UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LOUVAIN Faculté des Sciences économiques, sociales et politiques Département de Communication

DU VIEUX MAQUISARD AU CHEF DE L’ETAT Analyse du récit de la conquête du pouvoir par L.D. Kabila dans la presse congolaise

Tome 2

Promoteur ; Dissertation doctorale présentée en Professeur Marc LITS vue de l’obtention du grade de Docteur en Sciences sociales (information et communication)

par Dieudonné TEBANGASA APALA

Louvain-la-Neuve 2007 B1BU0THEQ'J£ des s c ie n c e s ECONOMIQUES, SOC5ALC5 Ef ^05 POLsTîQUES Place Montesquieu 1 ' 2 1 3^8 L0'JVAIM-LA-W2^S Chapitre VII : Kabila dans La Référence Plus

Ce chapitre analyse le récit de la conquête du pouvoir par Kabila et tel qu’il est relaté par le

journal La Référence Plus. Il s’agira de chercher à découvrir l’image du personnage construite

par le quotidien. Notre analyse ne manquera pas de nous amenar à jeter un regard critique sur le travail du narrateur du récit en l’occurrence La Référence Plus.

7.1. La conquête des terres : roccupatïon de PEst du Zaïre (octobre 1996 - mai 1997)

A ce stade, nous analysons la première phase du récit qui commence en octobre 1996 et se

termine le 17 mai 1997. Octobre 1996 est le mois du début de la conquête tandis que le 17 mai 1997 est la date de la prise du pouvoir par L.D. Kabila.

7. LA. L ’inventaire du corpus^

Le graphique des articles analysés d’octobre 96 à mai 97

18 -

16 -

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(A 12 - O ’€ (0 10 -

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8 -

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0 oct.96 nov.96 déc.96 janv.97 févr.97 mars-97 avr-97 mai-97

Tous les tableaux des inventaires du corpus pour La Référence Plus d’octobre 1996 à janvier 2001 sont olacés en annexe 2. En septembre 1996, à Kinshasa, les journaux parlaient d’une insurrection des militaires à l’Est

du Zaïre. Au début du mois d’octobre, après la visite du chef d’Etat major Général des FAZ le

Général Eluki, quelques précisions ont été apportées à ce sujet. Il s’agissait de la révolte des

Banyamulenge. les Tutsi du Rwanda ayant habité le Kivu pendant plusieurs années

revendiquaient la nationalité zaïroise et surtout les terres (collines fertiles) du Kivu.

Pendant tout le mois d’octobre 1996, La Référence Plus publie douze articles dont dix

factuels, un éditorial et une correspondance. Sur ces dix articles de type factuel, huit traitent

de la situation à l’Est du Zaïre. L’éditorial évoque ouvertement de « TEst du Zaïre occupé ».

La correspondance que La Référence Plus décide de publier à la fm du mois est très révélatrice de la situation. L’auteur, E. Baringa, la titre comme suit : « la guerre de Banyamulenge ou la poursuite de la croisade... ».

Tous les factuels et l’éditorial retenus portent la signature des journalistes de La Référence

Plus notamment Mona Kumbu ; B. Yogolelo ; L. Nduita ; Yapol ; G. Monga Kituva (GMK) ;

Franck Ngyke ; Karadi D Mbayo ; Valère Bisuweko. Jusqu’à fm octobre et d’après les

informations que La Référence Plus donne, il s’agit d’un conflit armé à l’Est du Zaïre. La

qualification de ce conflit est allée de « la révolte des Banyamulenge » aux « attaques des armées rwandaise, burundaise et ougandaise ».

Au cours de ce mois, le journal ne donnera aucune information précise sur L.D. Kabila. Et

cela à juste titre, car les médias de la capitale qui diffusent ces informations ne disposent ni

des reporters ni de correspondants de presse sur le terrain, moins encore des nouveaux outils

(les technologies modernes) pour la récolte et le traitement des faits. Donc, jusque là, ce

conflit est défini comme la guerre de TEst du Zaïre. Trois pays voisins, le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda occupnt l’Est du territoire zaïrois.

Au mois de novembre 1996, La Référence Plus s’intéresse davantage à la situation à l’Est du pays. Le quotidien produira dix factuels et un éditorial. Tous les factuels parlent de « la guerre zai'ro-rwandaise ». A propos des personnages, le journal évolue : les Tutsi sont cités comme personnages centraux dans ce conflit. Et pour la première fois, dans la deuxième quinzaine du mois de novembre, un Zaïrois est cité comme partie prenante dans les rangs des envahisseurs.

Il s’agit de L.D. Kabila, un Zaïrois authentique, originaire de la région du Shaba. A cause de cette présence d’un compatriote à côté des agresseurs, le journal parle désormais

d’une rébellion. Dans le dernier article du mois de novembre. La Référence Plus révèle les

mtentions de Kabila : occuper les régions minières. D’autres noms s’ajoutent à la liste des

signataires : Félix Kaburiri ; Nda Y’aband ; Kitungano M.K. Et Téditorial est signé par André Ipakala Abeiye Mobiko, éditeur-directeur général du journal.

Au troisième mois du conflit. La Référence Plus publie quatorze factuels. L’évolution dans la

présentation des informations est clairement visible. Dans l’ensemble, les articles abordent la généralisation de la guerre à l’Est du Zaïre.

Quant au personnage central, il ne reste plus que Kabila. Toutefois, les Tutsi ne sont pas

totalement dans l’ombre car le journal met à la une d’un de ses articles « Les Tutsi de Kabila

ont pillé Bukavu et emporté le butin au Rwanda ». Du personnage de L.D. Kabila, ce mois-ci

le journal ajoute une pierre à la construction. Début décembre, le quotidien informe- ses

lecteurs que «Kabila exige la démission de Mobutti... ». Vers la fm du mois, ce sont les

options fondamentales de l’Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo- Zaïre de Laurent Désiré Kabila qui sont présentées.

A propos des signataires des articles, la liste s’est allongée. Nous avons d’autres journalistes, toujours de La Référence Plus. Il s’agit de Wadambe M ’Gini ; A. ; ldi Sifa Mutoni.

Cependant, 1 article présentant les options fondamentales du mouvement rebelle, ne porte pas la signature d un journaliste, mais celle de La Référence Plus. Est-ce par peur de représailles

par le régime encore en place à Kinshasa ? C’est sans doute une attitude de prudence pour éviter que le journal ne soit accusé de complicité avec la rébellion.

Tout compte fait, de tous les articles produits durant les trois premiers mois du conflit, le type

factuel est prédominant. Et tous ces articles et éditoriaux constituent une première base de

données sur le personnage. C’est à partir de cette base de données que sortiront les éléments intervenant dans la construction du personnage.

Au début de l’année 1997, le nombre d’articles se rapportant au sujet de la guerre a diminué.

Au mois de janvier. La Référence Plus n’a produit que huit articles de type factuel. Et cela pour la simple raison que la nomination du Général Mahele comme chef d’Etat Major Général des FAZ signifiait déjà la fm de la guerre. Vu les exploits militaires réalisés dans le passé par ce général compétent et expérimenté,

l’opinion congolaise, y compris le journal commence à minimiser les ambitions des rebelles et

de leur chef, L. D. Kabila. Sept articles sur huit parlent directement de Kabila. Le journal

révèle quelques traits marquants qui le distinguent des autres. D ’un point de vue positif, il est

sur Internet et dévoile son projet politique sur Internet. D’autre part, il instaure à l’Est une

dictature impitoyable. Parmi les signataires, on retrouve les mêmes noms.

Au mois de février 1997, les espoirs suscités par la nomination du Général Mahele semblent

déçus. La Référence Plus ne croit plus à la résurgence du régime en place. L’attention du

journal se tourne de nouveau vers la rébellion. Nous avons au total, onze titres dont neuf de

type factuel ; une brève et les résultats d’un sondage effectué par ODT. De ces onze titres,

huit mettent à la une L. D. Kabila et l’AFDL tandis que les trois autres parlent plutôt de la fin

du règne de Mobutu et enfin de Tshisekedi. Grosso modo, le journal invite Mobutu à négocier avec Kabila.

Comme on peut le constater, l’augmentation du volume de la banque de données sur le

personnage est très perceptible. Invitant Kabila aux négociations. La Référence Plus construit étape par étape son image.

Du 1"^ mars 1997 au 16 mai 1997, la veille de l’entrée de l’AFDL à Kinshasa, La Référence

Plus nous fournit un important nombre d’articles. Nous en avons en tout trente-quatre dont

trente-deux factuels ; une interview et un document. De ces trente-quatre articles, vingt-cinq

titres font une référence directe au personnage tandis que neuf autres y font indirectement référence.

A travers ces titres, La Référence Plus livre un bon nombre d’informations sur le personnage,

sur 1 évolution ou la progression de la guerre et enfin sur l’incapacité physique et politique de

Mobutu. On retiendra comme message fort l’importance que le personnage accorde à la guerre médiatique. Kabila est effectivement très présent sur Internet.

Après la chute de Bukavu, il s’empare de radio-Bukavu qu’il exploite soigneusement au profit de sa guerre médiatique. Par ailleurs, le journal revient sur les personnages ayant battu en retraite, les Tutsi (Banyamulenge). A la une de son édition du mars, on peut lir «Un certain Bizima Karaha, à Taccent rwandais-anglophone négocie à Prétoria au nom de

Kabila ». Sans aucun doute, ce titre évoque la présence des envahisseurs à côté de Kabila.

En outre. La Référence Plus informe sur l’évolution de la guerre. Celle-ci progresse à une

vitesse vertigineuse vers Kinshasa : Kabila installe les autorités à Kisangani ; quelques jours

après, à Mbujimayi et il est à Kikwit aux portes de Kinshasa. Il convient de signaler que La

Référence Plus n exploite pas assez le langage iconique : la photographie, les dessins, les

caricatures qui accrochent les lecteurs sont absents. Enfin, à la fm du mois d’avril, une

première photographie de L. D. Kabila nous est donnée. Une deuxième ne nous sera donnée que le 16 mai 1997, la veille de l’entrée de l’AFDL à Kinshasa.

En somme, les informations que le journal nous livre pendant ces deux derniers mois de la

conquête nous permettent de retenir quelques traits marquants du personnage : ce dernier

cherche à s’emparer du pouvoir quels que soient les obstacles, qu’il rencontre sur son chemin. Après cet inventaire du corpus, les axes idéologiques majeurs sont :

• L’insurrection des Banyamulenge : conquête de la nationalhé zaïroise et des terres du K ivu ;

• La guerre de TEst ; sa nature, son évolution ;

• L’Alhance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre (AFDL) ;

• L. D. Kabila. du porte-parole au numéro un (de l’AFDL) et du nouveau régime, diabolisé d’abord, puis adopté ;

• La représentation d’E. Tshisekedi comme opposant à tous les régimes ; • La diabolisation de Mobutu.

7.LB. Les champs sémantiques

La sous-période allant du mois d’octobre 1996 au 17 mai 1997 constitue un micro-récit qui relate le début de I histoire de la conquête du Kivu ou plus explicitement le récit du projet de

1 annexion du Kivu par le Rwanda. Le récit est composé de séquences importantes à savoir la maladie de Mobutu, les revendications des Banyamulenge, la lutte armée de l’AFDL, le dysfonctionnement des FAZ, les négociations et enfin la victoire de l’AFDL-Kabila. a) La maladie de Mobutu et les inquiétudes face à la conquête du Kivu

Période Sentences Date/source La conquête de l’Est du Convalescence prolongée de Mobutu à l’étranger ; inquiétudes La Référence Plus du Zaïre 03/10/96 Violence consécutive au Sud-Kivu ; infiltration des Banyamulenge La Référence Plus du 19/10/96 L’occupation-agression rwandaise Le projet d’annexion de l’Est du Zaïre par le Rwanda La Référence Plus du Le Zaïre : victime d’une vaste conspiration internationale 23/10/96 Tshisekedi est nommé premier ministre par Mobutu La Référence Plus du 03/04/97 Guerre totale et imbroglio politique au Zaïre. Likulia Bolongo est nommé premier ministre. Les Etats-Unis demandent à Mobutu de quitter le La Référence Plus du pouvoir et de s’exiler. Lubumbashi est tombé 10/04/97

Quand éclate le conflit, le Zaïre est déjà plongé dans une crise politique grave. Le processus

de démocratisation du pays commencé en avril 1990 n’arrive toujours pas à son

aboutissement six ans plus tard. Le Zaïre vit donc la transition la plus longue de son histoire

politique. Les Zaïrois en ont assez. Ils aspirent tous au renouvellement des institutions politiques.

En outre, le président Mobutu est gravement malade. Une situation délicate. Son absence du

pays provoque de sérieuses inquiétudes. C’est dans un tel contexte politique que La Référence Plus, le narrateur ici, commence son macro-récit de la conquête du pouvoir par L.D. Kabila.

Il est bon de notifier qu au début de l’histoire, le personnage Kabila n’apparaît pas au premier

plan. En effet, la situation politique du Zaïre est la toile de fond sur laquelle est relaté le récit.

Dès l’étape initiale, le narrateur s’emploie à décrire au quotidien le désordre régnant dans la

classe politique zaïroise : étant donné l’état de santé précaire de Mobutu, on vit en quelque

sorte une vacance de pouvoir. Et c’est à ce moment-là que l’Est du pays et plus précisément le Kivu, est attaqué.

Le récit commence par relater la conquête du Kivu par les Banyamulenge, mais selon le

narrateur, il s’agit plutôt d’une occupation des terres congolaises (les collines du Kivu) par les

Rwandais qui seront rejoints par les Ougandais, les Burundais, les Tanzaniens, les Erythréens, bref les Tutsi de plusieurs pays.

A cause de la présence de plusieurs nations à côté des agresseurs et du silence des institutions internationales à l’exemple de l’ONU le journal qualifie ce qui se passe à l’Est du Zaïre de conspiration internationale. Par contre, l’insurrection des Banyamulenge pour revendiquer les

terres (conflit foncier) et la nationalité zaïroise est considérée comme un « casus belli » (une

occasion de faire la guerre, comme disaient les Romains).

Enfin, c’est à la suite de cette guerre qu’émergeront le mouvement de l’Alliance des Forces

Démocratiques pour la libération (AFDL) et le personnage de L. D. Kabila.

b) Le rêve de l’AFDL : conquérir tout le Zaïre

Tel est le titre que nous donnons au deuxième groupe des champs sémantiques.

Période Sentences Le rêve de la rébellion de Kabila : conquérir tout le Zaïre d’ici l’année La Référence Plus du La conquête de l’Est du Zaïre prochaine. 21/11/96 Le chef rebelle n’a des moyens ni de créer un Etat, ni d’envahir un pays La Référence Plus du aux dimensions continentales. 05/12/96

L Ouganda vient à la rescousse de Kabila. La Référence Plus du 30/01/97 Les rebelles commandés par L. D. Kabila poursuivent leur avancée vers la La Référence Plus du ville stratégique de Kisangani. 12/02/96

Les forces rebelles se trouvent à une trentaine de kilomètres de la ville de La Référence Plus du Kindu. 27/02/96

La reconsüoiction des territoires « occupés-Iibérés ». La Référence Plus du 10/03/96 La guerre est apparemment terminée. La Référence Plus du 19/03/97

Les combattants de l’AFDL sont décidés à s’emparer de Lubumbashi. La La Référence Plus du rébellion ne cesse de progresser au front Sud. Les hommes de Kabila i i m m n’ont plus aucun obstacle devant eux.

Kabila mobilise 100 mille hommes pour marcher sur Kinshasa. La Référence Plus du 21/04/97

Fort de ses succès militaires le chef de l’AFDL dicte sa loi. La Référence Plus du 24/04/97

Des violents combats opposent les Faz aux rebelles à Kikwit et à Kenge La Référence Plus du (les portes de Kinshasa, la capitale. 08/05/97

L AFDL est entrée à Kinshasa, La Référence Plus du 19/05/97

Au mois d octobre 1996, La Référence Plus a de la peine à cerner le personnage principal de la guerre qui commence à l’Est du pays d’autant plus que le personnage Kabila reste dans

1 ombre. Les mois suivants c’est-à-dire en novembre et décembre, le journal arrive à quelques perceptions au sujet de celui qui serait à la tête de l’alliance. La Référence Plus se rend de plus en plus compte de la présence de Zaïrois authentiques dans les rangs des assaillants. A cause de ce changement de vision, le narrateur parle de la « rébellion » et du « chef rebelle ». Cependant, le doute subsiste encore en ce qui concerne les potentialités réelles des rebelles à

soutenir cette guerre jusqu’à la chute de Mobutu eu égard à toutes les forces armées dont

dispose ce dernier. C’est pourquoi le journal écrira « La rébellion rêve de conquérir tout le

Zaïre ». La Référence Plus est encore plus explicite quand elle écrit « le chef rebelle n’a des

moyens ni de créer un Etat ni d’envahir un pays aux dimensions continentales ». En effet,

selon notre quotidien, conquérir tout le pays ou même annexer le Kivu au Rwanda n’est qu’un

rêve que font les Banyamulenge et les rebelles dont L. D. Kabila fait partie. Néanmoins, le journal va évoluer dans sa lecture des événements.

Au début de l’année 1997, La Référence Plus commence à se rendre compte que ce qu’elle

considérait comme une utopie pourrait devenir réalité. Vu les exploits de la rébellion, la

vision du journal devient de plus en plus positive et c’est le message que le journal destine à

ses lecteurs. A titre illustratif, le journal écrit « les rebelles commandés par L. D. Kabila

poursuivent leur avancée vers la ville stratégique de Kisangani»; «les forces rebelles se

trouvent à une trentaine de kilomètres de la ville de Kindu » ; « les combattantss de l’AFDL

sont décidés à s’emparer de Lubumbashi. La rébellion ne cesse de progresser... ».

Et c’est l’image que le journal injecte dans l’opinion publique. L. D. Kabila est un « chef

rebelle » d’abord, ensuite « il est fort de ses succès militaires » et enfin « il dicte sa loi ». En

somme, Kabila est représenté comme, l’homme fort, le héros.

c) Le dysfonctionnement ( et/ou complicité) des FAZ

Nous regroupons dans le tableau ci-dessous les champs sémantiques qui représentent l’armée de la République

Période Sentences Date/source 400 véhicules emportés par les Faz. La Référence Plus du La conquête de l’Est du Zaïre 06/01/97

Déroute complète de la contre-offensive des Faz. Les hommes de Kabila La Référence Plus du accueillis en libérateurs. 05/03/97 La guerre est apparemment terminée, La Référence Plus du 19/03/97

Les négociations apparaissent comme le moindre prix à payer dans cette La Référence Plus du guerre. 05/02/97

L’armée de Mobutu est en déroute. Elle ne sait pas contrer celle de Kabila. C’est pourquoi, le journal parle déjà de la fin de la guerre en mars, deux mois avant la fin effective. En conclusion, du point de vue strictement narratologique, quel est le programme narratif du

récit qui se dégage des champs sémantiques ? Quelles en sont les implications et les transformations narratives ?

Le programme narratif principal reste la conquête du pouvoir. Qu’il s’agisse des

Banyamulenge ou L. D. Kabila comme sujet, l’objectif qu’ils se fixent reste avant tout le

pouvoir. Dans cette optique, les terres des collines du Kivu se trouvent dans la catégorie du

pouvoir. Car celui qui possède des terres a le pouvoir et inversement celui qui veut le pouvoir doit posséder des terres.

Par contre, le programme narratif secondaire est sans doute ici la guerre comme moyen utilisé

en vue d’atteindre les objectifs que le sujet s’est assigné. C’est un ensemble de séquences qui

relatent l’avancée de la guerre, les batailles, les combats... ici. La Référence Plus s’en tient

aux programmes narratifs principal et secondaire. Il ne s’interdit pas d’introduire quelques

implications narratives. Par exemple en parlant de la guerre — la guerre de conquête du

pouvoir - le narrateur envisage aussi les conséquences de celle-ci sur la vie sociale : rareté des

denrées alimentaires, hausse des prix, baisse du pouvoir d’achat, difficulté des transports, bref, la paralysie totale de toute la vie sociale. Tous ces micro-récits constituent des implications narratives.

7. L C. Les codes disjonctifs

Edition du Termes Versus 27/12/1996 Les Faz pillent. Kabila s’empare de Bunia 09/01/1997 Messie CKabila) 16/01/1997 Régime Mobutu Régime Kabila 06/02/1997 La proaression des rebelles : irrésistible Les Faz sur la défensive 22/02/1997 Opposant arméfKabila) Opposant démocrate 27/02/1997 Progression des rebelles Repli des Faz 05/03/1997 Militaires zaïrois ; fuite et pillage Les hommes de Kabila ; libérateurs gagnent du Battent en retraite ÎFaz) terrain (la rébellion) 17/031997 Mobutu aphone Kabila triomphant et volubile 24/03/1997 Kisanaani-Bunia : 3 ans d’interruption de trafic La route réouverte 24/04/1997 Territoires libérés Loin d’être un paradis 15/05/1997 Menace persistance des pillages par les fiivards (Faz) Les rebelles de Kabila, les libérateurs

Pour assurer l’évolution du récit, le narrateur recourt à l’utilisation de termes et même d’énoncés contraires voire contradictoires. Ces derniers sont encodés conjointement et disjoints en même temps. Afín d’atteindre les signifícations contenues dans ces micro-récits. notre effort consistera à ce stade, à décoder ces codes disjoints et voir s’ils sont logiquement encodés.

Le tableau présente d’une part L. D. Kabila, son armée, ses hommes, leur action et d’autre

part Mobutu, son régime, son armée, ses militaires et leur façon d’agir. La description que fait

le narrateur de ces deux personnages nous représente L.D. Kabila comme étant le contraire de

Mobutu. Et ce qui produit davantage d’effets dans le récit est le fait que le narrateur dans sa

façon de relater les faits, place ces codes conjoints et disjoints dans les mêmes énoncés ou

dans les mêmes séquences. A titre illustratif, le narrateur écrit « les FAZ pillent, Kabila

s’empare de Bunia » ; « la progression des rebelles est irrésistible, les FAZ sont sur la

défensive » ; « les militaires zaïrois : fuite et pillage, battent en retraite ; les hommes de

Kabila: libérateurs, gagnent du terrain », «Mobutu: aphone; Kabila: triomphant et volubile ».

Comme nous pouvons le remarquer, le journal offre une image positive de L. D. Kabila et de

ses hommes. Toutefois, le journal ne s’abstient pas non plus de révéler les contradictions qu’il

constate dans le camp du personnage central, L. D. Kabila. Le narrateur juxtapose dans un

même article, d’un côté la représentation positive qu’il fait de Kabila et de l’autre les actions

négatives de ses hommes. Par exemple, il dit de Kabila qu’il est le « messie », mais au sujet

des « territoires libérés » qu’ils sont « loin d’être un paradis », qu’il s’y passe «des exécutions sommaires, des restrictions de libertés ».

Somme toute, nous pouvons affirmer que le décodage de ces codes disjonctifs nous révèlent

les relations régissant le personnage central du récit et les autres. C’est comme si le narrateur

construisait un carré logique, avec des termes contraires et contradictoires.

7.LD.Î. L ’identification du personnage

Date Etre Dire Faire 13/11/96 L. D. Kabila s’est déplacé à Goma pour rencontrer Leader autoprociamé des rebelles les journalistes étrangers banyamulenge exige aux organisations humanitaires Décidément trop sûr de lui-même de traiter directement avec lui 13/11/96 Le commandant des rebelles Tutsi « demande aux jeunes de rejoindre la a l’intention de progresser dans ses Fou meurtrier rébellion » conquêtes au-delà des zones qu’il Le traître Kabila contrôle... Chef rebelle reprend l’offensive meeting à Goma a ordonné de tirer sur tout avion qui survolerait son territoire 30/11/96 Un stratège des discours incendiaires il a Vieux rebelle démoralisé certains éléments des Faz s’est spécialisé dans l’exploitation de matières précieuses 02/12//96 Chef rebelle Pas un inconnu Avant 1964, adjudant chef au bataillon para commando Un parachuté dans une mallette Tutsi 05/12/96 Chef rebelle « la démission de Mobutu pour exige la démission de Mobutu pillage du patrimoine national demeure un objectif non négociable, même si la guerre prendre le temps qu’elle prendra » 07/12/96 Chef des rebelles zaïrois 10/12/96 Chef rebelle poursuit sans désemparer sa conquête L’incontournable de l’Est du Zaïre il a mis l’armée zaïroise en déroute il a créé une nouvelle donne politique du pays 24/12/96 Laurent Kabila « contre-attaque : une idée simpliste minimise les manœuvres des Faz Ancien rebelle contre-offensive : un comméraae » i i m m Chef rebelle Président de l’AFDL Le maître de la rébellion Tusti 09/01/97 Le chei de l’AFDL « L’Afrique est un continent titubant. exige la démission de Mobutu Il est sûr Malgré ses potentialités... il faut nous aider à guérir et à construire l’espérance » « Le pouvoir centralisé actuel ne peut reposer que sur la force et la violence. Il faut reposer les formes de ce pouvoir dans une vision décentraliste des provinces fédérées dans lesquelles la responsabilité, la créativité puissent être visibles et réelles » « L’Occident doit nous aider dans ce changement... un changement non violent qui fera l’économie d’une phase de violence dans notfe pays » « Les hommes attendaient de pied ferme la contre-offensive des Faz

Messie ? Dictateur ? on parle des exécutions sommaires de restrictions des libertés individuelles et d’opinion 09/01/97 Cet homme que beaucoup ne jouit d’un tel capital de sympathie connaissent pas 20/01/97 Téméraire 25/01/97 Chef rebelle semble avoir perdu l’initiative de la Le responsable de mouvement rebelle guerre L’homme des montagnes Maquisard de longue date Ancien et actuel rebelle 27/01/97 L’irréaliste Kabila a été parachuté dans le panier des Tutsi avec l’appui de l’impérialité occidentale il a même nommé certains de ces Tutsi à nationalité incertaine aux commandes de certaines municipalités au Nord-Kivu cela constitue ime injure à la - L ’indésirable population locale 20/02/97 Marionnette Pantin

22/02/97 - Opposant armé es éléments des Faz contribuent à -C h e f rebelle ’augmentation de ses effectifs 24/02/97 Kabila lui-même a annoncé qu’il va intensifier ses attaques et embraser le pays si le régime de Kinshasa reftise de négocier avec lui-même

- Nouveau maître installe son administration ; essaie de rétablir un certain ordre public ; de mettre fin à l’insécurité et aux pillages il recherche la collaboration avec les chef locaux et le ralliement des déserteurs des Faz

26/02/97 « pantin » d’hier, interlocuteur incontournable Le chef des rebelles - a exclu tout arrêt des combats tant 27/02/97 Laurent Kabila s’est entretenu au Cap avec Nelson Mandela a rencontré l’envoyé de TOUA dans les Grands lacs, M. Sahnouye

01/03/97 Le chef rebelle leader rebelle « La radio du peuple est un bon instrument pour le combat. Les émissions servent à rendre les auditeurs conscients de la source de leur misère et de la nécessité du chanaement» 19/03/97 - Le chef rebelle « Si les Français viennent au Zaïre a présidé un grand meeting à Goma nous les enterrons ici » a décrété un cessez-le-feu unilatéral de 7 jours a salué les prises de position de la Belgique vis-à-vis de Mobutu a condamné le coup d’Etat que Paris entend fomenter à Kinshasa pour remplacer Mobutu par d’autres mobutistes 22/03/97 Le chef rebelle « J’entends poursuivre la guerre est porté en triomphe à Kinsangani jusqu’à obtenir le départ du p résident a reçu un accueil digne de libérateur Mobutu » 27/03/97 Chef de la rébellion la rébellion s’est donné pour obectif il a donné une interview à un journal de libérer le Zaïre jusqu’à la mer allemand met en garde le leader máximo Tshisekedi 09/04/97 Le président de l’AFDL il déclare ne pas être opposé à il installe les nouvelles autorités à Le patron de l’AFDL Tshisekedi «Qu’on aille pas vous Mbujimayi Le leader de l’AFDL dire que Kabila est contre E. Le nouveau-maître du « Zaïre-utile » Thsisekedi. Ce sont des mobutistes qui colportent ces faux bruits » 16/04/97 Le chef de la rébellion armée a nommé Katudji gouverneur du Le chef rebelle Shaba A conquis par la force des armes 7 régions fera un crochet en Ouganda pour avoir les dernières instructions de son maître à penser, Y. Musuveni il contrôle totalement ou partiellement 21/04/97 Un obsédé pour le départ de Mobutu Requinqué il veut que Mobutu procède avec lui à la remise reprise et rien d’autre envisage de conquérir Kinshasa par la force des armes en vue de chasser Mobutu 24/04/97 Kabila nationalise de plus en plus son mouvement donc, s’émancipe de la tutelle rwando- ougandaise rapports orageux avec l’ONU 30/04/97 L. D. Kabila « La cérémonie de rencontre avec Mobutu sera de très courte durée. Il s’agira d’une simple passation de pouvoir. Si Mobutu résiste, nos forces qui progressent vers Kinshasa le chasseront 08/05/97 L. D. Kabila se donne tous les moyens pour anéantir la résistance des Faz à Kenge 10/05/97 Le chef rebelle L. D. Kabila M. Kabila Chef de l’AFDL La réalité Kabila on est obligé de l’intégrer 12/05/97 Guerrier pas lui confier le pouvoir (position de Génocidaire la France) 16/05/97 Le chef rebelle annule de rencontrer Mobutu sur Le chef de rébellion l’Outeniqua s’est rendu en Afrique du Sud

Les qualificatifs attribués à notre personnage central pendant cette sous-période du récit

peuvent être regroupés sous trois catégories. Nous avons des qualificatifs positifs, des

qualificatifs négatifs et enfin la dernière catégorie est celle des qualificatifs qui relèvent du doute sur son être, c’est-à-dire ceux qui laissent le narrateur perplexe.

Suivant les qualificatifs positifs, l’identification du personnage est faite en ces termes : il est

« Laurent-Désiré Kabila, Laurent Kabila, Kabila (tout court) ; l’incontournable Ancien

rebelle, Président de TAFDL ; le chef de TAFDL ; le Nouveau Maître ; « Pantin » d’hier,

interlocuteur incontournable ; le patron de l’AFDL ; le leader de l’AFDL ; le nouveau-maître du « Zaïre-Utile » ; la Réalité Kabila ; le guerrier.

Et dans la liste des défavorables, nous avons : le leader autoprociamé des rebelles

Banyamulenge ; le commandant des rebelles ; adjudant-chef au bataillon para commando

(avant 1964) ; le maître de la rébellion Tutsi ; le responsable du mouvement rebelle ; l’homme des montagnes ; le maquisard de longue date ; ancien et actuel rebelle ; opposant armé ; Et enfin dans la dernière catégorie, celle des qualificatifs qui évoquent un doute ou un point d’interrogation sur l’identité du persormage, nous trouvons : « messie ? »; dictateur ?; cet homme que beaucoup ne connaissent pas.

A travers l’oeuvre d’identification de la personne de L. D. Kabila que fait le journal se profile aussi l’immense travail de construction du personnage. Avant de nous lancer dans l’analyse de ces attributs, notons en passant que notre démarche à ce stade suivra les critères d’appréciation que nous propose Philippe Hamon (cf. le chapitre sur la méthode). La Référence Plus a du mal à porter un jugement très tranché sur la personne de L. D. Kabila.

Le journal n’évoque pas beaucoup le passé de cet homme, mais dès le début, le quotidien le

désigne par son nom : Laurent-Désiré Kabila. Un nom authentiquement zaïrois. Ici, le

narrateur veut marquer la différence avec les autres dont la nationalité zaïroise est mise en

doute, les Tutsi du Rwanda immigrés au Congo qui se nomment Banyamulenge.

C’est ainsi que dès les premiers articles à son sujet, le journal parle de Kabila et le présente

davantage comme chef rebelle que comme responsable de l’agression dont le pays est

victime. Il s’agit bien d’un rebelle, un homme opposé au régime en place qui prend les armes.

Le journal le qualifie d’opposant armé. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les

qualificatifs défavorables que le journal attribue à Kabila se situent au début même de cette première phase du récit.

Cependant, on constatera dans la suite que ces qualificatifs négatifs deviendront positifs dans

le contexte congolais. En effet, depuis plus de trente ans le régime de Mobutu est en place et

qualifié de dictatorial. C’est précisément dans un tel contexte qu’une rébellion devient positive.

En nous appuyant sur la fonctionnalité différentielle (qui consiste à définir le personnage à partir de la différence), on découvre que notre personnage, L. D. Kabila est différent de ceux qui l’accompagnent. Sa nationalité, ses racines zaïroises (congolaises) sont incontestables tandis que les Banyamulenge sont justement qualifiés de Tutsi-Zaïrois dont la nationalité et les racines zaïroises sont douteuses. C’est là une première différence. Une seconde différence : le rebelle se distingue de celui qui est au pouvoir depuis plus de trente ans, à savoir Mobutu dont le régime est contesté dans tout le pays. Et c’est là un atout non négligeable pour celui qui a commencé une rébellion.

Cette différence se manifeste à travers ses paroles qui se concrétisent dans ses actions. Dès son premier meeting populaire fin novembre 1996, il « demande aux jeunes de rejoindre la rébellion ». Au début du mois de décembre 1996, il incarne la voix de la rébellion. C’est lui qui explique à l’opinion tant internationale que nationale, les raisons de cette rébellion :

« L’objectif non négociable de la rébellion reste la démission de Mobutu pour avoir pillé le patrimoine national. Peu importe le temps que prendra la guerre pour y arriver ». En outre, depuis qu il est à la tête du mouvement rebelle, Kabila est un personnage

médiatique. Il accorde des interviews aux radios étrangères (RFI, BBC). La radio candip,

trouvée sur place à Bukavu est désormais son arme la plus puissante. Il mène sa guerre sur

tous les fronts. Sur le front médiatique, en dehors des radios, il recourt déjà à Tlntemet et pour

faire entendre la voix de la rébellion, il se moque et minimise la contre-offensive annoncée

par le gouvernement légal de Kinshasa. Kabila déclare à la radio : « la contre-offensive des FAZ est une idée simpliste, un commérage ».

Fin 1996, début 1997, son discours est plus orienté vers Topinion internationale dans le but de

faire connaître son mouvement à l’étranger, surtout de sensibiliser les Occidentaux. Il déclare

« l’Afrique est un continent titubant. Malgré ses potentialités..., il faut nous aider à guérir et à

construire 1 espérance. L’Occident doit nous aider dans ce changement... un changement non

violent qui fera l’économie d’une phase de violence dans notre pays... ». Deux mois et demi

seulement après le début de la guerre, dans son édition du 10 décembre 1996, La Référence

Plus qualifie le chef rebelle, L. D. Kabila d’« incontournable » et il est nonmié « Président de r AFD L ».

Cette évolution des qualificatifs montre l’évolution de la représentation ou de l’image de L.

D. Kabila que le journal implante dans la mémoire collective ou mieux dans l’opinion

congolaise. La Référence Plus dit de L. D. Kabila qu’il n’est pas un « inconnu ». Il est

« l’homme des montagnes, le maquisard de longue date; ancien et actuel rebelle ». Appelé au cntère de «prédésignation conventionnelle», le journal consolide l’image de notre personnage. Cette rébellion entre dans la longue histoire dramatique des guerres, des rébellions, des sécessions, des mutineries et des conflits fonciers qu’a connus le Zaïre.

Soit dit en passant, l’échec de la rébellion de Mulele en 1964 à laquelle Kabila avait participé activement en tant que responsable de la jeunesse, l’aurait amené à prendre le maquis. Quinze ans plus tard, éclataient les guerres du Shaba, de Moba I et de Moba II qui furent de courte durée. Après un second échec dans toutes ces tentatives de renversement du régime en place

(celui de Mobutu), Kabila ira vivre aux confins du Rwanda et de la Tanzanie et deviendra un homme d’affaires tout en continuant sa lutte contre le régime de Mobutu. Le fait que le journal évoque ici le passé de Kabila renforce son profil. Il fallait informer

l’opinion zaïroise sur l’identité exacte de cet homme. Il n’est pas un inconnu ; il s’est toujours

opposé à la dictature de Mobutu. Le mouvement s’inscrit donc dans la ligne de tous les

conflits qui ont eu pour objectif l’opposition au régime dictatorial de Mobutu.

Au regard de ce qui précède, nous pouvons donc dire que le récit donne une image positive de

L. D. Kabila. Car, ce dernier est représenté comme étant dans la lignée des grands

personnages révolutionnaires qui ont milité pour l’indépendance et la souveraineté,

notamment Patrice Emery Lumumba, d’abord occulté par Mobutu ensuite considéré et enfin

proclamé héros national par ce même Mobutu. C’est ainsi que Kabila prendra la figure de

lumumbiste. D’ailleurs pour consacrer en héros national révolutionnaire, Kabila fera ériger un

monument à sa mémoire. Tout compte fait, c’est sur cette base que reposera la spécificité de notre personnage.

Toutefois, à côté de ces attributs positifs de L. D. Kabila, le narrateur lui en attribue

également d’autres. Kabila est qualifié de « traître » ; de « parachuté » dans une mallette Tutsi ; de « marionnette » ; de « pantin ».

Pour comprendre ces attributs négatifs, il faut se remettre dans le contexte zaïrois de l’époque.

D’une part, les Zaïrois ont gardé des souvenirs vivaces des années sombres de leur histoire

sous le régime de Mobutu : parti-Etat où ils ont vécu comme sous l’occupation. Ils refusent

ontologiquement d’y revenir. D’autre part, ils sont certains de la présence, à côté de Kabila,

des envahisseurs, des agresseurs, des étrangers (Tutsi) animés par la volonté d’occuper leur pays. C’est le contexte qui explique ces attributs défavorables.

Ce n est un secret pour personne, les Zaïrois savent que la rébellion que mène leur compatriote, L. D. Kabila, a été au départ l’œuvre des Banyamulenge (Tutsi) et ceux-ci agissent encore dans l’ombre. C’est là la pierre d’achoppement. Le fait que Kabila accepte de composer et d avancer vers la capitale avec ces envahisseurs ne peut que conforter La

Référence Plus dans son analyse et ainsi le traiter de marionnette, de pantin, de parachuté. Et le personnage lui-mêmeen était conscient, mais il n’avait pas d’autres possibilités.

Dans ce contexte de refus de la domination étrangère, le journal comprenait que Kabila n avait pas d alternative, car 1 acceptation des Tutsi était un adjuvant dans la poursuite de l’objet de sa quête. Compris dans ce sens-là, ces qualificatifs négatifs ne sont que contextuels

c’est-à-dire liés à la présence des Tutsi-envahisseurs et ne ternissent que superficiellement

1 image du personnage, L. D. Kabila toujours considéré comme un second Lumumba. Cela se

vérifiera en 1998, lorsque Kabila prendra la grande décision de renvoyer chez eux tous les envahisseurs (les Tutsi en particulier).

Après avoir décortiqué les qualificatifs attribués à notre personnage dans le but de cerner son

identité, nous allons à présent chercher à le saisir dans le vaste réseau des personnages qui l’entourent.

7.I.D.2. Les actanîs

Date Les actants CDCrsonnaees) Dire et/ou faire FA 1/11/96 Mobutu - convalescent à Lausanne 150 - président de la république - s’entretient avec l’émissaire spécial de l’ONU - malade 17/12/96 Maréchal Rentre au Zaïre après quatre mois de convalescence à l’étranger 24/12/96 Maréchal Maintient Kenao 1" ministre 5/3/97 Mobutu + son gouvernement Acceptent le plan de paix proposé par l’ONU. La rébellion le reiette 22/3/97 Mobutu Est de retour en France, incapable de marcher De plus en plus malade 12/5/97 Mobutu L’homme ayant marqué l’humanité dans tous les sens 16/5/97 Mobutu A quitté Kinshasa 9/10/96 Affronte les soldats zaïrois 73 20/10/96 Combat à Uvira 26/10/96 Déclenche une euerre de conquête propre au XVIIe siècle 10/12/96 E. Tshisekedi Demande qu’on négocie avec Kabila 80 3/4/97 Ishisekedi IV Est nommé 1" Ministre par Mobutu. Nomination rejetée par Kabila

9/4/97 Tshisekedi IV Il est arrêté 10/12/97 Grévistes de l’UDPS Appellent et réussissent une journée ville-morte Demandent le départ du I" ministre fKeneo) 15/11/96 ONU Adopte la résolution 1080 autorisant le déploiement d’ime 50 Conseil de sécurité force multinationale « temporaire » à l’Est du Zaïre 20/2/97 ONU Adopte un plan de paix en cinq points 6/11/96 Washington Réclame un cessez-le-feu et retarde la décision de l’ONU 30 sur une éventuelle intervention 24/4/97 Washinalon Déclare ; « Mobutu a fait son temps » 6/11/96 Paris Déploie par précaution une centaine d’hommes à 10 Brazzaville 5/3/97 Belaicjue Déclare : « l’époque de Mobutu est révolue » 12 24/12/96 Kengo Wa Dondo, 1" Ministre de Est maintenu dans ses fonctions par Mobutu 15 Mobutu 18/3/97 Kengo Wa Dondo, 1“ Ministre de Est destitué par le parlement de transition Mobutu 20/11/96 Eluki Monga Est suspendu par le gouvernement 8 Général Chef d’Etat -Major Général des FAZ 9/12/96 Mahele Est nommé chef d’Etat major général des Faz 15 Général 6/1/97 Mahele Reçoit la mission de chasser Kabila et ses hommes Général 16/5/97 Mahele Est assassiné Général 5/2/97 Hassan II 5 Roi du Maroc Convainc Mobutu à négocier avec Kabila 20/2/97 Nelson Mandela Convainc le gouvernement zaïrois et les rebelles à 17 Président sud-africain négocier 4/5/97 Nelson Mandela Organise un premier face-à-face entre Mobutu et Kabila Président sud-africain sur le bateau Sud-africain « Outenica » ancré au large de Pointe-Noire 23/3/97 G. Eyadema - organisent un sommet extraordinaire à Lomé 10 - président Togolais Koffi Annan - rencontre les délégués de Kabila et de Mobutu - secrétaire général ONU Paul Biya - président du Cameroun - président en exercice de l’OUA Salim Ahmed Salim - représentant de l’ONU 9/4/97 Likulia Bolongo Est nommé par Mobutu à la tête du gouvernement 5 Général des FAZ 10/5/97 Mgr Monsengwo Est élu a la présidence du HCR-PT vacante depuis sa 4 démission en 1995. ------Réaction négative de l’AFDL

D après les données du tableau précédent. Mobutu présente une fréquence d’apparition plus

élevée que tous les autres actants. Il est évident que cela est dû au fait que c’est lui, le

président de la République en exercice, qui est le premier obstacle à franchir par le

personnage central du récit. C’est autant dire quMl existe une relation d’opposition forte entre

Kabila et le Maréchal Mobutu. Et cela à juste titre car ces deux personnages sont pour le

moment deux meneurs de deux groupes en conflit tandis que les personnages restants se

trouvent dans Tun ou l’autre camp soit comme adjuvants soit comme opposants.

Parmi les autres actants, nous avons le groupe de Banyamulenge qui est avec Kabila. Très

efficaces dans l’ombre, ils peuvent être considérés comme les meneurs du camp Kabila

d autant plus que ce sont eux (les Tutsi « congolais » et Rwandais confondus) qui sont à la

base de la rébellion et/ou agression. Cela deviendra une évidence quand Mobutu sera évincé du pouvoir.

Mobutu est le Maréchal Président. Physiquement, il est présenté par le journal comme

(effectivement) très affaibli par la maladie. Pour des raisons de santé, il est souvent absent du pays. Mais le narrateur croit encore que celui qu’il qualifie de « dictateur » fera une ouverture politique, en nommant Tshisekedi Premier Ministre, qu’il réorganisera l’armée et poussera les ennemis comme il l’a fait en 1974-1975 pendant les guerres du Shaba I et du Shaba II, Moba I et Moba II en 1980.

A son retour, le 17 décembre 1996, Mobutu maintiendra L. Kengo Wa Dondo Premier

Ministre, au mécontentement de toute la population kinoise et surtout parce qu’il ne veut pas négocier avec les rebelles. Ce n’est que plus tard que Mobutu nommera Tshisekedi, Premier

Ministre après la destitution de Kengo Wa Dondo par le Parlement. Dans le « faire » de Mobutu : il réorganise l’armée, place le Général Mahele à la tête de Tarmée cormne Chef

d’Etat-Major Général des FAZ. Mais à ce moment-là, il sera déjà trop tard. Les espoirs éclairs

suscités par la nomination de Mahele seront vite déçus. La Référence Plus écrit « Mobutu,

rejeté par ses protecteurs, il est au bout du rouleau ». Le journal mettra ainsi en évidence ce

qualificatif de Mobutu abandonné par ses protecteurs jusqu’au moment de sa chute.

Les nominations de Tshisekedi comme Premier Ministre, du Général Mahele corome Chef

d’Etat-Major Général ainsi que celle du Général Likulia comme Premier Ministre à la place

de Tshisekedi sont faites pour freiner la guerre. Mais ces actions n’ont pas produit les effets attendus face à l’avancée fulgurante de la rébellion.

Tshisekedi est présenté par le narrateur comme l’opposant radical à Mobutu. Et selon le joumal, il est toujours le Premier Ministre élu à la Conférence Nationale Souveraine (CNS).

Mais quand Mobutu se rétracte et le nomme Premier Ministre pour la quatrième fois —

Tshikedi fV - Kabila s’opposera farouchement à sa nomination car celle-ci paraît un obstacle dans la poursuite de sa conquête.

Un autre personnage plus important est l’ONU. D ’après 1’« être » de cette dernière, à l’aube de ce conflit, elle est identifiée comme médiateur. Déjà en novembre, soit un mois après le début de la crise, le conseil de sécurité adopte la résolution 1080 autorisant le déploiement d’une force multinationale temporaire dans l’est du Zaïre. Le 20 février 1997, elle adopte

également un plan de paix en cinq points pour la résolution du conflit. Cependant, selon le narrateur, l’ONU ne remplit pas adéquatement son rôle de médiateur. La preuve en est que toutes les mesures prises se sont avérées inefficaces et sans effet réel sur les rebelles.

La Belgique, quant à elle, s’oppose ouvertement à Mobutu, mais ne proclame pas non plus son soutien à Kabila. La Belgique déclare « l’époque de Mobutu est révolue ». Pour le narrateur, Washington à travers la qualification et la fonction qu’il joue par contre, soutient le camp Kabila mais implichement comme véritables parrains des Tutsi. 7. LE. Le schéma actantiel

En vue de situer notre personnage dans le parcours narratif, venons-en au schéma actantiel.

Pour cette sous-période, nous dressons deux schémas actantielsavec deux sujets qui se confondent.

Axe de la communication

Ce premier schéma actantiel illustre le parcours narratif qu’emprunte le narrateur. Quand on

se situe sur l’axe du désir, ce sont les Banyamulenge qui en sont le sujet. Notre personnage

central est occulté. C’est pourquoi nous le mettons entre parenthèses. Et il faut entendre par

«Banyamulenge » toute la cohorte des Tutsi (du Rwanda, de l’Ouganda, du Burundi... et ceux qui habitaient le Kivu). L’objet de leur désir semble être au départ les collines verdoyantes du Kivu à l’Est du Zaïre. Par la suite, l’objet revêtira d’autres formes : la nationalité zaïroise, le pouvoir, etc.

Après l’occupation de l’Est du Zaïre, les Banyamulenge se lancent dans une véritable conquête de tout le pays. Ils veulent arriver au pouvoir par les armes. Pour décrire cette conquête le journal revient fréquemment sur quelques verbes qui caractérisent la guerre d’occupation. Les Banyamulenge « attaquent » les populations du Kivu ; l’armée rwandaise

« bombarde » Bukavu ; les Banyamulenge « affrontent » les soldats zaïrois ; ils

« combattent » à Uvira. Attaquer, bombarder, affronter, combattre... sont des verbes d’action qui expriment bien la réalité des événements.

Et selon le narrateur, les Tutsi ont non seulement la prétention de dominer tout le Zaïre mais aussi et surtout de former un empire Hima-Tutsi qui comprendrait le Zaïre et les autres territoires habités par les Tutsi notamment le Rwanda, TOuganda, le Burundi, TErythrée, la

Tanzanie... Nous sommes au mois d’octobre 1996, un mois à peine après le début de ce

conflit armé. Sur l’axe de la communication, ce sont les Tutsi qui sont le destinateur du

message (l’objet décrit (voir tableau) sur l’axe du désir). Les Zaïrois sont les destinataires, ceux à qui les Tutsi envoient le message.

Enfin sur l’axe du pouvoir, on constate que les Banyamulenge comme sujet sont aidés par les

USA, les armées rwandaise, ougandaise, burundais, érythréenne... tandis que dans

l’opposition à conquête des Banyamulenge, on retrouve Mobutu, les FAZ et la population

kinoise dont les médias sont les porte-voix. On remarque que les Banyamulenge sont à la fois sujet et destinateur.

Cependant, cette conquête des Banyamulenge que les médias de la capitale zaïroise,

présentent déjà comme une guerre d’occupation, se heurte à un obstacle : l’opposition de la

population kinoise. Les Banyamulenge n’ont pas d’autre choix que de battre en retraite et de

placer les autochtones au-devant de la scène. Ils ont alors créé l’AFDL, un regroupement de

quatre mouvements politiques. L. D. Kabila en est d’abord le porte-parole, ensuite le président.

Eu égard à ce qui précède, le schéma actantiel va se restructurer comme suit :

Axe de la communication

D’après l’évolution du schéma narratif, on remarque d’importants changements sur l’axe du désir, L. D. Kabila en tant que président de l’AFDL, chef de la rébellion devient sujet. L’objet de la quête change également. A ce stade, l’objet devient « la libération de la dictature de

Mobutu », c est-à-dire conquérir le pouvoir de Mobutu. Sur l’axe de la communication, c’est

1 AFDL ou la rébellion, qui charge L.D. Kabila, le sujet, de la mission de poursuivre l’objet

de la quête, le pouvoir de Mobutu. Le nouveau mouvement reste le destinateur du message de libération aux Zaïrois, qui en sont ici les destinataires.

Enfin, sur 1 axe du pouvoir, un fait important à signaler, d’une part les opposants au sujet

restent les mêmes, mais d’autre part beaucoup de soldats et officiers des FAZ deviennent des adjuvants.

7.2. La guerre du positionnement : du 17 mai 1997 au 1^*^30011998

C est ici que commence la bataille de la légitimité. Kabila voudrait rendre son pouvoir légal et

le faire accepter tant sur le plan international que national. Il entre de nouveau en guerre, au

sein de l’AFDL d’abord, contre l’opposition nationale ensmte et enfin sur l’echiquier international. La tâche est immense et ce n’est pas gagné d’avance.

7.2.A. L ’inventaire du corpus

Le graphique des articles analysés du 18 mai 97 à juillet 98

Pour la première moitié du mois de mai et le mois de juin 1997, nous disposons au total de quarante articles dont trente-six factuels, un reportage, deux correspondances particulières et une dépêche d’agence. De tous ces articles, vingt-sept se réfèrent directement au personnage et treize indirectement. Nous avons également quatre photos du personnage (les 19, 27, 30/5 et le 9/6/97). Tous les signataires sont des journalistes de La Référence Plus sauf Vata

Diambanza, directeur de l’agence de presse DIA, une agence catholique. Comme on peut le constater le type d’article dominant est le factuel.

Aux mois de juillet et août 1997, trente et un articles factuels relatifs au personnage sont

publiés dont vingt-deux traitent directement de lui, et neuf autres indirectement. Ces mois

nous livrent sept photos de Kabila (les 1,7,15,17,21,22/7 et le 26/8). Tous les articles sont

signés par le quotidien et ses journalistes. Faisons remarquer que nous n’avons retenu que les articles de type factuel.

En septembre et octobre 1997, trente-sept articles sont publiés, parmi lesquels trente-cinq

factuels, une brève et une interviev^. Vingt-quatre de ces articles, font une référence directe à

Kabila tandis que les treize autres ne le font qu’indirectement. Aucune photo du personnage

n apparaît. Quant aux signataires des articles, tous appartiennent à l’équipe su journal à

l’exception de Kaloubi, un correspondant particulier dont l’article est publié le 6/10/1997.

Les deux derniers mois de l’année 1997 ne nous fourniront que vingt-sept articles dont vingt-

cinq factuels, une interview et un compte rendu. Neuf articles touchent directement Kabila

tandis que les huit autres ne le citent qu’indirectement. Nous n’avons aucune photo du

personnage. Toutefois, il faut signaler la présence d’un nom étranger au corps des journalistes

du quotidien, Gilbert Perrin dont l’article est reproduit intégralement par La Référence Plus

dans son édition du 18/11/97. On remarque que le nombre d’articles ayant trait au personnage

diminue. Et cela s’explique par le fait que l’attention de l’opinion publique commence à se tourner vers d’autres préoccupations sociales.

Pour les deux premiers mois de l’année 1998, nous n’avons trouvé que seize articles dont

quinze factuels et une correspondance particulière. De ces seize publications, onze se réfèrent

directement au personnage tandis que les cinq autres n’y font qu’indirectement référence. La

correspondance particulière vient de A. Tsilemba que La Référence Plus publie. Aucune photo du personnage n’est utilisée.

Aux mois de mars et avril 1998, le journal ne publie que dix-sept articles dont quinze factuels,

un document et une déclaration. Quatorze articles sont essentiellement consacrés à Kabila et trois y font indirectement référence. Toutefois, il convient de signaler que l’un des articles parle négativement de Kabila et qu’il n’a pas de signataire. Le factuel que le joumal publie le

6/3/98 est l’article écrit par un correspondant particulier, Masudi Ukiabi. De même, la

déclaration que La Référence Plus publie le 7/4/98 est de l’AZadho, une association des droits

de l’homme au Congo. Le joumal publie aussi deux photos de Kabila le 3 et le 5/3/98.

Pendant les derniers mois (mai, juin, juillet) de la sous-période, nous avons retenu vingt-

quatre articles dont vingt et un factuels, une interview, un résumé/livre et une brève. Dix-huit

d entre eux citent directement Kabila tandis que les six autres ne parlent de lui

qu’indirectement. A propos des signataires, nous avons relevé la signature de D. Sakombi,

conseiller en Commumcation de Kabila dans trois articles que le joumal accepte de publier.

L’interview que le joumal publie est de G. Dupont, joumaliste à la RFL Concemant les

photos, nous en avons découvert deux, l’une est du 12/5/98 et l’autre du 13/5/98.

A I issue de cet inventaire, les axes idéologiques majeurs répérés sont les suivants :

. La légitimité du pouvoir de Kabila autoprociamé président;

. Les épreuves de Kabila : la présence des Tutsi, les soldats de PAFDL, l’opposition de rU D P S ;

. La forte diabolisation de PAFDL : amateurisme et clientélisme ;

. La forte opposition de l’UDPS ; exige le retour des soldats étrangers ;

. La dénonciation de la violation de droits de l’homme et des tendances au culte de la personnalité de Kabila (pagne avec son effigie Papa Kabild)\

. La guerre au sommet de l’Etat ( Congolais et Rwandais à couteaux tirés) : Kabila en situation difficile ;

. Le soutien à Kabila : dénonciation de la diabolisation de Kabila par les Américains.

7.2.B. Les champs sémantiques a) Le positionnement (AFDL et Kabila)

Période Sentences Date/sources La conquête de la légitimité Kinshasa paie le lourd tribut de la libération La Référence Plus du 22/5/97 Il ne suffit pas de s’autoproclamer, il faut La Référence Plus du 24/5/97 aussi une légitimité. Le nouveau régime face à l’armée : les FAZ La Référence Plus du 26/5/97 sont dissoutes et les militaires réduits à la débandade. L’amateurisme et le clientélisme font bon La Référence Plus du 5/6/97 ménage à l’AFDL. Les « mouvanciers » sont pillés, leurs biens acheminés au Rwanda. Déjà beaucoup de Congolais se posent des questions sur les capacités du nouveau pouvoir à relever le défi. Kabila et son gouvernement ont commencé La Référence Plus du 11/6/97 l’élaboration d’un programme économique d’urgence Démocratie d’exclusion et de diabolisation : La Référence Plus du 16/6/97 menaces sur les libertés Le bilan d’un mois du régime Kabila : positif La Référence Plus du 19/6/97 et négatif La révolte des militaires de l’AFDL à La Référence Plus du 25/6/97 Kisangani, réclamations de leur solde : mauvais signe Kabila a fait un bon en arrière, serment de La Référence Plus 211191 fidélité au chef de l’Etat ; pagnes avec son effigie L’AFDL est un parti-Etat; la primauté du La Référence Plus du 4/7/97 parti sur l’Etat. Méthodes identiques à celles du MPR La guerre au sommet de l’Etat, Bugera et La Référence Plus du 10/7/97 Kabongo à couteaux tirés à cause de l’expropriation des biens des Congolais par les Rwandais. Le chef de l’Etat paraît en situation difficile. La Référence Plus du 15/7/97 II a le choix entre le Rwanda et le Zimbabwe. Le navire AFDL au bord du naufrage. Les La Référence Plus du 22IZI91 premiers compagnons d’armes de Kabila marginalisés au profit des étrangers Après 4 mois de pouvoir : tableau sombre : La Référence Plus du 20/9/97 bras de fer avec l’ONU, violation des droits de l’homme, gel des activités politiques, absence d’une aimée nationale Création innovatrice du service national La Référence Plus ùü 16/10/97 Création de la commission constitutionnelle La Référence Plus du 24/10/97 Cohabitation difficile entre les éléments La Référence Plus du 7/11/97 étrangers de l’AFDL et les nationaux La gaffe politique du régime Kabila : La Référence Plus du 13/2/98 l’arrestation de Tshisekedi Tension entre l’opposition interne et le La Référence Plus du 16/2/98 régime Kabila. Tshisekedi arrêté et relégué à Kabeva-Kamwanga Manifestations de plus en plus importantes La Référence Plus du 3/3/98 de l’UDPS contre l’AFDL à cause des mesures antidémocratiques L’isolement du pays s’accélère La Référance Plus du 20/4/98

Après la conquête des terres, l’AFDL est arrivée à Kinshasa, la capitale. Maintenant

commence la deuxième étape de la conquête : celle de la légitimité. Selon La Référence Plus, s’interroge : le pouvoir acquis au moyen des armes est-il légitime ? Certes, il ne peut Têtre.

Après le départ de Mobutu en exil, L.-D. Kabila, le président de l’AFDL s’autoproclame

président de la république à partir de Lubumbashi. Mais, en réalité, c’est PAFDL qui prend le

pouvoir et qui l’exerce. A peine arrivé au pouvoir, le journal pose déjà le problème de la

légitimité du nouveau régime et constate qu’après un mois, le clientélisme et l’amateurisme y

font déjà bon ménage. En outre, le narrateur fait aussi mention de l’élaboration d’un programme économique d’urgence pour la reconstruction du pays.

Selon La Référence Plus, le bilan après un mois de pouvoir est positif et négatif. Les dissensions entre les « afdliens » sont flagrantes. Le journal écrit : « Le navire AFDL est au bord du naufrage ». L’AFDL est très divisée. Nous avons, d’une part, les Banyamulenge, les Tutsis rwandais, ougandais, burundais... bref, tous les étrangers en général, avides de butins

de la guerre ; et d’autre part, les Katangais et les autres compagnons de lutte de Kabila qui supportent très mal les excès du premier groupe.

Au milieu de ces deux groupes qui vivent désormais à couteaux tirés, se place L.D. Kabila qui

ne prend pas clairement position ou mieux qui, se trouve devant un dilemme. Qui soutenir ? Il

sait que ce n’est pas encore le moment de s’opposer aux Tutsis qui l’ont conduit au pouvoir ;

par contre, il sait aussi que son silence face aux débordements de ses alliés l’éloigne des Congolais qui subissent la loi des envahisseurs.

C est une épreuve pour L.D. Kabila comme persormage central du récit On peut même

affirmer qu’il s’agit là d’une des épreuves glorifiantes qui vérifieront sa qualité de héros. Une

autre épreuve à laquelle Kabila est confronté, c’est de réussir le pari de la reconstruction du

pays c est-à-dire redresser l’économie du pays en lambeaux, améliorer la situation socio-

économique très dégradée et restaurer les structures démocratiques de l’Etat. C’est dans cette

optique que le narrateur mentionne la création du service national et de la commission constitutionnelle.

Enfin, disons qu à ce stade de 1 installation du nouveau pouvoir, il est encore difficile de juger

1 action de notre personnage, mais vu les événements, la tâche ne sera pas facile à assumer.

En effet, le nouveau pouvoir devra d’abord se faire accepter pour surmonter les obstacles. b) Les exactions des conquérants

Période Sentences Date/sources La conquête de la légitimité Violations des droits de l’homme et La Référence Plus du 1616191 exécutions sommaires à Kinshasa Sur pressions des lobbies Tutsi et Katangais, La Référence Plus du 211191 Kabila enterre son calendrier électoral Les soldats de l’AFDL hommes en armes La Référence Plus du 26/9/97 sans foi ni loi ont tué un élève Shaks

Après la dissolution des Forces armées de Mobutu, l’armée de l’AFDL arrive à Kinshasa.

C’est une armée hétéroclite composée de militaires Tutsi du FPR (Front Patriotique

Rwandais) de P. Kagame, de l’Ouganda, du Burundi, de l’Erythrée, de la Tanzanie, bref, toute la coalition tutsie ayant combattu longtemps au Rwanda, en Ouganda et au Burundi. Les voilà enfin à Kinshasa, le plus gros poisson qu’ils cherchaient à capturer depuis bien longtemps. A côté de ces militaires aguerris, on trouve aussi des ex-gendarmes katangais, les « Kadogo » de très jeunes militaires dont la plupart ont été recrutés et formés à la hâte au fur et à mesure que la guerre progressait vers Kinshasa.

Pendant des années, les Zaïrois ont subi toutes sortes de tracasseries de la part des militaires et

des policiers de Mobutu. La disparition de ces derniers a été ressenti comme une libération

par la population. Dans un certain sens, l’arrivée des militaires « libérateurs » ne pouvait

qu’enchanter les Zaïrois. Et il faut reconnaître les militaires de l’AFDL ont remis de l’ordre et

de la sécurité (à Kinshasa en particulier). Mais les Tutsi qui étaient à la tête de la nouvelle armée et avides de butins, n’ont pas tardé à se livrer à des excès.

Selon le narrateur, très vite on assiste à des violations des droits de l’homme et aux exécutions

sommaires perpétrés par les militaires de l’Alliance. Après tant de souffrances à cause des

militaires de Mobutu, les Zaïrois ne supportaient plus de revivre pareille situation. Quand ils

réalisent que l’armée de l’AFDL est composée en majorité d’étrangers, ils en déduisent qu’il s’agit d’une armée d’occupation. Et cela se vérifie sur le terrain.

A Kinshasa, les militaires Tutsi se comportaient vraiment comme dans un pays conquis.

C était déconcertant pour les Kinois de traiter désormais avec des hommes en uniforme qui ne

parlaient ni la langue officielle du pays, le français, ni aucune des langues nationales, mais

seulement 1 anglais et le kinyarwanda, un peu de swahili, une langue qu’on ne parle pas à la capitale.

Voilà une épreuve à réussir par notre personnage pour se qualifier. Pour faire accepter et

légitimer son pouvoir, Kabila se trouve devant une équation difficile à résoudre ; soit il décide

de renvoyer ses alliés chez eux pour mettre fin aux exactions, - mais ces derniers se

considèrent comme les vrais tombeurs de Mobutu, donc tout leur est permis — soit il leur

impose une discipline. Or, il ne le peut pas car il n’a pas d’armée, les officiers Tutsi ayant

systématiquement dispersé et éliminé les militaires de Mobutu, qui pour la plupart avaient reçu une bonne formation militaire. c) L’organisation de la résistance à l’occupation

Période Sentences Date/sources La conquête de la légitimité Les partisans de TUDPS font une marche de La Référence Plus du 7/6/97 libération. Ils exigent le retour des soldats étrangers chez eux Les Rwandais tiennent à remplacer l’actuel La Référence Plus du 16/7/97 chef de l’Etat par un homme de main. Ses « alliés » entretiennent l’insécurité et l’anarchie pour mieux le couler. Les Rwandais dévoilent de plus en plus leurs La Référence Plus du 17/7/97 fins dernières dans l'aide apportée dans la guerre de libération. La peur d’une éventuelle cohabitation hante La Référence Plus du 19/7/97 Kiaali et Kampala. Démantèlement programmé des partis La Référence Plus du 30/8/97 politiques. Soulèvement populaire contre les Rwandais à Butembo et Beni dans le Nord- Kivu. Les Maï-Mai' tentent de déloger les éléments La Référence Plus du 6/9/97 de l’AFDL dans le Masisi à cause de l’occupation de leurs terres par les forces étrangères. La guerre fait rage dans le Masisi. La Référence Plus du 15/9/97 Les combattants Maï-Maï contre les troupes de l’AFDL Le Kivu de nouveau en ébullition. La Référence Plus du 27/2/97 Les rebelles Banyamulenge s’emparent de la ville d’Uvira. La guerre d’occupation de l’Est a commencé. La Référence Plus du 6/3/98 Le Nord-Kivu sous la botte des Rwandais : La Référence Plus du 2/4/98 assassinats, plusieurs soldats congolais tués.

Dans les champs sémantiques regroupés sous le titre de « l’organisation de la résistance à

l’occupation », le narrateur fait progresser le récit en représentant, d’une part, la réaction des

habitants des régions occupées et, d’autre part, les objectifs des occupants. En ce qui concerne

ces derniers, le journal écrit : « Les Rwandais tiennent à remplacer Tactuel chef de l’Etat par

un homme de m ain; ils dévoilent de plus en plus leurs fms dernières..., ils organisent un

démantèlement programmé des partis politiques ; la guerre d’occupation de l’est a de nouveau commencé et le Nord-Kivu est sous la botte des Rwandais... ».

Comme on peut le constater, d’après le narrateur, les occupants poursuivent un objectif bien

précis : installer le pouvoir tutsi au Congo. Pour ce faire, ils entretiennent l’insécurité et

l’anarchie pour déstabiliser celui qui est au pouvoir. Ils s’emparent des terres en recourant à la

force, ils assassinent les soldats congolais. Telle est l’image des occupants que le journal livre à ses lecteurs.

Par contre, les Congolais, face à cette situation, s’organisent afin de résister aux occupants. A ce sujet, le journal écrit : « Les partisans de l’UDPS font une marche de libération exigeant le retour des soldats étrangers chez eux ; les Maï-Maï tentent de déloger les éléments de l’AFDL

dans le Masisi ». Les Congolais commencent donc à réagir ouvertement contre la présence

des étrangers (particulièrement les Tutsi) avides de conquérir non seulement les terres mais

surtout le pouvoir. De ce fait, ils rejettent aussi L.D. Kabila qu’il soit leur allié. Kabila est de

nouveau confronté à une épreuve, et non des moindres.

En conséquence, pour se faire accepter et légitimer son pouvoir, Kabila doit rompre avec ses

alliés rwandais (Tutsis) et les renvoyer chez eux. Voilà une seconde épreuve glorifiante pour notre personnage.

d) Combats contre l’ONU, Washington, Bruxelles, Paris

Période Sentences Date/sources La conquête de la légitimité L’ONU accable Kabila et oublie Kagame, le vrai La Référence Plus du 14/7/97 génocidaire. La commission d’enquête de l’ONU piétine. Des La Référence Plus â\i 18/12/97 manifestants manipulés font fuir la commission Bill Clinton rappelle à Kabila l’ouverture démocratique La Référence Plus du 9/1/98 et la réconciliation nationale. Des armes ont été trouvées au consulat belge de Lubumbashi. Washington est totalement déçu du régime. Une série La Référence Plus du 18/4/98 d’erreurs politiaues. Le verdict de l’ONU : le régime Kabila est placé sous La Référence Plus du 5/5/98 un embargo sans nom. Les robinets des finances internationales sont fermés. Le bras de fer entre Kabila et les Occidentaux se La Référence Plus du 12/5/98 durcit : Kabila fait une mise en garde à la Belgique et un rappel à l’ordre à la France.

Dès sa prise de pouvoir, Kabila se trouve abandonné par la communauté internationale, rONU, Washington et les Occidentaux (Bruxelles et Paris). Ces derniers ne l’ont d’ailleurs jamais accepté. A propos de Washington, cela n’a jamais été un secret, il est l’allié et le protecteur des Rwandais (les Tutsi en particulier). S’il tolérait Kabila c’est uniquement parce que celui-ci avait conclu une alliance avec les Rwandais.

Mais depuis que Kabila s était autoprociamé président à la place des Tutsi, considérés comme les vrais tombeurs de Mobutu, la rupture avec Kabila était flagrante. A titre illustratif, quand les Tutsi sont arrivés au Congo, ils ont massacré des milliers de Hutu qui s’y étaient réfugiés après la guerre de 1994. C’était évident qu’il s’agissait d’un règlement de compte entre Tutsi et Hutu, deux grandes ethnies du Rwanda, mais c’est Kabila qui est accusé de genocide par l’ONU et Washington. A ce propos, le narrateur trouvera les mots justes pour relater le fait. Il

écnt: «L ’ONU accable Kabila et oublie Kagame, le vrai génocidaire; Washington est totalement déçu du régime Kabila ; le verdict de l’ONU : le régime Kabila est placé sous un embargo sans nom ; les robinets des finances internationales sont fermés ». C’est le combat auquel Kabila doit faire face.

Quant à la position des Occidentaux, elle est identique à celle des Washington. Bruxelles et

Paris sont en conflit avec Kabila depuis son arrivée au pouvoir. Le narrateur décrit la situation

en ces termes : « Le bras de fer entre Kabila et les Occidentaux durcit. Kabila fait une mise en

garde à la Belgique et un rappel à l’ordre à la France ». Puisque, en réalité, la léghimité du

pouvoir en Afrique est basée entre autres sur l’acceptation par les USA et les Occidentaux,

Kabila se trouve encore face à une troisième épreuve, celle de se faire accepter par ces derniers.

Quand on observe le parcours narratif que retrace le narrateur, on constate que notre

personnage central ne fait qu’accumuler des épreuves à surmonter pour se qualifier.

e) Kabila indépendant

Période Sentences Date/sources La conquête de la légitimité L’opinion américaine déià divisée sur Kabila La guerre de Brazzaville. Relations de plus en plus tendues entre l’Ouganda et la La Référence Plus du 19/5/97 RDC. La vague d’arrestation se poursuit au sommet du La Référence Plus du 2/6/98 pouvoir. Coup d’Etat contre Kabila avant le 17/5/1999 Le nouveau régime en RDC semble avoir trouvé ses La Référence Plus du 25/7/98 meilleurs amis dans l’ancien bloc de l’Est : la Chine, la Libye, Cuba...Une certaine conspiration contre la RDC semble prendre corps. 1 Le renvoi des soldats rwandais chez eux La Référence Plus du 29/7/98

Face à toutes les épreuves décrites ci-dessus, les champs sémantiques regroupés sous ce titre,

Kabila indépendant, représentent le personnage comme étant à la recherche de moyens pouvant 1 aider à affronter ces épreuves d’une manière décisive. Notre personnage avait une

nette compréhension de tout ce qui se passait mais laissait du temps au temps. Selon-le

narrateur, après une période de silence, Kabila commençait à s’émouvoir. Il avait démasqué

un coup d état préparé contre lui avant le 17/5/1999. Il avait arrêté les conspirateurs.

Le journal parle d’ « une vague d’arrestations au sommet du pouvoir » ; le nouveau régime semble avoir trouvé ses meilleurs amis dans l’ancien bloc de l’Est : la Chine, la Libye et

Cuba. La position de Kabila était devenue plus claire quand il avait pris la décision de renvoyer tous les officiers et soldats rwandais chez eux. Cette dernière décision avait provoqué la rupture définitive avec ses alliés Tutsi. Une étape du récit se termine et une autre

s’ouvre pour le personnage. Le narrateur le souligne à travers les codes disjonctifs ci-dessous.

7.2.C. Les codes disjonctifs

Edition du Termes Versus 22/5/97 Les libérateurs Gaffeurs (22.000 $ ravis) Soldats indisciplinés 24/5/97 Autoproclamation Légitimité 5/6/97 Les dirigeants de l’AFDL (combattent les anti-valeurs de Jouisseurs fous la Ile République) 19/6/97 Kabila : performances socio-économiques Incohérences politiques 16/7/97 Alliés de Kabila Véritables loups 20/9/97 Credo des vainqueurs : « démocratie », promesses Concentration excessive des pouvoirs dans un seul mirobolantes mouvement 14/10/97 Libération-aliénation de l’AFDL Libération pure (1) 2/11/97 Amateuristes Libérateurs (les hommes au pouvoir) Faucons Colombes (dans l’entourage de Kabila) 6/11/97 Assemblée constituante Une véritable ouverture politique Un coup politicien destiné à la consommation extérieure 30/12/97 Gouvernement « retapé » Véritable gouvernement d’Union nationale 5/1/98 Les vautours (dans le gouvemement) Les colombes (1) 27/7/98 Faucons kabilistes Colombes kabilistes

Pendant cette deuxième phase du récit, les codes disjonctifs sont plus axés sur le personnage

central, L.D. Kabila comme président de TAFDL, son action et celle des alliés. Sept jours

après 1 entrée de 1 AFDL à Kinshasa, le journal La Référence Plus, pour donner l’image de ce

qu’ils sont, place dans les mêmes phrases des termes tels que « libérateurs - gaffeurs, soldats

indisciplinés » ; « combattants des anti-valeurs — jouisseurs fous » ; « amateuristes —

libérateurs » ; « faucons kabilistes - colombes kabilistes ».

Le narrateur recourt à des termes contraires pour faire passer un message. Il démontre que ceux qui étaient considérés comme des libérateurs se sont déjà discrédités. Au lieu de se montrer de vrais libérateurs, les nouveaux dirigeants c’est-à-dire Téquipe de l’AFDL serait plutôt composée de gaffeurs, de soldats indisciplinés, de jouisseurs fous, de faucons... On voit clairement que le narrateur s’en prend plus à l’entourage de Kabila qu’à ce dernier lui- même. L’entourage de Kabila est constitué principalement de Tutsi, ces étrangers que les

Congolais considèrent comme envahisseurs. De cette façon, le journal offre à ses lecteurs une représentation négative des dirigeants de l’AFDL qui ne sont déjà pas bien vus par ces derniers. On pourrait donc dire que le journal veut rester proche de ses lecteurs.

On peut aussi souligner la direction que prend la ligne éditoriale du journal. Ceux qu’il présentait à leur entrée à la capitale Kinshasa comme libérateurs ne le sont plus. Est-ce par souci de proximité avec l’opinion publique ou à cause de son esprit critique dans le traitement de 1 information ? Selon nous, il est vrai que La Référence Plus pratique ici un journalisme de proximité, mais également rester plus proche de la réalité.

Au fait, le personnage central n’est pas tellement concerné par ce jugement. Ces griefs visent

surtout les autres dirigeants de l’AFDL qui croient vivre dans un pays conquis où les vaincus doivent payer un lourd tribut.

7.2.D.L Identification du personnage

Date Etre Dire Faire 19/5/97 - Tombeur de Mobutu - S’est proclamé chef de l’Etat de la - Nouveau chef de l’Etat nouvelle RDC - Président de l’AFDL - A aboli la constitution de la CNS - Le 3® président du Congo et toutes les institutions qui en indépendant étaient issues 21/5/97 -L e Président Kabila Foule le sol kinois - Le Président de la République 23/5/97 Le Président Kabila Publie le gouvernement de salut public 2/6/97 Le nouveau chef de l’Etat congolais - Participe au sommet de l’OUA à - Homologue d’Omar Bongo Harare - Président congolais - Court le risque de voir son image - Tombeur du dictateur flotter 3/6/97 - Nouveau président -Octroie une prime spéciale (10 - Pas un démon millions de NZ) aux fonctionnaires - Des bons instincts politiques - Fait du chantage avec la prime - Malin et pragmatique qu’il accorde - Bon stratège militaire - N’a cependant jamais gouverné 9/6/97 - Le Président Kabila - A exprimé la volonté d’œuvrer sur l’aide aux réfugiés, les accusations des massacres et l’ouverture démocratique - A accepté l’organisation d’une enquête nationale 11/6/97 Le chef de l’Etat lui-même - A présidé le conseil extraordinaire des ministres - L’élaboration d’un programme d’urgence, la sécurité, les routes, la réforme monétaire, les transports - A posé des gestes qui en disent long. Visite à l’hôpital Marna Yemo - Octroi d’une dizaine de bus à la population 19/6/97 - Président de l’AFDL 'Changement positif : revalorisation - Otage de Kigali et Kampala zaïre-monnaie, la chute des prix sur le marché, reprise de la communication entre les régions - Annonce la réforme monétaire - Jure de récupérer les biens mal acquis par des dignitaires de Mobutu 1/7/97 Le Président de la République « Vous nous avez aidé à chasser le dictateur Mobutu, aidez-nous aussi à reconstruire le pays » 2/7/97 « Papa Kabila » chef de l’Etat Réinstaure la prestation de serment, le culte de la personnalité 16/7/97 - Nouveau chef de l’Etat - N” 1 congolais \inm - Le Président de la République « Les éléments de l’AFDL ont - A donné une interview à l’agence -Chef de l’Etat bénéficié d’une formation militaire Reuter assurée par des instructeurs - A décidé de prendre de la hauteur rwandais mais la planification et la - A d’autres occupations que conduite de la guerre a été bien le réclamer la paternité et la conduite fait des compétences congolaises » de la euerre 19/7/97 - Le Président L.D. Kabila A promulgué un décret-loi créant - Le chef de l’Etat congolais l’office des biens mal acquis (OBMA) im i9 1 - Président congolais Un point de presse conjoint avec - Numéro un congolais Mandela à Pretoria (Air. du Sud) 1/9/97 Le Président de la République A récusé l'équipe d’enquête des Nations Unies... 19/9/97 Chef de l’Etat - Se réalise que la gestion d’une Le Seigneur de la guerre guerre et la gouvernance d’un Etat sont différents comme le jour et la nuit ■ Volte-face présidentiel au regard de l’espoir suscité au lendemain de la prise de pouvoir 20/9/97 Président de l’AFDL - Ne tient pas ses promesses - A une gestion publique sans budget ni plan de trésorerie - A la peur des urnes 1/10/97 - Président L.D. Kabila S’expose à l’isolement - Panafricaniste sans respect des diplomatique droits de l’homme - N’a jamais foulé le sol de New- - Le nouveau chef de l’Etat York depuis la prise de pouvoir 16/10/97 A créé le service national, une structure publique d’éducation civique et paramilitaire 24/10/97 - Président de la République « La commission constitutionnelle Le Décret-loi n° 037 portant - Modeste est composée de personnalités création de la commission nommées par le président en raison constitutiormelle rouvre le débat de leurs compétences, expérience, politique au pays moralité irréprochable, formation suffisante » 1/11/97 - Chef de l’Etat « Les partis politiques reconnus - A réaffirmé son engagement en -Président congolais seront autorisés à fonctionner après faveur du déploiement sur toute - Nouveau chef de l’Etat le referendum populaire de l’étendue de la République de la décembre 1998 » mission onusienne - A amorcé une nouvelle étape dans l’exercice du pouvoir 6/11/97 Le nouveau maître du pays Absent à l’ouverture de la session de l’assemblée constitutionnelle 12/11/97 Chef de l’Etat « Les anciens dignitaires ne sont - A reconnu que certains de ses Mzee L.D. Kabila pas détenus parce qu’ils sont collaborateurs abusent de leur d’anciens dignitaires du régime position de nouveaux intouchables Mobutu mais bien parce qu’ils pour se comporter en véritables doivent d’énormes sommes potentats d’argent à l’Etat» 17/11/97 Président Kabila * 11 boude la France, retrait éventuel de la RDC de la Francophonie - N’a jamais caché sa volonté de libérer le Congo de l’emprise étrangère - 11 a toujours soutenu que les rapports avec les différents partenaires doivent être tissés en dehors de toute influence 18/11/97 Le nouvel homme fort de la RDC A chassé le Haut commissariat pour les réfugiés des zones sensibles 21/11/97 Des réponses cohérentes et responsables sans s’en prendre ni aux mobutistes ni à la communauté internationale 26/11/97 - Le nouveau pouvoir - Sa méthode : personne n’est à - Mzee L.D. Kabila l’abri d’une éventuelle correction, - Chef de l’Etat fut-il proche du chef de l’Etat - Est bien vite revenu à la raison - 11 a affiché une certaine indépendance vis-à-vis de ses compagnons de lutte - Il a déguerpi M.D. Bugera des anciennes installations de la primature - Il a contredit le ministre de l’info. à propos de la fameuse décision de retirer la RDC des rangs de la francophonie 1/12/97 Fin renard i m m Chef de l’Etat « Je veux un Congo fort dirigé par des hommes forts c’est-à-dire des hommes capables de s’opposer i tous les diktats ou à toutes les formes de déstabilisation » w n m Le Président de la République « La retouche du gouvernement, -Jovial c’est en vue de donner plus d’élan - Tantinet sarcastique au gouvemement pour plus de - Non moins convaincant performance » - Ne perdant pas son air de «Nous n’avons pas hérité de maquisard l’opposition politique au régime - Habillé en safari de couleur bleue passé » « Nous n’avons fermé aucune porte à l’égard de tous les Congolais » 5/1/98 L.D. Kabila - A décidé de garder le pouvoir dans la famille - Simple retouche 8/1/98 - Chef de l’Etat - A ordonné à ses ministres de - Mzee L.D. Kabila remettre les biens d’autrui avant la prestation de serment - A prouvé qu’il pouvait faire trembler tout le monde 12/1/98 Chef de l’Etat A envoyé son conseiller en communication, Sakombi convaincre les « mouvanciers exilés » de rentrer reconstruire leur pays 15/1/98 - Le Président de la République A envoyé plus de 50 tonnes de ' Mzee L. Kabila vivres et autres produits et matériels de première nécessité en faveur des populations sinistrées 29/1/98 - Le chef de l’Etat Ne veut plus des gouverneurs et N’a pas compris pourquoi la route - Chagriné administrateurs passifs de l’aéroport de Kabumu était si détruite alors que le ministre de TP/AT disposait déjà des fonds Y2Jim Refuse de recevoir Jessé Jackson le représentant de Bill Clinton 16/2/98 L.D. Kabila - « Ces bailleurs de fonds qui - A déversé sa bile sur ses Le Président de la République promettent sans réaliser » détracteurs extérieurs et intérieurs «S’est plaint des procès - II promet qu’il n’y aura plus de d’intention que l’on fait à notre dictature dans le pays de Lumumba pays » - « Un seul individu même s’il est soutenu par l’extérieur ne doit pas s’entêter pour qu’il maintienne notre pays dans une situation d’impossibilité de vie, de désordre » - « Nous suivrons notre bonhomme de chemin : raser tous ceux qui vont troubler l’ordre » 3/3/98 - Le chef de l’Etat actuel - Séjourne en Suisse - Mzee L.D. Kabila - A interrompu brusquement son - Le chef de l’Etat congolais séjour 12/3/98 -C hef de l’Etat - A chassé tous ses collaborateurs - Préfet de discipline retardataires - A appliqué les règles de l’horaire du travail en vigueur dans le service de la présidence (le travail débute à 7h30) 16/3/98 Chef de l’Etat A remis des moyens de locomotion au Service National 27/3/98 Président Kabila - A eu un entretien avec Clinton - Promet des élections en iuin 1999 21/4/98 Kabila A nié la « liste noire » des Congolais inéligibles 4/5/98 Le Président de la République S’est défait de son directeur de cabinet à cause du manquement, abus de pouvoir, trafic d’influence... 5/5/98 Le Chef de l’Etat Est sous embargo. 11 est privé des aides financières internationales 12/5/98 Le chef de l’Etat congolais « Les réussites ont été Une interview à G. Dupont de RFI nombreuses. Les échecs ? » - Il y avait une kyrielle de partis politiques très irresponsables ■ Il y aura une commission électorale qui sera créée et qui décidera du nombre de partis politiques - Nous ne sommes plus une petite colonie - Nous ne voulons pas que la Belgique continue à jouer le jeu qu’elle a toujours joué... - Je suis victime d’une politique de harcèlement 26/5/98 Kabila Six ministres sous les verrous, Une grande première dans l’histoire politique 29/5/98 Le chef de l’Etat Major Général a.c. des Forces armées congolaises « renvoyé » en Ousanda 2/6/98 - Le chef de l’Etat - A reconduit la quasi totalité de ses - Poids lourd ministres - A reçu E. Tshisekedi (pour la première), son frère 5/6/98 Génocidaire 20/6/98 Kabila Est disculpé (accusé de aenocidel 14/7/98 Le Président de la République Nomme Kifwa chef de l’Etat-major général à la place de J. Kabarebe 24/7/98 Le chef de l’Etat S’est rendu à la Havane (Cuba) pour rencontrer F. Castro 28/7/98 Le chef de l’Etat du Congo Chasse tous les Rwandais démocratique

Pendant cette sous-périodCj TAFDL et son président sont les deux sujets principaux qui

mènent la bataille de la légitimité. La Référence Plus nous livre plusieurs substituts de noms

pour désigner le personnage. Une description très adaptée aux circonstances et à certains événements. L’Etre du personnage a deux faces.

Pour qualifier son Etre positivement. La Référence Plus inscrit dans le registre de son « être

positif » : « président Kabila, Laurent-Désiré Kabila ; « Mzee »Kabila ; « Papa »Kabila ; Chef

de 1 Etat congolais ; Président de la république ; Le n°l congolais ; le nouveau maître du

pays ; Le nouvel homme fort de la RDC ; Le Président de l’AFDL ; Le Seigneur de la guerre ;

panafricaniste ; Kabila II (à partir du 30/12/97 après le remaniement du gouvernement de

salut public), « envoyé de Dieu » (ainsi désigné par son conseiller en communication,

Dominique SAKOMBI^) ; et comme attributs, on a les qualificatifs suivants : « malin et

pragmatique, bon stratège militaire, modeste, fin renard, jovial, un tantinet sarcastique, non

moins convaincant, ne perdant pas son air de maquisard, préfet de discipline, poids lourd... ».

' Dominique SAKOMBI, mobutiste, ancien conseiller en communication de Mobutu, chargé de la propagande du parti ; enfin converti après la chute de Mobutu et devenu pasteur du nom de « Frère Dominique ». A côté des aspects positifs de son Etre La Référence Plus mentionne aussi son « être quelque

peu négatif ». On a constaté que pendant cette sous-période, la liste des attributs négatifs du

personnage n’est pas longue. Il est qualifié une fois seulement de génocidaire. Il est ainsi

désigné le 5 juin 1998 à cause des massacres de réfugiés Hutu rwandais à l’arrivée de l’AFDL

(spécialement par les Tutsi) qui voulaient venger les tueries de 1994 au Rwanda.

Durant toute la sous-période, le joumal fait un portrait élogoieux du personnage. Pour ce faire,

il recourt aux noms, aux substituts de noms et aux qualificatifs qui identifient notre personne.

Le nom c’est Têtre, le nom identifie la personne. La Référence Plus recourt à cette façon afin

de l’identifier et le nomme L.D. Kabila, Mzee Kabila, « Papa » Kabila, Kabila II... Le fait de

le désigner ainsi constitue déjà une preuve qu’il est un fils du pays, ayant des origines claires ;

ensuite, ce qu’il est : « Mzee » ; « papa » c’est-à-dire qu’il est le sage, le protecteur. Il

convient peut-être de rappeler ici qu’au Congo, les mots « Mzee » et « Papa » ont des

significations particulières. Mzee, le mot en swahili signifie « vieux » mais pas n’importe quel

vieux. Il s agit d un vieux qui fait preuve de sagesse. Et « papa » dans le vocabulaire

congolais ne signifie pas seulement géniteur mais surtout « protecteur », procureur de vie et de bonheur.

Lorsque le joumal appelle Kabila Mzee et papa, c’est l’image d’un sage, d’un protecteur qu’il

donne à ses lecteurs, à ses narrataires. En outre, il démontre l’évolution que connaît notre personnage par l’appellation « Kabila II » suite au remaniement que Kabila opère dans le

gouvemement en vue de tendre vers la perfection. Ceci est une partie de l’identité de notre personnage.

En plus de cette identification, le journal le représente aussi comme « le chef de l’Etat congolais », « le président de la République », « le nouveau maître du pays », « le nouvel homme fort de la RDC ». Notons que les substituts de « chef de l’Etat » et « Président de la

République » apparaissent plus de 50 fois dans les articles de cette sous-période.

Eu égard à ce qui précède, nous pouvons affirmer que nous sommes en face de deux représentations du même personnage. Dans la première, le joumal examine en profondeur les origines de L.D. Kabila et puise en même temps dans la mémoire collective. De cette façon, il crée une certaine intimité avec le personnage. Cela se remarque dans les appellations telles que « Papa Kabila », « Mzee Kabila ». Ce sont des noms qui sont en rapport direct avec L.D. Kabila en tant que père de la grande famille des Congolais.

Ces variations dévoilent une certaine familiarité et mettent l’accent sur l’étiquette de chef

rebelle autochtone qui le différencie des « soi-disant rebelles banyamulenge » qui en réalité

sont plutôt des étrangers, les Tutsi (du Rwanda) ayant envahi le pays. Mais la liste n’est pas

exhaustive, le joumal la complète en recourant à d’autres expressions qui qualifient au mieux

le personnage (« malin et pragmatique», «modeste, fin renard», «jovial», «un tantinet

sarcastique », « non moins convaincant ») ou des expressions qui font référence à son passé

(« bon stratège miUtaire », « ne perdant pas son air de maquisard », « habillé en safari », « préfet de discipline », « poids lourd »).

Tout compte fait, plusieurs noms ou substituts lui sont attribués par le joumal mais « chef de

l’Etat » reste la manière la plus fréquente de ledésigner. N ’est-ce pas là une façon d’octroyer

la légitimité à un président de la République autoprociamé ? Nous y reviendrons plus loin.

Dans la deuxième représentation, le joumal découvre en L.D. Kabila une autre identité : « Le

seigneur de la guerre », « le nouveau maître du pays », « le nouvel homme fort de la RDC »,

« 1 envoyé de Dieu », « le Président de l’AFDL ». Sans doute, le joumal insiste ici sur le fait

qu’il a mené la guerre de libération en si peu de temps et qu’il a pris de l’ascendance sur les

autres fondateurs de l’AFDL notamment D. Bugera et N. Masasu qui tous sont des

Banyamulenge (des Tutsi rwandais ou ougandais habitant le Congo). L.D. Kabila qui n’était qu’un des fondateurs des quatre mouvements à l’origine de TAFDL et simple porte-parole de

I Alliance, réussit à neutraliser les autres et devient le président de cette dernière et par dessus le marché, président de la République.

Cependant, un qualificatif négatif est attribué à L.D. Kabila. Il est assimilé aux génocidaires.

Et cela peut se comprendre. Le génocide dont il est question ici est celui des Hutu rwandais réfugiés au Zaïre et qui ont été massacrés par les Tutsi. Sans aucun doute les Tutsi voulaient venger le génocide de 1994 perpétré au Rwanda. Il est aussi évident que les auteurs de ces pogroms au Zaïre sont bien connus. Ce sont les Tutsis qui sont venus avec TAFDL. Si Kabila est qualifié de génocidaire, c’est probablement dû au fait qu’il est le président de l’AFDL et le ch ef de l’Etat. On pourrait dire une fois de plus que, le journal veut attirer l’attention sur la place qu’occupe

le rebelle devenu chef de l’Etat. A différents égards, les noms, leurs substituts, les attributs et

les autres qualifications révèlent d’importantes informations sur le personnage notamment au

sujet de ses nouvelles fonctions (chef de l’Etat congolais, président de la république), ses

traits de caractère et son code vestimentaire ( modeste, fm stratège militaire, habillé en safari

bleu), son rôle de leader ( Le numéro 1 congolais, Le nouveau maître du Congo) et enfin son côté mystérieux (fin renard).

En conclusion. La Référence Plus représente L.D. Kabila comme chef de l’Etat autoproclamé

mais ayant acquis une certaine légitimité. Du chef de l’Etat autoproclamé au chef de l’Etat

tout court. Le quotidien nous donne une image améliorée du personnage qui va de pair avec

l’évolution de son image de chef de l’Etat. Ce dernier n’est plus identifié comme chef rebelle

mais comme le nouveau chef de l’Etat congolais. C’est à cause de cela que La Référence Plus portera une attention particulière sur ses paroles et ses actes.

Pour ce qui est de son dire, on peut déplorer que le joumal ne cite pas suffisamment le personnage. Les rares fois où les paroles de Mzee ont été rapportées textuellemnet, elles contenaient bon nombre d’informations sur sa caractérisation. L.D. Kabila est peu bavard mais profond dans ses discours. Dès le début de la sous-période, précisément le 1^"^ juillet

1997, pendant un point de presse, Kabila tend la main au monde extérieur. Il déclare « vous nous avez aidé à chasser le dictateur Mobutu, aidez-nous aussi à reconstruire le pays ». Mais, en même temps, il amorce aussi la marche vers son indépendance face aux alliés qui l’ont aidé à atteindre Kinshasa.

Par ailleurs, à travers son discours du 17/7 et du 24/10/97, La Référence Plus le représente comme étant très soucieux de la reconstruction du pays sur tous les plans : politique, social,

économique. Le joumal publie in extenso ses déclarations : « La commission constitutionnelle est posée. Les personnalités sont nommées par le président en raison de leurs compétences, de leur expérience, de leur moralité irréprochable et de leur formation suffisante. Les partis politiques reconnus seront autorisés à fonctionner après le référendum populaire de décembre 1998 ».

A travers son dire, le joumal souligne très tôt son esprit d’indépendance vis-à-vis des impérialistes, des déstabilisateurs, des prédateurs. Dans sa déclaration du 2/12/97 que le journal cite mot à mot, Kabila dit «je veux un Congo fort dirigé par des hommes forts c’est-à-

dire des hommes capables de s’opposer à tous les diktats ou à toutes les formes de déstabilisation ».

Comme on peut le remarquer. La Référence Plus présente Kabila ici comme celui qui veut

mener une lutte acharnée contre tous ceux qui exploitent les richesses du Congo au mépris des

populations congolaises. Allusion faite certainement aux grandes puissances occidentales et

américaines. L’image de Kabila est celle d’un vrai libérateur qui tourne le dos aux anciens

partenaires. « Kabila a trouvé ses amis dans l’ancien bloc communiste ».

Il y a enfin, selon La Référence Plus, son esprit de détermination. Le journal reprend et met à la une de 1 actualité ses propos : « Nous poursuivons notre bonhomme de chemin : raser tous

ceux qui vont troubler 1 ordre. Nous ne sommes plus une petite colonie. Nous ne voulons pas

que la Belgique continue à jouer le jeu qu’elle a toujours joué ». Il convient de rappeler que

Kabila n’est pas un néophyte dans les relations unissant l’ancienne métropole, la Belgique, à

son ancienne colonie, le Congo. Il connaît parfaitement le soutien de la Belgique à Moïse

Tshombe pendant la sécession katangaise et le rôle qu’elle a joué dans l’assassinat de Lum um ba.

Tout compte fait, les informations sur le personnage, à travers son dire nous révèlent son ouverture vers l’extérieur en même temps que son esprit d’indépendance et son grand souci de reconstruction du pays et sa forte détermination (il est opposé à toute forme de dictature).

En décrivant le faire de Kabila, le narrateur est concret. Il décrit toutes les actions tant positives que négatives. Immédiatement après la prise du pouvoir et la prestation de serment,

Kabila abolit la constitution de la CNS ; il publie le gouvemement de salut public et pose des gestes qui en disent long : visite des malades de l’hôpital Mama Yemo... Le personnage est très présent dans les médias : il accorde des interviews aux médias tant étrangers (RFI,

Agence Reuter) que locaux, des points de presse conjoints (notanunent avec Mandela). Le personnage signe des décrets-loi comportant la création de l’Office des Biens Mal acquis

(OBMA), du Service National et de la Commission constitutionnelle.

Le narrateur insiste sur sa façon d’agir : personne n’est à l’abri d’une éventuelle correction. Il a mis six ministres sous les verrous (une grande première dans l’histoire politique). Enfin, les dernières grandes réalisations de la sous-période : Kabila a reçu E. Tshisekedi ; il a nommé un

nouveau chef d’Etat major général des PAC en la personne du Général Célestin Kifwa ; il

s’est rendu à Cuba pour rencontrer F. Castro et enfin, il a chassé tous les soldats rwandais.

Néanmoins avant de clore la liste des réalisations, le narrateur va, par souci d’objectivité,

insinuer aussi que notre personnage n’a pas tenu toutes ses promesses. Le moins que Ton

puisse dire, ces informations n’accordent pas beaucoup d’importance aux descriptions

physiques. Tout au plus, c’est son sème vestimentaire qui est pris en considération sans

beaucoup de détails. Il est habillé en safari. Sa façon de se vêtir fait passer un message très

éloquent : sa simplicité et sa modestie sont ici des signes palpables. Par ce fait, Kabila marque

la différence avec Mobutu — dont l’habillement était somptueux — et qui avait imposé l’abacost (abréviation de à bas le costume) comme tenue officielle.

Après la nomination et la description, la caractérisation prend la tournure d’une focalisation.

Le narrateur concentre toute l’attention sur les actions posées par les personnages. Et du point

de vue strictement narratologique, cette focalisation nous permet d’établir la fonctionnahté

différentielle dans l’organisation du récit. Celle-ci, selon Ph. Hamon, a trait à l’organisation

diégétique. On voit sans doute que le personnage de L.D. Kabila est constitué d’un faire, un

dire et un être (il est décrit) ; il résout les contradictions, il se heurte à des obstacles mais parvient à les franchir pour enfin se constituer le sujet principal d’une quête et combler le manque initial. Nous y reviendrons quand nous expliciterons le schéma actantiel (cf. infra).

7.2.D.2. Les actants

Date Les actants Dire et/ou faire F.A. 23/5/97 Tshisekedi 120 - leader charismatique - nationaliste 24/5/97 Tshisekedi Récuse la légitimité du gouvememem de salut public - l ’élu de la CNS - vieil opposant 17/6/97 Tshisekedi A contraint Mobutu à l’exil dans son propre pays - chef de file de l’opposition - leader máximo - sphinx de 11/7/97 Rappelle aux pays amis de retirer leurs troupes mises à la disposition de l’AFDL 2/11/97 Tshisekedi Est arrêté ■r'^ ministre élu de la CNS 7/11/97 Tshisekedi Demande aux ressortissants étrangers y compris ceux qui se sont octroyés d’eux-mêmes la nationalité congolaise d’abandonner immédiatement les fonctions politiques, militaires, administratives et para-étatiques lesquelles sont une exclusivité des nationaux dans n’importe quel pays du monde 13/2/98 Tshisekedi Est arrêté ■opposant historiaue et mvthiaue 16/2/98 Tshisekedi Dénonce la dictature criminelle et s’installe à Kinshasa « Il n’v aura plus de dictature au Congo ». 17/2/98 Tshisekedi - Arrive à Kabeya-Kamwanga, son village natal -leader de l’UDPS - Continue à dénoncer la dictature qui s’installe « ma relégation forcée ici constitue la réaction d’une dictature finissante et désespérée qui voit venir la chute ». 2/6/98 - Symbole mythique de l’opposition - A rencontré Kabila à Lubumbashi. - Poids lourd 23/5/97 D. Bugera 113 - Challenger du leader de l’UDPS - Secrétaire général de l’AFDL - Numéro 2 de l’Alliance 9/7/97 - Secrétaire général de l’AFDL Se dit mandaté par Kabila pour rencontrer Tshisekedi 10/7/97 - Secrétaire général de l’AFDL Ordonne l’airestation de l’administrateur de l’ANR, Paul Kabongo, qui a le soutien de Kabila. 2/6/97 Mobutu A assuré le minimum social au peuple congolais en 1967 87 - Maréchal et en 1970. 3/6/97 Bill Richardson « Il ne faut pas faire de Kabila un démon. Donnons lui une 31 ' Le représentant permanent des Etats- chance. Nous sommes prêts à apporter un concours Unis auorès de l’ONU. financier ». 7/6/97 Kabila doit éviter l’exclusion et respecter le calendrier électoral. 5I()I91 Omar Bongo A peur du conflit Kabila-Tshisekedi. 41 - Président gabonais 15/7/97 Paul Kagame - Affirme que ses troupes sont sur le territoire congolais. 89 - Vice-président et ministre de la défense - Son armée a été le chef d’orchestre dans la conquête du du Rwanda. pouvoir dans l’ex-Zaïre. - Se dit le véritable tombeur de Mobutu. - Déclare avoir installé Kabila au pouvoir. 7/10/97 Paul Kagame En visite à Kinshasa, vient « se rendre compte de ce qui se passe actuellement sur place ». w i m Les Tutsis : alliés de Kabila. - Sont sans pitié pour ceux qui sont contre leurs intérêts. 58 - Irritent la population afin de la dresser contre le nouveau chef de l’Etat en perpétrant des actes de violence contre les paisibles familles à travers tout le pays 21/7/97 Huit chefs d’Etat: R. Mugabe, T. Mini-sommet « solidarité pour le développement » à 50 Chissamo, A.F. Patasse, P. Bizimungu, Kinshasa. F. Chiluba, Y. Museveni et Sam Muioma. 20/8/97 J. Nyerere « La réconciliation doit précéder la reconstruction ». 29 Président tanzanien 4/9/97 Kengo wa Dondo Réclame la pnmature en contrepartie du rôle qu’il a joué 23 pour accélérer la chute du régime Mobutu. 24/10/97 Anicet Kashamura, president de la Est nommé par Kabila 17 commission constitution nouvelle 4/11/97 Kengo wa Dondo - Roulé par l’AFDL et Washington, il déballe. - 1 " ministre de Mobutu - Il a été contacté par l’administration américaine pour - Grand démobilisateur des ex-FAZ succéder à Mobutu. - Chef de file de l’UDI - Veut aussi obtenir sa part du gâteau.

11/11/97 Sakombi Inongo - Est devenu conseiller du chef de l’Etat Kabila. 33 - Ministre de l’info le plus engagé aux - Chargé de communication. idéaux du MPR - Grand chantre du mobutisme - Enfant chéri du feu Maréchal Mobutu - Evangéliste 13/11/97 Roberto Garreton - A dressé un rapport très sévère sur les droits de l’homme 53 - Rapporteur à i’ONU en RDC. - Accuse le régime Kabila d’avoir fait table rase des droits élémentaires de l’homme. 12/12/97 Mai'-Maï - Avaient vite pris leur distance face à l’AFDL considérés 44 Alliés de Kabila par eux comme « l’affaire des Tutsis ». - Se sont présentés à Bukavu comme libérateurs des libérateurs. 5/1/98 Gaétan Kakudji - Ne dédaigne pas la vie mondaine. 22 - Neveu de Kabila - Ministre de l’Intérieur - Mégalo-polémiste - Un tantinet hautain 27/2/98 Muller - A annoncé le 23/2 la reconquête de l’Est du Congo 33 - Sujet rwandais démocratique. - A déclaré : « La guerre de libération est terminée et que a guerre d’occupation commençait car Kabila serait pire que Mobutu. 6/3/98 - Secrétaire général de l’ONG « Groupe La reconquête de l’Est et particulièrement d’Uvira est Milima » et de la communauté terminée. La guerre d’occupation commence car Kabila est Banvamulenee pire que Mobuta. 27/3/98 Bill Clinton A insisté sur le pluralisme politique, les réformes 50 - Président USA démocratiques et la libération des opposants politiques. 5/5/98 Kofi Annan A refusé de rencontrer Kabila lors de sa tournée africaine. - Secrétaire général de l’ONU

25/7/98 Fidel Castro a reçu Kabila 15 - Président cubain - Opposant farouche des Américains - Leader cubain

Après Kabila, largement identifié dans le point précédent, le premier à figurer dans le tableau

des autres personnages est E. Tshisekedi. Ce qui frappe chez lui, c’est la façon dont le

narrateur présente cet équilibre entre son dire et son agir. La Référence Plus le décrit comme

le « leader charismatique », « nationaliste », « élu de la CNS », « vieil opposant », « chef de

file de l’opposition », « opposant historique et mythique », « leader de l’UDPS », « symbole mythique de l’opposition », « poids lourd ».

Comme on le remarque, l’être de ce personnage fait référence à son passé. Tshisekedi est

toujours représenté comme opposant au régime de Mobutu. Il est l’image de celui qui a aidé

les Zaïrois à vaincre la peur de se soulever contre le monopartisme de Mobutu. Cependant, à

la longue, Tshisekedi, opposant non armé, ne faisait plus peur à Mobutu qui s’appuyait sur son armée. Il faut même dire, Tshisekedi aboyait, mais la caravane de Mobutu passait jusqu’à

1 arrivée de L.D. Kabila. Pour le journal, Tshisededi est donc la figure qui défend les valeurs démocratiques. Mais il est devenu un lion en carton. Tel est son « être ».

Par contre, son agir comporte plusieurs étapes. Il est très actif sur le terrain. Ses actions constituent des séquences importantes du récit r il ouvre l’opposition au nouveau régime

(AFDL). Plusieurs articles du journal sont consacrés à cet épisode. Quelques jours après la mise en place du nouveau gouvemement de salut public, Tshisekedi récuse sa légitimité. Plus important encore sera son opposition à la présence des troupes étrangères. Ici, Tshisekedi parle au nom de tous les Congolais qui ont peur d’exprimer leur antipathie face à l’occupation

étrangère. Et La Référence Plus semble être Tamplificateur de cette voix. A ce propos, Tshisekedi a l’appui de tous les Congolais.

L’évolution de cette étape du récit transparaît à travers ses discours. Le journal écrit :

Tshisekedi «rappelle aux pays amis de retirer leurs troupes mises à la disposition de

I AFDL » en juillet 1997, soit deux mois après l’entrée de l’AFDL à Kinshasa. En novembre 1997, le joumal écrit : « Tshisekedi demande aux ressortissants étrangers y compris ceux qui

se sont octroyés d eux-mêmes la nationalité congolaise (allusion ici aux Banyamulenge qui se

disent «Tutsi du Congo ») d’abandonner immédiatement les fonctions politiques... ». Au

même moment, Tshisekedi veut rencontrer Kabila, son frère^ En effet, ce dernier épisode

marquera fortement le déroulement du récit jusqu’à la fin de la sous-période.

De fait, le combat qu’engage Tshisekedi est le même que celui de Kabila. Comment se

débarrasser de ces alliés qui sont au fond des envahisseurs afin d’être adopté par les

Congolais ? Somme toute, les informations dont on dispose à propos de Tshisekedi révèlent

son combat pour les valeurs démocratiques ( opposant historique, leader de l’opposition...) et

sa résistance à 1 occupation. Et Kabila est son fi'ère : signe qu’ils ont de très bonnes relations.

Deogratias Bugera joue un rôle déterminant dans le réseau d’actants. Le joumal lui attribue

comme qualificatifs : « numéro deux de l’Alliance », « secrétaire général de l’AFDL »,

« challenger du leader de l’UDPS ». De par ses origines, Bugera est membre du groupe

Banyamulenge, ceux qui se considèrent comme les vrais tombeurs de Mobutu. Bugera est

compté parmi les quatre fondateurs de l’AFDL. Pour ces deux raisons, Bugera croit être au- dessus de Kabila ; il veut faire la loi.

Par ses actes, il met une barrière entre Kabila et les autres Congolais, entre autres le chef de

file de l’opposition non armée, E. Tshisekedi. Il va même jusqu’à suspendre Tadministrateur de l’ANR, Paul Kabongo, qui a le soutien de Kabila.

Bugera jette la conñision sur la nature même de l’AFDL. Pour lui, l’AFDL est un parti-Etat à

la manière du défunt parti MPR. L’AFDL viendrait avant l’Etat congolais. Cette dernière

vision du monde s’oppose ouvertement à celle de Kabila. C’est là le point d’opposition entre

les deux personnages, lequel contribue à la constmction de l’image héroïque de Kabila.

D’autre part, l’attitude de Bugera ne fait que creuser le fossé existant entre les Congolais

d une part et d autre part les Banyamulenge et les autres Tutsi considérés par les premiers

comme des envahisseurs. Alors, face à cette image négative de ses alliés, Kabila, qui cherche

à améliorer la leur, reste silencieux mais pose des actes qui prouvent qu’il commence à se

Le mot/rère ici revêt une connotation particulière. Cela ne signifie pas quelqu’un de sa famille biologique mais plutôt un compatriote, fils du pays, opposé aux envahisseurs. désolidariser de ses alliés. En conclusion, les informations concernant Bugera dévoilent sa

nationalité (il n’est pas congolais mais plutôt Tutsi) et sa conquête sournoise du pouvoir.

Un autre actant, c’est l’ancien président du Zaïre, Mobutu. Ici, le journal ne donne pas

beaucoup d’informationsà son propos. Il le représente comme le Maréchal du Zaïre. Dans le

registre de ses actions, deux semaines après la prise du pouvoir par TAFDL, le journal

regrette déjà le départ de cet homme qualifié de dictateur. La Référence Plus écrit : « Il a

assuré le minimum social au peuple congolais en 1967 et en 1970. Il convient de rappeler qu’à

partir des années 1967 jusqu’à 1970, le Congo de l’époque a connu une stabilité politique et

une prospérité économique sans précédent. En faisant allusion à ce personnage. La Référence Plus place le nouveau régime sur un plateau de balance. Somme toute, son image reste celle

d’un dictateur. Ainsi, Mobutu sert toujours de point de comparaison pour Kabila.

L’actant suivant est le groupe des représentants de l’ONU et des USA. Il s’agit de Bill

Richardson, de Kofi Annan et de Bill Clinton. Le premier actant est le représentant permanent

des Etats-Unis auprès de l’ONU, le deuxième, le secrétaire général de l’ONU et le troisième,

le président des USA. Considérant les relations existant entre Kabila et ces actants, le journal

représente ces derniers comme étant opposés à Kabila. En d’autres termes, l’ONU et les USA ne soutiennent pas Kabila mais plutôt le camp des Banyamulenge.

Pour le narrateur, cela paraît évident à travers les paroles et les gestes de ces actants. Le 3

juin, Bill Richardson déclare ; « Il ne faut pas faire de Kabila un démon ». Trois jours après, il

fait une autre déclaration : « Kabila doit éviter l’exclusion et respecter le calendrier

électoral ». En trois jours, il fait donc deux déclarations contradictoires. Kofi Annan, le

secrétaire général de l’ONU, pour sa part, est catégorique : il refuse de rencontrer Kabila lors de sa tournée africaine.

Enfin, Bill Clinton, le président des USA, accable Kabila en réclamant avec insistance le

pluralisme politique et les réformes démocratiques au moment où le pays vient à peine de

sortir du marasme politique : prolifération anarchique des partis politiques, désorganisation voulue de l’Etat, etc.

Paul Kagame et les autres Tutsi, alliés de Kabila, sont eux aussi des actants qui ont joué un rôle prépondérant. Paul Kagame, d’après son « être » est le vice-président et le ministre de la défense du Rwanda, tandis que dans son « dire » et son « faire », il attribue à l’armée rwandaise et à lui-même la victoire de l’AFDL sur Mobutu.

Visiblement, il dément formellement la déclaration de Kabila selon laquelle la victoire de

TAFDL est bel et bien l’œuvre des compétences congolaises. Par dessus le marché, le joumal

établit une adéquation entre son « dire » et son « faire ». La Référence Plus écrit : « Kagame,

en visite à Kinshasa, dit qu’il vient se rendre compte de ce qui se passe actuellement sur

place ». En d autres termes, il s’agit d’im général qui vient superviser son lieutenant qu’il a placé dans un territoire conquis.

Les autres Tutsi, alliés de Kabila, à travers leur façon d’agir, font tout (spoliation de biens,

meurtres, violence de toutes sortes) pour irriter la population pacifique et la dresser contre le nouveau chef de l’Etat. Il est important de souligner à ce niveau que l’agir de Kagame et des autres Tutsi fait progresser le réch car il constitue un épisode important de la conquête de la légitimité.

En somme, l’information que le joumal répand dans l’opinion publique est la suivante : nous sommes sous occupation et le personnage-sujet, L.D. Kabila est confronté à cette épreuve.le récit prend ici un tournant décisif. Le personnage-sujet sait désormais que Kagame et les autres Tutsi veulent aussi conquérir le pouvoir.

7.2.E. Le schéma actantiel

Axe de la communication

Axe du pouvoir Le schéma actantiel de cette phase du récit n’est pas tellement différent de celui de la

précédente. Sur l’axe du désir, Kabila est le sujet. Il est en quête de l’objet qu’est le pouvoir,

mais un pouvoir légitime. Il s’agit ici d’un parcours qui va de la transformation du pouvoir acquis par les armes au pouvoir de droit.

C’est ainsi que sur l’axe de la communication, TAFDL et son président sont le destinateur qui

envoie le message de la légitimation du pouvoir aux destinataires que sont les Congolais.

Certes, il convient de souligner ici que le message est codé sous les thèmes de reconstruction du pays et de l’organisation des élections.

Enfin, sur Taxe du pouvoir, nous avons d’un côté les adjuvants : la coalition tutsi et les

autochtones, membres de TAFDL, ceux qui reviennent de Texil après la chute de Mobutu ; de

Tautre côté, nous avons les opposants : Tshisekedi et TUDPS, les Kinois et plus

particulièrement les étudiants. Ils sont tous opposés à la présence des étrangers à la tête du

pays et à côté de Kabila. Quelques jours seulement après l’entrée de TAFDL, E. Tshisekedi

demande le retrait des troupes étrangères tandis qu’il appelle Kabila son « frère » qu’il voudrait rencontrer.

Conclusion

Dans cette deuxième phase du récit, le programme narratif principal reste « la conquête du

pouvoir » tandis que le programme narratif secondaire change. Ce dernier n’est plus la conquête des terres (du Kivu) mais plutôt celle de la légitimité.

En traçant le parcours narratif - toute Thistoire faite des luttes et des épreuves à surmonter -,

le narrateur introduit quelques transformations narratives qui somme toute, se greffent au

noyau même du récit. Nous pouvons citer notamment les champs sémantiques suivants :

«Kinshasa paie le lourd tribut de la libération; la révolte des militaires de TAFDL..., la

guerre au sommet de 1 Etat... l’isolement du pays s’accélère... ». Manifestement, les

séquences ne décrivent qu’indirectement la conquête de la légitimité.

Cette deuxième sous-période peut-être considérée comme la seconde phase du récit. Le personnage central est L.D.Kabila. Il est présenté par le joumal comme chef de TEtat mais aussi comme otage des Tutsi. Le quotidien le diabolisation encore. Tout en restant un joumal d ’opposition. La Référence Plus commence à assouplir sa ligne éditoriale. Kabila reste toutefois le héros du récit et il réussit à surmonter les épreuves qualifiantes..

7.3. L’agression-rébellion : du 2 août 1998 à juillet 1999

La bataille de la légimité commencée dans la phase précédente s’est terminée par la

dislocation de 1 AFDL et la rupture des relations entre ces alliés. Cela a pour conséquence :

une autre guerre d’occupation. Les Tutsi manifestent alors leur intention de chasser Kabila du

pouvoir et devenir ainsi les nouveaux dirigeants de la RDC.

7.3.A. L ’inventaire du corpus

Le graphique des articles analysés d’août 98 à juillet 99

Aux mois d août, septembre et octobre 1998, La Référence Plus a publié au total quarante- deux articles dont quarante et un factuels, et un document. Vingt d’entre eux font directement référence au persormage tandis que vingt-deux ne le font. Pendant ces mois, le journal a publié quatre photos de Kabila ( les 31/8 ; 21/9 ; 1/10 ; 9/10). Les signataires restent les mêmes. Cependant, le journal accepte de publier aussi un article signé D. Mumengi, ministre de l’information et de la presse et deux autres qui viennent de journaux étrangers notamment Le Canard enchaîné (journal français) et Le Soir (journal belge). Mentionnons également les signatures de deux correspondants particuliers de Bmxelles et

d’un correspondant du joumal à Bukavu. L’agression du pays par la coalition tutsie fait la une

de tous les titres ; cette agression-rébellion est dirigée spécialement contre Kabila. Le nombre élevé d’articles publiés montre l’ampleur de l’événement.

En novembre et décembre 1998, La Référence Plus produit moins de publications que les

mois précédents mais des genres plus variés. Au total, nous en avons répertorié trente-cinq

dont trente et un factuels, deux éditoriaux, une interview et une déclaration. De tous les titres

publiés, seize se rapportent essentiellement à Kabila tandis que les dix-neuf autres y font

simplement référence. Le joumal publie aussi cinq photos du personnage (les 19, 26/11 et les

3, 16/12). Tous les signataires font partie de l’équipe rédactionnelle du joumal à l’exception

de M. Fuakwingi, un correspondant particulier et d’Adrien Phongo, Secrétaire Général de

l’UDPS, signataire de l’unique déclaration publiée pendant ces deux mois.

Tous les titres traitent encore de l’agression-rébellion et des nouveaux enjeux de cette guerre,

à savoir la dénonciation du soutien de la communauté intemationale et des Occidentaux à la coalition Tutsi et enfin des tractations en vue des négociations.

Au début de 1 année 1999, l’attention de La Référence Plus se focalise plus sur les négociations et le paysage politique du pays que sur les faits directement liés à la guerre. Le joumal ne produira que vingt-sept titres dont vingt-cinq factuels, une brève et un rapport

émanant de D. Kamundu, directeur général d’une société basée dans le Nord - Kivu. De tous ces titres, dix parlent directement de Kabila contrairement aux dix-sept autres. Et le joumal ne publie qu’une seule photo du personnage pendant ces deux mois (le 2/2/99).

Au cours des mois de mars et d’avril 1999, la recherche accélérée de voies et de moyens pour mettre fin à la guerre poussera La Référence Plus à produire davantage d’articles. Au cœur des trente-deux titres (tous de type factuel), il y a les informations sur les sommets et les mini­ sommets tenus en vue de ramener la paix. De ces trente-deux factuels, douze seulement parlent directement de Kabila tandis que vingt autres n’y font qu’allusion. Enfin, le joumal ne publiera qu une seule photo du personnage (2/3/99). Les signataires appartiennent tous à l’équipe du journal. Durant les mois de mai-juin-juillet 1999, La Référence Plus gardera le même rythme de

traitement des événements. Le journal produira au total trente-cinq titres (tous de type

factuel) : douze traitant directement du personnage, les vingt-trois autres ne se référant à lui

qu’indirectement. Le quotidien publie également deux photos, l’une le 29 mai et l’autre le 17

juin. Tous les titres portent la signature du journal et des journalistes. Enfm, tous les titres ne

parlent que de la dialectique de la paix (les avancées et les reculs des tractations en vue de ramener la paix).

Après cet inventaire du corpus, les grands axes idéologiques développés par le journal sont : . la guerre du 2 août : l’agression rwandaise ;

. la dénonciation de l’occupation rwandaise et soutien total à Kabila ;

. les nouveaux alliés de Kabila : Zimbabwe, Angola, Namibie... ;

. le vaste complot des Anglo-saxons contre la RDC ;

. les Sommets pour la paix : Victoria Falls...

. la dénonciation des violations des droits de l’homme dans les territoires occupés ;

. l’évolution de Kabila ; 2^'"^ remaniement (entrée des Mobutistes et la main tendue à Tshisekedi) ;

. l’évolution positive de l’ONU : condamnation des agresseurs de la RDC ;

. les accords de cessez-le-feu : à Syrte (Libye) et à Lusaka (Zambie)

7.3.B. Les champs sémantiques a) La guerre d’agression

Période Sentences La guerre d’agression Victoria Falls, Lusaka... Les sommets se ressemblent pour les rebelles La Référence Plus du 27/10/98 La rébellion-agression. La Référence Plus du 14/11/98 La dénonciation de l’occupation continue. Seuls les soldats rwandais, Ougandais et Burundais reçoivent des primes La Référence Plus du substantielles. Pour avoir compris la fourberie dont ils sont victimes, les 22/12/98 rebelles consolais sont tentés de reioindre les troupes régulières Pas de trêves pendant les fêtes. Intensification des combats de part et La Référence Plus du 5/1/99 d’autre. La tutsisation du RCD est patente. Détails accablants dans le rapport de l’organisation de défense des droits La Référence Plus du 9/2/99 de l’homme et de promotion de paix (SOPROP) dans les zones occupées par la rébellion. Le climat est tendu entre les alliés du RCD. Le Rwanda accuse l’Ouganda La Référence Plus du 27/5/99 de piller les richesses du Conco. C est le retour à la case départ à propos de la crise : la logique de La Référence Plus du 6/6/99 confrontation. Les champs sémantiques regroupés sous le titre de « la guerre d’agression » décrivent révolution du récit de la conquête du pouvoir. Ils représentent l’identhé de l’épreuve à laquelle est confronté le personnage central. Il s’agit d’une guerre d’agression. La RDC est

menacée par ses voisins notamment le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. Et plus précisément la coalition des Tutsi de ces pays.

Certaines expressions qu’utilise La Référence Plus sont des indices révélateurs de sa ligne

éditoriale. A titre d exemples, nous citerons entre autres « La rébellion-agression » ; « Seuls

les soldats rwandais, ougandais et burundais reçoivent des primes substantielles » ; « La

Tutsisation du RCD est patente ». Pour le quotidien, cela ne fait aucun doute : le pays est

agressé par la coalition Tutsi. Cependant, le joumal éprouve quelques difficultés à qualifier

cette guerre de guerre d’agression. Car on remarque la présence d’autochtones (congolais) aux

côtés des agresseurs. Un problème se pose : s’agit-il d’une rébellion ou d’une agression ? Le joumal parle d’ « agression-rébellion ».

Pour le narrateur, il s’agit là d’une épreuve qualifiante pour le personnage-sujet. Kabila en tant que le personnage principal et héros doit surmonter cette épreuve avant de poursuivre sa conquête. En mentionnant que le pays est agressé, le journal se montre très proche de l’opinion publique congolaise et du président de la République L.D. Kabila. Et d’emblée, on se rend compte que le joumal donne une image positive du personnage central. b) La riposte de Kabila (à l’agression) : voie militaire d’abord

Période Sentences Date/source La guerre d’agression Kabila annonce une guerre totale et populaire. Les armes seront La Référence Plus du 7/8/98 distribuées à la foule des jeunes qui en réclament Les FAC dotées de leurs propres avions pilonnent Kalemie. La Référence Plus du 18/11/98

En vue de faire évoluer le parcours narratif, après l’évocation de la guerre d’agression, le joumal passe directement à la réaction de Kabila. La Référence Plus présente la réponse de Kabila comme une riposte directe par la voie des armes. Le joumal écrit : « Kabila annonce une guerre totale et populaire. Les armes seront distribuées à la foule des jeunes qui en réclam ent » {La Référence Plus 7/8/98).

Par cette description des faits, le joumal tente de rassurer l’opinion congolaise et surtout de donner une image très positive de Kabila, le héros qui réussira à vaincre l’épreuve de la guerre. En outre, I obstacle que doit surmonter le sujet pour être glorifié revêt une dimension internationale. c) Le complot international contre Kabila et la RDC

Période Sentences Date/source La guerre d’agression Vaste complot ourdi par les Anglo-saxons contre la RDC avec à leur tête La Référence Plus du l’Afrique du Sud 17/11/98 Périple européen de Kabila ; sourde oreille de l’Europe à l’agression et au La Référence Plus du 24/1/98 problème des vrais génocidaires des réfugiés hutu. Elle ne s’accroche qu’à la démocratisation du pays et au dialogue avec le soi-disant « rebelle » Vu l’ampleur du complot et faute d’une armée de dissuasion, Kabila est La Référence Plus du appelé à négocier avec tous les acteurs vrais ou supposés 15/12/98 Dénonciation du pillage des richesses congolaises : 170 millions de $ (or La Référence Plus du 13/1/99 et café congolais') à Museveni La pression exercée sur les alliés de la RDC étonne, Mugabe, Nujoma, La Référence Plus du 2/3/99 Dos Santos reçoivent une foule d’émissaires occidentaux dont l’accent serait favorable à leur retrait du théâtre des affrontements Washington dénonce les massacres des civils au Kivu mais n’en cite pas La Référence Plus du 31/3/99 les auteurs. Les USA accablent Kabila mais épargnent le RCD Evolution positive de l’ONU : le conseil de sécurité condamne les La Référence Plus du 7/7/99 agresseurs de la RDC

La Référence Plus ne se limite pas seulement à démontrer l’identité de la guerre et la riposte

de Kabila mais va plus loin dans le traitement des faits. Pour le joumal, cette guerre est un

complot international contre Kabila et la RDC. A ce sujet, le quotidien est très proche de

l’opinion qui approuve cette représentation. Il avance les preuves qu’il s’agit d’un complot

international. II écrit par exemple : « Vaste complot ourdi par les Anglo-saxons contre la

R D C ... » ; «... oreille sourde de l’Europe face à l’agression et au problème des vrais

génocidaires des réfugiés Hutu. Elle ne s’accroche qu’à la démocratisation du pays... » {La

Référence Plus des 17, 24/11/98). Ce n’est que quatre mois plus tard que le joumal changera

d avis quand il aura constaté « 1 évolution positive de l’ONU (le conseil de sécurité condamne les agresseurs de la RDC) » {La Référence Plus du 7/4/99).

Une épreuve de plus pour Kabila : il doit chercher à rallier la communauté intemationale qui

visiblement, selon La Référence Plus, soutient les agresseurs. Assurément, le joumal continue dans la ligne de représentation positive de Kabila. Par contre, il ne se prive pas de diaboliser les agresseurs et la communauté intemationale.

d) La résolution du conflit armé : voie diplomatique

Période Sentences Date/source La guerre d’agression Kabila privilégie le plan de paix proposé par les Eglises. Il n’est pas du La Référence Plus du tout favorable à la perspective de déploiement des troupes sud-africaines 17/11/98 car il juge Pretoria trop proche des rebelles. La logique de la paix gagne du terrain. La Référence Plus du 19/1/99 Kabila accepte de négocier avec les rebelles. La Référence Plus du 5/2/99 Mini-sommet quadripartite des alliés de Kinshasa à Kinshasa dans le cadre La Référence Plus du 2/3/99 des négociations.______Les négociations continuent tout comme l’offensive rebelle ne s’arrête La Référence Plus du 15/4/99 pas. Après la prise de Lodja, la rébellion-agression jubile et pointe ses armes sur Mbuji-Mavi. Le sommet de Syrte en Libye. La Référence Plus du 19/4/99 Kabila et Museveni signent un cessez-le-feu. L’accord de cessez-le-feu de Syrte entre Kabila et Museveni n’est toujours La Référence Plus du 20/4/99 pas appliqué. C’est autour de la rencontre Kabila-rebelles que se développe l’actualité Une grande première : une délégation officielle de Kinshasa à Kampala. La Référence Plus du 29/5/99 Des tractations autour du Débat National et de violation du cessez-le-feu La Référence Plus du 1/6/99 unilatéral décrété par le Rwanda. On parle du sommet de Lusaka. Les pressions américaines et sud- La Référence Plus du 28/6/99 africaines s’intensifient pour mettre un terme à la cuerre en RDC Négociations laborieuses en Zambie, combats fous au Kasaï Les représentants du gouvemement et les rebelles ont adopté hier l’accord La Référence Plus du 3/7/99 de cessez-le-feu,

Après la représentation négative des agresseurs et de la communauté internationale, le

parcours narratif prend une autre direction. Sous ces champs sémantiques. La Référence Plus

continue d’informer ses lecteurs de l’évolution de la guerre, mais il parle aussi des tractations

en vue de la résolution du conflit par la voie diplomatique. Le joumal écrit ; « Kabila accepte de négocier avec les rebelles » {La Référence Plus du 5/2/99).

Le joumal ne manque pas d’insister sur l’évolution de Kabila. Lui, qui au début de la guerre ne voulait pas reconnaître la présence des congolais ayant pris les armes contre le gouvemement de leur pays et refiisait toute négociation avec les agresseurs, va enfin accepter de négocier avec les rebelles et par ricochet les agresseurs en vue d’obtenir un cessez-le-feu.

Autrement dit, pour La Référence Plus^ Kabila reste le personnage central du récit sur lequel repose toute l’organisation. Pour surmonter l’épreuve et continuer sa conquête, Kabila, le héros accepte la voie diplomatique qui peut conduire à la résolution de la crise. e) L’opposition interne face à Kabila

Période Sentences La guerre d’agression Kabila amorce des ouvertures politiques. Il « libère » les partis politiaues Les réactions face au décret-loi n° 194 ; l’UDPS rejette en bloc L’opposition d’E. Tshisekedi ne paraît pas constructive Le retour des dignitaires de Mobutu ayant fLii le pays. Deux mobutistes La Référence Plus du 2616199 exilés arrivent à Kinshasa, Il est question de la disparition de l’AFDL au profit des CPP, mais il faut La Référence Plus du 22/4/99 aussi organiser le Débat National.

L’évolution favorable du personnage central du récit apparaît lorsque Kabila est en face de

I opposition inteme, tournée elle aussi contre lui. L’AFDL et Kabila, en prenant le pouvoir, n’ont pas voulu associer l’opposhion inteme à la gestion publique. Ils avaient suspendu les partis politiques agréés du temps de Mobutu. Après ces actes antidémocratiques, selon l’opposhion inteme, celle-ci n’acceptait plus l’AFDL et son président. Kabila se trouvait encore face à une épreuve : se faire accepter au niveau national Kabila va surmonter l’épreuve en faisant « disparaître TAFDL au profit des CPP » {La

Référence Plus du 2/4/99) ; en « libéralisant les partis politiques » {La Référence Plus du

1/2/99) et en autorisant « le retour des dignitaires de Mobutu ayant iiii le pays à l’entrée de

l’AFD L » {La Référence Plus du 26/3/99). Pour le journal, en faisant ces ouvertures

politiques, Kabila montre que c’est l’AFDL qui était à la base de ces dérapages. La Référence

Plus continue à représenter Kabila de façon positive : il est au centre du récit ; il est le sujet qui poursuit sa quête.

Le traitement journalistique des faits nous paraît impartial. La Référence Plus respecte sa

politique éditoriale et paraît objective à l’égard de l’opposition interne. Par exemple, le joumal écrit : « L’opposition d’E. Tshisekedi ne paraît pas constructive » après que celui-ci

ait rejeté en bloc toutes les ouvertures politiques initiées par Kabila.

7.3.C. Les codes disjonctifs

Edition du Termes Versus

7/8/98 Manifestations contre le oetit Rwanda Manifestations pour Kabila 14/04/98 Les rapaces Les colombes 25/11/98 Accueil chaleureux de Kabila Déclarations fustigeant le régime Kabila 18/12/98 Les marionnettes du RCD Les rebelles 5/1/99 Dissension rwando-oueandaise en RDC Coalition rwando-ougandaise en RDC 3/2/99 Démocratisation du pavsaee politique Verrouillage du pavsage politique 29/2/99 Des divergences Des convergences

Les codes disjonctifs de cette sous-période décrivent assez bien l’image de L.D. Kabila et le paysage politique congolais en général. Afin de mieux faire passer son message. La Référence Plus recourt à des termes et des sentences conjoints et disjoints en même temps. Le joumal mentionne d’une part « Les manifestations pour Kabila » ; « Accueil chaleureux de Kabila » ;

« Démocratisation du paysage politique » et d’autre part « manifestations contre le petit

Rwanda»; «Déclarations fustigeant le régime Kabila»; «Verrouillage du paysage politique ».

Ces termes et leurs contraires indiquent la position de Kabila dans le parcours narratif et l’action de l’opinion congolaise. De l’avis du joumal, depuis que Kabila défend le pays contre l’agression, il est de plus en plus accepté. Les manifestations organisées pour le soutenir, l’accueil chaleureux qu’on lui réserve sont là des preuves éloquentes de son acceptation.

Cependant, à travers les codes disjonctifs. La Référence Plus révèle également avec force I hostilité que ropinion publique développe à Tégard des envahisseurs et de leurs

compatriotes « rebelles » qui au fond sont des « marionnettes » des agresseurs.

L’interprétation de ces codes disjonctifs nous permet d’affirmer que La Référence Plus

comme narrateur du récit est proche du personnage et de l’opinion publique congolaise.

Cependant, le joumal ne s’interdit pas de manifester son insatisfaction face à certaines limites

que le personnage impose encore dans la démocratisation du pays. En somme, le quotidien ne

change pas 1 attitude adoptée depuis le début de la guerre. Il {La Référence Plus) soutient

désormais Kabila dans son combat. Il convient de souligner ici l’impartialité de La Référence Plus : il ne soutient pas aveuglément un acteur politique.

7.3.D.L L'identification du personnage

Date Etre Dire Faire 7/8/98 Congolais de pur sang A déjà mis toutes les puissances sur Le nouveau chef de l’Etat congolais son dos. Soutenu par les Congolais 10/8/98 L’enfant terrible de l’AFDL au pouvoir Connaissait les visées expansionnistes de Kagame. Bénéficie du soutien de tout le peuple 13/8/98 Le tombeur du vieux maréchal A adopté une position équilibrée à l’égard des USA. 21/8/98 Ecartelé Aurait échappé à trois attentats en l’espace de 15 mois. Entre les puissances étrangères et les contradictions africaines. 4/9/98 Mzee L.D. Kabila A pointé du doigt Kagame d’avoir commandé les massacres des Hutus au Congo. Il a nié la participation de ses troupes à ce génocide. 17/9/98 Porté en triomphe par les Kinois Récompense les Kinois. Kabila président Il a su toucher la corde sensible des Le chef de l’Etat Kinois : pas de facture d’eau et d ’élecu-icité jusqu’au 31 décembre 1998. 22/9/98 Le chef de l’Etat A signé 3 décrets-lois, n“ 123, 124 et celui portant modification du décret-loi n° 003 du 27/5/97 relatif à l’organisation et l’exercice du pouvoir 3/10/98 Un L.D.K. pris très au sérieux Reçoit un émissaire de J. Chirac. Son discours populiste a fait place à plus de réalisme. 7/11/98 Le chef de l’Etat 16/11/98 L.D. Kabila le président congolais Prend davantage la stature d’homme d’Etat. Les épreuves semblent assagir l’homme. 19/11/98 Le Président L.D.K. Va participer au sommet France- Chef de l’Etat d’un pays souverain Afrique. Pas un vassal du Rwanda 25/11/98 Kabila chef de l’Etat Jouit de l’immunité diplomatique. Accueilli chaleureusement par les activistes de l’AFDL et les pro- kabilistes. Les membres de l’opposition ont fait des déclarations pour fustiger le régime. 26/11/98 Chef de l’Etat Plainte contre lui par un couple tutsi- belge et le représentant de l’UDPS en Belgique. 27/11/98 Monsieur le Président « Je ne sais pas si M. Z’Ahidi est un A donné une interview à RFI. dirigeant rebelle. Il est parti de Kinshasa pour se faire soigner sur demande de l’Unesco. Je suis surpris qu’il soit parmi les rebelles. Qu’est-ce qu’il y fait? Parce que les rebelles sont agents du Rwanda et de l’Ouganda. Nous préférons négocier pour que nos agresseurs quittent notre territoire d’abord... Dans 2 mois il y aura libéralisation des activités politiques. Pourquoi vous tous vous avez du mal à me croire ? Moi je pense que le pouvoir tel qu’il est dans les conditions aussi embrouillées où le mensonge a pris la place de la vérité, on n’a pas le goût de l’assumer continuellement ». 1/12/98 Espoir rare « Nous ne sommes pas venus Kabila, une fierté, un modèle (dont quémander mais expliquer la situation devrait s’inspirer beaucoup d’autres que nous connaissons chez nous ». chefs d’Etat africains) 3/12/98 Kabila triomphant A visité le quartier populaire de N ’Djili Ste Thérèse. 10/12/98 Le chef de l’Etat S’est entretenu avec des fonctionnaires qui ont bloqué son cortège pour réclamer des salaires et des moyens de transport A gardé son calme et a rassuré les habitants qu’une solution serait trouvée et les salaires seraient payés incessamment Dans la soirée, les bus de la présidence ont circulé dans certains points chauds pour transporter gratuitement les Kinois. I6/I2'98 Le chef de l’Etat Accepte de signer le cessez-le-feu Le numéro 1 congolais Pour la première fois, ne fait plus du retrait des troupes rwando-ougandaises un préalable à toute négociation. 9/1/99 Président Kabila A changé les partenaires. Un empêcheur de pillage Est insulté par le ministre belge, E. Un homme d’une forte personnalité Derycke, « tête brûlée ». Non manipulable nationaliste 12/1/99 L’homme de l’année 1998 A marqué la vie politique africaine et Nationaliste de son pays par ses prises de position et Patriote discours qui traduisent son nationalisme et son patriotisme. 22/1/99 Kabila A donné beaucoup de pouvoir aux Le chef de l’Etat CPP. A déclaré que l’AFDL doit accepter les mutations. Se rend compte que l’AFDL n’est plus dynamique. 1/2/99 L.D. Kabila A signé le décret-loi relatif aux partis et aux regroupements politiques. A abrogé les lois n° 90-007 du 17 juillet 1990 et n° 90-009 du 18 décembre 1990 qui avaient agréé les partis politiques. Respecte son calendrier de démocratisation. Libère les partis politiques. Pose des conditions drastiques. Objectif : éviter le « trop plein » qui a caractérisé l’avant 17 mai 1997. ‘H2I99 Le chef de l’Etat Démocratise et verrouille. 5/2/99 Le chef de l’Etat Est disponible à rencontrer à Kinshasa ou en dehors de la RDC tous les Congolais (rebelles, exilés politiques mobutistes et opposants vivant au pays). 15/2/99 Le président du CPP Un des 12 apôtres du directoire du CPP Président de la République 22/2/99 Kabila Ratisse largement. Fait des évolutions à rintérieur du pays Fait des efforts diplomatiques. A invité Garreton le rapporteur spécial de rO N U sur les Droits de l’homme en RDC. 26/2/99 Le Président de la République A répondu favorablement à la demande des voitures à crédit. Veut améliorer les conditions de vie

15/3/99 Kabila III Un nouveau gouvennement de salut public. Une nouveauté : l’entrée du célébrissime Bemba Saolona. 17/3/99 Le Président de la République Ce décret est notre apport à la Mûrit l’idée de Débat national où les Le chef de l’Etat démocratisation soi-disant rebelles et autfes mobutistes Ce n’est pas un piège discuteraient du projet de constitution et du décret-loi sur les partis... A demandé à ses compatriotes de cesser de croire que les pressions occidentales constituent une source de légitimité au pouvoir. Il tient à respecter et à faire respecter l’opinion publique. 30/3/99 A publié 3 décrets (N® 213,214 et 215) Accorde l’immunité aux participants au débat national. 3/4/99 Le Président Kabila A souscrit à la double démarche : 15/4/99 Kabila Se demande s’il faut continuer la Chef de l’Etat guerre ou les négociations. Ecartelé 19/4/99 A siené le cessez-le-feu à Svrte. 21/4/99 Le Président Kabila « Les CPP sont des organes expressifs A stigmatisé le comportement des Mzee Kabila du pouvoir assis sur le peuple dinosaures de la Ile République et de CPP : peuple réuni en organe de ses anciens compagnons de lutte de pouvoir public l’AFDL. La légitimité du pouvoir en place ne sera pas l’objet du Débat national. C’est au peuple d’en décider aux urnes » 22/4/99 Le chef de l’Etat A décrit l’AFDL comme étant un foyer de médiocrité, d’opportunité, de dissensions et d’indécisions enclin à la course effrénée à la rapine, au pillage 18/6/99 Kabila Libère les prisonniers politiques : Olengankoy... 1/7/99 L’actuel chef de l’Etat Grande popularité à cause de la guerre Populaire de libération, de sa victoire contre Nationaliste intransigeant Mobutu. L’agression lui a donné l’occasion d’étaler ses capacités politico- militaires. A doté la RDC d’une nouvelle monnaie Le culte de la personnalité n’est donc pas sa maladie. 14/7/99 Mzee A libéré les prisonniers politiques. A signé le cessez-le-feu à Lusaka. A autorisé le retour en fanfare d’anciens dignitaires mobutistes. Un geste spectaculaire : amnistie accordée à tous les rebelles. Pendant cette sous-période, le personnage Kabila reçoit comme noms, surnoms et substituts :

« Mzee ; Mzee L.D. Kabila ; Kabila-président ; Kabila-chef de TEtat, Kabila-triomphant ;

Kabila III, le Président Kabila, le LDK pris très au sérieux ; Congolais de pur sang ».

Le nom a toujours été l’élément identificateur d’une personne. Il en est de même dans ce cas.

En effet, toutes les façons susmentionnées de désigner notre personnage nous révèlent son

identité. Le narrateur le représente comme un personnage ayant connu une évolution

remarquable dans son Etre. Il n’est plus seulement l’individu Kabila. Il est devenu le vieux, le

sage, Kabila III, celui qui triomphe et qu’on prend très au sérieux. Il n’est plus ce vieux maquisard, ni ce chef rebelle.

Une nouvelle identité du personnage que le narrateur nous est présentée. Le narrateur montre

le changement opéré dans l’être du personnage par le truchement de toutes les appellations et les qualificatifs.

Cette évolution de l’être du personnage est encore plus perceptible à travers les attributs et les

étiquettes que le narrateur lui colle. Ces attributs et étiquettes sont : « Le nouveau chef de l’Etat congolais ; le chef de l’Etat ; le Président congolais ; le chef de l’Etat d’un pays souverain ; le numéro 1 congolais ; le Président du CPP ; le Président de la République ; factuel chef de l’Etat ». Enfin, comme qualificatifs, le narrateur cite les suivants :

« Congolais de pur sang ; l’enfant terrible (de l’AFDL au pouvoir) ; le tombeur du vieux maréchal ; Porté en triomphe par les Kinois ; espoir rare ; une fierté, un modèle pour l’Afrique ; un empêcheur de pillage, un homme d’une forte personnalité ; non manipulable, nationaliste ; l’homme de l’année 1998 ; Patriote ; nationaliste intransigeant ».

Contrairement à la sous-période précédente, nous n’avons rencontré que des qualificatifs

élogieux. La panoplie des qualificatifs apparaît comme une forme définie par la fonction des divers rôles qu assume Kabila. On constate que f ensemble des attributs ou des qualités est organisé soit comme des indications explicites du personnage, soit comme une série d indications implicites adressées aux lecteurs. Toutes les appellations et les attributs repris ci-dessus nous révèlent d’importantes informations sur la nationalité du personnage

(congolais de pur sang...), son rôle de leader, de révolutionnaire et de véritable libérateur...

Le message que le narrateur destine à ses lecteurs est clair. Kabila est un véritable congolais. contrairement à tous ceux qui revendiquent la nationalité et leurs origines congolaises.

Allusion faite sans doute aux Tutsis rwandais appelés « Banyamulenge ».

Faisant référence à la théorie de Philippe Hamon, l’analyse de la fonction narrative du

personnage prend en compte certains aspects, notamment son mode d’intégration aux

fonctions narratives qu’il prend en charge ; son mode de relation avec d’autres actants, sa

relation à des modalités acquises ou innées... L’ensemble des qualifications et des rôles

thématiques dont il est le support, nous permet de déboucher, d’une part sur la distinction des

actants et d’autre part, sur la hiérarchisation des personnages.

Le narrateur recourt ici à la qualification différentielle quand il emploie un certain nombre de

qualificatifs illustrant diverses formes de désignation(Mzee, Kabila, Kabila III et/ou des traits

descriptifs (Congolais de pur sang, l’homme de forte personnalité, nationaliste, patriote...).

Cette façon de qualifier notre personnage souligne d’emblée les différences entre les

personnages. Kabila se distingue des autres étant donné qu’il est le héros du récit.

Aussi recourt-il à la distribution différentielle quand il cite régulièrement et à des moments importants Kabila comme personnage principal. Cela se manifeste à travers les fréquences d apparition : celle de Kabila est plus élevée que celle des autres personnages. Kabila est cité plus ou moins 650 fois. Le narrateur recourt également à la fonctionnalité différentielle. Notre personnage est constitué par un « être », un « dire » et un « faire ». Kabila est le chef de l’Etat, le sage...C’est lui qui répond aux agresseurs, d’un côté par ses discours mobilisateurs et de

1 autre par son faire : il a trouvé d’autres années (zimbabwéenne, namibienne, angolaise) alliées soutenues par les populations kinoises et l’armée loyaliste. C’est ce qui lui a permis de repousser les agresseurs de la capitale. On pourrait donc dire que Kabila s’est battu et a triomphé des agresseurs puisque les batailles qui se sont déroulées à la capitale Kinshasa et à Kitona, n’ont duré que quelques jours.

Dans le vaste réseau des personnages, Kabila est le personnage central. Il apparaît presque toujours en interaction avec d’autres, mais avec ses particularités. C’est le principe de

1 autonomie différentielle dont parle Ph. Hamon qui s’applique ici. Après l’identification du personnage central, situons-le dans le vaste réseau des autres personnages. 7.3.D.2. Les actants

Date Les actants ipersonnaaes) Dire et/ou faire F.A. 2/8/98 La coalition rwando-burundo-ougandaise Attaque la RDC et prend Bukavu et Goma, 58 (avec comme paravent une rébellion congolaise armée) 100.000 jeunes kinois Réclament les armes pour aller en découdre avec l’ennemi. 70 Yerodia « Nous connaissons qui habite le Kivu. Ce sont les Barega, 32 Babembe, Bashi Bukavu... On va chasser les autres d’où ils viennent, on va les égorger tous ». 17/8/98 E. Wamba ; , Thambwe Sont à la tête du mouvement rebelle RCD-Goma. 45 Mwanba, Bizima Karaha, Z’Ahidi Neoma 18/8/98 L ’Anaola et le Zimbabwe Entrent en guerre comme alliés de Kinshasa. 51 14/11/98 J.P. Bemba Gombo NaissMce du Mouvement pour la libération du Congo 57 Croque-mort (MLC), une autre rébellion soutenue par l’Ouganda. Le chef (?) du MLC 19/11/98 Kagame: génocidaire des Hutus Traite Kabila de génocidaire. 59 Réagit à l’annonce du voyage du chef d’Etat congolais dans un pays étranger. ONU Le Rwanda et l’Ouganda ont reconnu officiellement avoir Otage des lobbies tutsis agressé la RDC. 23/11/98 Jean-Paul II Soumet un plan de paix à Kabila. 17 Pape 24/11/98 Pentagone Veut créer plusieurs rébellions armées conü-e le régime de 69 Kabila. Des lobbies américains fournissent un important lot d’équipements militaires aux rebelles. 7/12/98 Mgr Kataliko « La situation dans laquelle nous nous trouvons est 39 Evêque de Bukavu extrêmement complexe. La lutte ethnique du Rwanda et du Burundi s’est déversée sur le Congo ; une dynamique d’occupation agit sous prétexte de protéger leurs frontières et l’émergence des mouvements autochtones de résistance armée à l’occupation étrangère s’accroît. Les luttes intestines entre Congolais se poursuivent pour le pouvoir, sous le couvert de fomeux mouvements de libération en même temps que se dessine la tentative de redécoupage géopolitique des frontières orchestré par des grands et exécuté par procuration au mépris de la charte de l’ONU, de rO U A et de la détresse des peuples ». 31/12/98 E. Derycke Traite Kabila de tête brûlée et de dingue irraisonné. 26 Ministre belge des affaires étrangères Il préconise la partition de la RDC en zones d’influences confrôlées par ses voisins. 9/1/99 E. Derycke A déclaré : « si le Zimbabwe et l’Angola retiraient leurs Ministre belge des affaires étrangères troupes. Kabila serait déià tombé ». 17/1/99 Sam Nujoma A organisé une rencontre des alliés de Kinshasa à 31 Président namibien Windhoek. 3/2/99 Ciluba Arrive à Kinshasa (pour un cessez-le-feu). 33 Président de la Zambie Médiateur à la crise dieu-ciluba 2/3/99 Les 4 chefs d’Etat de la SADC pos Ont eu un mini-sommet. 27 Santos d’Angola, Sam Nujoma de Et son déterminés à mettre fin à la guerre d’agression Namibie, R. Magabe du Zimbabwe, L.D. contre le Congo. Kabila de la RDC) 12/3/99 Kengo wa Dondo Prône la transplantation des réfugiés rwandais dans toutes 13 Ancien premier ministre de Mobutu les provinces du pays. Il accorde en même temps la nationalité congolaise aux Rwandais. 15/3/99 Bemba Saolona Entre au gouvemement. 29 Ancien patron des patrons Plusieurs fois arrêté à l’avènement de Kabila. Le père de celui-là même qui est à la tête Il a eu à se désolidariser de son fils tout au début de d’un mouvement rebelle à l’Eauateur l’affaire. 19/3/99 Salim Ahmed Salim Est à Kinshasa pour le dialogue congolo-congolais. 45 Secrétaire général de l’OUA 7/4/99 Mustapha Niasse Est nommé envoyé spécial de l’ONU avec mandat de 32 Sénégalais ro U A également. 6/4/99 D. Arap Moi Reçoit Kabila à Nairobi. 11 Président du Kenva 7/4/99 La communauté St Egidio Est à Kinshasa pour la médiation dans la crise congolaise 15 18/6/99 Olengankoy Promet de se battre de toute son énergie pour le retour de 19 L’enfant terrible la paix et de la démocratie. Parmi les personnages secondaires qui interagissent avec le personnage central, nous avons

trois grandes catégories : les opposants (plus que des simples opposants, plutôt des ennemis),

les alliés et le camp de la communauté intemationale.

Parmi les opposants, nous avons les actants suivants : la coalition rwando-bumndo-

ougandaise ; les Congolais rebelles (E. Wamba, Lunda Bululu, Thambwe Mwamba, Z’Ahidi

Ngoma, J.P. Bemba Gombo) ; P. Kagame ; le Pentagone (USA) ; E. Derycke (Belgique).

La coalition rwando-burundo-ougandaise est l’ennemi numéro 1 de Kabila. C’est en réalité le

groupe des Tutsi avec en tête le président du Rwanda, P. Kagame et le président de

l’Ouganda, Yoweri Museveni, toue deux ex-alliés de Kabila qui ont agressé la RDC et veulent

la tête de Kabila. Le narrateur présente Kagame comme celui qui a organisé le génocide des

Hutu pendant la première guerre en 1996. C’est lui qui traite Kabila de génocidaire et réagit à

l’annonce du voyage de Kabila en Europe. Il s’oppose à la sortie du chef de l’Etat congolais.

Dans la liste des ennemis, le narrateur ajoute E. Wamba dia Wamba, Lunda Bululu, Thambwe

Mwamba, Z’Ahidi Ngoma, J.P. Bemba Gombo, des Congolais d’origine, mais qui, selon le narrateur, ont rejoint la coalition Tutsi et sont placés comme paravent à la tête de l’agression- rébellion. Ce sont ces Congolais qui sont présentés comme les chefs de deux rébellions :

RCD-Goma et MLC. Le narrateur confirme que la coalition Tutsi se servait de ces Congolais pour masquer la réalité de l’agression et les vraies raisons de celle-ci. Il qualifie J.P. Bemba de croque-mort. Ce groupe d’actants n’entretient pas de bonnes relations avec le personnage central du récit.

Ces relations tumultueuses peuvent être définies comme ayant un rapport de cause à effet. Les

Tutsi n’ont pas accepté la décision prise par Kabila de les renvoyer chez eux. En réaction, ils envahissent la RDC (la guerre du 2/8/98). Cette situation profite au personnage central. Kabila est en effet considéré par ses compatriotes comme héros national à cause de son nationalisme et de son patriotisme.

Le Pentagone (USA) et E. Derycke (ministre belge des Affaires étrangères) sont aussi des actants farouchement opposés à Kabila. Le narrateur raconte à propos du premier qu’il veut créer plusieurs rébellions années contre le régime de Kabila et foumit un important lot d’équipements militaires aux rebelles. Quant au second, il traite Kabila de « tête brûlée et de

dingue irraisonné » et préconise la partition de la RDC. Incontestablement, on peut affirmer

que les USA et la Belgique ont aussi des rapports tumultueux avec Kabila et qu’ils soutiennent la coalition Tutsi.

Cependant, il faut avouer que la position soutenue par les USA et la Belgique exigeant le

départ de Kabila afin de placer les Tutsi à la tête du pays et de le diviser en zones

d’influences ne fait que contribuer à l’acceptation de Kabila par les Congolais.

Le deuxième groupe des actants est celui composé de : 100.000 jeunes Kinois ; A. Yerodia ;

la coalition : Angola, Zimbabwe, Namibie (Dos Santos ; R. Mugabe ; Sam Nujoma). C’est le

groupe des nouveaux alliés de Kabila. Il s’agit des chefs d’Etat africains qui entretiennent

désormais de bonnes relations avec Kabila et le soutiennent dans la guerre contre ses anciens

alliés devenus ses ennemis. Grâce à l’intervention militaire de ces nouveaux alliés, Kabila a pu résister à l’assaut des envahisseurs.

La dernière catégorie des actants est celle composée des représentants de la communauté

internationale. Entrent dans cette catégorie, l’ONU et son lieutenant, Mustapha Niasse ;

rOUA et son secrétaire général Salim Ahmed Salim, son président (en exercice) D. Arap

Moi, président du Kenya. Pour le narrateur, ces derniers actants ne sont pas totalement neutres.

Enfin, s’il y a un actant tout à fait neutre, c’est le pape Jean-Paul II qui veut vraiment le retour de la paix en RDC. A différents égards, toutes ces informations à propos des personnages nous révèlent l’isolement de Kabila et surtout son héroïsme, son côté mystérieux (à cause de son habileté à se sortir de tous les traquenards).

Somme toute, à cause de la guerre d’agression menée par ses anciens alliés, Kabila s’est montré bon stratège. Il s’est rapidement trouvé d’autres alliés. Cette stratégie lui aurait permis de se maintenir au pouvoir.

7.3.E. Le schéma actantiel

Le schéma actantiel de la troisième phase du récit que relate La Référence Plus peut être tracé de la manière suivante : Axe de la communication

Différent du précédent, l’actuel schéma actantiel montre l’évolution du récit et du personnage-

sujet ainsi que les transformations des relations existant désormais entre les actants.

Sur l’axe du pouvoir, Kabila reste le sujet. Il est le héros qui se trouve face à d’autres

épreuves qui paraissent infranchissables : les attaques presque simultanées de la coalition

Tutsi sur plusieurs villes stratégiques : Bukavu, Goma (à l’est), Mbanza-Ngungu, Boma (à l’ouest) et surtout la capitale Kinshasa. A la base de ces épreuves se trouvent tous ceux qui

1 empêchent de poursuivre sa quête. Le sujet Kabila a comme opposants la coalition Tutsi,

« les rebelles » congolais, l’ONU, les Occidentaux, la Belgique, la France et l’Union européenne.

Du côté des adjuvants, nous avons le gouvernement de salut public de Kabila III, les populations, spécialement les Kinois (plus de 100.000 jeunes de la capitale se sont faits enrôlés dans la force d’autodéfense populaire) ; les FAC (non structurées) et les nouveaux alliés. Ces derniers ont contribué énormément à repousser les opposants qui voulaient

éliminer le sujet. Grâce à ses adjuvants, le sujet va combler le manque et poursuivre l’objet de sa quête, le pouvoir.

Sur l’axe du désir, l’objet de la quête est ici la paix, la fin de l’agression-rébellion. Cependant, il convient de souligner que cet objet contient un noyau. Le véritable objet de la quête pour le sujet demeure toujours le pouvoir. En d’autres termes, le sujet Kabila recherche la paix mais en même temps, il profite de l’occasion pour se faire accepter. Quatre jours après l’attaque de Kinshasa, c’est-à-dire le 6 août 1998, lors de son meeting à

N ’Djili, un quartier populaire de la capitale Kinshasa, Kabila est adopté par la population, il

est légitimé Président de la République parce qu’il est le nationaliste patriote. La population

qui participait à son meeting va même jusqu’à refuser les élections.

Sur 1 axe de la communication, les CPP et Kabila envoient un message clair aux destinataires.

La Référence Plus reprend ici les propos tenus par Kabila lors de son discours à N ’Djili :

« Nous sommes agressés ; les Tutsis veulent nous réduire à l’esclavage. Pas d’élections ?

Vous m ’avez élu votre Président ? Ah bon ! Je ne le savais pas ; mais malgré tout, confirmons dans les urnes. Merci ».

Au regard de cette nouvelle attitude adoptée par les populations kinoises, nous pouvons donc

déduire que la guerre d’agression a confirmé Kabila dans sa position de héros du récit.

Conclusion

Cette étape est considérée comme la troisième phase du récit. Kabila est le personnage charnière autour duquel s’articule tout le récit. Il est le héros car il est nationaliste et patriote.

Quant au joumal, sa ligne éditoriale a changé. A cause de l’invasion du pays par des

étrangers, il s’engage dans la défense de l’intégrité territoriale, la principale thèse soutenue par le président L.D. Kabila et tous les Congolais. Il apporte désormais son appui total à

Kabila. Contrairement à la phase précédente. La Référence Plus soutient ouvertement le héros dans son combat. On pourrait affirmer que cette évolution du programme narratif est orientée par celle du personnage.

7.4. Les luttes des Nouvelles Alliances : d’août 1999 à janvier 2001

Les agresseurs-rebelles, n’ayant pas réussi à évincer Kabila du pouvoir, tout comme ce dernier, n’étant pas en mesure de finir la guerre par les armes, ils sont tous appelés à négocier la paix. On entre ainsi dans la dernière phase du récit caractérisée par toute sorte des rencontres diplomatiques en vue de réunir les belligérants autour d’une même table. 7.4.A. Inventaire du corpus

Le graphique des articles analysés d’août 99 à janvier 2001

Aux mois d’août, septembre et d’octobre 1999, nous avons retenu au total vingt-trois articles

dont vingt-deux factuels et une interview. Tous les signataires des articles appartiennent à l’équipe rédactionnelle de La Référence Plus sauf D. Tshik qui écrit en tant que

correspondant particulier. Six articles seulement se réfèrent directement au personnage. Ils

décrivent les combats acharnés que se livrent les agresseurs et les rebelles entre eux. Ils

abordent également le partage du pouvoir et enfin l’attitude de l’opposition inteme contre Kabila. Aucune photo du personnage n’apparaît.

En novembre et décembre 1999, le nombre d’articles concernât le personnage décroît. Le

joumal n en fournira que dix-neuf dont dix-huit factuels et un communiqué émanant du

commandant des FAC, L.R. Kasonga. Le autres articles sont signés par les joumalistes de La Référence Plus. Six traitent essentiellement du personnage, par contre, les treize autres ne s’y

réfèrent qu’indirectement. Ils donnent des informations sur la guerre en général : tantôt elle

s estompe, tantôt elle redouble d’intensité et en particulier sur l’installation des occupants et

leurs exactions. On ne publie toujours pas de photo du personnage.

Comme les deux mois précédents, en ce début d’année 2000, La Référence Plus n ’a pas

changé son rythme de production. En janvier et février 2000, nous avons dix-neuf articles dont quatorze factuels, deux déclarations, deux interviews et un document. Onze font directement référence au personnage. Les signataires des articles restent les mêmes à Texception des deux déelarations (la première par le Conseil de Sécurité de PONU, la

seconde par Kabila lui-même lors de la session de l’ONU). Le seul document que le joumal

publie durant ces mois est celui des membres du Comité-Parlement de l’UDPS. Le 17/2/2000,

le joumal publie une photo du personnage. Pour ce qui est du contenu, les articles soulignent

l’isolement de Kabila sur le plan international. Ils attirent l’attention sur la persistance des

atrocités que commettent les agresseurs et ils présentent l’amnistie générale décrétée par Kabila comme un grand geste de réconciliation.

En mars et en avril 2000, nous n’avons que quatorze articles dont douze factuels tous signés

par les journalistes de La Référence Plus, une lettre pastorale signée par Mgr Kataliko en exil

et une déclaration signée par F. Uma Uneny, porte-parole de l’UDPS. Sept articles se réfèrent

directement au personnage tandis que les sept autres ne s’y réfèrent qu’indirectement. Les

sujets traités sont d’une part l’entrée en vigueur du cessez-le-feu et d’autre part l’offensive

généralisée du RCD. Signalons que le 10/04/2000, le joumal publie une photo du personnage.

Pour les mois de mai et juin 2000, nous avons répertorié au total dix-neuf articles. Tous de

type factuel. Sept seulement citent explicitement le personnage. Une de plus le joumal ne publie aucune photo du personnage. Les articles sont signés soit par le joumal soit par les joumalistes à l’exception d’un seul, signé par Dr Gaspard Mugaruka, le chargé d’affaires de la

RDC au Kenya. Pendant ces deux mois, il est toujours question de cessez-le-feu et surtout de son application. Le joumal annonce aussi le retrait des troupes ennemies (Ougandaises).

En juillet et août 2000, La Référence Plus produit dix-sept articles (de type factuel) dont huit font directement référence au personnage. Par contre, neuf ne le citent qu’indirectement. Une seule photo du personnage est publiée le 21/8/2000. Les articles informent du bras de fer engagé entre Kabila et la MONUC à propos du déploiement des troupes de cette dernière en

RDC et enfin , au plan inteme, de l’opération « mains propres » initiée par Kabila.

Aux mois de septembre et octobre 2000, nous avons le même nombre d’articles que les deux mois précédents. Au total, dix-sept factuels dont sept font une référence directe au personnage. Nous n’avons pas de photo du personnage. Rien de neuf à propos des signataires.

Il s’agh de l’équipe rédacfionnelle de La Référence Plus. Tous les articles parlent de

1 évolution spectaculaire de Kabila : il remanie le gouvemement et il nomme deux rebelles comme députés. Pendant les trois derniers mois (novembre, décembre 2000 et janvier 2001) de la sous-

période, nous avons en tout vingt-six articles dont vingt-quatre factuels et deux reportages.

De tous ces titres, quatorze citent explicitement le personnage tandis que les douze autres ne

le font qu’indirectement. Pour cette période, nous disposons étonnamment des trois photos

datées respectivement des 19, 23 et 25 janvier 2001.

Parmi les signataires, on remarque les noms de Sakombi, conseiller en communication de

Mzee, de W. Mukendi, un correspondant particulier et de J. Fischer-Thompson, joumaliste à

Washington file, un joumal américain. Dans l’ensemble, les articles informent de la

progression de Kabila dans la démocratisation du pays : pour la 5^"’® fois, il remanie le

gouvernement pour des raisons d’efficacité et il rencontre l’opposition inteme. Ils

évidemment référence à son assassinat, à ses funérailles grandioses (à la taille d’un héros),

aux hommages de tout le peuple congolais. Ils expriment aussi les regrets de sa bmsque disparition.

En somme, les axes majeurs repérés après le parcours du corpus sont les suivants:

. la signature des Accords de Lusaka par les rebelles ;

. rimplication de l’ONU dans Tapplication des Accords de Lusaka ;

. l’impopularité des rebelles-agresseurs ;

. l’ouverture démocratique de Kabila.

7.4.B. Les champs sémantiques

Les champs sémantiques de cette sous-période sont regroupés sous trois thèmes : les tentatives de l’application des Accords de paix ; l’ouverture démocratique de Kabila et la continuation de la guerre. a) Tentatives d’application des Accords de paix

Période Sentences Date/source Les luttes dans les Nouvelles Les Pères fondateurs du RCD signent l’accord de paix à Lusaka La Référence Plus du 31/8/99 Alliances L’arrivée de la délégation onusienne à Kinshasa marque le début La Référence Plus du 24/9/99 d’application des Accords de Lusaka Un accord insolite a été signé entre les Zimbabwéens, alliés des FAC et La Référence Plus du 8/12/99 les agresseurs rwandais, alliés des rebelles du RCD : ravitailler les troupes zimbabwéennes encerclées à Ikula et remettre aux Rwandais la localité de Bokunau On entre dans la phase de l’application de l’Accord de Lusaka. Le cessez- La Référence Plus du 2/3/00 le-feu est entré en vigueur selon la MONUC Sommet d’AJger : les chefs d’Etat africains d’accord sur les moyens de La Référence Plus du 2/5/00 consolider le cessez-le-feu siené à Kamoaia Sommet de Lusaka : échec. Kabila s’en tient au retrait des troupes comme La Référence Plus du 14/8/00 préalables Sommet de Maputo sur la RDC : retrait mutuel de 15 km Angola, Zimbabwe, Namibie, Rwanda, Ouganda, RDC et RCD ont signé La Référence Plus du 7/12/00 le protocole sur le désengagement des troupes à Harare. J.P. Bemba refuse de siener La réunion de Libreville, pré-dialogue en vue du Dialogue hiter-congolais, La Référence Plus du boycottée par la majorité des opposants (armés, non armés, extérieurs et 21/12/00 internes) Début janvier 2001. Libreville II est en vue La Référence Plus du 3/1/01

Cette dernière sous-période se présente différemment. Les violents combats qui ont

caractérisé la troisième sous-période semblent s’estomper. L’heure est aux tentatives de

ramener la paix. Parmi ces tentatives, le narrateur fonde son récit sur les Accords de Lusaka et

d’autres accords ou sommets convoqués à cette fm. Il faut entendre par les Accord de Lusaka,

la proclamation et 1 application du cessez-le-feu et le dialogue intercongolais.

Au mois de juillet, les Accords sont signés par Kabila. Ce n’est qu’en août que les rebelles du

RCD les ratifieront. La signature est directement suivie par l’arrivée de la délégation de

l’ONU qui est chargée de veiller à leur application. Le narrateur affirme qu’au début du mois

de mars, le cessez-le-feu est entré en vigueur. Le joumal évoque aussi d’autres sommets (ceux

d Alger, de Maputo, de Harare, de Libreville) qui vont jusqu’à imposer aux troupes en présence un retrait de 15 km.

Il est évident que le récit progresse : l’arrêt des combats fait place aux négociations. Le narrateur place L.D. Kabila au centre du récit. A titre illustratif, le journal écrit : « Si les choses ne marchent pas, Kabila n’est pas le seul responsable. Ses ministres le sont aussi.

Fatigué de protéger des ministres qui ne savent pas se protéger eux-mêmes, Kabila tire un certain dividende politique au travers de ces arrestations en cascade » {La Référence Plus du

3/6/2000). Précédemment, Kabila tenait à la guerre tandis que maintenant il accepte de signer les Accords de Lusaka.

Le narrateur s appuiera sur ce changement qu’il qualifie d’évolution positive. Cette évolution du personnage, le narrateur la souligne davantage à travers les champs sémantiques ci-dessous regroupés sous le thème de l’ouverture démocratique de Kabila. b) Ouverture démocratique de Kabila

Période Sentences Date/source Les luttes dans les Nouvelles La RDC s’eneaee sur la voie de la réconciliation La Référence Plus du 31/8/99 Alliances A Kinshasa, l’opposition interne refuse la main tardivement tendue de La Référence Plus du Mzee 29/12/99 Kabila s’ouvre pour une cohésion nationale : rencontre avec les La Référence Plus du 5/1/00 personnalités conaolaises Kabila est à l’ONU et remporte une victoire diplomatique : les rebelles La Référence Plus du 25/1/00 sont maintenus à l’écart des travaux. Une amnistie générale est décrétée par Kabila pour tous ceux qui ont porté atteinte à la sûreté de l’Etat La consultation nationale est à la une La Référence Plus du 15/3/00 L’opération mains propres : plusieurs ministres aux arrêts pour mauvaises La Référence Plus du 15/6/00 gestions. Nettovaee de la cour de Kabila La mise sur pied d’une assemblée constituante et législative La Référence Plus du 3/7/00 Kabila a déclenché une nouvelle opération mains propres. Vice-ministre La Référence Plus du H. Thassinda aux arrêts. Kinshasa poursuit sont ouverture politique aux 20/11/00 différents courants politiques du pays

L’évolution de l’image de Kabila est toujours au centre de la narration. Dans le point

précédent, il s’agissait de faire la paix avec ceux que le narrateur assimile aux opposants

armés. A ce stade, pour le personnage central, il est question de faire de même avec les opposants intemes et non armés.

Le joumal donne pour preuve de cette évolution de Kabila ses actions de grand éclat. « Il est

engagé sur la voie de la réconciliation, ... s’ouvre pour une cohésion nationale : rencontre avec les personnalités congolaises; lance la consultation nationale, met sur pied une assemblée constituante et législative, déclenche l’opération mains propres : lutte contre la mauvaise gestion ». C’est pour cela que Kabila est le héros.

En fait, le joumal s’accroche au parcours narratif adopté depuis le début de la guerre d’agression. Kabila n’est plus diabolisé. Désormais, on fait de lui un démocrate. Par contre, il n’en va pas de même pour le camp adverse, celui des agresseurs-rebelles. e) La continuité de la guerre : guerre d’occupation, guerre médiatique

Période Sentences Date/source Les luttes dans les Nouvelles La crise de la légitimité dégénère en bataille rangée en pleine ville de La Référence Plus du 9/8/99 Alliances Kisangani. Partisans et adversaires à feu et à sans Regain des activités militaires La Référence Plus du 16/9/99 Le Rwanda et le Burundi concentrent 4.000 hommes. Objectif : La Référence Plus du déclencher une guerre d’occupation du Kivu sous le couvert d’une 19/10/99 déclaration de « fédéralisme à très laree autonomie » La guerre des communiqués a repris. La Référence Plus du 6/11/99 Le gouvemement américain redoute la somatisation de la RDC et en appelle au respect de l’Accord de Lusaka Certains responsables de l’OUA sont acquis à la thèse de la sécurité du La Référence Plus du Rwanda et font le jeu de nos agresseurs 13/11/99 Les combats doublent d’intensité à l’Equateur La Référence Plus du 18/1/00 La bataille de Kisangani : combats entre soldats rwandais et ouaandais La Référence Plus du 6/8/5/00 Les combats font rage à l’Equateur. La Référence Plus du 3/7/00 Museveni renforce ses troupes aux côtés du MLC de J P Bemba La mort de Mgr Kataliko à la Une, comme martyr de l’indépendance et de La Référence Plus du 5- la résistance contre la domination tutsi 7/10/00 Horreur et génocide en Ituri et dans les territoires occupés en général : 12 La Référence Plus duI/2/00 Conaolaises décapitées près de Kasika Impopularité des agresseurs La Référence Plus du 6- 7/11/00

Le narrateur représente d’une manière négative ceux qui sont opposés au personnage central

du récit. Le joumal écrit entre autres : « La crise de la légitimité dégénère en bataille

rangée... ; partisans et adversaires à feu et à sang ; le Rv^^anda et le Burundi concentrent 4.000

hommes... guerre d’occupation du Kivu; la bataille de Kisangani; combats entre soldats

rwandais et ougandais; la mort de Mgr Kataliko... martyr de l’indépendance et de la résistance contre la domination tutsie ».

Le narrateur considère donc les rebelles comme des agresseurs et continue à les représenter

comme tels. Ces derniers sont fortement diabolisés. Leur image ternie ne fait qu’améliorer

celle de Kabila. En soulignant l’évolution de Kabila, le narrateur fait en même temps

progresser le parcours narratif du récit. Le programme narratif principal reste la conquête du pouvoir tandis que les tentatives d’accords de paix, l’ouverture démocratique de Kabila en constituent le programme narratif secondaire.

7.4.C. Les codes disjonctifs

Edition du Termes Versus

5/1/00 Cohésion nationale pour sauver le pays Le pays en danser 5/6/00 Kabila-Kasame ; 2 anciens alliés Kabila-Kaeame ; deux ennemis

Pendant la sous-période, nous n’avons pas décelé beaucoup de codes disjonctifs. Cependant, les deux que nous avons pu repérer sont fort chargés de sens. Après décodage, nous déduisons qu’il s’agit ici du dénouement du récit. En fait, la guerre constitue un danger pour le pays.

Pour sauver la nation, il faut la réconciliation et la cohésion nationale. L’acteur principal n’est personne d’autre que Kabila, celui-là même qui est devenu l’ennemi des agresseurs.

7.4.D. L L ’identification du personnage

Date Etre Dire Faire 4/9/99 Chef de l’Etat A restructuré les FAC et a nommé son fils, Joseph Kabila, chef d’Etat-Major des Forces terrestres. 11/9/99 « Le Congo est un des plus grands pays du monde francophone. Nous sommes au centre de l’Afrique comme une plaque toumante ». « Nous sommes venus au pouvoir pour mettre fin à une violation permanente des droits de l’homme... pour démocratiser notre pays, pour que les droits humains soient respectés ». « Ceux qui m’ont accusé, ce sont eux qui ont appuyé pendant longtemps le régime oppressif de Mobutu. Ceux-là, mécontents que des changements soient intervenus, ils ont déclenché une campagne contre nous ». « Victime d’une campagne d’intoxication, ils n’ont jamais apporté une seule preuve palpable de la violation des droits de l’homme depuis que nous sommes au pouvoir ».

16/9/99 Kabila Promet la victoire sur les agresseurs. Annonce de beaux projets économiques pour séduire la population. 2/10/99 Président de la République A mis sur pied un nouveau barème Chef de l’Etat salarial unique, qui retient le principe de l’équivalence et de correspondance des grades. Est plébiscité lors de la cérémonie de la mise en application du nouveau barème. S’est engagé à fond dans le processus de réhabilitation de l’administration congolaise. 11/11/99 Kabila Promet une raclée aux agresseurs. 17/11/99 Le chef de l’Etat Renonce à reprendre les hostilités. Le Président Kabila 5/1/00 Le chef de l’Etat « Mon adresse est de vous inviter à A jugé bon de faire appel à la cohésion méditer ensemble sur l’avenir de notre nationale pour sauver le pays. pays au début de l’an 2000. Le pays est toujours en guerre. Il est sous l’occupation des armées étrangères. Nous sommes tous concernés quelles que soient nos différences. Parce que chacun de nous veut la paix, la tranquillité et une vie démocratique en règle ». Le Président Kabila «Je viens d’apprendre beaucoup de Un appel à la paix sincère. Sincère vérités. Vous savez dans quelles conditions j ’ai accédé au pouvoir. Je n’étais pas entendu par beaucoup de puissances qui ponctionnairent les richesse de ce pays. Pour la plupart d’entre eux, nous étions des intrus. Je viens aussi de découvrir que nous sommes tous imbus de la même volonté de chasser les envahisseurs. Je veux m’efforcer d’être plus près de vous. Je pense que vous feriez de même pour être plus près du pouvoir qui n’est pas sain, il y règne de l’injustice ». 21/2/00 L.D. Kabila A signé un décret-loi portant Amnesty générale... 30/3/00 Le Président de la République «L e texte du décret-loi 194... reste A instruit le ministre de déroger à la Sourd sujet toutefois à modification selon disposition du texte sur la domiciliation Est resté le même l’opportunité ». des membres fondateurs. A invité les politiciens à constituer les partis politiques, à les faire enregistrer, à participer aux débats politiques et aux élections démocratiques. 10/4/00 Kabila Appuie le cessez-le-feu. 24/4/00 Président de la République A fait un recrutement démocratique Chef de l’Etat pour le portefeuille de l’Etat Bon démocrate A fait la volonté de la commission Il n’a pas placé ses hommes comme Mobutu le faisait 5/5/00 Kabila A manifesté sa volonté de paix en acceptant la signature de l’Accord sur le statut de la MONUC 12/5/00 Le chef de l’Etat «Je tiens à déléguer le pouvoir à A amorcé un nouveau virage à 180 à Mzee L.D. Kabila d’autres Congolais. Il n’y a pas l’heure. ombrage au Dialogue intercongolais ni A ressuscité l’idée de la mise sur pied aux accords de Lusaka. Tout ceci se de son assemblée constituante et fera dans la transparence ». législative. «Nous sommes des patriotes, nous ne A démontré le blocage de la pouvons pas vouloir les malheurs à convocation du dialogue notre pays. Il faut légaliser vos partis intercongolais. politiques, vos associations afin de participer au processus de démocratisation du pavs ». 3/7/00 Le chef de l’Etat A signé le 1" juillet le décret nommant les membres de l’Assemblée législative et constituante. 7/7/00 Le chef de l’Etat A complété la liste des parlementaires Le seul maître du Congo Voudrait montrer à ses détracteurs qu’il Bonjoueur ne concentre pas tous les pouvoirs On salue sa perfection dans la manière de gérer ses ministres, sa connaissance approfondie des dossiers du pays et son intransigeance intellectuelle dans le traitement des problèmes d’intérêt national qui doit faire la différence avec Mobutu qui faisait de l’entretemps son cheval de bataille. 22/7/00 Le Président de la République A présidé pendant 5 heures une réunion extraordinaire du eouvemement. 15/8/00 Le chef de l’Etat congolais A Lusaka, il brandit le retrait total des troupes d’agression du Congo comme préalable. 23/8/00 LDK, Président de la République « Je vous remets cette canne, symbole A remis à Tshamala une canne frappée du pouvoir législatif ». aux couleurs nationales. A félicité les députés d’avoir accepté de jouer le rôle de parlementaires, au moment où le pays est à moitié occupé. Ils sont les ambassadeurs attitrés afin d’apporter au monde la vérité sur le destin du Congo. 28/8/00 L.D. Kabila S’est engagé dans la voie du partage de certains de ses pouvoirs. II le fait déjà pour ce qui est du pouvoir législatif. 13/9/00 Kabila A remanié le gouvemement. A nommé députés deux rebelles E. Ngangura et un transfuge du MLC. 11/10/00 Le Président congolais A accepté le déploiement des forces de l’ONU. Considère l’Accord de Lusaka comme un document de référence mais qui mérite un dépoussiérage. 25/10/00 Président de la République A signé le décret-loi n“ 131/2000 modifiant le décret-loi n° 177 du 8/8/1999 relatif au régime des opérations de monnaie nationale. 9/11/00 Mzee L.D. Kabila Prône la révolution-pardon. Très apprécié par l’opinion 17/11/OO Mzee L.D. Kabila Aurait limogé en douceur le présidium de l’ACL-PT à cause de l’impopularité de celui-ci. 23/11/00 Mzee Est au début de la mise à l’écart des intouchables et des amis personnels de Mzee, 11/12/00 Le chef de l’Etat congolais A initié et rencontré quelques personnalités congolaises le 8/12/00 23/12/00 Le chef de l’Etat S’est rendu à Libreville (Gabon) pour rencontrer les personnalités politiques. Rencontfe boycottée, il a demandé une autre rencontre. 19/01/01 Mzee Kabila A été assassiné dans son palais le 16/01/2001.

Le joumal dresse un bilan très positif du personnage. L’évolution transparaît dans la façon de le désigner (nom, surnom, substituts...), les attributs et étiquettes qui lui sont collés. En septembre 1999, Kabila est Kabila, tandis que le 5 janvier 2000, il est « le président Kabila ».

Quelque cinq mois plus tard, précisément le 12 mai 2000, Kabila est appelé autrement, il est

devenu « Mzee L.D. Kabila » qui signifie « le vieux sage » en langue nationale. Ce sera son

nouveau nom jusqu’à sa mort. Il faut insister sur ce changement de nom car il met en

évidence l’évolution même de 1’ « Etre » du personnage.

Il en est de même des attributs et étiquettes que le personnage reçoit. Comme attributs, il est le

« chef de l’Etat, Président de la république », le « chef de l’Etat congolais ». De façon

générale, pour La Référence Plus, il est le « chef de l’Etat congolais ». Cela se remarque au

travers du texte : depuis le mois de septembre 1999 jusqu’à son assassinat, il n’est désigné par

le joumal que comme chef de l’Etat. Et cette nouvelle dénomination est renforcée par d’autres

étiquettes, à savoir, « sincère, bon démocrate, le seul maître du Congo, très apprécié par

l’opinion ». Ces étiquettes sont présentées dans un ordre croissant : du vieux maquisard au chef de l’Etat Congolais, en passant par le chef rebelle.

A ce dernier stade du récit, 1’ « Etre » de Kabila tel que présenté par le joumal est très positif.

Cette évolution du personnage. La Référence Plus la souligne encore très fort par la représentation de son « dire » et de son « faire ».

Son dire d’abord. Au début de l’année 2000, le joumal reproduit fidèlement les paroles de

Kabila : « ... je vous invite à méditer sur l’avenir du pays » {La Référence Plus du 5/1/00) ; « Je tiens à déléguer le pouvoir et vous encourage à la démocratisation par la création des partis politiques » {La Référence Plus du 12/5/00) » ; « Je te (Tshamala) donne cette canne, symbole de tout le pouvoir législatif » {La Référence Plus du 23/8/00). Ce demier geste est très symbolique et plein de signification. Le personnage adopte un franc parler, signe d’une évolution palpable.

Pour insister davantage sur cette évolution du personnage, le joumal va enfin s’appuyer sur son « faire ». Le quotidien démontre que le « dire » du personnage n’est pas un discours creux. Il écrit : « II a restmcturé les PAC » {La Référence Plus du 4/9/99) ; « Il a mis sur pied un nouveau barème salarial à base d’équité... » ; « Il appelle à la cohésion nationale, à la paix » {La Référence Plus du 5/1/00) ; « Il a décrété l’amnistie générale pour tous les rebelles et les exilés » {La Référence Plus du 21/2/00) ; « Il a constitué l’assemblée législative et constituante » {La Référence Plus du 3/7/00) ; « Il a manifesté sa volonté de paix en signant

l’accord sur le statut de la MONUC » {La Référence Plus du 5/5/00).

Et comme pour faire le bilan, le joumal ajoute : « On salue sa perfection dans la gestion de ses

ministres, sa connaissance approfondie des dossiers du pays, son intransigeance intellectuelle

dans le traitement des problèmes d’intérêt national » {La Référence Plus du 7/7/00) ; « S’est

engagé dans la voie du partage des pouvoirs » {La Référence Plus du 28/8/00) ; « A nommé

députés deux rebelles, E. Ngangura et l’autre, transfuge du MLC » {La Référence Plus du

13/9/00) ; « Prône la révolution pardon » {La Référence Plus du 9/11/00) ; « Il est au début de

la mise à l’écart des intouchables et de ses amis personnels » {La Référence Plus du 23/11/00).

En fait, la caractérisation que La Référence Plus fait du personnage peut être résumée en ces

termes : Kabila représente celui qui partage le pouvoir, celui qui veut la paix, surtout le bien-

être social des Congolais et qui est très engagé dans la voie démocratique.

A différents égards, la construction du personnage Kabila est sans équivoque. Pour le joumal,

Kabila est confirmé chef de l’Etat congolais et son image est très positive : dans son « être »,

il est devenu ce que les Congolais attendaient de lui, démocrate, patriote... Par conséquent,

son pouvoir est maintenant légitime.

On finit par admettre que le joumal est devenu plus constructif. Il présente Kabila comme

étant le personnage central du récit et même le héros dans la mesure où il est arrivé à surmonter toutes les épreuves qui faisaient obstacle à sa conquête.

7.4.D.2. Les actants

Date Les actants (personnaees) Dire et/ou faire F.A. 11/8/99 Wamba dia Wamba Se déclare en guerre contre Goma et Kigali. 110 Chef rebelle CRCD) 6/11/00 Wamba dia Wamba Est rejeté par la population autochtone et contesté par la Chef historique du mouvement plupart des lieutenants 24/9/99 Colonel Ellery James Sont arrivés à Kinshasa 30 Chef d’Etal-Major du Q.G.A. des Nations-Unles Colonel Comían Rigobert Membre d’Etat-Major M. Gaye Directeur du bureau 17/12/99 Les Tutsis Ont massacré plusieurs dizaines de nos compatriotes 50 Les tueurs Les soldats de l’APR Leurs valets, les RCD 6/3/00 Mgr Marini Préside la consultation nationale qu’organisent les 20 Président d e l’E.C.C. confessions religieuses Président de la consultation nationale 10/4/00 D. Mumengi « Nous espérons que cette fois les agresseurs respecterons 25 Ministre de l’info et porte-parole du leur signature. Depuis le 10 juillet, nos troupes ont reçu gouvernement l’ordre de respecter le cessez-le-feu ». 10/4/00 Les présidents Appuient le cessez-le-feu lors du mini sommet de 33 Mugabe (Zimbabwe) Kinshasa Dos Santos (Angola) Sam Nujoma (Namibie) 5/5/00 Kamel Morjane A signé l’accord sur le statut de la M0>JUC au Congo IS pourl’ONU 5/5/00 Yerodia Abdoulaye A signé l’Accord sur le statut de la MONUC pour la RDC 27 Ministre des Affaires étrangères de la RDC 19/5/00 HCR Est accusé de favoriser l’application du plan Tutsi 30 Un des organismes de l’ONU 25/9/00 Likulia Bolongo Veut redresser les entreprises publiques 33 Ancien 1” ministre de Mobutu Ministre de portefeuille (Kabila) 7/10/00 Mgr Kataliko A reçu un vibrant hommage au cours d’une messe célébrée 37 Evêque de Bukavu en sa mémoire à Kinshasa Martyr de l’indépendance Résistant à la domination tutsi 30/12/00 ONU Dans sa résolution 1232 tient le Rwanda et l’Ouganda pour 45 (Conseil de sécurité) responsable de la reprise des hostilités au Congo

Les actants ci-dessus sont en étroite relation avec L.D. Kabila. Pour situer Kabila dans ce vaste réseau de relations, nous allons donc nous appuyer principalement sur deux principes à

savoir : la distribution différentielle qui joue sur les aspects quantitatifs et stratégiques et

Tautonomie différentielle qui désigne autonomie ou latitude associative des personnages.

Wamba dia Wamba dont la fréquence d’apparition est très élevée (plus de 100 fois) à un moment important. Il est parmi les premiers Congolais à avoir rejoint le rang des agresseurs, comme allié des Tutsi en guerre contre Kabila. Lors des luttes en vue de Nouvelles Alliances, il est d abord rejeté par la population autochtone, ensuite, il déclare la guerre à ses anciens alliés, les Tutsi.

C’est un autre type de relation qui s’établit entre ce personnage secondaire et le personnage central. Ce premier personnage secondaire apparaît à un moment crucial car il s’agit là de la dernière phase du récit qui tend vers son dénouement. Selon le narrateur, il (Wamba) est un chef rebelle qui n’a pas le même cheminement que l’ancien chef rebelle devenu chef de l’Etat.

En dehors de Wamba dia Wamba, les autres personnages secondaires sont associés au personnage central parce qu’ils entretiennent avec lui des relations. D’une part, il y a ceux qui sont du côté de Kabila, et d’autre part, ceux qui lui sont hostiles. A ce propos, Didier Mumengi, ministre de rinfomiation et porte-parole du gouvemement de

Kabila; les Présidents Mugabe, Dos Santos, Sam Nujoma, véritables alliés de Kabila et

Yerodia Abdoulaye, ministre des Affaires étrangères de la RDC, sont ceux qui le soutiennent.

Par contre, les Tutsi, qualifiés de tueurs, les soldats de l’APR et leurs valets, les rebelles du

RCD forment le groupe de ceux qui n’entretiennent pas de bonnes relations avec le personnage central.

Comme nous l’avons dit précédemmentD. Mumengi, ministre de l’inforaiation et porte-parole

du gouvemement, les Présidents Mugabe, Dos Santos et Sam Nujoma ; Yerodia Abdoulaye,

ministre des Affaires étrangères de la RDC ; Likulia Bolongo, ancien l^'^ ministre de Mobutu,

nommé ministre de portefeuille par Kabila font partie de Péquipe dont les relations sont au

beau fixe avec le personnage Kabila. Pour le narrateur, le fait que Kabila introduise un ancien premier ministre de Mobutu, Likulia Bolongo dans son gouvemement est une preuve irréfutable de son ouverture démocratique.

Toutefois, le groupe opposé à Kabila est important. Grâce à lui l’organisation diégétique du récit poursuit son parcours. Face à leurs actions le personnage central se bat et triomphe. Il est glorifié à cause d’eux.

Pour clore 1 explication du tableau, nous avons un groupe de personnages que nous pouvons qualifier de neutres. Nous avons l’ONU, ses organes (HCR, Conseil de Sécurité) et ses représentants (Colonel Ellery James, Colonel Comían Rigobert ; M. Gaye ; Kamel Morjane qui arrivent à Kinshasa pour veiller à l’application des Accords de Lusaka et signer l’accord sur le statut de la présence de la MONUC).

Dans ce groupe de personnages neutres, nous avons aussi les représentants des Eglises protestantes et catholiques à savoir Mgr Marini président de l’ECC et de la consultation nationale et Mgr Kataliko qui sera exécuté à cause de sa résistance à la domination Tutsi. Vu les causes qu ils défendent, ces hommes d’église entretiennent de très bonnes relations avec le personnel central. Le premier recherche la paix et le second défend la même cause que Kabila : l’organisation de la résistance à l’occupation du pays. 7.4.E. Le schéma actantiel

Axe de la communication

Le schéma actantiel ci-dessus n’est pas tellement différent du précédent. Kabila reste le sujet

qui voudrait atteindre le même objet de quête, à savoir, le pouvoir, mais sous couvert de la paix ou de la fm de la guerre d’agression.

Sur Taxe de la communication, le gouvemement et Kabila sont le destinateur du message de paix qu’ils envoient aux Congolais qui sont les destinataires.

Sur l’axe du pouvoir, on ne remarquera pas de grands changements : les adjuvants de Kabila sont le gouvemement congolais et ses alliés : les pays étrangers dont les armées ont combattu aux côtés de Kabila pendant la guerre du 2 août 1998, tandis que ses opposants sont toujours restés les mêmes. Il s’agit des agresseurs (Tutsi) et des rebelles.

On remarquera à ce stade que de Nouvelles Alliances se tissent. Grâce à Touverture démocratique qu’amorce Kabila, les opposants intemes sont de moins en moins agités. Du côté des alliés milhaires, les relations commencent à déborder du cadre militaire pour se stmcturer en coopération économique sud-sud. Il en est de même du côté des opposants, des agresseurs et des rebelles.

Après la signature des Accords de Lusaka, les agresseurs et les rebelles se sentent de plus en plus légitimés par la Communauté internationale. Malgré le soutien qu’ils obtiennent des Occidentaux et de la communauté internationale, Kabila reste pour le narrateur le héros du

récit dans la mesure où les agresseurs et les rebelles n’ont pas réussi à Tévincer du pouvoir

avant son assassinat. Pour avoir défendu des causes nationalistes et patriotiques, à causse de

son esprit d’indépendance, Kabila est considéré comme Lumumba, héros national et martyr.

Somme toute, la dernière sous-période correspond à la quatrième phase du récit. Le

personnage central est le même : Kabila. Le joumal continue à faire son éloge. L’image de

Kabila s’est nettement améliorée car il amorce une ouverture démocratique. Le joumal ne

change pas de ligne éditoriale. A travers les séquences de son récit, le quotidien est resté engagé dans la défense de la thèse nationaliste de Kabila.

Conclusion

La représentation du personnage de L.Kabila va du vieux maquisard (l’homme fini, à la solde

des Rwandais) au chef de l’Etat en passant par le chef rebelle, chef de l’AFDL. De même,

dans la façon de le nommer : au départ, il est Kabila tout court tandis qu’à la fin il devient

Mzee-Kabila. En défmhive, il est le vieux sage, le chef de l’Etat Congolais.

D un point de vue journalistique, la prise de position du joumal face au personnage peut-être

qualifiée d’évolutive : très diabolisé en compagnie des Rwandais dans les deux premières phases, il apparaît sous une image nettement meilleure dans les deux dernières phases. Le joumal a donc eu une ligne éditoriale évolutive.

Du point de vue narratologique, la représentation est allée du vieux maquisard au chef de l’Etat. Kabila est resté le personnage central du récit et le héros. Le programme narratif principal est resté la conquête du pouvoir avec plusieurs programmes secondaires notamment la bataille de la légitimité, l’agression - rébellion et les luttes en vue de nouvelles alliances.

Quant au dénouement du récit ; avec l’assassinat de Kabila, le récit n’est pas bouclé.

Toutefois, pour le narrateur, notre personnage est mort en héros national. QUATRIEME PARTIE

Emergence d’un personnage énigmatique : du vieux maquisard au chef de l’Etat

Dans la quatrième partie, la dernière de la thèse, nous allons d’abord comparer les deux

constructions du personnage de Mzee Kabila élaborées par les deux quotidiens et ensuite

passer à l’interprétation des résultats. Cette partie est constituée des deux chapitres. Le

premier établit d’une part une comparaison entre les deux représentations et entre les journaux eux-mêmes, c’est-à-dire leurs lignes éditoriales.

Le second chapitre est consacré à l’interprétation des résultats de l’analyse comparative et

leurs incidences sur le paysage médiatique congolais. En d’autres termes, nous scrutons de manière synoptique les deux constructions du personnage du chef afin de ressortir les liens qui unissent le narrateur congolais au personnage du chef qu’il construit. Chapitre VIII : Analyse comparative

A ce stade, nous voulons mettre en parallèle les résultats de Tanalyse des deux journaux, Le

Potentiel et La Référence Plus. Nous allons comparer les axes idéologiques développés par

chaque quotidien, confronter la progression des informations livrées sur le personnage L.D.

Kabila, et enfm en venir au traitement joumalistique des faits dans le contexte congolais.

Nous allons nous appuyer non seulement sur « la fréquence d’apparition des éléments du texte

mais aussi et surtout sur les relations que ces éléments entretiennent entre eux comme

l’affirme L. Bardin pour arriver à faire ressortir les axes idéologiques. Notre intérêt se portera

particulièrement sur l’analyse des co-occurrences et la structure textuelle.

Nous avons centré notre analyse sur un corpus de 1236 articles répartis comme suit : - 627 articles pour Le Potentiel,

- 609 articles pour La Référence Plus.

Sur le tableau figure le nombre d’articles constituant le corpus retenu pour chaque joumal et

pour chaque phase du récit. Nous avons considéré différents types de textes : l’éditorial, le factuel, l’interview, Tencadré, la brève, le reportage...

Tableau 1 : les articles retenus par phase

Le journal oct.96-mai 97 mai 97-juil 98 aoû 98-juil.99 aoû 99-jan 2001 total

Le Potentiel 213 149 108 157 627

La Référence Plus 89 195 171 154 609

Les axes majeurs développés par les deux quotidiens sont semblables. Globalement ces axes sont; la guerre d’occupation de l’Est (le complot intemational), le nouveau régime,

1 agression-rébellion et les tractations en vue de la conclusion de nouvelles alliances.

Le premier axe idéologique, la guerre d’occupation de l’Est, est développé la première phase. En nous appuyant sur le système d’argumentation de Philippe Breton, nous constatons

^ BARDIN, h., L ’analyse de contenu, lOè édition, Paris, PUF, 2001, p.268. que Le Potentiel, dans la première phase, utilise une opinion argumentative qui s’intéresse à celle du public zaïrois qu’il essaie de rallier à sa cause.

Dans le texte de l’article « Le Zaïre est en état de guerre, une guerre importée par ses voisins

sur son territoire. Le territoire nous appartenant, nous allons défendre son intégrité »\ on

constate que le joumal recourt à un argument de valeur - Toccupation du territoire national

par des étrangers - afin de faire accepter l’information à propos de la guerre. Le joumal

s’appuie sur une opinion partagée par la majorité des Zaïrois.

Il en est de même pour La Référence Pim. Le quotidien recourt également à l’opinion

argumentative. Dans son édhion du 23 octobre 1996, Yapol, journaliste à La Référence Plus écrit : « le drapeau rwandais déployé déjà en territoire zaïrois. L’Est du Zaïre occupé >?.

En ce début de conflit armé, les deux quotidiens procèdent pratiquement de la même manière.

L’appel aux sentiments patriotiques semble être le fondement de- leur argumentation. A

travers leurs articles, ils démontrent au peuple zaïrois que le pays est occupé par des étrangers.

L’utilisation de cet argument de valeur revient tout au long de la narration et plus précisément dans la première phase du récit.

Outre cet argument de valeur, les deux quotidiens ont aussi recours à l’argument de recadrage.

Dans leur description des faits, ils emploient différentes métaphores en vue de recadrer la même opinion. Pour ce faire, ils font usage des codes disjonctifs qui créent un nouveau réel et une information éclatée en plusieurs fragments.

E. Kabongo, joumaliste au Potentiel écrit ; « Kabila, Mwanza et les Banyamulenge entrent en jeu. Kagame, Museveni et Buyoya avaient pourtant besoin de ces marionnettes pour masquer l’invasion du Nord-Kivu et du Sud-Kivu en une affaire zaïro-zaïroise ; l’invasion du grand

Zaïre par le petit Rwanda... »^. De son côté, La Référence Plus est plus explicite. A.K., joumaliste à La Référence Plus écrit « comment le petit Rwanda a mis le géant Zaïre à

^ Le Potentiel du 23/10/96. ^ La Référence Plus du 23/10/96. ^ Le Potentiel du 12/11/96. genoux ? »’. En effet, l’association-dissociation de certains termes tels que « le grand Zaïre »,

«le petit Rwanda » accroche les lecteurs.

A la deuxième phase du récit, Taxe idéologique majeur est la description du nouveau régime.

Pour Le Potentiel, ce nouveau régime est sous tutelle étrangère, A titre illustratif, le joumal

écrit entre autres : « Tout laisse à penser que le président Kabila - n’est pas libre - subit le

diktat de ceux qui Pont aidé à mettre en déroute la force militaire du maréchal Mobutu et que

la véritable alliance n’est pas celle du PRP. De la dictature fasciste de Mobutu (...) nous

semblons nous retrouver soudainement dans un système qui n’ose pas encore décliner son

identité. Car il est reproché à Kabila de se laisser entourer d’étrangers : Rwandais, Ougandais, Bumndais, Tanzaniens... »^.

Un autre fait qui caractérise ce nouveau régime est l’interdiction des partis politiques. D.

Bugera, le secrétaire général de l’AFDL a déclaré : « les partis politiques sont suspendus pour

deux ans. Cette suspension pourrait s’étendre même à une législature »^. On comprend aisément que les Congolais ayant vécu longtemps le monopartisme (MPR, parti-Etat) acceptent difficilement une telle décision qui les plongerait à nouveau dans un régime de parti unique. Pour le joumal, cette décision constitue une gaffe car c’est au prix de sacrifices humains que les Congolais avaient retrouvé le multipartisme. Rappelons ici la marche pacifique des chrétiens du 02 février 1996 en vue de la reprise des travaux de la CNS, qui a été réprimée dans le sang par l’armée de Mobutu.

De son côté. La Référence Plus va dans le même sens. Le quotidien d’Ipakala dénonce une autre faute grave des soldats du nouveau régime. Il écrit : « La première gaffe des soldats de

TAFDL : 22.000 $ ravis à Mme P. Opemba. Des soldats indisciplinés »^. L’armée de l’ancien régime était devenue indisciplinée et rançonnait les populations au lieu de les sécuriser. Avec la dislocation de celle-ci, les Congolais se croyaient définitivement à l’abri des tracasseries militaires. Voir les soldats de TAFDL emboîter le pas à ceux de Mobutu constitue un motif suffisant de rejet et d’inquiétude. Un mois après, le même joumal écrit : « changement positif : revalorisation du Zaïre-monnaie, la chute des prix sur le marché, reprise de la

' La Référence Plus du 21/11/96. ^ Le Potentiel du 02/06/97. ^ Le Potentiel du 03/06/97. ^ La Référence Plus du 22/05/97. communication entre les régions, annonce de la réforme monétaire »’. La majorité des articles

des deux quotidiens pendant cette phase ont trait au nouveau régime.

La troisième phase. Dans Tédition du 3 août. Le Potentiel écrit : « Malgré la grande décision

prise, les Rwandais refusent de partir et attaquent la RDC. En dessous des cartes, il s’agit du

démembrement de la RDC. Le complot se précise. Une réunion secrète se serait tenue à cet

effet à Kigali. Et on constate que les choses s’accélèrent : après Bukavu, Goma et Uvira, l’onde de la rébellion atteint Kitona dans le Bas-Congo y?.

Quelques jours plus tard, le joumal qualifie cette guerre d’agression et de complot

international. « Face à cette agression ouverte de la RDC, la communauté internationale est

indifférente. En raison des rapports tumultueux qu’il (Kabila ndlr) entretient avec l’ONU au

sujet des présumés massacres des Hutu rwandais, d’aucuns pensent que Kabila n’a pas grand

chose à attendre du Conseil de sécurité des Nations Unies où il a déposé plainte contre l’agresseur rwandais »^.

La Référence Plus, pour sa part, trouve des mots presque similaires pour exprimer la même

chose. « Des militaires rwandais traversent et aident les rebelles à reprendre Bukavu »'*. Un

mois plus tard, le joumal précise : «la preuve de l’agression ...50 rebelles rwandais sont

présentés à la télévision nationale »^. L’agression est ici le thème développé durant la troisième phase. Mais très tôt. La Référence Plus parle de rébellion.

Enfm, au cours de la demière phase, il est question des tractations en vue de conclure de

nouvelles alliances. Kabila et le gouvernement congolais d’une part, les agresseurs-rebelles

d’autre part tentent de signer des accords dont les plus importants sont les Accords de Lusaka.

Pour exprimer sa satisfaction face au changement. Le Potentiel écrit : «En exécution de 1 Accord de Lusaka, Kabila met fin à l’armée des commandants »^. Un mois plus tard, pour se

conformer aux exigences des nouvelles alliances en perspective, « Kabila fait le procès de son

* La Référence Plus du 19/06/97. ^ Le Potentiel du 03/08/98. ^ Le Potentiel du 06/08/98. ^ La Référence Plus du 05/08/98. ^ La Référence Plus du 02/09/98. ^ Le Potentiel du 11/08/99. gouvemement »'. Une autre voie pour arriver à sceller d’autres alliances fut la consultation nationale.

De son côté. La Référence Plus écrit : « Les Pères fondateurs du RCD au grand complet

signent aujourd’hui à Lusaka l’accord de paix. La RDC s’engage sur la voie de la

réconciliation. La rébellion est virtuellement terminée»^. En mars 2000, La Référence Plus

affirme que « on entre dans la phase de l’application de l’Accord de Lusaka. Le cessez-le-feu

est entré en vigueur selon la MONUC»^. En avril de la même année, le joumal se base sur la

déclaration même de TONU et écrit : « L’ONU confirme le respect du cessez-le-feu >/.

Somme toute, c’est à cause des présences simultanées (co-occurrences ou relations

d’association) de deux ou plusieurs éléments dans une même unité de contexte que nous

avons extrait ces axes idéologiques. Par exemple à la première phase, dans les textes des deux

quotidiens, on voit apparaître simultanément Le Zaïre est en état de guerre, une guerre

importée (Le Potentiel) et Le drapeau rwandais déployé déjà en territoire zaïrois. L ’Est du

Zaïre occupé (La Référence Plus). Sans doute, ces éléments manifestés démontrent

l’association des idées présentes chez les deux locuteurs. D’une manière globale, ils parlent

de la guerre d’occupation de l’Est du Congo par son voisin le Rwanda. Il en est de même des

autres axes idéologiques retenus. Cependant, les deux quotidiens n’expriment pas de façon

identique le même point de vue idéologique. Le premier le fait en référence au leader de l’opposition tandis que le second le fait de manière de plus en plus neutre.

8.1. La diachronie de la construction du personnage

Au début du conflit. Le Potentiel parle de l’insurrection des Banyamulenge. Dans son édition du 16/10/06, le joumal apporte des preuves en citant l’interview de Mulara, qui est le représentant des Banyamulenge : « Nous sommes Zaïrois et le Zaïre veut nous déporter vers le Rwanda. Il y a deux ans d’ailleurs que nous avons dénoncé ce qui se passe actuellement et qui était en préparation. Le Zaïre ne voulait pas résoudre le problème de nationalité des

Banyamulenge »^. Visiblement, le personnage central est le groupe des Banyamulenge.

' Le Potentiel du 16/09/99. ^ La Référence Plus du 31/08/99. ^ La Référence Plus du 02/03/2000. ^ La Référence Plus du 19/04/2000. ^ Le Potentiel du 16/10/96. Cependant, Le Potentiel a rapidement évolué dans son approche des événements qui se

passent à TEst. Le 15 octobre, il mentionne « des attaques des populations d’origine Tutsi » ;

le 18 octobre, le quotidien fait allusion aux rebelles Banyamulenge ; et le 24, il est question de

l’invasion du Zaïre par ses voisins. Le joumal ne parlera de Kabila que le 12 novembre 1996.

Dans l’article qu’il titre « Complot international, impuissance du Zaïre ou décomposition

d’une dictature surannée », E. Kabongo, joumaliste au Potentiel écrit « L a chronique d ’une

guerre annoncée. Kabila, Mwanza et les Banyamulenge entrent enjeu. Laurent Désiré Kabila,

ce vieux rebelle cloîtré dans la petite île de Buma, près de Djine et vivant aux confins du

Rwanda, Burundi et Tanzanie, était un homme fini qui passait son temps à rechercher quelques poussières d’or qu’il revendait pour vivre »*.

Kabila est donc présenté comme un homme fmi. Le joumal s’en prend d’abord aux

envahisseurs, ensuite à ce compatriote qui est du côté des agresseurs. En ce début de conflit

armé, la position idéologique du joumal nous paraît claire ; Le Potentiel comme joumal

d’opposition diabolisé fortement Mobutu et son gouvemement dirigé par Kengo wa Dondo, mais il continue à soutenir E. Tshisekedi.

Le 20 octobre 96, La Référence Plus parle encore de l’adoption du projet de constitution de la

CNS et de Tshisekedi comme premier ministre. Ce n’est que le 19/10 que le joumal insiste sur la situation à 1 Est du Zaïre. Dans son article intitulé Le drapeau rwandais déployé déjà en territoire zaïrois, Yapol, joumaliste à La Référence Plus, écrit : « Depuis lundi soir, selon nos sources de Goma, le drapeau rwandais flotte sur cette cité (Bunagana), occupée par les envahisseurs... le Zaïre est bel est bien en guerre contre un agresseur identifié y?.

Quant à 1 identification du personnage par La Référence Plus, elle ne commence que le 13 novembre 1996 où il est qualifié de «leader autoprociamé des rebelles banyamulenge; commandant des rebelles Tutsi ; fou meurtrier, le traître Kabila »^.

' Le Potentiel du 12/11/96. ^ La Référence Plus du 23/10/96. ^ La Référence Plus d\x 13/11/96. Mais bien avant cette date, ce même joumal, évoquant la « situation à l’Est du Zaïre », accuse

ouvertement le gouvemement de Kinshasa de ne pas s’occuper suffisamment des

compatriotes du Sud-Kivu qui sont confrontés à la guerre.

A ce sujet, Nduita L., journaliste à La Référence Plus écrit : « Le Sud-Kivu en proie à la

violence consécutive à Tinfiltration des Banyamulenge se sent abandonné à son triste sort par

le gouvemement. Les délégués de la société civile du Sud-Kivu indiquent que le

gouvemement zaïrois devra tirer toutes les conséquences de son laxisme dans cette crise de l’Est du pays »^

Visiblement, La Référence Plus ne parle pas encore de Kabila mais plutôt des Banyamulenge

et du gouvemement zaïrois. Le quotidien, à travers son journaliste, accable le gouvemement

zaïrois qu’il accuse de laxisme. On peut donc dire que Le Potentiel est, à ce stade, en avance

par rapport à La Référence Plus, en ce qui conceme l’identification du personnage.

Cependant, il faut faire remarquer que du point de vue de leur approche idéologique. Le

Potentiel, com m e La Référence Plus, ont tous deux presque le même langage. Ils se placent

dans la catégorie des joumaux de l’opposition, bien sûr, à des degrés différents. Le moins que

l’on puisse dire c’est que l’opposition du Potentiel est catégorique tandis que celle de La

Référence Plus semble être modérée. D’ailleurs, Le Potentiel se présente toujours comme un joumal Tshisekediste (de Tshisekedi qui incame l’opposition).

En résumé, Tshidibi Ngondavi, joumaliste au Potentiel écrivait déjà en novembre 1996 :

« Laurent Kabila est tombé sur la scène politique zaïroise comme un cheveu dans la soupe.

On est donc obligé de refaire les calculs de la transition. Qu’on le veuille ou non, il faut apprendre à vivre avec Kabila y?. Et il ajoutait « Tout le reste de la ville (Bunia) est déjà sous contrôle des hommes de Kabila. D ’ailleurs, avec la radio « Candip » qui est entre ses mains, Laurent Désiré Kabila se comporte en véritable maître du lieu »^.

‘ La Référence Plus du 13/10/96. ^ Le Potentiel du 19/11/96. ^ Le Potentiel du 30/12/96. Le joumaliste souligne ici non seulement l’avancée de Kabila mais aussi et surtout sa qualité

de « grand communicateur ». Etant conscient du pouvoir des médias, Kabila n’hésite pas à se

servir utilement de Radio-Bukavu.

La Référence Plus, de son côté, écrira: « Kabila embrigade Radio-Bukavu dans sa

propagande. La radio du peuple reste l ’unique forme de communication des masses à l ’Est du

Zaïre. Voilà pourquoi nous gagnerons la population à notre cause, déclare le leader rebelle

Laurent Kabila à The Associated Press »'. Le quotidien utilisait le mot propagande, lequel

semble très chargé de sens. Kabila est ainsi présenté comme manipulateur. Cet aspect n’est souligné que p ar La Référence Plus.

En janvier 1997, Le Potentiel est constant dans sa ligne éditoriale : joumal d’opinion. Il se

définit comme opposé au régime de Mobutu. Jean N ’Saka wa N’Saka, un de ses joumalistes

écrit : « C’est la fin lamentable du système qui s’annonce pour bientôt. Nous assistons déjà à

sa désintégration accélérée. Le pouvoir fasciste fait semblant de s’en cacher et cherche vainement à minimiser le phénomène Kabila »^.

Fin jan v ier 1997, Le Potentiel nuance son approche idéologique de Kabila. Mwamba wa ba

Mulamba, joumaliste au Potentiel écrit : «la rébellion de notre compatriote Laurent-Désiré

Kabila... »^. Kabila est ici qualifié de compatriote. Cela est compréhensible d’autant plus que le joumal est toujours opposé à Mobutu.

Début février 1997, Le Potentiel revient sur des attributs à la fois favorables et défavorables à Kabila. Nous lisons entre les lignes :

« L ’hom m e (K abila ndlr) confirmait qu’il était toujours à Goma et non en fiiite. Sur le plan médiatique, Kabila a réussi son coup. Il a fait sensation à Kinshasa toute la joumée d’hier. On le croyait jusque-là im chiffonnier, un aventurier. Kabila s’est pourtant révélé un grand communicateur. Il maîtrise la langue de Voltaire qu’il manie avec aisance et avec un accent bien parisien. Les Zaïrois gardent de lui depuis hier une autre image. Sur le plan « public relations », le rebelle aura arraché l’admiration de nombreux Kinois. Mais sur le fond, ce vieux maquisard qui a été à l’école de l’Est, de Marx, de Lénine et de Mao, s’est livré à la manipulation sur une vaste échelle. Kabila s’est livré à un viol des foules sur toute la ligne

^ La Référence Plus du 1/3/97. ^ Le Potentiel du 9IM91. ^ Le Potentiel du 22/1/97. ^ Le Potentiel du M2I91. Quelle que soit la méthode utilisée par le persomiage, quelle que soit la position du

joumaliste, le qualificatif de «grand communicateur » apporte du positif à l’image du prem ier.

Par la suite. Le Potentiel le présentera en position confortable. En effet, tout en s’attaquant au

gouvemement Kengo wa Dondo, il fait passer Kabila pour un leader et écrit :

« Selon des sources crédibles proches de certaines chancelleries occidentales à Kinshasa, Laurent Kabila n’est pas opposé aux négociations. Seulement, le leader rebelle pose ses condhions pour ces négociations. Laurent-Désiré Kabila exige... la démission de M. Kengo wa Dondo de son poste de Premier ministre du Zaïre. Plusieurs sources contactées par Le Potentiel hier font croire que le chef de l’Etat pourrait saisir le Haut Conseil de la République-Parlement de Transition (HCR-Pt) pour lui demander de lui donner un autre Premier ministre. Le maréchal Mobutu baserait sa démarche sur le fait que Kengo wa Dondo a échoué sur tous les plans. Question aussi de rencontrer les préoccupations du Seigneur de la guerre de l’Est. Kabila qui occupe de larges portions des cinq régions orientales est en position de force pour dicter sa volonté

Le joumal procède ici par critique camouflée. L’article rapporte évidemment les faits peut-

être réels, mais certains mots ou phrases. Comme par exemple, le chef de l ’Etat pourrait saisir le ... pour lui demander de lui donner un autre Premier ministre laissent deviner la tendance idéologique du joumal. Concrètement, le joumal suggère la démission de Kengo et

le retour de Tshisekedi à la primature. On voit que subtilement, à travers des mots à peine voilés, le joumal montre son visage de quotidien de Topposition et qui soutient depuis toujours Tshisekedi. Il est plus explicite quand il écrit :

« Les Kinois approuvent Kabila, mais préfèrent Tshisekedi. Il se dégage que Laurent-Désiré Kabila est le grand bénéficiaire dans l’opinion publique zaïroise des actions déclenchées par la rébellion Tutsi et Banyamulenge. Près de 51 % des personnes interrogées ont bonne opinion de lui et lui font confiance. La tendance générale est l’approbation de l’action déclenchée par Kabila. Sans doute, sa volonté de changement exprimée et son exigence de voir Mobutu démissionner rencontrent les préoccupations des personnes interrogées qui disent voter pour l’UDPS (62% des sympathisants) et Palu (65% des sympathisants) en cas d’élections. Le leader de l’UDPS, qui perd 1% par rapport à décembre 96, sans doute à cause de l’engouement suscité fm de l’année passée par la perspective de sa nomination à la primature, devance également... Mobutu n’est pas le seul à être désapprouvé par la population, son Premier ministre Léon Kengo wa Dondo allonge la liste >?.

* Le Potentiel àa\2l\l91. ^ Le Potentiel àa 10/03/97. Jusqu’au 17 mai 1997, la date qui correspond à Parrivée de Kabila au pouvoir, la position

idéologique du joumal Le Potentiel ne change pas. Toutes les critiques acerbes sont dirigées

contre Mobutu, en faveur de l’opposition que pilote Tshisekedi. Par contre, la position du

quotidien face à Kabila reste également inchangée. Le joumal commence à l’accepter mais il ne l’adopte pas.

A côté de la critique camouflée', on découvre aussi la neutralité positive du joumal qui se

contente simplement de rapporter les faits fidèlement et sans passion quelle que soit la tendance idéologique du personnage.

En février 1998, après l’arrestation et la relégation de Tshisekedi, M. Mutinga dans son éditorial donne l’image de marque de Kabila.

« La guerre de libération... elle était aussi médiatique. Et l’actuel président de la République alors chef rebelle pour le pouvoir de Kinshasa ne ménagea aucun effort pour occuper tous les espaces médiatiques avec des déclarations incendiaires les unes comme les autres. Après la prise de pouvoir par l’AFDL, Laurent-Désiré Kabila, devenu président de la République démocratique du Congo, est resté le même. Il ne s’est pas empêché de rappeler à plus d’un qu’il était le chef rebelle. Passe encore, d’autant plus qu’un certain temps était nécessaire au chef de l’Etat pour réaliser que Kabila n’était plus ce maquisard de Hewa Bora, mais plutôt un homme avec en charge la destinée de tout un peuple. Et après plusieurs récriminations, le président Kabila décidera finalement de prendre de la hauteur »

L’éditorialiste poursuit en disant :

« Le chef de l’Etat prenait de plus en plus de la hauteur et comptait s’assumer pleinement en tant que garant de la Nation par des propos non teintés d’outrages et d’injures. Mais depuis peu, je constate avec amertume que le chef de l’Etat retombe dans les écarts d’autrefois. Discours incendiaires qui frisent parfois l’injure. Je m ’en vais prendre pour exemple ce qu’il a dit de Tshisekedi à la presse belge. Fallait-il mépriser de la sorte un compatriote devant des étrangers même s’il se révèle adversaire politique. Mais qu’est-ce qui se serait produit si le leader de TUDPS avait tenu pareils propos à l’endroit du chef de l’Etat ? Sans doute un crime de lèse-majesté »^.

Le joumal prend position et semble verser dans des considérations que nous qualifierons de favorables et défavorables à Kabila. Au moment où le joumal se définit comme « quotidien d action pour la démocratie et le développement », on ne voit plus clairement sa ligne

’ Le terme est de Roger MUYUMBA AMURI, Directeur de publication au joumal Demain le Congo (Kinshasa) dans son article Difficile de conjurer les vieux démons, in Regards sur la presse congolaise. Du Congo belge à celui des Kabila. Sans oublier le Zaïre de Mobutu, Palabres numéro 10, Paris, L’Harmattan, 2003 pp 57-71 ^ Le Potentiel du 19/2/98. ^Ibidem. éditoriale ni sa positon idéologique. Est-il sorti de la ligne des journaux d’opposition ? Pour

nous, l’essentiel de sa prise de position apparaît dans les dernières phrases. On s’aperçoit que

le joumal prend la défense du leader de l’opposition, E. Tshisekedi.

Ainsi, nous pouvons inférer que le quotidien suit sa ligne éditoriale car, tout en gardant sa

position idéologique c’est-à-dire le joumal qui défend les thèses de l’opposition, précisément

celles de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, il essaie de camoufler celle-ci en évitant de s’en prendre directement au chef de l’Etat.

L’année 1998 amène un certain assouplissement dans sa position. La ligne éditoriale du joumal est quelque peu favorable à Kabila. A titre d’exemple, quand Kabila nomme un autre

chef d Etat major général, le journal écrit : « C’est désormais un Congolais qui dirigera les

forces armées congolaises (FAC). Célestin Kifwa vient d’être nommé chef d’Etat-Major

Général ad intérim. Il remplace à ce poste l’Ougandais James Kabare dont on disait fm mandat en tant que coopérant » \

Le quotidien insiste sur les origines du nouveau chef d’Etat-Major ; « un Congolais ». Le joumal insinue là un ralliement de Kabila à la cause que défend Tshisekedi et toute l’opinion congolaise c’est-à-dire le retour des Rwandais, Ougandais... chez eux. Quand la mpture de la coopération militaire est déclarée le 29 juillet 1998, le joumal écrit ; « La demière décision du chef de l’Etat de mettre fin à la présence des militaires rwandais ,et autres troupes étrangères sur le territoire du Congo vient conforter notre conviction car se comportant comme en terre conquise beaucoup d’entre les militaires rwandais et autres ne rassuraient plus l’opinion ».

Le Potentiel soutient Kabila dans sa lutte contre les occupants. Cependant, le joumal ne change pas de ligne éditoriale : fidélité à E. Tshisekedi.

En 1999, la position du joumal Le Potentiel devient de plus en plus favorable à Kabila. Le joumal semble même prendre sa défense face aux attaques émanant de Fextérieur. Le joumal

écrit : « Les Américains veulent noyer Kabila »^. Le lendemain, il reproduit une déclaration

‘ Le Potentiel du 13/7/98. ^ Le Potentiel du 5/1/99. de Kabila : « Vu que notre armée n’est pas en mesure de chasser les agresseurs-rebelles, nous n’avons pas le pouvoir de mettre fin à la guerre »\

Commentant cette déclaration. Le Potentiel prend position en faveur de Kabila. Il soutient

l’esprit d’ouverture de Kabila et signale que celui-ci a fait une déclaration allant dans le sens

de ce que pensent les Congolais. Il rejoint ainsi le point de vue du peuple congolais qui réclame une négociation avec les rebelles.

Cependant, malgré le soutien à Kabila, Le Potentiel garde sa ligne éditoriale (joumal de

l’opposition). Fin janvier 1999, il publie un bilan sur l’état de la nation : « Tout est flou. Le

chef de l’Etat doit dissiper les malentendus et expliciter ses décisions politiques et économiques »^.

Quelles que soient les critiques camouflées du joumal, ce dernier cherche à s’attirer la

bienveillance du chef. A titre illustratif, les qualificatifs que lui attribuent le joumal sont de

plus en plus flatteurs. Il écrit par exemple que Kabila est : « le maître du Congo, créateur, penseur, initiateur, maître d’œuvre, maître d’ouvrage... »^. Ce sont les mêmes qualificatifs

que les journaux de l’époque attribuaient à Mobutu pour l’amadouer dans l’espoir de recevoir ses faveurs.

En 2000, le joumal est tantôt favorable à Kabila, tantôt défavorable. Quand Kabila est opposé aux agresseurs-rebelles. Le Potentiel le soutient, il le qualifié de «nationaliste- révolutionnaire / ; de « celui qui ne désespère pas ; de « grand combattant, imbattable nationaliste »^. Mais quand il est opposé à Tshisekedi, le joumal le diabolisé.

Le Potentiel retrace 1 évolution du personnage Kabila. En 1996, il est le vieux maquisard ; en

1997, le chef rebelle, ensuite chef de l’Etat, otage des étrangers ; en 1998, il devient « chef de

TEtat» tout court; en 1999, il est désormais le maître du Congo et restera jusqu’à son assassinat un nationaliste, un nationaliste imbattable.

* Le Potentiel du 6/1/99. ^ Le Potentiel du 26/1/99. ^ Le Potentiel du 21/4/99. Le Potentiel du 4/2/00. ^ Le Potentiel du 5/12/00. ^ Le Potentiel du 8/12/00. Toutefois, il faut noter que cette représentation de Kabila par Le Potentiel n’est pas drastique.

Elle dépend des circonstances et surtout des relations qui existent entre E. Tshisekedi et

Kabila. Quand les relations entre ces deux leaders ne sont pas au beau fixe, automatiquement

le joumal prend le parti de Tshisekedi et par conséquent, il n’y a plus que des attributs négatifs à T égard de Kabila.

A notre avis, d’octobre 1996 à janvier 2001, Le Potentiel est resté le joumal de l’opposition.

En 1996 jusqu’à Tavènement de Kabila au pouvoir le 17 mai 1997, le quotidien est très

engagé dans l’opposition que mène Tshisekedi contre le régime de Mobutu bien que durant

ces années, le joumal se définissait comme « un quotidien indépendant d’opinion ».

A partir de mai 1997 jusqu’au 2 août 1998, le quotidien est de nouveau très engagé dans l’opposition à Kabila pour deux raisons, à savoir la présence des étrangers (Tutsi) aux côtés de Kabila et l’absence de Tshisekedi dans le nouveau gouvemement.

Cependant, à partir du 2 août 1998 jusqu’en janvier 2001, la position idéologique &\i Potentiel n’a plus changé. II est resté un joumal tshisekediste, mais il a assoupli quelque peu sa position envers Kabila. On remarque qu’après le déclenchement de la deuxième guerre d’agression, sans faillir à son soutien à Tshisekedi, le joumal s’est quelque peu rangé derrière l’opinion publique nationale qui voit en Kabila un héros.

1

Du côté de La Référence Plus, l’évolution de la constmction de Kabila n’est pas identique à celle du Potentiel Au début, très opposé à Kabila, le joumal a changé de ligne éditoriale.

Le joumal écrit par exemple « Kabila installe les nouvelles autorités à Mbujimayi. C’est à partir de Mbujimayi que le nouveau maître du « Zaïre utile » a réagi négativement à la proposition... d’accepter la formation d’un gouvemement d’union nationale pendant la transition. A l’instar d’Etienne Tshisekedi, Kabila estime que les négociations par personnes interposées retardent ce qu’il réclame depuis plusieurs mois : un tête-à-tête avec Mobutu pour négocier pacifiquement le départ de ce demier »^ Par ces mots, le joumal manifeste encore

* La Référence Plus du 9/4/97. son opposition au régime de Mobutu et continue à soutenir le leader de l’opposition, E.

Tshisekedi.

La Référence Plus qualifie Kabila de nouveau maître du pays. Cet extrait de l’article de F.

Ngyke, joumaliste à La Référence Plus, nous permet d’appréhender le changement que subit

le personnage et la position idéologique du journal. Celui qui était considéré comme chef

rebelle devient le nouveau maître du « Zaïre-utile ».

Il apparaît clairement que la position idéologique du joumal se situe encore dans la ligne des

joumaux de l’opposition. C’est surtout parce que le quotidien soutient l’action de tous ceux

qui sont opposés au gouvemement de Mobutu. L’extrait montre que la ligne éditoriale du

journal est toujours favorable à Tshisekedi mais adopte en quelque une certaine neutralité.

« Au lendemain de la honteuse fuite du maréchal Mobutu, le président de l’Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo s’est auto-proclamé chef de l’Etat de la nouvelle République démocratique du Congo. Des membres de l’Alliance, des Congolais vivant en Occident et des Banyamulenge en feront partie (du gouvemement Kabila). Dans l’opinion, on estime tout de même que L.D. Kabila ne pouvait ignorer l’importance de la lutte menée de façon pacifique à l’intérieur du pays par l’opposition radicale incamée par le sphinx de Limete »^

Franck Mona, joumaliste à La Référence Plus, dans son article, indique clairement la

tendance de son joumal. Il s’agit encore d’un joumal opposé à Mobutu, même après son

départ et qui soutient Tshisekedi. Le joumaliste recourt à des termes qui confirment ce propos, notamment, « la honteuse fiiite », « l’opposition radicale incamée par le « sphinx de Limete » (Tshisekedi).

Par contre, en ce qui conceme L.D. Kabila, le joumal essaie de garder une certaine neutralité.

La position idéologique du joumal ne semble pas clairement définie. Toutefois, La Référence

Plus reconnaît en Kabila le tombeur de Mobutu et le nouveau chef de l’Etat. Franck Mona

écrit ; « L.D. Kabila... devient ainsi le 3^"”® président du Congo indépendant après Joseph

Kasa-Vubu (30 juin 1960 — 24 novembre 1965) et Joseph-Désiré Mobutu (24 novembre 1965-

17 mai 1997) »1 Mais ce que le joumal reproche surtout à Tentourage de Kabila c’est Tarrestation du leader de

Topposition, E. Tshisekedi. Le joumal écrit : « La gaffe politique du régime Kabila ;

Tarrestation de Tshisekedi. Les faucons de TAFDL ont amené Kabila à se venger contre

Tshisekedi pour avoir fait capoter la rencontre Kabila-Jessé Jackson. La tentative est donc

grande pour le Pouvoir AFDL de vouloir coûte que coûte imposer une nouvelle dictature au

Congo-Kinshasa La fronde de La Référence Plus est dirigée contre les étrangers qui

entourent Kabila et de ce fait même elle apporte son soutien à Topposition et à Tshisekedi en particulier.

A partir du 2 août 1998, La Référence Plus essaie de garder une certaine neutralité face au leader de Topposition. Ce demier disparaît momentanément de la scène polhique. Ce sont les agresseurs (Rwandais) et Kabila qui sont sur le podium. Alors, entre les deux, La Référence Plus choisit de soutenir Kabila.

Le joumal écrit : « Kabila annonce une guerre totale et populaire contre le Rwanda. Les armes seront distribuées à la foule de jeunes qui en réclamaient. D’importantes manifestations sont organisées à Kinshasa contre le petit Rwanda et pour soutenir Kabila

Dans la suhe la neutralité de La Référence Plus face à TUDPS va s’accentuer. A titre illustratif, dans son éditorial du 26/11/98, le joumal s’en prend violemment au représentant de TUDPS en ces termes:

« Honte pour TUDPS Belgique. Le très zélé représentant de TUDPS/Tshisekedi en Belgique a déposé plainte auprès de la justice belge pour obtenir Tarrestation du président L.D. Kabila. Motif évoqué par ce monsieur visiblement coupé des réalités nationales : crime contre Thimianité et massacre des Hutus lors de la guerre dite de libération menée par TAFDL. Les Congolais qui ont encore Tesprit nationaliste ont été choqués par les propos décousus de cet homme qui pour des visées politiciennes pourfend son chef de TEtat et le jette en pâture. Alors qu’il cherche à coincer Kabila, ce représentant n’a pipé mot des atrochés que commettent au quotidien les agresseurs dans les territoires occupés. Il aurait été pourtant mieux inspiré en déposant une plainte contre les chefs de la rébellion. Les Z’Ahidi, Ondekane, Wamba dia Wamba et tous les autres « rebelles » qui se rendent régulièrement en Belgique ne sont-ils pas coupables des massacres de près de 700 Congolais dont les religieux à Kasika au Sud-Kivu ? Pourquoi le fameux représentant ne dépose-t-il pas plainte contre Paul Kagame et ses hommes pour le massacre des Hutus sur le territoire congolais ? »^. Voilà une prise de position du joumal qui dans un premier temps replace notre personnage

dans sa représentation réelle (il n’est pas un génocidaire) et dans un deuxième temps, elle nous livre la position idéologique du joumal.

Dans ce contexte de guerre et d’agression. La Référence Plus adopte une ligne éditoriale

favorable à Kabila, contraire à sa position dans les deux premières phases du récit où le

joumal militait pour le leader de l’opposition, E. Tshisekedi.

La Référence Plus se maintiendra longtemps dans sa nouvelle position idéologique. Et le

joumal progresse dans le soutien à Kabila. A titre illustratif voici ce que l’éditorialiste écrit :

« Nous ne sommes cependant pas nombreux à avoir perçu le sens du sourire moqueur du

Président Kabila qui devait faire frémir tous ceux qui s’imaginaient qu’il allait faire des

courbettes devant le roi dispensateur des grâces. Même si tout n’a pas été que rose dans son

parcours depuis le 17 mai 1997 - ( ...) - Kabila aura été une fierté, un modèle dont devraient s’inspirer beaucoup d’autres chefs d’Etat africains

Le joumal représente Kabila comme « indépendant, personnel, fierté et modèle pour

l’Afiique ». Cette représentation indique clairement l’évolution de la position idéologique

d’une part - position militante pour la cause d’un autre leader nationaliste - et d’autre part, le changement opéré dans l’être du personnage : le chef de l’Etat otage de Kigali et Kampala devient un chef d’Etat indépendant.

En 1999, le joumal maintient son soutien à Kabila. C’est le cas dans l’extrait ci-dessous.

« Dans le cas du Congo-Kinshasa, les propos méprisants du ministre belge des Affaires

étrangères sont la suite logique de ce que la Belgique a fait depuis l’arrivée du Président

Kabila au pouvoir : accusations sans fondements, chantages de toutes sortes, menaces, etc. On a donc compris que Kabila était un empêcheur de « piller en rond » et met donc à mal le système occidental de prédation des fabuleuses matières premières dont regorgent le Congo-

Kinshasa : les juteux contrats résiliés... font désormais défaut »^. Dans son soutien à Kabila, l’analyse des faits que présente La Référence Plus nous paraît plus

neutre. D’ailleurs, les propos de Colette Braeckman que le joumal reproduit constituent une

confirmation dans ce sens. Le quotidien écrit :

« Colette Braeckman a trouvé des mots justes pour expliquer le silence sinon la complicité de la triade (Belgique-France-Etats-Unis) dans la tragédie qui endeuille le Congo et qui a anéanti ses efforts de reconstmction : ‘Si la déstabilisation du régime Kabila se déroule dans un tel silence c est parce qu’il a fait preuve de trop d’indépendance à l’égard de ses alliés africains Rwanda et l’Ouganda, de trop de nationalisme à l’égard des Occidentaux qui n’étaient pas prêts à soutenir un régime qu’ils ne contrôlaient pas et qui a multiplié des maladresses dues au manque d’expérience’ »*.

Au fil des mois, la position idéologique du joumal ne fait qu’évoluer en faveur du personnage

Kabila. Il est un bon démocrate. Le quotidien écrit à ce sujet : « Kabila a fait un recrutement

démocratique pour le portefeuille de l’Etat. Il a fait la volonté de la commission, il n’a pas placé ses hommes comme Mobutu le faisait »^.

Sans doute, La Référence Plus fait découvrir Kabila en bon démocrate à ses lecteurs. Cette prise de position du journal vient souligner la progression des informations sur le personnage

et sa ligne éditoriale. Kabila est placé dans la demière phase de son évolution. Il est devenu le bon démocrate. C est en fait ce que l’opinion publique attendait de lui pour que sa conquête du pouvoir amve à son terme. Le joumal se fait encore plus convaincant quand il écrit :

« Signature de l’accord de siège sur le statut des forces onusiennes au Congo. C’est un grand pas qui devrait convaincre Koffi Annan de la volonté de paix de Kabila »^.

Le joumal a encore souligné ailleurs cette évolution positive du personnage Kabila : « Kabila mène la guerre à tous ceux de ses proches comme à tout le monde qui se livrent au pillage, au vol et au détournement des deniers publics. La preuve ; il met aux arrêts même ceux qui ont combattu avec lui. Le Général Faustin Munene est aux arrêts y>^.

Eu égard à ce qui précède, nous pouvons déduire deux choses ; d’une part le soutien que le joumal apporte à Kabila et d’autre part l’esprit d’indépendance du quotidien. Certes, cette qualité de notre persormage qui est de lutter contre la cormption devenue un fléau améliore

' La Référence Plus du 9/1/99. ^ La Référence Plus du 24/4/00. ^ La Référence Plus du 5/5/00. ^ La Référence Plus du 18/5/00. l’image de Kabila et constitue une preuve de l’évolution positive du personnage. Nous y

voyons aussi la progression de la ligne éditoriale du quotidien.

Au mois de juillet 2000, le soutien du joumal à Kabila devient de plus en plus évident.

D’après lui, Kabila est « le seul maître du Congo ». La Référence Plus écrit : « Kabila

voudrait montrer à ses détracteurs qu’il ne concentre pas tous les pouvoirs... On salue sa

perfection dans la manière de gérer ses ministres, sa connaissance approfondie des dossiers du

pays. Et son intransigeance intellectuelle dans le traitement des problèmes d’intérêt national

doit faire la différence avec Mobutu qui faisait de l’entêtement son cheval de bataille » \

La Référence Plus recourt à la comparaison de ce que fat l’action de Mobutu pour montrer

l’évolution de Kabila. Le journal parle même de l’héroïsme de Kabila. La grandeur de Kabila

repose sur des hauts faits : la lutte contre la mauvaise gestion, l’ouverture aux différents courants politiques de notre pays...

Après la formation du cabinet Kabila V, La Référence Plus écrit : « c’est la descente aux

enfers ou mieux le début de la fin du règne des « intouchables » et des amis personnels du

chef de l’Etat. Les Victor Mpoyo, Yerodia Abdoulaye, Mawampanga Mwana Nanga, Mova

Sakanyi et autres qui ont brillé jusqu’ici par un discours d’autosuffisance, de révolution mal

assimilée et même de mépris vis-à-vis du peuple risquent prochainement d’être désillusionnés par la tournure des événements »^.

Et le joumal de renchérir :

« La réalité aujourd’hui est que l’Etat AFDL et même des CPP est en train de mourir pour céder la place aux exigences de la réconciliation avec les mobutistes et du retour au bercail des rebelles. Quant aux autres membres du gouvemement tels que les professeurs Kamara Rwakaikara et Anatole Bishikwabo qui font partie des premiers cadres de la libération, ils auront compris que la seule référence de militant de « première heure » ne tient plus. Cela est vrai parce que des lumumbistes aussi célèbres que Raphaël Ghenda avaient été chassés du gouvemement. Un autre atout, le renouvellement et le rajeunissement des membres de la nouvelle équipe. Des gens tels que J. Amisi, Ntantu Mey ou le commandant Mira Ndjoku pourront apporter certainement un discours plus réaliste, car directement issus des masses populaires » .

' La Référence Plus du 7/7/00. ^ Lire La Référence Plus du 23/11/00. ^ Ibidem. A travers l’extrait ci-dessus, révolution du personnage est de nouveau bien mise en évidence.

De la rébellion, Kabila passe par PAFDL qu’il disperse pour créer les CPP qui réintègrent

Topposition inteme dans la gestion de la chose publique. Il décrète une amnistie générale qui

débouche sur le retour des mobutistes (entre autres Likulia, Vunduawe...) et leur réintégration

(dans le gouvernement pour le premier). Enfin, Kabila procède au rajeunissement et au renouvellement de la nouvelle équipe.

La progression des informations que le joumal donne sur le personnage nous livre aussi son

évolution. Le maquisard a évolué jusqu’à devenir chef de l’Etat, bon démocrate. Jusqu’à son

assassinat, Kabila est présenté par le joumal comme le chef de l’Etat congolais, accepté.

La nouvelle ligne éditoriale de La Référence Plus devient de plus en plus perceptible. En mars

1999, le joumal prend une poshion inhabituelle face à Tshisekedi. Nous pouvons lire entre les

lignes : « l’opposition d’E. Tshisekedi ne paraît pas constmctive. Il s’oppose à tout ce que le gouvemement entreprend dans Toptique de la démocratisation. Et il va d’un problème à un autre. Par exemple, il réclamait un cadre de dialogue. Kabila propose le débat national où il propose de rencontrer tout le monde. Avant même la tenue de cette stmcture de réconciliation, il conseille à Kabila de libérer tous les prisonniers politiques. Finalement, on ne sait plus exactement ce que veut obtenir Tshisekedi »'.

La Référence Plus commence à analyser d’une manière reservée les actions du leader de l’opposition, E. Tshisekedi qu’il a beaucoup soutenu dans le passé.

Quelques mois plus tard, toujours dans l’optique du soutien à Kabila, La Référence Plus

écrit : « Dans la perspective du dialogue intercongolais, une activité intense dans les états- majors des politiques et sur Téchiquier international : voyage de Mgr Monsengwo à

Washington ; à Kinshasa, Topposition inteme qui refuse la main tardivement tendue de Mzee.

Au même moment, le parti de feu le Maréchal Mobutu donne de la voix en annonçant une peau neuve avec Nzuzi wa Mbombo comme présidente y?.

Dans cet extrait, le joumal souligne non seulement l’ouverture démocratique amorcée par

Kabila mais également sa volonté de rassembler toutes les tendances politiques (Topposition

' La Référence Plus du 22/3/99. ^ La Référence Plus du 29/12/99. interne et les mobutistes, ses farouches adversaires politiques). Une fois de plus, la position

idéologique du joumal se précise : La Référence Plus est passée du soutien explicite à E. Tshisekedi à celui du pouvoir en place.

En 2000, La Référence Plus ne change pas de position idéologique. Le joumal écrit : « Au

début d’un nouveau millénaire, l’an 2000, le chef de l’Etat a jugé bon de faire appel à la

cohésion nationale pour sauver le pays en danger

On commence à ne plus douter des qualités démocratiques de Kabila. A travers ce que le

joumal écrit transparaît l’évolution du personnage. Le chef de l’Etat s’oriente de plus en plus

vers la démocratie. D’autre part, on découvre la direction que prend la ligne éditoriale du

joumal. Le quotidien traite désormais les faits avec plus d’objectivité ou mieux encore avec une certaine neutralité.

La ligne rédactionnelle adoptée est maintenue. Dans l’extrait ci-dessous, on constate que le

quotidien soutient ouvertement Kabila dans sa lutte contre la communauté internationale. Le joumal écrit : « A propos de violations des droits de l’homme en RDC, Amnesty International

accuse Kabila sans convaincre. Le fameux chercheur pouvait pour crédibiliser son enquête

commencer par relever des dizaines de prisonniers politiques que le gouvemement Kabila venait de libérer >?.

Voilà une prise de position qui, ne nous paraît pas militante mais où le joumal relate les

événements assez objectivement. En effet, les faits décrits par La Référence Plus se vérifient et dans cette prise de position on ne décèle pas un soutien aveugle au personnage.

Toujours en l’an 2000, La Référence Plus a effectivement changé de ligne éditoriale. D ’après notre analyse, le quotidien semble sortir du groupe des joumaux de l’opposition. Pour preuve,

La Référence Plus, presque fanatique des thèses nationalistes, commence à révéler les erreurs du leader de l’opposition, E. Tshisekedi. A titre illustratif, le joumal écrit :

« C’est ici qu’on voit clairement le combat que mène Tshisekedi, ce n’est pas avant tout la démocratisation du pays mais plutôt un cursus honomm. Il nous paraît insensé dans la situation catastrophique que traverse le pays que Tshisekedi propose des pressions économiques sur le pays ; Je compte me rendre en Belgique (déclare Tshisekedi ndlr) plaider

‘ La Référence Plus du 05/01/00. ^ La Référence Plus d\x 11/01/00. en faveur des pressions économiques, un embargo sur l’achat des diamants et d’auti'es matières premières » ’.

Il est vrai que La Référence Plus a changé de position idéologique mais le joumal essaie de

rester neutre. On n’imagine pas qu’il puisse devenir un joumal d’opinion militant pour Kabila

ou pour la défense des tlièses nationalistes comme ce fut le cas pour Tshisekedi. Il reconnaît

les mérites de Kabila mais il lui reproche aussi ses erreurs ou celles de son gouvemement quand il le faut.

C’est ainsi que tout en admettant le changement apporté par Kabila, le journal stigmatise aussi

publiquement les défaillances de ses hommes. Nous lisons par exemple : « les tares de la Ile

République qu’on croyait à jamais révolues ont refait surface. La cormption, les tracasseries

policières, le culte de la personnalhé, les détournements des deniers publics, la tribalisation du

système politique etc. »^. Voilà qui indique les lignes éditoriales de deux quotidiens. En guise

de résumé, nous avons synthétisé tout ce qui vient d’être dit dans le tableau suivant.

* La Référence Plus du 09/02/2000. ^ La Référence Plus du 29/03/2000. En synthèse

Les infonnations sur Kabila Le Potentiel La Référence Plus Année 1996 -Vieux rebelle cloîtré - Leader autoprociamé des rebelles ' Un homme fmi banyamulenge - Vieux maquisard - Fou meurtrier - L.D. Kabila - Traître -Kabila - Chef rebelle - Incontoumable Année 1997 - Chiffonnier - L’homme des montagnes - Aventurier - Maquisard de longue date - Grand communicateur - Marionnette - Marionnette - Pantin d’hier - Chef des rebelles Tutsi - Le nouveau maître du Zaïre utile - L’incontournable - Obsédé, guerrier - Nationaliste, paüiote - Tombeur de Mobutu - Gaffeur - Nouveau chef de l’Etat - Vieux guérillero - Le 3*^™ président du Congo indépendant - Leader máximo - Bon stratège militaire - Otage de Museveni - Malin et pragmatique - L’intraitable - Non perdant son air de maquisard - Totalitariste - Otage de Kigali et Kampala - Dictateur - Habillé en safari de couleur bleue - De plus en plus aimé (des Kinois) - L.D. Kabila - D. Kabila Année 1998 - Tombeur de Mobutu -Chefde l’Etat - Deus ex Machina - Président de la République - Un autre Mobutu - Poids lourd - Président intérimaire - Congolais pur sang - Mzee Kabila - Porté en ü-iomphe par les Kinois • Espoir rare - Fierté pour l’Afrique - Mzee Kabila Année 1999 * Maître du Congo -Kabila III - Maquisard - Nationaliste intransigeant - Révolutionnaire - Un homme d’une forte personnalité - Homme d’Affaires - Non manipulable - Créateur - L’homme de l’année 1998 - Penseur - Patriote - Initiateur - Mzee Kabila - Kabila II - L’imprévisible - Nationaliste révolutionnaire - Mzee Année 2000 - Dirigiste révolutionnaire - Sincère - Grand combattant - Est resté le même - Imbattable révolutionnaire - Bon démocrate - Celui qui ne désespère pas - Le seul maître du Congo - Mzee Kabila - Très apprécié par l’opinion - Mzee Kabila

Ce tableau visualise le parallélisme que nous avons établit entre les deux journaux sur base de la progression des qualificatifs attribués au personnage. Ceux-ci reflètent aussi la ligne éditoriale de chaque quotidien.

Pour Le Potentiel, le personnage a trois appellations principales : « L.D. Kabila », « Kabila » et «Mzee-Kabila» (ou Mzee). Quant à son identification en 1996, le joumal le présente comme un « vieux rebelle cloîtré », « un homme fini », « un vieux maquisard ». La Référence

Plus trouve pour sa part des mots équivalents tels que « leader autoprociamé des rebelles Banyamulenge », « un fou meurtrier », « chef rebelle ». Cependant, dès le début du conflit armé, Kabila reçoit le qualificatif « d’incontournable ». A

ce stade, La Référence Plus croit déjà en ses capacités. A différents égards, pour les deux

joumaux, Kabila est un rebelle, il est dans les rangs des rebelles Tutsi Banyamulenge, un

« vieux maquisard », un « homme fini » qui ne peut rien contre le régime de Mobutu.

En 1997, dans la première moitié de l’année, le doute persiste sur sa réelle capacité de

renverser Mobutu. Le Potentiel le traite de « chiffonnier », « aventurier », « marionnette »,

tandis que La Référence Plus le dépeint comme « l’homme des montagnes », « maquisard de longue date », « marionnette », « pantin ».

Néanmoins, Le Potentiel lui colle un autre attribut qui fait de lui un personnage pas comme les autres. Il est le « grand communicateur ». Nous en sommes déjà à une deuxième

distinction. Chef rebelle, vieux maquisard, un homme fini mais qui paraît incontoumable et

qui est auusi doué pour la communication. C’est à travers son « dire » qu’il se révèle comme

tel. Il recourt régulièrement à la radio (Candip) et à l’Internet pour faire passer ses projets.

Dans la deuxième moitié de l’année (1997), les joumaux marquent une évolution perceptible

dans la représentation de Kabila. Ce demier se voit attribuer par les deux quotidiens des qualificatifs favorables. Pour Le Potentiel, il est le « nationaliste patriote », « leader máximo » mais « otage de Museveni ». Par contre, pour La Référence Plus, il est le « tombeur de

Mobutu » ; « le nouveau chef de l’Etat » ; « le 3'"*"" président du Congo indépendant ». Mais « ne perdant pas son air de maquisard » et « otage de Kigali et Kampala ».

Tout compte fait, Le Potentiel et La Référence Plus lui attribuent des qualificatifs presque identiques. Nous en avons retenu deux : « tombeur de Mobutu », « le nouveau président de la république ». En somme, durant toute l’année 1997, les deux quotidiens ont une représentation fort semblable : Kabila est reconnu comme le nouveau chef de l’Etat, nationaliste mais qui demeure encore sous l’emprise des étrangers.

Durant Tannée 1998, les deux journaux n’ont pas la même description du personnage. Le

Potentiel, à cause de ses accointances avec Tshisekedi, n’offre pas encore un soutien total à

Kabila. Celui-ci n’est que de quelques jours au pouvoir que le quotidien de Mutinga le représente déjà comme «un deus ex machina», «un autre Mobutu», «Président intérimaire ». On peut en conclure que Le Potentiel respecte sa ligne éditoriale, un joumal « tshisekediste ». D’ailleurs, il s’affiche un quotidien d’action pour la démocratie et le

développement.

La Référence Plus, par contre, change sa ligne éditoriale. Le joumal opte pour le soutien à

Kabila. Il ne lui réserve que des attributs positifs. Kabila est le « chef de l’Etat », « un poids

lourd » ; « est porté en triomphe par les Kinois », « espoir rare » ; « fierté pour l’Afrique ». En

outre, cette représentation ajoute un élément important à la connaissance du personnage. Le

joumal dit de lui qu’il est « congolais de pur sang ».

Voilà un qualificatif qui fait progresser les lecteurs dans la connaissance du personnage. C’est

un fils du pays ; il n’est pas à confondre avec les étrangers qui l’entourent. Par conséquent, il

n’existe plus de doute sur l’amour qu’il porte à la nation et à sa patrie. Il est donc nationaliste et patriote.

A différents égards, La Référence Plus est en avance sur Le Potentiel. Déjà en janvier 1998 et

cela jusqu’au 2 août de la même année. La Référence Plus découvre que Kabila cherche à

prendre ses distances par rapport à ses parrains ou alliés (Tutsi). Le Potentiel ne l’a annoncé

qu’après la décision de Kabila de renvoyer les rwandais chez eux. Plus aucun doute ne

subsiste sur l’identité du nouveau chef de l’Etat et son amour de la patrie.

En 1999, on remarque une nette évolution dans le traitement des informations que Le Potentiel fait dans la construction du personnage. Le joumal tend vers une représentation

tendancieuse. On pourrait même dire que le quotidien s’engage dans le « vieux démon » du mobutisme qui consistait à attribuer au chef de l’Etat des qualificatifs flatteurs, ronflants tels

que « m aître du C ongo », « créateur », « penseur » ; « initiateur », « révolutionnaire ». D ans le passé, cette écriture journalistique à propos du chef de l’Etat avait conduit au culte de personnalité et à la déification de Mobutu.

La Référence Plus, de son côté, reste fidèle à sa nouvelle ligne éditoriale : traitement journalistique des faits selon les principes et règles (objectivité, l’honnêteté scientifique...) mais tout de même en faveur des thèses du pouvoir. Les attributs que le joumal accorde au personnage sont très éloquents : « nationaliste intransigeant » ; « un homme d’une forte personnalité » ; « non manipulable », « l’homme de l’année 1998 ». Toutefois, les deux journaux se rejoignent quand ils soulignent l’évolution du personnage en

le qualifiant de Kabila II {Le Potentiel) et Kabila III {La Référence Plus) et enfin à propos de l’appellation « Mzee Kabila ».

En l’an 2000, les deux journaux ont de nombreux points communs dans la représentation de

Kabila. Sans doute, chaque quotidien garde sa ligne éditoriale et sa spécificité mais Le

Potentiel s’affiche plus comme un joumal d’opinion tandis que La Référence Plus est plutôt

un joumal d’informations générales. Le schéma ci-dessous illustre la progression des informations concemant notre personnage.

Dans la case de départ que Ton pourrait comparer à la phase initiale du récit, Kabila est

présenté par les deux joumaux comme un vieux maquisard. Dans les deux phases suivantes, il

est reconnu chef de TEtat mais d’abord comme otage des étrangers et ensuite comme

affranchi, c’est-à-dire chef de TEtat qui s’est soustrait à la tutelle des envahisseurs. Dans la phase finale, son image est celle d’un chef d’Etat indépendant et nationaliste. Il est tellement aimé de ses concitoyens qu’il est en passe de devenir « chef traditionnel ». A son assassinat, il est le héros national.

Les traits fondamentaux pris en compte pour l’élaboration du profil de notre personnage sont communs aux deux quotidiens. Il s’agit de son identité, de son rôle de chef (chef rebelle, chef de TAFDL, chef de TEtat) et de sa qualification de « Thomme opposé à la dictature de M obutu ».

A la phase initiale du récit Le Potentiel com m e La Référence Plus, émettent des doutes sur les capacités de Kabila. Le Potentiel dit de lui qu’il s’agit d’un « homme fini » vivant « dans les confins du Rwanda, de la Tanzanie... ». Et il est vrai qu’après son échec dans le maquis, il s est expatrié, il est allé vivre en Tanzame. Le fait qu’il ait vécu longtemps en dehors du pays a entretenu ces doutes sur son nationalisme ainsi que sur ses potentialités militaires pour renverser le régime en place. Dès la prise de Kinshasa, le doute sur ses capacités militaires s’estompe tandis que sur son

adoption comme nationaliste, il persiste encore. Ce n’est que deux ans plus tard, précisément

en août 1998, à la troisième phase du récit que le doute à propos de son nationalisme

disparaîtra. Lorsque Kabila rompt les relations avec ses anciens alliés, La Référence Plus écrit : Mzee Kabila est « congolais de pur sang ».

Sans doute, dans la construction de notre personnage. Le Potentiel présente moins de

variations que La Référence Plus. Dans cet ordre d’idées, Le Potentiel a gardé une certaine

constance ; un joumal de l’opposition au gouvemement, contrairement à La Référence Plus

qui a connu une nette évolution dans la façon de représenter le chef Et cela se justifie car les joumaux congolais en général. Le Potentiel et La Référence Plus en particulier, ne disposent

pas de suffisamment de moyens pour recueillir les faits et les recouper mais aussi parce qu’en

RDC l’accès aux sources n’est pas toujours aisée. Les informations sont parfois verrouillées

principalement par les autorités locales. Cette situation pousse parfois les joumalistes à

combler ce manque en exprimant leur point de vue. C’est ainsi que dans certains cas le contenu des articles n’est pas toujours le reflet des titres.

Conclusion

Pour élaborer leur récit, les deux quotidiens se sont basés sur les mêmes axes idéologiques à savoir : la guerre d’occupation (de l’Est) ; le nouveau régime ; l’agression-rébellion ; les tractations en vue de nouvelles alliances. Cependant, chaque joumal relate l’événement avec ses mots et suivant sa ligne éditoriale, amenant bien sûr à quelques particularités qui, après analyse, semblent complémentaires.

En fin de compte. Le Potentiel est resté fidèle au leader de l’opposition, bien qu’il se soit quelque peu tourné vers la condamnation de l’occupation du pays. Par contre. La Référence

Plus a pris fait et cause pour le gouvemement en place. Voilà ce qui les a guidés en partie pour constmire le personnage du chef. Il y a alors lieu de se demander si ce n’est pas la nature du personnage qui a orienté le parcours narratif du récit. Et en conséquence, quelle figure reflètent ces quotidiens ? Sont-ils le miroir de la presse congolaise? Chapitre IX : Du Vieux maquisard au chef de TEtat

Après Panalyse comparative, il nous paraît indispensable d’examiner les résultats sous l’angle

strictement narratologique. A ce stade, notre effort consistera à pousser la réflexion jusqu’à

déterminer la nature du récit que relatent les deux journaux {Le Potentiel et La Référence

Plus), fixer les points de convergence et de divergence entre les deux récits et indiquer enfm

le type de personnage auquel recourt souvent la presse congolaise. Partant de ce que nous

aurons découvert, nous évoquerons quelques traits caractéristiques de la presse écrite congolaise en général.

9.1. Kabila : une histoire de conquête du pouvoir

Le Prince (de Machiavel), écrit Georges Balandier : « doit se comporter en acteur politique

afin de conquérir et de conserver le pouvoir. Son image, les apparences qu’elle produit,

pourront alors correspondre à ce que ses sujets désirent trouver en lui. Il ne saurait gouverner

en montrant le pouvoir mis à nu (comme l’est le Roi du conte) et la société dans une

transparence révélatrice. [...] le consentement résulte pour une large part des illusions de l’optique sociale »\

Concernant le flou que cultive le chef politique, Patrick Charaudeau va dans le même sens

quand il écrit : « [...] dans la vie sociale, le pouvoir ne peut être conquis et ne peut s’exercer

qu’au prix de stratégies consistant soit à garder les secrets (‘ne pas tout dire’), soit à occulter

les actes par la parole ( faire croire autre chose que ce qui se fait’), ce qui engendre des jeux

de faux-semblant et donc de cache-cache avec les médias »^. Le Prince cultive ainsi une opacité.

Il est vrai que les chefs d’Etat africains n’échappent pas à cette logique universelle qui consiste à développer toutes sortes de techniques dans le seul but de conquérir et de conserver le pouvoir. Les conquérants du pouvoir l’ont compris avant nous : « le pouvoir

établi sur la seule force, ou sur la violence non domestiquée, aurait une existence constamment menacée ; le pouvoir exposé sous le seul éclairage de la raison aurait peu de

’balandier, g ., Le pouvoir sur scènes, Pd.rls, éd. BaWand, 1992,p.l4. CHARAUDEAU, P., Les médias et l'information. L'impossible transparence du discours Bruxelles De Boeck,2005, p.223. crédibilité. Il ne peut se maintenir ni par la domination brutale, ni par la seule justification

rationnelle. Il ne se fait et ne se conserve que par la transposition et, par la production

d images, par la manipulation des symboles et leur organisation dans un cadre cérémonial »*.

Ce cadre cérémonial que les Princes en général et les chefs d’Etat africains en particulier

utilisent pour conserver le pouvoir est tracé selon des modes variables et combinables dont le

seul objectif est de légitimer les poshions gouvernables. Ce cadre prend :

« tantôt la formulation religieuse, elle fait de la scène du pouvoir une réplique ou une manifestation de l’autre monde. La hiérarchie est sacrée [...] et le souverain relève de l’ordre divin, y appartenant ou en tenant son mandat. Tantôt le passé collectif élaboré en une tradition, en une coutume, devient la source de la légitimation. Il est une réserve d’images, de symboles, de modèles d’action ; il permet d’employer une histoire idéalisée, construite et reconstruite selon les nécessités, au service du pouvoir présent »^.

Les études anthropologiques menées dans plusieurs nouveaux Etats africains témoignent de

1 existence de telles pratiques. Allant parfois jusqu’à l’excès, les chefs africains montent leurs

décors sur la pauvreté de la majorité des sujets, la précarité des organes de presse et le non respect des libertés... « Au cours des années en Guinée équatoriale, un dictateur se divinise, au Centrafrique, un Président à vie imite Napoléon, en Ouganda, un militaire porté au sommet devient un maréchal de l’arbitraire et de l’imprévisible

Dans son édition du 20/1/01, Le Potentiel le faisait également remarquer en reprenant une de ses correspondances particulières qui illustre mieux encore cette situation. On pouvait lire ce qui suit :

« Profession : président de la république. En politique comme en religion, les africains donnent l’impression évidente de confier leur destin à des leaders qui’ils divinisent. Ces demiers se vêtissent d’ailleurs de la peau céleste et ramènent ainsi le débat au Moyen âge où le pouvoir émanait de Dieu. En politique, les africains projettent une hiérarchie qui débouche sur une monarchisation du pouvoir. Nous nous retrouvons au seuil du XXIème siècle avec une caste de chefs d Etat dont la mémoire collective a oublié les prédécesseurs, spécialement ceux qui totalisent plus de trois décennies et qui ont leur profession : Président de la République. Il faut beaucoup de culture générale pour savoir qui a été le président togolais avant Etienne Eyadema... ».

’ Idem, p. 16. ^ Idem, p. 17. ^ Idem, p.20. Profitant de la précarité des organes de presse, ces dirigeants transforment alors les médias en

général et la presse écrite en particulier en un terrain privilegié pourmener leur conquête.

Ainsi, les média sont soit au service du pouvoir soit ils sont le contre-pouvoir. Quand les

médias sont au service du chef politique, ils adaptent leurs langages à celui de ce demier.

En se mettant à l’école du chef, les médias se sentent obligés de se conformer au langage de

ce demier. Le chef se montre comme émanation de la société et en assure la représentation à

l’extérieur. Il lui renvoie l’image d’elle-même idéalisée et donc acceptable. A cet effet, le chef

utilise des moyens spectaculaires pour marquer sa prise en charge de Phistoire, exposer les valeurs qu’il exahe et affirmer sa force.

Dès lors, les récits joumalistiques mettent en scène le chef de la tendance politique adverse en

recourant à la dramatisation (grossissement et amplification) des faits en vue de produire de

l’effet au détriment de l’information objective. Ils recourent parfois à la polysémie et à

l’ambiguïté, ce qui conduit à des interprétations multiples auprès d’audiences différentes. A

I issue de notre analyse, nous pouvons affirmer que ce phénomène se produit également en RDC.

Cinq mois après 1 arrivée au pouvoir de L. D. Kabila, Hélène Watson Wintemitz décrivait le

nouveau chef en ces termes : « Kabila se montre peu. C’est un stratège patient et obstiné dont toute la vie a été tendue vers un seul but : renverser Mobutu »', Kabila en tant que nouveau chef d’Etat n’échappe pas à ce piège de la subordination des médias.

La Référence Plus confirme ces propos dans son édition du 07/03/2000 où la presse congolaise est qualifiée d’une presse trop aveuglément partisane et où règne sa manipulation par les politiques. Comme nous l’avons indiqué plus haut, Le Potentiel constitue une illustration. Le quotidien se reconnaît un joumal tshisekediste.

Le récit du Potentiel comme celui de La Référence Plus se composent de quatre phases essentielles que nous avons intitulées comme suit : La conquête des terres ; La conquête de la légitimité ; L ’agression-rébellion (reconquête des terres et d’une partie du

WATSON WINTERNITZ H., Les périls de l'après Mobutu, m Jeune Afrique du 21 au 28/10/1997. pouvoir) et Les luttes en vue de Nouvelles Alliances (conquête des nouvelles alliances/ Tout compte fait, il s’agit d’un récit de conquête du pouvoir par le chef tradi-modeme Kabila.

Face aux deux récits que développent Le Potentiel et La Référence Plus, nous constatons qu’il

s’agit en fait d’un macro-récit : deux récits pratiquemment identiques présentant quelques

différences dues à leurs lignes éditoriales ou leurs tendances politiques. Le fait qu’on soit en

face d un même récit mais décliné de façon différente est révélateur de l’image changeante

personnage et du narrateur ou mieux encore de la presse congolaise et du personnge du chef

qu’elle construit. On découvre ainsi l’identité discursive de chaque joumal et leur

dénominateur commun. Autrement dit, chaque quotidien essaie de garder sa ligne éditoriale

mais ils ont aussi en commun l’attachement à un chef politique.

Paraît également remarquable l’influence que le personnage exerce sur le narrateur en

déterminant l’itinéraire narratif du récit. Le personnage joue effectivement son rôle décisif

d’organisateur de la diégèse. Comme on l’a remarqué, le changement de l’Etre du personnage force le narrateur à adapter sa ligne éditoriale.

Le Potentiel et La Référence Plus semblent d’accord sur un point : l’histoire de la conquête du

pouvoir par le personnage Kabila. Kabila est le personnage central du récit sans pour autant

rester le même. C est pourquoi nous disons qu’il est question d’une seule et même tête ayant plusieurs visages.

9.2. Une seule tête mais plusieurs visages

L’identification précédente des informations concemant Kabila nous a permis de mettre en parallèle les deux constructions du personnage proposées par les deux joumaux. Nous allons nous appuyer sur ce que nous pouvons appeler le noyau dur, c’est-à-dire les informations données par les deux joumaux, mais également sur celles qui appartiennent à chaque joumal afin de nous rendre compte de l’évolution de la conquête du pouvoir par L.D. Kabila.

9.2.A. Le « noyau dur »

Commençons par revenir sur les précisions qu’apporte Marc Lits au sujet de la notion de noyau dur. On parle de noyau dur, écrit Lits, « quand il fait référence à des traits spécifiques qui restent néanmoins présents, pour former le noyau dur du prototype. Ces traits prototypiques doivent assurer la reconnaissance du consommateur, selon les deux sens du

terme. Ils doivent maintenir la capacité de reconnaître le héros sous son nouvel avatar, en

même temps que garantir le plaisir de retrouver celui-ci tel qu’en Lui-même enfm l’éternité le change

Le noyau dur, ajoute Claudia Benavente, serait donc repérable par la « condensation de ses

traits physiques et psychologiques », qui sont visibles dans son « savoir-être », son « savoir-

dire » et son « savoir-faire ». Cette figure de départ ouvre donc les portes à la réappropriation.

C’est-à-dire que malgré les transformations et les adaptations, la figure va toujours rester

identifiable par rapport à ce noyau dur^. Autrement dit, c’est ce qui reste comme marques

distinctives à côté des traits passagers.

Sur base de ces considérations, reprenons ici les traits essentiels à la reconnaissance du

personnage, lesquels sont visualisés dans le tableau ci-dessous.

Noyau dur: éléments communs aux deux quotidiens après comparaison Vieux maquisard Maquisard Rebelle Chef rebelle Le tombeur de Mobutu Chef de l’Etat otage Chef de l’Etat congolais Congolais de pur sang Katangais (originaire de la province du Katanga) Nationaliste Patriote Les éléments contenus dans ce tableau se retrouvent aussi bien dans Le Potentiel que dans La

Référence Plus. C’est pourquoi, nous les considérons comme des traits liés à l’être même du personnage. En effet, trois grands traits composent ce noyau dur à savoir la façon de nommer le personnage ; ses fonctions et sa typologie.

- L’appellation du personnage : de L.D. Kabila à Mzee Kabila

La fonction axiologique du personnage comme l’affirment Ducrot et Schaeffer, est réalisée à travers sa caractérisation^. Dans notre cas, celle-ci commence par les noms attribués à Kabila et par son emblème. Il faut entendre par emblème, révocation d’un objet appartenant au personnage, la façon de s’habiller ou de parler, le lieu où il vit qui assument le rôle de marque

' LITS, M., cité par BENAVENTE Claudia, op.cit., p.362. ^ Lire Ibidem. ^ Lire DUCROT, O. & SCHAEFFER, J.M., op.cit., p.758. distinctive. Il est vrai que le nom annonce souvent les propriétés qui sont attribuées au

personnage. C’est ce qu’affirment Ducrot et Schaeffer : « le nom fut-il le plus neutre au

départ, se charge aussi de multiples connotations induites par les comportements et attributs du personnage

Le noyau dur montre que les joumaux attribuent les mêms noms au personnage : L.D. Kabila,

Kabila et Mzee Kabila. Ils ont aussi un point de vue commun concemant son identité : il n’est

pas étranger, il est congolais de pur sang. Ce qui paraît également remarquable est le

parallélisme entre la façon de nommer le personnage et son évolution. Les noms sont attribués à Kabila en fonction suivants les étapes de son évolution.

Ainsi, notre persormage, L.D. Kabila devient Mzee Kabila. Ce changement d’appellation

n’est pas fortuit. Mzee, ce surnom, en swahili, est le symbole même des changements

intervenus dans l’Etre de Kabila. Celui-ci n’est plus Kabila, mais est devenu le Sage Kabila. Il

faut le reconnaître, au départ l’intéressé lui-même et les Kinois en particulier ne croyaient pas

beaucoup à son accession à la tête de l’Etat. Il est vrai que la conquête du pays a été très

rapide. C’est pourquoi son émergence semble énigmatique.

Les deux quotidiens soulignent de manière fort semblable cette évolution dans la façon de

nommer le personnage. A la phase initiale du réch. Le Potentiel com m e La Référence Plus

identifient le personnage par son nom et ses prénoms, tandis qu’à la demière phase du récit, il devient Mzee Kabila. Plutôt qu’un simple changement de nom, il s’agit d’une mutation de tout l’être. Ce parcours de Kabila à Mzee est révélateur de la progression de l’Etre, du dire et du faire de notre personnage.

Concemant ses emblèmes, Kabila identifié au vieux maquisard, l’homme de montagnes, toujours habillé en safari, devient le Chef de l’Etat. Parti du maquis de Hewa Bora, le lieu où il a vécu, Kabila évoluera jusqu’à occuper le Palais de marbre à Kinshasa, choisi comme résidence du chef de l’Etat. A ce sujet. Jeune Afrique écrit : « Des maquis du Kivu au palais présidentiel de Kinshasa, de la conquête du pouvoir à la fin bmtale, le destin de Laurent- Désiré Kabila fut hors du commun y?.

* Ibidem. ^ Lire Jeune Afrique/L 'Intelligent du 23 au 29/01/2001 De même, l’habillement de Kabila évoque autre chose que celui de Mobutu. Celui-ci avait

imposé l’abacost et la toque en peau de léopard comme la tenue officielle et le léopard comme

son totem. Kabila opte par contre pour une autre façon de s’habiller : il ne veut pas de

costume, pas de cravate, il est vêtu simplement en safari ( la chemise manche courte ou

manche longue cousue du même tissu que le pantalon. Il prend le lion comme totem et il fait

ériger un momument de lion à I entrée de sa résidence. L’équipe nationale appelée autrefois

les Léopards du Zaïre devient Les Simba (les lions en swahili) du Congo. En évoquant ces

emblèmes, les deux narrateurs soulignent l’itinéraire du conquérant Kabila ou mieux encore

son émergence et la nette différence qui existe entre celui-ci et Mobutu.

“ Les fonctions du personnage

Ce changement de nom et d’emblème nous amène à parler des fonctions du personnage. A ce

stade, l’analyse prend en compte quelques paramètres de définition dont parle Philippe

Hamon. L’accent est mis sur le réseau des personnages plutôt que sur le personnage

individuel. Car le récit avance par la mise en œuvre de rôles ou d’actants qui s’engagent dans les relations d’opposition, d’aide etc.

Ce qui nous intéresse davantage, c’est l’ensemble des fonctions du personnage. La progression de celles-ci est très importante. Le Potentiel et La Référence Plus l’identifient au

vieux maquisard (homme fini, vivant aux confins de... recherchant quelques poussières d’or pour survivre), porte-parole de l’AFDL, chef rebelle. Chef de l’Etat, Président de la RDC...

Les deux joumaux distinguent ses principaux opposants. Mobutu, E. Tshisekedi et enfin, les Tutsi, ses ex-alliés.

Cette ascension rapide du personnage démontrée à travers ses fonctions successives laisse déjà entrevoir le caractère mystérieux du personnage : conquête de toute la RDC en six mois, son armée qui vole de victoire en victoire et occupe les villes sans combattre, grand communicateur, parlant très bien l’anglais, parfaitement le fi'ançais, très présent dans les médias (interviews aux radios étrangères, sur l’Intemet...).

Concrètement, on découvre le personnage Kabila dans un vaste réseau des relations qui le lient à d’autres personnages. En premier lieu, il est confronté à Mobutu, à qui il fait la guerre jusqu’à sa chute, dans la première phase du récit ; dans la deuxième phase, avec ses alliés

(Tutsi), il est en conflit avec Tshisekedi, le symbole de l’opposition inteme tandis que Hanq la troisième phase, Kabila est aux prises avec ses ex-alliés devenus ses ennemis et les rebelles

qui lui font la guerre. Et enfm dans la dernière phase, Kabila est engagé dans les tractations

pour la réconciliation et la paix. Désormais, il est en relation avec plusieurs représentants de la

communauté internationale. Donc, Kabila se fraye un chemin jusqu’à la tête de l’Etat dans un vaste réseau d’autres personnages.

En décomposant les rôles de ces personnages, on arrive à mettre en évidence les jeux

d équivalences ou d oppositions. Le Potentiel com m e La Référence Plus sont d ’accord

concemant l’identité de Kabila. La Référence Plus le qualifie de « Congolais de pur sang »

tandis que Le Potentiel de « congolais » (originaire de la nation congolaise) et de

« katangais » (originaire de la province du Katanga, une des provinces de la RDC). Du début

à la fin du récit, l’identité de Kabila ne pose aucun problème ce qui ne fut pas le cas pour les

Banyamulenge. Les deux quotidiens l’ont présenté comme congolais dès son apparition dans le conflit.

Par rapport à l’identité de Kabila, les deux quotidiens soulignent l’équivalence existant entre

la sienne et celle d’autres personnages tels que Mobutu, Tshisekedi et quelques rebelles.

Même Tshisekedi appelle Kabila son fi-ère, contrairement les Banyamulenge et aux ex-alliés qui sont identifiés comme des étrangers.

Tout compte fait, dans ce vaste réseau d’actants qui sont soit ses adjuvants, soit ses opposants,

les fonctions de Kabila le positiorme comme le personnage central entretenant des relations

d’équivalences et/ou d’oppositions avec d’autres actants. Quel type de personnage est-il dans

ce vaste réseau de relations et d’après l’image qu’en donne la presse congolaise ?

- Le type de personnage

De la phase initiale à la phase finale, Kabila est identifié comme : -Chef maquisard

-Porte-parole de la rébellion Banyamulenge

-Chef rebelle

-C hef de l’Etat

-Vieux-sage (à la manière des autres chefs coutumiers afi*icains). \ Tous ces attributs nous font découvrir la figure d’un chef (chef des maquisards, chef des

rebelles, chef de PEtat, chef tradi-modeme). En tant que chef maquisard, il est le président du

parti fondé par lui et ses collaborateurs. A ce sujet, Wilungula B. Cosma écrit :

« Dès le début de Torganisation du maquis, le président du PRP, L.D. Kabila, renforça la politique d’attraction en faveur de son parti et de sa révolution. Chaque couche de la population recevait des leçons politiques appropriées et conscientisantes pour Tappeler à la révolution. Ainsi, par exemple, cette leçon politique adressée aux paysans agriculteurs [...] ; l’impôt sera supprimé ; les paysans agriculteurs fixeront eux-mêmes les prix de leurs produits, et non l’Etat ; l’enseignement tant primaire et secondaire qu’universitaire, sera gratuit ; tous les soins de santé et d’hospitalisation seront gratuits ; l’Etat garantira à chaque citoyen un logement décent (eau, électricité, matériaux durables) et gratuit »’.

Déjà dans le maquis, il est le chef Moyennant des promesses probablement non tenues, il se

livre à une propagande qui emballe les foules. Et comme résultat, beaucoup de gens avaient

rejoint Kabila : « les populations qui venaient d’être malmenées par les militaires des FAZ

dans la reconquête des régions envahies par la rébellion de 1964, trouvaient dans Kabila un

sauveur et un porte-bonheur. Ainsi, certains parents n’hésitaient pas à déménager avec toute

leur famille, et parfois des villages entiers se rendaient chez Kabila »^.

Kabila appuie sa conquête essentiellement sur le pouvoir des mots, ensuhe sur la force

militaire. Il convainc d’abord par la force de la parole. Mais il en sera autrement durant le

reste de la conquête. Sans doute, le langage a toujours été un instrument et un enjeu

politiques, il le reste, mais il est mis à Tépreuve de la concurrence des autres modes

d’expression. Il faut également des actions, des réalisations qui concrétisent les promesses

politiques. Comme l’affirme Georges Balandier, le temps des grands orateurs, des rhétoriques

mobilisatrices des passions populaires est passé. Les mots ne suffisent plus, il leur faut le support des images et la charge dynamique qu’apporte l’événement.

Dans la poursuite de la conquête, Kabila comprendra assez tôt que les langages traditionnels

qu’il utilisait dans le maquis doivent s’adapter afin de maintenir un niveau suffisant

d’efficacité. Quand il recommence la conquête en 1996 comme chef rebelle, il découvre rapidement le déficit de la communication pohtique et recourt à la radio et à l’Internet. Il

s empare de Radio Candip de Bukavu et il est présent sur l’Internet. Cela lui avait permis de mobiliser des foules.

' WILUNGULA B. COSMA, Fizi 1967-1986. Le maquis Kabila, Paris, L’Harmattan, 1997, p.53. Idem, p.46. Enfin, devenu chef de l’Etat, il se tourne davantage vers la presse écrite et la télévision. La

TV publique, la RTNC est à son service et cherche à séduire la presse écrite. Certains

joumaux congolais de l’époque lui sont totalement dévoués. D’autres ont été spécialement

créés à cette fin notamment L'Avenir Quotidien...1\ le leur rend bien. De même, quand La

Référence Plus soutient les thèses nationalistes du régime en place, les accointances entre lui et le personnage se renforcent.

Dans son édition du 17/10/2000, pour souligner l’héroïsme de Kabila, La Référence Plus

reproduit de larges extraits du livre de THASSINDA Uba Thassinda, Un pétale à une jolie fleur qui est l ’Afrique. Le joumal fait sien le passage suivant :

« Dans ce recueil de poèmes, Tauteur immortalise l’héroïsme de Kabila et la bravoure des kinois. Dans son cri du cœur. Hassan Thassinda Uba Thassinda salue l’offensive diplomatique menée à cet effet par le président congolais M. L. Désiré Kabila. Lui dont l’auteur du recueil dit avoir découvert à ces mêmes instants l’autre face cachée : Tout seul abandonné, consultant la carte de la RDC pour préparer la contre-offensive en direction de l ’ennemi ».

De toute évidence, le joumal vante les qualités militaires du chef. En insistant sur son

héroïsme, le quotidien le présente comme le héros. Ce qui n’est pas mal pour l’image du chef,

laquelle image est très ternie par la présence des occupants Tutsi sur le sol congolais. Ces

qualificatifs révèlent également l’itinéraire de la conquête du pouvoir par le chef (Mzee

Kabila) ; l’image bigarrée du chef tant au niveau national qu’international ainsi que son image comme chef traditionnel.

En nous appuyant sur la typologie faite par Lotman (1973)* dont on a déjà parlé dans la première partie et vu tous les attributs collés à notre personnage, nous pouvons inférer que celui-ci est statique et dynamique à la fois. Car non seulement ses attributs restent identiques

(formant le noyau dur) mais ils sont extrêmement nombreux et représentent souvent le degré supérieur d’une qualité ou d’un défaut. A titre illustratif, en 1997, « Le Potentiel le qualifie de totalitariste, de dictateur... en même temps de grand communicateur, de nationaliste patriote, de De plus en plus aimé, leader máximo... »^.

‘ LOTMAN cité par DUCROT & SCHAEFFER, J.M., op.cit., p.759. Cfr le tableau récapitulatif des informations sur Kabila. Un des points forts de sa caractérisation reste sans doute son attitude de chef tradi-modeme.

Comme tous les chefs traditonnels, les chefs d’Etat (africains) se servent également des dons

pour bien posséder leurs sujets. Dans Tex-Zaïre, le chef de TEtat Mobutu s’est distingué par

la distribution des dons. Toute forme d’aide était présentée comme « don présidentiel ».

Même ce qui devait être considéré comme le dû des populations était automatiquement

présenté comme don présidentiel. Cette pratique devenue un point fort de la culture populaire

dans Tex-Zaïre n’avait pour objectif que de persuader les populations de la bonté, de la

magnanimité du chef de TEtat. Cette pratique fut très décriée par L.D.Kabila à son arrivée au

pouvoir. Mais après quelques mois à la tête de TEtat, on Ta vu emboîter le pas à Mobutu.

Le l^*" septembre 1998 soit un mois après Tagression du 2 août, le président Kabila fait un don

de 1 000.000 $ USA à la presse. Ce don fut appelé « aide directe à la presse » pour le

développement de celle-ci. Le Potentiel écrit à ce sujet: « cette aide de 1 000.000 $ US était

destinée à 40 joumaux paraissant régulièrement en RDC. Chacun de ces organes devait

recevoir 25.000 $ »*. Ce don présidentiel au lieu de contribuer au développement de la presse.

Ta plutôt divisée. La répartition de ce don ne fut pas équitable et a engendré l’affaire « Casprom ».

Face au détoumement de cet argent destiné à tous les joumaux de Kinshasa, Le Potentiel qui

se présente toujours comme un joumal tshisekediste, un quotidien de Topposition écrit :

« Curieusement, on apprend de la même source que cette aide aurait déjà été partagée. Seuls neuf joumaux auraient été servis. On n’arrive pas à comprendre qu’au moment où l’apport de chaque Congolais s’avère indispensable pour combattre les agresseurs de notre pays, il y a quelque part des gens qui tiennent à diviser la presse nationale alors que mettant de côté ses tendances, celle-ci s’est mobilisée pour défendre la souveraineté et Tintégrité »^.

Quelques jours plus tard. Moïse Musangana, joumaliste au Potentiel, titre son article Arnaque dans la presse et affirme : « Michel Luya, président de la Casprom, invite la presse et confírme l’information du Potentiel. Il ne donne pas de lumière. L’échange avec les chevaliers de la plume toume quelque peu en une rixe verbale qui laisse quelques questions pendantes »^.

* Le Potentiel du 1/09/1998. ^ Ibidem. ^ Ibidem. Malgré tout, le Chef de l’Etat est gagnant : par le don qu’il fait à la presse, il réussit à se faire

aimer par les organes de presse et en même temps à les diviser pour mieux régner. Après cela,

les lignes éditoriales des joumaux prennent d’autres directions. Ayant découvert l’efficacité

de cette politique, le président de la République continuera le saupoudrage des dons.

Deux semaines plus tard, dans son meeting à N’Djili, un quartier populaire de Kinshasa,

Kabila promet l’eau et l’électricité gratuitement pendant cinq mois aux populations de la capitale. Voici ce qu’il avait déclaré lors de ce meeting :

«Tout ce que nous pouvons faire pour saluer votre courage, c’est de dire qu’on fera le maximum d’efforts pour que vous ayez le courant impayé durant trois mois pour bien fêter Noël (applaudissements). Un courant impayé pendant trois mois, et si, après trois mois, il y a encore assez de chômeurs pour ne pas être capables de payer, nous allons encore ajouter quelque deux mois (applaudissements). Mais c’est très important, y compris l’eau. Vous allez, en octobre, novembre, décembre, avoir de l’eau payée par le Gouvemement et pas par vous (applaudissements). Rabaisser les prix des denrées alimentaires, les prix ne vont pas aller à la hausse d’une façon inexpliquée. Le Gouvemement se charge de contrôler les prix et de les rabaisser pour que vous puissiez être capables d’acheter votre fufu (farine de manioc) pour nourrir votre famille

Le chef de l’Etat, Mzee L.D. Kabila, s’est révélé comme le premier résistant à l’agression rwando-ougandaise. Profitant de la situation, il multiplie des dons afin de rester proche de la population. Il obtient ainsi une nette amélioration de son image. Il est adopté et plébiscité président par les populations kinoises, spécialement celles des quartiers populaires. Les

Kinois des communes de Kimbaseke, de N ’Djili et de Masina sont allées même jusqu’à refuser les élections.

Kabila s’engage dans la politique de dons présidentiels comme Mobutu. Laquelle politique visait l’amélioration de l’image du chef de l’Etat en se présentant comme le bon père de la nation, et à agir exactement comme les chefs traditionnels qui géraient leurs sujets et leurs biens selon leur gré.

Somme toute, le type de personnage que nous découvrons est celui du chef Le parcours narratif du récit en constitue une preuve : du chef des maquisards, il meurt comme chef de l’Etat qui se distingue par le saupoudrage des dons. Ce qui nous permet d’inférer qu’il ne

Le Potentiel du 16/09/1998. BmiliOTHSQ'UE DES SCîENra ECONOMSQUcS, SC5C?Ali:5 POltTIQDÊS PlÊce f*3or)t8£qui£u i - bte 2 1348 L D U V AI - L A- iV; H L-V 5 s’écarte pas trop de la façon dont les chefs coutumiers africains régnaient : posséder tous les

pouvoirs. Le chef est tout : chef militaire, religieux, judiciaire, etc. Le cas Kabila apparaît

comme une véritable figure de chef tradi-modeme : celui qui essaie d’asseoir son pouvoir sur

les deux logiques à savoir la logique du chef traditionnel et celle du chef modeme. Les deux

narrateurs sont unanimes pour le représenter ainsi. Malgré cette représentation commune, il

existe dans la manière de constmire l’image du chef quelques particularités propres à chaque

narrateur. Autrement dit, il existe également des éléments qu’on ne trouve pas dans le noyau dur.

9.2.B. Les éléments n 'appartenantpas au « noyau dur »

De tous les articles et éditoriaux analysés, Kabila reste le personnage central et dominant du

récit, bien sûr dans le vaste réseau d’actants. Bien que la description du personnage s’effectue

d après les mots et la ligne éditoriale de chaque joumal, nous rencontrons beaucoup de

convergences dans le récit du Potentiel et celui de La Référence Plus, mais des différences

aussi. Des différences qui ne constituent pas nécessairement des oppositions mais des éléments complémentaires.

Kabila à des époques différentes du récit

= homme fini {Le Potentiel) VS L’incontournable {La Référence Plus)

= vieux rebelle cloîtré {Le Potentiel) VS leader autoproclamé des rebelles {La Référence Plus)

= un autre Mobutu {Le Potentiel) VS espoir rare, fierté pour TAfrique {La Référence Plus)

Ces qualificatifs sont conjoints et disjoints en même temps, car leur décodage révèle leur complémentarité. Ces altérités qui s’expliquent comme nous l’avons indiqué plus haut, à cause des orientations polhiques des deux joumaux, illustrent le contexte congolais. Le Potentiel est resté un joumal de l’opposition tandis que La Référence Plus a changé de politique rédactionnelle en soutenant le nouveau régime.

L analyse du noyau dur a confirmé l’hypothèse des constmctions différentes à cause de la position idéologique de chaque joumal, mais somme toute complémentaires. En toile de fond de cette constmction se trouve la personne du chef politique (personne réelle ayant une autorité coutumière). Nous découvrons en effet, qu’il s’agit d’un personnage que nous décrivons comme ayant une seule tête mais plusieurs visages. En d’autres termes, il s’agit d’une même personne mais représentée sous la forme des personnages différents. Pour Le Potentiel et La Référence Plus, à la fin de sa conquête Kabila est le héros. Cette

vision n’est pas celle des autres, spécialement la presse étrangère. Pour celle-ci, Kabila est

resté énigmatique. A titre d’exemple, pour François Ryckmans qui parle de Kabila après son assassinat :

« Laurent-Désiré Kabila avait trop d’ennemis. Les officiers du Kivu [...] lui reprochent de ne pas leur donner suffisamment des moyens pour combattre l’armée rwandaise. Ils soupçonnent Kabila d’avoir négocié un cessez-le-feu ou même une partition de fait avec le président rwandais Kagame. Un groupe d’officers mobutistes [...] se trouvaient de l’autre côté du fleuve, à Brazzaville. Les connexions de ces officiers avec des dignitaires mobutistes proches des rebelles congolais et de leurs alliés Rwanda et Ouganda sont établies. Cette nébuleuse anti-kabila est la première à profiter de l’affaiblissement du pouvoir à Kinshasa »*.

Vu de Paris, Tassassinat de L.D. Kabila est qualifié de bon débarras car faux libérateur mais vrai despote. Voici comment le joumal français Le Monde le présente :

« Personnage à la fois cruel et frivole, despotique et couard, l’ancien chef rebelle d’operette autoprociamé chef de l’Etat laisse un héritage encore plus désastreux que celui de son prédécesseur et ennemi de toujours. . Ses faiblesses et ses crimes n’ont jamais privé Mobutu d’une grande qualité politique, le sens de l’unhé nationale, qu’il parvint à forger puis à maintenir malgré les multiples tentatives de déstabilisation. C’est un souci qui n’a guère hanté Laurent-Désiré Kabila »^.

Néanmoins, pour Colette Braeckman, Kabila est le héros tragique : « Lumumba, Mulele,

aujourd’hui Kabila : l’histoire du Congo s’est enrichie d’un héros tragique. Quarante ans

après l’assassinat de Lumumba, un autre leader qui faisait profession de nationalisme, qui tentait de recupérer l’intégrité territoriale de son pays [...] a été victime d’une tentative de renversement par la force »^.

Il est clair que les deux précédentes représentations sont différentes de la façon dont les deux joumaux congolais l’ont faite. Toutes ces représentations en contradictions flagrantes font de

Kabila un personnage difficile à comprendre si on ne se situe pas dans le contexte de leur production.

* RYCKMANS, Fr., Joseph Kabiîa, un mois après, in Politique, n°20, mars-avril 2001 p.50. L eM ondedn 18/01/2001. ^ L eS o irà u 18/01/2001. Tout compte fait, la construction du personnage part d’une personne réelle qui devient le

personnage central du récit, finalement le héros pour les deux joumaux congolais. Ce demier

est le prototype même de chef politique, chef traditionnel africain revêtu de Tautorité

coutumière. Donc, le type de personnage constmit ici est le chef conquérant du pouvoir

recourant à tous les moyens possibles, spécialement la presse en vue d’atteindre ses objectifs.

Il tient à conserver le pouvoir, car, il y est par la volonté des ancêtres. Quelle influence le

personnage du chef exerce-t-il alors sur le narrateur des récits journalistiques congolais ?

9.3. Un récit à Timage même de la presse congolaise

A l’amère-plan des lignes éditoriales de beaucoup de joumaux congolais se profile

l’attachement à la construction de l’image du chef (chef d’Etat ou autre). Différents

aménagements et l’organisation de plusieurs organes de presse deviennent une véritable scène

■ qui règle le travail des joumalistes. Ainsi, les joumaux sont désormais des scènes dont

l’acteur principal reste le chef et les principales pièces sont les commentaires écrits par les joumalistes.

II s’agit, comme l’affirme Georges Balandier, d’une mise en scène afin de montrer les jeux de

la société qui font celle-ci et la défont ; une sociologie qui ne relève pas de rénonciation mais de la démonstration par le drame.

Dans le but de défendre leurs chefs, Tshisekedi pour Le Potentiel et K abila po u r La Référence Plus, les deux joumaux s’attachent aux commentaires. En cherchant à nuire au chef du camp adverse, ils tombent dans le grossissement des faits voire la diffamation et l’injure.

Michel Nzangi Batutu, Premier Président de la Cour d’Appel de Kinshasa, confirme lui aussi le recours à la diffamation et à l’injure dans les médias congolais et les qualifient d’infraction. Voici comme il les définit :

« L’injure se définit comme toute expression outrageante, terme de mépris ou invective. Tandis que la diffamation est [...] toute imputation d’un fait de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne ou à l’exposer au mépris public. Alors que la diffamation peut se référer à un fait précis, déterminé, exact ou faux, [...] l’injure par contre existe, par le seul fait qu’on emploie à l’égard d’une personne une expression en elle-même outrageante, offensante, sans qu’elle se réfère à un fait déterminé » \

La diffamation et l’injure, selon Michel Nzangi, sont très présentes dans les médias congolais

en général et dans les deux joumaux analysés en particulier. Cormu comme un joumal de

l’opposition, un quotidien tshisekediste. Le Potentiel est radicalement opposé à Mobutu, à

Kabila et aux envahisseurs Tutsi de TAFDL. Le joumal décrit les adversaires politiques de son leader, Tshisekedi en ces termes :

« Les paysans Tutsi pesant moins que les fusils mitrailleurs qu’ils portent... Les soldats de l’Afdl : des légionnaires terroristes... L’armée de l’Afdl : monstre à trois têtes... Les libérateurs (de l’Afdl) : les pyromanes..: Les bouffons de l’Afdl (Les dirigeants de l’Afdl)... Les déliquants mobutistes, des brébis galeuses (dans l’Afdl)... »I II en va de même dans La Référence Plus. Le joumal qualifie les rebelles congolais : « des rapaces ; des marionnettes du RCD ; J.P. Bemba : croque-mort... »^.

Il est évident que ces propos outrepassent les droits de la liberté de presse, de la libre critique

et même de la polémique. Les deux narrateurs cherchent à atteindre les personnes mêmes en

mettant en doute leurs capacités intellectuelles ou leurs capacités professionnelles dans les

termes les plus vulgaires. Ces qualificatifs deviennent des injures et constituent par le fait

même des infractions. Car, pour reprendre les paroles de Michel Nzangi : « l’auteur d’un

article de presse, d’un livre, le critique qui décrit les faits ou critique [...] en des termes

outrageants, offensants, vulgaires, qui témoignent de l’animosite [...] ou critique le dirigeant pohtique dans sa personne, se rend coupable de l’infraction d’injure >>^.

Prenons un exemple plus récent et qui n’appartient pas à notre corpus, lors de l’affaire

Bemba ; les affrontements de sa garde et d’armée nationale, les 22 et 23 mars 2007. A l’occasion de ce conflit armé, deux joumaux congolais prouvent le soutien qu’ils apportent à leurs chefs politiques.

L ’Avenir Quotidien, joumal proche de Joseph Kabila décrit le départ de Bemba du pays d’une façon effroyable qui, visiblement détruit son image. Dans son édition du 12/04/2007 en hgne, le joumal écrit ;

NZANGI BATUTU, M., La diffamation et l ’injure dans les médias, Kinshasa, Saint-Paul, 1997, p.29. Le Potentiel du 4/12/96 ; des 2,6,21/6/97 ; du 30/5/98 et du 9/6/98. ^ La Référence Plus ÛM 14/4/98 ; du 14/11/98 et du 18/12/98. NZANGI BATUTU, M., op.cit., p.30. « Après le départ de JP Bemba : le Mlc amionce la fin de Topposition armée. L’ouf de soulagement est poussé également par la population congolaise toutes tendances ou couleurs politiques confondues [...] On voit désormais à quel point Jean-Pierre Bemba est resté ce qu’il a toujours été au sein de son parti politique : un homme seul qui a régné par la terreur et Tintimidation. [...] c’est maintenant ou jamais, qu’il faut mettre les bouchées doubles pour toumer définitivement la page noire écrite par Jean-Pierre Bemba et son totalitarisme »'.

De son côté, Congo Inter, un joumal proche de Bemba, à la même date, met en ligne :

« Kamhere sauve Bemba de la vengeance des faucons de Tentourage de Kabila. Le président du MLC, le principal parti d’opposition, s’est ensuite rendu à Quinta do Lago... Joseph Kabila n’a pas de chance de sortir du cercle vicieux où sa présidence est enfermée qu*en se résolvant à écouter les modérés de son entourage comme l’actuel président de TAssemblée nationale Vital Kamerhe... Malgré Timpression des faucons à Tinstar de l’ancien vice- président Abdoulaye Yerodia congolais de par sa mère mais sénégalais de père, Augustin Katumba Mwanke, Lambert Mende Omalanga un vagabond politique sans scrupule, et des généraux qui voulaient assassiner Bemba ou Thumilier en le mettant aux arrêts... y?.

A la lecture de ces deux extraits, on devine facilement le chef auquel chacun de deux joumaux

est attaché. JP Bemba est qualifié par le premier joumal, de totalitariste, de semeur de terreur,

de rejeté par tous les Congolais, même par les militants de son parti. Par contre, il est appelé

Président JP Bemba par le second qui accuse Tentourage de Kabila de vouloir l’assassiner.

Des deux côtés, on réalise clairement quMl y a amplification, grossissement des faits,

diffamation et injures dont le seul objectif est de souiller Timage du chef du camp adverse.

La constmction de Timage du chef devient alors une mise en scène dramatique dan*; le but

d’agir sur les lecteurs et de représenter son personnage en mouvement et provoquer ainsi la

découverte des vérités cachées. Dès lors, dans tous les récits journalistiques devenus

dramatiques, l’imaginaire se place au centre. Il faut que le joumaliste invente les mots

capables de construire un scénario en adoptant le langage du pouvoir pourvu qu’on parvienne à sacraliser le chef.

Ainsi, les techniques auxquelles devront recourir les joumalistes congolais consisteront spécialement à utiliser des termes capables de créer des effets favorisant Tidentification du représenté au représentant. Par conséquent, tous les moyens deviennent bons : propagande.

' http//www.africatime.com/rdc/popup.asp ?no_nouvelle=320454 ^ http://www.africatime.com/rdc/popup.asp?no__nouvelle=320471 sondages politiques, injures, diffamations... dans le seul but de renforcer la production J journalistique et de lier le destin des gens de pouvoir à la qualité de leur image publique.

Il est vrai que l’amplification des faits masque la réalité et en produit la métamorphose. Jean

Duvignaud, cité par Georges Balandier, déclare : « qu’elle porte à la dépossession de soi

qu’elle substitue une fusion délirante à la société civile. Elle transforme tout un peuple en une

multitude des figurants fascinés par le drame où les engage le maître absolu du pouvoir

En fin de compte, les joumaux deviennent une presse-spectacle, une scène d’illusion comme

l’affirmait G. Balandier au sujet de la théâtrocratie.

Le personnage central de notre récit L.D. Kabila a une image très colorée. Un vieux

maquisard, un homme fini, cloîtré qui devient le porte-parole de la rébellion Banyamulenge et

qui quelque temps après, deviendra chef rebelle. A la tête de la rébellion, il fait une ascension

fulgurante jusqu’à atteindre la magistrature suprême : chef de l’Etat. Et à partir de ce moment-

là et jusqu’à son assassinat, il ne sera plus considéré que comme le vieux sage, le chef de

l’Etat africain comparable au chef africain traditionnel. La façon dont les deux joumaux

relatent l’itinéraire du personnage révèle aussi l’image même de la presse congolaise.

9.3.A. Presse écrite congolaise : presse d'opinion militante

Depuis 1990, la presse écrite congolaise se caractérise par un fait palpable. Elle est devenue

une presse d’opinion militante. Un rapport de Reporters sans frontières décrit la situation en

ces termes :

« En offrant un cadre d’expression politique, la presse se substitue aux partis d’opposition, suspendus peu de temps après l’arrivée au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila. Le financement des joumaux est ainsi assuré par des mouvements ou des hommes politiques, ce qui explique le fait qu’ils soient fortement politisés ainsi que le ton critique adopté à l’égard du pouvoir. La presse privée profite de la confusion qui règne dans les cercles du pouvoir [...] Mais cette confusion du monde politique fait que les joumalistes sont parfois utilisés par tel haut dirigeant pour faire tomber un « concurrent » en rendant publique des informations compromettantes. Dans la plupart des cas, les joumalistes sont poursuivis par les autorités pour des écrits jugés diffamatoires. Les joumalistes justifient la publication d’articles au contenu exagéré ou partiellement faux par la difficulté d’accéder à une information officielle »^.

‘ BALANDIER, G., op.ciL, p.25. ^ REPORTERS SANS FRONTIERES, République démocratique du Congo. Presse militante contre régime autoritaire. Mission d’enquête à Kinshasa du 11 au 18 juin 1998, pp.4-5. Durant les années Kabila, même bien avant, les prises de position des joumaux se faisaient

parce que le joumal était soit proche du pouvoir en place soit en faveur de l’opposition. Par

exemple, pour défendre Tshisekedi, Le Potentiel écrit : « Tshisekedi en résidence surveillée !

Pour TAfdl, le leader de TUdps serait un obstacle à la matérialisation de nombreux contrats

passés entre l’Alliance et les investisseurs étrangers »'.

Après la lecture de l’article, on se rend compte que le joumal ne donne pas des preuves de ce

qu’il affirme. Ses affirmations constituent tout simplement une prise de position militante en

faveur du chef de file de l’opposition, Tshisekedi. Partant de telles prises de position, les

joumaux sont catégorisés soit dans la presse de l’opposition soit dans celle du pouvoir. Et

l’appartenance d’un joumal à une classe politique n’est pas définitive, elle dépend parfois des circonstances ou des accointances avec le chef

C’est ce qu’affirme Polydor-Edgar M.M. Kabeya, Rédacteur en chef de Palabres/Regards

sur la presse congolaise quand il écrit : « Le 17 mai 1997, Tarrivée de Laurent-Désiré Kabila

au pouvoir est accueillie positivement par la presse d’opposition... Mais lorsque le

« libérateur » installe un régime fort... certains joumaux {Le Phare^ Le Potentiel^ La Tempête des tropiques...) ont maintenu leur ligne éditoriale ; d’autres {Le Palmarès, l ’Observateur...)

l’ont modifiée; d’autres encore {L’avenir, Demain le Congo) ont été créés pour soutenir

l’action du gouvemement »^.Ces tendances perdureront au sein de la presse écrite congolaise.

Kabeya ajoute : « Jusqu’en décembre 2002, la presse congolaise n’était pas encore sortie de

cette constatation. Appelé à défendre et à présenter une meilleure image de sa tendance, d’une

part, à mettre à nu la faiblesse et les incohérences de l’autre tendance, d’autre part, chaque

organe de presse n’utilise souvent l’information que comme un simple volet d’un article joumalistique. L’information est vite expédiée pour laisser place à l’essentiel c’est-à-dire le commentaire et/ou l’explication »^.

Quelques cas rencontrés au cours de notre analyse illustrent bien ces propos. Dans son

édhorial du 11/4/97, Le Potentiel écrit : « Tshisekedi joue et gagne ». Dans la même édition.

' Le Potentiel du 04/06/97. KABEYA M.M. P.-E., Des pionniers belges aux héritiers congolais, in Regards sur la presse congolaise. Du Congo belge à celui de Kabila. Sans oublier le Zaïre de Mobutu, Paris, L’Harmattan, 2001, p. 16. ^ Idem, p. 47. un autre article a pour titre « Kyungu wa Kumwanza drible Mobutu au finish. Kabila a la

tâche facile grâce à TUDPS ». Dans le développement de ce titre, L. Mulamba Kalala,

joumaliste au Potentiel tente de démontrer que les victoires de Kabila sur les champs de

bataille sont Tœuvre de TUDPS. Apparemment, le joumaliste défend la tendance de son

joumal. D’autre part, le même titre constitue une attaque à Tautre camp, en Toccurrence celui

de la mouvance présidentielle (Mobutu).

9.3.B. Les journaux congolais et le type de personnage

Dans les joumaux congolais, même si les informations culturelles, sportives et autres existent,

la mbrique politique est toujours la plus foumie. Par conséquent, Tacteur politique en général,

le chef de TEtat en particulier, est toujours à la une des titres et reste le personnage central de la plupart des récits.

En effet, dans ce contexte délicat - la représentation du chef de TEtat - on remarque que les

joumaux congolais se trouvent dans une situation singulière qu’il convient d’élucider. Dans

un premier temps, il faut souligner le contexte difficile dans lequel évolue la presse écrite

congolaise. Le pays lui-même traversant une crise multisectorielle, les joumaux font face à

des difficultés de tous ordres : financier, technique, politique...

Marie-Soleil Frère confirme ces propos quand elle déclare :

« Les modalhés pratiques dans lesquelles les joumalistes d’Afrique francophone travaillent actuellement, spécialement dans les zones en conflit, sont terriblement précaires. Elles sont en tout cas sans comparaison avec les moyens dont disposent leurs confrères du Nord. Il y a des différences majeures [...], la plus évidente, réside dans les moyens matériels qui permettent d’accéder au terrain de reportage. Lejoumaliste du Nord qui se rend dans un pays africain dispose généralement d’un véhicule, d’autorisations de déplacement, de frais de séjour pour assurer sa subsistance, ou même d’instmments matériels de protection et de sécurisation (gilets de pareballes, moyens de communication et d’alerte sophistiqués). Le journaliste local dispose rarement de ces moyens, ce qui soumet chaque déplacement en dehors de la capitale à un certain degré d’aléatoire » \

L’autre difficulté majeure demeure assurément celle de la conception même du pouvoir. On s’aperçoit que de par leur culture africaine en général, congolaise en particulier, les joumalistes congolais sont profondément marqués par Timage du chef traditionnel dont le

’ FRERE, M.-S., Vue d ’Afrique : un jeu inégal, in Médiatiques. Récit et société, n°36. Printemps 2005, p.5. pouvoir est sacré. Lequel pouvoir vient des ancêtres. A ce sujet, J. Kestergat affirmait : « Les

chefs coutumiers... étaient choisis par les conseils des anciens qui veillaient en principe à

porter leur choix sur un homme sage et intelligent. Bien des chefs s’imposèrent par la force

avec l’aide des guerriers à leur solde. Ils utilisaient les services des sorciers et pouvaient être d’une cruauté féroce »*.

Le pouvoir du chef s’exerce d’une manière autoritaire sur tous les sujets et ceux-ci lui doivent

soumission absolue. Dans ces régimes traditionnels, confirme Georges Balandier, « où le

symbolisme foisonne, la transfiguration que provoque le pouvoir et la mise en scène de la

hiérarchie deviennent en quelque sorte évidentes. Tout se rapporte au souverain, se symbolise

et se dramatise par lui... le pouvoir l’habille...le pouvoir sépare, sacralise : il met à part les

sujets, comme les divinités le sont des fidèles, si bien que politique et religion

s’apparentent » . Les joumalistes ne se dérobent pas à cette logique. Considérer le chef

comme sacré orienterait, ne fût-ce qu’en partie, les récits des joumalistes congolais.

En effet, les chefs d’Etat congolais, personnages centraux dans la plupart des récits des joumaux se sont parfois identifiés dans leurs actes à des chefs ayant une autorité coutumière.

Face à la presse, les chefs d’Etat ne se sont pas comportés autrement que des chefs coutumiers. Les premiers comme les seconds se considèrent comme sacrés et se servent des dons pour avoir une mainmise sur tous ses sujets. Un vieux démon qui ne date pas d’aujourd’hui dans le cas de la RDC, situation que déplore Bebe Beshelemu. L’auteur écrit :

« Une des graves dérives à laquelle a abouti le pouvoir quasi monarchique en place au Congo- Zaïre depuis 1965 a été la lente strangulation du droit républicain, au profit du droit régalien, du bon vouloir du chef. Celui-ci s’exerçait à travers notamment ce qu’on pourrait appeler les œuvres de charité présidentielles. Elles consacraient la prééminence du don, des manifestations de générosité du grand dispensateur des bienfaits ; avec ce que cela implique comme devoir de reconnaissance éperdue, et de louange de la part des nécessheux visités par la félicité »^.

Le chef s’érige en dispensateur de dons et le joumaliste, le nécessiteux attend la manne du personnage qu’il doit représenter. Face à un personnage de ce type, le joumaliste congolais est

’ KESTERGAT, J., Quand le Zaïre s ’appelait Congo, p. 63. ^ BALANDIER, G., Le pouvoir sur scènes, p.32. ^ BEBE BESHELEMU, E., op. cit., p. 255. écartelé. Il se trouve partagé entre le respect du chef et l’application des règles et principes de

la pratique joumalistique.

Cet écartèlement du joumaliste a des effets néfastes sur Timage des joumaux congolais. Il

paraît difficile à un journaliste congolais de conjuguer les valeurs traditionnelles, notamment

le caractère sacré du pouvoir du chef et les règles propres à l’écriture joumalistique.

Le joumaliste se trouve dans un contexte tel qu’il est automatiquement orienté vers l’écriture

d’opinion (journalisme d’opinion). Il n’a plus que l’intervention, la prise de position militante

comme objectif principal. Cependant, une écriture joumalistique valable comme l’entend Line

Ross est « celle qui propose de la bonne information dans le bon langage. De la bonne

information : complète, exacte, précise et pertinente. Dans le bon langage : clair, attrayant et

approprié au public visé »’. C’est exactement ce que fait remarquer Roger Muyumba,

« emporté par sa passion dictée par ses convictions idéologiques ou subculturelles de sa vie

ambiante, le joumaliste congolais n’est pas à l’abri des excès de Tobscurantisme partisan >?. Cette bonne écriture semble être laissée de côté.

Loin de nous l’idée de condamner cette pratique du joumaliste congolais. Nous ne faisons que

relever ce constat qui pourrait écarter les professionnels de la presse de leur idéal. « Car dans

un contexte de concurrence d’abord et de démocratisation du pays ensuite, seuls les textes

bien faits et « neutres » ont des chances de trouver un public assez large, de le satisfaire et de

bien l’informer »^. Bien entendu, la neutralité absolue des joumaux n’existe pas en réalité.

Ainsi conçue, l’information est utile et joue un rôle primordial en démocratie. Comme le

souligne Line Ross, « l’information est un pouvoir et un enjeu, et que ceux qui s’expriment

sur la place publique ou en contrôlent l’accès ont du fait même, une responsabilité sociale. Il

leur incombe de foumir une information juste, qui soit compréhensible et qui fasse comprendre »"*.

’ Lire ROSS, L., L'écriture de presse. L'art d ’informer, 2®*"* éd., Montréal (Québec), Gaétan Morin, 2005 pp X-XL 2 MUYUMBA AMURI, R., Difficile de conjurer les vieux démons, in Palabres/Regards sur la presse congolaise, p.67. ^ ROSS, L., op.cit., pp.X-XL ** Ibidem. Par ailleurs, il convient de distinguer les normes professionnelles et les politiques

rédactionnelles. Il existe toujours un écart entre les deux pôles. Le vedettariat, le

sensationnalisme, la prise de position souvent militante très présents dans la presse congolaise

se retrouvent également chez d’autres professionnels voire les chevronnés en la matière.

Cette différence entre la norme professionnelle et la pratique quotidienne du journalisme est

surtout la conséquence des accointances existant entre les joumaux et les acteurs politiques.

Ces pratiques qui contribuent à transformer le social en spectacle et les lecteurs en spectateurs

relèvent, comme le souligne Line Ross, de choix politiques et économiques et non du

professionnalisme.

Roger Muyumba Amuri, directeur de publication au joumal Demain le Congo, confirme ces propos. Pour lui, «les joumalistes congolais [...] recourent plus au commentaire pour

exprimer leurs opinions en adoptant des attitudes plus ou moins légales et conformes à la

déontologie professionnelle, à l’éthique dans leurs principes moraux d’honnêteté ou d’objectivité, d’impartialité et de bon sens. Entre autres attitudes, on note : la neutralité positive ; la critique camouflée ; la critique acerbe ; le sensationnel... »*.

Après analyse, nous avons effectivement remarqué, en paraphrasant R. Muyumba, que le joumaliste rapporte évidemment les faits, mais essaie subtilement de faire ressortir ou de mettre en exergue certains petits faits tendancieux à travers lesquels on peut deviner la tendance idéologique du joumal. Le joumaliste s’applique par tous les moyens à mettre en

évidence le mauvais côté de ceux qui ne sont pas de son bord (politique, idéologique, régional ou ethnico-tribal). Enfin, il recourt aussi au sensationnel en adoptant une attitude qui consiste

à gonfler exagérément les faits réels ou parfois imaginaires, par des titres percutants ou absolument tendancieux

En outre, d’autres facteurs rendent singulièrement difficile le contexte joumalistique congolais, à savoir la précarité des organes de presse ; la suprématie écrasante du sujet politique, précisément les acteurs politiques dans la thématique et la typologie de personnage ; la suprématie du commentaire sur le texte informatif

‘ MUYUMBA AMURI, R., op.cit., p.68. ^ Lire Ibidem 9.3.C. La suprématie écrasante des acteurs politiques comme personnage central

Les hommes politiques, soucieux de coups d’éclat, n’hésitent pas à créer des titres de toutes

pièces, pourvu que leurs opinions trouvent là un écho favorable. Cette situation est bien

présente en RDC. Les médias en général, la presse écrite et l’audiovisuel en particulier,

deviennent facilement des porte-voix des acteurs politiques. Et qu’on le veuille ou pas, les

médias sont soumis à toutes sortes de pressions.

A ce propos, Serge Bailly écrit : « Non content d’avoir fait main basse sur la télévision

publique, le PPRD a des intérêts économiques dans les chaînes privées RGTA et Horizon 33

et a lancé sa propre chaîne privée. Digital Congo, avec des fonds qui provieiment directement

de la présidence. Tout se passe donc comme si les proches de Kabila avaient verrouillé les

médias publics et privés audiovisuels. L’opposition - MLC (...) en tête - a aussi fait de la

télévision son cheval de bataille. Le groupe de Jean-Pierre Bemba possède des actifs dans

Canal Kin TV et dans une chaîne d’information alors que les ex-mobutistes du MPR ont créé la chaîne Global TV

Dans la presse écrite, il est de notoriété publique que Le Potentiel reste un joumal tshisekediste et bien d’autres joumaux ont des prises de position militantes pour les acteurs politiques avec lesquels ils ont des accointances. Pour Luboya N’Samba, « l’idée de

l’existence d’une presse indépendante au Zaïre me paraît fallacieuse. Depuis l’ouverture du

Zaïre au pluralisme politique, la presse est divisée en deux camps : il y a d’une part, les joumaux qui soutiennent le MPR, parti politique du Maréchal Mobutu et ses alliés ; et d’autre part, les joumaux qui soutiennent le mouvement de l’opposition... tous les joumaux sont alignés derrière les partis politiques »^. Une pratique qui ne date pas d’aujourd’hui et qui est loin de disparaître de l’univers médiatique congolais.

La presse écrite comme la presse audiovisuelle débouchent sur une suprématie écrasante de l’acteur politique dans la thématique et dans l’espace (hiérarchisation des informations dans la presse écrite et le temps d’antenne dans T audiovisuel). « La presse... s’en donne à cœur joie par la publication des articles d’informations qui ont tout l’air de pamphlets politiques. Tout y passe : l’apologie du système décrié, la dénonciation, l’injure facile... Chaque publication ou

^ BAILLY, S., art. cit., p. 18. ^ BEBE BESHELEMU, E., op. cit., p. 215. groupe de publications se range derrière un leader, un parti politique, au détriment de

l’information honnête et véritable »*.

Ce contexte de suprématie écrasante du leader politique comme personnage principal dans

presque tous les récits, engendre une autre conséquence, tout à fait logique. D’ailleurs, la

politique rédactionnelle elle-même est orientée vers le genre journalistique basé sur des

« commentaires ».

9.4. La conquête du pouvoir-vivre par la conquête du chef

Si un joumal se met à la suite idéologique d’un chef quel qu’il soit, chef de l’Etat ou d’un

parti politique, sa situation financière change. Pour survivre, beaucoup de joumaux congolais passent par la conquête du chef A la base de cette situation se trouvent deux faits majeurs, à

savoir la précarité financière des joumaux congolais comme le témoignent les écrits des joumalistes congolais eux-mêmes et Torientation politique que prennent les lignes éditoriales des joumaux.

9.4. A. La précarité des journaux congolais

D’après une étude menée par Aimé Kayembe sur la situation des médias en 2004, il ressort que « les joumaux congolais survivent difficilement. Tous ont des tirages extrêmement bas

(autour de 500 exemplaires. Le Potentiel pouvant grimper à 2000) et se vendent mal (leur prix avoisinant 0,8 $ est difficilement accessible à une population qui manque de tout). La diffusion hors de la capitale demeure insignifiante »^.

L’homme politique congolais a opté pour le financement ciblé d’un ou plusieurs joumaux en rétablir l’équilibre des forces selon l’expression de mise dans les milieux politiques. De sorte qu’il est difficile d’affirmer qu’il existe un joumal indépendant en RDC, c’est-à-dire libre politiquement et financièrement. Le but est loin de promouvoir une presse de qualité mais de réduire à néant les prétentions du camp opposé.

Les joumaux congolais n’étant pas en mesure de s’autofinancer, ils restent étemellement dépendants d’éventuels pourvoyeurs de fonds. Serge Bailly confirme ces propos quand il

Ibidem. ^ KAYEMBE, A., op. cit., p. 8. écrit : « Les médias publics sont manipulés sans équivoques ni fausse pudeur. La fragilité

financière des médias est utilisée par le gouvemement qui connaît les difficultés de la presse

écrite et le manque de moyens de la RTNC pour remplir sa mission. La pénurie explique la

servilité, sinon la complaisance, de bon nombre de médias, plus préoccupés par leur survie

quotidienne que par les tentatives de musellement Voilà qui n’est pas sans rapport avec

l’orientation politique que prennent les lignes éditoriales des joumaux congolais.

Certes, cette situation des médias n’est pas propre aux médias congolais. Sous d’autres cieux,

le même problème se pose également, bien entendu à des degrés différents. En France, par

exemple, comme l’affirme Daniel Comu, « les enquêtes de la Sofres montrent que la majorité

des personnes interrogées considère que les joumalistes français ne sont pas capables de résister aux pressions des partis politiques, du pouvoir et de l’argent y?. Si telle est la situation

des joumalistes des pays dits développés, il faut l’avouer, elle est plus difficile encore dans des pays où les populations manquent du strict minimum pour vivre. Du coup, les joumalistes congolais se trouvent dans une position où ils peuvent difficilement repousser les sollicitudes d’un chef politique qui dispose des moyens financiers.

On constate, pour reprendre Alain Accardo, que « la prolétarisation entraînée par la précarisation de l’emploi ne se traduit évidemment pas seulement par la dégradation des conditions de travail, mais aussi par celle des conditions d’existence personnelle. La précarité transforme sa victime en nouveau pauvre, en quémandeur de travail, en mendiant littéralement obsédé par la nécesshé de trouver [...] un nouveau contrat»^. Ces propos d’Accardo ne font que confirmer la précarité du joumaliste congolais.

‘ BAILLY, S., « Les médias congolais victimes d’un processus électoral chancelant », in Médiatiques. Récit et société n° 36, Printemps 2005, pp. 17-18. ^ CORNU, D., Journalisme etvérité. Pour une éthique de l ’information, Genève, Labor et Fides, 1994, p.l8. ^ ACCARDO, A. & Alii, Journalistes précaires, Bordeaux, Ed. Le Mascaret, 1998, p.28. 9.4.B. La suprématie écrasante du « commentaire » sur le texte informatif

A cause de l’alignement des joumaux derrière un personnage central unique qu’il faut louer et

soutenir coûte que coûte, l’orientation rédactionnelle suit par conséquent une seule et même

voie. Les joumaux ne sont plus en mesure de recourir, dans l’écriture joumalistique, à la

diversité des genres en vue d’une bonne information c’est-à-dire rapporter les événements

d’une manière simple et précise afm d’informer au mieux les lecteurs de l’actualité.

Dans ce contexte, les joumalistes recourent plus au genre commenté. Dans les articles, les

textes informatifs deviennent rares. On assiste à une suprématie écrasante du pur

commentaire. Même s’ils introduisent quelques textes informatifs, il est encore difficile de

faire la distinction entre ceux-là et les commentaires élogieux.

Ainsi, cette presse militante débouche sur certains défauts qu’énumère A. Kayembe dans son

étude : « Excessive politisation et la faiblesse des projets éditoriaux ; la confusion entre

espaces rédactionnels et publicitaires (publication d’articles qui sont issus non d’une

démarche désintéressée de collecte d’information, mais de la vente d’un espace à un individu

ou à une structure) ; la présence de pratiques de grande cormption dans certains titres (chantage...)

En outre, comme l’affirme Kisonga, « ...la démocratie ne va pas toujours de pair avec notre culture. Tous les polhiciens congolais se proclament démocrates dans les discours, peu la pratiquent réellement. Le jeune n’a quasiment aucun droit devant l’aîné, Tenfant devant les parents, la femme devant le mari, etc. y?.

Il en est de même au sein des partis politiques. Le chef de parti se considère comme investi d’im pouvoir sacré. Et Kisonga de poursuivre:

« Les joumalistes congolais, très marqués par leur culture et à cause de l’orientafion politique de leurs joumaux, ont difficile à soutenir une opinion contraire à celle du chef quand bien même laquelle opinion est biaisée. Le cas le plus flagrant me semble être cependant celui d’Etienne Tshisekedi, l’étemel leader de l’opposition. S’il passe pour un champion de la lutte pour la démocratie, il est cependant connu pour imposer ses points de vue à son parti, même

^ KAYEMBE, A., op. cit., p. 9. ^ KISONGA MAZAKALA, A., op. cit., p. 243. quand la majorité a pris une décision par vote. Depuis 23 ans, TUDPS n’a jamais organisé une élection, en tout cas le mandat de M. Tshisekedi n’a jamais été consacré par un congrès ou par un quelconque organe électif. La presse à sa dévotion est, très malheureusement, régulièrement utilisée pour diaboliser les adversaires

Ce qu’affirme Kisonga est très exactement les résultats de nos analyses. C’est précisément la

représentation que Le Potentiel fait du président de TUDPS, E. Tshisekedi. Dans tout le

corpus analysé, il n’y a que des qualificatifs positifs.à Tégard de Tshisekedi : leader de

l’opposition, premier ministre élu (à la CNS), leader máximo, le sphinx de Limete. Et

pourtant, Tautre joumal, La Référence Plus, qui avait commencé à le soutenir aussi, ne voyait pas toujours les choses de la même façon.

Assurément, dans un tel contexte, les joumalistes du quotidien congolais Le Potentiel, pour ne

citer que ceux-là, éprouvent des difficultés à conjurer la pratique professionnelle joumalistique avec l’orientation politique de leur joumal. M’Pereng Djeri confirme ces propos dans son livre Presse et histoire du Congo. Kinshasa. Dans son étude qui analyse le discours de la presse congolaise de 1990 à 1995, il conclut que : «Le traitement des faits révèle que La Référence Plus et Le Potentiel ont joué un grand rôle non seulement dans l’amplification de Timage de Tshisekedi dans Topinion publique mais aussi un rôle de fanatisation (faisant des rapprochements entre Timage de Tshisekedi « leader máximo » et plusieurs noms et figures de libérateurs dont Moïse, Mandela, etc. et de manipulation. Lié à la personne de Tshisekedi, Le Potentiel a traité l’information avec légèreté faisant un amalgame entre Tinjure, la diffamation et la dénonciation »^.

La comparaison entre d’une part Timage du personnage L.D. Kabila et d’autre part la pratique joumalistique congolaise nous permet de confirmer la thèse selon laquelle le personnage souvent représenté dans la presse écrite congolaise reste le chef politique comme type de personnage par regroupement de données ayant en commun certains traits caractéristiques : chef de clan, chef coutumier, chef rebelle, chef d’Etat considéré avant tout comme revêtu de T autorité coutumière.

' KISONGA MAZAKALA, A., op. cit., p. 245. M ’PERENG DJERI, J., Presse et histoire du Congo-Kinshasa. Le discours de la presse et son rôle dans.., Paris, L’Harmattan, 2006, p. 207. 9.5. Approche empirique

Le fait que les récits des joumaux congolais adaptent leurs lignes éditoriales à l’image du personnage constitue pour nous la révélation de l’identité même des narrateurs (ici les joumalistes congolais) des récits et de celle des personnages centraux de ceux-ci.

P.S.A. L ’identité des narrateurs : versatile

Après analyse, nous avons déduit que les joumaux congolais ont une identité floue. Ils naviguent au gré des vagues dans ce sens que leurs lignes éditoriales sont le reflet des positions idéologiques des leaders politiques ou des chefs des clans... La Référence Plus l’a affirmé : la presse congolaise est une presse militante. De son côté, Le Potentiel, durant toutes les phases du récit, n’a fait que refléter la position d’E. Tshisekedi, le chef de l’UDPS.

9.5.B L ’identité des personnages : changeante

On a remarqué que les personnages représentés dans les récits congolais ont une identité changeante. Kabila, le personnage analysé dans un vaste réseau d’autres actants, est présenté à la fin de l’analyse comme ayant une seule tête mais plusieurs visages. L’expression est très

éloquente et symbolise toutes les fluctuations découvertes dans l’image du chef. Son identification va du Vieux Maquisard au chef de l’Etat, en passant par le chef rebelle ; du chef de l’Etat-otage des Tutsi au chef de l’Etat-nationaliste-patriote. Bien sûr, cela change car son statut change. Mais en réalité, son Etre n’a pas changé : il est à la conquête du pouvoir.

Cette façon de relater les faits nous révèle aussi la fragilité ( économique et technique) des médias congolais en général et de la presse écrite en particulier face à la puissance

économique ou financière du personnage principal des récits, la personne du chef, qui devient pratiquement un chef tradi-modeme.

D’autre part, le chef découvre lui aussi, le pouvoir des médias. Vu la situation, il est amené à signer avec les médias un contrat de complicité qualifié de tacite mais auquel les deux parties tiennent. Conclusion

La progression des informations sur le personnage Kabila est pratiquement identique dans les

deux joumaux analysés. Au départ, ces quotidiens insistent sur la figure de maquisard et à la

demière phase du récit sur celle de chef de l’Etat.

En effet, le récit des deux narrateurs {Le Potentiel et La Référence Plus) est un récit de

conquête. Cette conquête du pouvoir est relatée d*une manière assez semblable par les deux narrateurs. Certes, avec quelques différences.

Le Potentiel, ne cache pas son soutien à Tshisekedi, Topposant au pouvoir. Par contre. La

Référence Plus essaie de garder une certaine neutralité après avoir viré de bord pour se retrouver dans le camp de ceux qui soutiennent le pouvoir.

Pour les deux quotidiens, le personnage Kabila est au centre du récit depuis la phase initiale jusqu’à la demière. Mais, il faut souligner que le parcours narratif du récit et toutes ses transformations narratives nous révèlent qu’il s’agit d’une seule tête à plusieurs visages.

Autrement dit, le récit relate l’histoire d’un même personnage, mais représenté selon des angles différents. En 1996, le personnage Kabila est successivement vieux maquisard et chef rebelle ; en 1997, il est le chef de l’Etat mais otage ; de 1998 à son assassinat, il est le chef de l’Etat, nationaliste et patriote.

Le contexte du récit est particulier : il se caractérise par l’écartèlement des joumalistes et par la précarité financière des organes de presse. La presse congolaise peut être qualifiée de presse au gré des vagues. La plupart des joumaux congolais ne sont pas constants dans leurs lignes éditoriales. La pratique professionnelle d’une bonne information est sacrifiée au profit des prises de position militantes. Les accointances avec les acteurs politiques maintiennent les joumaux dans un état de dépendance vis-à-vis des personnages centraux et par conséquent, ceux-ci sont toujours à la une. Compte tenu de la précarité de leur situation financière, les narrateurs sont contraints à réduire l’écriture joumalistique au sensationnel ou à l’apologie du chef politique.

Le regroupement des professionnels des médias se faisant plus en fonction des affinités ethniques, tribales, régionales que des compétences réelles constituent des facteurs qui, selon nous, font que chaque journal congolais vole au gré de l’idéologie d’un parti politique ou d’un

leader politique dont il défend la cause.

En outre, par sa culture afiicaine, le joumaliste congolais est très marqué par la conception du pouvoir du chef. Le pouvoir du chef est sacré et il est le père, le protecteur, le donateur, le plus grand bienfaiteur. C’est le chef de clan, de tribu, de parti politique qui assure la

subsistance. Voilà une raison de plus qui oblige lejoumaliste congolais à sacrifier parfois les principes et les règles d’une bonne écriture joumalistique.

Par conséquent, cela nous a pam difficile de distinguer dans les articles de la presse congolaise les informations des opinions, les opinions des commentaires et les commentaires des critiques. Les articles sont dans la plupart des cas des réponses du chef politique aux critiques d’un autre chef. On remarque que les joumaux ne rendent pas compte du déroulement des événements. L’information fait vite place au commentaire et les articles prennent l’allure des éditoriaux (c’est-à-dire qu’il s’agit d’une prise de position des joumalistes qui expriment leurs opinions au lieu d’aider les lecteurs à se faire une opinion personnelle).

En conclusion, nous ne pouvons que confirmer la thèse suivante : aussi longtemps que beaucoup de joumaux congolais (à part quelques exceptions qui confirment la règle) resteront précaires attendant la manne des chefs politiques, qui en réalité sont des chefs tradi-modemes, la presse congolaise continuera à pratiquer un journalisme au gré des vagues dont les lignes

éditoriales ne seront dictées que par la suprématie écrasante du personnage politique et la pratique joumalistique d’opinion militante. Nos joumaux deviendront de véritables milices au service de chefs claniques, tribaux, régionaux. Conclusion générale

A ce stade, il s’agit de donner une appréciation globale du travail effectué. Avant toute chose,

nous voulons présenter une synthèse de la conquête du pouvoir par L.D. Kabila telle qu’elle

est relatée dans les deux joumaux de la presse congolaise. Le Potentiel et La Référence Plus.

Dans la suite, il nous semble opportun d’évaluer l’applicabilité de notre grille d’analyse : a-t-

elle été pertinente ? Convient-elle pour analyser d’autres textes ? Que faut-il amender ? Après

ce regard critique sur notre méthode, nous reviendrons d’une manière synthétique sur le

personnage central du récit, sur l’autorité coutumière, sur le contexte (socio-politique et

médiatique) congolais. Finalement, nous aborderons le problème suscité par les relations qui unissent les joumaux congolais et le chef ou leader politique.

Mzee Laurent-Désiré Kabila est le personnage central de notre récit. En observant les

constmctions du personnage réalisées par les deux joumaux, on constate qu’il a un profil

identique mais qu’il est décrit avec des mots propres à chaque narrateur. Notre observation

s’est appuyée d’une part sur la diachronie des événements faisant partie du récit de la

conquête du pouvoir, et d’autre part, sur l’analyse comparative des deux joumaux. Il faut

préciser que cette analyse a pris comme termes de comparaison la progression des

informations sur le personnage mais aussi et surtout la politique rédactionnelle des deux

joumaux. Nous avons remarqué que l’évolution du personnage en tant que chef (rebelle ?

politique ? d’Etat ? otage ? indépendant ? coutumier ?) mettait en évidence une panoplie de

traits caractéristiques nous permettant d’inférer qu’il avait exercé successivement toutes ces

fonctions. On peut donc émettre l’idée, sans crainte d’être contredit, que le personnage en question est un chef

Le jo u m al Le Potentiel représente L.D. Kabila comme personnage central dans le récit de la

conquête du pouvoir. Toutefois, il n’évoquera ce personnage central que dans le courant du

deuxième mois du conflit armé qui commence à l’Est du Zaïre. H le dépeint comme un vieux maquisard, un homme fini. La plume du Potentiel en ce début de conflit, lequel est compris dès le départ comme une invasion étrangère, n’a pas été favorable à ce compatriote mal connu de la nouvelle génération des Zaïrois. H relate l’histoire d’un opposant armé à Mobutu depuis la première république, celle des années 1960 à 1965. Mais un opposant qui n’a pas pu résister à l’armée de Mobutu et a préféré prendre le maquis. Au fait, c’est quelqu’un d’anéanti par Mobutu qui réapparaît.

Le fait que le joumal le qualifie de vieux maquisard, d’homme fini suffit pour affirmer qu’il ne perçoit pas encore l’importance de ce personnage qui deviendra le héros. Cependant, vu la succession rapide des événements, il ne tardera pas à changer sa vision de cet homme. Au fil des jours, Le Potentiel le représentera comme chef rebelle, et puis chef de l’Etat mais pris en otage par les Tutsi et enfin chef de l’Etat indépendant. Même si le joumal lui colle cette dernière étiquette, il ne manque pas de saisir toutes les occasions pour l’inviter à collaborer avec Etienne Tshisekedi, le leader de l’opposition non armée.

Tout compte fait, le parcours narratif de la constmction de L.D. Kabila est clair : du vieux maquisard au chef de l’Etat à qui le joumal voudrait subrepticement imposer de collaborer avec l’autre leader politique E. Tshisekedi, considéré par le joumal comme le chef légitime car élu à la CNS.

La Référence Plus représente aussi L.D. Kabila comme personnage central du récit qu’il qualifie de guerre de l’Est. Cependant, contrairement au Potentiel, peu de temps après le début du conflit. La Référence Plus considère L.D. Kabila comme une figure importante. Très vite, ce joumal qualifiera Kabila incontournable. Le fait qu’il lui attribue ce qualificatif dans ce contexte de la guerre d’invasion, nous semble être un autre indice de différenciation par rapport au Potentiel

Le quotidien ne suit pas la même ligne politique que le premier. Nous pouvons en dégager quelques observations. Bien que dans le contexte congolais les deux joumaux soient classés parmi les joumaux de l’opposition, leurs lignes éditoriales paraissent différentes. Le Potentiel affiche un soutien ouvert, imperturbable et même exagéré à E. Tshisekedi, le leader de l’opposition. En effet, on peut affirmer que Le Potentiel est un joumal de l’opposition

« militante » à cause de ses accointances avec le chef politique de l’UDPS. D’ailleurs, c’est un jo u m al Tshisekediste et il ne s’en cache pas. Par contre, La Référence Plus apparaît comme un joumal de l’opposition constmctive pour deux raisons, à savoir l’évolution positive de sa politique rédactionnelle (sa ligne éditoriale), et surtout son esprit de neutralité et d’indépendance vis-à-vis du chef politique. Il faut reconaître, pour clore ce point sur la construction du personnage, que les deux joumaux

partent du « noyau dur », c’est-à-dire les éléments communs aux deux représentations (par

exemple les attributs tels que vieux maquisard, M zee...) auquel s’ajoute la touche propre de

chaque joumal qui est dictée par sa ligne politique, ses relations avec les chefs politiques et

enfin par la situation précaire de toute la presse congolaise (manque de capitaux et moyens

financiers). Cela va sans dire, la place du chef (pas toujours démocrate, mais plutôt tradi-

modeme) et le contexte congolais caractérisé par l’instabilité polhique, l’insécurité, le

marasme économique, le retard dans l’acquishion de nouvelles technologies déterminent en

grande partie la politique rédactionnelle de la presse congolaise.

Les deux quotidiens nous relatent un récit en quatre phases ayant pour personnage principal

dans cette histoire de conquête du pouvoir, L.D. Kabila. Une seule et même tête à plusieurs

visages. Un personnage resté énigmatique et insaisissable. Il a la capacité de surprendre par

son évolution. Il est le héros mort au combat. Il a donné sa vie pour la nation. Son assassinat

Ta rendu immortel aux yeux de bon nombre de ses compatriotes. Il fiat un personnage

dynamique ; on le voit par exemple dans son identification : du vieux maquisard au chef de

l’Etat (du maquis à la présidence de la République), il s’est qualifié face à toutes les

épreuves qu’il a rencontrées : la guerre contre Mobutu, la guerre au sein de l’AFDL, la guerre

contre les agresseurs (Rwandais, Ougandais, etc. bref, la coalition Tutsi) et surtout la guerre contre les prédateurs étrangers.

Notre grille d’analyse

Au moment de constmire notre grille d’analyse, nous avons éprouvé quelques difficultés. La

première était le choix du modèle. Nous nous posions la question de savoir quel modèle serait

directement applicable à notre corpus. Nous avons hésité entre plusieurs méthodes : l’analyse

de contenu, l’analyse du discours, etc. Mais considérant notre objet d’étude et étant donné

notre corpus : des textes joumalistiques considérés comme des récits, nous avons opté pour la

méthode narrative mais qui serait obligatoirement complétée par d’autres techniques

d’analyse. L’interdisciplinarité aidant, il fallait mélanger plusieurs techniques, en faire une pâte qui servirait à modeler notre grille d’analyse. Voilà un pari qui n’était pas gagné d’avance ! Une deuxième difficulté : le choix des joumaux. Au départ, nous avons été tentés de consulter

plusieurs joumaux de tendances différentes. Mais nous nous sommes dit : ne serait-ce pas

possible de déceler les similitudes et les différences dans deux joumaux de même tendance ?

Le pari est gagné ! Le Potentiel n’est pas La Référence Plus et vice-versa. Le rapprochement

de ces joumaux qui, de prime abord, semblaient être de même tendance, nous a permis de les

classifier autrement, à savoir joumal de l’opposition militante pour le premier et joumal de

l’opposition constmctive pour le deuxième. En outre, cette analyse comparative nous a donné

la possibilité d’approcher la quintessence même de la presse congolaise en général.

Une troisième difficulté : cette grille d’analyse dont les pièces maîtresses sont issues de plusieurs matrices nous permettra-t-elle d’atteindre les significations ? Avant de nous attarder

sur l’appréciation même de notre méthode, il convient de faire remarquer que notre grille d’analyse n’est pas restée statique. Elle fut malléable et dynamique. Au fur et à mesure que nous progressions dans l’analyse, nous avons été amenés à laisser tomber certains points que nous jugions sans grande importance.

En constmisant notre grille d’analyse, notre objectif était d’atteindre les significations. Dans ce cas, il nous fallait absolument partir, comme le suggère Jean-Jacques Boutaud, de « la matérialité du signe, comme forme signifiante en elle-même de signification, mais plus encore, comme forme symbolique à travers laquelle les sujets se définissent eux-mêmes »\

Cette approche privilégie le paradigme de la signification comme base épistémique et cherche

à le constmire sur le réel. Car, pour reprendre Greimas, « l’homme conçoit le monde en l’humanisant à travers des systèmes signifiants »^. C’est dans cette optique que nous avons considéré ces signes linguistiques organisés par les joumalistes comme des récits de vie.

En appliquant notre grille d’analyse à ces textes, les résuhats obtenus nous ont démontré que ce dispositif méthodologique ne se prêtait pas à une application automatique à l’ensemble du corpus et ne prétendait pas répondre de la même manière à tous les points de l’analyse. Nous en avons déduit que là où l’application de la grille nous faisait déboucher sur des répétitions, des retours, des redondances, nous serions amenés à les considérer d’une manière synthétique et à faire valoir la fréquence d’apparition. Voilà une preuve de la malléabilité de notre grille, ce qui était indispensable vu l’importance de notre corpus.

‘ BOUTAUD, J.-J., Sémiotique et communication. Du signe au sens, Paris, L’Harmattan, 1998, p. 93. ^ Idem, p. 94. Afín de suivre pas à pas la construction du personnage et la diachronie des événements et par

conséquent cerner le parcours génératif des significations, nous avons opté pour un corpus

très étendu. Il a fallu parcourir les parutions quotidiennes des deux joumaux depuis octobre

1996 jusqu’à janvier 2001. C’est à partir des chapitres VI et VII consacrés à l’analyse que

nous nous sommes rendus compte de l’ampleur de ce corpus et que nous nous sommes

demandé s’il n’était pas préférable de laisser tomber certains points de la grille d’analyse (par

exemple la mesure de superficie des articles). Nous en avons conclu qu’une grille d’analyse

doit rester souple et toujours adaptée à la taille du corpus. Forts de cette expérience, nous

conseillerions de choisir soit des corpus plus restreints qui permettraient une analyse plus

détaillée, soit des corpus plus vastes pour une analyse restreinte. Cela nécessiterait alors une adaptation de la méthode.

D’autre part, le découpage de notre matériel d’analyse, ou mieux la division de notre macro­

récit en plusieurs phases n’a pas posé de problème si ce n’est la détermination des limites

entre la troisième phase, qui commence le 2 août 1998 et se termine en principe par la

proclamation du cessez-le-feu et la demière. Celle-ci indique le début de la période des

négociations, où il a été question des tentatives en vue de nouvelles alliances. Il est difficile de

dire exactement quand commence l’application des Accords de paix. Pendant que la recherche

d’une solution diplomatique à la crise avançait, le cessez-le-feu n’était toujours pas respecté.

D’où la difficulté de mettre une ligne de démarcation nette entre les deux phases.

Il convient aussi de dire un mot sur un autre point de la méthode, à savoir les champs

sémantiques. A ce sujet, il était primordial de trouver des critères qui présideraient à la recherche de ces champs. Ensuite, il fallait fixer l’objectif à atteindre par cette procédure.

Puisque la recherche de signification passe par les stmctures sémio-narrafives, nous avons pensé et expérimenté après analyse que la procédure nous rapprochait des axes sémantiques majeurs constituant une première base de données dans la découverte du parcours narratif du récit. Notons qu’ils sont classés d’après leur importance et dans le respect de la chronologie des événements. C’est pour cette raison qu’ils sont disproportionnés : ils apparaissent en grande quantité dans une phase, en petit nombre dans une autre.

Quant aux codes disjonctifs, nous avons constaté qu’ils ont été d’im grand apport. Leur décodage nous a permis d’approfondir la compréhension des signes. Nous avons découvert que leurs relations oppositionnelles constituaient comme les champs sémantiques, le système

élémentaire des significations au niveau profond des structures sémio-narratives.

En ce qui concerne l’identification du personnage central et des autres actants, cela s’est

effectué aisément. La reconstruction de l’identité est passée par la caractérisation. Le nom, le

sobriquet, le surnom sont les véritables marques existentielles de l’individu, plus spécialement

en Afrique où la plupart des noms constituent un programme de vie. Dans notre cas, le nom

du personnage paraît une parfaite illustration de sa métamorphose : Laurent-Désiré Kabila

devient Mzee Kabila. Ce changement de nom traduit non seulement l’évolution du personnage mais aussi et surtout son parcours dans l’histoire de la conquête du pouvoir.

Dans notre quête des significations, les étiquettes attribuées à notre persormage et aux autres actants nous ont permis de saisir davantage leur Etre, leur Dire et leur Faire. Dans la suite, après les avoir systématisées, nous les avons classifiées en trois catégories : attributs favorables, attributs défavorables et attributs neutres. Toutefois, il ne frit pas facile de dénicher la dernière catégorie en raison des critères de classification moins déterminants que nous nous étions fixés en tenant compte du contexte congolais. A titre d’exemple, les attributs tels que « le guide », « le penseur » etc. ont une connotation péjorative liée à la période du MPR, Parti-Etat de Mobutu.

Grâce à la caractérisation nous a pu repérer de manière plus organisée la construction du personnage du chef dans le contexte africain d’une part et le vaste réseau de relations qu’il entretient d’autre part. Enfin, il y a le schéma actantiel qui fut aussi une démonstration sans faille du programme narratif Mzee Kabila est resté le personnage central depuis son apparition dans le récit jusqu’à son assassinat. Il est le héros dans le récit et c’est l’image que les Congolais ont gardée de lui.

Pour clore cette appréciation de la méthode, nous voudrions faire remarquer que globalement, l’application de notre grille d’analyse a été satisfaisante. Toutefois, il nous semble opportun de souligner la place qu’occupe le contexte dans l’imivers de la construction du personnage.

Le texte à lui seul contient le sens et les significations. Et dans la quête des significations, il ne faut pas chercher à reconstruire l’intention du producteur du récit, mais plutôt chercher à cerner le contexte de production, surtout quand il s’agit d’im récit de vie. Nous avons également observé que le type de personnage et les relations qu’il entretient avec

le narrateur sont déterminants pour ce demier. L’analyse comparative qui consistait à

présenter d’une manière synoptique les deux joumaux nous a semblé indispensable en vue de

répondre à l’interrogation suivante : le personnage du chef n’influence-t-il pas le parcours

narratif des récits joumalistiques congolais ? Et le cas échéant, dans quelle direction ? La

comparaison des informations concemant le personnage livrées par chaque joumal nous a fait

découvrir que les accointances existant entre le chef ou leader politique et les médias

congolais influençaient fortement le parcours narratif des récits et pas toujours d’une façon

positive. En outre, cette comparaison nous a conduit à extrapoler les deux joumaux analysés et à traiter de la presse congolaise en général.

Dans la demière partie du travail, grâce aux résultats de cette étude comparative, nous avons

pu approfondir le type de personnage, le contexte congolais et le fonctionnement de son

univers de production. Le chef ou le leader politique est avant tout un chef coutumier : revêtu

d’abord de l’autorité traditionnelle, ensuite d’un pouvoir démocratique c’est-à-dire im pouvoir

émanant du peuple. De par son pouvoir coutumier, il est le chef suprême et c’est lui qui

oriente toute la vie de ses sujets. Il se distingue par le saupoudrage des dons. C’est pourquoi,

il ne peut pas être représenté de n’importe quelle manière par les narrateurs des récits. Toute

la presse congolaise en est consciente et essaie de vivre en conséquence : à travers ses récits,

elle veille à entretenir d’étroites relations (des accointances) avec le chef en vue d’obtenir des

dons de toutes sortes. Cela a été démontré dans l’analyse de son fonctionnement.

Personnage et organisation narrative

Dans le cadre de T organisation interne du récit, le personnage joue un rôle décisif C’est

pourquoi, il convient d’insister sur l’interaction qui existe entre le personnage et le narrateur.

Au cours de l’analyse de notre récit, nous avons pu observer la pression considérable que le personnage exerce sur le narrateur. Dans notre cas, les deux joumaux {Le Potentiel et La

Référence Plus) occupent la place du narrateur et L.D. Kabila celle du personnage central ayant en même temps le statut de chef (coutumier-modeme). Les relations entre ce personnage et le narrateur ont fortement orienté le parcours narratif du récit. En outre, ces relations et le statut de chef du personnage ont influencé la ligne éditoriale de chaque joumal. La position idéologique de chaque joumal (soutien ou rejet de Kabila) en est une illustration.

A la première phase du récit, notre personnage est dans l’ombre, le narrateur en l’occurrence

Le Potentiel et La Référence Plus donne une représentation négative du personnage. A la

deuxième phase, le contact ayant été établi entre les deux, la constmction de l’image du

personnage prend une nouvelle direction : son image ne s’améliore pas totalement à cause des

étrangers qui l’entourent Par contre, à la troisième phase, quand le narrateur explique

l’agression dont est victime le pays, le narrateur semble être conquis par le personnage. Enfm,

à la demière phase, il est présenté comme le héros. Le programme narratif est donc bel et bien

dépendant des accointances qui existent entre le narrateur et le personnage.

De plus, le personnage se serait servi de son statut de chef (coutumier et modeme) pour jouer

un rôle encore plus décisif dans l’organisation inteme de notre récit. Pour rappel, le chef

africain jouit d’une autorité coutumière, caractérisée par un pouvoir illimité et le saupoudrage

des dons. Voilà ce qui lui permet de disposer de ses sujets comme il l’entend et d’exercer une

influence sur toute la vie sociale, spécialement sur les médias.

A titre illustratif, quand Kabila fait un don de 1.000.000 $ USA à la presse congolaise en

septembre 1998, la précarité de celle-ci aidant, non seulement le ton de la presse change, mais

elle est aussi très divisée à cause des disputes engendrées par le partage de ce don présidentiel

(l’affaire CASPROM). C’est le personnage central qui en profite alors pour améliorer son

image. Somme toute, le personnage détermine les contours de l’univers de production du récit et oriente d’une manière décisive le programme narratif

En ce qui conceme le rythme du récit : il nous paraît irrégulier. Quand on compare le nombre

de qualificatifs attribués au personnage (les positifs étant plus nombreux que les négatifs à la

troisième phase), on se rend compte que le rythme du récit est à la traîne de la dynamique du

chef : plus le chef est fort et fait des cadeaux, plus il se positionne au centre du récit et par

conséquent les attributs positifs abondent. Le narrateur lui accorde alors plus de temps ou

d espace. Dans le cas précis du Congo, ce fait conduit à une répartition inégale des séquences

du réch. On a remarqué une suprématie écrasante de l’information politique qui est encore

renforcée par la présence d’un grand nombre d’événements liés à la politique par rapport à

d’autres informations d’ordre économique, culturel, sportif Toutes les parutions contenant les

1236 articles analysés n’avaient à la une que les informations politiques. Face à un tel déséquilibre, comment procéder pour analyser un tel récit ? Il est indispensable que l’analyse s’adapte à ce rythme dans Tobservation et le traitement de Tinformation. Autrement dit, celui

qui fait l’analyse, doit s’attendre à découvrir des phases et des séquences très dispro­

portionnées, par le fait même des résuhats tout aussi disproportionnés.

Faisant référence à la question que nous nous sommes posé au début ; notre récit est-il clôturé

ou non ? La réponse est qu’il ne l’est pas. Il ne s’arrête pas à la mort du personnage principal

puisque l’assassinat de Mzee ne fait pas tomber son nom dans l’oubli. Au contraire, le fait

qu’il ait trouvé la mort de cette façon-là a renforcé son image de héros et a de plus ravivé les

mobiles de son combat : la défense de l’intégrité territoriale, le nationalisme, l’indépendance

et les intérêts des Congolais comme en témoignent le narrateur du récit et les autres auteurs.

A cause de son héroïsme, Le Potentiel écrit à sa mort : « Les Kinois rendent un hommage

mérité à L.-D. Kabila Beaucoup d’autres auteurs, même parmi ses opposants, ont soutenu

son combat. Il suffit de lire l’ouvrage d’Honoré Ngbanda Nzambo à propos des crimes

commis en Afrique Centrale pour s’en convaincre. Il affirme en effet : « La remise en cause

par Kabila des contrats signés avec l’AMFI en faveur d’Anglo-American Corporation,

compagnie sud-africaine, d’une part, et la dénonciation du contrat de privatisation de la

Gécamines, d’autre part, ont constitué l’étincelle de cette deuxième guerre qui a abouti à

l’élimination physique de Laurent-Désiré Kabila. Les objectifs et les visées expansionnistes de Paul Kagame coïncident parfaitement... y?.

Dans le même ordre d’idées, Emmanuel M.A. Nashi, paraphrasant Kabila lui-même, écrit :

« Pourquoi ne voulaient-ils pas de Kabila ? Parce que Kabila n’était pas manipulable. Mais, ce qu’ils voulaient, c’est le Congo, ce n’est pas du tout Kabila [...] Son assassinat fut une

décision politique calculée. Finalement, quel que soit le complot qui l’a emporté, il est certain

que les commanditaires ont mesuré les conséquences de leur acte sur l’avenir du Congo et sur celui de l’Afrique centrale »^.

Voilà qui fait de Kabila un héros, mort sur le champ de bataille pour la nation. Une autre

raison qui nous pousse à croire que notre récit n’est toujours pas clôturé et qu’à ce jour, la

^ Le Potentiel du 22/01/2001. NGBANDA NZAMBO, H., Crimes organisés en Afrique Centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux, Paris, éditions Duboiris, 2004, pp.227-228. Lire M.A. NASHI, E., Pourquoi ont-ils tué Laurent-Désiré KABILA?, Paris, L’Harmattan, 2007, pp. 19-80. conquête des terres congolaises et du pouvoir continue. A TEst du pays (dans le Nord et le

Sud Kivu spécialement) cette histoire de conquête se poursuit avec les envahisseurs. Voilà une illustration d’un récit qui reste ouvert.

Du narrateur au narrataire

L’analyse de notre récit s’est effectuée dans le cadre de Tunivers de production. Et on serait incomplet si on ne touchait pas à l’autre pôle de cet univers, à savoir Tunivers de réception.

Car l’un ne va pas sans Tautre. C’est ainsi que, parler du narrateur nous amène logiquement à aborder les problèmes relatifs aux narrataires. Ce faisant, nous sommes conscients d’aller au- delà des limites tracées pour le présent travail.

Toutefois, en examinant les résultats obtenus après l’analyse du narrateur et des relations qu’il entretient avec le personnage, nous en sommes arrivés à nous préoccuper également du narrataire. En effet, nous nous sommes demandé quelle est la réaction du narrataire face au récit du narrateur. Concrètement, que pensent les congolais du premier dénouement du récit de la conquête du pouvoir par Kabila où celui-ci est représenté comme le héros? Ont-ils la même conception du récit que le narrateur?

Voilà quelques interrogations qui ouvrent une perspective d’avenir. On pourrait envisager deux possibilités pour mener à bien une telle étude : soit continuer l’analyse des récits joumalistiques dans le but de découvrir la réaction du narrataire, soit descendre sur le terrain en vue de rencontrer et d’interroger directement le narrataire dans son contexte. C’est le projet dans lequel nous voudrions désormais nous investir. Bibliographie

Sur le récit et le récit médiatique

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Sur le discours de la presse et la presse congolaise

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Analyse d’un conflit et transfert d'armes vers lAfrigue Centrale, Bruxelles, Coédition GRIP- Editions Complexe, 1999, 52p.

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KALOMBO NKOLE Dieudonné, Kabila, le nouveau Mobutu : Vers quel Congo ?

Introduction au débat utile, Saint-Géry, édition Pistes Africaines, 1999, 180p.

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LANOTTE Olivier, Guerres sans frontières en République Démocratique du Congo, Bruxelles, Coédition GRIP-Editions Complexe, 2003, 264p.

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2. Les articles et les revues

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BOLELA Albert Oscar, La Presse au Congo, in Congo-Afrique, n°39, (1969), pp. 188-289.

BOLELA Albert Oscar, Un aperçu de la presse congolaise écrite par les noirs de 1885 à 1960, in Congo-Afrique, n°40, (1969), pp.5-23. Central Africa, La Rébellion au Congo : Acteurs Internes et Externes à la crise, in

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Jeune Afrique l ’intelligent, L ’état de l ’Afrique 2004, hors-série n°6, 2004.

Jeune Afrique l ’intelligent, L'état de l ’Afrique 2005. 53 pays à la loupe, hors-série n°8, 2005. Les cahiers du CEDAF, n°8, 1972.

Les cahiers du CEDAF, n°l, 1975.

Les cahiers du CEDAF, n°7/8, 1975.

Les cahiers du CEDAF, n°3, 1976.

Les cahiers du CEDAF, n°4/5, 1976.

Les cahiers du CEDAF, n°l, 1978.

Les cahiers du CEDAF, n°8, 1979.

Les cahiers du CEDAF, n°2/3, 1979. Les cahiers du CEDAF, n°4/5, 1980.

Sur les illustrations de la presse

BOURDIEU Pierre & alii. Un art moyen. Essai sur les usages sociaux de la photographie, 2® édition, Paris, Les Editions de Minuit, 1993, 360p.

EASTMAN HOUSE George & NY Rochester, Histoire de la photographie de 1839 à nos jours, Bonn, Taschen, 2000, 765p.

ELLSEN Isabel, Je voulais voir la guerre, Paris, Editions de la Martinière, 2000, 179p.

Museum Ludwig Cologne, La photographie du 2(f siècle, Bonn, Taschen, 1996, 760p.

YAPP Nick & HOPKINSON Amanda, 150 years of Photo Journalism, Jahre

Photojournalismus, ans de photos de presse, Hohn, The Huhon Getty Picture Collection, 1995, 896p. Dictionnaires et encyclopédies

BALLE Francis (sous la direction de). Dictionnaire des médias, Paris, édition Larousse- Bordas, 1998, 273p.

CACALY Serge, F. LE COADIC Yves, POMART Paul-Dominique & SUTTER Eric,

Dictionnaire de l ’information, 2^ édition, Paris, édition Armand Colin, 2004, 274p.

CHARAUDEAU Patrick & MAINGUENEAU Dominique (sous la direction de). Dictionnaire d ’analyse du discours, Paris, Le Seuil, 2002, 661p.

Encyclopédie universelle, corpus 1-28, Paris, édition Encyclopaedia universalis, 2002.

Lexique d'information communication, Paris, Edition Dalloz, 2006, 476p.

SFEZ Lucien, Dictionnaire critique de la communication. Tomes 1&2, Paris, PUF, 1993, 1780p.

Corpus

Le Potentiel de n°840 du 07/10/ 1996 au n° 910 du 31/12/1996.

Le Potentiel de n°911 du 02/01/1997 au n° 1211du31 /12/1997.

Le Potentiel 1212 du 02/01/1998 aun° 1508 du 31/12/1998.

Le Potentiel de n°1509 du 05/01/1999 aun°1818 du 31/12/1999.

Le Potentiel de n°1814 du 05/01/2000 au n°2112 du 30/12/2000.

Le Potentiel à Q jfim du 02/01/2001 aun°2125 du 22/01/2001.

La Référence Plus de n°852 du 03/10/1996 aun°904 du 31 /12/1996.

La Référence Plus de n°906 du 06/01/1997 au n° 1171 du 31/12/1997. La Référence Plus de n°l 172 du 02/01/1998 au n° 1469 du 31/12/1998. La Référence Plus de n°1470 du 05/01/1999 au n°1766 du 31/12/1999.

La Référence Plus de n°1767 du 03/01/2000 au n°2057 du 30/12/2000.

La Référence Plus de n°2058 du 03/01/2001 au n°2074 du 25/01/2001. Annexes

Annexe 1 : Le Potentiel : inventaire du corpus

Octobre 1996

Date Type d'article Qui dit Quoi Référence au Photo du personnage personnage 7.10 Interview Mulamba Kalala S’il ...Rwandais posent encore 0 0 des actes... 15.10 Factuel £. Musangana Troubles ethniques à l'Est du 0 0 Zaïre 16.10 Factuel Zaïre News Banyamulenge, un Etat dans un 0 0 Etat 17.10 Factuel E.Mukuna Conflit Zaïre-Rwanda, 0 0 L’effort de guerre 18.10 Factuel L.M.K. L’Union europ. soutient 0 0 lesrebellesBanvamulenge 21.10 Editorial OZRT Officiel zaïrois Banyamulenge,une tribu créée 0 0 OZRT de toutes pièces 22.10 Factuel Aucun Le sang continue de couler au 0 0 Sud-Kivu 23.10 factuel Le Potentiel Le drapeau rwandais flotte sur 0 0 le Nord-Kivu ! éditorial M. Mutinga Un pavs c’est ...hommes 0 0 24.10 Factuel Aucun Rwanda, Burundi et Zaïre 0 0 s’entraccusent 25.10 Factuel Le Potentiel Bukavu sous couvre-feu 0 0

30.10 Interview L. Mulamba MunguI critique la 0 0 politique étrang. du Zaïre

Novembre - décembre 1996

Date Type d'article Qui dit Quoi Allusion au Photo du personnage personnage 7.11 Factuel Mulamba wa ba Kissassé Ngandu chapeau de 0 0 Mulamba l'invasion du Zaïre 11.11 Déclaration Secrétaire PALU Guerre de l'Est 0 0 I2.II Factuel E.Kabongo Invasion ...complot intern. + 0 13.11 Factuel Le Potentiel Un complot Tutsi-Udi contre 0 0 la République. 14.11 Factuel Zaïre news Communauté Intern, se ré­ 0 0 Factuel Le Potentiel veille et Mobutu sort de son silence 18.11 Factuel Le Potentiel L'après-Mobutu projeté... 0 0 19.11 encadré Tshidibi Kabila gouverne + 0 Editorial M. Mutinea France-Zaïre :1e réalisme 0 0 25.11 Factuel E.Kabongo Pq. la communauté 0 0 intemationale a-t-elle abandonné le maréchal Mobutu après 3 1 ans 30.11 Factuel Le Potentiel Kabila avance ! + 0 Editorial Le Potentiel Une progression inquiétante + 0 4.12 Factuel Le Potentiel Kabila + 0 encadré Tshidibi Déjà des pro-kabilistes + 0 6.12 encadré J. N’Sakawa Kabila = faux héros + 0 9.12 Factuel Le Potentiel Des milliers de soldats + 0 zaïrois rejoignent Kabila + 0 18.12 Factuel Le Potentiel Mobutu a tenu un discours 0 0 responsable 19.12 Factuel Le Potentiel Général Mahele ;une des 0 0 attentes a été satisfaite 23.12 Factuel Le Potentiel Mobutu poignarde le peuple 0 0 dans le dos 26.12 Factuel Le Potentiel Mobutu a roulé le peuple 0 0 27.12 Factuel Le Potentiel Mobutu hué hier à Kinshasa 0 0 à son retour de Gbadolite 28.12 factuel Le Potentiel Kabila anné moralement par + 0 Mobutu 30.12 Factuel Le Potentiel Kisangani et Lubutu dans la + 0 hantise de l’arrivée de Kabila

Janvier - février 1997

Date Type d'article Qui dit Quoi Allusion au Photo du personnage personnage 2.01 Factuel Le Potentiel Mobutu aurait pu se taire 0 0 3.01 Factuel Le Potentiel Mobutu et Kengo ;deux vendeurs 0 0 d’illusions Editorial M. Mutinga Kabila s’en va-t-en guerre... + 0 factuel Zaïre News Kabila affirme avoir repoussé... + 0 8.01 Factuel Musangana Mahele et Kabila sur le pied de + 0 guerre 9.01 Factuel W.Tshitenge Mobutu s’est attiré les foudres.. 0 0 10.01 Factuel Le Potentiel Vers l’intemationalisation de la + 0 guerre de l'Est 11.01 Editorial Le Potentiel Inquiétudes des Occidentaux et 0 0 perspectives d’un coup... 13.01 Factuel M.M. Kabila fait face à un dissidence + 0 Éditorial Le Potentiel Nsbanda se lave les mains 0 0 17.01 Editorial Le Potentiel Des hommes de Kabila arrêtés à + 0 Kinshasa 22.01 Factuel Le Potentiel Grand soutien de Kabila, + 0 rOueanda incapable de mater... + 0 24.01 Factuel Le Potentiel Mahele à 200 km de Goma + + carte du 28.01 Factuel Mwamba wa ba Wash. et Bruxelles poussent + 0 Mulamba Kinshasa à négocier avec Kabila et les Rwandais 29.01 Factuel Le Potentiel Kabila menace de s'attaquer à 4- 0 Kisangani 1.02 Interview Zaïre News/Le Kabila fait sensation à Kinshasa + + Potentiel Preuves à l’appui, Zaïre accuse le Éditorial Le Potentiel Rwanda et l’Ouaanda 0 0 3.02 Factuel Le Potentiel Kabila relance Gizenga et + 0 Tshisekedi 4.02 Factuel Le Potentiel Kabila : un ultimatum pour + 0 narguer les Faz 5.02 Editorial M.Mutinga Kabila menace le fauteuil de + 0 Kengo 6.02 Factuel Le Potentiel Mobutu voudrait négocier avec + 0 Kabila encadré Tshidibi Erreurs des idées fixes 0 0 7.02 Factuel Le Potentiel Les Etats-Unis prennent les + 0 devants Factuel Eddy Mukuna Les hommes de Kabila seraient-ils + 0 déjà à Lubumbashi 12.2 Factuel Le Potentiel Kabila exige un geste :1a + 0 démission de Kenao 13.2 Factuel Le Potentiel L’armée accuse ...Kenso 0 0 15.2 Factuel Le Potentiel Le message de Museveni à 0 0 Mobutu 17.2 Filet M.M. Bemba...pour les négociations + 0 avec Kabila 18.2 Factuel Le Potentiel Bukavu...bombardées par les Faz 0 0 Entre le réalisme et l'entêtement Éditorial Le Potentiel 0 0 19.2 Factuel Le Potentiel Kabila menace de détruire la base + 0 aérienne de Kisangani Éditorial M.Mutinga Pourquoi le marché de Bukavu au 0 0 lieu de Cvaneugu ? 20.2 Factuel Le Potentiel Kabila signe sa 1'^' visite + 0 diplomatique Factuel Mwamba Les Zaïrois aspirent au 0 0 chanaement, mais pas avec... 21.2 Factuel Le Potentiel Kabila réussit à opposer Mobutu et + 0 Kengo Editorial Le Potentiel Politique intérieure + 0 Brève St.Théo. Nganau Guerre de l'Est: solution + 0 22.2 Factuel Le Potentiel Les négociations avec Kabila + 0 ont commencé Editorial Le Potentiel Kengo une intransigeance 0 0 suicidaire

24.2 Factuel Le Potentiel Les Faz bombardent, Kabila + 0 avance Editorial Le Potentiel Guerre.négociation, confusion 0 0 25.2 Factuel Le Potentiel Pourquoi notre armée ne se bat- + 0 elle pas ? Editorial M.Mutinga Les Faz n’ont pas besoin que des 0 0 armes et des munitions 26.2 Factuel Le Potentiel Kabila communique ses exigences + 0 à Mandela Factuel J.N’Saka wa Négociations Mobutu-Kabila... + 0 N ’Saka 212 Factuel Le Potentiel Français et Beiges driblés... + 0 Objectifs des Occidentaux : + 0 Editorial M.Mutinea éliminer... 28.2 Factuel Le Potentiel Tripartite Mobutu-Kabila- + 0 Tshisekedi Editorial M.Mutiii2a Négociations zaïro-zaïroises 0 0

Mars - avril - mai 1997

Date Type d'article Qui dit Quoi Référence Image du au personnage personnage 1.03 Factuel Le Potentiel Kabila continue à gagner du terrain + 0 Kabila tend la main à Tshisekedi Factuel/Repro Zaïre News -1- 0 d. 3.03 Factuel Le Potentiel Mandela rassure toutes les... + 0 Editorial M. Mutinga La France à la rescousse de Mobutu 0 0 Kabila; génocide des Hutu Factuel NtumbaMamlu -1- 0 4.03 Factuel Le Potentiel Intéressantes propositions de Clinton et -f- 0 Mandela Déclaration Z.Iam Mbuta/ Kabila a négocié la révision des + 0 rapporteur frontières 5.03 Factuel Le Potentiel Kabila déjà à Bengamisa + 0 Editorial M.Mutinga Les parties aux négociations encadré Tshidibi Ngondavi Kabila, ni comédien ni farceur + 0 7.03 Factuel Le Potentiel Cessez-le-feu: Kabila incontournable + 0

10.03 Factuel Le Potentiel Les kinois approuvent Kabila mais -1- 0 préfèrent Tshisekedi 13.03 Factuel Le Potentiel Des intégristes du Mpr ont brûlé le 0 0 drapeau américain Editorial M.Mutinga Tshisekedi : se situer dans la 0 0 mondialisation Factuel aucun Les exploits de Kabila ... + 0 15.03 Factuel Le Potentiel La chasse aux fidèles de Mobutu a 0 0 commencé 17.03 Factuel Le Potentiel Kisangani est tombé, Kengo confondu 4- 0 Mobutu se mord le doigt Editorial Le Potentiel 0 0 18.03 Factuel Le Potentiel Kinshasa sous haute tension 0 0 Editorial Le Potentiel Evitons les pillages 0 0 19.03 Factuel Le Potentiel Kengo démis de ses fonctions de 1° 0 0 ministre Editorial Le Potentiel Négociation de Nairobi: sommet pour 0 0 rien Factuel M.Musangana Kabila décrète un cessez-le-feu + 0

20.03 Factuel Le Potentiel Trois scénarios en vue + 0 Editorial M.Mutinea Mahele rassure + 0 24.03 Factuel Le Potentiel 1"' apparition de Mobutu + 0 1 ^ gaffe de Kabila Editorial M.Mutinea Mobutu doit s’humilier 0 0 28.03 Factuel Le Potentiel Kabila : ‘Tshisekedi est un allié’ 4- + Mobutu va-t-il encore gaffer ? Editorial M,Mutinga 0 + 29.03 Factuel Le Potentiel Mobutu entretient la confusion pour 0 0 nommer son ministre Kasenga entre les mains de Kabila Brève Aucun Kabila :pius de sang en six mois que + 0 Mobutu en ... Factuel J.L.Porquet/ + 0 Canard enchaîné 31.03 Factuel Le Potentiel Nguz offre le Shaba à Kabila + 0 Brève F.K.L. Lubao et Kabinda dans le 0 0 Kasaï oriental tombés 01.04 Factuel Le Potentiel Kabila en position de force -i- 0 factuel Le Potentiel Kabila + 0 éditorial M. Mutinga Mobutu en passe de nommer Kanza 0 0

03.04 Factuel Le Potentiel Triumvirat de la nouvelle + + transition :Mobutu -Kabila Tshisekedi Editorial M. Mutinga Tshisekedi :savoir gérer Mobutu, Kabila + + et l’extérieur 04.04 Factuel Le Potentiel Piégé par Kabila,Tshisekedi piège + + Mobutu. Editorial M. Mutinga Ne jugez pas Tshisekedi dans la 0 0 précipitation 05.04 Factuel Le Potentiel Mpr et mobutistes :destituer Tshisekedi + 0 pour livrer Mobutu à Kabila. La prospective des mobutistes étonne. Editorial M.Mutinga factuel aucun 07.04 Factuel Le Potentiel Mobutu, et la classe politique dans le + 0 piège de Tshisekedi. Editorial Le Potentiel Tshisekedi :1a Cns pour contrer + 0 Kabila factuel L,Mulamba Kananga pillée samedi par les Faz 0 0 08.04 Factuel Le Potentiel Tshisekedi a fait bouger Kin 0 0 Editorial Le Potentiel Les parlementaires ont-ils compris la 0 0 leçon ? Brève Zaïre News Kabila répond à Mobutu. -1- 0 09.04 Factuel Le Potentiel Devant Kabila, Mbuji-Mayi jure par + 0 Tshisekedi. Editorial Le Potentiel La rébellion asphixie Kinshasa. 0 0 Brève M.M. Le peuple accompagne Tshi.... 0 0 10.04 Factuel, Le Potentiel Tshisekedi brave grenades et 0 0 chars de Mobutu. Editorial Le Potentiel Le martyre de Tshisekedi. 0 0 brève F.K.L. Mobutu appartient au passé 0 0 11.04 Fact/Remake Le Potentiel Trois scénarios en vue 0 0 factuel Wendy Ross/ L’ère Mobutu s’achève... 0 0 Usia 12.04 Factuel Le Potentiel Le gouvemement Likulia est là. + 0 Editorial Le Potentiel La clique des Jouisseurs. 0 0 factuel F.Kayembe Kabila,catalyseur de la normalisation + 0 M./Potentiel politique au Zaïre. Magazine 15.04 Factuel, Le Potentiel Mobutu :’sa ‘première ville-morte 0 0 Le Hcr-Pt va-t-il avaliser le coup Editorial Le Potentiel Kengo quitte finalement Kin. 0 0

brève M.M. 0 0 16.04 Factuel Le Potentiel Kabila a mis Kyungu en prison. + 0 Editorial Le Potentiel Likulia dans une position 0 0 embarrassante. factuel M.Musangana Likulia lance un mandat d’arrêt intern, 0 0 contre Kengo 17.04 Factuel Le Potentiel Le piège tendu à Tshisekedi se referme 0 0 sur Likulia. Editorial Le Potentiel Mobutu donne un argument de plus à + 0 Kabila. factuel M.M.? Les Etats-Unis ne veulent pas de Kabila + 0 18,04 Factuel Le Potentiel 60% des Kinois optent pour le départ 0 0 immédiat de Mobutu. brève Kiki Epaka Rencontre au sommet Mobutu Kabila : + 0 le principe est acquis 19.04 Factuel Le Potentiel Mobutu, Kabila : impasse sur + 0 la passation du pouvoir. Editorial M, Mutinga Kengo avoue ses origines. 0 0 factuel M. Luka Le phénomène Kabila crée la panique à + 0 Kinshasa 21.04 Factuel Le Potentiel Mobutu doit restituer tout l’argent 0 0 détourné. encadré Tshidibi La dictature en rébellion. 0 0 22.04 Factuel Le Potentiel Mobutu Kabila : rencontre + 0 Hypothétique. factuel Kahungu T./corresp. 11 faut craindre la somalisation de la 0 0 guerre du Zaïre 23.04 Factuel Le Potentiel Les kinois bouclier humain 0 0 pour défendre Kinshasa. Editorial M. Mutinga Cri de détresse à la troïka. 0 0 factuel F. Bomboko/ Le rebelle cousu d’or ou un cadeau pour + 0 Corr. partie. l’humanité ? 24.04 Factuel Le Potentiel Des intégristes bangala veulent tuer les 0 0 Baluba et les Katangais Editorial Le Potentiel 7ans... une transition...pas commencé 0 0 Avertissement factuel aucun 0 0 25.04 Factuel Le Potentiel Mobutu...réaménage le 0 0 gouvemement Likulia Factuel Daniel Yalik Les hommes de Kabila à la conquête de + 0 l’Equateur Factuel Daniel Yalik Les katangais hésitent à croire en Kabila + 0

26.04 Factuel Le joumal Des ‘mouvanciers ’ prennent la 0 0 Fuite. Editorial M. Mutinga Congé de santé...sortie honorable pour 0 0 Mobutu 28.04 Factuel Le Potentiel Kabila : « c’est Kagame et le + 0 Rwanda qu’il faut diaboliser » factuel M.M. Le Zaïre accuse l’Angola de l’agresser 0 0 30.04 Factuel Le Potentiel Ultime voie de sortie pour Mobutu 0 0 Diversion ou sincérité. Editorial M. Mutinga Kikwit est tombée sans combats, 0 0 Factuel Kiki Epaka Le cas Kabila :lucidité et pmdence 0 0

Document J.Mukadi/corr. + 0 particulière 02.05 Factuel Le Potentiel Mobutu a peur de se faire noyer par + 0 Kabila 03.05 Factuel Le Potentiel Mobutu a peur de se faire noyer par + 0 éditorial Le Potentiel Kabila 05.05 Factuel Le Potentiel Mobutu pris en otage + 0 éditorial M. Mutinea Kabila 06.05 Factuel Le Potentiel Kabila : 8 jours pour prendre Kin. + 0 Editorial M. Mutinga Mobutu n’a pas vendu le Zaïre factuel M.Musangana

07.05 Factuel Le Potentiel Washington ‘prépare’ l’entrée de Kabila + 0 à Kinshasa Editorial Le Potentiel Faz :3/4 des généraux pour Kabila. Kabila est prêt à composer avec factuel aucun Tshisekedi 08.05 Factuel Le Potentiel Mobutu à Libreville + 0 Editorial M.Mutinga Et si Tshisekedi devenait président. 0 0 Tshisekedi et Kabila, deux figures de Factuel N ’Saka wa. proue. + 0 Mobutu n’a pas l’intention... Interview Matin26/4 0 0 09.05 Factuel Le Potentiel Mobutu a démissionné + 0 Editorial M. Mutinga Le peuple zaïrois accepte... 0 0 10.05 Factuel Le Potentiel L’afdl et l’Udps rejettent Mgr + 0 Monsengwo. Editorial M. Mutinga Cessez de fatiguer Mobutu. 0 0 factuel Zaïre News Des Angolais se battent au Zaïre aussi 0 G bien du côté du pouvoir de Kin, que de l’Alliance 12.05 Factuel Pr.Kahungu/analyste Les gagnants et les perdants de la guerre + 0 politique de négociation entre Mobutu et Kabila.

13.05 Interview Zmre News Mobutu s’est toujours trompé. 0 0 Editorial Le Potentiel Demain la demière carte de Mobutu

15.05 Factuel Le Potentiel Mobutu veut remettre le pouvoir au Hcr- + 0

Editorial M. Mutinga Mobutu Nzanga adresses un droit de 0 0 réponse. factuel Mwamba Succès fou de la ville-morte de l’Udps 0 0

16.05 Factuel Le Potentiel Washington est formel: Mobutu doit 0 0 partir dès maintenant. Les kinois dans l’angoisse Editorial Le Potentiel 0 0

17.05 Factuel Le Potentiel Mobutu laisse le pouvoir dans la rue. 0 0 Présidence de la Editorial Le Potentiel république :intérim collégial 0 0 Mgr Monsengwo et Tshisek... Les kinois admirent plus Tshisekedi que Factuel St.Théo.Ngangu Kabila. -1- 0 Kabila :dictateur ou libérateur factuel Kavembe/analvste + 0 19.05 Factuel Le Potentiel Kaibila président de la République + +(gros Edite M.Mutinga plan)

Juin-juillet - août 1997

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2/6 Factuel M. Musangana Kabila, otage de Museweni + 0

3/6 Factuel Le Potentiel Dérogation Bugera : les partis 0 0 politiques sont suspendus pour deux ans ? Kabila-Tshisekedi : un antagonisme Encadré Le Potentiel tribal ? -1- 0 4/6 Factuel Le Potentiel Tshisekedi en résidence surveillée 0 0

Editorial Le Potentiel L’Afdl comme le MPR ? 0 0 5/6 Factuel Le Potentiel Les contradictions du gouvemement -1- 0 Kabila 6/6 Factuel Le Potentiel Politique suicidaire pour le 0 0 gouvemement Editorial Le Potentiel Président Kabila : savoir gérer la + 0 victoire militaire 7/6 Factuel Le Potentiel Pressions populaires sur Kabila + 0

Editorial Le Potentiel Tempête à l’horizon 0 0 10/6 Factuel Le Potentiel L’armée de l’Afdl : un monstre à 0 0 trois têtes 14/6 Factuel Le Potentiel Médiation de l’ONU entre Kabila et + 0 Tshisekedi 18/6 Factuel Le Potentiel L’Afdl semble échapper au président -f- 0 Kabila 19/6 Factuel Le Potentiel L’Union européenne conditionne + G son aide au gouvemement Kabila 21/6 Factuel Le Potentiel La société civile exige la séparation 0 0 entre l’Etat e tl’Afdl 27/6 Factuel Le Potentiel Tshisekedi enlevé par les soldats de 0 0 l’Afdl 28/6 Factuel Le Potentiel Kabila interdit toute activité + 0 politique à E. Tshisekedi 1/7 Factuel Kinyongo Saleh Kabila prend de la hauteur mais + + et Th. bloque la démocratie Kvaluniba in Factuel Le Potentiel Le président Kabila recourt aux + 0 pratiques de 4/7 Factuel Le Potentiel Pour les évêques catholiques, le 0 0 projet de la CNS reste valable 10/7 Factuel Le Potentiel Kagame se proclame libérateur du 0 0 Congo-Kinshasa 11/7 Factuel Le Potentiel Le président Kabila en danger + 0 Kabila va porter le chapeau des Factuel M. Musangana massacres des Hutus + 0

12/7 Factuel Le Potentiel Katangais et Kasaïens de Kabila + 0 s’empoignent 15/7 Factuel Le Potentiel Kabila accuse la France + 0

16/7 Factuel S.T.N. La JUDPS dénonce le néo- + .0 mobutisme du régime Kabila \in Factuel Le Potentiel Kabila jugé par Washington + 0

19/7 Factuel Le Potentiel Enfin, Kabila adhère à la CNS + 0 L’UDPS Kasaï Occidental dénonce Factuel la dictature de TAFDL + 0 22/7 Factuel Le Potentiel Portefeuille : Kabila arrache la + 0 gestion 26/7 Editorial Le Potentiel L’AFDL dans les filets des droits de + 0 l’homme 28/7 Factuel Le Potentiel Kabila ouvre son cœur + 0

30/7 Factuel Le Potentiel Washington reproche au nouveau 0 0 régime son absence de probité morale 2/8 Factuel Le Potentiel 28000 km de routes en 3 ans ! de la 0 0 démagogie politique

Editorial Le Potentiel La fin de l’impunité 0 0 4/8 Factuel J. N’saka wa Ni Kasa-Vubu ni Mobutu n’avaient + 0 N ’saka autant d’atouts que Kabila 6/8 Factuel Le Potentiel ... victoire diplomatique. L’Union + 0 européenne porte Kabila dans ses bras 8/8 Factuel Le Potentiel Inquiétudes et angoisses face au 0 0 régime de l’AFDL 11/8 Factuel Le Potentiel La face cachée des décrets de L.D. + 0 Kabila Editorial Le Potentiel Le défilé ougandais 0 0 12/8 Factuel E. Mukuna Le RPC dénonce « la dérive 0 0 totalitaire du pouvoir AFDL » 13/8 Factuel Le Potentiel Sommet tripartite de Kinshasa ; la 0 0 peur des rébellions 14/8 Factuel Z. Kasongo Congolais, réveillez-vous 1 0 0 Tshimbalanga (joumaliste zaïrois en exil) 20/8 Factuel Le Potentiel Nyerere : « La réconciliation est un 0 0 préalable à la reconstmction » Factuel F. Moser Comment la CIA a soutenu Kabila + 0 24/8 Factuel Le Potentiel Kabila : 51% d’opinion favorable, + 0 mais... 26/8 Factuel Le Potentiel ... Et si Kabila mourrait + 0 aujourd’hui ? Brève Kabila échappe à un attentat à la + 0 bombe 27/8 Factuel E. Mukuna Kabila réclame la tête des + 0 mobutistes exilés en Afrique du Sud 28/8 Factuel J. N ’saka wa Le pouvoir de l’AFDL se discrédite 0 0 de plus en plus devant l’opinion 30/8 Factuel Mwamba wa Ba Les Etats-Unis mettent Kabila en + 0 Mulumba garde

Septembre - octobre 1997

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1/9 Editorial M. Mutinga Kabila ; promesses non tenues + 0 Factuel M. Musangna Kabila : le pouvoir est au bout du + 0 iiisil 2/9 Factuel Kayembe Kabila nous impose la loi du silence + 0 Mukuna 4/9 Factuel Tshimbadi wa AFDL, une démocratie sans liberté ! 0 0 Nshimba 6/9 Factuel Le Potentiel Nord-Kivu : une nouvelle bague de 0 0 transplantation tutsi a commencé 10/9 Editorial M. Mutinga Entrée et sortie par la même porte 0 0

Factuel Le Potentiel Kabila au secours de Kagame + 0 11/9 Factuel Le Potentiel Sadako Ogata ouvre un nouveau + 0 front contre Kabila Editorial M. Mutinga Kabila aveugle face aux signaux de + 0 rON U Brève Kabila : « Mobutu fût un pillard... » + 0 13/9 Editorial M. Mutinga Monsieur le Président, on ne critique 0 0 ni son pays ni ses compatriotes à l’étranger Brève M. Musangana La gaffe de Kabila + 0 17/9 Factuel Le Potentiel La facture de la guerre de libération. 0 0 USD 19,7 millions 19/9 Editorial Le Potentiel Le gouvemement sourd à l’opinion 0 0 publique. Factuel K.S. et D.N Mutinga M. « Le régime actuel est 0 0 sur la voie de la dictature » 22/9 Factuel E. Mukuna L’AFDL n’a plus de message à 0 0 donner au peuple congolais 23/9 Factuel Le Potentiel Les Américains veulent faire de + 0 Kabila un grand président 26/9 Factuel Le Potentiel Un soldat de l’AFDL condamné à 0 0 mort pour le meurtre d’un écolier Factuel Le Potentiel L’Union européenne conditionne + 0 son aide à Kabila 27/9 Factuel Le Potentiel L’Ouganda déplore les faiblesses du + 0 gouvemement Kabila 29/9 Factuel Le Potentiel Kabila fait appel à la France + 0

6/10 Factuel Th. Nlandu La fm de Mobutu : une leçon pour + 0 Kabila 10/10 Factuel Le Potentiel L.D. Kabila demande de l’argent aux + 0 Occidentaux 13/10 Factuel Le Potentiel L’AFDL en perte de vitesse 0 0

16/10 Factuel Th. Ngangu L.D. Kabila lance le service national + 0 pour l’encadrement de jeunes désœuvrés 18/10 Factuel Le Potentiel Kabila traqué par les Etats-Unis + 0

24/10 Factuel Le Potentiel Nouvelles vagues de contestation 0 0 aux portes de l’AFDL 27/10 Factuel Le Potentiel Kabila-Richardson : incident + 0 diplomatique évité de justesse 29/10 Factuel Le Potentiel Des soldats rwandais recratés pour + 0 témoigner sur les massacres présumés des réfugiés hutu ! Novembre - décembre 1997

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l / l l Factuel Le Potentiel Arrêter Tshisekedi : une grosse 0 0 erreur politique Editorial M. Mutinga AFDL ; plus de mécontents que 0 0 d’adhérents 3/11 Interview Le Potentiel Les aveux de Kabila à Colette + 0 Braeckman 5/11 Factuel Le Potentiel Bugera en difficulté 0 0

6/11 Factuel Le Potentiel Sous Kabila, pas d’intouchables... ! -f- +

12/11 Factuel Le Potentiel Requiem pour l’AFDL ? + 0 Le PRP de Kabila s’implante Editorial M. Mutinga Kabila ; un président hésitant + 0 13/11 Brève M. wa Ba Kabila restructure le Comité exécutif + 0 Mwamba permanent de l’AFDL 14/11 Factuel Le Potentiel Laurent-Désiré Kabila, ambitions et -t- 0 contradictions d’un combat 17/11 Factuel Le Potentiel Kabila se met la France sur le dos + G

18/11 Factuel Le Potentiel Kabila embarrasse les Américains + 0 Editorial M. Mutinga Retrait de la RDC de la francophonie ; qui perd ? qui 0 0 gagne ? 22/11 Factuel O.K.E. Le Kabila nouveau est arrivé ! -1- 0 correspondance particulière 28/11 Brève A. Lukolci Kabila ordonne le déguerpissement + 0 des militaires et officiers 1/12 Factuel Le Potentiel Masasu divise Kabila et Bugera + 0 Editorial Le Potentiel Kabila ; aller jusqu’au bout 3/12 Encadré Le Potentiel Diplomatie conflictuelle 0 G

9/12 Factuel Le Potentiel Madeleine Albright apporte le + G soutien des USA à Kabila Factuel E. Kabongo Laurent-Désiré Kabila, le portrait + 0 d’un crvpto-marxiste 20/12 Factuel Le Potentiel Pékin accorde 150 millions USD à + 0 Kabila 26/12 Reportage Le Potentiel Kabila trompé par ses ministres + + Brève J.E. Kota Kabila se raffermit dans l’opinion... + -1- 27/12 Interview M. Ba Joseph Olenghankoy: « si on ne tient 0 0 Mulumba pas à associer tous les Congolais... » Reflex ion Ekanu Kabila ou le « Kennedy africain ». -1- 0 La presse est en danger de manipulation 30/12 Factuel Le Potentiel L’appel de Kabila entendu à + G Bruxelles. Les mobutistes exilés rentrent à Kinshasa

Janvier - Février 1998

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06.01 Factuel Le Potentiel Scandale : 200.000 -f- 0 dollars, installation de chaque ministre 12.01 Factuel Le Potentiel Réforme monétaire, + G impasse 19.01 Factuel Le Potentiel les 30 ans de Kabila + G (de pouvoir) 23.01 Factuel Le Potentiel Mutinerie à Matadi. -1- 0 Revendication des soldes 06.02 Factuel Le Potentiel Les grands travaux de Kabila Mol + 0 17.02 Factuel Le Potentiel Tshisekedi assigné à résidence à Kabeya- + 0 Kamwanga 19.02 Editorial M. Mutinga L’image de marque de + 0 Kabila 20.02 Editorial M. Mutinga Le pas de Kabila + 0 27.02 Factuel Le Potentiel Nouvelle rébellion à l’Est + 0

Mars-avril 1998

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13.03 Factuel Le Potentiel Nouvelles inquiétudes des + 0 USA sur la gestion de Kabila 20.03 Factuel Le Potentiel Kabila répond à Bill + 0 Klinton 21.03 Factuel Le Potentiel L’AFDL dans l’impasse + 0 23.03 Factuel Le Potentiel Kabila s’explique à + 0 Entebbe 30.03 Factuel Le Potentiel L’opposition se toume vers Bruxelles, Bonn et + 0 Paris 01.04 Factuel Le Potentiel La liste noire de Kabila : 250 non éligibles + 0 02.04 Factuel Le Potentiel Reconstruction nationale ; Kabila freine + 0 06.04 Factuel Le Potentiel Bruxelles dénonce le mensonge... de Kin + 0 13.04 Factuel Le Potentiel Les contradictions de Kabila + 0 20.04 Factuel Le Potentiel Les Occidentaux veulent se débarrasser de Kabila + 0 Factuel M. Mutinga Kabila se prépare à l’isolement (en grand général) + 0 22.04 Factuel Le Potentiel Le procès du régime Kabila a commencé à + 0 l’ONU 23.04 Factuel Le Potentiel Kabila-Kagame ; le froid + 0 24.04 Factuel Le Potentiel Kabila à genoux devant Fmi + 0 25.04 Editorial M. Mutinga Nécessité d’une nouvelle + 0 équipe gouvernementale 29.04 Factuel Le Soir L’AFDL est arrivée au 0 0 pouvoir par accident

M ai - juin-juillet 1998

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02.05 Factuel Le Potentiel Le gouvemement a renoncé à la recons­ truction Editorial M. Mutinga Les Occidentaux combattent Kabila 04.05 Factuel Le Potentiel Que l’Occident laisse Kabila travailler... 07.05 Factuel Le Potentiel Kabila invite Baramo- + 0 to... à rentrer au pays 25.05 Factuel Le Potentiel Museveni-Kabila- + 0 Kagame : la rupture des accords non dévoilés 26.05 Editorial M. Mutinga Arrestations en cascade : + 0 où veut en venir Kabila 27.05 Factuel Le Potentiel Constituante : Kabila confisque le pouvoir + 0 législatif 05.06 Factuel Le Potentiel Kabila n’est pas un génocidaire + 0 06.06 Factuel Le Potentiel Kagame et Museveni préparent une attaque + 0 contre le Kivu 16.06 Factuel Le Potentiel Un nouveau Kabila? + 0 20.06 Factuel Le Potentiel Sommet de Comesa : + 0 Museveni et Kagame diabolisent Kabila 26.06 Factuel Le Potentiel L’homme qui veut + 0 renverser Kabila 01.07 Factuel Le Potentiel L’ONU confirme les + 0 massacres 06.07 Factuel Le Potentiel Kabila rejette la table + 0 ronde politique 14.07 Factuel Le Potentiel Kabila opte pour un + 0 Congolais à la tête de l’armée 16.07 Factuel Le Potentiel AFDL : les mêmes + 0 erreurs que le Mpr 23.07 Factuel . Le Potentiel Kabila en danger + 0 30.07 Factuel Le Potentiel Plus de 500 soldats + 0 rwandais rapatriés Factuel M. Mutinga Kabila clarifie ses + 0 alliances avec les Rwandais

Août-septembre-octobre 1998

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03.08 Factuel Le Potentiel Bugera s’exile en + 0 Belgique, Bizrima médite en RSA Editorial M. Mutinga L’AFDL a vécu + 0 04.08 Factuel Le Potentiel Les Rwandais refusent de + 0 partir et attaquent la RDC 05.08 Factuel Le Potentiel Démembrement de la RDC : le complot se + 0 précise 06.08 Factuel Le Potentiel La communauté intem. indifférente face à + 0 l’agression 13.08 Factuel Le Potentiel Les parrains de la rébellion hésitent + 0 « Le canard » Le complot contre Kabila avait la bénédiction de 0 l’Elysée 17.08 Factuel Le Potentiel L’Occident contraint Kabila à négocier + 0 22.08 Factuel Le Potentiel Négociation : la rébellion veut piéger Kabila + 0 26.08 Factuel Le Potentiel Washington et Paris déroutés -1- 0 02.09 Factuel Le Potentiel La RDC produit des + 0 preuves de l’agression étrangère 03.09 Factuel Le Potentiel Kabila conditionne tout + 0 cesser-le-feu en retrait des agresseurs 04.09 Factuel Le Potentiel Dangereuse cacophonie + 0 diplomatique et média­ tique 05.09 Factuel Le Potentiel La guerre de l’Est n’aura + 0 pas lieu (pas de solution militaire) 01.10 Factuel Le Potentiel Kabila veut en finir vite + 0 Encadré J.E.K. Nationalisme, patrio­ + 0 tisme, opportunisme ! 05.10 Factuel Le Potentiel Poignée de main histo­ + 0 rique Kabila-Museveni- Birimungu Editorial M. Mutinga Axe Paris-Washington + 0 pour une solution négociée 07.10 Factuel Le Potentiel Le plan français : + 0 maintenir Kabila et le dépouiller des pleins pouvoirs 10.10 Factuel Le Potentiel Vives tensions dans les + 0 rangs des agresseurs 15.10 Factuel Le Potentiel Vers la table ronde avec + 0 les rebelles Editorial Le Potentiel Kabila, c’est le moment + 0 d ’ouvrir 16.10 Factuel Le Potentiel Rébellion au Congo ! + 0 La solution se trouve à Washington Editorial M. Mutinga Qui veut la chute de + 0 Kabila ? 19.10 Factuel Le Potentiel L’équation se compli-que + 0 pour Kabila 27.10 Factuel Le Potentiel Tshisekedi en résidence + 0 surveillée. Kabila échoue au test... sur la démocratie Editorial Le Potentiel Kabila ; éviter d’ouvrir + 0 front 30.10 Factuel Le Potentiel La Belgique suggère un + 0 gouvemement du peuple

Novi:mbre-décembre 1998

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02.11 Factuel Le Potentiel Kabila et ses alliés di­ + 0 sent non à Washington 06.11 Factuel Le Potentiel Guerre en RDC : les + 0 véritables enjeux sont américains et français 12.11 Factuel Le Potentiel Le Rwanda et 0 0 l’Ouganda déclarent ouvertement la guerre à la RDC Editorial M. Mutinga Une seconde rébellion 0 0 23.11 Factuel Le Potentiel Une plainte contre + 0 Kabila à Bruxelles 26.11 Factuel Le Potentiel Kabila et les Belges ; + 0 rencontre de vérité aujourd’hui 27.11 Factuel Le Potentiel Kabila accueilli à Paris + 0 comme président intéri­ maire Interview R fi(ie Kabila demande le + 0 Potentiel) retrait des troupes d’a­ gression comme préala­ bles aux négociations 09.12 Factuel Le Potentiel Kabila n’a pas balisé + 0 l’avenir 12.12 Factuel Le Potentiel Un nouveau dispositif + 0 des pressions occiden­ tales sur Kabila 16.12 Factuel Le Potentiel Les enjeux de Ouaga- + 0 dagou : Kabila doit revoir ses calculs 18.12 Factuel Le Potentiel Le président Kabila + 0 doit rectifier le tir 19.12 Factuel Le Potentiel Lusaka III ; rébellion et + 0 opposition inteme au­ tour de Kabila 21.12 Factuel Le Potentiel Kabila distribue des + 0 cartes rouges à tout le monde Editorial Le Potentiel Kabila et le piège + 0 23.12 Factuel Le Potentiel Kabila ferme la porte à l’opposition inteme Editorial M. Mutinga Unité nationale et + 0 intégrité 31.12 Factuel Le Potentiel Kabila face aux attentes + 0 du peuple Editorial Le Potentiel 1998 : les espoirs déçus + 0

Janvier-février 1999

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5.1 Factuel Le Potentiel Le kabilisme + 0 Factuel E. Katsunga et Kabila « Nous n’avons -1- 0 Th. Ngangu pas le pouvoir de... 6.1 Factuel Le Potentiel Kabila disposé à écouter + 0 les rebelles 8.1 Editorial M. Mutinga Lentement, mais 0 0 sûrement vers des négociations 13.1 Factuel Le Potentiel Requinqué, Kabila rejette + 0 le face-à-face avec les rebelles 18.1 Factuel Le Potentiel Plusieurs hommes 0 0 politiques aux arrêts de l’ANR Editorial Le Potentiel La paix s’éloigne 0 0 19.1 Factuel Le Potentiel Cessez-le-feu de 0 0 Windhoek : agresseurs et alliés de la RDC 22.1 Factuel Le Potentiel Kabila déjà en campagne + 0 contre les partis politiques 26.1 Factuel Le Potentiel Etal de la Nation : tout est 0 0 flou 27.1 Factuel Le Potentiel Paris conseille à Kabila + 0 de négocier une nouvelle transition Editorial Le Potentiel Kabila contre le CPP et le + 0 PRP 1.2 Factuel Le Potentiel Activités politiques : une 0 0 libéralisation de façade Editorial Le Potentiel Tous CPP ! Encadré Tshidibi Le gourou de la secte 0 0 4.2 Factuel Le Potentiel Crise en RDC : le blocage 0 0 est consommé Factuel C.B. Selon l’ambassadeur 0 0 Swing, les USA vont financer la Force d’intemosition en RDC 6.2 Factuel Le Potentiel Lusaka IV : confusion 0 0 autour du cessez-le-feu 11.2 Factuel Le Potentiel Agression rwando- 0 0 xrv

ougandaise, Enfin, Washington proclame son soutien à la RDC 18.2 Factuel Le Potentiel Pressions tous azimuts 0 0 sur Kabila 22.2 Factuel Le Potentiel Le Président Kabila doit + 0 éviter un gouvemement des débauchés 27.2 Factuel Le Potentiel Kabila ferme portes et + 0 fenêtres

Mars-avril 1999

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L3 Factuel Le Potentiel Kabila épuise sa + 0 légitimité 5.3 Factuel Le Potentiel Kabila : faire la paix avec + 0 l’Occident 6.3 Factuel Le Potentiel Gouvemement : tirage au 0 0 sort à Lubumbashi 10.3 Editorial Le Potentiel L’image de Kabila + 0 caricaturée 12.3 Factuel Le Potentiel La saga des « espions- 0 0 commandos » américains et britanniques 13.3 Factuel Le Potentiel Diabolisé... Mgr 0 0 Monsengwo éventre le boa 15.3 Biographie Fr :M. Lewa Les mystères de Mzee + 0 17.3 Factuel Le Potentiel Kabila en quête d’une + 0 nouvelle légitimité 23.3 Factuel Le Potentiel Les CPP évoluent vers un 0 0 parti-Etat ? 1.4 Factuel Le Potentiel L’OUA reprend 0 0 l’initiative de paix en RDC 21.4 Factuel Le Potentiel La confession publique de ■¥ 0 Kabila 22.4 Factuel Le Potentiel Avec la dissolution... la 0 0 légitimité du pouvoir compromise 24.4 Factuel Le Potentiel Les CPP consacrés parti- 0 0 Etat 26.4 Factuel Le Potentiel Accord de paix de Syrte : + + de sérieux malentendus 29.4 Factuel Le Potentiel Kabila veut rencontrer + 0 Tshisekedi

Mai juin juillet 1999

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3.5 Factuel Le Potentiel Kabila : tout est à refaire. + 0 Rejet du cessez-le-feu, blocage du débat national Editorial Le Potentiel Kabila : changer le fiisil + 0 d’épaule. 5,5 Factuel Le Potentiel Débat national. Kabila + 0 fait des concessions mais... 14.5 Editorial Le Potentiel Congo libéré 0 0 15.5 Factuel Le Potentiel Kabila II : vers quel + 0 avenir ? Editorial M. Mutinga Kabila reste + 0 18.5 Factuel Le Potentiel Kabila n’a pas donné un + 0 nouveau départ 22.5 Factuel Le Potentiel Kabila-oppositon inteme : + 0 rupture 24.5 Factuel Le Potentiel Budgétisation des CPP. + 0 Requiem pour la démocratie 25.5 Interview Kakese Vinale Le bilan de deux ans de + 0 Kabila est catastrophique 4.6 Factuel Le Potentiel Débat national. L’Union 0 0 européenne pas prête à fmancer Naïrobi 14.6 Factuel Le Potentiel Kabila-peuple : la + 0 contradiction Editorial M. Mutinga Débat national : l’ouverture de Kabila et + 0 l’entêtement de Yerodia 24.6 Factuel Le Potentiel Tête-à-tête Kabila + 0 Wamba dia Wamba Encadré Tshidibi Le pourrissement 0 0 Ngondavi 29.6 Factuel Le Potentiel 39 ans de gâchis 0 0 1.7 Editorial M. Mutinga 30 iuin sans libertés 0 0 3.7 Factuel Le Potentiel Après Lusaka, les 0 0 nouvelles alliances politiques 10.7 Factuel Le Potentiel Le peuple demande à + 0 Kabila de signer la paix 14.7 Interview Le Potentiel La guerre n ’est pas... 4- 0 (RFI) 17.7 Factuel Le Potentiel Les partis politiques 0 0 reprennent du service Editorial M. Mutinga Le manque de sincérité 0 0 politique de rebelles 20.7 Editorial M. Mutinsa Kabila se bat seul + 0 26.7 Factuel J. Nsaka wa AFDL-RCD : le spectre + 0 Nsaka des dérapages d’un pouvoir fait peur 29.7 Editorial M. Mutinga Mgr Monsengwo revient 0 0

A oût - septem bre --octobre 1999

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7.8 Factuel Le Potentiel Kabila dit non au nouvel + 0 ordre politique 11.8 Factuel Le Potentiel En exécution de l’Accord + 0 de Lusaka... Kabila : finie l’armée des commandants Encadré Tshidibi N. « Faux tête » 0 0 20.8 Factuel Le Potentiel L’usure : nouvelle arme + 0 de Museveni et Kagame contre Kabila 24.8 Factuel Le Potentiel Les Eglises du Congo 0 0 exigent la libération des partis politiques Editorial M. Mutinga Kabila, son entourage, ses + 0 proches et les Occidentaux 1.9 Factuel Le Potentiel Le pouvoir remis en jeu 0 0 3.9 Factuel Le Potentiel Francophonie : Kabila en + 0 quête du soutien français 11.9 Factuel Le Potentiel R. Garreton : « Pas de 0 0 progrès dans la démocratisation en RDC 15.9 Factuel Le Potentiel Kabila face aux attentes + 0 du peuple 16.9 Factuel Le Potentiel Kabila a fait le procès de + 0 son eouvemement 17.9 Factuel Le Potentiel Kabila risque d’être + 0 surpris séance tenante 23.9 Factuel Earlv Kanvinda Retombées de Lusaka + 0 27.9 Factuel Le Potentiel La Belgique « fâchée » + 0 contre Kabila 29.9 Factuel Le Potentiel Washington et Bruxelles + 0 « conspirent » contre Kabila 12.10 Factuel Le Potentiel Kabila renonce au + 0 dialosue interconeolais 26.10 Factuel Le Potentiel Kabila se méfie de l’ONU + 0 27.10 Factuel Le Potentiel Front intérieur ; Kabila + 0 doit aller jusqu’au bout

Novembre-décembre 1999

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01.11 Factuel Le Potentiel Dialogue intercongolais : 0 0 Chiluba s’inquiète 6.11 Factuel Le Potentiel Kabila-Tshisekedi : + 0 contact renoué 10.11 Factuel Le Potentiel Kabila donne les + 0 arguments à ses détracteurs 13.11 Factuel Le Potentiel Kabila et les rebelles sous + 0 haute tension 15.11 Factuel Le Potentiel Panique à Kinshasa 0 0 20.11 Factuel Le Potentiel Kinshasa boycotte la 0 0 réunion de Lusaka 24.11 Factuel Le Potentiel Kabila, les Américains et + 0 les missiles Sud 8.12 Factuel Le Potentiel Mugabe et Kagame + 0 négocient sur le dos de Kabila Editorial M. Mutinga Une entrée noire dans le 0 0 3'^'"' millénaire en RDC Factuel J.E. Kota J.P. Bemba ouvre trois 0 0 fronts vers Mbandaka 13.12 Factuel Le Potentiel Kabila accepte le + 0 facilitateur botswanais 23.12 Factuel Le Potentiel Kabila confirme sa + 0 situation Editorial M. Mutinga Le fonds de commerce 0 0 tutsi en branle 24.12 Factuel Le Potentiel Kabila-Museveni ; une + 0 normalisation des relations sans contre­ partie 28.11 Factuel Le Potentiel Kabila autorise + 0 Tshisekedi de sortir du pays 30.12 Factuel Le Potentiel Kabila reçoit les leaders + 0 politiques de toutes tendances Editorial M. Mutinga Mieux vaut tard que 0 0 jamais Janvier - février 2000

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5/01 Factuel Le Potentiel Cohésion nationale. + 0 Kabila hésite et bloque l’initiative Factuel Kalele-Ka-B Régimes coloniaux. Mobutu et + 0 Kabila : des similitudes 8/01 Factuel Le Potentiel Tshisekedi, candidat président 0 0 de la République 11/01 Editorial M. Mutinga J.P. Bamba : le renouvellement 0 0 de la classe politique congolaise passe oar lui 13/01 Factuel Kapita et Le président Kabila est-il + 0 autres lumumbiste ? 14/01 Factuel Le Potentiel Tshisekedi et Wamba rassurent + 0 Kabila 18/01 Factuel Le Potentiel Kabila n’ira pas à New York -1- 0 Encadré Tshidibi « Voilà le patriote » 0 0 20/01 Factuel Le Potentiel Le CPP à l’école du MPR parti- 0 0 Etat Editorial M. Mutinsa Encore deux ans pour Kabila + 0 21/01 Factuel Le Potentiel Enfin Kabila à New York + 0 25/01 Factuel Le Potentiel Kabila égal à lui-même à New + 0 York 31/01 Factuel Le Potentiel Kabila poignardé dans le dos + 0 par les Zimbabwéens 01/02 Factuel Le Potentiel Wasington préoccupé par le + -1- statut de Kabila au Dialogue intercongolais 4/02 Factuel Le Potentiel Kabila disciple de la loge + 0 Yankee Brève M. Mutinga H. Cohen : « Pour la RDC, la + 0 seule voix, c ’est Kabila 9/02 Factuel Le Potentiel Le gouvemement le dos au mur 0 0 15/02 Factuel Le Potentiel Dialogue intercongolais, c’est 0 0 mal parti 19/02 Factuel Le Potentiel Clinton fait la plaidoirie de la 0 0 RDC 23/2 Editorial Le Potentiel L’illusion d’un pouvoir 0 0 populaire Brève Le Potentiel Kabila émet des signaux + 0 controversés 25/02 Factuel Le Potentiel Consultation nationale ; les 0 0 rebelles disent niet

M ars - avril 2 0 0 0

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01/03 Factuel Le Potentiel Consultation nationale : une 0 0 réconciliation manquée 06/03 Factuel Le Potentiel La consultation nationale se + 0 retourne contre le réaime Kabila 07/03 Factuel Le Potentiel Kabila : un des obstacles au + 0 Dialogue intercongolais 08/03 Factuel Le Potentiel Les contradictions de a 0 0 consultation nationale 13/03 Factuel Le Potentiel A l’issue de la consultation 0 0 nationale. Kabila se radicalise 15/03 Factuel Le Potentiel Kabila : pas question d’ordre + 0 politique nouveau au Dialogue intercongolais 20/03 Factuel Le Potentiel Violations du cessez-le-feu et 0 0 révision de l’Accord de Lusaka. Attention au feu rouge de l’ONU 21/03 Factuel Le Potentiel Le schéma Thabo Mbeki pour + 0 sauver Kabila 30/03 Factuel Le Potentiel La révolution du 17 mai continue 0 0 Avant la consultation nationale égal à après la consultation nationale Croix sur l’Accord de Lusaka et Encadré M. Mutinga le Dialogue intercongolais 0 0 31/03 Factuel Le Potentiel Olenghankov aux arrêts 0 0 04/04 Factuel Le Potentiel Révision de l’Accord de Lusaka. + 0 Kabila à la recherche de l’appui de ses alliés Encadré M. Mutinga Ni sénat, ni assemblée 0 0 11/04 Factuel Le Potentiel Accord de Lusaka + 0 Kabila rejoint la majorité Factuel Le Potentiel Pour les politiciens suédois, L.D. + 0 Kabila ne veut pas partager le pouvoir 17/04 Factuel Le Potentiel Après sa démission du + 0 RCD/Goma, Thambwe Mwamba rejoint Kabila 27/4 Factuel Le Potentiel Un mini-sommet de l’OUA à + 0 Alger Dour convaincre Kabila

Mai-juin 2000

Date Type d’article Qui dit Quoi Référ. Photo au du person. person. 04/05 Factuel Le Potentiel Ce que les Congolais attendent de 0 0 Holbrooke Des pressions pour l’ouverture politique 06/05 Factuel Le Potentiel Un émissaire de Kabila chez + 0 Museveni 08/05 Factuel Le Potentiel Les sept « péchés » du décret- loi 0 0 199 du 29 janvier relatif aux partis et aux regroupements politiques 22/05 Factuel Le Potentiel Kabila résiste au changement + 0 13/05 Factuel Le Potentiel Dialogue intercongolais : les moyens 0 0 fmanciers sont disponibles Kabila dévoile sa philosophie Encadré M. Mutinga politique + 0 05/06 Factuel Le Potentiel Kabila réalise les limites de l’option + 0 militaire Encadré M. Mutinga La paix se négocie 0 0 07/06 Factuel Le Potentiel Pressions croisées sur L.D. Kabila + 0 10/06 Factuel Le Potentiel Ce 30 juin, Kabila conduit les + 0 Congolais en terre promise ! 24/06 Factuel Le Potentiel Récusation et scellés du bureau du + 0 facilitateur. L’ONU, l’OUA et Washington en colère contre Kabila Encadré Le Potentiel Atouts diplomatiques hypothéqués 0 0 29/06 Factuel Le Potentiel Demain, la terre promise. La 0 0 promesse du président de la République ce 20 iuin Juillet-août 2000

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04/07 Factuel Le Potentiel Le message des Belges à Kabila + 0 17/07 Factuel Le Potentiel La constituante à Lubumbashi : + 0 Kabila a peur des ambassades, de l’opposition Encadré Le Potentiel Le danser d’un vide diolomatiaue 0 0 20/07 Factuel Le Potentiel Reprise des combats à l’Equateur. 0 0 Washington rappelle les belligérants à l’ordre im i Factuel Le Potentiel Kabila répond à Washington et à + 0 la Monuc 26/07 Factuel Le Potentiel La Monuc réoliaue à Kabila + 0 02/08 Factuel Le Potentiel Après deux ans de guerre, le 0 0 peuple congolais seul perdant 04/08 Factuel Le Potentiel Kagame et Museveni piègent + 0 Kabila Encadré Le Potentiel Tous ont péché 0 0 Encadré Tshidibi L’ami personnel 0 0 10/08 Factuel Le Potentiel Le Conseil de sécurité rejette les 0 0 propositions de Kinshasa Encadré Le Potentiel Vers l’indexation de Kabila + 0 12/08 Factuel Le Potentiel Choc frontal entre Kabila et + 0 Kagame 15/08 Factuel Le Potentiel Kabila, Kagame, Museveni, + 0 Ilunga, Bemba et Wamba placé devant leurs responsabilités Encadré M. Mutinga Hommes forts ou institutions 0 0 fortes 17/08 Factuel Le Potentiel Kabila très menacé + 0 Encadré M. Mutinga Kabila : « Faible, il est bon, fort il + 0 et mauvais » 21/08 Factuel Washington promet les 0 + représailles 22/08 Factuel Le Potentiel A Abubakar pour convaincre + 0 Kabila 24/08 Factuel Le Potentiel Kabila dit niet à Abubakar + 0 Brève W. Kabwe et La RDC « suspend » l’Accord de 0 0 Théo Naangu Lusaka 25/08 Factuel Le Potentiel Kabila rectifie le tir + 0 26/08 Factuel Le Potentiel Kabila revient à l’Accord de + 0 Lusaka, mais... 28/08 Factuel Le Potentiel Accord de Lusaka et Dialogue + + intercongolais. Le statut de Kabila pose problème Factuel F. Mbusu Roberto Carretón : « Pas de droit + 0 à la démocratie chez Kabila, pas de droit à la vie chez les rebelles 1 30/08 Factuel Le Potentiel J. Chirac indexe L.D. Kabila + 0

Septe mbre-octobre 2 0 0 0

Date Type d’article Qui dit Quoi Référ. Photo au du person. person. 01/09 Factuel Le Potentiel Une question de l’ONU à Kabila : + 0 oui ou non à l’Accord de Lusaka 06/09 Factuel Le Potentiel Sommet du millénaire au siège de + 0 ’ONU. New-York : Kabila absent au rendez-vous 21/09 Factuel Le Potentiel iCofi Annan pas satisfait de 0 + Kinshasa 23/09 Factuel Le Potentiel Une nouvelle chance accordée à + 0 Kabila 26/09 Factuel Le Potentiel Des plaintes contre Kabila à + + Bruxelles 27/9 Factuel Le Potentiel Accord de Lusaka : les raisons 0 0 d’une révision 07/10 Factuel Le Potentiel Des réponses écrites de Kabila + + attendues 21/10 Factuel Le Potentiel Dialogue intercongolais préalable 0 + à la relance économique 27/10 Factuel Le Potentiel Un sommet sur fond de méfiance + + et de suspicion 28/10 Factuel Le Potentiel Le mini-sommet de Kinshasa 0 + soutient la révision de l’Accord de Lusaka Encadré M. Mutinea Pacte de non-asression 0 + 30/10 Factuel Le Potentiel Masire craque et se disqualifie : + + « Kabila a peur du Dialogue Intercongolais

Novembre-décembre 2000- janvier 2001

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OI/II Factuel Le Potentiel MqDuto II pour accélérer l’Accord 0 + de Lusaka 03/11 Factuel Le Potentiel Arap Mvi pour réconcilier Kabila et + + Masire 04/11 Factuel Le Potentiel Accord de Lusaka : la stratégie de 0 + Maputo 07/11 Factuel Le Potentiel Kamel Morjane chez Eyadema pour 0 0 impliquer rOU A 08/11 Factuel Le Potentiel Désaccord entre Kinshasa et Kigali 0 = 10/11 Factuel Le Potentiel Le sommet de Tripoli profite à 0 0 Museveni et Paul Kagame 13/11 Factuel Le Potentiel Kabila réalise les limites de son 0 + gouvemement 20/11 Factuel Le Potentiel Washington pour un espace de + 0 dialogue avec Kabila Encadré Le Potentiel Le peuple n’a jamais dit non à + 0 Kabila 05/12 Factuel Le Potentiel Kabila rencontre l’opposition + + extérieure à Niamey 05/12 Factuel Le Potentiel Dialogue intercongolais. + + Kabila souffle le chaud et le froid 16/12 Factuel Le Potentiel La balle est dans le camp de Kabila + + 20/12 Factuel Le Potentiel Libreville ; une rencontre de la + + mouvance présidentielle editorial M. Mutinga Kabila prend l’élan + + 23/12 Factuel Le Potentiel Reprise des combats... Moijane tape 0 0 du poing sur la table éditorial M. Mutinga La manne Kabila n’est pas tombée + 0 26/12 Factuel Le Potentiel Echec de la campagne d’éveil + + patriotique. Un vide autour de Kabila 27/12 Factuel Le Potentiel Kabila promet un chambardement en + + janvier 29/12 Factuel Le Potentiel Poursuite de la guerre Kinshasa accuse l’Occident 2/1 Factuel Le Potentiel 2001 : la vison de Kabila très + + attendue. éditorial M. Mutinga Libreville II : sombres perspectives 0 + 3/1 Factuel Le Potentiel Kabila convie les Congolais à une + + résistance active. éditorial M. Mutinga Préalables à la cohésion nationale 0 + 8/1 Factuel Le Potentiel Libreville II : Bongo démarre les 0 0 consultations 11/1 Factuel Le Potentiel La médiation de Kabila : un couteau + 1 + à double tranchant (crise burundaisel 12/1 Factuel Le Potentiel Alerte à la partition du Congo : un 0 0 Etat s’installe à l’Est 13/1 Factuel Le Potentiel Un coup fourré se prépare au 0 0 Katansa 16/1 Factuel Le Potentiel Le discours de Kabila très attendu à + + Yaoundé Factuel B. Wamwana Kabila : la chronique de dix + + remaniements ministériels en trois ans de pouvoir 17/1 Factuel Le Potentiel Fusillade mardi au Palais de Marbre 0 0 20/1 Factuel Le Potentiel Le commandant Rashidi présumé + + assassin de Kabila Factuel Le Potentiel Le message du gouvemement de + + salut public à l’occasion du décès du président brève Le Potentiel Communiqué du gouvemement de + + salut public du 16 janvier Annexe 2 : Le Potentiel : textes

POTENTIEL 840 j. ?• NAHON )n_le vice-ministre zaïrois des Affaires étrnnp»rp^ S'il arrivait que les Rwandais posent encore des actes au 'ils ont posés il v a melques semaines, nous allons répliquer alors de manière foudroyante” nlaelùup,ar^ilécs pouvum po» fou-rcnief è contre- piree que non« tesMctons lêi >Uii.R.rW '' riaeadcrniim iim aina cnvimi cnt.r*rm dc R R*.ndaUsm«icilii5SSÎiÙ3 w ïn d a U m id .D O iu S Î S S Î i ù S ‘®k! ??.' V««-" "P “ « " - " f*«f*«lo rtunir .Cs.« Ipnum prepoitioimdlibM i■-«%-ïï a«c ™ssssaïïgi,"ïa te í= « S í® « í «BÇiwicuJe. R.ppda.vB,,l, n u m ù n m p r a à nouj wbisions. B i ceeruisonctmtte rtfimfe nmir % 2 !._îî ijat b w r£m ti«q u iseap ro d ijii«fiiran i Rwandí-eijertídilS*«n>b«M dw e h ^ o a S S i S l e ^ L l S J Î Î Î S j S S Î J Î ^ . “ ** otl'oplxleFiilniaieiinerandOTnaltfe 4 B H íM .L»B «< 7 iirirtrt rwandíis — nHioœiuia. »’U c h i.iii a da exxrfdi ¿ s ra e a u ^ de lixloiw fge* o u ¡itsA¿úlm Urairtirts, At «1« l=» Rwamiais pote« encore n * , r d « a e s

S àB F K“ s=s;ra: ¿¿EssaîF ”=*sr^Æ= sü fe œ s «ploioaMe.iDpreiidpMcoa.mml r P tm^ei.MsIfJiMÔ-pSlmlïtear« î£?Z «i~r'l*Jle««mn£n«ltaîroi. Miü «rdn ™ tloni le. pKBiaifes *>í¿er-li. ci iwui^rra» pri. iS >'*S'ted^urili»g(eaipj Jechisaj beioeoop de ¿i£idmdI?í!L52í *«“ danno. unaioni ivee tfautra pjyj, ort« H y ^.5^í-r.ÍL ..S?í-“*Í ‘j* Rwaadflii. U ge«rr«nienienl n»aaaihejŒinfT.I.7.T™JSS_ £.î.l.92i?5f.-‘f*i?»leR w endequiiojiloutpourenÎeinclfe

ZS - inaitori tes ilmn-era-«ors dMj Íítlemeái¡¡;¿ vÎn. ..J., i ™n.“ "«>»i«vonsineTOi]goin

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^ ^ veut créer un cadre institutionnel international pour le barrage d’Inga

"píW Üui'ducomlléeiículildeSoulhtmAfrieínPowír ^ re»Bujuj>dàlIonsptwrIa.iiil»d« >écur^et«il ausai- bien la de leur prisence «u Znirc prn/r W pl Ewue Jes 23 e í M eeptcixibre demJerff k Kinsbua a (-niiro— xi t. »~i t j Republlqo» du Zaite quc Ics visilCTlcsIled'IngaiKndesefendrK Bti:gunnlderintem»BonjiIl9»lioiidu*iled'Iji!ti,deoUc« ^-oittemant la rtabon d n InvesJlsseui» et ciuuommateurs- compte de iTminensUtf do* »«■»soeKifeiM UtiiUoiinelínlemjUoniHJnlei caire ejl S polCTBel», polenBalità doni rtKorge r «ile. •Ji/nituec auisi bleti la R^publi^ue clu Ziije que U» dll»renls Lccomitfe>«e>rtifiA^“ ‘°'««nen«!<3»et»Ilan«nt «epleaibrel9«.PjroUlcurs,t.Sc»:I ¿""•ijCpjnHí laétutif » fU infonní. au couij d* la müme ^ “ i" - '’"'.''“f?' '• *" «»"'« « a P'ofi'i de '» ptésenCB 1 Kinhasi W oieilexionsinenéesacúeHemenlvtM ntlamiieenoeuvrt P'oj« projeH de r'<’l"cwle> ^lifdíSjppJíaM lcnáexam lnerd'auhespoinBrSaliís RTOi dt lactorf d'adhiJioa de Zeeeo (Zunb.e) auM in da J ir ^ p lM H a a d e se s a ctivi(£s, i la aíaiion des eolRorlsM KljdtfinihDii durile d u pmdudcura indépendants e li ¡•i.ss5r5‘o’'n 's& ^ fe! «renloreem eni de l'mlernicmejdoii Zaire-ZaSibie. .i-.." -y.,y ‘».»oy'tPW ^pour depuis plus.eurs .nnies, une- rtuolons k a s ii k l o n t e u IS.-U j u ¿5

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préds* iemerdg J-d-pCT rwandais flotte sur Jai car. * act\iei.'i >nt toia i- uìtN'isé tlor^le la cof)6 leux'ca t les ^ ,e Mord-Sivu ! ', lomp^ ^ Le chef de l'Etat, par la bouche de son conseilier spécial en matière de sécurité. Honoré Ngbanda, sei là ( on demande, toutes affaires cessantes, au Premier mmistre Kengo deprendre des dispositions utiles mccm* et de mettre tous les moyens nécessaires à la disposition des Faz afin d’assurer l'intéi ‘ ‘ te souio .1 ìeade terriloire national et de mettre hors d'état de nuire les agresseurs rwandais et burundais. Aussi, te à niò M. Kengo wa Dondo a-t-il décidé d'écourter son séjour londonien (lî« «n page 8) •oirpUiS €. •nfusioc est gran Çg jàfaédl3ff(y |[ bje du Nord et du Sud-Kii u . ' queslioi olitìqué

Dgc: deus A oropos de la non-proiongatior. du visa d» chef de l'Etat Les ministres syndicaiisies arrêtés Les Suisses n'aiiraient pas apprécié l'activiié ■ Mpr convoqués? p s a sur ordre de M. politique du président zaïrois sur leur â'ol eia" Gaston Mongbondo Annonçant le vendredi d’office une prolongation de visa. hier chez Banza dernier que le maréchal Mobutii Mais de sources (Page 4) devait poursuivre tin traitement par diplomatiques, U nous revient que Mukalà^ cbin\iothérapie jiis<]u'& la fijï de les autorités helvétiques n'ont feit sutu'oi l'ann^, la Tv suisse romande ndtait que rcxA’iür sur leur décision du (Page 2) iter l'or que les autorités helvétiques étaient dépai t, l'orupte tenu du tollé qu'elle IS. opposées à la prolongation du visa pasctìrt Monsieur le PTemier pouvait provoquer. Celle-ci .Zaire,lì humanitaire du célrbre pjticnt du M’aur.>i..-nt pas Apprécié que le Solidarité et gì note: ministre: un pays, c'est Chu \ aadois i cvpirc i.v Jiinanchc Hui.whsïJ Mobuiu, qui bénéficie d'un yer le b 27 iHt.obrt- A \.\ su«rt- do cetti fM fu‘jji,iiML.urt- et qui séjourne en Mbikayi -lentàla d'abord les honunss et le UUorn>ati\>M 1o iv»k-î> Athiijvs I -.’U. .Je.-' ijisoni strictement nmispo tenitoire aoj;i.sji.iu :»vujt dirt que ■ . »• ' «• <.u.-idvri'Ufrî. j.îv'JîUq'.it;' (Page 2) a violati p j't's tiK \ J .- '.OUI |n » licm -V.; V X/ g plus explosive dons ia | twriliMrc U Un k . i ivk Afrique du Sud meldeb ” partie orientale du Zaïre, l Myïse Musangana lomicaj Lescombabfont.taReentre j L'ancien président Bruxell; les iofc'es mliitaires zaïroises et~ÎgS| 9m& réunion de l'Actt en d’àut »es armé Pieler Botha wne.inli Uvira (Sud-Kivu) d’ime uart. et | ntàlay| d'autre part, Le Zaïre pread^ la présidence nsentqy nvandaw et bm prochainement à ^tjJe l’t tîuiig.n\aBA iL>iti la barre ì s ^ la' paÿ, d« Corridor Nord (P ages) (Lire en page 7} Invasion du Nord c:£ é a S ^ i- K lv ü C om plot iiitem aifciîia!, iiupuissance du Z aïre ou décoM positloe d'oee dictature surannée?

Qtfonseconiî-iwiiuîtiwniccn'csl tfl s^mcnl {a ilî>saliiiH«i c IJ.'iñ. hu-s. Ainsion }.ex(>lic;u2iit iesarrivtSc»; creimant cimcs pour emWlcr les professionnaltsée ei non équip pas ptsce que qucicr.i£.< pnniileiiK ût'iihu Kl vngiuH— ró«io«)v «c7jjyn.”tk.'Ge«)rgcsMi'«o.sc.CanCT.. Banyamulenge sur la nationalité la limite, tout le monde aura cm tutti du Rw inda. hurviniii c^'higamid /nin>isc>çui iic «>n5 nascngifcm:: A Ki vu. nu mun am . les rai’fons wn! ltívíIcíí <}«í‘ C'i«nnw rinonse.a ia deuxitme Buyoya avaient pourtant besoin de asseyait son pouvour étal moindre coût diint:, arot:»ynaiie lic ni'liiuires ne rf.>;íston! pas h u jk q::c*ur.». iw . le 'mwde s aect>rdcr ii épouvantail. » n ^ ptrcoufanJ millf kilomètres analy«.' rroidc ni 1^ In cttiilmniaiinn ftvoHH«iin.* qtic Ics nitons du Nord D'autre par. rinvasiwiduNi de rttj à Goau, ei: prusaiu AwliRjaigiusÿîs. IVttîiiuc Hrixanon 01 Slid Kivu ¿taioni fonemenl Kïvu en Tine aiimn: zaïm-zaïmisc! Sud Kivu aura nivélé l'inexii Bftraka. Lemcra. Uvna. KiBba vl üii NiWxJ d du SuJ-Kivii mililai'is^s iH que iesaiTnes hdriti3es Kagarnc, Muscvei d'une transilion politique au ! Bulcavu en un tcnip^ record de 50 pcul opiH'lcr une üiicfTC annunt-^c dc I'opt^ration turrjuoise ycrvjroienl & réysaJeut-eeups: les i c'est-à-dire que comme ea .foun. soft une moyc nue ;:icur» — qtic Ptmnnnt. Ru'andais. D>igindnis & üeToiñTaiñSn les ptHivoirs au Zaïne. En 1 pour dénatoftrcct nisnial ou l.a chmnlijjfi* ¿ ‘a ta R u errí C~-;a nui tiosonnaisdormirtratwuiltcinent. Les la gucnv. Comme si. l'abscoi lyaineurs, les aiçuwntS qu'n(iàn!r>vnmZaïrc, pouv«r au ZaTrc. au contraire n’hiisitem pas i damer cci argument les ¿¿fMKidHire.s. les cspriu lucidC' is. les Banyamulei^e soni ladicalisé en le concenirant eut ànécurTeocc: "Est-et ua'un i>iffitnn\s n'ont eu de ccssc de clamer haut i.n sûrs d'avoir éliminé les témoins mains. Ton que k Zaïre üc-Mobutu était en gónants. Quant à KahiJa^t Mü Cesl pourquoi, les Kabila indr de préparer les eondHlon:: d'un liai vent, ~ Mwanza ulilisent la'Conlé afrn>«icmBn« avec lenouxtsiu pouvoir ikj ZatTC- Mais H ieiir fallait nrórwrer maquis, ogaipcu nationale souveraine pour se ciimpint intcmniioniil. à Kijials. Zffi re a appliqué la sjnn" sans ff> subir ' •m¿dtr.¿t exiger une légitimité. Cesl pounpioi ¿■aoucs révilenf: “''jf dipIt'Oj^ilic d'hostilité envers la lalépiiimiii'^siirb 'i^i\lñ?,-lihrt>d Xcnains pays, ctimme les Eiais- nationg] m parle Jaiiuiis üt-s mnrft Burjivu e» ti(>nnant uno hase anùVo Cm££¿\ N impunc quel maittusaiL tanJcnl t wcewer une intervi ÜÙÎÛIÎ.*^^l^'^ftigu-shuW4tn(l/i. à Nyangoma: en\*crs i'Ougnnda cl le K a b ila , M uacta et les etirüvc.Mais le Z:iTri- ilaii-» i*miI ccta’? au Zaïre, se ^mandant si 01 'n'esi-ce pai ¡à uii cvmplt» ça? lît. à Soudai) en Inissani les opposanis ù Kany&tnultinge entrent en jeu continuer & aiiicr un (Beta Anisha, />cfiyyûc_iLxuti«iuiifliu«fl/ CCS nJginii's op^'rcr ù partir ilu Ijuirent Desia' 5atiila,cc vieux Mobutu 1-n |ni>cr M)h ùt'lK*c sens propre du nxX. ee«^ icrriKiin: zaTnjis De même, en temps ruhclle cluîtri dans la pctiie île de Que le ZaTtr ail ít¿ uitaqii^ en homme qui ne clian^ pas. qt fiirc^^usiftinü; î Van«u opponun. les esprits ltiei(k'> :>c Puma prèîi de- tjine ei vivant aux rahscnccdeM<*nmucoladéni«ed'un conduire tout le peuple Tatrra Kiambwcni allèjup k» riciicsses posaient deux questions; (fti esr-ir cnnftns du Rwanda. Burundi et concours heureux des eircoostanccs mort. Il y a, donc lit, un proMè minières d o prand Zaïre ou« .» n.f»vrn^ dipltwaiiqih* iliw il ctail vtftiiîK- Mir pnsi»nir^ «1' ¡v'nsnnt tiuìi loiirs\-.whcs. politiqtie; irihali-*¡ ù rtutrnm.*e awc démucmlique au Z;iïre et ainsi ln!;isti(iues.^.^Hini>iil.ii[Knnlil:iir.-N k' plui) Miicniuiii'nnir vntidrai! hra\;inl un cliniai l'nnd. dans des ses pariaK. inopérante )>nrcc que leur aide. s'iinp»».>cr v‘iin»mc J il^niom vcnv-spâu»rage

S o u t h A f r i c u m Æ i r w u y s a le plaisir de vous communiquer son nouvel horaire valable à partir du 04 novembre 1996.

Tvlercredi SA 05113H55 19H00 Samedi SA 053 14H10 19H15

Mardi SA 050 08H25 11H35 Vendredi SA 052 13HOO 16H10 5T£BriîR.:-v>rn»S‘:r-»n ç; Cette reddition des éléments de nos forces armées illustrerait le manque de confiance dans leur hiérarchie ainsi que dans le gouvemement conteste par la ma)onte du peuple (Lire en page-S) Le matcli ¥, Club-Daring: la tragédie U di : m arketing raté an 5 m orts ei 69 blessés acheminés à l'hôpitol Marna Yemo

Dépassé, Kengo s’auto-proclame chef de pie de l'opposition •.;-v ^ •iru M e: S ym phtlo nen M[uîom uîomb bo Hcr-Ft : une Bakafwa se veut bf.i. commission de il*-.-, présent à Kanahga fi- -t: défense p o u r rire uil- (Page 2) « Ju (Le P otentiel) t l.-jV Le Zaïre a-l-U nn Parlement? Cest bien U question que d’aucims LcmaScn V.UJUD-u'anngQîsputé suivi unedibandadegénérale. La fumée se posent D’autant qne si ailleurs, le a poussé les nomibreux supportors Pôriement représente le peuple au hier au stade Kamanwla cl complant pour la demière jotimée du championnat hnTnâculés k chercher i se sauver. Dans nom duquel ü légifère, au Zaïre, il cette précipitation pour sortir du sttde, . U‘s s'agit tout simplement d'un groupe de la Uikin a toümé au drame. En effet, après l'arr« de la partie des gens tomberont et seront pietinespar c Air d'individus qui n'ont conscience de d’autres vraiment affolés.' leur rôle ou qui ignorent simplement intervenue à la 69me minute suite a l'envahissement du terrain par les Le bilan provisoire de cette Œ que signihe la réprésentation du tragédie selon la gendarmerie dji s t ^ peuple. .upporters du Darin^roiestanl pnire e deuxièinebut de V- Clubdont lebalion Ka^nvola est de 5 morts et ^ b tes^ Commentne pas tenir pareils k procès du système Un scuf mort a été identifié- H s agit d un propos eu égard au comportem^l Va pas franchi la ligne début selon eux. iesrorcesdel'ordreontlancédesgrenades certain Oiaries, agent à U Braiinw et qui pouzle moinssimpiistede»"députés habiterait Lemba. . . zaïrois alors que le pays connaît un lacrymogènes à la tribune centrale du Mukendi M . M, Dcmp el non dans les gradins. 11 s'en est ■ t

. 1-v

Dinctioa: IV” 900 • Av.Bu-Zm 14me année I lerniveau 2 n'C’;> Nfercredi IS nttrelaBCZ décembre 199( 1i tthas«A3o(abe j 3J. U33S Prix: I :cd33'204 looooora • 21302-21994 ¿Kinshasa . ttcel:44 4S6 ISO 000 NZ àriméhcor Utquc da ZàSn 3Û0FCTA-1Û0FB «alion d e p vu lion m m

Editeur-Directeur Général : Modeste Muünga Mütuiskayi

rorriettart.t de rép on dre p ositiveiftie nt et raj aux attentes du petiple

Le chef de l'Etat e 'adressant hier à la Nation sur le parvis de se résident du camp Tshatshi lÆobiitu a ten u tin discours responsable n, Mobutu reconnaît ^ m a is QUELLES SONT LES ATTENTES DU PEUPLE? ■ réconcUiation naHonale symbolisée par la réhabilitalldll levoixau peuple d Jbüenne Tshisekedi comme Premier ministre, et la formation dtt i>Jeste M utinga M utuishaxfi gouvernement d'union nationale .

Hier, rémotion était à son -La réorganisation des Forces armées zaïroises, symbolisée par îa i. De l’aéroport au Mont- detabalisation de leur commandement, et l'affectation de l'homtne ma. Le peuple zaïrois de »sa, toutes tendances qu il faut a la place qu'il faut pour un réarmement moral des dots, a réservé au chef de troupes naccueilqiü luiestailédroit •nr. E t, dans un message ique et plein de ® Mention spéciale au capitaine Kongulu Mobuhi, alias Saddam lissance, le maréchal Mobu tn I la pareille au peuple zaïrois Hussein, fils du chef de l'Etat, pour sa sollicitude vis-à-vis de la n si grand coeur. jresse nationale et la réussite du pari de là sécurité de tous, de aéroport au Mont-Ngaliema ______(Syite page 8) mu

O D irectioii U v .d u BaS'Zaïre lern iveau Immeuble ‘ La Riaia' dfrrèrela B a Erehisa/Gombc ■•4 21302 - 21 994 Tétol 44456 BPÎ138 If^Iiqse du Zaïre

Editcur-Directetir Ck'mVal: Mor/cs^c Afiifrrrs/iiiy/ -• (^rccicurdc;publicati0ii: Aiaise MiiSiiftyiì/nì ■ '

Avec le vote mardi dernier par le Conseil de sécurité de l'Onu d'une résolution relative au conflit dans la réoion des Grands lacs et l'éventuel démarrage aujourd'hui en Afrique du Sud des négociations entre le chef rel)elle et y l'émissaire du maréchal fi^obulu sous la direction du président Mandela Sabilasignesapteimère Tictoire diplomatique Préconisant entre autres le cessez-le-feu immédiat le retrait de toutes les_ troupes étrangères du Z ^ e (v compris les mercènaîrës) ainsrqüële dialogue, cetterésolutionpermetàKabiladegardersespositionsconquises et ses combattants banyamulenge considérés comme des Zaïrois par la communauté intemationale

retselleetia diplomatie qui triomphent de Mobutu et de Kenao hier opposés - au dialogue. (P a ge 8)

Lundi dernier sur Pétunias (Page 2) Le moiide des arts plas Face-à-face Sahnouxi- L'opposition' Tshisekedi, puis Salinoun L'artiste-peintre Joit préparer les "Parlemêntaireés-deboiLt" N’Damvu Tsiku Pezo élections n'est plus ! (P ag e 2> Uaiate Muthign Mutjôsliayi Réaction du vice-premier ministre, ministre

^ Ea politique, il faut toujours des Affaires étrangères à la résolution vil prendre des initiallTes, intermédiaire du Conseil de sécurité de l'Onu ( P . 5 ) ■die également des risques C est une avancée timide. 4. Ce jeu du ctiat et de la souris oui MNîs. Attendre les événements favorise nos agressexus doit prerKire Des milliers de ■I, c'est finalement les subir, 1. Nous regrettons sincèrement^ecette fin et nous demandons au Conseil de une ne peut, objectivement, i résolution intermédiaiTe du Conseil de sécurité oui demeure saisi de la dollars échappent icd'aujourd'hui, jeter lapierre sécurité: question, ae se réunir sans délai pour h leader de l'Opposition, M. - ne condairme pas l’agression dcmt le examiner en profondeur la plainte du ESC Tshisekedi, concernant sa Zaïre est l'objet, alors que certains pa)[S à Air Zaïre sa d'une solution dans la guen e membres du cortseil ont cru devoir et sans équivoque sur l'agression irvft à l'Est du pays. U avait oandamnèr les raids zaïrois déployés caractérisée dont le Zaïre est victime. Cours de change 5. Le Conseil de sécurité aurait dû cuaisé le dialogue et la dans le cadre de la légitime défense. du 19 février 1997 nation U où tout le monde 2. De surcroît, cette résolution ne définit attendre le dépôt du rapport du représentant spécial, à l'issue de sa liil l'affrontement pas les mécanismes de contrôle el de Devise Acheteur Vendeur suivi du retrait des troupes étraiYgères, tournée dans la région des Grands lacs Le Conseil de sécurité vient puis plus qu'elle ne nomme les pays pour disposer de tous les éléments et lU sd 152.000 153Ä » (nêler dans le conflit entre les auxquels appartiennent ces troupes adopter une résolution plus complète IBEF 4J00 4.350 ^ e t le pouvoir en place. L'Onu ôirjngcres qui doivent sc retirer. et plus prédse- IFF 26.000 27Ä » illée plus lo in d an s ses 3. S'il n'y a pas é\’ acuaÜMi de ces tro u p ^ IFCfa 245 250 btions en prenant Tinitiative éirnngères hors du territoire zaïrois, Fait à iOnshasa, le 19 février 1997 nous considérons qu'il n‘y a pas de Source : Le Otâteau ______( S u ite en 8 ) i:vss

Notre consocxirbelge du élevées pour présenter Kabila changement au cours des pouvoir 6 faire le volm té di tournai « Le Soir», Ivime Colette comme un interlocuteur pour années qui ont suivi peuple, cela pouvait enco/ Breecloruin, a signé tme belle la négociation. M ais les 2>ïrois f'ind^endance et qui ont été passer. M ais permettre It dt analyse dans l'édition datée ne sont pas dupes pour donner caractérisées par une crise régimes expansionnistes hjS samedi iSetdim andte 16 février une accolade à un nouveau politique unique en son genre. d'Afrique de réaliser leur rê\’*i 1997. E lle compare le Zaïre dictateur. Contrairement à ce La prisedepouvoirparMciJutu constituer un Etat des Grand d'aujourd'hui à celui du temps ^ us Je temps passait, plus le qu'affinme Mme Brackman, les en 1965 n 'é ta it pas en Lacs en ^rique centrale, à de Stanley où de vastes régions ' • e du leader r¿»e]Je Zaïrois ne sont pas ■* de plus en conséquence mal accueillie réduire l'importance du Zala d'Afrique centrale étaient des plus iwnibreiix à soutenir'. partout. MaL^ en définitive. dans le concert des rations i t&ches blanches sur la carte. de décimer les ethnies triviale Mme Braeckman ne croit pas si ce n'est pas ça le changemo bien dire quand elle écrit que auquel le paysan de Buleinbt «ia guerre an Zaïre se déroule le mineur de Kasumbalesa,k jfratiqiament sans témoins. Dans . cheminot de Demba ou i ce pays sans routes, sans moyens forKtionnaire de KilcM'it aspinj de communicatUms, seules les déclarations - contradictoires- des Les grandes puissance deux atmps perm itent de dernner occidentales sontconscientestlj la situation sur le ttrrain». ces évidences mais elles i Voilà unebelle définition taisenL Ce qui a fait dire tt de la difficulté qu'éprouvent les ministre belge des Affaira médias zaïrois pour rendfe étrangères, M. Erik Derycke,® compte de la guerre qui déchire retour d'une visite d'Ëtati ia partie orientale du pays. Oui^ W ashington, qu'U déplorai que peuvent les petits joumaux l'indifférence de i| zaïrois sans moyens de vivre là communauté tntemationaleil| où les chaînes et stations crise des Grands Lacs. A d planétaires ainsi que des effet, Colette Braeckman éoi quotidiens centenaires disent que Ica câpitelé nu ifem fef, eu phi:: de l’Onu rfJ leur Impuissance ? La guerre : Stirlo rhfjjtssée d'Ixelles. it BncxeUrs les^iñ'núx /le B^rlgtquc ¡iiem *Lc PiHcnliel ctmmie une h!blc ' qui secoue le Zaïre est vraiment rUnim européenne suiiw l 1 ' (Photo'U Soir) 1 le prototype du cor\flit sauvage iiujiiiéluJe IW'ohition d'unem que les puissances d'argent lit.Uiii _ erpJidletueiU mi discrèlemeitt h' qu'est «ce que Mobutu a fait de miijxiurmii di^lnhilisvrhaciiii et d'hégémonie savent en créer * il a dém ontré^ 'il est détenteiu- combat dis rebelles. ’ Tous les son coup d'État ? Les Zaïrois ne l’Afrique, niairi .¡es rf/pcrijaiti u t " dans le mcmde pour vendre lé lui a permis de peser sur la observatoires des tendances regrettent -t-ils pasaujourd'hui d’intérêts et d'itiuilyae paralyfii métal etpromowoirdesethnies balance au point que, dans notent que notre peuple «spire d'avoir applaudi un dictateur? ¡es actioui! t’i le.'! médialü qui seront utilisées pour porter l'oppositiort radicale et dans la réellemefjt au changement mais Que notre compatriote Î.cs Z.iïroLs r - des drapeaux. mouvance présidentielle h pas de n'importe quelle organise une* insunrection nombreux à rcalisvr de pluS' Colette .Brâeckinan ne Kinshasa, des voix se sont manière II aspirait ô ce intérieure povir amener le plus que leurs intérêts pas knijour.H dans .K-ti» des libcraicursautivprocl La RTBF a observé Matonge, le quartier zaïrois bruxellois, pendant les dans les conseils des mini tenus «t Washirxgtcin ixi dansi derniers événements guerriers au pays de Mobutu résolutions du Conseil zaïroise de la diaspora tentèrent de micros de la RTB F se sont pl.-uités elle un jour être ex-tirpée ? Leur sécuritéde l'Onu. Et ce que ne suivre révolution delà situation à à Matonge. à l'écouie des Zaïrois génération n’est-e!le pas. commc écrivons chaquejourest luda l’est du Zaïre avec une attention, do Bruxelles et plus les préccdentcs. vouée à ôtrc le monde entier partout capitale déponçait PcnvasioiL ■une intensité renforcées encwe par particulièrement de Faukas, sOLTifiéc ottàs'aserdansI'exir'Lc existe une diaspora zaïro la rareté des informations : dans la Kanyii>da. leader du cen:lë des changement .qui s ‘ annonce comme : sentiment nationaliste ain$i presse internationale il n'était eiuüianiJÎaïrois de t’Ulh. inéluctable, est aussi un comme les habitués de exalléscmilastausside xénopliobie question, à la Tin de Tannée A travers cette ¿mission de enfatiiement, et ce reporiagc chaussée d'Ixelles qui dévon et bien desTuut furent malmenés i dernière, que des ri fugi^ rwandais, “L’Hebdo“c'esi tout le désarroi du d’Elirabeth Burdoi en dit toute la nos tabloïd quand ils ie pemt Kinstiasn. sans parler de (quelques de la force internationale, de - Zaïre qui s’cxprinw, les questions douleur Comme pour dire que Maliens ou Sénégalais... A l'opération de fermeture des camps; qtie ces jeunes intellectuels se Colette Bniecknian sentiment national dt Bruxelles, du c4(é de Matonge, la population zaïroise du Kivu, en posent et auxquelles leurs lourds demeiu-er une réalité. rém oiion était vive dans les fuite elle aussi, ou découvrant les diplômes ne les aident pas & (Ti)e du journal “Le Soir" du m m iers jours de It guerre : le nouveaux maîtres, était passée sous répondre ; leur pays va-t-il se xamed! IS et dimanche 16 février M wam ba w a ba MulamW Pariemênt debout (ainsi que l’on silence. disloquer ? La comiption pourra-t- ¡997) KikiEpiS Depuis lors, les semaines TSt- ont passé, les informations peu à de la peu ont nitré, des lettres sont chaussée d’Ixelles, se collaient arrivées, des voyageurs ontracontd Lettre ouverte à M. Léon Kengo wa aux devantures des librairies pour leurs impressicxis. 11 est apjnni que dévgrer la presse (fe leur pays; les lés envahisseurs n’étaient^ tous D ondo, «Premier ministre» commerçantes, les mamans étaient des Tutsi, encore moins Tous des -■Z' pintes à organiser des collectes pour Rwandais, que les Zaïrois Monsieur le Fremier ministre. préparait minutieusement, totale et foudroyante, n'est{ soutenir I ’ effort de guore. aider au authentiquesétaieninombreuxdans selon vos propres dires, votre brillant, le bilan est pld raviiaillemenjdes troupes. Chacim, leurs rangs, que Kabila était rejoint J'ai l'honneur de vous «gouvemement» voxis avez eu inquiétant voire m& avec rage, avec humiliation, surplace par de nouvelles recrues, rappelerqu'endatedull février à déclarer le plus officiellement déséspérant dénonçait l'agression rwandaise et des jeunes de- la région, parfois, 1997 vous aviez reçu en votre du monde ce qui suit : J'ose donc espérer espéraitque l’arméedu grand Zaire trop jeunes hélas, et pas résidence privée de Binza 1,8 question de la guerre de votre qualité d'hoi allait faire la JitTérencc. nécessairement enrôlés l'Est, c'est, pour moi une respectueux du sens • Ces réactions déniontraient Météo, la délégation du comité volontairemenL question d'honneur, une d'honneur, de dignité et Í au moins à ceux qui pouvaient en Bref, certaines inquiétudes de coordination des forces douter que le sentiment national se sont calmées, mais bien des sociales et politiques du Sud- question de vie et de m o ^ un paroledonnée, vousn'hési toSrois est, une réalité, et qu 'il questions subsistent. portent Kivu venue vous entretenir, déft ou je gagne la guerre c'est- pas un seul instant de représente lui aussi un garde-fou aujourd’hui sur l'avehir même du entr’autres, de la situation qui à-dire je chasse les agresseurs remettre en cause en dé^ contre l'implosion ou l'éc.larement pays. ‘ prévaut à l'Est du pays après du territoire national avec droit votre dcm issioiv ce pour: du pays rant de fois évoqués par _ , l'occupation de cette partie du de poursuite ou je ne gagne pas grand bien du peuple ceujc q u i voulaient p résen ter Is i- pays par les agresseurs vm us la guerre et je dépose en bonne qui vous en saura tr^ gré. Mobutu conwie le seul garant du Rvi^anda soutenus par et due forme ma démission " V e u ille z agi d ’unité. Finyâe dtadon. Monsieur le premier A la colère se mêlait aussi l'Ouganda et le Burundi, En effet, le soussigné / A u moment où je vous l'assu rance de ma pai l’inquiétude, la tristesse, avivées considération. par la nouvelle de la mort de Mgr faisaitpartiedecettedélégation, adresse la présente lettre M uniihirw a, le très apprécié donc témoin privilégié de ouverte, le bü ^ des opérations Fait à Kinshasa, le 17 évéqttede Bukavu, et ladisparition cljyi*cro6at. l'év&wment. militaires sur le terrairt, à en d'autres personnalités en vite au Eliiabetb Burdot et son r. vous souviendra, croire toutes les sources Célestin B Kivu. équipe, pour une fois,- n'ont pas MOTtsieur le premier ministre, indépendantes, aprèsl'annonce Kalyunguiyt Bruxelles, ec s»ns doute arpenté lespisi es. suivi Ic.sréfugié.s qu'abordant Je. chapitre aj'ant oifidelleetpompeuseparvous- Secrétaire national Liòfc c(. k s iiutrcs communautés ou Its comhauanis: caméras cl tT id t h la contre-offensive que même de la contre-offensi\-e relations extérieures du H m a mm muâ

Autorisation de paruüon ■04/00015/01/82 " E d « e u r - D ire c te u r« n é ra l:M o r fis lE M<.fÎns

I n a é s dans k » couloir» du m - i i - A hmis chaussée de l’immeuble Le fio w l Au Cap, des négociations Les réfugiés hutu zaïro-zaïroises sommés par le Moili'ste Mutinga Mutuishaiji Hcr de choisir Le ven t souffle déjà d ans une entre Tingi-Tingi autre direction.Si lesFpc n'avaient pas joué à la politique du blocage pour la conservation du pouvoir, la et Kigali (p- 3> guerre ne nous aurait peut-être pas surpris. Désormais, il est acquis Un rectificatif du directeur qu'il faut compter avec Laurent r:■ ENTiEL Kabila, une opposition armée. Cours de chan|F ZaJro De tout temps, les Fpc ont de cabinet de Lambert ibh Kuiizi utilisé les forces armées pour faire du n février 1997 Imn le jeu politique. La famillepolitique Mende Omalanga œ « 1 du chef de l'État a profité de U force Devis« Acheteur \ e s i d t ìa i sa/G u n aî brutale pourintimiderropposition, loi arracher des concessions, lui lU s d 145.000- 150.000 imposer des négociations U où les ^ Mungul Diaka: "Confier à Ngbanda les 1 BEF 4.500 4.2S0 textes des lois sont clairs pour U ' IFF 25.000 27500 gestion de la transition. Les IF C fa 250 275 pressions populaires ont -été négociations visant la fin de la guerre de Siuirctr : U Oiâteau fSn/ff 111 S) l'Est, est line erreur politique" (P. 2) ' i â m m M

CilKlL. 873, av. du Bas-Zâïrv. lerniveau Immeuble “Im Ruzizi' derrière la Bcz Kinshnsa/Gombe m 21302-27 994 Téiécel +«56 BP 1138 République du Zaïre Autorisation de panition- n*04/OOOÎ5/Dl/82 ^iteur-Direcleur Cénéral-Modeste Mulmga M«t„Uhayi -

Selon un sondage Berci réalisé du 4 a u 7 m ar«; 1 997 aunrp«; ri'un echantillo^deY opO personnes rian s 2 2 zones de la capit^ ï^

■ acceptable pour

du président*^l^ifîance^des^^rc^'d% !r^^^^t-'^^^'^^ ^a6i7a,i6,5% ne veulent r» Tsiilsekediviendralt

(Lire e n p ag e 8)

V£nd«diXinarsdernj«.j^^ - Partage du pouvoir: l^ üdps rappelle que tout accord Kengo dribble tout conclu saift Tshisekedi n’engagera le monde Le Potentiel pa^e peuple souverain

l'occupation de KEsf du pays, Léon Kengo liènt à ^ re aboBtirledossierdu partage equitableetéquilibrédupo avoir I. portefeuUlc de ÎEtat, la lit M oeniDa aaoiona était le seul a avoir territonale et la diplomatie. Et des deax choses l'une : ou 4e pu prévoir et voir venir le complot du clan P ^ ie r ministre tient à placer déjà ses pions, qu'im porte l'isstie Kengo contre la République? dM négociations à v e n ir avec la ------li-p.(P p . 6 et 7) .rébellion, ou il élargit son assise p o b ty ue de façon à jouir de leur partage dü portefpiiillp Pf de la territnrilî7~ soutien ultérieurement au laiifaire d oaahièrp moment des négociations. Mais selon bien des observateurs, c'est en fonction de la deuxième Latrichene et laboiiïimîe de L'industrie de montage h^oth«e que Léon Kengo wa L>ondo fait ses calculs. Kengo désapprouvées par le automobile au Zaj'fe est-elle Fcn de Me Kamanda condamnée à mourir? t I'npf>afiinn rift la visitMclair à Kinshasa hier du vice-président sud-africaiif. M.Thabb Mbeki, le VQite s est gp«n dfehlté sur le mystérieux retour à Kinshasa du chef de l'Etat zaïrois. Pendant ce temps^dans les territoifeS occupeLPatlj rébellion. Laurent-Désiré Kabila a manifesté ses premiers penchants pour un pouvoir totaJËaire Première apparition de

Visiblement affaibli par la maladie^ mais bien sur ses deux pieds, le président de la République, qui a fait çJeü^ appantions sur le perron de sa résidence du camp Tshatshi, à déclaré être venu pour s'occuper dès intérêts supérieurs de ia Nation Le chef rebelle a, quant à lui, interdit tous lés partis politiques sur toute l'étendue du territoire sous contrôle. Ignorant la Conférence nationale souveraine et méconnaissant le travail abattu de rintérieur, il estime que le futur gouvernement sera formé par son mouvement, l'Afdl, auquel tout le m onde doit adhérer ■ e)

lüÆobutu doit s’humilier m m Modeste Mutinga Mùtuishayi

Mobutu S«se Seko i>ourra 5'adr«**erà la nation demain mardi. D Vi, tout au moins^ promis à la près»« tant nationale qu'étrangère InerauMontNgaliema ansortird'un lettre ouverte des notables kasaïens à «itreHenaveclevice-ptésidentsud- ifricain Thabo Mbeki. (P age 2) Si j'ose anticiper sur U matière la population du Kasaï Oriental qne le chef de l'Etat va aborder, je. peux estimer que Mobutu dressera le contouz« de son idée d'an Conseil national composé des d v ils et des Que reproche-t-on à sillitairespourtrouver des solutions lia grave crise qui affecte notre pay& iViarco B an gu li? (Pages) Pour le Front patriotique Le président de la République sait certainement que sa proposition a 28me anniversaire de la mort de loseph Kasa-Vubjj KMela, c’est un épisode dès peu de chance d aboutir étant donné qu'ûn des principaux de la destruction de la tonecmés, Lament-Désiré Kabila, L’Udps a rendu un vibrant hommage • n'y a pas trouvé d'oppotlanité. au premier président du Congo dictature féodalo-fasciste (P. 8) (Suite o i page 8) mobutiste ( p . 2) ■ ■ .'^ ; V/^. ,iS''' "' ‘' ’" ■' ' . : ■' - - ^ ■ r ' ^ t }■

' » i î V nv. du Bas-2aïre 1er nix'Cüo 'V ImmcuWc ’La Htid-J' ücrrfèn: B a Kiashasa/Gotnbc Tfl. 2I.-Ï02.2IW 4 . Ték'col 4^.3* '1 BP M.3K ■

R^nMiqucitoZ«i>>

Autorisaiiotidc parution o*04/000«5Æ)I/82 Editeur-Directeur Général: » ic M u tin n „ ___, ---- — -

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l ï i h i M. Lnurtnl- êK,biUsoulie„,,uetemenibrtsdc

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aieiii lis négocier avec iwusTIfs ro„f « '-V ' ■' ■ -.' ■'l- "-'“ brcsliïu« i^ÇtioiaPecnons?» SILyÎÎT. '■“• '1 ■ j ch rf rebelle, qtj{ répondait à une ' confrère Idriss FaJI de V*Tshf“ l “j'* ^ »»ec M. . Muliirab» dans le

ç « U pouvoir a y„i ,•« „,«/J g ,0 .M X i S?V-*t''''- ! * '

‘ (SanccAtnatS) Apièaife^m m etdp I p T ,ji ■ ^ — obutu va-t-il L’Afdl et le pouvoir de Kinshasa i™«cpusnj[5liOftncpiuânjtsfoaAubovf ira. Au iMMt dudufilcteiiyrKnrt fi dtsfOffKmW», • i‘Core gaffer? se donnent rendez-vous en ^ J ...... t- * “ 'yp I«. j^n ï rwdjon à notrp manchïte i W inttulée ! S t i n g a M u tm sim vi ______Afrique------du------Sud - le ~ 1er ^âvril ( p g

ilfa n I M . Kengo wa Dondo, Engulu^outiëSnihjsSêdî

•Le parlem ente transition «tem ern e occasion tracé le if" “"imateur du dipiindipan du'Ëo„'u™du E.iuvorncmfiil „!™ ' kcn-o'kengo -g;; Elle „„, w ^ " ’"«qucnc-c. elle e,l,ntit W cWxcW," Cours de change 1 Pereomialilé roniiiiLcqucdcsi,üinss(H,,ronslBicn„,M,.,.,..,...... siKLh*nar-d - f " ' ‘f'" aimcnl '■''ce T?-” pays. - loui.,,,..^ ,T;;Ici d'ube larce ■‘♦••«■tiuiisie? . de jeudi 27 mars J997 ^apopuJairt. * Ä s s r “* ''■'■* ^ «. •a;'« Fpc,--, Révisé-I . Acheteur 1 Vend^JF ; ml acte de la démission du iS«.b.l,lalionduI>romicr„,i,,isueöiöjP W i â - . jvengo.Iechefdel-Etatavait, nainicnani avcc les cv^ncincnn . - . .. .v ' î7 Q X m i7s:ouo t|U|t m ^ 1« 2?jnafs .1 bee; :-ÎÎOO 5-OOü 1 pninca,nsBtcàr=tc,umcrnîso)umew à itpnfcidcnt-ààjiônia, . 2S0 290 ------’: «• g B rL^ng^; . .Soirrte rÇcMn-vUk Í . f

presiae ni; de la Prem ier m irilstre fet K abila. Chef de rebellion

'ii; C'est un trio de choc qjui nient, : i Î de se positionner au sommet : 0- de l'Etat zaïrois pouif tenter i de tir e r le p a y s .d e la i ^- déliquescence. Dans lïntérêt' ^M'supérieurdelanation,^chacun ,/ " d'eux devra se mpntr^ digne ' ÿÎ d'homme d'Etai.

! L'indonnancedlnves^turede. Tshisekedi comme premier' ministre a été signée hier par, Laurent-Désiié Kabiïa le président de la Rmubligue' jo se p h -b to i Mobutu Ses€ Seko Etieme tshisekedi wa Mulumba {Photo Jeune Afrique) (Photo leune Afrique) (Pholo Kpkolo) L'Afdl n’approuvé pas Tshisekedi comme Premier ministre Mais à Gottidr les partisans de l ildps approuvent la réhabilitation de leur leader i L'A£dideLaurent-Dé$irékahila, !>r>belle; «tte! pas de concession^ Aussi estime denjapsoniaccliimélaréhabilitalde lUdps ont acclamé la réhabilitation de leur leader tandis qu’une minorité • pai la voix de son secrétaire général,. /^ger^à.l?donœ .paU iançe Kakudji,TsWsekeiél^t^venu aapprouvélathèsedeKabUa,estiinant ÎM.GaêtanKakudji,vienlderéagir^ &br^/en, eflet, (j« le cap ile du navire Mobutu, U • ~ ' - ■ - 'ï ^ ^ u e te peuplé ¡lui. conférée^ va couler avec lui. que Tshisekedi a trahi. iH ^ture, Selon le mouvement lmbiteàdiis^i|tèbufu'èttoui,i; ;Mais à Goma cepen^t, ------' c e u x -^ sont autour de lui. \ devenu Bef de Laurent-Désiré F.ICL. . :ÎSelon X^cudji, J ^ s e k e d if Kabila, l'opinion est partagée. A > '%ainaccirpti dépiloterlena\ra‘ «lâoireîenypyé spécial de Rfl, Dernière minute '.l^e'\tobu^^ l'éilWice'« lui fera f la graride majorité des partisans Le P rem ier TsKisekedi: savoir ministre gérer Mobutu, Kabila Kibassa: un geste de et rextérieiu' E. Tshisekedi haute portée politique tient une confé­ Modeste Mutinoti Mutuishayi (Pagc2> rence de presse MardileravriI1997,lei>ié8ideiJt del'Udp$etchefdefiledfrl'oppositian ce jeudi 3 avril a enfin été reconduit à U pn » a tuie U classe politique zaïroise. Le Premier 1997 à 12 h 00 en ministre ¿lu de la Conférence Nationale Souveraine revient aux af {aires dans un contexte politi que Umt f Siritf en page 8) ^ r è s 32 ans de dictature de Mobutu Kabila pré­

-ï sident de la ■ i i

—République iiiii mut ...... ~ I I _____ ( P a e e Un officier du peuple assassiné Le général Mahele a versé son sang pour sauyer les Kinois du carnage En l'absence du chef de l'Etat et pour des raisons non explicitées, des éléments armés de l'Afdl ont assiégé hier, de 15 à 17 heures, la résidence du chef de file de l'opposition radicale Tshisekedi en résidence surveillée! ® Pour rAfdj, le leader d e i 'U d p s serait un obstacle à la matériansation de nombreux contrats passés entre rAlliance et les investisseurs étrangers

Justine Kasa-Vubu: L'Afdl comme "Le mérite de Tshisekedi reste entier" le Mpr! Le ministre de la Fonction publi­ entre dans la phase de reconstruction. personne. que, Mme JuStineMpoyo Kasa-Vubu, Le seul remèaeremède reste la voionté politi- a été l ’invité du jo u m a l télévisé de ^ e . “LaTeconstrtictiondupai/sn¿:essite D u leader de lU d p i, M m e le mi- m ard i 3 ju in 1997, à 20 h. L'occasion ¡e conpoursconpyurs de nous fous. Avec une vo-vo­ nistre-n'a qu'éloges: “Le mérite de éfait ainsi donnée au mirüstie, ré­ lonté et en jouant cartes sur table, tout est Tshisekedi reste entier et je tiens persm ‘ Le peuple congolais avait trop tôt cemment revenu au pays après un oossible", dit-elle, U n véritable appel à nellem eni à le saluer". M aturité ppliti- long exil, de jeter un regard critique jubilé ^ Usoite de la chate de la dicta­ la réconciliation nationale. Huinble et qüe. Justiije Kasa-Vubu en a donné la sur la situation socio-poli tico-écono- ture militaire du maréchal Mobutu. d*une conwétence éprouvée, le minis­ préuve à l'occ^ion de cette sortie très m ique du pays. Pour elle, le Congo tre de la Fonction publique n’exdut De\ix semaines seulement apria l'en­ remarquée. trée dans Kinshasa des troupes de l'A llian ce des forces démocratiques pour la libération du Congo (A fdl), la population commence i déchanter. La La fortune de Mobutu introuvable en Suisse libération éloigne sa liberté. . L'nrgeni de Mobum rcüte intmuvable dansJes banques suisses. source.*;, (a fortune détournée par Mohutu aurait atteint 3 « 4 milliards Chaque joxjr qui passe voit une Estimée à plus de 5 milliards de dodara amérieijns par les nouvelles de dollars autre dicta hire mill taire prendrecorpst autorités de Kinshasa, la fonune.du dictaieur déchu sc chiffre, en Information confmnée, la semaine derrière, par le député suisse manifestations publiques à caractère terruoire helvétique, après enquête, par la commission fédérale des Jean Zigler et sou teniie par Ic^ autorités de Kinshasa qui, elles^ voient politique interdilesou réprim ées.*!« banques, l’prgancdeconfrôle suisse, à i7millionsdc francs français. leurs estimations au-delà de 5 piilliards Usd. Calculs taits, f^us de3^ p a rtis p o litiq itts so n t stispendus poiir Soit l'équivalem de 3 4 millions Usd. Ou encore 4.786.570 francs milliards Usd appartenant à Mobutu sont, i çe jour, introuvables. suisses. "L'argent est placé soiis séquestré en attendant que les deiix ans», selon M. Deogracias La chasse doit dortc se poursuivré car, selon Rfr, Mobutu a eu le procédures soieni «iclenchées pour un éventuel retour au pays", a loisir de placer son argent sous d'autres cieux. Prétexte' valable etqui Bugera, secrétaire général de l'AfdL rapporté, hier mardi. Radio France internationale qui citait ie jouver* souiend (ala justification de la commissioocommission fédérale des banques qui (tit La Conférence nationale souveraine nement et le ministère public suisses. A tout bien ronsidéré, on est que les conclüsions de Tenquête n'ont pas compte des mouve­ lom du compte rcel de Mobutu car. poursuit Rfi. selon diverses * ______(Suhe en page 8} ments opérés dans les banques avant que l'affaire soit juridique. dette africaine : l’avenir des

Quotidien d'acHon pour la démocratie et le développement générations Editear-Direcleur général: M od«te MUTINGA______Pirerteur de publication î Moïse MUSANGANA hypothéqué N°13!)l)-liiiiili3aDQI 1998 - Frisi ISC.OOONioii l,50FcàKln •200.0110 fc ou 2 Fc en protliiceS • 300F Cfa * 100 Fb Page 6 Bilgera s'exile en Belgi^e, Bizima inédite en Rsa B Le;P-dg,,aj, de l'Obipa et le conseiller politique de Buqera aperçus g Goma jeudi 30 juillet A HAUTE VOIX Les vraié^ raisbiis de l- ’A fc ll a v é c u l’interpellation de Tala-Ngai Interpellé ¿Î'aborrf le merçredi 29 lation, a*t-ü voulu insinuez; procëdaitdu ■ y était au sa 'O a j^ le. - ju ille t 1998 pu CoTiseil nâ'tionaJ^de sécu- L E P ç m m a . souci d'interroger ÍOUS ceux qui étaient : •. D 'iprès d'autres sources, l'argen­ ritéy Ta la -N m , nunistre des Finances, y .encontact avec dps Tbtsi» au moment 6ù • tier congolais n'a pas été seulement en­ est retourné le jo suivant/soit Je jeudi L ’sn'entni^ Afdl aura vécn. Etc«, ces derniers quitUientJe pays ep masse tendu sxir cet éventuel coup d'Etat. On 30 juillet- Cette fois-là, il^ 'ap u regagner une aonéeaprcs l’âvènement au pouvoir . La question qui revient donc ir. lui reprocheraît d'avoir rénstauié les et deux an£ après ses débuts. C ’ert la sa résidence, Gàrdé à rinimeubk Glm l'esprit e§t celle 4e savoir si Tala-Ngai débits d'office. Il semble qu'ilaur^l fait (Groupe Lite Mobôti); non loin de l'art- triste réalité avec I* d<|iart i la sauvette était en contact avec les milieux tutsi. En certains-paiéments pour des marchés de Déogratias Biigcra, ancien secrétaire cienne résident« du chef de l'Eta^ 'U a effet, il est un se<^t de polichinelleqûe noii.exécutes au profit des mobutistes. été rélâcHé le vetxdredi 31 juillet en ün générai de l ’AlIiance, nonimé récem­ l'actuel ministre des Finances a été m-‘‘' Lesquels ? C'est œ que l'enquète devra ment ministre d’Efat i la présidence de d'après-miià, ic Parti rérolatloo* était parvenue à leu r irédactiwt'ets'Ü èn bli, il convient alors de riiener objectivé' naire pour le peuple (Prp) dfc Lau rait- sav^ t we lq u e c^ç^,' l'ai^entier congo­ ment des enquêtes. D'autant que pour D isiré Kabila, le Mouveiaeat révolu* lais a ciéckré iv'ètrÈ ^u côiirant de rien. Bugera, dSiaucher Tïiia^gai de l'oppoi ' 0 Les réalisations de tionnàire pour la libération du Zaïre S'il- a. appris q u d ^ e chose, a-t-il dit, . sitionradicale^taitunefaçpn d'¿ffaiblíc (M rlz) de Njandu Kisase, TAlliaace dé- c'eçt aussi par la Aiineür. Son interpd- Tshisekedi et prouver à Kabila de quóí l'Onatra ont atteint mocratique des peuples (Adp) de 942.000 T au premier Déogratias Bugera et le Conseil natio­ Fin de la présencé militaire étrangère en Rdc nal de réfistance pour la démocratie semestre (C n rd ) d’Anselme Masasu Nitidaga Joi­ Page 5 gnaient leurs projets pour le renverse­ La société civile demande au chef* ment du pouvoir dictatorial de fen Je maréchal Mobutu. Unepetifé armée de de l’Etat d’étendre cette mesure à D Lubumbashi: 576^000 8.000 à 10.000 hommes est ainsi conrti- taée. Efficace, eUe l ’est pane que bien d’auttes facettes de la nation Usd pour réhabiliter le équipée et encadrée notamment pa rd e MConseiJlers» de l ’Armée patriotique . En cette.fm de luillei 1998, les ani­ Situation polltkiu» courant électrique rwandaise (Apr). Le Rwanda et mateurs de la Sckriété civile de la Réc^- Les acteurs du Mouvement âsso- ' Pcigei rO usanda désiraient, en efTe^ nèutra- büque d é m o cratise, du Congo, repré­ datif congolais saluent la décision prise User les m iliuires hutu de l ’ahden ré- sen tât tes Orgîmisatior^non gouverne­ par le chef de l'Etat mettant fin à la pré­ gimé coupables du génocide perpétré mentales de dévelopjpement, les Associa­ sence des soldats étrangers (rw a n d ^ , □ iQbassa Maliba contre les IbLsi en 1994, réfugiés dans tions religieuses et.iéminihes, les Orga­ ougandais etc.) su r le territoirè n a t i o n a l . P E st de t’eX'Z^Ire. D’autres capitales nisations syndicales, les Ligues et Asso­ Le renvoi des expatriés des rangs des déjoue la vente s’en mêleront par la suite. C ’est le cas ciations des dibits de l'hommfr, se Sont Eorcèsarmées congolaises soulage éf ras- de Luanda qui désirait mettre une croix réunis à'Kinshasa pour un éch^ge de sure la population. Les membres de la frauduleuse des su r le pouvoir chancelant de Kliishasa, vues sur U situaüoix poÜti^. A l'issue de cet s'appliquera sans feilles et s'étendra à ______(Suite en pagf 8) ecliange, ils on t établi et formulé ¿s cons­ carats page 8 tats et recommandations d-après ; ÎSuiie en page 2)

a/Çonte-m ÎIÎ(H-219« . Tiltil «.45Í-CMx:dl;S7<»- BP MOT-Rip«blk|i»dfeaMigi«.JiCoor> - A te i E-«ail; HPlTOcita m» • /Mpràaion it ;>Mk» iMaXllS®« ______S C a b i l a , naiiiionaliste fi 9 3 9 -? ) Uumnt-Désiré Kabiia,hîfa C—E n février______1964,t/-. Kabila i . . . . . exil, Kabila partidpe aux di­ de la rébellion, dont il serait chef de la rébelior^ zaïroise, rejoint Albertville et devient, 1996, Kis^gani le 18 mai verses structures et réunions même devenu l'émissaire devenu président de ia nou­ en avril, chef de cabinet du 1997, Lubumbashi le lO avri qui tentent de maintenir la auprès de . .M obutu en 1988. velle République démocrati­ Très vite ,K ab ila devient le 1 ministre de l'information. Il flam m e ré\'oIuionnaire (Con­ que du Congo, serait né le 27 Comprend-il véritable­ bérateur, l'homme qui, enfii participe à Ja première insur­ seil suprême de la révoluHon, novembre 1939 à ment l'évolution des esprits est en mesure de mettre à ba rection d'Albertville (mai réunion de la R u iiz T en dé­ qui se manifeste au Zaïre, en Baudouinville (Moba) dans la 1964^et réussit à s'enfuir lors­ un régime détesté. Son imag cembre 1965), tout en instal­ particulier dans les villes , qui région d'Albertville est bonne; pendant plus d que l'Armée nationale congo­ lant un petit maquis dans Je regroupent désormaisplus de (Kalém ie), su r les rives du lac laise (Ane) reprend la ville. U trente ans, il est resté l'u n de Nord-Katanga/Sud-Klvu. II la moitié de la population du Tanganyika (nord de la pro­ y revient en ju in , Idrs de la se­ rares i ne pas avoir *iïiang. est alors soutenu par Nyerere pays, contre m oins de 20% en vince du Katanga, ex-Shaba). conde insurrection, au cours avec Mobutii® Petit, trapu et la Chine populaire et rece­ 1960? il ne participe pas à la Il appartient à l'efhnie luba de laquelle Sendwé est assas­ d'apparence bonhomme, il es vra une aide temporaire Conférence nationale de 1991- A la fin des années 1950, siné. I^rs de la création du vêtu avec sim plkité et parit Oûillet et novembre 1965) du 1992 qul est le lieu de débats il VB étudier à Paris et en AJIe- gouvernement provisoire du plusieurs langues du pays révolutionnaire argentino-cu- intenses et met en place le rhagne de l'Est. Il revient dans ainsi que Je français et l'an Cnl, section de l'Est, le 21 bain Emesto Che Guevara. Le gouvemement de la transition sonpaysau momentoù celui- ju ille t, il est nommé vice-pré- glais. C 'est u;^ bon orateur. Che Cherchait à créer un foyer démocratique. Et il semble ci va acquérir son indépen­ sident chargé des relations et Malgré lei victoire« de déstabüisatjon dans la fo­ considérer ses travaux avec dance. Comme de nombreux du commerce extérieurs. L'in­ «par défauti» remportées pai rêt au Kivu, qu'il aurait voulu quelques mépris. jeunes «évolués*. Il est m ili­ surrection animée pr le Cn! l'AJllance, de nombreux com­ point de départ de la « révo­ n est propulsé sur le de­ tant sodaliste tiers-mondiste. gagne du terrain, les troupes mentateurs craignent un bain lution mondiale». Hyrenonce vant de la scène, en novembre Responsable régional de la de l'Ane se débandant sans de sang à Kinshasa. Kabi ta lüi- cependant, au bout de quel­ 1996, par l'insurrection des Balubakât, l'association des combattre, et Stanleyville (K i­ même déclare qu'il lui faut ques mois, devant les convic­ Danyamulenges, Tutsis du Baluba du Katanga créée par sangani) est conquise le 5 constituer une armée de tions peu miliUntes et effica­ Kivu, soutenue par le Rwanda ^ Jason Sendwé, Kabila lutte août. La «République popu- 100.000 hommes. Des pres- ces des Congolais et de Kabila et l'Ouganda. Ces deux pays contre les sécessionnistes lairedu Congo t Rpc), dirigée sitîns intemaHonales s'exer- lui-même, qu'il qualifie de désirent neubraliser les m ili­ katangais et devient président par Gbenyé, y est proclamée rent alors pour que des négo- «touriste», toujours en voyage taires hutus de l'ancien ré­ national de la Jeubakat, l'orga- le 5 septembre. Kabila en est I iations soient engagées avec à l'étranger Ce qui neTempè- gime rwandais coupables du nisation de la jeunesse le secrétaire d'Etat aux affai­ Mobutu L'autorité de Nelson che pas d'écrire: « le seul génodde perpétré conti« les Balubakat. Après l'assassinat res étrangères e t à ce litre, ef­ Mandela, très engagé dans de Patrice Lum um ba, en 1961, homme qui al t d'a uthentiques Tutsis, en 1994, et réfugiés fectue diverses missions à qualités d'un dirigeant de l'affaire, ne suffit pas, et les il va passer un an en Europe dans.Kest dn,Zaïre. Poûr^de.. Nairobi. Dares-Salam et Paris masses me semble être fait, de l'Est, à Belgrade, pour com­ nnrnbreuJcfcÜmHiérifiitèure, cômrrté M ais Ia Rpc s'effondre le 24 Kabila«.. Kabila fonde, en pléter ses études. De retour Kabila devient le prCte-nom, pays, la capitale se liv re (17- novembre 1964 devant l'atta-. 7967, le Parti de la révolution dans son pays, en février Î962; voire la marionnette, des 18 m ai) sans com battre Les que de parachutistes belges populaire (Prp), groupuscule il devient chef de cabinet à léaders. rwandais et ougan­ militaires des Faz et même venus au secours de l'Ane. à tendance marxisante qui l'inform ation dans le gouver­ dais avec, peut-être, le soutien ceux de ia Division spéciale Kabila a donc été rnélé.' lutte contre le pouvoir central nement de fait du Nord-Ka- des Américains. Sa devise est présidentielle (Dsp) se ren­ de près, au cours de cette pé­ de Mobutu avec ses Fap (For­ tanga, puis, en octobre, après «démocrahe, justice, dignité». dent , ou se fondent dans la riode, à deux des plus san­ ces armées populaires) basées la réforme qui crée les L'Alliance des forces foule, ou passent de l'autre glants épisodes de t'hfstoire en Tanzanie et en Zambie. démocraHques pour la libéra­ «provincettes», il É^t chef de postcôlonlale de l'ancien côté du fleuve, à Brazzaville. Le foyerde guérilla en­ tion du Congo-Zaïre(Afdl) ést cabinet aux travaux publics Congo belge. On ne saurait A Lubumbashi, Kabila tretenu par Kabija, va tant constituée officiellement le 18 dans le gouvernement provin­ pour autant en conclure qu'il se proclame président de la bien que mal se tnalntenir. octobre 1996 à p jrH r dé la fu ­ cial du Haut-Katanga présidé porte une responsabilité par­ République démocratique du Subsistant selon les uns en sion de quatre partis; le Prp de par Sendwé. n est également Congo le 17 mai et s'installe à ticulière dans les massacres complète autarcie, selon les élu conseiller suppléant à l'as­ L-D. Kabila, le M ouvem^t ré­ Kinshasa le 20 mai Le 22, il qui jalonnèrent les rébellions autres grâce k la contrebande semblée provinciale (novem­ volutionnaire pour fa libéra­ constitue un gouvernement du Haut-Katanga de 1960- d.'or et de diamants Le 19 mai bre 1962). Un an plus tard, il tion du Zaïre (M rlz), l'Alliance composé de ceux qui l'ont 1961 et de l'E st en 1964. 1975, opérant en Tanzanie, le s'exile à Brazzaville où il re­ démocratique des peuples soutenu jusqu'à présent. Do­ Il est vraiserrüjlable que Prp enlève quatre chercheurs trouve de nombreux (Adp) et le Conseil national de rénavant, chef d'un Etat tota­ L-D. Kabiia a tiré les leçons de ocddentaux, rédamant une lumumbisteaqui, choqués par résistance pour la démocratie lement désintégré, i U devant ces aventures; La rébellion de rançon et la libération dedeux la dissolution du Parlement (Cnrd) Une petite armée est lui une tâche immense. Gbenyé s'appuyait sur des dès leurs, emprisonnés à Dar décidée par Kasa-Vubu, déri­ constitué^, ne comprenant mécontents que ne réunissait es-Salam. Soutenu par le dic­ Le passé, comme la per- dent de basculer dans l'opp<\- ' guère que è .son à'1 0 - 0 0 0 hom- sormalité de Laurent-Désiré aucune doctrine, aucune idéo­ tateur ougandais Amin Dada, sjtion armée et fondent le mes encadrées par des «con­ Kabila sont aifficiles à cerner logie. E lle a rencontré des op- Kabila obtient gain de cause et Conseil national délibération seillers» de l'Apr, TArmée pa­ posirions parfois violentes de car les sources sont souvent fin it par libérer ses otages. En triotique rwandaise. (C n l).A u s e in du C n l, il se si­ imprécises et contradictoires, la part des populations loca­ 1984, il fait encore parler de lui tue dans l'orbite de Christo­ Il est probable que n entretient lui-méme, par ses les, révoltées par les exactions en s'emparant de Moba, sa phe Gbénye. £n ja n v ie r 1994, Kabila et ses am is ont été les silences, les mystère ssur sa commises par i^ApI (Armée ville natale, l a révolte estma- alors qu'il est devenu secré­ premiers surpris de leur suc­ personne. Secret, Ü’ne se con­ populaire de libératidn). Elle tée par le général Mahélé, les taire général aux affaires so­ cès. Le régime de Mobutu se fie pas à ses Interlocuteurs ne bénéficiait d'aucun soutien Fap obtenant une amnistie ciales à la Jeunesse et aux désa^ège sans aucune résis­ étrangers. Ce sont surtout ses des pays voisins, ne disposait contre leur reddition. Kabila sports du Cnl-Gbénye, » est tance Il suffità l'Alliance de proches qui expliquent les pas d'armement moderne, • se serait alors installé en envoyé par ce demier à Bu­ prodamer qu'elle va investir grandes lignes de sa politi­ leurs chefs étaient divisés.e( Ouganda et en Tanzanie où il jumbura (Burundi), pour pré­ telle ville pour que les Faz ques. Cor«idéré comme l'un leur organisation défaillante aurait fait des affaires Mais il parer une rébellion dans l'est , (Forces armées zaïroise) s'en­ des durs des révoltes de 1994, Après la chvilé-de Staneyx'ille, aurait passé aussi beaucoup du pays sous la direction de fuient, non sans s'être préala­ alors que la. plupart des res­ de temps au sud du Soudan il estcertainementautoritaire Gaston Soumialot blement livrées au pillage. ponsables du Cnl partent en auprès de John Garang, chef Bukavu tombe le 30 octobre (Suite a i page 7) N a t io n Le Potsttm' isjiéciaüáaoo ' ^ i' Mefcf(éifliïènivief.2Ö0D-' ■ Régimes colonial, Mobutu et Kabila: des similitudes Par le Pnor. NUmnEt' Kalele-ka-Bha INTRODUCTION l'esclavagism e arabe. le propre image d'en ótre une ScrtiUc eo profondcor et diaiectiqoemeiit, Tbistoire pagaoisme, ia sauvagerie, les antitlièse, une négation absolue, cor^olaise, de b colonisaCioD à ce Jour, Ulastr« de façon on ne multiples maladies endémiques ladidlc. petit phis âoqacnte, rafTtrmatjonqucJ’bcmmc est cr«^ pour vivre qui étalent en train de décimer les libre et heareux. En ce sens, en efTet, que celle histoire apparaît Nègres. £>onc. comtoe une noble b) R E C O U R S À LA FO R C E rieo moins que comme une suite ininlerrompue des costre* lUeprise de itbéraiion. de salui M ais, les trois régiroe.5 stratégies des asservis face aux stratégies de leurs asservisseurs. des:s âmes par l ’annonce de la s'iUu.sireri>nt prioritairement par Aussi est-ce la raison pour laquelle nous avons choisi, h Bonne Nouvelle de l'Evangile de l'usage de la force, le recours à la cette veille du troisième millénaire, d’insisler particulièrement JésQS-Christ et la christianisatioo, violence physique, toutes swles sur ces cootre-stralégies. Cela, dans l’important, dans le vital bnt de civilisation, mieux, d’actcs de brutalité, de cruauté à de souligner Timperiense oécessUe, pour la p«ix et le développement de ce pays, de passer rapidement de rapports de d’ bumanisaiioo. de préservation l'eiKJroií des poptilaiions soumises contre la mc»t. à leur autorité. Ce seront domination et d’expioitatioD i ceux d’égalité, de ft-aternitc et de Mobutu Sese Seko essentiellement des régimes collaboration franche et sincère au niveau aussi bien naiion»! Jusûfiera sa prise de pouvoir par qu’intemationat. < policiers et de terreur dédaigneux son souci d'assurer une véritaule du respect de la dignité et de la vie Les principales étapes de la présente réflexion seront les indépendance au pays en le humaines. soivantes. Nous commencerons par mettre en e xei^ e l’essence débarrassant du néo'colonialisme, de la colonisation et les similitudes, Unt entre ce système et les La pax belga. la de rendre au Congolais sa dignité, pacification du pays sous l ’Etat différents pouvoirs publics post-indépettdance, qu’entre leurs de mettre fin au chaos, aux guerres méthodes d’assujettissement. Noos noos appesantirions ensuite Indépendant du Congo (E .I.C .) et fratridifcs. aux Ævisions ethniques les mécanismes populaires de résistance avant-hier, hier et la colonisation belge fera, d'après et tnbaies. à la balkanisation, de les prtiprcs tén>oigiiages d'illustres aujourd’huL E t nous terminerons par la principale leçon i foiger la nation congolaise. D'où tirer et notre appréciation de la pbHosopIiie de la Conférence perkiuoah tés coloniales, mourir de ses nombreux qu^ificatifs de nationak souvenine (Cns) et de l ’ Accord de Lusaka. mort violente de loin plus de •libérateur*, de ^grand Congojáis qu'il n'en avait éié nationaliste héritier de Lumumba» soustraits à l'esclavagisme arabe I. ESSKNCE DE LA nègre, la réserve est pn lieu mémoire de qoiil s'engagera à et aux guencs tribales. COLONISATION ET malfamé, peuplé d'hommes ériger un grand monument dbns On vivra ahiiri, sous le siMn>rri -des en q u estio n ma^amés. OnynaUn mponeoà, là capitale, de »pacifKaUur». de régime léopoldien, des scènes l. Essence de la n 'importe comment. On y main '‘'rassembleur^, d'mificateur», de colonisiilK>n atroces de la trislement célèbre n importe où, de n "mjwrte quoi. »père de la nation»-. U i sociciO colooialc Toi, opération caoutdiouc rouge par C 'est un monde sans iniervaUes, Ce souci sera, en outre, dit d’abuiü et av:u>( umc. une n^iié laquelle les Congolais qui les homtnes y som les uns sur les tout à fait désintéressé. Il sociale caracicrisée par ta n’arrivaient pas à apporter la autres, les cases les unes sur les s'engagera, en effet, et coexistence lani bien que mal de quantité du latex exigée se mures. La vUle du colonisé est une solennellement, i restituer le deux groupes sociaux Prof Kalelé à la Cour d'ordre voyaient amputer un bras, une ville qffamée, affamée de pain, de pouvoir aux civils après cinq ans auiagoniques et incsaliiaires. militaire jambe, une oreille ou toutes les viande, de chaussum. de charbon, et à ne M contenter pendant tout dcu.x. ƒ C'était, d'uoe part, le groupe des dehmtière. La ville du colonisé est V. CUIK, u uuc pdii._u; ^uupc uei ae mnaere. Lavuieaucoiontse est L L ’ inégalemegaie répartition repartiüon des des cèiemos-làciue de son oeiii salaire Pour terroriser leurs sujets colomsateufs et. d autre pan, le ime ville accroupie, une ville à richesses nationales créera de miniaircTdc sa s^ e. Son groupe des colonisés. et les amenerà ne plus jamais oser genoux une ville vaiurée. C'est l ’opulence et le luxe insoleot dans unique préoccupation ei ambition Les premiers exerçaient, de bouger, de grands chefs, aaints et une ville de nègres, lute ville de le premier camp, cependant elle étant de rendre heureux scs luantère systématique sur les respectés, défiés même, seront bicots». axar^bera la misère, l’indigence compatriotes et de hisser le Zaïre, seconds, une triple doihinaiion et publiquement exécutés. M ’Siri et les frustrations dans ie second. si pas ¿ la première place, tout au sera froidement abattu dans son exploitation économique, politique 2. SIM ILITUDES DU POINT La détérioration de la siloation moins à la deuxième ou trusième palais royal Ì Buokeya. et cuhurclle. Avec pour DF VUE ESSENCES dans tous les domaines ira ipSine pormi les pays développés Lumpungue sera pendu en plein conséquences de l’enricbissemeat Les régimes Mobutu cl s’aggravant au point que i’on dira d’Afrique, du tiers monde. jour à Kabinda, capitale de son fief. et l ’ épanouissement du Kjihila seront, dans leitrs fonds, des que la période de M«>hu[u est pire Laurent-Désiré Kabila On assistera à des coioiiiftuk 1« à i;i (.iipies (.'(informes du rcginic qucU péruide coh>ikial«: et ccllcde s afTithera comme k: plus grand prolétaii&uirxi n \ »lii‘naiioii el à relégatioos, des expéditions i.i-k)Qial Os en repniOutrcmL dans Kabila, pire que h piéa*dentc. U lumumbiste, le plus grand la dâjvhnmanivuiKi) ci’niinucN du punitives, des nûses sous régime Irur ensemble les traits s'en suivra des déceptions libérateur et le plus grand d’occupation militaire des contrées coioiitsé. CiiTTu.'tàistiques tek que ci-dessus généniiiséc.^ génératrices, ça et là, nationaliste de lous les temps. rtcalcitrantes. Des grèves, comme LcK udà jt>uis->aicni de tous mis en excTgue. dc.'s interrogations populaires Autant, pour reniorcer soi» image ceUeàl'UM.H.K. en 194Lscrom les égards, üc umics les faveurs c( Nous y assisicrons. c« clTet, inmisantes'du genre : - nA ({uand d'app&t, la colonisation noyées dans le sang. Des avaient tout à ditr.. Le seamd rieh à la mSme j^ itio n de ia ¡Hvicié lafinderindépendanix ?». •C'est s'^dumera contrr: l’esclavagisme recrutements des iraN-ailleurs pour du tout. Ixurs liniils élémeniaires en deux groupes : celui des ça la libération dont on nous arabeetlasixriété traditionoelleen le compte des industries minières en tant qu'êtres humains leur assujcttisseurs constitué par le chef rulMitait les oreilles ?•. les chargeant de tous les péchés s’inspirant de méthodes utilisées étaient niés avec mépris et dédain. et ses &ércs de clan, tribu, ethnie d’ Israél et en s'en voulant jadis par des esclavagistes arabes Ils faisaient en outre l'objet de et province cs-seoiiellement et celui 3. SIM ILITU D E S QUANT AUX l'aaüth&se, autant, par cette même : arrestations arbitraires, prises discrimination et de ségrégation des assujettis englobant le reste et METHODES D’ASSERVIS­ raison. Mobutu vilipendera sans d'otages, mises en chaîne comme ruciales dans le travail. le le gros de la population. La SEMENT cesse le colonialisme ci le néo­ ci-dessous rap^>orté ; logement le transport, l’éducation, ressemblance avec le système «Qui se, ressemblent colonialism e et K abila, le «... Ces mimes recruteurs, les ronrtaiions médicales, les salles œlonia] sor ce point sera même .f'asse7nblent». Pour dire ici que mobuti^e. en vue de se procurer des lie cinéma, les débits de boisson, telle que l ’on n’hésitera pas à CCS trois systèmes étant de même tes lieux de coite même ! Autant pourai^âter encore travailleurs allèrent parfois parler d'une vériublc nature, ils ne différeront point dans davaoiage, la colonisation se fera Les colonisateurs étaient jusqu 'à mettre les fenunes d'un recolonisatiOD. du pays, d'abord leurs méthodes pour s’imposer et passer pour une entreprise int(.nicüables ou tout au moins la village ou de plusieurs villages par les Ngbandi. puis par les sc maintenir. messianique voulue par Dieu, loi était accommodante pour eux. d'ime région à la corde, vieilles Katangais Nous assisterons ainsi au autant Mobutu et K abila se Elle se montrait par contre cruelle femmes, femmes enceintes et Le chef et son entourage recours par chacun d’eux aux voudront des hommes et inhumaine à l ’égard des filienes. Ib voyageaient avec ces c-onccnueronl enür leurs mains les mêmes stratégies ciassi(}ues en la (Hovidenttels, des envoyés du ciel, colonisés. prisonnières, chargées de toutes pouvoirs économique, politique et onatière, à savoir r-jusUfier son dies messies pour leurs Frantz Fanon saura le ies corvées en cours de route, judiciaire et s’emploieront à avènement en se faisant passer compatriotes sino^ pour tous tes mieux rendre toutes ces inégalftés. imposer teur culture. Ce sera ainsi, exposées a ia bruialités et aux pour on bienfaiteur, un messie, Africains. Ils ferbnt accréditer sévices de leurs poneurs jusqu'à louus ces contradictions et tristes par exemple, du sw ahili sous recomir à ia force pour mâler des cette thèse par deux chansons ce que leurs flls, leurs maris ou réalités do monde colonial en Kabila et du lingalaavec toutes les insurrections ci liquider toute célèbres, oeuvres d'artistes leurs parents se présenxasseni et écrivMit : «Le uwnde coloiüsé est anti'valeurs constitutives des velléité d’insubordination, faire musiciens nationaux de grand consentisseni à s'engager chez eux un monde coupé en detvc. La ligne moeurs des diverses tribus appel à la religion p(«ir cultiver la talent. L a première «C ongo en qualité de travailleurs. Les de partage, la frontière est d’Equatetir sous Mobutu. résig^on. interdue les activités nouveau. Afrique nouvelle», fimmes étaient alors HMrées». indiquée par les casernes et les Les membres du premier politiques, saboter le système présentera Mobutu comme le Même la conversion au postes de police...». groupe pourra« tout sc permettre d'enseignement et instaurer la deuxième messie envoyé après christianisme connaissait de La ville du colon est aoe sans problème. Us auront tout à ccnsuir pour les dominés, de voir ville en dur. toute de pierre et de Lumumba pour continuer et semblables scènes de bnitalité. La dire. Ceux du second, par contre, clair, créer et entretenir entre ceux- parachever son oeuvre. La seconde fer. C ’est une ville illuminée, devront ïtre uès prudents. Ils peine de fouet, ia chicou étai> ci des divisions et oppositions •Tokufapona Congo» (Mourons asphaltée, où les poubelles seront contraints à vivre dans la admini&tiée matin, midi et soir aux destinées à les affaiblir, uouver pour la patrie) dira ipie Dieu a eu prisonniers. Des établissements regorgent toujoars de restes peur. Le mépris de la loi, le règne parmi eux des individu» totalement pitié de ses enfants du Congo pëniioitiaires tels que Bulùwo à inconnus, jamais vus. même pas de l’arbitraire et les violations des acquis à sa cause sur lesquels U démocratique. U a entendu leurs rivés. Les pieds du coJon ne sont droits de l’homme seront monnaie Likasi, Ludimbi i Kabinda et faudra s’appuyer pour conquérir ei cris. Il a exhaussé leurs prières en jamais ^ rçus, sauf pem-êue courante de la pan des détenteun Luebo au Kasaï-Occideatal mâter tous les autres, prolétariser Içur envoyant le messie Kabila dans la mer, mais on o'est Jamais du pouvoir. avæent un régime carcéral si dur pour mieux asservir. pour mettre définitivement un proche d’em . Des pieds irprotégés Autant le colonisateur et une telle re la tio n de mouroirs terme à leurs indicibles que ceux qui en revehaioit vivaits par des chaussures solides alors donnait priorité à la construction a) COMMENCER PAR SE souffrances imposés par le sc voyaient tuer des chèvres et des que les rues el leurs villes som et à l ’ embellissement de la DONNER UNE TRÈS BONNE nettes, lisses, sans trous, sans colonialisme et perpétuées et poüles blanches par des membres mélioptde, autant chacun de deux IMAGE exacerbées par le mobutisme. cailloux. La ville du coion est une pouvoirs se caractérisera par le de famille et des amis, parce que ' Cette technique vise, et ä Tout au long du règne de ville repue, paresseuse, son ventre souci de privilégier s<^ coin, d'en considérés comme de véritables avoir la caution et le soutien de chacun de ces régimes, la miraculés. est pleine de bonnes choses à l'élai foire la capitale du pays ou tout au l ’opinioD intemationale, et & se propagande ofTiclelle aura pour Le seul passage d’tm agent permanent. La ville du colon est moins de s’ y rendre et s’ y faire accepter et accueillir à bras mission de mener à bien la colonial, d'un militaire, d’un une ville de Blancs, d'étrangers». séjourner plus fréquemment et ouverts par ses victimes. Ainsi. 1a “'■‘-’1 nn

Cléophas Kamitato enfin libre M. :Oécì)Iias KjimitaiB Massamba, pionnier de l’indÉpendance. coordonnaieur et porte-parole^vAi«-'ip4uuic uudu CoUecüfv,uuecur deûe iI' opposliion iiémocralique ci plurieUe, Codep, e« devenu un homme libre dqjuis le kmdi 01 Janyier 200L Lofs de ü récqjüoo (Kgani$6e \ Voc- caaicxi deÿro départ par k ministre dés Af­ faires étrangères et ancien ministre de« Droits humains, Lécoard Sbe Okitnijdu, Frej Feniebe, ancien responsable du.bnreau sur terrain du Haut commissariat aux Droits de l‘iiomme de l’Onu, avait annoncé que la libéraüon de M. Kamitato n’était pins qo une question de temps. Aujourd’ hui c ’est chose faite. S.T.N. Les Africains se mobilisent pour ia paix en Rdc u cd, des déte« au Bérinol! AiWevi oo Piix w Congo, UaUenai» La sitnaüon gui prévaut en Républi­ que dimocialiqus du Congo, amont avec la guene en com, commence à heurter les Après Van 2000 qui n^a consciences. Elle exige de tous une »cMon urgente. Ainsi, un certain iveil est entrain vu aucun traité de paix il être observé parmi les Africains. Avec raison, bien entendu. D'aulant que ce pays respecté pour le\retour de de ressources, ce pays au coeur de l’Afii- que, ce pays qui i été pillé pendant plus de la stabilité en République trente ans, qui est aujourd’hui écrasé ce pays écartelé, dépecé, ^Jecla ,Kmbrw démocratique dit Congo, □u fond du gouffre, burle et aie vers eux 5,™'« “ r t i une organisation le peuple dans Vattente dénommée «Comité inteimticHial de soli- darité avec le peuple do Congo-Kinshasa d ’un discours en abrégé «Oongo-Solidarité» amargedelaaéaüon'de.O>«ïo. d ’orientation du chef de S o M a rité» , le Béninois Stanislas Spero A ^ te v i a lancé un cri de coeur à travées *Paix au Congo. Maimenant». texte dont VEtat qui puisse ouvrir de I miégraiité en page 3. ^ nouvelles perspectives £iÎon lg M^yrftaoi&n Ahmed OM ------■ P a g e 2 A HAUTE VOIX Kabila doit inviter les gens à fa fa a P g sd e ro e im d M i^ céntrate ri., dialoguer et domier toutes les Libreville II: sombres assurances perspectives 2000 : J.C. Masangu dresse Seoitarre exécutif de rong rCoaii. bon mondiale pour VAJfique^, ¡e Maurita- M. MimNGA M. ùn bilan socio-ecdnoinique n ra Ahmed Ouia Abdala, Jadis envoyé du “ Burundi, a Le troisième millénaln: s’est «él uivitédeRolelundi 1er janvier ouvert, le Iwidf 1er janTier 2001, sur des sombre en Rdc 2001 pe^ectiTM sombres pour l’avenir de PailMde la situationqui prévautau Congo- ^^9*^fnique en l'an d ’entn elles, a eu pour conséquence Vas- Kmsliasa U ne s'esl pa.ï empêché de nOe- p i f ^«“ ocratique du Congo. 2( ^ a été marquée par la persistance des gravanon du chômage, Su rû plan des fi- ver que les chores cuntinuent comme Bu En dépft du succès diplomatiqoe mar­ difficultés auxquelles U pays est confroraé qué notamment pa r la récente prise de ticf/uu Plusieurs années Lasuem àfrii>m publiques, la coniraciion de Vaj- temps de Mobutu, pire, ce pays est devenu depuis plusieurs années. Laguem déclen- le v ^ e mou de l'Afrique cenüale. Ainsi . du ConseOsécarité des Nations chée depuis le 2 août 1998 a continué à af ¡a ^ufail essentiellement de Unies, enjoignant le Rwanda et Il a mvité le président Kabila à se passer de I Ouganda de stopper leur offensive en tout compleie pour a^leler les gens au dis- , terre congolaise et de retirer leurs frou- * la Banque cenirate du C o n ^ T p t ¡^'a I Bat à Kcounr aux marnes de la logue. cela cn donnant toutes les assunm- pes, la guerre continue de rythmer la eimgismraituju^dme T e liiim ^ B ^ue ceñíale pour ¡feroce à ié- vie du peuple congolais, sans une réelle a page 2 les propos de Tancien en­ chance de sortie, à s« Heranx dernières voyé de Kofl Annan au Burundi rctransoits evolutioiw sur le lerra in , et mêrae à U par Moïse Musangana prospective. A moins que la commu* naul^ inten^ationale recoure à la force pour rétablir la paix. Les voeux de Mme Nzuzi wa E n tout cas, l'année nouvelle dé- qui, à .o n ,our. a découragé l a p r J S ^ C « I en <« tennes gne te gouv=r- Mbombo aux cadres et (Suiteà lapageZ) Le 1-aleiuiuemeMdurytlmed’aaMlidet militants du Mpr fait-privé entreprises,' ______' voir, ¡afermeture ------de cenaines— « | -----(Suileà- tapageS) - * ffa g e 7) ------nwPCTJB w«.«t¡wnTiaypBUM- hilaata ipua »mjlSWt lyATion N*2i24Samed201anw8r2[B1 Le 21ème sommet France-AMque endeuillé ÀPogmôPHnW par la mort du président Kabila Mort, vivant, Le 21ènic sommet Gnassingbé Eyadema, a fait ob­ Kabila». catns de choi^ la mondialisa tint France-Afriqoes'est onvertjeudi server me minute de silence eo : Alas&aced'ouvotujBds 18 janvier 2001 à Yaonndi an au lieu de la siaisinalisotion. mimoire du président de la R£> ee sommet, le secrétaire gioénil Le sommet Fracee-AÎU* Tstaorn NooM>Ân Cameroun sor le thème de «la publiqoe démocratique du de l'Onu, M. Kofî Annan, a ap­ mon'dialisatiocu» s'esc clfituré qoe dont le 2\ème mnnér» «’est Congo, M. Laurent-Désiré pelé toutes les pañíes en conflit joué â Yaoandé a une longue Déddém est, la Rde n’a hier. ViJigi-cîtiq chefs d’Etat pas de chance. PaUclunePe est Kabila, décéd£ à ht suite d'uis at- m $dc au calme. Qiisut au pré- histoire. C’est à J’inlCative do îtaient présents à•> ces uassises ü L .» Clet ^ t a1.11 t peipéirépcipeire contre imlui le 1 166 adant Irançais,français, Jacques Chirac,rhiVaf, président du Nieer de l'éoeotte. passé8apays.IlesSnstéèQns- président du Niger de l'époqœ. nasa (rots jours durant, eolrvle- ^ w e r îM ld ^ sa résidence ilaappelé les Afiicaim à réagir M.HBnanjDiori,- eérÇe i l'eadreii deLucmmba, h imimbaet ses compagDoos & l’aé- qoelquesbenres apris. 3idébutd’ïpris-midi,LnDC4dé. batpodssurletmystèiesqueron la sùjts d'une wite de ce detnier roport, aua cOtés de Munongo, D e s e o n firm a tîo rts ^ d é - ;oIle du petit aérodrome de ajamaiséliicidésdeinafti&tedéfi- & Ltibumhasln. En soSi I960, le Gabriel Klienge, sesétaire aux BK ntis,lesradlosont rivalisé de Moanda après avdr reçu les in»- • niüve h eejour. H est question ici piét^ie S to o i^ ivait doané des Travaux poblies, et Fios Sàpwe, prouesses, saos renconlrtr les iruciionî de M. Victor Nendaka, de poser de« questions priacipa Instructions I la gendarmerie conunissaiiedepoGce de LuDun>- atleittes d’im peiçle mobiCsé, le c3«f de ¿ sûreté congolaise. A ]es - pourquoi avoir assassine lej katangaiso pour faire, «rfôpanrf- ba^. e t n b e n o t a ^ p a r fat rc te tz tio n son bord rstammcGt, M. Perdi- prisonnieis et qui a donni I’oidre del'infonm ition on plutôt la ges­ aand Kfiüadi, conunissaire géné­ Lumumba al jamais u etter- M. Kibwe est le seni d’ottotion ? - et uoe.question tissait au Katanga. n n’avait cer- aajounl'hQl qui peut déctire let tion des évéDODertls. Fetsonse ral à laDéfense et son co D i^ de snbsidiaire : qu'a-t-oa fait des tahûment pas reçu l’ort^ iTon cjiconstBoces exaoes de la mon oepIenralL M alsbeausoupsonl rinlérieur, col re{u l’onlic d’es- cotps. minrstre Irelge pour ce faire. ' de Lurmnnha, Okito et Mpolo, et r e s té s io q id e ts p lu s p a r l'in c c r - »rter trois penoonu a Lubum- titade que pnr la mort n est de boo ton au Congo _ t>aniti>ustecàs.ledRnior direlepoorquoi de ce triple meur- médi&Hqatmetit très controren- tuishi : , Premier de rendre ic^nnsabtes les Ocd- témoin, voire le dernier principal tm. n e^tégalemeat lesesi quipeot f é e d o c h e f d e l'S t a t . ollnistre démis»wu.» j.»,par Kasa-Vuba; »n.a»a-tuuu. detoauxuauuu*ocwoiainocoinniBponr de cednuns commepoor a c i w d e ce tte tragéiR c v it an u c l- trancber sur ec qu'on a fah des L e g o n v c r a e u r d e la v ille Joseph Okjio.ioutnouvcmjprési. sodomwbonnsconsciencc. Cela lem pil 2l lubum bashi, ei s»i if- cotps & piopos des^iels des ver- Théophile Mbemba et le dent du Sénat, e’^t-ä-dire la sanUe Empiiste. Car, il ne faut m oit^age sera de icuie premibcc dcuxiiipe penoanalilé de l'Etat: pas jeter les cendres de l'oubli sur sbns coairaSctoIres ontétéracoD- commantcuteur dn gouverne­ et Maurice Mpolo, qui venait ûnpçulanee. Jean*BaplÌ9e Kibwe, tées : odt-ils été dlssous dans m ent sé dans un Ka- les m édias pour dém entir une in­ C'est il IfihtS' que l’avion vic^.pcésidem et mioistie des Fi- lés dans un bulkon sur la rt»i te de formation qu’Qs n’avalent Ja­ tan^ dirigé par des Ci»solais dé- sançes dn Katanga séeassionniste Bucina, ou eneore fiucnt-ils je- ansnit & l’airopoit insmaüonal de mooatiqucmEnt élus. mais donnée, alors que afH m a- 1a Luano. Accompagné de quel­ à l’iÿ o q iie de s fa ils . P a n is u i d e b tés daiu ta mine désafieoée <£te tion SOT alSnnatioQ les médias RappekiBS que bien avant lignp dure pour l'indépendajue du del’Etoile? étrangers persistaient et'si- ques offîd en msreenai ces et d'une l’indépendanee. M. Mucengo Kiuwga. il fut parmi les odidels g u a le o t. escone de êcndamics kaiang^ avait développé une hostiliié ns- B e u i a r M dvvi Oodeteld Miuiongo, ninisirc de kacuigais qui réceptinnniiêflt Lu- (Correspondance paniculi&re) Plnsgravciefaseonsavolt que tout le monde savait spe personne n’ignorait rien 'de ce }^Dnga séccssicuiDisie. s'est pié* Nestor Dîambwana dédie urj poème au défunt chef de 1'Etat___ qui était adroia an président de la Répubiiqae. Tout le monde pr&idcnt M o ïse ÎS b o rab B qui a s- Le Dieu de Kabila "Zo (a{ sa rassurait tout le monde dons sisteà une piojeCtim cinéanuogra- Oo m’a toujous appris nné complicité où le doule res- [Aique s» Cìaé Pala«, n récep- Cberchant poor son peuple que s e m b la it à l a m a u v a is e fo l. Q u e lionoe ainsi'Jes 3 prlsoimien qui Tbot être vivant sur terre Ö Diea, ton R b Jésus l'a tuco. Doit sGCÔmplirSDr la tene s’était-ii réellem ent passé jus­ sont conduits i la villa Browez, Aceuv qui s a réclaaeot s c s dis- qu’à cette tragédie? On n géré Une mission, a-t-on ^ipris situéei 3 kilomiiresdel’aéropozt. cipJóí Peuple congolais, él&ve ta voix. un bronOiard. Aucune fois, per* C’est dans cctte villa que Tj,. A lin a a s-o o n s le s o s s le s au tre s a- Crie h loDgueur des journées Le Dieu de Kabila n'est menleur sonne B'a évoimé la fusillade ^ t-oriappôsî Que nations entecdcit ta voix. s’était déroulée an Palais de mucnha etsescompagnoas setont Sa mis»on ne peut s’accomplir Fffl£-tu autant toi qui crie de ses M arbre, résidence prédden- exécmés h U cui t (ombée. avec lenteur d is d p le s ? Même si tes ondes rte peovéni tra­ tidle. D éj^ te communiqué dn Bn ce jour où le Congo K zbiia a commencé une mbsisn comménore le 40ème anniver- verser colonel E ^ y Kapcnd, pourlnot sairede cemeuitre, il imports de Comme celle accomplie i Sion Amour n’en pas en moi vain Men, océans, continents et d^ destiaéàcabner ttoopopuTatlan scindef le drame de Lomumba en L'aiitoor est ^rationnel serts, déj& très calme, svâit.nlarm é deuz paràes, et de poser les ques- Y-a-t-il du mai i aimer 7 L’amour n'est pas une action en Ibs lamtes, continue h Iss verser. l 'o ^ ^ o n d o n t S ^ c o n i U s ’e s t fé - Kabila â armé son petiple v ain liaté pour le calme, eo lieu et " ' le encore nstiB peuple H d o it S u e tm se n fim o ii r é e l Outrante arts déj^ ennemis de ton place ael’étonnem ent et de l’iit- porte . . . . ______'il du mal i semer ? boalieui; .. quétade qui rélreignail. Cela ite dire sur >es futa de ncimiité pu­ L e Dieu de Kabila est vi vani 1b priviiesl de celui qui voulait semble* pas avoir entam é la blique. Ici, il faut soaUgnet qoe KabUa a semé une ssrnence Dieù est amour m'a-t-ee appris tonbonbeoi; tétotessc de lliréparablb Ijunumba fin démis de ses foDC- C e st upe semcnœ decléirtcnce D iiU une tre de Jean vivant. Patrice-Emeiy Lumumba ton hé­ Un aussi grand évine-, tlom de Premier ministre par le •Arrivé CD pompe au pouvoir ros. m e n t r é d u i t a n sile n c e , p re s q u e président Kasa-Vobu le^septerD- J3 a refusé d'abuser do son poo- L e D ie u d e S a b i l a e s t l e D i c u d u Aujourd'faaiKabilacst ton hénas. ¿ cm fait dirers, l’on A rd iera biv 1960; ncuUallsé par le colonel voir C o d g o d ts excusés plus tard. Le peuple Mobutu le 14 septònbre: mis es Noife Dieo est un D iól Vivant. RessE^'s-toi peuple congoiats c s a g o la ls a v a i t d r o S tâ d e s viv e s Kabila a tbojours fait preove K aÙ b est encore Chef du CoD^ô, Ressâisis-loi peiÿle libéîé émotions proportionnelles à ta risideoce surveillée par le mioie dimension de la disparition de d’amouf Poor accom plir le mission dn Dieu Mobutu le 10 octobre. S'étant Vsax-tu baniieor qm me'congo­ l ’h o m m e d n 1 7 m a l 1 9 ^ . D a r a Manifesté par one recbetche con­ V iv an t. échappé lo27 novembre dans l’es­ lais? . . •- e t flou arttstiqoe, LaoKnt-Dé- poir de gagner Kisangani, il est tinuelle Peuple du Grand Congo libéré ? D'vnsdiémadecohésiond'amoar siré K ablb est resté m ort, vi­ arriié par lìu miStaires de l'Anc P e n a u t e ne p e u t n ie r g c h ila vant, «re-m ort>, tessuùité et C- Entre fils et üls pour une tioité M ême pas le déferlement des Celui qui veut ton bien ne tue pas commandés par le msjor Gilbert réelle. nalcm enl tcort. Toujours de MpoDgo (le ptre de Mpongo m éd ias ' Cehii qui pense i ton avenir ne tue sourees étrangères. LÛ médias Love). 11 scia, par la suite, tiam- Criant k longueur des Journées pas cOlcIcIsqul diO'usnient cynique­ Usant d’un épanchemenld'amour « m o rt e s t X ab iia* . Comme Dieu qni t'aime n'a pas ment la musique faite du féré au Katanga par Kasa-Vubu, Envers toDS ces adversaires d'hier le I7janvier 1961,ctyseniassas­ Uié • n d o m b o l o » e t d n t t c h a k a siné le racTBeJoiœ I l n 'a pas refusé avec satim eot N e p e u v e s i c a u se r la m o rt d e ce t Son flis Jésus resscsdté, qu’on a U b o n d a a s e » pour animer ces d’amour homzQfi, D’autrB part, p O B v a it-o n tué moments fous et pénibles, laisser en liberté on tiomme qui, D ’aller & leur reneonm & Libre­ Kabila est un hoim se de bien n'élaient pas pour attrister un en refuisanl de s'iDcliner devant la ville hin : Veax-tu voir disparaître cet Le Dieu d’amour ne mera pas p et^e éprouvé Les pastenrsde décision de sa révocation, se met­ h o m m e ? Kabila m iracles et généraux spirituels Le Diec de Kabila est uo pieu Q uia'a voulu pour son peupleque Comme non plus H c’a tué Lu­ des Fap n’ont pas.dérogé-à ce tait au bon de la loi 7 Déplus, en d’Amour déclarant tditneitrer lé i^ésidenl h ie r ? mumba m a n q u e m e n t g r a v e . UnlKeu qui aime qu’on aime. Quoi qn’O en soit, e« qui de laRépubiique, ne s'était-il pas Les oeuvres des honnnes de Dieu mis délibérément en rébellion con­ Y a-t-il du mal i se battre avec LeDieod’Amournementjamais. sont immortelles at, ¡’est irrém édiabloneuL □ ne tre Icchefde l'Etat, ponant aneioie _7 Une' balle de plomb ne tuera ja- Comme celles de notre Sauveur wus rste pins qu’it constater Pourl'intégrilédesmpaysqu’on mais' sont immortelles. :ette grave porte et condamner S la sécurité intérieure de l'Elnt - a liaroariem ilitaire qui l'a per» *inie 7 Un ftonmie qni aime le bien N e st o r Duaimvuu fuit frisani la haute mhisan. p é tré c .

U '.‘Vaáaftíeí samedi 20 janvier 2001 E traiugbi 7 Profession : président de la République EnpoUÜi]us connue en le- bl’issued'une l^isillacle mortelle. diamani angolais. H semble a|- de s'incruster cn Rdc depuis pour raisons de sanlé. N'a-t-il pas laissé eu héritage son aver­ liÿoD. les Africains doonent Eyadema a promis de ne pas sc. ier aux élcctiois qa'Q contcsie 1996. Pour en tirer unpeudebé- sion pour les opinions contraires - ['impressoQ.évideniede confia piésenio' auxpnjcbainespréd- directement après. El à cliaque néfice I Ses quatorze ans au pou­ (Sendâles. Peut-on se fier à sa accord conclu pour uns paix du­ voir; illes doit àucelongoe lutte aux siennes 7 E n tout cas, son [oir destin.à des leaders qu'ils successcurBco^^n’apasbonoe cBvlnlsent. Ces denüas se vêüs- pande 7 rable, c'csltoujous lui qui SBdi- avec l'Armée natlonalede résis­ presse, surtout qoe du c6té des senl d'allleiffi de la peau célcsts Le talonne directement. clare lésé. Pendant- ce temps. tante'(Nra) qui a i»is Kampala Ocdifentaux où oti le traite de et tomèsenc alDsi lo dëbat au OtnarBongo. H asuccédé ^Léon l'Angola se désagrège comîdc en janvier 1985 et déposé Mil- M'Ba, mort le 28 novemlirc onc peau de chagrin avec dès ton Obole cn Juillet de la même tous les quallticalifs sentant la Moyen âge où le pouvoir éina- dioainre & cent pas k la ronde. oalt de Dicii. En politique, !ts 19S7.AIbeft-Beniard Bongo qui milUsisdesmottsctded^acés. tnnfr. Remplacé par 4e générai SaQn. Robert Mugabe, projdtent m e hiém- jouit également dn sosUea de Le Mpla n'a-l-21 pas en ralmi de ’lim Okcllo. ce dender cédera président du Zimbalnve depuis dûc qtU diboucbe sur une l’Elysée a su déjouer tontes les flfcHr^wVfilmimllon de Savimiii devant la pression de la Nta. -sranaicbisaUon du pouvoir. En actions visant à lui feiie perdre pouf mettre ün aux massacres 7 Museveni a Ûé élu pour la pie- décembic 1987 ^ était Fiemier m inlsue depuis 1980), n’est pas icIi^n,suitODtacaieUement,ll ■ le pouvoir. Reconnu pour son mièic fois le 9 mai 1996 avec en odeur de sainteté avec les Oe- 'saint i un pasteur de qu’il franc-pailer, Il avait pronLis QUIN2XANS EXPLUS- .j 75% des voix au suffrage univer­ ddentaux qol lu i en veulent à AOt rtfenrmak ICgHÜOÇ dU CÛti n'importe qukle alliance qui lui sel. Mais, il nedonoepas des sl- 'âa ruuge et non plus du veit, les faciliterait de construire le Itois cbelÿd'Elat s'nius- gnesd’altemance. cause de sa fiénésleà laredisnl- fld£lcs oe se posei£ aocune qaes- Ttansgabooals. LaUbyelui pro­ trest dans cette fourcbctto.'H Joaqulm Ciiissano, butlon des terres occupées par . tion. Us y vonl tête b aissis parce mil de l'aide, à condition de se s* agit d’^xrddu président Ho ^ comme D(k Santos, a d£ afboo- ses compatriotes d'^gtoe occi­ ÿie laftü n’est pas accompagnée convenir à l’Islam. Ce qu'il fie Moubarak, vlce-prcsldeni ter la ifbellion de la Bcnamo . dentale, C ’est ce cbcval de ba­ ta ille qui fa itla popularité de cet ¿ l a raison. en 1?73. D a été r6ñu pour la d'Anuar El Sadate suqod iT a- d’Alfooso Dblakama'qu’ll a Ced a pour conséquence inième fois cn jmvier 1999. Il succédéau leodanain desonas- bacm aux élecdcws del994 puis homni^ vis-H-vis des Zlmba- que nos leaders politiques ont no semble pas ¿né Mgué par un sasónatle 6 octobre 1981, b^- de 2000. Pour ces dersiiies, son bwéens. «hirf il oublier que la siloagré¿ie.l tlème anolveis^e de la guette d val DUakaiaa a reconnu sa dé' Terminons cn signalwl démocratie signifie aussi aller* Quant an colonel du Kipponr. 11 tienl tête & to^te faite. Ce qui a amené une cer­ deux cas typiques de did s d'Etat Diuice au pouvoir; Elle pouvoir Moammar al KadbaH, il est dif- velléité déstabilisatiiçc,' m£fas taine accalmie dans ce beau pays, reveints an potrvoir par eOraction constitce avant tout une ctaaige, ûdle de le ranger dans'lclot des celle des Grères musulmans. ^ nms pmme et de surcroît vi& après l’ avoir perdu aux urnes. S ane.dâégallond'unc^aiondo dictaieurs, tant Q semble ne pas 1993, par exen^lc, 0 fit ré^n lime de caïasttopbes naturelles, s’agit de Denis Sassou Nguesso pouvoir pour un Diandat Itinlt^. constituer un proUÈme & i'inté- avec 96% des voix. Déjk en telleslcs inondations de l’an der­ qui a ea raison de Pascal MaUMureu sèment. Il existe en* dem de son pays. Les structures 1987,1! avait éié réélu avec 97% nier. Lissoaba en 1997, et de Pien c çocë cn Afrique une caste de politiques qn’il a iMses en place des voix. f Que peat-op dire dn Bur- B o y t^ IcBimiodais, suite à un clicrs d’Etat ^ n’achfcvent Ja­ lestcue visiblement en delKirs de Le Camerounais Pt>ul Unatié Blidse Compaoïc, sinon coup d’Etat en 199S. mais Icuis programmes d'acUon. tout conEK dqiuis sqjcembie Biya totalise dbt-ucuf aoslao qn’il alBdto un air débonnajicet Pire. Us se traqu'cnL d'êtce les 19ù9.Parconae.Q8'est tapé une pouvoir qu'U a conquis à la la- conciliât em'. hii qu’on accuse du En déHnltivc, les cbcfs j jniuniir achever ces prt>- drOlê de renommée i Vextédcur veur de la démission le 4 itovCT- coup d’Etat sanglant de 1937 au d'Etat aOicains dcmcurcni .'nu- ,-iiiiiiueg, Iiiuiiiurs.«;0n/e/iiu> de son p ^ où les Améticnins bte 198^ dn prudent Ainadou cours duquel aW t p ^ son ami vent au pouvoir par abus, par soif des booheufs ou pour éviter la I pardespnpulniiiins lasses, disa* spédalôitènt l’accosent de sou- Ahl^dtxnirraisoQdesantéiDS^'. . et compagnon de Iu d b Thomas i^iuiiunicK. Ainsi, nous tftnir le leiiotlsine btemalional puis lors, 11 se malnUcnt sans Saakara. Su en 1990 (86.4% des pdson & cause d'im tas de giie& D o u s tetmavoDS au senU du Mais, l'bonune e« un Bn politi­ 'pour autant ruasqucr ses anibl' voix) avec une abstention de ile u rd ia r8 C .D ’in i.lls prdlürcnl XW^n^l•'l.^.•lcavccu^B caste de cien. Au sein del'Óua, on lésait, tionsdlctatoila^.Il aétééln[en 72ft, puis eo 1998 avec le boy­ mourir présidents (Mobutu Uwi’sçl'lîiaiüuntUmânaiiccol- 11 areuis sur le lafâs Sa question 1984 avec 99,98 desvoix: ea: cott de l'ôpposiiiQn. Compapré l'avait dit. mais le son cn avait Icçihï.â'puhliâ les pi&iêces- des Etats-Unis d'Aâique dont 1991 avec 39.9. % devant John n'est pas de ceux qui ont en tôle décidé autrement). Les chefs scui^sp£cialen)câ(CBUz.qui (6- N’Knmah avait faitsoQ c b ^ RtiNdi(3S,9Ç5) àl'issueil'aec- le tcnne de l'altcmance. S’il le d 'E ia l qm s’accroclteat an pou­ lallsentplnideirdsdâcennicsct de bacaQle dans les années 60. tions fortement contestées. IEd pouvait, 11 achitverait leXXIème vo ir sont & la base du désordre qui um pourptifession : •Prési- Far ailleuis, l'année demière, le 1997, U a fait un scorclde siècle, pensent les mauvaises ¡»Iltiq u c qui su it ctiaque é!ec- deni de la RépiéUque*. colonel Kadhafi s'esl illtistré ?7,S4%, bénéficiant d'une ^ langues. tiotL n leur suiQt parfois de ne ' H an» les Dégodatioos visant & II- large abstentioiL , n n'y pas gtand-cbose & pas Ee présenter (ex : Jerry PLUS DE 30 AN§ AD POU­ béier les otages sur l'Oe de Jolo Plus loin ds ttous. le Qui- dire surle président tunisien21inc R aw lin g ) pour que les choses VOIR aux toüijçûnes. ' oéén Lacsana Conté seaible sul- el-Abidine Ben Ali. Au pouvoir aillent comme sur des rouleltcs. vtcIesFasdeSekou’Ibur£,{QOH depuis novembre 19S7, n a pris Mais, combien en ont envie? D /aut beaiieonp de culture PLire DE 20 ANS AU POU­ en mars 1984. Désigné chef' laplaceduaonlattetnoaisoins générale pour savoir qcd a ité le VOIR - d'Elat â l'issue de ce décès, le câèbreHabibBourguibaqu! tint A lpr o n ss MANKcm LvzAxm> président togolais avant Etienne Premier minlstie Lansàna les rCoes du ponvoir de 1957 à (CORBESTOTOANCB PARTICC- Eyadema. Cela fail trente-tnls Dans cette catégorie, il Beavogui saateaversélatnéme 1987 et qui ne dut s'en aller que UiSB) ans presqueJcurpoorJonrqu’il faut d'emblée signaler Ibodoro année par (^ t é qui, s'fl n'a pas trdne II la têts du Tbgo çsi la Obiang Ngoema Mbasogo qsi les allures sa^oinaires, a tout de maniSte que l’on suit Le ISmal avait retivetsS son oncle, le san- m£me Iionêiff de ses advcrsairù, 1963. Sylvabus Olynipo, pre­ gciaalra Maclas Ngnema le 3 Alptu Cootlé, qui aquplcnÿri- mier président togolais, est assa^ aoOt 1979 et qu’il Ql fiisiller par son depuis deux ans Œ cañsü- slnéparun commando dirigé par la suite. Indépendant depuis tne la parfaite illustration.' Ce Onératenrs économiques, faites vos transactions en une Jour­ uu RtipnrmPygH^ma ^pil^ I968,1aOulnée Eqoaioriale n’a derniei avale osé le déCer cn née avec MALU AVLMION selon les dossiers secrets de connu qite deùs prfeidenis. n y 1993,piüsenl998. ■ *Jewie Afrique* avait avoué a presque cinq ans, Obiang Habitants de Klnâiasa et ses enidrom, visitez vos familles dans avoir tiré sur rinTormni chef Nguema a élâ réélu k 97% des PLUS DE 10 ANS AU POU­ la province du Banduoiiu avec MALU AVIATION d’Etat Son bcau-&èie. Nicolas voix. C’est dire qaeralietaance VOIR Ghinitsky lui sticcide pour qua* nefigorepas eacoietians son vo* ' liunbo ; tous tes Jours ire aas: Q sers icnvecsépar Eya­ cabulaîfô. Ici. nous avons épinglé • Eahemba : lundi, mercredi et sîunedi dema en 1967. Et depuis lors, Plus pris de nous, en An­ Yowe'rl Moseveni, Joaq>ilm • lUlnrU : n û ^ et vendc^ aidé par la France, Eyaduna a gola, José Ednarto Dos Santos Qûssai». Biaise Con^>aote,£eB • Diboko ; lundi etjeudi toujours été rèâu sans coup fé­ est an pouvoir depuis le 21 sep­ AiiâRobertMugabe.Daosécite rir. Les âiangemeois inleivenus tembre 1979, au lendemain du cat^otlc, àpartMuseveni etSen . MAJLÜ AVrA-TÎON : voue panenaire des années 2000 avccréclatemcnt du bloc sovié­ déc^ de feu le président AUrecootmsgénétalcineapour ■ tique Q'ont pas Idlement toodl- Agostinlio Neio d'iienreuse mé­ lests Velléités cocttitives; les Autres destinations : sur ariVâtemcnt tlâ la donne togolaise. Es 1998, moire. Cependant, des drcons- acties nagent plutôt entre din^ Gnasângbe Eyadema a été réélu tances atténuantes semblent Jus- teUES eaux. Museveni est là d^- Le Pntentiel est tiaasporlé à Kikwit par M ^ U AVIATION avec 52% an grand dam de ses liüer le long règne de M. Dos puiSle^SJanvlet 198S.En<^it opposants, notamment Güchrist Santss. n s'agit delà gaerrequc du fait que fiO% de la populàüon m e c d : 46801 OlvjDTiin. ÛI.-5 du défunt uremier lui mène l'Unita avec un lonas vilen-^ssous du seuil delàpau- IM Fc énB-175Fciiii^vlDcn-9MFCla-1II0Fl Tout en présenlant ses eondoléanega

,î. ¿ Ishisekedi appelle les Congolais àievemr à l ’esprit de la réconciliation nationale Mesdames et Messieors, CSDAF-ASOOe » Mes chcrs compaltiotcs. Tout le maonde est an courant de N" 2125 Uindi 22 ianvisr 2001 révénement que vi« il de vivre mon pays, le Coogo. Nous qui avons toujours été les disciples de la non violoice en poIitiqDe, nous regrettons amèrement que ia vio­ lence ait servi à la dispantion de M. KabihL Nous profitions de cette occasion pour préænlcr à sa üim ille nos très sin­ Les Kinois rendent cères coodoléances. 7)

Pp)f. Vpduawe tePenako un liommage mérité àppeÜe les démocrates, les nationalisé et les ¿ ' républicains à sauver la ir

L a mort Kabila pbnge à noiivieut:4^tt^i&n^1*ï^^ à L-D. KàbUà certitude polltiquev^dj^l^/ra^tt^! nal comme moyen de r^êitieittiaes cc^' Sur instruction du ■ ... gouvernement, le couvre- KofiAnnanipii feu décrété depuis le mardi m esoM biC à

16 janvier a été levé pour ^ J ’ai été ch o q ù ^ ^ p |w n ÿe velle de ki niort du siré Knhila de la R é^ liqu V àém o c^ ji^ : mne ^urée de 48 heures que du Congo (RJcj.'Jëpré^ té n i« cofH doléance

Mwenze Kongolo : «H n’y a pas de monarchie en Rdc» •»Joseph Kabila est accepté parles miHtairesetÎespoBticlens» Comment poavez-vo^s expliquer à la population, alors que la lU lc n*est pas une monarchie, que le Gis Kabila succède à son pèie ?A u ssi. qoepourriez-vous dire á l’ c^inion d’autant que Joseph Kabila ne ser^t pas Congolais à part entière, un de ses parents, en l’occurrence sa mère, n ’étant pas Congolaise? (Page 3 )

Ce que Joseph Kabila devrait faire Mzee Uurent-Oésiré KabOa a tiré sa révérence MoDEsrcMtmwGÂM. Kinshasa, dimaoche 21 janvier, cueilli sur le tarmacla d o u ille de son cops constitués, les.memlxes du corps n ¿tait près de 12h20’ quand le Boeing défunt père. Après un bref cérémonial diplom^üqiie accrédité à Kinshasa, lés Le président Laurânt-Désir« 707 dénommé Vidimbi Diva transpor­ familial suivi des honneurs militaires chefs des confessions religieuses et Kabiia est mort avant d*avoir amené tant la dépouille mortelie de feu le rendus par 12 officiers zirababviéens et autres responsables des associations le peuple congolais an sofTrage uni présient de ia République. Mzee Lau­ congolais, à raison de 6 de chaque côté, des ma^es avaient pris d’assaut l*aé- verset, passage obligé pour la nais­ rent-Désiré Kabila» a aticrri à l’ap p o rt le cercueil sera acheminé, sous pas.ca- roport international de Ndjili. L’émo- sance légale de la 3ème RépuMlque. international de Ndjili. En provenance, dencés, vers un corbiUard de circons­ don était sur toutes les figures. Des mi­ L e chef de P E ta t assassiné est bien entendu, de Lubumbashi où le tance, la plate forme d’un canon tracté nistres,. notamment Mumengi, Ainisi, arrivéau pouvoir à la soite.de l*écbec corps de celui qu’on appelait Mzee, par une Jeep. Mais de part et d’autre BakaaUçja, Mova, Moicko, et bien de la première transition, démarrée décédé deux jouis plus tôt à Harare. à du tapis rouge dérouié, ce de la passe­ d’autres n’ont pas pu retenir tes larmes le 24 avril 1990, Iwsque Mobutu prit en croire le gouvernement, était arrivé relle de l’avion à la Je^ , une haie hur- au pacage du cercueil. 11 en était de congé du M pr Parti-Etat, avant de dé­ la vdlle pour des funérailles privées. maine s’était dressée pour rendre les m è m e ^ autres responsables des ser- créter le multipartisme à trois Arrivé quelques minutes plus tôt d e m i^ hommages à Laurent-Désiré d’abord, et enfin hit^ral. h bord d’un hélicoptère, le général-ma- Kabila. Toute la hiérarchie militaire, les or Josq?h Kabila a personnellement ac- membres du gouvernement et d’autres. (SuUeà la page!) ______■ (SuUeà lapage2} « «».J*«« Iiivr.iu- w mnta^Mw r*4«i7ui.» X. iwuuunn.p^nrerii.. ■ l'il««;»« Annexe 3 : La Référence Plus : inventaire du corpus

Octobre-novembre-décembre 1996

Date Type Qui dit Quoi Référ. Photo d’article du person. du person.

03/10/96 factuel Mona Kumbu L’état de santé de Mobutu inquiète la Bekiaue 0 0 10/10 factuel Benjamin Adoption du projet de Yogolelo Constitution. Tshisekedi pas 0 0 totalement d’accord avec le HCR-PT 19/10 factuel Nduita L Situation à l’Est du Zaïre-I dollar pour tuer les 0 0 Banvamulenae 23/10 factuel Yapol Buwagana... sous con­ trôle des bandes armées. Le 0 0 drapeau rwandais déployé déjà en territoire zaïrois Yapol L’Est du Zaïre occupé 0 0 24/10 factuel G. Monga Les Banyamulenge sont Kituva des envahisseurs à mettre 0 0 hors d’état de nuire 26/10 factuel Franck Ngyke La DSP déploie sa lourde artillerie pour corriger les 0 0 envahisseurs rwandais et burundais factuel G.M.K. L’APR et les Banyamulenge opteraient pour 0 0 l’embrassement de l’Est du Zaïre Les autorités rwandaises 28/10 factuel Karadi D. bénéficient de la complicité 0 0 Mbayo du Haut Commissariat aux réfugiés Les ONG confirment les factuel Valère attaques des armées 0 0 Bisueko rwandaise et burundaise contre le Zaïre Après le Rwanda et le 30/10 factuel Frank Ngyke Burundi, l’Ouganda attaque 0 0 le Zaïre La guerre de Banyamulenge 31/10 factuel E. Baringa la poursuite de ?? 0 0 Goma toujours sous contrôle 0 2 /1 1 factuel Félix Kaburzi des trouoes zaïroises 0 0 Guerre zaïro-rwandaise où factuel A.K. sont passés les pères 0 0 fondateurs de l’OUA Tout pour vaincre les édito Ipakala agresseurs 0 0 A Bukavu, les Tutsi ont tué 06/11 factuel Nda Y’Aband d Iu s de 2 0 0 volatilisés 0 0 Situation à l’Est du pays. 11/11 factuel Ipakala Kisangani toujours sous 0 0 menace des pillards Des preuves de la 13/11 factuel Mona Kumbu responsabilité de Mobutu 0 0 dans la défaite des Faz 9 milliards de dollars pour 18/11 factuel Kitunsano vendre le Kivu aux Rwandais 0 0 21/11 factuel GMK Laurent Kabiia reprend + 0 l’offensive Comment le petit Rwanda a factuel A.K. mis le géant Zaïre à genoux ? 0 0 26/11 factuel F. Kaburzi Kango risque gros en 0 0 s’attaquant à Tshisekedi 30/11 1 factuel Mona Kumbu La euerre fait rage à Béni. Kabiia vise à occuper les + 0 régions minières 02/12 factuel Wadambe Généralisation de la guerre à M’Gini l’Est du Zaïre. + 0 Les chars ougandais restent braqués sur le Zaïre factuel Wadambe Défaitisme du Gouvernement M ’Gini et de Faz. L’« adjudant-chef » + 0 Kabila rêve d’installer sa capitale à Kisangani 05/12 factuel Mona Kumbu Laurent Kabila exige la Démission de Mobutu et tend 0 0 la main àTshikedi 07/12 factuel A. Kisangani Agression barbare le revirement... des Etats-Unis 0 0 d’Amérique étonne factuel Edi Sifa Muton L’Ouganda avait préparé l’agression du Zaïre 0 0 10/12 factuel Franck Ngyke Mobutu, Tshisekedi et Kabila contraints à négocier -1- 0 12/12 factuel Mona Kumbu Négociations Mobutu Kabila sous surveillance des USA + 0 21/12 factuel Benjamin Les Tutsi de Kabila ont pillé Yogolelo Bukavu el emporté le butin au + 0 Rwanda factuel La Référence Les options fondamentales de Plus l’Alliance des forces + 0 démocratique pour la libération (Congo-Zaïre) de Laurent Kabila 24/12 factuel A. Kisangani Le Général Mahele et Laurent Kabila se sous-estiment avant + 0 la grande escale 27/12 factuel Valère Bisweko Mobutu tué et maudit... et 0 0 Mona Kumbu factuel F.K.B Alors que les Faz pillent Isiro, Kabila s’empare de + 0 Bunia 30/12 factuel Mona Kumbu Devant l’avancée pratiquement irrésistible des + 0 rebelles, des émissaires de Mobutu tentent de négocier avec Kabila 31/12 factuel B. Yogolelo La situation allant de mal en pis à l’EsL Les Eglises + 0 appelées à une médiation entre Tshisekedi, Mobutu et Kabila

Janvier-février 1997

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06/01 factuel A.R. Le Général Mahele doit vite agir conter Kabila -t- 0 Kengo et Mobutu invités à 07/01/97 factuel Yapol prendre le chemin de l’exil 0 0

Sur Internet, Kabila révèle 09/01 factuel Nda Y ’Aband son projet politique + 0 Wadambe Kabila instaure une féroce 16/01 factuel M ’Gini dictateur à l’Est + 0 Kisase Ngandu, mis hors 20/01 factuel Mona Kumbu combat. Kabila porté disparu + 0 Les rebelles de Kabila 22/01 factuel Kitungano abandonnent plusieurs + 0 Milence K. positions dans le Nord-Kivu Kabila avoue les difficultés 25/01 factuel A. Kisangani de ses combattants + 0 L’Ouganda foumit des 30/01 factuel Mona Kumbu missiles sol air à Kabila + 0 F. Ngyke, Le Roi Assan II entend 05/02 factuel A. Kisangani convaincre Mobutu à + 0 C. Nvakura négocier avec Kabila G. Monga Après Kalémie Kabila à 40 06/02 factuel Kitua et Mona km de Moba + 0 Kumbu Une délégation de Laurent 08/02 factuel Kabila reçue en France pour + 0 les futures négociations E. Tshisekedi plébiscite 17/02 factuel Sondage meilleur candidat président de 0 0 (ODT) la Répu, Du Zaïre Mandela convainc Kabila et 20/02 factuel Mona Kumbu Mobutu à négocier + 0 Mobutu laminé entre un imi factuel A. Kisangani opposant armé et un opposant 0 0 démocrate Neuf officiers des Faz prêts à factuel A.K. rejoindre Laurent Kabila + 0

Kindu et les deux Kasaï à la imi factuel Kitungano portée des « rebelles » + + Milanse K. Colette Braeckman décrit le factuel Wadambe climat de fin de règne au 0 0 M ’Gini Z^'re Kabila maintient une forte 26/02 factuel Yaool pression sur tous les fronts + + Kabila et Ngbanda négocient lim factuel Mona Kumbu indirectement + 0

Mars, avril 1997

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Kabila embrigade la 01/03/97 factuel Wadambe radio-Bukavu dans sa + 0 propagande Un certain Buzima 01/03 factuel Mona Kumbu Karaha à l’accent + 0 rwando-anglophone négocie à Prétoria au nom de Kabila Kindu, Bengamisa et 05/03 factuel Félix Kabuzi Monono aux mains des 0 0 rebelles Magouille des dirigeants 07/03 factuel Ipakala zaïrois à la base de + 0 l’avancée de Kabila Kabila reçoit une 10/03 factuel Wadambe assistance intemationale + 0 M’Gini massive La guerre s’approche au 15/03 factuel Mona Kumbu centre du pays. Les + 0 rebelles prennent Kogolo et ciblent M ’buü-Mavi Kabila fait parvenir son document La Référence Plus « programme + 0 minimum » à ¿ a Référence Plus L’aéroport de Kisangani 15/03 factuel A. Kisangani est tombé hier entre les 0 0 mains rebelles Mobutu, aphone, Kabila 17/03 factuel Mona Kumbu triomphant et volubile + 0

La famille Mobutu en 19/03 factuel Frank Ngyke fuite, Kango déchu par 0 0 Hcr-Pt Mobutu incapable de 22/03 factuel B. Y marcher seul 0 0 Kabila porté en factuel K. triomphe à Kisangani + 0 Kabila installe les 24/03 factuel Ipakala nouvelles autorités + 0 régionales du Haut-Zaïre Kabila refuse de 27/03 factuel Mona Kumbu partager le pouvoir avec + 0 le MPR et menace Tshisekedi Les hommes de Kabila à 29/03 factuel A. Kisangani 150 km de Lubum-bashi + 0

Les délégués de Kabila 31/03 factuel Ipakala A. M. triomphent à Lomé + 0 Le Kabiliste 02/04 interview Ipakala Kakudji mous + 0 pourchassons Tshisekedi nommé 03/04 factuel Monga Kitur premier ministre par 0 0 Mona Kumbu Mobutu Mbujimayi tombe et 05/04 factuel F. Ngyke présage la fm du régime 0 0 Mobutu La guerre à la porte du 07/04 factuel A.K Bandundu. La ville de 0 0 Kikwit pillée et abandonnée par les éléments des Faz Kabila installe les 09/04 factuel Fr. Ngyke nouvelles autorités à + 0 Mbuiimayi Mobutu neutralise 10/04 factuel Mona Kumbu Tshisekedi mais Kabila + 0 avance Kabila neutralise Kymgi 16/04 factuel Mona Kumbu et nomme Kakudü... + 0 Kabila immobilise 100 21/04 factuel Kimpanza mille hommes pour + 0 marcher sur Kinshasa Kabila invite Mubutu à 24/04 factuel Mona Kumbu le rencontrer à + 0 Lubumbashi Dans les territoire 24/04 factuel Kitangano occupés l’AFDL aligne 0 0 aussi les contre- performances Kabila diabolisé par le 28/04 factuel Mona Kumbu lobby tutsi et l’ONU + 0 Reste formel ; la 30/04 factuel F. Ngyke rencontre en mer avec + + Mobutu portera sur la passation du pouvoir Carnage à Kengé 08/05 factuel Mona Kumbu 200 civils tués... 0 0 Paris exige de 10/05 factuel Kisangani Washington d’exercer + 0 des pressions sur Kabila Le profil de l’autorité factuel Kimpanga souhaités par L.D. + 0 Kabila Monsengwo remplace 12/05 factuel F. Ngyke VIobutu, Kabila et + 0 Tshisekedi se partagent e gouvemement Mbandaka, les rebelles 15/05 'actuel La Référence Plus de Kabila accueillis en + 0 < libérateurs » Cabila prévoit de pendre 16/05 'actuel vlona Kumbu Cinshasa ce week-end •f ¥ Mai-juin 1997

Date Type Qui dit Quoi Réf. au Image du d’article 19/5/97 Factuel Fr. Moua Tombeur de Mobutu + + 21/5 Factuel B. Yogolelo Le président Kabila foule le soi kinois 0 0 22/5 Factuel Kitungano La première eaffe des soldats de l’AFDL 0 0 23/5 Factuel Itongwa Le Président Kabila publie un gouvemement sans + 0 premier ministre ni vice-ministre 24/5 Factuel Valére Bisueko Premier discours musclé de Tshisekedi contre + 0 Kabila... 26/5 Factuel Wadambe Kabila dissout les FAZ sans préavis + 0 27/5 Factuel Fr. Ngyke Les quatre erreurs de L.D. Kabila + + 29/5 Factuel Valére Bisweko Des militaires de Kabila copieusement tabassés à + 0 rUnikin Factuel K.M.K. Prestation de serment du président Kabila sur fond + 0 de confusion politique 30/5 Reportase J.P. Mwanza Kabila fait table rase du « mobutisme » et de la CNS + + 31/5 Correspon­ Kitiki Nfumu Un compatriote demande au président de nuancer + 0 dance ses propos Correspon- Cl. Ntumbamba Débuts du pouvoirs : des similitudes inquiétantes + 0 Dance entre Mobutu et Kabila 2/6 Factuel A.K. et Indole Le président Kabila au sommet de l’OUA à Harare + 0 3/6 Factuel A. Kisangani Kabila ocü-oie une prime spéciale de 10 millions de + 0 NZ aux fonctionnaires Factuel/ Jim Fischer Bill Richardson : « Kabila n’est pas un Démon » + 0 reproduction Thompson Joum. de l’Ulsia 4/6 Factuel Fr. Ncvke E. Tshisekedi menacé dans sa résidence à Limete 0 0 Factuel G. Monga Kitwa L’AFDL déià rongée par les anti-valeurs 0 0 5/6 Factuel Mona Kumbu Kabila complète son gouvemement en cachette + 0 Factuel LRP Sous couvert de l’AFDL, des opportunistes font la 0 0 fête à l’intercontinental et au Memling aux frais de l’Etat Factuel V. Bisweko Les premiers actes de l’AFDL ne diffèrent pas des 0 0 tares du MPR 7/6 Factuel L UDPS et les USA réclament plus de démocratie 0 0 au Congo Factuel Ipakala Bill Richardson : Kabila doit éviter l’exclusion et + 0 respecter le calendrier électoral Factuel A. Kisangani Après la chute du maréchal Mobutu, où va la RDC 0 + 9/6 Factuel Mona Kumbu L’AFDL met fm au festin de ses invités + 0 Factuel A. Kisangani Kabila sous haute surveillance de Washington et de + 0 Paris 10/6 Factuel Fr. Ngyke et La résidence de Kabila échappe au tir... d’un obus 0 0 Nduita Lepuzo 11/6 Factuel M.N. Chaque ministre doit apprêter un programme 0 0 d’urgence pour six mois 12/6 Factuel Mona Kumbu Kabila « chasse » enfin les fêtards de + 0 l’intercontinental 13/6 Dépêche Vaia Diambanza Un père jésuite « accompagne » Mobutu dans sa 0 0 (Reproductio fuite n,Agence de presse DIA") 14/6 Factuel Wadambe Kabila est-il prêt a recevoir la mission de l’ONU le + 0 20 iuin ? 16/6 Factuel A. Kisangani Le premier contact officiel de Kabila-gouvemement + 0 belge reporé Factuel Fr. Ngyke Mobut parti, la diaspora de l’AFDL ouvre son + 0 artillerie sur E. Tshisekedi 17/6 Factuel Migeya Kampalala Kabila-Tshisekedi deux solutions pour sauver le + 0 Congo 17/6 Factuel Dérive dangereuse. Dérive dangereuse. Même des 0 0 innocents subissent le supplice du collier à Kinshasa 19/6 Factuel Wadambe Les performances socio-économiques de Kabila + 0 rivalisent avec ses incohérences politiques 19/6 Factuel Val. Bisueko Premier « cadeau » de Kabila aux fonctionnaires ce + 0 25 iuin 21/6 Factuel A. Kisangani Kampala et Kigali accusés de prendre en otage le + 0 chef de l’Etat congolais Factuel J.P. Mwanza Kabila jure de récupérer tous les biens mal acquis + 0 25/6 Factuel Yapol Les militaires de l’AFDL se révoltent à Kisangani 0 0 27/6 Factuel KMK Les audiences du Président Laurent-Désiré Kabila + 0 monnayées

Juillet-août 1997

Factuel Kisangani Le président de la République a quitté discrètement Kinshasa pour Lubumbashi_____ 1/7 Factuel Fr. Ngyke Enfin, L.D. Kabila reconnaît le mérite du peuple dans lam victoire » iv ty n w KIK.de l’AFDLt rU 'L/L^ aUsur l Mobutu JVJUÜUIU 'lìT Factuel Valère Bisweko Kabila instaure la prestation de serment et le culte de la personnalité F. Ngyke Association pour ruiner le chef de l’Etat. Après le pagne ya inokolo voici Papa Kabila Factuel V. Bisweko Folie meurtrière des Banyamulenge. 200 personnes tuées Factuel Mona Kumbu Kabila enterre son calendrier électoral Factuel Mona Kumbu Gaëtant Kakudji confirme : l’AFDL est un pani-Etat 7/7 Factuel Mona Kumbu Existence d’un parti-Etat au Congo/Kabila pas d’accord 9/7 Factuel Nduita L. D. Bugera : j ’ai été mandaté par le chef de l’Etal Kabila auprès de Tshisekedi IW Factuel K.N. Bugera ordonne l’arrestation de P. Kabongo______Factuel Assani Le kinyarwanda utilisé comme langue de Abaala commandement de l’armée Amakito Mona Kumbu Kabila accusé de crime contre l’humanité 15/7 Factuel Ngyke Kabila enfermé dans un dilemme cornélien 16/7 Factuel LRP Le Président Kabila est entouré de véritables loups Factuel lAM Nationalité congolaise: le PLD soutient que les Banyamulenge Tutsi ne sont pas une tribu du Conffn 17/7 Factuel Mona Kumbu Kabila minimise les propos de Paul Kagame 18/7 Factuel V. Bisweko Cinq ministres, Kabila se livrent en spectacle. Birima se dit Congolais « mwanyamurenge » Ipakala Des accords passés durant la guerre obstacle majeur Abeige Mobiko à la réconciliation congolaise 21/7 Factuel La Référence Plus Laurent Kabila dans la panique des sanctions de l’ONU 22/7 Factuel F. Ngyke Kabila refuse d’organiser des élections dans 2 ans 25/7 Factuel L. Nduita La diaspora de Kabila impliquée dans la magouille Elvis Waku nange financière Mona Kumbu Kabila définit les attributions de « son » Premier ministre Mona Kumbu Kabila met fin aux contacts Afdl-Udps 23/8 Factuel L.R.P. Kabila disperse les ex-gendarmes katangais 25/8 Factuel Mona Kumbu L’ONU veut déstabiliser Kabila 26/8 Factuel Fr. Ngyke L’avenir de Kabila hypothéqué par le sort des 2m réfugiés hutu Zakay Kumi Kabila au marché, les étudiants en colère dans les rues Factuel A.K.______Les « Kadogo »tirent sur les étudiants... Factuel M. Mosi et Zakay Butembo et Beni ...villes sans travail jusqu’au départ des Rwandais

La Référence Plus Kabila invité à se libérer du lobby Tutsi

Septembre-octobre 1997

Factuel A. Kisangani Amateurisme et inexpérience : attributs de l’AFDL Factuel A.K. Kabila en guerre contre l’ONU et l’opposition inteme Yapol Kabila recule : la mission de l’ONU a désormais les mains libres 4/9 Factuel Wadambe Kengo réclame la primature 6/9 Factuel Julie Ngalula Misisi à feu et à sang 8/9 Factuel L.R.P. Le Maréchal Mobutu est décédé hier au Maroc 10/9 Factuel L.R.P. Kabila-ONU : la confusion persiste 11/9 Factuel Mona Kumbu Kabila traite Mobutu de pillard F. Ngyke Kabila se donne cinq ans pour organiser les élections 15/9 Factuel Itonewa 8 mille tutsi se réfugient à Goma 0 0 16/9 Factuel S.M. et L.E. Des hélicoptères de l’armée rwandaise bombardent 0 0 Masisi Factuel A. Kisangani Le Président Kabila accusé de provocation contre + 0 l’opposition démocratique 17/9 Factuel A. Kisangani Kabila s’auto-proclame héritier de Lumumba + 0 19/9 Factuel A. Kisangani La mésentente entre Kabila et Tshisekedi prend de + 0 l’ampleur 20/9 Factuel Wadambe Washington et Londres continuent à battre + 0 campagne pour Kabila 23/9 Factuel F. Ngyke Kabila ordonne la paie aux épouses des ex-Faz + 0 intemés à Kikona 24/9 Factuel La Référence Plus Washington veut toujours offrir Test du Congo aux 0 0 Rwandais Factuel Dik et SKM L’Afdl rejetée à Mbujimavi 0 0 Factuel D. llounga Kabeya Afdl rapatrie ses alliés rwandais de Mbuvi-Mavi 0 0 25/9 Factuel Ipakala et Wadambe L’Union européenne administre une gifle à Kabila + 0 26/9 Factuel K.D. Mbaya Comme l’empereur Bokasa en 1979, Kabila tue des + 0 écoliers 29/9 Factuel Mona Kumba Kabila refuse d’obéir à Koffi Annan + 0 1/10 Brève LRP Kabila demande à New York de rappeler la + 0 commission d’enauête Factuel Wadambe Kabila s’expose à l’isolement diplomatique + 0 2/10 Factuel F. Mona Koffi Annan fléchit devant les exigences de Kabila + 0 4/10 Factuel H.K. Kabila expulse les organisations humanitaires + 0 6/10 Factuel Kaloubi/ Lissonba et Sassou visent séparément la chute de + 0 correspondant oarticulier Kabila 7/10 Factuel A.K. Kagame encourage Kabila à défier l’ONU + 0 13/10 Factuel Ipakala Les preuves des massacres et violations des droits 0 0 Wadambe de l’homme étalées au grand jour 14/10 Factuel Ipakala Kabila recule à nouveau et autorise l’investigation + 0 Wadambe sur les massacres des réfugiés hutu Factuel Itongwa L’armée rwandaise brûle des villages dans le 0 0 territoire de Mvenga 16/10 Factuel Wadambe M ’Gini Le Général Kalomé aux commandes d’un service + 0 paramilitaire de Kabila 24/10 Factuel Fr. Mona Kabila annonce la démocratisation du pouvoir + 0 27/10 Factuel F. Ngyke Kabila cède devant les pressions américaines + 0 28/10 Factuel Yapol Kagame reconnaît sa responsabilité dans le 0 0 massacre des hutus 29/10 Interview La Référence Plus E. Tshisekedi « seul le peuple établit... » 0 0 31/10 Factuel Assani Abdala 37 opposants au régime Kabila expulsés du Burundi + 0 Factuel Assani Abdala Les troupes rwandaises ayant combattu avec l’Afdl 0 0 au Sud-Kivu continuent à regagner Kigali

Novembre-décembre 1997

Factuel La Référence Plus L’armée de Kagame envahit le Masisi pour chasser les ex-Far et les Interhamwe Interview A. Kisangani Kabila : « Les partis politiques seront autorisés après le référendum 2/11 Factuel A. Kisangani __4/1 :1_ Duel redouté entre Kabila et Tshisekedi Factuel A.K. Roulé par TAfdl et Washington, Kengo déballe 6/11 Factuel Mona Kumbu Kabila « boycotte » la cérémonie de Kasha muru 7/11 Factuel LRP Tshisekedi ordonne aux étrangers de l’Afdl d ’abandonner les fonctions publiques Factuel José Wakadila Un élément de l’Afdl exécuté publiquement à Mbamza Ngungu 10/11 Factuel idem Bill Richardson fait le marketing de Kabila aux Etats-Unis______11/11 Factuel A.K. Sakombi : de Mobutu à Kabila en passant par le Christ 12/11 Factuel Yapol Kabila rend ses collaborateurs responsables des abus de son régime Factuel LRP Roberto Garreton accable le régime Kabila______14/11 Factuel LRP E. Tshisekedi ordonne la reprise des activités des partis politiques 17/11 Factuel Kimpanga Kabila punit Chirac 18/11 Factuel Gilbert Perrin Enfin, le rapport accusant Kabila est là 21/11 Factuel Kabila évolue vers un discours responsable 25/11 Factuel LRP Une pétition contre Kabila fait le tour du pays L

26/11 Factuel Yapol Le commandant Masasu délogé et arrêté par la 0 0 police militaire 29/11 Factuel A. Kisangani Le palais présidentiel attaqué par les partisans de + 0 Masasu Nindanea 1/12 Factuel F. Mona Kabila crucifie le « canoral » Masasu + 0 2/12 Compte­ M.N. Kabila refuse de se faire accueillir triomphalement à + 0 rendu Kampala 12/2 Factuel LRP Bukavu à moitié sous contrôle des Maï-Maï 0 0 17/12 Factuel MN La mission de l’ONU se replie à Kinshasa pour des 0 0 raisons de sécurité 18/12 Factuel F. Ngyke et F. Kabila imite Saddam Hussein + 0 Mona 19/12 Factuel F. Ngyke Tshisekedi s’en tient au calendrier électoral fixé par + 0 Kabila 26/12 Factuel LRP Premiere mouture du gouvemement « retapé » de + 0 Kabila Factuel Fr. Mona Kabila repousse Tshisekedi cl Gizenea + 0 30/12 Factuel Fr. Ngyke E. Tshisekedi ; « Nous combattrons tout pouvoir 0 0 fondé sur l’arbitraire et la volonté d’un seul individu » 30/12 Factuel Nda Y’Aband Salombi : la tentation du retour au culte de la 0 0 personnalité

Janvier-février 1998

1 7 Ï / 9 8 Factuel Mona Kumbu Kabila fait de son neveu Kakudji le numéro 2 du pouvoir______8/1 Factuel F. Mona Kabila a failli « tuer » ses ministres 9/1 Factuel Y. Mitondo Bill Clinton attendu à Kinshasa 12/1 Factuel N. Makima « Les mouvanciés exilés » posent des conditions à Kabila TsTT Factuel Nda Y’Aband Deuxième intervention de M’Zee Kabila en faveur des sinistrés de Kisangani 29/1 Factuel T r p Kabila défère Masasu devant la Cour d’ordre militaire ~4/2~ Corresp. A. Tshilemba Le « commandant Kagame » sème la désolation au Particulière Nord-Kivu Factuel Ipakala L’envoyé de B. Clinton exige la formation d’un gouvemement représentatif 11/2 Factuel Pay Dab’s Kabila refus de recevoir Jesse Jackson 13/2 Factuel L.R.P. E. Tshisekedi arrêté hier à 22 heures 16/2 Factuel Pay Dab’s Kabila jure de « rasé » tous les contestataires 17/2 Factuel Wadambe Tshisekedi déclare la dictature de Kabila décadente 20/2 Factuel Fr. Ngyke Américains, Français et Belges unanimes autour de Tshisekedi factuel F. Kuflitikisa R.Garreton : « Kabila ne fait pas mieux que Mobutu en matière de démocratie ». 27/2 Factuel LRP Les rebelles Bayamienge s’emparent de la ville d’Uvira Factuel Julie Ngalula Les autochtones opposés aux velléités expansionnistes des Hamites tutsi

Mars-avril 1998

3/3 Factuel F. Ngyke Des milliers de Congolais ont manifesté contre + 0 Kabila à Bruxelles 5/3 Document - Pour 1 Amérique, Kabila et Mobutu ont de fortes + + ressemblances 6/3 Factuel Masudi La guerre d’occupation de l’est du pays serait 0 0 Ukiaba/corresp. inévitable Partie. 7/3 Factuel Wadambe Kabila tirera-t-il les leçons de la réconciliation + -1- centrafricaine ? 12/3 Factuel F. Mona Kabila a chassé tous ses collaborateurs + 0 « retardataires » 16/3 Factuel LRP Kabila a réuni un important loi de matériel au + 0 service national 27/3 Factuel Deb’s Les quatre vérités de Bill Clinton à Kabila + 0 2/4 Factuel S.M. Paul Kaaame « colonise » le Nord-Kivu 0 0 4/4 1 Factuel F. Mona Kabila désavoue Kashamura | + 0 LI

6/4 Factuel F. Mna Kabila accuse la Belgique de déstabiliser son réaime + 0 7/4 Déclaration AZhado De Genève l’Azadho répond... àKabila + 0 9/4 Factuel Kabila condamne l’abandon de la RDC par la + 0 communauté intemationale 11/4 Factuel F. Ngyke La Belgique a refusé d’octroyer le visa au ministre 0 0 Raphaël Ghenda 18/4 Factuel A. Ipakala Washington est totalement déçu du régime Kabila + 0 20/4 Factuel Théo Kimpanga Kabila adhère au « club » des pavs bannis + 0 21/4 Factuel F. Ngyke L’Occident donne 3 mois à Kabila pour revoir sa + 0 politique 28/4 Factuel F. Navke L.D. Kabila et les Américains : la rupture + 0

Mai-juin-juillet 1998

4/5 Factuel La Référence Plus 28.633.801 $ US des pétroliers déchirent -1- 0 l’entourage de Kabila 5/5 Factuel La Référence Plus Le régime Kabila placé sous un embargo sans nom + 0 Factuel D. Sakombi, Le nationalisme congolais à l’épreuve par 0 0 conseiller en l’hégémonie occidentale COMU de Kabila 8/5 Factuel D. Sakombi Le duel inégal du Président Kabila contre «la + 0 triade » 9/5 Factuel SPN Des chefs coutumiers vendent la nationalité 0 0 congolaise aux réfugiés 12/5 Interview G. Dupont par F. Kabila fait dissiper l’espoir de la réconciliation + + Nevke nationale Factuel D. Sakombi Faux procès instruit contre le Président L.D. Kabila + 13/5 Livres Pays Deb’s Les 20 ans de maquis Kabila par C. Wilangula + /résumé 0 Factuel Wadambe Kabila se fait le porte-étendard d’un panafricanisme + 0 sujet à controverse 16/5 Factuel Pavs Deb’s Le boycott de l’Ouganda et du Rwanda fait... 0 0 Factuel F. Ngyke Dr Phongo : « Après avoir chassé Mobutu, Kabila + 0 s’est créé un deuxième ennemi, l’UDPS » 26/5 Factuel J. Vabila Le ministre Kambale aux arrêts, Lokombe et Rabi 0 0 Mbava interpellés 29/5 Factuel A.K. Museveni menace de punir le gouvemement 0 0 congolais 2/6 Kabila reconduit la quasi-totalité de ses ministres -1- 0 Factuel Kitungano Kabila et Tshisekedi se sont rencontrés + 0 5/6 Factuel F. Mona Bill Clinton lâche Kabila + 0 Brève - Kabila remplace Bueera par Mutomb Tshibal + 0 20/6 Factuel Julie Ngalula La presse congolaise disculpe Kabila et désigne le + 0 Stagiaire vrai coupable ("massacre des réfugiés ) 14/7 Kabila nomme Kifwa à la tête de l’armée + 0 24/7 Factuel Itonga Kabila renforce sa puissance dissuasive et prépare sa + 0 Bwani contre-offensive 25/7 + 0 28/7 Factuel Kabila chasse tous les soldats rwandais et autres 4- 0 étrangers du territoire congolais 29/7 Factuel Yapol Kabila remet de l’ordre dans les alliances militaires + 0 avec nos voisins 30/7 Factuel KGD James Kabarehe embarqué de force dans l’avion 0 0 pour Kigali LU

Août-septembre-octobre 1998

Date Type d’article Qui dit Quoi Réf. au Image du pers. 5/8 Factuel La Référence Plus Des militaires rwandais traversent et aident les 0 0 rebelles à reprendre Bukavu 7/8 Factuel F. Mena Kabila promet des armes aux Congolais + 0 Factuel Y. Apimba Plus de 100.000 Kinois ont manifesté contre le petit + 0 Rwanda et pour Kabila Factuel Wadambe L’insurrection tutsi clarifie le débat sur la nationalité 0 0 congolaise 8/8 Factuel A.K. Kabila obtient le soutien politique et diplomatique + 0 de N. Mandela 10/8 Factuel Kimpanga Tueries et déportations massives des civils de 0 0 Bukavu au Rwanda Factuel D. Mumengi Des troupes ougandaises ont envahi la RDC et 0 0 ministre de l’info tentent de prendre Bunia et presse Factuel F. Mona Rwandais et Banyamulenge profitent des erreurs de + 0 Kabila 11/8 Factuel NL Les Banyamulenge en débandade à Kitona et à 0 0 Uvira 12/8 Factuel Yapol Les FAC reprennent la ville et l’aéroport de Bukavu 0 0 Factuel La Belgique dément être favorable à un 0 0 « Tutsiland » à l’Est de la RDC 13/8 Factuel/Repro Canard Chirac et... suivaient les préparatifs du coup d’Etat + 0 duction enchaîné/journal contre Kabila français 18/8 Factuel FMK La rébellion se dote d’une direction politique 0 0 20/8 Factuel FMK Robert Mugabe et Dos Santos au secours de Kabila + 0 Factuel S. Bakajika L’assaut des FAC se termine par 13 morts 0 0 22/8 Factuel Muzungi/corresp. Le complot tutsi appuyé par l’impérialisme 0 0 Bxl amécicain, français et belge dénoncé Factuel A.K. Kabila écartelé. seul + 0 31/8 Factuel PayD eb’s La Namibie, le Zimbabwe et l’Angola ont des 0 + preuves de l’agression rwando-ougandaise 2/9 Factuel Kazadi Djodjo Preuve de l’agression... 0 0 50 rebelles présentés 4/9 Factuel LRP La guerre se termine bientôt 0 0 5/9 Factuel F.K.B. etA.K. Après le Zimbabwe, la Namibie, l’Angola, le + 0 Soudan vole au secours de Kabila 15/9 Factuel lAM De l’Europe, les véritables Banyamulenge 0 0 désavouent Bizima et Bugera 17/9 Factuel V. Bisueko Kabila récompense les Kinois + 0 18/9 Factuel Siteke Ubial et Les Tutsi regagnent le Rwanda 0 0 corresp. Bukavu 21/9 Factuel/Repro C. Braeckman/Le C. Braeckman dévoile les secrets du complot contre + + duction Soir du 19-20/9 Kabila 22/9 Factuel V.B. Kabila amorce l’ouverture politique + 0 29/9 Document Sé/N’Siluan da Voici les 40 charniers et fosses communes des 0 0 Shandwe Hutus massacrés en RDC 30/9 Factuel Yapol Les rebelles instaurent la terreur et le banditisme à 0 0 Bukavu I/IO Factuel LRP Révoltés par le diktat de leurs patrons + + rwandais...plusieurs officiers rebelles font allégeance à Kabila 2/10 Factuel Corresp. Les Congolais déportés au Rwanda tués puis 0 0 parti cuIier/B XL incinérés dans des sites 3/10 Factuel F. Mona et B. Kabila reçoit... un émissaire de J. Chirac + 0 Yogolelo 9/10 Factuel F. Ngyke Les confidences Bongo-Kabila + + 10/10 Factuel M, Mosi Kabila approuve le plan Chirac + 0 13/10 Factuel Correspondant à Le clan Kengo a juré d’abattre Kabila + 0 Bruxelles 14/10 Factuel Wadambe La guerre prend une mauvaise toumure pour Kabila + 0 16/10 Factuel Wadambe Les troupes rwandaises et ougandaises se sont 0 0 affrontées avant-hier à Beni 19/10 Factuel F. Ngyke Kabila et les rebelles contraints à signer le cessez-le- + 0 feu 23/10 Factuel La Référence Plus Kabila et l’opposition interne condamnés à + 0 dialoguer 24/10 Factuel Mwanza M. Mosi Kabila initie les consultations populaires + 0 27/10 Factuel N.L. La rébellion exclue du sommet de Lusaka 0 0 LIII

28/10 Factuel La rébellion rejette le cessez-le-feu proposé à 0 0 Lusaka 31/10 Factuel B. Yogolelo & A. Le Pentagone et les multinationale ont béni la 0 0 Kisanaani rébellion du RDC

N ove mbre- décembre 1998

Date Type d’article Qui dit Quoi R éf au Image du 7/11 Factuel V. Bisueko Les Evêques catholiques invitent Kabila à partager + 0 le Pouvoir Factuel B. Yoeolelo Kaeame avoue l’aaression rwandaise contre la RDC 0 0 12/11 Factuel F. Baku Le Général ougandais Kazini remplace le Cdt JP 0 0 Oudekane 9/11 Factuel F.M.K. Kabila presse la commission... d’accélérer les + 0 travaux de la réfonme institutionnelle 14/11 Factuel F. Baku J.P. Bemba se transforme en croque-mort 0 0 16/11 Factuel F. Navke Le plan de paix de Monsenawo en marche 0 0 17/11 Factuel NL Kabila rejette le 3* plan de paix de Mandela + 0 18/11 Factuel M.N. Les FAC dotées de leurs propres avions de combat 0 0 19/11 Factuel F. Baku Rome, Paris et Bruxelles ont finalisé leurs dossiers + + avec Kabila 21/11 Factuel M. Mutu L’Union européenne privilégie la démocratisation et 0 0 le dialoaue avec les rebelles 23/11 Factuel LRP Le pape Jean-Paul II soumet à Kabila le plan de paix + 0 en RDC 24/11 Factuel Théo Kimpanao Le Pentaaone avalise la partition de la RDC 0 0 25/11 Factuel F. Kabwizi La justice belge rejette les plaintes contre L.D. + 0 Kabila 26/11 Factuel F. Baku Kabila annule plusieurs rendez-vous à Bruxelles + + Editorial F. Bak-u Honte pour l’UDPS Belgique 0 + 27/11 Factuel La Référence Plus 9.000 soldats rwandais et ougandais combattent en 0 0 RDC Interview RFI Kabila : « Nous préférons néeocier.. » + 0 30/11 Factuel A. Ipakala La « rébellion » rejette désespérément les accords de 0 0 Paris 1/12 Edito Kimpanga II faut que les chefs d’Etat africains comprennent 0 0 Factuel KGD Les Occidentaux attendent des signaux forts de + 0 Kabila 2/12 Factuel M.Fuakwingi/ II n’y a que des différences entre Kabila et Pinochet + 0 correspondant particulier 3/12 Déclaration A. Phongo/sec. Tshisekedi exige un gouvemement d’union 0 + Gén. UDPS nationale avant les élections 7/12 Factuel F. Ngyke Mar Kataliko : Bukavu au bord de la catastrophe 0 0 10/12 Factuel F. Baku Le cortège de Kabila bloqué hier à Kisangani + 0 14/12 Factuel LRP Voici les conditions pour créer un parti politique 0 0 15/12 Factuel L’Angola retire ses troupes basées à l’ouest de la 0 0 RDC Factuel Pay Deb’s L.D. Kabila marque deux points importants face à + 0 l’histoire politique Factuel A. Kisangani Kabila appelé à négocier avec tous les acteurs vrais + 0 ou supposés 16/12 Factuel MN Dialoaue Kabila-RCD par Muaabe interposé + + 18/12 Factuel F. Kabiuzi et A. Le Rwanda et l’Ouganda boycottent le sommet de 0 0 Kisanaani l’OUA 22/12 Factuel NL Impayés, les rebelles menacent de piller la ville de 0 0 Kisanaani 24/12 Factuel A.K. Kabila caresse des mobutistes, rencontre le PDSC + 0 Bo-Boliko mais boude Tshisekedi et Gizenaa 26/12 Factuel KGD La médiation du Colonel Mouamar El Kadhafi... 0 0 La rébellion exige la vice-présidence, la défense et les... 30/12 Factuel A.K. Ciluba conditionne les négociations à la 0 0 participation des rebelles congolais 31/12 Factuel Erik Derycke injurie bassement LD. Kabila + 0 UV

Janvier-février 1999

Date Type d’article Qui dit Quoi R éf au Image du 5/1 Factuel LRP Les FAC et les rebelles alignent victoires et défaites 0 0 Factuel A. Ipakala La communauté intemationale et les droits de 0 0 l’homme à deux vitesses Factuel A.K. Museveni et Kagame rappellent les officiers 0 0 « troublés » Dar les richesses congolaises 8/1 Factuel A. Mayimona Massacre de Makobpla au Sud-Kivu. La liste 0 0 partielle des victimes 9/1 Factuel LRP Vers l’ouverture des représentations de la rébellion à 0 0 Paris et Bruxelles 12/1 Brève Xinhua/LRP Le Président Kabila plébiscité « l’homme de l’année -1- 0 98 » par Africa n® 1 19/1 Factuel NL et Kimpanco Les principaux alliés imposent un cessez-le-feu 0 0 22/1 Factuel A.M.N. Kabila annonce les mutations dans l’AFDL + 0 23/1 Factuel F. Bak"U Flou total autour des comités de pouvoir populaire 0 0 28/1 Factuel V.B. Z ’Akidi Ngoma claque la porte et s’exile en France 0 0 29/1 Factuel F. Ngyke Hermán Cohen stigmatise les erreurs de Kabila + 0 Factuel T. Kimpanga Présentation du «livre blanc». She Okitundu 0 0 dénonce et accuse Factuel V. Bisweko Kabila ordonne l’apurement immédiat des arriérés + 0 de salaires 1/2 Factuel Pavs Deb’s Kabila « libère » les partis politiques + 0 2/2 Factuel NL Le décret-loi... colère et déception dans les rangs de 0 + l’opposition 3/2 Factuel A.K. Le chef de l’Etat démocratise et verrouille à la fois + 0 le pavsage politique 4/2 Factuel A.K. Ciluba a transmis le demier avertissement des USA + 0 à Kabila 5/2 Factuel V. Bisweko Kabila accepte de négocier avec les rebelles + 0 8/2 Factuel A.K. Des mercenaires de Savimbi pour combattre Santos + 0 déstabilisent Kabila et Gasson 9/2 Rapport D. Kamundu Révélations sur les assassinats et les enlèvements au 0 0 Dir. Général Nord-Kivu 11/2 Factuel F. Baku Les USA dénoncent le pillage des richesses de la 0 0 RDC 15/2 Factuel F. Ngyke Voici les « 12 apôtres » du directoire du CPP 0 0 19/2 Factuel DK etM N Tshisekedi propose une table ronde interconaolaise 0 0 22/2 Factuel Pay Deb’s Wamba dia W.: « Bruxelles finance aussi la 0 0 rébellion » 23/2 Factuel B.Y. R. Garreton préoccupé par la violation des droits de 0 0 l’homme dans les territoires sous occupation 25/2 Factuel Kltangano M. Kabila promet d’accorder des facilités aux + 0 opérateurs économiques i b u \ hactuel A. Mavimwa 68 voitures à crédit pour les médecine: dp l’hñnifal 0 1 0

M ars-a vril 1999

Date Type d’article Qui dit Quoi Réf. au Image du 2/3 Factuel B. Yogolelo Mini-sommet des alliés de Kinshasa... mettre fin + + par tous les moyens à la guerre 3/3 Factuel A.K. Les agresseurs rwando-ougandais affichent leur 0 0 option militaire 9/3 Factuel Wadambe L’image de la RDC et de Kabila se vend très mal -i- 0 dans le monde 11/3 Factuel V. Bisweko Les participants ne jurent que par la paix et la 0 0 démocratie 12/3 Factuel J.P. Mwanza & Durban ; Kengo vend la RDC à vil prix 0 0 A.M.N. 15/3 Factuel Pav Deb’s Enfin le gouvemement est là 0 0 16/3 Factuel KGD Le dialogue Kabila-Tshisekedi a capoté + 0 17/3 Factuel Plutôt qu’une table ronde, Kabila préconise un + 0 « débat national » 19/3 Factuel A.K. Salim Ahmed Salim à Kinshasa 0 0 T in Factuel Débat national : Tshisekedi réagit 0 0 26/3 Factuel LRP Atundu Liongo et JC Vuemba arrivés à Kinshasa 0 0 LV

29/3 Factuel LRP Bruxelles demande des comptes à Kabila + 0 30/3 Factuel Wadambe Kabila piège ie débat national -1- 0 Concertation nationale pour une nouvelle légitimité 31/3 Factuel MN Les Etats-Unis accablent Kabila mais épargnent le + 0 RCD 3/4 Factuel Th. Kimpanga Salim Ahmed Salim se satisfait de la flexibilité du -1- 0 Président Kabila 5/4 Factuel LRP Kagame désavoue le RCD et injurie 1 RDC 0 G 6/4 Factuel NL Plus de 109 personnes massacrées à Burhingi au 0 0 Sud-Kivu 7/4 Factuel Pay Deb’s Encore un envoyé special au chevet de la RDC 0 0 (Moustapha Niasse) 9/4 Factuel LRP Les alliés de la RDC « abandonnent » l’option 0 0 militaire et priviléeient des solutions politiques 12/4 Factuel F. Baku Le conseil de sécurité condamne les agresseurs de la 0 0 RDC 13/4 Factuel NL L’aéroport de Lodja et la vie de Lubefii aux mains 0 0 des rebelles 15/4 Factuel F. Baku Kabila écartelé entre la nésociation et la guerre 0 16/4 Factuel A. Mayimona Pour la première fois, une délégation -i- 0 gouvernementale rencontre la rébellion à Lusaka 19/4 Factuel F. Nevke Kabila et Yoweri Museveni signent un cessez-le-feu + 0 20/4 Factuel NL La Libye et l’Erythrée s’engagent à envoyer des 0 0 troupes à la frontière Factuel M. Nevaluka Le congrès des CPP a capoté hier 0 0 21/4 Factuel M.N. L’Ouganda pose toujours des préalables pour un 0 0 hypothétique cessez-le-feu Factuel Martinet Ngyaluka La légitimité du pouvoir n’est pas à l’ordre du jour G 0 du débat national 22/4 Factuel N. Kamalebo Disparition de l’AFDL 0 0 26/4 Factuel F. Berka Débat national. Profondes divergences entre 0 0 Kinshasa et Saint Eeidio 27/4 Factuel N.L. Le plan Kabila connaît ses premiers ratés + 0 28/4 Factuel M.N. Les Rwandais tirent sur des Congolais et des 0 0 Ougandais

Mai-juin-juillet 1999

Date Type d’article Qui dit Quoi Réf. au Image du pers. pers. 6/5 Factuel F. Baku Kabila courtise Tshisekedi -1- G 7/5 Factuel A. Mavimoud Les alliés de Kabila refusent de déposer les armes + 0 11/5 Factuel NL Prévu pour le 14 courant, le DN a son 3"™ report en 0 0 juin 12/5 Factuel M.N. Les FAC et Alliés bombardent Goma et Uvira 0 G Factuel L’implantation systématique des Tustis en marche G 0 au Kivu 18/5 Factuel A.K. Le Président Kabila confronté au Brouhaha -1- 0 politique et au langage des armes 24/5 Factuel LRP Intenses pressions sur Kabila pour « libérer » le -1- G Débat National 26/5 Factuel MN & Didier Kigali et Kampala restent soudés pour couler Kabila + 0 Kebongo 27/5 Factuel F. Baku Le Rwanda accuse l’Ouganda de piller les richesses 0 0 du Congo 29/5 Factuel J.P. Mwanza Le Rwanda annonce un cessez-le-feu unilatéral 0 -I- M. Mosi 1/6 Factuel NL Le cessez-le-feu unilatéral violé. Les FAC et les 0 0 troupes rwandaises s’affrontent à Manono 3/6 Factuel F. Baku Yerodia rejette les propositions de St Eeidio G G 4/6 Factuel Kitungano La rébellion reconnaît sa débâcle au Kivu 0 0 6/6 Factuel NL L’espoir de paix s’évanouit en RDC 0 0 9/6 Factuel MN Les factions rebelles s’unissent en prévision des 0 0 négociations de Lusaka 10/6 Factuel Kitungano Les M^'-Maï contrôlent depuis hier une grande G G partie d’Uvira 12/6 Factuel F. Baku Débat national. La société civile propose 165 0 0 délégués et 21 jours avant travaux 17/6 Factuel F. Bak-u Kabila a 7 jours pour répondre aux exigences des + -1- rebelles 18/6 Factuel F. Baku Kabila répond favorablement... + 0 Tyty Kasongo Oleneankov, Pr. Kalele et Tshibanda recouvrent leur LVI

liberté 21/6 Factuel F. Ngyke 4 nouvelles conditions de la rébellion posées à -1- 0 Kabila 24/6 Factuel F. Baku E. Wamba esquive E. Ilunga et rencontre Kabila à + 0 Harare 28/6 Factuel LRP Sommet de Lusaka. -f- 0 Kabila et rebelles du RDC contraints au face-à-face 29/6 Factuel NL Lusaka : l’espoir est désormais permis 0 0 1/7 Factuel F. Baku Fuita Après Dimbelenge, l’aéroport de Kabindu aux 0 0 mains des rebelles Factuel HK 7 personnalités ont marqué l’histoire controversée 0 0 de la RDC in Factuel Itongwa Enfin, Kinshasa et les trois factions rebelles se 0 0 Bwami retrouvent en tête-à-tête 3/7 Factuel J.P. Mwanza Un nouveaujour se lève 0 0 Et F. Kabwizi in Factuel M.N. Tant que la question des Interhamwe reste sans 0 0 solution. la guerre continue 8/7 Factuel F. Baku Miracle de la paix hier à Lusaka 0 0 Factuel A.K. Kabila devant des choix difficiles + 0 14/7 Factuel MN Kabila annonce une amnistie pour tous les rebelles + 0 16/7 Factuel A. Mayimona La rébellion rejette l’amnistie 0 0 19/7 Factuel LRP Le partage des richesses du Congo retarde la paix 0 0 20/7 Factuel NL Lusaka : la paix s’éloigne 0 0 im Factuel F. Baku Emile Ilunga, JP Bemba, Kagame et Museveni 0 0 senmonnés par l’ONU

Août-septembre-octobre 1999

Date Type d’article Qui dit Quoi R éf au Image du pers. 9/8 Factuel LRP RCD La rébellion s’entredéchire 0 0 11/8 Factuel LRP Wamba dia Wamba se déclare en guerre contre 0 0 Goma et Kigali 19/8 Factuel FBF Indigné, Kabila quitte la réunion de la SADC + 0 26/8 Factuel F. Bak-u FAC et rebelles s’affrontent violemment près de 0 0 Kabinda 31/8 Factuel Théo. Kimpanga La rébellion est virtuellement terminée 0 0 1/9 Factuel Yapol Le partage du pouvoir à l’ordre du jour 0 0 4/9 Factuel B. Yogolelo Grand meeting populaire de l’opposition 0 0 Factuel Kabila a nommé ses officiers généraux + 0 6/9 Factuel/libre D. Tshik. Kekchap Un Tutsi à la tête du Congo constituerait une 0 0 opinion corresp. catastrophe pour la paix mondiale particulière 11/9 Interview S. Bureau/Radio Douche froide à Kabila + 0 Canada 13/9 Factuel LRP Unikin : les étudiants réclament la « mort » des CPP + 0 16/9 Factuel BY Kabila et ses ministres n’ont pas convaincu + 0 Factuel FBF Les Rwandais maintiennent la pression sur 0 0 Mbujimayi 21/9 Factuel NL Le Rwanda est déterminé à poursuivre la guerre 0 0 Factuel DK Débat National : le facilitateur de San Egidio est 0 0 déjà à Kinshasa 24/9 Factuel V. Bisweko Des officiers militaires de l’ONU déjà à Kinshasa 0 0 2/10 Factuel AK Enfin, Kabila entérine un barème salarial unique -1- 0 6/10 Factuel Les premiers chiffres de la guerre de Kisangani : 0 0 plus de 700 morts 12/10 Factuel NL Débat national : Tous au même pied d’égalité 0 0 14/10 Factuel F. BakTj Des Zimbabwéens pressent Mugabe à retirer ses 0 0 troupes 19/10 Factuel NL Le Rwanda et le Burundi concentrent 4000 hommes 0 0 au Sud-Kivu 26/10 Factuel NL Désaccord total entre le gouvemement congolais et 0 0 la mission d e l’ONU 28/10 Factuel FBF Les observateurs de l’ONU interdits d’accès à 0 0 Mbandaka, Kananga, Matadi... LVII

Novembre-décembre 1999

Date Type d’article Qui dit Quoi Réf. au Image du pers. 4/11 Factuel LRP Des armes sophistiquées pour chasser Rwandais et 0 0 Ougandais 5/11 Factuel LRP 15.000 signatures pour « consacrer » la partition de 0 0 la RDC 6/11 Factuel LRP Bemba et Ilunga sortent leurs griffes 0 0 11/11 Factuel Kitunaano Kabila promet une raclée aux agresseurs + 0 13/11 Factuel LRP L’OUA se moque de la souveraineté de la RDC + 0 17/11 Factuel M.N. Kabila renonce à reprendre les hostilités + 0 25/11 Factuel FBF Des soldats tutsi rwandais massacrent des chrétiens 0 0 à Chiftinza 27/11 Factuel J.P.M. et B.Y. Après Kinshasa, les militaires de la MONUC 0 0 débarquent à Goma et Kisangani 2/12 Factuel FBF La auerre fait rage à l’Equateur... 0 0 3/12 Communiqué Commandant L.R. Basankusu tombée, les FAC riposteront 0 0 des FAC Kasonaa 5/12 Factuel LRP La Namibie retire ses troupes de la RDC 0 0 8/12 Factuel F. Kabuizi Les Rwandais « composent » avec les Zimbabwéens 0 0 11/12 Factuel Kabila fait de la résistance + 0 14/12 Factuel NL Des militaires rwandais contfôlent les recettes 0 0 publiques 15/12 Factuel LRP Le choix proposé à Kabila : le schéma de Lusaka ou + 0 le sort de Mobutu 17/12 Factuel Anna Mayimona Le rebelles unis dans un front commun contre L.D. + 0 Kabila Factuel B. Yogolelo Les Tutsis ont de nouveau massacré à Kalambi 0 0 28/12 Factuel Wadambe et NL Wamba dia Wamba introuvable à Bunia 0 0 29/12 Factuel MN Grandes manœuvres politiques à Kinshasa et à 0 0 l’extérieur

Janvier-février 2000

Date Type d’article Qui dit Quoi R éf au Image du pers. 5/1 Factuel F. Ngvke Les raisons du boycott de l’opposition 0 0 7/1 Factuel Voici le protocole d’accord signé par des rebelles 0 0 congolais ien Oueanda) 11/1 Factuel NL Kabila n’entend pas siéger avec les rebelles + 0 Factuel KGD Amnesty international accuse Kabila sans + 0 convaincre 12/1 Factuel A.K. Kabila opte pour un gouvemement d’Union + 0 Nationale 25/1 Factuel F. Baku Kabila place l’ONU devant ses responsabilités + 0 28/1 Déclaration Le Conseil de Déclaration du président du Conseil de Sécurité 0 0 Sécurité/ONU Déclaration Kabila/session de Kabila : « L’accord de Lusaka a failli à ses + 0 l’ONU objectifs » 31/1 Factuel LRP A Paris, Kabila n’a été reçu ni par Chirac ni par + 0 Jospin 1/2 Factuel T. Kimpanga et M. 12 Congolaises décapitées près de Kasika 0 0 Kitunaano 7/2 Factuel F. Baku Les Rwandais en difficulté à Bukava 0 0 8/2 Factuel T. Kimpanga Des soldats ougandais impliqués dans ie génocide 0 0 de l’Ituri 9/2 Interview Tshisekedi au Tshisekedi accuse Kabila de piller le pays comme + 0 « Soir » Mobutu 12/2 Interview Lubaya Grâce à Kabila, la ville de Kananga sera bientôt + 0 électrifiée 17/2 Factuel A. Ipakala Rencontre Kabila-Forces vives ; unanimité sur la + + mise en place 21/2 Factuel E.M. Kabila annonce une amnistie générale -h 0 25/2 Factuel Kitungano Après la signature de l’amnistie générale, Kabila + 0 doit se frotter les mains. Z’Ahidi Ngoma regagne Kinshasa 26/2 Factuel B. Yogolelo Les rebelles s’entretuent à Goma et à Kisangani 0 0 28/2 Document Membres du L’UDPS renoue avec les actions de rae 0 0 Comité-Parlement UDPS LVIII

Mars-avril 2000

Date Type d’article Qui dit Quoi Réf. au Image du pers. 2/3 Factuel Le cessez-le-feu est,.... entré en vigueur 0 G Factuel LRP Relégation de Mgr Kataliko à Butembo. 0 0 L’UE entre en colère contre les rebelles et les Rwandais 7/3 Factuel Th. Kimpanga A la CN, on exige la suppression des CPP, du BNPS 0 0 et du REFECO 23/3 Factuel FBF Le RCD lance une offensive généralisée -1- 0 Factuel V. Bisweko Les Faucons du régime Kabila... + 0 27/3 Déclaration F. Urna Uneny L’UDPS opte pour la destitution de Kabila 0 0 Porte-parole UDPS 28/3 Lettre Mgr Kataliko en « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » 0 G pastorale exil Message de carême 30/3 Factuel F. Bak-u Kabila rejette toute ouverture politique + 0 10/4 Factuel LRP Mini-sommet ; Mugabe, Santos, Nujoma et Kabila -1- 4 - appuient le cessez-le-feu 18/4 Factuel LRP Vives pressions américaines et européennes sur + 0 Kabila et les rebelles Factuel Kitungano Kabila et Z’Ahidi Ngoma ont parlé paix et -1- 0 réconciliation 19/4 Factuel M.N. L’ONU confirme le respect du cessez-le-feu en 0 0 RDC 22/4 Factuel F. Ngyke L’ONU enquete sur les pillages en RDC par les 0 G troupes étrangères 24/4 Factuel F. Ngyke A l’opposé de Mobutu, Kabila n’a pas placé ses + 0 amis

Mai-juin 2000

Date Type d’article Qui dit Quoi R éf au Image du 2/5 Factuel NL Cessez-le-feu ; l’Afrique du Sud et le Nigéria 0 G offrent des casques bleus à la RDC 5/5 Factuel F. Baku Holbrooke doit convaincre le congrès américain et 0 0 Kofi Annan 6/5 Factuel F. Baku R. Hollbrooke condamne les égarements du Rwanda 0 G et de l’Ouganda 11/5 Factuel F. Baku Masire arrive, Kagame refuse de lâcher le Kivu, -i- G Kabila parle 12/5 Factuel LRP Kabila ressuscite son Assemblée constituante et -1- 0 législative 18/5 Factuel F. Kabwizi Le général Faustin Munene aux arrêts -1- 0 19/5 Factuel LRP Le HCR accusé de favoriser l’application du plan 0 G tutsi 20/5 Factuel Dr Gaspard Quelques révélations sur l’engagement du 0 0 Mugaruka chargé Rwanda... dans la guerre en RDC d ’Afïaires de la RDC au Kenva Factuel LRP Le gouvemement Kabila se dote d’un budget + G 30/5 Factuel NL Les troupes ougandaises commencent à se retirer de 0 0 Kisangani 5/6 Factuel La Référence Plus Kabila et Kagame se sont embrassés devant Arap + G Moi Factuel F. Baku Kisaba Maliba et Bemba arrêts aux GLM G 0 7/6 Factuel NL Dialogue intercongolais 0 G Les travaux ont débuté hier à Cotonou 12/6 Factuel Victor Mpovo aux arrêts GG 13/6 Factuel F. Ngvke Le gouvemement de salut public se vide 0 0 15/6 Factuel LRP Kabila vide son gouvemement de ses membres -1- 0 26/6 Factuel LRP Kabila obtient le soutien de ses alliés -1- G 27/6 Factuel NL Des bandes années venues du Rwanda sèment la 0 0 désolation à Kabare Factuel A.K. Tshisekedi garde les mêmes atouts et les mêmes 0 G faiblesses LIX

Juillet-août 2000

Date Type d’anicle Qui dit Quoi Réf au Image du pers. pers. m Factuel Kitungano L’assemblée constituante et législative et là 0 0 6/7 Factuel F. Baku La justice belge tient à arrêter Yerodia pour affaiblir + 0 Kabila. Mandat international 11/7 Factuel F. Nevke Kabila radicalise davantage son pouvoir + 0 22/7 Factuel F. Baku Kabila confirme l’offensive des FAC contre la + 0 rébellion. Un cas de légitime défense 24/7 Factuel FBF Bilan mitigé... L’opération «mains propres» a 0 0 dérapé 27/7 Factuel F. Baku Kabila interdit le déploiement de la Monuc + 0 4/8 Factuel Des Congolais enlevés à Bukavu et emprisonnés à 0 0 Kigali 15/8 Factuel NX. La renconü’e de Lusaka oscille enU'e l’espoir et le 0 0 désespoir 16/8 Factuel S. Bakajika Lusaka a accouché d’une souris 0 0 A.K. 17/8 Factuel F. Baku L’échec du sommet de Lusaka. Sûr de ses armes, + 0 Kabila opte pour la guerre totale 18/8 Factuel Kitungano Tshisekedi épouse la thèse des agresseurs de la RDC 0 0 Milenae 21/8 Factuel Kitungano Kinshasa engage un bras de fer avec les Etats-Unis 0 + 23/8 Factuel MN Washington chasse deux diplomates congolais 0 0 Factuel F. Baku Kabila entame timidement le partage du pouvoir + 0 24/8 Factuel LRP Kabila accepte enfm le déploiement des casques + 0 bleus 28/8 Factuel FBF Kabila a enfin son équipe corrigée + 0 31/8 Factuel LRP Les Congolais abandonnent le RCD aux Rwandais 0 0

Septembre-octobre 2000

Date Type d’article Qui dit Quoi Réf. au Image du pers. pers. 2/9 Factuel Remaniement ministériel sans remaniement 0 0 13/9 Factuel LRP Deux rebelles nommés « députés » 0 0 15/9 Factuel FKP Mgr Kataliko regagne son diocèse de Bukavu 0 0 27/9 Factuel LRP Museveni et Kagame «réclament» la tenue du 0 0 dialogue intercongolais 4/10 Factuel Anna M. Kabila : plus de cour d’ordre militaire pour les + 0 civiles 5/10 Factuel Zakay Les Tutsis ont tué Mgr Kataliko 0 0 Kum’s 7/10 Factuel B. Yogolelo Mgr Kataliko : Kinshasa lui a rendu un vibrant 0 0 hommage 10/10 Factuel NL Le RCD/Goma emprisonne plus de 10 activistes des 0 0 Droits de l’Homme 11/10 Factuel A.K. Kabila accepte le déploiement des forces de l’ONU + 0 17/10 Factuel LRP Les belligérants décident un retrait mutuel de 15 km 0 0 18/10 Factuel MN Kagame conditionne le retrait du Rwanda au 0 0 déploiement des casques bleus en RDC 25/10 Factuel Kitungano, La détention des devises étrangères autorisées par + 0 Milenge et A. Kabila Ipakala 26/10 Factuel LRP Accusé, Kagame se moque de Kabila et du juge + 0 français 27/10 Factuel AK Les francophones exigent de Kabila la décrispation 4- 0 politique 28/10 Factuel F. Baku Bongo. Sasson et Dos Santos soutiennent Kabila + 0 30/10 Factuel NL Dr Emile Ilunga et Oudekane chassés du 0 0 RCD/Goma 31/10 Factuel LRP Patassé a boudé le soutien à Kabila + 0 LX

Novembre-décembre 2000-janvier 2001

Date Type d’article Qui dit Quoi R éf au Image du 2/11 Factuel LRP Bill Clinton envoie un général à Kinshasa pour + 0 contraindre Kabila à dialoguer 6/11 Factuel NL Wamba dia Wamba neutfalisé à Bunia 0 0 7/11 Factuel A.K. Kisangani : la société civile déclare la guerre aux 0 0 aeresseurs 9/11 Factuel FBF Pour crédibiliser la rébellion..., Kagame et 0 0 Museveni placent des jeunes à la tête de la rébellion Factuel W.M./corresp. Q ui veut de Kenda avec Te P. comme Premier 0 0 part. ministre 10/11 Factuel LRP Maputo II : la paix toujours sur papier 0 0 17/11 Factuel LRP Kabila retire sa confiance à Tshiamala et Banza + 0 22/11 Factuel F. Kabuizi Encore un remaniement pour rien 0 0 Balultu 23/11 Factuel Cabinet Kabila V : ses faiblesses majeures + 0 2 5 /n Factuel LRP Kabila rencontre l’opposition ce matin à Libreville + 0 7/12 Factuel F. Baku J.P. Bemba refuse de signer 0 0 11/12 Factuel KGD Omar Bongo offre l’espoir de paix aux Congolais 0 0 13/12 Factuel B. Yogolelo Arrestation massive des leaders de la société civile 0 0 par la rébellion à Uvira 21/12 Factuel LRP Monologue de Libreville : un pur raté 0 0 23/12 Factuel F. Baku Kabila a ignoré les 200 délégués venus de Kinshasa + 0 30/12 Factuel NL Le Conseil de Sécurité condamne explicitement 0 0 l’agression de la RDC 6/1 Factuel Massey Lumanu : Kabila récompense un discours politique + 0 engagé et pertinent 13/1 Factuel J. Fischer- L’Amérique officielle révèle: le trafic de diamants 0 0 Thompson/ est aussi la cause... Washington file 19/1 Factuel Anna M. Kabila est mort hier à Harare + + 22/1 Factuel Kinshasa en sanglots a rendu hommage à L D + 0 Kabila Factuel Kitungani La mort de Kabila est une grande perte pour la + 0 nation 23/1 Reportage F. Bak-u Funérailles grandioses pourM ’zee LD. Kabila + + IB Des « Shegués » ont aussi pleuré Mzee Kabila + + Claude Pay Au Palais du Peuple, l’afïluence a battu les records + + des Wenge et Vita-DCMP réunis 25/1 Factuel Sakombi Hommage à M’zee LD Kabila + + Factuel W. Mukendi/corr. Tout le Kasaï oriental pleure L.D. Kabila part Annexe 4 : La Référence Plus : textes

fcpgfetfceÆ SOCIETE • • d

Scion ie chef d*état-major général des FAZ Nord-Kivu Le Zaïre est victime d’une conspiration Les femmes s'investissent dans internationale à i’Est les actions de développement Lp Zaïre evt agressé. Le pays m é n o g e m au cu n effat paurmétir» les affrontements. Cet élan de Les fem mes du Mord-Kivu sont dépit de son optimiamo sur la se trouve ensagi dans la guerre un lernié é raçreselon eélliérée patiotism e devra se poursuivre. décidées é se prendre en charge. promotion des activités féminines déclarie sous la couverture du d e s hçrslSM . P lécs é conviction, un Déjd nombce d'opérateurs Elles viennent de créer une dans la région, Vinsécurité Rwanda et du Burundi Tel a$t soldat tutsi capturé du nom écorwmiqtJes de la région n'ont pos coopérative dénommée PAFED généralisée entietenue par la retatntlel de la eommunlcallsn Nsabimana Emmanuel, a été lésiné sur les m oyens pour soutenir (promotion des actions féminines présence m assive et prolongés des [aile i ¡a p r e ss« n ationale, le Jeudi présenté à fa pr^se. L*infortjné Topératlon €Kmya Uaasit. A en pour le développeni ont) dans le but réfugiés rwendais. «Cotfe 10 octobre demior fi Ooma par la avait été appréhendé lors des croire 1» Générai Eiuli^ qili sva:t d'assurer ur> encadrement eflident p r is e n c e , dt-elie, consftIveaniM chef d'Etat^ajor Général des m ouvements d'infiltration des présidé la veille la oértmonie de aux Initiatives prises par les ô n o s actions dans h s ntSieuif Forces Aiméaa ZstroUas, le troupes tutsi en territoire zaïrois, remise et reprise entre la direeUon membres de rAfecoza sur loute ruraux, où (ea mamans sont Général des Corps d'armée Buld p r é cisé m en t d a n s la z o n e d'ld}wl. des manoeuvres de cette opération rétisid uo d e là ( é t e n d u Nord-Krvu. risulléromanl klinappéas et Monça Aundu, de fetour d'une Parmi iei combaltants et le commandement de la 4ème Aux dires do M[ne Kibira ZutunI d g o iç é o s p o r Jes iniçronamwa. ¿ e s mission d'inspectlsn qui l'avait ennemis, des militaires ivrandais, région mllHeire. L'opération drted.e AbedI, présidente de i'Afecoza/ s o u fi9 ? e ia cooriàiûtrfce conduit à IM ra e t & Bukavu éthnlque burundabs dorigine rwandaise, des pasteurs mouvement de ratissage pour résultats dotoutes ces réalisations pays p'rotégenl eaux qui taoni la et du HCR (Haut comm issâdet des et des prêtres tutsi servent do délogerles malfaiteufs. sont encourageants, a Indiqué popufelion eufocAfones». Mme nal'ons unies pour les Réfugiés). gu id e s i leurs frères. «Ce Z aïre. Mais contrairement t c e t te M m e KIbIra i | j R é f é n iic e Plus. Kibira révèle, en outre, que* des D a Indiqué que cet organisme s'est exclamé le Chef d*Etet-m9jor visjoodu généralissime, beaucoup EOs a ajouté q u e e e a e O N G d e cadavres des paysennos sont humsnitsire réquisitionne gén éral d o s FAZ. n’aOmtUrapasla de gens soutiennent que les développement, dont eile est la souvent romeasés è Kemorton, régutitrecnent.ses véhicules pour eréallon d'un luteSend ou d'un Rwandais réfugiés continuent i fondstrice« embUlonne d'atteindro. dons le Masisi. lotrersport des troupes ennemies. fiulu/«n sur son t c t r i m . t semer la tareur dens le MasisL toutes les zones (urales de la région Slnscitvant en faux contre ceux .Celles-ci a ajouté cet oiricler Il est *& noter qu'un vaste Poijr preuve, la population n e peut en w e d'apprendre aux mamans qui afümientque ropéretioniOmya supérieur des FAZ. serait mouvement de solidarité se pas oneore vaquer é «as un métier, defabriqucr les poissons a réussi, la présidents de constituées, outre des tutsi d e s s in e i Tégard de nos torces oceupilions agricoles et selés et ^améliorer les techniques rA fecco2s/Nord-XMj se demande rwandais et burundais, des erm ées zaïroises. En plus du économiquet. Oee femmes d e c onfection d e s conritures e t d e alors pourquoi des milliers do mercenairoa ougandais et soutien moral qu'elle lui apporta, la paysannes sont propremerit tous genres. Pour atteindre ces famines déplacées vivent toujours somalionsr L'objectit pourwivi par p o p u a tio n du S u d e t du Nord-tOvu égorgées dsns plusieurs kicsiités.ll objectifs, les femmes regroupées loin de leurs localités et villages. ces agresseurs devalt-II précisa* s'est engagée résolument i est encore rtsqué de s'hasarder é au sdn de rAfeooza entendent se Dans le M esbl. indlquo-t-elle, rien par la suite est de reconquérir les soutenir son armée. A Uvm, un 3 Mn de son )ñilage. Ceüesituatlon cotiser chacune en vue de réunir n'e rcprle le magasina, les hauts plateaux de ta sous-région millier de Jeunes zaïrois a déddé d'Insécurllé reste plus descspitauxsuRisants pourraulo- plantations et Iss fermes ont élé dVvta. avant senible4^, dlnsta^er de prendre les armes pour préoccupante dans la cdlccUvité invesllssement des activités pillées er saccegées per les une chimérique République ties combaUre l'envahisseur rwandais des Bahunde, et celle des Bsshal. économiques, en attendant que le R «^dais et les militaires zaïrois. Volcans. Devant celte grave tandis qu'à G om a, le s ptiannatf ens l ï m q u e l e s r éfu g ié s nvandais - gouvefflemefttzalrcis et les ONSO Las travaux des champs seraient sliualion, le Général EluM a laissé de la ville se sont organisés pour ne seront pas rapatriés chez eux, Intomationaux apportent leur eneor'e loin d e repretidréi ontsndre :

L à REFERENŒ PLVS 1^863 DU23.0CT0BRE 1996 DERNIERE heure Le chef de l’Etat devrait bientôfqulHer iG Sulsss Kôngo négocie un visa français pour IWobutu "3° «devrait aller au tront à Uvira pour« Dans sonjoumel télévisé dTiler ^ssurer militaires et populations 4 et diplomatiques, écrit : cTéfM du s^ès-mldl (heure de (Cnshaso). la , L irresponsabilité et l’Inconscience de la classe ' maréchal Mobutu evraif ampiré üfrrtsion suisse romands a dom i ''.H ces cte/B/e/s tem p s sen éfaf I Information selon laquelle les politique zaïroise étalées au grand Jour '■j4 serait malnlensnt plus sérieux Pkreieiis semainesT ia ir& s que oiifk _____ .. . . ^ i'I-Ÿ avorté» de Berne noseralent pas démagogues. U n’a pas appelé qu'on ne le pensait /n/ife/eménfi TEst du Zaïre est en proie â une coirmis la meladresse dê’tS vjeiblem«nl ciispoeôes à ses ccliaborateuiB â uae réunion Alors que par aïlaurs, le Cabinet agression armée el barbare des renouvelât le visa du Maréchal ia gestion do sa eefliie dei du chef de PEtat ep it^ u,e réufcn Banyamulenge soutenus par le OKlraordnairepourtaninécessaire das problèmes des 6 fa n *li Mobutu qui y poursuivrait un au regard de févoluifon ou mleuK présidée par M. Ngbanda Rwanda, le Burundi et rOuganda tracement p ar chimiothérapie do la gravité de ta situaion qui â un collaborateur sous l'oeil complaisant dû soupponne d’être íuilaé après l’opérclton subie le 2 2 août cohsillIerspéaaJdu dief del'EUt recommande que des moyens a, comme pour retnelire les gouvernement zaftois. Alors que rvrandais. Des sources sôœ demierà Lausanra.Nosewifrèfes conséquents, soient rapidement choses exactement à leur place, tSverses sources cfvilas, mUitalres même Indiqué â suisse» 01« ajouté que M. Kengo mis a la disposition des f=orces La R â fi déclaré que le maréchal Mobutu et même religisuses annoncaienf s est personnellement Investi P lu s que des sujets n iiÎ récupère nomatement.' que cetie parte de la République armées «anches pour combattre après des autorités françaises oeuvrant au Kaut Comnv’ss du Zafîe prenait f « j. le Premier des adversaires suréquipés et pour obtenir que le eliei de TEtat Uns fois de p!us la leçon qu’a aussi faire face aUK réalités du des réfugiés (HCR) b Ssi faudrait en ti^r est qu'l est bon zaTrols bénéficie d'un visa pour m lnw e ïaTrois, M. Léon Kengo étaient amplement in fo m â les BcMcss delaprésidshce vva Dondo a Jugé utile d'aSer se terrain da guerre que certains de a lsr continuer son traitement dans f i s stratégies anétéos parràiS de la RépiiCque ne ee éonlentent balader à Londres, en Grande- nossoldatsra matlisentpeut-ètro sa vlîla de Csp Martin en France pas encore bien. einsi que des services'" pas de réagir aux informations Bretagne. D'aucuns estiment que renseignements iaTrois'’ M. Kengo av a l d’aiCeurs â son Ayant appris que la situation diffusées par les midias e voyage de Kengo était nfomiadons airalent été pi calandrler. un crochet par empirait à TEst du Za&e. Kengo a occidentaux. Leurs propie» inopportun compte tenu des â Tattention du Premier Pnexagone. où 11 devait'se faire internsmpu son séjour é Londres, recevoir par Jacques CMirac, «ifomafions su-fétat de aanté du i prévalant au Nord mais sans auciïi effet î chef de l'Etat auraient plus de « Sud Wvu. Ne pouvait-a pas se annonce RFt. Le Président après son séjour en terre Mobutu étan.t malade et AujKurdTiulpiuiqueJaiiSii- crédibilité si elles n'étaient fajre représenter par Tun de ses closse politique zaïroise, et ‘ britannique. L’évolutlori des Inilisponible, le chef du événements è PEsl du Zaïre avoc données soiis fom^e de dômonlis mirustres à ee rendez-iou* de particulièrement - -jt & chaque coup. Londres, se demaniJo-t-en dans gouvernement compte sa rendre rocopaüon par les Rwandais de sans tarder é Goma, Bukavu. Parlementaires doivent s o iiï . La presse zaïroise e eu à la les rues de Kinshasa où fon leur torpeur. En effet, la sgiÂl eerlaines localités aaTroises a Uvira... et même s’y Installer amené le Premier ministre à swSgnBr8uffisâmmefS.Iic*efde dfplore non seulement présente’une teHo gravité qu’il l'Etat étant un pereonnage pubic *1 lirasponsabilHé» du Premier provisoirement avec quelques ir s bpufever&e; {a suite de so n voyâg & de ses ministre». Objectif ; doit 'faire l’objet dil e t très mportant p ourréquiTibfe ^e m netie. mais aussi de rcnsemUa en Europe et à rentrer apporter un réconfort matériel et préoceupaUon oénérale. iS «eessamment eu pays. IsneaonJseraitbonquBfoplniMi de la dasse poütique. réunion extraordiruiire «. De Londres oCi i se trouva I honneur du Zaïre qui app: ' tes médecins traitant du chef de alors quî voyaS venir cette guerre 19.ail lundi 21 oclobre 1995) M. Kengo s’est Bmité aux simples rsiau Il y a deux ans. E t bien p iis, II a aujourd'hui comme un géant ctf ont deo sources hdipendantes déçlaratror's fw&tfarÿte. .^i La Référence Plu» Bunagana; Plomba Franck Banza a conféré... 7— r ------sous contrôle des band.. pre/>eur d'un 80 km de Goma responsabilités, obligeanl le l-e porte-parole du Qoma-Butembo est coupée au ^ é e s dlïïieiea à maltlser.'aucun et qu il y a deux fronts dans les Gouvemement de feignants de gouvemement a enfin révélé que niveau de Rugari, égalVr^ent Kengo de prendre leurs Etat ne Is’est tiré d'affaire tans ocaipô par rennemL deux régions du Nord et du Sud- les forces années zaTroises aviation ^potKabiütés Nstoriquo ou de ss auraient repoussé les attaques de T®“ ^ situation a créé la démettre? Ü y a urgence.'...... AJC. paniqua dans les cités de En dépit d’un immobilisme incompréhensible du Yapol im LXIII

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ä ? ri F - ••• SOCIETE Médias Kabila embrigade la radio-Bukavu dans sa propagande (Par Karin Davies, Bukavu, Zaïre) Dens les territoires Mtíbérós» de deux guerres. Un tenf contre le infyrmét de ee qui sa passe*, bonne dose de propagande et des récupéra« TEsl du Zaïre. tL esg a n s l’Est du Zaire, les gens gardent Président . Mobutu et ses dédare le journaliste anglophone appels pour le recrutement de pensent que tous lesJoumaSsIes de ; roreie coïée 6 ee qui est connue merceneiivs. L'autre ia'méme dens RoyRuvuna. Le mouvement rebeSç rwmbreux combait*its, M. Ruvuna l’Alliance pourraient être mis è comme la redo des rebelles Ils ont la téle de ta popi^tiona. dédare M. mort», drt-ll. peu de chou • la •Radio üu peupie» David Màbele. directeur de Le directeur de programme. M. est l'unique station zaïroise qui programme de la raoio. Philippe Mbllizi, déclare que émet daiis cette région. Le chef Au début, ie personnel impayé Tancien gouvemement n'a jamais rebeAe I dppetie «un bon mstrument se rappele comment I escaladait réussi à livrer des Informations pour /e combat» et affirme qu'eUe ias cadavres pour atteindre te studio crédiblefi et la populatton s'infomiaft . tul permet de gagner l'appui - un moyen de foitune dans ur^ local sur fond des rumeurs ce qu'il . populaire Le gouvernement le secret pouvant être déplacé à la appelle #re. *Pour considère comme une menace - moindre alerte. contrecanr la rarffb trottoir, noua : ses a\fonse une bonne se déroutent de l'autre côté, les La Radio do peupla resta source d'Informabon et un canal résultats enregistrés par lee . Tunique forme de communication pour les annonces. Néanmoins, équipes zaïroises sont annoncées des masses á TEst du Zaïrev région certains jeunes gens auraient à la radio. La radio essaie aussi privée désormais des lignes souhaité entendre un peu plus de d'apprendre le savoir-vivre é la téléphoniquas. des voies postales reggae et un peu moins de population Les habitants de et des iournaux. Il est poEtique. Bukavu sont invâés é ne pas jetsr presqu’imposslUe de capter les «àOe r m n indique ce qua nous les écorces de fruits, de maïs ou stations gouvernementales de la désirons conna)tre*. dit M. de bananes dans la n/e. parce que Voix du Z a ^n à cause de la Mutrnanwa Babutvn, un résidant destrucfon des «tiennes de reteis. tes ordures sentant mal et attirent de Bukavu. La rado du peuple émet rats tt microbes pouvant provoquer «Voià pourquoi nous gagnons Les propagandist^ de Kabila au travail 6 heures et demie par jour. «Sfusant des malades. la population â notre cause,» des nouvelles nationales et n est également conseilé i ta m déclare le leader rebele Uurent internationales, (es annonces des a attiré des combattants en afRrme qu'il est libre de rendre son population urbaine à planter des KaMa à «The Associated Press». services publics, la musique provenance des pays tels qué journal, contrairement à l'époque petouses, des arbres et des fleurs Les émissiorîs servent à rendre les lévolutionnaire et. rouganda. où le français n'est pas du régime Mobutu et qui est payé plutôt que des plantes tdes que le audteurs «tionsdenis <>e/8 source occasionnellement, de la musique parlé. par les personnalités en quête de manioc et le mais, qui peuvent de leur misère et de la nécessAé pop. tele que le rHead the worid» Les nouvsles proviennent des pubiKité. provoQuer férosion. Ces messages du changement», dt-i. de Mk^ael Jackson. reporters de la station, des Cependant. I reconnaît que la sembient bien portei. Bukavu revêt L'Alliance des Forces En plus du'français et du dépêches amenées en man radio n'a jamais critiqué Falfiance. une peau plus neuve et les fleun& démocratiques pour ^ libération du Kisvirahili, langues courantes au propre, souvent des semaines Mi7tif ;

Au cours de ses éditions gouvernement zaïrois s’obsfinait anglophone, il a vécu plusieurs autorités zaïroises. Rien kengistes où l'on relève que dlnformations de jeucS demier, à ne pas accepter un r^lem enl années durant en Ouganda d'ailleurs n’indique qu'il puisse Kengo est né au Za&e, a toujours les auditeur« de Radio France pacifique du conflit, on aura avant de regagner en s'appeler en réalité Bizimana, le vécu au Zaïre et n’a jamais internationale (RFI). très découvert cette nouvelle race de triomphateur au Rwanda où il «na» ayant été escamoté pour cherché à acquérir une nombreux à Kinshasa, ont suivi ^Z a ïr o is » que pourrait nous règne, en maître absolu. Il n'est les besoins de la cause. Dans nationalité autre que zaïroise. les déclarations d'un certain amener la guerre de l'EsL Dans pas Impossible que Bizima les quartiers chauds de En attendantque le problème Bizima Karaha. L'homme qui se la wlle, nombreux étaient ceux Karaha ait fait partie du groupe Kinshasa où Ton a reconnu que «Banyamulenge» soit résolu, trouvait en Afrique du Sud était qui se demandaient si Bizima à Kagame dont a fait aussi partie le problème était sérieux, Bizim a K a ra h a , qui est un l'inMié ds RFiqui l'a interrogé sur Karaha qui parlait de s n o tr e Laurent-Désiré Kabila. Tous certains prânent la tolérance. docteur en médedne, continue les contacts que tente d'ôtabUr p a y s » étaft un «authentique a/ant vécu en Ouganda, 4 es%^ Pour eux, KabCa est le nouveau à superviser, au nom de Kabila le président Mandela entre Z a T ro is» ou un donc tout à fait normal qu^is messie qui doâ débarrasser le et de l'AFD L, les négociations l’Alliance des forces icMunyamulenge». Quelques ménentle même combat pays de la dictature mobutienne. préliminaires devant aboutir à un démocratiques pour la libération Kivutiens interrogés ont reconnu Loin de nous ndée d'ouvrir Qu’il se fasse entourer par des dialogue direct avec le Pouvoir du CongO'Zaïre (AFDL) et le que le nom Bizima Karaha a une une polémique sur la «zaïrianitéi» Rwandais, cela n'est, esBme-t* en place. Espérons quii n'est Pouvoir de Kinshasa. Bizima consonance bien rwandaise. de Bizima Karaha mais une on ici, pas très grave. «Le pas un «cMunyamulenge» car Karaha qui se présente comme Bien pius. pour certains, l’accent chose est vraie, Laurent Kabila mornent venu, nous allons jusqu’au moment oCi nous adjoint de Kabila pour les de Bizima Karaha v..'Jâ du (Vi'ivO (Zaïre) n'a été organisée pour investir ta * moderniser le réseau de plate-formo dirigée p » Laurent'DésIré K a b ib . est extraveiUe. psuvolr d'une légitimité télécommunication.. Le dépAt do cette doeumentalion en nos bureaux ; ‘ Que la dasse poOtiquo au populaire. ‘ créer et développer démontré que Laurent Katiila n'a pas seutemcst do pouvoir, de concert avec des rAFDL s'engage â oeuvrer l’Industrie locale en misant sur la sympathisants-â Kinshasa. Son mouvemanl a des prédateurs étrangers, ont pour établir .au Congo des production locaio. ; rsmlfications «tnieturée* dans b captale s^rolse. Lo huneux un pitlage systématique Institutions caraclértsées par un * développer une politique (droit de réponseB ost sIgM notun’iHMnt par certaiiî BInk> des ilcfiesses du pays, partage équilib'ré du pouvair. originale de développement Waku Eiatembo A le x is 'to dit Llcutntàhf^loRel agissant j ’ Que ie régime manifeste AsavotT'UnpouvoirJégislalif rural. peur ta céampCe ¡aO^eUanmiSairede CAfiSà K i n s h a s s t . line incapacité de restaurer une comprenant ..'un parlement * stimuler la prospseUon et CUssMUs et en intégrollté, la contenu de ces doux léconcmle fonnelie el favorise représenistil des forces i’exploitaflon des gisements des docuRients. Véconomie informelle. démocratiques, mines connus et à découvrir. • * Qu'Il y a absence de • un pouvoir exécutif • ' amorcer la reconstruction IpollHqua dlnvesUssemenl dans constitué d'un président de la nsUonaie en se fondant sur le ICnshasa. le IDmais 1S97 Pour la Db«ctIon politique Itous les secteurs de I& vio République ëtu au suffrage concept d'Etat finance, e'âst-è> NiRéf.; AFDüPC/SCC/001/g7 Edmond KJCL, PrèsMent d« économique. univoisel, un gouvsmementlssu ^ l’Etat disposant : - Oi>]et: Droit de liponse à la U CoordJnaÛon des Cellules ’ • Qu'il y Q Incapacité da de la majorité parlementaire l.^unemonnaia . pnssè’de Xins/iasa. AFDUm mettre sur pied un plan de - un pouvoir judiciaire i. d’une comptabilité ; MansSetirdeiaPreszè, Programmé nvntmum de ^reconstruction des indépendant. nationale . Depuis que la guerre de la i’AFDL infrastructures vitales Quant auk deux options qui 3 . d'une poSüqua de finança Libération e commencé, la rnolamment le transport et ag'teni le cla'sse politlquo, à publique pressa s’est lancée dans une j.Cortstaf général ii'industrie. savoir; lo fédéralisme et 4. opérer une réforme de la jarga diffusion de ce qu'elle _ Considérantquetaiitpouvoir * Que l'agriculture est restée runitansme. l'ADFL prêconisada banque centrele et. des pe nse être les causes et ré alités émane du peuple et qu’il est ,'arfisan3ie soumettre. Cjfiÿ deux choix au InsËtufions connexes. de cette Quarre, fondé sur 19 r^pect des droits Vcrdictcfu peuple.v * Qu'il y a désorganlsàfion de, 3. DomainefiOcial>"-i •>-. > . L’Alliance* des Forces Inaliénables de Thomme. la banque nationale et tout le En . résumé,les points Démocratiques pour 'le L'AFDL préconise lâ ;secteur bancaire du pays. suivants sont â retenir; L’AFDL préconise une Libération du Congo (AFDL), nédodallon pour la passallv du ) * Qu’Il y a incapacité de • L’AFDL souscrit à toutes les promotion sodale basée sur ie répond à cette préoccupation de pouvoir en vue d’oigeniser des mettre sur pied une politique valeurs humolnc&prénécs parla mérite personnel (méntocratie). ’ lapfesso et de la population en élections llbrea et morélaire et finandèro crédible. décla^Son universelle desdroïs * L'AFDL précon'ise le nettant â votre dlspoKlIlon le démocratiques. ; * Quil y a un endettement -de l'homme è la charte des système de santé primaire avec programme minimutti de twtals, compte tenu de pour objectif, santé pour tous ^ hailudnanL Nab'ons Unies et de POUA. d’ici l’en l'Alliance. C'est un document llmpasse poniique caractérisée *. L'AFDL s'engage ë 2.000 -que vous pouvez exploiter et far une dictature autocratique et : 3. Domaine social restaurer la^démocratie et â -L'AFDLs’engageàInstaurer ^Buser afin de donner la vraie la dupOcOéde la classe politique La situsiionsociale du Congo instituer le parlcmontarisme une politique de santé Informalion â notre peuple. au pouvoir, i (Zaïre)pBUtseiésumsrâlraveis commeréglnié politique. . spédalisée à rmslar des autres ; Ausujetdesnégodations, la L’AFDL a chc&l la voie de la ' les points suivants; ' D'assurér la sécurité des grandspaysdumonde. . répons« 'figure dans ledit lutte armée pour inlléctiir le * Paupôris'süon généralisée btans et dès personnes. * L'^OLs'engage â remettre document. Juste au début de la processus démocratique vora j * Absence do politique de • De maintenir l'intégrité les Congolais au travail el à première page. Ces son aecomplissemertt dans des • santé et état sanitaire territoriale payer le salaire afin d'étabfir urt négociations doivent filre conditions ^us justes et dignes. i catastroptilque ’ De créer une armée du pouvolrd'achatdécent. . centrées sur fa passation du Dans' cette perspective, 1 ’ Absence de politique de peuple * A promouvoir l'eidslence pouvoir. Mobutu et son rAFOL estûne que la situation promotion sodals • L'AFDL préconise de des structures syndicales gouvernamsnt doivent poDtIque au Congose résume à * Pouvoir d'aehâi ineasiant promouvoir unepoU&quede bon indépendantes qui défendam idémisslonner. travers les points suVants; * Absence de salaire réellement les. travailleuis dans * Destruction du système voisinage et de non ingérenco le secteur pliblic et privé. . ' Surleplandiplomaüque, les 1. Domaine Petltioue dans les affaires des autres idiplomates de l'Alliance font éducatif. pays. L'Af^I^s'cngagaéréhabBer. * Le régime en place estissu * Absence de liberté l'enseignem ent pub'lique et à'' normalement leurtravaB, lis ont d'un coup d’étal et n'a Jamais été • L'AFDL s'engage â ' été complétés par nos vaiPanb syndicale revaloriser la ' fonclion hvasü delà légitimité du peuple. respecter les accords et los ensoignanta. ' militantsi de Kinshasa, qui ont * La dictature aveugle rt^ls en é. Domaine culturel convénlicns internationaux dans -'edrisssé'au Socfëtsire général - Elle s'engage à assurer la-: place depuis, te coup d'Etat a ‘ Destniction de& cultures et Ja mesure où ils na formation continue des da raNU un Mémorandum dans conduit au dépérissement de invaräon des valeurs compromettent pas lintérél de la travailleurs lequej ' Ils',' ont, avoc 'Promcâondelacuituredes nation. ‘détermination, donné leur l'Etat en tant qu'instrument - Elle s'engage è promouvoir. d'wganlsation collective. ; ramasseurscueilleurs • A oeuvrer pour uno_ uns politique de l'habftal. k position^;. Et rAlliance a * ViolcCons massives des * Attsence de la culture d ^ coopérêtlon avec les pays* enïèreinent agréé cctte podlion. droits de l'Iiamme et dnfelan de ; bâtisseurs au nVeaii national et étrangers ;ét organisation 4. Demalne culturel ... 'tiuantausiléneéobsBrvéld, toute sorte, tribalisme et régional intematianales sur la baso du - L’AFDL s'engage â vcael ne yéùt nultementdire quil respect mutuel absolu de proniouvolr les cultures: régionalbme. IL Le nrolel de l'AFDL nV a pas de me'mtvcs, militants ' * Dictature sanguinaire souveraineté, de régionales et locales dans toutésy e( eomiBts.à iChsiiasa. Nous y institutionnalisée Pour i’AFDL te changement complémentarité el de leurs diversités sominês ,et nous attendons * Anéantissement de l'armée do régime au Congo(ZaTre) réciprodtédansi'intérétde tous. - Elle s’engage â promouvoir. î impatiemment le mol d’ordre nationale par la création d'une Implique deux grandes phases ' De.yestaurer l'image de la culture des bétisscuts, c'est-;:^ pourag'r. . armée monotribale et de milice prindpales: notre pays (qui sera celle d’un à-dIre, développer l’amour du. Nous vous prions d'agréer, privée. A." La phase de Etat Clire et démocraUque. travail. 'Monsieur, de le presse, redémocratlsatlon - Elle s'engage è une': * Un chaos politique 2. Domaine Economique ’.l'expre^n ds nos senlitnenis caractérisé par l'échec des 8. 1^ reconstruction et le revalorisation générale dcs.w patÀitiques. ' ; B. Le phase de tentatives de la démocratisation développement reconstruction et de valeurs culturelles elmoiclesenaç. Pour la Direction mUltaire vue de développer et de';^ du pouvoir dictatorial â travers la. 1. Domaine politique développement 6ink-wa-Ku Matembo Alexis, conférence nationale dits; favoriser l’esprit do dignité L/eutonanf-Co/one/ A. S'agissant de la L'AFDLs'engagaè: d'honnétetén souveraine. dupiidiô de la; redémocralisation. l'AFDL • maner une action politique »■« POLITIQUË »»» Une enquête Berci co|if¡rme TKM comme ûhâîne préféréë dies Kinois V cdla d'amour ¡fuíla taire ou {fune 32% des Qiaduésfdntte ^M ixdeTi^. mérite ' et ea revue de presse - ce qu'aucune loi perte-parole du gouveniGinent, le ministre làlévisien S i mosurB parm ppoit à so/i îbiot que lui dispute la TV5 avec 22% des iccndês n'intsrdH' TKM s'en est tanue é FAite kolorl de rinfctmation et Presse ne digérait 'íácouíe ou da stAâ par h pubCe. A u Zeln . ' et 19% des gradués. Su r le plan de la carisStutionnei de là bansiSon, en son Slïde plus' véritablement le politique de ■ çn n'esl certej pus encore mrfi/é à relever slrstiTicâiran poltique (partis poTiliques). TMK 37 qui recomnerid« ds ne ^ exécuter un commOnicetlon de Téquipe ioinos lélSqui onl BatâniB pellbqus ot commercialo 4ée1iorTient Indépendante,, mdiffusor Omalanga. Le minislòre de la Déferise 1 iineiné sur rerTsomblo Ou toirihlre nalioiiai S'D (aut rpntra dansle|t|tanche9 horaires ai^oard'hul un ^um sl télévisà n'a rien de neUonale ferait sans doute paifie ds cette X*t ^rinclpelemenl à Kinshasa, uns ss/ en des chaînes, les résultats ds l'enquèle fflsuvsfs sur la plan sécurileiro mais eelo structure en cette période de guerra p o i/ la tnomer)!, do crsvsr récran, il Indquem que TKM reste Imbattaiile ontte 16 pcfTTiflf é foplnlin d'avoir uns IntarmaHon Pendant ce tomps, puisque le ministre :t'a3ñd9TKU,T6láiailifalebo.* lieures ot 20 lieures. 20ti00‘ é SOtiSO*. aunmenf.» i Koloni doit pouvoir s'occuper, l'on apprend ■f ■ Cet CDCtraH, pcni dans notre édOoti du 16 ro ZR T gagne du souflie grâce au jaurnsi Les fais lui donnent de plusen pkis raison qu'l e urd demandé a ses coSègûes de no >jàirnB dernier soU9 ta titro oTKM fait sauter télévisé, tandis que Antenne A remente é ta car ea télé, si cUe semble «déranger» b réserver tadroA ds couvenure médatique dee 4||SDdimati>, esteujauKfhulcQnitnn6pat urpücstlen dsr« cette n^ntéo ^ectacul^re aüleuis qu'apiés a vw perdu ia tenctisn de ^ sur un échentillon de 1000 personnes d e leur a u d e n c e qu i g è n e so u v en t le pouvélr ' interrogées dans 2 2 des 24 zones de ia peütlqye. cas le plus flagrant ect sans y capitale (Mpluku et 14'Ssle excepfes). En doute ia guerre que le gauvemcnicnl rI^ene : sondage de Berci : prenant en-compte les dlfidrenles strates contre le cli£ne TKM drédicèeaujoutd'huide > socáíies des personne sonçfées, Tenquête la meilleur efite d'amour euprès des 51% des Kinois ont de : indique en suite gus TKM est suivi par 54% téléspeclateurs. ; des cadrés eoniré par exemple 15% â Frappée tf une mesure de&uspcrBton do rkdmiration pour Kabila i Antenne A et TVS. Quant eu tiVeau d'études (rats m ob pour avoir toutsim pionent d)?usé des t¿l¿spe (•42%)*d'oplniom lavomhles. ot consulÜ^’iiUeiriâtioTél (Bcrd) e rendu Ou réls des Etals occidentaux tnrant publics jeudi ¡13 tnars demier au cours une Influenco aUr le Zalrè, 40% des d'une conférencé de presse au céntA: parscnnës interrogées approuvent Is COMPAGNIE SUCRIERE culturel améiicaln, tes résultats de son posibcn des EtàtsMJiUs; 32% apprécient dernier sondage effectué du 4 au 7 mars atissi le rûlo do. la Belgique, Quant â la KWILU-NGONGQ çourant. Cette enquêta socm-peritique a Fra/iea, c£e est créditée de meiirs de 15% - été menée uniquement dans la ^Oe de de bontiés intentions.contre 58 de Kinshasa aujirés'de 1.0GQ personnes mauvaises opinTorB. Le large déddt dans reparties dans 22 zones (N'Sete et Maluku l'ûpinlon des Zaïrois s'expSque' par son non concernés). pet)diBnt pour le régime Mobutu e( surtout Su r le ■ pian politique, les par'Ies manoeuvres dipIomaSques de préoccupatfoits de Berd ont porté, on s'en Parte tendant à obtenir renvoi d'une force doute sur deux questions cfactuaBé, â multinationale au Zaïre qui pourrait donner savo^ la guerre tie TEst et les Sections ^ soufne au Maréchal en diffioiiti. Nous avons remarqué^ sur le marché, la au Zaïre. Atr sujet du connit â l'Est du ' . Dens la perspective des élections ZaD-'e, m érre'si 57% de eoi^és refusent prisidenSelies, le sondage de Berd révèle mise en vente de sucre gnsâtrè ne provenant pas cTaceepler la^lutle armée co'mme mojnn que M. Etienne Tshlseliedi demeure peur pre n ^ je pouvoir, une Taroe ôpirion largement en tête duts le cisssement des de notre société mais portant illégalement le logo reste cependarit favorable à Faction du cantidatí â la rnagistrature s i^ r ^ e . Si de la compagnie sucriére. ^ . chef rebel^. A ee sujet, 51% dee les électiona avaient leuaujaurd'ftui, la personnes interrogées ont une bonne ciief de ropposSion non tirmée obtiendrait Nous attirons ¡’attention de la population sürj D fiÀ ^ 'd e Liuirent-Oésiré Kabila. 36% de boflnes Intentions de vote â Pcuttarrt, fait ebsen/er Berci, le patron Kinshasa. B sere suivi de Mgr MoiisenÿMO le fait qu'après analyserce sucre he t^pond pas de l’Aüianc^.'des Forces démocratiques (10,3%), Gizenga, Mobutu et Kabila -se aux normes de gualité et de quantité définies par] pour iD'&bératfon du Congo (AHDL) ne ' retrouve bien loin du leader de ru O P S bénéficiait encore que de 35% de bonnes avec respectivement 9,7% , 7,9% et 4 Í l'Ozac. Intentions des Kinois, Il y a Smois. La des suffrages. montée de la cfite de popularité de Laurent A pan la poElique, Terv^Jéte de Berd Nous pnons donc Ja population, qulconnaît\ Kabila, ccMiligne Becd, semble s'expliquer s'est Intéressée â deux questions bien la qualité indiscutable de notre sucre, de bien par n VQlanté de cfiangemenl et sutout d'actuaüté â caractère économique et son cxigeneô de voir partir le président social. La consommation de noirvelles faire la distinction ènù'e le sucre produit par la Mobutu. ' coupures â valeur fadale élevée émises A quelle formation polltl.que par la Banque centrale et l'attitude de cornpagnie sucrière et le sucre grisâtre (ci-haut\ apparfieruient les sympaUiisants du chef Kinois face etn médias locaux ont été des cHé) de qualité dç>uteuse. . tEbelle? L'en<]u£te reitseigne que 65% des sujets abordés. A propos.de la question enquâtés proviennent du Palu, 63 de monéteire, 69 % de sondés estime que La compagnie sucnére estime avoirrempiil rU DPS. Mëifie les mlHtants du MPR, part la misa cn circulation'de nouvelles du maréchal Mobutu ne résistent pas eu coupures dé 100.000, SOO.DOO et con'ectement son devoir d'informer et de prévenir\ 'charme* de Kabüe. Ainsi, 24% des 1.000.000 Noilveaux zalres était une le public et décline sa responsabilité en cas de 'mpuvana'crs* font confiance su leader de mauvaise acUon entreprise par le .fAFDL.-En rapport avec la situation à l'Est gauveirtement de crise. conséquencè fâcheuse résultant de la du Zaïre, Berd e voulu connaître Topinion Au sujet des média, Elim e reste le de ses enquillés sur le r&le des 'nstihiBons journal le plus connu des Kinois, TKU consommation du sucre grisâtre d'origine internatlonstes partiajEêremsnt ceM de demeure le dialne de télévision la pbs incertaine. irais Etats; occidentaux (Etats-Unis, suivie à Kinshasa, tandis que R FI, Africa F iin ce , Belgique). Parmi les tnst'tüGons n* 1 et BBC sont les radios les plus Direction générale. intemaiionslss, la Croix Rouge airtve en écoutées dans la cepAale zaïroise. teiQ avec de bonnes opinions. B le îi; est suivie pvfU n icef avec 49 % etfONU G.M.K.

î IA REFERENCE PLUS N" 945 DU 15 M ARS Í997 •e o POLITIQUE |Gu@rre do l’Est Mobutu aphonej Kabiia triomphaot et volubile chef de l'Alliance des strat^es mettent sur la balance FEtm continue, comme si de rien tenter cfamadcuar le chef rebelle décision lucide et salvatrice de forcee démoeratiques pour la ta profondeur du tenitoire zaTrob n'était, à ajourner dans le Sud avec l'étemelle primature de son long règne poliUquo pour BbifsCon du Ccngo^fre a exdu qiû condamnerait à l’écheo de la France pour, semble-t-^i, malheur alcrs que Thomme exige éviter au resto du pays d e tout cessez*le*feu avant les Fentreprtse des rebelles. entreprendre des contacts utiles. ta démissisn de M. Mobutu. Ce- macabres scènes delega et de ^négociations à engag«; avec le La perspective de la | Des contacts jugés ImiSes par n'est certes pas (à un schéma hieries. Après avoir dirigé le pays 'président Mobulu en personne. des combats n'e une bonne frange de la démocratique de prise du powolr 32 ans durant, contesté et aüalbD Ainsi s'e&t exprimé, é en croiie nombre de' poüaciens aîrois da papulation qii voudrait piuief voir mais on doit reconnaître par.ifia maladie qui Fa contraint les radios périphériques. tous ios t>ords. Personne nfcst la ^ef ds.i’Etat sImpDquer dans - horviâtematit que le pays est à subir en août dernier une Leurenl-Déslrâ KabVa samedi bAt du comportement quipouiral la recherche de solutions devant cinq mob dans la opérstìon de ia prostate, B est demicf é Goma au oours d'une être celui des éléments des Fox e â la fiii des hostiOtés au Que vaut temps pour lui, à S7 ans ations, L.D. e/Blgnent ie (rire au cas où ee avec des inepties du et devienl même un devrait se soucier de son propre Kalda cnvisase pbjtU une 'sorts scénario se produisait & tKabUa n'est qu'une danger et qiAme bonne parfis du destin et de celii de sa farrdle de' passation de pouvoir'entre Kinshasa. D est plus ou moirts /n^rtanrreflaj. SU est vrai que le pays est occupée par des que de ceiid dVn entourage qui son mouvement rebelle et le certain que Us éléments des Faz chif de la rébellion n'es! qu'un re lie s décidés â ne pas faire Ta pris en otage pour ees propre* pouvoir en place A Kinstiasa. Le seront amenés à toutpiller et p a ^ ou une marionnette, C est 'de . ' concessions Intérêts égoïstes et quITempéche Maréchal Mebutu est invité en casser dans la capitale. Des tout aussi vrai qu’S représente compromettantes. Voit-on par de foire une lecture juste de la efTel & déposer sa démission. scènes de tueries eu règtemenâ un« force tnccntoimiable. C'est exomirfeUD.r actuelle en tous points C'est là, estiment das de comptes ne Ecnt pas à donc avec lui qu'il .faut diriger ce pays ou s'impliquer délaverable pour lui. ParaiDeurs, ot;$ervateura, trop de préaiablM exclure. Pour conjurer le sort, ei\lrepréhdre des négocjatlorts dans les lr\stltutienB achiailes Mobutu ne doK plus croire en son qiri n'augu’e rten de bon car les certains dlgriitaires du régime avant d'impllquor ses étoB« d'autant que Tépoque de rebelles indiquent qu'entre- ■près avoir rnis I l’abri à coinmandildres. Rien nTndque éléphantesque et domlné.par la U guerre froide, que cela ee fera en ' de I sant et Inquiétant du Lés stratèges du eamp Le Maréchal Mobutu devrait même si lés Marèchsl Mobutu. Le ctwi do présidentiel auraient tort de quant é lui prendre,l'ultime Jilona Kumbu Abouloukwa pour les Eehec dé la Franchi au sein négociations directes entre les üutontészaîroiéës "et Kabila Sairflniiiiivû.le'Tèf«s-rD«ri«r"-Botü1eiî Amat<:«iris, les Anglais, de négociations sur la ojse dans les Ougandais et militaire au Zaïre la réÿon des Grands Lacs aum Eris^, entre les le(j du 18 au 19 mars è ftatobi zaïroises et le Toutes les tentatives de la (euit. tPournnstert sjouterB un' S^noun (planendnqpclnlsda au Kenya. Parmi les Pranc»'de convaincre ses diplomate néerlandais ttoui r^mroyâ spécial de iX)NU et ds personnalités zaïroises parten^res de l'Union nouSBntenonsâlapTDposlüon rPUA), un cessez-le-feu ne ettendues à cette renccntre, M. euniptenne ds simpriquer commune da sauSen au fían do serait pas rapidement condu au Antoine Abeuloutnva Bolinda, dans la misa sur pied d'une paixdorONU.» Zaïre. Ain^, la communauté président du parti de Tunlté mnée par la ^nature d'un opération militaire à l’Est du A en croire nos nationale (Puna). I les auspices devrait envisager La leader du Puns qU DvraS Zaïre dans la perspective de correspondants à Bruxalles, 0 S intemationale. piae« d'un disposé lïifomiatien hier â La RAfàtmeo ma du leader du Puna veillés au striot respset du 8'est agi d'un rejet poli, IntemstionaJ de sécurisation ne Pbis a indiqué qu'a «sra Invité è entrevoit dis te retour de NairoU cessoz-lB-feu ont tfipIomaBque et ferme de la fait que humanitaire. Nalr^ en sa qualité de chef du une large concertation de la làrfientablement échoué à des Mitenafres de l'Hexagone M. Rummelhardt, la gouvemement zaïois en exH Ce classe politique zaïroise è BntteDes. dont les délégués Buralent iterroge ses partenaires qii s rairde relever de Thumov laqueDe prendra part M. Lairent Selon des sources précipitamment quitté la ^ r leurs propres dis^niblHés è priori. Pourtant, Abeuioukwa Déâré lUbUa. Ces discussions diplorriatlques dans ta>çapit2ile Belgiquo en faisant remarquer rs Intentiena de paraissait très sérieux, :lif la mise en , contactées le wesK-end qu'au Heu d'un dét>el, I y a plutU Car. a-t-il dit, face brandissant méine son visa ¡ment d'union r rtos correspondants, '«un procès dTntention é tégard d un te! désodre, rsction de la (Tentrée A Natobl obtenu le 14 la principale r I détision fonnollo n’âtail de Ptaii au tagottidea reiaHoru mars dernier auprès de ra l'orgamsation des ^mmunauté Internationale doü l'ambassade du Kenya è cas discussions. enfro le présidenl Cft/rac ef la être une action concrète. La Et Aboulouinva né ! Kinshasa. >as son intention de ; Les quinze membres do lUnion Marieha! Mobutut. On se France, a-t-n peuisuivly continue Européenne devrelenl Quant au motif de ce séjour le pfochein chef du - reppaléra que lo poite-paroie du çTapporter son souGen total el dans la capitale kenyane, 9 est gouvernement d'union n^onsle.-, malheureusement pour la ministre français des. entier au'r^résentantspédai de clairement ^falt mention de Evoquant d'autre part la ^ France consulter cette semaine étrangères M. ipNU etde 1*01«;, MMohsmed «meeting» (réunion)'sans en dâbàcle des PAZ à Kisangani, ; leurs chanceUeries respectives Rummelhardt □ déclaré jeudi à Sahnoun, et attend que tous déterminer la native. Abouloukwa qui redoute avant de sa prononcer d'ici le Paris que face â la situation ceux qui -disposent d'une Slla prudence et le doute sont maintenant l'agression de ; week-end prochain. catastrophique des réfugiés et ^fluence sur les rebeQes et ceux à conseiller sur le slnoérité du par les forces rebelles Mais d'ores el déjà, nous d»s personnes déplacées dans çul les soutiennent, exercent président du Puna, celui-ci sa â rccycter tous les croyonssavoirque la proposition l'Est du Zatre, la France est prête cette influence avoc conviction dédare déjà porteur fm plan de ^ déserteurs en vue de française a 6Iâ accueDIie avec *6 assumer ses responsabStés et fermeté pour aboutir, dans les pabL I région natale. une extrême prudence, voire eu soin d'un dispositif ineSIeurs délais, à la cessation A Nairobi, Abouloukwa va DipISmé de Técde de guerre une frotdeuf par ses partenafres. international de sèeurlsation préconiser des négociations Emmen aux Pays-Bas, âes combalSr au retrait des directes à deux niveaiK pour le C'est ainsi qu'un diplomate /nanan2â>re.B Eide poursuivre : >oulpui(wa annonce qu'il forces étrangères et au dialosue retotff de la paix m Zaïre tuitannlque a lâché que aiious des coin acèilérés 'Contralremantàcequenausne au Zaïre, la région des ''Grands I ' et €latme. no psnsons pas qu'il sali cessons de demander depuis i D'abord, des pourparlers possible d'envoyer une l’adoption par le Conseil de ' A. Kisangani les autorités de Kinshasa et les bonquetofcôàrà^diiZairo sécurité du plan Mohamed comirar\ditaires de la guerre que U .tauVifyoDasdaeaisei-le- / •O t •-j > 'V.■V3 ih • [59 S fèi ^ â

Pm :150.000N ZiKtol,..a-20«.(K)«N Z,nré,io„, ■ Ed.u.r-Direc.c„r Gé.ér.> : Ipaióta Abcfyc M .bik. - Dinx«ur d. la Publicad»» : Féih IC I.,.« Bobku

Editorial G ros nuages rnenacants au dessus de K in shasa Kabila reste formel : la Depuis que 1« M aréch al Mobutu a doraié son accord de príncipe paur dM négocUllons ■v*c L*ur«nt4)ôslré Kabila, la lill« politique d u c h e f d e rEtat renc©ntre^ en mer avec retient un flOD artistique qui luit s a m au vaise foL Pdunant, dan* leur position de •------toU le o n s e s e r a i plutdt bon sens de U part de Mobutu *t l\^obutu portera sur la de ses su^orter^ A fa place.

KabiU qui avait sans doute compris que rsccepletlon du rincipe des négociations par passation dé pouvoir obutu pouvait être une amanoeuvre pour essayer degagner du tem p s «t reorganiser s e s force* I a pris é son propre pl^e en * «Si Mobutu résiste,[nos forces en progression falsanl aexrter le dernier verrou vers K inshasa (KBnvS). Sa n s dou le comme moyen uitime de pression v^rsKinstiasaj le chasseront», affirme Kabüa pour amener Mobutu è com prendre qu>l n 'a p lu sà e sp é r e r (e moindre retournement de Après plusieurs sem aines de tergiversations, le situation en favuir du régime de Président Mobirtu e i le Patron d© i’AFDL, Laurent- K in sh asa. Désiré KaWta sont finalemenl tom bés d’accord pour A moins d’un exploit sens précèdent dans l’histoire des »e rencontrer à la fin de celle semaine et armées, on r» voit pas par où ni probablamant j«udi prodiain,à bord d'un navire par qu el m irad e K in sh asa pourraM porte-hélicoplères de üarmée sud-africaine. prétendre orgar^iser une Réquisitionné par le gouvem em ent sud-efricain. ce hypométique reconquête des teiritorresau)ounrhuisous>a botte navire militaire d'une capadtô ds 126 personnes et de rAFDL. MaU, même liors, le d'un prand confort, fait déjà mouvement vers les Maréchal tient toujours dur ecmme èaux iflternalionales zairi>ises. H se dirige fer eu «partage» du pouvoir avec précieôment vers Tenclave de Cabinda. zone où se l'AFDL et refuse de libérer son trouvent aussi stationnés plusieurs centaines de fauteuil pacifiquement comme le lui e xigen t s e s adversaires. marines américains avec armes lourdes et navires On se demande alors avec d e guerre. , teaae : puisque le contrôle du L'accord de principe pour cette rencontre a été territoire national (le s W au mofris) leur échappe, et un peu plus arraché auprès des deux personnalités par chaque Jour, que »'apprêtent à l'ém issaire du Présiderrt Bill Clinton. M. William défendr« les FAZ? Pour le co n M Richardson, ambassadeur des Etats-Ur>is aux de quel pouvoir? SI U Mérarchle Nations Unies. Le diplomate américain, arrivé de rarmée a parlé d'un ersenal ■redoutable» à la disposition des depuis lundi à Kinshasa, a conféré hier mardi, 29 troupes régulières, pourquoi donc avril, pendant près d'une tu^re et demie avec la celDl^l n'est‘11 toujours pas chef de TEtat zaïrois, le Maréchal Mobutu déployé autour de la ville à défandre? Pouniuoi garderait^ des arme» «redoutables» au canib McbiM et Kabl/g asceplenl de négccia- sens déposer lea armes (R ido Jeune Afriqu.) (Lire suite en p a g e t ) Tshatshi? ^ publique, encore elle, trouve dans cette manière d’agir (a conRrniation d e l’Irrtentlon ■ die ou Imagtnaire^ «tons le chef Mandungu candidat Fpc et Usoral à la présidence du Hcr-R M dwtu, de détruire U capitate dans un réflexe de dépit et de lim s'il ne s’agissait que Plus mobutiste que Ses mouvanciers, d’ura rumeur, i quoi rimerait la résistan ce d e s FAZ, u n e fois Kabila à N’Sete ou è Kasangulu? Car 11 s'agtt biân. qu’on se rappelle, des Klbassa manipulé par Idambïtoo mêmes corotiettants (ou presque) ------■ f p » s . 31 qui ont cftoisi de prervlre le large plutôt que de combattre, rendant ta Uctw plus que facfle à l’ehnem l. La guerre de l’Est et Avec la prise de Kikwit, depuis C mote que dure la guene de nbératJon de l'AFDl- Qu'est-ca l’enseignement qui a bien pu changer pour que poumon économique et quartier cette armée, ;• même, soit subitement devenue plus Latin du Bandundu peftomianee? Le gouvemement Pour beaucoup d*observaleur(, le régime prépare autre cb o a e qu 'im e sim p le défen se Likulia sommé ' 5 minions de de Kinshasa. On le voit dans la perte de contrAle des eutorllés milifaires; dans rénervement des d’écourter l’année: Kinois menacés hommes de troupes; dans ragtUÜon subltedes Américains et dan* la résurgence des clichés scolaire 1996-1997 tnbatistes 4*111 autre iig t, Vaut-Il dlnanitioû logiquement la peine d’engager d e s co m b a ts njineux e t meurtriers (Ure en page S) (Lire en page 8} pour coupé de ses mamelles économiques que sont le Bandundu, le Bas^aïre, le Kesa7 Après le bilan négatif sous Kengo le Sh aba. le Haut-Za)tre. Pour quel tién éfice? -- L’URD veut se restructurer sans i'UDi ------— ------—------^ (P a g e 3}_____ u R é fén n c * P lu s : Om T (rfnhrmQtionB GinOnlas - 14. Avenue Wcfo/re ■ Z o m rf» fÇawhWriù - BJ>. 12 S20 M nsftasa I - TH.: 24388 - 45783 - Ttftfc«/; AS 7B3 • fax: Q0i(Z12)3727$Oés1rê Mobutu^ Kabila Kabila qui a vu l'Influx du Saint Esprit vanir couronner une oeuvra qu’ü aura amorcée dès te em ain de l'Indépendance, a été par contre poiff M. Mobutu le début d ’ u n e vie d'erraDoe. DepuI« le vendredi d* la semaine nouveàu chef dernière, l’ancien préadent de ce que fu t le n'a phis redouté cea longs voyages dont It 'J > soutenait erKore il y a peu qu’Ds ^ èUlent nooiis à son précaire état de santé. Qui l'eut cru, en effet, qu’après 32 ans de pouvoir sans de l’Etat partas*t après 32 ans d'un pouvoir-institution, le fier Au lendemain de la tonteusè maréchal du Zaïre pouvait îfuitc du maréchal Mobutu, le abdiquer de la façon aussi humiliante I C’est iprâsident de l'ABar\ce des forces malhaureusemsnt ce qui lui est •démocratiques pour la Ubérafion arrivé.' Résultat d’uij.. bête entàtemerrt. On craint cependant que son cttemln de la croix qui République démocratique du ne vient que de commence» sWt Congo. LD Kabila qui a annoncé pius éprouvant que les misères luhmôme cette nouvelie au coutb at les privations qu‘ 11 s fal' d'un point de presse à endurer à ee vaillant peuple Lubumbast^ samedi devient i'nsi congolais des décennies durant. le 'Sème président du Congo Mobutu symboBsait le pouvoir. 1 ^dépendant après Joseph Kasa- était le pouvoir. On ne la volt pas ■ Vubü (30 jufci novembre survivre à ce pouvoir. Tant pis ou 1965) et Joseph-Désiré Mobutu tant mieux (c'est selon) sH rawa mérité. L'essentiel est qu'il soit (24 novembre 1965*17 mai 1997). quand même parti et que KabIFa Dans la foulée de celte déciston, ait enfin atterri sans trop de le nouveau chef de l’Etat a abofl casse. En dehors de quelques Ja constitution et tout bavures Imputas aux anciens naturellement toutes les éléments des ex-FAZ. Witutrons qui en étaient Issues, L’enthoiBlasme avec lequel les populations de »ctshasa plus notamment le Hcr-Pî et le singullérément ont accuaini les gouvemement forces libératrices de TAFDL ne Ceux des Conseillers de la doit cependant pas faire leurrer. .République qui rénondenl au Un abus est vite r - '. a soif profil que fixeront les nouveaux de Ut>êraUon du peu,

La PéiWtìiiim Pfi’' .....ûiiomadM>f9 c Génér»ha - U, Avanita VJctoirB - Zom de Kêta-Vubu - ftP. l i S20 Klnshts» I - TéL: 243S8 - 4S783 • Téléeél: 45 793 • Fmx: 001(212p727t4i j ••• POLITIQUE ••• Tshisekedi se trompe d’homme et de temps |[ plane sur la scène politique de Tex- elle sa réclame (le paradoxe n’est pas peut l’innocenter dans le cadre de la Zalre redevenu République Démocratique kinoisi)... tout cela est symptomatique de démagogie est à proscrire. du Congo des nuages qui risquent mégestion générale. Qui trempe dans l’identité idéologique de la classe polrtique l’eau ne peut qu'en sortir mouillé. La lutte d'assombrir pour longtemps encore les kinocse. Combat d’arrière-garde horizons qu'on croyait ouverts par fa mémorable qu'il a menée contre le régime chute du mobutisme. déchu s’inscrivait dans le cadre M y a lieu de dénoncar Ici avec ion;:e le Pourtant, le peupte congolais n'a d’^ne lutte inteme du genre «ôte- recourt aux méthodes hitlériennes de que faire de ces quereJles toi que je m’y mèüe» st n'était pas manipulation (Intoxication doublée poflticiennes du genre de celles qui basée sur une approche d’intimidation) des citoyens dont se ont marqué les 1 dami^res années de idéologique différente. servent certains leaders pour se toutes fes misères. Il existe donc des ; Transposer ces méthodes de positionner au pouvoir. Exposer les malentendus qu'il faut dissiper non à chantage sur un homme qui. toute enfants d’autrui comme chair à canon pour la manière légère dont se déroutent s» vie durant, s'est posé comme alimenter la propagande contre un dès polémiques actuetes sous forme «antithèse» de Mobutu, c’est se adversaire politique ai4 >rès d’une opinion de nxjnoiogues Indigestes, mais en tromper de personnage. Car M internationaie friande de ce genre d'inddents. c’est être autant co u p â t® ^ organisant des débats sérieux basés Kabila. c’est l’autre logique, celui qui ordonne de tirer sur les foulés. sur des .analyses froides inexorabJement opposée à la débarrassées de l’aveuglemeni classe politique de Wnshasa. Au Ceux qui sorrt passés maîtres dans ces idéologique de type bipoiaire qui noua moment où les politiciens kinois pratiques ont toujours pris la précaution caractérise. dirigeaient le pays à teurjnaniôre, de se mellre à l’abri et d'èloignef leurs progénitures. E t effet, les hommes ont chargé, jouissaient de la doice vtta, de même que les temps. N'est-ce pas roiiiaient carrosse, plaçaient Ot^aniser des marches pour réclamer cela le changement dont tout le femmes et enfants à Tétranger pu la présence de te! leader au pouvoô- relève monde se réclamait, y compris M. se prélassaient dans l’opposition d’une pratique rétrograde. Il faut s’habituer Mobutu lui-méme et Tshisekedi douce el confortable au détriment è confronter tes idées qui cessent de sans nous en définir ie contenu ? de,TEtat, M. Kabila vivait soit en mettre l'homme à la périphérie des exjl. soit dans te maqu».' bravant préoccupations politiques. Classe politique kinoise, une Etiwins Tshtsehed} wz taulumba. Elu de ta CNS le danger en osant affronter un Le débat sur la CNS comme source équation «ans Inconnue régime alors soutenu par les de toute légitimité en RDC doit être Eri effet, la classe pofîtique kinoise, puissance* occidentaies en temps de engagé car on sembte trop mystiffer ce disions-nous en débiü avril dans Ceux qui ne comprennent pas ce qui g u ^ froide N’^ a n t jamais géré le paya, forum politique. AU Reu de la récondiiation arrive se recnjtent parmi ces opposants «Candela». est un ensembte eform é d es il ne jouit d'aucuhe expérience en la nationale attendue, ta CNS a accouché d'hier qui étaient embarqués dans le personnalités dotées d'expér/snces matière mais il reste animé d'uh idéal de la bipolarisation constftutionnelte qui a navire Mobutu en naufrage sans le savoir politiques globalement négatives et de auquel te peuple a souscrit, l'autre csmp fini par engendrer la 3ème vote. On en A ce propos, dans ces mêmes colonnes, celles sans expérience. Cet ensemble n'ayant rien proposé de palpable, en connaît tes misères. nous disions ne pas croire ten l'ôxislence s 'e s t bipciarisé derrière deux chefs d e flte, déhors des discours démàôogiques. Aussi, ne recourir à la CNS que pour à Kinshase des deux fsmiVes pofiliquBS, anciens complices dans la gestion SI Tshi^kedl dit ne pas conr«Itre les en extraire l'élément étection du Premier aujourd'hui tcmonopolerisées» par sens de K a b iirœ s^ c ire ^ '^ irâ rt'te M ministre ne paraît pas correct. Quid dans ravènemeni de rAFDL». C'était le 06 mai poW iwes, Jo u i qu’ils le corinaisBeritcomme prototype des c e - c a s de M. Mobutu et de Mgr 1997 sous te titre» HCR-PT ; une session V hornmes aintre qui ¡te ont pris des armes. Mdiisengvifo? On se rend txen compte que pour... rien» Nous poursuivions en ces baser son argumentation sur la CNS c est termes : nLa lutte d esco n lm d icü o n s FPC (et non le simple mener unè lutte à rebours (thèse) ei Usoral (antithèse) a été nnf hom m es raieunissemeni) de la classe polilique en La RDC. dans fétat de pour.üure ou absorbée par la synthèse «Classe w ° circulation des élites eBe se trouve actuellement, a besoin rfun politique kinolsep avec Mobutu en tète n i porteuse de nouveau souffle. Le profil de pouvoir fort. M. Tshisekedi le sait ku- grâce au catalyseur AFDL: Celle-ci se de lB j,ersonn,Mé.- - Absence d'idéal U /u ea i M...... VN., Tshisekedi irw ne répond donc ¿as a a u " x méme. lui qui. présenté par la classe positiorme au/otirdljuicomme antithèse à politique et de projet de société...n {Face critères fixés par le nouvel homme fort, à politique et nommé par M. Mobutu, avait, cette synthèse devenue thèse. C'estdonc aux kinoiseiies politiques: te rire de Kabila tort ou â raison sans an avoir ni te droit (H y avait alors un Vaffrontament des deux logiques, celles el l’essoufflement de Kinshasa» in ordre léga/) ni la force (comme te Président de Kinshasa (mobutienne) et celle de Candela. n»1 du 7 avril 97). ■3 . T s h ise k ^ i se trompe d’époque Kabila à ce jour), unilatóralement déddé Lubum bashi (kabOienne), qui cam clèrise Mobutu el TshiseiiiKli élent sortis du d’abroger la constitution sur base de la scène politique acfue//e. N ier c e tte même moule, réquaüon était facile â Ainsi donc, l'époque des pionniers de laquelte il a été nommé, de suspendre le réalité, c'est tout nier, c'est être frappé d e risoudnî car sans inconnue. Mais tout le l'indépendance avec leurs alliés sembte parlement et de nommer seul ses cécité mentale, é l’instar de tous ces monde était floué arâce au génie de cès révolue; Durant 37 ans. ils ont dominé la ministres. Ce, au cours d'une conférence opposants d’hier embarqués dans le maures à penser qui opposaient scCTe politique nationate avec tes résultats de presse. navire Mobutu sans le savàir C'est le prix savamment masses entre elles, ouvriers que f'on connaît il en est qui se sont On ne peut donc pas empêcher celui h que paye une opposition qui a renforcé le entre eux. tribus entières... même les déifiés (Mobutu et Tshisekedi) saris qui déttent te pouvoir de fait de se légaliser camp adverse p a- s e s n o m b r e u s e s intellectuels qui en sont arrivés à produire le moindre miracle autre que la avant de chercher à se faire légitimer^ de erreurs et comédies (marches pour la bipoiariser la,scien ce! C'esl ce qui a «chosfficatiôn» d’un peupte mystifié. suspendre te métro Pariement et de se primature, villes mortes...).M ” perm is de faire durer indéfiniment la Sept ans d'une transition interminable choisir ses coüaborateurs. Une nouvefte dichotomie s était donc transition (celle-ci nlavait même pas ont suff pour montrer que Toppresseur, On peut én>ettre des réserves sur te ...5taurée entre, d'une part, la classe encore commencé d'après. Tshisekedi), même au bout du rouleau, avait er>core choix opéré sans pour autant condamner politique kinoise mobuto-tshisekediste Cependant, alors que l’atmosphère une fbn:e : celle de ne pas tomber sans te principe auquel aurait recourru tout essoufnée par Tâge, la routine et l'échec devenait irrespirable pour la ma^Jrité qu'on ne l’y aide; La Iwrde des opposants homme politique qui serait arrivé à la tête dans ta gestton et d’autre part, la dasse Ts^¡sel(ed¡ se la coulait douce grâce è des alimentaire» n'y étant pas parvenue, 9 y a du pays par la force des armes. politique kabiliste triomphaliste émissaires qui, sur injonction de M. lieu de rendre un hommage mérité à celui Toutefois, il est souhaitabte que factuel enthousiaste. idéaliste mai¿ Mobutu, lui entretenaient après livraison qui l’a fait eïd’éviter ie ridicule en voulant pouvoir ne musète pas les citoyens. En inexpérimentée dans la gestion du pays. Jaguar, Pajsro el autres grosses se vanter d'une victoire à laquelle on a effet, J'éDte nouvelle au pouvoir étant en cylindrées,.. plus joué eip mouche du coche. La première, ruinée par ses propres majorité composée des personnalités contradicHons. a été défaite militairement Mais M, Mobutu est lout différent de Les villes et écoles mortes, les années issues de la diaspora européenne, doit par la seconde. En l’absence du Chef de Kabifa qui, depuis les années 60 se scolaires blanches, les parlementaires avoir te nrkodestie de reconnaître ses fSe Mobutu, c'est autour de Tshisekedi que préparait à balayer la dasse politique debout, des sessions holfyvroodiennes et limites dans la connaissance du pays et se reconstituent à ce jour ies politiciens llinoise en vue de nettoyer celte écurie de budgétivores du Hcr-Pt. les familles de ses hommes. Ce pays est plein de kinois qui ne se retrouvent pas dans la pays qu’est devenu ce qu’il a rebaptisé poliüques auxquelles appartiendrait ou personnaBîés qui, bien que réduites â fétat ROC. situation nouveite. pas tel leader, le partage équitable et de sous-hommes, ont gardé leur esprit Cette alliance apparemment contre équilibré du pouvoir, les décisions lucide qu'elles ont enrichi par une TshIsokedI se trompe d'homme nature entre des amis soi-disant opposés souveraines exécutoires et opposables à expérience de terrain irrécusable. Les ' hier n'èst pas un fait du hasard puisqu'il tous, des motions de soutien è des Congolais ne veulent plus d’un homme fart Si Tshiseiiecii— v.^ ressemble ..-~ 1«Mw«;^A.ullquBmenl poOtiquemenl m alfaiteurs oublies •'des m arrh« -était prévisible Que cette alliance avec jr DllJ&i<>lin« nn in »e 4 ______. malfaiteurs publics, ^des marches dieu au pouvoir ni de discours non _ à sa (été Tshisekedi. fasse chanter la ■ ------“ ''■I Mobutu, nen ne le rapproche du nouvel cimentés par des actes positife concrets. ^ i ZaTroiM à leurs adeptes meniatement la primature. etc... n’ont même pas pu homme fort du pays qui est leur contraire D'oij l'intérêt d'une opposition interne. f , dressés,, qu'elle leur fasse rejeter la en tout forcé le potjvbîr en place à payer les Mais une opposition construcüve. d'idées - nouvelle dénomination du pays au profit fla ir e s deslagents el fonctionnaires de En effet, comme Mobutu, il est de la et participative. Pour que la Nation soit •- de rancien (avec son drapeau tricotore). l’E ta t L'épocjüe de toutes ces comédies génération politique de 1960. Ayant reconstfurte. rj ; ^ «iépit de ta décision de la CN S dont de goût amer dev,rait être révolue. Et (e occupé des fonctions sous Mobutu, on ne nouveau pouvoir devra savoir que toute Bongeli Yeikelo va Ate Correspondance particulière Ï.OuactrIhebdomndsI.v JrntorfnaUont gén 4 r»li anffào. W*983 Mardi 20 n u l 1997

J - — —' ■■— - ^ Il a le O w o l,d e s , révoIlBr e l d . ------lllinmi p«—M Editorial Le dictateur aurait programmé l'assassinat des généraux non Ngbandi |Chem În de (a Croix ^VEcclésIaste ne croyait pas n d ire lo rsq u ’il afTIrmalt q Mobutu en fuite, utté des vanités n’est q y»K4 . Et. c'«st 1« m « fn a taste qui soutient quH y a Mkrnps pour tout Le waek-ertd ^ ler , s'il X été celui de la ^htecôte pour Lauref»t-Dèslré Ses partisans a qui a vu l'influi du Saint Il v e n ir : co u r o n n e r u n e e quil aura amorcée dès la , main de l’Indépendance, » (lé par c on tre pour M. M obtmi le ■iut d ’u n e v ie d 'e r r a n c e . se volatilisent s le vendredi de la semaine . ife, l'ancien président de ce Debout Congolais 4 ^ lu t le z » 'r e n*a plua red ou té * 't. longs voyages dont II Debout Congolais Itérait encore II y a peu qu'its Unis par le sort rt noctfi à son précaire état U n is d e n » l’affort b -sa n té . Pour rindépendanc* ^ Qui l’eut oro} en effet, Dressons nois fronts r tp r è s 32 ans de pouvoir sans Longtemps cou^'és Bftage, après 3 2 a n s d ’on Et pour de bon Prenons le plus bel élan . ’olr-lnatitutlon, le fier Dans ia paix réchal du Zaïre pouvait 0 peuple ardent ^l>d»quer de la façon aussi Par le labeur m ilia n te i C 'e s t Nous bâtirons jr e u se m e n t c e qui lui eist Un pays pftis beau qu'avant Résultat d’un bête Dans la paix lerrt. On craint cependant C tto y e n s i son chemin de ta croix qui E n to n n e z l^vlent que de commencer soit U’hymne sacré De notre solidarité ’fn éprouvartt que les misères Fièrement r tes privations qu’H « fait Saluez idurer à ce vaillant peuple L’emblème d'or lais des décennies durant De notre souveraineté u symtjollsait le pouvoir. <1 C o n g o nlt la pouvoir On ne le volt pas D o n b é n is '»vivre à c e poLA/mr. Tant p is ou C o n g o D e s a ïe u x M m ieu x (c'esU ek > n ) s ’il l'aura C o n g o V«é L’essentiel est qe'li soit rjous peuplerons ton sol d m êm e |bar« et que Kabila Et nous assurerons ts H enfin atterri sans trop de g r a n d e u r |ùte. En deltora de quelques ^ ju in d u 3 0 ju in » a n c ie n s 30 juin 6 doux soleil nenrs des ex-FAZ. Jour sacré soit le témoin Jour sacré do l’immortel 1^ L’e n ttio u sia sm é a v e c lc>quel Serment de liberté populations de Kinshasa plus que nous léguons â guliêfement ont accueilli tes A noire postérité ces libératrices de l'AFDL ne Pour toujours t c e p en d a n t p a s fafr« Iturrer. abus est vfle wrivé. j soif libération du peuple congolais ^ p»Tiener â un autre un abus Le recen­ i i pouvoir Mais les temps ne Bit plus les mêmes. NI les sement des i rèonstaneej.'c'eçt ce qui fait e les dernléVeS anffées dé ex-FAZ prend >butu au pAuvoir aient été fin aujour­ wtlcullér^ment éprouvantes ir cet homme qui disposait d'hui, fes iwrtant d une armée et dé esleurs autres forces de absents ,ipresslon. * Même si sa "^ue au pouvoir seront consi­ càslonrté quelqde désolation ^ i de nombreuses famines, dérés comme >)^pact parait m in im isab le par des rebelles Ipport à i’océan d'espoir que ^¿irB pa^e S) **»s a tte n d en t d é lUI. Kabila a l'impérieux devOir de fltettre le peuple congofciis au Jvall et de lui redonner son * interpellé par la police à Brazzaville iwrire afln qu’H redevienne ce «UDle grand au coeur de RrJlfJiUn Nongo Luwowo se réfugient à 'Afrique.

K im panga rawbfssad¿d9BÍl¡"qu7“’‘ '° ''™ " ' ^ * Le film des pillages et de l'horreur à Kinshasa i i /Wte'furfc-j r b a G én e^ia ü t • M, Avenué Vktorn - Zone de Kast Í •-V ifbti - B.P. 12 S2Q Kinshtsa l-Tél.: 20386 ■ 4S m - T é fic el: 45 7SS - FfiX: 0Ql(212) S 7Z7 6 4 3 ^ l ^ o t i d l o n ■^»twnsgunnée. généralmN» iDia

r Mte mn rónio^—> ______:______* ^Editorial fNouvel Formidable a v c í T d í ^ ^ l i | Í Í S ^ ^ I; espoir ^ discours» apparernmént lréü)¿ ttliMlt des annén qm í^congotal» ri’avaH plus fi;rann!varsalre d* son gfchce. Ainsi l'av«K voulu n^m « qui B la plac* de Enfin, L.D ^Uonsie a imposé d«s flirts bidons rappelant ¡>uts.fall#* du dictateur cette íóglque furent les dates du 24 iW, 17 novembre, 14 reconnaît le mérite du qui sont des fsce auxquels la f du Congolais i^ra que d'arnertume. iWüiralion de ta date du peuple dans la victoire procède d'un» amorcée par le if^uvolrvrsantà rompre têiTwt avec un système, tïlèfne République dont de l'AFDL sur Mobutu »clpaJ mérite fut J- iinent de -l'homme «. A cet homme rédutt au ^le, on fui priva même Ce sont les femmes qui ont rappeler qu'il était «tinti(r Fallait.» en être largement contribué à accueillir fie pouvoir de la Nóme joe. avait toutès iéi; :;fle m aihtenir"iâ a faciliter l’avancée de nos dens une sutre cruelle après celle forces armées. Elles ont )nj»aUon blanche. ,vtelte optique; il tóul â fait risquant de persuadé maris et enfants à Jcé peuple, neurtri son iftcaiCariTévocatlon de rallier le camp dé la libération VPÔsè liberté, respect b sana discrimination, jl^^tpation de l'homme contre le dictateur .»I plans. Ce qui allait de l’ancien régime ïtes violations massives Le Chef de l'Etat doit par ^ de« droits de ses Seoüvremeni d’une conséquent tirer les conséquen­ Wlemp* bafouée, voilà Ment que le nouveau |ji»f«nd vis-à-vis du 30 juin 1997. Le Résider,! Kabila ^ t l d w ces de son aveu public 'igolsts. Dans son honneurs militaires au «Stade des Martyrs» président de ta (Photo Laurent) (Lire en page 8) • M. Laurent-Désiré ..Tevenu sur ss.férmé ^redonner un nouvei Arrestation des dignitaires Ffèuple congolais. Le du régime IVloinihr ' -...... - —r;.« v-.MU oi^HLlU-E W»len « appelé, s la * é» à Ja mobiJisâlion pria reconstruction du ^ par 32 années du Des gestîonnaîris DeiS véhicules Autiste. Mais au delà |B volontariste de.M. iukiéüxdes ■ -lé déjà vacciné par publics paient la ^-«discours attend ^Président de la rançon de leur dîgnitâir^s du régimé sur ies. actes. "»Via dl0 nllé fie se Móbutí^ aux mains GM>^ inhumanité ( U n e —■ n p a g e ■»/2) f d M ^ ^ ^ iOTtre publicité cadeân Î 3 7 > t T s ,» S Í «M nomlMiux leclBui? '7 wlent^pjblliir'de?™™” ’*'^'!"'^ P/M» accord» un espaça d iMegâJiù, ci¿s coups dé manipulation

/ t f r » * n p a g é ■ , O u o tld fo rt J d'informations général» Edttton UkOonale ^ B. mozo «srWGd' 0? luiüetlWT J 1 :150,00ÔNZ a Kinshasa - 150.000 NZ en réglons - Editeur-Directeur Général : Ipakala AbcÎye Mobibo •> Directeur dç la Publication : FélU kabwEd Ealokii s /OIS (ju'un /nrfnrfdu pm/jd œnsdenoe que tes lais qui régissent sa société sont injusles el abitmims. S 9 l0 d e m ir d e s e révaUm »; rf» tes nnmh»«»- / « » k ,!,.,. f=AunM,. IM.UP..HJWI III ...... I l l lll l lllllh llL il,l » l l - I W « J i J " ------— ------Editorial Spectaculaire retour au passé iBienvenue la folie des grandeurs c-'Tui- Peot-étr» U >ugent41> un p«j mai* tes Klntri» qui ont vécu première« loges les njhanircstatlona du mobutisme Kabila réinstaure la S'Iÿi’étaient l’animation ______re, le cutte exacerfoi •rsoimaM*disent défà de . qu’H .est sur tes traces de I^Twii prédécesseur. A croire qu'il IJiuralt hérité des idéologues et prestation de ser­ itrts troubadours de Mobutp, llement la ressemblance est ippente. Pouftant Kabila et t'Afdl étaient avant même leur rintrée à Kinshasa, comme Pa^rtre ^jyivers ..au venu; on lui fait des pagnes i son efn^, comrrre «vec fYa mol(Olo oleki bangoa, on lui * Des effigies du chef sur les pagnes, des )int Adéilté pour mériter d'être mfntstre. El quoi encore? Seuls les da l'Afdl savent intellectuels qui jurent fidélité au chef de l’Etat, quel tHiteau ils embarquent te Congo. Pourtant au fond, les des chansons à la gloire du «dieu» Kabila... .ngotais onl de l'estime pour leur m>uveau chef de l'Etat sartsi qu'il ta ainsi é forcer leur estima [^r'un Bientôt J animation révolutionnaire... I maUdrort des.corucierKés qui ^.•toùti fmalemeni ion.fauteuil à * une,.vague allusipn Kabila a serment des niembres mi Mobutu. Chef de rsa t. de «l8cqmrn»ss»n • son investiture ai; stade (Jjes préféré faire un grand bond en gouvernem ent que Mobutu A ses débuts, Mobutu éUit constitutionnelle charg ée martyrs.. Mais rien de tout celé anière.-ppur déterrer dans les adoraittent visiblement plein de bonnes et nobln intentions. Mais il a (aliu n’est venu dans son adresse à décombres de l'histoire une que des pique-assiette ie conslitut.on»prévue pour le 30 l’occasion des 37 ans pratique déjà enterrée parla fUre sorte en ^ convainquent petit-â-petJt qu’il lum.selon le calendrier qu il a d'indépendance du Congo sinon CNS. à savoir, la prestation de était le centre da la tsne pour que (out bisculAL KabHâ n'en est pas déjà à faire danser des professeurs d'université et des pères et mères A la tête d’une bande armée tfe faihille respectables pour célébrer sa gtoire. mais en peut le voir venir. Car enfin, qt»Q signifié ér>core en cette fin de siècle le Faustin Munyapenda coorc/onne serment de fidélité au chef de .l'Etat? Pourquoi la nouveau Présidant dont le peuple cor>gc4als attend . l’opération «délogement et 3e* actes traduisant un véritable rénouveau (comme perexemple la ^ e en peu de Jours de régne du expropriation des biens» salaire modique des (Lire en pag« 3) fonctionruires) va4 -ll rompre si le charme en nous offrant des iges sorties d'un passé que Folie meurtrière des Banyamulenge __• noua cherchons pourtant & Selon Colette Braeckman ^nterrer. On fait par exemple revenir é ta surface l'image des fimmes militantes genre Près de 200 -_____4x4» _____ comme Le drame des réfugiés .. passeport les effigfes du chef dt l'Etat sur leurs hatrits. Pourquoi personnes tuées, des prestations de serment rwandais va ternir d'atiégaance imposées â da grands p, Irttatlectuels comme Kanza, des maisons et lOnkeia, Sondji. JusHne Kasa-Vubu M d'autres? I>s Ii à basculer dans l’image du Président ^ la folie des grandeurs qui a perdu ' Mohutu.. de la RDC véhicules ravis Yapol ( U n e n p a g e 3} dans 1e Sud-Kivu fl/re en p » g t 2) Offre publicité cadeau Associations pour ruiner le Chef de l’Etat Après le pagne «Ya ^ L « voeux d anniversaires aux personnes nees le 30 juin peuvent être accompagrïés de» photos si Mokolo», voici le pagne Prix : • S S US pour une publication *10 $ US pour trois publications *201 US pour cinq publtcaUon« ______Prière contacter notre service tfu Marketing «Papa Kabila»-!^^-^ La Réféfgnc« Plus : Quotidien d'tnfonnations Général»» • 14, Averwe Vfctoir» - Zone d» Km hVutm -B.P. 12 S X KInshtsa l-T éi; li s e s - 4S7B3 - TétéaJ: 4S7aO-Fnr. O O It!1!)ih7M Î | LXXIII

'^juT-r Défenss nationale et séclirlté

En margeirgeLa dnouvelle j 37ème fecvclaae armée miUlaire et dirioLe rìàtionale daii» Unhnii* àt ta* de Kabila > ____ L . ; . .; __ ■—sèmble ___ ^ mal bartie I I G recyclage rriiUlaire èt civique dai^s Mobutil et les missions d'une beaucoup Ceriaines soujces ' anniveisaire ds nndépsndance<)e des* cenices de formation lais-que K a ü v s o n t en train d’acquérir une âimèe nalionele el républicaine, évocfuent des accrocfiages mauvaise réputation, car la la République démocratique du Kitona, Kamina e( K6la-Koii. - , entre les fondions d'une orm^ de opposant «soldats congolais aux situation tlisospôréB dans ¡aquello Congo Que.'.le président l^urent- Sans tambour ni Srompetle, uôe libération et ceSes if une armée de Désirê l^bUa'a ISté.avec plus de élémenls armés venus du lis s e Iroi/venf poi/sie ce/fâirjs fusion s'opère entre les Irsupes dé défense nalicnale. le tout coiffé Rwanda.» lasie que son prédécesseur cf'onfro eujr* é ôi'or'r ûn l'amée da libération de fAfdl et les par l'absence-peut-êlce Û ’ob'utu. l’oplniôn observe avee Comme â l’époque de la convioriemenf d e prédateur. ex-Forcés ^rmèes zàTroises/ceila^ ternporàire . - .. d'une liette dioaturo mobuUenr>e. les membres La quès&in de rautorilS surtes attention Io gestation de ta'nouvcQe d étant dissouLe's de facto, sans déniarcâtion entre le mouvement dO' l'armée sont uUlisés pour des (orees ennÛBS revêt une tris ârméè nàlionalè congolaise. aucun décret présidentiel. Les politiq« AFDL etTEtal congolais. L'Iüsloire de Tanoenne ANC avait ralsora poIQicKnnss notamment en gronda Iniponanlc en RDC, a lait critèrcs et les conditions dé ecttè ^ Dans cet imbroglio, l’on vué dé traquer les politiques melfiéùf^usemenl commancé avec fusícn.detacréatiar^delá nouvelle re/nanjuer- /'ùn des . hauts deplorç des ces tels .que la opposés aux mëlhodes de responsBblos (de. l'USAIÛ] on ur>e muUnecie contre les sndêne armée et de la sélection de ses mutinerie de Kisangani le 23 Juin officiers belges pour qui «Avant gouvernemenl de l'AFDL et iruÿquanlquelesneltfionsenlreles ■ membres restant étrangers aii dernier; les accnxhsges entre les dépouHér certsincS.persennâlilés l’indépendance après peuple, sauf au Président Kabila 'et militaires au Nord-Kivu, les cammnndantsrniliteiiesqulétalenl : de lèurs biens. D'une armée éHinsiiBsaotceta qui se tjowaj'ent rinsipendance*. La peSle tilsioiro peut-être û l'AFDL . . manipulations politiciennes de de la nouvelle ANC de Kabiià républic^ne, on aurait àtiendu la d a n s.¡es autres réglons ôtelertl Les forces amiées menacent là ratméa, les tueries, tortures et commence elle aussi avec des protectibn des valeurs eravtnient entravées porfaisence ' dénwcratle ‘ autres lormes de vlole'uon des détnoOBtiques et républicaines. problèmes d'une guerre de droits'dB l’homme de la pan ^es derTipyerwmÉTTîeniÉTwnfa/restfé : Elent- donné les tares das Dans la ni a, en ville el daris les fé/ácormunilcsfiGai ¡ iibéretion'; de nationalité des citoÿerB en uniforme ainsi que lé iriernbres de l'armée; de l'âge défuntes forces armées de Mobutu cités popgiairés, l'on retrouve e y re g n a r de prés, les tares et Issconditlonsde recrulemeht par comportement - ch' pur énróre chez les ^lëmecits de la de la nouvelle.armée rlatlonale in^mum, de Li moralilé publique, StylCDwistem» des membres des deia'niùtine^, etc. l’AFDL pour lé bewin de la révôIutior\ nouvelle ANC les mëlhodes congolaise llrent leur origine dans forces combattanies. . . - - «wcstems propres à là soldatesque Au. joüi dlaujourd'hui. les ârmée, d’aucùhs se seraient 1as-c0r0itlons.de sa naissance. stnichJtes dé'rarrnie sont en train atle’ndus â une l-èflexién profanée le 23 juin donc,, ies militaires de Mabùtu habillés eh tenues Confonné aux impératifs de la préalable à .la éonstrüoUon d'une ontoccgpéronds'polnls atgrâods militaires et ami.ës jusqu'aucilents, guerre de Ebéra'Uon, U. KabÜa. a dâ ' d’étre confectionnées dans la c^rrefâufs du cfiof-lteu de ia adrriirûstrstion aussi Impoftanie oùe lis .roulent é vive allure, pé'riètrcnt recruter rapidement des Congolais grande 'discrélion.sans qu'une Province Oriemate et tiré en Tair décision n'all ëlë rendue pi^iique stratégique:- . L'' dans dés débits de boissons et aulhentiquçs’ou. non, des miliciens En clfel. la poütlgue de la défense pendanl deux joutb consécutifs s'enivrent ^ n s retenue. ; interahamwe, dos mineurs (au et-encôre moins une loi prise sur pour réclamer la paiement des sa mission el ses. structures Çl,|a',dépërdifion pâr celte déchéance. Auçùhé quIb.GrpyaieotfEgtsecalhdque Dans^une longue phrase sur en tairt que l'un des soupjùnnës. es)iúíá^ttñ^; ëtc'àri^iëiieraiw les Initiative n'est prise pour- sauver lit'^lqûéé, Malheureusement â la fond du rutionateme, Il proclama ott^ryaleúrs d répondre par l'UCfli.' . ; ■ •L'arwslotion du leadordi/ MtJC¡ longue, l'UCM a pris les allures Lumumba «héros national», car l'affirfnàlive;-, Pour ies premiars Intéressés, d 'iiré affaire privée .au grand M Emery PairiùB Lumumba a été Cons’i^e'rits’dé cette s itú a n , c'est-â-diré les pàreiita et étudiant. regret da fiombreutpsrcnts! \di;tline des intrigues mesqi^nés irne affaire fiauiement pMt/gue^, la's ébjdianU^'et:leQr3'parents.se Il est plus que temps de mettre &n à Daris leur dém arche, tes des puissances Impérialistes. Au dira-t-il avant ^relever le fait que sont'.rêufils samedi derrîler dans celle récréatiort. A ce süjet les -parents ont souhaité bénéfider fil .des années, l'image de

O M O t i d i e n . tflnlomusüonâ génécato« * 6òme artnó«. 1032 _ í : flè ^ Pnbticatit>n.:’W’i» Kabtviii Balul{U ■ffii-ISOOOONZaKinsfiasa - ISO.OOO NZen rigióos - Editenr-uirecieurór-Direc!eur'Cíníral.:lpába1a'AlitivfííÍíÍjtW^^^ ~ ~ --- ____ ------:------

Editorial Lès'Pwártdaís tiennent à rèmislàcer j’actuel Le charmT chef de TEtat par un homme de r^ain rofiipii D a n s 2* heurns, sóli Io 17 iullict prochain, le nsuvsau pouvolrva sccoinplif d*u« moi* depuis qu'il s ’ost ìnslsllò ^ Wnshflsa. Doux mol», ce n’est incora certcs pas te moment de lairé 1» bllam Mais II cat ca^dam vralquc diJi.le»Iours “isaenl tandis qve »'éloïçfnont ,.s souvonirs d’aupiiorla sdscUé« par la victoire‘Sur raneicti réjlm o. Vlrtolra qui a fait naîtra d’immonsas eapoirs «u sein det populations, «t qui risquent, hélas, de «Ile se [rânsformaf on lllusiors. C'est que, au fait, l’on oubllo parfois aouvonC qu'k chaque módaina M lsle son tsver». Qae, par conséquent, à une vlctoiro militaire ojnsto son pendant. Et a n s le c a s d ’e e p è e o . Il n 'y a qu'a re révolution do la demiêrft sclualité : .problèmes d’insécurité avec de» morts en 'cascade, accusation» sur des * Les «alliés» dü Chef dé l’Etat entrétiennent m assacns pcrpilrés contre (élugiés hutu par des soldats t jls l et impliquant dlcDctemênt le ehef de l'Etal... Et pois, ces l’insécurité et ¡’anarchie pour mieux le couler crivél3llons>quln'»n »ont point, ainoh do sim ples secrets do »IleBIneüe do rhomme fort de I Clgali. Paul Kagame (]□' se * Deux anciens coHaboratéurs de Kàbüà bom bola torse devant le inonde it entier comme étant celui qui a 5-^ plani fiéeteoncIulCtâguert« ayant précipité la chute do MobqtuI en danger de mort au cachot de i’ÂNR SI, a Kinshasa, te. nouveau pouvoir s'est dôbroulllê parfois ^ f U r o o n D s a ë S i ■ ' . . vaille que vaille pour justiner la vague des tuorleb dans la capitala ou pour S'opposer k la m ission d'cnquûti» do fOtiU sur les lîiaasacres.deï réfugiai Ton Les:hônri.mesT d’affaires ■ ] par contre pas vu venir 'në W - qu'utio réaction de pii re forine sur les déclarations de Kegame. Klnehasa se sent-ll si géné au zimbâbwêens disposés à investir point de ño (rauver d'argumont opposer i Kagame, et.donc è i^lui'qui peut dóaonñals être c cr tsid é ré c o r a m o l'h o m m e q u ia daiis plusieurs déitiaines au Congo p la c é K ab ila a u p o u v o ir 7 * . /T AA.NA 01 • . V oilà o ù s e s it u e le r e r e is d e la m idaille pour Ksfalla.. Voilà d'où risqué aussf de partir les Abus de pouvoir à Isiro Réaction au ‘débat initié par la FIAM prerhlères tissures de l’éditice du nouveau pouvoir,. dont (a irinclpale faiblesse provient % jstem ent de ses atteches Lë président d u ■' Nationalité congolaise m , extérieures. Les nouveaux fmoltrcs de Kinshasa lie sont-ils en définitive’pas à Kigali, : je PLD soutient que Kampala et en Anoola 7 Comble .TGt/Haui-Uélé; •-3: & d’aliénation et d'hypolhéque pour une nation congolaise qui leè «Banyamulenge se veutdouvaralna, mérne Haraiv libéré après 12 dllTvoIr m is la main dans la pate, 9 attendant sans doufe en tJror un Tütsi» ne sont pas unè certain galn'pofltique en retour. C'ost tout le risque. On voH jours île aétèntiôn d o n c 1 i s e t is s e r la n a s s e a u to u r tribu du Congo I d’un homme; Kabila et autour d’un paye dit «libëré», le Congo $ Dimocratlquo. O éii existait, . illégale fllre en page 4^ ( U n e n p a g e 4) avant tul, cotte épineuse m queslfon do nationalité des mt Banyamulcnso qui n'est pa» loin de Unir. D osoimala d’autres vont CAN/Burkina'98 Ml,. à'y oreHer. Kigali, Kampala, ^pf Luanda, Harare...'i défaut de Dtésenlor leurs factures i IViiéux vaut lés Léopards de Molautu Kinshasa pour leur «elfort.de guerre», pourraient ¿tre tentés l i l ainlervenir.dlrectèment dans la conduite d es affaires intérféUros qué les Srttiba de K^bilà du Congo Dénocraticue. Le maréchal a ècboué sur le plan ^ 1 Politique . tout eoinm’c L'histoire esl^êtue, perssnne ônl cru nileux faire ën libérallbn du pays.' Ils auront pollliquést économique, cn,dolt ('Economique risquent do s ’en ne peut jamais là falsifisr. Cet débaptisant p.réeipilamment libéré la fiatiàii congolaise de la M lui reconnaître des.n^érites en É; ressentir el on le volt venir.,D‘oû adag'ei les tpropegandisles rëquipe nationale, m^rs plüt&i dictature rriotititlenne certes^, le grand dariser de voir le pays qus d'ascenser les'nouveaux mais pas cffacé le s^ ctre de sport; plus particuliêréfTteht en M s« vider de sa substance, noua ■Sîpporfon/s/es» du CorigoY Mobulij sur le sport. Aujounfhùl football'o ù . sous sa hâulsUe, le disons, de' ses prineldaux Kinshasa sont en irsiri de d ir ig e a n ts , ils o n t m is u n e o m b r e attributs de souvaralneté. ' Texpérimcnlerâ leur dépens Ils â leur grandiose oeuvre' dé s i fo u t l e m o n d e é s l d 'a v is q u e l e . pays a enregistré' dê.l7ons . . N d a V 'A b a n ty r^^iiD aK ’ (U re e n j g g o 6; I ’ ia iiíUnnctf^!OaeÍldliirid'¡ni'am i3Clcn3IUnérú ltk-U ,Án\ïsal‘Jili ei^9-THtctl: 4S -'n 3 ■ itsii iij6urd'hUí 17 luillct, le «miau pouvoir v> accomplir mo»8 depuis qu*il a'est tíillM k Kinshas». Deux mois, ir^’est encore certes pas le Kabila minimise intcnt de faire le bilan. Mais il ct|>ef>danf vrai que déjà, I«s in passent tsndi» que ii^olanent les souvenirs Hiphorle suscitée par ia Îloire sur l’ancien régime. >dôire qui a fait naître b ^ n ses espoirs au sein des lipuUtions. el qui risquent, les propos de a», de vite se Irartsformer en kiiions. ^' C'est que, au fait l'on oublie iirfo^B souvent qu’â chaque lüdaHIe existe son revers. Que, conséquent, à une victoire aire existe son pendant Et I fe c a s d'espèce, W n’y • qu’à Paul Kagame t «'Évolution de ta dernière tualité : problèmes asicxirfté avec des morts ëfi icade, accusations sur des »lacres perpétrés contre des ' La guerre a été planifiée et conduite par irgiés hutu par des soldats A i et Impliquant directement ie if de l’Etat:. Et puis, ces des Congolais» d ila tio n s» qui n'en s o n t p o in t ion de sim ples secrets de l6flchlnelle de rhom me fort de igsii Paul Kagame qui se imbe le torse devant le nionde Mitr c o m m e é ta n t c e lu i q u i a linifié e t c o n d u it ia guerre ayant i^lpité la chiite de Mobutiil Si, à Kinshasa, le nouveau otivoir s ' e s t d é b r o u illé parfois iAla que valjle pour justifier la ngue des tuerie* dan* la toiUle ou pour s’opposer à la ibslon d’emntête de l’ONU sur B nussacres des réfugiés, l'on Ú par contre pas vu venir ne fût- ci qu'une ràaction d e p u re form e ■ries déclaratioris de Kagame. ]n»hasa se sent-H »1 gèni au •int de ne b^uver 'd’argument opposer á Kagame. «t donc â :ncipale fa4tilesse provient du vice-président et mlnisüe de la hauteur dans une question qui ntement dé ses attaches éciair^ ^ ^ ^ ^ sur cette I attitude à démer^tit la Défense du Rwanda n'ont xtérieures. Lé» nouveaux pouvaK envenimer les relations la tangue, pouf le f ïla i& ^ f le faire LD âitres de Kinshasa ne sont-ils récolté que mépris de la part des entre lé Rwanda et le Congo. n définitive pas i K ig a li, d'ê{re*^^^^^^^aomme un Kabila a en effet déclaré que ce gutorités de Kinshasa Tout ampala et en Angola 7 Comble Que P M Kagame réclanne la ch a n la g e ^ ^ ^ & a rt d'exéréer journal a l’habitude de èéfonner !. t ! ¡2 0 I- T4J.: S 2 j i g - m t r , Laurent pésïré Kabila, leader du Nouvèl axe géopoiltiquie africain L a libération du Congo déhiocraliques el transparentes Kinshose marque une ledélinlüop «rriarché commun africain» contestées ei ses peuples eh qu'appelaii do tous ses voeux le Pour certains fondateurs ne la soptembrfi 1693 â février 1^., «es ânes géopoliüques fle nolro OéshétcBCe. Désormais, tout renaissance airieaine. : la continent .C'e&l bl^n une nouvello Présidenl de rOugandaYowen ' s ’inscrivent dans la dreite ligné ÿ | àbservalbur attentif de la politique démooalie â f oeddentals n’eM pas refus de la démocfatie. Les mifta Afrique avec ses' nombieux en sol une valeur universelle ¿aile* africaine devra prendre en compte* Museveni lorsqu'il Invitait ses des Irois candidats'à l'élecior poramàtres quï ee tiessiné )e sens profond de la rèvoliiflon èleaioAs ne sont pas on Afrique le pairs 6 effacer les Ironliéres présiaeniielle prévue inHlalémoï ai^u^'Aui sur la scène politique et con^lalse et tirer les laçons d'un vecwur obligé de là reprtseniaüon Anglophones et Francophones, pour le .2 7 juiliot prochalri'iï dipIcinaiiquç.CetlenQiivelts donna séisnje qui çoneoui â ériger une sociale et de la répartilion du cornbeitent é ramie lourde d^ de la fcn a is^ cetle l'Airlque nous pour construite des routas de l’Esi pouvoir et où ta régie de la majùtté nouvelle géopolitiquè afrlcsino é rOuest el du nord au Sud. certains oCus traversenlig concJuEt d’emblée bu découpôge 051 souvent lemiSB en question par Ainsi, le/etour de la ROC aura feli inajestueux fleuve Congo, eiors QUE idéologique nouveau. La nouvelle Afrique Orientale. de nombreuses conleslations.. figure d’une vériiaua révolution i Centrale et Australe est incarnée pour'chassBrléPfésirtenlM ' • Il ne faudra pas réduire celte Enaflei, run. aùii .n. icvciw cei nomma qui e sl aui habitant la ville de Léopoldville, Moride modemer . Déograüas Bugera. secrétaire côiésdurdérmaximodèpuisdi A vo.us .qtji représentez s’en tenir strictemeiit à ces générai de .J’Afdl, et une lüslres' ' - 2. ^présent, après dettt mo's principes. l’échantillon le plus « ^ l e t ul, flit^i. dcuxiégmités grandeur de son partí. H '-nét Nationalistes-Lumumbistes su 6 attaquent â qui que ce soit : la légitimité hi$lorigua qui par} organisations politiques, dans ce cadre. qu'unpàrti,vautnii, Congo clepuis '1964 el àu. septembre 1960 et religieuses et üe la Société civile Unissons-nous el agissons par la dimension i ' (ontinuateuj; de la lutte de de notre pays.' dBtafiuoparldantplusde6pjourE.téllcilé. relatives rdat¡ve¿sero«nnm^« seront inifiées. »r . 7 ------f“/“. P^ys,perwiantpIusdeeOjourE.télicilé. flus doivent selon lui, se,fondre eri L'Lldpsdoitaujouid'huireperBe rinflépendanoe, la démocratie, la soutenu el observé lo nouvi^u , ■ Mais le Palu rappelle â tous s'f^clures de son orgàiÿ pouvoir sans chorchec, en liberté e l le progrès s ’insiàilenl ceuic. qui se joindront à'iui, que, enfin dans notre chère Patrio eç PaulKapilaestime exécutif qui semble avoir uri aucune façon, â le troubler ou â quBlett!mpsi»»prôteplusauK propension de décourager ¿ . ^ „ confomiâinent à ses habitudes Que l'espoir puisse finalement |e (^mreçarrermais en lui faisani lesad io n s quü entreprendra r» potemiques mutiles. D’où son m anièresystéfnaüquelouscasi renaître dans ies coeurs des conseils pour pourrontétrequed'uncaraclèfe Congolais. appel audialogue carexpliquc quifavorisentlavigueurduprfî rmtérei supérieur de. la Naflon dém ocratique,- p acifiqu e el n o u s parleur dynamisme congolaise, lanl opprimée rèspeclueiix des droits de échouons, la postérilé sera an : ■ ' 4ï Aniolne Gizenoa tfro/fcfe dd/arrernos o ss^m e n ls (iton- KumÊ' ¿.^mnÎi Ihpmmeetdesbienslàntpublies SetrtW fï Général O isfdu pùrO er) grand retaiti par rapport aux que privés. Tous les adhérents pourlesincinéreretlesieiardâns ■ ■ ' ■ ■ 'rm ^^¡^■'ER^ÇEPLüSN‘JÛ36Dl/2iJUriLETj9^. I cPmionneOore géoéfele» I I 8*^ ann^. IT1950 J ^m^mmm^m^ m - « : M I M«mcU 05 A o d t M t í I V.» =1S0.DM NZ ft Ki„shay.. 200.000 NZ en.rtgonk • E < U .e u r.D Ír^ te jQ ¿ fe ri& A bc^ Moìiko . Dtacfctr de ia ÿübUcaüon: fL KabwJd Batate

. ^< litpriai Alors qüé la vlüe était sous Gontrôlë Le moment de des troupes congolaises jouer serré IlnaMpaÍMphis'uneJouiTif« sans que qu oQ d leñ s de Is population coilgolaiie an x c e n tr e s urtslhs dl/paytènpattrKÛlier. dirfirtntea tttaquoi- di Banyatncileitgo que cé áúK Goma, Bukavu, Kinshasa ou i n t o « M o a ti^ , ftJut 9C lelon une.e«a,hw tcor .ro6 dc et aident les rebelles A »lian t de planlftcadon du coup >'ar l e s o r flc ie r a r w a n d a l« ^ p a tr ié s. Arallura o j la dtiiation évolue a i l’E st oi toul rKcm m ent dans le S a s^ n g o cj unavien earB» do 3ÀL d é t í B fù e t U tlIlU p6liliquos qui ont pri«xIsU 1 rwandais réfugié UAL ce son» des forces qui ont >e certains maîtrise des 1999 seront hégdciéès ipulatlons et dont la capscili (Ü re en p ag à 6) les amis obilisabice m peut être déniée. (Lire en page 6) _ Endehoisdesconsidérnioné ■liUqucsdedinélenls boids,lly iutnolns unpointsuf laquelle :uple congolab est d'aceoid, Après îa fuite de. Moïsé Ñyárugabo » t qu'il ne vaut,plus d'une Communiqué de là FIAM c r 7e n ld ^ m e 8ü(reconrt>slo^ au mmct dé l’Etat La deuxihna Mwenze Kongblo La Fondalion Ipakala Abêiye Moblko (RAM) infonne volte d ea Banyemjilenge n'est !e public que la journée ouverte <ïui était initiaiertent « (e fait du hasam Elie est line sultante de'- certaines prévue le merwédl 05 août 1996 da 09H à-ISh. à la isanteura politiques et ¿ ’àpprète à cónfiier Grande Salle B o b o t o à la Gombe sur le thème: c U g a n b a tlo n n e U e s q u i problématique d u lïnancement da ta reconstmction é élaguées sa portuh. Pourvu qua le l’pBMA â un de d e la Rcpübliqué'Dèinocratlque d u Congo» est m p r cn n e q«Je c ’e s t le m o m e n t report^ au meréredi 12 aoûi.1998 aiix mêmes heures JoiiErl«va4autovecradhésl«n el au même endroit tout le peupla. ' proches Fait à Kinshasa, le 04 août 1S98 __ • VJiw.1 fL ire en page 8) lé Comité d'6ry9h!sation L x x v m

Friz zlSO.OOO.NZà’Kinshàsa - 200.000 NZ «h ré^cns - Editeui>DirecieuV (¡AnïUl; Ipa^la Mobiko * DireCetir de la Fobliiiatioa: FfUx K&birid'Bah^. *D£s lors Qu'un M M d u pœ n d ctv>$cfence que les.lois ijul rôgissenf se société so n t Injustes et eriiKrsIres, Il a lè devoir de se révolter et dé feseombaCre*. (Htahatma GAKDHl). Pour livrer Une guërré totale et populaire contre ie Rwanda Vox populL..

TÓUá cota qiti lisuUltnt, d f bonne fòla pevf Wtains.'de U position du proidnd, Üii 'pèctpoupd« U RDC & propo9 dé' la nouwtlÿ gu»na que subit ecpn^ 1d dàirtrt Iâ‘a£ma1nft,*ônt 6té fixés par fa m¿ñrfdStotfóii*d’hltr. PluB da 100.009 Kin61s. dtis I«» habtlants de klHitùsa, dés armes ayn thermohiitrà da là' ttâb, ont, siMntaRément.'8in9 prjpa'ratHs si'H«vX, SiH6n de qtriüqbcs cinq heures, <9 «ont tBÎ!<«inC>lè^ ctoni marché r bMili SUgàiri6 discipline I r ^our i ta felè ■nsnlfêster Icbr déïapprobatfta psrnpportábBuíñé lui hip osée paru» pays vñ^ft, exprimer leu- colère coim s* pays.etsetttenlr * LÛK souhaite t'ünion sacrée poiùr sàuÿer là maison qui brûle WwofdârEtà,nizMUu^tit- . . Laurao<‘ 06 slré . Kàblla a Vébélllbn bahyÉ|mulengé* 'ou '. Rwanda, nuùt.que dùn message tani ; un entrédcn avec la pressé â NsiiiSkaUi^ . fûlalèfnent rûrn^; hlËri.te silerice mieux de.l’agreesipn dont la soÎsnnelélansGon.lectterdorEtal la totondeduPeifi^ de la nsQiin. ig {UIhJÏ ils lâ ràtAirqiub1< ijU’il . etisoTVail depiils le RDCongoesIvicBiiiédelâpàrfdu aehoisî1’etersicsqu'i|afïédionne #i riuscite de la mâitilië d'Mtt në iiftJa nouvelle •.:• . .■■■ (Uf? en.paga.ff/ peut- revenir i pertonn* de çIngullor.LagetnreiTiêDrdclaviriê Hier à KinSHàsg : ^ '¿'Îi hautetir de là tà&he, il faiit le tpconUltri. toui eeinrnt les aitl^>s,niiêlc)«itt, sputici autres, qui eont paiml 'lei tnfUataUrs'der6vénemoni.Màjste Piüi dê i 0O.OfO Kinois vral.niéiUidola.RianirtBvIonttôvt slitlplfllilehti cflBqulyontprla part, sp'ontanifhini': les rhànifesté contre le petit pO^iutàUonjClft'Mses. 1 En d'aotFeacireonstanBeSfOii Duran eu tmola d& plusieurs Imps cia p.f6paratIo,m. Môma ta ciléb^d^ (Jü tÔ Jtrifl Ry^âildà et p o u r K a b l l i 11998 a valu d'¿h6riM9 imirgln préalables. Peur hiar.ritn du tout; C*est au Journal du aelr la nine, eri ^lofh cc^Vf ê-fdü, Id rnVi^redi, soit là vêRlli, «fü6 i'ap(icl i la Lè tfaîtré Z'Ahidî Ngoma sèfaii : marcKe'4 iti Ibd(;{. poUc dU heures* a dix heu^s, c^det un» autre sûrprtscr óñ matlòre de respect de l'houro, la' Ptâci arriva hier à Bükavu Tr<ón(priál¿tallpinde:Le rendez-vous «tali r^pectè et i IMôandà et l\Îlàtadi toujours coñtrólés pàrlésVÀÇ rliiureprivu. . ., - - ’• *fL/re eñpageT^- - . ______- • •. - ... Quecondurealere 7M'ÿloRs A propos dé riotre'àrüclé "Les conllnue à sé pQB loin. Toumoiis*neua'v6rs province du. Katàriga rhiatolt«ricmte.dc ñMre propre .battre,à Bukavu, Katoto et fiz i • paya pour tiréV riotre leçon. Des dvinementsdèce genrv.neusen leí avons pas etr pendant la La SNCÇ/Lubumbashi tonsu« tiensltlon' niôbiitlatë. A La BÇD réagît è h l’appel des leaders ^oppesTtíon, secouée par un aumolndre^rsmentdettoblitu lieu pt plaçë |îe et des siens, Is pévplo répôndait coRinie il l’a fait hier. Nous mauvais appelions cela püblscile. IVI .Alfred kal ¡¿à -Hier, Kabila a, comme lors (Lire pago 3) (UrapsgeSy- : \ , d’un rAFirondum, pési' m e questlon-cIalro.au peuple institut Natiôria.l d ë:Sécü rité So c ia le ' ' coneola1&. Et le peuple s'esl Le PLD Kamhere Qxprlmi.DápféUwD¿KábRa. Ita craché sor ceux qui ont pita des Léonard ; ^Z’Ahidi a Le^ bénéficiaires dès armes al levi une' atmie, itran^réparsurcrpR, poursef- choisi lé cheval noh- di^ni la ” libimr*. Lô peuple b prestàtlons sociales iranchd. Doni acte. pârtânt des : ’ A chacun de s'y conionner. sóutieñneht.Gábriel S k w n .;. . Banyarfìulénige» (Lire en page 2) Lukikilâ . f^uSi d'Intc.’mpüons Généñlss» li, Àvcnito VMùfr6»CQmmtmedé'kàs»-Vvbu*fiPÎl2 pîoKîrith'ésal* têt.: ^ZiÍ9‘ TÍI¿¿etfiÚ4s49}»457fj^^^^^:^01^^^3ñ76tí "VlLÁ ' ••• “Jtyagf. 990 . tfió'látrdñ¿aeS’dyóíté'~dé Í’hbmme-;eHfiDC^t^^^^^ JKU ;> v ;-'- > i i ^ 0 i Î 3 i sahé ÇonyàïnGre ' Un certain Godefroid s!est sensiblement,accrue'. cetlçs. non encore résolus p li cisnslàlerà curtéiiserhérir Bÿaringame, se réclamant "Pas de liberté de pies.se" a-l- 'se sont déroules é P a ris, èn comme ceux, du président fé- que la puClicalibniJes résultats chercheur é Amnestÿ Inlerna- il renchéri «ans' riori pii/s bitér ■ Fràncé.'. ' déi*al dèJ'UDPS.'Katar^ga à lh sl: de celte enquête intervlënt à tionaf e sl intervenu Wer lundi. un seul éas d'iin jbunialisté op­ .. En çê qui lé oonceméfe pf^ que son adjoint déni là tHaiiie ■quélquès jours du.voyégè offi^ 10 janviér 2000, sur Radio primé par le Pouvoir en’placo à ‘sidént Kabila devrâjouer à Tan- direction du parti dit él/e en ciel que le président Kabila de-; France Inlernalionale (RFI) Kinshasa. tjcipatlon..Savoir vider ‘effedi- détention à Lubumbashi. Oo via, ehlreprendre^à New ’YÜtk. dans son édition africaine de la NAjclâ des faits, vrais ou faux, verrient tous les cachots de encore de.la ■perséeullon" de aux Etats-IJnIs d’Arrériiîije mi-journée (13h30') pour dé­ m ais qui ont été préserilés sivec Kinshasa, de UubunibashI el, leur corpbatt'ant Makùlu Ndola . dans le cadre de la concerta­ noncer ce qu'il a appelé dés une légèreté qui n’honore pas d'ailleurs pour prouver que hri, ' tel que f a révélé une déciara- tion des parllçs engagés dans “violations massives dés droits Amnèsly.international, une au moins, tient â la.restâuration tfôn du Parlement de I'UDPS le conflit àrmé-én R D C . • de l'homrrie" en République ■grande oigànisation .mondiale .de la démocratie, à la liberté de : déposée en débul de semaine S bgil-il d'one simple céin- Démocratique du Congo.' accu­ de défense des droits forKià- presse, d'opinion; de culte; étc.i dernière â La Référencé Pliis. ddonôè ou d'une campagne vi­ sant de ce Fait le Souvememenf meniaux de l'homme. A in si ferâ-l.tl iâ différe'ncè avec' Ouoiqull en Sèit. rençjuété sant I s'uichaufîer l'opinion irt- Kabila. ■ ’ [;e fameux chercheur. pou‘ ceuxdohtlestroupesentèrreht . m ente sur la RO C par ie'ch'ëf-' teriiatioiialB et partioulièreméni D an s un Irançais dont ¡ ac­ vaiti'pour ciédiblilser son en­ les femmes vivantes au'Kivu, cheur àu isit été plus complété la diaspora congolais© én Amé- cent trahissait ses origines quête coiiimencef par relever massaq^ant .des paisibles con­ ét. objective s i elle avait a'tiss' nquâ pour'résbn/er un.mauvài? rw andaises, le fam eux cher^ des dizaines dé ces prisonniers golaises, fncendiant'dés villa-, réyélé de' mijitiples cas de yifr; accueil â Kabila, .côninie cela a cheur de Amnesty international politiques que je Gôuvemernent ges entiers, violeril, voient et lations des droits de. l’hbrnme semblé être le ca s lors de'sort a relevé de nombreux cas d'ar­ Kabila venait de libéfer .lout en piîleril sans émouvoir qui q'ué devenues monnaie courante périple l '^ n t conduli en sep­ restations des leaders politi­ faisant allusion.aux cpllatora- ce soit. '■ dans des régions soûs coiitrôle tembre 1999 au somniel ques joumalistes et des défen­ leurs de M Antoine Glzënga de fa rébaliion. Fiahce-Àfriquedoni les travaux seurs dés droits d e ,l'homme (PALU) et ceijx dlÉtiehne KGD darre les régions contrôlées par Jshisekedi (UDpS)..On n'a en­ Parqüét gênerai .de ià Répub[lc;üe- le Gouvwnerienl.- tendu ni les noms du Pr Kalele II a rnômeôflirméqüe le plu­Va-SiladéfUpPSni de Joseph sieurs dizaines de personnes kapito (porte-fàrole de ce parti iVÎe Bpndo n’a jíás été m¿|uiété arrêtées de manière arbitraire Il y.a eu plus de peur que dé dont lalibérstionà été poùrtànl BvecsafacÜiJalioninlerTjg niavec .Me Richard Bondô esl donc: croupissent sans jugcrnent mal. Me Richard Sondo, accom- considérée comme un pas po­ .la prétendue Bifaire qui oppose­ libre comme Tair et vaqué pâiâ- flans d e s cachots, Ce&endaiit pagriê ü un groupe d'avocats, a sitif ft.anchi pat le président rait lés actionnaires tia lo com­ blement à ses occupations d'avo­ le chercheur de Amnesty inter- Kabila)-. ' - réponduhierâlinvilatiorv du Par­ pagnie eàr^nne Ca/. V s agissait cat ét db d6fcnseùr desdroits de ralionaln’a pas été eamesure. Le fameux Godefro'id d À'rn. que! généra] de la ftépublique plutôt d'un pein rénseignemenl à l'hommé d'illustrer ses prb^S'ërt'èita'ni ' néslyinlemátlóiiái aurait pu siluè au 2èn^e niveau du building obtem eupipi de Mo Bontio", a- des c a s pour prouver comme II. tâment.saluer ce geste', avant TNSS à Kihshasa-Gombe/ 'ç V ’ ••t^'bpfirfs lundi .àprés-midl dé.' LB. Ta ¿outenu que la 'Têpréssion peut-être d'évoqùer des cas.:. '.CeHe /nvi/à(iofj n'a eycun lien source sijre

République Démbcrátiqué dü Cong^ Province O rientale^ Goiiycr/wnit

MESSAGE! DE VŒ ÙX ET PÍE SOUTIÉN.

■ A ^ " .'Li-?’’ SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEM 3& TIQUE Bu CONGO,

. M.'Zée Làurérit-béslré KABILA . . . '

dl! Cçngo n’aura la „ t o et né sera libn? qU'avëb lé départ des agrèsl

d?Mh ' r des populations dé (a Province Oriéñtáie, c'est de voir le cbmbat

Bonne Année 2 0 Ó0 , Mzëe.

POUR L E GOÜVER.NEUR DE P.RÔVJNCE. Noël OBOTELA RASHiDI :

- • ; ' Vice-Qouvérneur

LA REFERENCE PU S SV772 DU Ú J a K 2 0 0 0 mÔÊÊmmmmmÊÊÊÊma^^^ ■ .MirercnQ 13 fanvf«r. 2000 I KCe. Proviace. . ^■fa.r-Di^^.Jr^ggSn^U^U d. b P«bD «,,o=bé!bK ZÂ T^-

Lê froM intérieur envisâgë jiaMe Chef dé l'État pourrait se traduire par un grand ehambardement des ¡ristitiitîoni ar,t..oii«o ■ Æ' ■ . B ■ : ~ ■ ------' -— :r-— ^------

d''unlori îiationaie ^ â demandé à chèque rhiniètré dé lui pte^^nter par écrit fé bi/an de stó âctivifés eh 1999 p/'és/c/é un càttsèii èxtraôrdinàire t/es fj^int^res qui pourrait être ^uivi, le wèék-end, par l’audition o^ chB^ue rnembre dij gouverneniënt O LDK voudrait hommér un Prémiér ministre pour ün gouvernement de ¡arg^j union nationale et mettre sur pied un pariement d e transition ^uré^Jl.^' Faisant lè bilan dé là situation des droits de I homme en RDC durant 1999 Eli coière polir non pàîementdé leürs ¡salaires de décembre 1999 L’Asadho persiste et siignè: Les ehsésgnàhts de la Coui^ d'ordre militaire doit l’EPSP menacent être supprimée ^ _ (Urp pn.page B) d-arrêtèr lés cours bécrispation ¿ociale Iê20janyièr iU re en page ß) Le pasteur Küthino Welolî, lé Patron dü Fernando de l'Armée de la MPR-Kînshaèa réjétté Victoire libéré hier à 19h30’ Voffre de Nzuzi wa (U n suite en pagò 8) (Vlbombo ;S:r^.a,aAb,i,a,.o«Ko - deJaPub««^^ P r„ ISO FC à Kinshasa * 170 FC en Provine« - Edtteur-Directel . t . . M r . s . H a te de e l < te ig £ ^ g S a ¡¡sJM «hatm. BANDH¡¿ , c:'un société sç^ Abattu dans so n bureau le mardi dernier par son garde C dU aticd du corps Rashidi Que ça change, maintenant! La rooe de l’hi»tolre est *n KabilcTesTmort l?a»n de tourner, une de P'u». 8SS9Z rapidement en ROC. Urw M O» d e c e tt» t>i»to»re ® sl * n 1 ««" de M refermer avec ia d isp o s)^ depuis le mardi dernier du prési­ dent U uf«nt Oéstré.Kabita, qui é marqué la vie natldnaie durant les iiier à Harare tro»s d e m iè re » a n n é e s 11 faut relever qu* la demiwe d é ce n n ie « t u n » d e s p é rio d e s >e» ' effet, roii rte jure dans ce Le corps de M'Zee LD Kabila pays que 1* nom du ctwnge- îîint. «an* malheureueement que cette tiemlére h;arrtve-comme le vouûr#ent to«.-Àa m I» char^ge- sera probablement enterré au mcnt. c’est pliitôt la reflreaaton généralisée, dans tou* le» »««- te u n qui agr» marqué cotte décen-

Pourtant. ce que les Congolais souhaitent ardemment, c* pour le- queH(sor*l tant cHé. manifesté ‘ Palais de Marbre ntérne donné leurs we*. c est changement qu» a pour synonyme i la fo is dé m o c ra tia . b le n -* tre , ju s ­ tional est décrété su r toute l’éten­ tice, bonne gouvernance, e tt C'est finalement officiel. Lau­ Et ta décennie qui s'achève a due de la République {Ndlr; Con­ •u ced de particulier que la Répu­ rent-Désiré Kabila est mort jeudi blique démocratique du Congo a dans une formation médicale zlm- trôlée par Kinshasa) durant 30 été secouée d’événem erts très re- ntahquabfes bflri que les voôux de ! babwèeiine. Le ministre de là Com­ jours à dater du 18 janvier Les s e c ito y en s * o ^ e x a u c é s- o n « n voudra pour preuve la Conférence munication, Dominique SaKombi drapeaux seront mis en berne, Nationale Souverairte et toutes s « péripéties que la guerre de f996- Inongo, a annoncé la triste nou­ les radios et télévisions publia 1997 avec sas eoroHalres, la mort ques et privées vont suspendre du Maréchal Mobutu. Vavènement velle au peuple congolais et à l'opi­ de Kabita, ia guerre du 02 août nion internationale, hier à 20 heu­ leurs programmes habituels 199«. la dM siondu pays, la mort de Kabila. etc. res, su r le plateau de la télévision pour les adapter aux circonstan­ Dix années de turbulences, de •placé ou plutôt d» régression, publique nationale. ce s du m oment c e la e s t q u a n d m ê m e tro p p o u r un pays naturellemenl prédisposé à Crispé, faisant référence (Lire en page 8) un destin différent. VoJlé pourquoi la tragique assassinet du présidw)t comme d'habitude aux versets bi­ K abPa ...... bliques, le frère Jacob a rappelé à p e llatlo n p o u r Vit m tsfa, l d é c id e u rs e t le s a c te u rs p o litiq u es toute ia nation en deuil que seul c o n g o lais. Au-deia des clivages de tous Dieu donne et retire. De son ordres observés sur i’éciiiquier national, au delà des intérêts sou­ adresse, on peut retenir certains vent personnels des uns et des autres, au-delà des calculs divers, élémente importants : un deuil na- s o m m e to u te lég itim e, rl e s t te m p s enftn de privilégier rintérêl supé- neur du peys el de sa population. 2 1 im« sommet des chefs d’Etat La dlsparilion du président Kabila d o it d e c e fart p a s c o n s titu e r un de France et d’Afrique nouvel élément de blocage. H fau­ dra qu'urw fols pourtoutes, el cette (ois>ei ou iamais. nos leaders ou Le bilan prétendus tels se consacrent è sortir notre pajfs du gouffre où II s e tro u v é, p s r Mhir fa u te d u reste. La carte Celtel Il est quelqué-peu ressùrant de globalement constater aûjôUrB'nul que d’Un c ô té o u d 'u n au tre, le s cftscours e s t plutôt apaisant. (I est nécessaire encourageant change de validité et q u e le s d é cla ra tio n s v a 4 - ^ g u e n e disparaissent du discours national, ('L/re en p a g e 7) pour céder la place i plus de res­ ponsabilité. d amour envers la pa­ de prix.. Elle passe de trie d e d é v o u ém e n t e n v e rs le peu- ple- Que donc la disparition du pré­ 10 Jours à 30 jours, sident Kablls. déplorable n est vrai, s e rv e é cim en ter e e q u e toiM n o u s proclamons peut-être Juste des bouts des lèvres, sans nous y met­ pour 1.450 Fc. tre: l'unité nationale. El que cette unité, rw soit pas tout simplement territoriale, mais également celle des coeurs ainsi que celle de nos projets et actions pour l'avenir, (Lire en p a g e 3) avenir qui tranchera avrec notre passé «glottalement négatlfa:

______C lau d e Pay (Lir9 en p a g e 7}

: Lm R é /é m ie e Plus - U. Atvnve Victoin - C7X« m-VuNi-B.P. 12 S X KtnshMSf I -TéL: 6 Z 5 t9 ■ n t ê c o ': 4 5 m • Certel : 99327SÍ P n 0 0 1 ( 2 l? L i7 :.C ie -E -m a fí;r v t^ f^ p U M G I c .e ií_ REPORTAGE ••• Des foules immenses hier de raéropdrt çlé N-Diili au paiàis du ¿ëüDle Kirishasa en sangiots a rendu homrtïà’ge'

Laurenl-Dâslré kabila est bel ■ — . K ...... putés, anonymes... onl na ye» (Papa s’en esl al(é); . . e l bien mort. Les. tout derniers que nous lé dipoclons nous- , el bien mert. Les.tout ^ ie rs moueholispouressuyWdeslaf-mouehoif s pour essuyer «SâÈomGi/fc«n ni!‘5 ; '¡^^P-yf'^àipoeipninous- menlinan^lèù’a.ne.s'BàH, —t mortelqii'fl no sagit plusoI scepllcjues ont. ¿lé convaincus *Babomeli bisç.M zèst (lls'ont mêmes Nous èllms vous s u ^ mes; Mzee était vraiment Iué'.n9 lre Mîee); p’aùties, se d'une firtfandemjuvalsgcflt 115 iiier â là vue dù cercueil qiil con­ Jusqu'Bupetàis'elupavpla'wime mort .e l pour de bon. A nos cfr- cont&ntaient de dire tout s'imple- étaient sans doute plus d'untml- tenait la dépouille du chef de i pied», ; ' ■ lés, Mme Tshala Muana. dépu­ m enl '.»M zpo» bii encore Itori â 6’être m assés' lé I« w du l’B a t as$as$lné mardi 16 larivier Kin^asa a donc rendu un tés et présidente du RE F EC O a. tPopa*. peux expressions qiii parcoufspour'vivré févénement dernier ou palais de martre: Une derniereiémoufrant homin^e'â elle aussi, fondu en lamies. Én spntlamanifestâlioh deleurdou- Emouvante térémohie qui a cbn- - ioule nombféuse agagné raén^ fait, c’est depuis son anivée â celui qu’il a eu'â cétoyçf ^'Smois '.doAléttrtége JusquWù palais de de N'Djin Wer lôt le matin Idurelppuiquojlamarqué'deleur durait ccmmo dief de TËtaL 45 raéroport qu’elle.ne ce ssâ t de attachpment ¿ la personne .dis­ marbré.-pour un .dernier tour tNÎOfflbreux étaient ceux qui te* pleurer' Elle avau des yeux lout rnois. c’est Is temps qu'a régné d'honneur, puis un crochet'parla naléntâ voir de visu ce cen»ieil ' parue A Umele, une femme d'i- Laurent-D^siré lib ila ', tl&cha~ rouges et une voix ds moins en sail : tPôurquoi a-t-6tt tüé cet ro^te.de Matadi. route de Le protocole o'État el les servi­ ment ai lmp facHémant fué-par moins audible Saiidales noires, ho/n/Be? Poyrtan/,' grâce 6 lui L'Ozone, avenue colonel ces d'ordre onl évité lout enconv pagne de couleur noire â Teffigie l'un dé ses pmpivs Mondjiba, boulevarfl du 30 Jiiín. bremenl â I mtêrieur de iaéroport nous pow ons nous pmmener-li- ço/ps»..potivaij-on . de Mzee et blouse-tncot de cou* trsmenl. à Kinshasa evw np/rè al'Bnua. Huileriesr'avênue en contirïant.la grande fouis â dans les èoovérsetions u leur noire, la grande vedelte de srpenf et nos colis sans ê liein - KabambarelavMuet^àà-Vijbù, Textérieôr au p t^ que seules Iss â l'aénspórt de N’Djiq L’ ia ctianson devenue aujourd'hui q uiélées comme celà se passell boulévard triomphal et enfin pa^ pcrsorvialitès gënéralemenÎ invi^ 9 n pou­ scanlalriee au seA^Ice de là na­ avan/ son a n M o : Grèce S lui, â lais.du peuple. .Sur le bouievârd lèes é ce genre de cérémonies ces Te* tion». s’est singularisée. Elle qui n 'y a plùs da.irgcasseries poli- Triomphal, une foule irmienso et ont pu a ^ d e r au Isrrnaé n ^ e — eiçpresslons avait immortaSsé Mzee dans plu- cié/es.. Qu'ailons^ous devenir dense était tâ 'A la'vue du cor­ da reéroporL Dans la foule, oh d"raédy lité. Aitas que leeereueil sieura chansons a durement res­ maintenant qu'il est tnort?» A tège., des.temme» ei de jeûnes pouvait rem arqua la présence élast passé, bien de g'çhs ne trou* senti la disparition tragique du Klng'asanl. àM æina. à N’Djïïi, au’ sa"9iôts. Trop desmembres du gotivememènl, valent toqjcurs pas les ressour­ chef de TEtat. Bien avant raiter- camp Tshàlshi... on a pu entend difficile â contenir bslle foule; des députés de TACL-PT pré- risu g e de l’avion ramenant la ' ces physiques el mental«'' né- poliM. a toutefois bieri Joué son drè,delae,delabouchedecertéinsjeu. cessairee pour regagner leurs sents è IQnsiiasà, des membres dâpouilie mortêile du présidant rile.afin gue régnetordre dans nés.8 gens, cette autmautóaxpíession expression _ maisons______Ils______étaient sortis de , du cprps diplom^que, des effi^ assassiné é Kinsiiasa, elle- ca;trop|oftgeortèg9funèbmsoù- qu) pouvait signitó la manifes- <*ezeux pourvoir passer le’cof- ' derssupârjeursâerannëBelde yeni acçxjmpagné paf cane chan­ même et cinq autres membres de lalion d une certame colère : lége hinébro.'lis l'oni'éfrectlve^ lafw üçe el des membres dé la son moiwement, le Regroupe­ son dédiéeê LDK et titrée ' tPourq^a-t-cnabsüuietueuc?. rnçntvu llstohlfinaieménlcon- famUlo présideniietle. «Toluifa po na eko)6» (mourons ment des fe n d e s congolaises.' u n a ayartte cap û ü çrvA ^ p au r .vaincus.qùq est réd/e- e'èsX à 12 heures précises ont attiré l’atlention de la pressa. pourleiw)- que l'avion préadentiel, Wimbl Les pleurç des six dames ëlaieni Franck Bakú Fuita püb. n èlè aperçu au niveau dé entrecoupés'dô reéroport de N'd^lliJ A lan qü on se s où l'on*, n s c pleure à chaudes larmes ié président Kabila ettendail son atterrissage, r^vlon entendra : est plutSl ràpaitl e tc (ait in tour nalhnolisJiste arrive ou pouvoir, on dans la del'ds Kinshasa'qui a .te tuèpour<]u'il. La mort de Kabila est une grande 'duré une bonne quinzaine de ml- h é w s * OUI : nulcs. C'est donc finalament â « moniréa la voie, /Vous n'a/ïiins piBrte pQw pj^j^atipri 12N15qü'Daatiarri Cesontles p a s e ia n d o n n e rsé s c w s e ils , rnembres da Farhille el ies per-. earU nous e de/jtandés da nous sonnaütés qui accompagna ent ta prendre en charge*., isM M fB s ' dépouille dé Lub'umbâshi C'est donc sur une note p'us' (At}doulaye Yerodia. Gaétan que triste que le cortège a quitté ' KalîodJI,-Augustin Kàtumba _. '« 8 jxa.vitripnvier par un oada oas das Comités,Cortiités dudu pouvoir pouvoir,popu* popu* Même ai le ¿¿an du présidañí/ te lam iac pour s’ébranler en di­ ses gardes ducérpj. Iæ Jastion laiie. Tôt le matin dTiier le CPP Didier. Kazadi rection du palais dupcupia. Le tradltiorjnel de la Kabila est diveisément r r m J Mysmbwe. .) qui onl les prem ier cérémonial rfaccueO â l'aéropon frénete contre le Poi*: montédànsdiversr mis pied à terre alors ^ e legé- aura duré on p eum d ns de 45 voir-les universités et Idnois, le txef régné de nérai-majot Joseph Kabfa, arrivé minuté«, le trajet lù|-méha a été les instituts supérieurs . Seul rÉternel a le rahc'ten rr^quisard des une ^tain ed em in utes plus I6t süffisammenfbien tracé pour de la capilaip - a ëga- montagnes du Kivu étail é bord d'un hélicoptére.'s'avan­ pemiottre aux m i l ^ de Kinois lemént porté la robe morìdpolé de la vie et porteur d’espoir..la. l’Ins- titvt a acquis, ^réce á la çait, très digne. pour prendre de iB.ndre un dèniler. hommage noire du deuil Des. place â b léte.'du comiié d'àc- auctiefdorEtat'dJspaiu ' jneaux.sur les gri^ de la mori magie des CPP, une cén- cued Une brève cérémonie mili­ line, un eité InierrieL une Des larfnes sur le pareoûrs tf entrée, des £é_lidie ihàssinal de («tzee'Liùr^-Déiiri «*- taire s’en e sl suiviè au bas'de M berne et bila a inspli^Iespi^(fje^Q;i5 ènì£ndùes i traverà Ics saDs infomiàtqua dotée . Le corièga est passé'par les l'evion du c6té da la soute 1^ ùges- de coriipassbn ¿gitsesde 1b apìMls « dimanche 21 jen vi» 2001, A d’au mollis sept ordina­ grand'places de Kinshasa ommirauié8aplist« teurs et un. auditoire d’une\ chaque fois, une loule impres- ontétévisiblesàriMm sraimëeafail (Institut sijpérieur des du Fley ve Congà), Is fidcles onl suivi un sennon tiré capadiè de 500 places \ sionnanteétait massée. C'était le , . . j r près de 2 0 0 arts el métiers), .â de dQ» tectiK^ U.preniiire pulsi« dans ie llyre asstees. cas au niveau de Kingasànl .^ ...... s avant (fëtre placé sur un rAcadémIe des Beaux- d’Exqde 20.13 rappclle à clacunque «71ì n e tià r v - Kabnê.feniit encore ' çanon tiré par un yéçkwie mili­ Suka. Masina Pqscai el Bktf, politili ! taseéondepró»ienicl?», '•. ' ÎJ Î è s l'esétudiantsinter- • ■ ' . Pont' kase-Vubu', bres ds fan^lle éploréi c l des commerce (ISO). 'a commencé son en 'd^ rogés hier p a rX a Réfé­ Vicloire, rondiislnt rence Plus regrettent i n’ont pas ré- C'estsurtpulánSC rt du pr^sldóù de la' Ripubllque .rond-polnl 24 no- amèrement ceQa dbpa/^ . Ojdièr Kazadi oú la communaüté es^ tflli-dfo iide .mflire'nn t ta vie d’iui auuc. I-Vubui Kintambo •ant Pdg de la tudiantina a élé la plus ...... emme à son imaje. ei fi n’esi pù per- (ion inopinée. tfJoüs e marbre, camp Congolaise dés hydrocalbu^ effectée par eetta dis- eQu-il Bconfu tvté tmoitf. Comme avoijs baeucàiip ragretié (Cohydro).qul soutenait l'épousç ...... Mandela, bou- H est condajnnibledeli/er.jl ne fiui p»s feire pànie sa m ort Nous irorts au leva(d Triomphal;,. parllíon traglqiie du de (eu le chef de re a i n'a pu re­ ctief de rElat. Sur le P ^ a is d u peuple lui fari- Partout,'des hommes à l'ex­ tenir ses larmes quarid lé cercueil deuxi¿(ne portali don- Car le complle« panieipeiwjsi lódirédemenl eu dre un dernier /ion*, pression, hagarde; des fei mage.» a ^ placé çur le canon tandis nanl ' sur I'everiue nieurue. Il ca est de mifli* de ce'ux qui afliftienl les qus madarrie la présidarlla, en Dracena, urt ta&leaú autres er qui. à ^tiJ feu, len'r iia k ta vie. Condainna- ; Un plüdiànt originaire larmes et prise en charga par lé. Wes encore denieureni les (emme qu" (•emuseiii"d dii Nord-Kivu, céljfiaàiro Pendant noir a été planté pouf gauvemeur du Katànga. prenait avener oir celles qui me ii^ fia 1 tear vie suite i upé é ^ de 36 arts, sscouriste taient.d-a la cir^nstance. Cpiffé («ace'dans une voiture Mercedes des fémeaux, et fu n e m^lentoeonjiig^e. B/éf, U y a auiani d’ej.empIo de'là'Crpix-Rouge .fré-: • noiro. Pendant ce lemps. la fan- photo de roiusue dis- .qui moiitrejit rttorhfae toujours encliii eu poné à la qOenlant la pré^jlcence. a "des mots rendus^inaufliblos dressé gn 'bilan positif du ferade la garde naiionale enton- paru. on pjjut y lire ; liquidation delà vie desanpibcliain comniiemeni é la douleur. Dans la foule, on pou- naii.- après m ^ n e des oppri- r i s e . Adjou ie saldai la.volonlé divine.. . iégne.du chef de l’Etal. Il n religieuse très ■ ^ entendre .des san- .avoue, sans ambages; du peupla ntíés Leu- n refrain : rL e 2'°'® entrecoupés de chants que c’est grâce au présf-. renl-D ^siré Kabila, palrioíp par Coopo sors sauvé». Vive éiiio- <^cs ré ffa in s comme : de 'céite écoie de conim^ire a dènl dèfunl que la peuple côrvf excellence. Vous qui Síes mort lioii sur le tamiac. Des ministres, * ^ ^ « ’rr*sfe'nüPipa»-(Repose- mobiUsé, pour l'eccuçü de là dé­ ioùt entier 8 pris cpns- pouf détendre la souverà/ne/é des officiers de ratrhée. des déi en pabt papa), €Papa otejrf pouille mortelle, ù l'aérppq/t in- ñftionela. Quo volrá árña lépose tem2 llonaI

LA REFERENCE PLUSN^OJl ÛÜ22 JAN. 2001 LXXXIII

••• ••• Là mort dé KabMá èst unç grande perte pour la Nation

Des xavéris au Palais ‘ inachevés, mais initiés par Ks- tiens catholiques ont prié, leursprières.^Pes prières deman­ du'poupte - bUa. tUn.tiornrriii tl’Elat pourtant nce du péril nràndais et des comme le veut la tradition, à la da ntauxding^nts du monde de ibitions expansionnistes du Un autre étudiant cèlibâlalre responsBblo qt nationalistan. Cathédrale Notre Dame du lutter coiitre les tetalltés ach'çr- de la I*** année de graduai, çéli- jple lutsi en RDC Dans fencelnie i^e riBTP, devant Congo. L'ofUcianl du jour a rap­ nées notamrnent en fîépubllqüe bâlaire igé-de 23 ans. volt en kaDïla, dit-ll, est un dlbysn sa bouieille'de boisson sucréc. pelé que lé me.ss'age de Dieu â démocratique du Corigb.'Que Laurent-Désiré Kabila V un jrageux II voulait le dévelop- Ut» çnséignarit vante'«iVhlrans^ l'hurnanité est le Christ sauveur. l'eucharistie soit consacrée 9 ux .iiont In i^ rsl de son pays; él ra'sse^léur des Congolais à tra­ gaance, lâ lo i^ .'ét là ie n s de Lq Chnst csl la paiole de Dieu frères égarés rongés par Té^o- vers le CPP. slt pouvait encore s projets agricoles mor\tès par contrôle de Kabila sursos colla; soüs une foane humaine Une Isme. ■ . fâfre.m/ëux 's/ on lui jarssB(7 le bqraicurst: Il rappelle ce que le prouvcnl à suffisance ; parole a-tril indiqué , est.l'an­ Dans l’enceinte même de la tem p s de poursuivre son œuvre. niama Kasese au'Katangâ^ rhotTimc de la rue-racontait à nonce de là bpnne .nouvelle Ôathédrale Notre Dame du cnlarnéo au landemeln de la ré­ Kinshasa : des ntmlstres et des iiesu des Bateke à là lisière «6 /0 //B à son fis .qui nous ap­ Congo, des Jeunes innocents volution dii 17 /na;.fS97».'Çet gestionnaires des entreprises tre Kinshasa el Bandundu. des porte la bonne nouvettof. M-on xavéris de'Lirigw ala et de la étudiant nostalgique met è Factif d'Etat,'contrairement à ceux de -entendu dans celte cathédrale^ 3 mps du Service national dans Go'mt« suppliaient â leurs chefs du r^ im e Kabiiajé rçnouvelia- . l'époque Mc^utU, se,sçntaientà Sas-Congo... Leprteidentde moitié vide où aucune siliiouelto de groupe d'obtenir l'autorisation men'l du comité de geçtion de . rélroitdans leurs fonctions: pas République, ajoute cet étudiant d'une personnalité politique n'a do se rendre au'Palais du peu­ rinstituL , I a eidgé l’anonymat, ne s’ac- ,de Igisserralier ni dé complair été visible. ple ... pour tendre un demier / ' Kv^laMunzaha Guy Guy, 24 jchait pas â la poursuite de la . sance dans leur gcstiorisquoti- La parole ne peut être que hommage au présldent Kabila. ans/célibàtalra né é Kinshasa (il dienne dé la chose pubtiqu;, l'expression de la vérité et de erre «C 'esip/uto so n eotou- Agés de 6 à 12 ans (on les ap-_ est TeKe}.at étudiant en 2*” an­ ' ,M ais la m oiiüuchefde TEtat I amour. Le .mensonge, s dit le ;e qui m isail su r la continua- pelle, d ^ s lerriouvementXayéil', née de graduai'comptabilité se a servi de prétexte, duri^che, â ft dos hosiiliiés afin de détour- prélre officiant, rend la société des Joyeux), oi)lesavuss'é^t- réjouit du changement intervenu la spéculation des'prlx du carbif- r les soldes ûas mUitùires et malade et lue. Que laparole soit 2re sur la pelouse plantée devant à la lête d e flS C iGréce aumî- rani. Le?'stations-service sont lirripWe ccnime ton « su r, a re- rs ftoumtures de csmpeptje», la Madone. • 1 nislre Kat)ila àe l'Educèthn na- restés femüées toute la journée, m >ule encore, ce Kabiliste pur coiTimandé le senjieur de Dieu. . Munis de leurs driipelets frap­ Ijonéle, les enseignants sont da^ ng rencontré dimanche en dè- et lésvK adh àfs vendaient ün li­ ^ bref, le Seigneur n’a qu'une pés du bigle PX,'cés jeilnes'gêns venus sérieux et dignes.. La cor­ tre d’essence à 1S0 F C aii lieu I d’apiès-midi dans la brousse seuls parole : son fils Jésus- ont quand même promis de se ruption ^ /e. iraHc de co le s ont de70fC su rrayenu é delà Litié- ChtisL l’IS C en train de répéter ses rendre au Patais du pcuplo pour diminué d'ampfeüretiïi/ens/Té.» ration. Dans leurs supplisatibns, les s'incliner dévW t la dépouille C ej étudiant déplore ceper{- .. .Surla'm Sm eavcniic.d'ansla chrétiens ont demandé au Ssi> morleila du troisième président dant de «bons» pcojè^ restés commune de Lingwala'.des chré­ gneur d'écoùtcr cl d'exaucer d.£ la RD C assassiné.contraire- m'enlàsesprédécesseurs. ' Après les hommagès des.ôffîciéls hier Kituriganb Mllenge K- Lés Kinois attéhdüè âiiijdiLjrd’h Palais du peuplé T 6 t le matin d'hier dimanchc bres des CPP, t. Lgs innpnibrs- -. l'ancienne garde présidentielle. éclaté en sanglots gémissants I janvier 2001, te Palais du peu- blçs drapeaux d e là place‘sont . OnfM^y^^aiement^ercçvoir les unes aussi fortement que les QuoCftften tf^riformaUona ú¿A¿raln e qui accueille les obsèques de . tous en berne. Ô è s^ lico ts â lâ '- .ça et láVóe’s grôüp'cs de soldáis' autres VislUernent, c'était la fa­ H VtctoW, Ccotru» dt K*iA>Vua u u Laurent-Désiré Kabila avait gloire du dispanj pendent ça et zimbabwéens mille. La langue des pleurs était M M S70 K iltth ai» I - T«W«« I 4 U 9 9 )jâ subi les préparatifs nécés- là. Sur le plus grand d'entre ces ' Los Kinois aujourd'hui à le svirahilL On pleurait qui > Fj«OOH>ia:)57ï7M8* ^ lircs C e s t dans'le grand hall càiicôts, flanqué sur la façade de ■ 'l'honneur ' 'mwenvékichéko* (celui qui aime AulerlaAÙon d e pubQceüon : ceue immense bâtisse qui a- I’ëspl9nade''du Palais, Ton lit ; tire), qui 'M'zeewelu' (notre sage * *M*041^CCA6V92 • i Mais les Kinols ne se sont :usitli tant d'ét^nemenls his- BAfzee Uaurent-Désirà. KabUa, bien aimé), qui ‘ unaluàcha )mà contentés hiàrque du long cor­ iques dii pays. 4 ù'une gigan- le soldat du peuple, naus na n an i?" (pourquoi nous as'-tu tège qui a.pratiqüement sillonné que chapelle arteme a été ëri- t'o u b liero n s Jama]S!Ê'..Ç'est (oui abandonnés), etc. Cebrwhaha tout M nsha^,' dé l'áérópórt au 9 pour la circonstance. . dit du sens'que les organisateurs iodescriptiblo a néanmoins quel­ Directeur d» ta Pubilcâllon Palais dù peupte en;pass^ t par heiixKaoMizituiuKu La chapelle ardente occupe . des obsèques dirigés par Oienis ~ le boule^rd Lumûmb'â, les ave­ que peu été couven par la ian- itiquemenl loût le centre du Kalume, lemin'stredu Plan eide farc de la garde présidenllelle. Direct«ur'ilg|aRéaactlori II habillée, co'rifée de part en la Reconstrunion,' veulent don­ nues Seadwe,-Kasa-Vubu, (rond- poifit 'Vtttoirè). ex-24 novembre. E t c’est dans celle expression Nda YAband 1 par un irrimense drapeau na- ner â l'événement : quelque généralisée de rémotion que le Kasa-Vubu (Bandalungwa)'; ial Lacouteurmaùve.celledu i^ s e de grandipse, et d'inou­ corps a été dé[X3sé siir le cata­ Rèdbçtauw 'en ehei Nguma pour le Palais de marbrei ull recouvre la catafalque pro- bliable. falque de la chapelle ardente Franck Baku Mona (PSTiqua) route dsMatadi, boulevard du 30 Kitungano Müengo K. (Economie anenl dite.. . Hier I extérieur du Palais du quelques instants plus.lard, par ¡u'in, huileries.Kabambare. Kasa- ■ . el Soeiôlé) . -■ Tout autour de là ctiapellé arr peuple annonçait déjà Îes' cou­ les officiers supérieurs qui Irans- tU stsy Ntamtjwe (Etranger) Vubu, boulevard triomphal Le niB'sorit disposés plusieurs leurs pour ceux qui s'y rendalenL pralaient le cercueil, Cette fois- protocole a. en effeL retenu la Sper6taîres da Rédaction ntaines de chaises. Le lieu Toutes les artères qui donnent ci. la fanfare kimbanguiste était journée de ce Juridi 22 Janvier . Kirrsangalndo'L«' ^ ut accueillir visiblement erivi- sur le lieu onl été envahies de­ là pour agrémenter la cérémonie. pour les hornniagcs de la popu­ Faÿ Deb’S ' I i.OOOpersonries Les places puis la matinée par des Congo­ Installée dans les marchés, dans lation de^Kinsnasa Cclle-ci Chefs do tubrinuo I entourent la diapelle an^enle lais de tous lés horizons, des ü,a- un >1 ^ 1 plein â craqijer eP enva­ pourra accéder â la dépouille ancK NOTke (PoUk)ue} ni évidemment rëse/vés aux vailieurs, des membres d’asso­ hie parla choeur. On sait on ef­ mortelle de 7 heures à 21. heu-, Mwanu M. Mosi (Economie ei lorilés'el suites officiels : les' ciations diverses tout commê de fet qua la cOrnatisatisn esl id as­ sodâle) res; 'c'esl-á:d¡re'pratiqúément DU lés, les officiers süpérieUie. simples curieux. L'atfiuençe s'est se z défectueuse d'autant plus toute la Journée. Chaque Jour, la membres dugouvemainent du resté rapidemenl accrue avec que le Palais du peuple est en veillée mortuaire convnènce à 2 2 lis aussi le.spmches du délunL le passage du cortège mortuaire pleine réfection. heures, soit l'heure du couvrè-feu A^drô Kiâangan s invités dé marque «>mme les par revenue de la victoire vers NoéK&makâbo décrété dès le Jour de ratteiitat Pendant ce temps, en dehors ■lomatos et autres hOtes irnpor- Binza. pour la résidence du feu des grilles du Palais, la foule, Anna Mgytmona JûS6 WakadJa its . président le Palais de marbre contre le défunl président da lâ Réput>lique, rnsis provisoirement nombreux, très nombreuse, plu­ Au chevel de la chapelle ar­ Avec cependant Une organisa­ sieurs m'üliers. réc^n^ait à tue- Coffa borateirf eiftérieur levé hier soir. me, ou alors au fond du hall tion et un ordre irnpeccables. le? tête. charisons l'àppul. d'avoir W8dâmbo,M‘GlTv ' C 'està 16n4S'que.lecbrtègé é squon y accède par rentrée foules étaient tenues en respect accès au Palais. 11 faDail rerifor- est arrivé au Palais du peuplé, ncipale, sur une sorte d'es- au-delà delà route qui borde les cer le dispositif policier. El ilàfallu après un'long périple à travers ^ vtanundâ de qui donne sur les portails ghiies du Palais du peuple. Car, récourir é deux blindés pour blo­ Z H Was'Mas Isislumulia Kinshasa. Après les cérémonies la sallâ des Congrès. l’on a il faut le dire, les forces de l'or­ quer l'entrée princçale du Palais. J u slia Kakuld > * faites d'hymnc nalional, d’hon- AAaâtdsÎe Mukawa t^mlna .tallé les siègesdestinés aux dre et l'année étaient omnipré- Mais hier dimanche, la céré- ;neurs mUtaires ©t aulres,;le ççrs G¿r^ MUûbo is hautes autorités du pays. sentes..^ • ' C c n ^ r tiin Bafn&n^yl cueil du cncf de l'E la la été rinâ- monle'n'ôlait réservée qu'aux L esplanade du Palais du peu* On &a^ en êfîéi que les auto- seuls officiels et proches. C'est Finances et vente I a également été aménagé filésa'vaentprévenu, parla bou­ Icmont dépo ^ ,à.]7h30' sur le catafalque dans le hall du Palais ainsi qu’après avoir installé le serves inamDsvë’ ur recevoir du monde. Des che dudirecteur.de cabinet de la du peuple. corps sous la ciiapelle ardente, Maluarra Mâlu sises attendent dès centaines Présid^ce Georges Buse Faiay. , Ho/lens« Apâul L'^oUon était à son comble le protocole e fait procéder au personnes. Dans l'immense qu'aucun trouble à l’ordrë public sur I esplanade du Palais cons­ recueillement et dépdt des ger­ ^lini i nistrat fon et Mari(Qtlr>g jr du grand bSbmcnt dont l’en- ne sera tdérè; Les dispositions bes de fleurs par les officiels, truit par les Chinois quand le cor­ Janvier esncAKa-SuPo e principale a âlé décorée de prévention conséquentes onl arpbassadeurs; eld Aujourd'hui, Je&nné Ngaiulâ Muya billard g franchi ses grilles.'Cétsit ne sorte d'arc de triomphé lout été prisé& Le Palais du ^uple le Palais du peuple sera ouvert ' Yolande Mb. vIs&iterTient un dès ten’ips fiïrts de Mid^ana-Babanza (MUU:) jaune couvert, s'affairent groù- particulièreinenl a été placé sous aux habitants de Kinshasa Du la Journéd, joisqué tout á .'coup s folkloriques dlvars. groupés la supervision de la Force d'in- matin au soir..' re_po des datries aux pagnes frappé? isicaux invités par des asso­ lervcntion spéciale qui regroupe Claude P.ay lions genre BNPS, desmem-. !a région m'Jitaire ds lOnsfiasa et.. à l'effigie de nUustie d is p ^ ont 1 REFERENCE PLVS N‘2671 DU 22 JAN. 2001 Avant la prestation de serment prévue finalement aufourd’hui Joseph Kabila déjà investi hier par i’ACL-PT * A ^unanimité et sous des applaudissements nourris, les deputes accordent les pouvoirs constitutionnels au general-major Réunie hier en session extraordinaire par les 245 députés présents à la séance qu'aucun député n'a demandé à prendre au pg^isdg peuple, rAssemWéeçonsti- d'hier, formalise d’une certaine fa^in ta la parote pour exprimer une note discor­ JV!#9islatiye-^r^ent de transi­ décision d ^ j^ e j e n v ^ jar>- dante. La ^ançe^ejiermôme a ^ me­ tion a confié, dans une réspiutîon adoj>-" vier demier par Îegouvemernerràutourè née au pas,de'charge par Philoméne tèe â l'unanimitè, les «pouvoirs const»> de sa réunion extraordinaire tenue 24 OmatuKu, présidente intérimaire de tutlonneJs dévolus au président de la heures après l'assassinat dè feu le pré­ l'ACL-PT. La,résolution d’investiture - République-chef de l’Etat» au général- sident K a (^ . c'est pne nouveauté pour yn parlement - major Joseph Kabiia Cette résolution Le consensus a èté.obtenu sur tous adoptée sur demande dugouvemement les points Insaits à Tendre du jour au point (Lire suite en page 8) Hommage à Mzee L-D. Kabila Par Domiñigúe Sakombi Inongo, ministre Jamais de mémoire de Kinws.S. on n'a vardi_umi«nha «lu-uc lat loi. n , ^ vard Lutnimba, s ir les avenues ét les nicalion ne rendait pas, en leur rwm à tous, vu tant d’hommes, tanl de femmes, tii tant de la capitale, assailli par ur>e marée hu­ l'homm^e é tous égards mérüérà Mzee d'enfants recueillis, assiéger Uttéraiement mane, toujours croissante, toujours dense. les artères de Kinstiasa, attendre, accueillir, lÂjrent-Désiré Kfibiia. luf-rr»érheioumabste Jamais personne non plus n’a vu scène de émérite ét de renommée à la Radiodiffu­ rattraper finaJement le cortège funètxe et rue aussi grouilante de monde s’y intégrer totalem^t, à ia manière de la sion d'Elisabéthville. au K^anga^, vers Jes Mzee Laurent-Désiré Kabila années qui ont précédé sbn eegAgemenl douloureuse, bouleversante et popiieuse a mérité de ta patrie patriotique dans la lutte armée; ^ u r la H- O n se damande toutefois si le scène de l’arrivée du corps de Mzee Lau­ Au lendemain des ot>sèque5 nationa­ béraUon de noire pays. serm ent qu’aura à prêter rent-Désiré Kabila â Kinshasa Cas uni­ que 1 les mémorables du Président de la Répu­ Pour nous de la famille aujourd'hui ie générai-mufor Jo­ Je suis né et f a vécu le p