Mayra Andrade, Le Cap-Vert En Itinérance
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ASTÉRIOS SPECTACLES PRÉSENTE MAYRA ANDRADE NOUVEL ALBUM PRÉSENTATION Mayra fait entendre des couleurs radieuses à danser, des rythmiques soyeuses, des mélodies enlevées, un chant très délicatement poivré, comme si l’Europe de la pop avait toujours été un archipel des mers chaudes. Des chansons d’été éternel qui effacent les brumes et les froids, et sans jamais faire éclater les flashes de l’exotisme. En créole capverdien, en anglais, en français, en portugais, elle nous entraine dans un mouvement aventureux, tendre, inattendu. Sa pop qui englobe tout le vaste mouvement du monde, entre romantismes occidentaux et sensualités du Sud, reggae d’ici et trois-temps d’Afrique. Une pop tropicale, actuelle, voyageuse. Tout simplement, Mayra voulait « une musique qui soit le reflet de ma vie ». Il est vrai que sa destinée est hautement romanesque : son père est un combattant de l’indépendance du Cap-Vert, cause soutenue par Cuba. Quand sa mère est enceinte, on craint pour sa santé et elle part dans le « pays-frère » terminer sa grossesse. Mayra nait à La Havane et y gagne la nationalité cubaine. Elle grandit à Praia, au Cap-Vert et, à six ans, elle suit sa mère et son beau-père diplomate au Sénégal, en Angola puis en Allemagne. Quand elle rentre au pays, à l’âge de quatorze ans, elle commence à chanter. Et gagne la médaille d’or du concours des Jeux de la Francophonie en 2001, à Ottawa. Cesaria Evora a fait connaitre au monde le nom de son pays (« le Cap Vert, ni cap, ni vert », comme l’écrit joliment Véronique Mortaigne du Monde) et les rythmes mulâtres de l’île de São Vicente, la morna et la coladera. Mayra Andrade vient de l’île de Santiago, où les musiques sont plus percussives, rythmiques, africaines – le funana, le batuque... Des musiques assez mal vues de l’élite coloniale, qui ne se sont jamais exportées. Ce sont ces styles qui la passionnent. Sa première décision est d’attendre pour enregistrer. Beaucoup de scène, mais pas de studio. Elle a une conversation avec Orlando Pantera, l’artiste qui, à ce moment-là, est le plus libre et le plus novateur de l’archipel. Elle lui dit : « Je ne sais pas quoi faire de ma musique. Je voudrais faire quelque chose de différent. » - « Eh bien, ma chérie, ne cherche plus, tu as trouvé : fais quelque chose de différent ! » trente-trois ans, le jour même où il devait partir enregistrer son premier album. Quant à elle, ce sera en 2006. Navega, son premier album, est roots, enregistré en acous-tique au rythme de trois chansons par jour. Le deuxième, Stória, Stória..., est, dit-elle, « un album de princesse » – un enregistrement entre Paris, le Brésil et Cuba, puis une tournée où elle voyage avec huit personnes. Elle enregistre ensuite un concert pour FIP, en trio, qui sera la matière de l’album Studio 105. « Puis j’ai eu envie d’un album plus pop ». Elle va s’attacher à traquer la différence mais elle est vite orpheline de Pantera, emporté par la maladie à trente-trois ans, le jour même où il devait partir enregistrer son premier album. Quant à elle, ce sera en 2006. Navega, son premier album, est roots, enregistré en acoustique au rythme de trois chansons par jour. Le deuxième, Stória, Stória..., est, dit-elle, « un album de princesse » – un enregistrement entre Paris, le Brésil et Cuba, puis une tournée où elle voyage avec huit personnes. Elle enregistre ensuite un concert pour FIP, en trio, qui sera la matière de l’album Studio 105. « Puis j’ai eu envie d’un album plus pop. ». Elle assume d’emblée le paradoxe de Lovely Difficult : « C’est un album plus varié, plus personnel. Je suis une femme de mon époque, je suis soumise à une foule d’influences. Je n’ai jamais autant composé ni chanté dans autant de langues. » Car Mayra Andrade parle et crée « en quatre langues et demi » : le créole capverdien, le portugais, l’espagnol, le français et – pour la demie – l’anglais. Elle appartient à une génération qui a beaucoup revendiqué son identité capverdienne. Il est temps, aussi, d’élargir la palette. Il y a deux fois plus de citoyens capverdiens à l’étranger que dans leur pays, et cette diaspora fait de cette petite nation une des plus dynamiques, culturellement et intellectuellement, du continent africain. « Mais le Cap Vert n’a pas encore osé la modernité autant que d’autres pays. Nous en sommes un peu là où en était le Brésil à l’époque de la samba et de la bossa nova. » Le prochain album de Mayra, Manga, en créole et en portugais, rassemble les rythmes de la musique africaine moderne (il a été enregistré à Abidjan et à Paris) et ses racines capverdiennes. On y retrouve Kim Alves, le célèbre instrumentiste cap-verdien, ainsi qu’une nouvelle génération de musiciens d’Afrique de l’Ouest. Un beau mélange orchestré par le producteur ivoirien 2B. DISTRIBUTIONDISTRIBUTIONDISTRIBUTION Mayra Andrade - Chant Tiss Rodriguez - Batterie / percussions Swaéli Mbappé - Basse Nicolas Vella - Claviers Euclides Gomes - Guitare DISTRIBUTIONDISTRIBUTIONDISTRIBUTIONDISTRIBUTION TOURNÉE 2019 19/02 PARIS (FR) LA CIGALE 21/02 ZÜRICH (CH) MOODS 01/03 LISBOA (PT) CAPITÓLIO 02/03 LISBOA (PT) CAPITÓLIO 09/03 OBERHAUSBERGEN (FR) LE PRÉO 16&17/03 LUANDA (AO) HOUSE OF ARTS 28/03 LILLE (FR) LES PARADIS ARTIFICIELS AU SPLENDID 13/04 PRAIA (AF) KRIOL JAZZ FESTIVAL 19/04 FONTENAY-SOUS-BOIS (FR) ESPACE GERARD PHILIPPE 20/04 BOURGES (FR) PRINTEMPS DE BOURGES 24/04 ISTANBUL (TR) CEMAL RESIT REY CONCERT 26/04 GDAŃSK (PL) SIESTA FESTIVAL 30/05 LONDON (UK) EARTH 01/06 MADEIRA (PT) AQUI ACOLÁ FESTIVAL 07/06 LA RÉUNION (FR) SAKIFO FESTIVAL 21/06 PARIS (FR) FESTIVAL SOLIDAYS 30/06 ARCUEIL (FR) FÊTE DE LA VILLE 14/07 ROTTERDAM (NL) NORTH SEA JAZZ FESTIVAL 26/07 LÖRRACH (DE) STIMMEN FESTIVAL 08/08 NORA (IT) TEATRO ROMANE LE MONDE 02.19 LE FIGARO 02.19 LA CROIX 02.19 ELLE 02.19 LES INROCKUPTIBLES 06.02.19 PARIS MATCH 02.19 TELERAMA 02.01.19____ NICE MATIN WEEKEND 11.01.2019 Tous droits de reproduction réservés GQ PORTUGAL 02.19 RFI Musique 18.02.19 PORTRAIT Mayra Andrade, le cap-Vert en itinérance 18/02/2'019 Pour soncinqu i�me album intitulf Manga, la chanteuse Mayra Andradea voulu davantageinscrire la musique du Cap.Yen dans son environne-men t africain tel qu'il estf açonné aujourd'hui dans l es studios ivoiriensou nigfrians. Un virag,epour cttte artiste insta llfedtpt.1is plus de quinze ans en Europe. t.ol'IÇ�tllt151• 1,.. 1,i,�b,M�dtll��ltfflttt1rlbondtt .-.::iemlieill coloniwil. Ma)'I Anlhde 1 �Il Fr.-..::ependant plu,"- dècemiie.lt I MIPfdt sortir qa,.nllbum s 41Alu ! ont Plffl'Mse,_ de IA'll pl110t d11t11 swirs•o•11 Malf.rruslcal r- i. desol..,� M e o·Mfl'9it.tt t<irftl'lffll -.,,si r1.,.,.i � 11r9e Mri\of d'lll'lt a ,vm'f be� i om-. .,.,anct '°" 6',loma1•on1• ftnip,l'r�-. Orepui, 2015.Il �euw � 1!"1ten,irevit lLi.._. 'C'eost- ..& 1h p1w '"p/l.lsouwrff. «11m1:19oti !f.o'1 ,i,,row ;o.,, H tM un ,on �«tllftC°nriaw,,.qui11t:t,-crtt-i.�«110r-i.���upllqua·c..,._ "Qt�lffl:t�M(lfW!lt4d#*""""'«C'fll�C:,qw1,ltnQI• 04''1(Jlli/itfNl'l9Ut,mM/Mf�--�Wt�". pou5Ulr. jeune femme. Elle, 1 iroftr11it. un � moirlspn:Msonment, projeo1 surr.uire de� dilmé trif,emenloapoW r,,r- wJiJr ou� � ,,..s -��-...r l•UC!llfl l'ft 1 itl!Kl'llwi1tn l'l"IIIMltn'\Pt •.r, �'°"" « #l'I t:IOIJUl!W Il• ,.,,,,,dv c�d r�p(>(Jf t (;(J;. tnt tftNVl;f°""' rov,c:,: RFI Musique 18.02.19 Entre Lisbonne et Accra, le cœur battant de l'afrobeat ·ce déménagement m'a réhydraté, redonnédes vitamines et c'est comme ça que Manga - qui signifie mangue, mon fruit préféré - a trouvé son chemin: poursuit la jeune femme. Elle a tiré un trait, du moins provisoirement, sur l'autre projet de disque, diamétralement opposé îPiano voix ou guitare voix. Très minimaliste.?,auquel elle réfléchissait en même temps. "Je voulais tout et son contraire. Il a fallu du temps pour comprendre oùje me trouvais dans tout ça: analyse-t-elle. Son voyage effectué au Ghana il y a trois ans a servi de "révélation"pour donner corps à cet album gorgé de saveurs, dont le seul nom évoque les tropiques. Elle n'est pas ressortie intacte de cette "immersion· dans l'afrobeat du XXIe siècle made in Lagos, Accra ou Abidjan. • Jëcoute ça tous les jours, ça me donne enviede danser.• Avec une task force de jeunes producteurs beatmakers devenus incontournables aujourd'hui en Afrique de l'Ouest, elle a cherché un son qui définisse ·une nouvelle étape· de sa carrière, tout en respectant sa culture cap-verdienne. "C'était un travailde laboratoire trèsriche et aussi risqué, parce qu'il fallaittrouver un langage pour créer un endroit qui m'appartienne: La démarche artistique prolonge celle qui avait prévalu en 2013 pour Love/y Difficult("le surnom que me donnait mon copain de l'époque?. Soucieuse de faire évoluer son répertoire, Mayra avait travaillé dans le studio analogique de Prince Fatty, l'un des acteurs du reggae dub britannique, dont les productions ont des couleurs à la fois chaudes et vintage. Il en reste aujourd'hui quelques ambiances dans les concerts de la Cap-Verdienne, lorsque le moteur basse batterie se met en marche, alimenté par Swaëli Mbappé et Tiss Rodriguez, issus de la scène jazz parisienne. Étienne Mbappé, père de Swaëli et bassiste camerounais de référence, avait d'ailleurs participé au premier album de la chanteuse, en 2006, sur lequel elle n'interprétait pas moins de cinq textes de son compatriote Orlando Pantera, personnage marquant pour la jeunesse de l'archipel dont la disparition en 2001 fut suivie par l'émergence d'une "Génération Pantera·.