Journal Officiel Du Lundi 3 Mars 1980
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* Année 1980 . — M' 9 A. N . (Q.) Lundi 3 Mars W80 * JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DÉBATS PARLEMENTAIRES ASSEMBLÈE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 6' Législature QUESTIONS ECRITES REMISES A LA PRESIDENCE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE ET REPONSES DES MINISTRES SOMMAiRE 3. Questions écrites pour lesquelles les ministres demandent un délai supplémentaire pour rassembler les éléments de leur 1 . Questions écrites (p. 767) . réponse (p. 891). 2. Réponses des ministres aux questions écrites (p . 816). 4. Liste de rappel des questions écrites auxquelles il n 'a pas été répondu dans les délais réglementaires (p . 8M). Premier ministre (p . 816). Affaires étrangères (p . 816). 5. Rectificatifs (p. 892). Agriculture (p. 818). Anciens combattants (p. 819). Budget (p . 820). QUESTIONS ECRITES Commerce et artisanat (p . 831). Commerce extérieur (p . 833). Charbon (houillères : Aveyron). Culture et communication (p . 833). Défense (p. 840). 26601 . — 3 mars 1980 . — M . Jacques Godfrain attire l ' attention de M. le ministre du budget sur la réponse du 10 janvier 1980 faite Départements et territoire., d'outre-mer (p . 842). à sa question écrite n" 9699 du 6 décembre 1978 (concernant la Economie (p . 842). gestion de la COGERAM, à Cransac, et s' étonne des délais mis pour Education (p . 844). obtenir une telle réponse, alors que l' inquiétude des salariés était Environnement et cadre de vie (p . 862). pressante et d'actualité à la fin de 1978 . Il souhaite savoir si l'exploitation en 1979 de cette société est toujours déficitaire, malgré Fonction publique (p . 866). le licenciement de trente personnes qui était signale dans sa Industrie (p . 866). question écrite. Au cas où cette gestion donner " à nouveau Intérieur (p . 869). naissance à des pertes, malgré les études qui ont .. ftreprises Jeunesse, sports et loisirs (p . 873). sur ce sujet, il lui demande quelles restructurations de la direction et de l' entreprise pourraient ètre appliquées. Justice (p . 875). Postes et télécommunications et télédiffusion (p . 880). Assurance vieillesse : regime des fonctionnaires Recherche (p . 882). civils et militaires (calcul des pensions). Santé et sécurité sociale (p . 883). Transports (p . 883). 26602. — 3 mars 1980 . — M . Marc Lauriol attire l 'attention de M . le Premier ministre (Fonction publique) sur l'agent de la fonction . 887). Travail et participation (p publique chargé d ' une famille nomoreuse (plusieurs enfants mineurs). Universités (p . 890) . Celui-ci, étant en activité, perçoit, outre les éléments habituels 16 768 ASSEMBLEE NATIONALE — QUESTIONS ET REPONSES 3 Mars 1980 constitutifs de la rémunération principale, un supplément familial de traitement, destiné à l'aider à élever sa famille . Atteint par la Recherche scientifique et technique limite d ' âge et mis à la retraite, ses ressources, du jour au 'politique de la recherche). lendemain, se trouvent amputées : d 'une part, du pourcentage sur le traitement brut et des primes diverses qu'il percevait ; mais, 26605 . — 3 mars 1980 . — M . Jean-Pierre Chevènement appelle l 'atten- d' autre part, et de surcruit, du supplément familial qui, bien entendu, tion de M . le Premier ministre sur la situation de la recherche en n 'a pas été non plus intégré dans les éléments qui ont servi à France et sur son insertion dans l' ensemble de la recherche comm- la liquidation de sa pension, ce qui, pourtant, aurait été une nautaire . 11 lui demande de lui préciser : le moi tant des crédits de solution rationnelle . Cette situation parait inexplicable et injuste. recherche en provenance des communautés européennes au cours Inexplicable car ce supplément familial de t raitement ne relève pas des deux dernières années budgétaires et leur ventilation entre les de la notion d'activité profeseioaneilc, niais d ' une notion de charges, divers oigauismes (le recherche français ; s'il est exact que le Gou- qui ne se trouvent pas modifiées du jour au lendemain du seul vernement français réduit les crédits affectés aux établissements fait du départ à la retraite . Injuste pour plusieurs raisons : elle scientifiques en contrepartie des crédits de recherche distribués par sanctionne les seules familles nombreuses, qui se voient plus la commission des co.nmu"auts européennes ; quelle mesure il durement pénalisées que les autres dans leurs moyens d 'existence entend prendre pour mettre fin à le pratique dite des gages qui puisqu 'aux abattements normaux, liés à l 'activité professions lite, consiste à ce que chaque fois qu ' une action scientifique nouvelle est s'ajoute la perte du supplément familial . Pour une famille de en cours de discussion it Bruxelles, le ministère du budget u mande, quatre enfants a charge et dont le traitement d ' activité se situe ait cours de conversations préparatoires, à chacune des institutions à l 'indice nioven de l ' échelle indiciaire, la perte suppl .bnentaire de scientifiques intéressées par ce projet, de reverser au ministère du ressource .; est actuellement de 1 011 francs mensue!s ; le supplément budget partie ou totalité de la part que la France est censée verser familial n'es pas forfaitaire, riais sa d, ressivilé qui favorsie, en pour la réalisation de ce programme . Le prélèvement de ces en :,mes artivitr . les traitements les plus modestes, pénalise ipso facto le sur le budget nor mal des organisme . .sicentifiques concernés les petit Ielraiti . Au sommet de l 'échcbe indiciaire, la perte du supplé- conduit ainsi à se désintéresser des activités scientifiques de la ment familial représente environ 8 p . 100 du net mensuel de la Communauté européenne. rénnrneration principale . Pour l'agent, dont la pension serait liquidée sur un indice situé au bas de l 'échelle, la suppression du supplément familial atteint 20 p . 100 et plus, du net mensuel ; le décès du retraité qui, dans l'hypothèse, est le cas type à savoir : une mère Enseignement sccoidaee (persouscll. assez jeune pou r avoir plusieure enfants mineurs et un père assez 26606. — 3 mars 1930. — M. Martin Malvy attire l ' attention nie âgé pour prendre sa retraite, laisser a ta veuve avec la moitié de M . le ministre de l'éducation sur la légitime inquiétude des person- la pension, des charges qui augmentent au fur et à mesure que nels chargés d 'un emploi de direction dans les lycées et coilèitcs à les enfants grandissent . .. et sans supplément familial . Les cas de la lecture du projet de décret les concernant . 1l lui denianac la l'espèce doivent être, statistiquement, assez exceptionnels ; ce n'est signification de la dC•elaration faite devant le Sénat le 7 décem- pas une raison pour s 'en désintéresser, d'autant qu ' ils ne devraient bre 1978 qui revient sur le décret du 30 mai 1459. II lui demande pas représenter une charge bien lourde pour le budget de la nation. dès lors comment comprendre aujourd ' hui le projet de. discret En conséquence, il lui demande quelles mesures il compte prendre concernant ces personnels pour faire cesser cette anomalie. L'article 6 du projet admet en effet le principe de la révocabilité au vu du seul s intérêt du service » et limite considérablement le vêle des commissions paritaires . L ' article 2 du même document met en place un recrutement discrétionnaire Sécurité sociale (militaires). préférant la nomination au concours . Les éléments ci-dessus men- 26603 . — 3 mats 1980 . — M. Lucien Neuwirth demande à M. le tionnés traduisent bien la volonté de ne pas accorder un statut ministre de la santé et de la sécurité sociale si les dispositions du dûment réajusté correspondant aux sujétions particulières que paragraphe 3 de l' article 4 du décret n" 55-1657, du 16 décembre 1955, connaissent ces fonctionnaires . L' obligation de résider mais surtout sont ou non applicables au cumul d ' une pension militaire de retraite la lourde responsabilité née de l ' exercice des fonctions et très par- avec une pension civile d ' invalidité allouée en application de la tiellement ouverte par la ligne h i érarchique sont de lourdes charges loi n" 77-773 du 12 juillet 1977 . en regard desquelles la beid.7.cation indiciaire prévue s'avère très _en insuffisante . Devant les difficultés créées par cette non-prise en compte des revendications autour du statut des personnels chargés Voirie (autoroutes : Savoie). d'un emploi de direction dans les lycées et collèges et soucieux de la bonne marche du service public, il lui demande de retirer ce 26604 . — 3 mars 1980. — Au lendemain du week-end des 16 et projet de décret et le lui faire connaître sa décision définitive. 17 février qui a vu les routes nationales traversant la Savoie supporter des embouteillages records, dont le plus important s 'éten- dait d ' une manière ininterrompue sur prés de 70 kilomètres, de Justice (conseils de prud 'hommes) l ' agglomération de Chambéry à la vallée de la Tarentaise en passant par la traversée de toute la combe de Savoie, M . Louis Besson 26607 . — 3 mars 1980. — M. Rodolphe Pesce rappelle à M . le minis- demande à M. le ministre des transports quelles déterminations il tre du travail et de la participation sa question du 4 août 1979, retire de l 'observation d ' une situation qui, si elle est insupportable enregistrée sous le n" 19090, restée à ce jour sans réponse à propos aux usagers de la route se rendant aux spo r ts d ' hiver, l 'est plus du remboursement par l ' Etat aux communes des dépenses occasion- encore pour les populations locales dont les déplacements obligatoires nées par les élections prud 'homales. Depuis, une circulaire du minis- arrivent à être impossibles et cela à de nombreuses reprises pendant tère du travail et de la participation a précisé ces dispositions la saison hivernale. Comme cette situation est la conséquence de financières . Il en résulte que pour une commune comme Valence, choix engageant la responsabilité des pouvoirs publics au plus chef-lieu du département de la Drame, l'Etat remboursera à la ville haut niveau (réalisation du « Plan neige », étalement insuffisant la somme de 23 696 francs pour 27 160 électeurs et 19 bureaux de des vacances et graves inadaptations du réseau routier notamment), vote, alors que les dépenses réelles engagées par la commune s 'élè- Etat prenne enfin toute la mesure de ce qu ' il il importerait que l ' vent à 78917 francs.