INAUGURATION DE LA RD 959 MAROILLES Le mercredi 19 mars 2014

par Patrick KANNER, Président du Conseil général du et Didier MANIER, Premier Vice-président en charge des Transports et Infrastructures

DOSSIER DE PRESSE

SOMMAIRE

Communiqué de presse 3 Contexte 4 Description du projet 5 Le Département aménage nos routes 9

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Contact presse : Justine RATELADE - Attachée de presse 06 86 61 68 30 / 03 59 73 66 56 [email protected]

Communiqué de presse

Patrick Kanner, Président du Conseil général du Nord, est heureux de vous associer à l’inauguration de la traversée de Maroilles sur la RD 959

Le mercredi 19 mars 2014 à 14h15 RDV place de la Mairie à Maroilles

L’opération de rénovation de la traversée de Maroilles avait 2 objectifs : renforcer la sécurité de cet axe routier principal, ainsi que consolider la chaussée datant de 1972.

La qualité architecturale et patrimoniale du village justifiait une opération exemplaire sur le plan du cadre de vie, ce qui a conduit le Département du Nord et la commune de Maroilles à coordonner leurs actions pour concevoir un projet intégré notamment sur le plan du confort des usagers et riverains.

Le Département du Nord a financé les travaux de cette route départementale à hauteur de 4 ,2 millions d’euros.

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Contexte

Le village est traversé par la RD 959 qui relie le Cateau-Cambrésis à , via et la vallée de la (Aulnoye-Aymeries, , ) et par la RD 32 qui le relie au Quesnoy (par la forêt de Mormal) à en direction du Nouvion-en-Thiérache dans l’Aisne.

Chaque jour, la RD 959 supporte un trafic de 4 500 véhicules par jour pour les deux sens confondus entre Avesnes et Landrecies, dont 15 % de poids-lourds. Ce trafic passe à 6 500 véhicules par jour en centre-ville du fait des accès à Aulnoye-Aymeries et au Quesnoy par la forêt de Mormal.

Le revêtement de la chaussée, construite en 1972, s’était dégradé au fil des années et n’était plus totalement insensible au gel, notamment suite aux derniers hivers rigoureux.

L’importante largeur de la voie (supérieure à 7 mètres), n’incitait pas les automobilistes à respecter la limitation de vitesse. De plus, la sinuosité du tracé et la pente de la voie augmentaient le sentiment d’insécurité au niveau des carrefours, dont certains manquaient de visibilité dès lors que la vitesse réglementaire n’était pas respectée.

Suite aux rechargements successifs (réalisation de tapis d’enrobés successifs augmentant le niveau de la chaussée) de nombreux seuils de maisons se trouvaient « enterrés », inférieurs par rapport au niveau de la route. Cette situation rendait plus délicate l’accessibilité des 4 habitations.

Dans la traversée du virage, les accidents matériels étaient fréquents et parfois spectaculaires (renversement d’un convoi exceptionnel au milieu du village, collision entre un énorme tracteur et trois voitures en stationnement), entraînant un sentiment d’insécurité pour les habitants.

L’opération de rénovation de la RD 959 a donc été engagée afin d’améliorer la sécurité des usagers et des habitants, mais également afin de renforcer la chaussée relativement âgée.

Description du projet

Enjeux et Objectifs

La qualité architecturale et patrimoniale du village justifiait une opération exemplaire sur le plan du cadre de vie, ce qui a conduit le Département du Nord et la Commune de Maroilles à coordonner leurs actions pour concevoir ce projet.

L’opération de sécurisation de la traverse de Maroilles a consisté en :

 l’amélioration la sécurité routière, tant pour les usagers que pour les habitants.  l’amélioration du le confort des usagers et des riverains, par une réorganisation des espaces publics et par une meilleure lisibilité à travers la mise aux normes PMR (personnes à mobilité réduite) des trottoirs, l’organisation du stationnement, la gestion des carrefours…  l’amélioration du cadre de vie des riverains.  la rénovation de la chaussée afin qu’elle puisse supporter le trafic intense.

Ces aménagements ont également permis de renforcer l’image qualitative de ce village typique de l’Avesnois. En effet, de cet itinéraire sont visibles des bâtiments de la Commune classés au titre des Monuments Historiques, comme le pigeonnier de la Colombière, l’Arc de Triomphe, l’église ou encore le site abbatial.

Démarche 5

Il a fallu concilier la technicité routière avec les objectifs attendus, tout en tenant compte des besoins du trafic, mais aussi des autres usages, commerces, riverains, tourisme, fêtes ou encore manifestations locales.

Plusieurs concertations, au travers de réunions publiques, ont été organisées lors de la phase de conception. Une écoute spécifique, voire individuelle, a quant à elle été mise en place durant la phase de travaux.

Réalisation du projet

La conception générale du projet a été confiée à l’architecte-paysagiste David Binon qui a mené son projet avec le soutien technique de la Direction de la Voirie Départementale, et sous l’égide d’un dossier FDAN, soumis par ailleurs à l’avis de l’architecte des Bâtiments de .

La réalisation des travaux est intervenue en deux temps : 1. au niveau de l’entrée du village côté Landrecies 2. au niveau de la traversée de Maroilles

L’entrée du village côté Landrecies

La rectification du virage et du carrefour de la RD 32 à l’entrée de Maroilles côté Landrecies a été mise en œuvre début 2012. Ce chantier a duré 4 mois, de février à fin juin 2012, et concernait 325 mètres de voirie. Sur ce secteur, plusieurs accidents avaient été répertoriés soit en raison du carrefour, soit en raison du virage.

 Cette section a été inaugurée par Didier MANIER, Premier Vice-président du Conseil général du Nord en charge des Transports et Infrastructures, le 31 janvier 2013.

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La traversée de Maroilles

Les travaux concernaient l’ensemble de la traversée du cœur du village, depuis le pont sur l’Helpe Mineure au Moulin de Maroilles, jusqu’au carrefour entre la RD 959 / RD 962 au cimetière de Maroilles.

L’ensemble du projet de cette seconde tranche s’est étendu sur une longueur d’un peu plus de 1000 mètres. Les travaux ont commencé en février 2013, à la suite du déplacement du Monument aux Morts, et se sont achevés à l’automne 2013.

Les travaux de rénovation de la traverse du village ont consisté en :

 la mise hors gel des tronçons liés à l’abaissement du niveau de la route.  la mise en œuvre de diverses dispositions destinées à réduire la vitesse : o Réduction de la largeur de la chaussée à 6,40m o Modification de la géométrie générale o Redimensionnement des carrefours  la réfection et le renforcement de la chaussé sur tout l’itinéraire, complétés par la pose d’un enrobé phonique.  la modification du carrefour de la RD959 avec la RD 32.  l’amélioration des carrefours de la RD959 avec les voies communales.  la modification de l’implantation des supports de l’éclairage public.

Afin de pérenniser les aménagements tout en les rendant esthétiques, des matériaux de 7 qualité ont été employés, tels que de la pierre bleue pour les bordures, ou du grès d’Yvoire pour une grande partie des trottoirs.

Le chantier a été divisé en 7 tronçons, dont la longueur n’excédait pas 300 mètres, afin de faciliter les conditions de circulation. En effet, le Département a tenu à réaliser les travaux sous circulation pour minimiser la gène aux usagers.

Organisation du chantier en 7 tronçons

Phase 1 : de la place Tison, RD32 vers Hachette à la place verte (entrée sens unique) Phase 2 : de la rue du Moulin, rue du Lieutenant à la place de l’Eglise Phase 3 : du pont sur l’Helpe à la rue du Moulin Phase 4 : de la place de l’Eglise à la place Tison/ruelle Bouvier Phase 5 : de la place Verte (entrée) à la sortie (tour de place en sens unique) Phase 6 : de la place Verte (sortie) à la rue du Faux Phase 7 : de la rue du Faux à la RD 962 (cimetière)

Le budget

Entièrement financés par le Département du Nord, les deux étapes de la réalisation de ce projet ont été réalisées dans le cadre du Plan Routier Département 2011 – 2015.

o La première phase qui consistait à aménager l’entrée de la ville et le carrefour de la RD 32, a coûté 1 100 000 €. o Le coût de la seconde phase, qui consistait à rénover la traverse de la Maroilles, s’est élevé à 3 100 000 €.

Au total, le Département du Nord a investi 4 200 000 € dans le projet de rénovation de la RD 959.

Les travaux communaux financés par le Département du Nord au titre du FDAN, qui consistent en la pose de 7 000m² de pavés, pour un montant de 2 150 000 €, devraient se terminer en avril 2014.

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Le Département du Nord aménage nos routes

5 320 kilomètres de routes à entretenir 

L'Etat et les sociétés d'autoroutes gèrent les grands axes nationaux. Les communes et les communautés s'occupent de la voirie urbaine. Le Département a, pour sa part, la charge des routes interurbaines et rurales. 

La création de nouveaux aménagements

Les carrefours, ronds‐points, voies nouvelles, rocades de contournement, ou encore les ponts, sont autant de réalisations du Département du Nord que chaque Nordiste utilise quotidiennement dans ses déplacements.

Le Département du Nord met tout en œuvre, à travers le développement de ces aménagements, pour intégrer ces réalisations dans le paysage, mais surtout, afin assurer la sécurité des automobilistes, des piétons et des riverains.

Pour les routes existantes, le souhait de garantir aux usagers une meilleure sécurité se manifeste par l’installation de glissières de sécurité, de signalisation directionnelle, de marquage au sol et de plots réfléchissants.

La réalisation de travaux d’amélioration du réseau 9

Le panneau « Le Département du Nord aménage nos routes », qui signifie une utilisation restreinte des routes, indique également une amélioration qualitative du réseau.

Ainsi le Département du Nord répare les routes départementales, assure leur réfection, élargit des ouvrages d’art.

De plus, les communes du Nord peuvent trouver des aides financières auprès du Département pour l’assainissement, la pose de bordures et de caniveaux, la réalisation de trottoirs et de pistes cyclables le long des routes départementales.

L’entretien du réseau

Les services de voirie du Département du Nord, après la construction ou la rénovation de voies ou d’ouvrages d’art, doivent également surveiller et entretenir les 5 320 kilomètres de routes départementales qui, même bien agencées, nécessitent un entretien régulier.

Les agents départementaux gèrent les « barrières de dégel » et les mises hors gel des routes concernées. Ils assurent également le balayage, le salage, le fauchage des bas côtés, le curage des fossés, les travaux de remblais, le déneigement et le renouvellement des revêtements routiers.

Pour des routes toujours plus sûres, ils entretiennent et assurent également la maintenance des équipements de sécurité.

10 Les 10 étapes d’un projet routier

Contournements, déviations, nouvelles dessertes… Certains travaux routiers sont plus attendus que d’autres, à cause de leur impact profond sur la vie quotidienne des usagers et des riverains. Souvent annoncés de nombreuses années avant leur réalisation effective, ils suscitent l’impatience et parfois la frustration.

Pourquoi ces délais, que se passe‐t‐il entre le moment où l’on décide de réaliser une route et le passage du premier véhicule sur le bitume neuf ? Résumé en dix étapes.

1. L’inscription du projet au Plan Routier Départemental

Tout projet débute par une décision des conseillers généraux qui votent son inscription au Plan Routier Départemental. Au Département du Nord, les aménagements routiers importants font en effet l’objet d’une programmation sur 5 ans.

2. Le diagnostic

Les services techniques du Département étudient le projet afin d’identifier les enjeux et les besoins du territoire, puis proposent plusieurs scénarios d’aménagement.

3. Le choix du scénario Les acteurs locaux (maires, présidents de groupements de communes, conseillers généraux, chambre de commerce, chambre d’agriculture, syndicats de transporteurs,…), réunis au sein d’un comité de pilotage, émettent un avis qui débouche sur le choix d’un scénario d’aménagement. Cette procédure n’est pas obligatoire et est propre aux grands projets du Département du Nord.

4 > L’étude d’avant‐projet A partir du scénario retenu et en tenant compte des remarques formulées à l’étape précédente, les services techniques réalisent une étude d’avant‐projet. Celle‐ci permet d’élaborer le dossier qui sera soumis à la concertation préalable.

5 > La concertation préalable Il s’agit de recueillir les remarques des populations directement touchées par le projet. Ce dernier est mis à leur disposition dans les mairies des communes concernées pendant un mois et demi, et des réunions publiques 11 sont organisées.

NB : les étapes 4 et 5 sont généralement lancées à peu près simultanément, ces délais ne se cumulent donc pas.

6 > L’enquête publique Il s’agit d’une procédure définie et encadrée par la loi. Elle est réalisée par un commissaire enquêteur désigné par le tribunal administratif. Elle comporte une étude d’impact du projet afin d’évaluer les conséquences de la future réalisation sur le cadre de vie des populations, l’environnement, mais aussi sa rentabilité socio‐économique. Si le projet nécessite d’acquérir des terrains, une déclaration d’utilité publique (DUP) est indispensable. Cet acte important permet notamment à la collectivité d’acquérir les terrains nécessaires à la réalisation du projet.

7 > L’étude du projet Cette étude technique détaillée intègre toutes les observations émises pendant l'enquête publique et définit précisément les emprises de la future route.

8 > Les acquisitions foncières Muni de la DUP, le Département peut désormais procéder à l'acquisition des terrains qui vont accueillir la nouvelle voirie. C'est également à cette étape que sont lancées les éventuelles procédures d'aménagement foncier (lorsque le projet traverse des terrains agricoles).

NB : les étapes 7 et 8 sont généralement lancées à peu près simultanément, ces délais ne se cumulent donc pas.

9 > Les appels d’offre et le choix des entreprises Les travaux seront réalisés par des entreprises dans le cadre d'un marché public. Le Département lance des appels d'offre et sélectionne les titulaires du marché parmi les entreprises candidates, suivant la procédure définie par le Code des marchés publics.

10 > Les travaux Les travaux peuvent débuter. Quelques mois, voire un ou deux ans plus tard, selon la complexité du chantier, le nouvel équipement pourra être ouvert à la circulation. 12