Et Si L'enjeu Était L'après-Hocine Aït Ahmed
A la une / Actualité Actualité Et si l’enjeu était l’après-Hocine Aït Ahmed ? La crise, qui secoue le Front des forces socialistes dans l’un de ses principaux bastions, en Petite Kabylie en l’occurrence, interpelle. Et pour cause : cette crise survient à quelques mois de la présidentielle. Ce qui est loin d’être fortuit, d’autant que les démissions en cascade semblent obéir à une stratégie, du moins à un agenda, arrêté par ceux qui orchestrent ce qui s’apparente à une campagne de presse. Une campagne de presse où on semble chercher à donner le maximum d’ampleur et de retentissement aux démissions collectives qui surviennent à des intervalles réguliers pour donner le temps à la presse de s’emparer de la chose et de porter l’estocade à un adversaire, la direction nationale du parti. Si le FFS a connu des crises, récurrentes, depuis la création en France du FFS 2 sous la houlette d’Abdelhafid Yaha à la démission des Zenati, Bouhadef et Mammeri, en passant par le groupe de Tizi de Saïd Khelil, par Naït-Djoudi, par Djamel Benseba, Karim Tabbou, etc., le parti n’a pas eu tellement à en pâtir ; son leader charismatique était encore aux commandes. Il avait maintenu le cap grâce notamment à des cadres de valeur. Aujourd’hui, la donne a changé. La fronde est, certes, menée par des cadres sans grande envergure – ils n’ont pas l’étendue d’esprit d’un Djamel Zenati, d’un Saïd Khelil ou d’un Djamel Benseba, mais leur entreprise survient au moment où Hocine Aït Ahmed n’a plus d’emprise sur le parti.
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