Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 1

BARRAGE DU COUZON

ENQUETE PUBLIQUE UNIQUE DU 9 JANVIER AU 9 FEVRIER 2017

PROCES VERBAL DE SYNTHESE 17 FEVRIER 2017

Le présent procès verbal de synthèse comporte 3 parties 1. le déroulement de l’enquête 2. les observations du Public 3. les questions du Commissaire

Sont donnés in extenso en annexe . les observations du public . le courrier de la Chambre d’agriculture de la . la délibération du Conseil municipal de Sainte Croix en Jarez

1 - LE DEROULEMENT DE L’ENQUETE

L’arrêté interpréfectoral n° 2016/381 du 15 décembre 2016 a ordonné l’enquête publique unique préalable . à une autorisation au titre de la police de l’eau à une déclaration d’utilité publique autorisant l’utilisation de l’eau en vue de la consommation humaine et instaurant les périmètres de protection et les servitudes s’y rapportant au titre de la police sanitaire . à une procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique.

L’enquête s’est déroulée entre le 9 janvier et le 9 février 2017, soit sur une durée totale de 32 jours.

Chacune des 7 communes concernées par le projet a reçu un registre d’enquête, la mairie de Rive de a assuré la fonction de siège de l’enquête.

Le Commissaire a tenu 5 permanences, à raison d’une permanence dans chacune des mairies de Rive de Gier, Chateauneuf, Longes, , Sainte Croix en Jarez.

La participation du public a été essentiellement, mais pas uniquement, le fait de la profession agricole, suscitant 10 entretiens avec le Commissaire et produisant 8 contributions, soit . à Rive de Gier : 0 visiteur, 1 contribution . à Chateauneuf : 0 visiteur, 0 contribution . à Longes : 2 visiteurs, 3 contributions . à Pavezin : 0 visiteur, 1 contribution . à Sainte Croix en Jarez : 7 visiteurs, 4 contributions . à Farnay : pas de permanence, 0 contribution . à La Chapelle Villars : pas de permanence, 0 contribution Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 2

Les contributaires se répartissent entre 4 catégories : . la profession agricole (9) . les communes (2) . les associations de pêche (2) . les particuliers (1)

Le Commissaire a pris contact . pendant les permanences, avec les mairies concernées, représentées par les élus ou par les services . hors permanences, avec . Saint Etienne Métropole pour . présentation du dossier le 22 décembre 2016 . visite de terrain les 9 janvier et 3 février 2017 . la Commune de Sainte Croix en Jarez le 8 février 2017

Le Commissaire estime que . le climat de l’enquête a été tout à fait serein et courtois, malgré les sujets de mécontentement du monde agricole, aucun incident n’étant à signaler . l’organisation de l’enquête a été parfaite : extériorité de l’affichage, complétude du dossier, qualité humaine de l’accueil des mairies, adaptation des conditions matérielles d’entretien (facilité d’accès, discrétion de l’espace dédié).

2 - LES OBSERVATIONS DU PUBLIC

Les observations, orales ou écrites, émanent principalement du monde agricole, que celui-ci s’exprime à travers des interventions individuelles ou le témoignage des représentants des structures professionnelles (CA 42) ou communales (maires, conseillers municipaux). De ce fait, les questions soulevées ont beaucoup porté sur les contraintes imposées aux agriculteurs par l’arrêté préfectoral d’autorisation en cours d’élaboration. Mention doit être faite pourtant d’une autre problématique essentielle : celle des modalités d’assainissement des eaux, pluviales ou usées, privées ou collectives. Ce qui veut dire qu’entre les 3 volets de l’enquête publique, les observations vont massivement vers les modalités, les contraintes, les servitudes de la protection de la ressource, la question de la sûreté du barrage (bien cernée techniquement) et la question de l’expropriation (qui touche une petite partie d’une seule parcelle) n’ayant suscité que peu de réactions.

Dans ce qui suit, on a distingué 3 thèmes . les pratiques agricoles . les modalités d’assainissement . le devenir du parcellaire

2.1 - LES PRATIQUES AGRICOLES

On peut classer les questions dans 11 thèmes principaux

. thème 1 - l’actualité des données : les données utilisées dans le dossier sont anciennes, le document n’a pas été actualisé, alors que les pratiques agricoles en particulier ont notablement changé Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 3

Les dossiers de périmètres de protection sont longs à établir, ceci explique que certains documents, comme le rapport de l’hydrogéologue agréé, soient anciens. Les documents les plus anciens datent de 1994 mais les avis hydrogéologiques ont été réactualisés en 2003 et 2008. Néanmoins les dossiers de présentation des risques de pollution ou des mesures de protection datent de 2012.

. thème 2 - l’extension du périmètre de protection rapprochée B : le PPR.B couvre une superficie importante, il s’étend vers l’Ouest sur une largeur moyenne de 500 mètres environ, alors que pour d’autres ouvrages à fonctionnalité similaire à celle du barrage du Couzon, l’affichage est plutôt de 200 mètres Cette spécificité est sans doute expliquée dans la partie 3 du document 2-4 Etudes préalables, document qui reprend les conclusions du rapport de l’hydrogéologue agréé :

. thème 3 - la prise en charge des mesures de protection : pour faire face à des contraintes très lourdes techniquement et financièrement et pas forcément utiles ou efficaces à ses yeux, la profession agricole réclame avec force une prise en charge des dépenses liées à la mise en œuvre des plans de fumure et des plans d’épandage, des dispositifs d’abreuvement et de franchissement des cours d’eau, des techniques de labour, des modalités de fertilisation, des stockages au siège

Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 4

De façon générale, SEM devra étudier la prise en charge ou l’indemnisation pour toutes les mesures qui vont au-delà de la réglementation en vigueur. SEM interrogera également tous les financeurs possibles pour accompagner ces mesures de protection.

. thème 4 - le curage du pré-barrage : cet ouvrage de protection de la retenue principale contre le risque d’envasement ne joue plus ce rôle car, non curé depuis trop d’années, il présente un état de remplissage sédimentaire alarmant, se traduisant par une diminution sensible de la tranche d’eau libre, des atterrissements visibles à l’œil nu, des apports de matières au lac, un repeuplement des rives par des espèce arborées non contrôlées

Il est important de noter que cet ouvrage aura un rôle stratégique lors de la vidange du barrage : en effet, le pré-barrage permettra de by-passer la retenue, ainsi éviter le lessivage des sédiments exondés par l’eau du Couzon. De plus, il permettra de diriger en aval l’eau claire du Couzon afin de diluer les eaux de fin de vidange qui seront par nature chargées en MES ou en minéraux. Le curage de cet ouvrage sera une opération soumise à déclaration voire à autorisation au titre de la loi sur l’eau. Elle rendra indisponible l’ouvrage pendant plusieurs semaines. C’est pourquoi Saint-Etienne-Métropole a décidé de programmer ce curage après la vidange du barrage.

. thème 5 - les conditions de stockage des productions au siège : à tout le moins le dépôt provisoire devrait être autorisé pour permettre par exemple une gestion raisonnée des fourrages et des pailles

Saint-Etienne Métropole propose de se rapprocher de l’ARS pour envisager de modifier l’article 20 en ce sens.

. thème 6 - les bâtiments agricoles : les éleveurs s’inquiètent beaucoup des entraves à leur activité, en germe dans les dispositions de l’arrêté concernant les modifications, les extensions, les changements d’affectation des bâtiments d’exploitation

Ceci relève de l’article 22 du projet d’arrêté qui est rédigé comme suit :

Article 22 Peuvent être autorisés : - l'extension des immeubles sous réserve qu’elle soit limitée à 30% de la surface hors œuvre nette, - le changement de destination des bâtiments existants non raccordés au réseau d'assainissement collectif, et dont le clos et le couvert sont assurés, uniquement s’il est au profit de l'occupation à usage d'habitation dans les volumes existants, - l’extension des bâtiments renfermant des animaux à demeure ou en transit implantés à une distance de plus de 35 mètres des berges des cours d’eau sous réserve : de ne pas augmenter de plus de 30% la surface hors d’œuvre brute et de ne pas augmenter de plus de plus de 30% l’effectif de l’élevage (nombre d’UGB) autorisé ou déclaré au titre des installations classées pour la protection de l’environnement à la date de publication du présent arrêté ou l’effectif de l’élevage recensé avant la date de publication du présent arrêté pour les installations relevant du Règlement Sanitaire Départemental ou des textes s’y substituant.

Les ouvrages annexés aux bâtiments tels que les ouvrages de stockages sont mis en conformité en fonction de l’extension et présentent une capacité de stockage au minimum égal à 4 mois.

Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 5

- l’extension des bâtiments liés à l’activité agricole et ne renfermant pas d’animaux tels que les bâtiments destinés au stockage de matériel ou de fourrage sous réserve de ne pas augmenter de plus de 30% la surface hors d’œuvre brute.

Pour toutes les extensions citées ci-dessus, l’autorisation n’est valable qu’une fois.

Cet article autorise donc les extensions ou les changements d’affectations avec un plafond d’extension.

Afin de ne pas bloquer d’éventuels projets de valorisation de la production fermière, Saint- Etienne Métropole propose de se rapprocher de l’ARS pour modifier le deuxième alinéa de cet article de la façon suivante :

- le changement de destination des bâtiments existants non raccordés au réseau d'assainissement collectif, et dont le clos et le couvert sont assurés, uniquement s’il est au profit de l'occupation à usage d'habitation ou à usage de local de transformation fermière, dans les volumes existants,

. thème 7- l’abreuvement du bétail : les professionnels font état de ce que il n’y pas dans le bassin versant de troupeaux très nombreux, que les bêtes ne séjournent pas de manière prolongée dans les parcelles, pas plus qu’elles n’ont pour habitude de rester longtemps au bord de la rivière

L’abreuvement du bétail dans les cours d’eau est réglementé de la façon suivante dans le projet d’arrêté :

Article 18 : - [interdiction] de laisser des animaux d’élevage avoir accès directement aux cours d’eau permanents excepté si les points d’abreuvement sont aménagés, article 46 : Les points d’abreuvement du bétail ne doivent pas entraîner une stagnation d’eau boueuse autour du point d’eau ni une détérioration de la qualité des eaux.

L’arrêté laisse donc la possibilité d’abreuvement du bétail à condition d’aménager le lit du cours d’eau pour empêcher sa dégradation par le piétinement.

. thème 8 - le franchissement des cours d’eau : la demande est qu’il soit autorisé aux professionnels, qui font valoir la rareté des franchissements, la fragilité des buses de franchissement facilement emportées par les crues, certains suggérant que le franchissement pourrait être « accompagné » afin que les bêtes ne restent pas au milieu du gué plus longtemps que nécessaire

L’article 46 prévoit : Les franchissements existants sont autorisés sous réserve qu’ils soient aménagés pour éviter toute dégradation de l’eau ou des berges et du lit.

Cette rédaction nous semble rejoindre les propositions des professionnels.

Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 6

. thème 9 - le clôturage des parcelles : la clôture est impossible à réaliser pour plusieurs raisons (pentes topographiques, entraînement par les crues, cisaillement par les pêcheurs, emportement par les sangliers), elle empêche l’entretien des berges, elle accroît le risque d’embâcle, le risque imputables à la chute des d’arbres dans le lit du ruisseau étant bien plus grave que celui lié à la fréquentation par les bêtes, à telle enseigne que certains demandent si on peut envisager de couper les arbres ripuaires qui représentent un danger de déstabilisation des berges et donc d’érosion

L’arrêté ne prévoit pas l’obligation de clôture des prés. Les pratiques actuelles des professionnels ne devraient donc pas être modifiées, sauf à intégrer dans les parcs les points d’abreuvement.

. thème 10 - les bandes enherbées en bordure de chemin : dans le cas d’une parcelle de 50 m bordée par deux chemins (en haut et en bas), l’exploitant se trouve face à une diminution drastique de la surface cultivable (qui peut aller jusqu’au tiers de la surface totale), la Chambre d’agriculture conteste la possibilité de parcelles enfermées dans des limites de 50 m ou de 80 m au regard de la situation de territoire de montagne du bassin versant de la retenue

Le parcellaire existant ne semble en effet peu propice aux limites de 50 et 80m proposées. Si les professionnels du secteur y sont favorables, une étude de l’opportunité d’un remembrement pourrait être envisagée.

. thème 11 - le chargement des prairies : le seuil de 10 UGB/ha ne paraît pas suffisant aux professionnels, la Chambre d’agriculture insistant sur le fait que la notion de « pâturage intensif » n’est pas pertinente et ne s’applique pas au territoire en question

Le pâturage intensif est interdit par l’article 18. Ceci semble être compatible avec les pratiques actuelles. L’article 46 autorise bien le pâturage extensif de la façon suivante :

Article 46 Le pâturage doit être pratiqué de manière à éviter toute érosion et toute dégradation du couvert végétal par piétinement. Il doit être réalisé de manière extensive (nombre d’UGB en instantané inférieur à 10 UGB par hectare) et non permanente. L’affouragement est autorisé en période sèche entre le 1er juillet (en cas de sécheresse extrême le 1er juin) et le 31 octobre, sous réserve d’être implanté à au moins 30 m des cours d’eau permanents ou temporaires, d’être mobile, d’éviter toute zone de piétinement et de se situer en dehors des zones humides.

Afin de faciliter l’application de cet article, Saint-Etienne Métropole propose d’échanger avec l’ARS pour modifier la rédaction : Il doit être réalisé de manière extensive et non permanente (nombre d’UGB en présence simultanée inférieur à 10 UGB par hectare).

2.2 - LES MODALITES D’ASSAINISSEMENT

Il s’agit des questions à propos desquelles les collectivités (Pavezin, Sainte Croix en Jarez) expriment plusieurs demandes de modifications du texte de l’arrêté préfectoral en préparation

Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 7 a) Interdictions communes aux zones A et B article 18 . tiret 3 : préciser que « cela ne concerne pas l’existant »

Il est proposé d’échanger avec l’ARS pour modifier l’article de la façon suivante :

- de réaliser des mares, étangs, retenues collinaires, barrage, bassin de pisciculture ou de loisirs, bief ou autre aménagement hydraulique, hormis ceux liés à la protection des eaux ou à la gestion de la ressource ou intervention sur aménagements existants,

. tiret 6 : rajouter « sauf pour l’amélioration de l’existant ou bien modifier le périmètre pour exclure la station d’épuration communale et permettre la réalisation d’assainissements individuels »

Il est proposé d’échanger avec l’ARS pour modifier l’article de la façon suivante :

- d’installer des canalisations d'eaux usées de toute nature sauf amélioration de réseaux ou de la station d’épuration existants,

. tiret 9 : « notre station créée en 1992 rejette au milieu naturel : que fait-on ? qu’en est-il des assainissements individuels de la zone A ? »

Il est proposé d’échanger avec l’ARS pour modifier l’article de la façon suivante :

- de créer et d’exploiter tout ouvrage de rejets d’eaux usées par infiltration, par épandage superficiel ou à faible profondeur ou par rejet en milieu naturel sauf ouvrages existants,

. tiret 15 : rajouter « sauf pour l’amélioration de l’existant »

Il est proposé d’échanger avec l’ARS pour modifier l’article de la façon suivante :

- d'ouvrir des nouvelles voies de circulation et des chemins sauf aménagements contre l’érosion et amélioration ou sécurisation de l’existants,

b) Dispositions s’appliquant aux installations, activités, constructions existant en Zones A et B . article 30 : « remplacer la fréquence 5 ans par la fréquence 8 ans »

Cette proposition sera discutée avec l’ARS.

. article 32 : « au hameau de Seyoux, beaucoup d’assainissements individuels ont été mis aux normes et il n’est pas question de faire un assainissement collectif, l’article est à revoir »

L’article 32 est rédigé de la façon suivante :

Article 32 Concernant les dispositifs d’assainissement non collectifs situés au hameau de Seyoux (commune de Ste Croix en Jarez), l’étude particulière à la parcelle citée à l’article 31, doit être soumise à l’avis de l’hydrogéologue agréé. Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 8

Si la réalisation d’assainissement individuel est impossible, par l’absence notamment de terrain, un assainissement collectif du hameau de Seyoux doit être étudié et mis en place.

L’hypothèse de la mise en œuvre d’un assainissement collectif est donc une deuxième solution appliquée seulement en cas d’impossibilité de mise aux normes des dispositifs d’assainissement non collectif. Les discutions récentes avec la mairie de Sainte-Croix-en- Jarez nous laissent penser que des mises aux normes ont pu être réalisées.

. article 33 : « ajouter les coupes consécutives à un incendie »

Il est proposé de modifier l’article de la façon suivante :

Article 33 Les parcelles boisées concernées par ce périmètre rapproché doivent garder leur destination forestière.

Les forêts doivent être exploitées avec interdiction de faire des coupes à blanc sur des surfaces supérieures à 2 hectares, sauf coupes sanitaires, chablis ou coupes de sécurité, notamment en cas d’incendie, sous réserve d’une autorisation au titre du code forestier ou en application d’un document de gestion durable. Les dessouchages sont interdits sauf lors de la remise en état d’une parcelle où les souches ont été renversées par une tempête.

En outre, deux (2) interventions abordent des questions locales . l’assainissement pluvial du parking du Col de Grenouze doit faire l’objet d’un avant projet et bénéficier d’un financement

Le parking du Col de Grenouze se situe à l’extrémité du périmètre éloigné sur la ligne de crête du bassin versant.

L’aménagement des eaux pluviales en cas de reprise de ce parking devrait donc se conformer à l’article 68 du projet d’arrêté ainsi rédigé :

Article 68 Les eaux pluviales susceptibles d’être polluées doivent être traitées par des dispositifs efficaces correctement dimensionnés (rétention d’une pollution accidentelle, traitements des hydrocarbures,…) et entretenus aussi souvent que nécessaire.

Les rejets directs d’eaux pluviales aux cours d’eau doivent être évités. Les eaux pluviales doivent être évacuées vers des tranchées de dispersion avec un système de trop-plein ou vers un puits d’infiltration avec trop-plein.

Dans la mesure du possible, des dispositifs de rétention d’un volume minimal sur site avec rejet à débit différé sur les cours d’eau et fossés doivent être mis en œuvre.

Après consultation de la carte IGN, il n’existe pas d’écoulement permanent à proximité du parking. Le risque d’impact, de cet équipement, sur la qualité de l’eau la retenue parait donc faible. A ce titre il ne semble donc pas nécessaire de réaménager l’ouvrage. Néanmoins, l’hypothèse d’un aménagement de l’exutoire d’eau pluvial sera étudiée dans le cadre du plan d’action relatif à la lutte contre l’érosion. Enfin, le col de Grenouze est en bordure du PPE. A priori le rejet ne se ferait pas dans le Couzon. Si le rejet se fait dans le BV du barrage, l'article 68 s'applique aux eaux pluviales. Il pourrait être étudié la possibilité de rejet hors du BV.

Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 9

. le chemin du château d’eau de Remillieux constitue un point de départ important de particules argileuses par temps de pluie : l’intervenant suggère l’équipement de cette voie avec deux rails de roulement en béton séparés par une bande enherbée.

Cette problématique est réglementée, en périmètre éloigné, par les articles 80 et 81 de la façon suivante :

Article 80 Les dispositions suivantes seront adaptées en fonction du plan d’action établi de façon concertée par la commune de Rive de Gier défini à l’article 81. […] - contrôle des conditions d’écoulement des ruissellements sur les chemins et les voiries et travaux d’amélioration des récupérations par création de fossés, stabilisation des talus et plates formes ; […]

Article 81  Plan d’action relatif à la lutte contre l’érosion La commune de Rive de Gier doit établir et mettre en œuvre un plan d’action permettant de gérer la problématique de l’érosion dans un délai de 2 ans à compter de la signature du présent arrêté.

Ce plan définit : - les mesures générales à appliquer sur l’ensemble du bassin versant du barrage du Couzon ainsi que les mesures spécifiques sur les secteurs sensibles, - les moyens mis en œuvre, - les indicateurs de suivi de ces mesures, - le suivi, - les objectifs à atteindre, - les travaux à réaliser et leur prise en charge technique et financière, - le calendrier des travaux avec un délai maximum de 2 ans pour les pratiques culturales et de 8 ans pour la gestion des écoulements superficiels, des voiries et des chemins.

Dans le cadre de la définition du plan d’action, Saint-Etienne Métropole demandera l’avis du prestataire sur l’intégration d’une intervention sur ce chemin.

2.3 - LE DEVENIR DU PARCELLAIRE

Trois personnes sont intervenues pour évoquer des questions à caractère personnel ou familial . M. Ballas : Saint Etienne Métropole peut-elle envisager l’achat des parcelles Chateauneuf n° 224, 249, 250.

Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 10

Les parcelles indiquées sont repérées sur le plan ci-dessus. Elles se situent en périmètres de protection A et/ou B. La collectivité ne doit donc pas réglementairement s’en porter acquéreur.

. M. Desgranges : a) en tant que président de la société de pêche, demande à être informé au plus tard en juin-juillet de la date de la vidange afin de pouvoir faire procéder à temps à l’acquisition des espèces destinées au rempoissonnement de la retenue

La vidange est prévue pour commencer début septembre. L’assec devrait durer jusqu’à la fin de l’année. M. Desgranges sera informé de l’évolution éventuelle de ce planning prévisionnel. b) en tant que représentant des intérêts familiaux, s’informe de la constructibilité de la parcelle Sainte Croix en Jarez n°AC 113 et des modalités d’assainissement autonome, le seul envisageable

La constructibilité de la parcelle relève du PLU. Dans l’hypothèse où cette parcelle est constructible, se situant dans le périmètre de protection rapproché B, les modalités d’assainissement relèvent des articles 24, 30, 31, 60, 61, 66 et 67. Ces articles reprennent la règlementation en vigueur. Affirment la nécessité de réaliser une étude à la parcelle en cas de création d’un dispositif d’assainissement non collectif et de réaliser un contrôle tous les 5 ans.

. M. Villevieille : souhaite disposer du repérage exact de la portion de parcelle à exproprier

Voici l’extrait du plan de repérage que Saint-Etienne Métropole enverra à M. Villevieille.

3 - LES QUESTIONS DU COMMISSAIRE

Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 11

3.1 - A PROPOS DE L’AUTORISATION AU TITRE DE LA POLICE DE L’EAU

Les questions de ce paragraphe ont trait à l’opération de vidange du barrage du Couzon pour une revue de sûreté. Elles portent sur le « Dossier de demande d’autorisation titre de l’article R214-6 du Code de l’environnement » et notamment le Document d’incidence. Sauf exception, le texte visé est désigné par la mention DI-xx (Document d’incidence - page xx) et par une identification de l’objet de la question.

Pièce n° 5 - Page ix - Moyens d’intervention en cas d’accident-incident valant danger « Les principaux risques environnementaux sont la restitution d’eaux de mauvaise qualité et les mortalités piscicoles. Ces indicateurs feront l’objet d’un suivi environnemental en continu, en cas de dépassement des seuils ou de mortalités piscicoles importantes, l’opération sera aussitôt interrompue, les causes identifiées, les modalités reconsidérées, les services de police de eaux (DDT, ONEMA) avisés ». a) La vie piscicole ne fera pas l’objet d’un suivi en continu, mais de 2 IGB et 2 inventaires piscicoles sur 1 an, ce n’est pas ce qu’on peut appeler un pilotage continu, sauf à corréler la vie piscicole avec un paramètre physique mesuré pluri- quotidiennement ou à la contrôler de visu

Les IBG et les inventaires piscicoles vont permettre de comparer la situation avant et après vidange. Il ne s’agit pas du suivi en continu de la rivière : ce suivi est basé sur des paramètres physicochimiques. Des seuils d’alerte et limite ont été définis afin de s’assurer de la compatibilité de l’opération avec la vie piscicole en aval du barrage. b) on pourrait rajouter la conductivité en tant que paramètre global de la qualité physique de l’eau

Ce paramètre in situ pourrait effectivement être mesuré. A noter que nous ne disposons pas de seuil d’impact sur la vie piscicole pour ce paramètre.

DI-16 - Description des aménagements a) « Le pré-barrage est un mur voûte relevant de la classe C, non concerné par le présent projet » Pour être non concerné, le pré-barrage n’en est pas moins un organe important puisqu’il décante les matières en suspension avant leur arrivée dans la retenue principale. On le dit très envasé et ne remplissant plus cette fonction. Mais on ne sait pas exactement quel est le degré de remplissage, non plus que la vitesse de comblement. Une bathymétrie permettrait de renseigner le premier point, une comparaison entre l’état de remplissage actuel et les volumes extraits en 1994 (dernier curage en date) évalués à 12 000 m3 le deuxième point.

SEM prévoit le curage du pré-barrage. Dans la mesure où cet ouvrage aura un rôle essentiel pour la vidange (bypass de la retenue), il a été choisi de reporter ce curage à après l’opération de vidange. A noter que cette opération sera soumise à déclaration voir autorisation au titre de la loi sur l’eau. Le volume des matériaux extraits sera comparé avec le volume annoncé de 12 000 m³. Enfin, il est difficile de définir une vitesse de comblement de cet ouvrage dans la mesure où son remplissage est principalement lié aux crues morphogènes de la rivière. Dans le cas présent, les principales crues qui ont participé au remplissage du pré-barrage sont les crues de décembre 2003 et novembre 2008.

Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 12 b) SEM travaille à un projet visant à attribuer au barrage un rôle d’écrêteur de crue, ce qui conduirait à abaisser la côte d’exploitation » Il s’agit bien d’un projet d’optimisation de la retenue en ce sens qu’il faut concilier deux usages apparemment antinomiques : en effet, l’abaissement de la côte d’exploitation accroîtrait la capacité de stockage mais diminuerait la réserve exploitable pour l’eau potable. Il est vrai que SEM peut compter sur le secours du Dorlay mais peut être pas sans limite quant aux volumes, à la durée, à la fréquence et sans doute pas à n’importe quel prix. Une information sur l’avancement de cette idée serait la bienvenue.

Après avoir eu connaissance des résultats de l’étude (faible efficacité et impact sur la disponibilité des ressources en eau potable en années sèches) et de l’évolution récente de la réglementation relative aux ouvrages de protection contre les crues, Saint-Etienne Métropole n’a pas donné suite à ce projet.

DI-27 - Caractéristiques du bassin versant a) « Le barrage se situe dans une zone de moyenne montagne, le massif du Pilat » Seule cette courte phrase évoque dans tout le dossier ce statut de moyenne montagne du territoire : n’y a-t-il pas lieu d’évoquer les contraintes d’aménagement qu’il entraîne au plan réglementaire, les contraintes techniques, celles liée à la pente étant particulièrement prégnantes.

Cette problématique est relevée par le rapport de l’hydrogéologue agrée qui indique :

Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 13

Ce rapport prévoit ensuite des mesures d’intervention sur tous les périmètres pour lutter contre les phénomènes d’érosion.

b) La qualité des eaux dans le Couzon amont est bonne à très bonne pour la majorité des paramètres du SEQ-EAU, le paramètre déclassant est la minéralisation due à la géologie et aux pollutions agricoles et domestiques » b1) depuis 2000, dans la mouvance de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), le Système d’Evaluation de la Qualité de l’eau (SEQ-Eau) est relayé par le Système d’Evaluation de l’Etat des Eaux (SEEE), dont il diffère sur le seuil affiché pour 2 paramètres du bon état : le seuil très bon état-bon état passe de 0.0.3 mg/L à 0.10 mg/ L pour les nitrites (NO²-), de 2 mg/L à 10 mg/L pour les nitrates (NO3-), deux espèces de l’azote importantes pour la caractérisation des eaux de la retenue du Couzon

Effectivement, il aurait été plus judicieux d’utiliser le SEEE. A noter cependant que lors d’une vidange, l’enjeu environnemental en matière de composés azotés porte sur le paramètre NH4, et non sur NO2 et NO3. Les seuils qui s’appliquent lors de la vidange pour MES, O2 et NH4 : la pratique est d’utiliser les seuils donnés par l’arrêté du 27 aout 1999 relatif aux vidanges de retenue sous régime déclaratif (MES < 1 g/l ; NH4 < 2 mg/L ; 02 > 3 mg/L).

b2) la constitution géologique du bassin explique sans doute la présence en abondance de matières en suspension au moment des pluies, mais la minéralisation soluble a une autre origine, les eaux des massifs granitiques étant au contraire particulièrement peu minéralisées.

Effectivement, si les eaux brutes sont peu minéralisées et plutôt agressives, dans les retenues du massif du Pilat nous constatons des accumulations de fer et de manganèse dans les sédiments. Ces minéraux proviennent vraisemblablement de la dégradation des minéraux des roches mères du massif granitique du Pilat. A certaines périodes de l’année, la stratification du plan d’eau ou son retournement peut conduire à la solubilisation de ces minéraux et à leur présence dans les deux brutes prélevées.

DI-33 - Qualité des eaux brutes du plan d’eau et ses abords A propos de phosphore, le texte dit très peu de choses sur sa présence dans l’eau. Quant à l’annexe 5, elle expose sur la période 1988-2013 le résultat de 6 analyses, dont 3 seulement sur le phosphore : n’y a-t-il pas d’autres résultats disponibles sur la valeur de ce paramètre ? Remarquons que l’eau interstitielle (l’eau contenue entre les grains du sédiment) présente une teneur en phosphore qualifiée d’élevée à très élevée.

Après vérification, le phosphore n’est pas un paramètre analysé en eau brute en entrée de station de traitement. Ceci explique le faible nombre d’analyses existant.

DI-43 - Le milieu aval Le dossier fait état de l’existence du Contrat de rivière Gier et affluents créé par Saint Etienne Métropole en 2013 Qu’en est-il de ce contrat : quels résultats a-t-il obtenu ? existe-t-il toujours ? dans ce cas, quelles lignes d’actions se donne-t-il, qui pourraient faciliter l’application de certaines mesures contraignantes pour la profession agricole ?

Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 14

Le contrat de rivière Gier et Affluents est en cours d’exécution sur la période 2013-2020. Il ne prévoit pas d’actions spécifiques pour accompagner les prescriptions des périmètres de protection. Néanmoins, le contrat précise que des mesures (types MAE) sont déjà portées par le Parc du Pilat. Il est également important de noter que les équipes du contrat de rivière interviennent, notamment sur les rivières du bassin versant du Couzon pour l’entretien de la Ripisylve.

DI-51 - Objectifs et modalités de la vidange 2016 « Les consignes de surveillance comporteront l’auscultation bisannuelle qui sera resserrée, un rapport intitulé « Consignes de surveillance et d’exploitation du barrage du Couzon dans le cadre de la vidange 2016 » sera rédigé » Ce cahier est-il prêt ? dans ce cas, est-il consultable ? Les consignes générales d’exploitation du barrage existent. En raison de la prise en charge récente des barrages présents sur le territoire par Saint-Etienne Métropole, le travail actuel de la collectivité a porté sur l’harmonisation des consignes. De plus, Saint-Etienne Métropole attends de son AMO le descriptif de gestion de l’abaissement et de l’assec de l’ouvrage. Ces documents permettront à Saint-Etienne Métropole d’établir les consignes provisoires.

DI-55 - Incidences prévisibles de la vidange 2016 a)« Pendant toute la durée de la vidange, SEM sera alimentée par le Dorlay exploité par le SIAEMVG » Serait-il possible de connaître le coût de cette livraison massive d’eau sur la longue durée ?

Le coût des achats d'eau lié à la vidange du Couzon est d'environ 39 500 € HT/mois. b) Au moment de la vidange, il serait prudent d’interdire l’accès non seulement à la cuvette de la retenue, ce qui paraît tout à fait évident, mais aussi au chemin qui ceinture la retenue, une glissade pouvant vite se traduire par une chute du fait des pentes très fortes qui affectent les talus de la cuvette.

Des arrêtés et des affichages en ce sens pourront être établis.

DI-56 - Mesures correctives et compensatoires a) « Elles tiennent compte du retour d’expérience de la vidange de 2004 et des observations de la réunion de concertation du 28 octobre 2014 » Le Commissaire souhaite avoir communication du compte rendu de la réunion

Nous sommes en train de rechercher le compte rendu. Le cabinet d’études nous indique de mémoire que lors de la réunion du 28 octobre 2014 à la mairie de Rive de Gier, réunissant la mairie, la DDT , la fédération de pêche et l’association de pêche, le cabinet Trébaol avait présenté un document provisoire sous forme d’un Powerpoint. Les différentes parties du dossier, dont le programme de mesures, avaient été discutées avec les intervenants. SEM transmet le compte rendu dès qu’il aura pu le retrouver. b) Mesures avant vidange Ne pas oublier d’inviter les agriculteurs aux réunions, non pas tant pour mettre au point les modalités de la vidange que pour convenir des modalités de protection de la ressource

Les agriculteurs seront associés pour convenir des modalités d’application de la protection de la ressource en eau. Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 15

Il conviendra aussi d’avertir les pêcheurs en juin-juillet afin qu’ils puissent procéder à l’acquisition des espèces piscicoles en vue du rempoissonnement de la retenue

La vidange est prévue pour commencer début septembre. L’assec devrait durer jusqu’à la fin de l’année. M. Desgranges sera informé de l’évolution éventuelle de ce planning prévisionnel.

3.2 - A PROPOS DE LA DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE AUTORISANT L’UTILISATION DE L’EAU EN VUE DE LA CONSOMMATION HUMAINE ET INSTAURANT LES PERIMETRES DE PROTECTION ET LES SERVITUDES S’Y RAPPORTANT AU TITRE DE LA POLICE SANITAIRE

Le Commissaire demande les suites données aux propositions figurant dans les différents rapports des BET. Les documents visés par ces demandes sont repérés selon le cas .par la mention DUP- 2.3 -37 (Document « Déclaration d’Utilité Publique » - Fascicule 2.3 - Page 37) .par la mention DDU- 3.3 - 3 (Document «Demande d’autorisation d’utiliser l’eau pour la consommation humaine » - Fascicule 3.3 - Page 3)

DUP - 2.3 - 37 - Conclusions Qu’est devenue la proposition visant l’acquisition de données telles que l’occupation des sols, la turbidité en hautes et basses eaux, la canalisation eaux brutes du barrage, les analyses de la qualité de l’eau, l’assainissement non collectif (dépouillement des fiches existantes ou contrôle des installations)

DUP - 2.9 - 3,4 - Implications du Parc Naturel Régional du Pilat a) Où en est-on du programme décrit en page 3, de son chiffrage, de son financement ? quelle part y prend le PNR ? b) qu’advient-il des programmes de gestion des intrants agricoles mis en place par le PNR (page 4) permettant aux agriculteurs de bénéficier d’une aide financière et technique ? Le PNR du Pilat est intervenu en convention avec la ville de Rive de Gier sur ce dossier. Dans ce cadre, le PNR a travaillé sur des MAE territoriales (Mesures Agri Environnementales). Ceci a permis de proposer aux agriculteurs :  Des conversions de terres labourées en terres en herbes,  Des aides pour la conservation de haies et de maintien d’arbres isolés,  Des aides pour la plantation de haies.

DDU - 3.3 - 3 - Surveillance de la qualité de l’eau a) dans le paragraphe sur les moyens de protection des installations contre les actes de malveillance, on dit que les opérateurs doivent élaborer des plans de sécurité, les ont-ils établis ?

La prise en charge de la compétence de l’eau potable par Saint-Etienne Métropole étant très récente, ces plans sont en cours d’élaboration dans le cadre de l’organisation des gestions de proximité et des astreintes. b) au chapitre 6 (information de l’autorité sanitaire en cas de pollution et de non-conformité), il est déclenché une gestion de crises, cette procédure existe-telle ?

Barrage du Couzon - Enquête publique - Procès verbal de synthèse - Février 2017 16

La prise en charge de la compétence de l’eau potable par Saint-Etienne Métropole étant très récente, ces procédures sont en cours d’élaboration dans le cadre de l’organisation des gestions de proximité et des astreintes.

3.3 - A PROPOS DE LA PROCEDURE D’EXPROPRIATION POUR CAUSE D’UTILITE PUBLIQUE

Le Commissaire invite Saint Etienne Métropole à préciser au propriétaire de la parcelle à exproprier la localisation exacte de la partie à céder.

Voici l’extrait du plan de repérage que Saint-Etienne Métropole enverra à M. Villevieille.

Fait à Caluire le 17 février 2007 M. TIRAT Commissaire enquêteur

.