THE SESSIONS, Mais Mon Été Ma Rencontre Avec Cheryl Cohen- Enthousiaste Que Tout Le Monde a Éprouvé De L’Empathie
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THESESSIONS FESTIVAL DE SUNDANCE 2012 Prix du Public FESTIVAL DE FESTIVAL DE FESTIVAL DU FILM Prix d’interprétation SAN SEBASTIAN 2012 TORONTO 2012 DE LONDRES 2012 pour l’ensemble des acteurs Prix du Public J J FESTIVAL DE SUNDANCE 2012 Prix du Public FESTIVAL DE FESTIVAL DE FESTIVAL DU FILM Prix d’interprétation SAN SEBASTIAN 2012 TORONTO 2012 DE LONDRES 2012 pour l’ensemble des acteurs Prix du Public J J Présente En association avec SUCH MUCH FILMS et RHINO FILMS THESESSIONS Un film écrit et réalisé par BEN LEWIN D’après « On seeing a sex Surrogate » de Mark O’Brien Avec JOHN HAWKES • HELEN HUNT • WILLIAM H.MACY SORTIE NATIONALE LE 6 MARS 2013 Durée : 1h35 • Format : 1.85 • Son : SR / SRD / DTS DISTRIBUTION RELATIONS PRESSE TWENTIETH CENTURY FOX SOPHIE BATAILLE 241, boulevard Pereire - 75017 Paris 49, rue Jean Bleuzen - 92170 Vanves Tél : 01 58.05.57.00 Tél : 06.60.67.94.38 • [email protected] Presse régionale : EMILIE GRUYELLE Tél : 01.58.05.57.79/94 • [email protected] L’ HISTOIRE Mark fait paraître une petite annonce : “Homme, 38 ans, cherche femme pour relation amoureuse, et plus si affinités. En revanche paralysé… Amatrices de promenade sur la plage s’abstenir...”. L’histoire vraie et bouleversante d’un homme que la vie a privé de tout, et de sa rencontre avec une thérapeute qui va lui permettre d’aimer, “comme tout le monde”. Prix du Public et prix d’interprétation pour l’ensemble du cast au Festival de Sundance 2012 – Sélection Officielle aux Festivals de Toronto et Londres. Prix du Public au Festival de San Sebastian 2012. 3 QUELQUES MOTS DU RÉALISATEUR NOTES DE PRODUCTION Mark O’Brien a raconté son expérience dans l’article « On Seeing a Sex Surrogate », qu’il a publié en 1990 dans le magazine littéraire The Sun. Cet article, drôle « L’article de Mark O’Brien, « On Seeing a « L’autre événement qui a changé de et émouvant, a brisé le tabou qui entoure le sexe et le Sex Surrogate », a servi de point de départ manière significative mon approche a « J’étais nu, elle était nue, et cela handicap, d’une manière tellement franche, amusante et au scénario de THE SESSIONS, mais mon été ma rencontre avec Cheryl Cohen- enthousiaste que tout le monde a éprouvé de l’empathie. regard sur le sujet et les personnages a Greene, la véritable assistante sexuelle semblait tout à fait naturel. évolué au fil de l’aventure. Par exemple, de Mark, que j’ai peu à peu appris à Quelle surprise ! en cherchant à obtenir les droits de l’ar- connaître. Aujourd’hui grand-mère, elle Le cinéaste Ben Lewin a été l’une des personnes chez qui ticle, j’ai découvert l’une des plus belles continue à pratiquer son métier. Sa sincé- J’avais tellement redouté que Dieu – l’histoire de Mark O’Brien a trouvé un écho. Il raconte : ironies de l’histoire de Mark – ce qu’il pen- rité et les détails de ses souvenirs m’ont ou mes parents – n’empêchent ce « Comme lui, j’ai contracté la polio lorsque j’étais enfant. sait impossible s’est finalement produit. aidé à transformer un biopic en un film Comme lui, cela ne m’a pas empêché de réussir ma car- « Mark avait abandonné tout espoir qui raconte la relation entre deux êtres, moment de se produire. » rière. Lorsque je suis tombé sur son article sur l’assistance d’entretenir le genre de relation intime un film dont l’écriture me mettait beau- Mark O’Brien, « On Seeing a Sex Surrogate » sexuelle, je me suis dit que cela ferait une excellente idée et durable avec une femme dont les coup plus à l’aise. de film. » personnes valides semblaient profiter, et « Je crois que les gens pensent que réa- THE SESSIONS raconte l’histoire vraie du poète et jour- Mais était-il possible de faire un film dynamique, qui parle l’avait exprimé dans son article. Le ton liser un film est un plaisir. Je ne sais pas naliste Mark O’Brien qui, arrivé à 38 ans, a entrepris de au plus grand nombre et puisse même être profondé- était triste, abattu et pessimiste, mais d’où ils tiennent cette idée. Certes, l’at- perdre sa virginité – dans des conditions assez particu- ment émouvant, sur un homme souffrant d’un grave la conclusion mélancolique qu’il avait tente peut être plaisante et le résultat lières... handicap ? écrite s’achevait sur une note inattendue peut parfois l’être aussi, mais en ce qui S’appuyant sur l’écriture de Mark O’Brien, Ben Lewin a et joyeuse qui répondait au nom de Su- me concerne, le tournage en lui-même Ayant survécu à une attaque de polio dans l’enfance, imaginé un film plein d’humour et fidèle à la réalité, sans san Fernbach. est surtout très stressant. Chaque jour Mark O’Brien passe la majeure partie de son temps dans mièvrerie ni pathos. Il poursuit : « Durant les dernières années de la vie de est fait de conflits et de malentendus, et un poumon d’acier dont il ne sort que quelques heures « Pour moi, le scénario raconte non seulement la quête Mark, Susan a été son amante, sa com- c’est un véritable soulagement lorsque je par semaine. Pour la plupart des gens, il est difficile d’un homme de 38 ans qui veut mettre fin à sa virginité, pagne et sa collaboratrice littéraire. Elle rentre chez moi et que je me mets au lit. d’imaginer qu’il puisse mener une vie amoureuse ordi- mais il évoque également la manière dont il assume son qualifie de « magique » le temps qu’ils ont « Cependant, THE SESSIONS a été l’ex- naire – mais son état n’a pas arrêté Mark. Fort de l’hu- corps, sa virilité tout en découvrant ce qui donne sa valeur passé ensemble. En dehors de la note ception qui a confirmé la règle. Tourner mour, de l’optimisme et même de la foi qu’il découvre à la vie. » positive qu’elle a représenté à la fin de ce film a été une expérience unique. Ce dans sa délicate situation, il est bien décidé à goû- sa vie, sa perspicacité et ses remarques fut plus que plaisant : ce fut joyeux, et à ter à tous les plaisirs de la vie, notamment aux plaisirs John Hawkes interprète Mark O’Brien, Helen Hunt incarne personnelles sur Mark m’ont permis de la fin, douloureusement triste. » émotionnels et physiques qui lui ont jusqu’alors échap- Cheryl Cohen-Greene et William H. Macy joue le prêtre construire un personnage différent et plus pé. Il prend donc l’audacieuse décision d’arrêter de qui donne sa bénédiction à Mark et lui offre une oreille complexe que ce dont j’aurais été ca- Ben Lewin rêver d’amour et d’engager une professionnelle : une compatissante tandis qu’il part à la découverte des mys- pable autrement. Réalisateur et scénariste assistante sexuelle qui lui permettra d’expérimenter tères de la vie. La première du film a eu lieu au Festival l’intimité. du Film de Sundance où il a remporté le prestigieux Prix du Public et le Prix d’Interprétation pour l’ensemble des acteurs. 4 5 Le réalisateur commente : « Susan a été ma source d’in- Brendan, un prêtre fictif inspiré par le fait que Mark Ben Lewin déclare : « J’ai toujours envisa- formation principale sur la personnalité de Mark. Elle a O’Brien était un catholique pratiquant qui, angoissé par gé THE SESSIONS comme une histoire également été une sorte d’âme sœur pour moi au cours la situation morale délicate liée à sa virginité, a consulté d’amour, quoique différente de celles de l’écriture du scénario et de la réalisation du film. Elle plusieurs prêtres, dont au moins un lui a recommandé que l’on a l’habitude de voir. Elle ne m’a permis de mieux comprendre Mark et m’a raconté d’avoir des relations sexuelles. Ben Lewin raconte : « La suit pas le schéma classique. Mais je plein d’anecdotes drôles et douloureuses qui lui sont vrai- religion était un élément fondamental de la vie de Mark, me suis dit que si je pouvais produire ment arrivées. Par exemple, le fait que le chat lui effleu- et il m’a semblé important de le refléter, tout comme avec ce film ce que Mark avait pro- rait parfois le nez et lui provoquait une démangeaison le fait qu’il considérait que le sexe avait une dimension voqué en moi grâce à la puissance et insupportable. Ou le fait que Cheryl ait apporté un miroir spirituelle. Il est également vrai qu’il entretenait des liens l’authenticité de son écriture, ce serait lors d’une de leurs séances et lui ait dit : « Voilà ton corps». étroits avec des prêtres. » magnifique. Son histoire est quelque Pareil pour la scène où il y a une coupure L’aspect captivant des descriptions faites par Mark chose de vraiment inattendu. » de courant dans son poumon d’acier. On pourrait croire O’Brien de ses séances provient évidemment en partie que ces moments sont inventés dans un but dramatique, de son expressivité en tant que poète, une expressivité Si sa propre expérience de la polio lui mais ce n’est pas le cas. Il fallait simplement déterminer à laquelle le réalisateur souhaitait rendre hommage à a donné un point de vue authentique, où ces événements réels fonctionneraient le mieux dans l’écran. Ben Lewin ouvre ainsi le film avec un poème de le réalisateur et scénariste confie : « Le l’histoire.