RÉPUBLIQUE DU BÉNIN ooo Fraternité – Justice – Travail –––0o0––– PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

SECRETARIAT PERMANENT DU CONSEIL DE L’ALIMENTATION ET DE LA NUTRITION °°°°°°°°°° PROJET MULTISECTORIEL DE L’ALIMENTATION, DE LA SANTE ET DE LA NUTRITION (PMASN) ------o------COMMUNE D’

PROJET D’AMELIORATION DE LA SITUATION NUTRITIONNELLE, DES PRATIQUES D’ALIMENTATION, D’HYGIENE ET DE SANTE DANS LA COMMUNE D’ALLADA

Proposé par :

Avril 2017 1

Sigles et abréviations CPS: Centre de Promotion Social EMICoV: Enquête Modulaire Intégrée sur les Conditions de Vie des ménages OCB Organisation Communautaire de Base ONG: Organisation Non Gouvernementale PANAR: Programme National de d’Alimentation et de Nutrition Axé sur les Résultats PDC: Plan de Développement Communal PMASN: Projet Multisectoriel de l’Alimentation, de la Sante, et de la Nutrition PSDAN: Plan Stratégique de Développement de l’Alimentation et de la Nutrition PTA: Programme de Travail Annuel RGPH: Recensement Général de la Population et des Habitats SCDA: Secteur Communal de Développement Agricole SFD: Service de financement Décentralisé SP CAN: Secrétariat Permanent du Conseil de l’Alimentation et de la Nutrition CNA : Centre Nutritionnel Ambulatoire CNT : Centre Nutritionnel Thérapeutique

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LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Répartition de la population par arrondissement.

Tableau II : Répartition de la population de la Commune d’Allada par tranche d’âge

Tableau III : Résultats attendus du projet

Tableau IV : Cadre logique

Tableau V : Rôle des différents acteurs et parties prenantes dans l’action et les raisons pour leur choix

Tableau VI : Attitudes des parties prenantes vis à vis du projet

Tableau VII : Rôle des acteurs dans le dispositif de suivi/évaluation

Tableau VIII : Cahier de charge en fonction du profil/poste LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Carte des villages de la commune d’Allada

Figure 2 : Organigramme du projet

Figure 3 : Partenariat et rôles des acteurs

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Table des matières 1. Contexte et justification du sous-projet ...... 6 1.1 Contexte ...... 6 1.1.1 Caractéristiques de la commune...... 6 1.1.1.1 Situation géographique ...... 6 1.1.1.2 Caractéristiques agro écologiques et potentialités en faveur de la sécurité alimentaire .8 1.1.1.3- Caractéristiques socio-économiques et niveau de pauvreté ...... 10 1.2. Justification du sous-projet...... 15 2.1. Objectif global ...... 16 2.2. Objectifs spécifiques ...... 16 3. Résultats attendus du sous-projet ...... 16 4- Indicateurs objectivement vérifiables du sous-projet ...... 17 5. Stratégies et grands principes de mise en œuvre du sous-projet ...... 19 5.1 Quelques stratégies de mise en œuvre ...... 19 5.2- Quelques principes de mise en œuvre ...... 19 6- Cadre logique Allada ...... 22 7- Modalités et méthode de mise en œuvre des actions du sous-projet...... 34 7.1- Méthode de mise en œuvre et les raisons motivant le choix de la méthodologie proposée ...... 34 7.2- Relations des activités du sous-projet avec les actions antérieures dans la commune ...... 34 7.3- Les procédures de suivi et d’évaluation interne et/ou externe ...... 35 7.4- Description de la participation et du rôle des différents acteurs et parties prenantes dans l’action et les raisons pour leur choix ...... 36 7.5- La structure organisationnelle et l'équipe proposée pour la mise en œuvre de l'action .... 37 7.6- Les principaux moyens proposés pour la mise en œuvre de l’action (équipement, matériel et fournitures à acquérir ou à louer) ...... 37 7.7- Attitudes des parties prenantes vis à vis du projet, de l’action en général et des activités en particulier ...... 38 Attitudes des parties prenantes vis à vis du projet, de l’action en général et des activités en particulier ...... 38 8- Partenariat pour la mise en œuvre du projet……………………………………………...33 9- Equipe du projet ………………………………………………………………………….34 10- Planification des activités…………………………………………………………………39

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Commentaires et suggestions sur les TDR

1. Compte tenu du volume de travail et du nombre de personne à gérer financièrement et des activités à coordonner, il est souhaitable que le RAF soit à plein temps ; 2. Il n’y a pas de proposition spécifique à l’endroit des ménages pauvres extrêmes afin de les accompagner par une mise à disposition de produits alimentaires pour l’application des recommandations

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1. Contexte et justification du sous-projet 1.1 Contexte La malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans est passée de 23% en 1996 à 43% en 2006 (EDS). Pour améliorer la situation nutritionnelle et inverser cette tendance, le Bénin a entrepris d’importantes réformes dans le domaine de l’Alimentation et de la Nutrition. Celles-ci ont abouti, à l’élaboration d’un Plan Stratégique du Développement de l’Alimentation et de la Nutrition en novembre 2009, à la création du Conseil National de l’Alimentation et de la Nutrition (CAN) et à l’acquisition des financements qui ont permis d’initier et de mettre en œuvre des projets destinés à l’amélioration de la santé et de l’état nutritionnel des populations. Au nombre de ceux-ci figure le Projet Multisectoriel de l’Alimentation, de la Santé et de la Nutrition (PMASN) dont l’objectif est d’accroître la couverture et l’intensité des interventions à base communautaire relatives à la nutrition et à la croissance des enfants dans les zones ciblées. Le Projet s’appuie au niveau de chaque commune sur une plateforme multisectorielle décentralisée pour mettre en œuvre ses interventions. Son exécution dans chaque commune est placée sous la responsabilité d’une ONG nationale recrutée à cet effet. Dans la commune d’Allada c’est l’ONG AFRIC’MUTUALITE qui a été recrutée pour conduire les activités du PMASN. 1.1.1 Caractéristiques de la commune 1.1.1.1 Situation géographique

Figure 1 : Carte des villages de la commune d’Allada

La Commune d’Allada, est située entre les parallèles 6°33’ et 6°47’de Latitude Nord et entre les méridiens 2°01’ et 2°17’ de Longitude Est. Elle est distante de 54 km de la ville de Cotonou. D’une superficie de 381 Km2 soit 0,34% de celle du Bénin, elle est limitée au Nord par la Commune de ; au Sud par la Commune de Tori-Bossito; à l’Est par la Commune de Zè; et à l’Ouest par les Communes de Kpomassè et de Bopa (MISD, 2001).

Située sur le plateau d’Allada au sud de la dépression de la Lama, la Commune d’Allada compte douze (12) Arrondissements et cent douze (112) villages et quartiers de ville. Selon le dernier Recensement Général de la Population et de l’Habitat, réalisé en 2013 (RGPH 4), la population de la Commune d’Allada est estimée à 125 712 habitants dont 62 148 hommes et 6

65 364 femmes. La répartition de la population de la commune par arrondissement se présente comme suit : Tableau I : Répartition de la population par arrondissement.

N° Arrondissements Nombre de village Population % d’ordre 1 13 11 480 9% 2 08 11 960 9% 3 ALLADA CENTRE 14 23 287 18% 4 06 7 123 6% 5 04 4 852 4% 6 11 7 897 6% 7 5 5 160 4% 8 LISSEGAZOUN 14 14 989 12% 9 LON-AGONMEY 08 4 227 3% 10 SEKOU 19 26 494 21% 11 04 6 051 5% 12 TOKPA 06 3 992 3% TOTAL COMMUNE ALLADA 112 127 512 100% Source : RGPH4

Les pôles de concentration sont constitués par les arrondissements de Sékou, Allada et Lissègazoun. Ils représentent 51% de l’effectif de la Commune (voir tableau). Les Aïzo et le Fon constituent les groupes ethniques majoritaires de la Commune. Ils représentent respectivement 83% et 10% de l’effectif de la population. Ensuite, viennent les Yoruba et apparentés : 5%. Les ethnies Mahi, Adja, Dendi, Bariba et autres sont en proportion réduite. Les religions dominantes sont la religion traditionnelle (63,9%), la religion catholique (21,5%). Les Protestants et les Musulmans sont en très faible proportion. Selon les projections de la population réalisée par le bureau de la zone sanitaire Allada-Zè-Toffo (AZT) pour 2017 sur la base du RGPH4 de 2013, la population de la Commune est estimée à 146 323 habitants. La répartition de la population par arrondissement et groupe d’âge en 2017 se présente comme indiquée dans le tableau II ci-après :

Tableau II : Répartition de la population de la Commune d’Allada par tranche d’âge

Arrondissements Femmes en âge Grossesses Population 2017 0-11 mois 0 à 5 ans de procréer attendues AGBANOU 13 174 527 2 374 2 898 659 AHOUANNONZOUN 13 724 549 2 473 3 019 686 ATTOGON 8 174 327 1 473 1 798 409 AVAKPA 5 568 223 1 003 1 225 278 AYOU 9 062 362 1 633 1 994 453 HINVI 5 921 237 1 067 1 303 296 LISSEGAZOUN 17 200 688 3 099 3 784 860 LON-AGONMEY 4 851 194 874 1 067 243 SEKOU 30 402 1 216 5 479 6 689 1 520 TOKPA-AVAGOUDO 4 581 183 825 1 008 229 ALLADA 26 722 1 069 4 815 5 879 1 336 TOGOUDO 6 944 278 1 251 1 528 347 ALLADA 146 323 5 853 26 367 32 191 7 316 Source : Fiche de population AZT/ Projection 2017

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1.1.1.2 Caractéristiques agro écologiques et potentialités en faveur de la sécurité alimentaire . Caractéristiques physiques Le climat de la Commune d’Allada est de type subéquatorial caractérisé par deux saisons de pluies et deux saisons sèches qui s’alternent annuellement comme suit : - une grande saison des pluies de mi-mars à mi-juillet ; - une petite saison sèche de mi-juillet à mi-septembre ; - une petite saison des pluies de mi-septembre à mi-novembre ; - une grande saison sèche de mi-novembre à mi-mars. En considérant les vingt dernières années, le total pluviométrique annuel moyen est de 978,50 mm de pluie. Les mois les plus secs sont : novembre, décembre, janvier, février et les mois plus pluvieux sont : mai, juin, juillet. La température varie suivant les mois sur l’ensemble de la Commune. Les extrêmes ou maxima oscillent entre 34° et 38°C tandis que les minimaux sont compris entre 29° et 31°C. La géomorphologie de la commune d’Allada montre un modèle lié aux cours d’eau de la Commune. Il s’agit essentiellement de plateau de terre de barre, entrecoupé par des dépressions. Les déclivités de ces plateaux sont faibles dans les zones peu drainées. Les déclivités les plus fortes avec une pente qui peut varier de 5% à 7% (LOUGBEGNON, 2002), s’observent dans les arrondissements Avakpa, Tokpa, Lon- Agonmey, Ayou, et qui sont limités à l’ouest par la plaine d’inondation du fleuve Couffo. A l’exception de Lon-Agonmè les trois autres sont traversés par la rivière « Ava ». Deux dépressions encaissées s’observent respectivement à l’entrée de l’arrondissement de Togoudo en quittant l’arrondissement de Sékou et à l’entrée de l’arrondissement urbain d’Allada. La pente de ces dépressions peut atteindre 9% à 10%. Sur le plan pédologique, près de 90 % du territoire de la Commune d’Allada est constituée de sols ferralitiques avec par endroits des sols latéritiques, argileux et hydromorphes. C’est donc un milieu très favorable à l’agriculture.

. Disponibilité des terres cultivables et production agricole Le couvert végétal est principalement caractérisé par des mosaïques de culture et jachère. Les plantations recouvrent plus de 20 % de la Commune et sont principalement observées dans la portion Nord. Il s’agit des plantations coopératives et privées de palmiers à huile, de plantations forestières. L’agriculture constitue l’activité la plus pratiquée dans la commune d’Allada. Elle occupe environ 80 % de la population. Les agriculteurs se retrouvent dans tous les arrondissements de la commune mais dans des proportions variables. Les arrondissements de Tokpa-Avagoudo, Lon-Agonmè et Agbanou sont les plus agricoles (RGPH3). Les superficies emblavées sont estimées à 32 500 ha (76,83 %) dans la commune, avec une moyenne annuelle de 18 139 ha. Les principales cultures produites dans la commune d’Allada sont : le maïs, le niébé, l’arachide, le gombo, la tomate, le manioc, l’ananas, la patate douce, la tomate, le piment et le gombo. Parmi ces cultures, le maïs est la principale céréale et occupe en moyenne 73 % des superficies emblavées annuellement. La culture d’ananas est la culture de rente de la commune d’Allada, elle occupe en moyenne 1.3 % des superficies emblavées et est fortement pratiquée sur le plateau d’Allada (Sékou, Togoudo, Lissègazoun). Les autres cultures de rentes sont essentiellement le maïs local et amélioré, le manioc (23,2 % des superficies), la tomate, le piment et les autres cultures maraîchères.

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. Disponibilité des produits d’élevage Deuxième activité exercée après l’agriculture, l’élevage est pratiqué dans les localités d’Avakpa de Tokpa. Les différents types d’élevage sont l’aviculture (oiseaux), le gros bétail (bovins), le petit bétail (ovins), la cuniculture (lapin), l’oléiculture (escargot), la pisciculture (poisson), l’aulacodiculture (agouti). Les pâturages naturels du gros bétail sont concentrés dans l’arrondissement d’Avakpa, Lon-Agonmey et Tokpa le long de la rivière Couffo. Les villages concernés par ces pâturages sont Lon-Agnomey, Ayakpata, Agamey, Séhussa, winnikpa; Kotovi dans Tokpa et EninHounkpokpoé dans Avakpa. Les pâturages artificiels se rencontrent à LAMS (25 ha), à la ferme TINA (5 ha), dans des fermes individuelles (2 ha), soit au total 32 ha. Le faible pâturage observé est le résultat de la faible intégration (agriculture-élevage). On retrouve quelques infrastructures pastorales à Sékou dans la ferme de LAMS, dans la ferme de TINA à Lissègazoun et quelques fermes dans des domaines privés.

. Disponibilité des produits de la pêche La pêche est une activité secondaire pour les populations d’Allada. Elle est pratiquée tout au long des cours d’eau. La zone de la plaine d’inondation côtoyant la rivière Couffo est la zone de pêcherie de la commune. Le lac Ahémé qui relie Lon-Agonmè à Bopa, la rivière Ava à Avakpa, la rivière Ahoutonou (Togoudo) sont les cours d’eau où se fait la pêche traditionnelle des petits poissons comme les carpes. Les localités de Lon-Agonmè et de Togon sont les localités de pêcheries. Mais la pêche pratiquée par les pêcheurs situés dans la Commune de Lalo en amont du cours d’eau empêche les poissons de migrer dans la commune d’Allada. Cette situation fait qu’il n’y a pas souvent de poissons dans la commune d’Allada et est à l’origine des conflits entre les populations de Lon-Aganmè et celles de Lalo. La période de pêche couvre les mois de juin, juillet et août. Les techniques de pêche sont l’alimentation des poissons, l’entretien des digues, la fertilisation des trous à poissons et l’alevinage des trous.

. Le commerce Troisième activité pratiquée dans la commune, le commerce vient après l’agriculture et l’élevage. Ces activités commerciales sont menées en majorité par les femmes ou des groupements de femmes qui font la transformation des tubercules de manioc en gari, des drupes en huile rouge (Tokpa-Avagoudo, Lon-Agonmè et Agbanou) et du soja en fromage. Les hommes se livrent à la fabrication du vin de palme (Sodabi). Le commerce se pratique dans les principaux marchés (St Michel d’Allada, Avakpa et Sékou) et 8 marchés périodiques. Ces marchés sont des lieux d’échanges de produits agricoles (maïs, arachide, haricot, tubercules, fruits et légumes), des produits d’élevage (viande de consommation, vente des espèces en quantité) et des produits manufacturés (tissus, bijoux, pièces de rechange pour automobiles, cyclomoteurs et autres, matériaux de construction, produits alimentaires et cosmétiques, etc.).

. Accessibilité aux aliments L’accessibilité financière aux aliments est un véritable problème dans la commune selon la responsable CPS. Les arrondissements les plus touchés par ce phénomène sont ceux d’Ayou, de Lon-agonmey ; d’Avakpa et de Tokpa. Les problèmes de qualités et de quantités de rations

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alimentaires que s’offre la population ont été relevés par le RDR de la Commune. Selon lui, le pouvoir d’achat des ménages ajoutés à l’ignorance des règles et normes en matière d’alimentation ne permettent pas aux populations de bien s’alimenter. La majorité des enfants sont nourris à l’akassa, l’huile rouge et le piment.

1.1.1.3- Caractéristiques socio-économiques et niveau de pauvreté . Pauvreté Dans la commune d’Allada, le niveau de pauvreté est très remarquable. Elle est surtout plus accentuée dans les arrondissements de Tokpa, Lon-AgonmeyAgbanou, Attogon, Hinvi et Avakpa.Les moments critiques sont des périodes de soudure où les pluies sont rares. Les mois de Février, mars et Avril constituent cette période, où on note une absence de pluie et un manque de céréales dû à une absence de politique de sécurité alimentaire. Les couches les plus touchées sont les enfants de 0 à 7 ans et les vieillards (Cartographie agricole de la commune d’Allada). Selon les informations recueillies auprès des autorités locales et des enseignants, plusieurs enfants viennent à l’école sans argent et n’arrivent pas à manger à la récréation, même dans l’arrondissement d’Allada Centre.

. Accès à l’eau potable Selon les informations recueillies au niveau du service technique de la mairie, la commune possède 13 Adduction d’Eau Villageoise (AEV) dont un (01) non fonctionnel (Agbanou). 47 Pompe à Eau Autonome (PEA) publiques sont dénombrées dont une (01) non fonctionnelle à Hinvi. 75 Forages équipés de Pompe à Motricité humaine (FPM) sont recensés dont 2 non fonctionnels (Ayou et Ahouannonzoun) et 74 Puits Modernes (PM). Le réseau de la SONEB couvre partiellement l’arrondissement d’Allada centre. Ce réseau est encore plus défectueux depuis trois ans. Cet état de chose est dû à la construction de la voie inter-états - Bohicon. L’accès à l’eau potable dans la Commune d’Allada est un véritable problème. Car l’ensemble des sources d’approvisionnement en eau potable (SONEB comprise) ne couvre que 62,61% de la population (Rapport Programmation Communale des Ouvrages d’Approvisionnement en Eau Potable en 2013).

. Éducation Selon les données recueillies au niveau de la Circonscription Scolaire, la commune compte 104 écoles primaires publiques et 27 écoles maternelles publiques. Sur l’ensemble des écoles publiques (maternelles et primaires) 29% possèdent des latrines fonctionnelles et 42% n’en possède pas. Le reste des écoles dispose de latrine mais non fonctionnel. Le projet de lavage des mains à l’eau et au savon est piloté dans 12 écoles. Les cantines scolaires sont installées dans neuf (09) écoles.

. Statut alimentaire (Profil de sécurité alimentaire selon le cadre harmonisé) Selon l’Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire (AGVSA 2014), le pourcentage de ménage en insécurité alimentaire à Allada est inférieur à 8%. 16 à 24 % des ménages de la commune ont une consommation alimentaire pauvre ou limite. Dans ces ménages, le régime alimentaire n’est pas diversifié. La consommation alimentaire est basée

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sur les céréales et tubercules et caractérisée par une insuffisance d’aliments riches en protéine animale, produits laitiers, fruits et légumes. Ce qui n’est pas sans conséquence sur l’état nutritionnel des membres de la famille, surtout sur celui des enfants. Certains ménages ne consomment pas les trois repas par jour. Ce constat se remarque surtout au niveau des familles pauvres et même dans l’arrondissement central où les enfants sont laissés à leur propre sort et sont obligés d’abandonner les classes pour chercher de quoi s’offrir à manger (Responsable CPS). Les produits agricoles issus de la quasi-totalité des arrondissements de la Commune sont destinés à la vente. Il n’existe plus de réserve suffisante pour la consommation des ménages. Ainsi après avoir utilisé le peu de réserve alimentaire dont ils disposent, ceux qui ont des moyens financiers vont acheter les aliments dans les marchés. Ceux qui n’en n’ont pas se contentent de manger de l’akassa et du piment. Ce qui pose le problème d’insécurité alimentaire lié à l’utilisation inappropriée des nutriments assimilés. Concernant l’accessibilité aux aliments, les pistes de désertes rurales, devant permettre aux populations d’avoir accès à la nourriture ne sont pas toujours praticables surtout dans les villages inondés. Des agriculteurs ont aussi du mal à transportés leurs produits vers les marchés locaux pour la vente. Dans les villages de la commune d’Allada, il n’existe pas de stocks alimentaires tampons. Aucune stratégie n’est adoptée par les ménages en insécurité alimentaire pour traverser les périodes de soudures (Responsable SCDA).

. Situation nutritionnelle

Le taux de malnutrition décelé par les formations sanitaires en 2016 est de 0,14% des cas traités. 70 cas ont été reçus dans toute la commune d’Allada par les formations sanitaires publiques et privées. Selon les informations reçues auprès des différents acteurs rencontrés, il n’existe pas d’intervention communautaire en matière de nutrition. Aucun Centre de Santé de la commune ne dispose de Centre Nutritionnel Ambulatoire (CNA) et Centre Nutritionnel Thérapeutique (CNT) pour le traitement des enfants malnutris. Aucun agent de santé n’est formé sur la prise en charge de la malnutrition. Cependant les Orphelins et Enfants Vulnérables (OEV) malnutris, bénéficient d’un traitement nutritionnel par le biais de la Fondation Raoul Fouléreau qui octroie aux Centres de Santé, des intrants de prise en charges composés de laits thérapeutiques. Au niveau du CPS, quelques séances de récupération nutritionnelle sont effectuées à l’endroit des certains cas isolé d’enfants malnutris issus de parents pauvres et venus pour assistance. Les cas de malnutrition avec complication sont envoyés vers les CS pour le traitement médical.

. Problèmes prioritaires de santé La commune d’Allada compte douze (12) Centres de Santé, trois (03)maternités isolées répartis sur l’ensemble des arrondissements, deux (02) officines, deux (02) dépôts privés et plusieurs centres de santé privés dont deux (02) sont reconnus et envoient leurs statistiques à la zone sanitaire. L’hôpital de la zone sanitaire est en construction dans l’arrondissement d’Ayou. Les cas de référence jusqu’à présent se font vers l’Hôpital de Zone d’Abomey- Calavi, le Centre Hospitalier Départemental du Zou et le Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU). Cependant, certaines structures spécialisées sont présentes dans la commune et constituent des centres de référence dans leur domaine d’intervention. C’est le cas du Centre de Dépistage et de Traitement de la Tuberculose et de la Lèpre d’Allada, le Cabinet Dentaire d’Allada et le Site de Prise en Charge des Personnes Vivant avec le VIH 11

d’Allada. La commune d’Allada est donc couvert à 100% en infrastructures sanitaires. Toutefois, les infrastructures ne sont pas en bon état dans tous les arrondissements. C’est le cas des centres de santé Sékou et de Lissègazoun où les bâtiments sont délabrés. La plupart des formations sanitaires disposent d’agents qualifiés à la maternité et au dispensaire sauf dans les Centre de Santé de Tokpa, et de Lon-Agonmè où il existe un seul agent qualifié pour la maternité et le dispensaire. Le Médecin Coordonnateur de la Zone Sanitaire fait office de Médecin Chef d’Allada. Au total on dénombre dans la Commune 28 Infirmiers, 5 Sages- femmes et plusieurs Aides-soignants. Aucun Centre de Santé de la Commune d’Allada ne fait office de Centre Nutritionnel Thérapeutique ou Ambulatoire. Le traitement de cas de malnutrition ne se fait qu’avec les enfants vivant avec le VIH et est financé par la Fondation Raoul Follereau. Selon les statistiques sanitaires 2016, le taux de fréquentation des formations sanitaires de la Commune d’Allada est 35% contre 47% au niveau national (Annuaire Statistiques Sanitaires Nationale 2014). Les principales affections rencontrées sont le paludisme (40%), Infections Respiratoires Aigües (12%), gastro-entérites (6.4%), anémies (6,2%). Par rapport à la santé maternelle et infantile, les statistiques de 2016 de la commune d’Allada présentent un taux de consultation prénatale de 91% contre 85,6% en 2015 et 91% en 2014. Les consultations post natales au cours de 2016 sont de 16,7% contre 11,5% en 2015. Le taux des accouchements assistés par le personnel qualifié est de 61,87% en 2016 contre 51,6% en 2015. Le pourcentage des morts nés est de 1,7% en 2016 contre 3,5% en 2015. La couverture vaccinale de la commune en 2016 est de : BCG (88%) ; Penta 1 (107%) ;Penta 2 (95%) ; Penta 3 (92%) ; VAT2+ (59%).

. Problématique de la malnutrition et analyse causale L’analyse issue des cadres conceptuels du PAM et de l’UNICEF et de l’étude du contexte nous ont permis de faire ressortir des causes et conséquences de la malnutrition dans la commune d’Allada.

Causes de la malnutrition chez les enfants et autres cibles du PMASN Elles sont de trois ordres : les causes immédiates, les causes intermédiaires et les causes profondes.

Au nombre des causes immédiates, on peut citer :  La monotonie de l’alimentation (aliment de base est le maïs ou le manioc);  La faible consommation des aliments riche en protéine;  La faible consommation des fruits et légumes;  L’insuffisance d’hygiène dans la préparation et la consommation des aliments ;  L’insuffisance de la quantité d’aliment consommée ;  L’insuffisance du nombre de repas consommé au quotidien (surtout en période de soudure) ;  L’introduction précoce d’alimentation de complément chez les nourrissons;  L’utilisation et la consommation d’eau non potable surtout dans les villages qui n’en dispose pas ;  La survenue des maladies comme le paludisme et la diarrhée ;  La faible consommation d’aliments riche en nutriments.

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Au nombre des causes sous-jacentes, on peut citer :  La mauvaise source d’approvisionnement en eau de boisson ;  Le mauvais stockage des aliments au sein du ménage ;  La méconnaissance du mode de préparation des aliments qui ne tient pas compte du maintien des valeurs nutritives ;  La méconnaissance des aliments à consommer chez le nourrisson pour sa bonne croissance ;  La méconnaissance de la valeur nutritive des aliments locaux et des aliments riches en nutriments ;  Le faible niveau d’information des populations en ce qui concerne le recours aux centres de santé pour les consultations de première nécessité ;  Le non-respect de la pratique de l’allaitement exclusif de 0 à 6 mois ;  La sécurité sanitaire des aliments qui n’est pas garantie dans les lieux de consommation publique ;  L’insécurité alimentaire des ménages (surtout à travers les dimensions accessibilité et utilisation) ;  Insuffisance du plateau technique dans les centres de santé ;  Impraticabilité des infrastructures routières (en période de pluie dans les villages inondés);  Absence du personnel de santé dans certains villages ;  Recours des femmes dans les cabinets de fortune lors de l’accouchement.

Au nombre des causes basiques, nous pouvons citer :  La limitation des activités d’inspection de la qualité sanitaire des aliments vendus en milieu public ;  La non maitrise des aléas ou perturbations climatiques (pluies) ;  La non maîtrise des circuits de commercialisation ;  Le manque de matériels d’élevage et de pisciculture ;  L’insuffisance de crédits adaptés à l’agriculture aux producteurs, éleveurs et pisciculteurs ;  La non rentabilité des activités piscicoles ;  L’absence d’acteurs locaux formés sur la nutrition dans la commune ;  L’absence de CNAet CNT dans la commune ;  La non prise en compte des activités de nutrition dans le Plan de Développement Communal de la commune ;  L’ignorance des collectivités locales de la nutrition comme enjeux de développement ;  Le Faible revenu des ménages ;  La limitation de l’accès à la terre (forte présence des fermes agricoles dans la commune).

Conséquences de la malnutrition chez les enfants et autres cibles du PMASN Les conséquences de la malnutrition tirés de l’étude du contexte d’Allada ont révélés les éléments tels que :  Les décès d’enfants de 0 à 5 ans dans les ménages de la commune d’Allada ;

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 Le retard de croissance des enfants après l’âge de deux ans qui conduit à une diminution de l’expérience de vie à l’âge adulte ;  La vulnérabilité des enfants malnutris face aux autres maladies ;  Le faible poids de naissance des enfants issus de mère malnutris ;  L’anémie chez les enfants et les femmes enceintes liée à l’insuffisance de la consommation d’aliment riche en fer ;  L’affaiblissement du système immunitaire et problèmes de vision lié à l’insuffisance d’aliment riche en vitamine A ;  La diminution du capital financier des ménages à cause du coût lié aux dépenseseffectuées pour les soins de santé ;  L’affaiblissement du système immunitaire et baisse de la productivité surtout des femmes et des enfants.  L’augmentation du nombre de mort nés dans la commune qui peut être lié à la malnutrition par carence en micronutriments chez les mères.

. Récapitulatifs sur les réponses communales et communautaires aux problèmes d’alimentation et de nutrition Le PDC d’Allada ne mentionne pas d’activité sur l’alimentation et la nutrition. Cependant, au niveau du Service Communal de Développement Agricole (SCDA), les activités suivantes sont réalisées : - sensibilisation des ménages sur les bonnes pratiques en matière d’alimentation, nutrition et hygiène dans toute la commune. Des sensibilisations de masse sont aussi faites dans les hôpitaux lors des périodes de vaccination et dans les CPS ; - promotion de bonnes pratiques d’hygiène au niveau des usines/unités de transformation agro-alimentaire, dans les restaurants et les cantines d’école de la commune ; - appui aux groupements féminins encadrés sur la fabrication de farine (exemple de la farine de KOKO-SOJA et celle de patate douce) ; - sensibilisation des mères d’enfants sur l’alimentation et nutrition des enfants et adultes ; - dosage d’iode des sels de cuisine vendus dans les marchés une (01) fois par mois. Les kits de réactifs sont rendus disponibles par la Direction Départementale de l’Agriculture. Cependant le CARDER souffre de période de rupture de stock par moment ; ce qui perturbe la mise en œuvre. Ainsi, les seules actions de nutrition sont celles mises en œuvre par le CPS, le SCDA et la prise en charge des OEV/ PVVIH au Centre de Santé Communal et financé par la Fondation Raoul FOLEREAU.

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1.2. Justification du sous-projet Selon les résultats d’une enquête réalisée en 2016 par AFRIC’MUTUALITE sur l’état nutritionnel de 221 enfants de 0 à 23 mois et l’évaluation des Connaissances Attitudes et Pratiques (liées à l’Alimentation, la Santé et la Nutrition) de leurs mères dans 15 villages de la commune d’Allada, on obtient : . Sur la prévalence de la malnutrition dans la commune La prévalence de l’insuffisance pondérale dans les 15 villages enquêtés est de 9,5%, celle de la malnutrition chronique est de 24,2% et la malnutrition aigüe 5%. Ces résultats montrent que la situation nutritionnelle de la commune d’Allada est préoccupante selon la classification de l’OMS. De plus, la prévalence de la malnutrition aigüe (5%) observée lors de cette enquête, se rapproche de la même prévalence observée cette fois- ci chez les enfants de 0 à 5 ans au niveau national qui était de 4,5% (Enquête MICS 2014).

. Sur l’état de santé de la mère et soins accordés aux enfants Le taux de morbidité pour la diarrhée est de 8,1% dans les ménages visités, et de 2,2% dans la commune contre 2,8% au niveau national. Par rapport au paludisme il est de 40% dans la commune contre 40,6% au niveau national. Selon l’enquête terrain, le pourcentage d’enfants ayant dormi sous moustiquaire en bon état n’était que de 30,3%. Par rapport à la vaccination, le pourcentage d’enfants de 0 à 11 mois complètement vacciné dans la commune est de 92% (statistique ZS) contre 109% au niveau national. Celui des enfants de 12-23 mois complètement vacciné (par vérification dans les carnets de santé) est de 2,7 % selon l’enquête terrain. La proportion des femmes enceintes qui ont reçu le VAT 2 plus est de 53,2% au niveau des Centres de Santé. Le pourcentage de femmes ayant reçu au moins 2 VAT en 2016 est de 59% (service statistique ATZ). Le pourcentage d’enfants ayant été déparasités au cours des 6 derniers mois est de 29% (enquête ménage).

. Sur les connaissances des mères en matière d’allaitement maternel Les résultats issus de l’enquête terrain ont révélé que 31,2% des mères ne savent pas qu’il faut mettre le bébé au sein immédiatement après la naissance et 17,2% des mères ne savent pas qu’il faut donner le colostrum à un nouveau-né.

. Sur l’hygiène et l’assainissement dans les ménages Les résultats de l’enquête terrain montrent que 52% des mères lavent les mains à l’enfant à l’eau avant qu’il ne mange, 7,7% des mères lavent les mains aux enfants après qu’elle ait été aux toilettes, 15,8% des mères utilisent l’eau d’une source non améliorée et 63,8% ne disposent pas de toilette ou défèque dans la nature. Cette situation n’est pas sans impact sur la santé notamment celle des enfants avec des risques de maladie du péril fécal.

. Conditions de sécurité alimentaire Selon l’enquête terrain, 87,3% des ménages ont passé en 2016 toute une journée sans manger. et 94,1 % sont en manque de nourriture.

De l’entretien avec le Médecin Coordonnateur de la Zone Sanitaire Allada Toffo Zè, il ressort qu’aucun agent de santé n’est formé sur la nutrition dans la commune. Elle ne dispose pas aussi de CNA / CNT pour la prise en charge thérapeutique et nutritionnel de cas malnutrition aigüe. Les entretiens avec les acteurs des services déconcentrés de la commune ont révélé 15

qu’il n’existe aucune intervention communautaire de nutrition dans la commune depuis au moins 5 ans. Le volet, alimentation, nutrition et santé, n’est pas pris en compte au niveau du PDC d’Allada, aucune ligne budgétaire n’est prévue dans ce sens. De plus la mairie n’a plus du personnel formé en nutrition. Au regard de tout ce qui précède, la logique d’intervention suivante est proposée.

2. Objectifs du projet 2.1. Objectif global Accroître la couverture des interventions de nutrition à base communautaire et l’adoption des bonnes pratiques conduisant à la croissance de l’enfant dans la commune d’Allada. 2.2. Objectifs spécifiques i. Améliorer dans les communautés la situation nutritionnelle des enfants de 0 à 23 mois ; ii. Renforcer les capacités des femmes dans les communautés à travers des mécanismes communautaires de mobilisation sociale autour de la nutrition, l’alimentation et de la planification familiale ; iii. Renforcer les capacités des femmes ayant des enfants de moins de cinq ans dans des activités de production ou de transformation d’aliments diversifiés et riches en nutriments ; iv. Renforcer les communes à investir dans la nutrition et à coordonner les interventions liées à la nutrition et à l’alimentation.

3. Résultats attendus du sous-projet

3.1. Résultats finaux attendus

Les résultats attendus après la mise en œuvre du sous projet sont présentés dans le tableau III. Tableau III : Résultats attendus du projet

Objectifs spécifiques Résultats (formuler en lien avec les Objectifs) Type (Prioritaires, secondaires, supplémentaires) OS1: Améliorer la situation R1.1. : Les pratiques d’alimentation des nourrissons Prioritaire nutritionnelle des enfants de 0 à et des jeunes enfants de la commune d’Allada sont 23 mois améliorées à la fin du projet. R1.2. : Les mécanismes communautaires de Prioritaire récupération des enfants souffrant de malnutrition sont mis en place et fonctionnels R1.3. : La protection d’enfants contre les maladies Prioritaire infectieuses et parasitaires est améliorée à la fin du projet. OS2 : Renforcer les capacités R2.1. : Les capacités des femmes des villages des Secondaire des femmes dans les arrondissements d’Allada sont renforcées à travers communautés à travers des les mécanismes communautaires de mobilisation mécanismes communautaires de sociale autour de la nutrition et l’alimentation mobilisation sociale autour de la nutrition, l’alimentation et de la R2.2. : L'espacement des naissances est accru dans Secondaire planification familiale les villages cibles du Projet dans la commune d’Allada R2.3 : Implication des hommes aux activités Secondaire d’éducation sur la nutrition, la santé, y compris la 16

santé reproductive est effective

OS3: Renforcer les capacités R3.1. : Les femmes de la commune d’Allada ayant Secondaire des femmes ayant des enfants des enfants de moins de cinq ans maitrisent les de moins de cinq ans dans des techniques de production ou de transformation activités de production ou de d’aliments diversifiés et riches en nutriments et transformation d’aliments sont en mesure de les mettre en pratique dans leurs diversifiés et riches en différentes localités au bout de 12 mois. nutriments OS4 : Renforcer les communes R.4.1. : Un cadre de concertation multi acteurs mis Prioritaire à investir dans la nutrition et à en place et fonctionnel assure une bonne coordonner les interventions coordination des interventions liées à la nutrition et liées à la nutrition et à à l’alimentation dans le commune d’Allada au bout l’alimentation de 12 mois R.4.2 : La Gouvernance locale, l’engagement et les Secondaire capacités du Conseil Communal d’Allada sont accrus pour la promotion de l’alimentation et de la nutrition au bout de 12 mois.

3.2. Impact du projet La situation des groupes cibles/bénéficiaires En organisant (i) les séances mensuelles d’éducation des mères sur la santé et la nutrition, (ii) en faisant le suivi de la croissance des enfants de 0-23 mois chaque mois et le dépistage de la malnutrition aiguë tous les trimestres chez les enfants de 6 à 59 mois, (iii) en organisant les séances de récupération nutritionnelle des cas de malnutrition, (iv) en référant les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère vers les centres nutritionnels pour une meilleure prise en charge, (v) en formant et en appuyant les mères d’enfants de moins de 5 ans dans la production de farine enrichie et d’autres aliments à forte teneur nutritive, (vi) en impliquant les pères dans les activités de nutrition et de santé, (vii) en impliquant les communautés dans les activités (CSAN), (viii) en mettant en place le CCC, il est attendu:

(i) une baisse du taux de la malnutrition des enfants de 0-59 dans tous les villages couverts, (ii) la pratique des comportements favorables à la protection et au bien-être des enfants dans toutes les communautés couvertes, (iii) une augmentation de la capacité de production par les femmes d’aliments à haute valeur nutritive, (iv) une effectivité du conjoint-e-s conjointement responsable dans l’alimentation, la santé et la nutrition des enfants (v) une pérennisation des acquis du projet par les communautés

4- Indicateurs objectivement vérifiables du sous-projet

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, il est prévu des indicateurs prioritaires et des indicateurs supplémentaires comme indiqué ci-dessous:

Indicateurs prioritaires i. Nombre d’enfants de 0-23 mois bénéficiant d’un paquet minimum d’activités mensuelles de promotion de la croissance ; ii. Nombre de ménages disposant d’un lieu de lavage des mains avec de l’eau et du savon ;

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iii. Nombre de personnes participant aux séances d’éducation nutritionnelle à base communautaire ; iv. Nombre de femmes enceintes, allaitantes, filles adolescentes, et enfants de 0-59 mois touchés par les services de nutrition de base ; v. Nombre des cas de malnutrition aiguë modérée (MAM) chez les enfants de 0-59 mois pris en charge.

Indicateurs supplémentaires i. Nombre de ménages, femmes enceintes et allaitantes, adolescentes, enfants 0-5ans recensés ; ii. Nombre d'enfants de moins de 5 ans dépistés au niveau communautaire ; iii. Nombre des cas de malnutrition aiguë modérée (MAM) chez les enfants de 0-59 mois ; iv. Nombre d’enfants malnutris aigues sévères (MAS) suivi au niveau communautaire ; v. Existence d'un mécanisme de mutualisation communautaire pour assister la PeCMAS ; vi. Nombre de ménages disposant du sel iodé. Indicateurs LQAS (annuel)

Indicateurs prioritaires i. Pourcentage des enfants âgés de 0-6 mois qui sont allaités au sein de manière exclusive ; ii. Pourcentage des ménages disposant d’un lieu de lavage des mains avec de l’eau et du savon ; iii. Pourcentage des enfants de 2-59 mois ayant connu un épisode de diarrhée et qui ont reçu le SRO ; iv. Pourcentage de femmes ayant des enfants de moins de cinq ans formées et engagées dans des activités de production ou de transformation d’aliments diversifiés et riches en nutriments (inclus les jardins potagers). Indicateurs supplémentaires i. Pourcentage des enfants qui ont été mis au sein moins d’une heure après l’accouchement ; ii. Pourcentage des enfants de 6-24 mois qui consomment au moins 4 groupes alimentaires (diversité alimentaire minimum) ; iii. Pourcentage de ménages qui utilisent des sources améliorées pour l’eau de boisson ; iv. Pourcentage de femmes enceintes ayant été supplémenté en fer/acide folique v. Pourcentage des enfants de 0-59 mois ayant connu un épisode de diarrhée et qui ont reçu une plus grande quantité de liquides durant l’épisode en continuant à s’alimenter normalement ; vi. Pourcentage des femmes ayant acquis des connaissances à travers les séances IEC/CCC, de surveillance de la croissance des enfants et d’éducation nutritionnelle ; vii. Pourcentage des femmes ayant pratiqué à domicile les connaissances acquises en matière de promotion de l’état nutritionnel de l’enfant ; viii. Pourcentage de femmes ciblées ayant une connaissance des méthodes contraceptives modernes ix. Pourcentage de femmes ciblées ayant utilisé une méthode contraceptive moderne au cours des 12 derniers mois ; x. Pourcentage de femmes enceintes et allaitantes ayant pris au moins trois repas par jour.

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5. Stratégies et grands principes de mise en œuvre du sous-projet

5.1 Quelques stratégies de mise en œuvre Dans sa stratégie de mise en œuvre du projet, l’ONG AFRIC’MUTUALITE mettra l’accent sur quatre grand principes à savoir : (i) la responsabilisation ; (ii) l’efficacité et l’efficience ; (iii) la redevabilité ; et (iv) la durabilité

. Responsabilisation : Le sous projet est conduit sous la responsabilité des collectivités locales. Les communautés ont été associées au diagnostic communautaire et à l’élaboration du sous projet. Dans l’exécution, les communautés, seront outillées pour participer à la mise en œuvre du projet dans les villages. Les élus communaux verront l’importance d’intégrer une ligne budgétaire consacrée à la nutrition dans le budget annuel de la commune. Cette ligne sera approvisionnée et l’exécution des activités prévues sera suivie par les cadres de concertation communales. . Efficacité et efficience : Dans l’opérationnalisation, toutes les ressources humaines locales seront utilisées. Ainsi, l’approche communautaire/village sera privilégiée. Chaque relais communautaire et mère éducatrice interviendra dans son village réduisant les charges logistiques. Dans les FARN, les produits locaux seront valorisés pour la récupération nutritionnelle des cas d’insuffisance pondérale et de MAM. Les acquisitions se feront en tenant compte du meilleur coût pour le meilleur article. . Redevabilité : La redevabilité sera appréciée à plusieurs niveaux. D’abord au niveau local, une rencontre trimestrielle avec le CSAN permettra de présenter l’état d’avancement du projet dans chaque village. Il sera aussi présenté au niveau communal, lors des assemblées ordinaires trimestrielles du CCC. Les acteurs auront ainsi la possibilité de faire des recours ou d’interagir sur la suite du projet. Ceux-ci apprécieront et contribueront à la prise de décision. AFRIC’MUTUALITE recevra les orientations de sa mission dans ce cadre. Elle se chargera de trouver les meilleures modalités de mise en œuvre . Durabilité : la responsabilité, l’efficacité/efficience et les synergies conduisent à la durabilité. L’existence d’une convention antérieure entre AFRIC’MUTUALITE et la commune et la création d’un cadre de concertation communal sont des bonnes pratiques sur lesquelles nous allons bâtir la durabilité institutionnelle. Quant à la durabilité au niveau des communautés, les nombreux relais communautaires et mères éducatrices formées sont des compétences dont la présence dans chaque village est un facteur important de durabilité.

5.2- Quelques principes de mise en œuvre i- L'équité L'analyse causale a révélé qu'un vrai problème d'équité existe au Bénin. Dans la mise en œuvre du projet, des collaborations s’établiront avec les programmes d'appui aux groupes vulnérables (mères célibataires, orphelins, indigents, personnes vivant avec le VIH/SIDA etc.) pour évaluer l'accès des plus pauvres aux soins et conseils nutritionnels. Un indicateur d'équité socio-sanitaire est indispensable pour mesurer dans l'ensemble les progrès du projet sur ces groupes cibles.

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ii- L’approche cycle de vie Un autre axe stratégique du PANAR est l’approche cycle de vie qui sera adoptée pour prendre en compte toutes les cibles qui peuvent contribuer très rapidement à l’atteinte de l’objectif de réduction significative de la prévalence de la malnutrition au Bénin. Le groupe d'âge des enfants le plus atteint par la malnutrition est celui des enfants de 0 à 24 mois. Il a été en même temps conclu, se basant sur l'évidence, dans The Lancet (et d'autres œuvres renommés) que « la fenêtre d'opportunité » (the window of opportunity) est ce même groupe d'âge. Alors les efforts seront concentrés dans la mise en œuvre sur l'appréciation et le suivi sur ce groupe crucial. Bhutta et al2 ont établi qu'un tiers du retard de croissance peut être remédié grâce aux interventions de court terme disponibles. Ceci peut indiquer que des facteurs maternels et anténatals contribuent au retard de croissance et doivent alors être pris en compte. Ainsi, afin de couper le fléau intergénérationnel de la malnutrition, une attention spéciale sera portée sur la nutrition de la fille adolescente (la future mère) et la femme enceinte.

iii- La communication pour un changement de comportement La communication notamment pour un changement de comportement est un élément clé pour le PANAR. Les causes de la malnutrition au Bénin font état, en effet, d’une demande en matière de communication. Cette stratégie est retenue non seulement pour l’information mais également pour la conscientisation, responsabilisation et l’appropriation des différentes interventions par les acteurs. Toutes choses qui vont permettre le passage à l’échelle des interventions nutritionnelles ayant fait la preuve de leur efficacité. La nutrition deviendra visible et audible et sera concrétisée grâce aux champions de la nutrition (chanteur (se), star de foot, leaders religieux, etc.). Grâce à la bonne coordination, il serait évité de transmettre des messages conflictuels ou contradictoires. La communication pour un changement de comportement doit aussi aider à renforcer le lien et rétablir la confiance entre les communautés à la base et les acteurs étatiques ou privés de mise en œuvre des interventions. iv- La stratégie d'utilisation des Groupes d’Assistance Nutrition (GAN) Le défi consiste à offrir un programme communautaire efficace pour assurer la survie et le développement des enfants et à s'assurer que le programme contribue effectivement à faire reculer la malnutrition et par suite la mortalité. L'approche groupes d’Assistance en Nutrition (GAN) se base sur la formation des mères éducatrices communautaires par des interactions en groupe. Un membre du GAN est responsable pour 10 ménages; 10 à 15 membres forment un GAN qui se réunit une fois par mois avec l’animateur. A l'occasion de ces réunions, un technicien (du secteur de la nutrition, de la santé, ou CPS ou autre) transmet des messages importants relatifs à différentes thématiques du projet. Ensuite, les membres du GAN font des exercices pratiques entre eux. Avant la réunion suivante du GAN, chaque mère éducatrice est chargée de rendre visite aux 10 foyers placés sous sa responsabilité, afin de faire passer les messages qu'elle vient d'entendre. Les membres des GAN recevront des formations (techniques de nutrition, de communication, de remplissage du cahier de suivi) d'au moins 50 heures par an, à travers des sessions mensuelles pendant lesquelles des thèmes spécifiques seront abordés. Les GAN serviront en même temps de système d'informations nutritionnelles grâce à l’activité des mères éducatrices qui chaque mois, collecteront des données pour renseigner le dispositif de suivi et évaluation du sous projet.

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v- La stratégie axée sur les résultats La gestion axée sur les résultats sera le socle même de la mise en œuvre du projet. Le nom du PANAR incorpore déjà une caractéristique : il faut des résultats et le Bénin a besoin de les obtenir dans un délai court. Ceci veut dire qu'il faut faire des choix stratégiques et courageux basés sur l'évidence, sans bagage émotionnel ou politique. Afin de ne pas rencontrer de la résistance il sera essentiel d'établir des bonnes voix (et voies) de communication. En même temps, il serait nécessaire de faire face aux réalités et arrêter les interventions inefficaces qui ne rapportent pas les résultats escomptés.

vi- L'approche genre Il a été démontré lors de l'analyse causale de la malnutrition au Bénin (chapitre 3.4.1), que plus les femmes sont instruites et prennent part au processus décisionnel, moins il y a le risque de trouver la malnutrition dans leurs ménages. Le PANAR ne peut qu'en tenir compte non seulement dans ses approches de mise en œuvre, mais aussi dans son organisation interne, la présentation des données par genre etc. Le rapport de l’étude sur les rôles et normes du genre dans certaines communes a révélé que les déterminants tels que la division traditionnelle du travail, la surcharge du travail et la dépendance financière des femmes accroissent les disparités dans les rôles des hommes et des femmes dans l’alimentation, la nutrition et la santé. C’est pour cela que dans toutes les activités de communication, la coresponsabilité des hommes et femmes pour fournir les soins aux enfants et la gestion conjointe des dépenses du ménage sera prise en compte.

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6- Cadre logique Allada

Il s’agit de la logique d’intervention. Elle met en lien l’objectif du sous-projet, les résultats attendus, les actions/activités pour y parvenir avec les indicateurs objectivement vérifiables et les sources de vérification.

Tableau IV :Cadre logique Logique Résultats (formuler en Activités (Proposer/sélectionner des Indicateurs (ces indicateurs Sources de Hypothèses (à formuler si d’intervention lien avec les Objectifs) activités en lien avec les objectifs et les sont à lier avec les résultats vérification nécessaire) résultats attendus. Elles doivent être formulés et les activités pertinentes) proposées) Objectif global: accroître la couverture des interventions de nutrition à base communautaire et l’adoption des bonnes pratiques conduisant à la croissance de l’enfant dans la commune d’Allada OS 1 : Améliorer la R1.1. : Les pratiques A.1.1.1.: Réaliser la monographie et la - Nombre de villages Rapport de Les parties prenantes (autorités situation nutritionnelle d’alimentation des sélection des villages cibles du projet d’intervention du projet monographie locales, communautés) adhèrent à des enfants de 0 à 23 nourrissons et des identifiés l'esprit du projet mois dans les jeunes enfants de la A.1.1.2. : Sensibiliser les communautaires - Nombre de villages Rapport d’activité communautés commune d’Allada sont bénéficiaires sur les modalités de mise en sensibilisés d’Allada améliorées à la fin du œuvre du projet et leurs contributions projet. attendus A.1.1 3. : Réaliser des enquêtes sur la - Nombre d’enquêtes DP Rapport d’enquête déviance positive (DP) réalisés CAP

A.1.1.4. : Identifier des relais - Nombre de relais Listes validées des Les relais communautaires communautaire et des mères éducatives communautaires identifiés relais et des mères identifiés restent disponibles et par village suivants des critères objectifs par village éducatives identifiés engagés tout au long du projet et consensuels - Nombre de mère éducative et leur engagement identifié A.1.1.5 : Organiser une campagne de - Nombre d’enfants de 0 à Liste d’enfants de 0 recensement des cibles (enfants, femme 59 mois recensé à 59 mois recensé enceinte, femme allaitante, adolescentes) - Nombre de femme Liste des sur le projet dans les villages enceinte recensé adolescentes, des d’intervention - Nombre d’adolescente mères d’enfants, de recensé femme enceinte et allaitantes recensés par village

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A.1.1.6. : Organiser des séances - Nombres de participantes Rapport d’activité mensuelles d’éducation des mères sur aux séances d’éducation des animateurs et de l’alimentation, la nutrition et la santé des mères, l’ONG - Nombre de femmes enceintes à jour de leur CPN - Nombre de femmes utilisant une méthode de planning familial A.1.1.7. : Organiser des séances - Nombre d’enfants suivis, Fiche individuelle de mensuelles de suivi de croissance des - Nombre d’enfants en suivi de promotion enfants de 0-23 mois insuffisance pondérale de croissance (modérée et sévère) - Nombre d’enfants à jour de leur vaccination - Nombre d’enfants dormant sous moustiquaire, - Nombre d’enfants ayant été déclaré à la naissance, - Nombre d’enfants disposant d’un acte de naissance - Nombre de femmes enceintes à jour de leur vaccination

A.1.1.8 : Organiser des séances - Nombre de participantes Fiches techniques, Les participants sont disponibles trimestrielles de démonstration culinaire aux séances de rapports de séances, pour la mise en œuvre des démonstrations culinaires rapport d’activités activités du projet mensuelles

A.1.1.9 Organiser chaque trimestre des - Nombre d’enfant de 6 à 59 Rapport de dépistage séances de dépistage de la malnutrition mois dépisté et Fiche de dépistage aigüe chez les enfants de 6 à 59 mois - Nombre d’enfant de 6 à 59 mois souffrant de malnutrition aigüe (modérée et sévère) - Nombre d’enfant souffrant de MAM envoyé dans les

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FARN - Nombre d’enfant souffrant de MAS référés vers les Centres de Santé

A.1.1.10. Echange formative semestrielle - Nombre de séances Rapport de séance avec les OCB sur la nutrition d’échange organisé avec communautaire les OCB - Nombre de participant à ces séances A.1.1.11 : Organiser une compétition de - Nombre de compétitions Rapport d’activités meilleur parent engagé dans les activités organisé de promotion de la nutrition - Nombre de parents participant à la compétition

R1.2. : Les mécanismes A.1.2.1 Mettre à la disposition des CSAN - Nombre de CSAN équipé Rapport d’activité communautaires de des matériels de cuisine en matériel de cuisine récupération des enfants souffrant de A.1.2. 2 Mettre en place des FARNs - Nombre des FARNs Rapports d’activité malnutrition sont mis en place et fonctionnels A.1.2.3. Organiser des séances de - Nombre d’enfants Cahier de suivi dans les villages récupération des enfants souffrant malnutris pris en charge Rapport d’activités couverts par le projet d’insuffisance pondérale (modérée et dans les foyers de l’animatrice sévère) et de MAM dans les FARN - Pourcentage d’enfants guéris dans les foyers A.1.2.4 Référer les enfants MAS - Nombre d’enfants référés Rapport d’activité Fiche de référence A.1.2.5: Assurer le suivi des cas de - Nombre d’enfants guéris Rapport d’activité Malnutrition Aiguë Sévères (MAS) - Nombre d’abandons référés dans les centres de santé R1.3 : Les enfants des A.1.3.1 : Mettre en place des dispositifs - Nombre de villages Rapport d’activité villages cibles du projet de lavage des mains dans les villages disposant des dispositifs bénéficient d'une de lavage des mains meilleure protection - Nombre de foyers de contre les maladies récupération nutritionnelle infectieuses et disposant dispositifs de

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parasitaires au bout de lavage des mains 12 mois OS 2:Renforcer les R.2.1. : Les capacités A.2.1.1 Mettre en place les Groupes - Nombre de GAN crées Rapport de mise en capacités des femmes des femmes des villages d’Assistance Nutrition (GAN) au niveau place dans les communautés des arrondissements de des villages à travers des d’Allada sont renforcées A.2.1.2. Renforcer la capacité des CSAN - Nombre de RC et ME Rapport de Les financements pour la mise en mécanismes à travers les et GAN sur les thèmes spécifiques de la formés formation œuvre des activités sont communautaires de mécanismes nutrition disponibles mobilisation sociale communautaires de autour de la nutrition mobilisation sociale A.2.1.3: Organiser le suivi (par les ME) - Nombre de ménages suivis Rapport d’activités et l’alimentation et de autour de la nutrition et de l’application des enseignements reçus la PF l’alimentation lors des séances éducatives par les ménages A.2.1.4: Appuyer les GAN à faire le - Nombre de séances de Rapport de plaidoyer plaidoyer auprès des élus locaux, les plaidoyer groupements de femmes et mères d’enfants pour l’approvisionnent des FARN en aliments locaux à haute valeur nutritive R.2.2. : L'espacement A.2.2.1: Organiser trimestriellement des - Nombre de sensibilisation Rapport des naissances est accru ménages l’espacement de naissances et t organisé dans les villages cibles le planning familial - Nombre de père sensibilisé du Projet dans la - Nombre de ménage commune d’Allada utilisant une méthode de PF A2.2.2 :Organiser des séances de - Nombre de séances de Rapports de séances sensibilisation des jeunes et adolescents sensibilisation des jeunes sur la planification familiale en et adolescents sur la communauté planification familial en communauté - Nombre d’adolescent/jeunes qui utilise une méthode de PF OS 3:Renforcer les R.3.1 : Les femmes de A.3.1.1 : Former les femmes ayant des - Nombre de femmes capacités des la commune d’Allada enfants de moins de 5ans sur la formées Rapport de femmes ayant des ayant des enfants de production de farines enrichie et formation enfants de moins de moins de cinq ans d’aliment de compléments cinq ans dans des maitrisent les techniques

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activités de de production ou de A.3.1.2 : Appuyer les femmes ayant des - Nombre de femmes ayant Rapport d’activité production ou de transformation enfants de moins de 5ans formées et bénéficié d’un appui transformation d’aliments diversifiés et engagées sur la production de farines d’aliments diversifiés riches en nutriments et enrichie et d’aliment de complément et riches en sont en mesure de les A.3.1.3: Sensibiliser les femmes sur la - Nombre de femme Rapport d’activité nutriments mettre en pratique dans conservation et l’utilisation de sel iodé sensibilisé leurs différentes localités A.3.1.4: Sensibiliser les ménages à - Nombre de ménage Rapport d’activité stocker une partie de leur production pour sensibilisé les périodes de soudure ou à faire le warrantage OS 4:Renforcer les R.4.1 : Un cadre de A.4.1.1.Mettre en place un Cadre de - Cadre de Concertation Rapport d’activité communes à investir concertation multi Concertation Communal (CCC) Communal formé dans la nutrition et à acteurs mis en place et coordonner les fonctionnel assure une interventions liées à bonne coordination des A.4.1.2 Organiser les réunions - Nombre de réunions Rapport de séance la nutrition et à interventions liées à la trimestrielles du CCC sur la situation organisés Etat de paiements l’alimentation nutrition et à d’alimentation, santé et nutrition de la l’alimentation dans le commune commune de d’Allada A.4.1.3 Organiser une revue semestrielle - Nombre de revue organisé PV de réunion sur l’atteinte des résultats du projet R.4.2 :La Gouvernance A.4.2.1.: Organiser le plaidoyer pour la - Nombre de commune ayant locale, l’engagement et prise en compte de la nutrition dans les intégré la nutrition dans les les capacités du Conseil planifications locales (PDC) et dans les planifications annuelles et Communal de d’Allada budgets communaux dans les PDC sont accrus pour la A.4.2.2.: Organiser un plaidoyer à - Nombre de plaidoyers Rapport d’activité promotion de l’endroit de la mairie pour organisés l’alimentation et de la construire/réhabiliter les sites d’animation - Nombre de sites d’animation nutrition au bout de 12 construits/réhabilités mois

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6.2. Cadre de résultats

Résultats Activités Indicateurs Méthode de Sources de responsables périodicité Valeurs cibles Valeurs à atteindre collecte vérification Enquête Rapport de 0 A.1.1.1.: Réaliser la monographie Monographie Chargé de projet Une fois Une monographie monographie communautaire

A.1.1.2. Enquête 0 Sélectionner les Nombre de villages rapport de villages Une fois 32 villages sélectionnés sélection Chargé de Projet bénéficiaires du projet A.1.1.2 : 0 Sensibiliser les communautés Animateurs bénéficiaires sur les Nombre de villages Rapport de Superviseurs Une fois 32 AG modalités de mise sensibilisés sensibilisation Chargé de Projet en œuvre du projet et leurs contributions A.1.1.3. : Réaliser 0 R1.1. : Les Nombre d’enquêtes Rapport d’enquête des enquêtes sur la pratiques DP réalisées sur la DP pour Consultant Une fois 32 déviance positive d’alimentation des chaque village (DP) nourrissons et des A.1.1.4 : Identifier Nombre de relais jeunes enfants de la Rapport les Relais communautaires et commune d’allada d’identification 100% des RC et ME dans chaque communautaires et de mères Chargé de projet 1 sont améliorées à Liste des relais et village les mères éducatrices la fin du projet. mères éducatrices éducatrices identifiés A.1.1.5 : Organiser Nombre de Recensement une campagne de femmes enceintes, à porte Rapport de recensement des allaitantes, recensement des Animateurs Une fois 6394 cibles (enfants, adolescentes et cibles femmes enceintes, OCB recensées femmes allaitantes,) Recensement et des OCB sur le à porte Rapport de Nombre d’enfants projet dans les recensement des Animateurs Une fois 6394 de 0-5ans recensés villages cibles d’intervention A.1.1.6. : Organiser Séances des séances mensuelles mensuelles d’éducation Nombre de séances rapport d’activités Animateurs d’éducation des 9 fois 288 séances organisées mensuelles mères sur l’alimentation, la nutrition et la santé

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Résultats Activités Indicateurs Méthode de Sources de responsables périodicité Valeurs cibles Valeurs à atteindre collecte vérification A.1.1.7. : Organiser Séances des séances mensuelles Nombre de séances rapport d’activités Animateurs mensuelles de suivi d’éducation 9 fois 288 séances organisées mensuelles de croissance des enfants de 0-23 mois - Nombre de séances de A.1.1.8 : Organiser Fiches techniques, démonstration des séances rapports de culinaire Animateurs 3 séances par animateurs/par trimestrielles de séances, rapport Trimestriel organisées et membres GAN village démonstration d’activités culinaire - Nombre de mensuelles participants à ces séances A.1.1.9. :Organiser - Nombre Animateurs Trimestriel chaque trimestre des d’enfants de 6- séances de dépistage 59 mois de la malnutrition dépistés aiguë chez les - Nombre enfants de 06- d’enfants de 6- 59mois 59 mois souffrant de malnutrition Fiches techniques, aiguë (modérée rapports de et sévère) séances, rapport 4 dépistages/ villages - Nombre d’activités d’enfants mensuelles souffrant de MAM envoyés dans les FARN - Nombre d’enfants souffrant de MAS référés vers les centres de santé A.1.1.10 Echange - Nombre de Fiches techniques, Animateurs Semestriel formative séances rapports de semestrielle avec les d’échange séances, rapport OCB sur la nutrition organisé d’activités communautaire avec les mensuelles 2 par villages OCB Fiches techniques, - Nombre de rapports de participant à séances, rapport ces séances d’activités mensuelles A.1.1.11 : Organiser Nombre de Vérification Fiches techniques, Animateurs 32 compétitions

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Résultats Activités Indicateurs Méthode de Sources de responsables périodicité Valeurs cibles Valeurs à atteindre collecte vérification une compétition de compétitions des bonnes Rapport de meilleur parent organisé pratiques par compétition engagé dans les - Nombre de des visites à activités de parents domicile promotion de la participant à nutrition la compétition R1.2. : Les A.1.2.1 Mettre à la Nombre de CSAN Séances de Animateurs 1fois - mécanismes disposition des équipé en matériel distribution Bordereaux de - communautaires de CSAN des matériels de cuisine réception récupération des de cuisine enfants souffrant A.1.2. 2 Mettre en Nombre des Sélection des Animateurs 9 fois par an de malnutrition place des FARNs FARNs ménages Rapport de mise sont mis en place pouvant en place des et fonctionnels abriter les FARNS dans les villages FARNs couverts par le A.1.2.3. Organiser Nombre d’enfants Séances de Animateurs 3 fois projet des séances de malnutris pris en récupération récupération des charge dans les nutritionnelle enfants souffrant foyers Rapport d’activités d’insuffisance 96 des FARNS pondérale (modérée et sévère) et de MAM dans les FARN A.1.2.4 Référer les Nombre d’enfants Référence des Animateurs 3 fois par an - Fiche de référence - enfants MAS référés cas malnutris A.1.2.5: Assurer le Nombre d’enfants Enfants Animateurs 3 fois par an - suivi des cas de référés et suivis malnutris Malnutrition Aiguë référés Visites aux enfants - Sévères (MAS) malnutris référés référés dans les centres de santé R.1.3 : Les enfants A.1.3.1 : Mettre en Nombre de Fiches techniques, Consultant - 180 des villages cibles place des dispositifs dispositifs mis en rapports de du projet de lavage des mains places dans les séances, rapport bénéficient d'une dans les villages villages d’activités meilleure mensuelles protection contre les maladies infectieuses et parasitaires au bout de 12 mois R.2.1. : Les A.2.1.1 Mettre en - Nombre de Rapport de mise Animateurs A déterminer capacités des place les groupes GAN crées en place femmes des d’Assistance

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Résultats Activités Indicateurs Méthode de Sources de responsables périodicité Valeurs cibles Valeurs à atteindre collecte vérification villages des Nutrition (GAN) au arrondissements niveau des villages d’Allada sont A.2.1.2. Renforcer - Nombre de Rapport de Animateurs Trimestrielle 4 renforcées à travers la capacité des RC et ME formation les mécanismes CSAN et GAN sur formés communautaires de les thèmes mobilisation spécifiques de la sociale autour de la nutrition nutrition et A.2.1.3: Organiser - Nombre de Rapport d’activités Animateurs A déterminer l’alimentation le suivi (par les ME) ménages de l’application des suivis enseignements reçus lors des séances éducatives par les ménages A.2.1.4: Appuyer - Nombre de Rapport de Animateurs Trimestriel 3 plaidoyers par village les GAN à faire le séances de plaidoyer, Rapport plaidoyer auprès des plaidoyer d’activités élus locaux, les groupements de femmes et mères d’enfants pour l’approvisionnent des FARN en aliments locaux à haute valeur nutritive R2.2. : A.2.2.1: Organiser - Nombre de Rapport d’activités Animateurs Trimestriel 3 rencontres par villages L'espacement des trimestriellement rencontre Rapports de naissances est des rencontres d’échanges séances accru dans les d’échanges avec les - Nombres de villages cibles du pères sur pères Projet dans la l’espacement des participants commune d’Allada naissances et le aux planning familial rencontres

A.2.2.2: Organiser - Nombre de Rapport d’activités Animateurs Trimestriel 4 séances par villages des séances de séances Rapports de sensibilisation des d’échanges séances jeunes et adolescents - Nombres sur la planification d’adolescents familiale en communauté R2.3 : Implication A.2.3.1: Organiser - Nombre de Rapport d’activités Animatrices Trimestriel 4 séances par villages des hommes aux trimestriellement rencontre Rapports de communautaire

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Résultats Activités Indicateurs Méthode de Sources de responsables périodicité Valeurs cibles Valeurs à atteindre collecte vérification activités des rencontres d’échanges séances d’éducation sur la d’échanges avec les - Nombres de nutrition, la santé pères sur les pères conjoints participants conjointement aux responsables sur les rencontres questions de la nutrition, la santé des cibles du projet

R3.1 : Les femmes A.3.1.1 : Former les - Nombre de Consultant 1 50 femmes de la commune femmes ayant des femmes d’Allada ayant des enfants de moins de formées enfants de moins 5ans sur la de cinq ans production de maitrisent les farines enrichie et techniques de d’aliment de production ou de compléments transformation A.3.1.2 : Appuyer - Nombre de Animateurs 50 d’aliments les femmes ayant femmes diversifiés et riches des enfants de moins ayant en nutriments et de 5ans formées et bénéficié sont en mesure de engagées sur la d’un appui les mettre en production de pratique dans leurs farines enrichie et différentes localités d’aliment de complément A.3.1.3: - Nombre de Animateurs 1 A déterminer Sensibiliser les femmes femmes sur la sensibilisé conservation et l’utilisation de sel iodé A.3.1.4: Nombre de Animatrices 1 A déterminer Sensibiliser les ménages communautaire ménages à stocker sensibilisés une partie de leur production pour les périodes de soudure ou à faire le warrantage R4.1 : Un cadre de A.4.1.1.Mettre en Cadre de Rapport d’activité, Chargé de projet 1 1 concertation multi place un Cadre de Concertation Rapport acteurs mis en Concertation Communal mise en d’installation des place et fonctionnel Communal (CCC) place CC assure une bonne A.4.1.2 Organiser Nombre de Chargé de projet trimestriel 4 réunions

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Résultats Activités Indicateurs Méthode de Sources de responsables périodicité Valeurs cibles Valeurs à atteindre collecte vérification coordination des les réunions réunions organisées interventions liées trimestrielles du à la CCC sur la situation nutrition et à d’alimentation, santé l’alimentation dans et nutrition de la le commune commune d’Allada. A.4.1.3 Organiser Nombre de revue PV de réunion Chargé de projet Semestrielle 2 revues une revue organisé semestrielle sur l’atteinte des résultats du projet R4.2. La A.4.2.1.: Organiser - Rapport de séance Chargé de projet Trimestriel 3 plaidoyers Gouvernance le plaidoyer pour la Rapport de séance locale, prise en compte de de plaidoyer l’engagement et les la nutrition dans les PDC capacités du planifications Conseil Communal locales (PDC) et de Allada sont dans les budgets accrus pour la communaux promotion de l’alimentation et de la nutrition au bout de 12 mois A.4.2.2.: Organiser - Rapport d’activité Mairie 1 1 plaidoyer un plaidoyer à l’endroit de la mairie pour construire/réhabiliter les sites d’animation

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7- Modalités et méthode de mise en œuvre des actions du sous-projet

7.1- Méthode de mise en œuvre et les raisons motivant le choix de la méthodologie proposée

Un dispositif communautaire sera mis en place pour la mise en œuvre du projet. Ce dispositif sera basé sur les dynamiques des organisations communautaires et existantes. Il sera fondé sur les relais communautaires existants, les femmes leaders, les mères modèles identifiées par les paires, les OCB et les élus locaux. Dans chaque village, les relais communautaires ( RC) mobiliseront sous la supervision directe .des animatrices, les groupes de mères d’enfants de 0-59 mois (30 mères par séance) pour les séances d’éducation sur l’alimentation, la santé et la nutrition et le suivi de croissance des enfants. Lors des séances éducatives, les animatrices développeront des thèmes planifiés à l’avance sur l’alimentation, la santé et la nutrition des enfants de 0-59 mois et des femmes (femmes enceintes, femmes allaitantes et adolescentes etc). Les enfants de 0-23 mois seront pesés chaque mois (comparaison du poids par rapport à l’âge), les cas d’insuffisance pondérale modérée et sévère seront pris en charge dans les Foyers d’Apprentissage et de Récupération Nutritionnelle (FARN) qui seront mis en place dans chaque village. Les animatrices et les RC procéderont au dépistage de la malnutrition aiguë chez les enfants de 6 à 59 mois une fois par trimestre par la prise du périmètre brachial. Les cas de malnutrition aiguë modérée seront pris en charge dans les FARN. Les cas de malnutrition aiguë sévère sans complications seront référés vers les centres de santé, lorsque les cas reçus dans les centres de santé s’avéreront compliqués, les CS les référeront vers les centres de nutrition thérapeutiques (CNT).

Parmi les mamans qui participent aux séances éducatives mensuelles, il sera procédé à l’identification des mères éducatrices. Les mères éducatrices sont des femmes leaders choisies parmi les mères modèles dont les enfants sont à jour de leur vaccination et ont un bon état nutritionnel. Chaque mère éducatrice (ME) devra encadrer dans la communauté dix (10) ménages sur la mise en œuvre des enseignements reçus lors des séances éducatives (lavage des mains, pratique de l’allaitement maternel exclusif, etc.).

Dans chaque village, un Groupe d’Assistance en Nutrition (GAN) sera mis en place et constitué du RC (présidente du groupe de soins) et des ME. Les GAN seront formés sur les sujets liés au projet par l’animatrice. Chaque membre est chargé de rendre visite aux ménages placés sous sa responsabilité. Le GAN se réunit une fois par mois sous la supervision de l’animatrice pour discuter des cas de prise en charge des maladies, du recours aux services socio-sanitaires, de l’utilisation des aliments à forte valeur nutritive, du fonctionnement des FARN et des éventuelles difficultés rencontrées.

Le Cadre de Concertation Communal (CCC) se réunit en séance ordinaire (chaque trimestre) pour analyser la situation alimentaire, nutritionnelle et sanitaire, prendre des décisions et rendre compte à la Mairie. Cette reddition de compte sera organisée au niveau de chaque village par les animateurs, les CSAN, les GAN et les Mères éducatrices.

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7.2- Relations des activités du sous-projet avec les actions antérieures dans la commune Il n’existe pas dans la commune d’Allada, des actions antérieures sur la nutrition en dehors de la prise en charge des Orphelins et Enfants Vulnérables (OEV) malnutris par la Fondation Raoul Follereau qui octroie au Centrede Santé Communal, des intrants de prise en charges composés de laits thérapeutiques.Au niveau du CPS, quelques séances de récupération nutritionnelle sont effectuées à l’endroit des certains cas isolé d’enfants malnutris à travers les démonstrations culinaires et des visites à domicile. Dans le cadre du présent projet, AFRIC’MUTUALITE travaillera avec les CPS pour le choix des communautés bénéficiaires et la facilitation des actions dans les communautés.

7.3- Les procédures de suivi et d’évaluation interne et/ou externe  Suivi Les animateurs communautaires collecteront les données de base dans les communautés. Au plus tard à la date 05 du mois suivant le mois de l’activité, ils envoient leurs rapports d’activités à leur superviseur. Le superviseur fait chaque mois 03 missions de suivi des activités et de supervisions des animateurs. Il compile les rapports d’activités des animatrices et produit un rapport qu’il envoie à son Chargé de Projet (CP) au plus tard à la date 10 du mois. Un outil de suivi des activités, des indicateurs et de planification des différentes activités est élaboré et renseigné mensuellement par le CP. Ce dernier fait chaque mois 03 missions de suivi des activités et de supervisions des animateurs et superviseurs. Il analyse aussi les rapports mensuels des superviseurs, et produit un rapport trimestriel sur la situation de l’alimentation, de la nutrition et de la santé de la commune. Il envoie ce rapport à AFRIC’MUTUALITE au plus tard à la date 15 du mois suivant le trimestre. Le point focal de la Mairie fait chaque mois 03 missions de suivi des activités et produit un rapport. Le Directeur Exécutif de AFRIC’MUTUALITE fait chaque mois 03 missions de suivi des activités et de supervisions des animateurs et superviseurs. Il analyse aussi les informations, dégage les tendances et transmet les rapports communaux au SP-CAN au plus tard à la date 20 du mois suivant le trimestre d’activités.

Le CP envoie son rapport trimestriel d’activités au Cadre de Concertation Communal (CCC) au plus tard à la date 15 du mois suivant le trimestre. Le CCC se réunit en séance ordinaire (chaque trimestre) pour analyser la situation alimentaire, nutritionnelle et sanitaire, prendre des décisions et rendre compte à la Mairie.  Evaluation interne/externe Chaque semestre, AFRIC’MUTUALITE organise une revue sur l’atteinte des résultats. La revue semestrielle regroupera le CCC, AFRIC’MUTUALITE et les coordinations régionales du CAN. Par ailleurs, le renseignement périodique des données de suivi fera partie intégrante du dispositif de S&E. Les données de suivi de cadre de performance seront collectées de façon mensuelle au niveau village par l’animatrice puis transmises aux superviseurs qui feront une compilation au niveau de zone à l’intérieur d’une même commune. Enfin le responsable du projet compile ces données trimestriellement par commune au niveau de l’ONG, calcule les indicateurs de performance puis rend compte au Directeur Exécutif. Le rapport est ensuite envoyé à la coordination régionale.

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7.4- Description de la participation et du rôle des différents acteurs et parties prenantes dans l’action et les raisons pour leur choix

Tableau V : Rôle des différents acteurs et parties prenantes dans l’action et les raisons pour leur choix

Acteurs et Description et rôles des parties parties Raisons du choix prenantes prenantes - Durabilité et - Intégration des pérennisation de l’action préoccupations liées à la - Appui à la sélection des Mairie nutrition dans son PDC et les villages traduire par des actions concrètes

- Coordination et - Mobilisation des acteurs harmonisation des intervenant dans le domaine actions de la commune CCC de l’alimentation et de la en matière sécurité alimentaire et d’alimentation, santé et facilitation des échanges nutrition - Coordination des CNT et des CNA et mise à la - Disponibilité disposition des intrants de fonctionnelle des CNT et prise en charge de la CNA Bureau de Zone malnutrition - Détection précoce et - Organisation par les CS de la prise en charge des consultation d’enfants sains maladies de l’enfant lors des séances éducatives et nutritionnelles - Encadrement des femmes sur la transformation des - Acteurs majeurs dans produits agricoles et l’alimentation et la utilisation des produits nutrition disposant de alimentaires à forts potentiels SCDA capacités de nutritionnels sensibilisation pour - Promotion de la vente du sel accompagner les iodé dans les marchés locaux sensibilisations de masse et de son utilisation par les ménages - Réception des rares cas d’enfants malnutris pour des - Aide aux choix des besoins d’assistance communautés CPS - Distribution des kits de bénéficiaires nutrition pour les Orphelins - Facilitation des actions et Enfants Vulnérables dans les communautés (OEV) - Mise à disposition des sites - Facilitation l’entrée dans Autorités locales d’animation aux niveaux des les communautés (CV) communautés

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Acteurs et Description et rôles des parties parties Raisons du choix prenantes prenantes - Mobilisation communautaire ONG - Suivi nutritionnel - Harmonisation des locales/Nutrition - Hygiène et assainissement interventions dans la (CERID, - Sécurité alimentaire commune ALDIP) Groupes cibles (enfants de 0-59 - Participation aux - Groupes vulnérables aux mois et leurs programmes problèmes mères, femmes - Acceptation des visites des d’alimentation, santé et enceintes, mères éducatrices nutrition allaitantes et) adolescentes)

7.5- La structure organisationnelle et l'équipe proposée pour la mise en œuvre de l'action  La structure organisationnelle du projet se compose comme suit :

Figure 2 : Organigramme du projet

7.6- Les principaux moyens proposés pour la mise en œuvre de l’action (équipement, matériel et fournitures à acquérir ou à louer) Les principaux moyens proposés pour la mise en œuvre du projet sont :  Des matériels de bureaux (stylos, crayons, papier A4, cahiers, classeurs, agrafeuses, perforateurs, bloc-notes, blocs cubiques, encre, cartables, chemises et sous chemises dossiers, trombones, sacs d’ordinateur, correcteurs, calculatrices, dégrafeurs, antivirus, piles) ;  Une licence informatique pour les programmes utilisés ;  11 motos dont 9 pour les animatrices, 2 pour les superviseurs,  11 casques de motos ;  11 bottes et imperméables ; 37

 13 ordinateurs portables ;  03 imprimantes blanc-noir ;  Un appareil photo numérique ;  9 mégaphones ;  Un rétroprojecteur ;  Un tableau de projection ;  Un tableau de conférence ;  Une salle de réunion  04 bureaux (Une table et trois chaises par bureau)  13 tables pour les animateurs;  26 chaises de bureau. L’ensemble de ces équipements est à acheter, sauf le bureau qui est fourni par AFRIC’MUTUALITE. Ces équipements restent la propriété de PMASN même à la fin du projet.

7.7- Attitudes des parties prenantes vis à vis du projet, de l’action en général et des activités en particulier

Tableau VI : Attitudes des parties prenantes vis à vis du projet

Acteurs et parties Attitudes des parties prenantes vis à vis du projet, de l’action en prenantes général et des activités en particulier - Mise à disposition de la documentation pour faire le diagnostic - Engagement à inscrire les actions de nutrition dans leur budget (réhabilitation/construction des sites d’animation) Mairie - Contribution utile lors de la validation du diagnostic - Engagement de proposer un point focal au niveau de la commune - Appui à la mise en place d’un Cadre de Concertation Communal (CCC) - Mise à disposition de la documentation pour faire le contexte sanitaire Bureau de Zone - Participation à la validation du diagnostic et des grandes lignes de la proposition (Médecin-Chef et major central) - Mise à disposition de la documentation pour faire le diagnostic SCDA - Participation à la validation du diagnostic et des grandes lignes de la proposition - Mise à disposition des informations pour faire le diagnostic CPS - Participation à la validation du diagnostic et des grandes lignes de la proposition Groupes cibles - Mise à disposition des informations concernant leur vécu sur l’ASN (mères)

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 Equipe proposée pour la mise en œuvre du projet

Tableau VII : Rôle des acteurs dans le dispositif de suivi/évaluation

Acteurs Rôle dans le dispositif de suivi/évaluation Les animatrices - Planification mensuelle des activités,

- Animation des séances de suivi de croissance et d’éducation des mères sur l’alimentation, la santé et la nutrition, - Organisation des visites à domicile pour les enfants malnutris, - Organisation de séances mensuelles de synthèse et d’évaluation des activités des RC et ME, - Production des rapports circonstanciés, - Production et envoi du rapport d’avancement des activités de nutrition. Les Superviseurs - Décliner le Plan de Travail Annuel en plan de travail trimestriel,

- Planification mensuelle des activités, - Supervision des activités des Animatrices dans les communautés, - Supervision de la rédaction des rapports mensuels des animatrices, - Suivi de l’atteinte des résultats, - Appréciation du rapport mensuel envoyé par les animatrices, - Compilation des rapports des animatrices, - Production et envoi du rapport d’avancement des activités de nutrition. Le Chargé de - Elaboration des plans de travail budgétisés avec les superviseurs, Projet - Suivi des plans de travail budgétisés avec les superviseurs,

- Suivi de l’atteinte des résultats - Participation aux réunions synthèses avec la direction de l’ONG - Appréciation du rapport mensuel de chaque superviseur, - Compilation des rapports des superviseurs, - Appréciation du niveau d’évolution des activités, - Supervision trimestrielle des activités - Elaboration d’un rapport trimestriel d’activités ; - Transmission du rapport trimestriel des activités de la Commune au Directeur Exécutif

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Acteurs Rôle dans le dispositif de suivi/évaluation Le Directeur - Coordonne l’élaboration du PTA, exécutif - Analyse des différents rapports des chargés de projets, - Feed back envoyé sous forme de commentaires techniques assortis de recommandations au chargé de projet, - Mission trimestrielle de supervision des activités, - Production de rapport de mission avec des recommandations, - Compte rendu au Coordonnateur Régional du CAN, - Gère les relations avec le bailleur.

8- Partenariat pour la mise en œuvre du projet Le schéma ci-après présente le partenariat et le rôle des acteurs

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GAN Figure N°3 : Partenariat et rôles des acteurs 9- Equipe du projet Tableau VIII : Cahier de charge en fonction du profil/poste Profil/poste Effectifs Niveau de Cahier de charge Nombre Temps Payé/ formation d’enfants à d’emploi bénévole suivre (partiel/plein) Directeur 01 BAC + 5 - Analyse des différents - Partiel Payé Exécutif rapports des chargés de projets, - Fait un Feed back sous forme de commentaires techniques assortis de recommandations au chargé de projet, - Fait des missions trimestrielles de supervision des activités, - Produit un rapport de mission avec des recommandations,

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Profil/poste Effectifs Niveau de Cahier de charge Nombre Temps Payé/ formation d’enfants à d’emploi bénévole suivre (partiel/plein) - Faire un compte rendu au Coordonnateur Régional du CAN, - Gère les relations avec le bailleur.

Secrétaire 01 BAC + 3 - Reçoit les rapports venus du - Partiel Payé terrain, SP-CAN, les traite et les classe - Reçoit, enregistre et ventile les courriers et e-mail ; - Classe les courriers « Arrivée » et « Départ » ; - Fait l’archivage électronique et physique des documents et courriers de chaque projet ; - Rédige les comptes rendus et procès-verbaux de réunions ; - Saisit les documents ; - Gère la caisse menue dépense; - Elabore les arrêtés mensuels de caisse; - Gère les stocks des

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Profil/poste Effectifs Niveau de Cahier de charge Nombre Temps Payé/ formation d’enfants à d’emploi bénévole suivre (partiel/plein) fournitures de bureau et équipements ; - Fait le suivi et le classement des fiches temps ; - Fait le suivi de l’entretien des locaux.

Comptable 01 BAC+4 - Prépare les demandes de - Partiel Payé décaissements, - Fait le suivi budgétaire des activités, - Fait la tenue des livres comptables selon les procédures de gestion en conformité avec le manuel de procédure (suivi de la caisse de menues dépenses, contrôle inopiné de la caisse) - Elabore les rapports financiers (mensuels et annuels) - Gère les équipements et matériels acquis sur la subvention, - Fait l’inventaire périodique (semestriel) des équipements,

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Profil/poste Effectifs Niveau de Cahier de charge Nombre Temps Payé/ formation d’enfants à d’emploi bénévole suivre (partiel/plein) - Fait la gestion du personnel (contrats, salaire et prime, congés, etc…), - Fait l’exécution de toute autre activité à la demande du Directeur Exécutif dans le domaine de ses fonctions.

Chargé de 01 BAC+5 - Apprécie le rapport mensuel 7487 par Plein Payé Projet de chaque superviseur, année - Compile les rapports des superviseurs, - Apprécie le niveau d’évolution des activités, - Fait des missions de supervision trimestrielle des activités - Produit un rapport de mission - Produit un rapport trimestriel d’activités ; - Transmet le rapport trimestriel des activités de la Commune au Directeur Exécutif Superviseurs 02 Bac + 5 - Planifie les activités 3744 par Plein Payé mensuelles, superviseur - Supervise les activités des par an Animatrices dans les

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Profil/poste Effectifs Niveau de Cahier de charge Nombre Temps Payé/ formation d’enfants à d’emploi bénévole suivre (partiel/plein) communautés, - Supervise la rédaction des rapports mensuels des animatrices, - Suit l’atteinte des résultats, - Apprécie le rapport mensuel envoyé par les animatrices, - Compile les rapports des animatrices, - Produit et envoie du rapport d’avancement des activités de nutrition. Animateurs 09 Bac + 3 - Planifie les activités 832 enfants Plein Payé mensuelles, par - Anime les séances de suivi animatrice de croissance et d’éducation par an des mères sur l’alimentation, la santé et la nutrition, - Organise les visites à domicile pour les enfants malnutris, - Organise les séances mensuelles de synthèse et d’évaluation des activités des RC et ME, - Produit les rapports circonstanciés, - Produit et envoi le rapport d’avancement des activités

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Profil/poste Effectifs Niveau de Cahier de charge Nombre Temps Payé/ formation d’enfants à d’emploi bénévole suivre (partiel/plein) de nutrition.

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10. Planification des activités

Logique Activités Indicateurs (ces sources de CALENDRIER d’intervention (Proposer/sélectionner indicateurs sont à vérification PERSONNES des activités en lien lier avec les résultats RESPONSA IMPLIQUEE M M M M M M M M M M1 M1 M1 BLES avec les objectifs et les formulés et les S résultats attendus. Elles activités proposées) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 doivent être pertinentes) OS 1 : A.1.1.1.: Réaliser la - Le nombre de Rapport de X Equipe Projet, Améliorer la monographie et la villages monographie Mairie, CA, situation sélection des villages d’intervention du Consultant CV, Chef CPS, nutritionnelle cibles du projet projet identifiés Agents de des enfants de 0 santé, SCDA A.1.1.2 : Sensibiliser les - Nombre de Rapport de X Superviseurs, à 23 mois dans communautés villages sensibilisation Animateurs, les bénéficiaires sur les sensibilisés ; Chefs CPS, communautés élus locaux et modalités de mise en Chargé de Projet point focal œuvre du projet et leurs Mairie, contributions R/SCDA, agents de santé A.1.1.3. : Réaliser des - Nombre Rapport X enquêtes sur la déviance d’enquêtes d’enquête sur la Equipe de Consultant positive (DP) réalisées DP projet

A.1.1.4 : Identifier les - Nombre de relais Rapport X Superviseurs, Relais communautaires communautaires et d’identification animateurs, et les mères éducatrices de mères Liste des relais Chargé de projet Chefs CPS, éducatrices et ME chef village, identifiés agents de santé A.1.1.5 : Organiser une - Nombre de Listes des X X campagne de femmes enceintes enfants, femmes recensement des cibles et allaitantes, enceintes, (enfants, femmes adolescentes, femmes Superviseur, animateurs, enceintes, femmes recensées allaitantes et Chargé de projet RC, mères allaitantes,) et des OCB - Nombre d’enfants OCB recensés éducatrices, sur le projet dans les de 0-5ans recensés par village villages d’intervention - Nombre des OCB recensés

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A.1.1.6 : Organiser des - Nombres de Fiches X X X X X X X X séances mensuelles participantes aux techniques, d’éducation des mères séances d’éducation rapports de sur l’alimentation, la mère, séances, rapport nutrition et la santé - Nombre de femmes d’activités enceintes à jour de mensuelles leur vaccination

- Nombre de femmes enceintes à jour de leur CPN - Nombre de femmes utilisant une méthode de planning familial A.1.1.7. : Organiser des - Nombre d’enfants Fiches X X X X X X X X X séances mensuelles de suivis, techniques de suivi de croissance des - Nombre d’enfants suivi de enfants de 0-23 mois souffrant promotion de d’insuffisance croissance, pondérale (modérée rapport et sévère) d’activités - Nombre d’enfants à mensuelles jour de leur vaccination - Nombre d’enfants dormant sous moustiquaire, - Nombre d’enfants ayant été déclaré à la naissance, - Nombre d’enfants disposant d’un acte de naissance A.1.1.8 : Organiser des - Nombre de Fiches Superviseurs/R séances trimestrielles séances de techniques, elais de démonstration démonstratio rapports de communautaire culinaire n culinaire séances, rapport Animatrices/teurs s, Mères organisées d’activités éducatrices, mères - Nombre de mensuelles d’enfants

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participants X X X Superviseurs, à ces séances Relais communautaire Animatrices /teurs s, mères éducatrices, mères d’enfants A.1.1.9. :Organiser - Nombre d’enfants X X X X chaque trimestre des de 6-59 mois Fiche technique séances de dépistage de dépistés de dépistage la malnutrition aiguë - Nombre d’enfants actif chez les enfants de 06- de 6-59 mois Rapport de 59 mois souffrant de dépistage Animatrices malnutrition aiguë Mères (modérée et d’enfants sévère) Animatrices Mères communautaire éducatrices - Nombre d’enfants RC souffrant de Superviseurs MAM envoyés dans les FARN - Nombre d’enfants souffrant de MAS référés vers les centres de santé A.1.1.10. Echange - Nombre de Rapport de X X formative semestrielle séance séance avec les OCB sur la d’échange Animatrices nutrition communautaire organisé avec Mères les OCB d’enfants - Nombre de Animatrices Mères participant à ces communautaire éducatrices séances RC Superviseurs

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A.1.1.11 : Organiser une - Nombre de Rapport X Animatrices compétition de meilleur compétition d’activité Mères parent engagé dans les organisé d’enfants activités de promotion - Nombre de Animatrices Mères de la nutrition parent communautaire éducatrices RC participant à la Superviseurs compétition A.1.2.1 Mettre à la - Nombre de CSAN Rapport X Animatrices disposition des CSAN équipé en matériel d’activité Mères des matériels de cuisine de cuisine d’enfants Animatrices Mères communautaire éducatrices RC Superviseurs

A.1.2. 2Mettre en place - Nombre de foyers Rapports des X Animatrices des foyers d’Apprentissage et séances de Mères d’Apprentissage et de de Récupération récupération d’enfants Récupération Nutritionnelle Et des registres Animatrices Mères Nutritionnelle installés foyers communautaire éducatrices RC Superviseurs

A.1.2.3. Organiser des - Nombre d’enfants Cahier de suivi X X X Animatrices - séances de récupération malnutris pris en Rapport Mères des enfants souffrant charge dans les d’activités de d’enfants d’insuffisance pondérale foyers l’animatrice Animatrices Mères (modérée et sévère) et - Pourcentage communautaire éducatrices RC de MAM dans les d’enfants guéris Superviseurs FARN dans les foyers A.1.2.4 Référer les - Nombre d’enfants Rapport X X X Animatrices enfants MAS référés d’activité Mères Fiche de d’enfants référence Animatrices Mères communautaire éducatrices RC Superviseurs

A.1.2.5: Assurer le suivi - Nombre d’enfants Rapport X X X X X X X X X Animatrices Animatrices des cas de Malnutrition guéris d’activité Mères communautaire Aiguë Sévères (MAS) - Nombre d’enfants

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référés dans les centres d’abandons Mères de santé éducatrices RC Superviseurs

A.1.3.1 : Mettre en - Nombre de Rapport X Consultant Animatrices place des dispositifs de villages disposant d’activité Mères lavage des mains dans de dispositifs de Superviseurs les villages lavage des mains Chargé de - Nombre de foyers projet de récupération nutritionnelle disposant de dispositif de lavage des mains

OS 2:Renforcer A.2.1.1 Mettre en place - Nombre de GAN Rapport de mise X Animatrices les capacités les groupes d’assistance crées en place Mères des femmes Nutrition (GAN) au d’enfants dans les niveau des villages Animatrices Mères communautés à communautaire éducatrices RC travers des Superviseurs mécanismes communautaire A.2.1.2. Renforcer la - Nombre de RC Rapport de X X X X Animatrices s de capacité des CSAN et et ME formés formation Mères mobilisation GAN sur les thèmes d’enfants sociale autour spécifiques de la Animatrices Mères de la nutrition et nutrition communautaire communautaire éducatrices l’alimentation et RC de la PF avec Superviseurs l’implication de A.2.1.3: Organiser le - Nombre de Rapport X X X X X X X X Animatrices leurs conjoints suivi (par les ME) de ménages suivis d’activités Mères dans le cas l’application des d’enfants échéant enseignements reçus Animatrices Mères lors des séances communautaire éducatrices RC éducatives par les Superviseurs ménages

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A.2.1.4: Appuyer les - Nombre de séance Rapport de X X X GAN à faire le plaidoyer de plaidoyer plaidoyer auprès des élus locaux, les groupements de Animatrices Mères femmes et mères d’enfants d’enfants pour Animatrices Mères l’approvisionnent des communautaire éducatrices FARN en aliments RC locaux à haute valeur Superviseurs nutritive A.2.2.1: Organiser - Rapport trimestriellement des d’activités rencontres d’échanges Rapports de X X X X Animatrices avec les pères sur séances Mères l’espacement des d’enfants naissances et le planning Animatrices Mères communautaire éducatrices familial RC Superviseurs

A.2.2.2: Organiser des X X X X Animatrices séances de Mères sensibilisation des d’enfants jeunes et adolescents sur Animatrices Mères la planification familiale communautaire éducatrices RC en communauté Superviseurs

A.2.3.1: Organiser Nbre de séances Rapport X X X X trimestriellement des d échanges d’activités rencontres d’échanges Rapports de avec les pères sur les séances conjoints conjointement responsables sur les questions de la nutrition, la santé des cibles du projet

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OS 3:Renforcer A.3.1.1 : Former les - Nombre de Rapport de X Consultant Animatrices les capacités femmes ayant des femmes formées formation communautai des femmes enfants de moins de re ayant des 5ans sur la production Animatrices enfants de de farines enrichie et Mères moins de cinq d’aliment de d’enfants ans dans des compléments Mères activités de éducatrices production ou RC de Superviseurs transformation d’aliments A.3.1.2 : Appuyer les - Nombre de Rapport X Animatrices diversifiés et femmes ayant des femmes ayant d’activité Mères riches en enfants de moins de bénéficié d’un d’enfants nutriments 5ans formées et appui Animatrices Mères engagées sur la communautaire éducatrices production de farines RC enrichie et d’aliment de Superviseurs complément A.3.1.3: Sensibiliser - Nombre de Rapport X X X X X X X X X X Animatrices les femmes sur la femmes d’activité Mères conservation et sensibilisées d’enfants l’utilisation de sel iodé Animatrices Mères communautaire éducatrices RC Superviseurs

A.3.1.4: Sensibiliser - Nombre de Rapport X X X X X X X X X X Animatrices les ménages à stocker ménages d’activité Mères une partie de leur sensibilisés d’enfants production pour les Animatrices Mères périodes de soudure ou à communautaire éducatrices RC faire le warrantage Superviseurs

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OS 4: A.4.1.1.Mettre en place - Cadre de Rapport X Chargé de projet Animatrices Renforcer les un Cadre de Concertation d’activité Superviseurs communes à Concertation Communal Communal formé CPS investir dans la (CCC) SCDA nutrition et à Centre de coordonner les santé interventions Mairie liées à la A.4.1.2 Organiser les Nombre de réunions Rapport de X X X X Chargé de projet Animatrices nutrition et à réunions trimestrielles organisés séance Superviseurs l’alimentation du CCC sur la situation CPS d’alimentation, santé et SCDA nutrition de la commune Centre de santé Mairie A.4.1.3 Organiser une Nombre de revue PV de réunion X X Chargé de projet Animatrices revue semestrielle sur Superviseurs l’atteinte des résultats CPS du projet SCDA Centre de santé Mairie A.4.2.1.: Organiser le - Nombre de Rapport de X X X Chargé de projet Animatrices plaidoyer pour la prise réunions séance Superviseurs en compte de la - Existence d’une PDC CPS nutrition dans les ligne budgétaire SCDA planifications locales sur la nutrition Centre de (PDC) et dans les dans le PDC santé budgets communaux Mairie A.4.2.2.: Organiser un - Nombre de site Rapport X X X X Mairie Animatrices plaidoyer à l’endroit de d’animation d’activité Superviseurs la mairie pour construits/réhabilit Chargé de construire/réhabiliter les és projet sites d’animation

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Référence bibliographique  Rapport d’Enquête Démographie et de Santé 2016  RGPH4 (Recensement Général de la Population et de l’Habitat)  Fiche de population AZT/ Projection 2017  Cartographie agricole de la commune d’Allada  Rapport d’études sur Rôles et normes de genre dans la production, la consommation et la santé au Bénin. PMASN/CAN, 2016  Rapport Programmation Communale des Ouvrages d’Approvisionnement en Eau Potable en 2013  Rapport de l’Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire (AGVSA 2014),  Plan de Développement Communal mairie d’Allada 2015  Rapport Enquête MICS 2014

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ANNEXES

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Séance de validation du Sous-Projet d’Allada

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OUTILS DE COLLECTE DES DONNES (outils du CAN)

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