VILDE FRANG violon SOL GABETTA violoncelle BERTRAND CHAMAYOU piano et direction

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE

DIMANCHE 31 MARS 2019 16h © MARCO BORGGREVE marco borggreve marco Fantaisie pour piano en sol mineur opus 77 (10 minutes environ) PHOTOGRAPHY BY: PHOTOGRAPHY

MAURICIO KAGEL Ludwig van, hommage à Beethoven (15 minutes environ)

LUDWIG VAN BEETHOVEN Quintette pour piano et vents en mi bémol majeur, op. 16 1. Grave – Allegro ma non troppo - 2. Andante cantabile 3. Allegro ma non troppo (25 minutes environ)

- Entracte -

LUDWIG VAN BEETHOVEN Triple Concerto pour piano, violon, violoncelle et orchestre en ut majeur, op. 56 1. Allegro - 2. Largo - 3. Rondo alla polacca (40 minutes environ)

VILDE FRANG violon SOL GABETTA violoncelle

HÉLÈNE DEVILLENEUVE hautbois NICOLAS BALDEYROU clarinette JULIEN HARDY basson « Quand les mots manquent, steinway parle ! » ANTOINE DREYFUSS cor JULIEN DABONNEVILLE alto NADINE PIERRE violoncelle YANN DUBOST contrebasse BERTRAND CHAMAYOU CAMILLE BASLE timbales steinway artist ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE JI-YOON PARK violon solo BERTRAND CHAMAYOU piano et direction

Ce concert est diffusé en direct sur et présenté par Benjamin François. Steinway & Sons Paris Ce concert sera également disponible en streaming sur francemusique.fr pendant un mois. 230 bd Saint-Germain · 75007 Paris Tel: 01 45 48 01 44 · steinway.fr

Steinway_Künstlerposter_Bertrand_Chamayou_140x210mm+5_4c.indd 1 14.03.19 09:22 LUDWIG VAN BEETHOVEN 1770-1827 MAURICIO KAGEL 1931-2008 Fantaisie pour piano opus 77 Ludwig van Composée à Vienne en 1809. Dédiée au comte Fanz von Brunsvik. Nomenclature : piano seul. Nomenclature : hautbois, clarinette, basson, cor, piano, timbales, contrebasse, alto, violoncelle.

À quelques mois d’intervalle, Beethoven a composé deux fantaisies aussi En 1969, pour préparer l’anniversaire de la naissance de Beethoven différentes que possible. La première, et la plus connue, pour piano, (1770-1827), Mauricio Kagel délaisse un instant la musique et réalise un orchestre et chœur (opus 80, créée en décembre 1808) offre une pro- film qu’il intitule très sobrementLudwig van, auquel il ajoute le sous-titre gression remarquable du solo au tutti choral, tandis que le propos de la « Hommage à Beethoven ». Ce long métrage, produit par la WDR, traite le seconde (opus 77), confiée au seul clavier, reste longtemps insaisissable : sujet d’une manière caustique, comme on l’imagine. Le Beethoven de Kagel elle fait alterner Adagios méditatifs et Allegros fiévreux – ce qui permet ne ressemble pas à celui qu’aurait pu imaginer Ken Russell ou Syberberg : à l’interprète de faire montre de délicatesse autant que de virtuosité – on visite sa maison, on assiste à des scènes de rue et de gare, on voit les et, commencée en sol mineur, finit ensi majeur, un motif (qui n’est pas os d’une vieille pianiste, on se perd dans un zoo, etc. À cette technique de plus significatifa priori que les précédents) faisant alors l’objet de sept « métacollage » répond une musique arrangée dans l’esprit irrévérencieux variations. que Kagel prétend donner à son film. Et c’est une partie de cette musique Cette Fantaisie, loin de la cohérence de celles de Mozart, se situe dans qui a donné naissance à la pièce de concert elle aussi intitulée Ludwig van. le prolongement des Fantaisies, sonates et rondos (1779-1787) de Carl Cette œuvre un peu particulière est faite des fragments de partition collés Philipp Emmanuel Bach. Musique du ressenti (Empfindsamkeit) plus sur le plancher, les murs, les meubles, etc., d’une pièce de l’appartement de qu’improvisation, car une improvisation s’ancre sur des motifs propices Beethoven, comme l’explique Kagel dans le texte qui suit. aux extrapolations tandis que ceux qui se présentent successivement ici semblent surtout propres à être rejetés, foudroyés par d’implacables gammes descendantes. Leur récurrence et leur violence font de ces gammes l’élément le plus saillant de l’œuvre. Sont-elles à l’image de l’inspiration qui tombe du ciel (parfois bonne et plus souvent mauvaise) Instructions de Kagel pour l’interprétation de sa partition Ludwig van : La présente partition est composée de gros-plans d’objets ayant été complètement ou du trait de plume impitoyable qui raye une page dont l’encre n’est recouverts de textes musicaux de Ludwig van Beethoven. Quatre vues du lieu dans pas encore sèche ? lequel étaient déposés ces objets, qui dans mon filmLudwig van (WDR/Télévision, Ou les deux ? Ce trait rageur reviendra à l’extrême fin, mais privé de son Cologne, 1969) représentaient la chambre de musique 4 pouvoir, muselé. Il y a donc bien là une progression, mais d’atermoie- d’un imaginaire Musée-Beethoven. Le point de départ de cette matérialisation du 5 ments en atermoiements. collage musical fut une séquence dans laquelle la caméra – prenant la place des yeux du spectateur Beethoven lui-même – explorait les lieux à un rythme extrême- Gérard Condé ment lent. Le montage de ce fragment du film fut projeté à une formation de chambre de 16 musiciens, dont la tâche consistait à interpréter le texte musical « cinétique ». La suite des pages est ad libitum. Chaque page peut être considérée comme une pièce de musique complète ou comme partie d’un déroulement plus important. Les interprètes peuvent jouer tous la même page ou des pages différentes simulta- nément. Chacun des quatre bords d’un feuillet peut servir de bord inférieur. Le matériel musical noté sur une page peut n’être joué que partiellement. Chaque système peut être répété à volonté. (…) « LE COLLAGE ET LE CULTE » Pouvons-nous, face au culte voué à Beethoven durant les derniers cent trente ans, Entretiens avec Maurizio Kagel percevoir la musique de Beethoven encore comme de la musique ? Un concert Beethoven n’est-il pas devenu un rituel ? « Ludwig van » est à vrai dire un grand collage… Les concerts traditionnels sont plus un ersatz de rituel que le rituel lui-même. Oui et non. Il serait plus juste ici de parler de « métacollage » étant Toutefois, dans le cas de Beethoven, l’ennoblissement moralisateur rend cela donné que la musique de chambre beethovénienne a été la seule source insupportable. La devise : « Il a souffert pour nous, nous sommes en dette sonore. Des éléments étrangers ont été introduits au début et à la fin. avec son œuvre » évoque forcément des idées néothéologiques. L’héritage Mon intention était ainsi éviter d’éparpiller des citations dans un langage que Beethoven nous a légué, c’est l’armement moral. musical « contemporain ». J’avais en vue un élargissement énergique de la technique du collage. Que peut-on faire pour se débarrasser de cette image ? Occuper notre penchant à l’agression. La manière la plus efficace de Vous parlez de collage musical, vous voulez peut-être dire contexte musical ? combattre le XIXe siècle au XXe siècle, c’est encore d’éclairer les esprits dès Oui, les deux. Quand un compositeur utilise un matériau déjà exis- l’école. Toutefois, il faudrait d’abord que les institutions soient éclairées. Mais tant, des signaux qui peuvent être interprétés de manière différente les auditeurs plus âgés restent dans l’incertain. Pour nous, adultes, j’ai une s’allument tout à coup : hommage sincère ou ironie ? Distanciation de autre solution. On ne jouera plus Beethoven pendant un certain temps afin l’œuvre étrangère ou de la propre œuvre ? Banalisation du banal ou de permettre aux nerfs auditifs qui réagissent à sa musique de récupérer. bien insipide langage figuré ? L’auditeur d’une composition où des Cette solution peut peut-être se heurter à des difficultés semblables à celles citations musicales apparaissent sporadiquement est fréquemment réduit du planning familial aux Indes, mais le résultat en vaudrait la peine. Si en à un rôle qui rappelle celui de l’homme qui observe de sa fenêtre : plus on cessait de raconter des histoires apocryphes, il y aurait une chance des gens passent près de lui, il reste constamment à la même place ; que les auditeurs plus jeunes n’en soient pas infectés. lui arrive-t-il de connaître un passant, il fait poliment un signe de tête. C’est le contraire de ceci que j’avais en vue ; il s’agissait pour moi, en Vous croyez donc que l’effet d’usure se fait déjà tellement sentir chez Beethoven procédant à un minutieux croisement de pièces plus ou moins connues qu’il faudrait classer le compositeur, pendant les prochaines années, parmi les et sans adjonction de substance étrangère, de coller un montage aussi monuments historiques ? homogène que possible ; l’attention de l’auditeur devrait pouvoir se Oui, je trouve que nous sommes tenus de veiller à ce que les auditeurs ne se concentrer sur la substance musicale du contexte sans être détournée par déforment pas davantage. (…) une reconnaissance anecdotique. Ainsi, vous n’admettez pas le beau son rond auquel aspirent bien des chefs d’orchestre ? Votre travail était donc purement syntaxique. Vouliez-vous transformer vos Non. L’idéal serait d’interpréter Beethoven comme il entendait, c’est-à-dire 6 7 propres rapports avec la musique de Beethoven sans pour autant détruire mal. C’est ce que j’ai essayé de composer dans mon filmLudwig van. L’idée sa propriété ? de base était de réorchestrer sa musique de sorte que certaines régions so- Une conséquence définitive du principe du collage serait en fin de nores et certaines fréquences qu’un sourd perçoit à peine ou encore de ma- compte l’abolition de la propriété intellectuelle. Mais cette abolition n’est nière déformée soient conséquemment traitées. Les déformations de timbres pas synonyme de destruction. La vitalité immanente de la technique du nous ont permis encore une fois de constater clairement, lors des enregistre- collage repose peut-être sur la frontière fluide entre le passé et le présent, ments, à quel point il s’agit là d’une musique véritablement grandiose. (…) entre l’ici et l’ailleurs, entre la conscience privée et la conscience pu- blique : la possibilité d’une continuité sans contrainte est offerte. (…) Propos recueillis par Felix Schmidt Propos recueillis par Karl Faust (On trouvera l’intégralité de ce texte et de ces entretiens sur le site livrets.blogspot.com/2013/07/intervioues-de-mauricio-kagel-sur.html) LUDWIG VAN BEETHOVEN Triple Concerto pour piano, violon, violoncelle Quintette pour piano et vents et orchestre Composé en 1796. Créé le 6 avril 1797 à à l'initiative du violoniste Schuppanzigh, avec le compositeur Composé en 1803-1804. Créé à titre privé au printemps 1804 dans la salle de musique du palais Lobkowitz au piano. Dédié au prince Joseph Johann Nepomuk von Schwarzenberg. Nomenclature : piano, hautbois, à Vienne par le compositeur au piano, Anton Wranitzky au violon et Antonín Kraft au violoncelle. Dédié au clarinette, basson, cor. prince Joseph Franz von Lobkowitz. Nomenclature : violon, violoncelle et piano solos ; 1 flûte, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons ; 2 cors, 2 trompettes ; timbales ; les cordes.

Le Quintette op. 16 de Beethoven s’inscrit dans une double filiation. Celle du genre, d’abord, puisqu’il reprend l’instrumentation du Quintette Le Triple concerto pour piano, violon, violoncelle et orchestre de Beethoven K 452 de Mozart ; celle du lieu, ensuite, puisque l’œuvre fut créée à est contemporain de la Troisième Symphonie. Achevé en 1804, créé chez Vienne dans le salon du prince Schwarzenberg, où eut lieu notamment la le prince Lobkowitz, il ne fut cependant joué en public que trois ans plus première audition des deux oratorios de Haydn (La Création et Les Sai- tard, à Vienne, et ne partage pas le caractère héroïque de la symphonie. sons). Le prince entretenait en effet son propre orchestre et fit partie de Sa physionomie même le situe au carrefour de plusieurs genres. Concerto cette cohorte de mécènes issus de la noblesse qui permirent à Beethoven pour soliste (en l’occurrence pour trois solistes), il renoue avec la pratique du de composer jusqu’à la fin de sa vie dans une relative liberté. concerto grosso qui faisait dialoguer un petit nombre d’instruments avec la La partie de piano y est relativement développée, de sorte que le compo- masse du grand orchestre. On peut aussi le considérer comme une sympho- siteur put briller lors de la première audition de l’œuvre ; mais lors d’une nie concertante, chacun des solistes dialoguant avec l’orchestre et celui-ci exécution ultérieure, en 1816, il s’emporta contre Czerny qui s’était au- leur donnant la réplique sans jamais s’opposer directement à eux. torisé un certain nombre de modifications afin de se mettre lui-même en De cette ambiguïté, Beethoven n’a pas sorti un théâtre de conflits mais une valeur : « Vous devez pardonner cela à un auteur qui aurait mieux aimé partition plutôt aimable, une tentative d’élargir la musique de chambre et entendre son œuvre exactement comme elle a été écrite, quelle que soit d’en effacer les tourments intimes. Ce Triple concerto n’a certes rien d’une par ailleurs la beauté (de votre) jeu », écrivit-il à l’occasion d’une lettre musique de salon, mais il a quelque chose de souriant qu’on n’imaginerait qu’il envoya quelques jours plus tard afin de justifier son courroux. pas a priori chez le Beethoven de cette époque. Le quintette commence par un Grave majestueux mais sans drame, Le premier mouvement est un Allegro de forme sonate assez classique, dans auquel succède un premier Allegro plein d’allant. L’Andante qui suit est lequel le violon et le piano l’emportent volontiers, ce qui permet à Beetho- noté cantabile, mais il prend une couleur très particulière à partir de ven de mettre à l’honneur le violoncelle dans le Largo central et de lui faire l’entrée du cor, vers le milieu du mouvement : difficile de ne pas songer à enchaîner ce mouvement avec un finale en forme de rondo, qui s’épanouit toutes les évocations de la nuit, mélancolique ou joyeuse, dictées par cet sous les vifs martèlements d’une polonaise. 8 9 instrument. Le rondo final est enjoué, peut-être plus mozartien d’esprit que le mouvement initial, dont les proportions sont déjà celles d’un Beethoven C. W. désireux de porter les cadres à un haut degré de tension.

Christian Wasselin CES ANNÉES-LÀ : POUR EN SAVOIR PLUS :

1796 : Missa in tempore belli de et de Gogol. Bataille de Wagram - Mauricio Kagel, Tam-tam, 1975 ; Haydn. Naissance de Berwald. De remportée par Napoléon. version française : Christian Bour- l’influence des passions sur le bon- gois, 1983. Des monologues et des heur des individus de Madame de 1969 : Perec, La Disparition. Jean- dialogues. Staël, Le Moine de Lewis, Les An- Edern Hallier lance L’Idiot interna- - Björn Heile, The Music of Mauricio nées d’apprentissage de Wilhelm tional. Au cinéma : Easy Rider de Kagel, Ashgate, Burlington, 2006. Meister de Goethe. Publication Denis Hopper, Macadam Cowboy - Barry Cooper (dir.), Dictionnaire posthume de Jacques le fataliste et de John Schlesinger, Satyricon de Beethoven, Lattès, 1991. Ludwig de La Religieuse de Diderot. Mort Fellini, Ma nuit chez Maud selon Beethoven. du poète écossais Robert Burns. de Rohmer. Démission du général - Maynard Solomon : Beethoven, Début de la campagne d’Italie de de Gaulle, élection de Georges Fayard, 2003. Ou comment débus- Bonaparte. Pompidou à la présidence de la quer les fausses légendes et tenter République française. Armstrong de percer les vrais mystères. 1797 : naissance de Schubert et de et Aldrin marchent sur la lune. - André Boucourechliev, Beethoven, Donizetti. Médée de Cherubini. La Seuil, coll. « Solfèges », 1963, rééd. Nouvelle Justine ou les malheurs de 1970 : Création de Tout un monde 1994. Un compositeur initie le lecteur la vertu de Sade, Hyperion de Höl- lointain… de Dutilleux, qui com- à l’œuvre d’un autre compositeur. derlin, Métaphysique des mœurs pose Quatre figures de résonance - Éric Rohmer, De Mozart en Beetho- de Kant. Naissance de Vigny et de pour deux pianos et Deux préludes ven, Actes sud, 1996. Un regard sur Mary Shelley. pour piano. Naissance de Guil- le sourd. laume Connesson. Publication du - Christian Wasselin : Beethoven, Les 1803 : naissance de Berlioz et dernier album des Beatles, Let it be. plus beaux manuscrits, La Martinière, de Prosper Mérimée. Mort de Giono, L’Iris de Suse. Au cinéma : 2009. La parole et l’outil. Süssmayer, élève de Mozart. Mort L’Enfant sauvage et Domicile conju- de Choderlos de Laclos. Bonaparte gal de Truffaut, The Music Lovers sites internet : exile Madame de Staël. Vente de de Ken Russell. Mort du général - www.beethoven-france.org : site la Louisiane aux États-Unis. de Gaulle. de l’association Beethoven France et 10 Francophonie, qui publie par ailleurs 11 1804 : Beethoven écrit sa Sonate une revue ; pour piano « Appassionata ». Guil- - www.beethoven-haus-bonne.de laume Tell de Schiller. Naissance (en allemand) : le site de la maison de George Sand. Couronnement de Beethoven à Bonn ; de Napoléon 1er. Promulgation du - www.sysu.edu/depts/beethoven Code civil. Ouverture du cimetière (en anglais) : rigoureux, sérieux, peu du Père-Lachaise. enclin à se satisfaire du seul mythe Beethoven. 1809 : Beethoven écrit sa Sonate pour piano « Pathétique ». Mort de Joseph Haydn. Naissance de Mendelssohn. Les Affinités électives de Goethe. Naissance d’Edgar Poe gravé les concertos de Tchaïkovski En 2017-2018, elle est artiste en Gery Moutier, François-Frédéric de Nielsen et de Bartok ainsi que résidence de l’Auditorium-Orchestre Guy, Myung-Whun Chung, Maga- Vilde Frang l'Octuor d'Enesco.. Son violon est national de Lyon. Elle a reçu le Prix li Mosnier, Julien Hardy, Nicolas un Jean-Baptiste Vuillaume de 1864. Herbert von Karajan au Festival de Baldeyrou, Antoine Dreyfuss, le VIOLON Elle s'est produite le 22 septembre Pâques de Salzbourg 2018, où elle Quatuor Sine Nomine, le Trio Eu- 2017 avec l'Orchestre Philharmo- s’est produite avec la Staatskapelle terpe et le Trio Wanderer... Elle joue Née en Norvège en 1986, Vilde nique de Radio France. de Dresde et Christian Thielemann, depuis 1991 dans le cadre de l’En- Frang a étudié à l’Institut de mu- et dans le cadre de concerts de semble Court-Circuit fondé par Phi- sique Barratt Due Music d’Oslo musique de chambre. Elle a ou- lippe Hurel et Pierre André Valade ainsi qu’avec Kolja Blacher à la Mu- vert l’édition 2018 du Festival du et y crée des œuvres de Martin Ma- sikhochschule à Hambourg et Ana Sol Gabetta Schleswig Holstein avec le NDR talon (Trame), Marc André Dalbavie Chumachenco à la Kronberg Aca- Elbphilharmonie Orchester et Chris- (Interlude), Gérard Grisey, Michael demy. Engagée à l’âge de douze VIOLONCELLE toph Eschenbach. Le 6 avril 2018, Jarrel, Asbjoern Schaatun, Alexan- ans par Mariss Janssons pour jouer Née en Argentine, Sol Gabetta l’Orchestre Philharmonique de Ra- dros Markeas, Ivan Fedele, Frédéric avec l’Orchestre philharmonique étudie au Conservatoire de Buenos dio France l’a invitée à interpréter Durieux, Hugues Dufour. Elle a en- d’Oslo, elle a été lauréate en 2012 Aires, à l’École supérieure de mu- le Premier Concerto pour violon- registré des œuvres de Carter, Bee- du Prix Jeunes Artistes du Crédit sique Reine-Sophie de Madrid, puis celle de Martinu. Sol Gabetta joue thoven, Boccherini, Henri Brod, etc. suisse, et s’est produite aux côtés à la Hochschule de Berlin. Elle est un violoncelle fabriqué par Matteo Son dernier disque, « Musique fran- de l’Orchestre philharmonique de lauréate en 2004 du Crédit suisse Goffriller en 1730 à Venise, prêté çaise pour hautbois et piano » avec Vienne dirigé par Bernard Haitink « Young Artist Award ». Son concert par Balthazar Soulier. Rikako Murata, est sorti en 2016. dans le cadre du Festival de musique avec l’Orchestre philharmonique de Hélène Devilleneuve est professeur d’été cette même année. Elle se pro- Vienne et Valery Gergiev à Lucerne au Conservatoire de Saint-Maur duit avec les meilleurs orchestres marque le début de sa carrière in- pour le Pôle Sup’93, et au CNSMD dans le cadre des festivals les plus ternationale. Elle enseigne depuis Hélène Devilleneuve de Paris. Elle est par ailleurs invitée prestigieux, et donne également 2005 à la Musikhochschule de Bâle chaque année à l’Académie d’été des récitals avec son partenaire HAUTBOIS et fonde l’année suivante, toujours Musicalp de Tignes. Michail Lifits au Concertgebouw en Suisse, le Festival Solsberg. Elle Hélène Devilleneuve a étudié avec d’Amsterdam, au Musikverein de enregistre en 2012 le disque Maurice Bourgue et David Walter Vienne, à la Philharmonie de Berlin, Duo avec Hélène Grimaud et le Concer- au CNSMD de Paris, où elle ob- 12 au Royal Albert Hall de Londres, à Nicolas Baldeyrou 13 to pour violoncelle n° 1 de Chosta- tient les Premiers Prix de hautbois la Tonhalle de Zurich, au Carnegie CLARINETTE kovitch avec l’Orchestre philharmo- et musique de chambre. Elle est lau- Hall de New York, etc. Elle se pro- nique de Munich et Lorin Maazel. réate du Concours international de duit avec l’Orchestre du Concertge- À l’issue de ses études, Nicolas Plus récemment, elle a enregistré Tokyo en 1994 et nommée l’année bouw d’Amsterdam, le Los Angeles Baldeyrou remporte trois concours sur le vif les concertos d’Elgar et suivante Premier hautbois solo de Philharmonic, le Pittsburgh Sympho- de premier plan : le Concours Martinu avec les Berliner Philhar- l’Orcheste Philharmonique de Radio ny, le City of Birmingham Symphony de l’ARD (Munich) en 1998, le moniker, Simon Rattle et Krzysztof France. Elle a interprété en soliste les et le NDR Elbphilharmonie Orches- Concours international Ciudad de Urbanski. En 2015-2016, elle est concertos de Martinu, Ligeti ( ter, l’Orchestre royal philharmo- Double Dos Hermanas (Espagne) en 1999 en résidence à la Philharmonie de avec flûte), Mozart, Mes- nique de Stockholm Philharmonic, concerto et la ICA Young Artist Competition Dresde et au Palais des beaux-arts siaen ( ), Haydn, le Konzerthaus Orchester Berlin, le Concert à quatre (États-Unis) en 2001. Il est lauréat de Bruxelles, et effectue une tournée Richard Strauss, Kalliwoda, Vivaldi, Philharmonia Orchestra, etc. Vilde des concours internationaux Carl européenne avec l’Orchestre royal etc. Chambriste, elle joue réguliè- Frang enregistre en exclusivité pour Nielsen (Odense) et des Jeunesses du Concertgebouw d’Amsterdam. rement avec Jean-Guihen Queyras, Warner Classics. Elle a notamment musicales (Bucarest), de la Fondation Natexis, du Bunkamura Orchard Hall Prix Pierre Salvi et enfin le Premier (cor et musique de chambre). La et jouant dans le monde entier (au Award, ainsi que du programme Ri- Prix du CNSMD de Paris dans la même année, il accède au poste Théâtre des Champs-Élysées à Paris, sing Star en 2004. Il se consacre à classe de Gilbert Audin. En 2001, de 1er cor solo de l’Orchestre Phil- à l’Auditorium de la Cité Interdite à une triple carrière de soliste, de pro- il a étudié à la Musikhochschule harmonique de Radio France. Il se Pékin, etc.) l’intégralité des Années fesseur et de musicien d’orchestre au de Bâle auprès de Sergio Azzolini produit également en soliste avec de pèlerinage. Il faisait cette même sein de l’Orchestre Philharmonique tout en poursuivant un cycle de per- différentes formations françaises et année ses débuts au Festival de Lu- de Radio France dont il est nommé fectionnement à Paris. Membre de en tant que chambriste. À ce titre, cerne ainsi qu’au Mostly Mozart première clarinette solo en 2011. Il l’ensemble Les Dissonances fondé il est membre du quintette de cuivre Festival du Lincoln Center de New se produit en tant que soliste avec par David Grimal, il est aussi l’invité Turbulences ainsi que de l’Ensemble York. En 2012, il part notamment en l’Orchestre de la radio bavaroise, la régulier de l’Orchestre de chambre à vent Paris-Bastille. Il est titulaire du tournée en Amérique du sud avec Philharmonie tchèque, les Orchestres Gustav Mahler et de l’Orchestre certificat d’aptitude aux fonctions l’Orchestre national du Capitole de philharmoniques de Tokyo, Prague du Festival de Budapest. Il parti- de professeur de cor et enseigne au Toulouse dirigé par Tugan Sokhiev. et Saint-Pétersbourg, l’Orchestre cipe à des festivals de musique de conservatoire du XVIe arrondisse- En résidence au Festival de Radio symphonique de Sofia, l’Orchestre chambre (Verbier, Lockenhaus, l’Em- ment de Paris. France et Montpellier en 2013, il philharmonique George Enescu, péri…) et se produit au Concertge- signe l’année suivante un contrat l’Orchestre national d’Île-de-France, bouw d’Amsterdam, au Rudolfinum d’exclusivité avec le label Erato dont etc. à travers le monde. Il joue avec de Prague, au Teatro Colon de Bue- Bertrand Chamayou le premier fruit est un disque Schu- des musiciens tels que Bertrand Cha- nos Aires, en compagnie de Paul bert. Suit, en 2016, une intégrale mayou, Svetlin Roussev, Antoine Meyer, Emmanuel Pahud, Éric Le PIANO Ravel que Bertrand Chamayou pro- Tamestit, Marc Coppey, François Sage, Bertrand Chamayou, Alexei pose sur scène à travers le monde. Salque, Henri Demarquette, Alexis Ogrintchouk, Nicolas Baldey- Né à Toulouse, Bertrand Chamayou Le 3 février 2018, il a interprété le Descharmes, Nora Cismondi, Alexeï rou, Daishin Kashimoto…. En 2007 a étudié avec Jean-François Heisser Cinquième Concerto de Beethoven Ogrintchouk, David Walter, David il est reçu premier basson solo à au CNSMD de Paris. Dans le même en compagnie de l’Orchestre Phil- Guerrier, Julien Hardy, le Quintette l’Orchestre Philarmonique de Ra- temps, il a travaillé assidûment aux harmonique de Radio France dirigé Moraguès, les Quatuors Ébène, Mo- dio France et l’année suivante est côtés de Maria Curcio à Londres, par Mikko Franck. digliani, Psophos, Ysaÿe, Aviv, Car- lauréat du concours de l’ARD de et a reçu les conseils d’un grand mina, Minguet, Talich, Vogler… Munich. Julien Hardy enseigne le nombre de maîtres, dont Murray basson depuis 2005 au CNSMD Perahia. Prix Long-Thibaud 2001, il Julien Dabonneville de Lyon et est ambassadeur Buffet a à son actif des réalisations ambi- 14 ALTO 15 Crampon. tieuses comme les Vingt Regards sur Julien Hardy l’Enfant Jésus de Messiaen, à l’occa- BASSON sion du centenaire du compositeur, ou les Douze Études d’exécution Né en 1980, Julien Dabonneville Julien Hardy commence le basson Antoine Dreyfuss transcendante de Liszt. La musique commence l’alto à six ans et obtient le Premier Prix d’alto en 1998 dans à Reims à l’âge de huit ans avec COR de chambre et la création occupent Jean-Francois Angelloz. À dix-neuf une part importante de son activité. la classe de Valérie et Jean-Paul ans, il remporte le Deuxième Prix Antoine Dreyfuss est né en 1977. Il a travaillé avec et Girbal au CNR d’Amiens. La même du Concours international de Tou- Après des études au CNR de Li- György Kurtag, a été invité dans le année, il intègre le CNR de Bou- lon puis devient soliste à l’Orchestre moges et un Prix d’honneur du cadre du festival Présences à don- logne-Billancourt dans la classe de national de France. Il remporte Royaume de la musique (1993), ner les concertos de Thomas Adès Michel Michalakakos et l’Orchestre successivement le Premier Prix au il entre au CNSMD de Paris, où il et d’Esa-Pekka Salonen. En 2011, français des jeunes (dirigé par Jesus Concours international Fernand obtient en 1998 deux Premiers Prix Bertrand Chamayou célébrait le Lopez-Cobos et Emmanuel Krivine) Gillet/Hugo Fox à Buenos Aires, le bicentenaire de Liszt en enregistrant pour cinq sessions (1999, 2000, 2001, ainsi que 2002 et 2003 en CNSMD de Paris. Elle obtient en Journée de Nantes, à l’abbaye de réat du concours Valentino Bucchi tant qu’alto solo). Il remporte un Pre- 1984 son Premier Prix de violon- Fontevraud, aux Flâneries de Reims, (2008) et de la Fondation Cziffra. Il mier Prix d’alto en 2000 et l’année celle dans la classe de Philippe Mul- à la Biennale d’Amsterdam, au intègre à dix-neuf ans l’Orchestre de suivante un Premier Prix de musique ler, son Premier Prix de musique de Grand Théâtre d’Aix-en-Provence, Paris, avant de devenir contrebasse de chambre. En 2001, il est admis chambre dans la classe de Jean Hu- de participer à l’album « Médita- solo de l’Orchestre Philharmonique au CNSMD de Paris dans la classe beau, et reçoit les conseils de Roland tions » paru chez Mirare et à une de Radio France en 2011. Cham- de Pierre-Henri Xuereb ; il y obtient Pidoux, , Arto Noras, tournée en République populaire de briste, il partage la scène avec le Premier Prix d’alto en 2005, Franz Helmerson, Miklos Perenyi, Chine. Professeur de violoncelle au Paul Badura-Skoda, Frank Braley, et le Premier Prix de musique de Janos Starker, Menahem Pressler, CRR de Saint-Maur des Fossés de Bertrand Chamayou, Christophe chambre au sein de l’ensemble Ca- notamment au sein des cycles de 2000 à 2010, Nadine Pierre par- Coin, Augustin Dumay, Adam La- priccioso en 2006. Julien Dabonne- perfectionnement de violoncelle et ticipe aux projets pédagogiques loum, Jean Rondeau, le Quintette ville a joué dans divers pays (Ma- de musique de chambre du CNS- de l’Orchestre Philharmonique de Moraguès, le Trio Les Esprits… Il roc, Liban, Canada, Allemagne, MD de Paris et à la Banff School of Radio France et particulièrement à est associé au Festival de Pâques Pays-Bas, Italie, Belgique…), dans Fine Arts au Canada. De retour en l’organisation de l’Académie desti- de Deauville et régulièrement invité des salles prestigieuses avec les for- France, elle fonde avec Claire Dé- née à promouvoir l’insertion profes- par de nombreux festivals. Musicien mations françaises les plus réputées. sert, Philippe Aïche et Nicolas Bône sionnelle des jeunes instrumentistes complet, il aborde le répertoire clas- Il pratique la musique de chambre le Quatuor avec piano Kandinsky, du CNSMD de Paris. Elle est actuel- sique avec l’ensemble Pygmalion et avec des artistes tels que Jean-Ber- lauréat des concours internationaux lement professeur de violoncelle au le Cercle de l’harmonie. Avec Yor- nard Pommier, Pierre-Henri Xue- de Florence et Melbourne. Au sein CRR de Rueil-Malmaison et profes- rick et Daniel Troman (violon et ac- reb, Éric Le Sage, Gabor Takacs, de cette formation, elle se produit seur de didactique du violoncelle au cordéon), il fonde le Trio Les Troma- Garth Knox, Henri Demarquette, pendant une quinzaine d’années en sein du département de pédagogie no, qui enregistre en 2015 l’album etc. Un ensemble en particulier a France et à l’étranger, et participe du CNSMD de Paris. « Gran Bazar » (NoMadMusic). Il marqué son parcours musical : l’en- à l’enregistrement d’albums (qua- forme également un duo original semble Capriccioso, Premier Prix du tuors de Brahms, Chausson, Lekeu, avec la violoncelliste Delphine Bi- Concours international de musique Castillon, Saint-Saëns, Maratka). Yann Dubost ron. Il est soliste de l’ensemble L’Iti- contemporaine de Cracovie. Julien Parallèlement, elle occupe un poste CONTREBASSE néraire avec lequel il travaille avec Dabonneville est membre de l’Or- de soliste à l’Orchestre National de Kurtag, Dutilleux, Jolas, Levinas, chestre Philharmonique de Radio France, puis devient en 1993 violon- Né à Lyon, Yann Dubost aborde la Bedrossian, Dalbavie, Adamek, France depuis 2014. Il est égale- celle solo de l’Orchestre Philharmo- Chauris, etc. Avec orchestre, il s’est 16 musique par le violon avant de dé- 17 ment reconnu comme un improvisa- nique de Radio France. Elle répond couvrir la contrebasse à douze ans. produit en soliste avec le Bedford teur ouvert à toutes les musiques. aux invitations de l’Orchestre de Formé au Conservatoire de Gre- Sinfonia, l’Haverhill Sinfonia, le chambre d’Europe, de l’Orchestre noble (avec Philippe Guingouain), Münchener Kammerorchester… Sa de chambre d’Auvergne, de l’Or- il poursuit ses études au CNSMD discographie comprend des pièces Nadine Pierre chestre radio-symphonique de Ber- de Lyon dans la classe de Bernard pour contrebasse solo de Richard lin, de l’Orchestre de Cadaques… Cazauran, et se perfectionne au- Wilson, Teresa Procaccini, Carlos VIOLONCELLE Nadine Pierre fait partie du Trio près de Seiji Ozawa dans le cadre Roqué Alsina, mais aussi Lucien Du- avec piano George Sand en com- de l’International Music Academy rosoir avec le Quatuor Diotima, An- Nadine Pierre commence le violon- pagnie de Virginie Buscail (violon) Switzerland. Il obtient les Premiers dré Caplet avec le Quatuor Ardeo, celle avec Martine Bailly et effectue et d’Anne-Lise Gastaldi (piano). Prix des concours internationaux de Debussy avec le Quatuor Debussy, sa formation musicale au CNR de L’ensemble des Violoncelles fran- Wattrelos (1999), Haverhill (2004) Félicien David en quintette avec Boulogne-Billancourt auprès de Jean çais, lui permet de se produire au et de l’International Society of Bas- Christophe Coin, sans oublier le Brizard et Michel Strauss, puis au Festival d’Auvers-sur-Oise, à La Folle sist (2005), et est également lau- Sextuor de Mendelssohn. Yann Du- bost joue une contrebasse de Giu- France Musique en direct seppe Zanotti de 1733. Il enseigne au CRR de Paris et au Pôle supérieur de l’Auditorium de Radio France Paris Boulogne-Billancourt. Camille Baslé TIMBALES

Camille Baslé est originaire de Rouen. Familiarisé dès l’âge de cinq ans avec les percussions tradition- nelles, il entre au conservatoire de sa ville natale à l’âge de sept ans. Il intègre en 1988 la classe de Mi- chel Cerutti, puis celle de Frédéric Macarez au Conservatoire national de région de Paris où il obtient un premier prix en 1996, ainsi qu’un Tous les jeudis prix de perfectionnement en 1998. et vendredis à 20h Il est membre fondateur du Quartet Ku (quatuor de percussions), lauréat avec Benjamin François du concours Musiques d’ensembles

en 1997. En 1999, il intègre l’Or- chestre Colonne. Il est depuis 2007 membre de l’orchestre Les Siècles dirigé par François-Xavier Roth. En 2013, il rejoint l’Orchestre de Paris 18 en qualité de timbalier solo. 19

Vous allez 91.7 la do ré ! 7 webradios sur francemusique.fr © Christophe Abramowitz / Radio France Radio / Abramowitz © Christophe +

FMBenjamFrancois148X210.indd 1 10/07/2017 14:36 VIOLONCELLES TUBA ORCHESTRE Éric Levionnois, premier solo Victor Letter Nadine Pierre, premier solo par ailleurs régulièrement en tournée PHILHARMONIQUE Pauline Bartissol, deuxième solo TIMBALES DE RADIO FRANCE Jérôme Pinget, deuxième solo Jean-Claude Gengembre en France et dans les grandes salles Anita Barbereau-Pudleitner, troisième solo Orchestre Philharmonique MIKKO FRANCK Jean-Claude Auclin PERCUSSIONS internationales (Philharmonie de Ber- Catherine de Vençay Renaud Muzzolini, premier solo lin, Konzerthaus de Vienne, Elbphil- DIRECTEUR MUSICAL Marion Gailland Francis Petit, premier solo de Radio France Renaud Guieu Gabriel Benlolo harmonie, NCPA de Pékin, Suntory JEAN-MARC BADOR Karine Jean-Baptiste Benoît Gaudelette MIKKO FRANCK, DIRECTEUR MUSICAL Jérémie Maillard Nicolas Lamothe Hall…). Mikko Franck et le « Philhar » DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL Clémentine Meyer poursuivent une politique discogra- Nicolas Saint-Yves HARPES Depuis sa création par la radiodiffu- Nicolas Tulliez phique et audiovisuelle ambitieuse et VIOLONS SOLOS CONTREBASSES sion française en 1937, l’Orchestre Hélène Collerette, premier solo Christophe Dinaut, premier solo CLAVIERS proposent leurs concerts en diffusion Ji Yoon Park, premier solo Yann Dubost, premier solo Catherine Cournot Philharmonique de Radio France Lorraine Campet, deuxième solo vidéo sur l’espace « Concerts » du site VIOLONS Edouard Macarez, troisième solo s’affirme comme une formation singu- Virginie Buscail, deuxième solo Daniel Bonne francemusique.fr, et ARTE Concert. RESPONSABLE DE LA COORDINATION Nathan Mierdl, deuxième solo Wei-Yu Chang lière dans le paysage symphonique ARTISTIQUE Conscient du rôle social et culturel Marie-Laurence Camilleri, troisième solo Etienne Durantel européen par l’éclectisme de son ré- Mihaï Ritter, troisième solo Lucas Henri Céleste Simonet de l’orchestre, le « Philhar » réinvente Cécile Agator, premier chef d’attaque pertoire, l’importance qu’il accorde Boris Trouchaud RESPONSABLE DE PRODUCTION RÉGIE chaque saison ses projets en direc- Pascal Oddon, premier chef d’attaque PRINCIPALE à la création, la forme originale de Juan-Firmin Ciriaco, deuxième chef d’attaque FLÛTES Patrice Jean-Noël tion des nouveaux publics avec no- Emmanuel André Magali Mosnier, première flûte solo ses concerts, les artistes qu’il convie Joseph André Thomas Prévost, première flûte solo CHARGÉES DE PRODUCTION RÉGIE tamment des dispositifs de création Cyril Baleton Michel Rousseau, deuxième flûte PRINCIPALE et son projet éducatif et citoyen. Cet Emmanuelle Blanche-Lormand Nels Lindeblad, piccolo Chloé Van Hoorde en milieu scolaire, des ateliers, des Martin Blondeau Anne-Sophie Neves, piccolo Emilia Vergara Echeverri « esprit Philhar » trouve en Mikko Floriane Bonanni formes nouvelles de concerts, des in- RÉGISSEURS Florence Bouanchaud HAUTBOIS Franck – son directeur musical depuis Philippe Le Bour Florent Brannens terventions à l’hôpital, des concerts Hélène Devilleneuve, premier hautbois solo Adrien Hippolyte 2015 – un porte-drapeau à la hau- Guy Comentale Olivier Doise, premier hautbois solo participatifs... Avec Jean-François Zy- Aurore Doise teur des valeurs et des ambitions de Cyril Ciabaud, deuxième hautbois RESPONSABLE DU SERVICE DES MOYENS gel, il poursuit ses Clefs de l’orchestre Françoise Feyler-Perrin Anne-Marie Gay, deuxième hautbois LOGISTIQUES DE PRODUCTION MUSICALE l’orchestre, décidé à faire de chaque Béatrice Gaugué-Natorp et cor anglais Margaux François (diffusées sur France Inter et France Té- Rachel Givelet Stéphane Suchanek, cor anglais concert une expérience humaine et Louise Grindel ADMINISTRATION DU PARC lévisions) à la découverte du grand ré- David Haroutunian CLARINETTES INSTRUMENTAL musicale. Son contrat a été prolongé Mireille Jardon Elisabeth Fouquet pertoire. Les musiciens du « Philhar » sont Nicolas Baldeyrou, première clarinette solo jusqu’en 2022, ce qui apporte la ga- Jean-Philippe Kuzma Jérôme Voisin, première clarinette solo RESPONSABLE DU PARC INSTRUMENTAL particulièrement fiers de leur travail Jean-Christophe Lamacque Jean-Pascal Post, deuxième clarinette Emmanuel Martin rantie d’un compagnonnage au long François Laprévote Manuel Metzger, petite clarinette de transmission et de formation auprès Amandine Ley Didier Pernoit, clarinette basse RESPONSABLE DE RELATIONS MÉDIAS cours. Mikko Franck a succédé à ce Arno Madoni Laura Jachymiak des jeunes musiciens (opération « Or- Virginie Michel BASSONS RESPONSABLE DE LA PROGRAMMATION poste à Gilbert Amy, Marek Janows- Ana Millet Jean-François Duquesnoy, premier basson solo ÉDUCATIVE ET CULTURELLE chestre à l’école », Orchestre des lycées Céline Planes Julien Hardy, premier basson solo ki et Myung-Whun Chung, mais ses Cécile Kauffmann-Nègre 20 français du monde, académie en lien Sophie Pradel Stéphane Coutaz, deuxième basson 21 80 ans d’histoire ont aussi permis à Marie-Josée Romain-Ritchot Wladimir Weimer, contrebasson CHARGÉE DE MÉDIATION CULTURELLE avec les conservatoires de la région pa- Mihaëla Smolean Floriane Gauffre l’Orchestre Philharmonique de Radio Isabelle Souvignet CORS risienne…). L’Orchestre Philharmonique Thomas Tercieux Antoine Dreyfuss, premier cor solo PROFESSEUR-RELAIS DE L’ÉDUCATION France d’être dirigé par de grandes NATIONALE de Radio France et Mikko Franck sont Véronique Tercieux-Engelhard Sylvain Delcroix, deuxième cor personnalités musicales, d’Inghelbre- Anne Villette Hugues Viallon, deuxième cor Myriam Zanutto ambassadeurs de l’Unicef. Xavier Agogué, troisième cor RESPONSABLE DE LA BIBLIOTHÈQUE cht à Gustavo Dudamel en passant ALTOS Stéphane Bridoux, troisième cor D'ORCHESTRES Marc Desmons, premier solo Isabelle Bigaré, quatrième cor Maud Rolland par Copland, Boulez, Yuri Temirkanov Christophe Gaugué, premier solo Bruno Fayolle, quatrième cor ou Esa-Pekka Salonen. Après des ré- Fanny Coupé, deuxième solo BIBLIOTHÉCAIRE RÉFÉRENTE Aurélia Souvignet-Kowalski, deuxième solo TROMPETTES Noémie Larrieu Daniel Vagner, troisième solo Alexandre Baty, premier trompette solo sidences au Théâtre des Champs-Ély- BIBLIOTHÉCAIRE Marie-Émeline Charpentier Jean-Pierre Odasso, deuxième trompette Alexandre Duveau sées puis à la Salle Pleyel, l’Orchestre Julien Dabonneville Javier Rossetto, deuxième trompette Sophie Groseil Gilles Mercier, troisième trompette et cornet Philharmonique partage désormais Elodie Guillot ses concerts parisiens entre l’Audi- Clara Lefèvre-Perriot TROMBONES Anne-Michèle Liénard Patrice Buecher, premier trombone solo torium de Radio France pour la plu- Frédéric Maindive Antoine Ganaye, premier trombone solo Benoît Marin Alain Manfrin, deuxième trombone part, et la Philharmonie de Paris. Il est Jérémy Pasquier David Maquet, deuxième trombone Martine Schouman Raphaël Lemaire, trombone basse Marie-France Vigneron LES CONFÉRENCES FRANCE INTER Créée en 2013 sous l’égide de l’Institut de France, la Fondation Musique et Radio Cycle « Cerveau » agit autour de deux grands axes. Particuliers et entreprises s’engagent chaque an- née pour le rayonnement culturel, en soutenant la création et le rayonnement de la musique en France et à travers le monde, et autour de l’engagement citoyen, en encourageant l’éducation à la musique et aux médias. Vous aussi, engagez-vous pour donner à tous les clefs d’accès à la musique et aux Les mystères médias ! Ils soutiennent la Fondation : du sommeil • La Fondation Bettencourt-Schueller • Le Fonds du 11 janvier Séance unique au cinéma • La Fondation de France en direct simultané • La SACEM • Le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) de Radio France • La Fondation Safran pour l’insertion Jeudi 18 avril à 20h • La Fondation Groupe RATP • Le fonds de Dotation Education Culture et Avenir • Le Boston Consulting Group Une conférence animée par • Le Comité France Chine MATHIEU VIDARD • La Jonathan K.S. Choi Foundation LIONEL NACCACHE • Le Cercle des amis / Le Cercle des amis-Chine • Le Cercle des Entreprises Mécènes • Les donateurs de la campagne « Un orgue pour tous »

Pour plus d’informations, contactez Caroline Ryan, déléguée au mécénat, et Hé- loïse Lambert, chargée de mécénat, au 01 56 40 40 19 ou via contact.mecenat@

22 radiofrance.com 23

Présidente-directrice générale de Radio France Sibyle Veil

Direction de la musique et de la création Directeur : Michel Orier Directrice adjointe : Françoise Demaria Secrétaire général : Denis Bretin

Liste des salles Programme de salle Coordination éditoriale : Camille Grabowski de cinéma sur Secrétaire de rédaction : Christian Wasselin

franceinter.fr Christophe Abramowitz Crédit photo : Radio France, Graphisme : Hind Meziane-Mavoungou Réalisation : Philippe Paul Loumiet

Impression Reprographie Radio France

FI_CycleConfsommeil_tout format.indd 7 18/03/2019 11:37 DM_PhilarIntime_PagePub_148x210.indd 2

© Dessin (détail) : François Olislaeger SAISON 18/19 116, AV. DUPRÉSIDENT-KENNEDY, PARIS 16 RADIO FRANCE MAISONDELARADIO.FR À RADIOFRANCE PHILHAR’INTIME Tarifs :de10€à25 en compagniedessolistesdelasaison PHILHARMONIQUE DERADIOFRANCE avec lesmusiciensdel’ORCHESTRE le dimancheà16hl’Auditorium 6 rendez-vousdemusiquechambre e

DI. DI. DI. DI. DI. DI. IGOR STRAVINSKY IGOR NICOLAS HODGES piano QuintetPhantasy VAUGHANRALPH WILLIAMS quatuor pour àcordes et Quintette piano ELGAR EDWARD JEAN-YVES THIBAUDET piano cordes pour et Quatuor piano n°1 GABRIEL FAURÉ àcordesQuatuor n°1 op. 4 ALEXANDER VON ZEMLINSKY ANDREI KOROBEINIKOV piano sol avec en Quintette piano op. mineur 57 CHOSTAKOVITCH DIMITRI accordéon percussions et DSCH Fantasy pour violoncelle, GENGEMBREJEAN-CLAUDE à cordes, accordéon percussions et Gengembre pour quatuor Jean-Claude Suite jazz n°1, arrangements CHOSTAKOVITCH DIMITRI SHEKU KANNEH MASON violoncelle ut en D956 majeur Quintette SCHUBERT FRANZ Langsamer Satz WEBERN ANTON VIKINGUR OLAFSSON piano par Lucas Henri Fascinating rhythm, suite arrangée par Robin Melchior àParis, suiteUn Américain arrangée GEORGE GERSHWIN Trio avec piano BERNSTEIN LEONARD Vitebsk, violoncelle et pour violon piano, AARON COPLAND WILSONLAMBERT récitant Histoire du soldat

11 21 16 10 10 2 DÉCEMBRE NOVEMBRE JUIN MARS FÉVRIER OCTOBRE 16H 16H 16H 16H 16H 16H

16/11/2018 14:27