CONSEIL REGIONAL
DIRECTION DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORET BRGM
RESUMES BT PRINCIPAUX RESULTATS
DBS ETUDES HYDROGEOLOGIQUES
EFFECTUEES EN GUYANE JUSQU'EN JUILLET I988
NOTE TECHNIQUE N* 88 GUY 016
B. HENOU
M. ESTEBAN
NOVEMBRE I988
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
Service Géologique Régional de ia Guyane
B.P. 552 - 97333 Cayenne cedex
Ti^l TO Ofi ?/! IMnv QinS/17 Ff", SOMMAIRE
INTRODUCTION Pages
1 - HYDROGEOLOCaCK DE LA BANDE COTIBRB 2
2 - PROBLEMES SPECIFIQUES A LA RECHERCHE ET A L'EXPLOITATION DES EAUX a
SOUTERRAINES
3 - AUTRES SITES A POTENTIALITES HYDROGEOLOGIQUES 5
4 - RESUMES DES PRINCIPAUX RESULTATS PAR COMMUNE 6
- 4.1 - CoDmune d'APATOU 7 * Etude hydrogéologique pour l'alimentation en eau potable * Recherche en eaux souterraines pour l'AEP des villages
MAIMAN et PATIENCE
* Bibliographie
- 4.2 - Ile de CAYENNE - Ccmmunes de REMIRE-MONTJOLY et MATOURY 15
. La nappe de MONTJOLY - Etude hydrogéologique (commune de REMIRE-MONTJOLY)
* La nappe de BOURDA-MONTABO - Etude hydrogéologique (commune de REMIRE-MONTJOLY) . Etude hydrogéologique en vue de l'exploitation des eaux souterraines sur la Montagne du MAHURY (commune de REMIRE-MONTJOLY) . Etude Crique MIRANDE et MANCELIERE (commune de MATOURY)
* Bibliographie
- 4.3 - Connune de CaiAND-SANTI PAPAICHTON 31
. Adduction en eau potable du village de GRAND-SANTI
* Reconnaissance hydrogéologique et adduction d'eau
potable à PAPAICHTON
* Etude hydrogéologique au village de LOKA
. Bibliographie
- 4.4 - Coomune d'IRACOUBO 42 . Recherché pour l'alimentation en eaux souterraines du bourg d'IRACOUBO . Etude pour l'alimentation en eau potable du village
de BELLEVUE . Recherche pour l'alimentation en eaux souterraines du village d* ORGANABO * Recherche d'eaux souterraines à TROU POISSONS
- 4.3 - Commune de KOUROU 55
* Etudes hydrogéologiques dans la région de KOUROU . Savane MATITI - Recherche d'eau
* Cordon de sable de Guatemala - Etude hydrogéologique
. Bibliographie Pages
- 4.6 - Coaaune de MACOURIA 69 . Aliraentation en eau potable de TONATE
. Recherche d'eaux souterraines sur le domaine de SOULA
. Bibliographie
- 4.7 - Cogmune de MANA 77
. Alimentation en eaux souterraines de MANA
. Alimentation en eau potable du village ANNE-MARIE
. Bibliographie
- 4.8 - Gaiimune de MARIPASOULA 86 . Adduction d'eau de MARIPASOULA Reconnaissance hydro- géologique préliminaire . Bibliographie
- 4.9 - Coliune de MONTSINERY/TOHNEGRANDE 89
. Sondages hydrogéologiques de reconnaissance à
TONNEGRANDE
. Etude hydrogéologique à la scierie F. R.G. à MONTSINERY
. Sondages de reconnaissance à MONTSINERY . Sondages tarières pour recherche d'eau (commune de
MONTSINERY
. Bibliographie
- 4.10- Commune de REGINA lOi
. Bourg de KAW
. Bourg de REGINA
. Bibliographie
4.11- Commune de ROURA 109 . Enquêtes hydrogéologiques à MARIE-ANNE
. Bibliographie
4.12- Commune de SrilNT-GEORGES DE L'OYAPOCK m^
. Alimentation en eau potable du village de TAMPAC
. Bibliographie
4.13- Commune de SAINT-LAURENT DU MARONI ^^^
. Alimentation en eau potable au CAMP NEMO
. Bibliographie
4.14- Commune de SAUL ^^^
. Enquête hydrogéologique sur le bourg de SAUL
4.15- Commune de SINNAMARY ^^° * Sondages de reconnaissance à COROSSONY et MALMANOURY
. Bibliographie - 1 -
INTRODUCTION
C'est sur la plaine côtière de la Guyane que se concentre la plus grande partie de la population, donc de l'activité du département. C'est donc dans cette zone qu'ont été menées jusqu'ici la plupart des études hydrogéo¬ logiques dont le but était la découverte et l'exploitation de nappes d'eaux souterraines destinées à l'alimentation humaine et pastorale, à la culture et à
1' industrie.
C'est toujours dans ce secteur que se situe la majeure partie des études concernant les eaux souterraines.
Le second foyer de peuplement est constitué par les rives des grands fleuves. Le problème de l'eau potable y est d'actualité en raison de la qualité souvent douteuse des eaux fluviales et de la dispersion des populations, empêchant de mettre en place des structures de traitement des eaux de surface
lourdes et coûteuses.
Le présent rapport est un dossier bibliographique concernant l'hydrogéologie en Guyane. Il entre dans le cadre du projet intitulé :
"ETUDE HfDROGBOLOGIQUE DE LA BANDE COTIERE". - 2
1. - HYDROGEOLOGIE DE LA BANDE COTIERE
PRESENTATION GEOLOGIQUE
La bande côtière de la Guyane est une bande de terrain d'origine sédimentaire, parallèle à la côte et dont la largeur est de 1 à 16 kms en moyenne (cf. fig. 1) avec un maximum de 50 kms à l'Est du département (pointe Béhague). Elle s'oppose à l'arrière pays constitué par le socle précambrien et les horizons pédologiques associés sur lequel prédomine la forêt.
On la divise fréquemment en 2 parties :
- L¿ "plaine côtière récente"
En bordure immédiate de la mer, elle est constituée de sédiments marins récents à dominante argileuse (séries sub-actuelles et série de Démérara). Elle est couverte par la mangrove et les marécages côtiers.
L'eau y est saumâtre.
- I¿ "plaine côtière ancienne "
Le sol est à dominante sablo-argileuse (série de Coswine) avec d'anciens
cordons sableux dunaires. Il s'agit d'une sédimentation de type fluvio-
marin. Elle est couverte par des marécages et des savanes inondables ou
non. L'eau y est douce en surface excepté dans certaines criques qui subissent l'influence de la marée.
Cette description reste assez schématique. En effet, on trouve dans cer¬
taines zones des faciès intermédiaires avec notamment des eaux douces
en surface et des eaux salées en profondeur.
Quoiqu'il en r.oit, l' hydrogéologue s'intéresse exclusivement à la plaine
côtière ancienne puisque seule l'eau douce est susceptible d'être exploi¬
tée à des fins alimentaires et agricoles.
Les formations aquifères recherchées sont les niveaux sableux intercalés
dans les argiles, les cordons de sable qui marquaient autrefois le litto¬ ral et dont l'orientation est toujours SE-NW (Mana, Trou-Poissons...).
De plus, on notera qu'il existe parfois un horizon de sable blanc gros¬ sier, surmontant généralement le socle et dénommé "série détritique de base" . Cet horizon, lorsqu'il existe, peut constituer un excellent aqui¬
fère. Autrefois considéré comme un horizon détritique allochtone dû au démantèlement du socle, on tend aujourd'hui à penser qu'il s'agit en fait
d'un horizon formé sur place au cours d'un processus de pédogénèse affec¬ tant le socle cristallin. Selon le stade d'avancement de la pédogénèse,
et le type de roche mère, la série détritique de base peut être repré¬
sentée soit par des sables blancs grossiers, relativement propres, soit
par des argiles kaoliniques plus ou moins sableuses. - 3
^_J COUVERTURE LITTRALE
TERRASSES FLUVIÁTILES DETRITIQUES
AIN T- GEORGES
Echelle I 2000 000
Fig.l 2. - PROBLEí SPECIFI(3UES A LA RECh£RCHE ET A L'EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES
Au niveau de la prospection des nappes d'eau souterraine, un des problèmes majeurs qui se pose à 1' hydrogéologue est l'absence de continuité véritable des niveaux stratigraphiques.
Ceci est lié au type de sédimentation qui a présidé à la mise en place des dépôts. Il s'agit d'une sédimentation fluvio-marine, autrement dit littorale, qui présente une grande variabilité dans l'espace (présence de che¬ naux, d'estuaires, de lagunes etc..) et dans le temps (évolution des côtes sous l'effet des apports détritiques fluviaux, des courants marins etc...).
Ces variations verticales et surtout latérales de faciès sont donc fréquentes.
Cette variabilité peut être constatée actuellement sur les côtes de Guyane avec notamment les apports en provenance des grands fleuves (ces apports étant remaniés par les courants côtiers importants) dont le débit varie grandement selon les saisons. Ainsi, si l'on peut dégager des modèles généraux de sédimentation, on ne peut établir de stratigraphie précise des niveaux sa¬ bleux par exemple. Chaque étude se présente donc comme un cas particulier.
Un autre problème, parfois rencontré, est l'existence de nappes d'eau salée. Ce phénomène se produit généralement à une distance des côtes n'ex¬ cédant pas quelques kilomètres ; on peut donc penser qu'il s'agit du phénomène de "biseau salé" (pénétration de l'eau de mer dans les nappes souterraines aux abords des côtes).
Cependant, le faible nombre d'observations ne permet pas de tirer des conclusions certaines à ce sujet, on pourrait aussi penser qu'il s'agit de
"nappes fossiles" Une étude plus systématique du problème permettrait par exem¬ ple une cartographie du biseau salé sur la bande côtière (profondeur, évolution saisonnière. . . ) .
Enfin, un autre problème se pose fréquemment au cours de l'ex¬ ploitation des ouvrages. Certains processus pédogénétiques rencontrés fréquem¬ ment en Guyane mènent à la mobilisation et à la concentration des éléments Fer et Aluminium dans certains horizons. Il semblerait que l'installation d'un
ouvrr.ge d'exploitation des eaux souterraines entraine dans certains cas une
modification des conditions physico-chimiques ou biologiques du milieu. Cette
modification serait à l'origine d'une remobilisation du fer qui se retrouverait
alors dans les eaux au bout d'un temps plus ou moins long.
Là encore, une étude est envisagée qui viserait à mieux compren¬
dre le processus pour mieux l'enrayer. - 5
3. - AUTRES SITES A POTENTIALITES HYDROGEOLOGIQUES
LES TERRASSES FLUVIÁTILES
Nous l'avons vu, hormis la bande côtière, les seuls foyers no¬ tables de population sont les abords des fleuves.
Parmi eux, le plus connu actuellement est le Maroni (cf. fig. I). Ils s'écoulent dans la majeure partie de leur cours sur le socle cristallin mais les divagations du lit du fleuve au cours des derniers millénaires ont permis la mise en place de terrasses fluviátiles ; ces terrasses restent parfois inonda¬ bles en saison humide. Elles sont constituées de matériaux détritiques souvent grossiers et mal triés. On y trouve des nappes d'eau qui sont souvent en rela¬ tion , directe avec le fleuve, ce qui facilite leur réalimentation*
En contre-partie, elles sont superficielles donc peu ou pas protégées des pollutions de surface. Il convient donc de veiller soigneusement au bon choix du lieu d'implantation des ouvrages.
LE SOCLE CRISTALLIN
Depuis quelques années, des études ont été entamées afin de connaître les réserves en eau du socle cristallin. Il s'agit de récupérer l'eau contenue dans les fractures de la roche. Une première étude sur le site de la montagne du Mahury a donné des résultats encourageants puisque l'un des forages a fourni une eau d'excellente qualité à un débit avoisinant 24 m^/h et ce, pendant 44 Jours consécutifs.
Cette perspective est d'autant plus intéressante que le socle est localement surélevé près des centres les plus urbanisés (montagne du Mahury à Cayenne , montagne du Grand Matoury ) *
Les pages qui suivent, contiennent un résumé des études hydrogéo¬ logiques effectuées à ce jour en Guyane.
On a choisi de regrouper ces résumés par communes, ceci afin de faciliter la consultation des documents* - 4 -
RESUMES DES
PRINCIPAUX RESULTATS
PAR COMMUNE 4.1
COMMUNE D'APATOU 8 -
ETUDE H-YDROGEOLOGIQUE
POUR L'ALIMENTATION
EN EAU POTABLE D'APATOU
En Octobre 1978, à la demande de la D.D.A, le B.R.G.M. a étudié une soturce située à 400 m en amont du village d'Apatou (cf. fig. 2)* Cette source correspond à une zone d'émergence au pied d'un talweg à 3 m au-dessus du niveau du Maroni.
D'après les habitants, la source est perenne* Elle a coulé même pendant la sécheresse de l'été 1969*
Une reconnaissance du site a été faite par sondages à la tarière (cf* fig. 3)* Ces sondages ont mis en évidence un niveau d'argile sableuse de 2,5 m d'épaisseur recouvriint une formation de sables argileux dont l'épaisseur n'excède pas 1 m auxquels font suite des sables graveleux qui n'ont pu être reconnus sur toute leur longueur à cause des éboulements*
Il est préconisé la réalisation d'un puits au niveau du sondage P3 de 8 m de profondeur. Le niveau piézométrique est à 3 m et la pose de barba¬ canes de 3 à 8 m de profondeur* LOCALISATION DES VILLAGES APATOU, MAIMAN et PATIENCE
Pnfr lire
OCEAN ATLANTIQUE
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CAYENNE
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Fig. 2 - 10
-A.E.P. D'APATOU -
CROQUIS D'IMPLANTATION
DES SONDAGES TARIERE
N
TALWEG
Fig. 3 - 11
RECHERCHE EN EAUX SOUTERRAINES
POUR l'A.E.P DU VILLAGE MAIMAN DE PATIENCE
(COMMU^NE D'APATOU)
La Direction de l'Agriculture et de la Forêt (D.A.F.), agissant pour le compte du Syndicat Intercommunal à vocation multiple du Canton de Mari¬ pasoula (SIVOM), a demandé au BRGM d'entreprendre des études de recherches en eaux souterraines pour les villages de Patience et Maïman (cf. fig.2), situés dans la Commune d'Apatou.
Ces deux villages ne sont pas actuellement desservis en eau potable. Il n'existe pas de captage ni de réseau de distribution. Les popula¬ tions s'alimentent directement à partir des eaux du Maroni.
Ce fleuve n'offre pas toutes les garanties d'hygiène qu'exige une eau potable.
Les besoins en eau sont estimés à 75 litres par jour par habi¬ tant, dans les villages fluviaux. Pour le village de Maïman, les besoins en eau potable peuvent être évalués à 13 m^/jour et pour le village de Patience à 5,5 m3/jour.
L'étude proposée s'est fixée comme objectif, la recherche en eaux souterraines dans les terrasses alluviales en bordure du fleuve Maroni.
Les techniques de prospection sont : la reconnaissance du sous- sol par sondages mécaniques à Îa moto-tarière et par sondages géophysiques.
Les travaux se sont déroulés en deux phases : en Mars 1987 et Mars 1988. La reconnaissance du sous-sol a été réalisée au moyen de 13 sondages à la moto-tarière (cf. fig. 4 et 5), lors de la première phase. La profondeur maximale atteinte a été de 4m ; l'origine de cette faible profondeur d'investigation est dûe aux faciès argileux très durs rencontrés à MAIMAN et aux niveaux graveleux trouvés à PATIENCE.
La deuxième phase de reconnaissance a été réalisée au moyen de 5 sondages géophysiques et de 9 sondages à la tarière à main (cf. fig. 4 et 5)*
Un aquifère intéressant dans les alluvions graveleuses a été découvert à 900 m au oud du village de PATIENCE. Il est prévu la réalisation d'un puits de 1 m de diamètre et de 7 m de profondeur. - 12
LOCALISATION DES SONDAGES AU VILLAGE DE PATIENCE
Abattis
Fig. 4 13
LOCALISATION DES SONDAGES REALISES A MAIMAN
NG / NM /
ECHELLE '/ 10000
0 K» 200 3om
x^
Affleurement de sthistei
Sondoge a la mototonere
A' ' Sondage à lo tarière ó moin -.^SE3 ffi Sondage elettrique
Fiq S - 14
BIBLIOGRAPHIE
B. HENOU - A. BARAT
"Recherche en eau souterraine pour l'A.E.P. des villages MAIMAN et PATIENCE (Commune d'APATOU) B.R.G.M - Note Technique n* 88 GUY 014. 15
4.2
ILE DE CAYENNE
coiDinunes àe : -
- CAYENNE
- REMIRE-MONTJOLY
- MATOURY 16 -
LA NAPPE DE MONTJOLY
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
(COMMUNE REMIRE-MONTJOLY)
En i960 - 61, 25 sondages à la Banka et 2 sondages SOLITE sont réalisés dans le cordon des sables de Montjoly. Ils permettent la mise en évidence d'une nappe aquifère d'une superficie de 2 km^, située dans la plaine limitée par les collines Mont-Bourda et Mont-Ravel (2).
L'épaisseur du réservoir sableux varie de 4 à 12 m (6 m en moyenne).
Il est constitué par une cuvette à fond plat , reposant sur le socle granitique par l'intermédiaire d'argiles bleues d'altération du socle. 16 des 25 sondages sont équipés de tubes piézométriques. Le suivi du niveau piézométrique montre l'existence d'une ligne de partage des eaux souterraines (fig. 6) et per¬ met de déterminer le sens de drainage de la nappe (Ces piézomètres ont aujour¬ d'hui disparu).
En ce qui concerne la ressource de la nappe, l'infiltration moyenne est estimée entre 4 000 et 8 000 m3/jour.
. En 1962, un pompage d'essai effectué sur un puits d'essai réalisé au centre du cordon dunaire (fig. 7) donne les résultats suivants :
Pour 88 heures de pompage au débit moyen de 18 m^/h, le rabattement est de l'orûre de 5 m dans le puits et de 0,38 à 0,66 m dans les piézomètres situé§ de 10 à 20 ra du puits. La transmissivité moyenne est estimée à 3.10" mVs.
. En 1969, l'exploitation de la nappe est assurée à l'aide de 6 puits placés sur la ligne de crête centrale de la nappe, assurant un débit de 700 m^/ jour en saison sèche et 1 300 m^/jour pendant les mois humides.
En 1970, S. COTTEZ propose l'implantation de 3 lignes de forages (fig. 8) afin de réaliser une exploitation optimale de la nappe (4). 11 10 9 8 7 6
NG NM I
ECHELLE 1/10 OOC 0 300m
LEGENDE
LiQür de pcrtage des eaux soj'errr. i l
Courbe isopiéze
uirecrion d ecoulemenr
I
CAYENNE
^^3^ Bourda ^^" ~~ MontjoLy RECONNAISSANCE HYDROGEOLOGIQUE 'WL O Rwrtre LD ,: Mt ' M^du Mahury ai NAPPE DE MONTJOLY ^^Mjtoury i -V "J .'Matoury) SURFACE PIEZOMETRIQUE AU 28/06/62
yÇ SITUATION A i;5'XXX' 18 -
RECONNAISSANCE HYDROGEOLOGIQUE
NAPPE DE MONTJOLY
IMPLANTATION DES SONDAGES EXECUTES PAR LE B.R.G.M POUR LIFAT EN1960/1%1
CAYENNE
Bourda
MontjoLy
4i Rwrtre Il M^du Mahury NG ^^^^ Matoury NM
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Marécage. SITUATION A 1 /500fX>J
ECHELLE 1/10 00'. 300m
Á
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5 2U MonfjoLy 29
Forage d Essai
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9^^ 2 33 32
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Fig 7
AOUT 1988 RECONNAISSANCE HYDROGEOLOGIQUE SITUATION DE LA NAPPE DE MONTJOLY
CAYENNE
Bourda
.MontjoLy
\ s=t- .p Remire ^Mt M^du Mahury
viatoory/,/
ECHELLE 0rx 6ûCm SITUATION A 1/ SOOOOO
Mont ' Sec A
I
L igne d? crête p'^ur les eaux superf lelles
1 igne de crête des eaux souterraines
Ligne approx imative d'extension de l'aquifère économiquement exploitable UiiiilX lOJjl^
Ligne de forages proposés
CD 20 -
LA NAPPE DE BOURDA-MONTABO
ETUDE HTDROGEOLOGIQUE
(COMMUNE DE REMIRE-MONTJOLY)
Entre Montabo et le Mont-Bourda, on retrouve un cordon de sables dunaires du même type que celui de Montjoly.
En 1963, un inventaire des puits et points d'eau montre qu'ils se trouvent répartis en 2 zones : le long du CD 1 ; et le long de la route de Cayenne à Suzini (CD 3) (voir fig. 9).
En 1964, une reconnaissance par sondages est réalisée par le BRGM pour étudier la partie située entre ces 2 zones (3). 8 sondages ont permis d'établir la coupe suivante :
- en surface : sable fin de 0,30 à 2,40 m
- argile grise à jaune avec des passages bicolores blanc-rouge, pou¬
vant atteindre une épaisseur de 15 m
- socle granitique (ou migmatitique) décomposé, constitué d'argiles
sableuses jaune-verdâtres à rouges.
Cette étude conclut à l'existence d'une nappe phréatique, mais les
formations géologiques sont trop peu perraéables pour en permettre une exploita¬ tion autre qu'artisanale (par puits donnant quelques centaines de litres par
j our ) . NAPPE DE BOURDA - MONTABO
Inventaire des puits et trous d'eau (I963!
Echelle : 1/20.000
I
ru
'Tí H-
vX3 22 -
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE EN VUE DE
L'EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES
SUR LA MONTAGNE DU MAHURY
(COMMUNE DE REMIRE-MONTJOLY)
Fin 1983, l'AEP de Cayenne est assurée par les stations de traitement de la Comté et du Rorota (Montagne du Mahury).
Les besoins de pointe sont tout juste couverts par les 2 stations qui ne travaillent pas à leur capacité théorique maximale.
. A la demande de la D.D.E (et pour le Conseil Général), le BRGM entre¬ prend dès fin 1984 une étude hydrogéologique sur la montagne du Mahury (6-7).
Celle-ci comprend une étude de la fracturation et de la géologie visant à
l'implantation de forages dans le socle fissuré ; ainsi que la mise en place et le suivi d'un réseau de mesures des paramètres hydrodynamiques en vue de préparer l'exploitation de la nappe.
. En Novembre I985, 4 forages dans le socle d'une profondeur de 80 à 125 mètres sont réalisés au marteau fond de trou (7-8-9)*
Les forages MM2 et MM3 sont secs (position sur la figure 10).
Le forage MMl donne un débit de 7 m^/h (estimé par soufflage à l'air lift) grâce à un petit aquifère de type poreux (sablo-argileux) situé à la base des argiles d'altération (-13 m/sol).
Le forage MM4 bis, profond de 84 m (caractéristiques géologiques et techniques en figure 11) rencontre une forte venue d'eau à 73 m*
L'aquifère est constitué par le socle fissuré , il est de type discon¬ tinu. Un court essai de pompage de 48 heures a conduit à un rabattement de 60 m, au débit de 45 m^/h, pour un niveau statique à -6,04 m.
En 1986, en fin de grande saison sèche, un essai de pompage de longue durée (44 jours) est réalisé sur ce forage (10).
Le débit moyen était de 23,6 m^/h. Le rabattement maximal est de 65 m pour un niveau statique initial à 5,84 m/sol.
En 48 heures, le niveau est remonté à 17,63 m/sol. 23
La transmissivité équivalente de la roche a été calculée :
T = l-10"^mVs,
-5 ainsi que le coefficient d'emmagasinement = S = 3,5 .10
Ce pompage a permis de déterminer le débit d'exploitation soit 22^ 2 2¿ m3/h. L'eau pompée est fortement minéralisée (340 mg/l) - 24 -
RESSCXJRCES EN EAUX MONTAGNE DU MAHURY TOm EUWIEE
HONTAGNC OU HAHURY SITUATION DES FORAGES DE RECONNAISSANCE
25
Dûpartumont » GUYANE N* clafisamant » 1197-12-AOOl
Commune i REMIRE gnat ion 1 MM4BIS
::OUPE LITHOLOCIQUE COUPE TECHNIQUE
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Oí m IOO Fig. 11 EnvCuyi , 26 -
CENTRALE THERMIQUE E. D. F.
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
(COMMUNE DE REMIRE-MONTJOLY)
En 1985, à la demande d'E.D.F., le B.R.G.M. réalise un forage de reconnaissance en vue de l'alimentation en eaux industrielles de la centrale thermique du Degrad des Ciinnes (cf. fig. 12).
2 types d'aqulfères étaient recherchés :
- L'un contenu dans l'altération du socle. Des sondages effectués lors
de la construction de la centrale avaient montré un horizon sableux
important. Cependant, la proximité de la mer entraine un risque de salure de l'eau.
Ce risque a été confirmé par des sondages électriques qui ont donné des résistivités de plus en plus basses (jusqu'à 4Jïm) lorsqu'on se
rapproche de la mer. Lorsqu'on s'éloigne de celle-ci, le risque diminue, mais l'altéra¬
tion est alors à dominante argileuse.
- L'autre aquifère pourrait se trouver dans des fissures du socle. La
proximité de la montagne du Mahury laissait espérer une alimentation
latérale à gradient hydraulique suffisant pour repousser l'eau saumâtre. Un sondage de 41 m a été réalisé par l'Entreprise BACHY. Le socle dur a été rencontré à 31,70 m. Il a montré une fractura¬
tion à maille métrique ouverte sur les 2 premiers mètres mais
colmatée par des cristallisations de calcite au-dessous. Des essais sommaires ont montré une perméabilité faible ( de l'ordre de
-fi 10 m^/s). Les travaux ont été arrêtés. 27
PLAN DE SITUATION DE LA CENTRALE
E.D.F DU DEGRAD DES CANNES
ECHELLE 1/50000
1500m
Ng
Fig. 12 28 -
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
CRIQUE MIRANDE ET MANCELIERE
(COMMUNE DE MATOURY)
En 1963, l'implantation d'une usine de conserve d'ananas est envisagée près des criques La Mirande et La Mancellère.
Les besoins en eau potable (40 m^/h) ne peuvent être couverts par les 2 criques. 4 sondages de 8 à 10 m (cf. fig. 13) sont alors réalisés par le
B.R.G.M à la demande de l'I. F. A. T. afin de tester les dépôts alluvionnaires autour des 2 criques (1).
Deux sondages sont pégatifs (argile sur toute la coupe) ; pour les deux autres, l'épaisseur des niveaux perméables rencontrés (2,20 m maximum) est insuffisante pour couvrir les besoins de l'usine avec un seul puits, mais une alimentation d'appoint peut être envisagée. Le socle rocheux (migmatite) a été rencontré vers 10 m de profondeur. - 29 -
HYDROGEOLOGIE
SONDAGES DE U MIRANDE ET DE LA MANCELLERE
PLAN DE SITUATION
Fig, 13 AOUT 88 30
ILE DE CAYENNE
(1) 1963 - J. BARRUOL "Sondages de la Mirande et de la Mancellère.
Reconnaissance Hydrogéologique" B.R.G.M. - Rapport 63 A-49.
(2) Mars 1963 - P. DUBREUIL et J. HOORELBECK "Etude des possibilités d'Alimentation en Eau de la Ville de Cayenne" - ORSTOM.
(3) Janvier 1964 - J. BARRUOL "Reconnaissance par sondages de la nappe Bourda - Montabo" - B.R.G.M.
(4) Juin 1970 - S. COTTEZ.
"Reconnaissance Hydrogéologique dans la Région de Cayenne B.R.G.M - Rapport n* 70 ANT 18.
(5) 1984 - J. TESTARD "Alimentation en Eaux de Cayenne - Présentation d'un programme d'étude hydrogéologique" - B.R.G.M. - Note Technique n* 12/84).
(6) 1984 - A. BARAT
"Etude Hydrogéologique des possibilités d'alimentation en eaux potables de l'Ile de Cayenne".
Phase II - Ressources Potentielles en Eaux Souterraines B.R.G.M. - Note Technique n* 25/84).
(7) 1985 - A. BARAT "Alimentation en Eaux de Cayenne .
Présentation d'un programme visant à l'exploitation des Eaux Souterraines sur la Montagne du Mahury" . B.R.G.M. - Note Technique n' 5/85.
(8) 1985 - A. BARAT "Recherche d'Eaux Souterraines sur la Montagne du Mahury" . Rapport d'Avancement de la Phase I B.R.G.M. - Note Technique n* 17/85.
(9) 1985 - A. BARAT "Recherche en Eaux Souterraines - Montagne du Mahury"
. Phase Test de forages. B.R.G.M. - Note Technique n* 22/85. '
(10) Janvier I987 - A. BARAT "Essai de pompage de longue durée sur le forage MM4 bis.
Montagne du Mahury. B.R.G.M. - Note Technique n* 04/87. 31
4.3
COMMUNE DE
GRAND-SANTI PAPAICHTON 32
ADDUCTION EN EAU POTABLE
DU VILLAGE DE GRAND SANTI
A la demande de la D.D.A., pour le compte de la Commune de GRAND-SANTi' (cf. fig. 14), le B.R.G.M. a procédé en I986 à une étude pour l'implantation d'un puits. 8 sondages ont été réalisés à la moto-tarière (cf. fig. 15) ayant atteint des profondeurs de 6 à 14m (2).
Les sondages SE3 et SE5 s'étaient avérés les plus favorables pour les raisons suivantes :
- bonne épaisseur de sable
- éloignement suffisant du fleuve pour avoir une bonne filtration de
l'eau
- Eloignement moyen du village limitant les risques de pollution, raais aussi le coût de la connexion au réseau d' aliraentation.
Un puits a été implanté au point B (cf. fig. 16) sous contrôle du B.R.G.M (4).
Ce puits a été foncé jusqu'à 5,50 m pour une tranche d'eau de 1,40 m.
Un pompage d'essai a été effectué en fin de saison sèche. La transmissivité calculée par la formule de Jacob est de 2,5 X 10 m^/s sur la courbe de descente et 2,62 X 10 m^/s sur la courbe de remontée. Le débit de pompage recommandé se situe entre 0,63 et 0,66 l/s pour un rabattement maximum de 0,8 m.
Un périmètre de protection a été défini. - 33 -
SITUATION DES VILLAGES GRAND SANTI, LOKA ET PAPAÏCHTON
SINNAMAWV
CAYENNE
(Grand nSanti
SAINT- GEOPOeS
Echelle / 2000 000
sc KCKm
53-
AOLTT 1988
Fig.U FIGURE 15 : LOCALISATION DES SONDAGES
_ vinii^ti BROM
Ltr.vr aie
echeUe 1/2500
0 25 50 75 100
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C> MARONI 35 Dóportomant i GUYANE N* classofflont i 1 199-1 1-AOOl Communo i GRAND-SANTI Dáei gnat ion i PUITS COUPE LITHOLOCIQUE COUPE TECHNIQUE 0- DATE (S) D'EXECUTION Dâbut I 24/10/88 Fin i 01/11/86 SABLE FIN SEC A PASSEES U UTERITIOUES D) 10 Bum Mtan 1000 mm PIEZOMETRIE 1.80 NS/«ol I 3.85 M ... . Raablai . M .. . Rap/soli aoo M . «. J# 20 . SABLE NOYEN A CROSSIER BLANC ASSEZ ARCILEUX M * «. .. Z rop. I 0.00 Cot« I -3.85 . w .. . 2.80 pl4zo o o ooo o o ooo o o ooo Fonooga 1200 mm o o ooo o o ooo o o ooo 3.10 PARAMETREE o o ooo o o ooo HYDRODYNAMIQUE (S3 0 o ooo o o ooo o o ooo SABLE CROSSIER BLANC NlVMJ d'MU T 2.5 10- 4 m2/s o o ooo 0UART2EUX ( IBS m) o o ooo i o o ooo o o 40 . ooo o o ooo Crtpln* 1000 mm o o r ooo o o ooo HoMlf filtrant o o ooo (12-13 iMM o o ooo o o ooo o o ooo o o w " w ** n 4.10 SABLE NOYEN OCRE TRES sà'. ARCILEUX S.» 5.10 ...... SABLE NOYEN OCRE PEU S. 30 Troum coupant* 1001 MM SABLE NOYEN OCRE TRES 3.S0 ao 1 70 L > & 3 m Fig. 16 100 - 36 RECONNAISSANCE HYDROGEOLOGIQUE ET ADDUCTION D'EAU POTABLE A PAPAICHTON A la demande de la D.D.A., représentant la Commune de PAPAICHTON (voir fig. 14), le B.R.G.M. a réalisé en 1985 une reconnaissance hydrogéologique dans le bourg(l) ,situé sur une terrasse fluviatile au confluent de la crique Amadu et du fleuve Lawa (Maroni). Le bourg était autrefois alimenté en eau par un captage sur la crique Amadu. En saison sèche, l'eau s'infiltrant dans la roche fracturée, le débit de la crique diminuait fortement. De plus, l'eau s'est avérée bactériologiquement souillée. 3 solutions furent envisagées : 1 - Déplacer le captage et traiter l'eau sommairement par chloration. 2 - Capter l'eau de la terrasse fluviatile par l'intermédiaire d'un puits. En effet, 4 sondages à la tarière (cf. fig. 17) ont montré l'existence de niveaux sableux aquifères d'épaisseur variable, très grossiers à la base et surmontant des argiles kaoliniques blanches. 3 - Rechercher un aquifère plus profond lié à l'altération du socle. ^ En effet, un niveau sablo-graveleux pourrait exister sous les argiles kaoliniques comme c'est souvent le cas avec ce type d'altération. La solution du puits ayant été retenue, celui-ci a été foncé en Mars 1986(3) sur l'emplacement du sondage numéro 3- La coupe géologique et les caractéris¬ tiques techniques de l'ouvrage sont données sur la figure 18. Un essai de pomgage à des débits de 1,2 puis 2,0 l/s a donné une trans¬ missivité de 7,61 X 10 m^/s. La remontée a été extrêmement rapide. Un périmètre de protection a été défini. -37 - RECHERCHE EN EAU POTABLE AU BOURG DE PAPAÏCHTON 3"50 ECHELLE 1/50 000 0 25km Sondages CI Ancien coptaqe CII Captage envisagé Sentier Fig. 17 i'-'- IT Rfl - 38 Dáportomant i GUYANE N classamont i 1205-23-AOOl Communo i PAPAICHTON DOQ 1 gnat ion i PUITS COUPE LITHOLOCICftiE COUPE TECHNIQUE o_ V V DATE (S) D'EXECUTION ñ V V V TOME NOIRE V V 0«but 25/03/86 «< »« «< 0.40 bétan 1000 mm SABU FIN CRIS ARCILEUX Fin I 01/04/88 u .-I LM . m 10 . Ranbloi .3 LOCALISATION #. . M « :î X I 147.200 K» ...... ...... NivMU â'maj ( LSQ m) Y 421.300 hm £ LBO 20 . 'fJ Fonooga 1200 mm Z sol I 85.50 SABLE NOYEN CRIS - OCRE. PEU ARCILEUX PIEZOMETRIE C^ln« 1000 MM ao . NS/ool I 1.90 NoMlf flltnnt (12-13 )mm Rap/«oli aoo m ...... Z rap. I 95.50 Cota i 93.60 3.90 ^^ 40 . Troum eoupcnts 1001 - - -f 4.U . Q B 4.10 ^^ ^ ARCILE BLANCHE c o B 70 > a u ¡ 3¿ ta P Fig. 18 100 - 39 ETUDE HYDROGEOLOGIQUE AU VILLAGE DE LOKA A la demande de la D.D.A., pour le compte de la Commune de GRAND- SANTI, le B.R.G.M. a procédé à une recherche d'eaux souterraines au village de Loka (cf. fig. 14). 7 sondages ont été réalisés dont l'implantation est donnée sur la figure 19. Sur tous les sondages, on a rencontré un horizon d'altération exclu¬ sivement argileux et, par conséquent, aucune nappe d'eau économiquement exploi¬ table n'a pu être mise en évidence. Il est par conséquent exclu d'exploiter les eaux souterraines dans un rayon de moins d'un kilomètre autour du village (5)- RECHERCHE HYDROGEOLOGIQUE A LOKA MAIRIE DE PAPAÏCHTON -DOA IMPLANTATION DES SONDAGES o I Figure 19 I xstrx 'DK. ?» 41 BIBLIOGRAPHIE (1) 1985 - A. BARAT "Reconnaissance Hydrogéologique au Bourg de PAPAICHTON B.R.G.M. - Note Technique n* 2O/85. (2) 1986 - A. BARAT "Etude des Ressources en Eaux Souterraines Bourg de GRAND-SANTI" B.R.G.M. - Note Technique n* 02/86 (3) 1986 - A. BARAT - P. GIRARD "Réalisation d'un puits à PAPAICHTON" B.R.G.M - Note Technique n* 13/86. (4) 1986 - A. BARAT - J.C. BERNARD "Réalisation d'un puits dans la Commune de GRAND-SANTI" B.R.G.M. - Note Technique 86 GUÏ 32. (5) 1986 - A. BARAT - J.C. BERNARD "Recherche en Eaux Souterraines sur le site du Village de LOKA" B.R.G.M - Note Technique n* 86/GUY/033. 42 - 4.4 COMMUNE D'IRACOUBO 43 R E C HE RC H E PO U R L'ALIMENTATION EN EAUX SOUTERRAINES DU BOURG D'IRACOUBO A la demande de la D.D.A, pour la Commune d'IRACOUBO, le B.R.G.M a effectué une recherche en eaux souterraines pour alimenter le bourg (1). Suite au colmatage progressif de l'ancien puits, datant de 1968, deux campagnes de reconnaissance géophysique ont eu lieu en 1984 et 1985.La figure 20 donne l'implantation des sondages électriques et des sondages de reconnaissance. Les résultats sont les suivants : - Aux alentours de l'ancien puits et dans le bourg, on a mis en évi¬ dence des formations sableuses correspondant probablement à un ancien méandre du fleuve. Ces formations sont aquifères mais l'absence de niveau d'argile sus-jacente les rend vulnérables aux pollutions ve¬ nant de la surface. - A l'Ouest du bourg, près du fleuve, les mêmes formations existent mais elles sont enrichies en argile. - Près du village indien de Degrad Savane, il a été découvert un niveau dd sables grossiers aquifères (série détritique de base) protégé par plusieurs mètres d'argiles latéritiques. C'est ce secteur qui a été choisi pour l'implantation d'un forage. La coupe géologique et les caractéristiques de l'ouvrage sont données dans la figure 21. Un pompage d'essai à 30 m^/h pendant 24 h a donné un rabat¬ tement de 3,62 m pour une tranche d'eau initiale de 13,70 m (5). -3 La transmissivité est de 2 X 10 m^/s et le coefficient d'emmagasi¬ nement. S = 3 X 10 RECHERCHES D'EAUX SOUTERRAINES IRACOUBO Plan de situation des sondages Tl H- o à. t SOHOASES MECANIQUES 1 SOHOAGES ELECTRIQUES ECHELLE 1/50000 ZSOOta - 45 DápartQfHont i GUYANE N* cloeeomont i 1191-21-A003 Commune i IRACOUBO Oáelgnation t SI COUPE LITHOLOCIQUE COUPE TECHNIQUE O- DATE (S) D'EXECUTION S s DAbut I 26/11/87 4^ m Fin I 03/12/87 U ARCILE UTERI TIOUE ^* LOCALISATION Clawitotlon do aoo à 3.30 M 1.00 X I 251.750 km, Y I 607.200 Km Tuba PVC 150 mm Z sol I 2. 00 M ARCILE ORANGE LECCREMENT SILTEUSE PIEZOMETRIE Nivaou d'aou NS/sol I 6.23 n ( 0.23 m> f Rap/aoli 0. 00 Z rap. I 2.00 7.90 Cota -4.23 SABLE NOYEN ARCILEUX CRIS piézo 8.23 « POMPAGE D'ESSAI SAGLE TRES CROSSIER TRES CHpina ISO mm Dota I y 10 . LEGEREMENT ARCILEUX Duréa I 1.0 h Rotary 230 mm Dâbit I 58. 0 «3/h 11.10 Rabat, a 9. 68 11.90 ÙKÈ. 'CRO^iëR 'Éf ÀfiCiLE tpiEE 12.00 o o o « o « o .. o a' o Tuba PVC ISO mm PARAMETREE o o " o » o o HYDRODYNAMIQUE G) o o SABLE CROSSIER ARCILEUX NoMlf filtrant o o o (2-3 )mm T I 2.0 10- 3 n2/« w o M o *. c a o M o o 13.83 B o o S t 3.0 10- 3 p « o D -o - 14.90 o o ooo o o ooo o o SABLE CROSSIER ooo o o ooo PARAMETRES o " o 1* ** « 1B.90 PHYSICO-CHIHIQUES s ARCILE C^ s* Cr4f>lna 130 mm Râaldui 47 «e/l SABLE TRES CROSSIER ET TRACES D'ARCILE Duratéi Tf liimi ooo o o ooo o o SABLE CROSSIER A NOYEN DOO o o AVEC N8. NINERAUX SONORES t ooo u o o q: BoudMn da piad h^ 'sAflii mrói' À YÍH avec ai ¿?:E NB. HINERAUX SOHBRCS Fig. 21 46 ETUDE POUR L' ALIMENTATION EN EAU POTABLE DU VILLAGE DE BELLEVUE En 1984, à la demande de la D.D.A, une première expertise au village indien de Bellevue tendait à évaluer les possibilités d'exploitation de la nappe superficielle (2). 3 sondages électriques et un forage de reconnaissance (cf. fig. 22) mettaient en évidence un horizon aquifère composé d'une alternance de niveaux sablo-argileux et argilo-sableux (série de Coswine). Cet horizon était déjà exploité grâce à un puits, malgré la présence d'un sol sablo-argileux, la nappe s'est avérée contaminée d'un point de vue bactériologique, mêrae après plusieurs heures de porapage. Cette contamination s'explique par le fait que le puits se trouve au milieu du village. Les sondages électriques ne laissaient pas espérer la pré¬ sence d'une nappe profonde. En 1985 (3), la recherche a été élargie en effectuant des sondages électriques (cf. fig. 22) en 'direction du fleuve Iracoubo (vers le Sud-Est). On a ainsi mis en évidence un niveau sableux à gros grains de quartz blanc et aquifère ( série détritique de base). Ce niveau aquifère est surmonté par une argile sèche assurant la protection de la nappe. On a choisi d'implanter un forage au droit du sondage SEl (4). La coupe géologique et les caractéristiques du sondage sont données dans la figure 23. Le pompage d'essai effectué à un débit de 11,5 m^/h a donné une transraissivité de _2 2,9 X 10 m^/s. Le niveau d'eau s'est stabilisé au bout de 7 mn de pompage. L'eau est peu minéralisée et bactériologiquement saine. Le débit d'exploitation préconisé est de 12 m^/h. VILLAGE BELLEVUE COMMUNE IRACOUBO (GUYANE) REALISATION D'UN FORAGE D'EXPLOITATION POSITION DES SONDAGES ÉLECTRIQUES ET MÉCANIQUES (CAMPAGNE 198Á-B5 ) H» oq A SONCACES MCCAMIQUE. 1M5 a ELECTRIOUE. 19« ELECTRIQUE. ISfl* - 48 Dóportomont i GUYANE N* cloccamont i 1191-12-AODl Communo > IRACOUBO Dácignotion i F COUPE LITHOLOCIQUE COUPE TECHNIQUE 0- « a a DATECS) D' EXECUT 1 1»< 1 a a í Dâbut I 04/06/67 9 a a j a Fin I 13/06/87 " « * a 8 ARCILE ROUGE LECERENEHT ClBontatlon da a a LOCALISATION SABLEUSE 0.00 à S.00 M NlVMU d'aou a a i ( 3.3S in> X I 249.500 Km « a Y I 605.300 hM « * T Tuba cMilar 102 mm « Z sol I 3. 00 M a « m a S.00 PIEZOMETRIE NS/soI I 3. 35 M Rap/sol I 0. 43 m Z rap. I 3. 43 m 7.20 i>"sa*;ÍV 7.57 Cota I 0. 08 M Rotory 200 mm :r.v".>-. plazo SABLE NOYEN :*m tí*?'* :*'>\-; a.K PARAMETRE (S) HYDRODYNAMIQUE (S) 10 SABLE CROSSIER r I 2.9 10- 2 a2/a NoMlf flltrtsit (1.5-3 )mm CrApina 102 mm 11.20 ARCILE BLANCHE KAQLINtUSt 11.60 iïW^îïKKMt?::::::::::: 11. M SABLE CROSSIER K57 ia.00 Tuba oolv 102 mm .... ^ « SASU ARCILEUX JAUNE OOOOOOOOOOI OOOOOOOOOOO OOOOOOOOOOI ooooooooooo OOOOOOOOOOI 15.57 zo LOOOOOOOOOOOOOOO 0000000000000000 lOOOOOOOOOOOOOOO 0000000000000000 lOOOOOOOOOOOOOOO Fig. 23 - 49 - RECHERCHE POUR L'A LIMENTATION EN EAUX SOUTERRAINES DU VILLAGE D'O RGANABO A la demande de la D.D.A, pour le compte de la Commune d'Iracoubo, le B.R.G.M a procédé à une reconnaissance géo-électrique accompagnée de sondages de reconnaissance près du village d' Organabo (3). La figure 24 donne l'emplacement des sondages effectués ainsi que l'emplacement de l'ancien puits. Celui-ci collecte l'eau contenue dans les sables de surface mais il est inondé en saison humide et il est l'objet d'une contamination bactérienne. La reconnaissance a mis en évidence l'existence d'une butte témoin de sables blancs de la série détritique de base. Sur l'ensemble du secteur, le socle se trouve à faible profondeur. - Au centre de la butte (sondage SE 1), la présence de faciès à argile kaolinique ne permet pas d'assurer une bonne qualité des eaux et un bon débit. - A l'Ouest (sondage SE 7, SE 9), on a mis en évidence des formations sableuses aquifères mais ces formations ne sont pas protégées d'éven¬ tuelles pollutions par la surface ; de plus, leur épaisseur est faible . - Au Sud - Sud-Ouest (SE 10 et SE 11), on a trouvé un niveau de sable aquifère sous une couverture à dominante argileuse. La côte de cette zone garantit sa non inondabilité . L'épaisseur de l'aquifère est faible ( 2 m) mais apparemment, la perméabilité est bonne et les besoins du village ne sont pas importants. C'est cette zone que l'on choisira en priorité. Si les résultats s'avéraient négatifs, il faudrait alors envisager une reconnaissance des niveaux sableux-kaoliniques. RECHERCHES D' EAUX SOUTERRAINES IRACOUBO Plan de situation o 1 ZONES ETUDIEES JD 'cu ARS 19B6 ORGANABO PLAN DE SITUATION 52 - RECHERCHE D' EAUX SOUTERRAINES TROU POISSONS En 1963, 2 sondages de reconnaissance effectués à 50 m au Nord et au Sud de la RNI ont mis en évidence : - une nappe phréatique en surface - une nappe profonde séparée de la précédente par des argiles plastiques bicolores. La prise d'échantillons d'eau dans la nappe profonde et leur analyse ont montré que cette eau présentait une teneur en chlorures trop élevée pour qu'elle soit potable, seule la nappe de surface était exploitable aux abords du village. En 1985 (3), 8 sondages électriques espacés de 500 m et 1 sondage à la mototarière ont été effectués le long d'un chemin partant vers le Sud (cf. fig. 25). Ils ont montré l'existence d'un niveau d'altération graveleux et assez argileux d'une vingtaine de mètres d'épaisseur, surmonté par des argiles li¬ quides. En 1988, une nouvelle étude est en cours. - 53 - RECHERCHES d' EAUX SOUTERRAINES IRACOUBO Plan de situation des sondages Iracoubo (14 km) Sinnamary (16 km) N 1 ECHELLE 1/M 000 25û6m SONDAGES ELECTRIQUES A SONDASES MECANIQUES Fig. 25 54 ALIMENTATION EN EAU POTABLE DES SIX HAMEAUX INDIENS D' ORGANABO En 1987, la Mairie d'IRACOUBO a demandé au B.R.G.M. une étude sur les ressources en eau aux six hameaux indiens situés entre les villages d'Organabo et Iracoubo (6) ; entre les PK 154 ET 183 m sur la RNI. Il s'agit des hameaux Christian, Chacou, Waya, Anton, Bichou I et Bichou II. Les besoins en eau de chaque hameau sont de 22 m^/jour au maximum. La prospection hydrogéologique a été réalisée par 12 sondages mécani¬ ques à la mototarière. Les formations aquifères sont des sables grossiers surmontant des ar¬ giles blanches kaolineuses. Les niveaux d'eau rencontrés se situent entre 2,4 et 6 m de profon¬ deur. En conclusion^ il est proposé la réalisation de six forages profonds de 7 à 14 m et équipés de pompes manuelles. - 55 BIBLIOGRAPHIE (1) - 1984 - A. BARAT "Recherche pour l'alimentation en eaux souterraines du village d'Iracoubo". B.R.G.M - Note Technique n" 17/84. (2) - 1984 - A. BARAT "Expertise géologique et hydrogéologique du puits de BELLEVUE" B.R.G.M - Note Technique 84/GUY/19. (3) - 1985 - A. BARAT "Recherches pour l'alimentation en eaux souterraines de Trou Poissons, Iracoubo, Bellevue, Degrad Savane et Organabo". B.R.G.M - Note Technique n* O7/85. (4) - 1987 - B. HENOU "Réalisation d'un forage pour l'alimentation en eau potable du village de Bellevue " B.R.G.M. - Note Technique n' 87 GUÏ 11. (5) - 1988 - B. HENOU - Th. DELINEAU "Réalisation d'un forage pour l'alimentation en eau potable du bourg d'Iracoubo" B.R.G.M. - Note Technique n* 88 GUÏ 06. (6) - 1988 - B. HENOU "Alimentation en eau potable des 6 hameaux indiens d'Organabo B.R.G.M. - Note Technique n* 88 GUY 011. 56 4.5 COMMUNE DE KOUROU 57 - ETUDES HYDROGEOLOGIQUES DANS LA REGION DE KOUROU En 1964 - 1965, à la suite de l'implantation du Centre Spatial à Kourou, le problème de l'alimentation en eau industrielle et de consommation courante vint à se poser. A la demande du C.N.E.S, plusieurs études hydrogéologiques furent enga¬ gées. Entre les lieux-dits Pariacabo et Karouabo, puits et trous d'eau sont recencés ( cf. fig. 26) tous creusés dans des sables très fins, généralement argileux (2). 2 essais de pompage montrent que les puits s'assèchent très vite et la remontée de l'eau est très lente. 16 sondages forés ont été effectués ; ils ont montré du haut vers le bas : - sable jaune à gravillons latéritiques - sable fin argileux gris à ocre, à débris végétaux et traces de micas - argile plus ou moins sableuse. Les perméabilités étant très faibles, on ne peut pas envisager d'exploi¬ tation par forage ordinaire. On peut simplement envisager de constituer des réserves d'eau en creusant des tranchées descendant sous le niveau de la nappe (3 m sous la surface du sol). Au lieu-dit "les Roches de kourou", on a étudié une série de cordons de sable parallèles au littoral (1). 13 sondages ont été effectués (cf. fig. 27) ; ils ont montré du haut vers le bas : - sable + humus - sable jaune et blanc + nappe phréatique (de 4 m à 16 m de puissance) - argiles sableuses - sable très grossier reposant sur roche décomposée contenant une nappe d'eau salée. KOUROU-KAROUABO INVENTAIRE DES POINTS D'EAU. [ SONDAGES • 7 Puits inventorié Ok= Sondage o^i Sondage avec piézomètre ECHELLE 1 / 100000 •^Grandis Savanes iri» Kourou \, -s\~s; i '• •1 •*•*•* ,•« • ?\ • f /,"* ; ^ 5* * } v - 3) "_: t -;t • , IQ' ¿^- ••* NI •r. 'u \ ; w en u *'.'.• ¡; 50' - 59 - LES ROCHES DE KOUROU IMPLANTATION DES SONDAGES CAYENNE Bourda Montjol> SITUATION A 1/500000 Tour Dreyfus ECHELLE 1/20000 0 600 m Fig. 27 - 60 Une étude piézométrique a montré que cette nappe répercutait assez rapidement les variations de la pluviométrie. Des essais de porapage sur les for§ges 54, 55 f 56 et sur le puits existant ont donné une perraéabilité de 8,98 X 10 cm^/s et une transmissivité de 4,49 X 10 m^/s (pour l'aquifère supérieur). L'épaisseur de la nappe au repos est de l'ordre de 5 m- L'eau s'est avérée chimiquement potable. Le meilleur moyen d'exploiter cette nappe semble être l'installation d'une batterie de puits alignés sur les cordons de sable. Au Sud de la crique Passoura, 6 sondages ont été effectués dans 3 savanes mamelonnées totalisant 10 km^ (cf. fig. 28). Dans tous les sondages , on a rencontré un niveau sableux mal trié , à minéraux lourds et micas, peu ou pas argileux mais de faible puissance. Le socle décomposé ou des argiles résiduelles se rencontrent entre 2,80 et 7,50 m. En saison sèche, seul le sondage 6 garde une tranche d'eau satisfaisante en raison de la proximité de la crique. Néanmoins, peu d'espoirs sont permis car, en saison sèche, la crique est saumâtre. De plus, il existe de nombreux marécages à proximité d'où des risques de pollution non négligeables. Des prélèvements en Septembre 65 sur les forages 1, 2, 4 et 6 avaient pourtant donné une eau chimiquement potable. 61 - B.R.G.M. C.N.E.S. EAU -ZONE PASSOURA Crocjuis d'implantation des Sondages Echelle : 1/ 50.000 N.G. o Sondage Fig. 28 62 SAVANE MATITI RECHERCHES D'EAU En 1965 - 1966, à la demande du C.N.E.S., pour alimenter en eau des installations situées sur la montagne des Pères (1), 11 sondages furent effectués dans la savane au pied de la Montagne (cf. fig. 29). Ils ont montré , du haut vers le bas : - terre végétale sableuse de 0,50 m d'épaisseur - argile sableuse, bicolore, profondeur variable (1,6 m pour S2 et 5,4 m pour S3) - sable argileux, très fin, aquifère, micacé (profondeur variable. 5,2 m pour S2 et 12,0 m pour S5) - sable moyen à grossier argileux (épaisseur 0,05 à 1,5 ra) - argile bicolore ou roche altérée (le socle a été rencontré entre 7,7 m pour S6 à 14,9 m pour S5). ^L'ensemble des terrains présentait une très faible perméabilité. Des essais de pompage dans les forages 4 et 5 ont été des échecs en raison de venues de sable fin et du colmatage des crépines par des argiles. La nappe n'est donc raisonnablement exploitable que pour alimenter des petites exploitations agri¬ coles avec un nombre peu élevé de têtes de bétail. C'est le cas pour un puits près de la crique Caussade où l'eau suinte le long des parois du trou. Les eaux prélevées sont chiraiquement potables. Pour alimenter les installations de la montagne des Pères, le captage des criques dévalant le long de la montagne semblait techniquement plus aisé et économiquement plus intéressant. En 1981, à la demande de la D.D.A, une campagne de 35 sondages géo¬ électriques a été exécutée (4) dans le secteur Sud-Est de la Savane Matiti (SE de l'agglomération de Kourou et SW de la RNI - voir fig. 30). Ces sondages ont montré un niveau résistant de surface correspondant à des sables jaunes, - argileux ; un niveau conducteur formé par les vases bleues du Démérara et les argiles bicolores de la série Coswine. La résistivité de ce niveau augmente parfois, ce qui correspond à des intercalations de niveaux sableux. - 63 - B.R G M C.N.E.S SAVANE MATITI Croquis d'implantation des sondages l ÉCHELLE: 1/10000 N Piézométre t os 2 Fig. 29 SAVANE MATITI ETUDE HYDROGEOLOGIQUE. PLAN DE SITUATION A 1/1O0O00 52*35 V Kr '• * • Ä ' 5-,0 VÍ. „EM. * • Concanbo Sf. • .*. * " • *• - . Pnprts CèfBps I f *. _?_ au • ~* Fig. 33 65 Vient ensuite un niveau de résistance intermédiaire correspondant au même horizon géologique qui est devenu plus sableux. C'est là l'aquifère potentiel le plus intéressant. Vient ensuite une arène granitique sablo- graveleuse puis le substratum infiniment résistant. La carte du toit du substratum montre l'existence d'une paléovallée orientée W.E. Afin de confirmer ces hypothèses, l'étude préconisait la réalisation de deux sondages de reconnaissance profonds de 45 m, afin d'y effectuer des pom¬ pages d'essais. 66 CORDON DE SABLE DE GUATEMALA ETUDE HYDROGEOLOGIQUE En 1965, à la suite de l'expropriation des agriculteurs installés sur les emplaceraents des futurs pas de tir, le C.N.E.S. a comraandé une étude afin de savoir s'il était possible d'implanter des exploitations agricoles dans le secteur de Guatemala ( 1 ) . 10 sondages ont été effectués afin de reconnaître les terrains et de poser des piézomètres (cf. fig. 31). Ils ont montré : - des terrains récents (vase grise, molle) - un niveau sableux de -6,60 à 12,60 m de puissance ; aquifère - des argiles grises, micacées, souvent sableuses. Après des pompages de 4 heures à 2 m^/h, on a prélevé des échantillons d'eau. Entre les PK 43 et 50, l'eau s'est^avérée impropre à la consommation en raison de sa teneur élevée en chlorures et parfois en sulfates ou en matières organiques. On pouvait seulement envisager d'exploiter la partie supérieure de la nappe car les eaux de pluie viennent l'adoucir, mais l'utilisation ne doit pas être trop intense car un pompage trop important entraînerait une remontée des eaux saumâtres. - 67 - B R.G-M. C.N.E.S. EAU_ZONE GUATEMALA Croífuts d'implantation des Son dag es Echelle : 1/50.000 S 3 O Emplacement du N.G. ! Fig- 31 N- 68 BIBLIOGRAPHIE (1) 1966 J. BARRUOL "Etude hydrogéologique - Région de Kourou et Roches de Kourou Savane Matiti et Montagne des Pères". B.R.G.M (Bibliothèque n* 6 000). (2) 1966 - J. BARRUOL "Rapport hydrogéologique - Cordon de sable de Guatemala" B.R.G.M. (Bibliothèque n* 6OOO) (3) 1966 - J. BARRUOL "Etude hydrogéologique - Région de Pariacabo à Karouabo Savanes au Sud de Crique Passoura". B.R.G.M. (Bibliothèque n* 6OOI ) . (4) I98I - Ch. PAULIN "Recherche d'eau souterraine dans la savane Matiti - Commune de KOUROU - Résultats de la carapagne géophysique", B.R.G.M - Note Technique 81 ANT 029. 69 - 4.6 COMMUNE DE MACOURIA 70 ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE TONATE En 1963 (1)1 à la demande du Service du Génie Rural, 4 sondages furent effectués aux environs immédiats du village de Tonate, afin d'en assurer l'ali¬ mentation en eau potable (fig. 32). Ils ont montré des terrains sableux superficiels de 0,2 à 5,5 m d'épais¬ seur surmontant des argiles, puis le socle altéré ou non, de type amphibolitique, rencontré généralement à moins de 10 m de profondeur. Les terrains sableux, bien qu' aquifères, ne convenaient pas à l'implan¬ tation d'un puits, soit que leur perraéabilité fut insuffisante (sable très fin ou argileux), soit que la proximité des marécages représente un risque de pollu¬ tion trop important. Un cinquième sondage à proxiraité de la crique Brémont a montré en plus de l'aquifère superficiel, un niveau de sable grossier séparé du précédent par une couche d'argile de faible épaisseur (0,2 m). Ce niveau sableux de plus de 2 m de puissance contient un aquifère en charge. L'eau s'étant avérée potable, c'est dans cette zone que l'on- a implanté un puits. En 1980 (2), suite à l'augmentation des besoins en eau et à la nécessité de déplacer le captage et le château d'eau, l'étude est reprise par l'intermédiaire de 12 sondages électriques dont le but est de reconnaître les variations de l'épaisseur du niveau sableux. La su^; -épaisseur de cet horizon est confirmée aux abords de la crique Brémont avec un maximum pour les sondages SE3, SE4, SE5 (cf. fig. 32). Cependant, pour des raisons de sécurité (risque de pollution acciden¬ telle dû à la proximité de la RNI), on a préféré implanter le forage aux alen¬ tours du SE 10. La coupe géologique du forage est donnée dans la figure 33- Des essais de pompage ont été effectués le 11 Juin I982. On a constaté un rabattement maximum de 0,82 m (tranche d'eau initiale : 14,5 m) pour un débit de 20 m^/h. Un pompage par paliers entre 6,8 et 20 m^/h a montré que pour ces trois débits, il n'y avait pas de pertes de charge. Le débit d'exploitation peut donc dépasser 20 m^/h. La nappe est libre et réalimentée par la crique Brémont. _2 La transmissivité calculée est de 1,8 .X 10 m^/s. Des analyses ont montré que l'eau est chimiquement potable, mais bacté¬ riologiquement souillée ( germes fécaux). Un traitement préalablement à la distribution est donc nécessaire. Un périmètre de protection a été défini en 1984. Jl. B R. G M. TONATE (Guyane) MW De 3ITU/1ÏI0Î1 ECHELLE 1 / 10000 tnviron N .Sondait cr. Brcmont A vtrs Hacouria SI -^^ N \ // Aparece,. ^ ^1 ^^ ^.^ . o. vifx Co/enn» LEGENDE SEl Sondage électrique. CI Coupe géophysique. S2 Sondage réolisé en 1962 O Foroge à réaliser. Fig. 32 72 - Dóportumant i GUYANE N* clascemant i 1192-44-AOOl Commune t MACOURIA Dósignation j TONATE COUPE LITHOLOCIQUE HlVMU d'MU V V ( LSQ m) DATECS) D'EXECUTION S TERRE VCCCTALE SlM DAbut I 20/0S/82 m Fin 1 12/0e/B2 *^ Rstory 400 mm u ClMniotlon da aoo A 3.00 m O) Tuba inox ISZ mm .3 LOCALISATION 3.00 X I 335.800 ka Y I 554. 700 km SASLE FIN BCICC 4.00 i^^:2 5«:r.î 2 sol t 10. 00 PIEZOMETRIE NS/sol I 0.50 M Rop/soli 0.00 M 7.00 . Z r.p. I 10. 00 M SAOf COOUILUER * 0UART7 Mi Cota i 9. 50 1.00 plAzo Cr4f)]rM ISZ mm Roto-y 300 mm r» .. .. MoMlt fi liront PARAMETRE (S) (2-10 )mm HYDRODYNAMIQUE (S) 10 . SASLE COOUiaiER JAUNE T 1 l.B 10- 2 CROSSIER o o Or."!.»» .« " .. .. o"o"o i. " », 12.00 o o SABLE COOUiaiER CRIS CROSSIER 1X00 13.00 o-o-o 'ááséiéñ - o - o - LECERENENT ARCILEUX ia.ao Sabot lovwJT § 14.00 BLOCS DE CRANITE DANS ARCILE D'ALTERATION I 15.00 > a u 3Î d CD 20 Fig. 33 - 73 RECHERCHE D 'E A U SOUTERRAINE SUR LE DOMAINE DE SOULA A la demande de la D.D.A., pour le compte de la Société PAPPI , le Service Géologique Régional Antilles-Guyane du B.R.G.M. a réalisé en I98I une prospection géo-électrique dans le domaine de Soula (3)- Un sondage précédemment effectué par la Société Bachy avait montré l'existence d'un horizon graveleux situé entre les argiles d'altération et le substratum (cf. fig. 34). Le but de l'étude était d'apprécier l'extension et la puissance de cet horizon. Les 35 sondages électriques (cf. fig. 35) ont mis en évidence les ter¬ rains suivants : - en surface, des terrains de recouvrement sableux à sablo-argileux - une formation conductrice qui sert de niveau repère correspondant aux argiles vasardes de la série Démérara et aux argiles bariolées de la série Coswine d'épaisseur assez constante (entre 15 et 25 ra) - un substratum résistant (500 ohm. m) sur lequel reposent par endroits des terrains à résistivité de 300 à 500 ohm. m correspondant aux ter¬ rains graveleux recoupés par le sondage Bachy (cf. fig. 34) et, d'au¬ tres fois, un niveau à 100 - 200 ohm. m. Ces différences entre les deux horizons précédemment cités, peuvent être interprêtées comme des variations de la granulométrie et de la teneur en argile. L'interprétation globale des résultats a montré une bonne épaisseur de l'horizon à 100 - 200 ohm. m au droit des sondages SE 23, 5, 4, 27 et un appro¬ fondissement notable du substratum aux abords des zones marécageuses au Sud et au Sud-Est du domaine. Il était préconisé un sondage de reconnaissance aux alentours du SE4 afin de reconnaître l'horizon à 100 - 200 ohm. m et éventuelle¬ ment d'apprécier ses capacités aquifères. En cas d'échec, il faudrait envisager un sondage dans le périmètre com¬ pris entre les sondages SE8, 9, 12 et 32 (cf. 'fig. 35 ) L'étude n'a semble-t-il pas connu de suite. 74 Dáportomont i GUYANE N closeomont i 1 197-1 1-AOOl Commune i MACOURIA D6elgnation i SI COUPE LITHOLOCIQUE COUPE TECHNIQUE ol y y TERRE VCCCTALE DATE (S) D'EXECUTION 0.M CD 0«but I Oe/04/Bl Fin I 25/04/B1 ARCILE BLEUE ET SASLE ARCILEUX Tuba PVC 00 mm tn 0 8 LOCALISATION s.ao t X I 343.300 Hm 7.00 Y I 544. 100 k« Z sol I 5. 00 M 10 ARCILES VASARDES BARIOLEES Rotary IIS mm 20 . 21.40 o-o-o Cr4p]rw SO mm -o - o - o-o-o -o-o- o-o-o -o-o- o-o-o -o-o- o-o-o -o-o- ARCILE SABLEUSE ET SASU o-o-o CROSSIER -o-o- o-o-o *> -o-o- o-o-o S -o-o- s o-o-o -o-o- o-o-o 0 -o-o- L 30 o-o-o 10.00 > ARCILE BLANCHE COMPATE c UJ ai.oo o o II ooo u o o CRAVIERS (AROC ooo GROSSIERO o o I ooo o o S4.oa ARCIU SABLEUSE COMPACTE 16.10 SUBSTRATUN ALTERE 37.00 13 D¿ m* Uo Fig. 34 - 75 - BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SAVANE SOULA IMPLANTATION DES SONDAGES ELECTRIQUES ECHELLE 1 /10000 CAYENNE A 1/100000 Q Sondoge mécnnique. Bochy réalisé en i^ Sondage mécanique a réaliser et son SEl Sondoge électrique et son numéro a Profil de Iq coupe Fig. 35 Dec 88 76 BIBLIOGRAPHIE (1) 1963 - J. BARRUOL "Enquête hydrogéologique - Tonate - Mana" B.R.G.M. (Bibliothèque n* 3 001 - 2). (2) 1980 - Ch. PAULIN "Recherche d'eau souterraine pour la Commune de Macouria - Résultats de la campagne géophysique - Implantation du forage d'exploitation" B.R.G.M. - Note Technique 80/ANT. (3) 1981 - Ch. PAULIN "Recherche d'eau souterraine sur le domaine de Macouria Résultats de la campagne géophysique" B.R.G.M. - Note Technique 81 ANT 26. (4) 1982 - Ch. PAULIN "Recherche d'eau souterraine pour la brigade de Gendarmerie de Tonate à Macouria" B.R.G.M. - Note Technique 82 GUY 001. (5) 1987 - A. BARAT "Recherche en eaux souterraines - Domaine de Pré fontaine - Tonate" B.R.G.M - Note Technique 87 GUY 001. - 77 4.7 COMMUNE DE MANA - 78 ALIMENTATION EN EAUX SOUTERRAINES DE MANA En 1963, (1), une première reconnaissance hydrogéologique avait montré l'existence d'un cordon de sable porteur d'un aquifère superficiel. Le cordon s'étend au long de la piste menant aux Hattes. La puissance de l'aquifère se situe autour de 5 m ; l'écoulement se fait du Nord vers le Sud. Un premier puits fut implanté dans ce cordon. D'autres sondages dans le secteur avaient montré l'existence d'un aqui¬ fère profond. En 1984, à la demande de la D.D.A, agissant pour la Commune de Mana, de nouveaux travaux sont engagés ( cf. fig. 36 ) . 3 sondages électriques et un forage de reconnaissance confirment l'existence d'une nappe profonde, en charge, protégée par des argiles (série de Coswine), mais l'eau est saumâtre. On se réoriente donc vers la nappe superficielle. Un forage d'exploitation est mis en place dont les caractéristiques géologiques et techniques sont données dans la figure 37- Un pompage d'essai de 24 h effectué pendant la saison sèche, à un débit de 8,8 m^/h a donné un rabattement maximum de 30 cm pour un niveau initial de -3,3in. Après 2 heures de remontée, le niveau d'eau dans le forage était à 5 cm sous le niveau initial. L'interprétation du pompage a donné une transmissivité de 1,4 X 10 m^/s, L'eau est d'excellente qualité physico-chimique (peu de chlorures no¬ tamment) . Notons qu'après l'échec du forage de reconnaissance, une étude géo¬ électrique a montré que le biseau salé dans la nappe inférieure s'étend au raoins jusqu'à 6 km en amont de Mana (crique St Jacques). BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES PLAN DE SITUATION DES SONDAGES DE MANA XF15 Sondigcaélon Si' (1963) o^**s¡Son<(igcdexpic¿tat1cn ..^,, S2(1963)0 .M--.. SE3 "'-îV-^'Ul | Jl Jk. iiv' -' l /ÎÇrCi^r^ Ul 1 J, ú>- X h^ ^ ^ iu -J., X.''^"^-''-:'r:^^A'^y,, ^scxià^^^^ I =q!=!!=Ur= MANA ©SEl ECHEaE 1 no 000 xam H- ON XFH Sondage ii. km - 80 Dópartomont : GUYANE N classement 1188-34-ADO] Communo : MANA D6signation Fl COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIQUE 0- DATE (S) D'EXECUTION m D6but I Q1/04/G1 0 Fin I 30/06/81 .... u OT Q \ _J LOCALISATION X I 189. 000 km ARCILE ET ARCILE SABLEUSE Cl»antatlon da O.OO à 9.S0 m ROJGE ET LIE DE VIN Tuba aclor 160 mm Y I 619.700 km Z sol I g. 00 m PIEZOMETRIE Nivaou d'acxj NS/col I 9. 50 m ( 9.50 m) Rap/soli Q. 00 m 10 T Raablaj Z rop. : 9. 00 m 11.00 Cota I -0. 50 m piàzo SABLE ET SABLE ARCILEUX Rotnry 220 mm PARAMETRE (S) 14.00 HYDRODYNAMIQUE (S) T 1 1.0 10- 2 m2/s y Cripina 16Q mm ARGILE NOIRE PLASTIOUE KosSlf flltrmt ( )mm 20 C O E 0 C c 0 L > C UJ O O . o o o o . o o u o o o > o o L o o o a o o SABLES ET CRAVIERS if) o . o . o "O'O. 26.00 o > o o a " o o c Bouchon da piad o . o o . o o 27.00 D L3 a: OD Fig. 37 81 - ALIMENTATION EN EAU POTABLE DU VILLAGE ANNE-MARIE JAVOUEY (COMMUNE DE MANA) En 1980, à la demande de la D.D.A, une campagne géo-électrique a été engagée par le B.R.G.M. au village Anne-Marie JAVOUESîT ( cf. fig. 38 ), afin de reconnaître l'épaisseur des alluvions surmontant le socle et de déterminer la zone la plus favorable à l'implantation d'un forage(3)- Un puits creusé par les habitants et une coupe au long de la piste con¬ duisant à la rivière avaient montré l'existence de niveaux sableux intercalés dans les argiles surmontant le substratum granitoîde du secteur d'Acarouany. 14 sondages électriques ont été effectués (cf. fig. 39). Ils ont montré : - un substratum conducteur à 500 - 600 ohm. m - un horizon de surface peu épais à 25O - 500 ohm. - un horizon intermédiaire épais (12 à 25 m) dont la résistivité varie entre 2 000 et 5 000 ohm. m. Les variations de la résistivité peuvent probable^ient être attribuées à des intercalations sableuses plus ou moins importantes à l'intérieur des argiles de la série de Démérara. Ces sondages ont montré un maximum de dépôts alluvionnaires au droit des sondages SEl, 7, 9 et 10. De plus, ces emplacements étaient d'autant plus favorables qu'ils se situaient en amont du village, limitant ainsi les risques de pollution. Toutefois, il convenait d'être prudent sur les qualités de l'aquifère car la série de Démérara est une série à dominante argileuse. En 1981 (5), il a été demandé au B.R.G.M. de superviser la réalisation d'un forage d'exploitation foncé et équipé par 1 'entrep"7ise BACHY. La profondeur du forage est de 27 m. L'ouvrage capte 2 aquifères sableux entre 10 et 14 m puis 23 et 27 m (cf. fig. 40). Un pompage d'essai réalisé au débit de 7 m^/h a induit un rabattement de la nappe de 1,51 m. Le débit spécifique est de 4,6 m^/h par mètre de rabattement. _2 La transmissivité moyenne est de 1 X 10 m^/s. La nappe s'est comportée au cours de l'essai comme une nappe captive illimitée. L'influence de la marée s'est traduite par une remontée sensible du niveau d'eau durant l'essai. - 83 BRGM RECHERCHE DEAU SOUTERRAINE AU VILLAGE ANNE - MARIE JAVOUHEY COMMUNE DE MANA (Guyane) RÉSULTATS DE LA RECONNAISSANCE GÉOPHYSIQUE IMPLANTATION DES SONDAGES ELECTRIQUES ECHELLE 1/10 000 N i SE.U SE. 13 C2 _ G ^^ G ^Talweg G SE 2 SE 1 ^ Foroge ó rêoli sar oSE.7 o SE. 8 o SE.9 \ vars Acarouany Fig. 39 - 84 Dópartomont : GUYANE N classemQnt 1188-34-AOOl Communu : MANA Dósignation F] COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIQUE OATE(S) D'EXECUTION 06but I 01/04/81 Fin 1 30/06/81 LOCALISATION X 1 189. 000 km ARCILE ET ARGILE SABLEUSE Claantutlon da ROUGE ET LIE DE YIN 0.00 ù 9. 50 m Tuba ociar 150 mm Y , 619.700 km Z eo] 1 9. 00 m PIEZOMETRIE Nivaou d'aou NS/coI . 9. 50 m ( 3. 50 m3 Rop/soli 0. 00 m 10 10.00 Raoifalal Z rop. I 9. DO m 11.00 Coto J -0. 50 m plazo SABLE ET SABLE ARCILEUX Rotary 220 mm PARAMETRE (S) 14.00 HYDRODYNAMIQUE (S) T I 1.0 10- 2 m2/s Críplrva 150 mm ARCILE NDIRE PLASTIOUE Hoaalf filtrant ( )mm 20 23.00 . o . o o o o o o o o o . o o SABLES ET CRAVIERS o-o-o o-o- 26.00 o-o-o -o-o- Bouchon da piad o-o-o - o o - 27.00 Fig. 40 - 85 - BIBLIOGRAPHIE (1) - 1963 - J. BARRUOL "Enquête hydrogéologique - Tonate - Mana" B.R.G.M. (Bibliothèque n* 3 001 - 2). (2) - 1963 - J. BARRUOL "Enquête hydrogéologique à Mana" B.R.G.M. (3) - 1980 - J.F. ALLARD "Alimentation en eau potable du village Anne-Marie JAVOUHEY Coraraune de Mana" B.R.G.M. - Note Technique 80 GNE 07. (4) - 1980 - Ch. PAULIN "Recherche d'eau souterraine au village Anne-Marie JAVOUHEY Commune de Mana - Résultats de la reconnaissance géophysique" B.R.G.M. - Note Technique 80 GNE 09. (5) - I98I - Ch. PAULIN "Recherche d'eau souterraine au village Anne-Marie JAVOUHEi Commune de Mana" B.R.G.M. - Note Technique 81 ANT 032. (6) - 1984 - A. BARAT "Recherche d'eaux souterraines pour la Commune de Mana Résultats du forage de reconnaissance" B.R.G.M. - Note Technique n* 20/84. (7) - 1984 - A. BARAT "Recherche d'eaux souterraines pour la Commune de Mana Résultats du forage d'exploitation synthèse" B.R.G.M. - Note Technique n* 21/84. (8) - 1985 - A. BARAT "Alimentation en eaux souterraines de Mana - Recherche du biseau salé par sondages électriques" B.R.G.M. - Note Technique n* O6/85. 86 4.8 COMMUNE DE MARIPASOULA 87 ADDUCTION D'EAU DE MARIPASOULA RECONNAISSANCE HYDROGEOLOGIQUE PRELIMINAIRE En 1980, le Maire de Maripasoula a demandé au B.R.G.M. SGR/ANTILLES- GUYANE de procéder à une étude hydrogéologique en vue d'implanter un ouvrage de captage. Les besoins de la ville sont estimés à 60 m^/jour. La recherche d' aquifères s'est faite au moyen de tarières dans les allu¬ vions et éluvions anciennes et récentes du substratum constitué par des schistes du Paramaca. Les sondages effectués n'ont pas relevé d'indices intéressants, puisque les formations alluviales sont constituées par des sables et graviers dont l'épais¬ seur est de 0,6 m au maximum dans les alluvions récentes de la crique Déoda. - 88 BIBLIOGRAPHIE (1) 1980 - J.F. ALLARD - G. AYMARD "Adduction d'eau de Maripasoula - Reconnaissance hydrogéologique préliminaire". B.R.G.M - Note Technique 80 GNE 03 . 89 4.9 COMMUNE DE MONTS INERY-TONNEGRANDE 90 SONDAGES HYDROGEOLOGIQUES DE RECONNAISSANCE A TONNEGRANDE 2 sondages ont été effectués en I965 (2) à TONNEGRANDE (cf. fig. 41), à la demande du Génie Rural. Le premier, près de l'église, a montré un niveau sableux à argilo-sableux en surface (0 à 4,15 m). Ce niveau était sec. Un second niveau sableux est apparu à 10,80 m et jusqu'à 14,55 m> base du sondage. Ce niveau était aquifère mais on pouvait craindre l'invasion de l'aquifère par des eaux saumâtres en provenance de la crique Tonnégrande. Ces craintes se sont avérées justifiées à la suite de la pose d'une crépine en I966 (cf. fig. 42). 4 heures de pompage à 1,5 m3/h ont suffi à mettre en évidence des venues d'eau saumâtre. Le second sondage, situé à proximité d'un trou d'eau exploité par les habitants, a montré un niveau sableux bicolore et argileux entre 3,60 et 5,20 m. En 1966, on a réalisé à proximité, un ouvrage crépine (cf. fig. 43). Un pompage à 1,5 m^/h pendant 8 heures a donné une eau claire et non salée. - 91 - TONNEGRANDE IMPLANTATION DES SONDAGES 5*00 CAYENNE Bourda Montjoly Itdnnegrandë" ECHELLE 1 SITUATION A 1/500000 Trou de 2 03 m avec Eau Fig. 41 AOUT 88 l>os(í (lo cropiiio: ir 1 (]omlUlIm^ d<.' Tonógruiiíh ^ Jo^/t tM o'^So' C St/o/}-.- Í\ O.m S /«¿/-/ /a/^y///'o¿/«- -«/^Q//ei/5ç' /?/"Q//« N=?f»c .5cí'.¿/¿ ///7 ^ ôc:/-<- A 80 ~.Y' V" V J<3b/ct moyen /?^ <^r« <-/>/ -=?/'a//,^^ /4a/? cn3 rr'e^ 4?^ ;,V^- nísc 5.?5_ / y- ^t^ t^»N^. p^.K K >-v», U /OO0 K H Vl O-B /u.an>'s^ ' ¿'0'< O'O 1~ W VN. nr^//4t Gr/sv /rm'j /n <3//' l> Vn Vn. >- kV l*K K ^^V Vn kNk K U U K ^N^ KKtN K *N. l^ 1n^>n /o.^í tv^ [ ' ú' ::i/r^o 1 So/él) C^/-0-p/'o -m \5-*ó/e //>7 -j" o/"-3/>M nnoufini /ip'oji^r 0^-n v/i/- ó^rpouf *"* « Scaéo^ o4r /j A /:^'"0O iSonc/-*0^» V-/-*/^c« - t^rr»0y' tjor ^ _ ar0ht '/»<=. y\y,. 4? - 93 Poso do crói)iiiO:ir2 Góiiio Rural ComimiiK^ (lo TouíHjraiMk o?So I 0? w on V Coup^ Jn/0rar0'/.s//'oñ « (^p'o/oo/oo^ o. nrr. Terre /¿a ¡rri//'o U4í <^r O/Ye uje /So -i-'.'-y^' A\:^: vS-»Á/« /7n .j>r<;^f/eet/x . c^crc loé,* ^iuantsé Jjí-^/na'irt 6oA^o ^.9o 'v'.. J<56/e Pm fo o^rrm-vnr t«'- ' ' i» u H-.-T jPjtccorcA 4^.20 ^OX eo .i^b/e.dU fr)oy'^n -^^-a -=»/>ç^//é y-fun^/r-e. Sârqou30f/4. c/t S.'SO <^rep,oc^ Sonc¡Lí)oj0.s Fig. 43 - 94 - ETUDE HYDROGEOLOGIQUE A LA SCIERIE F. R. G. A MONTSINERY L'étude, commandée par Monsieur CHAUVIN de la scierie F.R. G., avait pour but la recherche d'eau souterraine utilisable à des fins industrielles et éven¬ tuellement domestiques (5)- 5 sondages électriques et 2 tarières à main ont été effectués (cf. fig. 44). Ils ont montré un substratum résistant attribué au socle cristallin surmonté d'argiles micacées plus conductrices, elles-mêmes surmontées par des argiles blanches, puis bariolées. Enfin, en surface, on trouve un horizon plus résistant et peu épais, composé de sable fin. En aucun cas, on n'a trouvé d'aquifère intéressant. On s'est alors orienté vers une crique située au Sud- Est de la scierie. Cette crique qui assure un bon débit, au moins en saison humide est sous l'influence des marées. Des mesures de conductivité ont montré qu'en basses eaux, l'eau est douce alors qu'elle est salée à marée haute. L'eau semblait donc adaptée à une utilisation industrielle (en vue de refroidissement). Cependant, l'influence de la mer risque d'être beaucoup plus important en période d'étiage. De plus, le captage nécessitait la pose de 1 300 à 1 500 m de conduite. IHÍA -.-- MG ... - S*vane Marivat -il O'j Pim DE SITUATION KHfUE 1 /lOMO- t; Í - ^ MARECAGE ... INONDE A PLEINE MER A- ANCIEN LAYON 96 - SONDAGES HYDROGEOLOGIQUES DE RECONNAISSANCE A MONTSINERY A la demande du Génie Rural, 5 sondages sont effectués par le B.R.G.M. à Montsinéry en 1964 afin d'améliorer les possibilités d'alimentation en eau du village (1). Les sondages 1, 2 et (cf. fig. 45) n'ont pas montré de venues d'eau importantes. Le sondage 3, situé à côté du puits communal, a recoupé un niveau sableux plus ou moins argileux entre 5,20 m et 10 m avec des venues d'eau impor¬ tantes. Un piézomètre a été mis en place et on a pu effectuer un porapage de 9 heures à 85O 1/h. L'eau était douce et claire au bout de 2 heures. Le niveau piézométrique semble influencé par les marées. Le sondage 1 bis, dans la savane Montsinéry a montré un niveau sableux grossier, aquifère, mêlé à de l'argile entre 7,25 m et 10,30 m reposant sur le socle- granitique dur. Il s'agit probablement d'une arène d'altération. Après pose d'un piézomètre, un pompage de 4 h à 85O 1/h a permis d'obte¬ nir une eau douce et claire au bout d'une heure, très boueuse avant. Le rabattement a été nul ; on a même constaté une remontée du niveau piézométrique que l'on peut interprêter comme un décolmatage par élimination des argiles. Si l'implantation d'un ouvrage semblait économiquement plus intéressante à l'emplacement du sondage 3 (proximité des habitations), les risques de venues d'eau saumâtre étaient importants (proximité de la rivière), alors qu'au niveau du sondage 1 bis, ils étaient beaucoup plus faibles. MONTSINERY IMPLANTATION DES SONDAGES NM NG vO -J Sondage de reconnaissance AOUT M 98 SONDAGES TARIERES POUR RECHERCHE D'EAU (COMMUNE DE MONTSINERY) La station de pompage de la Commune de Montsinéry ne pouvant à certaines époques, satisfaire la consommation locale, la Direction Départementale de l'Agriculture a demandé au B.R.G.M., en Juillet 1978, une étude succinte pour trouver une solution afin d'améliorer le débit des puits actuellement exploi¬ tables (4). Les deux puits alimentant la commune, profonds de 7 à 8 m, distants de 28m, sont implantés dans des terrains appelés "basses terres", série de Démérara (cf. fig. 46) qui sont des dépôts marins et fluvio-marins récents.' Ces terrains sont constitués de niveaux argileux alternant avec des len¬ tilles de sables très argileux. Ces lentilles sablo-argileuses, très hétérogènes, alimentant actuellement les 2 puits, fournissent très peu d'eau en saison sèche. Six sondages à la tarière ont été réalisés, dont 5 à proximité de la station de pompage. La profondeur des sondages varie entre 8 et 10 m. Les sondages S2 et S4 ont montré l'existence de lentilles argilo-sableuses épaisses de 2,5 et 3,4 m qui possèdent certainement une perméabilité en rapport avec les débits souhaités (quelques m^/heure). En conclusion, il est préconisé des travaux sur le puits existant pour améliorer le débit actuel. BRGM GUYANE Communt de MONTSINERY Fèvritr 1978 PLAN DE SITUATION DES SONDAGES Extroit de la photo úírícnni nî 150 . vol 76 GUY 31/200 NM Echtlle 1/1000 <è 5.1 OPu u p. 2 stotion dc pempog» Pll'tt PI -Or Rtf cr voir »S2 «S.5 9 S.U EchflU -^ 1/20970 400m 9S.3 loo BIBLIOGRAPHIE :i) - Août 1965 J.P. CARRIVE "Sondages hydrogéologiques de reconnaissance à Montsinéry" B.R.G.M. [2) - Septembre I965 J. BARRUOL "Sondages hydrogéologiques de reconnaissance à Tonnégrande" B.R.G.M. (3) - 1966 "Poses de crépines à Tonnégrande" Société Sondages France d'Amérique. (4) - Février 1978 G. AÏMARD "Sondages tarières pour recherche d'eau" B.R.G.M. (5) - 1984 A. BARAT "Etude hydrogéologique du site de la scierie F. R.G. à Montsinéry" B.R.G.M. - Note Technique n' 13/84. - 101 - 4.10 COMMUNE DE REGINA - 102 COMMUNE DE REGINA (BOURG DE KAW) En 1966, une enquête hydrogéologique est réalisée par le BRGM pour ten¬ ter de trouver le moyen d'alimenter en eau potable le bourg de KAW (1). KAW est situé sur un cordon de sable dont la largeur varie de 100 à 250m et de direction NW-SE. De part et d'autre de ce cordon se trouvent des marécages cages. La puissance du niveau sableux est estimée à 10 mètres. Pour leurs besoins en eau, les habitants récupèrent l'eau de pluie dans des fûts métalliques ; en saison sèche, ils vont prendre l'eau dans une crique descendant de la Montagne Sable (voir fig. 47 ) , ( point A situé à 1 200 ra de l'église). A l'époque, deux solutions sont proposées : - creuser un puits dans le cordon sableux, mais il existe un risque de pollution par les marécages environnants - effectuer une prise d'eau dans la crique descendant de la Montagne Sable et amener l'eau par gravité. Le bassin versant correspondant semble suffisamment important , et il est libre de toute habitation ou culture. En 1985, le B.R.G.M. a effectué une reconnaissance hydrogéologique sommaire à Kaw, à la demande de la Commune de Régina et de la Direction de l'Agriculture et de la Forêt (D.A.F.) (2). Cette reconnaissance complète celle réalisée en I966. La solution du puits étant rejetée, il est proposé : - soit de refaire le captage réalisé sur la crique - soit d'effectuer un forage dans un filon de dolérite situé à proximité du captage actuel 103 BRGM COMMUNE DE REGINA BOURG DE KAW Croauis efe situation SOO 1000 1500 200üm oA Po/nt c/'eau . sjfson sèc/?e \C Prises c/'eau possib/es oP Puits c/u d/spensaire = = = Sent/er ftrace approAim^t/fJ N.G. / / /. Pig. 47 Courues de niyftfu ñc^ur^t/yes; rat//(/''íía^ce. 20/n en^/r-or?. - 104 COMMUNE DE REGINA (BOURG DE REGINA) En 1984 (3), une étude hydrogéologique réalisée par lt B.R.G.M a porté sur les ressources potentielles en eaux souterraines des dépôts sédimen¬ taires récents de la plaine de Régina, ceci au moyen de sondages mécaniques à la mototarière les ressources du socle ancien et de son altération, situé sous les formations sédimentaires ( sondages électriques jusqu'à 100 ra de profondeur ) . L'étude des dépôts récents a montré la coupe suivante : I - rerablai de latérite (1 mètre maximum) I - argile bicolore (rouge-blanc) peu plastique (épaisseur : 0,50m) I - argile liquide rose claire peu sableuse ( épaisseur supérieure ou égale à 15 m) . Par endroits, il existe des glaçages sableux de faible extension (puits de l'usine Rail). Il n'existe aucun niveau sableux aquifère à proximité immédiate du bourg, suffisant pour alimenter tout le village L'étude par sondages électriques de l'altération du socle ( fig. 48) laisse espérer la présence d'un aquifère constitué par l'arène grenue du socle quartzeux, sur 2 sites : - à l'emplacement du sondage électrique 1 = le socle est à 70 m de profondeur, le niveau d'arène grenue aquifère doit être entre 40 et 60 mètres, la couverture sédimentaire argileuse est importante (40 m) - à l'emplacement du sondage électrique 5 (à 2,5 km du village ) le socle est à 30 mètres de profondeur. Il n'y a pas de couverture sédimentaire, l'arène grenue recherchée est située entre 20 et 30 m. - 105 - PUITS DE REGINA Cnyeme NG NM \l W ECHELLE 1/50000 0 1500m PLAN DE SITUATION. > SI Vers crique Inéry. o S5 NG NM Sondage mécanique réalisé en 1986 ECHELLE 1/1000 Q gOtn \ '^ î \S3\ Vers route départementale Cayenne, Régina r \ LOCALISATION DU PUITS. Fig. 4 g - 106 - En 1986 (4), une étude complémentaire est menée sur le deuxième site proposé (à 2,5 km du village). 6 sondages à la tarière réalisés de part et d'autre de la crique Tiaparé (voir fig. 48), montrent 2 zones intéressantes : - Au niveau de S2 , S4, S6, un niveau de sable grossier aquifère à éléments triés, présentant des caractères de dépôts alluvionnaires dont l'épaisseur varie très rapidement (2 m au niveau de S2), (absent au niveau de S4) . Le niveau est protégé par 2 à 3 m d'argile gris-noir. - Au droit de Sl, S5, il existe un niveau d'arène grenue d'une épais¬ seur de 1 mètre, recouvert par 3 à 5 ni d'argile claire, bleue. Dans les 2 cas, le niveau est en charge, il est identique à celui de la crique. (S6 = 0,75 m/sol ; S5 = -3,5 m/sol). Un essai de perméabilité in-situ par "slug_test" a_été réalisé. Il a donné une valeur de transmissivité comprise entre 10 et 10 m^/s. En 1988 (5), à la demande de la Commune de Régina, le B.R.G.M. a réalisé un puits pour l'AEP du bourg. La décision de réaliser un puits et son implantation a été déterminée à la suite des travaux de recherches hydrogéolo¬ giques effectués en 1984 et I966. Ce puits est situé à 2,5 km du bourg sur la piste forestière de la crique Inéry. Il est constitué de 7 buses de 1 m de diamètre captant un aquifère sableux protégé par 3,4 m d'argile (fig. 49). La nappe d'eau est en charge et le niveau d'eau se trouve au ras du sol en saison humide et à 0,9 m de profondeur en saison sèche. Deux séries de pompages, d'une durée totale de 72 heures ont permis de déterminer la transmissivité de la nappe : 8,5 X 10 m^/s, ainsi que le débit d'exploitation qui sera de 2,5 m^/h en saison sèche et de 3 m^/h en saison humide, soit respectivement de 50 et 60 m^/h pour 20 heures de pompage. La consommation par habitant étant de I50 l/jour, ce puits sera suffi¬ sant tant que le bourg ne dépassera pas 330 habitants. 107 D6partQmant i GUYANE N classQBiQnt i 1203-23-AOOl Communo i REGINA D6ei gnat ion i PUITS CÓÍJPE LITHOLOCIQUE COUPE TECHNIQUE X DATE ce aïo . a DAbut I 20/10/87 Nivaou d'aou ( aso m) f Fin I 25/11/87 10 a LOCALISATION Bum bétoi 1000 mm X I 372. 150 km Hovoq* 1800 mm RMbTal ARGILE CRISE ET NOIRE Y I 473.300 k« AVEC DEBRIS VEGETAUX 20 Z sol I 10. 00 PIEZOMETRIE NS/sol I 0.60 M Rap/soli 0.00 3.30 1.40 C'.«ontotlon da yi?¿>-v- SAflii FIN prapu ^30 à 3.50 m Z rap. I 10.00 M a.«i Cotfl I a40 40 . . pl6zo 4.00 b%,-;%C-J SABLE MOYEN A GROSSIER -*'V;hi PROPRE 0r4{ilna 1000 mm CraOaaMnt 1600 PARAMETRE (S) 4.70. HYDRODYNAMIQUE CS) BLOCS OE QUARTZ ET GRES Noaalf filtrait JAUNE (10-14 )mm 90 . S.00 L S.00 T I 8.6 10- 3 b2/s Crépina 1000 mm ^ ARGIU BLANCHE XAOJNIOUE 5.70 70 0 t. > C Ul II u a! u oc d Fig. 49 100 - 108 BIBLIOGRAPHIE (1) - Avril 1966 J. BARRUOL "Enquête hydrogéologique à KAW" B.R.G.M. - Rapport CAf 66 82. (2) - 1985 A. BARAT "Reconnaissance hydrogéologique du bourg de KAW" B.R.G.M - Note Technique n* I5/85. (3) - 1985 A. BARAT "Evaluation des ressources en eaux souterraines pour l'alimentation du village de Régina" B.R.G.M. - Note Technique n' OI/85. (4) - 1986 A. BARAT "Recherche en eaux souterraines pour le bourg de Régina" Reconnaissance complémentaire. B.R.G.M. - Note Technique n* O3O/86. (5) - 1988 B. HENOU - Th. DELINEAU "Réalisation d'un puits destiné à l'Alimentation du bourg de Régina" B.R.G.M. - Note Technique n* 88 GUY 012. 109 4.11 COMMUNE DE ROURA - lio ENQUETES HYDROGEOLOGIQUES A MARIE-ANNE Suite au projet d'implantation d'un village au lieu-dit MARIE-ANNE, sur la rive droite du fleuve Mahury, 2 sondages ont été effectués en 1963 (D par le B.R.G.M. sur un cordon de sable s'êtendant vers le Sud-Est à partir du degrad (cf. fig. 50). Le premier sondage a montré des alternances de sable et d'argile ; il a été arrêté à 24 m. 2 prélèvements d'eau effectués à des altitudes différentes ont tous deux montré une très forte teneur en chlorures rendant l'eau impropre à la consommation. Dans le second sondage qui a mis en évidence 6 mètres de terrains per¬ méables, surmontant des argiles plastiques bariolées, les prélèvements ont là aussi montré une eau impropre à la consommation en raison de sa salinité. En 1965 (2), une nouvelle tentative a été faite dans les terrains superficiels près de 1 ' embarcadaire (cf. fig. 51) On a mis en évidence une nappe phréatique superficielle mais, une fois de plus, sa teneur en chlorures semblait importante ; de plus, la proximité du fleuve et des habitations rendait l'utilisation pour la consommation très déconseillée. - Ill - B.R.G.M SONDAGES A MARIE-ANNE 52" 15 •" i'. * • • • • i \ i. . • • ^- •>•','• *,*•-' '.'•• '' Fig.BO - 112 MARIE - ANNE CROQUIS D'IMPLANTATION DES SONDAGES 32 Hangar Sib Maison SI 1^ lO.OOr Embarcadère FLEUVE MAHURY Fig. 51 AOUT 88 - 113 BIBLIOGRAPHIE (1) - Décembre I963 J. BARRUOL "Sondage de Marie-Anne pour eau" B.R.G.M. (2) - Février I965 J. BARRUOL "Sondages à Marie-Anne" B.R.G.M 114 4.12 COMMUNE DE SAINT-GEORGES DE L'OYAPOCK 115 - ALIMENTATION EN EAU POTABLE DU YILLAGE DE TAMPAC Les habitants du village de Tampac, (cf. fig. 52), s'alimentaient en eau potable en puisant dans une petite crique éloignée du village ou bien direc¬ tement dans le fleuve Oyapock. A la demande de la D.D.A., agissant pour la Commune, le B.R.G.M. a effectué une étude pour déterminer les potentialités du sous-sol en matière d'eau potable. Sur 4 puits existant autrefois, un seul subsiste actuellement (cf. fig. 53). 2 sondages électriques ont été réalisés ainsi que 6 sondages mécaniques à la tarière à main, d'une profondeur de 3,5 à 5 m. Tous les sondages ont recoupé des niveaux de sable plus ou moins grossier dans la terrasse fluviatile. Au niveau du village, on a rencontré 2 niveaux sableux ; l'un, assez superficiel, sec ; l'autre, plus profond, aqui¬ fère. La nappe y serait légèrement en charge. En tenant compte du fait qu'il faut s'éloigner un peu du village pour limiter les pollutions, s'éloigner un peu du fleuve pour avoir un massif fil¬ trant assez important (le fleuve réalimente la nappe), l'emplacement du sondage mécanique 1 semble le plus approprié pour le fonçage d'un puits. - 116 - COMMUNE DE SAINT GEORGES SITUATION DU VILLAGE TAMPAC ^St. Georges st. Antonio Pointe Blondin ECHELLE 1/ KO 000 Martinique Fig 52 - 117 - LOCALISATION DES SONDAGES { AEP TAMPAC 1 Limite des habitations du village Tampac // // // / ,,--' -'" Moison du capitaine ~^iV, ^^-^^^ il A II II .^ J ./\. // / k.> Il / ^~:^ Antenne TV .' // fi A . "<. -/ // ^J. " Lieux Saints iFthcties) / Puits exploite -^.^^ . . û II V / Lieux Saints / / H Is OrapeauNational / // // \ // \ il NM /vuNÛ \\ Il ' ^ // / \ // r^V \ // // il ^ Sondage metonique < 1 » Sondage électrique o Puits ^ Ancien puits Fig 53 - 118 BIBLIOGRAPHIE Février I988 - B. HENOU "Etude des ressources en eau souterraine destinée à l'alimentation en eau potable du village de Tampac", B.R.G.M. - Note Technique n* 88 GUY 03. 119 4.13 COMMUNE DE SAINT-LAURENT DU MARONI 120 ALIMENTATION EN EAU POTABLE AU CAMP NEMO A SAINT-JEAN DU MARONI En Mars 1964 (1), le B.R.G.M a effectué une reconnaissance hydrogéo¬ logique en vue de rechercher un complément d'eau pour l'A.E.P. du camp militaire de St Jean du Maroni (cf. fig. 54). 4 sondages forés aux abords immédiats du fleuve ont donné des résultats négatifs (Sl à S4), leur profondeur était de 4,5 à 12 m. 2 autres sondages S5 et S6 ont été réalisés dans le flat de la petite crique située au NE du camp. Les coupes géologiques raontrent un niveau sableux très perraéable, reposant sur le socle décomposé. Le niveau aquifère du S5 se trouve entre 3 et 4,5 m, entre 5»70 et 9 au S6. Le sondage n* 7 n'a pas recoupé d'aquifère. Par conséquent, il a été proposé la réalisation de 2 puits à proximité du sondage S6. Une campagne de 5 sondages (S8 à S12) a été réalisée en Octobre 1964 (2) afin de compléter les informations et en vue d'implanter un puits. Ces sondages ont été alignés à travers le flat de la crique et à égale distance des sondages 5 et 6. Ils ont donné des coupes dont le raccordement a permis la délimitation de la couche sableuse aquifère. Des pompages ont été réalisés sur les sondages 10 et 11 à un débit de 12 m3/h. Le rabattement était de 3,30 m, le niveau statique étant sub-affleu¬ rant, la nappe aquifère peut fournir en toute saison 150 m^/jour. Compte-tenu de l'expérience acquise sur les puits où la nappe aquifère est située dans des sables moyens à fins qui colmatent rapideraent les barba¬ canes, il est recoraraandé de réaliser un forage plutôt qu'un puits comme ouvrage d'exploitation. L'eraplaceraent devant se situer entre le sondage S6 et SIO. Une troisième campagne de 6 sondages a été réalisée en Avril I965 (3) (cf. fig. 55) qui a confirmé la présence d'une couche de sable moyen à grossier très perméable localisé entre 5 et 10 m profondeur. Des analyses granulornétriques ont été effectuées au sondage SI5 et S16 ou l'épaisseur de l'aquifère est respectivement de 3,5 et 2 ra. - 121 - BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES LOCALISATION DU CAMP NEMO wo* Fig. 5^ 122 En conclusion, il est préconisé un forage au niveau de SI5 qui pourrait fournir un débit de 25 à 30 ra^/h suffisant pour les besoins du centre de St Jean. En 1979 (4), la Direction des Travaux du R.S. M. A a demandé au Service Géologique des Antilles et de la Guyane de procéder à une reconnaissance géophysique par sondages électriques en vue de déterminer l'implantation d'un forage d'eau pour les besoins du camp. La prospection réalisée à l'aide de 16 sondages électriques a mis en évidence l'existence d'un substratum granitique présentant des surcreuseraents et des bombements. Le socle est surmonté d'un horizon alluvionnaire d'épaisseur variable ( de 2 à 13 m ) . Le forage a été implanté à l'endroit où l'horizon alluvionnaire était épais de 13 m. En 1980 (5), le B.R.G.M a contrôlé la réalisation d'un forage effectué par l'entreprise BACHY. Un premier forage mal implanté par faute de l'entreprise s'est avéré négatif. Un deuxième forage a été foncé entre le SI5 et le SIO ; La profondeur du forage est de 16 m. Il a été crépine entre 8,8 et 15 ni. Un porapage d'essai de 48 h au débit de 9 m^/h, a induit un rabattement de 9,20 ra. -4 La transmissivité calculée est de 4,2 à 10 m^/h. L'essai réalisé à débit variable raontre qu'en aucun cas, le débit ne devrait excéder 10 m3/h. En Décembre I987 (6), le B.R.G.M a réalisé une expertise du système d'exploitation des eaux souterraines destinées à l'A.E.P; du camp NEMO, ainsi qu'une étude sur le moyen d'optimiser la productivité des ouvrages de captage. Des pompages effectués sur les 3 ouvrages d'exploitation, ont montré d'importantes déficiences dans le système actuel. Si la productivité est de 280 ra^/jour, elle est insuffisante pour les besoins estimés à 300 m^/jour ; des travaux de décolmatage de forages existants et de surcreusement de puits devraient permettre une production de 350 m^/jour (cf. fig. 56). - 123 CHAMP CAPTANT LOCALISATION DES FORAGES JANV. 1M( - 124 - SCHEMA DE PRINCIPE DU SYSTEME D'EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES CHATEAU D EAU 100 m STATION DE TRAITEMENT RESEAU SUO -<5 I I 5^ RESEAU NORO 80 m' 120in' CHATEAU D EAU y FORAGE HORS SERVICE CAPTAGE DE LA SOURCE â > STATION OE POMMGE "^ PUITS FORAGE CENTRAL &xfa 1^ .i^ Z^ FORAGE OE SECOURS BACHE DE REPRISE OE 5m' POHPE SULTZER 1^2 POMPE SULTZER N*1 ANCIENNE UNITE DE TRAITEMENT BACHE OE REPRISE OE 120in3 F'ig. 56 JANV 1988 125 BIBLIOGRAPHIE (1) - 1964 J. BARRUOL "Enquête hydrogéologique par sondages" B.R.G.M. - Note Technique 4014 ou CAY -64 Au. (2) - 1964 J. BARRUOL "Enquête hydrogéologique - Compléraent d'étude" B.R.G.M. (3) - 1965 J. BARRUOL "Iraplantation des ouvrages d'exploitation" B.R.G.M. - Note Technique 5020 - CAY 65 B 18. (4) - 1979 Ch. PAULIN "Recherche d'eau souterraine à St Jean du Maroni - Résultats de la reconnaissance géophysique" B.R.G.M. - Note Technique 79 ANT 32. (5) - 1980 Ch. PAULIN "Recherche d'eau souterraine pour le Carap Militaire de St Jean du Maroni - Corapte-rendu et interprétation des travaux et essais" B.R.G.M. - Note Technique 80 GNE 08. (6) - 1987 B. HENOU "Evaluation du systèrae d'exploitation des eaux souterraines, A.E.P. du quartier NEMO St Jean du Maroni". B.R.G.M. - Note Technique 88 GUY 016. 126 4.14 COMMUNE DE SAUL 127 ENQUETE HYDROGEOLOGIQUE SUR LE BOURG DE SAUL A. BARAT - (Note Technique n° 16/85) Mandaté par la Mairie de Saul et la D.D.A, le B.R.G.M a effectué en 1985, une enquête en vue d'améliorer l'A.E.P du bourg de Saul. Le bourg est situé en plein coeur de la forêt guyanaise (cf. fig. 57), sur une ligne de crête. Il n'y a pas de grand fleuve à proximité, ni d'alluvions fluvio-marines importantes. En 1985, le bourg est alimenté par un captage sur crique (voir fig. 58). Des analyses montrent que cette eau n'est pas potable suite aux conditions de captage. Deux solutions sont proposées par le B.R.G.M : - refaire le captage (conduites, château d'eau) - tester les terrasses alluviales en contre-bas de Saul par sondages à la tarière, en vue de capter les eaux souterraines peu profondes. - 128 - SITUATION DU BOURG DE SAUL 5J* Fig. 57 AOUT 88 - 129 - COMMUNE DE SAUL SITUATION DES EMPLACEMENTS DECRITS jy)^XA\ -MliAih^^' WW ' V >~- \ ( - , ..l'A, >. "¿C». ^ ECHELLE 1 150000 0 iWOm \ \ ' ..Al Fig. 58 - 130 4.15 COMMUNE DE SINNAMARY 131 SONDAGE DE RECONNAISSANCE A COROSSONY ET MALMANOURY 3 sondages ont été effectués par le B.R.G.M. à Corossony en I963 et 3 autres à Malmanoury. A Corossony (Cf. fig. 59), les résultats ont été médiocres. Ont été rencontrés des niveaux argileux à argilo-sableux aquifères mais peu perméables surmontant un socle granitique situé entre 8 et 10 mètres de profondeur. A Malmanoury (cf. fig. 60), on a trouvé des sables argileux à très argileux surmontant le socle altéré. 4 puits existaient déjà à l'époque dont 2 étaient bouchés par des feuilles et détritus divers. Il a été préconisé, dans un un premier temps, le nettoyage de ces 2 ouvrages. - 132 - COROSSONY IMPLANTATION DES SONDAGES Foret Sondage de reconnaissance "m,^ ^ Puits existant. i i ^--A^^" Fig. 59 AOUT. 88 - 133 - MALMANOURY IMPLANTATION DES SONDAGES S1«00 S*JO ECHELLE 1/10000 0 300m SITUATION A 1/500000 ^ggg Forêt I a. ilt I Marécage . S ondage de reconnaisso nce K Puits existant Fig. 60 AOJT . 88 134 BIBLIOGRAPHIE Juillet 1963 - J. BARRUOL "Enquêtes hydrogéologiques Mana - Trou Poissons Corossony - Malmanoury - Les Roches de Kourou" B.R.G.M.