Randrianomananamandimbihery R1 SOCIO M2 08
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RANDRIANOMANANA Université d’Antananarivo Mandimbihery Roger Faculté de Droit, d’Economie, de Adresse : CU Ambohipo Gestion et de Sociologie Bloc 115.Porte D2 Département SOCIOLOGIE Tél : 0331154031 MEMOIRE DE D.E.A (Diplôme d’ Etude Approfondie) Thème de recherche : IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DE L’IMPLANTATION DE LA MICRO-FINANCE DANS LE MILIEU RURAL : Cas de la CECAM dans la commune rurale d’Ambohimiadana Présenté par RANDRIANOMANANA Mandimbihery Roger Encadré par Mme RAMANDIMBIARISON Noëline Rubrique : SOCIOLOGIE DE DEVELOPPEMENT Année Universitaire : 2007-2008 Date de soutenance : 06 juin 2008 IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DE L’IMPLANTATION DE LA MICRO- FINANCE DANS LE MILIEU RURAL : Cas de la CECAM dans la commune rurale d’Ambohimiadana REMERCIEMENTS Nous adressons nos plus vifs remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation du présent mémoire. Avant tout, il y a Dieu, sans sa bénédiction nous ne pouvons rien faire. De plus nous tenons à exprimer notre gratitude aux personnalités ci-après : M. Allain B. SOLOFOMIARANA RAPANOEL qui a accepté avec bienveillance de juger ce mémoire malgré ses lourdes responsabilités au sein de notre département. Mme Noëline RAMANDIMBIARISON qui nous a apporté son assistance et son appui avec patience et diligence, tout le long de notre recherche, malgré les diverses tâches qui lui incombent. Elle nous a montré le véritable amour d’une mère envers son fils, entendu dans le proverbe malgache « Ny zanaka tiana tsy itsitsiana rantsan-kazo ». Enfin, nous n’oublions pas d’adresser une reconnaissance particulière à tous les membres de notre famille ainsi qu’à nos amis qui nous ont soutenu moralement et matériellement. SOMMAIRE REMERCIEMENT SOMMAIRE LISTE DES CARTES LISTE DES FIGURES LISTE DES TABLEAUX INTRODUCTION Première partie PRESENTATION DE LA COMMUNE RURALE D’AMBOHIMIADANA OU S’IMPLANTE L’AGENCE CECAM Chapitre I. LE CADRE GEOGRAPHIQUE Deuxième partie LE BIEN FONDE DE L’INTERVENTION DE LA CECAM DANS LA VIE SOCIO- ECONOMIQUE DES HABITANTS DE LA COMMUNE RURALE D’AMBOHIMIADANA Chapitre I. APERCU SUR LES INFRASTRUCTURES ET LES RESSOURCES HUMAINES Chapitre II : LA CECAM EN GENERAL ET LES IMPACTS SOCIO- ECONOMIQUES DE L’IMPLANTATION DE SON AGENCE DANS LA COMMUNE RURALE D’AMBOHIMIADANA Troisième partie PROPOSITION DE L’ENVIRONNEMENT » CONVENABLE A LA REALISATION D’UN DEVELOPPEMENT BILATERAL ENTRE L’INSTITUTION FINANCIERE ET LES PAYSANS BENEFICIAIRES Chapitre I: CRITIQUES ET SUGGESTIONS CONCLUSION GENERALE BIBLIOGRAPHIE TABLE DES MATIERES ANNEXES RESUME LISTE DES CARTES Carte n° 1 : La carte géographique du District d’Andramasina faisant apparaître la situation de la commune rurale d’Ambohimiadana …………………………………...…10 Carte n°2 : la carte géographique de la commune rurale d’Ambohimiadana ……….....11 LISTE DES FIGURES Figure n°1 : l’organigramme communal ………………………………………………….14 Figure n°2 : l’organigramme du personnel de la commune …..………………………… 15 Figure n°3 : structure hiérarchique de la CECAM …………………………………….….28 LISTE DES TABLEAUX Tableau n°1 : tableau récapitulatif des attributions du personnel ………….………...….15 Tableau n°2 : tableau de la répartition de la population selon les classes d’âge ………...22 Tableau n°3 : Tableau synthétisant les types de crédit pratiqués par la CECAM ……...27 Tableau n°4 : Tableau de répartition des paysans membres de la CECAM enquêtés …34 Tableau n°5 : Tableau de répartition des réponses des enquêtés ………………………...35 Tableau n°6 : Tableau faisant apparaître les critiques et les suggestions des paysans membres de la CECAM …………………………………………………………………….39 Tableau n° 7 : Tableau faisant apparaître les critiques et les suggestions des responsables de la CECAM ………………………………………………………………...40 Tableau n°8 : Tableau faisant apparaître les critiques et les suggestions des paysans non membres de la CECAM …………………………………………………………………….41 Tableau n°9 : Tableau montrant l’indicateur de développement au niveau de la CECAM et l’indice de l’amélioration du niveau de vie des membres bénéficiaires ……………....42 Tableau n°10 : Tableau synthétisant la tâche de la CECAM et celle des membres bénéficiaires …………………………………………………………………………………43 1 INTRODUCTION La sociologie peut être définie comme une science de l’humanité dans sa totalité. De ce fait, un sociologue devrait avoir une vision plus large ou une connaissance globale de la réalité sociale. Il faut alors faire appel à une formation caractérisée par l’hétérogénéité disciplinaire. La sociologie, toujours en quête d’une scientificité de son savoir, emprunte et réadapte certains rudiments des sciences exactes. Elle se différencie de celles-ci par le trait suivant : « le scientifique fait l’expérimentation dans son laboratoire tandis que le sociologue réalise sa recherche au sein du cadre naturel même de la société humaine ». Parler de la société humaine revient alors à évoquer l’idée de totalité et de complexité épistémologique. C’est ce qui fait l’originalité de l’étude sociologique.. Le plus souvent, le chercheur choisit le domaine d’étude qui l’intéresse. Quant à nous, le fait de constater la pauvreté de la majorité de la population malgache nous incite à réaliser une recherche à caractère socio-économique en vue de proposer un des remèdes possibles par l’intermédiaire de financement avec des mesures d’accompagnement convenable aux contextes locaux. Depuis longtemps, la recherche de solution en vue de mettre fin à la pauvreté humaine est une lutte non achevée pour tous les pays du monde. Mais la croissance économique accrue et les objectifs atteints sont inégaux. Certains pays ont connu des succès, d’autres se trouvent encore dans une pauvreté criante. Maintes fois, nombre de théoriciens de développement affirment que si les pays du tiers monde veulent sortir de leur sous-développement, ils doivent imiter et suivre les étapes ou bien le processus d’évolution passé par les pays dits pays développés d’aujourd’hui. Citons, par exemple, les pays de l’Europe occidentale après la deuxième guerre mondiale. L’intervention de l’aide américaine intitulée « PLAN MARSHAL », finançant les secteurs clés leur a donné un nouveau souffle socio-économique. Dès lors, tout le monde est conscient qu’il faut investir pour pouvoir réaliser une croissance économique fiable. Et l’investissement exige assez de capital financier. D’où le recours à la coopération avec les bailleurs de fonds. Dans le but d’appliquer cette théorie à tous les pays pauvres du monde entier, les grandes institutions financières internationales comme la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International sont créés. 2 Pour Madagascar de nos jours, le plan d’action pour le développement ainsi que les objectifs à atteindre jusqu’à l’an 2012 sont définis dans un document intitulé « Plan d’Action pour Madagascar » ou « Madagasikara Am-Perin’asa » ou bien « Madagasikara Action Plan », élaboré en Octobre 2006. Lors de la présentation de vœux pour le nouvel an au palais d’Etat d’Iavoloha le vendredi 03 Janvier 2008, le Président Marc RAVALOMANANA a annoncé les grandes lignes de la politique nationale pour cette année-ci, à savoir : ♦ augmenter la croissance économique malgache jusqu’à 7 ou 8 %, ♦ augmenter la production des paysans jusqu’à 100 %, ♦ réduire le taux de la pauvreté. En un mot, les objectifs globaux sont: réduire la pauvreté du peuple malgache et améliorer son niveau de vie. Et parmi les objectifs spécifiques qui nous permettent d’atteindre ces objectifs globaux, le financement des paysans par le biais de la micro finance nous intéresse. La majorité des Malgaches sont des paysans vivant dans le milieu rural. Il est donc fort probable que le développement de notre pays est utopique tant que cette grande partie de population n’est pas comprise parmi les cibles du financement. Quand nous parlons de l’investissement à Madagascar, il est nécessaire de nous référer à l’expérience vécue par la « Bankin’ny Tantsaha Mpamokatra »(B.T.M), Bank of Africa (B.0.A) actuelle laquelle montre que le financement des activités des paysans malgaches n’a pas les mêmes conditionnalités et mesures d’accompagnement que d’autres secteurs économiques. Aujourd’hui, les organismes de micro crédit commencent à gagner du terrain chez nous, surtout dans le milieu rural. Sont-ils adaptés aux réalités spécifiques des paysans malgaches ? Ont-ils des impacts positifs sur la situation socio-économique des acteurs ? Sans y faire une étude en profondeur, nous ne pouvons pas encore répondre à ces questions. Toute recherche sociologique doit être réalisée au sein d’une localité bien déterminée, compte tenu du domaine et du thème choisis par le chercheur; sinon elle n’est pas scientifique. Cette fois-ci, notre choix de la commune rurale d’Ambohimiadana n’est pas pris au hasard. Les critères de notre choix sont les suivants : - les communes sont la base du développement du pays et se trouvent au cœur du processus de la réalisation du MAP à travers la décentralisation en cours actuellement à Madagascar, 3 - cette commune rurale peut représenter le monde rural malgache dans la mesure où : 1. elle est une région plus ou moins enclavée, surtout pendant la période de pluie et se trouve éloignée des grandes villes, 2. les zones d’habitation sont discontinues et se dispersent en hameaux sans plan d’aménagement préalable, 3. sa population est jeune et la majorité des habitants sont des paysans pauvres. La commune rurale d’Ambohimiadana est une partie périphérique orientale du Sud de la Région d’Analamanga, une des douze communes rurales formant le District d’Andramasina. Elle se situe à 73 Km de la capitale et à 35 Km de son Chef-lieu de District, entre 19°13’00’’ et 19°18’38’’ de latitude Sud et entre 47°47’00’’ et 47°52’00’’ de longitude Est. Rappelons qu’une telle recherche sociologique n’a pas sa raison d’être si elle ne contribue pas au changement positif de la réalité présente. Notre étude contribue, en effet, à la réalisation du développement du monde rural malgache, 4 ème engagement du MAP. Ainsi, la promotion de la micro finance susceptible d’émettre des conditionnalités de financement adaptées aux besoins des paysans malgaches est un des programmes prioritaires du Ministère des finances".