Affaire Hernu

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Affaire Hernu L'AFFAIRE HERNU Patrice Hernu Frédéric Charpier L'AFFAIRE HERNU Histoire d'une calomnie Éditions Ramsay © Éditions Ramsay, Paris, 1997 À mon fils, Joakim-Charles, afin qu'il sache qui était son grand-père. Le procès Dès la parution du premier numéro de L'Express du 31 octobre 1996, accusant Charles Hemu sans aucune preuve, trois de ses fils (Jean-Charles, Jean-Michel et Patrice) ont engagé un procès devant le tribunal de grande instance de Paris par l'intermédiaire de notre avocat maître Serge Lewisch. Mais, la veille de l'audience, dans son numéro du 16 janvier 1997, L'Express a publié pour la première fois de pré- tendues « preuves », c'est-à-dire un document en roumain sans signature ni tampon ni preuve de son origine, indiquant que Charles Hemu aurait reçu à plusieurs reprises de l'argent pour le prix de sa trahison, et des transcriptions en russe de conversations politiques de Charles Hernu avec un diplomate soviétique au début des années 1950. Un amalgame était créé pour tenter de faire L'AFFAIRE HERNU croire que Charles Hernu avait reçu de l'argent en échange de ces « informations » politiques. Une procédure pénale a donc été engagée contre L'Express pour tentative d'escroquerie au jugement, faux et usage de faux. Par jugement du 26 mars 1997, le tribunal civil a déclaré notre procédure recevable, ce que contestait L'Express, et a décidé de surseoir à statuer en attendant le résultat du procès pénal. Compte tenu des résultats de l'enquête que nous publions dans cet ouvrage, nous avons déposé une nouvelle plainte devant le doyen des juges d'instruction afin que toute la vérité soit faite sur la véritable origine de ces accusations et sur le rôle qu'ont pu jouer la DST et son ministre de tutelle. Nous demandons également au ministre de l'Intérieur d'ouvrir une enquête interne sur le comportement de ses services dans cette affaire. Je remercie mon avocat, maître Serge Lewisch, et tous ceux qui ont apporté leur aide à ce livre, notamment Guy Penne et les membres du Club des Jacobins restés fidèles à l'amitié qu'ils ont toujours portée à mon père. Avant-propos Je n'ai pas souvenir d'avoir appelé mon père « papa ». Pour moi, comme pour beaucoup d'au- tres, c'était « Charles ». Disons-le tout de suite, comme mes autres frères, je ne l'ai fréquenté que par épisodes du fait de ses divers mariages, et je ne peux dire qu'il m'ait élevé. D'autres s'en sont chargés, faisant de ma vie une vie itinérante. Jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans, je n'ai jamais vécu plus de deux ans de suite dans la même ville. Saint-Germain-en-Laye, Ébreuil dans l'Allier, Lyon, Villeurbanne, Boulogne-Billancourt, la porte Champerret, Anet, en Eure-et-Loir, Évreux, Buffon en Côte-d'Or, Semur-en-Auxois, le vallon des Auffes à Marseille, Aix-en-Provence, Clermont- Ferrand, Asnières et le quartier Convention dans le XV arrondissement sont les principales étapes de ce tour de France d'une jeunesse sans vrais repères ni racines. Le périple s'acheva à Cachan, dans le Val- de-Marne, où je fus candidat aux élections législa- tives, en 1973, poussé par François Mitterrand, pour y faire face à l'arrivée de Georges Marchais. Mon engagement au Parti socialiste — j'avais participé au congrès d'Épinay - ne résultait pas d'un mimétisme filial. A vingt ans, je militais aux côtés de Pierre Mauroy après avoir, comme prési- dent de l'association des étudiants, connu Roger Quilliot à Clermont-Ferrand lors des événements de 1968. Je m'étais ensuite engagé dans les clubs d'éducation populaire Léo-Lagrange puis avais col- laboré au programme « Changer la vie » sous la houlette de Jean-Pierre Chevènement. J'ai pu alors apprécier la rigueur intellectuelle et les fortes convictions républicaines de cet homme. Ma sensi- bilité m'orientait vers les questions d'environne- ment et de fiscalité. Idées pour lesquelles je combats toujours, là où elles peuvent être utilement défendues. Mon père, devenu ministre en 1981, me confia quelques-uns de ses petits secrets, pensant, peut- être, que je pourrais un jour en faire bon usage. Mais de ce père, je ne conserve que quelques sou- venirs — trop peu nombreux certainement, j'aurais aimé en avoir davantage. Le plus souvent, je le rejoignais en vacances, à Saint-Tropez, abandonnant ma tante ou mes grands-parents qui se dévouaient à notre éducation en comptant chaque sou. Du jour au lendemain, pendant un mois, je troquais la culotte de laine tri- cotée à la maison pour le bermuda et le T-shirt « Saint-Trop » rayé bleu et blanc qu'une poignée d'« initiés » du village s'évertuaient à mettre à la mode. Le premier souci de mon père était de trier dans ma valise pour ne garder que le présentable. Habillé selon son goût, je me souviens l'avoir accompagné à la table de Brigitte Bardot et à celle de Gérard Philipe dont la vieille voiture décapo- table fascinait le gosse que j'étais. Je me souviens de ce magnifique acteur faisant inlassablement le tour du vieil ormeau de Ramatuelle avec toute une ribambelle d'enfants qui lui couraient après. Quel honneur pour moi de m 'asseoir à la droite du Cid que j'avais vu, avec ma classe, à la Comédie- Française ! Ombres et lumières que j'ai aimées les unes comme les autres. L'apparence et la réalité. J'ai donc plus souvent vu mon père en vacances qu'à Noisy-le-Sec, où il a été deux fois candidat aux élections législatives ou aux alentours de la rue de Ponthieu et de son numéro 53 dont l'ascenseur explosa, lors d'une certaine nuit bleue soufflé par une bombe de l'OAS dirigée contre mon père. J'ai vécu soutenu par l'immensité des rêves d'un petit garçon. Rien ne me disposait donc à me consi- dérer véritablement et pleinement comme le fils de Charles Hernu. Pour mes frères, c'était encore plus vrai. En fait, c'était déjà « Charles ». Il en était d'accord. Cela l'arrangeait, même sur la plage où il racontait aux jolies filles que j'étais son frère. Il était donc « Charles » et le resta jusqu 'à sa mort. Je refis sa connaissance plus politiquement dans les années 1970 en décidant de fréquenter le Club des Jacobins. Lieu « infâme » où, selon L'Express, se rencontraient de sombres et légers personnages qui avaient eu l'audace de lutter contre la IV Répu- blique, de dénoncer la montée du drame algérien, de prôner la détente, de défendre l'indépendance de la France et son « bouton nucléaire », bien avant 1958, de dépasser les clivages traditionnels, de militer pour l'union d'un humanisme transcendé, où se mélangeaient catholicisme, laïcité républi- caine et franc-maçonnerie. Le gouvernement de gauche, après 1981, ne m'a pas rapproché de mon père. Au contraire. Mais quand ma propre vie cachanaise, tant familiale que politique, s'est fracassée sur le mur de l'hypocrisie, j'ai retrouvé un père et un ami. C'était trois mois avant sa mort. En quelques touches, voici l'image que je garde de lui. D'abord, ce qui frappait, c'étaient ses yeux, son regard clair, extraordinairement bleu. Il ne vous regardait jamais de biais, mais c'était en face, droit dans les yeux, qu'il vous parlait. On a dit, et c'est vrai, qu 'il aimait les femmes, mais n 'y avait-il pas, justement, en lui, quelque chose d'un séducteur ? Avec ses yeux, charmeurs, à la Michèle Morgan. Ensuite, son physique un peu corpulent en impo- sait. Mon père était solidement charpenté. C'était un homme qu 'on remarquait. Il avait une présence ; rien à voir avec ces physiques un peu fluets de tech- nocrates soucieux de leur ligne. Si l'homme était élégant, rien en lui ne laissait paraître la moindre extravagance. Il ne portait pas sur lui sa réussite. Son appartement de Villeurbanne n 'avait rien de clinquant ni de démesurément ostentatoire. Situé dans un quartier plutôt simple, dans un immeuble moderne, il était décoré d'un fourmillement d'objets exotiques, le plus souvent des cadeaux, que mon père avait rapportés des quatre coins du monde. Devenu ministre de la Défense, il conduisait seul, dans sa ville de Villeurbanne, sa petite Austin ; il ne s'entourait pas, au milieu de ses électeurs, de ses gardes du corps, n'ayant rien à craindre de ceux dont il n'avait jamais cessé de se sentir proche. Le seul garde du corps dont il ne se sépa- rait jamais, c'était Stan, son berger allemand. Enfin, il y avait sa voix, un peu aiguë, presque nasillarde qu'il modulait au fil des coupes de cham- pagne qu'il buvait depuis qu'un de ses médecins lui avait dit, après avoir soigné son ulcère, que c'était le seul vin qui lui était permis. Des yeux fascinants, donc, un physique et une voix, trois points de repère qui n'auraient pu échapper au portraitiste, et que, en tout cas, je n 'ai pas oubliés. D'un caractère jovial, mon père n'était jamais à court de plaisanteries. Il savait faire rire et cela l'amusait. S'il dormait peu, il riait beaucoup. Lors des dîners officiels, il essayait toujours de trouver le bon mot, et n 'était jamais avare de compliments avec les femmes. Plus j'y pense, plus je crois que mon père avait, en effet, tout du séducteur... Plus j'y pense, plus je crois que c'était un homme d'une grande simplicité, d'une authentique humanité.
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