l’industrie sous- traitante » exécute pour le compte d’une autre industrie donneur d’ordre et suivant ses

13 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

directives une commande spéciale de pièces, d’élément ou de sous ensemble qui devront s’intégrer au produit final. -La fourniture : offre sur le marché des produits standards identifiables sur catalogue et immédiatement disponible en stock. -La sous-traitante fourniture : se distingue de la simple fourniture en ce que le produit offert s’il correspond bien à une production spécialisée de l’entreprise doit néanmoins répondre à certaines normes ou dimensions pour satisfaire aux besoins du client. L’automobile, la construction aéronautique, etc. Font vivre de nombreux fournisseurs spéciaux en fabricant des ensembles tels que freins, appareil de contrôle, essuies glace, etc.

-La sous-traitante communautaire ou cotraitante : il s’agit d’un groupement de plusieurs formes pour l’exécution d’un marché. -La commission. -La concession. En fin une typologie de la sous-traitante peut être établie les modes de relation entre partenaire, donneur et receveur d’ordre. Dans cette optique on distingue : -La sous-traitante concurrente ou de capacité : l’entreprise sous-traitante offre une capacité de travail supérieur à un industriel qui ne peut réaliser à seul le niveau de production désiré. -La sous-traitante complémentaire ou de spécialité : dans cette seconde forme le maître d’œuvre (donner d’ordres) utilise le service de la sous-traitante spécialisée. -La sous-traitante permanente ou structurelle.

3- Les caractéristiques des PME

Inversement à la définition apportée à la PME diffère d’un pays à un autre, la PME présente les caractéristiques spécifiques communes à travers le monde. Ce sont des caractéristiques propres que leurs confère leurs tailles, leur organisation et leur hétérogénéité, qui peuvent être résumées comme suit :12

12Moez AHMED, « les sources de financement des PME et la mise en place du marché alternatif Tunisien », Mémoire online, Maitrise en sciences comptables, IHEC Carthage, 2007.

14 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

 La petite taille : caractérisée par une structure simple, des contactes directes, une distance hiérarchique, des relations de travail plutôt informelles. Les PME impliquent qu’elles gèrent un plus faible volume de ressources financières induisant un faible volume de ressources techniques et immatérielles et une faible spécialisation.  La centralisation et personnalisation de la gestion autour du propriétaire dirigeant : c'est-à-dire la centralisation de la prise de décision chez un seul individu qui est le plus souvent le propriétaire-dirigeant.  Une faible spécialisation du travail : les employés doivent généralement être capables de changer de poste de travail ou de fonction. Les équipements doivent permettre la flexibilité de la production en étant capable de produire à un coup compétitif des petites séries variées.  Une stratégie intuitive ou peu formalisée, forte proximité des acteurs : le dirigeant est suffisamment proche de ses collaborateurs et employés pour leur expliquer oralement les changements qu’il impose sans formaliser par écrit sa stratégie (le cycle de décision stratégique se situé dans le court terme).  Un système d’information externe simple basé sur les contacte directs, et un système interne peu formalisé : le système d’information des PME est caractérisé par le dialogue et le contact direct, l’information transmise étant tacite et peu codifiée.

La plus part des PME ont le statut juridique d’une société à responsabilité limitée (SARL) ou bien d’une société anonyme (SA). Ces SA sont en réalité des entreprises familiales camouflées en fausses sociétés des capitaux. Le caractère familial de la majorité des PME a pour conséquence une forte répercussion des établissements familiaux sur la vie des entreprises et réciproquement.

3-1- Les forces de la PME13  La PME présente généralement une structure simple et flexible qui lui permet d’être réactive à toute modification de l’environnement. Cette organisation entraine de faibles

13Moez AHMED, op.cite.

15 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

coûts de structure, ce qui peut lui donner un avantage concurrentiel par rapport à la grande entreprise (GE) ;  Les niveaux hiérarchiques étant souvent très réduits, les processus de décisions sont plus rapides pour régler les problèmes liés à l’activité. L’information circule également, de manière plus efficace, même si elle revêt un caractère informel ;  Dans les PME, les salariés peuvent être plus motivés que dans une GE. En effet, ils peuvent se sentir plus impliqués dans la pérennité de la PME, car cette dernière n’offre pas toutes les possibilités d’une GE. En cas de licenciement; de plus la taille de la PME, permet aux salariés d’être plus souvent associés aux prises de décisions ;  La modestie de la taille des PME leur permet une gestion du personnel plus efficace et plus économe. 3-2- Les faiblesses de la PME14  La taille de la PME est aussi un handicap; en effet, la PME est fragile de par son domaine d’activités; si la PME est mono-produit, une chute de la demande entrainera une baisse des revenus que la PME ne pourra pas compenser par un autre produit ;  Les PME qui dépendent d’un seul client, par exemple dans la grande distribution, ou d’un seul fournisseur s’expose à un risque économique très important ;  La PME peut également rencontrer des problèmes de financement liés à son développement. En effet, les banques sont souvent réticentes à accorder des crédits quand les PME ne sont pas adossées à de grands groupes ;  Les micro-entreprises et les petites entreprises, pour la plus part d’entre elles, tiennent une comptabilité incomplète et inadéquate ;  Quasi absence de niveaux hiérarchiques. 3-3- Les caractéristiques des PME en Algérie Les PME sont considérées aujourd’hui comme un acteur majeur des performances économiques du pays. Les PME Algériennes ont des caractéristiques, qui ne sont pas homogènes et varient d’un secteur d’activité à un autre, selon la dimension de l’entreprise et la région de son implantation.

14Moez AHMED, op. cite.

16 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

On peut dire alors que plusieurs caractéristiques relatives aux PME Algériennes peuvent être dégagées comme suit :15

 Une structure financière souvent fragile et la prédominance du capital amical (familial) ;  Une concentration relative dans les secteurs de la production des biens de consommation et des services ;  Prépondérance des micros-entreprises (97,72% des PME en Algérie (2013) appartiennent à la catégorie des TPE avec moins de 10 salariés) ;  Compétence et qualification professionnelles des dirigeants des PME sont souvent non justifiées (faible capacité managériale) ;  Manque d’encadrement technique (la majorité des PME Algériennes souffrent d’un retard technologique ce qui conduit à des conditions de production peu performantes) ;  Faiblesse de l’accumulation technologique ;  Quasi-absence de l’innovation et manque d’inventivité ;  Manque d’information fiables, pertinentes et actualisées ;  Une grande souplesse structurelle et un manque de spécialisation ;  Une disparité en termes de répartition spatiale de l’activité économique dans les trois régions considérées ou on enregistre une concentration plus importante dans la région du nord suivie par les hauts plateaux et enfin la région du grand sud ;  Plus de la moitié (55%) de l’activité économique des PME est concentré dans le secteur Bâtiments et Travaux Publics Hydrauliques (BTPH) et le secteur du commerce ;  La prépondérance d’une culture orale dans le travail (les chefs des PME, ne définissent (par écrit) que rarement leurs plans de stratégie et d’exécution, encore moins lors qu’il s’agit du future et du prévisionnel) ;

15SI LEKHAL Karim, KORICHI Yousef et GABOUSSA Ali, « Les PME en Algérie : Etat des lieux, contraintes et perspectives » Revue des entreprises Algériennes n°04,2013.p 38-39.

17 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

 Les recrutements chez ces PME se font d’abord au sein de la famille, puis dans le quartier ou dans le village.

Toutes ces caractéristiques visibles dans les PME Algériennes sont le produit de l’histoire, d’un environnement socioculturel et juridique. Ajoutant à cela, un environnement économique qui n’est pas favorable au progrès de ces entreprises sur le plan organisationnel et fonctionnel.

Section 2 : L’importance et localisation des PME

Dans cette section, nous allons montrer l’importance et les facteurs de localisation des entreprises.

1- L’importance des PME

Les PME jouent un rôle important dans le monde entier, qui réside particulièrement dans des avantages politiques, économiques et sociaux qui offrent son importance au regard de sa contribution au développement.

1-1- Sur le plan politique

L’existence des PME dans les pays favorise la naissance d’une génération des entrepreneurs nationaux. Elle permet aussi de lancer et de consolider le tissu économique adapté aux besoins du pays.

1-2- Sur le plan économique

Les PME jouent un rôle majeur dans la croissance économique ainsi que dans le développement régional et local, elles constituent la force motrice du développement dans la plupart des pays du monde et un axe majeur de la lutte contre la pauvreté.16

La création des PME favorise particulièrement la diversification de la structure industrielle, en même temps qu’elle aide à exploiter des ressources inutilisées recelant ainsi la formation de capital.

16 L’OCDE, « les petites et moyennes entreprises : force locale, action mondiale », juin 2000.

18 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

En effet, lorsque la demande d’un produit déterminé est restreinte à la production des petites quantités, est souvent la seule solution de rechange à l’importation. La petite et moyenne entreprise facilite par conséquent la substitution de fabrication locale aux importations.

Dans la zone de l’organisation de coopération et de développement Economique (OCDE), les PME jouent un rôle majeur dans la croissance économique et ce sont qui créent la plupart des emplois nouveaux .plus de 95 % des entreprises de cette zone sont des PME, qui représentent 60 à 70 % de l’emploi dans la plupart des pays.A mesure que les grandes entreprises réduisent leurs effectifs et externalisent de plus en plus de fonctions, le poids des PME dans l’économie s’accroit. En outre, la croissance de la productivité et par conséquent de l’économie tient en grande partie à la concurrence liée à la naissance et la mort, l’entrée et la sortie des petites entreprises.17

Comme elles participent aussi d’une grande part dans la formation du produit intérieur brut (PIB) de ces économies. Selon l’OCDE les PME représentent 30 à 70 % du PIB des économies occidentales.

1-3- Sur le plan social

Les PME jouent un rôle important dans la création d’emplois, l’augmentation de la compétitivité, la restructuration et la redynamisation des économies ainsi pour la lutte contre la pauvreté.18En plus de sa contribution à la création de richesse, la PME joue un rôle important dans l’absorption du chômage à travers sa capacité à créer de l’emploi, elle favorise aussi la répartition des richesses entre différentes couches de la population.

Les PME sont les centres de développement des la main d’œuvre et de l’esprit d’entreprises.

17Synthèse « Les petites et moyennes entreprises : force locale, action mondiale », l’Observateur OCDE, juin 2000.P02. 182éme conférence de l’OCED des ministres en charge des pme, « promouvoir l’entrepreneuriat et les PME innovantes dans une économie mondiale : vers une mondialisation plus responsable et mieux partagée, Istanbul-Turquie, 3-5 juin 2004.P09.

19 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

2- Les facteurs de la localisation des entreprises

Un facteur de localisation est une variable qui agit habituellement sur les décisions d’implantation d’une activité.

Donc l’implantation d’une entreprise a besoin d’une étude sur les facteurs de la localisation de celle-ci, qui influence d’une manière ou d’une autre sur son environnement à savoir :19

2-1- Les coûts de transports

Ils sont classés parmi les premiers facteurs de la localisation, où les entreprises cherchent toujours à minimiser les coûts de transports (la distance parcourir).

La primauté de ce facteur s’explique essentiellement par :

 Le caractère rudimentaire des moyens de transport existant qui a fait que les distances et les couts du transport représentent une part considérable dans les couts de production, ce qui explique qu’ils constituaient une variable décisive dans le choix d’une localisation ;  Le cout de transport est susceptible d’évaluation et il rend compte de la distance, ce qui lui permet de garder sa signification malgré le progrès technique et l’amélioration des infrastructures.

Pour qu’une entreprise arrive à minimiser ses couts de transports, celle-ci doit s’implanter le plus près possible des sources de matières premières et d’énergie et celle des marchés.

 Les matières premières et l’énergie : la localisation des établissements industriels a longtemps été conditionnée par la proximité des sources de matières premières et d’énergie, notamment les industries de base. Le volume et le poids de la matière,

19BEDJGUELEL, Fatsah, « Essai d’analyse des déterminants de la localisation des entreprises dans la wilaya de Bejaïa », Mémoire Magister en Sciences Economiques, option : espace, développement et mondialisation, Université Abderrahmane Mira de Bejaia, 2007. P 49-58.

20 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

première, qui coûte cher à transporter, pousse l’entreprise à s’implanter près de leur source,  La localisation près des marchés s’effectue lors que le cout de transport des produits finis est supérieur à celui des matières premières. 2-2- La main-d’œuvre

L’implantation de telle entreprise doit prendre en compte l’aspect qualitatif et quantitatif de la main-d’œuvre, ainsi que son coût.

Pour certaines entreprises, la disponibilité quantitative de la main d’œuvre est essentielle pour son choix d’implantation selon la taille et le secteur d’activité notamment les entreprises qui nécessitent une grande quantité de la main d’œuvre, ce qui oblige ces entreprises de se localiser dans les grandes concentrations urbaines ;

D’autres entreprises conditionnent une main d’œuvre qualitatif (âge, genre et le niveau de qualification de la population susceptible de recrutement) notamment les entreprises qui utilisent des technologies de pointe, telles que les industries d’électronique, d’électrotechnique, et d’autres activités de précision.

Ainsi, toutes entreprises cherchent beaucoup plus de maximiser son profit et de minimiser ces couts tels que les couts de la main d’œuvre. Dans ce cas elle va implanter son activité dans un lieu où le coût est plus faible.

2-3- L’environnement économique de l’entreprise

Il n’est pas concevable pour l’entrepreneur de décider de l’implantation de son entreprise sans tenir compte de l’environnement dans lequel elle va s’insérer. Celui-ci regroupe les dimensions de son fonctionnement qu’elle ne contrôle pas, il s’agit des conditions économiques, sociales, réglementaires de tout ce qui est relatif à son marché.

Dans l’environnement économique, on retrouve les relations directes entre l’entreprise désirant s’implanter et les entreprises déjà existantes. Ces relations expliquent la tendance à la concentration spatiale des entreprises qui engendre des économies dites « d’agglomération », car les grands marchés ont une demande de produits accrue et permettent la réalisation de bénéfice.

21 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

La concentration spatiale des entreprises leur permet de profiter d’un certain nombre d’avantage, comme une : une main d’œuvre qualifiée et spécialisée, des services spécialisés et des transferts technologiques, elles bénéficient, en outre, des économies d’urbanisation, qui se rapportent aux infrastructures, aux services variés et à un vaste marché. 2-4- Le cadre de vie Pour attirer et retenir une main d’œuvre qualifiée, l’entreprise mise sur le facteur relatif à la qualité de la vie, dans son choix d’implantation. Le cadre de vie comprend : les attraits naturels, telle que la situation géographique, les conditions climatiques, la beauté du paysage et la durée de l’ensoleillement qui renforcent l’attrait touristique du site, la présence d’équipements relatifs aux domaines éducatifs et de l’enseignement supérieur (université et centre de recherche), de la santé, du commerce, de la culture et des loisirs. En plus de ces caractéristiques, le cadre de vie englobe aussi les enjeux liés à la sécurité et à l’équité. 2-5- L’intervention des pouvoirs publics Pour réduire les inégalités du développement, les pouvoirs publics encouragent l’implantation d’investissement dans les régions les plus défavorisées en mettant en œuvre une série de mesures financées, fiscales et réglementaires.  Les mesures financières : ce sont des mesures qui servent à faciliter aux entreprises leurs financements auprès des établissements de crédit à un taux d’intérêt bonifie (les pouvoirs publics octroient des aides financières sous forme de primes pour l’investissement dans les régions les plus défavorisées) ;  Les mesures fiscales : ces mesures consistent à diminuer ou à baisser les charges fiscales pour encourager les entreprises à s’implanter dans ce territoire (réduire les taux d’imposition ou exonérer les entreprises pour une période déterminée) ;  Les mesures réglementaires : ces mesures visent à orienter les investissements à s’implanter dans telle territoire, de les centraliser dans des pôles en utilisant des politiques et un véritable contrôle par lesquels les pouvoirs publics interdisent ou soumettre à une autorisation à la localisation des entreprises.

22 Chapitre I : présentation et caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME)

CONCLUSION

Plusieurs courants d’études de la PME ont été apparus, ce qui a empêché d’unifier la définition de la PME, alors une diversité de définitions ont été données à cette dernière. Malgré la variété des typologies de PME, il existe des traits communs concernant ces caractéristiques et son importance dans l’économie.

La PME existait en Algérie, depuis l’indépendance, mais elle n’avait pas une grande importance comme elle a aujourd’hui, et elle se manifeste par la volonté de l’Etat ces dernières années, notamment par la promulgation des lois favorisantes la création et la promotion de ce secteur d’entreprise.

De manière générale, on peut considérer que les PME Algériennes ont contribuées à réaliser certains objectifs de façon partielle : création d’emplois, la croissance économique ainsi que le développement local.

23 Chapitre II : Généralités sur le développement local (DL) Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

INTRODUCTION Le développement local est un concept bien documenté et bien connu à travers le monde et ses actions impliquent l’amélioration du niveau, du cadre et du milieu de vie d’une communauté donnée par une intégration harmonieuse des actions entre différents secteurs d’activité. Il propose une approche globale, intégrée, communautaire et horizontale du développement des collectivités. A cet égard ce chapitre vise à étudier le DL dans son ensemble, pour cela nous l’avons devisé ce chapitre en deux sections, la première est consacré au cadre théorique du développement local, où nous allons essayer d’aborder les différentes définitions, les objectifs, Caractéristiques et approches du développement local et enfin les enjeux du DL. Dans la deuxième section, nous allons essayer d’aborder la problématique du développement local en Algérie, le rôle des PME et son impact sur le développement national. Section 1 : les éléments théorique du développement local Dans cette section, nous exposons le cadre conceptuel concernant le développement local afin de mieux comprendre ces concepts. 1- Définition du développement local Le développement local est une stratégie de développement orientée vers l’action qui valorise les potentiels locaux, mise sur les acteurs locaux et la dynamique qui les anime, interprète et tire avantage des politiques gouvernementales et de l’aide externe.1 Il existe aussi d’autre définitions de développement local, certaines d’elles mettant l’accent sur des aspects techniques et d’autres sur la volonté des acteurs donc politiques.

1-1- Aspect technique Le développement local est un processus qui vise à améliorer la situation d’un territoire de point de vue économique, social, environnemental et culturel, à partir des analyses, des intérêts, des besoins et des initiatives de différents acteurs locaux (publique et privé), et par la mise en place concentrée entre ces différents acteurs d’action cohérentes.2

1Rapport n°1, « Développement local : concepts, stratégies et benchmarking », document de travail n°33, septembre 2011, Algérie, p 07.

2Le développement local en Afrique, définition, origine, expériences « renforcement des capacités des acteurs du développement local et la décentralisation/définitions et principes », p.49.51.

24 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

La mise en place de ces actions se fait grâce à des ressources internes et externes au territoire et en relation continue avec d’autres territoires de même niveau et de niveau plus vastes. 1-2- Aspect politique Le développement local est la volonté politique de certains acteurs, de changer la situation de territoire sur lequel il vive et ce en entamant un processus et des actions en vue de construire, par leurs efforts conjoint avec le reste de la population, un projet d’avenir de territoire intégrant les différentes composantes économiques, sociales, culturelles et en articulation avec l’autre niveau de décision et d’action. A partir de ces différentes définitions, on distingue quatre notions principales qui sont :  Le territoire : c’est un espace géographique cohérent auquel les acteurs s’identifient parce qu’ils y vivent. Ce territoire n’est pas obligatoirement circonscription administrative ;  Un processus qui nait de l’intérieur de territoire : le développement local nait de l’intérieur de territoire (endogène), il est initié et porté par les acteurs locaux ;  Un projet global : au centre du développement local se situe le projet d’avenir de territoire voulu par les acteurs locaux. Il prend en compte l’ensemble des préoccupations des différents types d’acteurs ;  L’ouverture vers l’extérieur : le développement local prend en considération et s’articule avec les autres niveaux de décision et d’actions. Il s’inscrit dans des réseaux. Selon PEQUEUR le développement local est définit comme étant : « ni mode ni model, le développement local une dynamique qui met en évidence l’efficacité des relations non exclusivement marchandes entre les hommes pour valoriser les richesses dont ils disposent ».3 Dans cette définition l’auteur montre l’importance et l’efficacité des relations non marchandes entre les différents hommes, pour la valorisation des richesses dont ils disposent.

Pour lui, le développement local est sans mode et sans model.

3PEQUEUR B. (1989), « le développement local mode ou model », éd Syros, Paris. P16.

25 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

Et en 1982, le DATAR a définit le développement local comme suit : « la mise en œuvre le plus souvent, mais pas un cadre de coopération communale, d’un projet global associant des aspects économiques, sociaux, culturels de développement, généralement initie par des élus locaux, un processus de développement local s’élabore à partir d’une concentration large de l’ensemble des citoyens et des partenaires concernés et trouve sa traduction dans une maitrise d’ouvrage commune ».4

Selon WORMS : « le développement local est une réponse à une situation de crise, cette dernière est caractérisée par les problèmes d’emploi et d’identité. Le développement local, avant d’être une démarche prise en charge par les institutions où les mouvements constituent une sorte de réaction spontanée d’un tissu social. Il est à la fois un mouvement de retour à un territoire et d’ouverture sur le monde de l’avenir ».5

Selon Greffe XAVIER : « le développement local n’est pas la croissance, c’est un mouvement culturel, économique et social qui tend à augmenter le bien-être d’une société. Il doit commencer au niveau local et se propager au niveau supérieur. Il doit valoriser les ressources d’un territoire par et pour les groupes qui occupent ce territoire. Il doit être global et multidimensionnel, recomposant ainsi les logiques sectorielles.6

2- Les objectifs du développement local  Il vise à améliorer le cadre de vie des personnes de la communauté pour qu'elles puissent profiter d'un environnement sain et agréable;  Il vise également à améliorer leur milieu de vie pour qu'elles puissent s'épanouir dans une communauté qui leur offre plusieurs occasions sociales et culturelles;  Il cherche à augmenter le niveau de vie afin que chacun dans la communauté puisse travailler et donc gagner un revenu pour pouvoir profiter des avantages de la communauté création d'emplois et répartition de la richesse).

4Définition de donnée par le DATAR cite par J.L.GUIGOU dans sa communication leurs d’un colloque de Poitiers en 1982. P3.

5J.P. WORMS : «la démocratisation de la territorialisation de la fonction entrepreneuriales ». In revue correspondance multiple, N°276. Mars 1987.

6Greffe XAVIER, « Territoire en France : les enjeux économiques de la décentralisation », éd Economica, Paris, 1984.

26 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

Le succès d’une démarche de développement local dépend d’un certain nombre de préalables qui sont regroupés sous trois volets : l’existence d’une communauté locale, le partenariat et un climat propice à l’action.

Le retour au local permet de mobiliser les énergies territoriales pour continuer à créer des richesses et des emplois. Le développement local met en évidence l’efficacité des relations non exclusivement marchandes entre les hommes pour valoriser les richesses dont ils disposent. C’est un processus de diversification et d’enrichissement des activités économiques et sociales sur un territoire à partir de la mobilisation et de la coordination de ces ressources et de ces synergies. Mais, on préjuge que, Le développement local ne peut être réalisé sans une volonté d’implication active de chaque acteur du territoire.

3- Caractéristiques et approches du développement local 3-1- Caractéristiques du développement local

S’il faut choisir deux mots pour caractériser le développement local j’en avancerai deux sans hésitation : complexité et diversité. 3-1-1- Complexité La complexité du développement local est d’abord liée à celle des systèmes sociaux et économiques. Par ailleurs, pour entreprendre les activités de programmation, de formulation de projets et de leur mise en œuvre, il est nécessaire de faire intervenir plusieurs secteurs et disciplines. Il y a inter-sectorialité et interdisciplinarité or, faire travailler ensemble, en synergie différents secteurs d’activité économique et sociale ou faire intervenir l’ingénierie ou la technicité de différentes disciplines n’est pas chose aisée : aménagistes, géographes, écologues, urbanistes, ingénieurs, anthropologues, sociologues, économistes, agronomes, forestiers…doivent intervenir, en équipes, car on ne peut espérer avoir une compréhension correcte des réalités locales complexes à travers l’optique restreinte voire réductrice d’une seule discipline ou d’une seule spécialité. Par ailleurs, l’interactivité des secteurs et la dynamique qui accompagne le développement n’est pas de la gestion facile à appréhender ou à gérer.

27 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

3-1-2- diversité

Il ya diversité des besoins entre les hommes et les femmes, entre les jeunes et les vieux…diversité des données foncières géographiques et juridiques, diversité du relief, de fertilité des sols, de ressources hydriques, es conditions climatiques qui conditionnent le potentiel agricole ou forestier…Enfin, diversité des attentes et des priorités ce qui entraine dans le cadre des programmes de développement local une diversité de projets :

- Projet à caractère économique visant la production de biens et services faisant l’objet d’une commercialisation effective. Exemple : projet de développement agricole, artisanal, industriel et touristique. - Projet n’obéissant pas à une logique commerciale et fournis gratuitement aux populations locales et projet visant l’amélioration des conditions de vie des populations…

Exemple : projet de formation professionnelle ou de vulgarisation agricole ou projet de développement d’infrastructure routière. Projet d’éducation nationale, de santé publique, de réseau de distribution d’eau potable ou d’assainissement, projets de prévention de l’environnement ou d’appui institutionnel. En Algérie, c’est surtout ce dernier type de projet qui a été initié au niveau local ce qui a fait dire qu’on a fait « beaucoup social et peu d’économique ».

3-2- Approches du développement local

On distingue deux approches du développement local : l’approche territoriale et l’autre régulationniste.

3-2-1- Approche territoriale

Cette approche se base sur la proximité géographique des différents acteurs, elle ressemble trois approches territoriales : les districts industriels, les milieux innovateurs et les systèmes productifs localisé (SPL).

28 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

1- Les districts industriels7

Le concept de district industriel forgé par l’économiste britannique Marshall à la fin du XIX siècle peut être considéré comme une base théorique pour le développement local. En effet, ce concept qualifie la présence, au sein d’un territoire de petite taille, d’une gamme de petites et moyennes entreprises organisées autour d’un métier industriel, voire de plusieurs métiers, dont le développement dépend des fortes relations s’explique par le partage d’une culture commune des relations économiques et sociales considérée comme une ressource propre au territoire. Dans les années 1970, ce concept a été utilisé par des économistes italiens (G. Becattini) pour décrire l’organisation industrielle de la troisième Italie (Italie du centre et du nord-est). En France, cette analyse a suscité l’intérêt de certains économistes qui ont proposé la notion de « systèmes industriels localisés » pour décrire l’organisation économique de territoires comme le choletais (textile). Afin d’élargir le champ de l’analyse aux autres secteurs économiques, ils ont ultérieurement proposé la notion de « système productif localisé SPL».

2- Système productif localisé (SPL)

Le SPL est une notion dérivée du concept marshallien du « district industriel », il est une synthèse des travaux de divers chercheurs qui s’efforcent de donner une réponse à la question du développement à partir d’une analyse dynamique socio-économique locale et une meilleure prise en compte de la variable territoriale.

Un SPL est un groupement d’entreprise, en majorité des PME/PMI qui mutualisent des moyens et développement des complémentarités sur un territoire de proximité, pour améliorer leur efficacité économique. Elles se fédèrent autour d’un projet commun de mutualisation de leurs moyens et/ou de développement de complémentarités dans des domaines aussi variés que la production, le développement commercial et l’export, la communication, la veille et l’innovation technologique, les ressources humaines et la formation, les achats mutualisés. Un SPL est identifié selon 5 critères

7Le développement local : concepts, stratégies et benchmarking » document de travail n°33, septembre 2011, Algérie, p10.

29 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

- concentration de TPE ou PME ;

- Appartenance des entreprises à un secteur, couple produit/marché ;

- Existence de relations interentreprises fortes ;

- Accès à un ensemble de services marchands et non marchands afin que les entreprises acquièrent un avantage à être dans le système ;

- Idée d’une culture commune.

3- Les milieux innovateurs

Selon les défenseurs de cette théorie, c’est la notion de «milieu innovateur» qui peut constituer une base théorique pour le développement local. Selon Philippe Aydalot, pionnier de l'économie territoriale, il existerait des milieux plus ou moins propices au développement selon la nature des relations que les entreprises entretiennent avec leur territoire d’insertion.

Un «milieu innovateur» est celui où les entreprises développent des réseaux d’échanges et de coopérations et mobilisent les ressources humaines et matérielles de leur territoire. Ainsi, la notion de « milieu innovateur » permet d’analyser les facteurs de développement économique d’un territoire.

Ces deux approches considèrent l’espace non pas comme un simple morceau de sol mais comme un ensemble de rapports technique, économiques ou sociaux, plus ou moins riches en interactions et donnant lieu à des processus d’apprentissages collectifs.

3-2-2- Approche régulationniste

Face aux approches territoriales qui tendent à sacraliser le territoire, dans le sens qu’il joue un rôle déterminant dans le processus de développement local (notamment dans le processus de l’innovation), un autre courant de pensée, en mettant en évidence l’extrême variété des territoires, explique le dynamisme du territoire non seulement par la proximité géographique mais aussi par la proximité organisationnelle des entreprises. Cette approche puise ses fondements dans le modèle de l’économie résiliaire et régulationniste qui explique le

30 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

dynamisme du poste fordisme à travers les modes d’organisation et de spécialisation des entreprises, aux rapports entre elles et entre celles-ci et les salariés et aussi à leurs rapports avec les institutions, et qui se présentent en deux concepts fondamentaux : le réseau et la gouvernance.

1- Le réseau : un réseau d’entreprise désigne « un ensemble des nœuds interconnectés en vue d’une production marchande ». Pour P. Veltz, la logique des externalisations ne se justifie pas par les seules contraintes de concurrence. Elles s’élargissent aux relations de partenariat, aux relations contractuelles et aux relations de coopération. Ainsi, nous assistons à la transformation de l’organisation hiérarchique à une organisation en réseau où les relations sont structurées horizontalement. C’est les réseaux qui traduisent la régulation des relations entre les entreprises. 2- La gouvernance : cette notion est introduite par M. Storper et B. Harisson. Elle désigne le mode de régulation des rapports au sein d’un réseau. Elle repose en générale sur la combinaison de différentes formes : hiérarchie, sous-traitance, partenariat, etc. selon ces deux acteurs, la même organisation industrielle en réseaux de firmes spécialisées pour ressembler à un district Italien ou à une forme d’oligopole quasi- intégré (un marché dominé par un petit nombre de firmes concurrentes engagées dans un même processus productif). Selon l’optique régulationniste, le réseau et la gouvernance tissent des rapports étroits. Le réseau et la dimension spatiale d’une forme de rapports entre entreprises. Les rapports qui se développent dans le réseau sont identifiés par la notion de gouvernance. 4- Les enjeux du développement local La démarche a développement local présente plusieurs enjeux qu’on peut résumer dans les points suivants :8 4-1- Enjeux politiques / institutionnels : la coopération entre les différents niveaux du territoire représente un grand stimulateur de développement local.

8Levesque A. Fontan J M, « initiation au développement économique local et au développement économique communautaire : expérience pertinentes et études de cas », Montréal, 1992, p34.

31 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

4-2- Enjeux économiques : le marché du travail et de la distribution des biens de consommation s’organise au niveau local, où se construit la modernisation du tissu économique (sous-traitance, relation entre petites et les grandes entreprises…). 4-3- Enjeu social : la diminution de l’esprit de solidarité et le recueil sur l’acteur représente l’un des problèmes majeurs de la société. Désormais, c’est au niveau local que se fait l’emploi et l’insertion des exclus. 4-4- Enjeu culturel : sans développement culturel, le développement économique ne peut pas exister. Le besoin de maitriser l’environnement proche fait que beaucoup d’acteurs retrouvent leurs identités à travers l’action locale.

Section 2 : le rôle des PME dans le développement local en Algérie.

Dans cette section, nous analysons en premier lieu la problématique de DL en Algérie, ensuite la place, le rôle des PME et ses impacts sur le DL.

1- La problématique du développement local en Algérie

L’idée de « développement local » apparait au début des années 1980 dans le texte de la réforme économique ou la nécessité de restructurer et d’autonomiser les entreprises était fondée, entre autres, sur la réduction du déséquilibre régional. Alors qu’a partir es années 1970, la priorité avait été accordée aux grandes entreprises du secteur de l’industrie lourde et des hydrocarbures pour assurer le développement économique et de puis les années 1990, la tendance est inversée grâce a deux nouveaux phénomènes :

Le secteur privé, qui devient l’élément moteur et dynamique de l’économie ; le pouvoir, qui devient décentralisé puisque les organes de l’Etas n’interviennent plus directement dans l’organisation et la gestion des entreprises.9

Donc on peut dire que le développement local en Algérie a connu deux périodes : la première de 1962 à 1986, la seconde de 1986 à nos jours.10

9Pierre-Noel Denieuil et Mohamad Madaoui « Entrepreneur magrébins : Terrains en développement », Edition KARTHALA et IRMC, paris-Tunis, 2011.p173.

10Chérif Mustapha, «ZONE INDUSTRIELLE ET DEVELOPPEMT LOCAL: QUELLE ARTICULATION ? », revenu du chercheur, université de Tlemcen, 2010, p55.

32 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

1-1- La première période (1962-1986).

Le DL était perçu comme étant des programmes spéciaux intervenant comme correction des équilibres du « projet d’industrialisation »

Cette période se caractérise par une planification centralisée, elle a connue dans sont lot d’ajustement au fil des années les programmes suivants :

1-1-1- Les programmes spéciaux (PS) à partir de 1966.

C’est un ensemble d’opérations et de programmes rattachés directement à un secteur donné, ils sont programmés en liaison avec ceux du plan national. Ses objectives sont :

 Développement de l’investissement ;  L’organisation de l’assainissement ;  La recherche d’un équilibre entre les ressources locales et national ;  La poursuit de la politique de désenclavement et de l’électrification rurale ;  Création des postes d’emplois durable. 1-1-2- Les programmes d’équipements locaux des communes (PEL) à partir de 1970

Ils ont été mis on ouvre par le premier plan quadriennal (1970-1973), leurs objectifs sont :

 La création d’emplois et lutte contre le chômage ;  La création et le développement des infrastructures économiques et sociales.

Pour atteindre ces objectifs, cinq types de programmes d’équipement local ont été définis :

- Le crédit de rénovation et d’équipement des collectivités locales sahariennes et subsahariennes (RECLS).

-Les décences d’équipement collectif (DEC) afin d’améliorer les conditions de vie de la population.

-Le développement de l’industrie local (DIL).

-Crédit de plein emploi(CPE) afin de créer l’emploi et diminuer le taux de chômage.

33 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

-Le développement économique et rural (DER).

1-1-3- Les programmes communaux de développement (PCD) à partir de 197411

Il a été lancé dans le second plan quadriennal 1974-1977, il est destiné à regrouper dans un cadre cohérent toutes les interventions de portée local proposées par la commune, réaliser et gérées par elle financées sur ressources centrales. Il assure la plus large diffusion u développement, la valorisation des potentialités locales et la satisfaction des besoins de la population.

Les communes ont un pouvoir pour planifier et participer au développement économique ou social dans leurs territoires, mais le manque de moyens et la rareté des ressources on influencés négativement sur leurs fonctionnement, et leurs imposent la dépendance du pouvoir central.

1-1-4- Les programmes des industries locales (PIL) à partir de 197512

Ils sont à l’origine d’un 2e secteur public industriel décentralisé, dont le but de corriger les effets négatifs du processus d’industrialisation conduite par le centre.

Les PIL sont fondé sur les attributions communales en matière de développement socio-économique reposaient sur les principes suivants :

 Le renforcement de la décentralisation administrative par l’élargissement des responsabilités locales sur le plan économique ;  La valorisation de la main d’œuvre par le recours à des technologies simples et au savoir faire local ;  Le freinage de l’ixode rural et la valorisation des revenus ruraux non agricoles.

Cette période est caractérisée par l’empreinte de l’Etat comme seul entrepreneur et ce dans le souci de régler ses choix économiques.

11 SLIMANI el Ghania , ADOUANE Rosa, « La création des PME et le développement local : cas de la commune d’Akbou Taharacht » , juin 2015, p 78. 12 Idem, p79

34 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

Le développement local dans cette période peut se résumer comme une participation passive des collectivités locales à leur propre développement, c’est une sorte d’exécution d’un plan venu d’en haut.

1-2- La deuxième période (à partir de 1986 à nos jours)

Celle-ci intervient à partir de 1968 suite à la crise et les différentes reforment initiées sous la houlette du FMI et de la banque mondiale. Ces reformes et restructuration ont permis d’importants changement sur le plan politique- juridique-économique et social à savoir :

 Une rupture libérale (politique institutionnelle et économique) qui a permis de remodeler les rapports de forces en présence.  L’exécution du programme d’ajustement structurel (P.A.S) 1994-1998 aux fins des équilibres macro-économiques, ce programme a eu un impact négatif à courts termes sur la situation économique et social il s’est traduit par la réduction de la fiscalité suite au processus de dissolution des entreprises publiques (EPE et EPC). 1-2-1- Les réformes institutionnelles13

C’est au début des 1980 que ces réformes sont faites, et qui se basent sur la planification économique .Elles peuvent être résumées comme suit :

13 Op.cit., p 80

35 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

Figure N° 01 : La nouvelle organisation de la planification économie :

Plan annuel de développement

Investissement centraux Plan de développement wilayas et stratégique

Collectivités Entreprises Entreprises national et locales publique régionales

Secteur privés

Source: DAHMANI.M, « l’évaluation des procédures d’élaboration et d’exécution de la planification Algérienne », in cahiers de l’INES de Tizi-Ouzou, mars 1986, p 41. Au niveau local d’immenses compétences sont dévolues aux instances décentralisées le processus de réforme continuera à partir des dés 1988, un approfondissement avec la promulgation d’une loi sur la planification et deux autres lois en 1990.Avec ces deux dernières lois qui sont relatives à la commune et à la wilaya, c’est toute une politique de décentralisation et de développement local qui se met en place. En effet, le rôle de la commune en tant qu’instance décentralisée, est défini par l’article 88 de la loi 9980 qui annonce que « la commune met en œuvre toute mesure de nature à encourager et favoriser l’intervention des opérateurs ».Aussi cette loi charge la commune de pas moins de 250 missions à tout aspect de développement.

1-2-2- Les réformes économiques et le développement local14

Plusieurs réformes dans divers secteurs ont été enregistrés, dont les implications sur le développement local sont réalisées.

14DAHMANI.M, « l’évolution des procédures d’élaboration et d’exécution de la planification Algérienne » In cahiers de L’INESdeTizi-Ouzou, mars 1986.P42

36 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

 La restructuration organique des entreprises : Elle été engagée en février 1981et repose sur deux principes : -L’introduction de nouvelle normes de production dans le but d’accroitre les capacités de production et la nouvelle politique de salaires pour améliorer la productivité du travail. -La miniaturisation des grandes unités de production.  La réforme du secteur de l’agriculture : elle est basée sur la restructuration des secteurs socialistes et coopératifs de la révolution agraire en DAS (Domaines Agricoles socialistes) pour améliorer la production agricole. Les DAS sont issus de la réforme de 1980, le but essentiel de cette réforme est de permettre aux producteurs l’exercice de leurs responsabilités des terres et d’assurer une autonomie effective aux exploitations.  L’autonomie des entreprises publiques : la promulgation de la loi n° 88-01 du 12/01/1988 porte sur la loi d’orientation sur les entreprises pour l’environnement (EPE), constitue la réforme la plus importante de l’année 1988 .D’après cette loi les entreprises publiques sont des personnes morales de droit privé (SPA ou SARL), dotées d’un capital social et de l’autonomie financière. Suite à la promulgation de cette loi, 350 sociétés nationales sur 450 existantes sont transformées en EPE auxquelles est reconnue l’autonomie de gestion.  Promotion de secteur privé national : le secteur privé Algérien a longtemps été marginalisé par l’Etat. Il a connu un essor à partir des années 80 un début de réhabilitation à travers la promulgation de la loi 82-11 dont le but est d’encourager l’investissement privé à travers une série mesures incitatives. Les réformes sont économiques qu’institutionnelles, les entreprises durant cette phase semblent s’orienter vers un modèle de développement décentralisé. 2- La place et le rôle des PME dans le développement de l’économie national selon les indicateurs macroéconomiques.

En Algérie, les PME longtemps marginalisées et reléguées au second rang derrière les grandes entreprises publiques qui englobent la quasi-totalité des budgets des plans et des programmes de développement, elles occupent depuis deux décennies une place prépondérante dans le système économique.

37 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

Les réformes, qui ont été amorcées depuis les années quatre-vingt, l’ont conduit progressivement à changer la politiques économique qui sera désormais fondée sur les forces du marché, et qui a reconnu pour les entreprises privées le rôle important à jouer dans le développement local et national. Elles augmentent le volume d’investissement et de production, et elles absorbent le taux de chômage et de pauvreté.

Il convient alors de situer la place de PME algérienne dans un contexte macroéconomique à travers l’analyse de quelques indicateurs vulnérables (emploi, TVA et PIB)15

2-1- La contribution des PME en matière d’emploi

Le secteur des PME contribue de plus à la résorption du taux de chômages et la création d’emploi, et plus particulièrement par le secteur privé.

En effet le nombre d’emplois déclaré au 1er semestre 2015 est de 1 341 692 emplois, d’où en retient 1 295 257 emplois offert pas les PME privées, et seulement 46 165 emplois offert par les PME publiques, et le nombre d’emplois déclaré à la fin du 1er semestre 2016 s’élèvent à 1 474 277 emplois (1 438 579 emplois offert par les PME privées et 35 696 emplois offert par les PME publiques).

Le tableau suivant nous montre plus de détails sur l’évolution des emplois déclarés par types de PME au 1er semestre 2015et 2016 :

15BOURI Nassima, « compétitivité et mise à niveau des PME : logique et résultat », Mémoire de magister en management, Ecole doctorale d’économie et de management (Université d’Oran), 2012.

38 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

Tableau N° 03: L’évolution de l’emploi par type de PME.

1er semestre 2015 1er semestre 2016 Type de PME Évolution % Nombre Parts % Nombre Parts %

PME salariés 1295257 57,87 1438579 57,82 11.07 privées Employeurs 896 811 40,07 1013637 40,74 13,03 S/Total 2192068 97,94 2452216 98,57 11,87 PME publiques 46165 02,06 35 698 01,43 -22,67 Total 2238233 100 2487914 100 11.16 Source : bulletin d’information statistique -PME- N° 29. Page 15. Dans le tableau on montre clairement une hausse remarquable et une croissance des postes d’emplois générer par le secteur privée, et contrairement au secteur public qui a enregistré une diminution. 2-2- La contribution des PME en matière de Valeur Ajouté et Produit Intérieur Brut. La PME joue un rôle prépondérant dans la création de la valeur ajoutée, elles mesurent la production créée et vendue par une entreprise. La valeur ajoutée à l’échelle nationale est désignée par le PIB algérien, qui est pour l’essentiel la somme des valeurs ajoutées de l’ensemble des entreprises dans différent secteurs, implantées sur le territoire national. Des chiffres plus précis sont résumés dans le tableau suivant : Tableau N°04: L’évolution du PIB et de la VA. 2007 2008 2009 2010 2011 PIB Valeur * 1560,2 1679,1 1884,2 2146,7 2364,5 % 76,4 76,9 77,1 78,2 78,41 VA Valeur * 1486,8 1585,3 1783,77 2038,84 2239,56 % 85,35 84,68 585,06 85,53 85,90 * : Unité : En Milliards de dinars Algériens. Source : Ministère de la PME et de l’artisanat. En 2007, les PME de secteurs privés ont réalisées 1560,2 Milliards de dinars (80,8%) de la part du PIB, et 1486,8 milliards e dinars (85,35%) de la valeur ajouté. Comparativement à l’année 2011, nous constatons qu’il y a une augmentation était pas mal, 2364.5 Milliards de

39 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

dinars (78,41%) en ce qui concerne le PIB, et 2239,56 Milliards de dinars (85,90%) de la valeur ajouté. 3- L’impact des PME sur le développement local.

La création d’entreprises dans un territoire peut influencer ce dernier. Elle induit des impacts socioéconomiques et environnementaux sur le développement local et territorial, qui peuvent être structurés comme suit :16

3-1- Impact socio-économique.

Dans cette partie on distingue deux niveaux d’impacts, économique et social

3-1-1- Impacts économiques.  La PME a un impact sur le PIB, elle génère ainsi de la valeur ajoutée ;  Au niveau de l’investissement national, la réalisation d’un investissement va se traduire par une mobilisation de l’épargne internationale par les investissements directs étrangers (IDE) et les emprunts à moyen et long termes, provenant des marchés de capitaux internationaux ;  Dans le commerce extérieur et la balances des paiements, la PME participe aux exportations des produits qui nous font retourner de la devise, ce qui implique qu’elle a un impact sur la balance commercial (qui pourra être dans certains cas négative). De plus si un entrepreneur va se concentrer dans un milieu ou d’autres entreprises y sont déjà localisées, une certaine concurrence va être produite entre ces entrepreneurs. Notamment en termes de prix, d’innovation des produits et donc du renouvellement du tissu industriel. Cette concurrence sur le marché va simuler, à son tour, la compétitivité du territoire qui mène vers la mondialisation ;  Enfin, la PME contribue aux financements publics en payants les impôts et les droits de douanes. 3-1-2- Impacts sociaux. La PME, selon son développement économique, contribue à :

16 BOULKEMIR Hakima, « le rôle des PME dans le développement local : cas des PME de la zone industrielle ihedadden de la wilaya de Bejaia (2000-2010) » ; mémoire de master 2 METE, P 49-51.

40 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

 La réduction de la pauvreté ;  L’amélioration de l’équilibre macro-économique ;  La distribution des revenues ;  Et l’amélioration des les conditions d’existence des populations ;  Pour certaines entreprises, elles participent même à l’amélioration des indicateurs de l’éducation, de la protection de l’environnement et à l’insertion professionnelle. 3-2- Impacts environnementaux Un responsable de la PME est très proche des autres acteurs (citoyens, consommateurs, associations, élus locaux,…), donc pleinement conscience de l’impact de l’activité de l’entreprise sur son environnement. Ces impacts peuvent être présentés comme suit :  La localisation de l’entreprise dans une région donnée change la structure spatiale de cette dernière, en termes d’aménagement du territoire. De ce fait, plusieurs infrastructures de base vont être amenées (électricités, gaz, eau, infrastructures routières,…) ;  Certaines entreprises (plus particulièrement les entreprises industrielles et le service de transports) sont responsables des rejets gazeux, de consommation d’eau et d’énergies, et elles sont productrices de déchet, etc.

Perspectives de développement des PME en Algérie

Tous les programmes et les efforts pour la promotion des PME ne se valent pas, mais l’observation de leurs bilans nous enseigne qu’ils sont sérieux, même si leurs résultats réels ne sont pas vraiment satisfaisants, faute des gaspillages de l’énergie et de l’argent. La multiplicité des acteurs institutionnels et l’absence d’une coordination entre les différents organismes n’arrangent pas l’essor de la PME Algérienne. Elle a besoin de bénéficier d’une politique globale de développement dont les programmes de soutien doivent être bien articulés, dans une vision de moyen et long terme. Un programme national pour le développement des PME est nécessaire (comme celle de la Tunisie qui facilite l’enregistrement des affaires et des start- up manufacturières en particulier et qui a pour objectif la création de 240 nouvelles entreprises par année).

41 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

Pour renforcer le parc des PME, il faut créer des centres locaux de facilitation des procédures de création et de démarrage des entreprises, par répercussion augmenter le nombre d’unité économique et industrielles et aspirer à atteindre 1 million et demi de PME. Un chiffre avancé par les experts comme nécessaire au décollage et l’économie nationale.

L’Algérie connait beaucoup de TPE (96,15% des PME). A l’inverse, il y a un véritable déficit d’entreprises de taille moyennes. Il faut se soucier de la création mais aussi de devenir des entreprises après leurs naissances, en créant des outils pour leur permettra de grandir. Mettre en place un programme national dédie à la création des PME dites « gazelle » à forte croissance qui deviendra dans quelques années de grands groupes.

Face à l’étendu des enjeux des PME dans Le développement économique du pays, il est plus que jamais nécessaire de lever toutes les contraintes et les handicaps structuraux qui pèsent sur leur épanouissement.

Des mesures et des actions demeurent et doivent être entreprissent, puisqu’il existe un potentiel énorme de nouveaux porteurs de projets. Nous proposons les plus importantes:

 Moderniser le système bancaire en l’impliquant davantage dans le financement des petits entrepreneurs, en développant des instrument adaptés aux besoins spécifiques des PME et on décentralisant la décision d’octroi de crédit ;  Renforcer la capacité de financement des entreprises par la création d’une banque spécialisée dans le financement des PME ; comme OSEO en France ou BFPME en Tunisie .Qui aura pour vocation d’accompagner le développement de ces entreprises dans toutes les étapes de leur croissance et leur faciliter l’accès aux financements ;  Développer le financement par capital-risque, qui reste très peu répandu, mais aussi le microcrédit , un instrument susceptible allumera le moteur économique des individus qui n’ont pas les moyens financiers, et apporter une réponse aux difficultés financières que rencontrent les promoteurs- chômeurs pour constituer le fameux apport personnel ( 5 % ou 10% du cout du projet ) que réclame L’ANSEJ et les banques ;  Réformer l’administration publique et ses institutions, en adaptant leurs fonctionnements aux exigences de l’économie de marché et en réduisant les degrés de la bureaucratie et de la corruption ;

42 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

 Former les dirigeants des PME, en organisant des séminaires sur l’organisation du travail, la gestion, l’utilisation de l’outil informatique…Avec la création d’un réseau de centres de formation des dirigeants des PME, comme celui existant en Tunisie depuis 1980 ;  La vulgarisation des aides financières et des garanties existantes pour maximiser l’utilisation des PME pour les lignes de crédits ouvertes ;  Impliquer davantage les collectivités locales (APC et Daïras) dans le processus de la promotion des PME. Leur permettre des orientations et des aides techniques, par leur proximité des entrepreneurs grâce à des budgets spécifiques ;  La mise on d’un système national efficace de collecte, D’analyse et de diffusion d’informations économiques et financières et l’encouragement de l’utilisation des techniques de communication nouvelles comme Interne ;  Permettre l’accès au foncier aux meilleurs couts et faciliter l’installation des porteurs de projet de création d’entreprise ;  Encourager l’apprentissage des langues étrangères chez les chefs d’entreprises et les nouveaux diplômés ;  Renforcer le rôle des pouvoirs publics pour améliorer la compétitivité des entreprises, dans la finalité d’accroitre la taille des PME et stimules leur innovation ;  Créer des organismes d’appui et d’accompagnement pour le développement international des PME algérien

CONCLUSION

A travers ce qui a été présenté, nous avons essayé de mettre en écrit les notions développement local, et montré le rôle des PME Algérienne dans le développement local.

Le développement local est un processus qui vise à améliorer la situation d’un territoire de point de vue économique, social, culturel, et environnemental.

Au début des années 1980 cette notion du DL est t’apparut pour la première fois en Algérie dans le texte de la réforme économique ou la nécessité de restructurer et d’autonomiser les entreprises. Ce développement a connu deux périodes, la première période

43 Chapitre II: Généralités sur le développement local (DL)

de 1962 à 1986 qui se caractérise par une planification centralisé, et la seconde période de 1962 à nos jours qui intervient suit à la crise et les différentes reforment initiées sous la houlette du FMI et de la banque mondiale.

En Algérie, les PME longtemps marginalisées et reléguées au second rang derrière les grandes entreprises publiques qui englobent la quasi-totalité des budgets des plans et des programmes de développement, elle occupe une place prépondérante dans le système économique comme elle joue un rôle important dans le développement local et national, aussi elles absorbent le taux de chômage et la pauvreté.

44 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

INTRODUCTION Dans ce dernier chapitre nous allons procéder en premier lieu, à la présentation de la région d’étude (la wilaya de Bejaia et la commune d’Akbou) et quelques données sur les PME, ainsi que les infrastructure de base de la wilaya de Bejaia et la commune d’Akbou, tous ces points feront l’objet de la première section de ce chapitre, dans un deuxième lieu, nous tenterons de présenter, la zone d’activité TAHARACHT et la démarche méthodologique de l’enquête de terrain, et en fin l’analyse des résultats de notre enquête de terrains auprès de quelque PME de la zone d’activité TAHARACHT (la commune d’AKBOU). Section 1 : Présentation sommaire du milieu d’étude Dans cette section, nous mettrons l’accent sur la présentation générale de la wilaya de Bejaïa et la commune d’Akbou sur le plan géographique et démographique. 1- Présentation de la wilaya de Bejaia 1-1- La situation géographique et administrative1 La wilaya de Bejaia est située au nord-est de l’Algérie, sur le littoral méditerranéen avec une façade maritime de 120km, et une superficie totale de 3223.5km2. Elle est limitée par :  La mer Méditerranée au nord ;  La wilaya de Jijel à l’est ;  Les wilayas de Tizi-Ouzou et Bouira à l’ouest ;  Les wilayas de Bordj Bou Arreridj et Setif au sud. Le territoire de la wilaya de Bejaia est marqué par la prépondérance des reliefs montagneux (75% soit ¾ de la superficie totale de la wilaya), occupé par la vallée de la Soummam et les plaines située près du littoral.

1 Rubrique Monographie Wilaya, wilaya de BEJAIA, 2011, page 3

45 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Figure N° 02 : La carte géographique de la wilaya de Bejaia.

Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaïa 4eme trimestre 2014. Son organisation administrative a été composée de 19 daïras et 52 communes, reparties suivant le tableau ci-après : Tableau N° 05 : La répartition de la wilaya de Bejaia par daïras et communes.

2 DAIRA COMMUNES SUPERFICIES (Km2) BEJAIA 120,22 BEJAIA 46,32

AMIZOUR 109,36 FARAOUN 41,91 SEMAOUN 33,98 29,93

46 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

TIMEZRIT TIMEZRIT 38,09 SOUK EL TENINE 26,28 SOUK EL TENINE 47,47 53,27 56,66 TICHY 38,83 BOUKHLIFA 116,38 195,37 IGHIL ALI AIT R’ZINE 74,56 82,53 DARGUINA 31,06 AIT SMAIL 27,08 27,87 AOKAS TIZI N’BERBER 52,76 107,60 ADEKAR 71,34 BENI K’SILA 184,16 AKBOU 52,18 CHELLATA 41,60 AKBOU 68,40 50,11 54,42 M’CISNA 39,12 SEDDOUK AMALOU 57,14 77,86 34,00 TAZMALT BENI MELIKECHE 42,80 99,85 39,04 SOUK OUFELLA 13,82 CHEMINI 5,40 42,01 83,77 BARBACHA 45,56 IFRI IFRI OUZELLAGUENE 61,40 SIDIAICH 7,70

47 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

TINEBDHAR 16,61 SIDI AICH 38,84 SIDI AYAD 9,06 EL FLAYE 9,48 94,06 EL KSEUR FENAIA EL MATHEN 45,21 167,13 97,69 KHERRATA DRAA EL GAID 123,34 BENI MAOUCHE 94,86 TOTAL WILAYA 3223,50 Source : DPSB W. De Bejaia.

1-2- Les activités économiques dans la wilaya de Bejaia2 La wilaya de Bejaia connait un mouvement économique important dans les différentes branches d’activités, du fait qu’elle se situe dans le TOP 5 en ce qui concerne la création de PME à l’échelle nationale, à cet effet nous allons citer les différentes branches d’activités occupées au niveau de cette wilaya. 1-2-1- L’agriculture La superficie agricole totale (SAT) est de 164 794 ha soit 51,12 % de la superficie totale de la Wilaya. Superficie agricole utile (SAU) est de 130 348 Ha soit 79,1 %de la SAT ; dont 6 003 Ha irrigués soit 4,61 % de la SAU qui est répartie comme suit :  Cultures permanentes : 70 672Ha (dont 97,73 % en arbres fruitiers) ;  Terres labourables : 59 676 Ha ;  Pacages et parcours est de 30 859Ha ; La wilaya de Bejaia dispose d’une surface agricole utile de 130 348 ha, qui se subdivise en deux grands groupes : l’agriculture de plaine et l’agriculture de montagne. La première se développe sur les surfaces longeant la Soummam et qui concerne au premier degré les cultures

2 HAMADACHE Amara, « Quelle sont les ressources de financement des PME algériennes : problèmes et évaluation ? Cas des PME de la commune d’Akbou, HIMI-Bejaia (groupe INSIM), 2017, p 65.

48 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

arboricoles, suivies de terres labourables pour les céréales, l’aliment de bétail et la culture légumière.

L’agriculture de montagne concerne essentiellement les activités moins dépendantes de l’irrigation : oliviers, figuiers répartis en petite parcelles : jardins potagers et élevage (bovin, ovin, caprin, avicole, et apicole).

1-2-2- L’industrie

Le secteur industriel dans la wilaya de Bejaia a connu une transformation significative depuis la seconde moitié des années 90. Le secteur public qui était très dominant jusque là, commençait à se rétrécir devant un secteur privé qui a pu prendre forme en une période de temps relativement courte.

L’industrie de la wilaya de Bejaia connait ces dernières années une ascension remarquable au niveau national, avec un tissu industriel diversifié et d’une densité forte. La wilaya de Bejaia arrive même à concurrencer les grandes métropoles (Alger, Oran, Annaba,…) en matière d’attraction des investisseurs nationaux et étrangers. Sa densité industrielle est plutôt dominée par les industries agro-alimentaires avec un taux avoisinant 50% du nombre de PME/PMI du total du secteur industriel.

Ces entreprises se répartissent inégalement sur le territoire de la wilaya. La plus grande part se localise dans les grands centres urbains. En outre, les plus importantes entre elles se trouvent dans les parcs d’activité, c'est-à-dire dans les zones industrielles et les zones d’activités spécialement aménagées. Actuellement les trois zones industrielles (Bejaia, El-Kseur et Akbou) ainsi que certaines zones d’activité (TAHARACHT-Akbou, El-Kseur) regroupent presque la totalité des moyennes et grandes industries.

1-2-3- Les activités tertiaires Avec 13 464 unités employant 45 628 travailleurs, les bâtiments et travaux publics, le commerce, le transport et la communication sont les secteurs d’activités dominant, respectivement plus de 50% de la totalité des activités mais ne générant qu’un quart des emplois créent. A cet effet le développement du secteur tertiaire a été encouragé par les différents dispositifs de lutte contre le chômage, tel que l’ANSEJ qui a financé un grand nombre de projets.

49 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Les petites et moyennes entreprises (PME) et les petites et moyennes industries (PMI) à travers la wilaya de Bejaïa occupent une place stratégique par le nombre d’unités existantes qui s’élèvent à 21 067 où par le nombre de postes de travailleurs avec 59 313 employés. 1-3- Les infrastructures de base3 1-3-1- Réseau routier  Routes national es: 3 934 Km  Chemins de la wilaya : 442 Km  Chemins communaux : 3 228 Km 1-3-2- Réseau ferroviaire  Longueur de la voie ferrée : 90 km  Nombre de gares : 9 1-3-3- Infrastructure maritime  Jetée 3.400 ml  Quais 2.730 ml  Appontement pétroliers : 2 avec 3 postes  Superficie des plans d’eau 156 Ha  Superficie des terres pleines 50 Ha 1-3-4- Infrastructure aéroportuaire  1 aéroport international situé au chef lieu de wilaya 1-3-5- AEP et Assainissement  Réseau d’AEP : 2 188 Km  Réseau d’assainissement : 1 767 Km 1-3-6- Energie  Taux d’électrification urbain : 99%.  Taux de couverture en gaz de ville : 32%.

3 Op. Cite, page 5.

50 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

1-4- Données globales sur les PME de la wilaya de Bejaia La catégorie des petite et moyenne entreprises PME est constituée des entreprises qui occupent moins de 250 salariés, et qui ont un chiffre d’affaire annuel inférieur à 2 milliards de dinars ou dont le total du bilan annuel inferieure a 500 million de dinars. La Wilaya de Bejaia connait un certain dynamisme économique, cette dynamique s’applique par un nombre important de PME, à la fin de l’année 2015 la wilaya a enregistré 21 067 PME et 59 313 emplois. 1-4-1- La population des PME dans la wilaya de Bejaia La wilaya de Bejaia occupe la quatrième place au niveau national en termes de nombre de création d’entreprises avec 21067 PME au 31/12/2015. Tableau N° 06 : La population des PME dans la wilaya de Bejaia au 31/12/2015.

Nature des PME Nombre de PME Emploi Parts PME privés 21026 56849 99,80% PME publique 41 2464 0,20% Total 21067 59313 100% Source : la direction des PME de la wilaya de Bejaia.

Graphe N° 01 : Population du secteur des PME et de l’emploi dans la wilaya de Bejaia.

60 000

50 000 Nombre de PME

40 000 Emplois

30 000

20 000 10 000 0

PME privés PME publique

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de la direction des PME de la wilaya de Bejaia.

51 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Nous constatons à travers ce graphe que les PME privées occupent une place très importante dans la wilaya Bejaia, du fait qu’elle représente la majorité des PME avec une part de 99,80% à la fin de 2015(emploient un effectif de 56849 personnes), suivie par le secteur public avec un taux de 0,20 % du total des PME (emploient un effectif de 2464 personnes). 1-4-2- L’évolution des PME privées du 31/12/2011 au 31/12/2016

Tableau N° 07 : L’évolution des PME privées du 31/12/2011 au 31/12/2015

Nature de Année Année Année Année Année PME 2011 2012 2013 2014 2015 PME privé 13433 15000 17166 18931 21026 PME publique 41 41 41 41 41 Total 13474 15041 17207 18972 21067 Source : La direction des PME de la wilaya de Bejaia.

Graphe N° 02 : Evolution des PME Privées pendant la période allant de 2011 à 2015

25 000

20 000

15 000

10 000 PME Privé 5 000 PME publique

0 PME publique Années Années PME Privé 2011 Années Années 2012 2013 Années 2014 2015

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de la direction des PME de la wilaya de Bejaia. Nous remarquons que le nombre de PME augmente d’une année à une autre, elle a connu une croissance à moyen de 1773 entreprise par année, cela est due à la création de nouvelles unités de production, et de la contribution des organismes locaux pilotant les

52 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

différents dispositifs de soutien à l’emploi comme L’ENSEJ, L’ANGEM. Ce qui implique une augmentation de l’emploi, aussi la contribution de ces PME à redynamiser l’économie locale par la création de la valeur ajoutée. 1-4-3- Répartition des PME par commune au 31/12/2016 Dans le tableau ci-après, nous allons présenter la répartition des PME par commune sur le territoire de la wilaya de Bejaia avec de l’emploi. Tableau N° 08 : Répartition des PME par commune.

Communes Nombre de PME Emploi BEJAIA 6869 21871 AKBOU 1950 7387 TAZMALT 851 1924 EL-KSEUR 816 2609 TIMEZRIT 625 1401 KHERRATA 610 1199 AMIZOUR 586 1134 SIDI AICH 580 1211 SOUK EL TENINE 459 1313 AOKAS 455 1402 OUED GHIR 448 1250 SEDDOUK 444 1758 IFRI OUZELLAGUEN 399 1359 TICHY 393 1273 SEMAOUN 312 825 TASKARIOUT 311 724 DRAA EL KAID 278 840 TALA HAMZA 260 612 DARGUINA 235 503 AIT REZZINE 221 426 221 401 BARBACHA 209 390 MELBOU 205 957 AIT SMAIL 203 684 CHEMINI 197 362 BENI DJELIL 189 480 BOUDJELLIL 179 674 SOUK OUFLA 173 442 AMALOU 170 366 IGHRAM 149 402 BOUHAMZA 135 191 TOUDJA 123 323

53 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

ADEKAR 119 341 FENAIA ILMATEN 118 315 EL FLAY 117 466 TAMRIDJET 112 188 BENI MAOUCHE 111 387 M’CISNA 107 541 103 217 TIZI NBERBER 103 239 BOUKHLIFA 100 246 KENDIRA 95 197 IGHIL ALI 91 153 AKFADOU 91 153 TIFRA 88 185 CHELLATA 80 119 TAOURIRT IGHIL 76 131 TIBAN 72 172 SIDI AYAD 67 126 TINBDAR 63 150 BENI MLIKECHE 45 68 TAMOKRA 23 42 TOTAL 23472 61129 Source : CNAS de la wilaya de Bejaia.

Le tableau ci-dessus nous montre la concentration de la majorité des PME dans les quatre premières communes (Bejaia, Akbou, Tazmalt et El-Kseur) qui peut s’expliquer par la disponibilité des infrastructures de base dans ces régions et surtout l’existence des zones industrielles mieux aménagées. 2- Commune d’Akbou 2-1- Aperçu historique La ville d’Akbou se situe dans la vallée de la Soummam à 200km de la capitale (Alger) et à 70 km de la wilaya (Béjaia). Elle est aussi le chef lieu de la daïra qui se compose de quatre communes ; Ighram, Chellata, Tamokra et Akbou. Akbou, est une création Française, datant de 1874. Elle portait le nom de Metz pendant la période coloniale et Le point le plus remarquable est la présence d’un mausolée d’époque romaine, attribuée à la famille berbère romanisée de Firmus. La commune d’Akbou dispose d’un réseau routier constitué principalement de la route nationale N°26 qui la relie avec l’espace wilaya, régional et national (relie le nord et l’est d’Algerie). Elle a d’autres accès routiers qui assurent sa liaison avec les autres communes en

54 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

plus de passage de la voie ferrée (Bejaia- Alger) dans le territoire communal. Elle se caractérise par une forte densité de la population au km2, sa forte agglomération et sa forte urbanisation.

Cette commune est dotée aussi d’une zone industrielle et d’une zone d’activité TAHARACHT. 2-2- Situation géographique et relief La commune d’Akbou est incluse dans la vallée de la Soummam. Elle est située à environ 70km du chef lieu de la wilaya et à près de 200km à l’est de la capitale. D’une superficie de 52,18km2, elle s’étend sur 15km d’est en ouest, et sur 1,5km à 6,5km du nord au sud. Elle se situe sur les flans de la chaine de montagne de Djurdjura à une altitude de 280 m (la ville d’Akbou). Second pôle économique et urbain de la wilaya de Bejaia. Elle est délimitée au nord par Ouzellaguen, à l'Est par la rivière de la Soummam, qui la sépare de la commune d’Amalou, au Sud-Est par l'oued Sahel, appelé localement "assif Abbas", qui la sépare de la commune de Ait R'Zine, au sud par la commune de Tazmalt, à l'ouest par la municipalité de Ighram et au nord-ouest par la ville de Chellata. La commune d’Akbou comprend trois types de relief : 2-2-1- La plaine  Au sud de la commune, perturbée dans sa partie centrale par le piton d’Akbou.  Elle présente une pente inférieure à 5%.  Occupant une surface avoisinant les 48% de la superficie de la commune et une altitude ne dépassant pas les 200m. 2-2-2- Les piémonts  Zone intermédiaires entre montagne et plaine.  Située le long de la partie centrale de la commune, on distingue :  Bas piémonts : pente comprise entre 05% et 25% ;  Hauts piémonts : pente comprise entre 25% et 45% ;  Le Piémonts occupe une surface avoisinant les 44,% de la superficie totale de la commune et une altitude comprise entre 200m à 300m. 2-2-3- La montagne  Elle présente une pente de plus de 45%.

55 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

 Elle occupe une surface qui représente environ 08% de la superficie totale de la commune. 2-3- Population et démographie La commune est fortement peuplée. En 2015 elle compte 56 000 habitants, répartis sur une superficie de 52,18km2. En tant que deuxième pole économique de la wilaya, Akbou attire une population nombreuse, ce qui fait que l’établissement humain s’accentue d’année en année. 2-3-1- L’évolution de la population La commune d’Akbou connait une évolution importante de la population d’une année à une autre. Tableau N° 09: Evolution de la population de la commune d’Akbou.

Population Superficie Densité Années Masculin Féminin Total (km2) (hab/km2) 2007 26882 25864 52746 52,18 1010 2008 27190 26160 53350 52,18 1022,42 2009 27277 26688 53965 52,18 1034 2010 27446 26853 54299 52,18 1041 2011 27599 27003 54603 52,18 1046,43 2012 27773 27174 54947 52,18 1053 2013 27950 27347 55297 52,18 1060 2014 28126 27519 55645 52,18 1066,40 2015 28310 27690 56000 52,18 1073 Source : Elaboré par nos soins à partir des données de la DPSB de la wilaya de Bejaia.

56 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Graphe N° 03 : Evolution de la population de la commune d’Akbou. 57 000

56 000

55 000

54 000 population

53 000

52 000

51 000 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de la DPSB de la wilaya de Bejaia. LA commune d’Akbou a connue une augmentation démographique importante entre 2007 et 2015 avec une hausse de 3254 habitants. En 2015, la commune a enregistré une densité de 1073ha/km2. En se focalisant sur le tableau ci-dessus on s’aperçoit que la population ne cesse d’accroitre suivant un rythme différent et cela est dû principalement à l’amélioration des conditions de vie (éducation, santé, réseau de route…) Ce qui concerne la répartition par sexe nous remarquons une légère prédominance du sexe masculin sur le sexe féminin entre les différentes années. 2-4- L’emploi L’emploi est un ensemble de fonctions ou de distributions des occupations pour les gens, qui nous permettent de voir le nombre de population qui déposent les demandes d’emploi dans le service ANSEJ.

57 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Tableau N° 10 : Répartition des projets financés par rapport à l’emploi.

Secteurs Agriculture BTPH Industrie et services Total années et pêche maintenance 2014 1 62 56 109 228 2015 4 78 62 107 251 2016 3 38 22 56 119 Total 8 178 140 272 598 Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’ANSEJ. Concernant les projets financés par l’ANSEJ dans la création d’emploi, suivant les donnés fournis par le dit service, nous constatons que durant la période 2014-2016 le secteur principal le plus financé est le secteur des services avec 272 emplois suivi par le secteur BTPH avec 178 emplois puis, le secteur d’industrie et maintenance avec 140 Emplois et enfin, l’agriculture et pêche avec 8 emplois. Tableau N° 11: Répartition des micros entreprises financés par l’ANSEJ.

secteurs Agriculture Industrie et BTPH services Total et pêche maintenance années 2014 1 22 23 58 104 2015 2 21 18 39 80 2016 1 15 9 34 59 Total 4 58 50 131 243 Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’ANSEJ.

En ce qui concerne les projets financés par l’ANSEJ par rapport au nombre de micros entreprises depuis 2014 jusqu’au 2016, nous remarquons que le secteur le plus financé dans cette période demeure le secteur des services enregistrant 131 entreprises suit par BTPH avec 58 entreprises puis l’industrie et maintenance avec 50 entreprises et le secteur agriculture et pêche en dernier lieu avec 4 entreprises.

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Tableau N°12 : Répartition des projets financés par le niveau d’instruction.

Niveaux Formation Universitaire professionne Moyen Primaire Secondaire Total années lle 2014 20 54 21 3 6 104 2015 39 12 4 2 23 80 2016 25 29 3 1 1 59 Total 84 95 28 6 30 243 Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’ANSEJ. Suivant le tableau ci-dessus et selon les donnés fournis par l’ANSEJ, nous déduisons que depuis 2014 jusqu’au 2016 ceux qui ont des formations professionnelles sont privilèges avec 95 bénéficières vient après les diplômés universitaires avec 84 bénéficières suit le niveau secondaire avec 30 bénéficières puis le niveau moyen avec 28 bénéficières et le cycle primaire en dernier lieu avec 6 bénéficières. 2-5- Les infrastructures de base (Akbou) 2-5-1- Réseau routier  Routes Nationales: 23 km  Chemins de Wilaya: 03 Km 500 m  Chemins communaux: 19 Km 500 m  Pistes: 20 Km 2-5-2- AEP et Assainissement  Akbou dispose d’un réseau important d’alimentation en eau portable (A.E.P), qui répond aux exigences actuelles. Néanmoins, de par l’état vétuste de celui-ci, la commune a programmé diverses opérations, à savoir : -La réalisation de nouveaux forages ; -La réfection et la réalisation de conduites d’adduction ; -La réalisation de deux réservoirs de 6000 m3, au lieu dit Bouzeroual, pour l’alimentation en eau à partir de l’adduction AEP du barrage Tichihaf.  Le réseau d’assainissement de la commune d’Akboues t estimé à un taux de raccordement de 95%.

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2-6- Secteur socioculturels 2-6-1- Education Après l’indépendance le secteur éducatif était la priorité de l’Etat pour réduire L’analphabétisme qui touchait la quasi-totalité de la population algérienne. La lutte contre l’alphabétisation par la généralisation de la scolarisation obligatoire et gratuite, la construction d’infrastructure éducatifs et les autres soutiens en faveur des familles défavorisées ont eu des résultats satisfaisants. La direction de l’éducation 2015, présente la réalisation d’infrastructure pédagogique pour répandre à la demande, le tableau suivant nous résume les principaux indicateurs du secteur de l’éducation. Tableau N° 13 : Principaux indicateurs de l’éducation pour les trois cycles. Nombre Nombre d’élèves Nombre d’enseignants Nombre D’établissement Niveaux Total Dont filles Total Dont femmes Niveau primaire 23 5246 2557 255 133 Niveau moyen 08 3824 1894 277 176 Niveau secondaire 04 4080 1909 262 164 Source : Elaboré par nos soins à partir des données de la D. Educations de la wilaya de Bejaia(2015). Le tableau ci-dessus montre que la commune d’Akbou à une suffisance d’établissements et d’enseignants, aussi le taux de scolarisation est présenté par, la catégorie de 6 ans atteins prés de 98,2%, et la catégorie de 6 ans à 15 ans est montré de 95,91%, enfin la catégorie de 16ans a 19 ans montre que 55,60%. La carte des établissements scolaire est dans l’ensemble satisfaisante puisque l’accueil des élèves à chaque rentrée se fait toujours dans des conditions normales. 2-6-2- Santé En ce qui concerne le cadre de la santé de la commune d’Akbou est doté de plusieurs infrastructures, administrativement hiérarchiques et réparties sur le territoire. La commune est dotée de

 Une polyclinique ;  5 salles de soins ;

60 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

 17 pharmacies privées et 3 PCA. En effet, la densité des infrastructures sanitaires restent insuffisantes pour permettre un accès des populations aux soins de bonnes conditions. 2-6-3- Jeunesse et sport La Direction Jeunesse et sport (DJS) (2015, indique que la commune d’Akbou et doté des infrastructures sportives suivantes :  Une salle OMS ;  29 aires de jeux ;  Une salle polyvalente ;  2 maisons de jeunes ;  Un stade communal ;  Une bibliothèque. Mais elles restent insuffisante par rapport au nombre d’habitat que compte la commune. 2-6-4- Tourisme Le tourisme intervient dans le contexte d’un système global régissant les activités de l’homme basées sur son univers quotidien, à savoir : le travail, l’habitat et loisirs, la commune d’Akbou est dotée de :  03 hôtels à 224 lits ;  Une salle de cinéma à 500 places ;  Mausolée d’Akbou. 2-7- Le secteur économique La commune d’Akbou joue un rôle important dans l’économie de la région par sa densité de son tissu industriel, sa réputation qui a largement dépassé les frontières nationales, s’est construite autour d’une ZAC de 50 dynamiques entreprises qui s’étend sur près de 50ha. En perpétuelle extension à cadence accélérée, cette commune est en voie de s’enrichir d’un terrain de 80ha qui la fera passer au stade de zone industrielle tout en lui permettant de répondre au désire de s’y installer. Le dynamisme de cette enclave économique à fait oublier qu’Akbou dispose déjà d’une zone industrielle avec de grandes entreprises Etatiques comme

61 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

ALCOVEL, MACSOUM , SOMACOB et privées comme DANONE DJURDJURA, SOUMMAM et GENERAL EMBALLAGE. 2-7-1- L’agriculture  Répartition générale des terres La Superficie totale de la commune d’Akbou est de 5218 (HA), la superficie agricole utile est de 3456 (HA) soit 66 ,23% de la superficie total de la commune, 526 (HA) des passages et parcoures. Graphe N° 04 : Répartition des terres.

terre agricole utile

passage et parcoure

terre improductives des exploitation superficie forestière

Terre improductive non affecte a l'agriculture

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de la direction des services agricoles2015. La figure ci-dessus nous montre que la surface agricole utile domine la région avec 66,23% de la surface totale, Les terres improductives non affectées à l’agriculture viennent à la deuxième position avec 14,76, suivi par la superficie de passage et parcoure avec 10,08, la superficie forestière avec 7,97%, et enfin la surface des terres improductives des exploitations avec 0,96% de la surface totale.

62 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Tableau N° 14 : Les principales productions en QX.

Produit céréales Fourrages Agrumes Culture Olivier Figuier Légumes maraichères sec 2014/2015 2591 4125 16200 45552 41320 2000 180 Source : direction des services agricoles 2015.

Nous constatons à travers ce tableau que les principales productions dans la commune d’Akbou, concevoir la prédominance des cultures maraichères et les oliviers avec 45 552 et 41320 QX respectivement, des Agrumes avec 16200 QX, les fourrages avec 4125 QX ainsi que les céréales avec 2591 QX, les figuiers avec 2000 QX, enfin les légumes sec avec 180 QX. 2-7-2- Industriels et mines L’industrie est un secteur économique concentrant sur les activités de transformation des produits (matière première, produits semi-finis). La commune d’Akbou est dotée de plusieurs unités industrielles (les PME privés et publics). Tableau N° 15 : Unités industrielles du secteur public.

Noms des unités et Produits et capacités initiales installées Effectifs adresse Fabrication filés coton 1800T/an + acrylique, SPA ALCOVEL tissus, habillement 1 500 000 ml et tissus BP : 636N26 Z.I.Akbou 408 ameublement 200 000ml SPA MACSOUM Chaussures de sécurité 60 000 p/an, Manufacture de chaussures Chaussures professionnelles 120 000 p/an 267 Soummam Chaussures civiles 60 000 p/an. Z.I. RN 26 Akbou SOMACOB (unités Matériaux de construction 46 d’agrégats d’Akbou) TOTAL 721 Source : la DPSB de la wilaya de Bejaia.

Le tableau ci-dessus nous montre que la commune d’Akbou est dotée de trois unités de secteur public, elle est classée la deuxième après Bejaia. Ces unités fonctionnent avec 721 employés. Ce que nous a permis de conclure qu’Akbou recèle de forte potentialité économique.

63 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Tableau N° 16 : Principales PME/PMI des secteurs privés.

Noms des unités et adresse Produits et services Effectifs

SNC GOLDEN DRINK AMRA ET CIE Jus de fruit et boissons divers non 122 ZAC TAHARACHT-AKBOU alcoolisé

SARL ALMAG ZAC TAHARACHT Margarines et dérivés 70 AKBOU SARL CONDI VOLAILLE ZAC Abattage conditionnement volaille 85 TAHARACHT AKBOU

SARL BATELEC Production matériel d’électricité 61

EURL GENERAL PLAST Prod .de préformes et capsules 107

SARL MOLINO GRANI Mixte semoule/Farine 75

SARL GRAND MOULIN DE LA VALEE SEMOULE 31 SARL AKBOU PLASTIQUES Fabrique d’emballage plastique 27

SARL BETONEX ZAC TAHARACHT Fabrication de béton et agglomérés 149 AKBOU

BRIQUETERIE BELHOUL Brique rouge 160

SARL SEMOULERIE SOUMMAM GRANI semoule 200

SARL PRIMA VIANDE Transformation de viande 120

GENERAL PLAST Industrie chimique et caoutchouc 89 Source : la DPSB de la wilaya de Bejaia.

Le tableau ci-dessus indique que la commune d’Akbou a de nombreuses PME et PMI, elle est de plus en plus liée à sa zone d’activité TAHARACHT de renommée locale, régionale et même nationale contribue à renforcer l’attractivité de la région et fournir de l’emploi pour sa population et pour les communes voisines.

64 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Section 2 : Présentation de la démarche, le questionnaire et l’échantillon Dans cette deuxième section, nous allons présenter tout d’abord la zone d’activité TAHARACHT puis la démarche méthodologique de l’enquête de terrain où nous allons analyser et traiter les données que nous avons récupéré. 1- La zone d’activité TAHARACHT. La ZAC TAHARACHT est créée en 1993 suite à la délibération N° 185 du 04/09/1986 de l’APC d’akbou, approuvée le 31/10/1986 par monsieur le chef de Daïra d’Akbou. Elle est identifiée par l’acte administratif N° 269 du 17/01/1993, publié à la conservation foncière d’Akbou le 26/10/1993, volume 4 N° 22. Elle est située au sud Est du chef-lieu de la commune d’Akbou à proximité de la route nationale N° 26 et de la voie ferrée. Elle est d’une superficie totale de 24 ha 85 Ares 21Ca (248521,00 m2) répartie en 50 lots, tout attribués. Vue d’une demande plus importante au niveau de la commune d’Akbou sur les terrains à usage industriel, la zone de TAHARACHT a connu une extension en 1998.

Sur une surface de 22ha 48ares 95ca (224895,00 m2) répartie en 45 lots dont 03 lots disponibles (non attribués). Ainsi, la zone de TAHARACHT est constituée de deux sous- zones : la zone (Initiale) et la zone II (extension sur la partie communale et une extension sur la partie domaniale (09 ha 77ares 05 ca) sa superficie totale est de 57ha 11 ares 21 ca.4 En termes d’activité, la zone TAHARACHT contient 63 entreprises de production, dont 45 entreprises sont des PME (72% des activités de la zone sont des PME), le tableau ci-après nous donne plus de détailles sur ces PME : Tableau N° 17 : Les PME de la ZAC TAHARACHT.

N° Noms des unités Produits et services Effectifs 01 ETS AIT HELLAL Agro-alimentaire 19 02 ETS ETABLISSEMENT MARZOUK Gaz industriel 12 Industrie mécanique, métallique et 03 EURLGMFCI 48 métallurgique. 04 SARL AKBOU PLASTIQUE Fabrique d’emballage plastique 23

4Agence foncière de la wilaya de Bejaia, antenne d’Akbou fiche technique de la zone d’activité TAHARACHT Akbou

65 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

05 SARL ALL PLAST Transformation de plastique 200 06 SARL ALMAG Margarines et dérivés 60 Travaux d’installation electrique 07 SARL BATELEC 61 dans tous locaux 08 SARL BETONEX Fabrication de béton et agglomérés 144 09 SARL CONDI VOLAILLE Abattage conditionnement volaille 85

10 SARL GENERAL PLAST Prod .de preformes et capsules 89 SARL GRAND MOULIN DE LA 11 Semoule, farinef 44 VALLEE SARL GRANIT NEGOCE 12 Import, export et transport 121 TRANSPORT SARL MEZIANE TRAVEAUX 13 Bâtiments et travaux publique. 178 ROUTIERS 14 SARL MOLINO GRANI Mixte semoule/farine 75 15 SARL PASTA WORLD Pates alimentaires et couscous 68

16 SARL PRIMA VIANDE Transformation de viande 74 SARL SAVONNERIE Fabrication savon, détergent et 17 37 GUELDAMENE entretien SARL SEMOULERIE SOUMMAM 18 Semoule 171 GRANI SARL SOUMMAM MINERAL 19 Agro-alimentaire 75 WATER SARL TREFELERIE GUEL Industrie des matériaux de 20 48 DAMANE construction, céramique et verre. 21 SARL VERYNET Industrie 152

22 SNC BRIQUETERIE BELHOUL Brique rouge 127 Jus de fruit et boissons divers non 23 SNC GOLDEN DRINK 150 alcoolisé 24 SNC TAHARACHT GRANITO Carrelage granito 16 25 SPA ELAFRUITS Fruits et légumes surgelès 120 Source : Elaboré par nos soins à partir des données de la CNAS d’Akbou.

66 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

2- La démarche méthodologique de l’enquête de terrain 2-1- Objectifs et déroulement de l’enquête Afin de consolider notre travail théorique et pour répondre clairement à la problématique posée, nous avons donc opté pour une démarche de prospection. Celle-ci va nous permettre de réunir des informations nécessaires pour clarifier le rôle des PME dans le développement local. D’abord nous allons représenter la forme et le contenu du notre questionnaire. Ce dernier est élaboré afin de rassembler les informations nécessaires pour confirmer ou infirmer nos hypothèses, et bien entendu pour répondre à la problématique posée.

2-2- Contenu du questionnaire Le questionnaire est une technique d’investigation scientifique la plus adéquate pour joindre un grand nombre d’entreprises en peu de temps. Le choix de cette technique pour notre enquête est déterminé par son rôle principal de faire un prélèvement quantitatif (chiffré) de la réalité des entreprises. Le questionnaire, composé en trois parties, contient 20 questions.

Axe1 : Identification et caractéristique des entreprises Cet axe vise à faire ressortir les caractéristiques générales des entreprises enquêtées tel que ; le nom d’établissement, son adresse, sa forme juridique, l’année de son entrée en activité, domaine d’activité, effectif et capital social.

Axe 2 : Profil de l’entrepreneur Cet axe s’intéresse aux entrepreneurs (leurs origine, niveau de formation) et les motivations à l’origine de la création de leurs entreprises. Axe 3 : localisation de l’entreprise Ce dernier axe porte sur le choix de localisation des entreprises enquêtées et porte sur : les raisons de choix de localisation, l’existence des facteurs déterminants le choix de localisation, la contribution des entreprises de la zone à l’amélioration de niveau de vie et enfin, les apports des entreprises en terme du développement.

67 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

2-3- Présentation de l’échantillon global :

Tableau N°18 : Présentation de la taille de l’échantillon global de notre enquête.

Nombre de questionnaires Références Taux (%) Nombre de questionnaires 20 86,96% récupérés Nombre de questionnaires 03 13,04% non récupérés Nombre de questionnaires 23 100% distribués Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

Après avoir récupéré les questionnaires distribués, nous avons constaté que parmi les 23 questionnaires distribués, nous avons que 20 entreprises qui ont répondu soit 86,96%, et le reste (3 entreprises), soit 13 % n’ont pas répondu pour plusieurs causes :  Quelques entrepreneurs (ou responsables des entreprises) ont refusé de remplir le questionnaire par manque de temps ;  Certains d’eux étaient soit en congé, soit en formation ou encore en mission ;  D’autre ne trouvent aucun intérêt pour eux de nous remplir le questionnaire. 3- Résultats de l’enquête et analyse des résultats Nous allons présenter les résultats de notre enquête de terrain où nous allons donner les caractéristiques générales des PME enquêtées qui ont répondu favorablement à nos questionnaires, puis nous procéderons à l’analyse et au traitement des données récupérées. 3-1- caractéristiques générales des entreprises enquêtées Nous allons présenter, dans ce qui suit, quelques éléments d’informations sur les entreprises qui ont répondu favorablement à nos questionnaires à savoir la répartition des entreprises selon le capital social, la forme juridique, le domaine d’activité, l’année d’entrée en activité, etc.

68 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

A- Identification et caractéristiques de l’entreprise : 1- Forme juridique. Tableau N° 19 : Répartition des entreprises selon la forme juridique. formes Nombre Taux (%) SNC 03 15% SARL 14 70% EURL 01 05% ETS 02 10% Total 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

Graphe N° 05 : Répartition des entreprises selon la forme juridique.

EURL 5% ETS SNC 10% 15%

SARL 70%

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

D’après le tableau précédent, nous constatons que 70 % des entreprises enquêtées sont des Entreprises à Responsabilité Limitée (SARL). La prédilection des PME pour cette forme d’entreprise s’explique par les avantages qu’offre la SARL aux PME à savoir : - Lorsque les moyens de financement sont limités lors de la constitution de l’entreprise, la SARL se présente comme étant la forme juridique la plus adaptée, vu que « le minimum du capital social de constitution » exigé est le plus réduit.

69 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

- Avec la limitation du nombre d’associés à plus de 20 personnes et au moins deux personnes, la SARL représente la forme juridique la mieux adaptée aux entrepreneurs désirant créer une PME dont la participation au capital soit limitée à leur personne et aux membres de leur famille.

Quant aux autres formes, nous recensons en deuxième place les SNC avec un taux de 15%, puis les ETS avec un taux de 10% et enfin les EURL avec seulement 5%.

2- Les entreprises qui font partie d’un groupe

Tableau N° 20 : Répartition des entreprises qui font partie d’un groupe

Entreprises Nombre Taux (%) Font partie 06 30% Ne font pas partie 14 70% Total 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

Graphe N° 06 : Répartition des entreprises qui font parties d’un groupe.

Font parti Ne font pas parti

30%

70%

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

D’après le tableau et la figure ci-dessus, nous constatons que 70% des entreprises enquêtées ne font pas parties d’un groupe c'est-à-dire, elles sont indépendantes, par contre, les autres (soit 30%) font parties d’un groupe.

70 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

3- Le capital social Tableau N° 21 : Répartition des entreprises selon le capital social. capital social Nombre d’entreprises Taux (%) 10 millions DA ≤ CS< 100 11 55% millions DA 100 millions DA≤ CS < 500 08 40% millions DA ≥ 500 millions DA 01 05% TOTAL 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

Graphe N° 07 : Répartition des entreprises selon le capital social.

55%

40%

5%

10 millions DA ≤ CS< 100 millions DA≤ CS < ≥ 500 millions DA 100 millions DA 500 millions DA

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête. Selon les résultats de notre enquête, nous remarquons que la première place revient aux entreprises qui ont un capital social entre 10 millions et 100 millions de dinars avec un taux de 55%, vient après les entreprises ayant un capital social entre 100 millions et 500 millions de dinars d’un taux de 40% et en troisième position nous trouvons les entreprises avec un capital social qui est supérieur à 500 millions de dinars avec un taux très bas de 05 %.

71 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

4- L’année d’entrée en activité Tableau N° 22 : Répartition des entreprises selon l’année d’entrée en activité. Année Nombre Taux (%) 1975-1989 01 05% 1990-2005 09 45% 2006-2020 10 50% TOTAL 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

Graphe N° 08 : Répartition des entreprises selon l’année de leur entrée en activité.

50%

40%

30% 50% 45% 20%

10% 5% 0% 1975-1989 1990-2005 2006-2020

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

Nous constatons qu’il ya une forte dynamique de création des entreprises à partir de l’année 1990, et ça peut s’expliquer par le nouveau code des investissements qui a été adopté en 1993 sur la monnaie et le crédit avec les avantages accordés aux nouveaux investisseurs, en plus du rôle joué par les organismes d’aide à la création d’entreprises (les dispositifs publics : ANDI ET ANSEJ) ; ceci a permis la création d’un grand nombre d’entre elles.

72 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

5- Secteur d’activité Tableau N° 23 : Répartition des entreprises selon le Secteur d’activité.

Industries Nombre Taux (%) Industrie Agro-alimentaire 07 35% Industrie des Matériaux de construction, 04 20% Céramique et Verre. Industrie Mécanique, Métallique et 01 05% Métallurgique. Industrie Electriques et Electroniques. 00 00% Industrie Chimique et caoutchouc. 02 10% Industrie Textile et habillement. 00 00% Industrie Cuire et chaussures. 00 00% Bâtiments et Travaux Publique. 01 05% Autres 05 25% TOTAL 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête. Graphe N° 09 : Répartition des entreprises selon le Secteur d’activité.

35% 25% 20% 10% 5% 5% 0% 0% 0%

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

73 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Suivant le graphique ci-dessus, nous déduisons que le secteur le plus dominant dans cette zone est bel et bien le secteur Agro-alimentaire avec un taux de 35% suivi par les autres secteurs (c’est-à-dire, pratiquant autres activités à part les activités citées dans le tableau susmentionné), enregistrant un taux de 25 %. Viennent ensuite, l’industrie des Matériaux de construction, Céramique et Verre avec un taux de 20 %. Le secteur Industrie Chimique et caoutchouc occupe 10 % de notre échantillon d’enquête, et enfin vient l’Industrie Mécanique, Métallique et Métallurgique, voire Bâtiments et Travaux Publics avec 5%.

D’après certaines entreprises enquêtées, le choix de leur secteur d’activité était pour l’une des raisons suivantes :

1- Une orientation familiale ; 2- Métier préféré ; 3- Parce que c’est une activité immortelle durable (pas de risques) ; 4- Il avait une grande marge dans l’investissement ; 5- L’existence d’un nombre important de clients (marché potentiel). 6- L’effectif 6-1- Catégorie socioprofessionnelle d’exécution Tableau N° 24 : Répartition des entreprises selon la catégorie socioprofessionnelle d’exécution. L’effectif Nombre Taux (%) 01 - 49 13 65% 50 - 99 01 05% 100 - 150 06 30% TOTAL 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

74 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Graphe N° 10 : Répartition des entreprises selon la catégorie socioprofessionnelle d’exécution.

100 à 150 30%

1 à 49 50 à 99 65% 5%

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

Concernant la catégorie socioprofessionnelle d’exécution et selon le tableau et la figure ci-dessus, nous constatons que 70 % des entreprises enquêtées ont un effectif de moins de 50 salariés, et ce en fonction des besoins de l’entreprise et de son bon fonctionnement. Ensuite, les entreprises ayant un effectif de 100 à 150 salariés viennent en deuxième position avec un taux de 30 %. Viennent en dernier lieu les entreprises qui ont un effectif de 50 à 99 salariés avec 5 % de notre effectif d’enquête.

6-2- Catégorie socioprofessionnelle de Maîtrise. Tableau N° 25: Répartition des entreprises selon la catégorie socioprofessionnelle de Maîtrise. L’effectif Nombre Taux (%) 1 à 9 09 45% 10 à 19 02 10% 20 à 29 04 20% 30 à 40 05 25% TOTAL 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

75 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Graphe N° 11 : Répartition des entreprises selon la catégorie socioprofessionnelle de Maîtrise.

1 à 9 10 à 19 20 à 29 30 à 40

25%

45%

20%

10%

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

En ce qui concerne la catégorie socioprofessionnelle de Maitrise, nous constatons que 45% des entreprises ont un effectif de moins de 10 salariés, viennent ensuite, les entreprises possédant un effectif qui dépasse 30 salariés (25 % de notre effectif d’enquête), suivi par les entreprises dont l’effectif est de 20 à 30 salariés (20 % de notre effectif d’enquête) et enfin, 10 % pour les entreprises d’un effectif de 10 à 20 salariés.

6-3- Catégorie socioprofessionnelle de cadre Tableau N° 26 : Répartition des entreprises selon la catégorie socioprofessionnelle de cadre. L’effectif Nombre Taux (%) 1 à 9 15 75% 10 à 19 04 20% 20 à 30 01 05% TOTAL 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

76 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Graphe N° 12 : Répartition des entreprises selon la catégorie socioprofessionnelle de cadre.

1 à 9 10 à 19 20 à 30

5%

20%

75%

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

75% des entreprises enquêtés ont un effectif de moins de 10 salariés comme cadre dans leur entreprise suivi, à 20%, par celles qui emploient un effectif de 10 à 20 salariés. Enfin, les entreprises dont les cadres constituent plus de 20 salariés représentent uniquement 5% de notre échantillon d’enquête.

B- Profile de l’entreprise 7- L’origine du créateur de l’entreprise Tableau N° 27 : Répartition des entreprises selon l’origine du créateur. Origine du créateur Nombre Taux (%) De la région de Bejaia 18 90% National (hors Bejaia) 02 10% Etrangère 00 00% TOTAL 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

77 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Graphe N° 13 : Répartition des entreprises selon l’origine du créateur.

de la région de bejaia National ( hors Bejaia)

10%

90%

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête. Suite aux résultats de notre enquête, nous avons réalisé que la majorité des créateurs des entreprises enquêtées sont d’origine de la wilaya de Bejaia avec un taux de 90 % ; ils préfèrent en effet implanter leurs entreprises à proximité de leurs domiciles familiaux. Cependant, 10 % d’autres créateurs sont hors de la wilaya de Bejaia et aucune d’elles ne parvient du Reste Du Monde.

8- Le niveau de formation de l’entrepreneur Tableau N° 28 : Répartition des entreprises selon le niveau de formation des entrepreneurs. Niveau d’étude Nombre Taux (%) Sans niveau 02 10 Niveau primaire 00 00 Niveau moyen 01 05 Niveau secondaire 04 20 Niveau Universitaires 11 55 Formation professionnelle 02 10 Total 20 100 Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

78 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Graphe N° 14 : Répartition des entreprises selon le niveau de formation des entrepreneurs.

12

11 10

8

6

4 4

2 2 2 1 0 Son niveau Niveau moyen Niveau secondaire Niveau universitaire Formation professionnelle

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

Vu les données fournies par les entreprises enquêtées, nous constatons que les entrepreneurs ayant un niveau universitaire prennent la première position de notre échantillon d’enquête avec un taux de 55 %, en deuxième position nous trouvons le niveau secondaire avec un taux de 20 %, suivis des sans niveaux et de ceux issus de la formation professionnelle avec d’un taux de 10 %. Viennent enfin les entrepreneurs ayant un niveau moyen avec un taux de 5 %.

79 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

9- Les motifs qui sont à l’origine du créateur. Tableau N° 29 : Répartition des entreprises selon les motifs qui sont à l’origine du créateur.

Motif de création Nombre Taux (%) Opportunité d’affaire 05 25% Imitation d’une réussite familiale 10 50% Expérience professionnelle dans 04 20% le secteur Autre 01 05% Total 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

Graphe N° 15 : Répartition des entreprises selon qui sont à l’origine du créateur.

10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Opportunité Imitation d'une Expérience Autre d'affaire réussite familiale professionnelle dans le secteur

La répartition des entreprises selon les motifs à l’origine de création

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête. Nous constatons que la création de 10 entreprises enquêtées est due à des imitations d’une réussite familiale (avec 50 % de l’effectif enquêté), où ces entrepreneurs sont attirés par l’idée de continuer un parcours familier et assurer la prospérité de leurs entreprises. Ensuite, l’opportunité d’affaire est le motif de la création de 25% des entreprises enquêtées. 20 % des entreprises enquêtées trouvent que l’expérience professionnelle est le motif de leur création. Enfin, 5% des entreprises enquêtées trouvent d’autres motifs à l’origine de la création de leur entreprises.

80 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

C- Localisation de l’entreprise 10- Raisons de choix de localisation Tableau N° 30 : Répartition des entreprises selon les raisons de choix de localisation.

Choix de l’localisation Nombre Taux (%) Proximité du marché 12 60% Proximité des fournisseurs 04 20% Proximité des donneurs d’ordre 00 00% Proximité du domicile familial 10 50% Présence d’infrastructures 10 50% Présence d’aides ou d’incitation locales à 01 05% la localisation Disponibilité foncière 10 50% Dynamisme des banques 04 20% Autres raison personnelles 03 15% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

Graphe N° 16 : Répartition des entreprises selon les raisons de choix de l’localisation.

Disponobilité foncière

Présence d'aides ou d'incitation locales à la…

Présence d'infrastructures

proximité du domicile famillial

Proximité des fournisseures

Proximité du marché

0 2 4 6 8 10 12

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

81 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Selon les résultats obtenus, nous constatons que les raisons de choix de localisation des entreprises enquêtées sont dues, en premier lieu, à la proximité du marché, à la proximité du domicile familial et à la disponibilité foncière, où les entrepreneurs veulent être plus proches de leurs clients afin de satisfaire leurs besoins et d’être plus performant que leurs concurrents. En second lieu, les raisons de choix de localisation des entreprises enquêtées reviennent aux raisons de : la proximité des fournisseurs, la dynamique des banque et à la présence d’aides ou d’incitation locale à la localisation. En dernier lieu, viennent d’autres raisons personnelles comme raisons de choix de localisation des entreprises enquêtées.

11- Facteurs déterminant le choix de localisation. Tableau N° 31 : Répartition des entreprises selon l’existence des facteurs déterminant dans le choix de localisation. Nombre de Nombre de Taux (%) Taux (%) « OUI » « NON » Existence d’un tissu 5 25% 15 75% d’entreprise du même secteur Existence d’un tissu 10 50% 10 50% d’entreprise d’autre secteur Existence d’un tissu 8 40% 12 60% d’entreprise Fournisseur Existence d’un tissu 13 65% 7 35% d’entreprise client Existence d’entreprises 1 05% 19 95% étrangères Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

82 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Graphe N° 17 : Répartition des entreprises selon l’existence des facteurs déterminant le choix de localisation.

20 19 18 16 15 14 13 12 12 10 10 10 8 8 7 6 5 4 2 1 0 Existance Existance Existance Existance Existance d'entreprises du d'entreprises d'entreprises entreprises client entreprises méme secteur d'autre secteur fournisseur etrangéres

oui non

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

Selon les résultats de notre enquête, le facteur de localisation le plus déterminant dans le choix d’installation des PME dans la zone TAHARACHT est l’existence d’un tissu d’entreprise client (65% de notre effectif d’enquête). Ceci explique la préférence des entreprises à s’implanter au plus proche de leur marché afin de rester à proximité du client et maitriser leurs coûts. En ce qui concerne l’existence de l’entreprise d’autre secteur, l’avis des entreprises est partagé, 50 % ont répondu par « oui » et les autres 50 % par « non ».

12- La zone d’activité TAHARACHT et la commune d’Akbou sont elles attractives pour l’investissement ? Tableau N° 32 : Répartition des entreprises selon l’attractivité pour l’investissement. Réponse possible Nombre d’entreprises Taux (%) OUI 20 100% NON 00 00 Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

83 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

A partir du tableau ci-dessus, nous constatons que la totalité des entreprises enquêtées (100 %) ont bel et bien affirmé l’attractivité de la zone d’activité TAHARACHT et la commune d’Akbou à l’investissement. En effet, cette zone est plus proche du marché local et régional (région centre et Alger), d’un accès à la route nationale et à l’autoroute.

13- Les apports en termes de développement pour la région. Tableau N° 33 : Répartition des entreprises selon les apports en termes de développement pour la région. « OUI » Taux (%) « NON » Taux (%) Création d’emploi pour la récession 19 95% 01 05% ou la réduction du chômage Participation dans la création des 2 10% 18 90% informations de base Diversification et innovation des 11 55% 09 45% produits Renouvellement du tissu économique 09 45% 11 55% et du marché Participation dans l’augmentation 10 50% 10 50% des impôts de l’Etat Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

84 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

Graphe N° 18 : Répartition des entreprises selon les apports en termes de développement pour la région.

19 18 20

15 9 11 11 10 10 1 9 10 5 2 0 Création d’emploi création d'informations Innovation des Tissu de base produits économique L’augmentation des impôts

« OUI » « NON »

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête. En ce qui concerne les apports des entreprises enquêtées en terme du développement pour la région et d’après les résultats obtenus nous constatons que : En terme de création d’emploi pour la récession ou la réduction du chômage, nous avons 19 entreprises qui ont répondu par « oui » et une seule entreprise qui a répondu par « non ». Pour la participation dans la création des informations de base, deux entreprises qui ont affirmé et le reste (soit 18 entreprises) n’ont pas affirmé. En terme de diversification et innovation des produits, 11 entreprises ont répondu par « oui » et les autres ont opté pour un « non ». Parlons de renouvellement du tissu économique et du marché : 9 entreprises ont affirmé et 11 autres entreprises ont infirmé. Enfin, la moitié des entreprises enquêtées pensent qu’elles apportent au développement de la région de TAHARACHT Akbou par leur Participation dans l’augmentation des impôts de l’Etat.

85 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

14- Les avantages bénéficiés de la part des collectivités locales. Tableau N° 34 : Répartition des entreprises selon les avantages bénéficiés de la part des collectivités locales. Réponse possible Nombre d’entreprises Taux (%) OUI 01 05% NON 19 95% Total 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête. Graphe N° 19 : Répartition des entreprises selon les avantages bénéficiés de la part des collectivités locales.

OUI NON

5%

95%

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête. A partir des informations obtenues de l’exploration du terrain, uniquement 5 % des entreprises enquêtées bénéficient des avantages offerts par les collectivités locales ; il s’agit dans ce cas de la réduction du pourcentage d’impôts et des facilités d’avoir des crédits bancaires. La majorité des entreprises enquêtées (95 %) ne reçoivent aucun avantage de la part des collectivités locales en raison en raison de l’absence de toute forme d’interaction entre elles et les entrepreneurs.

86 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

15- Existence des partenariats avec les acteurs locaux. Tableau N° 35 : Répartition des entreprises selon existence des partenariats avec des acteurs locaux. Réponse possible Nombre d’entreprises Taux (%) OUI 05 25% NON 15 75% Total 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête. Graphe N° 20 : Répartition des entreprises selon existence des partenariats avec des acteurs locaux.

80% 70% 60% 50% 75% 40% 30% 20% 25% 10% 0% OUI NON

partenariats avec des acteurs locaux.

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête. Une faible partie des entreprises enquêtées (25%) ont confirmé l’existence de partenariats avec les acteurs locaux ; ces entreprises utilisent la communication institutionnelle qui consiste à travailler avec des associations locales dans le but de promouvoir l’image et la valeur de leurs entreprises, quant à la grande partie qui reste (75 % d’entre elles), elles n’ont pas de partenariats avec les acteurs locaux.

87 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

16- L’amélioration de niveau de vie Tableau N° 36 : Répartition des entreprises selon l’amélioration de niveau de vie. Réponse possible Nombre d’entreprises Taux (%) OUI 19 95% NON 01 05% Total 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête. Graphe N° 21 : Répartition des entreprises selon l’amélioration de niveau de vie.

95%

5%

OUI NON Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête.

A partir des résultats obtenus du tableau ci-dessus, nous remarquons que la majorité des entreprises enquêtées (95%) ont affirmé que la concentration des entreprises dans la zone d’activité TAHARACHT a contribué à l’amélioration du niveau de vie de la commune d’Akbou, par la création d’emplois et de richesses donc, à la réduction d’une manière considérable du taux de chômage et à la diversification des produits sur le marché.

88 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

17- La contribution des entreprises au développement de la zone d’activité TAHARACHT Tableau N° 37 : Répartition des entreprises selon leurs contributions au développement de la zone d’activité TAHARACHT. Réponse possible Nombre d’entreprises Taux (%) OUI 19 95% NON 01 05% Total 20 100% Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête. Graphe N° 22 : Répartition des entreprises selon leurs contributions au développement de la zone d’activité TAHARACHT.

5%

OUI NON

95%

Source : Elaboré par nos soins à partir des données de l’enquête. Les résultats qui apparaissent ci-dessus nous montrent que la plupart des entreprises enquêtées (95%) pensent qu’elles contribuent au développement de la zone d’activité TAHARACHT. Elles attestent leur position par leurs apports considérables dans l’activité économique, par leur participation : au développement des partenariats avec d’autres sociétés ; à la satisfaction des besoins des habitants ; et, à la création d’emplois.

Seulement 5 % de ces entreprises qui ont répondu par « non ».

89 Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le développement local

CONCLUSION Dans ce chapitre, nous avons tout d’abord présenté la région d’étude et quelques PME, puis nous nous sommes intéressés à l’enquête. Dans cette enquête nous avons essayé d’analyser le rôle des PME dans le développement local. D’après les résultats de la collecte des questionnaires, nous avons constaté que les PME contribuent généralement à la création d’emplois, la création des richesse, et la satisfaction des besoin des clients, comme nous avons constaté aussi l’existence d’un certain nombre d’obstacle qui entravent l’implantation des entreprises dans la zone TAHARACHT, affirmé par les entrepreneurs enquêtés, s’agit notamment du manque d’infrastructures de base, le manque du foncier, ainsi que le taux élevé des impôts, pour cela nous envisageons quelques solutions par l’intervention importante de l’Etats à facilités l’accès au foncier, développer les infrastructures de base de la zone, et minimiser ou exonérer les taxes.

90 CONCLUSION GENERALE Conclusion générale

Depuis la fin des années 1980, nous avons constaté que le secteur public seul n’a pu répondre aux besoins économiques et sociaux grandissant du pays. Par conséquences, le recours au secteur privé est une nécessité absolue. Et c’est dans ce contexte de transition, d’une économie dirigée vers une économie de marché, que la PME s’est imposée, par sa diversité, sa flexibilisé et sa capacité à créer des emplois, comme une entité susceptible de compenser le déficit de la grande entreprise nationale. Pour développer ces entreprises de dimension réduite, les pouvoirs publics ont crée toute une série d’institutions et d’organismes chargés de promouvoir la PME (Ministère de la PME, Fonds de garantie, etc.). Cette batterie de programmes et de mesures incitatives pour développer cette frange d’entreprise a été engagée, dans le cadre d’une politique globale de promotion de la PME algérienne, entamée depuis le début des années 1990.

En effet, le développement d’une région est un processus auquel, il est met en interaction le territoire et ses acteurs. Ces derniers se présentent comme un attribut nécessaire afin de réaliser une expansion économique diversifiée. Le développement local repose, en effet, sur une large densité de ces ressources, un système auquel il fait référence à la notion de la collectivité locale, comme un acteur décentralisé du territoire et comme une unité de valorisation du territoire. Ainsi, la collectivité locale joue un rôle primordial auprès des entreprises implantées en leur procurant des terrains qui sont plus au moins adaptés à leurs activités et des moyens administratifs pour la petite dimension.

Particulièrement, en Algérie, les projets de développement local se réalisent dans le cadre des différents plans d’aménagement des territoires (SNAT, SRAT, etc.). Ces différents projets de développement encouragent l’initiative de la création et de la promotion des PME ; la présence de ces PME est un avantage primordial pour élaborer un développement local. Dans cette thématique s’inscrit l’objectif principal de notre travail qui est celui d’identifier le rôle des PME dans le développement local, à travers l’étude de cas des PME de la commune d’Akbou (ZAC TAHARACHT). Au terme de notre travail nous sommes abouties aux résultats ci-après.

L’étude de terrain nous a conduits à nous intéresser de plus prés au cas de la Wilaya de Bejaia et plus précisément la commune d’akbou (ZAC TAHARACHT). Ce point à fait l’objet d’un dernier chapitre que nous avons nommé « Le rôle ou la contribution des PME dans le développement local dans de la wilaya de Bejaia, prenant le cas de la commune

91 Conclusion générale

d’Akbou (ZAC TAHARACHT). Nous avons présenté en premier lieu la Wilaya de Bejaia, ensuite nous avons présenté la démarche méthodologique que nous avons adoptée (collecte des données auprès de la DPME, DPSB et l’ANSEJ de la wilaya de Bejaia ainsi que la CNAS et l’APC de la commune d’Akbou, et à travers une enquête de terrain). Enfin, l’analyse des résultats de notre enquête de terrains.

En ce sens, nous avons conclu notre travail en répondant aux questions qui ont fait l’objet de notre problématique et c’est ainsi que nous avons vérifié les hypothèses que nous avons posé au départ de notre travail.

 La majorité des entreprises enquêtées sont des SARL (70%). La prédilection des PME pour cette forme d’entreprise s’explique par les avantages qu’offre la SARL aux PME.  La plus part des entreprises enquêtées (35%) exercent dans d’industrie, principalement dans l’agro-alimentaire et les matériaux de construction.  Les PME enquêtés de la zone d’activité TAHARACHT Akbou participent à la création d’emploi (95%), à la diversification et à l’innovation des produits (55%), au renouvellement du tissu économique et du marché (45%).  Nous avons constaté que la commune d’Akbou bénéficie de quelques opportunités liées à l’implantation des PME dans la zone d’activités TAHARACHT.  Nous avons constaté également que la ZAC TAHARACHT et la commune d’Akbou sont attractives pour l’investissement, malgré le manque de quelques mesures qui doivent être prises en compte à savoir : - S’engager à former une main d’œuvre qualifiée ; - Réaliser plus d’infrastructures de base adaptées et de commodités qui Faciliteront la tâche des entreprises à s’implanter ; - La disponibilité de fonciers ; - La diminution des taxes ; - La disponibilité des sous-traitances et d’assistance.

Les résultats de l’enquête ont permis de confirmer les deux hypothèses suggérées au début, la première hypothèse nous montre que la présence des PME dans la zone d’activité TAHARACHT a contribué significativement à l’amélioration de la situation économique dans la commune d’Akbou, notamment par la création de l’emploi, la diversification, le

92 Conclusion générale

développement du commerce et la participation au développement de partenariat avec d’autres sociétés, etc. concernant la deuxième hypothèse, la concentration des PME dans cette zone a aidé à améliorer le niveau de vie de la région notamment par la diversification des produits sur le marché, la création d’emplois et de richesses, la réduction du taux de chômage, la motivation personnelle, la satisfaction des besoins des consommateurs, etc.

93 BIBLIOGRAPHIE  Ouvrages 1- AYDALOT Philipe, « économie régionale et urbaine ». 2- AYDALOT Philipe, « crise et espace ». 3- BLAU.P, une théorie formelle de différentiation dans les organisations, 1970. 4- DENIEUIL Pierre-Noel et MADAOUI Mohamad « Entrepreneur magrébins : Terrains en développement », Edition KARTHALA et IRMC, paris-Tunis, 2011. 5- MANTOUX P.: La révolution industrielle au XVIII siècle. 6- MINTZBERG. H, « Structure et dynamique des organisations », Edition d’organisation, 1982. 7- PEQUEUR B., « le développement local mode ou model », éd Syros, Paris, 1989. 8- TEHAMI A. : «le programme algérien des industries locales-SNED /OPU » Alger, 1979. 9- WTTERWULGHE Robert, « la PME une entreprise humaine », de Boeck université, Bruxelles, 1998. 10- WYNARCZYK, WATSON, STOREY, KEASEY, « la performance des petites entreprises », small bisness, 1987. 11- XAVIER Greffe, « territoire en France : les enjeux économiques de la décentralisation », éd Economica, Paris, 1984.  Articles et revues

1- L’OCDE, « les petites et moyennes entreprises : force locale, action mondiale », juin 2000. 2- Levesque A. FONTAN J M, « initiation au développement économique local et au développement économique communautaire : expérience pertinentes et études de cas », Montréal, 1992. 3- Géraldine FROGER in revue problèmes économiques, octobre 2005, n° 2885. 4- Le développement local en Afrique, définition, origine, expériences « renforcement des capacités des acteurs du développement local et la décentralisation/définitions et principes ». 5- Rapport n° 01, « Développement local : concepts, stratégies et benchmarking », document de travail n°33, septembre 2011, Algérie. 6- SI LEKHAL Karim, KORICHI Yousef et GABOUSSA Ali, « Les PME en Algérie : Etat des lieux, contraintes et perspectives » Revue des entreprises Algériennes n°04, 2013. 7- J.P. WORMS : « la démocratisation de la territorialisation de la fonction entrepreneuriales », in revue correspondance multiple, N° 276. Mars 1987.

8- Rubrique Monographie Wilaya, wilaya de BEJAIA, 2011.  Mémoires et thèses 1- AHMED Moez, « les sources de financement des PME et la mise en place du marché alternatif Tunisien », Mémoire online, Maitrise en sciences comptables, IHEC Carthage, 2007. 2- BEDJGUELEL, Fatsah, « Essai d’analyse des déterminants de la localisation des entreprises dans la wilaya de Bejaïa », Mémoire Magister en Sciences Economiques, option : espace, développement et mondialisation, Université Abderrahmane Mira de Bejaia, 2007. 3- BOUKHENAK Mohamed, CHENNIT Noureddine, « le rôle des PME dans le développement local : cas de la commune d’EL-KSEUR », mémoire master II en science de gestion, option : METE à l’université de Béjaia, 2016. 4- BOULKEMIR Hakima, « le rôle des PME dans le développement local : cas des PME de la zone industrielle Ihedadden de la wilaya de Bejaia (2000-2010)», mémoire de master 2 METE.

5- BOURI Nassima, « compétitivité et mise à niveau des PME : logique et résultat », Mémoire de magister en management, Ecole doctorale d’économie et de management (Université d’Oran), 2012. 6- CHERIF Mustapha, « Zone Industrielle et Developpemt Local : Quelle Articulation ? », revenu du chercheur, université de Tlemcen, 2010. 7- DAHMANI.M « l’évaluation des procédures d’élaboration et d’exécution de la planification algérienne », In cahiers de l’INES de Tizi-Ouzou, mars. 8- DECHERA Mansour, «stratégies de développement des PME et le développement local : essai d’analyse à partir du cas de la région nord-ouest de l’Algérie», Mémoire Magister en Sciences Economiques, option : économie régionale et urbaine appliquée, Université d’Oran, 2014. 9- HAMADACHE Amara, « Quelle sont les ressources de financement des PME algériennes : problèmes et évaluation ? Cas des PME de la commune d’Akbou, HIMI-Bejaia (groupe INSIM), 2017, p 65. 10- HAMADANE Lamia, « la contribution des collectivités locales dans le développement local, cas de la wilaya de Bejaia », mémoire de master en science de gestion, université de Bejaia, 2016.

11- REDOUANIE Abdellah : « Développement des PME et promotion des exportations : quels perspectives pour l’Algérie ? » Cas de la wilaya de Bejaia. Mémoire de magister en économie, option : Espace, Développement et Mondialisation, université de Bejaia, 2009. 12- SLIMANI EL Ghania, ADOUANE Roza, « la création des PME et le développement local : cas de la commune d’Akbou-TAHARACHT », mémoire master II en science de gestion, option : METE à l’université de Béjaia, 2015.

 Lois et règlements

1- Extrait de l’article 2 de l’annexe à la recommandation 2003/361/CE de la commission, mai 2003, concernant la définition des micros, petites entreprises, journal officiel de l’union européenne, L124/39 du 20/05/2003. 2- Loi du 01-18 du 12 décembre 2001, portant la loi d’orientation sur la promotion de la PME.  Site internet et annuaire statistique 1- http://www.memoireonline.com 2- http://ville.monreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/SOMMET_FR/MEDIA/DOCUMEN TS/Développement_local 3- Le développement local en Afrique, définition, origine, expériences « renforcement des capacités des acteurs du développement local et la décentralisation/définitions et principes ». Site internet. http://WWW.iram-fr.org. 4- Annuaire statistique de la DPSB de la wilaya de Bejaia.

La liste des tableaux La liste des tableaux

Tableau N° 01 : Les critères de la Small Business Administration (SBA).

Tableau N° 02 : Définition de l’UE des PME.

Tableau N° 03: L’évolution de l’emploi par type de PME.

Tableau N° 04 : La répartition de la wilaya de Bejaia par daïras et communes.

Tableau N° 05 : La population des PME dans la wilaya de Bejaia au 31/12/2015.

Tableau N° 06 : L’évolution des PME privées du 31/12/2011 au 31/12/2015.

Tableau N° 07 : Répartition des PME par commune.

Tableau N° 08 : Evolution de la population de la commune d’Akbou.

Tableau N° 09 : Répartition des projets financés par rapport à l’emploi.

Tableau N° 10 : Répartition des projets financés par le nombre de micros entreprises.

Tableau N° 11 : Répartition des projets financés par le niveau d’instruction.

Tableau N° 12 : Principaux indicateurs de l’éducation pour les trois cycles.

Tableau N° 13 : Les principales productions en QX.

Tableau N° 14 : Unités industrielles du secteur public.

Tableau N° 15 : Principales PME/PMI des secteurs privés.

Tableau N° 16 : Quelque PME de la ZAC TAHARACHT.

Tableau N° 17 : Présentation de la taille de l’échantillon global de notre enquête.

Tableau N° 18 : Répartition des entreprises selon la forme juridique.

Tableau N° 19 : Répartition des entreprises qui font parties d’un groupe.

Tableau N° 20 : Répartition des entreprises selon le capital social. Tableau N° 21 : Répartition des entreprises selon l’année d’entrée en activité.

Tableau N° 22 : Répartition des entreprises selon le Secteur d’activité.

Tableau N° 23 : Répartition des entreprises selon la Catégorie socioprofessionnelle d’exécution.

Tableau N° 24 : Répartition des entreprises selon la Catégorie socioprofessionnelle de Maitrise.

Tableau N° 25 : Répartition des entreprises selon la Catégorie socioprofessionnelle de cadre.

Tableau N° 26 : Répartition des entreprises selon l’origine du créateur.

Tableau N° 27 : Répartition des entreprises selon le niveau de formation des entrepreneurs.

Tableau N° 28 : Répartition des entreprises selon les motifs qui sont à l’origine du créateur.

Tableau N° 29 : Répartition des entreprises selon les raisons de choix de localisation.

Tableau N° 30 : Répartition des entreprises selon l’existence des facteurs déterminant dans le choix de localisation.

Tableau N° 31 : Répartition des entreprises selon l’attractivité pour l’investissement.

Tableau N° 32 : Répartition des entreprises selon les apports en termes de développement pour la région.

Tableau N° 33 : Répartition des entreprises selon les avantages bénéficiés de la part des collectivités locales.

Tableau N° 34 : Répartition des entreprises selon existences des partenariats avec des acteurs locaux.

Tableau N° 35 : Répartition des entreprises selon l’amélioration de niveau de vie.

Tableau N° 36 : Répartition des entreprises selon leurs contributions au le développement de la zone d’activité TAHARACHT. La liste des figures et graphiques La liste des figures et graphes

 La liste des figures

Figure N° 01 : la nouvelle organisation de la planification économique.

Figure N° 02 : La carte géographique de la wilaya de Bejaia.

 La liste des graphiques

Graphe N° 01 : Population du secteur des PME et de l’emploi dans la wilaya de Bejaia.

Graphe N° 02 : Evolution des PME Privées pendant la période allant de 2011 à 2015.

Graphe N° 03 : Evolution de la population de la commune d’Akbou.

Graphe N° 04 : Répartition des terres.

Graphe N° 05 : Répartition des entreprises selon la forme juridique.

Graphe N° 06 : Répartition des entreprises qui font parties d’un groupe.

Graphe N° 07 : Répartition des entreprises selon le capital social.

Graphe N° 08 : Répartition des entreprises selon l’année d’entrée en activité.

Graphe N° 09 : Répartition des entreprises selon le Secteur d’activité.

Graphe N° 10 : Répartition des entreprises selon la Catégorie socioprofessionnelle d’exécution.

Graphe N° 11 : Répartition des entreprises selon la Catégorie socioprofessionnelle de Maitrise.

Graphe N° 12 : Répartition des entreprises selon la Catégorie socioprofessionnelle de cadre.

Graphe N° 13 : Répartition des entreprises selon l’origine du créateur.

Graphe N° 14 : Répartition des entreprises selon le niveau de formation des entrepreneurs.

Graphe N° 15 : Répartition des entreprises selon qui sont à l’origine du créateur.

Graphe N° 16 : Répartition des entreprises selon les raisons de choix de l’localisation.

Graphe N°17 : Répartition des entreprises selon l’existence des facteurs déterminant le choix de localisation.

Graphe N°18 : Répartition des entreprises selon les apports en termes de développement pour la région. Graphe N° 19: Répartition des entreprises selon les avantages bénéficiés de la part des collectivités locales.

Graphe N° 20: Répartition des entreprises selon existences des partenariats avec des acteurs locaux.

Graphe N° 21: Répartition des entreprises selon l’amélioration de niveau de vie.

Graphe N° 22: Répartition des entreprises selon leurs contributions au le développement de la zone d’activité TAHARACHT. ANNEXES UNIVERSITE ABDERRAHMANE MIRA-BEJAIA

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES, DES SCIENCES DE GESTION ET DES SCIENCES COMMERCIALES

QUESTIONNAIRE DE L’ENQUETE

« ADRESSE AUX ENTREPRISES (PME) »

Le présent questionnaire s’inscrit dans le cadre de l’enquête servant à la réalisation d’un mémoire de fin d’étude option « Management Economique des Territoires et Entreprenariat » sous le thème :

« Le Rôle des Petites et Moyennes Entreprises (PME) dans le Développement Local : Cas des PME de la Zone D’activité TAHARACHT de la Commune d’Akbou »

NB : Le présent questionnaire est adressé aux dirigeants des entreprises

Enquêtés de la commune d’AKBOU. Dans le cadre de notre travail de Master, nous effectuerons une enquête sur «le rôle des petites et moyennes entreprises (PME) dans le développement local ».

Nom et prénom des enquêteuses : BEDREDDINE Sonia et AKSOUH Sylia.

Date (jour /mois/année) : N° du questionnaire :

A-Identification et caractéristique de l’entreprise :

01- Nom ou raison sociale :……………………………………………………………

02-Adresse :………………………………………………………………………….....

03-Forme juridique :…………………………………………………………………..

04-Votre entreprise fait elle partie d ‘un groupe ?

Oui Non

05-Capital social en milliers de dinars :………………………………………………

06-Année d’entrée en activité :………………………………………………………..

07-Indiquez le secteur d’activité de votre entreprise :

1-Industrie agro-alimentaire 5- Industrie Chimique et Caoutchouc

2- Industrie des Matériaux de 6- Industrie Textile et Habillement construction, Céramique et verre

3- Industrie Mécanique, Métallique et 7- Industrie Cuire et Chaussures Métallurgique

4- Industrie Electriques et Electroniques 8-Bâtiments et travaux publics

9-Autres 08-Veuillez indiquer, dans le tableau suivant, l’effectif permanent actuel de l’entreprise :

Effectif par sexes Catégorie socioprofessionnelle HOMME FEMME

Exécution

Maitrise

Cadres

Total

B)-Profil de l’entreprise

09-L’origine du créateur de l’entreprise est-il :

 De la région Bejaia  Nationale (autre que la wilaya de Bejaia)  Etrangère

10-Quel est le niveau de formation de l’entrepreneur :

 Sans niveau  Niveau primaire  Niveau moyen  Niveau secondaire  Niveau universitaire  Formation professionnelle

11- Quels sont les motifs qui sont à l’origine de créateur de votre entreprise dans

La wilaya de Bejaia :

 Opportunité d’affaire  Imitation d’une réussite familiale  Expérience professionnelle dans le secteur C)-Localisation de l’entreprise :

12- quelles sont les raisons de votre choix de localisation à TAHARACHT ?

 Proximité du marché  Proximité des fournisseurs  Proximité des donneurs d’ordre  Proximité du domicile familial  Présence d’infrastructures (réseaux routier, de communications d’électricité, de gaz, d’eau…  Présence d’aides ou d’incitations locales à la localisation  Disponibilité foncière  Dynamisme des banques  Autres raisons personnelles

13- L’existence des facteurs suivant est-il déterminant dans votre choix de localisation ?

Oui Non

 Existence d’un tissu d’entreprises du même secteur  Existence d’un tissu d‘entreprises d’autre secteur  Existence d’un tissu d’entreprises fournisseur  Existence d’un tissu d‘entreprises client  Existence d’entreprises étrangères

14- Considérez-vous que la zone d’activité de TAHARACHT et la commune d’Akbou sont attractives pour les investissements ?

Oui Non 15- Quels sont vos apports en termes de développement pour la région?

Notamment en termes de :

 Création d’emploi pour la récession ou la réduction du chômage  Participation dans la création des informations de base  Diversification et innovation des produits  Renouvellement du tissu économique et du marché  Participation dans l’augmentation des impôts de l’Etat  Autres

………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

16- Est-ce que vous bénéficiez de quelques avantages de la part des collectivités locales ?

Oui Non

Si oui, pouvez-vous nous citer quelques exemples :

………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………

17- Avez-vous des partenariats avec les acteurs locaux

Oui Non

18- quels sont les obstacles qui freinent l’implantation des PME dans ce territoire à votre avis ?

………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… 19- Pensez-vous que la concentration des entreprises dans cette zone a aidé à améliorer le niveau de vie ?

Oui Non

Si oui, comment ? ......

......

20- Est-ce que l’implantation de votre entreprise contribue au développement de la zone d’activité TAHARACHT ?

Oui Non

Si oui, comment ? ………………………………………......

…………………………………………………………………………………………………......

Nous remercions tous ceux qui ont contribué à nous aider et enrichir notre recherche, tout en répondant à nos questions

Travail fait en collaboration avec Mme MEKHEMOUKH S. TABLE DES MATIERES La table des matières Remerciement Dédicaces La table des abréviations Sommaire Introduction générale...... 1

Chapitre I : présentation et caractéristiques des PME...... 4

Introduction ...... 4

Section 1 : Notions sur les PME...... 4

1- Définitions des PME ...... 4 1-1- Approche qualitative ...... 4 1-2- Approche quantitative ...... 6 1-3- Définition Algérienne de la PME...... 8 1-4- Définition de la PME selon l’Union Européenne (UE) ...... 8 2- Typologies des PME ...... 9 2-1- Classification suivant la nature des produits ...... 10 2-1-1- Les PME dans la production des biens de consommation ...... 10 2-1-2- Les PME dans la production des biens intermédiaires ...... 11 2-1-3- Les PME dans la production des biens d’équipement ...... 11 2-2- Classification selon l’orientation de l’entreprise...... 12 2-2-1- Les métiers artisanaux et traditionnels...... 12 2-2-2- Les petites et moyennes entreprises de la production moderne ...... 13 3- Les caractéristiques des PME ...... 14 3-1- Les forces de la PME ...... 15 3-2- Les faiblesses de la PME ...... 16 3-3- Les caractéristiques des PME en Algérie ...... 16 Section 2 : L’importance et localisation des PME ...... 18

1- L’importance des PME ...... 18 1-1- Sur le plan politique ...... 18 1-2- Sur le plan économique...... 18 1-3- Sur le plan social ...... 19 2- Les facteurs de la localisation des entreprises ...... 20 2-1- Les coûts de transports...... 20 2-2- La main-d’œuvre ...... 21 2-3- l’environnement économique de l’entreprise ...... 21 2-4- Le cadre de vie ...... 22 2-5- La nature et le prix du terrain ...... 22 2-6- L’intervention des pouvoirs publics...... 22 Conclusion...... 23 Chapitre II : Généralités sur le développement local (DL) ...... 24 Introduction ...... 24 Section 1 : Les éléments théorique du développement local...... 24 1- Définition du développement local ...... 24 1-1- Aspect technique ...... 24 1-2- Aspect politique...... 25 2- Les objectifs du développement local ...... 26 3- Caractéristiques et approches du développement local...... 27 3-1- Caractéristiques du développement local ...... 27 3-1-1- Complexité ...... 27 3-1-2- diversité ...... 28 3-2- Approches du développement local ...... 28 3-2-1- Approche territoriale...... 29 3-2-2- Approche régulationniste...... 30 4- Les enjeux du développement local ...... 31 4-2- Enjeux politiques / institutionnels...... 31 4-3- Enjeux économiques ...... 32 4-4- Enjeu social...... 32 4-5- Enjeu culturel...... 32 Section 2 : Le rôle des PME dans le développement local en Algérie...... 32 1- La problématique du développement local en Algérie...... 32 1-1- La première période (1962-1986)...... 33 1-1-1. Les programmes spéciaux (PS) à partir de 1966...... 33 1-1-2. Les programmes d’équipements locaux des communes (PEL) à partir de 1970 ....34 1-1-3. Les programmes communaux de développement (PCD) à partir de 1974...... 34 1-1-4. Les programmes des industries locales (PIL) à partir de 1975 ...... 35 1-2- La deuxième période (à partir de 1986 à nos jours) ...... 35 1-2-1. Les réformes institutionnelles ...... 36 1-1-2- Les réformes économiques et le développement local ...... 37 2- La place et le rôle des PME dans le développement de l’économie national...... 38 2-1- La contribution des PME en matière d’emploi ...... 38 2-2- La contribution des PME en matière de Valeur Ajouté et Produit Intérieur Brut...... 39 3- L’impact des PME sur le développement local ...... 40 3-1- Impact socio-économique...... 40 3-1-2- Impacts économiques...... 40 3-1-3- Impacts sociaux ...... 41 3-2- Impacts environnementaux...... 41 Conclusion...... 43

Chapitre III : Rôle des PME de la commune d’Akbou dans le DL ...... 45 Introduction ...... 45 Section 1 : Présentation sommaire du milieu d’étude...... 45 1- La wilaya de Bejaïa ...... 45 1-1- La situation géographique et administrative...... 45 1-2- Les activités économiques dans la wilaya de Bejaia...... 48 1-2-1- L’agriculture...... 48 1-2-2- L’industrie ...... 49 1-2-3- Les activités tertiaires ...... 49 1-3- Les infrastructures de base...... 50 1-4- Données globales sur les PME de la wilaya de Bejaia ...... 51 1-4-1- La population des PME dans la wilaya de Bejaia ...... 51 1-4-2- L’évolution des PME privées du 31/12/2011 au 31/12/2016...... 52 1-4-3- Répartition des PME par commune au 31/12/2016 ...... 53 2- La commune d’Akbou ...... 54 2-1- Aperçu historique ...... 54 2-2- Situation géographique et relief ...... 55 2-2-1. La plaine ...... 55 2-2-2. Les piémonts...... 55 2-2-3. La montagne ...... 55 2-3- Population et démographie ...... 56 2-3-1. L’évolution de la population ...... 56 2-4- L’emploi...... 57 2-5- Les infrastructures de base (Akbou) ...... 59 2-5-1. Réseau routier...... 59 2-5-2. AEP et Assainissement ...... 59 2-6- Secteur socioculturels ...... 60 2-6-1. Education ...... 60 2-6-2. Santé...... 60 2-6-3. Jeunesse et sport...... 61 2-6-4. Culte...... 61 2-6-5. Tourisme ...... 61 2-7- Le secteur économique ...... 61 2-7-1. L’agriculture...... 62 2-7-2. Industriels et mines ...... 63 Section 2 : Résultats de l’enquête et analyse des données ...... 65 1- La zone d’activité TAHARACHT...... 65 2- La démarche méthodologique de l’enquête de terrain ...... 67 2-1- Objectives et déroulement de l’enquête...... 67 2-2- Contenu du questionnaire ...... 67 2-3- Présentation de l’échantillon global...... 68 3- Résultats de l’enquête et analyse des données...... 68 3-1- caractéristiques générales des entreprises enquêtées ...... 68 3-1-1- Forme juridique...... 69 3-1-2- Les entreprises qui font parties d’un groupe ...... 70 3-1-3- Le capital social...... 71 3-1-4- L’année d’entrée en activité ...... 71 3-1-5- Secteur d’activité...... 73 3-1-6- L’effectif ...... 74 3-1-6-1- Catégorie socioprofessionnelle d’exécution ...... 74 3-1-6-2- Catégorie socioprofessionnelle de Maitrise ...... 75 3-1-6-3- Catégorie socioprofessionnelle de cadre ...... 76 3-1-7- L’origine du créateur de l’entreprise...... 77 3-1-8- Le niveau de formation de l’entrepreneur ...... 78 3-1-9- Les motifs qui sont à l’origine du créateur...... 79 3-1-10- Raisons de choix de localisation ...... 80 3-1-11- Facteurs déterminants le choix de localisation...... 82 3-1-12- La zone d’activité TAHARACHT et la commune d’Akbou sont elles attractives pour l’investissement ? ...... 83 3-1-13- Les apports en termes de développement pour la région...... 83 3-1-14- Les avantages bénéficiés de la part des collectivités locales...... 85 3-1-15- Existences des partenariats avec les acteurs locaux...... 86 3-1-16- L’amélioration de niveau de vie...... 87 3-1-17- La contribution des entreprises aux développements de la zone d’activité TAHARACHT ...... 88 Conclusion...... 90 CONCLUSION GENERALE ...... 91 BIBLIOGRAPHIE LA LISTE DES FIGURES ET DES GRAPHES ANNEXES TABLE DES MATIERES Résumé

La création et l’implantation des PME dans un territoire, induit des impacts socioéconomique et environnementaux sur le développement local. En outre le développement des PME offre nombreuses possibilités d’emplois ce qui aide à diminuer le taux de chômage, la création des richesses, amélioration du niveau de vie des habitants, et aide à changer la structure spatiale d’une région en terme d’aménagement du territoire.

En Algérie, le développement de la PME a connu un essor remarquable favorisé par les politiques publiques incitatives en termes d’encadrement institutionnels ; d’aides publiques, de réglementation et de mise à niveau. Mais jusqu’à ce jour la PME Algérienne reste lointaine pour être compétitive et plus développées, ainsi que sa participation au développement est fragile et ne répond pas aux exigences souhaitées.

Les principaux axes d’analyse de notre enquête, nous ont permis de confirmer les deux hypothèses suggérées au début, la première hypothèse nous montre que la présence des PME dans la zone d’activité TAHARACHT a contribué significativement à l’amélioration de la situation économique dans la commune d’Akbou. Concernant la deuxième hypothèse, la concentration des PME dans cette zone a aidé à améliorer le niveau de vie.

Mots Clés

PME, développement local, commune d’Akbou, ZAC TAHARACHT et la wilaya de Bejaia.

ﻣﻠﺨﺺ

وﺿﻊ وﺗﻨﻔﯿﺬ اﻟﻤﺸﺎرﯾﻊ اﻟﺼﻐﯿﺮة واﻟﻤﺘﻮﺳﻄﺔ ﻓﻲ اﻹﻗﻠﯿﻢ، اﻟﻨﺎﺟﻢ ﻋﻦ اﻵﺛﺎر اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﯿﺔ واﻻﻗﺘﺼﺎدﯾﺔ واﻟﺒﯿﺌﯿﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻨﻤﯿﺔ اﻟﻤﺤﻠﯿﺔ واﻹﻗﻠﯿﻤﯿﺔ. وﻓﻲ ﺗﻄﻮر اﻟﻤﺸﺎرﯾﻊ اﻟﺼﻐﯿﺮة واﻟﻤﺘﻮﺳﻄﺔ أﺧﺮى ﺗﻮﻓﺮ اﻟﻌﺪﯾﺪ ﻣﻦ ﻓﺮص اﻟﻌﻤﻞ ﻣﻤﺎ ﯾﺴﺎﻋﺪ ﻋﻠﻰ ﺧﻔﺾ ﻣﻌﺪﻻت اﻟﺒﻄﺎﻟﺔ، وﺧﻠﻖ اﻟﺜﺮوات، وﺗﺤﺴﯿﻦ اﻟﻤﺴﺘﻮى اﻟﻤﻌﯿﺸﻲ ﻟﻠﺴﻜﺎن، وﯾﺴﺎﻋﺪ ﻋﻠﻰ ﺗﻐﯿﯿﺮ اﻟﮭﯿﻜﻞ اﻟﻤﻜﺎﻧﻲ ﻟﻠﻤﻨﻄﻘﺔ ﻣﻦ ﺣﯿﺚ اﻟﺘﺨﻄﯿﻂ اﻟﻤﻜﺎﻧﻲ.

ﻓﻲ اﻟﺠﺰاﺋﺮ، وﺗﻄﻮﯾﺮ اﻟﻤﺆﺳﺴﺎت اﻟﺼﻐﯿﺮة واﻟﻤﺘﻮﺳﻄﺔ وﻧﻤﺖ ﺑﺸﻜﻞ ﻣﻠﺤﻮظ ﯾﻔﻀﻞ ﻣﻦ ﺣﻮاﻓﺰ اﻟﺴﯿﺎﺳﺔ اﻟﻌﺎﻣﺔ ﻣﻦ ﺣﯿﺚ اﻹطﺎر اﻟﻤﺆﺳﺴﻲ؛ اﻟﺪﻋﻢ اﻟﺸﻌﺒﻲ، وﺗﻨﻈﯿﻢ وﺗﺤﺪﯾﺪ اﻟﻤﺴﺘﻮى. وﻟﻜﻦ إﻟﻰ ﯾﻮﻣﻨﺎ ھﺬا ﻻ ﯾﺰال ﺑﻌﯿﺪ اﻟﻤﻨﺎل اﻟﻤﺆﺳﺴﺎت اﻟﺼﻐﯿﺮة واﻟﻤﺘﻮﺳﻄﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ أن ﺗﻜﻮن أﻛﺜﺮ ﺗﻨﺎﻓﺴﯿﺔ وﺗﻄﻮﯾﺮھﺎ، ﻓﻀﻼ ﻋﻦ ﻣﺸﺎرﻛﺘﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺘﻨﻤﯿﺔ ﻻ ﯾﺰال ھﺸﺎ وﻻ ﺗﻨﺘﺸﺮ ﻟﻤﺘﻄﻠﺒﺎت اﻟﻤﻄﻠﻮﺑﺔ.

اﻟﺘﺤﻠﯿﻞ اﻟﺮﺋﯿﺴﻲ، ﻣﻜﻨﺘﻨﺎ ﻣﻦ ﺗﺄﻛﯿﺪ ﻛﻞ ﻣﻦ اﻟﻔﺮﺿﯿﺎت اﻟﻤﻘﺘﺮﺣﺔ ﻓﻲ اﻟﺒﺪاﯾﺔ، ﺗﻈﮭﺮ اﻟﻔﺮﺿﯿﺔ اﻷوﻟﻰ أن وﺟﻮد اﻟﺸﺮﻛﺎت اﻟﺼﻐﯿﺮة واﻟﻤﺘﻮﺳﻄﺔ ﻓﻲ اﻟﻨﺸﺎط ﻣﻨﻄﻘﺔ TAHARACHT ﻗﺪ ﺳﺎھﻢ إﻟﻰ ﺣﺪ ﻛﺒﯿﺮ ﻓﻲ ﺗﺤﺴﯿﻦ اﻟﻮﺿﻊ اﻻﻗﺘﺼﺎدي ﻓﻲ ﻣﺪﯾﻨﺔ أﻗﺒﻮ.وﻓﯿﻤﺎ ﯾﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺤﺎﻟﺔ اﻟﺜﺎﻧﯿﺔ، وﻗﺪ ﺳﺎﻋﺪ ﺗﺮﻛﯿﺰ اﻟﺸﺮﻛﺎت اﻟﺼﻐﯿﺮة واﻟﻤﺘﻮﺳﻄﺔ ﻓﻲ ھﺬا اﻟﻤﺠﺎل ﺗﺤﺴﯿﻦ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻤﻌﯿﺸﺔ. ﻛﻠﻤﺎت اﻟﺸﺮﻛﺎت اﻟﺼﻐﯿﺮة واﻟﻤﺘﻮﺳﻄﺔ، واﻟﺘﻨﻤﯿﺔ اﻟﻤﺤﻠﯿﺔ، ﻣﺪﯾﻨﺔ أﻗﺒﻮ ,وﻻﯾﺔ ﺑﺠﺎﯾﺔ.