Ski- statt Kriegsbilder aus Afghanistan Jahresbericht Mehr dazu auf Seite 7 Rapport annuel 2014

Schritt für Schritt auf Seite 2 «La montagne c’est mon rêve» à la page 3 Vorbilder oder lebensmüde Spinner? auf Seite 4 Jahresrückblick in Bildern ab Seite 9 Vorschau aufs Programm 2015 auf Seite 24 Editorial 2

Beat Hächler, Direktor Alpines Museum der Schweiz [email protected]

Schritt für Schritt «Du gehst zu schnell. Geh langsamer!» Mein Vater hat mich auf Bergwanderungen öfters ermahnt, den Schritt etwas zu mässigen. Der Weg sei weit, die Kräfte müssten bis oben und wieder zurück reichen. Des- halb ging er langsam. Schritt für Schritt, wie ein Uhrwerk. Drei Jahre nach dem Neustart des Alpinen Museums sind mir seine Ratschläge noch im Ohr. Der Weg ist steil. Es gibt stotzige und rutschige Partien, die ein Vorwärts- kommen erschweren. Aber es hat auch Stufen, die plötz- lich auf festen Boden führen, oder Wegbiegungen, PASÀ PAS «Tu marches trop vite. Ralentis!» Lors die einen neuen Blick freigeben. Das Jahr 2014 war ein de nos randonnées alpines, mon père m’a souvent recommandé d’adopter solches Wegstück. Das Museum erreichte weniger un rythme de marche plus calme: il fal- lait garder en réserve les forces néces- saires à l’atteinte du but de l’excursion Ausstellungsbesucher als im Vorjahr, gewann aber viele et à l’effort du retour. C’est pourquoi il marchait lentement. Pas à pas, comme un mécanisme horloger. Trois ans Begeisterte dazu. Das Museum hatte mehr Mühe, après le redémarrage du Musée Alpin, j’entends encore ces recommanda- Drittmittel für die Ausstellungen zu finden, aber die reali- tions. Le chemin est rude, avec des pas- sages parfois glissants et parfois escar- pés qui rendent la progression difficile. sierten Ausstellungen waren medial präsenter denn Mais il y a aussi des moments où l’on arrive en terrain bien praticable, et des tournants où la vue se dégage sur un je. Es fehlte anfangs Jahr noch eine zukunftsfähige horizon nouveau. C’est ainsi que nous avons vécu l’an- née 2014. L’affluence de visiteurs a été Betriebsfinanzierung, aber im Herbst entschied der Kan- moindre que l’année précédente, mais le Musée a conquis le cœur de nom- ton Bern seinen Beitrag ans Alpine Museum 30% zu breux passionnés. S’il a eu davantage de peine à trouver des fonds pour financer ses expositions, celles-ci ont erhöhen. Grosse Schritte folgen auf kleine Schritte. Der eu un écho médiatique inégalé jusque- là. Au début de l’année, il manquait encore un financement durable de Entscheid des Kantons Bern ist zweifellos ein grosser, l’exploitation, mais à l’automne le can- ton de Berne a décidé d’augmenter de 30% sa contribution au Musée Alpin. wichtiger Schritt. Künftig stellen sich die Hauptträger des C’est ainsi que de grandes avancées succèdent aux petits pas. La décision Museums – Bund, Kanton Bern und Schweizer Alpen- du canton de Berne est sans conteste un pas important. Dorénavant, les principaux parrains du Musée renou- Club – mit verstärktem Engagement und höheren velé (la Confédération, le canton de Berne et le Club alpin suisse) manifes- teront leur engagement officiel par Beiträgen offiziell hinter das erneuerte Alpine Museum. l’octroi de moyens financiers plus importants. Ces appuis renforcent la Das motiviert Leitung und Team, den eingeschlagenen motivation de la direction et de son équipe à poursuivre sur la voie où ils se sont engagés. Pas à pas, sans hâte Weg weiterzugehen. Schritt für Schritt. Nicht zu schnell. excessive. Avec un regard toujours curieux sur les perspectives qui se dé- gageront. Aber mit Neugier für die Ausblicke, die da kommen. Beat Hächler, Directeur Kommentar 3

Die schönsten Zahlen 2014

Isabelle Raboud-Schüle ist Direktorin des Musée gruérien in Bulle. Das Freiburger Museum war 2013 als «Europäisches Museum des Jahres» nominiert, zusammen mit dem Alpinen Museum der Schweiz. «La montagne c’est HAUSBESUCHE

mon rêve» Eine Menschenkette von Bern bis Biel. So sähe die Besucher- bilanz des Jahres 2014 aus der Vogelperspektive aus, wenn sich alle alps-Besucherinnen und Besucher des Jahres 2014 die Hand gereicht und zum Gruppenbild aufgestellt hätten. In En Gruyère, la montagne des nomie laitière bousculée par genauen Zahlen: 14 982 Personen besuchten eine Ausstellung, chansons de Joseph Bovet la concurrence de la plaine et par 11 434 eine Veranstaltung im alps (inkl. Museumsnacht) und rund 20 000 Personen besuchten das Museumsrestaurant. Das est chère au cœur des habitants. l’industrialisation. Le tourisme bedeutet zugleich: In die dünne Luft der Ausstellung «Himalaya Report» wagten sich deutlich weniger Besucher als in die Mais de quelle montagne naissant, l’intérêt romantique pour Ausstellungen des Vorjahres. Dafür legten die Veranstaltungen rêve-t-on dans ces vertes Préalpes les bergers et leurs traditions weiter zu. et dans le canton de Fribourg créent une image forte de l’alpage. où le Vanil noir culmine à 2389 Devenu une icône de la Suisse, mètres? Gravir tous les l’alpe est idéalisée, au moment où huit-mille de la planète, c’est le la production fromagère en alti- rêve qu’a réalisé Erhard Loretan. tude risque le déclin. D’espace Natif de Bulle, il commence à utile pour les éleveurs, les monta- grimper à la Dent de Broc et dans gnes des Préalpes deviennent SONNTAGSGÄSTE les Gastlosen avant de parcou- de plus en plus un pôle d’équilibre Erinnern Sie sich an den Sonntag, 27. April 2014? Falls Sie damals im Alpinen Museum der Schweiz zu Besuch waren – rir le monde pour ouvrir des voies pour une société contemporaine bestimmt. Es war der besucherstärkste Tag des ganzen Ausstellungsjahres und zählte 313 Gäste. Es herrschte launi- vers d’inaccessibles sommets. urbanisée. Le contact avec la sches Westwindwetter, bei müden 12 Grad. Regenschauer wechselten sich mit kurzen Aufhellungen ab. Wer sich aus Grâce à la collaboration avec le nature, la randonnée, des sports dem Haus wagte, plante einen kurzen Spaziergang. Kurz: es Musée gruérien de Bulle, le Musée de grimpe et de ski-alpinisme con- herrschte ideales Museumswetter. Alpin Suisse a pu accueillir stituent maintenant une forme l’équipement, les photos et les car- prédominante de relation avec les nets de notes de ce grimpeur montagnes. exceptionnel. A Berne, ce fonds Pourtant, « il y a ceux qui chantent contribue ainsi à faire mémoire la montagne et ceux qui la des plus grands alpinistes de vivent ! ». Cette remarque d’un ar- la Suisse. mailli a incité deux photographes A Bulle, le Musée gruérien conser- à poser un regard neuf sur les FALTFLASCHEN

ve et présente d’autres aspects chalets d’alpage. Leur travail sera Eine Trinkflasche für unterwegs, die sich in leerem Zustand wie de la riche relation qui unit l’être présenté en 2015 à Bulle. Au fil ein Handorgelbalg bequem zusammenfalten lässt. Dies war 2014 der grosse Verkaufsschlager im Shop des Alpinen Museums. humain à la montagne. Car sur de ses expositions et de ses publi- 258 der knallbunten Flaschen gingen über den Ladentisch. Auf Platz 2 und 3 folgten Himalaya-Salz für die Grossen und les hauteurs de la Gruyère se pro- cations, le Musée gruérien remet Wackelsteinböcke für die Kleinen. Dauerrenner, wie in allen Museen, bleiben die Postkarten mit Sujets aus der eigenen duit depuis le XV siècle un fro- constamment en perspective Sammlung und natürlich Bergbücher. Kleiner Tipp: Man kann den Shop auch ohne Museumsbesuch auf www.alpinesmuseum.ch mage du même nom qui s’exporte les relations dynamiques entre la besuchen. ensuite dans toute l’Europe. ville et la campagne, entre la plaine Le succès de cette économie repo- et la montagne. se, dans les Préalpes comme dans Il suffit aujourd’hui de 70 minutes l’Oberland bernois et la Suisse pour se rendre en train de la ville centrale, sur une fine connaissance de Berne à celle de Bulle. Ce de l’environnement montagnard rapide voyage permet de passer des et sur le savoir-faire transmis rêves d’Himalaya aux montagnes de génération en génération par les chantées dans le célèbre Ranz SCHLAGZEILEN

fromagers. Cette tradition vivante des vaches, des questionnements 281 TV-, Radio-, Print- und Online-Artikel erschienen 2014 schweizweit über das Alpine Museum. Die «Tagesschau» de la Suisse constitue l’un des huit du Musée Alpin Suisse aux des Schweizer Fernsehens fand zweimal den Weg ins Alpine dossiers que le Conseil fédéral dynamiques de la Gruyère contem- Museum. Einmal zur Eröffnung der Ausstellung «Himalaya Report» im April, dann wieder im Dezember zur Eröffnung von propose à l’UNESCO pour la Liste poraine. Les deux musées vous Biwak#11 «Good News aus Afghanistan». Den Hauptanteil machen Printmedien aus, die mit teils ganz- und mehrseitigen représentative du patrimoine invitent à faire ce voyage, dans les Berichten Ausstellungsaspekte vertieften. So etwa die «Berner Zeitung», «Le Temps» oder die «Schweizer Ärzte- culturel immatériel de l'humanité. deux sens, pour découvrir la zeitung». Ein mediales Grossereignis für die Suisse romande war die Übernahme des Erhard Loretan-Nachlasses in die Or depuis le XIX siècle, la montagne avec des points de vue Sammlung des Alpinen Museums. Die Freiburger «La Liberté» montagne voit son ancestrale éco- complémentaires. widmete allein diesem Thema drei Berichte. Illustrationen: Raffinerie Ausstellungen VoHIMALAYA REPORT rbilder oder lebensmüde Spinner?

Extrembergsteigen ist nutzlos und dennoch von hohem öffentlichem Interesse. Wie kommt das? «Himalaya Report» zeigt, wie die mediale Entdeckung des Berg- steigens begonnen hat und wo sie heute steht.

«Das extreme klassische Bergsteigen 14 ist ein Leben zwischen Leben und 25. April 20 15 Tod. Es gibt uns sehr viele Möglich- 26. Juli 20 keiten, hintergründig und auch selbst- bis kritisch über das Leben und über uns selber nachzudenken», sagt Reinhold Messner in der Ausstellung «Himalaya Report. Bergsteigen im Medienzeit- alter». Messner, der 2014 seinen 70. Geburtstag feierte, hat über 50 Bü- cher geschrieben, mehrere Messner- Mountain-Museen gegründet und in Stadien und Sälen immer wieder sei- ne Geschichten zum Besten gegeben. Sein mediales Schaffen reflektiert stets die Frage, was uns – den Nichtextrem- bergsteigern – das Klettern am Limit, DAS ERSTE BILD VOM am schmalen Grat zwischen Leben «Himalaya Report» erzählt die me- und Tod, lehren kann. Messner nennt diale Erfolgsgeschichte des Berg- die bedingungslose Selbstverantwor- steigens am extremen Beispiel des tung, die Konzentration auf die pure Höhenbergsteigens im Himalaya. Gegenwart und die Ausgesetztheit des Die Ausstellung folgt dabei einer Menschen in der Natur als Schlüsse- klassischen Timeline durch das 20. lerfahrungen. Er spricht damit aus, Jahrhundert bis ins Jahr 2015. Den was die Sportsoziologie den Extrem- Anfang macht der Neuenburger Arzt, bergsteigern und -sportlern generell Fotograf und Bergsteiger Jules Ja- zuschreibt. Sie seien heute gerade cot Guillarmod, der 1902 das erste deshalb so erfolgreich als Identifika- Foto vom K2 schiesst. Sein Versuch, tionsfiguren, weil der heutige Alltag den Schwierigsten aller 8000er mit zunehmend als fremdbestimmt, natur- dem englischen Okkultisten Aleister fern und wenig veränderbar wahrge- Crowley zu besteigen, misslingt, doch nommen werde. Extrembergsteiger Jacot Guillarmod ist als medialer Bot- machen sich mit ihren Grenzgängen schafter umso erfolgreicher. Er publi- und Abenteuern zu professionellen ziert seine Abenteuer als Fortsetzungs- Ersatzerlebnisproduzenten für uns, geschichte in einer Westschweizer die Alltag-Normalos. Sie lassen Nicht- Zeitung, er hält öffentliche Lichtbilder- Stephan Siegrist und Ueli bergsteiger medial an Erfahrungen teil- vorträge von Bern bis Paris, er verarbei- Steck als professionelle Multimedia-Erzähler? haben, die diese selber nicht erleben tet seine Erfahrungen zu einem Buch (können). und er setzt seine Tagebuchproduk- 5 20. April 20 30. März 20 13 bis 14

Stephan Siegrist in HELVETIA CLUB Kashmir, 2014

Everest und die Erstbesteigung des Der SAC, eine gelebte . In den Medien der Schweiz werden sie als Helden gefeiert. Ihre Tradition Leistung gilt als nationale Tat. Es ist das Land Schweiz, das den Everest und den Lhotse erobert hat. Genau davon wird sich die jüngere Gene- ration von Reinhold Messner in den 1970er Jahren definitiv lossagen. Ab PRÉCURSEURS OU HURLU- 1975 wagt er auf alle 8000er Grenz- BERLUS FATIGUÉS DE VIVRE ? und Alleingänge im Alpinstil, ohne « Himalaya Report » raconte l’im- grosses Expeditionsgepäck und ohne mense succès médiatique de l’alpi- er Anspruch auf die alte nationale Gip- nisme, à l’exemple extrême des ascen- feleroberung. Seine Grenzerfahrun- sions dans les hautes altitudes de gen gibt er tausendfach als individu- l’Himalaya. L’exposition suit une elle, teils spirituelle Sinnerfahrungen ligne chronologique classique, traver- weiter. Messner entwickelte sich zum sant le XX siècle jusqu’en 2015. Le bergsteigenden und sinnstiftenden spectacle commence en compagnie Kulturunternehmer, der sich mit dem de Jules Jacot Guillarmod, le méde- Erzählen seiner Geschichten sein cin, photographe et alpiniste qui prit Leben finanziert. en 1902 la première photo du K2. Il échoua dans sa tentative de vaincre UND HEUTE? le plus difficile de tous les 8000 en «Himalaya Report» wählte vier er- compagnie de l’occultiste britannique folgreiche Spitzenbergsteigerinnen Aleister Crowley, mais cet échec don- und -bergsteiger aus, die sich in ihren na un relief saisissant à ses cam- Marketingstrategien klar unterschei- pagnes médiatiques. Il publia ses den und dennoch für die Gegenwart aventures sous forme de feuilleton sprechen können: die Extremberg- dans un journal romand, donna de Angeregte Diskussionen mitten in der steigerin Gerlinde Kaltenbrunner, Berne à Paris des conférences illus- Ausstellung Helvetia Club die als erste Frau alle 14 Achttausen- trées de projections photographiques der erreicht hat, der Nachwuchsstar et rassembla ses expériences dans un und Red Bull-Athlet David Lama, livre. Il a tenu un journal de ses acti- Die nationale Tagung «Ausstellen und Ver- der mit Live-Filmaufnahmen medi- vités et observations jusqu’à la fin de mitteln von lebendigen Traditionen» al neue Massstäbe setzt. Ueli Steck, sa vie. der im Unterschied zu Lama, seine Alors que Jules Jacot Guillarmod par- setzte sich exemplarisch mit der Ausstellung erfolgreichen Berggänge ohne Medi- courait l’Himalaya dans un contexte «Helvetia Club» auseinander. en schafft und die Bilder im nachhin- d’expéditions coloniales, le cinéaste ein nachstellt. Und Stephan Siegrist, et alpiniste Günter Oskar Dyhrenfur- der mit dem TV-Projekt Eiger live th réalisa, au cours des années 1930 Gemeinsam in die Berge zu gehen, Ausstellen und Vermitteln von Tradi- nationale Bekanntheit erreichte und dans la même région, le premier pro- sei es zur Erforschung, zur Eroberung tionen partizipative und kollaborative heute zwischen selbst- und sponsorge- jet médiatique à grande diffusion. oder zur Entspannung, hat in der Möglichkeiten bringen, die Museen zu steuerten Projekten seine Balance zu Ce fut le premier film tourné sur le Schweiz eine lange Geschichte. Seit lebendigen Orten machen. finden sucht. Sie alle nehmen inder toit du monde, en 1934: «Le démon 1863 prägt der Schweizer Alpen-Club Rege besucht und belebt war die Aus- tion bis ans Lebensende fort. Jacot Ausstellung in Videointerviews der de l’Himalaya». Réalisé au-dessus de diese Geschichte mit. Die Ausstellung stellung schon eine Woche davor. Guillarmod arbeitet als früher Repor- Bergjournalistin Jacqueline Schwerz- l’altitude de 7000 mètres, le tournage «Helvetia Club» zeigte an der Ta- Mehr als 7000 Besucherinnen und ter in eigener Sache. Er macht mit sei- mann Stellung zur Frage, wie sie sich exigea d’énormes moyens financiers gung beispielhaft, wie sich das Alpine Besucher schwärmten während der nen Erzählungen und Bildern den an medial inszenieren oder inszenieren et logistiques ainsi que de lourds Museum mit einer gesellschaftlichen Museumsnacht ins Alpine Museum, sich einsamen Akt des Bergsteigens lassen. Alle vier agieren als professi- sacrifices de la part des acteurs. Les Praxis beschäftigt, die seit mehr als 150 hörten die Geschichten der Mitglieder für ein breites Publikum erlebbar. onelle Multimedia-Erzähler. Sie sind alpinistes suisses André Roch et Hans Jahren gelebt und von Generation zu des Schweizer Alpen-Clubs und blick- Und er profitiert schon damals davon, Unternehmer bergsportlicher Projek- Winzeler y participèrent en tant Generation weitergegeben wird. 150 ten in die Vergangenheit, Gegenwart dass dem Bergsteigen eine Sinnpro- te, Fundraiser und Kommunikatoren qu’acteurs amateurs. Museumsschaffende nahmen an der und Zukunft des Vereins. Vor dem duktion zugeschrieben wird. Die in einer Person. Das macht sie in der En 1952, une équipe suisse tenta de Tagung teil, die das Alpine Museum Museum verwandelten die zahlreichen Menschen interessieren sich für sei- Konsequenz zu selbst erschaffenen vaincre en grande première le Mount zusammen mit dem Bundesamt für Besucherinnen und Besucher den Hel- ne Extrem- und Grenzerfahrungen Markenprodukten, die von Spon- Everest, le plus haut sommet du Kultur, dem Verband Schweizer vetiaplatz in eine alpine Steinmannli- in der Fremde, gerade weil sie sie soren wiederum als Markenträger monde. Les alpinistes durent battre Museen und dem Museum für Kom- Landschaft, die allen Neugierigen den nicht selbst erleben können. Während genutzt werden. Die Geschichten, die en retraite peu au-dessous du som- munikation organisiert hatte. Die Weg in die Ausstellung wies. Jacot Guillarmod noch im Kon- sie erleben und erzählen, erreichen met. Mais en 1956, des Suisses en- Diskussionen machten klar, dass das [email protected] text kolonialer Expeditionen in den über unterschiedliche Medienkanä- core réalisèrent la deuxième et la troi- Himalayaraum reiste, verfolgt der le meist hochprofessionell aufberei- sième ascension victorieuse de Filmer und Bergsteiger Günter Oskar tet ein Massenpublikum. Schwierig l’Everest ainsi que la première du Dyhrenfurth in den 1930er Jahren gestaltet sich die Kontrolle über mas- Lhotse. Ils furent fêtés en héros par la BLOG ZUR AUSSTELLUNG das erste massenmediale Projekt im senmediale Geschichten nur, wenn presse nationale, qui considérait leurs Himalaya. Er dreht 1934 mit «Der die Regie den Bergsteigern entgleitet, prouesses comme des actes patrio- Dämon des Himalaya» den ersten wie dies Ueli Steck nach dem Vor- tiques. C’est précisément de cela que Spielfilm auf dem Dach der Welt. fall im Basecamp am Mount Eve- la jeune génération personnifiée par Gedreht wird am in rest erfahren hat. Dann werden aus Reinhold Messner commença à se einer Höhe teilweise über 7000 Medienstrategen plötzlich Medien- distancer dans les années 1970. Dès Metern. Der Aufwand an Material, opfer. 1975, celui-ci escalada en style alpin Kosten und physischem Einsatz der et en solitaire tous les 8000 ainsi que Schauspieler ist riesig. Mit dabei EIN MEDIALES ERLEBNIS les arêtes et parois les plus difficiles. als Amateurschauspieler sind die Es liegt in der Logik des Themas, Il refusa toujours d’associer à ses ex- Schweizer Bergsteiger André Roch dass «Himalaya Report» selbst ein ploits la moindre revendication natio- und Hans Winzeler. Der Spielfilm mediales Ausstellungserlebnis bietet. naliste. Dans ses innombrables confé- bringt den Himalaya mit spektakulä- Vom digitalen Newsticker zu Beginn rences et publications, il a toujours

ren Bildern in Schweizer und deut- der Ausstellung, über animierte Foto- présenté ses aventures extrêmes eiz sche Kinos und lässt die Zuschauer projektionen, zu Filmvorführungen comme des défis personnels, voire hw Sturm und Kälte hautnah miterleben. im Kinoformat bis zu intimen Audio- des quêtes spirituelles. Die deutsche nationalsozialistische stationen. Der Ausstellungsgestalter L’exposition se termine dans l’époque Filmkritik vermisst allerdings im Philipp Clemenz entwarf für die The- actuelle. «Himalaya Report» a choisi scheiternden Helden den erfolgrei- menräume abstrakte Raumwelten. quatre alpinistes de l’extrême dont les chen Tatmenschen. Scharfkantige, serac-ähnliche Räu- succès ont fait la notoriété, mais qui Vier Tage nach Ausstellungsbeginn erei- LE BLOG SUR L’EXPOSITION me für die Schwarzweiss-Fotografie avec des stratégies de marketing très gnete sich im Basislager am Mount Quatre jours après le début de l’expo- NATIONALHELDEN der Jahrhundertwende, grell-bunte différentes peuvent témoigner de Everest ein Handgemenge zwischen sition, une bagarre a éclaté au Die Versuche von Schweizer Berg- Reklamebildwelten für die Gegen- l’évolution actuelle: Gerlinde Kalten- Sherpas und den westlichen Bergsteigern camp de base du Ueli Steck und Simone Moro. In rasend entre des sherpas et les alpinistes steigern, bereits 1952 den höchsten wart. Die Wirkung bleibt nicht aus. brunner, David Lama, Ueli Steck et kurzer Zeit breiteten sich Videoauf- européens Ueli Steck et Simone Berg der Welt, den Mount Everest, «Selten kommt eine Ausstellung Stephan Siegrist sont les acteurs pro- nahmen, Fotos und Statements weltweit Moro. L’exposition « Himalaya Report » erstzubesteigen, schlagen kurz vor mit solcher Wucht ins Museum», fessionnels de mises en scène multi- aus. Die Ausstellung «Himalaya Report» a réagi en mettant en ligne un sual Impact, Roswitha Strothenke © Alpines Museum der Sc

dem Gipfel fehl. An ihrer Stelle schaf- schreibt Beda Hanimann im «St.Gal- médiales. Ils se façonnent ainsi en Vi reagierte mit einem Blog, den Besu- blog destiné, pour ses visiteurs et fen es der Neuseeländer Edmund Hil- ler Tagblatt». Wer sich noch davon produits de marque et seront à leur cherinnen und Besucher, aber auch d’autres utilisateurs du web, à servir externe Webnutzer als Diskussionsplatt- de plateforme de discussion sur lary und Tenzing Norgay ein Jahr spä- überzeugen will, hat bis 26. Juli 2015 tour utilisés par leurs sponsors form zu diesem und weiteren Vorfällen cet incident et d’autres affaires de ter. 1956 gelingt den Schweizern aber Gelegenheit dazu. comme instruments de promotion de omas Senf © Th nutzen konnten. Er ist noch bis 26. Juli ce genre. Ce blog est encore en ligne die Zweit- und Drittbesteigung des [email protected] marques commerciales. 2015 online. jusqu’au 26 juillet 2015. Fotografie: Ausstellungen 21. Juni bis 7. September 20 14 Biwak#09 präsentierte die eingela- BIWAK#09: Eugenie Goldstern gerten Schätze der Volkskundlerin Eugenie Goldstern Die Sammlung im Stroh Auf ihren Forschungsreisen in abgelegene Alpentäler anfangs der 1920er Jahre sammelte die Volkskundlerin Eugenie Goldstern Alltagsgegenstände, um sie vor dem Verschwinden zu retten.

Ihre Komfortansprüche liess die Städ- von den überlieferten Gebrauchsge- terin Eugenie Goldstern zu Hause. schichten faszinieren. Besondere Auf- COLLECTION SUR LIT DE PAILLE Während ihrer Forschungsaufent- merksamkeit galt in der Ausstellung Les arts populaires passionnaient halte in den Alpen lebte sie mit der dem alpinen Kinderspielzeug. Den Eugenie Goldstern. Au début des an- Bergbevölkerung und deren Vieh in geschnitzten Tieren aus Holz widmete nées 1920, elle a parcouru les vallées einfachen Stallwohnungen. Sie doku- Eugenie Goldstern ihren letzten Arti- reculées des Alpes et assemblé une mentierte den Alltag in den Bergen kel, bevor sie als Forscherin 1924 ver- vaste collection d’objets d’usage quoti- und besass dabei ein feines Sensorium, stummte. Neben den Kühen, Kälber dien afin d’éviter leur disparition. Elle Dinge aufzuspüren, die die Menschen und Hühnern aus Holz war auch die a fait donation d’une centaine de ces nicht mehr benötigten. Diese Objek- Spielzeugwelt von heute in der Aus- objets au Musée Alpin Suisse. te brachte sie aus den Bergtälern ins stellung vertreten: das Sperrmüllmu- Biwak#09 a présenté l’ethnologue et sa Museum. Ein kleiner Schlitten mit seum Lötschental stellte 30 Spielsa- collection, mettant particulièrement Kufen aus Ochsenknochen, eine ge- chen aus der jüngsten Vergangenheit en évidence les jouets des enfants de la schnitzte Teufelsfigur zur Einschüch- eines Bergtales zur Verfügung. Plastik- montagne. En plus des jouets de bois terung der Kinder, Spielzeugkühe Barbies, Computergames und Batman représentant des animaux qu’Eugenie kunstvoll geschnitzt aus Astgabeln. neben geschnitzten Holzkühen. Böse Goldstern avait soigneusement docu- Inspiriert von Goldsterns Forschungs- Gegenwart vs. gute Vergangenheit? mentés, l’exposition a montré aussi des orten lagen die Exponate im Biwak#09 Die Objektpräsentation der unglei- jouets actuels de matière plastique en auf Stroh. Die Besucherinnen und chen Bestände lud zum Vergleich ein provenance du Lötschental, collectés Besucher der Ausstellung liessen sich und gab zu reden. Recht so. par le musée des objets délaissés de la von der Einfachheit der Objekte und [email protected] vallée.

Biwak#10 tischte ein kulinarisches Kulturgut auf, das gleichzeitig Exportschlager ist

BIWAK#10: Bündnerfleisch Ausstellung kam im Restaurant «las alps» Bündnerfleisch regelmässig auf die Teller. Unter fachkundiger An- Von der Alp auf leitung zweier Köchinnen konnten tion der Trockenfleischproduktion in Freunde der Bündner Küche ausser- Graubünden. Die auf Metzgerpapier dem die Geheimnisse der Capuns- ausgelegten Exponate machen deut- Herstellung kennenlernen. 20. September bis14 lich, wie über Generationen gewonne- [email protected] den Tisch nes Wissen das Fleisch auch in Zeiten 7. Dezember 20 der industriellen Produktion nicht nur DE L’ALPAGE À LA TABLE haltbar, sondern auch wertvoll macht. Après assaisonnement, séchage et pres- Ein Stück vom Stotzen des Rinds wird gewürzt, getrocknet, Die hohe Wertschätzung hat auch der sage, une pièce de filet de bœuf cru gepresst, bis das rohe Fleisch zur haltbaren Spezialität Metzger Ludwig Hatecke in seinem devient une spécialité alpine de longue Vernissage-Beitrag betont: Der Fleisch- conservation, un «canard» de viande wird. Die Ausstellung zeigte, wie viel Handwerk und Finger- geschmack von gutem Bündnerfleisch séchée. L’exposition «Viande séchée spitzengefühl die Herstellung von Bündnerfleisch braucht. soll nicht von Gewürzen überdeckt, des Grisons. Un trésor culinaire des sondern bewusst genossen werden. Alpes» a montré tout le travail et le Die Ausstellung «Bündnerfleisch. Al- talent que nécessite la fabrication de la Am Anfang steht das weidende Vieh. auf die Berge und auf ihre Weide- amerika importiert. Trotzdem steht penkulinarik vom Feinsten» entstand viande séchée des Grisons. L’exposi- Die beiden Kühe Lola und Fida von genossinnen. Rund zwei Drittel des das Bündnerfleisch für kulinarische in Zusammenarbeit mit dem Gelben tion a été organisée en étroite collabo- der Alp Prasüra begrüssten die Besu- Fleisches, das im Kanton Graubünden Identität der Schweiz. Haus Flims. Die Ausstellung stamm- ration avec le musée «Gelbes Haus» cherinnen und Besucher am Eingang zu Bündnerfleisch verarbeitet wird, Historische Fotografien, Filme und In- te aus dem Bündnerland und wur- de Flims. L’exposition originale, en pro- der Ausstellung. Fotografien zeigten stammt heute nicht aus heimischer terviews mit Produzenten erzählten in de auf die Bedürfnisse des Alpinen venance des Grisons, a été adaptée aux den Blick der beiden Bündner Kühe Landwirtschaft, sondern wird aus Süd- der Ausstellung von der langen Tradi- Museums angepasst. Begleitend zur besoins du Musée Alpin. 7

Alishah Farang und Sajjad Husseini bei ihrem Besuch im Biwak

DER SCHWEIZER GAUCHO

«¡Vete y trabaja como gaucho!» sagte ein alter Mann zu Roman Lindegger, als dieser ohne Geld in einem kleinen Dorf im Süden Argentiniens gestrandet war. Gesagt getan. Nach der Ausbildung zum Gaucho und einigen Monaten Arbeit auf einer Rinderfarm reiste der Geologiestudent mit Pferd und Hund durch ganz Argentinien. In seinem Vortrag an der «Noche Argentina» erzählte der Abenteurer vom Leben als Viehtreiber und seinen Begeg- nungen im Land des «horizonte infinito». Auch dabei an der «Noche Argentina» waren die Topografin Sandra Gräulich und der Gletscher- forscher Samuel Nussbaumer.

WIE JUNGE BIWAK#11: Good News aus Afghanistan FORSCHENDE 14 20. Dezember 20 DIE ALPEN 15 SEHEN Ski- statt bis 22. März 20 IMAGES D’AFGHANISTAN : LE SKIA REMPLACÉ LA GUERRE Pratiquer le ski en Afghanistan, c’est impossible? Et pourtant. Biwak#11 a Kriegsbilder exposé des séquences vidéo, des pho- tos et des déclarations de participant(e) s au quatrième Afghan Ski Challenge de Bamiyan, en Afghanistan. On y a vu des photos en grand format de femmes Skifahren in Afghanistan. Geht das? Und ob. Biwak#11 zeigte afghanes chaussant des skis pour la Das Alpine Museum war Gastgeber première fois. Des enfants et des ado- für Nachwuchsforschende. Videos, Fotos und Statements von Teilnehmerinnen und Referate aus natur- und geistes- lescents de la région ayant bricolé, wissenschaftlichen Disziplinen Teilnehmern der 4. Afghan Ski Challenge. Bilder, die ein erfrischend avec les moyens les plus rudimentaires, zeigten an der Phil.Alp Tagung 2014 anderes Afghanistan zeigen. leurs propres skis de bois dotés de fixa- die breite Palette wissenschaftli- tions aléatoires. Des coureurs qui cher Beschäftigung mit dem Alpenraum. Wald, Landwirtschaft, livrent dans des séquences vidéo leurs Klimawandel, Energie, Mentali- «An den nächsten Olympischen Win- impressions et qui disent les espoirs tätsgeschichte und Tourismus sind terspielen will ich die Goldmedaille que cette course inhabituelle a fait aktuelle Forschungsfelder. Die gewinnen und zum Helden Afghanis- naître : par exemple Sam, ex-soldat Präsentation von Cyrill Chrétien tans werden», erklärt im März 2014 américain ayant servi en Afghanistan, zum «Transit-Hotel» hat besonders beeindruckt. Zu sehen ist das der afghanische Sieger der Afghan Ski ou Bea, professeur de ski glaronnaise, Projekt deshalb ab April 2015 im Challenge, Alishah Farang, dem Repor- Moritz. Die Einladung sprach St. Moritz qui voit dans l’Afghan Ski Challenge eiz hw Biwak#12 «Transit-Hotel. Tourismus ter des englischen «Guardian». Alishah Tourismus aus, denn St. Moritz fühlt une forme d’aide au développement nach Mass für chinesische Gäste». ist einer von einer Handvoll afghani- sich als Pionierdestination des Schwei- pour tout une région. Cette compéti- scher Jungskifahrer, die an der Afghan zer Skilaufs und Wintertourismus’ den tion a connu une notoriété mondiale Ski Challenge erstmals auf Skiern stan- Afghanen im Geiste verwandt. Alishah qui ne s’est pas démentie depuis sa pre- BÜCHERBERGE den und inzwischen im Skifahren eine arbeitete in St. Moritz daran, seinem mière édition en 2011. Le New York Zukunftsperspektive sehen. Die Afghan Zukunftstraum vom Ski-Champion ein lenge Entwicklungshilfe für eine ganze Times, le Spiegel, le Guardian, Al 2014 Ski Challenge findet seit 2011 einmal Stück näher zu kommen. Die meisten Region sieht. New York Times, Spiegel, Jazeera ou le Newsweek Magazine ont eizer © Alpines Museum der Sc hw im Jahr Ende Februar in der Provinz Teilnehmerinnen und Teilnehmer der Guardian, Al Jazeera oder Newsweek fait un large écho au miracle du ski à Bamiyan statt; dort, wo 2001 die Tali- Afghan Ski Challenge haben nicht ganz Magazine haben über das Skiwunder Bamiyan. ban die berühmten Buddhastatuen in so hohe Ambitionen. Sie nehmen teil von Bamiyan berichtet. Die Ausstellung L’exposition présente des relations de die Luft gesprengt haben. Die Challen- aus Spass und weil sie glauben, damit gibt Einblicke in die Berichterstattung, l’événement, des reportages vidéo, des ge fand im Februar 2015 zum fünften für Afghanistan und seine zivilgesell- in Videoreportagen, Printgeschichten textes explicatifs et des grands titres de Mal statt. Ein archaisches Skirennen schaftliche Entwicklung Gutes zu tun. und prägnante Headlines. Biwak#11 presse. Elle été conçue et préparée en ohne Liftzubringer und Piste, das in entstand in Zusammenarbeit mit dem collaboration avec le Bamyan Ski seiner Einfachheit an die Pioniertage HOLZSKIS Bamyan Ski Club, ehemaligen Chal- Club, d’anciens participants au des Infernorennens von Mürren im 19. Die Ausstellung zeigt auf einer langen lenge-Teilnehmern, Medienschaffen- Challenge, des professionnels des mé- Jahrhundert erinnert. Stoffbahn, ähnlich einer Wandzeitung, den, die über den Challenge berichtet dias ayant fait écho au Challenge, et eiz, Illustrationen: Raffinerie, Fotografie: David Sc grossformatige Fotos von afghanischen haben und St. Moritz Tourismus. An l’entreprise St. Moritz Tourismus. Le hw «BücherBerge 2014» sorgte für volle WER HAT’S ERFUNDEN? Frauen, die in Bamiyan erstmals auf der Vernissage nahmen die Gewinner vernissage a été honoré de la présence Säle. Über 170 Besucherinnen Zwei Schweizer Journalisten wagten den Skiern standen. Sie zeigt einhei- der Afghan Ski Challenge von 2013 des vainqueurs 2013 et 2014 de und Besucher kamen an die Buch- 2011 den Anfang und steckten eine mische Kinder und Jugendliche, die und 2014, Sajjad Husseini und Alishah l’Afghan Ski Challenge Sajjad Husseini vernissage zum Slowenien-Wander- Tiefschneeabfahrt an den unberühr- sich mit einfachsten Mitteln Holzskis Farang, persönlich teil, begleitet vom et Alishah Farang, accompagnés par le führer «Quer durch die Julischen ten Hängen von Bamiyan aus, die erst mit Flipflop-Fusshalterungen gebastelt Ski Challenge-Mitbegründer und Jour- cofondateur du Ski Challenge et jour- Alpen». Das breitgefächerte Programm konnte Buchliebhaberin- wenige und nun Jahr für Jahr mehr haben und in einer eigenen Rennkate- nalisten Christoph Zürcher und ein- naliste Christoph Zürcher. Ils ont été eizer © Alpines Museum der Sc

hw nen und -liebhaber unterschied- Teilnehmerinnen und Teilnehmer aus gorie starten. Sie lässt Teilnehmende in geführt vom Botschaftsrat der afgha- présentés par Azizullah Omar, conseil- lichster Genres anziehen. Sachbücher Afghanistan und dem internationalen Videoaufnahmen über ihre Eindrücke nischen Botschaft in der Schweiz, ler diplomatique à l’ambassade wie «Die Kronleuchter vor der Ausland anzieht. Inzwischen hat auch und Hoffnungen sprechen. Zum Bei- Azizullah Omar. Dessen Botschaft war d’Afghanistan en Suisse. Ce dernier a Jungfrau» oder «Die Giacomettis. die touristische Schweiz den Afghan spiel Sam, den amerikanischen Ex-Sol- unmissverständlich: «Afghanistan ist délivré un message sans équivoque: Eine Künstlerdynastie» begeisterten ebenso wie die Biographie von Ski Challenge für sich entdeckt. Alishah daten, der in Afghanistan Kriegsdienst ein Skiland. Schweizer, packt die Kof- «L’Afghanistan est un pays de ski. Ha- Melchior Anderegg oder der Roman weilte 2014 als eingeladener Gast zu geleistet hat. Oder Bea, die Glarner fer und besucht uns.» bitants de la Suisse, faites vos bagages «Cavrejn» von Leo Tuor. einem professionellen Skitraining in St. Skilehrerin, die im Afghan Ski Chal- [email protected] et venez nous trouver.» Fotografien: Niklas Stettler, David Sc EchoEcho 8 «Der Gipfel in der Stadt Bern ist das Alpine Museum.»

«Warum schnitzen Lötschentaler Besucher Bauern ihre Kühe so, wie sie in babylonischen Kulten dargestellt werden? Die Geschichte der Volkskundlerin Eugenie Goldstern, leistungen, zwischen eindrucksvoller die dem Alpinen Museum in Selbstüberwindung und banaler Ver- Bern ihre Funde schenkte, bevor marktung, zwischen gerechtfertigtem sie die Nazis umbrachten.» Applaus und billigem Voyeurismus. Der Bund Viele Begleitveranstaltungen ergänzen die klug kuratierte Ausstel- «Excellent, superbes lung.» BIWAK#10 /BÜNDNERFLEISCH Schweizerische Ärztezeitung «Bü Bü Bü Bündnerfleisch! Hans- Rudolf Merz lachte einst darüber, images et muséographie «Das ortsunabhängige Forum in das Alpine Museum widmet der Form eines Blogs bietet die Spezialität jetzt eine Ausstellung.» entsprechende Plattform und lässt Blick am Abend très plaisante.» externe Autorinnen und Autoren zu Wort kommen» «Biwak#10 tischt das kulinarische Berner Kulturagenda Kulturgut aus dem Kanton Visiteur Graubünden auf. Produzenten «Seit das Alpine Museum Bern lassen sich über die Schulter blicken, modernisiert wurde, ist es traditionelle Herstellungsweise kaum wiederzuerkennen. Die Aus- trifft auf industrielle Produktion.» Medienstimmen stellungen sind packend und FoodAktuell treffen den Nerv nicht nur von einge- HIMALAYA REPORT fleischten Berggängerinnen «Die Ausstellung setzt den Fokus auf «Selten kommt eine Ausstellung mit und Naturfreaks.» die Produktion und den Genuss solcher Wucht ins Museum» Surprise Strassenmagazin und gibt Einblick in das Handwerk St. Galler Tagblatt der Trockenfleischherstellung von früher und heute. Und Bündner- «Wie Alpinisten zu zeitgenössischen BIWAK#09 / EUGENIE fleisch gibt es auch auf dem Teller Publikumsstimmen Helden werden konnten, zeichnet GOLDSTERN nebenan im Museumsrestaurant!» das Alpine Museum in Bern in seiner «Es sind unscheinbare Alltagsge- Schweizer Bauer HIMALAYA REPORT neuen Ausstellung nach.» genstände, die derzeit im Alpinen «Spannend und modern! Hat mir Tages-Anzeiger Museum zu sehen sind, doch sie sind «Rohpökelware in rechteckiger Form sehr gut gefallen, erzähle es Ausdruck der «späten und zöger- und tiefroter Farbe, hergestellt aus gerne weiter.» «Mit jedem Schritt erweitert sich der lichen Rehabilitierung einer grossen Stotzenfleisch von Rindern: Das Horizont in die Gegenwart.» Forscherpersönlichkeit», wie ist Bündnerfleisch nach Pflichtenheft. «Äusserst interessante Ausstellung Neue Zürcher Zeitung Bernhard Tschofen, Professor am Das Alpine Museum widmet den über die Entwicklung Institut für Populäre Kulturen würzigen Happen eine Ausstellung.» des Himalaya-Bergstei- «Zum Universum der Popstars der Universität Zürich, an der Vernis- Der Bund gens von den Anfängen gehören heute auch die Extremal- sage erklärte.» bis heute und vor pinisten. Wie Bergsteiger zeitge- Tachles allem auf dem neuesten nössische Helden wurden, zeichnet BIWAK#11/GOOD NEWS AUS Stand musealer Rezep- das Alpine Museum in seiner «In Bern lernte sie den ersten Direktor AFGHANISTAN tion. Die bisher beste neuen Ausstellung nach» des Alpinen Museums kennen «Das Alpine Museum Bern zeigt, wie Ausstellung im Alpinen Der Bund und übergab dem Museum Teile ihrer die afghanischen Abenteurer Museum.» Sammlung. Darunter befinden sich unserem Pioniergeist schmeicheln.» «Eine wunderschöne und sorgfältig viele Spielsachen, unter anderem Berner Zeitung «Fantastic exhibition – kuratierte Ausstellung, die auf geschnitzte Spielzeugtiere aus really enjoyed it!» jeden Fall einen Besuch lohnt, nur Astgabeln ein verzierter Holzschlit- «Au lieu d’illustrer la guerre, la schon der historischen Foto-, ten mit Knochenkufen sowie eine terreur et les destructions, «Weiter so! Es macht Film- und Textdokumente wegen» dämonische Holzskulptur, die Kinder l’exposition montre des images de immer wieder Spass, Neue Luzerner Zeitung erschreckt.» joie, d’enthousiasme et d’espoir.» hier zu sein. Und Berner Oberländer Le Nouvelliste jetzt ab zu den Postkar- «Die Ausstellung vertraut ten im Shop.» erfolgreich auf ihr um- «Die Ausstellung zeigt grossformatige fangreiches und attraktiv Fotos von afghanischen Frauen, die «Beaucoup d’émotion aufbereitetes Archivma- erstmals auf den Skiern stehen et de plaisir, le tout terial» oder von einheimischen Kindern couronné d’admiration Basler Zeitung und Jugendlichen, die sich mit en visitant cette magni- einfachsten Mitteln Holzskis mit fique exposition. «Die Ausstellung zeigt, Flipflop-Fusshalterungen Un profond respect à dass das Teilen der Erleb- basteln und in einer eigenen Renn- la mémoire du Dr Jacot Guillarmod «Informativ, sehr schön die nisse mit einem Publikum kategorie starten. Ein Besuch lohnt pour son oeuvre visionaire. Verbindung alt-neu. Erstklassige Aus- schon lange zum «cou- sich auf jeden Fall.» Merci pour ce voyage.» stellung.» rant normal» Snowactive des Alpinismus gehört, «Spannende Ausstellung. So viel «Gute Ausstellung! Die eindrückli- nur die Medien haben «Das Alpine Museum zeigt rund 45 Information muss ich aber auf zwei chen Dokumente zeigen, wie auch sich im Laufe der Zeit grossformatige Fotografien von Besuche verteilen.» das Bergsteigen immer ein Ausdruck geändert.» Teilnehmern, die selbstbewusst in einer bestimmten Zeit ist. Kom- Die Südostschweiz einer eigenen Rennkategorie «Very interesting exhibition. Maybe a pliment an das Ausstellungsteam.» starten. Die Fotos werfen aber auch little sad in the end… or maybe «Die Ausstellung liefert die Frage auf, ob die «Afghan we belong to another era, the previ- «Tolle Ausstellung. Interessant die reichlich Anschau- Ski Challenge» nur ein westlicher ous one? But well done.» Entwicklung der Expeditionen ungsmaterial zur Grat- Medienhype ist oder ein zu beobachten bis zum Einzelberg- wanderung zwischen Projekt, welches die Bergregion «Lange sitzen geblieben und steiger. Gute Zusammenstellung Sinn und Unsinn Bamiyan nachhaltig verändern wird.» gestaunt.» der Medien. Kompliment!» alpinistischer Höchst- Berner Kulturagenda Jahresrückblick 9

Fenster nach Afghanistan Nationalhelden auf dem Everest

Die TRANSA Filiale in Der Helvetiaplatz voller Steinmannli Zürich wirbt im an der Museumsnacht grossen Stil für Himalaya Report

An der Museumsnacht darf man auch mal auf die Tische stehen lle de La Chaux-de-Fonds, Fonds Jules Jacot Guillarmod und Musée de l'Élysée, Lausanne Vi

Himalaya Report: Letzter Abschied von Chogori (K2), 19 02 eiz, Jules Jacot Guillarmod © Bibliothèque de la hw eubühl © Alpines Museum der Sc Kn eizer, Roswitha Strothenke, Simon hw

Das erste Foto vom K2, 19 02 Fotografien: David Sc Jahresrückblick

Himalaya Report: Dramatische Szenen am K2, 19 02

Die Jugendsession zu Gast im Alpinen Museum

An der Vernissage gab es zu reden

Die Steigeisen von Oscar Eckenstein Letzte Aufräumarbeiten vor der in der Ausstellung Himlaya Report grossen Eröffnung

Himalaya Report: Fussmarsch zum K2, 19 02 Impressionen aus der Ausstellung Himalaya Report

Fotografien: David Schweizer, Roswitha Strothenke © Alpines Museum der Schweiz, Jules Jacot Guillarmod © Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Fonds Jules Jacot Guillarmod und Musée de l'Élysée, Lausanne 11

Delegation der afghanischen Botschaft an der Biwak#11-Vernissage

Himalaya Report: Schlammflut beim Fussmarsch zum K2, 19 02

Welche Geschichten verstecken sich hinter dem Melkstuhl?

10 4 Objekte der Volkskundlerin Eugenie Goldstern in einer Auslege- Trockenfleischproduktion ordnung auf Strohballen in Graubünden

Die industrielle Produktion von Himalaya Report: Rast unterhalb des Bündnerfleisch in einem Camp IX auf dem Baltorogletscher, 19 02 filmischen Rundgang

Ein Stück Sammlungsgegenwart aus dem Lötschental im Biwak#09

Fotografien: David Schweizer, Thomas Kern © Alpines Museum der Schweiz, Jules Jacot Guillarmod © Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Fonds Jules Jacot Guillarmod und Musée de l'Élysée, Lausanne Fotografie: Adolf Reist, Träger im Lager 3, Mount Everest, Nepal, Schweizerische Himalaya-Expedition 1956 © Alpines Museum der Schweiz und SSAF

BESUCHEN SIE DAS ÄLTESTE RUNDBILD DER WELT!

28.3.–29.11.2015

Marquard Wocher, Panorama von Thun und dessen Umgegend, 1809–1814, Depositum Gottfried Keller-Stiftung, Kunstmuseum Thun © Gottfried Keller-Stiftung, Foto: Christian Helmle / Aussenansicht Thun-Panorama, Foto: Christian Helmle

Thun-Panorama, Schadaupark, CH-3602 Thun, www.thun-panorama.com, Öffnungszeiten: Di–So 11–17 Uhr, Mo geschlossen

Hier UND Jetzt HIER UND JETZT

Verlag für Kultur und Geschichte

säntis

Roland Flückiger-Seiler BERG Berg mit bewegter Geschichte

AdiKälin HOTELS Bilder von Alessandro della Bella zwischen Alpweide und Gipfelkreuz Alpiner To urismus und HIER UND JETZT Hotelbau 1830–1920

Kronleuchter vor der Jungfrau

Mürren – eine Tourismusgeschichte

Herausgegeben von Patrick Feuz HIER UND JETZT

Säntis Berghotels Kronleuchter Das Binntal Berg mit bewegter zwischen Alpweide vor der Exkursionen durch Geschichte und Gipfelkreuz Jungfrau die Zeit Jetzt Mitglied werden oder spenden Alpiner Tourismus Adi Kälin, mit Mürren – eine Gerold Koller und Hotelbau www.mountainwilderness.ch Bildern von Tourismusgeschichte 344 S., 128 Abb., Alessandro Della 1830–1920 Halbleinenband Patrick Feuz (Hg.), Tel. 031 372 30 00 Bella Roland Flückiger- Fr. 49.– Beiträge von Sarah Seiler [email protected] ca. 250 S., 220 Abb., Nowotny, Roland 2. Auflage ca. 300 S., 330 Abb., gebunden, mit Flückiger-Seiler, IBAN CH2509000000200052205 gebunden, mit Bereits erschienen Schutzumschlag Daniel Di Falco Schutzumschlag Kontonr. 20-5220-5 ca. Fr. 69.– 304 S., 360 Abb., ca. Fr. 89.– Erscheint Mai 2015 gebunden Erscheint Mai 2015 Fr. 69.– Postfach, CH-5405 Baden, Bereits erschienen +41 56 470 03 00, Bestellungen per E-Mail: admin@ hierundjetzt.ch BÜCHer Mit WeitBLiCK UND tieFGANG Engagement 15

Das Alpine Museum der Schweiz ist breit abgestützt. Wir danken allen Geldgebern und Partnern des Jahres 2014 für die wichtige Unterstützung und die gute Zusammenarbeit. Finanzen Le Musée Alpin Suisse bénéficie d’un large soutien. Nous remercions tous ces dinateurs et partenaires 2014 pour leur AUF FESTEM important soutien et pour leur bonne collaboration. BODEN

2012 bis 2013 hinkte das Finanzie- Personal rungskonzept des Alpinen Museums dem Betriebskonzept hinterher. STIFTER Felix Weiss, Otten- Das Alpine Museum startete seinen UND TRÄGER/ bach, Brisen AUSGESTIEGEN neuen Betrieb mit alter (Unter-) Frewitt Maschinen- Finanzierung und schrieb zweimal HAUPT- fabrik AG, Monique PARTNER Antiglio, Granges- 2014 gab es im Alpinen Museum kaum sechsstellige Defizite. 1420 sind Paccot, Piz Buin die Finanzen erstmals im Lot. Die 2011 BETRIEB UND Personalwechsel. Es sei denn, Geographische feste Fristen beendeten ein Arbeitsver- beschlossene und ab 2014 wirksame PROJEKTE ring, Delft (NL) Gesellschaft Bern, Erhöhung des Betriebsbeitrages Nicole Niquille, PATRONATS- hältnis. Dies war der Fall bei Bundesamt für Kultur Faulhorn Charmey Christine Strauss, die nach 13 Jahren des Bundes greift. Das Alpine Museum Kanton Bern Georg Budmiger, Bern, Samuel und Sonja KOMITEE Familie Loretan, schreibt schwarze Zahlen. Das Stadt Bern Wildhorn Estoppey, Bellmund, PRÄSIDENT Mitarbeit am Empfang und im Shop Crésuz Betriebsergebnis 2014 schliesst bei Schweizer Alpen-Club Geotest AG, Zolli- Oberaarhorn Adolf Ogi, in Pension geht. Sie wird das Hans Jörg Bühler- kofen, Samuel Wahlen, alt Bundesrat Lucia Reinert einem Aufwand von rund 2,25 Dové, Luzern und Museum künftig vermehrt mit ihren Sieben Hengste Münsingen, (Vermittlung & Millionen Fr. mit einem Ertragsüber- Susanne Frei- Enkelkindern besuchen. Eben- Gerda Krammer- Fiescherhörner MITGLIEDER Veranstaltungen) schuss von 120 000 Fr. Dabei war 2014 PROJEKT- Kleiner, Meggen falls per Ende Jahr beendete Sutter, Untereng- Schweizerische Pascale Bruderer Gian Suhner Staatsarchiv des kein einfaches Jahr. Das Museum PARTNER stringen, Gitschen Stiftung für Alpine Wyss, (Wissenschaftli- Franziska Ruoss als Assistentin Kantons Nidwalden, erreichte mit seinen alpinistischen Grindelwald Touris- Forschung, Bern, Ständerätin SP che Mitarbeit, ab Fundraising / Partnerschaften ihren Stans Ausstellungsprojekten weniger mus, Eiger Salbitschijen Stefan Engler, 01.05.2014) befristeten Einsatz im Alpinen Ursula Futschik, Bern Hanna Bodmer- Seilbahnen Schweiz, Ständerat CVP Marc Zünd (Technik, Besucher und Unterstützung als HIMALAYA Matthias Trommer, Museum. Sie übernimmt neu eine Widmer, Münsingen, Bern, Les Diablerets Art Furrer, Bergführer ab 01.07.2014) im Vorjahr. Entsprechend entstanden REPORT Muri b. Bern Dramaturgieassistenz bei Konzert Aiguilles du Tour Susi Steiner-Lehmann, und Hotelier Mindereinnahmen bei Eintritten Association Jules Ulrich Brägger, Stein Theater Bern, wechselt also nur in die Hans-Peter und Silvia Gümligen, Alec von Graffenried, EMPFANGSTEAM Jacot Guillarmod Toni Fahrni, Murten und Drittmitteln (–140 000 Fr.). Sie Ernst-Hefti, Bern, Niederhorn Nationalrat Grüne Silvia Brian Nachbarschaft. Michelle Huwiler, Bibliothèque de la Familie Anderegg, konnten aber durch rigorose Schwarzhorn (Beatenberg) Hans Hess, Beatrice Leisi wissenschaftliche Mitarbeiterin Ville de La Meiringen Sparmassnahmen mehr als kompen- Heinz und Marianne Therese Erni, Bern, Ständerat FDP Sophie Meyer für die Ausstellungsprojekte «Helvetia Chaux-de-Fonds Robert Rinderknecht, Köchli, Muri b. Bern, Rimpfischhorn Gabi Huber, Christine Strauss siert werden. Für den grössten Burgergemeinde Bern Stäfa Club» und «Himalaya Report» Napf Thomas und Elisabeth Nationalrätin FDP (15.04.2001 bis ausserordentlichen Ertrag von rund Cinémathèque suisse Charles Vonlanthen, und in dieser Rolle auch Mutter- Heinz Zumbühl, Tschopp, Ettingen, Roland Huber, 30.09.2014) 50 000 Fr. sorgte der Freundes- DEZA Muri b. Bern schaftsvertretung für die bis Februar Herrenschwanden, Piz Linard Tourismusexperte Musée de l’Elysée, Sektion Jorat BE Biel kreis. Die Fördervereinigung wurde Galenstock Treuhand Lehmann Bruno Jelk, Rettungs- REINIGUNGSTEAM abwesende Ausstellungskuratorin Lausanne SAC, Biel 2014 aufgelöst bzw. in die neue Ida Sutter, Grindel- AG, Bern, chef Air Zermatt Maribel Alvite Barbara Keller, konnte ihren Muséum d’histoire Elsbeth Binggeli, Thun Gönnerstruktur überführt. Das wald, Männlichen Breithorn (Mürren) Werner Luginbühl, Simona Dos Santos befristeten Einsatz glücklicherweise naturelle, Neuchâtel Oswald Merz, Bern Jürg und Coni Schwei- Urs und Isabelle Leiter Public Affairs Maciel gesamte Vereinsvermögen floss 1420 Sandoz Familienstif- Eidgenössische Tech- bis zur Eröffnung von «Himalaya zer, Davos Wolf- Gasche, Schweizerische Gisela Gerber dem Museum zu; es wird dem tung nische Hochschule Report» Ende April verlängern. Als gang, Piz Vadret Fraubrunnen, Altels Mobiliar Versiche- (14.12.2009 bis Stiftung für hochalpine Zürich, Zürich Innovationsfonds gutgeschrieben und Karl Erni, Bern, Zinal- Urs und Paula Kneu- rungsgesellschaft 30.06.2014), Ausstellungsguide in «Himalaya Forschung SSAF Museum für Komm- dient künftig der Entwicklung der rothorn bühl, Fraubrunnen, AG Cristina Roman Report» bleibt sie dem Alpinen swisspor unikation, Bern neuen Dauerausstellung. Der Anteil Kulturkommission Muri Combin de (bis Februar 2014) Marcel Ruch Museum bis auf Weiteres erhalten. TRANSA Vreni Aerni, Brem- b. Bern, Brienzer Corbassière Bruno Messerli, der öffentlichen Finanzierung garten b. Bern Schliesslich kam und ging auch Rothorn Urs und Regina Geografisches PRAKTIKA betrug 2014 70 %, der Eigenfinanzie- Annemarie Geissbüh- Verena Gerber-Menz, die das Samm- Kurt und Annemarie Schallberger, Gock- Institut Bern Stéphanie Berger rungsgrad (private und eigenerwirt- ler-Lanz, Biel Fabio Pedrina, lungsteam mit einem befristeten BIWAK#09 Helfer Gasser, Bolli- hausen, (1.4.2013 bis schaftete Erträge) entsprechend 30 %. Landi Schwarzenburg gen, Brunegghorn Gletscherhorn alt Nationalrat SP 14.1.2014) Projekteinsatz verstärkte. Österreichisches Lilian Zaugg-Bühler, Valiant Bank, Bern, Kathy Riklin, Daniela Nowakowski Museum für Volks- GÖNNER- Bottighofen und Blüemlisalphorn Nationalrätin CVP (20.4.2013 bis kunde, Wien INNEN UND Karin Naville, Bern, Vreny Gubelmann, Bernhard Russi, 28.3.2014) Schweiz. Sperrmüll- Cristallina Liebefeld, Skiexperte und Franziska Ruoss EINGESTIEGEN AUS FREUNDEN museum, Ried GÖNNER Marco und Käthi Uri-Rotstock ehemaliger (6.1. bis 31.12.2014) Stiftung für Volkskun- Gönnerinnen und Boldini-Steck, Brügg, Olympiasieger Gian Suhner WERDEN deforschung in der Gönner unterstützen Pizzo di Claro Jean-François Steiert, (1.10.2013 bis Neu ins Team kam im Mai mit einer Nationalrat SP Schweiz das Alpine Museum Margret Wasserfallen, STIFTUNGS- 30.4.2014) befristeten 50 %-Projektanstel- GÖNNERINNEN mit regelmässigen Bern, Doldenhorn Hans Stöckli, Stände- Beat Zimmermann lung Gian Suhner, der bereits sein Beiträgen in unter- Markus Spring, Spiez, RAT ALPINES rat (seit Mai 2014) (ab 1.3.2014) Praktikum im Alpinen Museum UND GÖNNER schiedlicher Höhe. Stockhorn (Thun) MUSEUM DER Alexander Tschäppät, BIWAK#10 Wir sind für kleine Max und Irène Gsell Stadtpräsident ZIVILDIENSTLEISTENDE geleistet hatte und nun als wissen- Gelbes Haus, Flims und grössere Beiträge Stiftung, Bern, SCHWEIZ von Bern Samuel Bühlmann schaftlicher Mitarbeiter bis Oktober Der Freundeskreis des Alpinen Grischuna AG, Chur- dankbar. Die Gönner Breithorn PRÄSIDENT Benedikt Weibel, Michael Gerber 2015 für das kommende Film- Museums ist nicht mehr. Er entstand walden Hochalpin 2014 (Lötschental) Paul Messerli, em. Ex-SBB-Chef Matthias Graf Metzgerei Hatecke, projekt arbeitet. Er absolviert parallel 1996 aus der Not. Der damalige (mit Beiträgen ab 500 Monika und Ruedi Professor, Geo- Kurt Wüthrich, Lukas Imfeld dazu eine Regie-Assistenz beim Scuol Fr.) werden in alpha- Wälti-Stampfli, Zolli- grafisches Institut Nobelpreisträger Simon Lanz Museumsdirektor Georges Budmiger Proviande, Bern betischer Reihenfolge kofen, Weissenstein Universität Bern Chemie Nihad Nasupovic Schweizer Fernsehen. Neu ausgerich- mobilisierte Freunde und Sympa- Surselva Tourismus samt ihrem Gönner- Monique Walter, Bern, Rolf Zinkernagel, Alan Romano tet und personell verstärkt, wurde thisanten, weil das Museum dringend berg aufgeführt: Niesen VIZEPRÄSIDENT Nobelpreisträger Niklas Stettler Mitte Jahr die Museumstechnik. Neu Unterstützung brauchte, ideelle Naturfreunde Schweiz, Franz Egle, Consultant Medizin Philip Strub im Team ist ab Juli mit einem und finanzielle. Der Freundeskreis BIWAK#11 Albert Schluep, Biel, Bern, Helsenhorn 60 %-Pensum Marc Zünd, der künftig Oekopack AG, Spiez, wuchs rasch auf rund 200 Mitglieder Bamyan Ski Club Silberhorn vor allem für die Ausstellungs- flagprint, Liebefeld Allianz Suisse, Grand Muveran an. Er setzte ein Zeichen, dass Swiss Ski Generalagentur Paul Messerli, Grafen- technik verantwortlich sein wird. Er sich eine engagierte Öffentlichkeit St. Moritz Tourismus Peter Kofmehl, Bern, ried, Matterhorn arbeitet in einem weiteren Teilzeitpen- hinter das Museum und dessen Wetterhorn Peter Heitzmann, sum für das Museum Rietberg. Willi Auftrag stellte. 2004, unter Leitung von Andreas Schild, Bern, Monte Leone Duss, bisheriger Haus-, Veranstal- Museumsdirektor Urs Kneubühl, BÜCHER- Ittigen, Rosenhorn Peter und Elisabeth tungs- und Ausstellungsallrounder, Annemarie Fügli- Schürch, Muri b. engagierten sich viele Freundeskreis- BERGE Hächler, Unterent- Bern, Schreckhorn spezialisiert sich neu auf den Bereich Mitglieder zusätzlich für die Fundrai- Kornhausbibliotheken felden, Gemsstock Peter und Mette Jost, Haus- und Veranstaltungstechnik sing-Aktion der Bergfenster-Paten- Münstergass-Buch- Appenzeller Alpen- Belpberg, und reduziert sein Pensum auf 60 %. schaften. Spender konnten mit handlung bitter AG, Appenzell, Mettenberg Zusätzlich konnten für die Veranstal- einem Sonderbeitrag ein Museums- Geiger Druck AG PH Bern, Institut für Ebenalp tungstechnik neue externe Mitar- fenster «kaufen» und erhielten Fondation Bank EEK, Bern, Medienbildung, beiter gefunden werden, die das Jan Michalski Finsteraarhorn Bern, Blüemlisalp- im Gegenwert einen Bergnamen Beat und Brigitte Wyssi Frou Technikteam des Alpinen Museums «geschenkt». Die überaus erfolgreiche Schwabe, Ittigen, Philippe und Anita bei Bedarf unterstützen. Lucia Reinert, Aktion wurde in den folgenden Jahren DONATORIN- Spillgerten Choffat, Rüttenen, seit 2013 verantwortlich für Veranstal- wiederholt und etablierte neben NEN UND Beatrice Lanzrein Barrhorn tungen und Vermittlung, wird neu dem Freundeskreis einen zweiten Kaltenrieder, Herren- Primus und Pia Mullis, MITGLIEDER TECHNIK, ab 2015 auch die Veranstaltungsreihe Liebefeld, TEAM Spenderkreis. 2014 wurden nun DONATOREN schwanden, Crasta Sibylle Birrer, Amt für FREIE MITARBEITER BücherBerge leiten. Die Reihe Mora Spitzmeilen Kultur Kt. Bern, Raphaela Bigler Matthias Daprà die beiden Spenderorganisationen in DER SAMM- Bernhard Bichsel, Privatklinik Wyss, Leiterin Kultur- (Administration) (ab 1.9.2014) präsentiert 8–12 Mal jährlich neu die neue Gönnerstruktur von LUNG Morges, La Dôle Münchenbuchsee, förderung deutsch Luzia Carlen Marco Fedeli erschienene Bergbücher einem voralpinen, alpinen und hochalpinen Klaus Oberli, Wabern Brigitta Ammann, Glärnisch Catherine Borel, (Sammlungen) (ab 1.9.2014) interessierten Publikum. Schliesslich Gönnerinnen und Gönnern überge- Beatrix Lang, Luzern Bern, Piz Corvatsch Rosemarie Frick, ehemalige Vizeprä- Willi Duss (Technik) Frank Gfeller kamen und gingen 2014 eine Schar führt. Die Idee der Bergpatenschaften Juri Jaquemet, Bern CAS Section Delé- Zürich, Säntis sidentin SAC Verena Gerber-Menz (bis 16.6.2014) von hervorragenden Zivildienstleisten- Jürg und Marianne mont, Albrunhorn Rudolf Plüss, Schaff- Urs Gasche, Fürspre- (Assistenz Samm- Julian Riederer wird bei den hochalpinen Gönnern Pfammatter-Schmid, Christoph Reichenau, hausen, cher, Nationalrat lungen, 13.5. bis (ab 20.12.2014) den, ohne die das Alpine Museum mit Erfolg weitergeführt, viele Bern Bern, Dent de Jaman Piz Sesvenna Markus Keusen, 13.8.2014) nicht funktionieren könnte. Dies waren Freunde sind inzwischen Gönner Schweizer Alpen-Club Christoph Spoerry, SAC Sektion Aarau, Berufsschullehrer, Beat Hächler VERMITTLUNGSTEAM in den Bereichen Museumstechnik geworden. Der Freundeskreis hat sich SAC, Geschäftsstelle Horgen, Piz Duan Schneestock Schule für Gestal- (Direktion) Lea Bähler und Marketing / Kommunikation am 15. Mai zu seiner letzten Haupt- SAC Sektion Bachtel, Stefan Hächler Bern Daniel und Käthi Uhl- tung Raphaela Bigler Samuel Bühlmann, Michael Gerber, versammlung getroffen und das Simone Weber mann, Bremgarten, Clariden Marcel Kugler, (Sammlungen) Susanne Glättli Matthias Graf, Lukas Imfeld, Simon Schmid, Ebnefluh SAC Sektion Basel, Finanzexperte, Eidg. Nicole Herzog Michelle Huwiler Vereinsvermögen von rund Fr. 50 000 Avry-sur-Matran Elisabeth Bäschlin, Weisshorn Hochschulinstitut für (Administra- Daniela Nowakowski Lanz, Nihad Nasupovic, Alan Romano, dem Museum überwiesen. Es wird Sektion Basel SAC, Bern, Faulhorn SAC Sektion Basel- Berufsbildung tion & Booking) Clarisse Mühlemann Niklas Stettler und Philip Strub. gezielt dem Aufbau der neuen Basel Enza und Hannes land, Gwächtenhorn Martin Rickenbacher, Michelle Huwiler Gian Suhner Wechsel gab es zusätzlich im Dauerausstellung, dem Projekt Ortsmuseum Flawil, Walz, Worb, SAC Sektion Bern, Kartenhistoriker, (Wissenschaftliche Peter Stettler Patronatskomitee und im Stiftungsrat «Basislager», zugute kommen. Damit Degersheim Tannhorn Veteranengruppe, Wissenschaftlicher Mitarbeit, 1.10.2013 Ursula Wetter Paul Messerli, Erich und Hanna Fünffingerstöck Mitarbeiter swissto- bis 30.4.2014) des Alpinen Museums. Im Patronats- setzt der Freundeskreis auch nach Grafenried Frauenfelder, Thun, SAC Sektion Einsie- po Bundesamt für Barbara Keller EXTERN komitee löste Ständerat Hans Stöckli seiner Auflösung sein Engagement für Kaspar Woker, Muri Mittaghorn deln, Fluebrig Landestopografie (Ausstellungen), Edith Aebi seinen Berner Ständeratskollegen das Museum und dessen Sammlung b. Bern Erika Bodmer und Urs SAC Sektion Manegg, Fritz W. Tschanz, Helen Moser (Betrieb / (Restaurant las alps) Werner Luginbühl ab. Im Stiftungsrat wirksam fort. Dafür und für die Trudi Wyss, Thun Braunschweiger, Piz Badus / Six Berufsschulinspektor Empfang & Shop) Treuhandbüro nahmen neu Sibylle Birrer, Leiterin jahrzehntelange Unterstützung Elisabeth Bühler, Bern Herbligen, Mönch Madun Jerun Vils, Geschäfts- Petra Müller Lehmann AG Bern Kulturförderung deutsch im gebührt dem Freundeskreis, seinem Delft University und Breithorn SAC Sektion Pilatus, führer Schweizer (Fundraising) (Buchhaltung) of Technology, (Zermatt) Pilatus Alpen-Club Melanie Oberli Treuhandbüro Markus Amt für Kultur des Kantons Bern, und Vorstand unter Leitung von Department of Geo- Erwin Reinhardt, Muri, SAC Sektion Toggen- Hannes Walz, Rechts- (Kommunikation& Spring, Spiez Catherine Borel, ehemalige Vize- Monique Walter und den engagierten science & Enginee- Sanetschhorn burg, Churfirsten anwalt und Notar Marketing) (Revision) präsidentin des SAC, Einsitz. Vereinsmitgliedern, ein grosser Dank. Sammlung

Equipment

Set verschiedener Klemmgeräte, Karabinerhaken, Klemmkeile, Expressets Outdoor-Dampfkochtopf, gebraucht bis etc., Nachlass E. Loretan 2003, Nachlass E. Loretan 23-teiliges Picknick- und Kochset, 1930er Jahre

Hochgebirgsmaske, um 1995, Nachlass E. Loretan

Allroundpickel der Expeditionen zum Lhotse 1994 und zum 1997, Nachlass Erhard Loretan Bergschuhe «Phantom 8000» von Scarpa, um 2010, Nachlass E. Loretan 2 Gurte mit Eisschrauben, um 2000, Nachlass E. Loretan

Geschichten

Gipfelbuch Schesaplana 1917 – 1919, Hüttenbuch Berghaus Diavolezza, 1965 – 1968, Sektion Pfannenstiel SAC mit Eintrag von Reza Pahlevi (Schah von Persien) und Farah Pahlevi von 1967

Postkarte von Albert Eggler vom Basislager am Mount Everest, 24.4.1956 Signierte Autogrammkarte von Luis Trenker, um 1950

Führerbuch von Rudolf Wyss, 1908 –1955

Historische Ansichtskarten mit Sujets aus den Schweizer Bergen, 1910 – 1960 Tourenbuch der Sektion Jorat BE Biel, 1939 –1943

Über 30 Schenkungen konnte das Alpine Museum der Schweiz 2014 entgegennehmen

Highlights sind neben dem Nachlass des Extrem- Holzstäbe mit eingekerbten Zeichen, die bis Geschenk der ETH Zürich. Zu den Neueingän- platten-Sammlung und eine Glasdia-Sammlung bergsteigers Erhard Loretan und der Schenkung ins 20. Jh. in bäuerlichen Gesellschaften als Ur- gen gehören weiter zwei geologische Reliefs von aus den 1950 bis 1970er Jahren. Ein Postkartenal- Melchior Anderegg die Tesselsammlung des kunden dienten. Mit den Kerben wurden Rechte Xaver Imfeld, ein Skizzenbuch des Ingenieurs bum mit 150 Alphornsujets von 1900 –1990 wurde Futterbauwissenschaftlers und Ethnographen und Pflichten, sowie Guthaben und Schulden und Rhonegletscher-Vermessers Philipp Gosset, käuflich erworben. Gottlieb Stebler (1852– 1935). Tesseln sind festgehalten und überliefert. Die Sammlung ist ein Gipfel-,Touren-undFührerbücher,eineStereoglas- 17

penweise digital erfasst und inventarisiert. Für Erschliessung mehrere Publikationen ist Fotomaterial aus dem Bestand Brügger bereits bestellt. Im Sommer des Fotoarchivs 2015 gibt das Alpine Museum in der Ausstel- lungsbox Biwak erstmals Einblick in den der Kunstanstalt Brügger-Bestand. Die Ausstellung «Bikini in den Bergen» zeigt Ansichten von Hotel-Swim- Brügger mingpools in den Alpen. Für die weitere Er- schliessung des Brügger-Bestandes folgt 2015 Die Aufarbeitung des Fotoarchivs der Kunst- eine weitere Fundraising-Aktion. anstalt Brügger in Meiringen machte 2014 dank Fortschritte in der Bestandeserschliessung der finanziellen Unterstützung vom Bundesamt machte ebenfalls die Sammlung des Bergfoto- für Kultur (BAK) grosse Fortschritte. Die Kunst- grafen Paul Montandon (1858 – 1948). Rund anstalt Brügger existierte von ca. 1880 bis 1994. 1500 vom Zerfall bedrohte Kunststoffnegative Sie machte sich insbesondere mit Auftragsfoto- konnten in hoher Qualität digitalisiert und grafie für den Tourismus einen Namen. Gut inventarisiert werden. Die Arbeiten werden 10000 Fotonegative wurden inzwischen grup- 2015 fortgesetzt.

engsten Familienangehörigen auch das Musée gebührend gefeiert. Der Publikumsandrang Nachlass des gruérien in Bulle. Der «Fonds Loretan» besteht und das Medienecho waren gross. Printme- Führerbuch und aus gut 200 kg Bergsteigerausrüstung und -klei- dien, Radio und Fernsehen berichteten in der Extremberg- dung, rund 30000 Fotos, 40 Tourentagebü- gesamten Schweiz, insbesondere aber in der Briefe von chern, über 200 Tonbandaufzeichnungen und Westschweiz. Das Interesse am Nachlass und steigers Erhard Filmen der Touren und Expeditionen Loretans an der Person Erhard Loretan hält weiter an. Melchior Anderegg in den Alpen, den Anden, in Alaska, Grönland Deshalb bietet das Alpine Museum auf Anfrage Das Führerbuch des wohl berühmtesten Schweizer Loretan und Neuseeland, im Himalaya und im Karako- Gruppenführungen im Sammlungsdepot an, Bergführerpioniers, Melchior Anderegg (1828 – 1914), rum. Mit der Übernahme dieses Bestandes die einen ersten Einblick in den Nachlass Lore- ist neu im Sammlungsbesitz des Alpinen Museums. Im übernommen gewinnt die Sammlung von Nachlässen berüh- tan geben. Das gilt ebenfalls für weitere Bestän- November schenkte die Familie Anderegg dem mter Alpinisten im Alpinen Museum weiter an de von besonderem öffentlichen Interesse wie Museum zahlreiche Dokumente aus dem Nachlass des Die Meldung machte 2014 in der Suisse Kontur. das Bildmaterial der Kunstanstalt Brügger Mei- legendären Bergführers, darunter 50 Briefe von Persön- romande sofort die Runde. Der Nachlass des ringen, die Sammlung der Volkskundlerin lichkeiten, die Anderegg auf Touren in den Schweizer tödlich verunglückten Extrembergsteigers GROSSES ÖFFENTLICHES INTERESSE Eugenie Goldstern oder die thematischen Bergen und im nahen Ausland begleitet hatte. Die Erhard Loretan (1959 – 2011) geht in die Die Übergabe des Nachlasses wurde mit Fami- Bestände zur Stereofotografie, zu Ruhm und Dokumente werden in den kommenden Monaten Deutschschweiz, ins Alpine Museum nach lienangehörigen, Freunden Erhard Loretans Ehre, zu Gipfel- und Hüttenbüchern oder zu inventarisiert, digitalisiert und archiviert. Die Bern. Möglich gemacht hat dies neben den und Vertretern aus Politik und Kultur aus Bulle Schweizer Himalaya Expeditionen. Schenkung erfolgte im 100. Todesjahr Andereggs, das in Meiringen mit einem grossen Gedenkanlass im Sep- tember gewürdigt wurde.

ALPS UNTERWEGS

Objekte aus dem Alpinen Museum sind gefragt. 2014 waren sie an Ausstellungen in Bern, Einsiedeln, Lenzburg und Mürren zu Gast. Eine Fotoserie von Lois Hechenblaikner – die das Alpine Museum 2012 ausgestellt hatte – war erneut in Ebnat Kappel zu sehen. Zwei Ausstellungen mit Fotografien und Fotopanoramen von Jules Beck wurden im Museum Grindelwald bzw. am Festival BergBuchBrig gezeigt. Über 100 Digitalisate von Fotos und Objekten aus der Sammlung des Alpinen Museums wurden auf Bestellung zur Verfügung gestellt. Die Reproduktionen entstanden für Ausstellungen, Buchpublikationen, Zeitungen, Zeitschriften, TV- und Radiosendungen, Filmprojekte, künstlerische Arbeiten sowie zu Studien- und Forschungszwe- cken. Gönnerinnen und Gönner 18

1 Hauptausstellung, 3 Biwak-Produktionen und 26 Veranstaltungen. Die Gönnerinnen und Gönner haben 2014 ein dichtes Programm Gönn möglich gemacht. Für die Zukunft wünscht sich das Alpine Museum dir einen Berg! nen nner zusätzliche Komplizinnen und Komplizen, die sich für die Erreichung der alpi Gö ch und n Ho en eine gesetzten Ziele einsetzen und damit Berge versetzen. nn wir hl eri n Wa nn ke ch Gö schen na Berg

ts re dret Va Ebenalp Piz Les Diable Gletscherhorn

Ueli Stückelberger, Direktor Seilbahnen Schweiz (SBS) Stefan Maegli, Auf der Website des Alpinen Museums stiess Geschäftsleiter Appen- ich auf folgendes: Weil uns Berge etwas Coni und Jürg bedeuten. Treffender könnte auch unsere zeller Alpenbitter AG Einstellung zur schönen Schweizer Berg- Schweizer, Davos Regina und Urs welt nicht umschrieben werden. Alle Mitar- Schallberger, Die Appenzeller Alpenbitter AG ist seit beitenden von Seilbahnen Schweiz haben Wir sind bereits seit mehreren Jahren Gön- 2012 Gönnerin des Alpinen Museums, weil einen besonderen Bezug zu den Bergen, und ner, der Piz Vadret ist «unser» Berg. Das ist Gockhausen wir hier selbst umgeben sind von Bergen Seilbahnen bilden vielerorts die Spitze der ein abgelegener, wenig bestiegener Gipfel – dem Alpstein – und von Hügeln. Unser touristischen Leistungspyramide. Da trifft zwischen Davos und dem Engadin – ähn- DasdamaligeEngagementvonUrsKneubühl, Berg ist der Äscher mit dem Wildkirchli und es sich gut, dass auch die für die Besucher lich abgelegen wie Bern… Aber wenn wir es dem ehemaligen Direktor des Alpinen Mu- dem gleichnamigen Bergrestaurant. Letzte- des Alpinen Museums die aufgeführten The- uns einrichten können, kommen wir jeweils seums, hatte uns beeindruckt. Und da uns res ziert seit jeher die Flaschenetikette des men wie Identität, Mobilität, Tourismus und gerne an die immer attraktive Gönnerver- die Geschichte des Alpinismus und des Appenzeller Alpenbitter. Mehrfach wurde Kultur auf unsere Branche voll und ganz zu- anstaltung. Lebens in den Bergen sowieso interessiert, mir in Form von Fotos und tollen Kommen- treffen. war es rasch klar, dass wir uns hier enga- taren von Bekannten «rapportiert», wenn Wir waren sogar zwei Mal an der Ausstel- gieren. Das neue Alpine Museum ist pfiffig, sie den Äscher mit unserem Firmennamen Aber nicht nur das verbindet Seilbahnen lung «Helvetia Club» und wir erinnern uns spannend, überrascht mit Themen und Auf- auf der Fensterfront im Alpinen Museum Schweiz mit dem Alpinen Museum. Es gibt an Ausschnitte zur Frauenfrage, die Küche, bereitung ohne jeden Museumsgroove und entdeckt haben. auch einen ganz praktischen Grund: Unsere die interessanten filmischen Porträts der drei lädt mit dem Restaurant zum Verweilen ein. Büros befinden sich nur ein paar hundert Alpinistinnen und natürlich an den Raum Das Alpine Museum ist für mich der gelun- Meter vom Museum und damit vom Restau- mit den sprechenden Kissen. Ein gesamthaft «Helvetia Club» und «Himalaya Report» gene Versuch, den Städterinnen und Städ- rant «las alps» entfernt. Es liegt also sprich- sehr gelungenes Konzept. haben wir je zwei Mal besucht. Helvetia tern die Berge näher zu bringen: Der Berg wörtlich «nahe», dass sich unsere Mitarbei- Club war voller Überraschungen in der Aus- kommt zum Propheten. Die Neuausrichtung tenden oft und gerne privat oder nach mehr Das Alpine Museum ist für uns ein moder- stellung und mit den Veranstaltungen. Bei halte ich für gelungen, seither ist das Alpine oder weniger aufwühlenden Sitzungen Rich- ner Ort, der die Berge und vor allem das Himalaya Report hat uns beeindruckt, wie Museum präsent. Man hört und liest darü- tung Alpines Museum aufmachen, um dort Erlebnis Berg, aber auch die Kultur der Ber- sich die Beziehung zwischen den Medien ber. Man spürt sehr wohl, dass da ein neuer durchzulüften und neue Energie zu tanken. ge in die Stadt bringt. Die Neuausrichtung und dem (Extrem-)Bergsteigen gewandelt Geist eingezogen ist. halten wir für sehr erfolgreich und wegwei- hat; von der nachträglichen Berichterstat- Uns bedeuten nicht nur Berge mit ihren send. Gäbe es ein solches Museum nicht, tung über eine vollzogene Besteigung zur Ich kann einen Besuch ins Alpine Museum Seilbahnen etwas, sondern auch das Alpine man müsste es gründen. Wir würden einen Regie und Inszenierung des Bergsteigens empfehlen, weil mir die Art gefällt, wie mit Museum. Deshalb engagieren wir uns seit Besuch im Alpinen Museum empfehlen, selbst – und wie unaufdringlich und doch dem alpinen Thema umgegangen wird. Und längerer Zeit als Gönner und freuen uns, das weil es Überraschendes und Faszinierendes prägnant dies in der Ausstellung zum Aus- dann ist ein Besuch der Stadt Bern sowieso auch weiterhin zu tun. zu entdecken gibt – ein Besuch bereichert. druck kam. immer wieder schön.

WERDEN AUCH SIE GÖNNERIN ODER GÖNNER Unterstützen Sie das Alpine Museum der Schweiz jährlich mit einer der folgenden Optionen: voralpin alpin hochalpin CHF 50.– CHF 100.– ab CHF 500.–

2 Freieintritte ins alps Einladung zu den Vernissagen 2 Freieintritte ins alps Sonderführung in einer 1 Jahr freier Eintritt in die Ausstellungen sowie ermässigter Regelmässige Informationen zu den Ausstellungen Ausstellung oder der Sammlung Einladung zu den Eintritt zu Veranstaltungen Einladung zur Vernissagen Regelmässige Informationen alps-Gönnerveranstaltung Namenseintrag am Fenster im zu den Ausstellungen Treppenhaus 1 Exemplar des Magazins Transhel- vetica Einladung zu den Vernissagen Regelmässige ffinerie Informationen Collage: Ra O-Ton 19

Seit Jahren sammelt Werner Bellwald Sperrmüll – «Chidr» – und stellt ihn in seinem Privatmuseum aus. Das Team des Alpinen Museums besuchte ihn am 27. August 2014 in Ried im Lötschental und hörte dem Querdenker im Kranz der Berge gerne zu.

Werner Bellwald Der Kulturwissenschaftler Werner Bellwald ist als Konservator und wissenschaftlicher Leiter der LA CAVERNA / Museumszentrum Oberwallis tätig und Lehrbeauftragter an der Universität Basel. «Vom Kreuz mit diesen Kreuzen»

1. «ES IST EIN KREUZ MIT DIESEN GIPFELN», sprach der Mensch während Jahrtausenden. Und liess die müh- seligen und gefahrvollen Gebirge dort stehen, wo sie seit Jahr- 2. «ES IST DER GIPFEL MIT DIESEN KREUZEN», millionen waren. Auf und über diese Berge ging bloss, wer sprach ein spätmoderner Mensch. Die Gipfelkreuze machten 3. «BEKREUZTE GIPFEL BRAUCHT DAS LAND», musste. Handelsreisende, Söldner, Politiker, Pilger oder in der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts tatsächlich Karriere. sagen die Gipfelkreuzförderer. Was ausserhalb des Wallis kaum Bauern mit ihren Herden auf Transhumanz. Dabei genügten Im Zeitalter vor dem Helikopterflug wurden sie noch in alpins- bekannt ist, erstaunt im Wallis niemanden: Es gibt eine «Stif- für höchste Gefühle bereits die tiefsten Übergänge – die Pässe. portlicher Haltung in Einzelteilen hochgebuckelt, später flogen tung für das Gipfelkreuz». Die Stiftung wurde mit Sitz in Steg Heillos froh, wer gesund und ganz hinüberkam. Ein Reisen aus die Kreuze hoch. Die ersten Gipfelkreuze der 1940er Jahre 1993 gegründet. Der Zweckartikel lautet in der Kurzfassung: lauter Lust gab es nicht. Kurzum: Diese Berge waren ein Ärger- waren für unsere Eltern und Grosseltern mit Sicherheit ein «Errichtung und Unterhalt von Gipfelkreuzen». Das Konto nis. Und die dortige Bevölkerung oftmals auch. So dauerte es Beweis tiefster Gläubigkeit. Später, mit der wunderbaren Ver- 100020208 befindet sich auf der Raiffeisenbank. Hinter jeder eine Weile, bis sich vor vier-, fünfhundert Jahren die ersten mehrung der Kreuze von Gipfel zu Gipfel hat sich die Begeis- Idee steht bekanntlich jemand. Wer in der Mediathek Wallis Chronisten und Forscher für Lawinen, Gesteine, Gebirgstiere terung geteilt. Fakt ist, dass wir heute, nach sechzig Jahren den Autorennamen Theodor Wyder eintippt, erblickt auf dem und Alpenpflanzen zu interessieren begannen. Dabei glaubten Gipfelkreuzbaukonjunktur den Eindruck gewinnen, jeder Bildschirm an die 40 Publikationstitel vorwiegend alpinis- sie noch, die Berge seien von flammenfauchenden Drachen zweite Hügel und Hubel im Lande gleiche Golgatha. Offenbar tischen Inhalts. Der studierte Jurist, passionierte Bergsteiger und hinterhältigen Kobolden bevölkert. Selbst solche, die sich hatte diese Meinung auch der Walliser Bürger Raoul Imseng und einstige Kommandant der Kaserne Sitten ist auch Prä- für seriöse Wissenschaftler hielten, illustrierten ihre Bücher mit mit Wohnsitz – ausgerechnet – im reformierten Zürich, als er sident dieser von ihm initiierten Stiftung. Deren Mitglieder sind einschlägigen Horrorbildern – kein Wunder, zumal man in einem Leserbrief an den Walliser Boten am 7. September die Bergführer Yann Dupertuis, Hildebert Heinzmann, Heli- damals auch glaubte, auf den Meeren gebe es Ungeheuer, die 2005 fragte: «Gipfelkreuze: Wie viele noch?». Er hätte seine Norbert Wyder. Als Schriftenführer amtet Werner Schnyder. ganze Schiffe mit Mann und Maus verspeisten. Erst vor drei- Heimat kennen sollen. Schon zwei Tage später veröffentlichte Errichtet wurden Kreuze auf dem Saflisch, Dent Blanche, Fins- hundert Jahren begannen Dichter und Sänger, die Sennen und dieselbe Zeitung den Beitrag «Endlich ein Gipfelkreuz: teraarhorn, Dom, Eggerhorn, Hübschhorn, Barrhorn, wobei die Bergspitzen zu preisen. Die Schweizerreise wurde Mode Kreuzeinsegnung auf dem Breithorn». Am 13. September fan- die persönliche Mithilfe bei Kreuzsetzungen vor Stiftungsgrün- und der Aufenthalt im Bergdorf zum Geheimtipp. Wasserfälle, den die Gipfelkreuze im Leserbrief von Toni Fux einen wei- dung mitgerechnet ist. Im Kreise der Gipfelkreuzprofis erfuhr Gletscherspalten und Alpentrachten – bisher schreckenerre- teren Verteidiger. Sein Beitrag wog umso schwerer, als Fux der Gegenstand systematische Reflexion. So klärte mich der gend, barbarisch, unzivilisiert und hinterwäldlerisch – wurden selber Bergführer und mit von der Partie war, als im Juli vor Präsident der Stiftung persönlich über die historischen Vor- feierlich bestaunt und frohlockend begafft. Das Alphorn schaf- einem Jahr das vierte Kreuz auf dem Bietschhorn platziert wor- läufer auf: Zum ersten gebe es das politische Kreuz, wie Kolum- fte den Sprung in die Charts, Jodeln war nun auch im Flachland den war. Kurz, die Debatte war losgetreten. Inflation der (zu) bus eines bei der Entdeckung des neuen Kontinentes sogleich beliebt, Ringen und Steinstossen wurden chic. Wem das alpen- zahlreich errichteten Kreuze hier, Plädoyer für ein christliches am Strand errichtete. Ein zweiter Typ Kreuze verdanke seine ländische Entertainment zu seicht war, konnte sich politisch Zeichen dort. Die Pros und Contras wogten auf und ab. Trotz- Entstehung religiösen Motiven, als Zeichen der Erhabenheit engagieren, indem er zum Ärger der Gottes (die man angesichts der Na- Monarchen «Wilhelm Tell» auffüh- tur besonders empfinde). Als 1492 rte und beim Apfelschuss kräftig im Vercors bei Grenoble der Mont applaudierte. Und schon schwabbte «Ist es nicht erstaunlich, dass die Aiguille bestiegen wurde (wobei eine neue Welle städtischer Tou- technische Hilfsmittel wie Leitern, risten immer tiefer in die Alpentäler: Gotteshäuser im Tal unten immer leerer Haken und Seile zum Einsatz die Gipfelstürmer, die die Welt de- kamen), seien auf dem Gipfel drei rart in Atem hielten, dass die Jahre Kreuze zu Ehren der Dreifaltigkeit um 1850 als das Golden Age of Alpi- werden, doch die Gipfelkreuze wie die errichtet worden. In der Tat nennt nism benannt wurden. In der Tat Theodor Wyder hier handfeste Vor- wetteiferten Engländer, Deutsche, Krokusse spriessen.» läufer unserer Gipfelkreuze, ähnlich Franzosen und Italiener um jeden wie mir der Volkskundler Arnold Viertausender, dessen Erstbestei- Niederer seinerzeit sagte, der Kreuz- gung als nationale Ehre erkämpft fahrer Rotario d’Asti habe im 14. und einschlägig kommentiert wurde. Und wiederum einige dem kann mir bis heute niemand wirklich sagen, warum es zu Jahrhundert als Dank für seine Entlassung aus muslimischer Jahrzehnte später, den Spleen der Engländer variierend, kamen dieser Gipfelkreuzeuphorie gekommen ist. Ist es nicht erstaun- Gefangenschaft die Rocciamelone (3537 m) bestiegen und auf die Priester. Die erste Messe auf dem Bietschorn wurde 1940 lich, dass die Gotteshäuser im Tal unten immer leerer werden, dem Gipfel einen dreiflügligen Altar platziert. Dieses Trypti- gelesen, 1942 auf dem Aletschhorn, 1943 auf dem Dom und doch die Gipfelkreuze wie die Krokusse spriessen? In verschie- chon mit den Heiligenfiguren wird etwas Kleines gewesen sein 1944 auf dem Matterhorn. Und mit den Messen war auf einmal denen Kulturen stellen Berge etwas Besonderes dar oder sind und mit diesem Fall von transportablen «Alpinismus-Votiven» auch das Gipfelkreuz da. Doch blättern wir der Vollständigkeit gar ein Sitz der Götter. Auch in der jüdischen und christlichen gelangen wir zu weiteren Vorgängern, von denen Theodor halber nochmals um einige Jahrhunderte zurück. Ganz neu Religion spielen Berge eine wichtige Rolle, angefangen bei Wyder ein äusserst aufschlussreiches Beispiel anführt: Der war die Erfindung der Kreuze natürlich nicht. Es gab sie, die Moses auf dem Berg Sinai bis hin zur Bergpredigt. Da man auf Bergführer Albert Stucky aus Betten habe erzählt, wie bereits Präzedenzfälle. Soweit mir bekannt ist, gab es zwar kaum einem Berg dem Himmel näher ist und sich im Glücksgefühl sein Vater, ebenfalls Bergführer, auf dem Finsteraarhorn ein Kreuze auf Gipfeln, aber auf den Pässen, wo Naturgefahren der gelungenen Besteigung zweifellos auch näher fühlt, liegt kleines Kreuz aufgestellt habe. Und Theodor Wyder selbst: und Gesindel lauerten. Kreuze dienten der Orientierung im eine – auch religiös motivierte – Zeichensetzung nahe. Es sei «Ich ha immr äs chleis Chrizji im Rucksack und stelle de das Gelände, als Antenne 'nach oben', auch als Grenzmarkierun- denn, das Gipfelkreuz wäre eher ein Symbol des Sieges über üf». Zu guter Letzt noch ein bescheidener Rat: Wer sich mit gen. So soll es auf dem Lötschenpass bereits 1352 ein Kreuz die Natur. Ein von ferne sichtbarer Punkt menschlichen Ver- dem Gedanken trägt, ein Gipfelkreuz im Wallis zu errichten, gegeben haben. Es könnte also sein, dass die heutige Gipfel- mögens in einer harten Natur. Wir waren oben, seht her! Sogar sollte die Baubewilligung nicht vergessen, sonst gerät mein kreuzeuphorie formal etwas weiter in die Geschichte ein Element jener Superlative, die im Zeitalter von Guinness Kanton wieder in die Schlagzeilen und die Beamten der Bau- zurückreicht, doch haben die Gipfelkreuze von heute eine das Höchste, das Breiteste, das Längste auszeichnet, könnte da polizei, die nun endlich existieren, müssen noch Höhenzulagen ganz andere Funktion als ihre Vorläufer auf den Passüber- mitschwingen. Der Mensch will immer höher hinaus. Also beantragen. Das wäre angesichts der endlich fruchtenden kan- gängen. auch mit den Gipfelkreuzen. tonalen Sparmassnahmen doch noch – der Gipfel! Vermittlung

Geschichten aus dem Basislager Kulinarik im Museum

Wenn die Bergliebe durch den Magen geht: Essen und Trinken sind im Alpinen Museum und seinem Restaurant «las alps» fester Teil des Programms. Zur Freude des Publikums.

Nach einem Wandertag schmeckt das Essen besonders gut, auch wenn man zusammengepfercht mit unbekannten Leuten an einem Tisch in einer SAC- diskutierten über Geschmacksrichtun- Know-how Hütte speist. Im Alpinen Museum gab gen, Bissfestigkeit und Konsistenz. es während der Ausstellung «Helvetia Raphael Pfarrer, Präsident von Slow Club. Die Schweiz, die Berge und der Food Bern, moderierte die Degusta- Schweizer Alpen-Club» ein Hütten- tion und sprach über die Komplexität Das Alpine Museum der Schweiz stellt znacht der speziellen Art. Edith Aebi der Herstellung von luftgetrocknetem sein Wissen nach Möglichkeit auch anderen Institutionen und Organisatio- und ihr Team kreierten ein Dreigang- Rind-, Hirsch- und Lamafleisch. Neben nen zur Verfügung. menü und zwischen den Gängen den Produkten von einheimischen wurde Kultur serviert. Im Januar Kleinmetzgereien wurde auch Bünd- Autant qu’il est possible et comme spielten «Ils Fränzlis da Tschlin» aus nerfleisch von Bündner Grossbetrie- il l’a fait au cours de l’année ihrem Liederrepertoire. Das Streich- ben probiert, die brasilianisches Im- passée, le Musée Alpin Suisse met quintett aus Tschlin, das sich in die portfleisch verarbeiten. Und siehe da, son capital de connaissances Tradition alpiner Tanz- und Festmusik das brasilianische Bündnerfleisch à disposition d’autres institutions stellt, ist Teil der regen Szene der gefiel geschmacklich gut, die ökolo- on a pu déguster un souper de cabane et personnes. «neuen Volksmusik». Im «las alps» gischen Aspekte wurden von den Teil- d’un genre particulier. Edith Aebi et präsentierten die Fränzlis melancho- nehmerinnen und Teilnehmern jedoch son équipe ont créé un menu à trois lische Walzer und lüpfige Galopps und scharf kritisiert. plats, avec de la culture servie dans les zeigten, dass die Herkunft der ver- Domleschger Panadensuppe, Capuns, intervalles. Lors des manifestations MANDATE meintlich schweizerischen Melodien Puschlaver Marroni-Pudding und Bün- accompagnant l’exposition Biwak#10, Hinter den Kulissen im Depot über den ganzen Alpenbogen verteilt dner Nusstorte: Diese Bündnerspezia- c’est le pays des Grisons et la gastro- Luzia Carlen ist. Die Veranstaltungsreihe wurde – litäten kochte und backte eine kleine nomie alpine qui avaient la vedette. – Arbeitsgruppe Karten- angespornt durch den grossen Erfolg Gruppe mit den beiden Köchinnen Plus de 30 personnes ont participé à bibliothekarinnen/-bibliothekare – unter dem Label «Geschichten aus Paula Suhner vom Hotel Waldhaus une soirée de dégustation de viande dem Basislager» während der Ausstel- in Sils Maria und Edtih Aebi vom séchée dont elles ont discuté des bou- Beat Hächler lung «Himalaya Report» weitergefüh- Museumsrestaurant in einem Bündner quets d’arômes, de la tendreté et de la – Vorstand ICOM Schweiz rt. Die beiden Bündner Schauspieler Kochkurs. Nach der Arbeit hiess es consistance. Raphael Pfarrer, pré- – Experte Masterprüfungen Art Gian Rupf und René Schnoz zeigten dann «bumperfatscha»! Die Erfahrung sident de Slow Food Bern, a fonction- Education ausstellen & vermitteln, im September im ausverkauften Res- der Zusammenarbeit Museum und né comme modérateur de la dégusta- ZHdK taurant den Klassiker «Bergfahrt» von «las alps» zeigt: Kulinarik im Museum tion avant de détailler la complexité de – Vorstand King Albert I Memorial Ludwig Hohl, eine Parabel von zwei funktioniert bestens. Liebe geht eben la fabrication de viandes de bœuf, de Foundation BERATUNGEN Männern, die versuchen einen Berg zu doch durch den Magen. cerf et de lama séchées à l’air. En plus – Vorstand Berner Kulturagenda – Vorstand Museen Bern besteigen und auf unterschiedliche [email protected] de produits fabriqués par des bouche- – Mitglied Interacademic Commission Beat Hächler Weise scheitern. ries artisanales, les participants ont for Alpine Studies (ICAS) – Institut für innovativen Tourismus, L’heureuse association de la musique, dégusté de la viande séchée des Gri- – Mitglied Kulturkommission SAC Innsbruck BRASILIANISCHES du théâtre et d’un menu à trois plats. sons élaborée par des grandes entre- – Hearing Kultur Stadt Bern BÜNDNERFLEISCH Au Musée Alpin et à son restaurant prises du canton éponyme. L’expé- Barbara Keller – Pop Up Museum, Zermatt Auch bei den Veranstaltungen zum «las alps», boire et manger font tou- rience réalisée en collaboration avec le – Redaktion museums.ch – Sasso San Gottardo, Airolo Biwak#10 standen das Bündnerland jours partie du programme. Pour le Musée et «las alps» montre que la gas- – Jury ICAS-Tagung phil.Alp und die Alpenkulinarik im Zentrum. plus grand plaisir du public. Durant tronomie au musée est une initiative Barbara Keller Über 30 Leute kosteten an einem De- l’exposition «Helvetia Club. La Suisse, bienvenue: l’amour, bien sûr, passe par – Frauenmuseum, Hittisau (A) gustationsabend Trockenfleisch und les montagnes et le Club alpin suisse», l’estomac. REFERATE /

Gian Rupf und René Schnoz zwischen WORKSHOPS / PUBLIKATIONEN und auf den Tischen des las alps KURSE Luzia Carlen und Stefan Hächler Beat Hächler – «Sammeln in Zeiten des Umbruchs». – Inputreferat für Tagung «Ein Bericht zur Tagung «Schatzkammer Historisches Museum für Nidwalden», oder Rumpelkammer?», Museen Stans Graubünden, 4. / 5. Okt. 2013, Ilanz. – Moderation ICAS-Tagung phil.Alp, In: museums.ch, S. 68 – 73 Bern – Podium «Objekt und Inszenierung», Beat Hächler DASA Dortmund – «Grusswort». In: Schweizerische – Podium und Workshop, Hochschule Stiftung für Alpine Forschung für Angewandte Kunst, Wien 1939 – 2014, SSAF-Eigenverlag, Zürich – Referat Präsidentenkonferenz SAC – Referat für Weiterbildungsreihe der Melanie Oberli Klassik Stiftung Weimar, Weimar – Als das Milchbüchlein aus Holz – Referat Österreichischer Museums- gefertigt war. In: Schweizer tag, Bregenz Holzzeitung, Nr. 9 (2014), S. 23 – Workshop «Gegenwart sammeln», – Eine Mediengeschichte des Berg- Tagung «Ausstellen und vermitteln von steigens. In: GEG-Info. Mitteilungsblatt lebendigen Traditionen», Bern der geographisch-ethnologischen – Workshop «Wer wird Kulturvermitt- Gesellschaft Basel. Heft 2 (2014), lung machen?», Tagung mediamus, S. 17 – 19 St. Gallen Barbara Keller Barbara Keller – «Komposition und Publikum. Die – Workshop «Gegenwart sammeln», Ausstellung «Berge versetzen» Tagung «Ausstellen und vermitteln von im Alpinen Museum der Schweiz». lebendigen Traditionen», Bern In: Hin und Her. Dialoge in Museen zur Alltagskultur. Aktuelle Positionen

Lucia Reinert zur Besucherpartizipation. Transcript eiz – Workshop, das «andere» Kantons- Verlag, S. 105 – 112 hw museum, mmBE, Verein der Museen – Fotopräsentation der Szenografie im Kanton Bern «Helvetia Club» von ZMIK Studio – Workshop, GiM – Generationen im for Spacial Design. In: Exhibition Museum von Migros Kulturprozent Design. Braun Publishing, S. 86 – 71

Luzia Carlen Lucia Reinert – Workshop, das «andere» Kantons- – «Keine Angst vor dem Publikum». In: omas Kern © Alpines Museum der Sc

museum, mmBE, Verein der Museen Wechselwirkungen – Kulturvermittlung Th im Kanton Bern und ihre Effekte, Kopaed, S. 205 – 213 Fotografie: 21

den dazu eine Geschichte und kamen dadurch zu einem ungewohnten Aus- tausch. Zudem wurden Teile der Sammlung in verschiedenen öffentlichen Themen- führungen präsentiert. Gezeigt und kommentiert wurden verschiedene Objekte zum Himalaya- Bergsteigen, zur Stereofotografie oder zum Fundus der Gipfel- und Hüttenbücher. Ganz neu wird auch Einblick in den frisch erworbenen Nachlass von Erhard Loretan gegeben. [email protected]

Le Musée Alpin n’héberge pas d’expo- sition permanente en ce moment. Cela ne manquera pas de changer. Jusque-là pourtant et d’ici que ses collections soient de nouveau accessibles dans une vitrine des réserves, certains objets seront visibles par l’intermédiaire de différents moyens de communication. Ueli Brägger, paysan retraité de Stein, s’est offert dans le cadre de Biwak#09 pour initier plus de 20 adultes et en- fants à l’art de la sculpture sur bois pour la création de jouets pour enfants. Des vaches, en l’occurrence. Dans le même cadre, l’alps a exposé des objets légués au Musée dans les années 1920 par l’ethnologue Eugenie Goldstern. On a pu admirer parmi ceux-ci plus de 50 jouets d’enfants en provenance du Valais et des Grisons. Les objets de collection ont également GiM – Generationen im Museum été au centre de la manifestation «GiM – Generationen im Museum». GiM est un projet du pourcent culturel de In jedem Holz steckt eine Kuh Migros, destiné à favoriser les ren- contres entre les personnes de plusie- urs générations. Deux à deux, les 12 Das Alpine Museum zeigt derzeit kei- zehn Jahren seine erste Spielzeugkuh Museum 104 Objekte der Ethnologin. zwischen Menschen unterschiedlicher participants ont choisi dans la collec- ne Dauerausstellung. Das wird sich geschnitzt und gibt heute sogar Bäh- Darunter waren über 50 Spielzeug- Generationen in Museen. 31 Museen tion du Musée un objet qui leur a servi wieder ändern. Bis es so weit ist und Chüe Workshops. Auch im Alpinen kühe aus dem Wallis und Graubünden in der ganzen Deutschschweiz führten de base à une histoire inventée. Cet die Sammlung in einem Schaudepot Museum führte Ueli Brägger über in ähnlicher Gestalt wie die Bäh-Chüe, eine GiM-Veranstaltung durch. Im atelier a été l’occasion d’échanges als «Basislager» sichtbar wird, werden 20 Erwachsene und Kinder in einen mit welchen Kinder früher in einem Alpinen Museum trafen sich an einem insolites. Sammlungsobjekte in Vermittlungsan- Workshop zum Biwak#09 in die dazu gebauten Stall gespielt haben. Samstagnachmittag sechs ältere Per- On peut aussi dorénavant solliciter des geboten integriert. Kunst des Bäh-Chüe-Schnitzens ein. sonen der ehemaligen SAC Frauen- visites guidées de groupes pour entrer «Hier die Beine, hier die Ohren, da die Viel weiss man nicht über diese Kühe. GENERATIONEN VERBINDEN sektion Jorat und sechs Kinder. Bereits dans le monde d’Erhard Loretan, dont Hörner und hier gibt es noch eine zwei- Sie wurden früher in der Ostschweiz Auch in der Veranstaltung «GiM – bei der Vorstellungsrunde wurde klar, le fonds documentaire et iconogra- te, aber ohne Hörner». Ueli Brägger aus alten Christbäumen gemacht, oft Generationen im Museum» standen dass Berge generationenübergreifend phique a été récemment acquis par le erkenntbeiderBetrachtungeinesStück wurden sie von Grossvätern für ihre Sammlungsobjekte im Zentrum. GiM faszinieren. Die Teilnehmerinnen und Musée. On pourra ainsi se familiariser Tannenholzes sofort «Bäh-Chüe» Enkelkinder geschnitzt. Im Biwak#09 ist ein Projekt von Migros Kulturpro- Teilnehmer suchten sich danach in avec la biographie de cet alpiniste in verschiedensten Formen. Der pen- «Eugenie Goldstern. Die Sammlerin zent und fördert, wie es der Projekt- Generationen-Zweiergruppen ein exceptionnel, et parcourir du regard sionierte Bauer aus Stein hat vor und ihre Sammlung» zeigte das Alpine name vermuten lässt, Begegnungen Objekt aus der Sammlung aus, erfan- les activités de collecte du Musée.

Pecha Kucha. Ein Auftritt mit Partnerorganisationen lanciert hat und wie Otto Steiner der Firma Steiner Sarnen sich von Reisen Internationaler Tag der Berge in Marokko für seine touristischen Erlebniswelten inspirieren lässt. Insgesamt hat das Alpine Museum 40 Sekunden. Jeder Vortragende zeigt 2014 bei elf Anlässen eng mit Partnern 20 Bilder à 20 Sekunden, die Reihen- zusammengearbeitet und wurde somit folge der Bilder kann von den Vortra- bei Organisation, Kommunikation genden definiert werden. und Finanzierung von Veranstaltun- gen unterstützt. Das Alpine Museum ÜBERRASCHENDER bedankt sich herzlich bei: Schweizer BRANCHENMIX Alpen-Club, CIPRA Schweiz, Moun- Ein Ökoskihersteller, ein Bergbier- tain Wilderness, Schweizerische Stif- nance du Japon. Une présentation brauer, eine Hüttenwartin, ein Gebirgs- tung für Alpine Forschung (SSAF), dure exactement six minutes 40 secon- poet, zwei Bauern, ein Wildheuer, eine Interakademische Kommission für des. Elle est accompagnée de la projec- Heilkräutergärtnerin, ein Künstler, ein Alpenforschung (ICAS), Migros Kul- tion de 20 diapositives se succédant Erlebnisweltenbauer für Touristen, turprozent und Generationen im toutes les 20 secondes. La succession eine Bergführerin, ein Kulturveran- Museum (GiM), Bergpunkt, Slow des images est laissée à l’initiative des stalter und eine Kuhleasingbetrei- Food Bern, Limmatverlag, Rotpunkt orateurs. berin konnten an dieser Pecha Kucha Verlag, AS Verlag, Hier und Jetzt Ver- En 2014, le Musée Alpin a travaillé en ihre Projekte präsentieren. Über 100 lag und Salm Verlag. collaboration étroite avec des organi- Zusammen geht es leichter. Zum Inter- des Tages ist es, auf die Eigenheiten und Zuschauerinnen und Zuschauer erfuh- [email protected] sations partenaires pour onze manifes- nationalen Tag der Berge spannte das Probleme von Bergregionen hinzuwei- ren zum Beispiel, welche Philosophie tations, qui lui ont ainsi apporté leur Alpine Museum mit Mountain Wilder- sen. Dieses Jahr standen im Alpinen die Gebrüder Cäsar und Oliver Bürgi Ensemble, tout est plus facile. Nous soutien dans l’organisation, la commu- ness, Schweizer Alpen-Club und Museum nicht die Probleme, sondern auf ihren demeterzertifizierten Land- avons organisé en 2014 de nombreuses nication et le financement. Le Musée CIPRA zusammen und veranstaltete alpine Vorzeigeprojekte im Zentrum wirtschaftsbetrieben im Jura haben manifestations avec des partenaires. Alpin remercie sincèrement les insti- eine sehr gut besuchte Pecha Kucha. des Bergtags. Insgesamt wurden zwölf und weshalb sie immer mehr auf Le 11 décembre, c’est avec trois institu- tutions suivantes: Club alpin suisse, Der Trend ist klar: Zusammenarbeit Personen eingeladen, ihre «innovati- Direktvermarktung setzten. Oder wel- tions (Mountain Wilderness, Club CIPRA Suisse, Mountain Wilderness, funktioniert. ven Businesskonzepte», die mit den che Spezialangebote es auf der höchst- alpin suisse et CIPRA Suisse) que Fondation suisse pour recherches al- Haben Sie auch nicht gewusst, dass es Bergen zu tun haben, an einer Pecha gelegenen SAC-Hütte auf 2652 m. über l’alps a organisé un pecha kucha à pines (SSAF), Interacademic commis- einen Internationalen Tag der Berge Kucha vorzustellen. Pecha Kucha ist Meer in Graubünden gibt. Die Hütte l’occasion de la journée internationale sion for alpine studies (ICAS), Pour- gibt? Geschweige denn, dass dieser Tag ein Vortragsformat aus Japan. Damit kann sich selbstversorgen und hat des montagnes. Douze personnes y ont cent culturel Migros et Generationen ein bestimmtes Motto hat? Der «Inter- die Vorträge kurzweilig und prägnant sogar einen Saunabesuch im Angebot. présenté leurs «concepts novateurs de im Museum (GiM), Bergpunkt, Slow national Mountain Day» findet jeweils werden und es nicht zum «death by Oder, wie der Architekt Hanno business», tous en relation avec les Food Bern, Limmatverlag, Rotpunkt am 11. Dezember statt und wurde von powerpoint syndrome» kommt, dau- Schwab in Lyss sein Pop Up-Unter- montagnes. Le pecha kucha est un Verlag, AS Verlag, Hier und Jetzt Ver- der UNO vor 12 Jahren initiiert. Ziel ert eine Präsentation genau 6 Minuten nehmen mit seinem Öko-Freeride-Ski format de présentation orale en prove- lag et Salm Verlag. 4.—8. November 2015 ur, Brig lt Ku ughaus Ze

Multimediafestival zu Natur, Kultur, Freizeit und Abenteuer in den Bergen

2015 Seit zehn Jahren – ein Treffpunkt für Neugierige .6.

28 Wer sich einen Überblick über das „Montagnalibri“ des TrentoFilmfestival – aktuelle literarische, publizistische und nach Brig. Sie präsentiert rund 1000

015 filmische Schaffen zum Thema Berge Neuerscheinungen aus 30 Ländern. als Lebens- und Freizeitraum verschaf- .3.2 fen will, darf das Multimediafestival Daneben bietet die BergBuchBrig ein 27 BergBuchBrig nicht verpassen. fünfzigstündiges Programm mit Le- sungen, Vorträgen, Gesprächsrunden. Seit zehn Jahren kommt die grösste Bildprojektionen, Dokumentarfilmen, internationale Bergbuchausstellung Kleinkunst und Musik.

www.marignano.landesmuseum.ch www.bergbuchbrig.ch

DAS KLETTERMAGAZIN! MIT DEM FRESH VIEW ON CLIMBING JETZT CLIMAX AB ONNIEREN! UND BIS 60% ZU SPAREN!

DEIN ABO EINFACH ONLINE BESTELLEN UNTER: WWW.CLIMAX-MAGAZINE.COM

WWW.FACEBOOK.COM/CLIMAXMAGAZINE Seil- und Partnerschaften 23

2014 ist das Netzwerk des Alpinen Museums weiter gewachsen. Die DEZA hat sich mit einem grosszügigen Beitrag finanziell an der Ausstellung «Himalaya Report» beteiligt, die TRANSA stellte ihre Kommunikationskanäle zur Verfügung und der Spitzenalpinist Stephan Siegrist enga- gierte sich als Projektbotschafter. Ganz herzlichen Dank!

Daniel Ruedi Stephan Maselli Thomi Teamleiter Marketing Services bei Transa Politikberater und Focal Point des Klimawandel- Sigrist und Umweltnetzwerks der DEZA Für das Alpine Museum als auch für Transa sind Spitzenalpinist Die DEZA wie auch das Alpine Museum befas- die Alpen ein wichtiger Raum. Unsere Kunden sen sich mit geografischen und gesellschaftlichen üben dort ihre Outdooraktivitäten aus. Diesem Ich finde es wichtig, dass es ein Haus wiedas Randgebieten im realen wie im übertragenen Sinne. Raum Sorge zu tragen und ihn mit spannenden Alpine Museum gibt. Für die Schweiz haben BergsteigerInnen wie auch Entwicklungshelfer- Facetten unseren Kunden vorzustellen, ist Transa die Alpen einen hohen Stellenwert und dement- Innen weisen oft eine hohe Motivation sowie ein ein wichtiges Anliegen. So thematisieren wir sprechend braucht es ein Museum, das verschiede- hohes Mass an Leidenschaft und persönlichem Naturparks, engagieren uns für den Bus Alpin ne Aspekte der Alpen zeigt. Die Schweizer Alpen Engagement auf. Sie sind gewillt, Risiken und oder die Kampagne zum Wildschutz. Das Alpine und die Westalpen sind der Ursprung für grosse Gefahren einzugehen – ohne Angst jedoch und mit Museum ist für mich ein Ort, wo die Interessen der Expeditionen in der ganzen Welt. Seit der Neuaus- dem nötigen Respekt. Auch Neugier und Abenteu- Berge, deren Bewohner und Nutzer einem inter- richtung hat meines Erachtens eine gelungene erlust verbinden beide. essierten Publikum auf zugängliche Art vermittelt Verschmelzung vom Alten zum Modernen statt- Im Vergleich zu früher macht das Museum heute werden. Zudem erscheint mir das Restaurant im gefunden. Als ich als Ausstellungs-Botschafter für einen erfrischend jungen Eindruck. Dazu trägt Stile einer modernen SAC-Hütte ein geeigneter «Himalaya Report» einen Einblick ins Museum be- die gesamte Innengestaltung bei. Bei «Himalaya Treffpunkt. kommen habe, hat mir gefallen, wie sich alle Mitar- Report» ist mir die enorme Wandlung der Bericht- Bei «Himalaya Report» gefielen mir die Präsen- beitenden über ihre Ressorts hinaus geholfen ha- erstattung eindrücklich in Erinnerung geblieben. tation der Tagebucheinträge des Jules Jacot Guil- ben. «Himalaya Report» hat viel mit mir selbst zu Die moderne Kommunikation hat die entlegends- larmod und wie spannend seine Bilder animiert tun: In den Landschaften des Himalaya erkenne ten Winkel der Erde erreicht und vernetzt uns wurden. Für mich war das interessant, weil ich ich mich selbst. Es berührt mich zu sehen, wie global. Wir sind in der Lage, aussergewöhnliche selber schon im Kashmir unterwegs war. Auch die Bergsteiger früher unterwegs waren. Ausserdem Leistungen im Bergsteigen – oder auch den Ein- pointierten Aussagen von Reinhold Messner zu war es interessant zu erfahren, dass sich die satz von «EntwicklungshelferInnen» – direkt von der Entwicklung der Expeditionen sind in starker Alpinisten bereits 1902 verkaufen mussten und zuhause aus zu verfolgen. Erinnerung geblieben. Sponsoren die Expeditionen unterstützten. Bisher Wer das Alpine Museum noch nie oder schon Für die ganze Familie gibt das Alpine Museum dachte ich, dass die Entwicklung der Vermarktung länger nicht besucht hat, wird es kaum wieder einen spannenden Einblick in den Lebensraum sual Impact Vi mit Reinhold Messner ihren Anfang genommen hat. erkennen. Die Aktualität und die packende Auf- Alpen. Selbst als interessierter «Bergler» habe ich machung der Themen beeindrucken jung und in der Ausstellung viele neue Aspekte und Zusam-

omas Senf © Eigentlich sollten alle, die gerne draussen sind, das alt. Ich finde das Museum gerade für Kinder und menhänge erfahren. Einen Besuch im alps kann Th Alpine Museum besuchen! Jugendliche besonders attraktiv und zeitgemäss. ich sehr empfehlen. Fotografie: Vorschau 24

BücherBerge

Buchvernissage mit Werner Bätzing Die Erweiterung der Mi, 6. Mai 2015, 19.00 Uhr

Pupillen beim Ein- Der bekannte Alpenforscher Werner tritt ins Hochgebirge Bätzing wurde im Februar mit dem Eine Filmausstellung Deutschen Alpenpreis für sein Lebens- 3. Oktober 2015 bis 7. August 2016 werk ausgezeichnet. Im April erscheint sein neues Buch «Zwischen Wildnis 200 Schweizer Spiel-, Animations- und und Freizeitpark. Eine Streitschrift Kurzfilme, die alle in hwden Sc eizer zur Zukunft der Alpen», in dem er die Bergen spielen, werden in einer küh- wichtigsten Leitideen für die Zukunft nen Collage zu einem neuen Filmplot der Alpen vorstellt und kritisch bewer- zusammengeschnitten. 400 Stunden tet. Er selbst skizziert eine «unzeitge- Filmmaterial aus 100 Jahren werden mässe» Perspektive für die Alpen und gesichtet, zerlegt, neu montiert und auf diskutiert sie an diesem Abend mit 700 m² inszeniert. Statt Leinwandkino namhaften Vertretern aus Tourismus, entsteht ein filmischer Parcours, den Umwelt- und Bergpolitik. die Besucherinnen und Besucher im Alpinen Museum der Schweiz – und nur dort – erwandern können. Lesung mit Dimitré Dinev Partner des ungewöhnlichen Pro- Mi, 20. Mai 2015, 19.00 Uhr jekts sind die Cinémathèque suisse, die Schweizer Filmverbände, das Der bulgarisch-österreichische Erfolgs- Int. Kurzfilmfestival shnit, das Kino autor Dimitré Dinev liest im Hodler- Kunstmuseum, das Kornhausforum saal Passagen aus seinen bekannten Bern und weitere Kooperationspart- Werken und unveröffentlichten Tex- ner. Kreativer Kopf hinter der Film- ten. Seit 1991 schreibt er in deutscher montage ist der Lausanner Theater- Sprache Drehbücher, Erzählungen, und Drehbuchautor Antoine Jaccoud, Theaterstücke und Essays. Seinen lite- bekannt von seinen Drehbüchern zu rarischen Durchbruch schaffte er 2003 Ursula Meiers Filmen «Home» und mit dem Familienroman «Engelszun- «Sister». Die Visionierungsarbeit leis- gen». Die Lesung wird musikalisch be- ten Filmstudierende der Zürcher Hoch- gleitet von den Wladigeroff Brothers. schule der Künste und der Ecole Can- Die Wladigeroff-Zwillinge gehören tonale d’Art de Lausanne. Zur Aus- zur Wiener Jazzszene und verbinden stellung erscheint eine Schwerpunkt- klassischen Jazz mit traditionellem nummer der Fachzeitschrift «Film- Balkan-Sound. bulletin», die das Thema «Schweizer Die Bulgarische Botschaft und das In- Film und Berge» vertieft. Gruppenbe- stitut für slavische Sprachen und Lite- suchern wird eine frühzeitige Anmel- ratur laden zur Lesung und zu einem dung empfohlen. Die Besucherzahl anschliessenden Apéro ein. pro Stunde ist limitiert. Eintritt frei, Anmeldung bis am 15. Mai 2014 unter [email protected] La dilatation des GiM – Generationen im Museum pupilles à Sa, 30. Mai 2015, 14.00 – 16.00 Uhr

l’approche des Chritsoph Bangert © laif Agentur für Photos & Reportagen GmbH Ausstellungsplakat, Gestaltung Atelier Philipp Clemenz Eine Gletscherabdeckung vom Gems- sommets stock, Hornschlitten, Hüttenbücher, Une exposition en film Berggemälde in Öl, Thermosflaschen, 3 octobre 2015 au 7 août 2016 Mount Everest-Expeditionskisten, Tes- seln und Masken, Glasplattennega- Deux cents films suisses d’animation, tive… Das Alpine Museum sammelt longs et courts métrages comprenant Biwak seit über 100 Jahren alpine Dinge und au moins une séquence tournée dans Die Kunstanstalt Brügger Meiringen jedes Ding hat seine Geschichte. les Alpes suisses, sont présentés sous fotografierte über Jahrzehntehw Sc ei- In diesem Workshop werden kuriose, forme d’un collage audacieux créant Biwak#12 Gruppen. Es besitzt ein unterirdisches zer Hotelanlagen. Auftragsfotografie abenteuerliche oder lustige Geschich- un spectacle neuf et original. Le vi- Transit-Hotel. Bus-Terminal, verfügt über einen gro- zu Werbezwecken. 2013 ging der ge- ten rund um die Berge und die Samm- sionnement de 400 heures de films Tourismus nach Mass für ssen Gemeinschaftsbereich und stellt samte Fotografienachlass der Kunst- lungsgegenstände des Alpinen Muse- tournés au cours d’un siècle, leur dé- chinesische Gäste 1000 Betten zur Verfügung. Als Ab- anstalt mit rund 97000 Bildern in die ums in Generationen-Teams kreiert coupage en scènes, le catalogage de 2. April – 28. Juni 2015 schlussarbeit im Rahmen des Architek- Sammlung des Alpinen Museums über. und ausgetauscht. celles-ci et leur montage minutieux en turlehrgangs der Hochschule Luzern Biwak#13 zeigt passend zur Sommer- Anschliessend an den Workshop gibt font une nouvelle histoire. Ce nou- entstanden, beschäftigt sich der Hotel- saison eine erste kleine Auswahl von es einen gemeinsamen Ausklang mit veau film n’est pas présenté dans une Entwurf des Architekten Cyrill Chré- Poolansichten aus den Bergen. Der Kaffe und Kuchen. salle de cinéma, mais mis en scène sur tien mit aktuellen Herausforderungen Swimming Pool adelte manches Hotel Anmeldung unter: 0313500449 oder 700 m² dans un espace de déambula- der Tourismusbranche und sucht Lö- mit einem zusätzlichen Stern. Künst- [email protected] tion du Musée Alpin. Une exclusivité! sungen für die Zukunft. lichkeit und Natur, Chlorwasser und Ce projet inhabituel d’exposition a été Alpenblicke finden im Biwak in Har- conçu et réalisé en étroite collabora- monie zusammen. tion avec la Cinémathèque suisse, les Biwak#13 IMPRESSUM associations suisses du cinéma, le Fes- Bikini in den Bergen. tival international du court métrage Badefotografie der Kunstanstalt Biwak#14 Alpines Museum der Schweiz, Bern shnit, le cinéma Kunstmuseum, le Brügger Meiringen Constructive Alps 2015. Auflage: 10 000 Exemplare Texte: Luzia Carlen, Beat Hächler, kornhausforum Bern et d’autres parte- 25. Juli – 4. Oktober 2015 Nachhaltiges Sanieren und Stefan Hächler, Barbara Keller, naires culturels. Derrière le montage Der chinesische Durchschnittstourist Bauen in den Alpen Petra Müller, Melanie Oberli, film, on trouve l’auteur de théâtre et reist in der Gruppe per Reisecar in 24. Oktober 2015 – 10. Januar 2016 Lucia Reinert scénariste Antoine Jaccoud, bien 48 Stunden quer durch die Schweiz, Übersetzungen: Antoine Reist connu pour ses scénarios des films gibt 330 Franken für Shopping aus, Wie sieht zukunftsfähiges Bauen in den Redaktion: Beat Hächler, Melanie «Home» et « Sister» d’Ursula Meier. wünscht chinesisches Essen und ge- Bergen aus? Der vom Bundesamt für Oberli Le travail de visionnement a été réali- niesst ein bisschen Natur. Die Bedürf- Raumentwicklung, Schweiz, und dem Mit Beiträgen von: Werner Bellwald, sé par des étudiants en cinéma de la nisse dieser boomenden Besuchergrup- Amt für Umwelt, Liechtenstein aus- Stefan Maegli, Isabelle Raboud- Zürcher Hochschule der Künste et de pe stellen besondere Anforderungen geschriebene Architekturpreis «Con- Schüle, Regina und Urs Schallberger, l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne. an das Tourismusangebot der Schweiz. structive Alps» gibt Antworten und Coni und Jürg Schweizer, L’exposition donnera lieu à la publica- Der wachsende Mittelstand und die schärft das Bewusstsein für verantwor- Ueli Stückelberger, Stephan Siegrist, Daniel Maselli, Ruedi Thomi tion d’un numéro spécial de la revue gelockerten Reisebedingungen in Chi- tungsvolle Architektur. Abbildungen: Alpines Museum spécialisée « Filmbulletin », destiné à na sorgen dafür, dass die Zahl der Be- Biwak#14 präsentiert die besten nati- der Schweiz, Bern approfondir la thématique « le film sucher und Besucherinnen aus China onalen und internationalen Projekte, Gestaltung: Raffinerie AG suisse et les montagnes». Il est recom- rasant zunimmt. Biwak#12 zeigt ein die Innovation und Nachhaltigkeit für Gestaltung, Zürich mandé aux groupes de visiteurs de fiktives Hotelprojekt im Steinbruch verbinden. Die Architekturzeitschrift Cover: Paul Hutchings s’annoncer à l’avance. Le nombre de von Brunnen/SZ, konzipiert für die Hochparterre produziert ein Spezial- Druck: Merkur Zeitungsdruck AG, visiteurs admis par heure est limité. Reisebedürfnisse von chinesischen heft zum Wettbewerb. Langenthal