Contrat de pays du Pays de

2006 - 2012

Conseil régional de Bretagne 283, avenue du Général Patton – CS 21 101 – 35711 RENNES CEDEX 7 Tél. : 02 99 27 10 10 – Fax. : 02 99 27 11 11 – www.region-bretagne.fr • territoire •

Vu les dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu la délibération n° 05-TERR/1 du Conseil régional en date des 15 et 16 décembre 2005, validant notamment les orientations de la nouvelle politique territoriale, la méthode de contractualisation, ainsi que les dotations par pays proposées,

Vu la délibération n° 06-BUDG/1 du Conseil régional en date des 9, 10 et 11 février 2006 approuvant le budget primitif,

Vu la délibération n° 06-TERR/1 du Conseil régional en date des 14, 15 et 16 juin 2006, autorisant le Président du Conseil régional à signer le présent contrat,

Vu la délibération n° 16/06 du GIP du Pays de Morlaix, en date du 19 juin 2006, approuvant le présent contrat et autorisant le Président à signer celui-ci,

Vu la délibération n° D 06-126 de la Communauté d’agglomération « Morlaix Communauté », en date du 16 octobre 2006, approuvant le présent contrat et autorisant le Président à signer celui-ci, Vu la délibération de la Communauté de communes de la Baie du Kernic, en date du 27 septembre 2006, approuvant le présent contrat et autorisant le Président à signer celui-ci, Vu la délibération de la Communauté de communes du Pays Léonard, en date du 22 septembre 2006, approuvant le présent contrat et autorisant le Président à signer celui-ci, Vu la délibération n° 59-06 de la Communauté de communes du Pays de , en date du 2 octobre 2006, approuvant le présent contrat et autorisant le Président à signer celui-ci.

Dans le cadre mentionné ci-dessus, il est convenu le présent contrat, pour la période 2006-2012, entre :

La Région Bretagne, représentée par le Président du Conseil régional, Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, et

Le GIP du Pays de Morlaix, représenté par son Président Yvon HERVE,

La Communauté d’agglomération « Morlaix Communauté », représentée par son Président, Monsieur Yvon HERVE, La Communauté de communes de la Baie du Kernic, représentée par son Président, Monsieur Jacques LE GUEN, La Communauté de communes du Pays Léonard, représentée par son Président, Monsieur Adrien KERVELLA, La Communauté de communes du Pays de Landivisiau, représentée par son Président, Monsieur Georges TIGREAT

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Fait à Morlaix, en 10 exemplaires originaux, le 3 novembre 2006

Jean-Yves LE DRIAN Yvon HERVE Président du Conseil régional de Bretagne Président du GIP du Pays de Morlaix

Yvon HERVE Jacques LE GUEN Président de Morlaix Communauté Président de la Communauté de communes de la Baie du Kernic

Adrien KERVELLA Georges TIGREAT Président de la Communauté de communes Président de la Communauté de communes du Pays Léonard du Pays de Landivisiau

2 Préambule

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Parce que le développement de la Bretagne et celui de ses territoires sont intimement liés, le Contrat de pays doit permettre la rencontre des vocations spécifiques de chaque pays et du projet régional exprimé dans le document « Pour une vision ambitieuse, stratégique et partagée » rédigé à l’occasion des premières Assises des territoires en 2004 et décliné à présent en 10 grands chantiers fédérateurs.

Un projet régional

Lors des Assises régionales des territoires organisées en 2004 et en 2005, la Région a proposé aux élus, aux acteurs socioprofessionnels et, plus largement, à toutes les Bretonnes et les Bretons, un « nouveau Contrat pour la Bretagne ». Le document élaboré à cette occasion, intitulé « Pour une vision stratégique, ambitieuse et partagée de la Bretagne », définit la démarche choisie par la Région pour assurer le progrès et le développement de la Bretagne dans les incertitudes actuelles du contexte mondial.

Le projet régional tel que présenté dans ce cadre est fondé sur trois grandes lignes : - L’identification des défis auxquels la Bretagne doit faire face, qu’ils relèvent de réalités nationales, internationales ou soient spécifiquement bretons ; - L’affirmation des atouts sur lesquels la Bretagne doit s’appuyer, avec l’affirmation partagée d’une confiance en l’avenir de la région qui doit s’exprimer par le volontarisme de l’action ; - La culture de valeurs communes, solidarité, égalité des chances, prise en compte des intérêts des générations futures, responsabilité collective et individuelle, ouverture au monde et fraternité, sans lesquelles il ne peut y avoir de projet collectif fort.

L’expression du projet régional repose sur quatre ambitions : - Positionner la Bretagne parmi les grandes régions en Europe ; - Trouver les voies d’un nouveau développement économique en donnant la priorité à la haute qualité et en développant les savoirs et les compétences des hommes et des femmes ; - Donner toutes leurs chances aux territoires de Bretagne ; - Inventer un modèle de développement solidaire et de qualité.

La méthode retenue pour mettre en œuvre cette méthode repose sur : - L’affirmation de l’importance de la prospective, de la connaissance et de l’évaluation dans les processus de décision ; - La priorité donnée à la concertation et à la participation pour assurer une bonne « gouvernance locale ».

La stratégie régionale se décline aujourd’hui en 10 grands « chantiers fédérateurs » : 1. Pour un dispositif de formation réactif au service des compétences humaines ; 2. Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social ; 3. Pour un projet agricole partagé, à la fois performant et respectueux de l’environnement ; 4. Pour une exemplarité des démarches environnementales ; 5. Pour une Bretagne équilibrée, accessible et connectée à l’Europe et au monde ; 6. Pour une affirmation de la vocation et de la spécificité maritimes de la Bretagne ;

5 7. Pour une Bretagne équitable et solidaire ; 8. Pour la mise en place concertée d’un véritable service public de la culture ; 9. Pour l’élaboration d’une véritable politique linguistique ; 10. Pour un développement touristique et sportif et des loisirs de qualité.

Le Contrat de pays permet de croiser ce projet régional et les projets territoriaux présentés par le pays, tout en cherchant à mettre en application les principes d’équité, d’efficacité, de transparence et de simplicité. Le pays, territoire de projets s’appuyant sur des vocations identifiées, lieu de mobilisation des élus et de la société civile, a été retenu comme l’échelle pertinente pour la réflexion et pour cette mise en cohérence. Il appartient donc à chaque pays de se saisir de cette opportunité pour mobiliser les acteurs du territoire autour de la formulation de sa vocation, de ses enjeux et de la réalisation des objectifs à atteindre, méthode partenariale qui semble indispensable à la qualité du contrat.

Des vocations spécifiques au Pays de Morlaix

Le Pays de Morlaix souhaite développer sa vocation territoriale autour de deux axes majeurs : - AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE - AXE 2 : ALIMENT SANTE BIEN-ETRE DE DEMAIN Par cette double vocation territoriale le Pays structure son projet d’avenir autour des atouts et des caractères spécifiques qui le singularisent. En 2001 lors de la rédaction de la Charte de pays, le Pays avait déjà privilégié l’approche du développement durable en structurant la vocation du Pays autour des 4 principes du développement durable. Dans ce programme d’actions 2006-2012, le Pays de Morlaix souhaite décliner sa vocation territoriale selon ces mêmes principes du développement durable. Ce préambule définit de manière argumentée et distinctive la nature du développement local souhaité. Le Contrat de pays devra également permettre de favoriser le développement durable du territoire, d’intensifier la mobilisation des initiatives locales, de maintenir et de renforcer la préservation des ressources naturelles du territoire, de renforcer la cohésion de l’action publique dans le Pays de Morlaix. L’approche du développement durable sera donc transversale à toute les fiches actions du Contrat de pays.

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE

VOLET 1 Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix

- Renforcer l’attractivité du territoire pour l’accueil des entreprises et soutenir l’animation économique : o Mise en œuvre d’un schéma des zones d’activités (ZA) structurantes du Pays de Morlaix, o Favoriser le développement de l’hôtellerie d’entreprises, o valorisation des friches industrielles. - Développer un réseau territorial « Nouveaux savoir-faire /Nouvelles technologies/ Recherche » structuré en logique « Système productif local »(SPL) : « antenne technopolitaine Léon-Trégor ». - Développer les activités artisanales et commerciales en assurant leur structuration et l’équilibre de leur répartition. - Renouveler et redynamiser durablement les fonctions de l’aire urbaine.

6 - Adapter le secteur touristique aux évolutions du marché et des pratiques de consommation. - Appuyer un développement pérenne des activités agricoles et conchylicoles tout en soutenant leur évolution. - Affirmer la vocation maritime du Pays par la mise en œuvre du projet « Plaisance en Pays de Morlaix ». - Mettre l’emploi au cœur de la stratégie de Pays en articulant les relations emploi/formation/insertion sur le territoire. - Favoriser l’aménagement durable et la valorisation des ressources. - Développer l’accès à des services de qualité.

VOLET 2 : Pour un développement patrimonial et culturel solidaire

- Structurer la valorisation patrimoniale du Pays autour de la démarche Pays d’Art et d’Histoire/Pôle d’Économie du Patrimoine (PAH/PEP). - Participer à un développement structuré des activités culturelles du Pays de Morlaix.

AXE 2 : ALIMENT SANTE BIEN-ETRE

- Appuyer le secteur de la santé dans ses adaptations et ses restructurations. - Développer la notion d’aliment de demain et de bien-être en Pays de Morlaix. - Permettre un développement durable et solidaire de la vie associative et rendre les jeunes acteurs du développement.

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1. Principes généraux

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Article 1 : Objet du contrat

Le présent contrat précise les modalités de mise en œuvre de la politique territoriale régionale par les contrats de pays sur le territoire du Pays de Morlaix.

Article 2 : Durée et révision du contrat

Le Contrat de pays est signé pour six ans (2006-2012) et définit la programmation des actions à compter de sa date de signature. En 2009, une révision du contrat sera organisée par la Région afin de : - permettre au Conseil régional d’évaluer globalement le dispositif ; - faire évoluer, si nécessaire, la liste des projets inscrits ou leurs plans de financement, où d’affecter les crédits qui ne l’auraient pas été jusqu’alors. En dehors de cette révision à mi-parcours, toute modification devra faire l’objet d’un avenant.

Article 3 : Architecture et principes généraux du Contrat de pays

Article 3-1 : Principes généraux

Une dotation globale de 11.521.766 € est allouée au Pays pour lui permettre de mettre en œuvre les projets qui auront été retenus par la Région ainsi que sa stratégie d’ingénierie. Cette dotation globale n’a pas vocation à évoluer en 2009. La Région prendra uniquement en compte les cas où des éléments très significatifs, sur le plan de l’évolution démographique ou du développement économique, auraient frappé le territoire du Pays. Cette procédure ne pourrait être qu’une exception et ne peut faire l’objet d’une anticipation. L’aide régionale ayant pour objectif de jouer un effet levier dans l’aboutissement des projets, celle-ci ne sera pas accordée sans que soit vérifiée l’existence d’un engagement financier réel et manifeste des collectivités du territoire. En tout état de cause, un autofinancement d’au moins 20% est demandé pour chaque projet. Lors de l’instruction du projet, une révision à la baisse de la participation régionale peut être envisagée, par exemple en cas d’intervention financière de nouveaux partenaires non connus à la date de signature des contrats, ou en cas de diminution de la dépense subventionnable par rapport aux prévisions qui ont servi à établir la fiche-projet du contrat. De manière exceptionnelle, et en fonction de la nature particulière des projets, le financement régional pourra représenter, au maximum, jusqu’à 50% de la dépense subventionnable du projet. Les subventions régionales obtenues via les nouveaux contrats peuvent couvrir des dépenses d’investissement comme de fonctionnement. Toutefois, en dehors de l’enveloppe consacrée à l’ingénierie, seules des dépenses liées à la réalisation d’un projet déterminé peuvent être prises en compte. En aucun cas il ne doit s’agir du financement de frais de structures préexistantes. Peuvent être aidées, à titre ponctuel et exceptionnel, les opérations en démarrage ayant un caractère d’innovation, et cela, pour une durée explicitement limitée (maximum 3 ans). Il est rappelé la nécessité du respect des régimes d’aides en vigueur et des taux maximum d’aides publiques autorisés. Dès lors, les bénéficiaires s’engagent à informer la Région de toute autre aide publique qui leur serait attribuée sous peine de devoir rembourser la subvention régionale.

11 Aucun projet (tranche fonctionnelle) ne pourra bénéficier simultanément d’une aide régionale au titre du Contrat de pays et d’une aide régionale hors Contrat de pays. Aucune demande inférieure à 2000 € ne sera instruite.

Article 3-2 : Principes s’appliquant aux différentes enveloppes du contrat

Le Contrat de pays s’articule autour de trois enveloppes consacrées à la mise en œuvre de projets et d’une quatrième destinée à soutenir l’ingénierie de la structure pays. Tout maître d’ouvrage potentiel, quel que soit son statut (public, privé…) est susceptible de présenter un projet (que ce soit au titre de la 2ème ou de la 3ème enveloppe). Le Conseil régional sera toutefois attentif à ce que le projet se caractérise bien par sa dimension collective et qu’il bénéficie d’une dimension intercommunale. Cette dernière se traduira, par ordre décroissant d’envergure intercommunale, par : - une maîtrise d’ouvrage intercommunale ou intercommunautaire ; - des fonds de concours de l’intercommunalité ou des autres communes ; - une gestion intercommunale ; - l’existence d’un schéma de développement et de mise en réseau effective à l’échelle du Pays ou de l’EPCI pour le thème concerné ; - un usage par des associations pluri-communales.

Première enveloppe : projets et intentions de projets très structurants, priorités régionales

Les projets mentionnés par la Région dans la 1ère enveloppe n’entrent pas dans le cadre du contrat à proprement parler. Cette enveloppe a pour unique objectif de rendre compte, à l’échelon local, chemin faisant, des interventions de la Région sur le Pays au titre de ses propres politiques (PPI des lycées, infrastructures de transport, actions inscrites dans le Contrat de Plan Etat-Région…) ou sur des projets d’intérêt régional. Les projets entrant dans ce cadre ne sont pas financés dans le cadre de la dotation allouée au Pays.

La deuxième enveloppe : « structurant régional/local » : projets co-décidés entre la Région et le Pays

Le montant financier alloué aux projets de cette enveloppe doit représenter au moins 8.630.596 €, soit 80 %, de la dotation du Pays hors ingénierie. Cette deuxième enveloppe est au cœur même du dispositif de contractualisation et elle est la résultante de la négociation entre la Région et les pays. Elle concerne des projets ou actions structurants pour le pays concerné et d’intérêt régional. Cette 2ème enveloppe vise des projets identifiés lors de la négociation et figurant dans ce contrat. Cette liste de projets peut être révisée en 2009 selon les conditions prévues aux articles 2 et 3. Les projets retenus doivent tous se caractériser par leur envergure intercommunale ou de pays. Une fiche synthétique présente chaque projet. Elle fait apparaître le montant maximum garanti de l’intervention régionale pour la réalisation du projet. Le vote de la subvention régionale est conditionné à la levée des conditions suspensives inscrites dans la fiche. Le montant définitif de la subvention régionale est calculé en fonction du dossier détaillé et du plan de financement définitif présentés par le maître d’ouvrage. Il ne sera pas supérieur au montant indiqué dans le contrat.

La troisième enveloppe : « structurant local »

Le montant financier alloué aux projets de cette enveloppe doit représenter au plus 2.157.649 €, soit 20 % de la dotation du Pays hors ingénierie.

12 Dans le cadre de cette enveloppe, les projets ne sont pas définis a priori, mais seront présentés au fur et à mesure de la durée du contrat par leurs maîtres d’ouvrage et examinés en comité local. Dans le cadre de cette 3ème enveloppe, la préférence de la Région pour les projets qui bénéficient d’une dimension intercommunale est rappelée. La Région fera également valoir ses préoccupations d’aménagement du territoire et ses exigences en matière de qualité (notamment environnementale) et de développement durable. Aucun projet contradictoire avec les politiques sectorielles régionales ne pourra être cofinancé dans le cadre du Contrat de pays.

Enveloppe Ingénierie

La Région, reconnaissant le caractère essentiel des capacités d’ingénierie pour un développement territorial de qualité, réalise un effort très significatif en matière de crédits d’ingénierie. Il s’agit ainsi d’offrir aux territoires les capacités de réflexion, d’analyse et d’accompagnement des projets qui vont permettre de mettre en œuvre la stratégie du Pays. Cette enveloppe vise donc à financer les frais de structure du Pays.

Fonctionnement de l’enveloppe ingénierie

La Région garantit au Pays une enveloppe ingénierie de 733.521 euros pour la durée du présent contrat. La consommation de cette enveloppe est plafonnée à 122.254 euros par an. La non-utilisation du plafond annuel n’entraîne pas la hausse des plafonds pour l’ingénierie des années suivantes. La part non consommée de cette enveloppe sur les trois premières années du contrat, réintégrera, lors de la révision en 2009, le reste de la dotation du Pays affectée à la 2ème et à la 3ème enveloppes (tout en restant dans le cadre des 80% et 20% des enveloppes 2 et 3). Cette enveloppe peut être mobilisée dès 2006, afin de soutenir la démarche de préparation des contrats avant leur signature. Cette anticipation se déduira de l’enveloppe 2006-2012.

Le Pays exprime la stratégie de son territoire en matière d’ingénierie

Le Pays s’engage, par la mobilisation de l’enveloppe ingénierie, à s’inscrire dans la stratégie présentée dans le présent contrat.

Modalités d’attribution des fonds ingénierie chaque année

Chaque année, afin de solliciter le versement de son enveloppe annuelle consacrée à l’ingénierie, le Pays devra transmettre au Conseil régional un dossier complet. Ce dossier devra notamment comprendre : - un bilan financier complet sur l’utilisation des moyens d’ingénierie par le Pays au 31 décembre de chaque année, - le volume annuel des dépenses d’ingénierie du Pays (sur les 3 dernières années), - la description des choix locaux d’organisation et de fonctionnement (nombre de salariés, missions réalisées (ex : observatoire), sous-traitance, travail en réseau, hébergement de la structure de pays…), - la répartition par poste (salaires, logement, prestations extérieures, frais de structure, déplacements, communication), - les recettes de fonctionnement (participations locales, subventions). Le Pays s’engage à présenter des comptes sincères à la Région. Lorsque le dossier est réputé complet, il peut être inscrit, sur proposition de la Région, à l’ordre du jour du Comité local afin que ce dernier s’assure de l’adéquation entre la demande formulée par le Pays pour l’année en cours et la stratégie du territoire en ce domaine.

13 Article 4 : Modalités de dépôt et d’examen des projets

Article 4-1 : Modalités de dépôt des dossiers

La Direction de l’Aménagement et des Politiques Territoriales (DAPT) du Conseil régional constitue le point d’entrée des dossiers instruits dans le cadre des contrats de pays. Les dossiers complets de demande de subvention lui sont adressés, en deux exemplaires (identiques en forme et en composition). L’un de ces exemplaires est destiné à l’examen par la DAPT, l’autre étant communiqué par la DAPT au(x) service(s) sectoriel(s) concerné(s). Un seul accusé de réception sera délivré. L’accusé de réception des dossiers ne sera délivré par la DAPT que pour des dossiers complets. Article 4-2 : Pièces à fournir pour le dépôt du dossier

Les dossiers doivent représenter des projets ou des tranches fonctionnelles de projet. Seront réputés complets les dossiers comprenant : - une note de présentation du projet - un plan de financement détaillé en dépenses et recettes - la copie des décisions d’aides publiques si certaines sont déjà obtenues - un échéancier de réalisation des travaux - les plans - les devis, projet de contrat ou tout autre document permettant d’apprécier le montant de la dépense - les documents précisant la situation juridique des terrains et immeubles dans le cas de travaux ou acquisitions - le récépissé du dépôt de permis de construire - l’état des autorisations préalables requises par la réglementation - un RIB

Pièces spécifiques aux collectivités publiques : - Délibération autorisant le projet, sollicitant la Région et validant le plan de financement - Attestation de non-récupération de la TVA si nécessaire

Pièces spécifiques aux maîtres d’ouvrage privés : - Preuve de l’existence légale : o Extrait Kbis, inscription au registre ou répertoire concerné o Pour les associations : copie de la publication au JO ou du récépissé de déclaration à la préfecture, statuts si la subvention est supérieure à 23 000 € o Pour les GIP : copie de la publication de l’arrêté d’approbation de la convention constitutive, convention constitutive si la subvention est supérieure à 23 000 € Les structures ayant déjà fait parvenir ce type de pièces à la DAPT à l’occasion d’une précédente demande de subvention, ne seront pas tenues de les adresser à nouveau sauf évolution intervenue entre temps (changement de statut, etc…)

14 - Comptes : Pour les associations et GIP sollicitant plus de 23 000 € en une ou plusieurs fois dans l’année, derniers bilans et comptes de résultats approuvés par l’assemblée, rapport du commissaire aux comptes s’il y en a un. Les structures ayant, à l’occasion d’une précédente demande de subvention, déjà fait parvenir ce type de pièces comptables dans l’année à la DAPT ne seront pas tenues de les adresser à nouveau.

Pour certains types de projets, certaines pièces supplémentaires pourront être réclamées compte tenu du caractère particulier du dossier.

Article 4-3 : Plans de financement des projets

Article 4-3-1 : Date d’éligibilité des dépenses

Les dépenses sont éligibles à compter de la date de réception du dossier complet au Conseil régional qui figure sur l’accusé de réception transmis par la DAPT. En aucun cas l’accusé de réception du dossier complet ne vaut promesse de subvention.

Article 4-3-2 : Types de dépenses éligibles

Les subventions peuvent être consacrées au financement des différentes phases d’une opération : études, acquisitions foncières et immobilières, travaux de construction ou d’aménagement, équipement en matériel. Les dépenses de fonctionnement sont éligibles aux conditions précisées précédemment. Les frais financiers directement rattachables à l’opération sont éligibles. Les acquisitions foncières ne peuvent constituer, à elles seules, un projet éligible. En outre, les acquisitions foncières auprès d’une collectivité publique sont inéligibles. La TVA n’est pas éligible sauf si elle est effectivement et définitivement supportée par le bénéficiaire. Pour les dépenses d’investissement, sauf s’ils sont facilement et directement identifiables, les travaux réalisés en régie ne pourront être pris en compte.

Article 4-3-3 : Dépense subventionnable

Selon le type de dossiers, une base subventionnable spécifique pourra être définie à partir du coût total du projet. Ce point sera notamment examiné selon les critères existant au niveau de chaque politique sectorielle concernée. Le taux d’intervention régionale est calculée en rapportant la subvention globale régionale à cette dépense subventionnable. Il ne dépassera pas 50%.

Article 4-3-4 : Prise en compte des recettes engendrées par le projet

Certaines opérations permettent à leur maître d’ouvrage d’obtenir des recettes directes : cession ou location de terrains aménagés ou d’immobilier, redevance d’affermage, excédent d’exploitation, etc. Ces recettes peuvent être ponctuelles (vente) ou récurrentes (loyers). Les recettes engendrées directement par le projet ne sont pas comptabilisées dans l’autofinancement du maître d’ouvrage. Elles doivent figurer explicitement dans le plan de financement définitif. Sauf cas particulier, la durée de prise en compte des recettes récurrentes correspond à celle prise en compte pour les frais financiers de l’opération, et, à défaut, de dix ans.

15 Article 4-4 : Modalités d’examen des projets par les acteurs de pays et la Région

Article 4-4-1 : Composition et missions du Comité local

Le Comité local mis en place à l’occasion de la précédente génération de contrats de pays 2000-2006 et conventions PRAT est conservé. La composition du Comité local demeure à la libre appréciation des acteurs locaux. Les signataires du contrat (Présidents de pays, d’EPCI…) en sont membres de droit Dans le Pays, la Région est représentée par un Conseiller régional référent nommé par arrêté du Président du Conseil régional. Les conseillers régionaux du territoire sont également membres de droit du Comité local. Les conseils généraux, lorsqu’ils ont désigné un référent, ont également vocation à participer à ce groupe. Le Sous-Préfet peut être invité à participer à la réunion.

La réunion du Comité local est préparée par le Pays. Lorsque l’ordre du jour de la réunion du Comité local est relatif à l’affectation de crédits régionaux, la Région, représentée par le conseiller régional référent, invite et préside le Comité local, sans préjudice de l’organisation retenue localement au titre d’autres dispositifs (CPER, fonds européens…). L’ordre du jour de la réunion est proposé par le Pays et doit être validé par l’élu référent avant envoi des invitations par le Pays. En cas de non-respect de cette formalité, l’élu référent peut refuser l’examen d’un projet dont il n’a pas été informé préalablement.

Un calendrier des réunions du Comité est établi (sur une période souhaitable de 6 mois) pour assurer une information suffisamment en amont des acteurs locaux et de la Région et afin d’articuler au mieux programmations locale et régionale (passage en commission permanente).

Plusieurs missions sont assignées au Comité local : - Pour les projets relevant de la 1ère enveloppe du contrat : La réunion du Comité local est l’occasion, par la voix du Conseiller régional référent, de faire part de l’état d’avancement des grands dossiers structurants régionaux sur le territoire, lorsque cela est jugé opportun. Le Comité local peut également inviter les Vice-Présidents sectoriels de la Région à participer à ses réunions lorsque l’ordre du jour le justifie (dans un souci de territorialisation des politiques). - Pour les projets relevant de la 2ème enveloppe du contrat : Le Comité local assure le suivi du bon avancement des dossiers retenus dans le cadre de la 2ème enveloppe. Il alerte, le cas échéant, sur des retards de réalisation ou des modifications de plans de financement. - Pour les projets relevant de la 3ème enveloppe du contrat : Le Comité local est chargé d’examiner les dossiers concernant les projets au titre de la 3ème enveloppe. Il est informé par le Conseiller régional référent de la compatibilité des projets présentés avec les préférences et la politique régionales (cf. article 3-2). Le Comité local formule un avis sur les projets. L’avis du Comité local est adopté selon la règle de la majorité. En cas de divergence entre l’avis du Comité local et l’avis de la Région, l’examen du dossier est arbitré par le

16 Comité territorial du Conseil régional. - Concernant l’enveloppe « ingénierie » du contrat : Avant transmission au Conseil régional, toute demande au titre des crédits d’ingénierie fait l’objet de l’avis du Comité local qui vérifie l’adéquation avec la stratégie du territoire en ce domaine. - Le suivi de la consommation de la dotation du Pays : A l’occasion des réunions du Comité local, le Pays est chargé de présenter l’évolution de l’affectation de sa dotation, ainsi que les tableaux de bord nécessaires à la bonne gestion du contrat, en lien avec les informations communiquées par la Région.

Article 4-4-2 : Composition et missions du Comité territorial

Un Comité territorial est créé au sein du Bureau de l’exécutif régional sous l’autorité de Mme la 1ère Vice-Présidente du Conseil régional. Le Comité territorial rend compte de ses travaux à la Commission Aménagement du territoire du Conseil régional. Outre sa mission essentielle au moment de la négociation et de la révision du contrat, le Comité territorial a pour mission d’examiner les dossiers présentés au titre de la 3ème enveloppe qui ont fait l’objet d’avis divergents lors du Comité local. Le Comité territorial arbitre ce différend et décide d’accorder ou de refuser de soumettre au vote de la Commission permanente de la Région la participation régionale demandée. Tant au moment de la négociation ou de la révision du contrat (2ème enveloppe) que lors de l’examen des projets de la 3ème enveloppe, la réunion du Comité territorial est préparée par Madame la 1ère Vice-Présidente, avec le Conseiller régional référent du Pays.

Article 4-5 : Modalités de présentation des dossiers en Commission permanente

Une fois les dossiers ayant obtenu un avis favorable du Comité local et du Conseil régional, ils font ensuite l’objet d’une décision de la Commission Permanente du Conseil régional, seule habilitée à affecter les crédits. La DAPT assure l’information du maître d’ouvrage et du Pays.

Article 5 : Règles de liquidation des subventions

Le versement de la subvention est effectué sur justification de la réalisation du projet et de la conformité aux conditions définies lors de l’inscription au Contrat de pays, rappelées par la décision de la Commission permanente. La liquidation de la subvention s’effectue par application du montant de la dépense réelle, plafonné au montant prévisionnel de la dépense subventionnable, défini par la Commission permanente ; Pour les dépenses de fonctionnement, une avance de 30 % est versée au moment de la signature de la convention ou de l’arrêté, le solde de la subvention étant versé en une ou plusieurs fois sur présentation des justificatifs de réalisation. Pour les dépenses d’investissement, le versement de la subvention peut être effectué en fonction de l’avancement de la réalisation du projet, au prorata des dépenses effectuées, sur présentation des justificatifs de réalisation. Pour les dépenses d’ingénierie du Pays (enveloppe ingénierie), le paiement des subventions fait l’objet d’une avance de 30 % à la signature de l’arrêté ou de la convention, le solde étant versé en une ou plusieurs fois sur production des justificatifs de service fait (facture acquittée du prestataire pour le recours à des compétences externes ; bilan et compte de résultat, bilan d’activité, rapport du commissaire aux comptes pour le financement de structure). Les demandes de paiement doivent parvenir au Conseil régional avant le 15 décembre de chaque année.

17 Article 6 : Caducité de la subvention

Si, à l’expiration d’un délai de trois ans (à compter de la date de l’arrêté de subvention), le projet n’a reçu aucun commencement d’exécution, ou si la totalité des justificatifs n’a pas été fournie, la Région constate la caducité de sa subvention ou du reliquat non versé.

Article 7 : Obligation de publicité

Les bénéficiaires des subventions régionales devront respecter une obligation de publicité sous peine de remboursement. En matière de réalisation d’équipements, la mention de la participation régionale se matérialisera par : - la présence du logo ou de toute signalétique du Conseil régional de Bretagne sur le lieu du projet (le logo de la Région étant à télécharger sur son site Internet) ; - la mention du montant de la (les) subvention(s) régionale(s) sur les panneaux de chantier. En matière d’aide au fonctionnement, tout moyen approprié devra être employé afin d’assurer l’information des publics bénéficiaires et des citoyens (articles dans la revue du Pays ou des EPCI ou leurs autres supports d’information…). Lors des inaugurations ou lors de l’organisation d’événements, les maîtres d’ouvrage s’engagent à adresser une ou des invitations selon l’importance des manifestations au Président du Conseil régional, mention étant faite sur les cartons d’invitation de la participation de la Région en tant que partenaire de l’opération. Les justificatifs des mesures prises devront être joints à la demande de solde de la subvention régionale (photos de panneaux, articles, plaquettes réalisées, etc…).

Article 8 : Suivi et évaluation

Dans le cadre de cette évaluation, le Pays et la Région chercheront, notamment, à juger de : - la bonne réalisation des résultats attendus du projet mentionnés, pour les projets de la 2ème enveloppe, dans les fiches insérées au contrat ; - de l’adéquation entre la stratégie d’ingénierie du Pays et les actions qu’il a menés avec le soutien des fonds régionaux.

Deux types d’évaluation concerneront la réalisation de ce contrat : - une évaluation annuelle, réalisée par le Conseil régional et le Pays. Cette dernière concernera essentiellement le suivi de l’avancement des projets et la consommation de la dotation affectée au Pays. Dans ce cadre, le Pays s’engage, chaque année, à l’occasion d’une réunion du Comité local, à présenter l’évolution de l’affectation de sa dotation, ainsi que les tableaux de bord nécessaires à la bonne gestion du contrat, en lien avec les informations communiquées par la Région. Dans ce cadre, le Pays s’engage également à faire parvenir régulièrement au Conseil régional le compte-rendu des réunions de ses instances, ainsi que ses publications permanentes (publications du Pays, brochure de promotion…). L’extranet des pays pourra être un outil pertinent pour faciliter cet échange d’informations entre la Région et le Pays. - une évaluation à mi-parcours (2009) et au terme du contrat (2012). Afin de préparer la révision du contrat, le Pays remettra à la Région un bilan d’exécution du contrat afin d’être en mesure de procéder aux ajustements éventuels nécessaires. Au terme du contrat, une évaluation sera conduite par la Région et le

18 Pays, en collaboration avec les différents partenaires du territoire. L’objectif sera d’évaluer les opérations réalisées, de mesurer leur impact sur le territoire et d’identifier les nouvelles orientations stratégiques qui en découlent. Dans ce cadre, le Pays s’engage à mettre en œuvre les conditions permettant la bonne réalisation de cette évaluation. Le Pays s’engage à produire à la Région toutes données nécessaires à l’évaluation du contrat, celles-ci seront identifiées et collectées en fonction de la nature des projets conduits.

Article 9 : Remboursement des sommes indûment versées

La Région pourra demander le remboursement des subventions versées dans le cadre du présent contrat en cas d’opération adoptée par la Commission permanente mais annulée ou non réalisée dans les trois ans, dans les conditions prévues au présent contrat. La Région émettra un titre de recettes auprès du bénéficiaire de la subvention afin qu’il procède au remboursement des acomptes versés au prorata de la dépense réalisée.

Article 10 : Contrôle

La Région pourra exercer, à tout moment, auprès du Pays, des EPCI ou des bénéficiaires des aides régionales, un contrôle, sur pièces ou sur place, des actions financées dans le cadre de ce contrat.

19

2. Projets retenus pour la 2ème enveloppe du contrat

21

Le contrat pour la Bretagne – Pays de Morlaix

Pour un dispositif de formation réactif au service des compétences humaines...... 25 Pôle des métiers...... 27 Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social31 Mise en œuvre d’un schéma de zones d’activités (ZA) prioritaires pour le Pays de Morlaix...... 33 Création d’une ZAC à ...... 34 Aménagement des pôles économiques structurants de Morlaix Communauté...... 37 Suppression et réhabilitation de friches industrielles...... 39 Hôtellerie d’entreprises...... 41 Extension de la Zone d’activités de Goarem Alen à ...... 43 Création de la zone d’activités de Kerglaz à Saint Pol de Léon ...... 45 Extension de la zone d’activités de Kerlaudy à Plouénan...... 48 Extension de la zone d’activités de kerranou à Saint Pol de Léon ...... 50 Extension de la Zone d’activités du Croissant à ...... 52 Création de la zone d’activités de Lambas à ...... 54 Aménagement de la Zone d’activités de Kermat en – 2ème tranche...... 56 Pour une affirmation de la vocation et de la spécificité maritimes de la Bretagne...... 59 Schéma plaisance en baie de Morlaix pour une gestion politique commune ...... 61 Pour une Bretagne équitable et solidaire...... 63 Renouveler et dynamiser durablement les fonctions de l’aire urbaine...... 65 Pôle communautaire ...... 68 Pour la mise en place concertée d’un véritable service public de la culture...... 71 Regroupement des initiatives culturelles de proximité...... 73 Pour un développement touristique et sportif et des loisirs de qualité...... 77 Complexe éco-touristique d’accueil, de découvertes et de formation...... 79

23

Pour un dispositif de formation réactif au service des compétences humaines

25

POLE DES METIERS

1. Maître d’ouvrage

Communauté de communes du Pays de Landivisiau 19, avenue Foch BP 30122 29401 LANDIVISIAU Cedex 2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix : « Mettre l’emploi au coeur de la stratégie de Pays en articulant les relations emploi/formation/insertion sur le territoire ».

2.2. Objectifs du projet

Une réponse rapide à l’attente des entreprises du territoire en terme de formation afin de renforcer leur compétitivité. Permettre à la population d’accéder à un plus haut niveau de qualification professionnelle pour s’adapter aux mutations technologiques. Doter le territoire d’un lieu d’anticipation en matière de formation au service de son économie rurale. Insérer le territoire dans la stratégie locale (Maison de l’emploi) et régionale de l’emploi et la formation.

2.3. Descriptif du projet

Création d'un ensemble immobilier de formation Cet ensemble immobilier se répartit en un espace Formation et un espace Hébergement. L'espace Formation (1 190 m²) comprend : - 4 salles pour les formations, - 1 salle multimédia, - 1 centre de documentation et d'information, - 1 salle à vocation technique, - 4 bureaux, accueil et hall, - 1 halle technique. Cette halle technique permettra de répondre, de manière souple et rapide, aux formations sur les innovations techniques. L'espace Hébergement (1 207 m²) comprend : - 32 chambres, dont 3 pour les personnes handicapées, - 1 office et une salle de restauration. Cet espace permettra d'accueillir les stagiaires du Pôle des Métiers et les stagiaires des autres organismes de

27 formation professionnelle du territoire. Cet espace est également ouvert aux salariés bénéficiant d'une première embauche sur le territoire dans la limite des 6 premiers mois.

Moyens financiers Investissements financés par la Communauté de communes du Pays de Landivisiau. Fonctionnement du ressort d’un organisme de formation qui sera gestionnaire de l’équipement. L’organisme de gestion sera retenu dans le cadre du code des Marchés Publics (Loi Sapin).

2.4. Résultats attendus

2.4.1. Impact sur l’emploi - Nombre d’entreprises créées : 1 (l’entreprise gestionnaire de la plate-forme pédagogique) - Nombre d’emplois directs créés : 6 - Autres retombées en matière d’emplois : 50 Le projet vise à donner initialement une qualification professionnelle à 50 jeunes par an, dans le cadre de programmes de formation. S’y ajouteront les qualifications obtenues et les insertions réalisées à partir d’opérations menées par des organismes de formation et d’insertion telles que Maison de l’Emploi, Mission Locale… qu’il est impossible de quantifier à priori.

2.4.2. Impact sur le développement territorial

Impact sur l’utilisation de l’espace

Par sa localisation géographique, le Pôle des Métiers limite les déplacements de personnes. Proximité : - des bassins d’emplois et de vie, - des voies routières nord-sud et ouest-est, - de la gare ferroviaire de Landivisiau (Brest/Morlaix/Rennes).

Impact sur la cohésion sociale et territoriale

Par nature, la formation est au coeur du développement durable. Le projet contribue à la cohésion sociale et à la solidarité entre territoires : - en favorisant l’accès à des services de formation et d’insertion, - en luttant contre les exclusions des mécanismes de qualification, - en accroissant la parité et l’égalité professionnelle, - en raison du caractère ouvert et adaptable de la plate-forme pédagogique. Il apporte aussi, au-delà du territoire du Pays de Landivisiau, une amélioration de l’organisation des services, à proximité immédiate des bassins d’emplois de Morlaix et de Brest.

Impact sur la population

Le projet favorise le maintien des populations et l’accueil de populations nouvelles : - en accroissant la qualification de la population active du bassin d’emploi, - en favorisant ainsi le maintien et le développement des entreprises,

28 - en renforçant l’attractivité du territoire. L’objectif est de participer au remplacement de 600 actifs par an environ, pour amortir le « choc démographique » des 10 ans à venir sur le bassin d’emploi du Léon.

Actions destinées à des publics ciblés

Le projet participe à la politique des structures locales de l’emploi, de la formation et de l’insertion (mission locale, maison de l’emploi, organismes de formation, PLIE….). Les publics sont principalement les jeunes, les femmes non qualifiées, des secteurs agro-alimentaire et commercial, très présents sur le territoire du Pays de Landivisiau.

2.4.3. Impact sur les territoires concernés par le projet

Impact sur les activités bénéficiant au territoire rural

La plate-forme aura une capacité d’ouverture à tous les domaines d’activités du Pays de Landivisiau et des territoires environnants : - entreprises (agro-alimentaire, agriculture, équipement, bâtiment, transports, commerce…), - artisanat, - services à la personne, tourisme, - administrations territoriales locales…

2.4.4. Partenaires du projet Valeur ajoutée du partenariat : - Pour l’organisme gestionnaire : disposer d’un espace de formation et de conseil au centre du Département du Finistère afin de jouer la complémentarité des compétences et d’élargir « l’offre de formation ». - Pour les entreprises et organismes économiques et consulaires : offrir une réponse de proximité aux attentes de qualification du tissu économique, abaisser les coûts de la formation par la proximité et la « modularité » de la plate-forme pédagogique. - Pour la Maison de l’Emploi : disposer d’un « outil technique » au service de leur stratégie. Le Pôle des Métiers aura un effet de levier sur les politiques territoriales de la Maison de l’Emploi. - Pour la collectivité publique locale : créer un « espace » de collaboration entre le monde économique, la qualification professionnelle et l’insertion et disposer d’un outil de promotion territoriale (image d’un pays attractif car compétitif). - Pour les organismes de formation (consulaires, Greta, AFPA, AFPI, formation continue universitaire…) : renforcer leur « proximité » vis-à-vis des clientèles.

2.4.5. Innovation

Partenariale

Un partenariat tripartite : - Création d’une structure de gestion d’une plate-forme pédagogique par un organisme de formation. - Collectivité publique locale : investir dans une plate-forme pédagogique et un hébergement connecté. - Réseaux d’entreprises : offrir un site de formation et de conseil de proximité (consulaires, groupements d’entreprises, coopératives…).

29 Thématique

C’est la première plate-forme pédagogique de ce type dans l’ouest, adaptable à l’évolution des besoins et des ressources socio-économiques d’un territoire.

Organisationnelle

Implication d’une collectivité territoriale rurale et d’un organisme de formation dans une politique locale de formation au service du développement socio-économique. Ils détermineront une stratégie commune, édicteront et mettront en œuvre des indicateurs d’évaluation : - Evaluation quantitative (nombre de personnes formées, prestations de conseils, taux d’occupation des locaux). - Evaluation qualitative (types de formation, adéquation des formations avec les objectifs de développement du territoire, qualité (effets) de la formation dispensée). Insertion du projet de la collectivité publique locale dans les priorités du Contrat de pays de Morlaix (soutien des intercommunalités environnantes). Ces innovations sont diffusables dans d’autres territoires ruraux. 3. Échéancier de la réalisation du projet

Septembre 2006 Lancement de l’opération Janvier 2007 Début des travaux Avril 2008 Fin des travaux 4. Conditions suspensives particulières

Le dossier définitif devra faire figurer les pièces de mise en concurrence des opérateurs. 5. Présentation financière du projet

La présentation financière est établie en TTC. L’association gestionnaire n’étant pas soumise à TVA, la Communauté de communes ne peut récupérer la TVA. Dépenses (TTC) Description des postes de dépenses Montant (€) Acquisition terrains 110 000 Études, Maîtrise d’œuvre et divers 396 114 Travaux – démolition 60 000 Travaux – bâtiment de formation 966 370 Travaux – parking réseaux 140 000 Sous-total HT 2 686 684 TVA 493 506 TOTAL TTC 3 180 190

6. Intervention de la Région : 300 000 €

30 Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social

31

MISE EN ŒUVRE D’UN SCHEMA DE ZONES D’ACTIVITES (ZA) PRIORITAIRES POUR LE PAYS DE MORLAIX

La charte de Pays affirme la nécessité de renforcer l’attractivité du territoire pour l’accueil des entreprises et de soutenir l’animation économique. Le Pays de Morlaix a souhaité soutenir la création, la valorisation, le développement des ZA structurantes et d’intérêt stratégique sur le territoire du Pays en définissant ensemble un schéma de ces ZA. Les élus du Pays de Morlaix ont défini le préambule du Contrat de pays 2006-2012 autour de deux axes forts : AXE 1 : Solidarité territoriale, AXE 2 : Santé aliment bien-être. La définition de ce schéma des ZA prioritaires et structurantes pour le Pays de Morlaix, conforte cet AXE 1 de solidarité territoriale pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix. On s’attache ici à assurer un développement économique harmonieux et dynamique sur son territoire, au travers la création de nouvelles ZA mais aussi par un programme d’extensions de ZA structurantes du Pays de Morlaix. Pour le Pays de Morlaix, il est important, au travers de la définition de ce schéma, d’assurer le maintien de l’emploi et des activités sur le secteur rural mais aussi de poursuivre le développement de l’aire urbaine. Il est primordial que le Pays de Morlaix puisse parvenir à maintenir un tissu économique sur son territoire et un bassin d’emploi attractif. La démarche territoriale initiée au niveau de la mise en oeuvre de ce schéma vise à mieux satisfaire les besoins locaux, en offrant des perspectives de développement au Pays de Morlaix prêt à s’organiser autour de projets cohérents sur des périmètres adaptés à la vie de la population et des entreprises. Les créations ou extensions de ZA définies dans ce schéma devront respecter les critères de labellisation de Bretagne Qualiparc. Communauté d’agglomération ZA de Kervanon : 8 ha du Pays de Morlaix ZA de l’Aéropole : - Aéropole-centre (Morlaix) : extension site industriel (2,7 ha) - Aéropole (kergariou-aéroport) (Morlaix) (14 ha) - Aéropole-La Boissière (Morlaix-) (15 ha) Communauté de communes 2ème tranche d'aménagement de la Zone d'activités du Kermat à Guiclan : 8 ha de Landivisiau Communauté de communes Extension zone dite de Goarem Alen à Mespaul du Pays Léonard Extension zone d’activités sur la zone dite du Croissant à Plougoulm Extension d’une zone d’activités sur la zone dite de Kerlaudy à Plouénan Création d’une zone d’activités sur la zone dite de Kerglaz à Saint-Pol de Léon Extension de la zone d’activités communale de Kerranou à Saint-Pol de Léon Création de Zone d’Activités de Lambas à Sibiril Communauté de communes Création de la zone artisanale de Kerchapalain à Plouescat : 6 ha de la Baie du Kernic

33 CREATION D’UNE ZAC A PLOUESCAT

1. Maître d’ouvrage

Communauté de communes de la Baie du Kernic ZA de Kerhall BP 12 29 233 CLEDER Tél. : 02.98.69.44.54 Fax : 02.98.69.40.42 Courriel: [email protected] Site : www.ccbk.org

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix - Renforcer l’attractivité du territoire pour l’accueil des entreprises et soutenir l’animation économique : Mise en œuvre d’un schéma des ZA structurantes du Pays de Morlaix L’application concrète des approches du développement durable est transversale sur l’ensemble du programme d’actions.

2.2. Objectifs du projet

Territoire rural périphérique du Pays de Morlaix, la Communauté de communes s’attache à réaliser un développement économique harmonieux et dynamique sur son territoire. Consciente des enjeux et soucieuse des besoins des acteurs économiques, la Communauté de communes de la Baie du Kernic souhaite mener une opération de réserve foncière par la création de la ZAC de Plouescat. Résultant de l’axe 1 du préambule du GIP Pays de Morlaix, la création d’une zone d’activités sur le territoire de la Communauté de communes doit permettre de maintenir un tissu économique et commercial sur le territoire et d’éviter les installations diffuses en maintenant ainsi une qualité paysagère. Par ailleurs l’installation en « zone d’activités » procure aux entreprises, aux commerces et aux artisans une image « commerciale » auprès de la clientèle, et permet la création d’un réseau de partenaires entre les entités installées sur un même site ainsi que des possibilités d’extensions futures. De plus, en terme d’occupation des zones d’activités existantes, le bilan s’établit comme suit : - CLEDER : 2 zones situées à Lanveur et Créach ar Lor. La première est complète et la deuxième ne dispose que d’un hectare de terrain de qualité extrêmement médiocre nécessitant une construction sur pieux pour assurer des fondations stables, ce qui constitue un facteur discriminant pour les entreprises. - PLOUESCAT : 1 zone située à Kergris,t occupée en totalité. - TREFLAOUENAN ET TREFELEZ : aucune zone 34 - PLOUNEVEZ LOCHRIST : 1 zone située à Kerscao, occupée également en totalité - : 1 zone située à Ruléa, une surface libre de 7 000 m2 environ dont près de la moitié est concernée par la Loi Barnier interdisant toute construction ou installation y compris la création de parkings ou d’espaces d’exposition. Cependant il apparaît que les entreprises intéressées par le secteur de Lanhouarneau ne le seront pas forcément pas le secteur de Plouescat, s’agissant de deux axes routiers parallèles mais différents le premier reliant à Berven Plouzévédé, le second reliant Plouescat à Saint Pol de Léon. Cette constatation alliée aux demandes des entreprises et des artisans a influé le choix des élus communautaires de réaliser 2 zones d’activités l’une au Nord du territoire l’autre au sud.

2.3. Descriptif du projet

La zone artisanale de Kerchapalain sera située en bordure de la Départementale 10, axe reliant Plouescat et Saint Pol de Léon via Cléder où la circulation est dense malgré un éloignement évident de la voie express. Cette zone d’activités d’une surface d’environ 6 hectares au départ d’Intermarché se développera en direction de l’Est et du Sud, sera composée d’environ 15 lots et inclura une partie maintenue en coulée verte paysagère d’environ un hectare afin d’assurer l’intégration de la zone dans l’environnement. Cette zone d’activités est intégrée dans le PLU de la commune de Plouescat actuellement en cours d’adoption. Les lots, d’une surface de 800 m2 à 6 000 m2, resteront cependant modulables. L’espace créé aura une vocation aussi bien industrielle qu’artisanale, la Communauté de communes ne souhaitant pas émettre de restriction aux installations.

2.4. Résultats attendus

Maintenir l’emploi et les activités sur un secteur rural La situation de la Communauté de communes en zone très rurale et son éloignement de la voie express pénalisent son développement économique. Néanmoins le dynamisme du territoire et son emplacement engendrent des demandes d’installation régulières qui émanent : - d’entreprises existantes dont le développement nécessite la construction de bâtiments plus grands et qui souhaitent demeurer sur le territoire pour des raisons marketing évidentes, - d’entreprises accueillies dans les bureaux relais de la pépinière d’entreprises parvenues à échéance de leur bail et souhaitant demeurer sur le territoire pour les mêmes raisons, - d’entreprises extérieures attirées par la situation du territoire. Ainsi la Communauté de communes pourrait parvenir à maintenir un tissu économique sur son territoire et maintenir un bassin d’emploi attractif.

3. Échéancier de la réalisation du projet

2008-2009 Etudes 2010 Travaux.

4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que :

35 - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc ; - la zone soit inscrite dans un schéma de pays.

5. Présentation financière du projet

Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) Acquisition terrains 100 800 Maîtrise d’œuvre 61 200 Travaux 583 000 Divers 5000 TOTAL 750 000

6. Intervention de la Région : 225 000 €

36 AMENAGEMENT DES POLES ECONOMIQUES STRUCTURANTS DE MORLAIX COMMUNAUTE

1. Maître d’ouvrage

Morlaix Communauté

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix - Renforcer l’attractivité du territoire pour l’accueil des entreprises et soutenir l’animation économique : Mise en œuvre d’un schéma des ZA structurantes du Pays de Morlaix L’application concrète des approches du développement durable est transversale sur l’ensemble du programme d’actions.

2.2. Objectifs du projet

- Améliorer et augmenter la capacité d’accueil des entreprises sur le territoire ; - Améliorer l’attractivité du territoire : o mise en réseau des parcs d’activités, o spécialisation des parcs d’activités, o aménagements qualitatifs des parcs d’activités (requalification, services) ; - Développement économique cohérent et équilibré sur le territoire (orientations SCOT).

2.3. Descriptif du projet

Etudes pré-opérationnelles, études opérationnelles, acquisitions foncières, travaux d’aménagements et/ou de requalification (référentiel démarche Bretagne Qualiparc), accès ; - Opération à l’échelle d’un périmètre large dénommé AEROPOLE : o aéropole-centre (Morlaix) : extension site industriel (2,7 hectares), o aéropole (kergariou-aéroport) (Morlaix) : développement d’un parc d’activité technopole : tertiaire, services aux entreprises, innovation, formation, (14 hectares), o aéropole-La Boissière (Morlaix-Garlan) : extension-requalification-désenclavement (15 hectares), - Parc d’activités de Kervanon à : activités industrielles et logistiques (8 hectares) Bilan foncier : Surfaces occupées Surfaces disponibles Surfaces projetées AEROPOLE 45 hectares 0 32 hectares KERVANON 13 hectares 9 hectares 8 hectares

37 2.4. Résultats attendus

Consolidation et diversification du tissu économique local. Augmentation et amélioration des capacités d’accueil des entreprises. Création d’emplois.

3. Échéancier de la réalisation du projet

Chaque opération sera réalisée par phases successives sur la période 2006-2009.

4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc ; - la zone soit inscrite dans un schéma de pays.

5. Présentation financière du projet

Aéropôle : Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) Acquisition terrains 750 000 Études et Maîtrise d’œuvre 70 000 Travaux 1 900 000 TOTAL 2 720 000

Kervanon : Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) Acquisition terrains 250 000 Études et Maîtrise d’œuvre 30 000 Travaux 600 000 TOTAL 880 000

6. Intervention de la Région : 830 000 €

38 SUPPRESSION ET REHABILITATION DE FRICHES INDUSTRIELLES

1. Maître d’ouvrage

Morlaix Communauté

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix - Renforcer l’attractivité du territoire pour l’accueil des entreprises et soutenir l’animation économique : valorisation des friches industrielles

2.2. Objectifs du projet

Renforcement de l’attractivité du territoire. Renouveler et Redynamiser les espaces urbains et économiques affectés par des friches industrielles.

2.3. Descriptif du projet

Acquisition, démolition et réhabilitation de friches industrielles situées dans les centres-bourgs, centres-villes ou zones d’activités en démarche de requalification : - Friche Boisson (1 hectare) : bourg de Pleyber-Christ - Friche plate-forme rail-route (2 hectares) : zone de Kériven à Saint-Martin des Champs - Friche Coopagri Bretagne (1,6 hectare) : zone de Kériven à Saint-Martin des Champs - Friche Simovia (1.5 hectare) : zone de Kériven à Saint-Martin des Champs

2.4. Résultats attendus

Augmentation et amélioration des capacités d’accueil des entreprises. Réhabiliter des espaces vacants.

3. Échéancier de la réalisation du projet

Sur la période du contrat 2006/2009.

4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - le maître d’ouvrage s’engage sur l’affectation à venir des terrains requalifiés, et que cette affectation soit éligible au regard des principes généraux du présent contrat ;

39 - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20%.

5. Présentation financière du projet

Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) TOTAL 500 000

6. Intervention de la Région : 150 000 €

40 HOTELLERIE D’ENTREPRISES

1. Maître d’ouvrage

Morlaix Communauté

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix - Renforcer l’attractivité du territoire pour l’accueil des entreprises et soutenir l’animation économique : favoriser la création d'hôtellerie d'entreprises.

2.2. Objectifs du projet

Favoriser l’implantation, la création et le développement d’entreprises, notamment tertiaire et en accompagnement de la technopole, sur le territoire. Proposer aux entreprises une offre immobilière et des services attractifs compte tenu de la carence de l’offre privée.

2.3. Descriptif du projet

Construction ou extension ou réaménagement de bâtiments. Réalisation d’hôtels d’entreprises, centres d’affaires, hôtels d’activités : - hôtels d’entreprises (activités de services aux entreprises) sur l’aéropôle à Morlaix (en complémentarité de la Pépinière d’entreprises) et à Pleyber-Christ (en complément de l’hôtel d’entreprises existant) ; - hôtels d’activités (activités artisanales et petite production) à Plouégat-Guerrand (800 m² avec possibilité extension sur terrain de 7 000 m²) et à Le Ponthou (400 à 500 m² sur un terrain de 7 000 m²).

2.4. Résultats attendus

Augmentation et amélioration des capacités d’accueil des entreprises. Accompagnement des sorties de Pépinière d’entreprises. Diversification du tissu économique. Création d’emplois.

3. Échéancier de la réalisation du projet

Courant 2006 Études pré-opérationnelles Entre 2007 et 2009 Réalisation 1er programme

41 4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement pour ce type d’équipement ; - le produit de la location soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20%.

5. Présentation financière du projet

Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) Études et Maîtrise d’œuvre 100 000 Travaux 800 000 TOTAL 900 000

6. Intervention de la Région : 270 000 €

42 EXTENSION DE LA ZONE D’ACTIVITES DE GOAREM ALEN A MESPAUL

1. Maître d’ouvrage

Communauté de communes du Pays Léonard 29 rue des Carmes 29 250 SAINT POL DE LEON

2. Présentation générale du projet

Les communes de la Communauté de communes du Pays Léonard ont transféré à l’EPCI, la gestion des zones d’activités économiques. Pour assurer ce transfert de compétence et accueillir les porteurs de projets, la Communauté de communes doit faire l’acquisition de terrains et les aménager.

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix - Renforcer l’attractivité du territoire pour l’accueil des entreprises et soutenir l’animation économique : Mise en œuvre d’un schéma des ZA structurantes du Pays de Morlaix

2.2. Objectifs du projet

Répondre à la demande d’entreprises souhaitant s’implanter sur le territoire communautaire à un endroit stratégique. Disposer de réserves foncières permettant de répondre à toute demande d’implantation. Conserver un maillage économique dense et équilibré sur l’ensemble du territoire en proposant aux porteurs de projets des équipements et services adaptés. Poursuivre le développement économique du territoire et de sa richesse fiscale. Anticiper et pallier à la pression foncière. Répartition spatiale du développement économique. Dynamiser le territoire et accroître son attractivité.

2.3. Descriptif du projet

Extension d’une zone d’activités communale existante sur la zone dite de Goarem Alen à Mespaul : - acquisition de terrains privés à un prix de 1,20 euros/m², - surface acquise : 43 283 m², - prix de revente non défini, - réalisation à venir d’un schéma d’aménagement, - Inscription dans la démarche Qualiparc.

43 2.4. Résultats attendus

Accueil des porteurs de projet ; aide à la création d’entreprise. Aménagement concerté et cohérent du territoire. Développement de l’attractivité du territoire. Dynamisme du territoire. Progression de la richesse fiscale. Diversité de l’offre sur le territoire. Création d’emplois directs ou induits. Développement du réseau d’acteurs économiques. Déconcentrer les activités sur le territoire. Harmoniser le développement économique sur l’ensemble du territoire communautaire. Permettre aux entreprises locales de s’implanter sur leur commune d’origine.

3. Échéancier de la réalisation du projet

Début 2006 – Fin 2008

4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc ; - la zone soit inscrite dans un schéma de pays.

5. Présentation financière du projet

Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) TOTAL 210 000

6. Intervention de la Région : 63 000 €

44 CREATION DE LA ZONE D’ACTIVITES DE KERGLAZ A SAINT POL DE LEON

1. Maître d’ouvrage

Communauté de communes du Pays Léonard 29 rue des Carmes 29 250 SAINT POL DE LEON

2. Présentation générale du projet

Les communes de la Communauté de communes du Pays Léonard ont transféré à l’EPCI, la gestion des zones d’activités économiques. Pour assurer ce transfert de compétence et accueillir les porteurs de projets, la Communauté de communes doit faire l’acquisition de terrains et les aménager.

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix - Renforcer l’attractivité du territoire pour l’accueil des entreprises et soutenir l’animation économique : Mise en œuvre d’un schéma des ZA structurantes du Pays de Morlaix

2.2. Objectifs du projet

Répondre à la demande d’entreprises souhaitant s’implanter sur le territoire communautaire à un endroit stratégique. Disposer de réserves foncières permettant de répondre à toute demande d’implantation. Conserver un maillage économique dense et équilibré sur l’ensemble du territoire en proposant aux porteurs de projets des équipements et services adaptés. Poursuivre le développement économique du territoire et de sa richesse fiscale. Anticiper et pallier à la pression foncière. Répartition spatiale du développement économique. Dynamiser le territoire et accroître son attractivité. Création d’une zone attractive et intégrée dans le paysage tout en bénéficiant d’une localisation stratégique sur l’axe Saint-Pol/. Captage de la population britannique. Offrir des activités complémentaires et nouvelles à celles situées en centre-ville.

2.3. Descriptif du projet

Création d’une zone d’activités sur la zone dite de Kerglaz à Saint-Pol de Léon : - zone à vocations de services (sollicitation de la Communauté de communes par un laboratoire et un expert- comptable) mais aussi commerciale et artisanale ;

45 - sectorisation géographique des activités ; - cahier des charges non établi ; - attractivité de la zone : o proximité avec la commune de Roscoff, o projet de port de plaisance, o possibilité de capter la clientèle britannique ; - située sur l’axe St-Pol/Roscoff ; - négociation des terrains auprès des particuliers en deux phases ; - surfaces visées : o première phase : 51 415 m², o deuxième phase : 43 370 m² ; - acquisition progressive de terrains à un prix moyen (c’est une estimation) de 15 euros/m² ; - réalisation d’un schéma global d’aménagement cohérent par un cabinet spécialisé ; - estimation des travaux ; - lotissement de la zone ; - rencontre avec les porteurs de projet ; - revente à un prix moyen de 30 euros/m² (estimation), suivant l’emplacement, en vitrine ou en arrière de la zone, près de le voie ferrée ; - inscription dans la démarche Qualiparc.

2.4. Résultats attendus

Accueil des porteurs de projet ; aide à la création d’entreprise. Aménagement concerté et cohérent du territoire. Développement de l’attractivité du territoire. Dynamisme du territoire. Progression de la richesse fiscale. Diversité de l’offre sur le territoire. Création d’emplois directs ou induits. Développement du réseau d’acteurs économiques. Captage de nouvelles populations. Complémentarité des activités sur le territoire.

3. Échéancier de la réalisation du projet

La Communauté de communes n’en est aujourd’hui qu’au stade de la négociation des terrains. Sachant que cette action concerne 10 propriétaires différents, il est difficile de savoir aujourd’hui la date à laquelle la Communauté aura acquis la totalité de la zone et pourra ainsi débuter la réalisation du projet.

46 4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc ; - la zone soit inscrite dans un schéma de pays. La partie commerciale de la zone n’est pas éligible.

5. Présentation financière du projet

Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) TOTAL 950 000

6. Intervention de la Région : 285 000 €

47 EXTENSION DE LA ZONE D’ACTIVITES DE KERLAUDY A PLOUENAN

1. Maître d’ouvrage

Communauté de communes du Pays Léonard 29 rue des Carmes 29 250 SAINT POL DE LEON

2. Présentation générale du projet

Les communes de la Communauté de communes du Pays Léonard ont transféré à l’EPCI, la gestion des zones d’activités économiques. Pour assurer ce transfert de compétence et accueillir les porteurs de projets, la Communauté de communes doit faire l’acquisition de terrains et les aménager.

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix - Renforcer l’attractivité du territoire pour l’accueil des entreprises et soutenir l’animation économique : Mise en œuvre d’un schéma des ZA structurantes du Pays de Morlaix.

2.2. Objectifs du projet

Répondre à la demande d’entreprises souhaitant s’implanter sur le territoire communautaire à un endroit stratégique. Disposer de réserves foncières permettant de répondre à toute demande d’implantation. Conserver un maillage économique dense et équilibré sur l’ensemble du territoire en proposant aux porteurs de projets des équipements et services adaptés. Poursuivre le développement économique du territoire et de sa richesse fiscale. Anticiper et pallier à la pression foncière. Répartition spatiale du développement économique. Dynamiser le territoire et accroître son attractivité.

2.3. Descriptif du projet

Extension d’une zone d’activités sur la zone dite de Kerlaudy à Plouénan : - acquisition de terrains privés à un prix de 1,50 euros/m² ; - surface acquise : 26 600 m² ; - prix de revente établi à 5,50 euros/m² ; - réalisation à venir d’un schéma d’aménagement ; - inscription dans la démarche Qualiparc.

48 2.4. Résultats attendus

Accueil des porteurs de projet ; aide à la création d’entreprise. Aménagement concerté et cohérent du territoire. Développement de l’attractivité du territoire. Dynamisme du territoire. Progression de la richesse fiscale. Diversité de l’offre sur le territoire. Création d’emplois directs ou induits. Développement du réseau d’acteurs économiques. Déconcentrer les activités sur le territoire. Harmoniser le développement économique sur l’ensemble du territoire communautaire. Permettre aux entreprises locales de s’implanter sur leur commune d’origine.

3. Échéancier de la réalisation du projet

Début 2006 – Fin 2008

4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc ; - la zone soit inscrite dans un schéma de pays.

5. Présentation financière du projet

Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) TOTAL 200 000

6. Intervention de la Région : 60 000 €

49 EXTENSION DE LA ZONE D’ACTIVITES DE KERRANOU A SAINT POL DE LEON

1. Maître d’ouvrage

Communauté de communes du Pays Léonard 29 rue des Carmes 29 250 SAINT POL DE LEON

2. Présentation générale du projet

Les communes de la Communauté de communes du Pays Léonard ont transféré à l’EPCI, la gestion des zones d’activités économiques. Pour assurer ce transfert de compétence et accueillir les porteurs de projets, la Communauté de communes doit faire l’acquisition de terrains et les aménager.

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix - Renforcer l’attractivité du territoire pour l’accueil des entreprises et soutenir l’animation économique : Mise en œuvre d’un schéma des ZA structurantes du Pays de Morlaix

2.2. Objectifs du projet

Répondre à la demande d’entreprises souhaitant s’implanter rapidement sur le territoire communautaire. Disposer de réserves foncières permettant de répondre à toute demande d’implantation ou d’agrandissement d’entreprises. Conserver un maillage économique dense et équilibré sur l’ensemble du territoire en proposant aux porteurs de projets des équipements et services adaptés. Poursuivre le développement économique du territoire et de sa richesse fiscale. Anticiper et pallier à la pression foncière. Répartition spatiale du développement économique. Dynamiser le territoire et accroître son attractivité. Proposer aux porteurs de projet une zone stratégique, située sur l’axe Morlaix – Roscoff.

2.3. Descriptif du projet

Extension de la zone d’activités communale de Kerranou, commune de Saint-Pol de Léon : - surface totale de la ZA initiale : environ 15 ha ; - zone située à la sortie de Saint Pol de Léon, sur l’axe Roscoff-Morlaix ; - acquisition progressive de terrains communaux d’une surface totale de 37 600 m² à un prix de 3 euros le m² et de terrains privés d’une surface totale de 12 670 m² à 2,60 euros/m² ;

50 - réalisation d’un schéma global d’aménagement cohérent et intégré par un cabinet spécialisé (en cours de finalisation) ; - lotissement de la zone en parcelles de taille adéquate à l’implantation d’activités artisanales ; - rencontre avec les porteurs de projet ; - début des travaux prévus pour début 2007 ; - inscription dans la démarche Qualiparc ; - prix de vente fixé à 7,50 euros/m² (terrains viabilisés, hors frais annexes).

2.4. Résultats attendus

Accueil des porteurs de projet ; aide à la création d’entreprise. Aménagement concerté et cohérent du territoire. Développement de l’attractivité du territoire. Dynamisme du territoire. Progression de la richesse fiscale. Diversité de l’offre sur le territoire. Création d’emplois directs ou induits. Développement du réseau d’acteurs économiques.

3. Échéancier de la réalisation du projet

Début 2006 – fin 2008 4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc ; - la zone soit inscrite dans un schéma de pays. 5. Présentation financière du projet

Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) TOTAL 498 000

6. Intervention de la Région : 149 400 €

51 EXTENSION DE LA ZONE D’ACTIVITES DU CROISSANT A PLOUGOULM

1. Maître d’ouvrage

Communauté de communes du Pays Léonard 29 rue des Carmes 29 250 SAINT POL DE LEON

2. Présentation générale du projet

Les communes de la Communauté de communes du Pays Léonard ont transféré à l’EPCI, la gestion des zones d’activités économiques. Pour assurer ce transfert de compétence et accueillir les porteurs de projets, la Communauté de communes doit faire l’acquisition de terrains et les aménager.

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix - Renforcer l’attractivité du territoire pour l’accueil des entreprises et soutenir l’animation économique : Mise en œuvre d’un schéma des ZA structurantes du Pays de Morlaix

2.2. Objectifs du projet

Répondre à la demande d’entreprises souhaitant s’implanter sur le territoire communautaire à un endroit stratégique. Disposer de réserves foncières permettant de répondre à toute demande d’implantation. Conserver un maillage économique dense et équilibré sur l’ensemble du territoire en proposant aux porteurs de projets des équipements et services adaptés. Poursuivre le développement économique du territoire et de sa richesse fiscale. Anticiper et pallier à la pression foncière. Répartition spatiale du développement économique. Dynamiser le territoire et accroître son attractivité.

2.3. Descriptif du projet

Extension d’une zone d’activités communale existante sur la zone dite du Croissant à Plougoulm : ƒ 4 candidats à l’implantation sont identifiés ; ƒ projet d’acquisition de terrains privés ; ƒ négociation avec les propriétaires ; ƒ surface visée : 27 645 m² ; ƒ estimation des Domaines : valeur vénale de l’ensemble : 31 791,75 euros, soit 1,15 euros/m².

52 2.4. Résultats attendus

Accueil des porteurs de projet ; aide à la création d’entreprise. Aménagement concerté et cohérent du territoire. Développement de l’attractivité du territoire. Dynamisme du territoire. Progression de la richesse fiscale. Diversité de l’offre sur le territoire. Création d’emplois directs ou induits. Développement du réseau d’acteurs économiques. Déconcentrer les activités sur le territoire. Harmoniser le développement économique sur l’ensemble du territoire communautaire. Permettre aux entreprises locales de s’implanter sur leur commune d’origine. 3. Échéancier de la réalisation du projet

Les propriétaires ont reconduit, au début de l’année 2006, des baux d’une durée de trois ans sur les parcelles. L’éventuelle acquisition de ces terrains ne pourra donc se faire qu’au terme de ces derniers, soit à la fin de l’année 2009. 4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc ; - la zone soit inscrite dans un schéma de pays. 5. Présentation financière du projet

Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) TOTAL 175 000

6. Intervention de la Région : 52 500 €

53 CREATION DE LA ZONE D’ACTIVITES DE LAMBAS A SIBIRIL

1. Maître d’ouvrage

Communauté de communes du Pays Léonard 29 rue des Carmes 29 250 SAINT POL DE LEON

2. Présentation générale du projet

Les communes de la Communauté de communes du Pays Léonard ont transféré à l’EPCI, la gestion des zones d’activités économiques. Pour assurer ce transfert de compétence et accueillir les porteurs de projets, la Communauté de communes doit faire l’acquisition de terrains et les aménager.

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix - Renforcer l’attractivité du territoire pour l’accueil des entreprises et soutenir l’animation économique : Mise en œuvre d’un schéma des ZA structurantes du Pays de Morlaix L’application concrète des approches du développement durable est transversale sur l’ensemble du programme d’actions.

2.2. Objectifs du projet

Répondre à la demande d’entreprises souhaitant s’implanter sur le territoire communautaire à un endroit stratégique. Disposer de réserves foncières permettant de répondre à toute demande d’implantation. Conserver un maillage économique dense et équilibré sur l’ensemble du territoire en proposant aux porteurs de projets des équipements et services adaptés. Poursuivre le développement économique du territoire et de sa richesse fiscale. Anticiper et pallier à la pression foncière. Répartition spatiale du développement économique. Dynamiser le territoire et accroître son attractivité.

2.3. Descriptif du projet

Création d’une zone d’activités : - repérage de terrains éligibles ; - surface concernée par le projet : 8 670 m² ; - valeur vénale actuelle estimée : 8 670 m² x 1 euro/m² = 8 670 euros.

54 2.4. Résultats attendus

Accueil des porteurs de projet ; aide à la création d’entreprise. Aménagement concerté et cohérent du territoire. Développement de l’attractivité du territoire. Dynamisme du territoire. Progression de la richesse fiscale. Diversité de l’offre sur le territoire. Création d’emplois directs ou induits. Développement du réseau d’acteurs économiques. Déconcentrer les activités sur le territoire. Harmoniser le développement économique sur l’ensemble du territoire communautaire. Permettre aux entreprises locales de s’implanter sur leur commune d’origine.

3. Échéancier de la réalisation du projet

2007 - 2008

4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc ; - la zone soit inscrite dans un schéma de pays.

5. Présentation financière du projet

Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) TOTAL 52 670

6. Intervention de la Région : 15 000 €

55 AMENAGEMENT DE LA ZONE D’ACTIVITES DE KERMAT EN GUICLAN – 2EME TRANCHE

1. Maître d’ouvrage

Communauté de communes du Pays de Landivisiau 19, avenue Foch BP 30122 29401 LANDIVISIAU Cedex

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix - Renforcer l’attractivité du territoire pour l’accueil des entreprises et soutenir l’animation économique : Mise en œuvre d’un schéma des ZA structurantes du Pays de Morlaix L’application concrète des approches du développement durable est transversale sur l’ensemble du programme d’actions.

2.2. Objectifs du projet

L’objectif consiste à créer des zones d’activités permettant d’accueillir des entreprises.

2.3. Descriptif du projet 2ème tranche d’aménagement de la Zone d’activités du Kermat à Guiclan sur une superficie de 8 ha.

2.4. Résultats attendus

Développement économique et création d’emplois.

3. Échéancier de la réalisation du projet

Fin du 1er semestre 2006 Acquisition de terrains 2ème semestre 2006 Démarches administratives Janvier 2007 Démarrage des travaux d’aménagement de la zone Mai 2007 Fin des travaux

4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix

56 moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc ; - la zone soit inscrite dans un schéma de pays.

5. Présentation financière du projet

Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) Acquisition terrains 248 000 Études et Maîtrise d’œuvre 80 000 Travaux 800 000 TOTAL 1 128 000

6. Intervention de la Région : 297 000 €

57

Pour une affirmation de la vocation et de la spécificité maritimes de la Bretagne

59

SCHEMA PLAISANCE EN BAIE DE MORLAIX POUR UNE GESTION POLITIQUE COMMUNE

1. Maître d’ouvrage

Chambre de commerce et d’industrie pour le port de plaisance de Roscoff La commune de pour le port de plaisance de Plougasnou La Communauté de communes de la Baie du Kernic pour le port de Plouescat

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix - Affirmer la vocation maritime du Pays par la mise en oeuvre du projet « Plaisance en Pays de Morlaix »

2.2. Objectifs du projet

Favoriser le développement de la Plaisance en Baie de Morlaix. Le Pays sera garant d’une gestion politique du grand projet « Plaisance en Baie de Morlaix ». Conscient du sous- équipement en terme d’aménagement en infrastructures de plaisance de la côte Nord du Finistère, le Pays de Morlaix, sur les préconisations de la CCI, a engagé en 2002 une étude visant à élaborer un schéma directeur de la plaisance en Baie de Morlaix. Ce travail, réalisé par le bureau d’études ACT Ouest de St Malo, a été conduit en 3 étapes : - un état des lieux de la plaisance, des ports et des mouillages – octobre 2001 ; - un travail de concertation par thème : port de Morlaix, port de Roscoff, port de Plougasnou, sites de mouillages – 2001 / 2002 ; - la rédaction d’un schéma directeur – juin 2002. Ce travail a permis d’identifier 4 grands axes de réflexion visant à dynamiser la plaisance : - aménagement et gestion des mouillages ; - évolution du port de plaisance de Morlaix ; - réalisation d’un port de plaisance à seuil à Plougasnou ; - réalisation d’un port de plaisance en eau profonde à Roscoff Bloscon. Le schéma directeur de la plaisance en Baie de Morlaix a mis en évidence la nécessité de développer les activités nautiques, d’organiser les sites d’accueil de la plaisance sur le littoral, d’aménager des sites portuaires, et d’intégrer les projets dans des démarches d’aménagement. Les principes du schéma ont été déterminés sur les bases suivantes : - insérer le Pays de Morlaix dans l’infrastructure et le potentiel nautique breton ; - répondre à la demande de plaisance en assurant une meilleure gestion des sites et protection de l’environnement ;

61 - intégrer les projets dans une démarche d’aménagement urbain et touristique ; - développer l’animation nautique et mobiliser les plaisanciers sur l’environnement.

2.3. Descriptif du projet

Construction de deux nouveaux ports de plaisance (Roscoff et Plougasnou). Réaménagement du port de Plouescat.

2.4. Résultats attendus

Insérer le Pays de Morlaix dans l’infrastructure et le potentiel nautique breton. Répondre à la demande de plaisance en assurant une meilleure gestion des sites et protection de l’environnement. Intégrer les projets dans une démarche d’aménagement urbain et touristique. Développer l’animation nautique et mobiliser les plaisanciers sur l’environnement. Création d’emplois.

3. Échéancier de la réalisation du projet

2007-2008-2009 Le planning de réalisation des trois projets est politiquement dans une gestion commune, néanmoins il est important de rappeler que ces projets se réaliseront sur un planning propre à chaque projet et indépendamment du stade d’avancement de chacun. Ceci s’expliquant par une maîtrise propre à chaque projet.

4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve de la clarification des maîtrises d’ouvrage, des concessions et des opérateurs et que les plans de financement définitifs précisent les recettes prévisionnelles, hors autofinancement.

5. Présentation financière des projets et interventions de la Région

Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) Port de plaisance de Roscoff-Bloscon 23 000 000 Modernisation du port de Plouescat 1 500 000 Port de plaisance de Plougasnou 17 000 000 TOTAL 41 500 000

6. Intervention totale de la Région : 3 000 000 € 1 600 000 € pour le port de Roscoff-Bloscon 200 000 € pour le port de Plouescat 1 200 000 € pour le port de Plougasnou

62 Pour une Bretagne équitable et solidaire

63

RENOUVELER ET DYNAMISER DURABLEMENT LES FONCTIONS DE L’AIRE URBAINE

1. Maître d’ouvrage

Morlaix Communauté Ville de Morlaix.

2. Présentation générale du projet

Revaloriser, redynamiser et diversifier les fonctions du pôle urbain du Pays de Morlaix dans la perspective du TGV Paris/Brest en 3 heures avec arrêt à Morlaix

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

Dans le cadre de l’orientation stratégique du Pays « Accorder toute son importance à l’aire urbaine », ce projet global vise à soutenir études et actions visant au renouvellement, à la revalorisation, à la redynamisation et à la diversification des fonctions urbaines.

2.2. Objectifs du projet

- Renouvellement urbain du pôle Gare : o Redynamiser durablement le pôle Gare en diversifiant ses fonctions urbaines pour conforter le rôle régional de la gare de Morlaix et développer son impact sur le développement du pôle urbain et l’ensemble du Pays de Morlaix. o Requalifier et remettre durablement sur le marché de l’habitat les deux copropriétés dégradées des arrières de la Gare (Logis Breton et Résidence Familiale). - Redynamisation du centre urbain : o Améliorer la qualité de ville et l’attractivité du centre-ville, en initiant des opérations de renouvellement urbain sur des quartiers en mutations (Rue de Brest – Rue de Paris). o Accentuer les spécificités de l’offre commerciale.

2.3. Descriptif du projet

2.3.1. Renouvellement urbain du pôle Gare - Diversification des fonctions du pôle Gare : étude d’orientation et d’aménagement o Maître d’ouvrage : Morlaix Communauté o Dépenses 2006-2009 : études, 100 000 € o Dépenses 2009-2012 : travaux, montant à préciser. - Organisation de l’intermodalité et multimodalité : études, acquisitions foncières, aménagement pour la mise en place d’un pôle d’échange multimodal o Maître d’ouvrage : Morlaix Communauté

65 o Dépenses 2006-2009 : études, 200 000 € o Dépenses 2009-2012 : travaux, montant prévisionnel 1 000 000 € - Requalifier les copropriétés dégradées du quartier de la Gare o Maître d’ouvrage : Morlaix Communauté et Ville de Morlaix o Dépenses 2006-2009 : travaux, 750 000 € o Dépenses 2009-2012 : travaux, 1 350 000 € - Rétrocessions et aménagement des espaces collectifs des deux copropriétés o Maître d’ouvrage : Ville de Morlaix o Dépenses 2006-2009 : acquisition et travaux, 32 000 € o Dépenses 2009-2012 : travaux, montant prévisionnel à préciser - Désenclavement des deux copropriétés o Maître d’ouvrage : Ville de Morlaix o Dépenses 2006-2009 : études et travaux, 80 000 € o Dépenses 2009-2012 : travaux, montant prévisionnel 85 000 € - Création d’un équipement de quartier pour développer le projet socio-éducatif o Maître d’ouvrage : Ville de Morlaix o Dépenses 2006-2009 : études, 88 000 € o Dépenses 2009-2012 : travaux, montant prévisionnel 212 000 €

2.3.2. Redynamisation du centre urbain - Requalification d’îlots urbains (Rue de Brest et rue de Paris) : études diagnostic et d’opportunité, création d’un parc urbain o Montant total prévisionnel 2 000 000 € o Maître d’ouvrage : Ville de Morlaix o Dépenses 2006-2009 : études, acquisitions et travaux, montant à préciser o Dépenses 2009-2012 : travaux, montant à préciser - Développement et revalorisation des liaisons douces : études et travaux o Montant total prévisionnel 1 000 000 € o Maître d’ouvrage : Ville de Morlaix o Dépenses 2006-2009 : études, montant à préciser o Dépenses 2009-2012 : travaux, montant à préciser - Mise en valeur du patrimoine bâti et paysager et des espaces publics : signalétique patrimoniale et mise en lumière o Montant total prévisionnel 400 000 € o Maître d’ouvrage : Ville de Morlaix o Dépenses 2006-2009 : études et travaux, montant à préciser o Dépenses 2009-2012 : travaux, montant à préciser - Réorganiser l’offre de stationnement : étude d’opportunité, création d’un nouvel ouvrage o Montant total prévisionnel 1 200 000 € o Maître d’ouvrage : Ville de Morlaix

66 o Dépenses 2006-2009 : études, montant à préciser o Dépenses 2009-2012 : travaux, montant à préciser - Développer les métiers d’art : étude d’opportunité, acquisition et aménagement d’ateliers o Montant total prévisionnel 600 000 € o Maître d’ouvrage : Ville de Morlaix o Dépenses 2006-2009 : études, montant à préciser o Dépenses 2009-2012 : travaux, montant à préciser - Accueil de nouvelles activités commerciales : acquisitions foncières o Montant total prévisionnel 300 000 € o Maître d’ouvrage : Ville de Morlaix o Dépenses 2006-2009 : études, montant à préciser o Dépenses 2009-2012 : travaux, montant à préciser

2.4. Résultats attendus

Développement urbain durable et de qualité autour de fonctions urbaines redynamisées et diversifiées.

3. Échéancier de la réalisation du projet

Vu au point 2.3.

4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - les dossiers présentés consistent en des tranches fonctionnelles.

5. Présentation financière du projet

Pour la période 2006-2009 Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) TOTAL 2 500 000

6. Intervention de la Région : 750 000 €

67 POLE COMMUNAUTAIRE

1. Maître d’ouvrage

Communauté de communes du Pays de Landivisiau 19, avenue Foch BP 30122 29401 LANDIVISIAU Cedex

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix : - Développer l’accès à des services de qualité

2.2. Objectifs du projet

Mettre à disposition du territoire de la Communauté de communes, un espace permettant de regrouper les services de compétences communautaires : services à la population (Communauté de communes, Cyber-communes, halte– garderie itinérante, PLH, ADIL) services économiques et touristiques (Agence de Développement du Léon et Office de tourisme).

2.3. Descriptif du projet

Construction d’un bâtiment de 1 000 m² composé de bureaux et de salles de réunions. Dans ce projet, les besoins en locaux pour les services administratifs de la Communauté de communes correspondent à une superficie de 350 m². Les autres locaux seront affectés à : - Agence du Léon, - Office de tourisme, - Halte-Garderie, - Cyber-Commune, - Permanences liées au logement (PLH, ADIL). Les salles de réunions auront une vocation multiple et constitueront un outil de centralisation pour l’ensemble des acteurs économiques, touristiques et d’« animations-jeunesse » du territoire.

2.4. Résultats attendus

Coordination des acteurs permettant une réactivité immédiate au développement du territoire.

68 3. Échéancier de la réalisation du projet

1er semestre 2006 Elaboration du projet Septembre 2006 Lancement des consultations Janvier 2007 Démarrage des travaux Avril 2008 Fin des travaux

4. Conditions suspensives particulières néant

5. Présentation financière du projet

Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) Acquisition terrains 295 000 Maîtrise d’œuvre et divers (hors services administratifs de la CCPL) 143 000 Travaux de bâtiment (hors services administratifs de la CCPL) 715 000 Parking et réseaux (hors services administratifs de la CCPL) 91 000 TOTAL 1 244 000

6. Intervention de la Région : 150 000 €

69

Pour la mise en place concertée d’un véritable service public de la culture

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REGROUPEMENT DES INITIATIVES CULTURELLES DE PROXIMITE

1. Maîtres d’ouvrage

Communauté de communes du Pays de Landivisiau 19 avenue Foch BP 30122 29401 LANDIVISIAU Cedex Tél. : 02 98 68 42 41 Fax : 02 98 68 12 98

MJC La Renaissance Morlaix 7 place Dossen 29 600 MORLAIX Tél. : 02 98 88 09 94 Fax : 02 98 88 04 71

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 2 - Pour un développement patrimonial et culturel solidaire - Participer à un développement structuré des activités culturelles du Pays de Morlaix

2.2. Objectifs du projet

2.2.1. Un projet fédérateur La spécificité et l’originalité du projet tiennent dans l’articulation inédite, sur le Pays de Morlaix, de deux opérateurs qui travaillaient peu ensemble sur des dynamiques pourtant communes. Nous sommes dans un objectif global de projet visant à organiser ces dynamiques de manière efficiente à l’échelle du territoire.

2.2.2. Constats initiaux Il existe un certain nombre d'initiatives culturelles locales sur le territoire portées par les acteurs locaux (associatifs, municipaux, intercommunaux). Elles ont peu de lien entre elles, les porteurs de projet sont souvent isolés. Elles témoignent néanmoins d'un souci commun pour une action culturelle de proximité, au plus proche des lieux de vie d'une population. Elles s'articulent généralement autour de deux « thèmes » majeurs : l'accueil de spectacles et la valorisation de l'expression de la population, principalement dans le domaine de la mémoire collective. Ces initiatives constituent une part importante de la vie culturelle du territoire, mais elles sont peu valorisées car elles sont trop fragmentées.

73 2.2.3. Objectifs généraux Valoriser la culture de proximité par le soutien d'un réseau aux initiatives locales, dans les domaines du spectacle vivant et de l'expression des populations sur les champs de la mémoire collective. Mutualiser des moyens techniques et organisationnels. Favoriser la circulation des publics sur le territoire, passant par un soutien à la communication. Contribuer à une meilleure relation entre les artistes locaux (vivant et travaillant dans le Pays) avec la population, en les associant aux différentes phases du projet (accompagnement, spectacle...).

2.3. Descriptif du projet

2.3.1. Descriptif général Le projet consiste à faire fonctionner un réseau de culture de proximité à partir des porteurs du projet en y associant des relais locaux (actifs ou à mobiliser). Le territoire du projet : dans un premier temps, la Communauté de communes du Pays de Landivisiau et Morlaix Communauté, et dans un second temps, les deux autres communautés de communes (Pays Léonard et Baie du Kernic) avec une recherche de relais.

2.3.2. Méthodologie Deux entrées thématiques pour ce réseau de culture de proximité (correspondant à des acquis, des besoins identifiés, des perspectives de développement) : - Spectacles de proximité : Soutenir les initiatives locales en les inscrivant dans un cadre fédérateur signifiant ; en soutenant leur communication, notamment par la mise en œuvre d'un calendrier général des manifestations culturelles du territoire ; en favorisant la circulation de leurs publics ; et en leur donnant accès à un parc de matériel mutualisé. - Mémoire des hommes, mémoire des pierres : Collecte de la mémoire collective de groupes (bourgs, quartiers, association) et restitution publique sous des formes différentes selon les lieux : écrit (atelier d'écriture) ; exposition photo ; film vidéo ; TIC ; édition d'un CD de chansons liées au Pays ; théâtre amateur ; visites théâtrales du Théâtre de la Corniche... Accès à un parc de matériel mutualisé.

2.3.3. Moyens acquis ou requis Humain : réseau des animateurs ; intervenants ponctuels ; artistes locaux et en tournée. Aide à la diffusion (villes, groupements de communes, Conseil général). Locaux existants (salles de spectacles ou polyvalentes, équipements socio-culturels). Technique : acquisition d'un matériel commun.

2.3.4. Partenaires identifiés pour la mise en œuvre de ce réseau - Associations du territoire de Morlaix Communauté : Ti an oll (Festival de contes et mémoire à -lès- Morlaix) ; Théâtre de l'Ouverture (Organisation des « Solis du Large » à ) ; Musée du loup (Le Cloître - St Thégonnec) et de la Communauté de communes du Pays de Landivisiau. - Communes du territoire des deux groupements de communes. - Contacts déjà établis avec le Théâtre de la Rive à Saint Pol de Léon pour l'ouverture du projet à la Communauté de communes du Pays Léonard. - Réseau local à étoffer. - Réseaux professionnels : Très Tôt Théâtre, Bretagne en Scène(s)

74 2.3.4. Description du volet pilotage de l’opération Les deux opérateurs, CCPL et MJC, pilotent conjointement la mise en réseau. Celle-ci est facilitée par leur connaissance des territoires d’implantation, des partenaires locaux. En fonction de leurs acquis respectifs, les deux opérateurs se répartissent les mises en oeuvre d’actions opérationnelles avec des temps communs d’échanges et d’évaluation. La présentation financière du budget reflète les choix opérés.

2.4. Résultats attendus

2.4.1. Axes généraux - Assurer une meilleure lisibilité des initiatives locales. - Favoriser l'essaimage culturel sur le territoire. - Renforcer les liens sociaux par une pratique culturelle. - Favoriser la présence de l'acte culturel dans la vie quotidienne de la population.

2.4.2. Axes particuliers - Economique : o Une mutualisation des savoirs faire et du matériel entraînant une économie d'échelle. o Acquisition et mise à disposition d'un matériel technique mobile : régie légère son et lumière pour assurer la technique dans des salles non équipées ; matériel d'enregistrement pour le collectage. - Social : o Participer à la création de lien social tout en favorisant la circulation des publics et le travail d'artistes en relation avec les populations. o Mise en réseau des acteurs. Mise en relation des artistes locaux avec les populations du territoire. o Amplification de l'intérêt des populations pour la culture par une participation au plus près de l'acte culturel. - Environnemental : o Contribution à l'amélioration du cadre de vie et à l'image du dynamisme du Pays. o Contribuer à l'essaimage culturel de façon coordonnée.

2.4.3. Indicateurs de suivi et d’évaluation - Moyen de suivi et d’évaluation permanente : o Indices de fréquentation et de participation. o Économies d'échelle réalisées. o Impact d'une image fédérative. - Critères d’évaluation : o Etude des publics. o Implication des populations.

3. Échéancier de la réalisation du projet

2006 - 2007 Territoires de Morlaix Communauté et de la Communauté de communes du Pays de Landivisiau. 2008 Ouverture au Pays (CC du Pays Léonard et de laBaie du Kernic).

75 4. Conditions suspensives particulières néant

5. Présentation financière du projet

Dépenses (HT) Montant (€) Description des postes de dépenses Opérateur Opérateur CCPL MJC SPECTACLES DE PROXIMITE 38 000 43 000 -Matériel de régie mobile mutualisable : Régie lumière, 7 000 -Matériel de régie mobile mutualisable : Régie son 8 000 -Achat spectacles : Programmation jeune public CCPL 22 000 -Festi. Contes Charette aux merveilles 12 000 -Soli du large Locquirec 3 500 -Spectacles décentralisés CAPM 7 500 -Publicité, Information (Plaquettes, affichages) 3 000 3 000 -Frais techniques et administratifs 1 000 4 000 -Droits d'auteurs 1 800 1 800 -Divers 700 700 -Animation du projet 2 500 2 500 MÉMOIRE DES HOMMES, MÉMOIRE DES PIERRES 8 250 20 750 -Pratiques amateurs : Ateliers d'écriture 750 500 Théâtre 1 000 Multumédia 1 000 Groupes de paroles 750 -Edition d’un CD (mémoire chantée) 5 000 -Animation du patrimoine : Visites théâtrales sur des sites du pays 1 500 10 000 -Fongible, communication, location, divers… 1 500 2 000 -Animation du projet 2 500 2 500 TOTAL 46 250 63 750 TOTAL GENERAL 110 000

6. Intervention de la Région : 33 000 €

76 Pour un développement touristique et sportif et des loisirs de qualité

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COMPLEXE ECO-TOURISTIQUE D’ACCUEIL, DE DECOUVERTES ET DE FORMATION

1. Maître d’ouvrage

Communauté de communes de la Baie du Kernic ZA de Kerhall - BP 12 29 233 CLEDER Tel: 02.98.69.44.54 Fax: 02.98.69.40.42 Courriel: [email protected] Site : www.ccbk.org

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

AXE 1 : SOLIDARITE TERRITORIALE VOLET 1 - Pour un développement économique solidaire à l’échelle du Pays de Morlaix - Adapter le secteur touristique aux évolutions du marché et des pratiques de consommation

2.2. Objectifs du projet

Une étude menée en avril 2004 par l’Agence de développement du Léon démontre la pauvreté de l’hébergement marchand notamment hôtelier sur ce secteur du littoral. Le nombre de lits hôteliers qui était de 64 en 2003 va encore diminuer en 2006. Seules 2 structures hôtelières se maintiennent sur le territoire de la Baie du Kernic. Les investisseurs se heurtent au double problème du coût du foncier et de la difficulté à trouver des terrains intéressants. Et surtout, ils privilégient encore le sud du département où le contexte touristique est plus affirmé. Ce projet de réalisation d’une zone de développement touristique s’appuie d’abord sur la création d’une Zone d’activité touristique (ZAT) pour favoriser l’installation d’investisseurs potentiels.

2.3. Descriptif du projet

2.3.1. Un concept novateur Il s’agit en fait de créer les conditions à l’installation et au développement d’activités touristiques. En prenant à sa charge la création d’une zone et d’un équipement structurant tel que ce centre de conférences, la collectivité souhaite générer sur ce même site l’installation : - d’un hôtel 3 étoiles à très court terme, - à plus long terme, d’un centre de remise en forme, - en outre, des réserves foncières ont été prévues sur la commune dans l’optique d’un développement d’une formule de village vacances.

79 La cible du tourisme d’affaire et d’«incentive » peu innovante en soi, va trouver son caractère novateur dans les propositions de loisirs qui seront faites à la clientèle. L’originalité du programme consiste à offrir à cette clientèle une découverte ludique sportive mais surtout écologique de l’environnement local. Les prestations envisagées sont toutes liées au tourisme durable : - découverte de la faune et de la flore du plus grand massif dunaire du Finistère, - courses d’orientations, - biodiversité du littoral Nord-Finistérien, - sports : voile sur supports individuels et collectifs, char à voile dans la Baie du Kernic, découverte du littoral et histoire en kayak de mer, - Expositions et animations environnementales. L’office de tourisme local mène actuellement une étude de marché afin d’affiner le contenu de ces prestations. Le site a été choisi pour sa proximité du littoral, ses principaux axes de communication et l’existence d’un élément d’attraction fort, le casino.

2.3.2. Orientations Trois orientations complémentaires sont retenues : - L’une proposant un accueil touristique conjuguant découverte du milieu marin et dunaire et de toutes les activités qui s’y rattachent, bien-être et surtout appréhension de l’éco-citoyenneté. L’évolution de la demande touristique désormais plus échelonnée dans l’année a été le fil conducteur du projet. Par ailleurs on constate une demande touristique plus axée sur l’information, voire sur un apprentissage fort éloigné de ce qui en faisait auparavant la base. Le développement durable est de ce fait l’option que ce projet a retenue. - Une autre complétant ce précédent volet par le tourisme d’affaire comme produit d’appel, produit de découverte de sites et d’activités, alliant formation et détente. En effet le public du tourisme d’affaires apparaît comme un excellent vecteur d’opinion pour ce site. - La troisième créant autour de l’espace conférences une émulation permanente pour les visiteurs mais également pour la population locale autour de l’éco-citoyenneté.

2.3.3. Partenariats Les partenariats et la mise en place d’un réseau d’acteurs locaux autour de ce projet sont ici exemplaires : - entre les collectivités locales elles-mêmes : Communauté de communes et commune de Plouescat qui ont su réfléchir ensemble et déterminer le secteur le plus propice pour ce développement, et se répartir les charges notamment pour le rachat des terrains, et l’investissement immobilier. - entre les collectivités et les acteurs privés déjà sur le site. En effet, le Casino (Groupe Partouche) a participé à la réflexion, a facilité les échanges de terrains et propose des formes de partenariat pour l’animation et la promotion de la zone touristique. - entre les collectivités et des acteurs privés extérieurs, un investisseur se proposant de réaliser la partie hôtelière du projet. Par ailleurs le partenaire privé possédant les connaissances indispensables à l’animation et au développement de ce site touristique, se verra confier la gestion de l’espace conférences par délégation de service public. - Partenariat enfin avec la structure du Pays de Morlaix puisque le projet est d’ores et déjà inscrit dans le Contrat de pays, et sera une des priorités du prochain Contrat de Projet. - Une gouvernance spécifique s’est mise en place pour assurer le suivi du projet. Le maître d’ouvrage

80 principal – la Communauté de communes de la Baie du Kernic – est le chef de file. Elle manage le suivi technique assuré par ses propres services et le technicien tourisme de l’Agence de Développement du Léon. Le partenariat public/privé est encadré par une convention qui formule la problématique, cadre les objectifs et le rôle de chaque structure. Toutes les décisions enfin, sont prises lors de réunions globales qui rassemblent l’ensemble des protagonistes du projet. La recherche des consensus entre les partenaires s’est illustrée récemment, par exemple, sur le choix de l’architecte qui sera commun au projet d’hôtel et au centre de conférences. Description de l’opération

2.3.4. Le projet salles de conférences Construction d’un complexe de 390 m2 comprenant : - une grande salle de 140 m2 pouvant accueillir 120 personnes, - 4 salles modulables d’une capacité de 30 personnes, - passages et communs : 90 m2, - mobilier et matériel d’animation : vidéos conférence, informatique, projection et vidéo projection, sono … De part sa situation en bordure d’une baie unique et préservée le bâtiment sera construit dans le souci d’un respect environnemental et s’attachera à recueillir une labellisation Haute Qualité Environnementale sur la base des critères suivants : Cibles d’éco - construction : - choix intégré des procédés et des produits de construction (notamment en retenant des matériaux non ou peu polluants) Cibles d’éco - gestion - gestion de l’énergie (par le recours à un chauffage par énergie renouvelable) - gestion de l’eau (par la mise en place de récupérateurs d’eaux pluviales) - gestion des déchets d’activités (par la collecte différenciée de ces déchets) Cibles de confort - confort acoustique (par une isolation adaptée) - confort visuel (par un éclairage naturel optimal) Cibles santé - conditions sanitaires (en facilitant l’évacuation des déchets d’activités)

2.4. Résultats attendus

2.4.1. Provoquer un impact positif sur le développement durable Le développement durable a fait l’objet d’une concertation poussée et élargie des acteurs touristiques du Pays de Morlaix, dans le cadre de la démarche Agenda 21. Plusieurs acteurs professionnels de ces groupes de travail ont souligné qu’il n’y aura plus de développement touristique pérenne en Nord-Finistère sans l’intégration d’emblée d’une démarche de développement durable. La recherche des clientèles (paysages, patrimoine préservé) sont en effet l’une des préoccupations principales des porteurs de projets qui ne peuvent que répondre favorablement à ces exigences nouvelles s’ils veulent assurer la « durabilité » de l’entreprise. « Du confort dans du décor » en intégrant les exigences d’un tourisme raisonné, tels sont les objectifs que se sont donnés les promoteurs du projet.

81 - Les bâtiments projetés seront donc construits aux normes HQE, - Par ailleurs, les clientèles seront sensibilisées et invitées à découvrir l’environnement local au travers des visites sur site (Dunes de Keremma, plus grand massif dunaire du Finistère) et la découverte du centre d’interprétation local du littoral. - Au point de vue environnemental enfin, l’équipement de la ZAT est prévu sur un espace aujourd’hui peu valorisé et mal intégré dans le paysage avec deux friches urbaines qui disparaîtront dans le projet d’aménagement. Dans le contenu des prestations, pré ou post séminaire, les opérateurs s’engagent à ne proposer que des activités respectueuses du développement durable.

2.4.2. Intégrer une démarche d’évaluation L’établissement d’une démarche d’évaluation fait partie des critères d’élaboration du projet. A ce titre, les promoteurs du projet ont eu une double approche : - Antérieurement et en amont de la décision de réalisation, une étude prospective sur l’économie du territoire « la capacité d’entreprendre des léonards » a été réalisée et a mis en évidence la nécessité d’une diversification économique du territoire. En outre, une étude sur l’existant a mis en évidence la faiblesse de l’offre touristique locale en rapport aux exigences des clientèles (cf. étude Agence du Léon). - Après réalisation, grâce à la mise en place d’une gouvernance spécifique fondée sur un comité de suivi et un comité d’orientation, des indicateurs d’évaluation suivants seront pris en compte : o évaluation quantitative : nombre de séjours, nombre de prestations, taux d’occupation de l’hébergement et du centre de conférences, impact sur l’emploi, chiffre d’affaire consolidé du futur pôle touristique ; o évaluation qualitative : types de prestations dispensées et adéquation de celles-ci avec l’objectif de développement durable du territoire. 3. Échéancier de la réalisation du projet

2006 Etudes 2007-2008 Travaux 4. Conditions suspensives particulières

Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve de la convention liant le maître d’ouvrage à son partenaire privé (respect de la concurrence). 5. Présentation financière du projet

Dépenses (HT) Description des postes de dépenses Montant (€) Acquisition terrains 295 459 Maîtrise d’œuvre 76 300 Travaux 974 200 Divers 9 500 TOTAL 1 355 459

6. Intervention de la Région : 359 538 €

82 3. Stratégie du pays pour l’utilisation de son ingénierie

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1. Animation pour l’accompagnement des porteurs de projets (assistance technique)

Aide à la définition du projet et la classification des objectifs. Identification des sources potentielles de financement et aide au montage financier (FNADT, FRAT, Fonds Européens, aides départementales…). Aide à la formalisation du dossier. 2. Animation pour la mise en œuvre du plan d’actions

- Services de proximité - Cellule tourisme - Mise en œuvre actions ODESCA - Pôle d’Economie du Patrimoine et Pays d’Art et d’Histoire - Contrat ATEnEE - Démarche Système productif local… Outre les frais relatifs à l’animation pour la mise en oeuvre du plan d’actions du Pays, le Pays envisage en outre des dépenses visant : - des outils de communications, - l’organisation d’un forum sur TIC… 3. Le soutien au Conseil de développement du Pays de Morlaix

Animation de l’association du Conseil de développement (organisation des Assemblées Générales, Conseils d’Administration et Bureaux). Animation des groupes de travail thématiques (saisines et autosaisines) : groupes services de proximité, articulation de l’offre culturelle avec les attentes des écoles, santé, communication, projet de TGV Ouest… NB : le GIP assure la prise en charge des dépenses du Conseil de développement 4. Réalisation et suivi d’études thématiques

Outre les frais relatifs à l’animation et au suivi des études, le Pays envisage des dépenses liées au financement des études elles-mêmes : - Agenda 21 - Etude prospective emploi - Mise en place d un observatoire économique - Etude Stratégique et prospective agriculture - Mission stratégie du technopole (système productif local)

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