Salle Pleyel

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Salle Pleyel MARDI 29 MAI – 20H Richard Strauss Salome (version de concert) Drame musical en un acte d’après la pièce d’Oscar Wilde dans la traduction allemande de Hedwig Lachmann Orchestre Philharmonique de Strasbourg Marc Albrecht, direction Janice Baird, soprano (Salome) Chris Merritt, ténor (Herodes) Anja Silja, mezzo-soprano (Herodias) Alan Titus, baryton (Jochanaan) Rainer Trost, ténor (Narraboth) Hanne Fischer, alto (un page) Olivier Ringelhahn, ténor (premier Juif) Kenneth Roberson, ténor (deuxième Juif) Peter Maus, ténor (troisième Juif) Kevin Conners, ténor (quatrième Juif) Alfred Kuhn, basse (cinquième Juif) Andreas Hörl, basse (premier Nazaréen/deuxième soldat) Andreas Kohn, basse (premier soldat) Carlos Aguirre, baryton (deuxième Nazaréen) Patrick Bolleire, basse (un Cappadocien) Naïra Ghazaryan, mezzo-soprano (un esclave) Mardi 29 mai 29 Mardi Salome Ce concert est surtitré. Coproduction Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Salle Pleyel. Fin du concert vers 21h50. Sans entracte. Richard Strauss Strauss Richard Personnages Salome (Salomé), fille d’Hérodiade Herodes (Hérode), tétrarque de Judée Herodias (Hérodiade), épouse d’Hérode Jochanaan (Jean-Baptiste) Narraboth, jeune Syrien, capitaine de la garde Le page de Herodiade Cinq Juifs Deux Nazaréens Deux soldats Un Cappadocien Un esclave Argument L’action se déroule en Judée, en 29 après J.C. Le décor représente une grande terrasse attenante au palais d’Hérode, tétrarque de Judée. À gauche, on peut voir une vieille citerne. La lune brille. Scène 1. Narraboth, jeune capitaine syrien, contemple avec une admiration éperdue Salomé, la fille d’Hérodiade, qui participe à un festin donné par Hérode. Le page d’Hérodiade pressent un malheur et tente de dissuader Narraboth d’attacher ses regards à la trop belle princesse. De la citerne, une voix caverneuse s’élève : c’est le prophète Jochanaan (Jean-Baptiste), qui annonce l’arrivée du Messie. Scène 2. Salomé quitte le palais pour fuir les troubles regards d’Hérode, qui a épousé sa mère. Sur la terrasse, elle respire avec bonheur l’air frais, et voit en la lune son double : « elle a la beauté d’une vierge qui est restée pure ». Elle entend la voix de Jochanaan et, intriguée, demande à Narraboth de laisser sortir le prophète. Celui-ci commence par refuser, arguant de l’interdiction d’Hérode à quiconque de parler à Jochanaan. Mais devant les demandes réitérées de Salomé, de plus en plus insistantes et persuasives, il cède et fait sortir le prophète. Scène 3. Jochanaan se répand en imprécations contre Hérode et Hérodiade, qu’il accuse d’« impudicité » et d’inceste. Fascinée, Salomé s’approche ; Jochanaan la repousse avec horreur. Mais Salomé n’en a cure : elle fait au prophète une déclaration d’amour en trois étapes, portant en premier lieu son désir sur son corps, puis sur ses cheveux, et enfin sur sa bouche. Chaque refus ne fait qu’exaspérer son désir qui se fixe sur cette obsession : « je baiserai ta bouche, Jochanaan ». Désespéré, Narraboth se tue tandis que Jochanaan, inflexible, maudit la princesse. 2 MARDI 29 MAI Scène 4. Hérode paraît, suivi de sa cour. Inquiet et en proie à des hallucinations, il se fait apporter du vin et des fruits qu’il veut partager avec Salomé. Celle-ci refuse froidement, tandis que retentit à nouveau la voix de Jochanaan. Une discussion s’engage entre cinq Juifs sur celui que Jochanaan nomme le Messie. Hérodiade veut faire taire le prophète mais Hérode, qui le respecte, se dérobe. Il demande à Salomé de danser pour lui. Celle-ci refuse tout d’abord puis, à la proposition d’Hérode de lui accorder tout ce qu’elle voudra, accepte. Elle exécute la Danse des sept voiles qui suscite l’enthousiasme du tétrarque. Mais quand Salomé demande en récompense la tête du prophète sur un bassin d’argent, Hérode prend peur et revient sur sa promesse. Il tente de distraire la princesse par trois propositions : une émeraude, des paons blancs, des pierres précieuses. Comprenant qu’elle ne se laissera pas fléchir, il cède. Palpitante, Salomé guette les bruits de l’exécution. Soudain, un bras énorme, celui du bourreau, sort de la citerne : la tête est remise à la princesse, qui s’en empare. Dans un monologue halluciné s’adressant à Jochanaan, elle exprime son triomphe, puis la nostalgie de l’amour impossible : « si tu m’avais vue, tu m’aurais aimée ». Vient enfin l’assouvissement du désir : elle embrasse la bouche du prophète. Horrifié, Hérode fait tuer Salomé. 3 Richard Strauss (1864-1949) Salome, op. 54 Composition : 1903-1905 (Marquartstein, Berlin). Dédicace : « à mon ami Edgar Speyer ». Première représentation : Dresde, Opéra royal, le 9 décembre 1905, par Ernst von Schuch (direction), Willi Wirk (mise en scène), Emil Rieck (décors), Karl Burrian (Herodes), Irene v. Chavanne (Herodias), Marie Wittich (Salome), Carl Perron (Jochanaan), Rudolf Jäger (Narraboth), Riza Eibenschütz (le page d’Herodias). Première édition : Adolf Fürstner, Berlin, 1905. Premier opéra de Strauss à connaître la célébrité, Salomé exprime les fantasmes et les angoisses de son époque. En 1902, Strauss assiste à une représentation de la pièce de Wilde (écrite originalement en français pour Sarah Bernhardt en 1891) au Kleines Theater de Berlin, dans une production de Max Reinhardt. Nul doute que la vision du metteur en scène, célèbre pour la force de ses scénographies, n’ait profondément marqué le musicien, déjà en possession du texte de Wilde dans la traduction de Hedwig Lachmann. Strauss entend rester fidèle au texte de Wilde. Une deuxième version de l’opéra, en français cette fois, verra le jour ultérieurement. Deux années sont nécessaires à la composition de Salomé, menée parallèlement à celle de la Symphonie domestique. Le projet rencontre de nombreuses difficultés liées au caractère sulfureux du sujet : opposition de plusieurs têtes couronnées d’Europe, manque de collaboration de la part de la créatrice du rôle de Salomé, Marie Wittich, qui proteste : « Je suis une honnête femme, moi ! ». Le scandale et la fascination que suscitent les premières représentations de l’opéra, à Dresde, mais aussi à Graz et à Berlin, en font l’un des événements majeurs de la vie culturelle du temps. Oscar Wilde avait choisi d’exploiter dans sa pièce un mythe bien dans l’air du temps, qui avait connu de nombreux avatars littéraires et picturaux (chez Flaubert, Mallarmé, Gustave Moreau, entre autres) et qui était susceptible de trouver le succès auprès d’un public amateur d’érotisme vénéneux sur fond d’orientalisme. Le dramaturge apporte à l’épisode narré par les évangiles de Matthieu et de Marc deux modifications cruciales : la fille d’Hérodiade n’exige pas la tête de Jean-Baptiste sur l’ordre de sa mère mais de son propre chef, ce qui cause sa mort. Sans détails scabreux superfétatoires (aucun déshabillage n’est prévu dans la Danse des sept voiles), il s’attache à décrire avec rigueur le parcours « exemplaire » de cette jeune fille froide, livrée totalement à un désir attisé par l’interdit. D’une esthétique symboliste, la pièce présente une construction qui s’appuie sur la répétition du chiffre trois : trois morts, trois demandes de Salomé à Narraboth, trois déclarations de Salomé à Jean-Baptiste, trois propositions d’Hérode, trois réponses de Salomé. Éminemment symbolique apparaît également la lune, révélatrice de vérités cachées et d’identités secrètes. Strauss est fidèle à la conception de Wilde et apporte sa contribution à ce symbolisme trinitaire en introduisant trois interludes symphoniques. Allégeant le texte original de personnages, de propos secondaires et de certains maniérismes pré-raphaélites 4 MARDI 29 MAI il renforce l’efficacité dramatique de la pièce. Du point de vue musical, il caractérise très nettement ses personnages par des leitmotive s’intégrant dans des langages harmoniques et des coloris orchestraux bien différenciés. Le plus riche de ces univers est celui de Salomé que, fidèle à l’éthique de Wilde, Strauss se garde bien de juger et dont il montre les facettes, de l’innocence à la monstruosité. Très Jugendstil, la thématique de Salomé est le plus souvent sinueuse, telle l’arabesque initiale de la clarinette, qui déploie une ligne serpentine resserrée plus tard en une mordante anacrouse. Plusieurs motifs chromatiques, aux résonances wagnériennes, expriment la montée du désir chez l’héroïne, mais l’obsession est caractérisée par un lancinant motif de tierce. Cet intervalle (symbolique lui aussi ?) s’impose également dans le thème « je baiserai ta bouche, Jochanaan » et l’injonction « je veux la tête de Jochanaan ». Plus abstraite, la figure de Jochanaan impose une thématique impressionnante, dominée par un thème en quartes, proche de celui d’Ainsi parlait Zarathoustra, et par un motif aux cors, que l’on croirait tiré de Tannhäuser. L’opposition entre le chromatisme de Salomé et le diatonisme de Jochanaan symbolise la confrontation entre Ancien et Nouveau Testament. Le rôle d’Hérode se situe aux confins de l’expressionnisme. Agile et instable, son chant oscille entre un lyrisme débridé et un quasi Sprechgesang (parlé-chanté) traduisant l’angoisse et l’horreur. Narraboth, au lyrisme chaleureux, la véhémente Hérodiade et son page contrepointent de leurs obsessions ce trio principal et enrichissent la trame musicale. Seul véritable ensemble de l’opéra, la controverse des Juifs met en œuvre une polyphonie virtuose. Particulièrement riche et colorée, l’écriture orchestrale approfondit, par l’imbrication des motifs, la psychologie des personnages. La Danse des sept voiles est le seul moment où Strauss sacrifie au pittoresque, opérant le curieux mariage de la mélopée orientale à la valse viennoise. Anne Rousselin 5 Janice Baird Théâtre du Capitole à Toulouse, dans et au Gewandhaus de Leipzig avec Janice Baird est née et a grandi à Götterdämmerung au Teatro Massimo l’Orchestre de la MDR pour célébrer New York dans une famille musicienne. Bellini di Catania, dans le Ring an einem le nouveau millénaire. Au cours Sa mère était chanteuse et son père Abend de Loriot à la Deutsche Oper de des dernières saisons, elle se produit professeur de chant.
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