PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Approbation Novembre 2007

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SOMMAIRE

I. L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT...... 6 A. LE TERRITOIRE DANS SON ENSEMBLE ...... 6 1. Situation géographique de la commune ...... 6 2. Positionnement stratégique de la commune par rapport à ...... 7 l’agglomération ...... 7 3. Caractéristiques environnementales ...... 7 a. Climatologie ...... 7 b. Topographie ...... 8 c. Géologie...... 9 d. Nature des sols ...... 11 e. Hydrologie ...... 11 B. PATRIMOINE NATUREL ET PAYSAGES ...... 15 1. Patrimoine naturel...... 15 a. Espaces naturels ...... 15 b. Les espaces agricoles...... 17 c. Faune et flore ...... 18 2. Paysages...... 19 C. RISQUES ET QUALITE DE L’ENVIRONNEMENT...... 22 3. Les risques...... 22 a. Les risques naturels...... 22 b. Les risques technologiques ...... 26 4. Qualités environnementales ...... 29 a. Qualité de l’air ...... 29 b. Nuisances sonores...... 31

II. DONNEES COMMUNALES ...... 34 A. FONCTIONNEMENT URBAIN...... 34 1. Historique et morphologie urbaine...... 34 a. Développement urbain ...... 34 b. Sites remarquables...... 36 c. Structure de l’urbanisation ...... 37 2. Grandes emprises...... 38 a. Equipements communaux ...... 38 b. Equipements d’agglomération ...... 39 3. Accessibilité/mobilité ...... 41 a. Réseaux routiers et ferrés...... 41 b. Transports en commun...... 42 c. Stationnement ...... 42 d. Les pistes cyclables ...... 43 e. Randonnées ...... 43 3. Le fonctionnement des infrastructures sanitaires ...... 43 a. Déchets ...... 43 b. Eau potable...... 45 c. Assainissement...... 46 B. PROJETS URBAINS ...... 46 C. HABITAT ET POPULATION ...... 50 D. EMPLOI ET SITES D’ACTIVITES...... 56 Révision Novembre 2007 3 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

III. JUSTIFICATION DU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE...... 61 A. JUSTIFICATION DE L’APPLICATION DU PARTI D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME...... 61 1. Aménager et partager les espaces naturels : Les berges de la ...... 62 a) Créer un pôle ludique et de loisir en regard avec le plan d’eau de la Méchelle...... 62 b) Préserver et valoriser les îles du Foulon et de l’Encensoir...... 62 c) Aménager et valoriser les abords de la Meurthe...... 63 2. Promouvoir la mixité et le renouvellement urbain : la ville constituée...... 63 a) Poursuivre l’extension urbaine avec l’opération des Terrasses de la Meurthe...... 63 b) Restructurer l’ancien site de l’usine Potalux par la réalisation d’un programme de logements .64 c) Organiser la rénovation urbaine du quartier Jartom ...... 64 d) Organiser une nouvelle centralité et renforcer l’attractivité du centre-ville avec le réaménagement de la place Herbuvaux et le renforcement des liens entre la Meurthe et la ville...... 65 3. Réaliser une extension urbaine : le Bois-la-Dame...... 65 4. Renforcer la présence des fonctions métropolitaines : les grands équipements 68 a) Anticiper l’évolution de l’aéroport...... 68 b) Renforcer le pôle sportif avec la création de la Halle des Sports ...... 68 5. Limiter l’impact des coupures urbaines : l’axe nord-sud...... 69 a) Créer une identité de boulevard urbain à la RD 2M rue Eugène Pottier ...... 69 b) Aménager le carrefour Fraternité-Jaurès-Pottier ...... 70 c) Aménager le carrefour de desserte de la future opération du Bois la Dame ...... 70 d) Prévoir l’évolution du rond point 2000 en fonction de celle de la RD 674 (liaison A 330/RD 2bis/RN 74) ...... 70 6. Composer les abords de la RD 674 (liaison A 330/RD 2bis/RN 74) ...... 71 a) Assurer la reconversion du site du 7ème R.H.C...... 71 b) Prendre en compte l’effet de vitrine créé par la RD 674 ...... 71 B. PRESENTATION DE L’EVOLUTION DU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE...... 72 1. L'intégration du P.L.U. dans l’ordre juridique...... 72 a) La prise en compte des normes supra-communales...... 72 2. Exposé des changements apportés par la révision ...... 76 C. JUSTIFICATION DU ZONAGE ET DU REGLEMENT D’URBANISME...... 87 IV LES INCIDENCES DU P.L.U. SUR LES ESPACES NATURELS ET URBAINS...... 98 1. Les mesures prises pour la protection des espaces naturels...... 98 2. Les mesures prises pour la protection des espaces urbains ...... 99 3. Les incidences du PLU sur la qualité de l'air ...... 99 4. Les incidences du PLU sur la qualité de l'eau ...... 100 5. Les incidences du PLU sur la réduction des nuisances sonores...... 100 6. Les incidences du PLU sur la prévention des risques naturels prévisibles .....101

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SOMMAIRE DES ILLUSTRATIONS CARTOGRAPHIQUES ET DES TABLEAUX

Schéma de localisation de la commune dans l'agglomération ...... 7 Relief topographique de l'agglomération...... 9 Profils géologiques constatés sur l'agglomération...... 11 Caractéristiques hydrologiques du Grand Nancy ...... 13 Les grandes entités naturelle de l'agglomération...... 16 Les composantes naturelles de la commune...... 17 Structuration et occupation des sols ...... 35 Les grands équipements...... 39 Voiries et trafics ...... 42 Taille des ménages...... 53 Taille des logements, type et statut d'occupation des logements...... 55 Taille des logements ...... 56 Actifs par catégorie socio-professionnelle ...... 58 Evolution des CSP ...... 59 Economie et commerce ...... 60 Provenance des actifs...... 61

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I. L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

A. LE TERRITOIRE DANS SON ENSEMBLE

1. Situation géographique de la commune

Forte de 256 000 habitants, la Communauté Urbaine du Grand Nancy s’est construite au croisement de deux couloirs d’échanges que sont l’A31 permettant de relier la mer du Nord à la Méditerranée, tandis que l’axe est-ouest, matérialisé par la Nationale 4 relie Paris à Strasbourg.

Le département de Meurthe-et-Moselle, d’une superficie de 5 246 km², qui prend place au cœur de la Lorraine, est bordé par les départements de la Moselle à l’est, de la Meuse à l’ouest et des Vosges au sud et a pour chef lieu Nancy, qui se situe le long de la Meurthe en amont de sa confluence avec la Moselle.

Depuis 1955, les communes proches de Nancy se sont organisées en un District urbain devenu communauté urbaine du Grand Nancy. Cet établissement de coopération intercommunale regroupe 20 territoires ayant des caractéristiques géographiques et physiques communes.

La ville de Tomblaine, qui se situe dans la première couronne de l’agglomération nancéienne, est à l’est de la ville de Nancy sur la rive droite de la Meurthe. Elle se trouve au cœur de la Communauté Urbaine du Grand Nancy et jouxte les communes de Saint-Max et Essey-lès-Nancy (nord), Saulxures-lès-Nancy (est), Art-sur-Meurthe et Laneuveville-devant-Nancy (sud) et Jarville- la-Malgrange et Nancy (ouest).

La limite communale est nette sur la partie ouest du territoire puisqu’elle est matérialisée par le passage de la Meurthe.

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Au sud, les bois délimitent la commune de Tomblaine.

La frontière avec Saint-Max peut être visualisée grâce aux équipements sportifs qui se situent au nord de Tomblaine et au-delà desquels s’étend le territoire de Saint-Max.

En revanche, le passage vers Essey-lès-Nancy et Saulxures-lès-Nancy est moins marqué puisqu’il s’effectue au milieu des plaines de l’est du territoire de Tomblaine.

2. Positionnement stratégique de la commune par rapport à l’agglomération

Tomblaine se situe au cœur du territoire du Grand Nancy et possède de nombreux équipements communautaires aussi bien sportifs (maison régionale des sports de Lorraine, …) que de loisirs (piscine du Lido) ou encore scolaires.

La position géographique de Tomblaine place la commune au carrefour de grandes infrastructures viaires.

L’avenue Eugène Pottier (RD 2M) et la RD 2, qui en est le prolongement, constituent un axe de liaison entre les communes du nord de l’agglomération et celles de la Communauté de Communes de Sel et de Vermois.

L’avenue de la Fraternité, au nord de Tomblaine et qui la traverse d’est en ouest, établit la liaison entre les communes de Nancy à l’ouest, Saint-Max et Essey-lès-Nancy à l’est.

Plus récemment, la réalisation de la RD 674 (liaison A330/RD2bis/RN74) a permis de poursuivre la construction de l’itinéraire de contournement du Grand Nancy dont la voie de l’Amezule constituera le dernier maillon.

Enfin, la présence de l’aérodrome de Nancy-Essey sur le territoire de la commune fait de Tomblaine une ville attractive pour les entreprises ayant besoin de la proximité d’un aérodrome. Cette attractivité se traduit par le fait que 50 % des mouvements effectués sur cet aérodrome concernent des vols d’affaire.

3. Caractéristiques environnementales

a. Climatologie

Le climat lorrain est un climat océanique à influence continentale. Il est caractérisé par des étés chauds et humides et des hivers froids. La température moyenne à Nancy est relativement basse (9,6° C) et le nombre de jours de gel est de l'ordre de 80. La pluviosité assez abondante se situe entre 700 et 800 mm et se répartit équitablement sur l'année. Les brouillards fréquents (70 jours par an) contribuent à une humidité atmosphérique significative.

La configuration du relief de côte que l’on trouve dans l’agglomération nancéienne met en évidence des différences climatiques en fonction de l’exposition des revers de côtes. Les pentes bien ensoleillées, chaudes et relativement sèches, orientées est et sud bénéficient d’un climat d’abri propice à l’implantation de vergers. Les pentes tournées vers le nord sont nettement moins ensoleillées, plus fraîches et plus humides, conditions moins propices à la mise en culture et à l’urbanisation. Sur l’agglomération, les fronts de côtes sont majoritairement orientés est et sud.

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b. Topographie

Implantée au contact de la dépression centrale Lorraine (plaines agricoles du Vermois, du Xaulnois et du Xaintois) et des côtes de Moselle couronnées par le massif de la forêt de Haye (12 000 hectares), le Grand Nancy occupe un site caractérisé par la percée de la Meurthe au travers de l’obstacle naturel du relief. S’étageant de plus de 400 mètres sur le plateau, à 200 mètres au niveau de la Meurthe, le relief nancéien est marqué par le front de côte qui forme un amphithéâtre ouvert en direction du sud/sud-est.

Le site primitif de Nancy s’inscrit plus précisément entre le lit de la Meurthe et la ligne d’escarpement des « côtes de Moselle » qui surplombe le site urbain du fait de l’important dénivelé.

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On peut ainsi distinguer trois entités topographiques :

À l’ouest, se trouve le plateau calcaire de la forêt de Haye. Il culmine à une altitude située entre 350 et 450 mètres. Au nord-est ; le plateau de Malzéville, qui a une altitude maximale de 380 mètres, est une butte témoin détachée du massif du Grand Couronné. Il est séparé du plateau de la forêt de Haye par la vallée de la Meurthe.

Les coteaux marquent la transition entre la vallée de la Meurthe et le plateau. Du fait de la nature des roches calcaires des coteaux, le front de côte est plus abrupt que le talus.

La vallée de la Meurthe prend place au pied des côtes de Moselle. Cette vallée, peu encaissée en amont, traverse de larges plaines au sud-est de l’agglomération. Au nord, la vallée se rétrécie et s’encaisse entre les coteaux de Maxéville et de Malzéville. L’altitude de la vallée varie entre 200 au niveau de la Meurthe et 250 mètres au pied des coteaux.

Tomblaine se situe sur la partie est du territoire de la Communauté Urbaine du Grand Nancy qui est composée de plaines. De 200 mètres sur les bords de Meurthe, l’altitude maximale relevée sur son territoire est de 229 mètres à l’est de l’aérodrome de Nancy-Essey à la limite entre les communes de Tomblaine et Saulxures-lès-Nancy.

Le territoire de la commune de Tomblaine est donc relativement plat. Cette caractéristique du territoire de Tomblaine permet à la ville d’accueillir de grandes infrastructures et superstructures de dimension communautaire.

c. Géologie

Le fond de vallée est constitué d’alluvions déposées par la Meurthe qui reposent sur des formations gréseuses et marneuses.

Les plaines du sud-est et de l’est de l’agglomération nancéienne sont de nature principalement argileuse.

Le coteau possède différentes couches qui se superposent : les argiles qui constituent sa base sont surmontés d’une couche ferrugineuse qui se situe elle-même sous une couche calcaire.

Enfin, le plateau est recouvert d’une épaisse couche de calcaires variant de 100 mètres à plus de 130 mètres selon les endroits.

Le sous-sol de la ville de Tomblaine est constitué au nord et au sud d’une épaisse couche de marnes qui peut être la cause de phénomènes de retrait gonflement sur le territoire de la commune.

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Sur la partie sud, les marnes sont mélangées à des résidus d’alluvions anciennes.

Entre ces deux secteurs composés en majeure partie de marnes, le territoire de Tomblaine est composé de calcaires argileux.

L’ensemble de ces formations géologiques sont recouvertes le long de la Meurthe par des alluvions des fonds de vallée.

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d. Nature des sols

L’agglomération nancéienne est un espace très urbain, peu de terrains ont encore des profils pédologiques « naturels ». La nature de ces sols varie principalement en fonction de la composition des sous-sols et des conditions topo climatiques. On distinguera quatre types de sols « naturels » sur l’agglomération :

ƒ les sols du plateau calcaire du massif forestier de Haye qui sont recouverts d’une formation superficielle d’argile appelée Terra Fusca. Ils sont propices à l’exploitation forestière ;

ƒ les sols humides du talus des coteaux qui sont composés d’un sous-sol argileux et recouverts par une quantité de colluvions calcaires plus ou moins importante (dépôt de bas de pente, relativement fin, formé d'éléments arrachés aux versants). Ils sont riches et par conséquent très favorables à l’exploitation arboricole ;

ƒ les sols des plaines du sud et sud-ouest de nature plus ou moins argileuses. Il s’agit de terrains offrant des potentialités agricoles notables propices aux cultures céréalières et prairiales ;

ƒ les sols de la vallée « naturelle » de la Meurthe (situés entre les communes de Laneuville- devant-Nancy et Art-sur-Meurthe) qui sont très riches par les apports en alluvions fertiles de la rivière. Etant situés sur la nappe phréatique alluviale, ils sont également très humides et sont propices aux cultures prairiales.

e. Hydrologie

Eaux souterraines

Trois aquifères (nappes phréatiques) sont constatées sur le territoire de l’agglomération nancéienne et parmi eux, deux sont soumis à une vulnérabilité notable face aux pollutions engendrées par l’activité humaine :

¾ L’aquifère des calcaires du Dogger, située au niveau du plateau calcaire de l’ouest de l’agglomération, est le plus sensible aux problèmes de pollution. Ce phénomène s’explique par l’absence de filtration des eaux par le calcaire.

¾ La vallée renferme l’aquifère des alluvions de la Meurthe. Sa composition en sables et graviers, le rend perméable et donc vulnérable.

¾ Le troisième aquifère est celui des grès du trias inférieur. Il se situe sur les territoires de plaine de l’agglomération. Cette nappe phréatique est captive (c’est-à-dire isolée de la surface du sol par une formation géologique imperméable) et très profonde ce qui la rend moins sensible à d’éventuelles pollutions.

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Eaux superficielles

L’agglomération nancéienne fait partie du bassin hydraulique de la région Rhin-Meuse. La Meurthe constitue le patrimoine hydrologique principal de la Communauté urbaine, de même que le canal de la Marne au Rhin, ouvrage artificiel mais structurant du territoire. Il est à noter que depuis les années 1980, la rivière a fait l’objet, dans sa traversée de l’agglomération, d’importants travaux d’aménagement et de recalibrage visant à maîtriser les risques d’inondations. La première tranche des travaux réalisée avant les inondations de décembre 1988, a permis de constater une diminution du niveau de la crue de plus d’un mètre et de sauvegarder les quartiers voisins.

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Outre ces grands cours d’eau, la topographie de l’agglomération, encerclée de relief de côte, implique la présence de nombreux cours d’eau secondaires ou ruisseaux qui descendent les dénivelés principalement à l’ouest et au nord-est. Aujourd’hui, un nombre important d’entre eux est néanmoins busé et enfoui.

Sur les zones de coteaux, le ruissellement de surface est quasiment absent car l’eau s’écoule depuis le haut des plateaux par infiltration et réapparaît sur la pente à la faveur d’une couche imperméable mêlant marnes et argiles.

Concernant la Meurthe, la qualité des eaux est contrôlée par une unique station située à Art-sur- Meurthe au passage de la RD 126 en amont de la ville de Nancy.

Les objectifs de qualité des cours d’eau sont fixés pour satisfaire des usages de l’eau parfois exigeants (baignade, production d’eau potable,…) et pour maintenir un fonctionnement biologique équilibré.

La Meurthe possède un objectif de qualité 2 (passable) au SDAGE. En 2002, la qualité de la Meurthe à l’amont de Nancy était de 3 (médiocre), ce qui n’est pas conforme d’une classe avec l’objectif de qualité (données de 1994-2002). L’objectif était respecté depuis 1994 (mis à part 1998). A l’aval de Nancy, l’influence des rejets de l’agglomération y est très sensible (notamment à cause de NH4, des nitrites, la DCO mais une amélioration des phosphates.

Le SDAGE détermine des objectifs de qualité pour chaque hydrosystème établi au regard des vocations, des usages prioritaires et des fonctions naturelles à maintenir, à restaurer ou à faire coexister au sein de l’hydrosystème.

Un objectif a été fixé par le SDAGE en 1984 et réaffirmé en 1996 qui tient compte des caractéristiques de la Meurthe de l’activité industrielle qui s’est développée en amont de l’agglomération nancéienne.

Si la Meurthe est en bordure du territoire communal, elle constitue néanmoins un élément important du patrimoine de Tomblaine. Elle est une coupure urbaine d’importance qui a longtemps isolé Tomblaine de la ville de Nancy.

Elle a également exposé la commune à des inondations importantes notamment lors des crues de 1983 et 1999. Cependant, la réalisation de la IVème phase des travaux d’aménagement de la Meurthe a permis de diminuer ce risque.

Les travaux de recalibrage du lit de la Meurthe ont permis d’en sécuriser les abords.

Grâce à ces travaux, et à la maîtrise des risques d’inondations, de vastes réserves foncières sont apparues et des opérations de reconversion des anciennes friches industrielles et de reconquête urbaine ont pu être mises en place.

La plus importante est la réhabilitation du secteur Meurthe-Canal qui couvre un secteur de plus de 300 ha libéré suite au départ des activités en place et dont diverses actions, entamées depuis une vingtaine d’années, ont permis la reconquête.

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Un autre aspect prévaut aussi lors de ces aménagements ; il s’agit de créer des espaces de loisirs et de détente en bord de Meurthe afin que les tomblainois et de tout le Grand Nancy puissent se réapproprier la rivière et ses abords.

A Tomblaine, les travaux de recalibrage ont donné naissance à deux îles nouvelles qui constituent des réserves naturelles. Situées sur le plan d’eau de la Méchelle, l’une d’entre elle a une vocation écologique tandis que la seconde est ouverte au public.

Dans le même temps, les berges de la Meurthe, conçues par un paysagiste, ont vu la création d’itinéraires de promenades et des activités sportives s’y sont développées (création d’une base nautique et d’une « plaine de jeux »...).

Un autre aspect prévaut aussi lors de ces aménagements ; il s’agit de créer des espaces de loisirs et de détente en bord de Meurthe afin que les tomblainois et de tout le Grand Nancy puissent se réapproprier la rivière et ses abords.

Un site est voué à une valorisation paysagère et aux activités de loisirs : c’est le secteur compris entre le plan d’eau de la Méchelle et le boulevard Jean Jaurès.

Identifié comme espace délaissé, ce secteur s’inscrit dans la continuité des aménagements des berges de Meurthe. Il comprend des espaces voués à des fonctions de parking pour le stade Marcel Picot, des arrières de parcelles bâtis en déshérence et des jardins familiaux peu entretenus, majoritairement propriété de Monsieur Lignac. Ces jardins familiaux vont faire l’objet d’aménagements paysagers.

Les enjeux d'évolution de ce secteur sont avant tout axés vers une valorisation paysagère et vers une orientation hôtellerie / restauration et de loisirs (projet d’hôtel–restaurant à la place du Aldi). Dans ce cadre, il convient de ne pas étendre les parkings pour le stade Picot.

La poursuite de l’aménagement du plan d’eau de la Méchelle (en cours) : le site de la Méchelle se trouve au cœur d’un espace en vaste mutation. En vue d’en faire un site à vocation ludique et récréative, plusieurs partis d’aménagement, dont certains sont d’ores et déjà réalisés, ont été retenus. Il a été créé 2 îles (l’une à vocation écologique et l’autre ouverte au public), Dans le même temps, les berges de la Meurthe, conçues par un paysagiste, ont vu la création d’itinéraires de promenade (réalisation d’une passerelle à usage piétons/deux roues en parallèle du Pont de la Concorde) et des activités sportives s’y sont développées (création d’une base nautique et d’une « plaine de jeux » avec des jeux pour enfants, aires de sports, parcours botanique, etc.).

Le projet d’aménagement à vocation de loisirs des Iles du Foulon et de l’Encensoir : à proximité du cœur de l’agglomération, l’ensemble île du Foulon et de l’Encensoir constitue un espace fort intéressant d’environ 15 ha. Les caractéristiques du site ont permis de l’identifier comme pouvant potentiellement faire l’objet d’aménagements liés aux loisirs. L’implantation de diverses activités est ainsi envisagée, sachant que la nécessité de conserver le caractère vert et naturel des lieux s’est imposée comme principal principe d’aménagement : parcours de santé, de randonnée, pêche, zones de pique-nique, etc.

Le second cours d’eau que possède Tomblaine est le Prarupt. Il traverse le territoire d’est en ouest mais n’est apparent que par endroit puisqu’une partie a été canalisée.

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B. PATRIMOINE NATUREL ET PAYSAGES

1. Patrimoine naturel

a. Espaces naturels

La Communauté Urbaine du Grand Nancy a un patrimoine naturel important composé de grandes entités qui résultent de sa situation topographique mais également d’éléments historiques de son développement. On distingue ainsi :

- les secteurs non urbanisés de coteaux de l’ouest et du nord-est occupés par des zones de vergers, des jardins ou des friches. Ces secteurs font l’objet d’une politique de valorisation au niveau communautaire en réponse à l’un des objectifs de la Charte d’environnement signée en 1997 (la protection et la valorisation de la trame verte de l’agglomération) ;

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- le patrimoine forestier du massif de Haye qui représente une vaste emprise sur les communes de l’ouest (Maxéville, , Villers-lès-Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy et ) ;

- les secteurs naturels de plaines principalement situés à l’est, qui font l’objet d’une exploitation agricole ;

- les secteurs des berges « naturelles » et d’expansion des crues de la Meurthe situées sur les territoire de Laneuveville, Art-sur-Meurthe et Tomblaine.

Les composantes naturelles de la commune

Les principaux espaces non urbanisés de la commune sont répartis en trois zones distinctes.

Le premier secteur vert est celui du Bois la Dame situé à l’est du territoire de Tomblaine. Cette étendue naturelle n’est cependant que provisoire puisqu’il s’agit d’une zone à urbaniser dont l’urbanisation est en cours. Ce secteur effectue une coupure verte entre les zones urbanisées de Tomblaine et celles de Saulxures-lès-Nancy.

Au nord du territoire, se trouve la plaine Flageul composée de terrains de sports qui forment, au contact de l’aérodrome, un vaste espace vert de loisirs et de sports ainsi que les aménagements sportifs du nord de la commune.

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Enfin, les bords de la Meurthe constituent également un espace vert important sur le territoire de Tomblaine. Dans le cadre de la cinquième tranche des travaux de recalibrage de la Meurthe des réflexions sont menées sur le devenir des îles du Foulon et l’Encensoir ; elles pourraient accueillir, pour une part, des aménagements liés aux loisirs.

Le secteur de l’Embanie est un vaste espace vert couvert de prairies. Au-delà desquelles l’île de l’Encensoir apparaît de nouveau avec sa couverture verte plantée d’arbres.

La quatrième tranche des travaux de la Meurthe a permis de confirmer la vocation de loisirs de ces espaces par la création de deux îles dans le secteur de la Méchelle.

L’aire de l’île aux Oies qui se situe à proximité du centre de Tomblaine est l’un des parcs notables de la commune. Il offre des équipements de loisirs à proximité de la Meurthe et des îles du Foulon et de l’Encensoir.

A ces différents secteurs, il faut ajouter un parc situé en plein cœur du centre de Tomblaine qui apporte un peu de verdure au milieu de ce secteur urbanisé.

b. Les espaces agricoles

La Communauté Urbaine du Grand Nancy compte 37 exploitations agricoles actives dont la majeure partie est localisée sur les communes du sud et de l’est de l’agglomération (Laneuveville- devant-Nancy, Saulxures-lès-Nancy, Fléville et Art-sur-Meurthe). Ces territoires ont en effet moins fait l’objet du processus d’extension urbaine de l’agglomération et ont pu conserver un tissu urbain rural.

L’analyse détaillée de l’agriculture (en 2000) sur la Communauté Urbaine montre que les entreprises agricoles y ont des caractéristiques très proches de celles de l’ensemble du département. Ainsi, la surface agricole utile (SAU) est d’environ 110 ha pour les exploitations à temps complet. De même, on retrouve sur l’agglomération les 3 activités majeures du département (lait, céréales, viande).

En raison de son ancienne ceinture verte et des terres sableuses de la Meurthe, les maraîchers sont néanmoins plus présents sur le Grand Nancy (9 entreprises maraîchères sur les 37 dénombrées).

L’agriculture s’affirme également sur l’agglomération par la présence de plusieurs centres équestres ainsi que d’une ferme découverte à vocation pédagogique à Malzéville. En revanche, aucune ferme auberge n’est installée sur le territoire communautaire en raison de la concurrence des hôteliers et restaurateurs.

A Tomblaine, la superficie agricole utilisée communale se porte à 114 ha, selon les chiffres du recensement général agricole de 2000. Elle se partage entre terres labourables, principalement localisées au Bois la Dame et superficies toujours en herbe, plutôt situées en berge de Meurthe.

Trois exploitations agricoles individuelles ont leur siège à Tomblaine. Elles exploitent une superficie agricole utile de 99 ha (partagée entre différentes communes). Ces chiffres suivent la tendance nationale à la baisse du nombre d’exploitants et à la hausse de la superficie moyenne des exploitations.

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c. Faune et flore

La partie demeurée naturelle de la Meurthe, c’est-à-dire jusqu’au pont de la Concorde héberge des espèces intéressantes au point de vue de la flore aquatique (milieu humide) et de la faune (oiseaux) notamment sur les îles du Foulon et de l’Encensoir et la prairie de l’Embanie.

La flore rencontrée regroupe un ensemble de plantes cultivées, des mares salées, de rudérales, des espèces de prairies et des espèces forestières. La présence d’un cortège d’espèces halophiles (organisme qui a un besoin absolu de fortes concentrations en sel pour vivre) sur les vases exondées est tout à fait original car il se retrouve hors de son habitat naturel (Aster tripolium, Salicornia ramollissant, …). Ceci fait clairement apparaître la salinité de la Meurthe qui pourrait être d’origine naturelle (proximité de puits de sel) et/ ou d’origine industrielle. On y observe aussi des roselières à phragmites. C’est dans ce type de milieu que se trouve Scirpe lacustris subsp.tabernaemontani, espèce protégée régionalement. Sur les vases exondées, on identifie des éléments de gazons amphibies avec Limoselle aquatica, espèce protégée régionalement.

Dans le milieu purement aquatique, on y rencontre des espèces hydrophytes (plantes ayant besoin de fortes quantités d’eau tout au long de leur développement, croissant sur des sols alluviaux engorgés toute l’année) enracinées flottantes ou flottant librement ou immergées.

La Meurthe est classée en deuxième catégorie piscicole, c’est-à-dire, à poissons blancs dominants (carpes, breme, tanche) et est gérée par la fédération de Meurthe-et-Moselle pour la pêche et la Protection du Milieu aquatique. La détermination de l’indice Poisson effectué en 2001 à Tomblaine révèle une qualité piscicole passable.

En partenariat avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), la mairie de Tomblaine propose depuis 1999 un sentier de promenades et d’observation des oiseaux et de la flore des zones humides. Longeant un bras canalisé de la Meurthe, le sentier ornithologique est jalonné de 5 points qui permettent l’écoute des chants des différentes espèces et la reconnaissance de nombreux arbres, arbustes et plantes parmi l’abondante végétation. Avec 63 espèces d’oiseaux recensées, de la grive musicienne à la fauvette babillarde et une telle diversité végétale, ce sentier apparaît comme un site exceptionnel, ce qui lui vaut d’être classé refuge LPO. Cette réalisation conserve le caractère sauvage des lieux.

Globalement, les recensements ornithologiques effectués au cours du printemps 1999 aux abords de la Meurthe et les zones humides associées ont permis de montrer la présence de 90 espèces dont 83 nicheuses. 5 d’entre-elles sont inscrites à l’annexe I de la Directive Oiseaux (espèces faisant l’objet de mesures spéciales de conservation en ce qui concerne leur habitat à l’échelle de l’Europe), 4 sont inscrites au Livre Rouge de la faune menacée de et 30 présentent un statut globalement défavorable en Lorraine. A Tomblaine, on rencontre le martin pêcheur d’Europe (annexe I), le tarier des près (conservation défavorable en Lorraine), la mouette rieuse (conservation défavorable en Lorraine). La présence de ces deux dernières espèces permet d’attester la présence de milieux présentant encore de remarquables qualités pour l’accueil de l’avifaune.

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Les amphibiens et reptiles sont présents aussi sur le territoire dont certaines espèces sont protégées :

- la grenouille rousse protégée par la directive habitat 1992, - la grenouille verte inscrite sur la liste rouge nationale, qualifiée comme espèce à surveiller, - des espèces de tritons.

Sur le plan d’eau de la Méchelle, deux îles ont été créées lors de travaux de recalibrage de la Meurthe. L’une d’elles constitue une réserve naturelle car non accessible.

Le patrimoine naturel de Tomblaine se matérialise également par la présence de la forêt de la Fourrasse qui se situe à l’extrême sud-est de la commune, et qui marque une coupure verte avec la commune d’Art-sur-Meurthe.

2. Paysages

Les grandes entités paysagères de l'agglomération

La diversité du relief, de l’occupation des sols et des utilisations de l’espace sont des facteurs naturels et anthropiques qui concourent à la variété et à la richesse des paysages sur l’agglomération.

La situation topographique de l’agglomération, s’apparentant à un amphithéâtre, permet de distinguer de grandes entités paysagères souvent caractéristiques de plusieurs ensembles de communes. D’ouest en est, le Grand Nancy offre ainsi une succession de grands paysages.

Tout d’abord, le plateau couvert par la forêt de Haye (12 000 hectares) offre un paysage à dominante naturelle et boisée. Il s’étend sur les communes de Maxéville, Laxou, Villers-lès-Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy, et Ludres et forme, lorsque l’on vient de , un épais écrin vert autour de l’agglomération.

Par la suite, le plateau laisse place aux dénivelés des communes de coteaux, de l’ouest du territoire communautaire. Ces pentes sont occupées par le triptyque traditionnel et fonctionnel lorrain (espaces boisés, jardins ou vergers et pacages) qui s’organise autour des villages anciens. Cette composition favorise des paysages communs, à dominante naturelle et arbustive, sur les communes de Laxou, Villers-lès-Nancy et Vandœuvre-lès-Nancy. Au nord-est, la commune de Malzéville est également constituée d’importants secteurs de coteaux qui offrent des paysages similaires.

La vallée de la Meurthe est également un élément de structuration qui unit fortement les territoires traversés mais qui, en même temps, offre des paysages diversifiés, marqués par des séquences urbaines ou sauvages.

Ainsi, entre Maxéville et Tomblaine, le cours de la rivière a fait l’objet d’aménagements et d’opérations de recalibrage qui ont permis l’urbanisation d’anciens secteurs inondables et, notamment à Nancy, la reconquête de l’ensemble du secteur Meurthe-canal. Les paysages offerts y sont principalement urbains avec, selon les endroits, une proximité plus ou moins forte entre la rivière et les quartiers. Au sud de l’agglomération, les paysages sont essentiellement sauvages et préservés par les zones d’expansion des crues localisées sur les communes plus rurales de Art- sur-Meurthe et de Laneuveville-devant-Nancy. Ces espaces font le plus souvent l’objet d’une exploitation agricole, compatible avec les risques d’inondations.

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Les territoires du sud et de l‘est de l’agglomération sont donc encore marqués par des paysages agricoles même si certaines communes connaissent, depuis quelques années, une progression significative de leurs espaces urbanisés. Ces terres agricoles qui assurent la continuité de la ceinture verte de l’agglomération sont ponctuées de petits espaces boisés interstitiels.

L’ensemble et la diversité des espaces verts de l’agglomération contribuent ainsi à structurer son territoire grâce au maintien d’un développement équilibré entre les espaces construits et les espaces naturels. Cet équilibre doit être maintenu grâce à un programme d’actions définies dans le cadre du plan paysage qui doit être élaboré par la Communauté Urbaine du Grand Nancy.

Les grandes composantes paysagères de la commune

L’une des grandes caractéristiques paysagères de la commune est le fait qu’elle accueille de grands équipements. Plus de la moitié du territoire de Tomblaine est occupée par des infrastructures de transports telles que l'aéroport de Nancy-Essey, des grands équipements sportifs (le stade M. Picot), des emprises militaires (le 7ème RHC) ainsi que la plus grande réserve foncière de l'agglomération : le secteur du Bois-la-Dame.

Tomblaine est une ville de contrastes : constituée de grandes entités urbaines et paysagères, elle présente une grande diversité, à la fois en terme de fonctions urbaines (grands équipements, zones de loisirs, activités, habitat,…) et une urbanisation mixte et hétérogène.

Tomblaine est dotée aussi d’un patrimoine naturel important avec la présence de la Meurthe et de ses abords. Cette rivière marque fortement le territoire tomblainois.

La quatrième tranche des travaux de recalibrage de la Meurthe en a quelque peu modifiée les paysages ; jusqu’au pont de la Concorde son aspect naturel a été conservé. En aval de ce pont, le plan d’eau de la Méchelle a été aménagé et offre ainsi une nouvelle image à la commune de Tomblaine.

Le plan d’eau de la Méchelle, la piscine du Lido, les aménagements des berges de Meurthe, offrent une image ludique et orientent les quartiers d’habitat vers l’eau.

Le lotissement « les Ensanges » qui se situe le long du boulevard Tolstoï, est caractéristique des constructions des années 1960-1965. Il ménage une grande proportion d’espaces publics mais qui sont peu valorisés.

Les Ensanges constituent l’un des plus grands lotissements du Grand Nancy. Il comprend 485 pavillons bâtis sur deux niveaux, mitoyens et tous parfaitement identiques avec jardins à l’avant et à l’arrière. En plus de ces jardins, quelques espaces publics plantés d’arbres apportent un peu de verdure au lotissement.

Les seules différences qui apparaissent ici ou là sont les aménagements réalisés par les propriétaires qui introduisent quelques diversités architecturales sur les bâtiments ou qui aménagent leur terrain différemment, ce qui permet de mieux différencier les maisons.

Les réserves foncières constituent également des paysages remarquables sur le territoire tomblainois.

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La plus importante d’entre elle est constituée par le secteur du Bois la Dame à l’est du territoire de la commune. Son urbanisation a déjà débuté notamment avec le lotissement des portes de Bosserville.

Le reste de ce secteur de 50 hectares est pour le moment couvert par l’activité agricole. Les lotissements déjà bâtis sur ce secteur offrent des constructions en R+1 à l’architecture variée (forme des bâtiments, couleur des façades…).

L’ancien site d’équarrissage qui se situe au sud de la commune entre le boulevard Tolstoï et les bords de Meurthe s’étend sur 4,2 hectares. Le bâtiment de l’ancienne usine a été détruit et le site constitue aujourd’hui une vaste friche en attente de requalification.

Les bords de Meurthe ont été mis en valeur par l’aménagement d’espaces verts notamment à proximité du centre-ville avec l’aire de loisirs de l’île aux Oies. Cet espace de jeux et de loisirs se situe à proximité immédiate des îles du Foulon et de l’Encensoir qui s’étendent sur environ 15 hectares. Bien que formant deux entités, ces deux îles forment un ensemble continu le long de la Meurthe et apportent un vaste espace de verdure puisqu’elles ne sont pas aménagées et que, de plus, elles sont largement recouvertes d’arbres.

Ces îles sont peu accessibles. Toutefois, un pont permet d’accéder aux rares bâtiments qui y sont construits.

L’aménagement du plan d’eau de la Méchelle qui se situe plus en aval sur la Meurthe a permis de créer deux îles qui offrent un cadre particulier au secteur compris entre le pont de la Concorde et le stade Marcel Picot. Espace vert à vocation ludique, ce secteur rappelle la volonté de la commune de tourner l’ensemble de la ville vers la Meurthe.

A proximité immédiate des plaines Flageul, l’aérodrome constitue avec ces dernières un vaste espace vert. Plates et dotées d’infrastructures et de superstructures très légères, ces étendues dégagent de larges perspectives visuelles sur les espaces avoisinants.

Ces dernières années, le changement d’image dont Tomblaine a bénéficié au travers de nombreuses opérations, a renforcé l’attractivité résidentielle de la commune : travaux sur les infrastructures (pont de la Concorde, RD 674 (liaison A330/RD2bis/RN74), travaux d’aménagement de la Meurthe), travaux sur les équipements (rénovation de Picot, rénovation du stade Petit).

Cette attractivité rend désormais possible la mise en oeuvre de nombreux projets d’habitat de qualité.

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C. RISQUES ET QUALITE DE L’ENVIRONNEMENT

3. Les risques

a. Les risques naturels

La diversité des sites rencontrés sur la Communauté Urbaine du Grand Nancy expose la population à divers risques naturels.

La présence de coteaux calcaires à l'ouest de l'agglomération et au niveau du plateau de Malzéville pose des problèmes de glissements de terrains, de chutes de pierres, de coulées de boues et d'effondrements ou d'affaissements ayant des conséquences matérielles ou humaines plus ou moins graves. Ce phénomène d'instabilité des sols est aggravé par la présence d'anciennes exploitations minières à flanc de coteaux.

Par ailleurs, la base du talus du coteau, la vallée de la Meurthe et les plaines du sud-ouest de l'agglomération ont une composition géologique argileuse pouvant gonfler et se tasser sous l'effet de l'eau ou, au contraire, de la sécheresse. Dans les deux cas, ceci peut avoir des conséquences pour les constructions.

Enfin, la présence de la Meurthe implique des problèmes d'inondabilité de la vallée. L'agglomération nancéienne est vulnérable face à ce risque majeur du fait de l'intense urbanisation du lit majeur de la Meurthe mais de grands travaux d’aménagement ont été entrepris pour limiter au maximum ces risques d’inondation. D'autre part, l'imperméabilisation du sol (bâtiments, voiries, parkings, etc.) limite l'infiltration des pluies et accentue le ruissellement, ce qui occasionne la saturation et le refoulement du réseau d'assainissement des eaux pluviales.

En plus, l’agglomération est soumise au risque de rupture du barrage-réservoir de Pierre-Percée. Le risque barrage est un événement accidentel se produisant sur un ouvrage appelé « grand barrage », comportant à la fois un réservoir d'une capacité égale ou supérieure à 15 millions de m3 et une digue d'une hauteur d'au-moins 20 mètres.

La manifestation du risque barrage est la rupture de digue. Cette rupture, qu'elle soit partielle ou totale, entraînerait le déferlement d'une onde de submersion, plus ou moins importante, provoquant en aval une inondation.

Sa fonction à l'origine est de sauvegarder le potentiel de production de la centrale nucléaire de CATTENOM en Moselle. En outre, le barrage permet également le soutien des étiages de la Meurthe lorsque son débit devient inférieur à 7 m³ par seconde à Damelevières. Le tracé de l'onde de submersion a été approuvé par le Comité Technique Permanent des barrages lors de sa séance du 23 juin 2000.

Neuf communes de l’agglomération sont concernées par la zone d’inondation spécifique. Cette zone est en aval de la zone de proximité immédiate qui s'arrête en un point où l'élévation du niveau des eaux est de l'ordre de celui des plus fortes crues connues.

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Les différents arrêtés de catastrophes naturelles

Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du Inondation par une crue (débordement de cours 08/12/1982 31/12/1982 11/01/1983 13/01/1983 d’eau) Inondation par ruissellement et coulée 08/12/1982 31/12/1982 11/01/1983 13/01/1983 de boue Inondation par une crue (débordement de cours 08/04/1983 12/04/1983 16/05/1983 18/05/1983 d’eau) Inondation par ruissellement et coulée 08/04/1983 12/04/1983 16/05/1983 18/05/1983 de boue Inondation par une crue (débordement de cours 25/05/1983 30/05/1983 20/07/1983 26/07/1983 d’eau) Inondation par ruissellement et coulée 25/05/1983 30/05/1983 20/07/1983 26/07/1983 de boue

Mouvement de terrain - 01/01/1997 30/11/1998 19/03/1999 03/04/1999 Tassements différentiels

Mouvement de terrain 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999

Inondation par une crue (débordement de cours 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 d’eau) Inondation par ruissellement et coulée 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 de boue Inondation par une crue (débordement de cours 29/12/2001 29/12/2001 01/08/2002 23/08/2002 d’eau) Inondation par ruissellement et coulée 29/12/2001 29/12/2001 01/08/2002 23/08/2002 de boue

Mouvement de terrain - 01/07/2003 30/09/2003 25/08/2004 26/08/2004 Tassements différentiels

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Les zones inondables

Tomblaine possède des zones inondables du fait de la présence de la Meurthe sur son territoire. De ce fait, un plan des surfaces submersibles (PSS) a été établi en septembre 1956. Néanmoins, suite à la réalisation des travaux de recalibrage de la Meurthe et notamment leur 4e phase qui s’étend du barrage de Nancy au pont de la Concorde, les surfaces soumises au risque d’inondations ont été largement diminuées ce qui a permis de reconquérir différents espaces en bord de Meurthe.

Des études ont été réalisées par SOGREAH dans le cadre des aménagements de la Meurthe, sur la révision des zones submersibles.

Cette étude servira de base à l’élaboration d’un plan de prévention de risques (PPR) destiné à remplacer l’actuel PSS.

La Meurthe, affluent de la rive droite de la Moselle, connaît des débordements assez fréquents. Elle prend sa source dans le massif des Vosges, traverse les Vosges et la Meurthe & Moselle avant de rejoindre la Moselle à et .

La Meurthe, dans le département de Meurthe & Moselle, a connu de nombreuses crues, dont la crue de fin 47-début 48, et plus récemment les crues de 1982 et 1983 (périodes de retour de 20 à 40 ans). La crue de 47-48 est un peu supérieure à la crue centennale. C'est la crue de référence pour la prévention des risques.

L'Atlas des Zones Inondables (AZI) de la Meurthe est une cartographie des secteurs de vallée soumis aux crues de cette rivière, établit à la suite d'une étude hydraulique complète. Il constitue un outil d'amélioration de la connaissance.

Il présente les contours rétablis des zones inondables par les crues caractéristiques de la Meurthe. L'atlas constitue un outil d'amélioration de la connaissance pour l'élaboration du Plan de Prévention des Risques inondation (PPRi). Il sert aussi à l'amélioration de la prévision de crues, à la protection contre les pollutions, etc.

Cet atlas représente la limite de l'inondation ainsi que la hauteur calculée de submersion.

Une étude hydraulique complète des écoulements de crues a été entreprise et des simulations informatiques (par utilisation de modèles numériques) ont été effectuées. Les résultats de cette étude et son application à la topographie actualisée ont permis de présenter les zones inondables pour les maxima de diverses crues caractéristiques, centennales, décennales, trentennales.

Toutefois, ces différentes crues, dont les courbes des débits ont été reconstituées, sont appliquées et ses effets simulés par le modèle numérique au fond topographique de vallée actuel : il a donc bien été cartographié l'ensemble des zones qui seraient théoriquement inondées si ces crues se reproduisaient et non pas les zones qui ont réellement été inondées à cette époque (information historique mais qui n'a plus valeur de référence compte tenu des modifications apportées au fil du temps dans le fond de vallée).

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La représentation cartographique se traduit par des tramages de plus en plus foncés par tranches successives de hauteur de submersion :

- bleu très clair : submersion comprise entre 0,00 et 0,50 mètres

- bleu clair : submersion comprise entre 0,50 et 1,00 mètres

- bleu clair dense : submersion comprise entre 1,00 et 1,50 mètres

- bleu : submersion comprise entre 1,50 et 2,00 mètres

- bleu foncé : submersion supérieure à 2,00 mètres

Ce nouvel atlas, réalisé dans l'état actuel du fond de vallée après aménagement de la Meurthe suite aux crues de 1982-83, est destiné à servir de base scientifique à la révision sous forme de plans de prévention des risques « inondations » des plans de surfaces submersibles de 1956.

Toute information concernant les aléas risques naturels n’est pas opposable aux autorisations d’urbanisme mais doit être prise en compte par les administrations. La prise en compte de ces cartes est réalisée par une mention de l’existence potentielle d’un aléa dans le chapeau du réglement des zones concernées.

Depuis 1984, la commune de Tomblaine est raccordée au dispositif d’annonces de crues objet du Règlement Départemental révisé et approuvé le 27 novembre 1995.

Tomblaine se situe sur le tracé de l’onde de submersion éventuelle qui résulterait de la rupture de ce barrage de Pierre Percée.

Phénomène de retrait-gonflement

Du fait de la présence de marnes et de calcaires argileux sur la plateau, la commune de Tomblaine peut être confrontée à des problèmes de retrait gonflement des sols. Ce phénomène résulte de la modification de la teneur en eau de ces matériaux et se manifeste par une variation de volume des sols notamment lors de périodes sèches. Dans ce cas, les argiles se tassent verticalement et se fissurent, ce qui entraîne un mouvement différentiel du sol et des fissures, le cas échéant, sur les édifices se situant sur les lieux de ces phénomènes de retrait-gonflement.

Coulées de boues

Les coulées boueuses, largement liées au risque d’inondation, consistent en la propagation de matériaux sans cohésion ou ayant perdu leur cohésion dès la mise en mouvement de matériaux intimement mélangés à une très grande quantité d'eau. Les matériaux susceptibles de perdre ainsi leur cohésion sont des argiles, des limons, des sols, des roches décomposées ou des éboulis fins.

La commune de Tomblaine a été à plusieurs reprises confrontée à des coulées de boues lors d’inondations auxquelles elle a été confrontée notamment en 1982, 1983 ou encore 2001.

La prise en compte d’un risque naturel, lorsqu’il est étudié par l’Etat, est réalisée par une mention de l’existence potentielle d’un aléa dans le chapeau du réglement des zones concernées.

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b. Les risques technologiques

La prévention des risques industriels se fait à travers la législation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement. Le territoire du Grand Nancy compte en revanche un certain nombre d’installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Ce sont des installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients pour la commodité du voisinage, la santé, la sécurité, la salubrité publique, la protection de la nature et de l’environnement, la conservation des sites et des monuments.

Certaines installations présentent de tels risques et conséquences qu’elles sont classées sous la forme des ICPE sous AS (Autorisation et Servitudes). Ce sont les installations dites SEVESO. Elles sont régies par la directive 2003/105 du 16 décembre 2003, concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses, modifiant la Directive SEVESO II. Leur réglementation spécifique vaut servitude d’utilité publique.

L'exploitant d'une entreprise classée SEVESO 2 seuil haut doit, au titre de la réglementation, élabore un plan d'urgence interne lui permettant d'intervenir le plus rapidement et efficacement possible sur tout incident ou accident afin d'éviter qu'il dégénère en accident majeur. Il doit également mettre en place un Système de Gestion de la Sécurité (SGS) de telle sorte que son organisation même contribue à la réduction des risques ainsi qu’un Plan d’Opération Interne (POI). Il doit fournir toutes les informations nécessaires à la maîtrise de l’urbanisation et à la mise en place d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI). Il doit enfin revoir régulièrement ses études de danger en fonction des modifications de son usine.

On recense : - le centre GDF à pour du stockage souterrain de gaz référencé sous le code minier, - l’entreprise Multi Appros à Ludres pour des produits phytosanitaires référencée sous le seuil AS.

Des PPRT sont programmés pour Multi Appros en 2007 et pour GDF en 2006. L'élaboration de PPRT pour les établissements SEVESO II seuil haut1 prévoyant, entre autres :

- la délimitation de zones où les constructions sont interdites ou subordonnées à des prescriptions, - l'expropriation de secteurs à risques importants d'accidents et présentant un danger très grave pour la vie humaine, - l'instauration d'un droit de délaissement ; le coût étant supporté par l'Etat, la collectivité et l'industriel (code de l'environnement art. L515-16), - l'application des mesures aux constructions existantes, - l'extension des mesures (études de danger) pour le transport de matières dangereuses en lien direct avec les établissements SEVESO II.

Les obligations réglementaires des établissements classés SEVESO SEUIL BAS sont définies par l'arrêté du mai 2000 qui prévoit en particulier la mise en œuvre par l'industriel d'une Politique de Prévention des Accidents Majeurs (PPAM) et informe le public et son personnel.

L’usine Novacarb à Laneuveville-devant-Nancy stockant de l’ammoniac, est concernée.

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Au niveau des risques industriels, ce site de la Madeleine est soumis à un périmètre de SEVESO 2 qui instaure une distance d’isolement autour de ces installations de 110 m correspondant à un périmètre de sécurité relatif au stockage de l’ammoniac.

Dans le but de minimiser les risques relatifs à ces installations, la loi 76-663 du 19 juillet 1976 modifiée par la loi n° 87-565 du 22 juillet 1987 définit des procédures relatives aux installations classées pour la protection de l’environnement suivant la gravité des dangers ou des inconvénients que peut présenter l'exploitation de ces installations.

Une installation peut être :

- non classée, - classée et soumise à déclaration en préfecture (installation assez dangereuse), - classée et soumise à autorisation en préfecture (installation plus dangereuse).

Cette classification s’opère pour chaque établissement en fonction de différents critères : activités, procédés de fabrication, nature et quantité des produits élaborés, stockés.

Sur le territoire de la Communauté urbaine, sont ainsi soumis au régime des ICPE le CHU de Brabois, les centres de recherche, les stations services, les établissements stockant en quantité notable des produits inflammables, etc.

On dénombre aussi :

- des centres de stockage de déchets industriels : Solvay, Novacarb, - un établissement présentant un risque majeur (entrepôt FM à Ludres), - un silos à Nancy (Les Grands Moulins).

Par ailleurs, l'approvisionnement en produits courants indispensables au fonctionnement d'entreprises du Grand Nancy ou hors de l'agglomération (carburant, gaz...) nécessite d'être transité à l'intérieur du tissu urbain nancéien. Ce transit s’effectue par le réseau routier (A31, A330...), ferré (ligne Paris-Strasbourg) ou fluvial (canal de la Marne au Rhin). Le risque de transport de matières dangereuses, ou risque TMD, est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces matières. Les principaux dangers sont :

- l’explosion avec des risques de traumatisme directs ou par onde de choc, - l’incendie avec des risques de brûlures et asphyxie, - la dispersion dans l’air, l’eau et le sol de produits dangereux avec risque d’intoxication par inhalation, par ingestion ou par contact.

Ce sont des risques technologiques. On en fait cependant un cas particulier car les enjeux varient en fonction de l’endroit où se développe l’accident.

Il est important de connaître :

- les risques liés au TDM : flux, itinéraires, points noirs, - les points sensibles : points de captage d’eau, zones d’habitat, - établissements scolaires et hospitaliers.

Le transport des matières dangereuses est soumis à l’arrêté du 1er juin 2001 relatif au transport des marchandises dangereuses par la route, dit arrêté ADR.

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La loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels (suite à l’explosion de l’usine AZF de Toulouse) complète les dispositifs réglementaires dans le domaine de la prévention et de la réparation des dommages.

Elle vise à développer davantage la conscience du risque au sein de la population, à mieux maîtriser l’urbanisation dans les zones à risques et à mieux prévenir le danger. Elle complète les dispositifs législatifs existants en donnant la primauté à la prévention. Elle instaure notamment les PPRT (Plans de Prévention des Risques Technologiques). Ils détermineront autour des sites SEVESO les zones inconstructibles et celles où seront imposés des travaux de protection.

Le territoire communal accueille une vingtaine d’ICPE. Ces installations sont concernées par :

- du stockage de bitume, - stockage de liquides inflammables, - des transformateurs au pyralène, - stockage de matières plastiques, - stockage de sources radioactives scellées, - stockage de récolte agricole.

En terme de pollution des sols, on recense un site. Une ancienne station service (52 rue de Tomblaine) a cessé son activité en décembre 2003. La station était implantée en zone résidentielle entre le canal de Marne au Rhin, et la Meurthe.

Une description qualitative a été faite le 02/03/2005

Au cours des opérations de démantèlement des installations de stockage et de distribution de carburants qui se sont déroulées en février 2004, un diagnostic des sols a été réalisé.

Les trois cuves enterrées que la station service comptait ont été excavées, des analyses ont été réalisées au droit et fond des fosses. Ces analyses ont montré la présence d'une contamination des sablons autour de deux des trois cuves.

Des prélèvements ont également été réalisés autour de l'aire de distribution de carburants, aucune pollution n'a été détectée dans ce secteur de la station.

Aucun captage utilisé pour l'alimentation en eau potable n'est recensé dans un rayon de 5 km autour du site, mais la présence de puits privés ne peut pas être exclue.

Trois piézomètres ont été forés afin de détecter la présence éventuelle d'hydrocarbures dans la nappe qui s'écoule entre 2 et 2.5 m de profondeur au droit du site. Les prélèvements réalisés ont montré la présence d'hydrocarbures dans les eaux souterraines, mais à des concentrations inférieures aux valeurs de constat d'impact définies dans le cadre d'un usage non sensible des eaux souterraines (VCI ns).

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La Drire a demandé à l'ancien exploitant l'excavation des sablons contaminés afin d'éliminer les sources de pollution.

Par ailleurs, il est à noter que la commune de Tomblaine est intégrée dans le périmètre de stockage défini par décret du 08 décembre 1972 qui autorise Gaz de France à exploiter le stockage souterrain de gaz naturel de Cerville/Velaine. La contrainte liée à ce périmètre concerne tout travail atteignant une certaine profondeur requiert une autorisation préfectorale préalable.

La commune est aussi concernée par la servitude de la concession de mines de sel de Jarville.

4. Qualités environnementales

Lutter contre les nuisances et les atteintes à la santé constitue l’un des 12 axes de progrès définis dans le cadre de l’élaboration de l’Agenda 21 du Grand Nancy. Comme toute agglomération de taille moyenne, les nuisances et pollutions constatées sur le Grand Nancy résultent des inconvénients de l’urbain et de l’évolution des modes de vie.

a. Qualité de l’air

La qualité de l’air est évaluée en comparant les concentrations de polluants mesurées dans l’air ambiant avec les valeurs de références issues des différentes réglementations existantes. En Europe, la directive n°96/62/CE du 27 septembre 1996 a défini le cadre de l’évaluation et de la gestion de la qualité de l’air. La France se dote de la loi n°96-1236 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (30 décembre 1996).

Le plan régional pour la qualité de l’air (PRQA) en Lorraine, approuvé en 2001, fixe des orientations sur cinq ans portant notamment sur :

- l’organisation de la surveillance de la qualité de l’air et de ses effets sur la santé humaine et les milieux par un pôle sanitaire ; - la maîtrise des pollutions atmosphériques dues aux sources fixes (essentiellement la production d’énergie, la chimie et la parachimie, la sidérurgie et les traitements de surface) ; - la maîtrise des émissions dues aux sources mobiles principalement en milieu urbain ; - des actions de communication et d’information.

Il implique ainsi les réseaux de mesure, les médecins, les services sanitaires et associations, les préfectures de département, les services régionaux (principalement Drire et Drass) pour la métrologie et le suivi sanitaire.

Un plan de protection de l’atmosphère (PPA) concerne Nancy. Dans le cadre de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996, ce plan fait partie des mesures de planification visant à stabiliser et/ou réduire les émissions de polluants.

Les plans de protection de l’atmosphère (PPA) introduits par la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (1996) ont principalement pour but de ramener la concentration des polluants dans l’atmosphère à des niveaux inférieurs aux valeurs limites fixées à l’annexe I du décret modifié n° 98-360 du 6 mai 1998 relatif à la surveillance de la qualité de l’air.

Révision Novembre 2007 29 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

La réalisation de ces plans permettra de répondre aux exigences de l’article 8 de la directive européenne n° 96/62/CEE du 27 septembre 1996 concernant l’évaluation et la gestion de la qualité de l’air ambiant. Le suivi de ces plans fait l’objet, à ce titre, d’une attention particulière de la part de la Commission européenne.

Le code de l’environnement prévoyait que l’ensemble des agglomérations de plus de 250 000 habitants serait couvert par ces plans de protection de l’atmosphère, soit 26 plans, avant le 30 juin 1998. La parution tardive du décret d’application (2001) ne saurait justifier plus de retard dans l’élaboration des plans.

Le PPA, approuvé par arrêté préfectoral, liste les mesures concrètes et précises pour maîtriser et réduire les émissions atmosphériques des sources fixes et mobiles dans l’agglomération ou la zone concernée. L’élaboration de ces PPA, sous l’égide des DRIRE, suppose notamment : l’établissement d’une concertation ouverte avec tous les acteurs intéressés par la pollution atmosphérique ; la connaissance de l’état de qualité de l’air et de ses évolutions prévisibles ; l’évaluation de l’impact des mesures déjà mises en oeuvre le cas échéant ; une articulation pertinente entre les différents outils de planification de la loi sur l’air (plan régional de la qualité de l’air, plan de déplacements urbains).

La qualité de l’air sur le territoire de la Communauté Urbaine du Grand Nancy est mesurée par l’association AIRLOR qui effectue des relevés en milieux urbains et périurbains. L’agglomération dispose de 5 stations de mesure : Fléville, Tomblaine, Nancy Poincaré, Nancy Kennedy, Nancy Brabois.

L’indice ATMO, qui mesure la pollution atmosphérique moyenne quotidienne, permet de disposer d’une information synthétique sur la qualité de l’air. D’après le rapport d’activité 2003 d’AIRLOR, l’étude de cet indice fait ressortir que la qualité de l’air a tendance à être stable sur l’agglomération.

L’évolution de l’indice ATMO est en grande partie dépendante de l’évolution des conditions météorologiques. Il est par conséquent difficile de dégager des conclusions sur les 4 exercices.

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Il est toutefois intéressant de noter que l’indice le plus fréquemment rencontré (près de 70 % du temps en moyenne depuis l’année 2000) est celui qualifié de «bon». Par contre, les indices qualifiés de «moyen à médiocre» ont tendance à prendre le pas sur les «très-bon», phénomène lié aux épisodes caniculaires que nous avons connus en été 2003.

Evolution de l'indice ATMO sur l'agglomération nancéienne

80 70 2000 60 50 2001 % 40 30 2002 20 10 2003 0 Très bon Moyen à Très médiocre mauvais

Qualité de l'air

Source : Rapport d’activités 2003 d’AIRLOR. Bilan de la Qualité de l’air.

Les indices en 2004 sont majoritairement qualifiés de bon à très bon (de 1 à 4), avec une amélioration de la situation par rapport à 2003 : on obtient en effet 83 % des indices qualifiés de bon à très bon en 2004 contre 66 % en 2003, et 10 % des indices qualifiés de moyen en 2004 contre 18 % en 2003.

Ce constat est essentiellement dû à un été 2004 très médiocre pour la saison, d’où une production limitée en ozone, polluant essentiellement à l’origine des indices de qualité d’air en cette période de l’année.

On ne dénombre pas d’industrie occasionnant des rejets atmosphériques polluants majeurs dans l’atmosphère sur l’agglomération nancéienne. La pollution constatée sur le territoire communautaire est causée principalement par la circulation automobile et les installations de chauffage des bâtiments. Néanmoins, certaines entreprises rejètent des polluants.

De par ces caractéristiques d'agglomération construite dans une cuvette d’altitude moyenne de 210 mètres, son centre est implanté dans un secteur plutôt défavorable à une bonne dispersion des masses d’air.

b. Nuisances sonores

La lutte contre les nuisances sonores fait partie des objectifs fixés dans le cadre de la mission développement durable menée par la Communauté Urbaine du Grand Nancy qui doit établir pour le 30 juin 2007 une carte de bruit rassemblant les données qui permettent d’évaluer l’exposition au bruit dans l’environnement et prévoyant son évolution. Pour mi 2008, un plan de prévention du bruit dans l’environnement définissant les objectifs de prévention et qui recense les mesures prévues pour prévenir ou réduire les nuisances sonores, sera élaboré.

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Le territoire de Tomblaine est traversé par un réseau viaire assez dense et l’existence d’infrastructures de transports terrestres bruyantes impose le respect des arrêtés préfectoraux relatifs au classement sonore de ces voies :

- la RD 2a (rue Camelinat) en classe 3, - la RD 2M (avenue E Pottier) en classe 3, - la liaison Nancy/St Max/Essey-lès-Nancy (rue de la Fraternité, pont de la Concorde) en classe 3, - la RD 2 en classe 3 ou 4 selon les sections, - la RD 2b en classe 4, - l’avenue de la paix en classe 4, - l’avenue de Hasbergen en classe 4, - la RD 674 (liaison A330/RD2bis/RN74) en classe 2 ou 3 selon les sections.

niveau sonore au point de niveau sonore au point de Catégorie référence, en période diurne référence, en période nocturne dB (A) dB (A) 1 83 78 2 79 74 3 73 68 4 68 63 5 63 58

La classe 1 prévoit une bande de protection de 300 mètres de chaque côté de la voie, la classe 2, une bande de 250 mètres, la classe 3, une bande de protection de 100 mètres de chaque côté de la voie, la classe 4, une protection de 30 mètres de chaque côté de la voie et la classe 5, une bande de 10 mètres.

Lors de la construction de bâtiments nouveaux à proximité des voies existantes, des prescriptions d’isolement acoustique doivent être respectées par les constructeurs.

L’objectif est de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour atteindre dans les logements un niveau de bruit de 35 dB(A) le jour et de 30 dB(A) la nuit.

Tomblaine est concernée par la directive d’aménagement nationale du 22 septembre 1977, relative à la construction dans les zones de bruit des aérodromes.

Du fait de la présence de l’aérodrome de Nancy-Essey, il existe sur le territoire de Tomblaine un plan d’exposition au bruit des aéronefs.

Les abords de l’aérodrome sont partagés en quatre zones d’exposition au bruit :

- zone A (niveau sonore > 96dB(A)) - zone B (89dB(A) > niveau sonore > 96 dB(A)) - zone C (84dB(A) > niveau sonore > 89 dB(A))

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La commune est touchée par les zones de bruit B et C. Dans les zones B et C, les constructions à usage d’habitation sont interdites à l’exception des logements de fonction nécessaires aux activités industrielles ou commerciales autorisées dans la zone et des constructions directement liées ou nécessaires à l’activité agricole. En zone C, les constructions à usage d’habitation sont interdites, à l’exception des constructions individuelles non groupées situées dans les secteurs déjà urbanisés et desservis par des équipements publics à condition qu’elles n’entraînent qu’en faible accroissement de la capacité d’accueil d’habitants exposés aux nuisances. Dans la zone B, les équipements publics ou collectifs ne sont autorisés que s’ils sont indispensables aux populations existantes ou s‘ils sont nécessaires à l’activité aéronautique.

EN RESUME

™ Tomblaine possède de nombreux espaces verts qui, pour certains d’entre eux, constituent des espaces à urbaniser à plus ou moins long terme. C’est notamment le cas du secteur de Bois la Dame qui sera ouvert à l’urbanisation.

™ La ville de Tomblaine dispose d’un riche patrimoine naturel avec la Meurthe et ses abords. Cette dernière présente un aspect naturel jusqu’au pont de la Concorde. En aval, le plan d’eau de la Méchelle a été aménagé lors des travaux de recalibrage de la Meurthe.

™ Les espaces naturels des îles du Foulon et de l’Encensoir et le secteur de l’Embanie hébergent une faune et une flore liées aux milieux humides.

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II. DONNEES COMMUNALES

A. FONCTIONNEMENT URBAIN

1. Historique et morphologie urbaine

a. Développement urbain

La ville de Nancy a connu sa première grande phase d'expansion planifiée avec la réalisation de la Ville Neuve au début du XVIIe siècle. À cette époque, Nancy comptait 18 000 habitants et les communes alentours n'étaient que de petits villages pour la plupart de moins de 80 habitants.

Il faudra ensuite attendre la fin du XIXe siècle pour que Nancy connaisse à nouveau une période de forte croissance, à la fois démographique (création de quartiers résidentiels à l’ouest de la ville) et économique (développement des industries entre Meurthe et canal).

A la fin de la seconde guerre mondiale, une première vague d’urbanisation va atteindre les communes périphériques de la première couronne. De grands ensembles s’implantent dans les espaces nancéiens encore disponibles, mais aussi dans les banlieues (Les Provinces à Laxou, la Californie à Jarville, la ZUP à Vandœuvre-lès-Nancy...), car il faut répondre à l'augmentation de la population. Parallèlement, des opérations de rénovation urbaine (Saint-Sébastien, place Thiers) sont réalisées pour pallier à l'obsolescence d'un cadre bâti en voie de dégradation.

Révision Novembre 2007 34 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

A cette première phase d'urbanisation des banlieues a succédé, dès la fin des années 1960, une forte activité de construction de pavillons (Clairieu à Villers-lès-Nancy, les Ensanges à Tomblaine, le Nid à Malzéville, etc.). On voit ainsi s'implanter des lotissements dans les communes de périphérie. Progressivement, ce phénomène prend de d'ampleur et s'étend aux communes de la deuxième couronne (, , Ludres, etc.).

À partir des années 1980, le centre-ville est réhabilité et le tissu économique, en reconversion, s'implante en marge de l'agglomération sur les pôles technologiques de Brabois et de Maxéville/Saint-Jacques. On assiste ainsi à une spécialisation accrue de l’espace où les activités s’implantent en périphérie à proximité des grands axes routiers. Par ailleurs, alors que l’on observe une baisse démographique dans les communes de la première couronne du Grand Nancy, la ville de Nancy voit sa population croître sensiblement.

L’histoire de Tomblaine remonte au moins à 500 ans avant Jésus Christ. Installé en bord de Meurthe, le site reçoit un moulin qui restera en activité jusque dans les années 1920. Au 16e siècle, le lieudit Tomblaine est relié à la capitale des Ducs par un Bar. Il faudra attendre 1851 pour que le premier pont reliant Tomblaine à Nancy soit construit.

En effet, Tomblaine est longtemps restée une petite commune rurale pendant tout le XIXème siècle aux portes de la ville de Nancy (à 3 km au sud-est du centre de Nancy) dont le noyau historique de la commune se trouvait près du débouché du pont de Tomblaine construit au milieu du XIXème siècle et qui a constitué pendant longtemps le seul accès direct vers le centre de Nancy.

La population a cru très rapidement pour atteindre 3 000 habitants en 1936 avec les débuts de l’industrialisation (minoterie, filature, féculerie) localisée principalement le long de la Meurthe pour utiliser l’eau comme source d’énergie (origine du moulin et du canal d’amenée). Mais la commune sera en grande partie détruite pendant la deuxième guerre mondiale.

Ainsi, depuis la reconstruction, l'implantation successive de programme de logements importants, en même temps qu'elle confirmait sa fonction de banlieue résidentielle, a donné une accélération à la population de Tomblaine.

Le long de l'avenue de la République s’est développé un noyau urbain et commerçant. Le centre- ville de Tomblaine fut détruit en 1944 et porte les caractères urbains de la reconstruction des années 1950.

La principale rue du centre-ville est la rue de la République où se concentre la majeure partie des commerces. Elle est constituée de constructions basses et mitoyennes dont le rez-de-chaussée est occupé par des commerces.

Parallèlement, à partir de 1960, une forte pression urbanistique a favorisé le développement linéaire le long des voies secondaires, la naissance de petits lotissements spontanés essentiellement avec la réalisation du quartier Jartom, du secteur des Ensanges… Ainsi que dans les années 1980-2000 (260 logements : quartier Promogim1 et 2, Saint Exupéry,…).

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b. Sites remarquables

Patrimoine Historique

Compte tenu des démolitions subies lors de la Seconde Guerre Mondiale, Tomblaine ne présente qu’un centre ancien réduit au minimum et dépourvu d’éléments patrimoniaux importants.

Tomblaine est tout de même concernée par le périmètre de protection de 500 mètres qui s’applique aux Monuments Historiques du fait de la proximité de la maison alsacienne Fruhinsholz sise 78 avenue du XXe Corps à Nancy qui a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 29 juin 1993.

Tomblaine compte au titre de ses éléments de patrimoine une ferme située au cœur du centre ancien, ainsi qu’une turbine sur l’île du Foulon. Celle-ci permettait d’alimenter en électricité la minoterie des moulins Vilgrain. Aujourd’hui, il ne reste que cette turbine qui continue à produire de l’électricité grâce à un canal d’amenée de la Meurthe.

Sites archéologiques

Tomblaine possède des sites ou des vestiges archéologiques sur son territoire :

- le Prébois (outillage lithique), - la Meurthe (hache marteau en diorite), - boulevard Léon Tolstoï (habitat, nécropole), - Saint Marguerite (des anomalies phytographiques), - sur tout le territoire, des poteries gallo-romaines.

La présence de tels vestiges de notre passé impose une réglementation particulière en matière de protection du patrimoine archéologique. Ainsi, les mesures de protection suivantes s’appliquent pour tout le territoire communal de Tomblaine :

- toute découverte de vestiges divers doit être signalée aux services de la DRAC Lorraine, - les vestiges découverts ne doivent pas être détruits avant examen par un agent de l’État, - toutes les demandes de permis de construire, de lotir, de démolir, d’installations et travaux divers déposés sur le territoire communal devront être transmises pour instruction au conservateur régional de l’archéologie.

Néanmoins, cette liste ne peut être considérée comme exhaustive du fait de l’existence de sites potentiels pouvant être signalés par divers indices (grottes, abris sous roches, anomalies phytographiques, certains lieux dits…), et toute découverte doit être signalée au service régional de l’archéologie lorraine.

La destruction éventuelle de vestiges est soumis à des sanctions pénales.

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c. Structure de l’urbanisation

Les axes routiers qui traversent Tomblaine constituent de véritables coupures qui ont permis une organisation relativement simple de la commune.

A l’ouest de l’avenue E. Pottier, les logements, au Nord du territoire les grands équipements communaux et d’agglomération à l’est, l’aérodrome de Nancy-Essey et le site d’activités qui s’est créé à ses abords. Le sud-est du territoire est pour sa part un vaste espace vert appelé à une évolution prochaine (secteur de Bois la Dame).

Son territoire est occupé à plus de 50 %, par des grands équipements sportifs, des emprises militaires, des infrastructures de transports…

Mais la faible urbanisation est également due à la part importante de réserves foncières qui existe sur le territoire de Tomblaine.

Tomblaine dispose du plus grand potentiel foncier à urbaniser de l’agglomération. La zone la plus importante est constituée du secteur de Bois la Dame qui s’étend à l’est de la commune à la frontière avec la commune de Saulxures-lès-Nancy et s’étend sur une cinquantaine d’hectares. A l’heure actuelle, ce secteur est un vaste espace naturel servant de support à une exploitation agricole ainsi qu’à des jardins familiaux.

Les autres secteurs d’urbanisation future sont de tailles plus modestes et répartis sur l’ensemble du territoire de Tomblaine.

En plein cœur de la commune se trouvent les zones de l’avenue E. Pottier et de la Vignotte qui sont actuellement des espaces verts mais qui seront prochainement amenées à être urbanisées.

Au sud-ouest de la commune, le long de la Meurthe se trouve sur 4,2 ha le secteur de l’ancienne usine d’équarrissage dont les terrains ont été reclassés et font désormais l’objet de différentes propositions d’aménagement.

Outre les futures zones d’urbanisation, il faut également noter la présence d’espaces verts tout le long de la Meurthe ; les îles du secteur de la Méchelle, celles du Foulon et de l’Encensoir, l’aire de loisirs de l’île aux Oies, le secteur de l’Embanie constituent des coupures dans l’urbanisation de Tomblaine et offrent un écrin de verdure à la Meurthe.

La structure urbaine de la commune est fortement marquée par les nombreux grands équipements qui se trouvent sur son territoire. Ceux-ci sont principalement concentrés au nord de Tomblaine. On y retrouve par exemple le stade Marcel Picot, la piscine du Lido, des terrains de sports ainsi que l’aérodrome de Nancy-Essey ou encore les lycées Varoquaux et Marvingt.

Du fait de ces différentes contraintes, le centre urbain de Tomblaine s’est développé au sud du RD2bis, autour du boulevard Tolstoï (RD 2) et le long de la Meurthe.

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2. Grandes emprises

a. Equipements communaux

La commune de Tomblaine possède plusieurs ensembles scolaires allant de la maternelle au lycée.

Les écoles Jules Ferry, Pierre Brossolette, la Paix-Croizat accueillent les sections de maternelle. Pour le primaire, les élèves sont accueillis dans les bâtiments des écoles Pierre Brossolette et Langevin-la Paix.

Tandis que les collèges et lycées de l’agglomération nancéienne ont accusé une baisse de 10 % entre 1999 et 2004, les effectifs des établissements scolaires publics de Tomblaine n’ont diminué que d’un peu plus de 4 % passant de 886 élèves en maternelle et primaire en 1999 à 847 en 2004.

Les élèves pourront poursuivre leurs études dans le collège Jean Moulin (577 élèves) puis dans le lycée général technique Varoquaux (1 608 élèves) ou dans le lycée professionnel Marvingt (731 élèves).

Cet ensemble collège - lycée a compté près de 3 000 élèves lors de l’année scolaire 2004-2005 et forme un pôle d’enseignement de dimension d’agglomération.

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b. Equipements d’agglomération

Equipements sportifs

Tomblaine possède de nombreux équipements sportifs qui ont un rayonnement communautaire ; Sur les 49 équipements implantés sur le territoire de la commune, 43% sont des équipements communautaires alors que ceux-ci ne représentent en moyenne que 20% dans les autres communes du Grand Nancy.

Le pôle sportif le plus important est implanté au nord et à l’est du territoire de Tomblaine.

Les principaux équipements communautaires sont :

- la maison régionale des sports de Lorraine qui héberge une cinquantaine de ligues dans un bâtiment entièrement rénové,

- le stade Marcel Picot qui a bénéficié d’une réhabilitation intégrale peut désormais contenir plus de 20 000 personnes en places assises. Outre le football et l’ASNL qui est l’équipe résidente, le stade peut également accueillir des matchs de rugby ou de grands événements tels que des concerts,

- le stade Raymond Petit permet de répondre à la demande croissante en matière d’athlétisme dans la Communauté urbaine (meeting Stanislas, Jeux Mondiaux des Transplantés en été 2003). Sa rénovation a permis de faire passer sa capacité d’accueil à 4 000 places dont 1 250 assises. Il dispose désormais du potentiel pour prétendre à l’organisation des championnats de France.

Doivent également être cités, les terrains de sport Léo Lagrange, la base de canoë kayak ou encore les terrains de sport de la plaine Flageul.

La future halle des sports de Tomblaine (site de l’ex-musée de l’aéronautique en reconversion sportive) est un équipement structurant de par ses dimensions (6 000 m²). Il constitue un des équipements les plus importants de la rive droite.

Le programme du projet consiste en la création de 2 espaces :

- un premier espace comprenant 2 salles fusionnables séparées par un rideau technique. L’une affichera 400 places en gradins télescopiques et l’autre 1 500 places (partiellement télescopiques). Cette organisation doit permettre d’offrir un ensemble modulable, capable d’accueillir du football en salle, du handball, du basket, ... et des sports individuels (judo,..) dans le cadre de manifestations de grande ampleur.

- un deuxième espace composé de nombreuses salles : salle de boxe, salle de karaté, salle de judo, salle de musculation et des équipements d’athlétisme : une piste de 6 couloirs et 72 m de longueur, une cage de lancer, des aires de lancer du poids, de saut en hauteur, perche et triple saut.

Révision Novembre 2007 39 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Equipements socio-culturels

Tomblaine propose une ville culturelle riche notamment au travers d’équipements et de manifestations d’intérêt d’agglomération.

- L’espace socio-culturel Jean Jaurès est un lieu d’échanges et d’animations qui permet la pratique d’activités sportives et culturelles : boxe, musculation, danse, dojo, théâtre. C’est aussi le siège des associations de Tomblaine et le lieu dans lequel se déroulent les rencontres théâtrales. Depuis février 2003, il héberge également une cyberbase, cofinancée par le Grand Nancy, la CDC et la ville. Dans le cadre du plan A.N.R.U, il va bénéficier d’une mise en valeur et d’une meilleure inscription dans le quartier.

- Le théâtre de la Source (anciennement espace Lamartine qui a bénéficié d’une restructuration totale) est un équipement théâtral de 140 places dans lequel il est également possible d’organiser des forums.

Equipements de loisirs

Une piscine entièrement accessible aux personnes handicapées (le Lido), gérée par la Communauté Urbaine du Grand Nancy est ouverte au public depuis 2001. Son objectif est de répondre à un besoin de répartition harmonieuse des piscines sur le territoire de l’agglomération. Elle se caractérise par ses aspects ludiques, de loisirs et par son espace de remise en forme.

ƒ Equipements scolaires

Dans le domaine de l’enseignement supérieur, Tomblaine accueille deux pôles de formation : le centre d’études supérieures aéronautiques (CESA) qui comprend 25 élèves, et les formations en BTS du lycée Varoquaux dont l’effectif est de 187 élèves.

Equipements à vocation économique

L’aéroport de Nancy-Essey répond aux besoins de proximité et de souplesse des industriels et des hommes d’affaires de l’agglomération nancéienne. Il est géré par le syndicat mixte pour l’exploitation de l’aéroport de Nancy-Essey et pour l‘aménagement d’une zone d’activités.

Des activités ayant besoin de la proximité d’un tel équipement sont installées sur le site ; entreprises en lien avec les transports, CESA, association « construire, rénover, voler »…

Révision Novembre 2007 40 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

3. Accessibilité/mobilité

La Communauté Urbaine du Grand Nancy a révisé son plan de déplacements urbains qui a été approuvé le 6 octobre 2006. Il définit sur le long terme l’organisation des transports de personnes et de marchandises, de la circulation et du stationnement sur tout le territoire du Grand Nancy.

Le PDU vise en tout premier lieu à limiter les nuisances liées à l’utilisation de la voiture en ville. Par ailleurs ce document est aussi destiné à mettre en cohérence l’organisation des différents modes de déplacements.

Le PDU approuvé s’est fixé cinq objectifs majeurs :

 Répondre à l’augmentation de la demande en déplacements,

 Favoriser les modes de déplacements alternatifs,

 Réaménager l’espace public pour les piétons,

 Développer l’offre en transport en commun,

 Intégrer les livraisons au fonctionnement du centre-ville pour favoriser de développement économique, commercial et culturel.

a. Réseaux routiers et ferrés

Révision Novembre 2007 41 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Depuis 2002, un nouveau dispositif a été mis en place en ce qui concerne la compétence voirie sur l’ensemble de l’agglomération nancéienne. Cette compétence relève de la Communauté depuis 1999 mais désormais, le Grand Nancy ne confie plus ces missions aux communes : elle assume en direct l’entretien de la voirie, des espaces verts, le nettoiement mécanique, etc. Cette nouvelle organisation se traduit par l’intégration de 300 agents communaux dans les rangs des services de la Communauté Urbaine du Grand Nancy.

Les infrastructures viaires de la commune comportent un certain nombre de voiries d’agglomération qui supportent un trafic routier important. Il s’agit notamment de l’avenue E. Pottier (RD 2M), axe nord-sud, et de la RD 674 qui constitue le dernier maillon du contournement sud-est de Nancy.

Un autre grand axe est l’avenue de la Fraternité qui se situe au Nord de Tomblaine.

Ces trois axes majeurs jouent un rôle bien plus important que celui de la seule desserte de l’agglomération. Ces axes profitent à l’ensemble de l’agglomération nancéienne.

Il faut noter que du fait de la structure urbaine actuelle de Tomblaine, les axes routiers se concentrent sur l’Ouest du territoire puisque la majeure partie de l’urbanisation et donc des besoins en desserte se situent à cet endroit.

b. Transports en commun

Le service de transport de l’agglomération nancéienne (Stan) a établi un réseau de desserte par les transports en commun par de nombreuses lignes de bus.

Tomblaine est desservie par les lignes de bus 130 (Seichamps), 141 et 161 (Saulxures-lès-Nancy) et 142 (Art-sur-Meurthe).

Ce réseau permet d’accéder directement au centre-ville grâce à la ligne 130. Mais il offre également la possibilité de se reporter sur la ligne 1 du tram au niveau de la place de la division de fer.

Les lignes 141, 142 et 161 assurent une desserte transversale entre les communes de l’est de la Communauté urbaine.

c. Stationnement

Le stationnement est un problème récurrent des grandes villes notamment dans leur hyper centre. Pour faire face à cette problématique, la Communauté urbaine s’est dotée de nombreux parkings dont les 2/3 environ sont en ouvrage.

Les parkings relais doivent également jouer un rôle important en proposant aux usagers de laisser leur véhicule en périphérie puis de prendre le tramway pour se rendre dans le centre.

Révision Novembre 2007 42 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

d. Les pistes cyclables

L’agglomération nancéienne s’est dotée d’un plan vélo en 1997 grâce auquel il existe aujourd’hui 110 km de pistes cyclables. Une partie de ces pistes permet d’assurer le maillage et la circulation des vélos dans l’hyper centre de Nancy.

La charte de l’environnement, signée en 1997 entre le Grand Nancy et le ministère de l’environnement, a notamment pour objectif de développer le réseau deux roues afin de redécouvrir des sites urbains et naturels et de relier les différents itinéraires existants.

Les grands axes de Tomblaine que sont la rue de la Fraternité, la rue Eugène Pottier et la liaison RD2bis/A330/RN74 sont dotés de pistes cyclables qui assurent une bonne desserte de la commune ainsi que la possibilité de se rendre à Seichamps ou Pulnoy à vélo.

e. Randonnées

La Communauté Urbaine du Grand Nancy a mis en place 160 km de chemins et de sentiers répartis en 27 itinéraires. Ces initiatives sont intervenues dans le cadre de la préservation et de la mise en valeur du patrimoine, des espaces naturels, des vergers, des coteaux, des canaux… Le balisage de ces circuits permet de découvrir ces différents sites.

L’un de ces circuits de randonnée passe sur le territoire de Tomblaine et offre un point de vue sur la vallée de la Meurthe.

3. Le fonctionnement des infrastructures sanitaires

a. Déchets

La collecte et le traitement des déchets sont assurés par la Communauté Urbaine du Grand Nancy. L’agglomération collecte et élimine 100 000 tonnes de déchets par an. L’opération de collecte est assurée par la RIMMA et NANCY ENERGIE à travers des contrats d’exploitation et de concession.

Une fois collectés, les « ecosacs » (contenant les déchets recyclables) sont dirigés vers le centre de tri de Ludres, ouvert début 2001, où l’on sépare les différents constituants que sont le carton, les briques alimentaires, les différents plastiques, les boîtes métalliques et aluminium. Ils sont alors mis en balles et stockés avant leur prise en charge par les repreneurs désignés par Eco- Emballages (société agréée par l'Etat et chargée de percevoir une taxe auprès des industriels et d'aider ainsi les collectivités locales sur les opérations de collecte sélective et de tri).

Révision Novembre 2007 43 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Les déchets non valorisables sont incinérés à l’usine de Ludres. Ouverte durant l’été 1995, elle possède un haut niveau de performance : les fumées et les effluents liquides sont traités pour rejeter le moins de polluants possibles dans l’environnement. L’incinération des ordures ménagères permet le chauffage de 4 000 logements à l’aide d’un système de récupération de chaleur. Cette usine d’incinération fait l’objet d’un chantier de modernisation pour améliorer le rendement de la combustion et diminuer les rejets de polluants dans l’environnement afin d’anticiper sur les futures directives européennes qui fixent des exigences nouvelles dans le domaine de la préservation de l’environnement.

L'incinération des déchets engendre deux sous-produits :

Les mâchefers : leur tonnage représente près de 30 % du poids des ordures ménagères entrant. Les mâchefers de Ludres sont régulièrement définis comme valorisables et donc immédiatement réutilisables (confortement de carrières souterraines, sous couche routière…) ;

Les résidus d'épuration des fumées d'incinération d'ordures ménagères (REFIOM) concentrent la majeure partie de la pollution contenue dans les déchets. Ils représentent 2,6 % du tonnage des ordures ménagères entrant ; ces résidus sont transportés jusqu'à un centre d’enfouissement technique, analysés, traités chimiquement (selon les résultats de l'analyse), traités physiquement (transformés en blocs de béton) et enfouis sur le site.

Les filières d'élimination des déchets

recyclage CET 13% 21%

compostage 3%

incinération 63%

Source : rapport annuel sur le prix et la qualité du service public d’élimination des déchets (exercice 2003).

Un plan départemental d’élimination des déchets a été mis à l’enquête publique et approuvé en 2001 par arrêté préfectoral. Ce plan est opposable aux personnes morales de droit public.

Ce plan permet de fixer les grandes orientations de la gestion des déchets de Meurthe-et-Moselle pour les années à venir. Les objectifs qui sous-tendent ces grandes orientations se déclinent aussi bien en termes qualitatifs que quantitatifs. Ils permettent d’une part, de répondre aux exigences réglementaires et, d’autre part, d’envisager l’évolution de l’organisation territoriale de la gestion des déchets pour le département de la Meurthe-et-Moselle.

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Ce plan détermine différents objectifs comme :

- la réduction des déchets à la source (limitation des usages des sacs plastiques…) ;

- développement des déchetteries ;

- résorption des décharges sauvages ;

- collecte des déchets ménagers spéciaux (collectes spécifiques, déchetteries…).

En ce qui concerne le tri sélectif par apport volontaire aux conteneurs, ont été collecté en 2003 : 5 059 tonnes de verre soit une progression de 4,4 % par rapport à 2002 et 4 899 tonnes de papier soit une progression de 0,6 % par rapport à 2002. Le verre est acheminé à l'usine de Gironcourt où, après élimination des indésirables (métal, porcelaine, ...) il est utilisé pour la fabrication de canettes. Le papier est transporté à Laneuveville où sont triées les différentes sortes de papier et carton avant envoi en papeterie, principalement à Golbey et Kaysesberg.

Pour les déchets encombrants (mobilier, gravats, déchets verts, bois, huiles, piles, ferraille…), neuf déchetteries ont été aménagées et réparties sur l’ensemble du territoire de la communauté urbaine. Sur place, des bennes sont mises à la disposition des usagers pour que la majorité des déchets triés puisse être recyclée. En 2003, 32 836 tonnes de déchets divers ont été collectés, soit une progression de 1,3 % par rapport à 2002. Sur ce tonnage trié, la ferraille, le bois et les cartons sont recyclés, les végétaux sont compostés et les gravats sont enfouis dans les centres d’enfouissement technique de classe 2 (déchets ménagers).

La commune de Tomblaine ne possède pas de déchetterie sur son territoire. Cependant, trois des communes qui l’entourent en accueillent une. C’est le cas de Nancy, Art-sur-Meurthe et Essey-lès- Nancy.

b. Eau potable

L’eau potable distribuée sur tout le territoire de la Communauté Urbaine du Grand Nancy est prélevée dans la Moselle à hauteur de . Chaque jour, 120 000 m³ y sont puisés pour satisfaire les besoins de l’agglomération.

Par ailleurs, une réserve de 3,5 millions m³ a été aménagée à Richardménil pour pallier l’insuffisance éventuelle du débit de la Moselle et prévenir le cas échéant les risques de pollution.

L’eau est ensuite acheminée par aqueduc vers l’usine E. Imbeaux de Vandœuvre-lès-Nancy où elle subit de multiples traitements.

La direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS), qui effectue plus de 800 analyses annuelles tout au long du parcours effectué par l’eau, a mis en évidence que sur l’année 2003 l’eau était de bonne qualité bactériologique. A ces analyses, il faut ajouter les prélèvements faits par le Grand Nancy qui réalise plus de 200 analyses supplémentaires.

Par ailleurs, un schéma directeur eau potable est en cours d’élaboration et sera mis en œuvre dès la fin 2006.

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c. Assainissement

La Communauté Urbaine du Grand Nancy possède un réseau d’assainissement traitant séparément les eaux usées issues de l’activité humaine et les eaux pluviales résultant de l’imperméabilisation des sols.

Les eaux usées des communes de l’agglomération nancéienne sont acheminées vers les stations d’épuration de Maxéville grâce à 750 km de collecteurs (égouts).

Un schéma directeur relatif à l’assainissement des eaux usées et pluviales sera pour sa part achevé d’ici 2007.

EN RESUME

™ La commune est marquée par de grandes infrastructures notamment routières qui ont occasionné des coupures urbaines sur son territoire. Il sera nécessaire de veiller à limiter l’impact de ces infrastructures afin de favoriser un développement harmonieux et d’améliorer le cadre de vie des habitants.

™ Aux différentes formes urbaines que compte la commune, viennent se juxtaposer de nombreux équipements ayant un rayonnement intercommunal ou d’agglomération tant dans le domaine de l’enseignement que sportif ou encore culturel.

™ La commune de Tomblaine dispose de l’une des plus grandes réserves foncières de l'agglomération à urbaniser (le secteur de Bois-la-Dame qui fait l'objet d'une procédure de ZAC).

B. PROJETS URBAINS

Le quartier Jartom : un projet de rénovation urbaine

Actuellement placé en zone de redynamisation urbaine (ZRU), le secteur de Jartom compte 2 600 habitants (soit un tiers de la population tomblainoise) répartis dans 962 logements.

Un état des lieux du quartier met en évidence un certain nombre de dysfonctionnements dont il est fait état dans le projet de rénovation urbaine :

- le quartier ne bénéficie pas d’une bonne image extérieure, - 77% des ménages ont des ressources inférieures à 60% des plafonds HLM, - un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté.

Révision Novembre 2007 46 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Pour pallier cela, le quartier de Jartom fait l’objet depuis une quinzaine d’années de réflexions et d’actions menées autour d’un projet de développement social et urbain :

- procédure de développement social des quartiers dès 1990, - identification de Jartom comme l’un des 6 quartiers prioritaires de l’agglomération définis dans le contrat de ville de l’agglomération 1994-1998, - classement en ZRU dès 1996, - convention territoriale dans le cadre du contrat de ville 2000-2006 qui définit les grandes orientations pour promouvoir le développement social, économique et urbain de ce quartier.

Ce site fait partie des 7 sites du dossier d'agglomération de rénovation urbaine 2005-2008. En effet, afin de mettre en oeuvre la politique de renouvellement urbain telle qu’elle est définie dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er Août 2003, la Communauté Urbaine et ses partenaires ont décidé de mettre en place une stratégie à l’échelle d’agglomération, intégrant le quartier Jartom.

Afin de changer l'image du quartier et de l'intégrer davantage à la commune de Tomblaine, la stratégie proposée repose sur un principe d'aménagement sur le long terme, tout en maintenant souplesse dans les aménagements préconisés. Cette stratégie se décline en quatre points :

 Donner un sens au quartier Jartom (à l'échelle du territoire communal), - le retournement de la ville sur la Meurthe, - le rayonnement de l'espace Jean Jaurès, comme support du projet urbain : création de m² supplémentaires, valorisation des entrées et une meilleure inscription dans le quartier.

 Réintégrer le quartier Jartom dans une organisation (tissu) urbaine banalisée (clarifier le partage entre espace public et domaine privé),

 Changer l'image du quartier (démolition des barres Desmoulins et Robespierre).

 Préparer le cadre d'une mixité sociale.

En terme de logements, le dossier ANRU prévoit une dédensification du quartier Jartom : la démolition de 4 bâtiments soit 224 logements sociaux et, dans un souci de diversification de l’habitat, la reconstruction de 75 logements sur le site ou à proximité immédiate (zone NA Marenchène) ainsi que de 75 logements sur d’autres sites de la commune (Bois la Dame, Equarissage, Boulevard Tolstoï, etc, et 75 dans d’autres communes de l’agglomération). L’avenue de Hasbergen bénéficiera d’une évolution, et le groupe scolaire Langevin-la Paix-Croizat d’une réhabilitation.

On peut diviser le projet en 3 secteurs :

 Secteur 1 dit secteur Jean-Jaurès du nom de l’équipement socio-culturel qui le compose. Le projet envisage de créer une place publique multifonctionnelle permettant de relier le quartier au centre-ville en y implantant des commerces et des activités tertiaires.

 Secteur 2 dit secteur Desmoulins. La barre Desmoulins sera détruite et permettra la reconstruction sur le foncier ainsi libéré de maisons individuelles et de petits collectifs. Les espaces publics seront paysagers et enfin, les immeubles conservés seront réhabilités.

 Secteur 3 dit secteur Diderot. Les bâtiments Louis Blanc et Robespierre sont démolis et remplacés par des maisons individuelles et de petits collectifs.

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Toutes ces opérations visent entre autres à réhabiliter l’avenue Hasbergen et à en faire la véritable colonne vertébrale du quartier permettant de relier Jartom au centre-ville grâce à un axe paysager et rappelant les aménagements des bords de Meurthe.

Les autres sites à enjeux pressentis pour le développement de programmes d’habitat

 Le secteur du Bois la Dame

Le secteur du Bois la Dame est la dernière grande réserve foncière à urbaniser de l'agglomération. Il représente 50 ha. 20 ha sont déjà en cours d’urbanisation (lotissements les Portes de Bosserville, lotissement Bouygues, lotissement Europa,..). Le secteur du Bois la Dame fait l’objet depuis 1981 de nombreuses investigations, création d’une ZAD, puis d’une ZAC en 1989 qui prévoyait la création de plus de 1 400 logements.

L'ensemble des réflexions menées sur le site de Bois-la-Dame a convergé vers la mise en oeuvre d'une ZAC communautaire, pour assurer une urbanisation progressive et contrôlée de ce secteur d'environ 55 hectares.

Il constitue donc un secteur d’intérêt d’agglomération, avec un enjeu fort d'aménagement et d'extension urbaine d'une capacité à construire d’environ 500 logements.

Le secteur du Bois la Dame présente aujourd'hui toutes les caractéristiques favorables à une urbanisation réussie (bon niveau d'infrastructures routières, renouvellement de l'image de la commune, proximité immédiate avec le secteur du pôle d'activités des Plaines Rive Droite,…).

La phase pré-opérationnelle de la ZAC communautaire clarifie, entre autres, la problématique de phasage, la mixité nécessaire en terme de paysage de qualité et de peuplement diversifié, les formes d’habitat, la programmation des équipements publics et l’intégration des occupants actuels du site dans le projet,…

Une vocation activité sera développée au Nord du site en bordure de la rue Salvator Allendé de façon à bénéficier de l’effet vitrine de la RD 674. Le périmètre de la ZAC a été élargi au secteur situé en bordure Ouest de la RD2M incluant les terrains en friches situés devant l'ensemble urbain Les Ensanges. Autour de cet axe d'entrée de ville et d'agglomération sera organisée une urbanisation proposant des programmes d'habitat. La majeure partie du site sera organisée autour d'un espace vert central et proposera des programmes d'habitat diversifiés.

L’une des volontés de la municipalité en termes d’environnement et de cadre de vie est la mise en valeur de l’eau dans la ville et le retournement de la ville de Tomblaine vers la Meurthe.

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Deux projets de requalification urbaine d’envergure vont dans ce sens :

 Secteur de l’ancienne usine équarrissage : les terrasses de Meurthe

Après la suppression de l'usine d'équarrissage et le reclassement des terrains, ce secteur fait l’objet d'un projet d'aménagement qui comprend la création d'environ 90 logements.

La qualité paysagère de l’opération ainsi que la mise en valeur des berges de Meurthe par la réalisation d’aménagements piétons ou cyclables sont des éléments importants qui sont pris en compte dans le projet d’aménagement de la zone afin de permettre la continuité cycliste et piétonne vers Art-sur-Meurthe. Une emprise réservée est prévue à ce titre.

 Site de l’ancienne entreprise Bloch Potalux

Cet ancien site industriel d'une surface de 7 600 m² situé en bordure de la Meurthe et à l'entrée de la commune vient de trouver un acquéreur. Ce site étant très proche du centre de Tomblaine et des berges de Meurthe, le projet devra faire l’objet d’attentions particulières afin que son insertion urbaine et paysagère soit de qualité. Les premières orientations développées consistent en la création de 110 logements de qualité répartis sur un ensemble bâti de cinq immeubles collectifs R+2+C constituant 9 000 m² de SHON, ainsi que la réalisation de parkings souterrains et aériens, de traverses piétonnes en direction des berges de Meurthe, et enfin la mise en oeuvre d'une étude de requalification de la place Herbuvaux. Le site offrira ainsi un nouveau front bâti sur les berges de Meurthe.

 Secteur de Marenchène

Cette zone 1 NA constituée aujourd'hui de jardins familiaux est située en bordure de l'avenue Eugène Pottier et à proximité du quartier d'habitat social Jartom constitue l'un des secteurs de reconstruction de logements sociaux dans le cadre de l'ANRU. Le programme de reconstruction in situ prévoit environ la création de 70 logements par les bailleurs MMH et le Nid.

 Secteur situé à proximité de l'école Jules Ferry)

Cette zone a pour vocation d'accueillir un programme de logements lié à une volonté communale de tisser et de restructurer les liens urbains à cet endroit de la commune.

 Zone 1 NA (Rond-point 2000)

Cette zone a fait l'objet de nombreuses réflexions, prévoyant entre autres l'implantation d'un discounteur.

 Zone d’habitat sauvage à requalifier rue Salvador Allendé

Ce secteur de jardins familiaux bordant la rue Salvador Allendé et le secteur du Bois la Dame a vu au cours de ces dernières années fleurir une urbanisation illégale survenue progressivement. La promiscuité en terme de lisibilité et de desserte urbaine implique une restructuration de ces secteurs, c'est pourquoi ils ont été intégrés dans le périmètre de ZAC.

Révision Novembre 2007 49 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

EN RESUME

™ Le développement de la ville de Tomblaine peut se présenter sous diverses formes. Outre l’ouverture à l’urbanisation des différents secteurs non urbanisés qui existent sur son territoire, Tomblaine peut également agir grâce au fort potentiel de rénovation et de renouvellement urbain qu’elle possède. ™ Toutes ces opérations ayant pour but de réorganiser la centralité et de renforcer l’attractivité de la ville notamment en s’appuyant sur la qualité paysagère offerte par la Meurthe.

C. HABITAT ET POPULATION

Population

La Communauté Urbaine du Grand Nancy a connu une expansion importante de sa population dans les années 50 avec le « baby-boom ». Cette croissance a essentiellement profité aux communes de la périphérie même si Nancy, dans la période récente, renoue avec la croissance démographique. L’agglomération a connu durant les quinze dernières années, une faible augmentation globale de sa population, atteignant environ 260 000 habitants.

Le Grand Nancy pourrait cependant connaître à l’horizon 2020 une érosion de sa population (- 300 habitants par an en moyenne entre 1999 et 2020). Ce repli, même limité, trouverait son origine principale dans l’impact du vieillissement de la population sur sa dynamique démographique ainsi que dans la poursuite probable de la périurbanisation.

La structure par âge du Grand Nancy présente toutes les caractéristiques propres aux villes étudiantes avec une sur représentation des classes d’âge de 16 à 29 ans. Avec ses 46 000 étudiants, l’agglomération nancéienne est le 5e pôle universitaire français, intégrant 10% des élèves ingénieurs formés en France.

Pourtant, le vieillissement de la population du Grand Nancy s’est déjà traduit entre 1990 et 1999 par une réduction de la part de la population des jeunes enfants et de la population des 30-45 ans au profit de la population de plus de 45 ans.

Révision Novembre 2007 50 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Comme le montrent les projections de population à l’échelle de la Meurthe-et-Moselle Sud, ce phénomène devrait encore s’amplifier dans les années à venir, entraînant par la même une nouvelle réduction du mouvement naturel, principal moteur de la croissance démographique d’une zone structurellement déficitaire en terme de solde migratoire. La Communauté urbaine ne devrait pas échapper à cette tendance structurelle même si l’ampleur de ce vieillissement devrait être moins prononcée dans les communes disposant d’un parc locatif important.

Tomblaine fait partie de ces villes qui ont bénéficié du baby boom d’après guerre. De ce fait, elle a connu une forte évolution démographique jusque 1975.

Entre les recensements de 1946 et 1962, la population de Tomblaine est multipliée par 2,2 pour atteindre 5 247 habitants.

Cette croissance, même si elle se ralentit quelque peu, se confirme jusque 1975 où la population est de 8 285 habitants.

Suite à cette période d’augmentation constante et rapide, une phase de léger repli se fait jour. Ainsi, la commune de Tomblaine perd 5,5 % de sa population entre les recensements de 1975 et 1982 pour se stabiliser ensuite aux alentours de 7 800 habitants.

Depuis 1982 les évolutions sont de moindre ampleur et le recensement de 1999 comptait 7 853 habitants.

La ville de Tomblaine a été recensée en 2004 et le chiffre provisoire relevé à cette occasion semble confirmer la stabilisation de la population. La commune compte 7 717 habitants soit un léger recul de 0,35% par rapport au recensement de 1999.

Les évolutions rapides qu’a connues Tomblaine sont dues à la réalisation d’opérations de construction sur son territoire. Dans la période d’après guerre, la reconstruction du centre-ville et le début du lotissement des Ensanges expliquent la forte progression constatée. De la même façon, la construction du quartier Jartom et la poursuite du quartier des Ensanges ont permis d’influer directement sur l’apport de population nouvelle.

Le développement démographique de la commune passe donc par la concrétisation de projets d’urbanisme. A ce titre, les secteurs de l’ancienne usine d’équarrissage et de Bois la Dame sont des points importants qui devraient permettre de relancer la dynamique démographique de la ville.

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Il faut tout de même noter que du fait du phénomène de décohabitation, l’impact des constructions sur la croissance est moins important aujourd’hui ; alors qu’en 1968, on comptait 3,7 personnes par résidence, ce chiffre est tombé à 2,7 en 1999.

La pyramide des âges de Tomblaine diffère sensiblement de celle du Grand Nancy.

Les jeunes de moins de 20 ans sont davantage représentés à Tomblaine (29 % de la population) que dans l’ensemble de la population du Grand Nancy (23 %). De la même façon, les personnes âgées de 40 à 50 ans et les plus de 60 ans sont sur représentés dans la population tomblainoise ; alors que dans l’agglomération nancéienne, ils représentent 17 % de la population, leur part passe à 20 % sur la commune de Tomblaine L’autre signe distinctif de la pyramide des âges de Tomblaine est la sous représentation des 20-39 ans. A Tomblaine, ils ne sont que 25 %, alors que leur part est de 35 % dans la population du Grand Nancy.

Taille des ménages

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Le nombre de personnes vivant seules est largement inférieur sur Tomblaine. Il atteint 25 % alors que ces personnes représentent plus de 40 % dans le Grand Nancy. Il faut tout de même noter que la part des ménages composée d’une seule personne a augmenté de 21 % depuis 1975 sur Tomblaine. Ces ménages sont composés à 62 % de personnes de 60 ans ou plus.

En contre partie, Tomblaine a une représentation plus importante des ménages de 2 personnes et plus. Ainsi, 41 % des ménages de Tomblaine compte 4 personnes et plus alors que ce taux n’est que de 25 % dans le Grand Nancy.

Habitat

Le parc de logements de la communauté urbaine comptait 128 977 logements en 1999, soit près de 11 200 logements de plus qu’en 1990.

Depuis 1968, le nombre de logements total a augmenté de 65 % et celui des résidences principales de 57 % alors que la population ne croissait dans le même temps que de 12 %, soit à un rythme cinq fois inférieur. Entre 1990 et 1999, le phénomène est encore plus marquant dans la mesure où la population a augmenté de 0,8 % alors que le parc des résidences principales a augmenté 12 fois plus vite avec une augmentation de 9,4 % sur la même période.

Décohabitation et réduction de la taille des ménages contribuent à réduire l’impact de la croissance du parc de logements sur la croissance de la population. La taille moyenne des ménages a baissé d’un peu moins d’un habitant par logement depuis 1968.

Au 1er janvier 2003, le Grand Nancy concentre plus de la moitié du patrimoine locatif social du département, et environ un logement sur cinq dans le Grand Nancy est géré par les organismes HLM. 95 % de ces logements sont collectifs, et 63 % du parc est constitué de logements de type T3 ou T4. Il existe d’importantes disparités géographiques puisque six communes (Jarville, Laxou, Maxéville, Nancy, St Max et Vandœuvre-lès-Nancy) concentrent 81 % du parc de logements locatifs sociaux et les neuf grands quartiers d’habitat social, classés « quartiers prioritaires » rassemblent à eux seuls 56 % du parc. L’évolution du parc locatif social au sein du Grand Nancy est une des préoccupations fortes du 5ème PLH.

Tomblaine compte 3 043 logements en 1999, soit 0,1% de plus que lors du recensement de 1990. Le parc de logement est donc stable alors que dans le même temps, il s’accroissait de 9 % dans la Communauté Urbaine.

Ceci ne dénote pas pour autant une absence d’activité immobilière puisque 87 logements ont été achevés depuis 1990. C’est donc la structure même du parc de logement qui a évolué au travers par exemple d’opérations de démolition, de reconstruction…

Le parc a été principalement construit entre 1949 et 1974 : 56,7 % des résidences principales ont été édifiées à cette époque.

Cette proportion n’est que de 40 % dans la Communauté Urbaine. Cette forte construction recouvre des habitats de natures différentes : reconstruction du centre-ville par de l’habitat collectif ; construction de l’ensemble de maisons individuelles des Ensanges (484 pavillons en bande construits de 1960 à 1965); construction du quartier d’habitat social de Jartom.

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Les logements achevés entre 1950 et 1975 représentent pour leur part, 20 % du parc de logements.

Les logements de Tomblaine sont donc en majorité issus de la période d’après guerre.

Type et statut d’occupation des logements

95 % des logements de Tomblaine sont des résidences principales. Il faut noter que le taux de vacance de ces logements est faible (4 %) et que de plus il est en nette diminution par rapport à 1990 (8 %).

Une autre caractéristique de ce parc est la répartition quasi égalitaire des logements individuels et collectifs. 56 % des logements principaux pour les premiers contre 41 % pour les seconds. Les logements collectifs se trouvent principalement situés dans le quartier Jartom qui en regroupe les 2/3.

Une grande majorité des occupants sont propriétaires de leur résidence principale (57 %). Les locataires représentent 39 %. Une part importante des ménages de Tomblaine est logée dans le parc social (721 ménages soit 28 % de la population des résidences principales).

Au 1er janvier 2003, selon l’Observatoire du parc social de l’ADUAN, le parc locatif social de Tomblaine est important (786 logements), représentant environ 26 % du parc total de logements présent dans la commune.

85 % du parc locatif social est concentré sur le secteur « Jartom élargi », géré par un seul bailleur social, l’OPAC 54 et classé quartier Z.R.U. Ce quartier est l’un des 7 quartiers de l’agglomération faisant partie du Plan de Rénovation Urbaine de l’A.N.R.U 2005-2008.

Le type et le statut d’occupation du parc montrent donc une segmentation du parc :

- d’une part, un habitat individuel, occupé par des propriétaires. Cette population est vieillissante : 41 % des propriétaires sont des retraités (680 sur 1 661). - d’autre part, un habitat collectif social significatif. 42 % de ces logements sont occupés par un chef de ménage dont l’âge se situe entre 30 et 49 ans.

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Taille des logements

La taille des logements est à mettre en corrélation avec la taille des ménages.

Ainsi, les logements de 40 à 149 m² sont mieux représentés dans le parc de logements tomblainois que dans le Grand Nancy. Corrélativement, les logements de 4 et 5 pièces sont sur représentés par rapport au parc de la communauté urbaine.

Cette typologie de l’habitat explique que le ménage de 3 personnes et plus ait une part plus importante dans la population tomblainoise.

Cette prédominance des grands logements est due à la conjonction d’un habitat individuel dans lequel 90 % des maisons ont plus de 4 pièces et d’un habitat collectif social, dans lequel 59 % des logements ont plus de 4 pièces.

Immobilier

Concernant le marché de l’ancien, l’ensemble des communes du Grand Nancy ont connu une diminution des transactions des logements individuels anciens de l’ordre de 15% entre 2002 et 2003. Cette perte de vitesse fait suite à une progression constante du nombre de transactions depuis 1998.

Le nombre de transactions de logements collectifs anciens dans le bassin de vie a, pour sa part, augmenté de 13 % entre 2002 et 2003. Cette augmentation, bien que générale, a été plus forte sur Nancy (+15 %) que sur le reste de l’agglomération (+10 %). L’évolution constatée s’inscrit dans une augmentation constante depuis 1992 puisque sur le bassin de vie, le nombre de transactions a augmenté de près de 60 %.

Les prix de ces transactions n’ont cessé de croître lors des 10 dernières années (logement individuel ancien : +50 %, logement collectif ancien : +32 %) même si la hausse des prix s’est ralentie au cours des 3 dernières années.

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Aujourd’hui, un logement collectif ancien de type T4 qui se trouve à Nancy s’échange à une valeur de 95 000 euros tandis que le même logement situé dans le Grand Nancy hors ville centre sera vendu 83 000 euros.

En revanche, le prix moyen d’une maison individuelle de type T4 est de 110 000 euros dans Nancy, contre 124 000 euros à l’extérieur de Nancy.

Concernant, les constructions neuves, les transactions en collectif et en ancien représentent 6% du marché. Grâce à la réalisation d’opérations groupées, le nombre de transactions sur le marché des logements neufs a augmenté de 5 % entre 2002 et 2003.

En 2002, le prix moyen relevé sur le territoire du Grand Nancy pour un appartement de 2,7 pièces s’élève à 59 500 euros soit 11 % de plus qu’en 2001. A cette même période, le prix des maisons individuelles était de 143 000 euros pour un 5,1 pièces.

Le nombre de logements commencés sur le territoire de Tomblaine est en constante augmentation depuis 1999. Alors que 4 logements étaient commencés en 1999, leur nombre est passé à 48 en 2001 puis 104 en 2002.

Ces chiffres sont très variables d’une année à l’autre et sont à mettre en relation avec la réalisation d’opérations de construction et d’aménagement. Ainsi, la réalisation des logements sur le secteur de Bois la Dame est en grande partie à l’origine de cette augmentation du nombre de logements commencés avec la création des lotissements des portes de Bosserville, Bouygues, Europa…

Pour ce qui concerne le marché de l’ancien, le nombre de transactions a largement augmenté entre 2001 et 2002, aussi bien pour les logements collectifs (+ 44 %) que pour les logements individuels (+47 %).

Un logement individuel d’environ 5 pièces s’échangera 112 366 euros. Un logement collectif de 3 pièces sera revendu pour sa part 46 606 euros. Les prix moyens constatés sur ce marché sont nettement inférieurs à ceux enregistrés dans le Grand Nancy qui sont en moyenne plus élevés de 20 %.

D. EMPLOI ET SITES D’ACTIVITES

En 1999, la Communauté urbaine compte 126 900 emplois (Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy, Laxou et Ludres offrent 76 % des emplois) pour 114 900 actifs. En 1999, pour 100 actifs, les entreprises de la communauté urbaine offrent plus de 110 emplois. Le développement économique de l’espace communautaire s’est traduit par une tertiarisation croissante de l’emploi et des activités (en 1999, 85 % des emplois sont dans le secteur tertiaire). Les secteurs d’activités à dominante publique (éducation, Santé et action sociale, Administration publique) et le commerce de détail sont les principaux secteurs pourvoyeurs d’emplois. Toutefois, compte-tenu de la spécificité nancéienne du poids des emplois dans le secteur des services à la population, le développement d’une « économie résidentielle » assise sur la création de revenus et la consommation caractérise de plus en plus le Grand Nancy.

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Parallèlement, le nombre d'habitants s'accroît et la population active résidant dans le Grand Nancy est en recul depuis 1975. Le Grand Nancy est donc un pôle d'emploi dont l'aire urbaine s'étend et rayonne de plus en plus, ce qui contribue à renforcer les flux de migrations domicile-travail de la périphérie vers l’agglomération centre.

Cette croissance de l’emploi a profité principalement aux communes de la première couronne nancéienne. Le mouvement de repli de l’emploi dans la ville centre amorcé à partir de 1975 s’est progressivement ralenti dans les années 90, atténuation qui semble perdurer depuis.

Evolution des CSP

Tomblaine compte 3 325 actifs en 1999 alors qu’ils étaient 3 467 lors du recensement de 1990, soit une baisse de 6 %.

2 811 d’entre eux ont un emploi.

La population active tomblainoise compte 500 chômeurs soit un taux de chômage (au sens INSEE) de 15,04 %. Ce taux est relativement élevé par rapport à celui du Grand Nancy qui est de 10,7 % en 1999.

Du fait de la baisse du nombre d’actifs et de la hausse simultanée du nombre de chômeurs entre 1990 et 1999 (+63 chômeurs), le taux de chômage de la commune a augmenté de 14,4% entre ces deux recensements.

Emploi au lieu de travail

En 1999, la commune comptait 2 450 emplois pour une population active de 3 325 personnes.

Depuis 1975, la commune comptait un peu plus de 2 000 emplois avant d’augmenter très nettement en 1999.

Cependant, il subsiste toujours un déficit de l’offre de l’ordre de 25 % par rapport au nombre d’actifs présents sur la commune.

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La structure des emplois proposés est sensiblement identique entre Tomblaine et le Grand Nancy; Les emplois offerts sont principalement des emplois du secteur tertiaire (80%) et plus précisément encore dans le commerce.

Ceci explique l’importance du nombre d’emplois de cadres, de professions intermédiaires ou d’employés sur le territoire de Tomblaine.

En 2003, la commune compte quelques 350 établissements dont près de 20% dans les activités récréatives, sportives (S.A.S.P Nancy Lorraine : entre 100 et 200 salariés ; maison régionale des Sports) et culturelles (Espace Jean Jaurès).

Les activités de service à la population dominent : la moitié des entreprises présente une activité de services à la population, y compris la santé.

Le commerce de détail (commerce de proximité et grandes surfaces) et la construction (entreprises artisanales), l’industrie avec en particulier les Ateliers Cini (entre 100 et 200 salariés) et Home Institut (entre 50 et 100 salariés) sont également des pôles d’activités importants.

Ceci permet d’effectuer à nouveau un parallèle avec les caractéristiques des entreprises du Grand Nancy qui en est très proche.

Révision Novembre 2007 58 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

L’une des particularités de Tomblaine est de ne pas posséder une zone spécifique où les activités économiques sont regroupées.

Seul l’aérodrome de Nancy-Essey concentre à ses abords quelques activités liées ou nécessitant la proximité de cet équipement.

Au niveau du commerce de proximité, et au-delà de l’implantation d’un hypermarché centre commercial Auchan (entre 300 et 400 salariés) et de 2 supérettes Lidl et Aldi, la ville est dotée d’une rue commerçante : la rue de la République, dans laquelle une vaste gamme de commerces de proximité est présente. Ce commerce de proximité présente un bon niveau de résistance, même si la rue de la République développe quelques signes de fragilité (devantures commerciales vieillissantes,…).

Dans la perspective de l’aménagement du centre commercial Marcel Brot (31 000 m²), l’hypermarché Auchan à Tomblaine ne semble pas susceptible, à court terme, de connaître des évolutions se traduisant en terme de perte d’activités et/ou d’emplois, d’après les estimations du distributeur.

Enfin, le marché au bord de l'eau, le dimanche figure au nombre des activités marchandes de la ville.

De plus, la reconversion de l’ancien site du 7ème RHC en site d’activités constitue un enjeu économique. Ce site militaire, propriété de l’Etat, a été physiquement libéré par l’armée. Des réflexions et négociations sont entamées avec l’Etat pour son acquisition. Les premières pistes de reconversion s’orientent vers la programmation d’un site d’activités directement lié à la problématique des Plaines Rive Droite.

Révision Novembre 2007 59 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Provenance des actifs

La mise en corrélation des catégories socioprofessionnelles des actifs de Tomblaine et des emplois proposés sur la commune montre une certaine inadéquation. Ceci explique notamment que seul un quart des emplois de Tomblaine soit pourvu par des tomblainois. Les autres travailleurs proviennent de Nancy pour 14% ou principalement des communes de la rive droite de la Meurthe (Saint Max, Essey-lès-Nancy ou Saulxures-lès-Nancy).

En sens inverse, les tomblainois semblent privilégier le travail sur la commune de Nancy pour 35 % d’entre eux. Les deux autres destinations principales des actifs pour travailler sont Vandœuvre-lès-Nancy et Ludres.

Révision Novembre 2007 60 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

III. JUSTIFICATION DU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE

A. JUSTIFICATION DE L’APPLICATION DU PARTI D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME

Le Projet d'Aménagement et de Développement Durable est décliné en six orientations principales, afin de faire face aux deux enjeux de développement retenus :

Poursuivre le changement d’image de la ville afin de renforcer son attractivité résidentielle et de promouvoir la mixité sociale de l’habitat

La commune de Tomblaine a connu ces dernières années un renouvellement de son image jusqu’alors marquée par une identité péri-urbaine.

Les différents projets d’aménagements du plan d’eau de la Méchelle, la restructuration des stades M. Picot et R. Petit, la réalisation de la maison régionale des sports, ainsi que la récente réalisation de la passerelle de la Concorde ont milité en faveur d’un changement d’image important de la ville de Tomblaine.

La réalisation de grandes infrastructures routières a permis une meilleure desserte de la commune de Tomblaine, et a placé celle-ci au centre d’un dispositif de desserte vers le Sud et l’Est de l’agglomération avec la RD 674 (liaison A330/RD2bis/RN74) et à proximité immédiate de Nancy centre par la liaison Nancy/ Saint-Max/Essey-lès-Nancy.

Face à ce développement, la municipalité souhaite enrichir le renouvellement de l’image de la ville par la réalisation de programmes d’habitat de qualité afin de permettre une mixité sociale et offrir une diversité de produits logements. Riche de la plus grande réserve foncière à urbaniser de l’agglomération, Tomblaine s’inscrit à la fois dans un processus d’extension et de renouvellement urbain important.

Favoriser un développement harmonieux dans le cadre du « bien vivre ensemble », renforcer la cohésion spatiale et améliorer le cadre de vie des habitants.

Tomblaine est une ville dynamique en ce qui concerne la vie associative, elle est dotée d’une soixantaine d’associations, majoritairement sportives et culturelles. L’espace Jean Jaurès en regroupe un grand nombre, il est l’équipement socioculturel et sportif fédérateur de la vie culturelle Tomblainoise.

La ville est à l’initiative d’un festival de théâtre reconnu. Le projet de renouvellement urbain du quartier Jartom œuvre dans la direction d’assurer une cohésion sociale, par l’ouverture du quartier à la ville, par la création de relations inter-quartiers, par le développement de l’espace Jean Jaurès. La pérennité de ce cadre du «bien vivre ensemble», constitue un des enjeux fondamentaux pour la ville.

Révision Novembre 2007 61 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Par ailleurs, la commune bénéficie d’un patrimoine naturel remarquable constitué par la Meurthe et ses abords. Les travaux de recalibrage et d’aménagement de la Meurthe, menés par le Grand Nancy ont créé un potentiel de développement du cadre de vie orienté vers la Meurthe avec la présence des îles du Foulon et de l’Encensoir et du secteur des jardins familiaux à proximité de la Méchelle. Ce patrimoine naturel constitue un levier incontestable pour poursuivre le changement d’image déjà engagé avec les aménagements du plan d’eau de la Méchelle.

Ces enjeux se traduisent sur le territoire au travers de six orientations générales complémentaires.

1. Aménager et partager les espaces naturels : Les berges de la Meurthe

a) Créer un pôle ludique et de loisir en regard avec le plan d’eau de la Méchelle

Î Réponse au diagnostic :

Le projet de création d’un pôle nautique à Tomblaine est lié à l’aménagement de l’étang de la Méchelle et vient renforcer et compléter les structures mises en place sur la commune de Nancy autour de la thématique des loisirs, des sports nautiques. Il rend nécessaire la préparation de l’évolution du secteur des jardins familiaux situés dans le secteur entre le boulevard J. Jaurès et le plan d’eau de la Méchelle, en continuité des aménagements déjà réalisés et en présence du pôle sportif des stades M. Picot et R. Petit.

Î Réponses réglementaires :

Les acquisitions foncières sont en cours de réalisation dans ce secteur, où ne sont maintenues en emplacement réservé que les parcelles qui ne sont pas encore maîtrisées. Les dispositions du règlement d’urbanisme de la zone UEa qui permettaient la construction d’équipements de sports et de loisirs dans le POS, sont maintenues dans le dispositif du PLU.

b) Préserver et valoriser les îles du Foulon et de l’Encensoir

Î Réponse au diagnostic :

Elle renvoie aussi à la valorisation des berges et des îles du Foulon et de l’Encensoir avec comme corollaire, le renforcement de la fonction de parc naturel de l’île Foulon, préservant l’environnement naturel, et une vocation plus urbaine et ludique de l’île de l’Encensoir.

Î Réponses réglementaires :

La limite du secteur 2 Na, permettant de construire des installations à vocation de loisirs a été réduite : elle ne couvre plus qu’une parcelle bâtie sur l’île de l’Encensoir.

L’amélioration de la préservation de l’environnement de ces deux îles se traduit dans le règlement d’urbanisme du PLU, par la suppression de la possibilité d’étendre les constructions existantes qui, si elle sont démolies peuvent être reconstruites dans la limite de la SHOB qu’elles présentaient.

Révision Novembre 2007 62 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

c) Aménager et valoriser les abords de la Meurthe

Î Réponse au diagnostic :

A l’occasion de l’étude hydraulique menée dans le cadre de la 5ème tranche des travaux hydrauliques de recalibrage de la Meurthe entre Tomblaine et Dombasle-sur-Meurthe, dont le but est de limiter l’impact du risque d’inondation à travers des aménagements permettant de stabiliser les berges. Celles-ci vont être ouvertes aux habitants de Tomblaine et de l’agglomération grâce à la création d’un parcours de déplacements doux au bord de l’eau.

Î Réponses réglementaires :

Si la majorité des emprises foncières sont maîtrisées par la collectivité (Grand Nancy, EPFL, …), certaines portions de la liaison verte projetée en berge de Meurthe ne le sont pas. Afin d’assurer la continuité de cette liaison, notamment avec la commune voisine de Art-sur-Meurthe, deux emplacements réservés sont inscrits dans le PLU.

2. Promouvoir la mixité et le renouvellement urbain : la ville constituée

a) Poursuivre l’extension urbaine avec l’opération des Terrasses de la Meurthe

Î Réponse au diagnostic :

La démolition de l’ancienne usine d’équarrissage et le reclassement des terrains libérés permettent de réaliser une opération de construction de logements individuels qui bénéficie de la proximité de la Meurthe pour une superficie proche de 7,5 ha.

Le site, qui surplombe légèrement la vallée de la Meurthe bénéficie d’une vue dégagée sur la future plaine des sports de Jarville, sur la rive opposée.

Le site a vocation à consolider la politique communale du logement et sera destiné, à titre principal, à l’habitation, soit près de 90 logements, compte tenu de sa superficie. Sa nouvelle destination est compatible avec les orientations du Vème Programme Local de l’Habitat de la Communauté Urbaine du Grand Nancy, c’est-à-dire, le rééquilibrage du parc et du peuplement au sein des vingt communes, ainsi que la promotion de la mixité résidentielle et sociale.

Î Réponses réglementaires :

Ce site a fait l’objet d’une modification du POS de Tomblaine dont les dispositions sont entièrement reprises par le PLU. La zone à urbaniser et son règlement sont maintenus. Deux emplacements réservés sont mis en place afin d’assurer la continuité des liaisons entre le quartier à créer et la rue Danton, par la rue J.J. Rousseau et la rue de la Liberté.

Révision Novembre 2007 63 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

b) Restructurer l’ancien site de l’usine Potalux par la réalisation d’un programme de logements

Î Réponse au diagnostic :

Le site présente de nombreux atouts propres à l’implantation de logements. Il est inscrit dans un quartier d’habitat à quelques pas du centre-ville. La qualité du cadre en est rehaussée par les berges de Meurthe, très proches, et il est bien desservi par les axes de communication et de transports en commun (boulevard H. Barbusse). Ce projet a lui aussi vocation à consolider la politique communale du logement et il est compatible avec les orientations du 5ème Programme Local de l’Habitat en contribuant au rééquilibrage du parc et du peuplement au sein des vingt communes ainsi que la promotion de la mixité résidentielle et sociale.

Î Réponses réglementaires :

Ce site a fait l’objet d’une modification du POS de Tomblaine dont les dispositions sont entièrement reprises par le PLU. La zone à urbaniser et son règlement spécifiques mis en place sont maintenus.

c) Organiser la rénovation urbaine du quartier Jartom

Î Réponse au diagnostic :

La rénovation du quartier Jartom, constitué d’immeubles collectifs, va de pair avec l’urbanisation de la zone non bâtie voisine dite de Marenchène.

Ce site fait partie des sept sites retenus dans l’agglomération pour le dispositif de rénovation urbaine 2005-2008.

L’objectif est de changer l’image du quartier et de l’intégrer davantage dans le tissu urbain banalisé avec des actions de démolition et de reconstruction in situ et dans le secteur de Marenchène voisin. Cette opération s’accompagne d’un réaménagement des espaces publics tels que l’avenue Hasbergen et d’une réhabilitation d’équipements collectifs scolaires notamment.

Î Réponses réglementaires :

Le quartier Jartom est classé en zone urbaine UC, est compatible avec les opérations de démolition ainsi que le réaménagement de l’avenue d’Hasberger.

Le secteur de Marenchène qui doit accueillir les reconstructions de logements sociaux dans le cadre de la dédensification du quartier est classé en secteur de zone 1 AUa.

Révision Novembre 2007 64 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

d) Organiser une nouvelle centralité et renforcer l’attractivité du centre-ville avec le réaménagement de la place Herbuvaux et le renforcement des liens entre la Meurthe et la ville

Î Réponse au diagnostic :

Ville hétérogène, dotée de quartiers aux caractères affirmés, Tomblaine doit renforcer sa centralité afin de renforcer son image et son identité communale. Atteindre cet objectif constitue aussi une condition essentielle pour séduire des populations nouvelles.

Cette recherche de centralité s’appuie sur les équipements structurants de l’hôtel de ville, de la Poste et des commerces et services du centre-ville. Les interventions sur ces équipements et sur les espaces publics attenants comme la place Herbuvaux, l’avenue de la République, l’avenue de la Concorde, le boulevard Henri Barbusse, la rue Anatole France. Elles doivent permettre de marquer symboliquement le centre et de le doter d’atouts supplémentaires lui permettant de rayonner plus largement.

La présence de la Meurthe marquant une frontière géographique de la commune est un atout indéniable et un fort levier en termes d’image et de cadre de vie. La commune doit renforcer les liens qu’elle entretient avec la Meurthe et ses berges en prévoyant des aménagements d’espaces publics ouvrant des perspectives vers la rivière et multipliant les liaisons douces entre les rues de la ville et les berges.

Î Réponses réglementaires :

Dans le cadre du présent règlement, les espaces considérés relèvent de la zone UC dont le classement n’emporte pas d’effet sur l’aménagement des espaces publics ni la réalisation de travaux de voirie.

3. Réaliser une extension urbaine : le Bois-la-Dame

Î Réponse au diagnostic :

Le secteur de Bois-la-Dame s’étend sur une superficie de 70 ha sur la commune de Tomblaine. Il constitue l’un des plus vastes sites potentiels d’extension urbaine de l’agglomération nancéienne.

Sa position est stratégique en raison de la proximité de la RD 674 (liaison A330/RD2bis/RN74) et des Plaines Rive Droite. A ce titre, la pression des investisseurs et aménageurs se fait ressentir. Elle a tout d’abord été marquée par la réalisation du lotissement «Les Portes de Bosserville» au Sud du chemin de Bois-la-Dame sur une superficie de 12 ha et comptant 75 pavillons et ensuite par le lotissement «Les Villas du Bois-la-Dame» avec 80 pavillons en cours de réalisation.

Une meilleure cohérence en terme d’urbanisation et d’offre d’équipement collectifs doit être recherchée.

Révision Novembre 2007 65 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Un positionnement stratégique dans l’agglomération

Le site de Bois-la-Dame s’inscrit dans une réflexion aux enjeux d’échelle d’agglomération.

▪ En terme de déplacements :

La mise en service de la RD 674 (liaison A330/RD2bis/RN74) fin 2003, assure désormais le contournement Est de l’agglomération qui se poursuivra par la déviation de la vallée de l’Amezule pour rejoindre l’A 31. Cette liaison 2x1 voies permettra, à terme, d’irriguer la zone de développement communautaire des Plaines Rive Droite ainsi que le secteur du Bois-la-Dame à Tomblaine. Elle contribue à renforcer l’attractivité du site Bois-la-Dame.

▪ En terme de développement économique :

Le secteur des Plaines Rive Droite, situé à proximité du site Bois-la-Dame, couvre environ 200 hectares répartis sur les communes d’Essey, Pulnoy, Saulxures et Tomblaine (terrain libéré par le 7ème RHC). Dernier grand site, dernière grande réserve foncière de l’agglomération en matière de potentialité d’accueil d’activités, les Plaines Rive Droite sont l’opportunité d’un rééquilibrage en terme d’offre de sites d’activités à l’échelle communautaire. Ce vaste programme présente un enjeu majeur pour le développement de l’urbanisation et de l’activité économique de l’agglomération, tout en favorisant une offre d’emplois de proximité. L’urbanisation du secteur Est de l’agglomération nécessite une réflexion globale intégrant le développement des Plaines Rive Droite, et du secteur Bois-la-Dame. Il semble important d’en examiner les différentes interactions, complémentarités, liaisons, articulations…

Les enjeux d’une ZAC:

La cohérence de l’aménagement est à rechercher à différentes échelles :

A l’échelle de l’agglomération, il s’agit d’inscrire le projet dans le schéma global de développement de la Communauté Urbaine :

▪ en terme de répartition et de diversité de l’offre en habitat, ▪ en terme de gestion prévisionnelle du marché immobilier, ▪ en terme d’intégration paysagère et d’inscription du site dans la trame verte de l’agglomération, ▪ en terme d’image par rapport à la position du site en entrée Est de l’agglomération, ▪ en terme de schéma de déplacements, et de transport en commun, ▪ en terme de besoins en équipements publics.

Révision Novembre 2007 66 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

A l’échelle des Plaines Rive Droite, une cohérence avec les secteurs urbains voisins doit être trouvée en terme de liaisons et morphologie urbaine

A l’échelle communale, il s’agit d’inscrire le projet dans le projet global de la commune : ▪ en terme d’exigence de qualité d’aménagement, ▪ en terme de répartition et diversité de l’offre en habitat, ▪ en terme d’intégration par rapport au tissu existant, ▪ en terme de l’évolution du poids de population et donc des équipements publics,

Les problématiques abordées sont les suivantes :

En terme d’aménagement paysager, une zone verte est constituée dans la continuité du parc de l’Etang des Soeurs situé sur le ban communal de Saulxures, ainsi qu’une trame verte, qui permettra de connecter le projet à son contexte urbain immédiat et d’assurer une fluidité des déplacements entre les différentes opérations et les quartiers voisins.

Située en position centrale, elle permet d’affirmer des limites efficaces entre les différentes entités urbaines existantes ou projetées.

En terme d’organisation urbaine et de dessertes, le parti adopté est de partager l’espace en sous- ensembles autonomes qui seront autant de programmes différents en terme de typologie dans la forme urbaine. Ces différentes opérations pourront s’inscrire dans la continuité des entités urbaines pré-existantes voisines.

Ce découpage facilitera la gestion des différentes opérations d’urbanisation dont l’emprise réduite permettra un phasage dans le temps.

En terme de mixité de l’habitat, chacune des opérations devra nécessairement faire l’objet d’une réflexion sur la mixité des statuts et des formes d’habitation afin d’assurer une cohérence avec le tissu urbain proche. Ces nouvelles opérations doivent s’inscrire dans les orientations préconisées dans le Vème PLH.

En effet, le développement du secteur du Bois-la-Dame s’inscrit dans une réflexion globale à l’échelle communautaire.

Cette opération contribuera quantitativement à répondre aux nouveaux besoins en logements dans un souci de freiner l’étalement urbain, mais elle devra également, dans sa composition, contribuer à répondre à l’objectif de mixité résidentielle et de peuplement affiché dans le Vème PLH.

Cette opération devra également permettre de répondre aux besoins des ménages confrontés à un besoin spécifique (en particulier les personnes âgées et les personnes handicapées).

Cet objectif nécessite de promouvoir une diversification des produits logements qui peut prendre forme par une mixité des opérateurs, des statuts, des types de logements ainsi que dans la taille des logements.

Les différentes hypothèses d’aménagements ont montré la possibilité de réaliser de 350 à 500 logements sur le site, tous types d’habitats confondus, et y compris un équipement public. L’ajout en poids de population s’élèverait à environ 1 300 personnes.

Révision Novembre 2007 67 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Î Réponses réglementaires :

Une zone de réserve foncière (2 AU) a été mise en place dans le périmètre de cette Z.A.C. Lorsque le parti d’aménagement en sera précisé, l’ouverture à l’urbanisation pourra être conduite à l’occasion de futures modifications du PLU.

4. Renforcer la présence des fonctions métropolitaines : les grands équipements

a) Anticiper l’évolution de l’aéroport

Î Réponse au diagnostic :

Le récent transfert des compétences de gestion et de développement des aérodromes aux collectivités locales va avoir pour effet une concentration des activités liées aux transports et aux loisirs aéronautiques. Le développement de l’aéroport Nancy-Essey est ainsi attendu davantage en terme de renforcement de ses fonctions de loisirs, qu’en terme d’interface de transport.

Î Réponses réglementaires :

Le règlement du secteur UEe prévoit le développement des activités connexes à l’aéroport Nancy- Essey. Il prévoit aussi d’autres secteurs UEc, UEd et UEf dans lesquels diverses occupations du sol sont autorisées : habitation et activités.

b) Renforcer le pôle sportif avec la création de la Halle des Sports

Î Réponse au diagnostic :

Le renforcement de ce pôle sportif d’échelle d’agglomération en lien direct avec les stades M. Picot et R. Petit s’accompagne de la création de la halle des sports et d’espaces de stationnement d’usage collectif.

Î Réponses réglementaires :

La zone UE, prévue pour les équipements assure l’encadrement réglementaire compatible avec cette orientation.

Révision Novembre 2007 68 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

c) Aménager les franges du site

Î Réponse au diagnostic :

Les disponibilités foncières que représentent les Plaines Flageul et leur proximité immédiate avec les équipements et les grandes infrastructures vont permettre le développement d’activités économiques sur les espaces dans le périmètre de l’aéroport et des équipements sportifs. L’aménagement de ces espaces, qui bénéficient d’effets de vitrine, permettra de tisser le lien entre les divers tissus urbains existants et les équipements.

Î Réponses réglementaires :

La création des secteurs UEc, UEd et UEf répond à cette orientation. Ces secteurs permettent l’accueil d’habitations et/ou d’activités en lien ou non avec l’aérodrome ou une activité aéronautique.

5. Limiter l’impact des coupures urbaines : l’axe nord-sud

a) Créer une identité de boulevard urbain à la RD 2M rue Eugène Pottier

Î Réponse au diagnostic :

Dans l’objectif de faire de la RD 2M un boulevard urbain et d’ouvrir cette voie aux autres modes de transports urbains comme les déplacements doux, il convient de réaliser un front bâti de part et d’autres de la voie, de façon à structurer l’espace et réaliser un véritable boulevard urbain aménagé de façon à améliorer les conditions de sécurité des usagers et des riverains.

En effet, l’opération d’urbanisation du Bois-la-Dame va étendre la tache urbaine à l’Est de la RD 2M et nécessiter la réalisation d’un carrefour de dessertes du secteur.

Dans sa portion située au Nord du rond-point 2000, la structure urbaine constituée de part et d’autres de la RD 2M ne permettra pas de conférer ce caractère à la départementale. Il est prévu des aménagements permettant d’isoler les quartiers voisins des nuisances générées par cette voie.

Î Réponses réglementaires :

Dans sa section comprise entre le rond-point 2000 et le carrefour avec le chemin dit de Bois la Dame, l’emprise de la RD 2M est inscrite à la fois dans le périmètre de la ZAC du Bois la Dame et la zone 2 AU. C’est dans le cadre opérationnel de la ZAC que seront réalisés le carrefour de desserte du nouveau quartier et les aménagements permettant de caractériser à cette voie en boulevard urbain.

Révision Novembre 2007 69 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

b) Aménager le carrefour Fraternité-Jaurès-Pottier

Î Réponse au diagnostic :

Si le bouclage entre la RD 2M et la RD 674 a entraîné une baisse sensible de la circulation sur la rue de la Fraternité grâce à un report de flux, les heures de pointe génèrent encore des difficultés de fluidité. Il apparaît urgent d’aménager ce carrefour qui demeure une intersection importante du maillage des voies communautaires de façon à en améliorer le fonctionnement et la fluidité de la circulation.

Î Réponses réglementaires :

Dans le cadre du présent règlement, ce carrefour est classé en zone UE. Ce classement n’emporte pas d’effet sur la réalisation de travaux de voirie.

c) Aménager le carrefour de desserte de la future opération du Bois la Dame

Î Réponse au diagnostic :

Il s’agit de prévoir l’aménagement d’un carrefour desservant à la fois les quartiers existants (Portes de Bosserville et lotissement Bois la Dame) et l’opération future du Bois la Dame dont la vocation principale sera l’habitat.

Ce carrefour sur la RD 2M devra être proportionné aux flux de circulation de desserte locale induits par le nouveau quartier.

Î Réponses réglementaires :

Dans le cadre du présent règlement, la ZAC Bois la Dame est classé en zone 2 AU, qui inclut aussi la RD 2M. Ce classement n’emporte pas d’effet sur la réalisation de travaux de voirie.

d) Prévoir l’évolution du rond point 2000 en fonction de celle de la RD 674 (liaison A 330/RD 2bis/RN 74)

Î Réponse au diagnostic :

La RD 674 (liaison A 330/RD 2bis/RN 74) connaît des problèmes de saturation au droit du rond pont 2000 ainsi qu’à niveau du carrefour avec le boulevard Tolstoï. Des propositions d’aménagement ont déjà été étudiées, au regard de la création de la voie de l’Amezule (optimisation de la RD 913).

Toutefois, dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie, la ville souhaite que l’évolution de ces carrefours soit anticipée dans le respect des dessertes locales et des déplacements des habitants.

Révision Novembre 2007 70 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

La partie Tomblainoise de la liaison connaît également des problèmes de fluidité générés par le carrefour Marcel Brot situé sur Nancy.

Î Réponses réglementaires :

Dans le cadre du présent règlement, ce carrefour est classée en zone 2 N. Ce classement n’emporte pas d’effet sur la réalisation de travaux de voirie.

6. Composer les abords de la RD 674 (liaison A 330/RD 2bis/RN 74)

a) Assurer la reconversion du site du 7ème R.H.C.

Î Réponse au diagnostic :

Le site du 7ème RHC, par son implantation contiguë aux limites de la ZAD des Plaines Rive Droite et une accessibilité rendue immédiate depuis la RD 674 (liaison A330/RD2bis/RN74) par le giratoire de la bretelle de Saulxures, trouve naturellement son inscription dans une démarche d’aménagement d’ensemble.

En terme de vocation, l’étude de marché a permis de positionner le site considéré au regard des stratégies de développement initiées à l’échelle de l’agglomération.

Cette étude a mis en lumière la nécessité de favoriser le développement d’une vocation spécialisée orientée vers un pôle associant l’activité artisanale et l’activité aéronautique.

Î Réponses réglementaires :

La création du secteur UEc répond à cette orientation. Ce secteur permet à la fois l’accueil d’habitat et d’activités.

b) Prendre en compte l’effet de vitrine créé par la RD 674

Î Réponse au diagnostic :

Les terrains situés entre le 7ème RHC et le centre commercial Auchan, ainsi que les terrains situés au sud de la RD 674 (la liaison A330/ RD2bis/RN74) et en lisière de l’opération future du Bois-la-Dame sont à valoriser compte-tenu de leur positionnement.

Ces espaces pourraient permettre le développement d’un secteur commercial ou d’activités profitant de l’effet vitrine de la RD 674 (la liaison A330/ RD2bis/ RN74). Les deux secteurs de jardins familiaux contigus à la rue Salvador Allendé pourraient être intégrés à la réflexion.

Révision Novembre 2007 71 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Î Réponses réglementaires :

Dans le cadre de la création de la ZAC Bois la Dame qui répondra, en termes opérationnels, à la volonté d’implanter des activités au sud de la RD 674. Le déclassement de la zone 2 AU, dans le cadre d’une future modification du PLU, et la création d’un zonage plus précis permettant l’urbanisation, permettront de répondre à cette orientation.

B. PRESENTATION DE L’EVOLUTION DU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE

1. L'intégration du P.L.U. dans l’ordre juridique

a) La prise en compte des normes supra-communales

Le Schéma de Cohérence territoriale

En application de l’article L. 122-2 du Code de l’urbanisme, modifié par la loi n° 2003-590 du 2 juillet 2003 : « dans les communes qui sont situées à moins de quinze kilomètres de la périphérie d’une agglomération de 50 000 habitants au sens du recensement général de la population, […], et qui ne sont pas couvertes par un schéma de cohérence territoriale applicable, le plan local d’urbanisme ne peut être modifié ou révisé en vue d’ouvrir à l’urbanisation une zone à urbaniser délimitée après le 1er juillet 2002 ou une zone naturelle. […] ».

« Il peut être dérogé aux dispositions des deux alinéas précédents […], soit lorsque le périmètre d’un schéma de cohérence territoriale incluant la commune a été arrêté, avec l’accord de l’établissement public prévu à l’article L. 122-4 ».

Si le périmètre de SCOT Sud Meurthe-et-Mosellan a été arrêté, son Syndicat Mixte n’a pas encore été constitué. Le préfet de Meurthe-et-Moselle demeure donc compétent pour se prononcer sur les demandes de dérogation précitées. Sont soumises à dérogation, les ouvertures à l’urbanisation, c’est-à-dire le classement en zone urbaine (U) ou à urbaniser (AU) de terrains classés en zone naturelle (NB, NC ou ND) dans le document d‘urbanisme antérieur.

Le cinquième Programme Local de l’Habitat de l’Agglomération

La récente loi du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales accentue la place du Programme Local de l’Habitat (PLH) comme document cadre de la politique locale de l’habitat.

Elle fait de l’existence d’un PLH adopté et conforme au nouveau contenu qu’elle définit, la condition de la délégation de compétence des aides à la pierre aux intercommunalités qu’elle désigne. C’est le contenu du programme d’actions, territorialisé, du PLH qui sert de base aux conventions de délégation de compétences (la convention ayant pour objectif de mettre en œuvre le PLH).

Révision Novembre 2007 72 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

La Communauté Urbaine a développé sur son territoire plusieurs générations de PLH. Elle met en œuvre actuellement son cinquième PLH qui a été approuvé en décembre 2002 et révisé en janvier 2005 pour tenir compte des récentes évolutions législatives (loi du 1er août 2003 dite loi Borloo et la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales).

Le Vème PLH ainsi modifié s’appliquera pour une durée de 6 ans de décembre 2002 à décembre 2008.

Les cinq grandes orientations suivantes de la politique de l’habitat sont fixées dans le Vème PLH du Grand Nancy :

Orientation n°1 : promouvoir et développer une offre nouvelle pour répondre à l'ensemble des besoins.

Orientation n °2 : mettre en place une politique concertée de renouvellement du parc locatif social : vers une territorialisation de l'offre locative sociale et une nouvelle politique de peuplement.

Orientation n °3 : améliorer et amplifier la valorisation du parc privé existant.

La mise en œuvre des OPAH thématiques et territorialisées sur le Grand Nancy doit se poursuivre. Les objectifs en matière de logements privés portent sur un total de 8 000 logements qui comprennent :

- la production d’une offre de 1 400 logements privés à loyers maîtrisés dont 50% à loyers conventionnés à l’aide personnalisée au logement (APL), - la remise sur le marché locatif de 6 000 logements privés vacants depuis plus de 12 mois, - le traitement de 300 logements indignes (insalubrité, péril, risques, plomb), - le traitement des copropriétés en difficulté.

Orientation n °4 : apporter des réponses aux populations confrontées à des besoins spécifiques.

Orientation n °5 : promouvoir et animer la politique locale de l'habitat.

Le Projet de Rénovation Urbaine

Les dispositions du Projet de Rénovation Urbaine (PRU) contribuent à l’application des dispositions du PLH en prenant en considération les différents sites de rénovation urbaine ainsi que ceux destinés à accueillir des logements supplémentaires à travers son zonage. Elles promeuvent la mixité de l’habitat et des fonctions urbaines par le biais de son règlement d’urbanisme. Le PLU répond ainsi aux orientations du Vème PLH de l’Agglomération.

Le Projet de rénovation urbaine de l’agglomération traduit les orientations du PLH. La rénovation urbaine constitue un projet ambitieux avec 33 500 habitants concernés sur 700 ha, soit 5 % du territoire et 13 785 logements sociaux. Elle vise la recherche d’une plus grande cohérence territoriale, l’intégration des territoires dans la dynamique de développement de l’agglomération et in fine l’amélioration globale de leur image. Autrement dit, la rénovation urbaine doit permettre de refonder une identité valorisante et de retrouver une urbanité quelque peu mise à mal dans ces quartiers.

Depuis 30 ans, les efforts publics conséquents sont mis en oeuvre pour les dynamiser et infléchir la spirale de la paupérisation. Malgré tous ces efforts, la précarité subsiste et l'intégration de ces quartiers dans le tissu urbain est à renforcer.

Révision Novembre 2007 73 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Cette stratégie cherche à déclencher une dynamique de revalorisation urbaine progressive, qui s’appuie sur le potentiel de développement réel dont dispose malgré tout les sites, tout en proposant à court terme des actions concrètes qui amélioreront la vie au quotidien des habitants des quartiers.

Les principes de l’article L.121-1 du code de l’urbanisme

La révision du PLU de Nancy a été conduite dans le souci d’une compatibilité avec les principes généraux édictés par l’article L. 121-1 du code de l’urbanisme en matière de gestion équilibrée de l’espace entre les zones naturelles dans le respect des objectifs du développement durable, tenant compte de la diversité des fonctions urbaines et de la mixité sociale, de l’utilisation économe des espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux.

En particulier, le document de planification permet de :

- Protéger les sites et paysages naturels, et de prévenir les risques naturels reconnus par un classement en zone naturelle des secteurs concernés ; - Protéger les principales zones boisées avec l’inscription en espaces boisés classés ; - Permet le renouvellement et la rénovation urbaine de la ville ; - Ouvrir à l’urbanisation dans une proportion cohérente avec les perspectives de développement de la commune, dans le souci de répondre à des besoins différenciés ; - Accompagner le développement urbain d’un développement de l’armature d’équipement.

LES ANNEXES ET LES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE

Les articles R. 123-13 et R. 123-14 du code de l’Urbanisme précisent le contenu des annexes du PLU. Il s’agit notamment des servitudes d’utilité publique soumises aux dispositions de l’article L. 126-1 ainsi que des bois ou forêts soumis au régime forestier.

ƒ La liste des informations contenues dans les annexes :

• Les périmètres des Zones d’Aménagement Concerté (ZAC.) existantes sur le territoire de la commune : la ZAC Bois-la-Dame créée le 17 novembre 2006 par délibération du conseil communautaire (une précédente ZAC avait été instaurée sur ce secteur en 1989, mais elle a été supprimée le 31 mars 1992).

• Les périmètres à l’intérieur desquels s’applique le droit de préemption urbain défini par les articles L. 211-1 et suivant du Code de l’urbanisme, instauré par une délibération du conseil de communauté du Grand Nancy en date du 9 février 1996.

• Le périmètre des secteurs situés au voisinage des infrastructures de transport terrestre et ferroviaire dans lesquels des prescriptions d’isolement acoustique ont été édictées en application de l’article L. 570-1 du code de l’environnement et des l’arrêtés préfectoraux des 31 août 1998 et 22 septembre 1998 qui déterminent les protections à apporter le long de certaines infrastructures routières et ferroviaires.

• Le plan d’exposition au bruit de l’aéroport Nancy-Essey approuvé par arrêté préfectoral du 21 mars 1975.

Révision Novembre 2007 74 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

• Les périmètres des lotissements dont les règles d’urbanisme sont encore en vigueur ou ont été maintenues en application de l’article L. 315-2-1 alinéa 2.

• Les annexes sanitaires, c’est-à-dire les plans des réseaux de prélèvement et de distribution de l’eau potable, de collecte et de traitement des eaux usées et des eaux pluviales ainsi que leurs notices descriptives respectives.

ƒ La liste et les plans des servitudes d’utilité publique :

La liste des servitudes d’utilité publique, accompagnée de ses planches graphiques, est annexée au PLU.

• AC1 La protection des monuments historiques

Les édifices inscrits ou classés à l’inventaire des monuments historiques bénéficient d’un périmètre de protection, qu’ils soient implantés à Nancy ou dans les communes limitrophes. Sont concernées des façades et toitures de la maison alsacienne Fruhinsholz, 18 avenue du XXème Corps à Nancy.

• EL2 La défense contre les inondations - Les zones submersibles

Cette servitude délimite des zones de grand débit (A) et des zones complémentaires (B) de crue de la Meurthe.

• EL3 Halage et marchepied

Cette servitude s’applique le long de la Meurthe.

• EL7 Plans d’alignements

Ces plans servent à élargir le gabarit de certaines voiries routières. Les linéaires concernant les RD 2 et RD 2M sont figurés sur les planches graphiques annexées à la liste des servitudes d’utilité publique.

• I3 Les canalisations souterraines de transport de gaz

Cette servitude concerne les gazoducs de transport de Blénod à Laneuveville (Ø 300).

• I6 Les autorisations de recherche ou d’exploitation des mines et carrières

Cette servitude concerne la concession mines de sel de Jarville.

• I7 Le stockage souterrain de gaz

Il s’agit de servitudes de protection relatives au stockage souterrain de gaz dans les formations naturelles sur le territoire de la commune.

• INT1 Le voisinage des cimetières

Cette servitude concerne les cimetières de la commune et institue une marge d’isolement de 35 m autour des murs extérieurs du cimetière.

• PT1 La protection contre les perturbations électromagnétiques des faisceaux hertziens.

Révision Novembre 2007 75 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

L’objet local de cette servitude concerne le centre des services techniques de la navigation aérienne de l’aérodrome de Nancy - Essey.

• PT2 La protection contre les obstacles

L’objet local de cette servitude concerne le centre des services techniques de la navigation aérienne de l’aérodrome de Nancy - Essey. Elle instaure des cotes de hauteur au-dessus desquelles aucun immeuble ne peut être érigé.

• PT3 Les réseaux de télécommunications et de téléphone

Cette servitude concerne l’ensemble du réseau câblé de distribution sur le territoire de la commune.

• T5 Servitude de dégagement pour les relations aériennes

Il s’agit d’une servitude aéronautique de dégagement relative au cône d’envol de l’aérodrome de Nancy-Essey.

• T7 Servitude de dégagement pour les installations particulières des relations aériennes

Il s’agit d’une servitude aéronautique de dégagement relative aux aérodromes de Nancy- (cote 482 m NGF) ainsi que Toul-Rosière (427 m NGF).

2. Exposé des changements apportés par la révision

Le plan de zonage du P.L.U., accompagné de son règlement d’urbanisme, fait application des orientations générales d’aménagement et d’urbanisme du P.A.D.D. La réglementation est aussi adaptée pour tenir compte des changements législatifs et réglementaires survenus depuis la dernière révision. Les paragraphes suivants exposent les divers changements apportés au document d’urbanisme antérieur.

La prise en compte des risques sur le territoire :

La commune de Tomblaine est concernée un risque d’inondation dû aux crues de la Meurthe. Le plan des surfaces submersibles des vallées de la Meurthe et de la Moselle approuvé le 10 septembre 1956 a valeur de plan de prévention des risques (PPR) conformément aux dispositions de l’article L. 562-6 du code de l’environnement. Il est par conséquent annexé au PLU au titre des servitudes d’utilité publique.

En outre, l’existence de ces risques est prise en compte de deux manières dans le PLU :

- mention dans le rapport de présentation, - mention dans le chapeau de zone des secteurs concernés, du recours aux dispositions de l’article R. 111-2 du Code de l’urbanisme qui permet de refuser un permis de construire ou de l’assortir de prescriptions spéciales si les constructions sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique.

Révision Novembre 2007 76 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

La compatibilité avec le Plan de Déplacements Urbains :

L’évolution de la rédaction des normes de stationnement dans le PLU de Tomblaine est la conséquence de la double évolution du contexte réglementaire propre au document d’urbanisme et du plan de déplacements urbains approuvé par la Communauté Urbaine du Grand Nancy le 6 octobre 2006.

Les orientations du PDU sont les suivantes :

1° Promouvoir un cadre de vie de qualité et un développement équilibré du territoire

Le projet d'agglomération retient dans ses orientations de répondre aux besoins de mobilité. Mais le PDU, par ses préconisations doit orienter les choix individuels pour que la satisfaction des besoins de mobilité se fasse en minimisant les nuisances pour la collectivité, aussi bien pour les déplacements domicile - travail que pour les autres déplacements, notamment liés aux achats et aux loisirs. C'est le sens de la « mobilité durable », composante du développement durable qui doit concilier la protection de l'environnement et le développement économique et social. Une attention particulière doit être portée sur un PDU cohérent avec la politique de la ville en matière de rénovation urbaine, et sur un PDU garantissant un maximum d'autonomie de mobilité aux personnes âgées ou atteintes d'un handicap. Les échanges croissants avec le reste du bassin de vie nécessitent une collaboration avec les autorités organisatrices du transport ferroviaire et avec les établissements publics de coopération intercommunale pour valoriser le réseau ferroviaire et plus largement, l’ensemble de l’offre de transports à l’échelle du bassin de vie, tout en limitant les effets négatifs de la périurbanisation.

2° S'inscrire dans l'évolution d’une urbanisation respectueuse de l’environnement et de la qualité de vie et dans les exigences du développement économique

Les dynamiques urbaines en cours et les développements à venir vont renforcer les pôles attractifs existants et contribuer à un meilleur équilibre du territoire. Les enjeux en matière de transports et de déplacements sont intimement liés à ces évolutions urbaines. L’urbanisation de la rive droite de la Meurthe est marquée par la présence de l’aérodrome, d’emprises militaires et les développements pavillonnaires autour des anciens villages. L’irrigation de ce secteur par la RD 674 (liaison A330/RD2bis/RN74) valorise les sites d’activités existants et ouvre la voie d’un développement économique d’importance sur le site des Plaines Rive Droite. Les communes qui entourent ces plaines, Pulnoy, Essey et particulièrement Tomblaine, Seichamps et Saulxures, présentent des opportunités foncières importantes qui donneront lieu à une urbanisation maîtrisée, respectueuse des qualités paysagères des sites, et répondant aux attentes des ménages en matière d’habitat individuel et intermédiaire. La programmation de ces développements sera l’occasion d’anticiper une desserte multimodale et d’organiser l’urbanisation en faveur et à partir du transport en commun et des liaisons douces. Et le long de la RD 674 (liaison A330/RD2bis/RN74), la reconquête du 7ème RHC et le site des Plaines Rives Droite pourront accueillir de nombreuses entreprises. Cet axe qui parcourt l’agglomération du Sud Ouest au Nord Est renforcera son rôle d’axe économique structurant. L'atteinte de ces objectifs requière la lisibilité des schémas qui structurent les modes de déplacements (schéma de voirie, réseau TCSP, schéma vélo) et celle des pôles intermodaux.

3° Accompagner l'évolution des modes de vie et des comportements

On assiste simultanément à une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux du niveau local à l'échelle planétaire et à une diversification des modes et des rythmes de vie, qu'ils soient choisis ou imposés.

Révision Novembre 2007 77 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

En matière de déplacements, cette prise de conscience et ces évolutions appellent des besoins nouveaux de services et d'innovations, moins centrés sur un usage exclusif et individuel de l'automobile mais associant davantage un usage alternatif et complémentaire des différents modes de déplacements en fonction des moments de la vie (élève, étudiant, famille, actif, retraité, …), des situations individuelles (âge, santé, habitat, …), des circonstances extérieures (climat, météorologie, voisinage, …). La piétonisation de la place Stanislas donne l'exemple de nouveaux comportements de mobilité et d'une nouvelle appropriation des espaces publics. En matière d'urbanisme, le PDU contribuera à une meilleure compréhension des relations entre formes urbaines et nature de la demande de mobilité. Vis-à-vis du concept de « temps des villes », il s'agira de contribuer à l'étalement des besoins de mobilité et ainsi à économiser les moyens de transport pour y répondre. Enfin, les actions pour assurer les déplacements des personnes à mobilité réduite auront aussi un impact positif sur le confort des transports collectifs et de la marche pour l'ensemble de la population. La sensibilisation et la pédagogie ont à figurer parmi les actions du PDU, vis-à-vis tant de l'ensemble des citoyens, dès leur scolarité, que des acteurs spécifiques de l'aménagement et de l'organisation du territoire et du développement économique. Elles viseront aussi bien des perspectives à long terme qui pourront être ambitieuses, que la progressivité persévérante d'actions successives dont les résultats concrets traduiront l’efficacité.

L’examen de la desserte en transports en commun de la commune de Tomblaine emporte un constat : la commune n’est ni desservie par une ligne de transport en commun en site propre, ni concernée par l’anneau de desserte routière de l’hypercentre d’agglomération. Par conséquent, les normes spécifiées par le PDU dans ces deux hypothèses ne sont pas traduites dans le PLU dans les mêmes termes qu’elles le sont dans la ville centre.

Les normes applicables au stationnement des vélos :

Les normes de stationnement applicables au vélo issues du PDU sont reproduites intégralement dans le règlement d’urbanisme du PLU de Tomblaine.

Suivant la nature et l'utilisation des constructions, des places de stationnement réservées aux vélos doivent être créées selon les normes suivantes :

▪ habitat : - individuel : pas de norme, - collectif : un emplacement pour 70 m² de SHON avec un minimum d’un emplacement par logement ;

▪ lieu de travail : un emplacement pour 5 salariés ;

▪ établissement scolaire et universitaire : - école primaire : un emplacement pour 8 à 12 élèves, - collège et lycée : un emplacement pour 3 à 5 élèves, - université : un emplacement pour 5 à 8 étudiants ;

▪ établissement recevant du public (salles de réunion, de spectacles, gymnase…) : un emplacement pour 10 personnes comptées dans l’effectif admissible ;

▪ hôtel : un emplacement pour 10 chambres,

▪ restaurant : un emplacement pour 25 m² de salle de restaurant ;

La superficie à prendre en compte pour le stationnement est de 1,5 m² par emplacement. La surface du local affecté au stationnement des vélos ne peut être inférieure à 3 m². Ces normes, déterminées pour les constructions neuves, pourront être adaptées pour les rénovations et changements d’usages intervenant dans le tissu bâti existant, en particulier en cas d’impossibilité physique ou architecturale.

Révision Novembre 2007 78 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Pour favoriser l’usage du vélo dans les déplacements quotidiens leur stationnement doit faire l’objet d’une attention particulière dans les documents d’urbanisme. Ceux-ci comprendront des dispositions afin de faciliter le stationnement des vélos selon les principes suivants :

- un ou plusieurs locaux fermés doivent être aménagés pour le stationnement des vélos, en fonction de la destination des constructions, de leur ampleur et de la commodité des accès aux aires de stationnement ; - les locaux destinés au stationnement des vélos doivent être aménagés de plain-pied, aisément accessibles depuis la rue, clos, intégrés aux constructions et équipés de systèmes de fixation performants.

Les normes applicables au stationnement des véhicules automobiles :

Le Plan de déplacements Urbains (PDU) approuvé par la Communauté urbaine du Grand Nancy le 6 octobre 2006, détermine trois principes qui s’imposent directement au PLU (art. L. 123-1 du Code de l’urbanisme) :

« L’ajustement des normes de stationnement des voitures à la qualité de desserte en transports collectifs urbains a pour objectif de dissuader l’usage de la voiture dans les déplacements pendulaires (exemple domicile – travail) en :

- limitant les possibilités de stationnement au lieu d’emploi, - favorisant le stationnement résidentiel, - développant l’offre des modes alternatifs à la voiture particulière ».

Les normes de stationnement qui étaient applicables dans le POS de Tomblaine n’ont été fondamentalement modifiées. Celles qui concernent les constructions à usage d’habitation ont été renforcées, dans l’esprit du PDU qui a pour objectif de limiter les déplacements pendulaires en permettant le stockage des véhicules automobiles sur les lieux d’habitation, pour les communes de premières et deuxième couronne de l’agglomération.

« Pour toute unité foncière située, en totalité ou en partie, à moins de 300 m d’un arrêt actuel ou futur d’un transport en commun en site propre ou d’une ligne à haut niveau de qualité de service, quand les lignes auront été déterminées, la norme de stationnement minimum applicable aux bâtiments ayant un usage autre que d’habitation de la zone considérée sera réduite de 20% ». « Dans le centre, c’est-à-dire à l’intérieur du contour extérieur de l’anneau, le PLU fixera un maximum d’aires de stationnement à réaliser lors de la construction de bâtiments à usage autre que d’habitation ».

En plus d’être compatibles avec ces dispositions, le PLU doit respecter les prescriptions de l’article L. 121-1 du Code de l’urbanisme qui dispose que « les plans locaux d’urbanisme déterminent les conditions permettant d’assurer la maîtrise des besoins de déplacements et de la circulation automobile ».

Comme par le passé, les normes de stationnement peuvent être adaptées en fonction de la morphologie urbaine, de la position plus ou moins centrale de la zone concernée et de la qualité de la desserte par les transports en commun.

Révision Novembre 2007 79 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Concernant l’impossibilité de réalisation :

En cas d’impossibilité de réalisation des emplacements de stationnement prévus par le PLU « sur le terrain d’assiette ou dans son environnement immédiat », le constructeur peut (art. L.421-3 du Code de l’urbanisme) : obtenir une concession à long terme dans un parc public de stationnement existant ou en cours de réalisation, acquérir les places dans un parc privé de stationnement existant ou en cours de réalisation ; ou, à défaut, le pétitionnaire « peut être tenu de verser à la commune une participation ».

La rédaction précédente du code ne comprenait pas « ou dans son environnement immédiat » et la commune avait adopté un rayon de 300 m (en général) autour des opérations pour autoriser la réalisation de places de stationnement en dehors de la parcelle d’assiette du projet.

Concernant la limitation de la norme dans les secteurs desservis par un transport en commun en site propre et le plafonnement de la norme à l’intérieur de l’anneau de desserte routière

La commune de Tomblaine n’est pas concernée par ces dispositions.

ƒ La prise en compte du classement sonore des infrastructures de transport terrestre :

Les arrêtés préfectoraux des 31 août 1998 et 22 septembre 1998 qui déterminent les mesures de protection acoustique à apporter le long de certaines infrastructures routières et ferroviaires sont bien pris en compte par le P.L.U. Les périmètres qui en découlent sont reportés sur les planches annexes en vertu de l’article R.123-13 §13 du code de l’urbanisme. A l’intérieur de ces périmètres, des prescriptions particulières relatives à l’isolation phonique des constructions sont rendues obligatoires aux abords des infrastructures classées à grande circulation, ainsi que des voies ferrées visées par les arrêtés préfectoraux.

ƒ La prise en compte du plan d’exposition au bruit :

Les dispositions du plan d’exposition au bruit de l’aérodrome Nancy-Essey est annexé au PLU au titre de l’article R.123-14 du code de l’urbanisme.

Révision Novembre 2007 80 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

ƒ L’évolution des emplacements réservés :

Sont supprimés les emplacements existants dans le POS dont l’objet a été réalisé. Les autres sont reconduits dans le PLU.

N Destination Bénéficiaire Superficie Evolution ° Emprise de la rue de la Féculerie 1 CUGN* 153 m² Maintenu portée à 4 m Equipements sportifs gymnase et Ville de 2 15 068 m2 Supprimé aire de jeux Tomblaine Ville de 3 Equipements socioculturels 2 300 m2 Maintenu Tomblaine 4 Extensions de terrains militaires Etat 16 000 m2 Supprimé Nouvel accès à la zone Léo Ville de 5 4 340 m2 Maintenu Lagrange Tomblaine Ville de 6 Extension cimetière 4 420 m2 Supprimé Tomblaine 7 Réserve pour espace de loisirs CUGN 90 900 m2 Maintenu partiel Place de retournement 8 CUGN 54 m2 Maintenu Rue J.J Rousseau Liaison entre le lotissement des 1 Grands Pâquis et le CD 2b : Ville de 713 m2 Suppression 2 - emprise : 15 m Tomblaine - marge de recul : 5 m Liaison B 33/CD 2 / RN 74 : - emprise variable 1 - marge de recul variable Etat 115 600 m2 Suppression 7 - emprise / relogement des expropriés Jonction entre le CD 2b et la 1 liaison B 33 / CD 2 / RN 74 : Etat 14 530 m2 Suppression 8 - emprise 35 m - marge de recul 10 m Déviation Saint-Max-Essey : 1 - emprise variable CUGN 38 380 m2 Maintenu partiel 9 - recul : 10 m 2 Espace vert et parc public de Maintenu avec CUGN 1 060 m2 1 stationnement extension 2 Canalisation de la Meurthe Etat 52 900 m2 Supprimé 2 Liaison routière de rue J. Rostand 3 au Bd de l’Avenir le long du canal CUGN 10 580 m2 Maintenu avec ajout 0 du Foulon 3 Place de retournement CUGN 73 m2 Maintenu 1 Rue de la Liberté 3 Zone de parking CUGN 84 430 m2 Supprimé 2 3 Création d’une voie verte en Maintenu avec CUGN Env 3 800 m² 3 berge de Meurthe extension *CUGN : Communauté Urbaine du Grand Nancy

Révision Novembre 2007 81 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

L’emplacement réservé n°7 a vu sa superficie réduite en regard avec le bilan foncier qui a été dressé. Seules les parcelles qui n’ont pas été acquises par la collectivité sont maintenues en emplacement réservé.

L’emplacement réservé n°19 ne concerne plus que les parties de parcelles dont l’acquisition est nécessaire pour la réalisation du mur anti-bruit.

L’emplacement réservé n°21 est étendu à l’emprise de la rue de Landerneau, qui est une voie privée dont la Communauté Urbaine doit maîtriser le foncier afin d’assurer la gestion de la voirie et des réseaux.

L’emplacement réservé n°33 est prolongé jusqu’au finage de Tomblaine et de Art-sur-Meurthe afin d’assurer la continuité de la voie verte prévue le long des berges de la Meurthe.

Deux emplacements réservés sont inscrits sur les rues à statut privé : rue J.J ; Rousseau et rue de la Liberté. Le Grand Nancy souhaite en maîtriser le foncier afin d’en assurer l’aménagement et la gestion des réseaux souterrains. Ces deux emplacements contribueront à assurer le bouclage avec les zones à urbaniser des « Terrasses de la Meurthe ».

Il est à noter que le périmètre de prise en considération de mise à l’étude prévu par un arrêté préfectoral du 23 juin 1993 suite à l’approbation du Schéma de Maîtrise d’ouvrage prévoyant la mise à deux fois deux voies de la RD 674 (liaison A 330/RD 2bis/RN 74) a été supprimé du document d’urbanisme de Tomblaine. En effet, l’arrêté précité en prévoyait la caducité dans un délai de 10 ans, en l’absence de toute exécution de travaux. La date de caducité était le 23 juin 2003.

La nouvelle liste des emplacements réservés et sa numérotation :

Ancien N° Destination Bénéficiaire Superficie N° Espace vert, parc public de 1 21 stationnement et maîtrise de la rue CUGN 1 380 m2 de Landerneau 2 7 Réserve pour espace de loisirs CUGN 24 910 m2 3 19 Mise en place d’un mur anti-bruit CUGN 260 m2 Emprise de la rue de la Féculerie 4 1 CUGN 150 m² portée à 4 m Ville de 5 3 Equipements socioculturels 2 350 m2 Tomblaine Liaison verte de la rue J. Rostand 6 30 au Bd de l’Avenir le long du canal CUGN 12 480 m2 du Foulon Nouvel accès à la zone de sports et Ville de 7 5 4 340 m2 de loisirs Léo Lagrange Tomblaine Maîtrise de l’emprise de la rue J.J 8 8 CUGN 1 210 m2 Rousseau et placette Maîtrise de l’emprise de la rue de la 9 31 CUGN 920 m2 Liberté et placette Création d’une voie verte en berge 10 33 CUGN 5930 m² de Meurthe

Révision Novembre 2007 82 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

ƒ La maîtrise de la densité urbaine :

Le COS est supprimé :

Les réformes du Code de l’urbanisme ont entraîné la suppression de l’article qui régissait le dépassement du COS et le versement de la participation qui était exigé dans les cas de surdensité. La densité urbaine est désormais régie par l’emprise au sol, la hauteur maximum des constructions (leur nombre de niveaux) ainsi que les règles d’implantation par rapport aux voies et aux limites séparatives.

L’emprise au sol est appliquée dans des zones qui n’en disposaient pas :

Une emprise maximum variant de 30 à 40 % est appliquée sur le territoire. Des exceptions sont ménagées pour certaines parties du tissu urbain (60 %).

La rédaction des articles 6 et 7 de chaque zone est simplifiée :

Des principes valables pour l’ensemble des zones à vocation principale d’habitation sont posés : - un recul de 5 m minimum par rapport au domaine public et des exceptions figurant sur les planches graphiques - une implantation des constructions en limite séparative ou avec une recul de 3 m minimum et L=H/2 et des exceptions figurant sur les planches graphiques - un recul de 5 m minimum par rapport au fond de parcelle, à l’exception de constructions de moins de 3 m de hauteur absolue.

La hauteur maximum des constructions est minorée :

Î Dans les zones urbaines :

A l’exception des zones UE (équipements) et UX (activités) pour lesquelles les plafonds de hauteur ne sont pas modifiées, la hauteur maximum des zones urbaines est minorée :

- Dans la zone située au nord des équipements scolaires (UA), la hauteur maximum est ramenée à R+3 - Dans la zone correspondant au renouvellement du site Potalux (UB), la hauteur reste inchangée à R+2+attique. - Dans la zone centrale et celle des immeubles collectifs (UC), la hauteur maximum est ramenée à R+2. - Dans le reste des zones urbaines à vocation principale d’habitat (UD), la hauteur maximum est ramenée à R+1.

Ces normes fixant un nombre de niveaux maximum sont complétées des hauteurs maximum des constructions spécifiées à l’égout de toiture et au faîtage.

Î Dans les zones à urbaniser :

Tous les secteurs de la zone à urbaniser 1 AU voient leur hauteur limitée à R+1. Des nuances sont prévues concernant la hauteur absolue afin de tenir compte du gabarit des constructions avoisinantes. La hauteur absolue, au faîtage, présente deux valeurs : 9 m ou 10 m.

Révision Novembre 2007 83 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

La protection des espaces verts :

Le classement en zone naturelle N assure la protection de portions du territoire à raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, esthétique ou écologique. Dans ces zones, la constructibilité est strictement limitée et encadrée. Une révision simplifiée ou une révision du document d’urbanisme est, en principe, nécessaire pour les déclasser.

Détail de l’évolution des zones naturelles dans le PLU :

La zone ND est baptisée zone 2 N. Cette zone recouvre l’ensemble des terrains situés en berge de Meurthe, les îles du Foulon et de l’Encensoir auxquels ont été adjointes les emprises publiques de la RD 674 en continuité avec les espaces protégés par la zone naturelle de la commune de Saulxures. En outre, les petites zones agricoles (NC) situées dans le prolongement du boulevard de l’Avenir, dans le secteur de la Vignotte ainsi que celle située dans le secteur de l’Embanie au pied du Pont du Millénaire sont classées en zone naturelle 2 N.

ƒ Les modifications du zonage et du règlement :

L’évolution du découpage des zones urbaines :

Les limites de zone ont pu faire l’objet de repositionnement marginaux selon l’axe de certaines voies ou selon des limites de parcelles.

La zone UB située en limite avec la commune de Saint-Max est renommée UA.

La zone UF devient la zone UB sans que son périmètre soit modifié.

Les zones UA et UB sont fusionnées et deviennent la zone UC. Les secteurs de zone inondable UAi et UBi sont renommés UCi et Ucj.

L’espace Jean Jaurès ainsi que les collectifs au nord de l’école Jules Ferry sont intégrés à cette zone UC. Les zones UC et UD sont fusionnées et deviennent la zone UD.

La zone UB mono-parcellaire située dans le secteur le l’Embanie est supprimée. Cette parcelle est incluse dans la zone UD.

Une parcelle située derrière la pharmacie des Ensanges pour laquelle une zone UB avait été créée est reclassée en zone UD.

Les terrains situées en zone UD, entre les Ensanges et la RD 2M sont classés en zone 2 AU car ils sont intégrés au périmètre opérationnel de la ZAC Bois la Dame.

Les limites de la zone UE couvrant l’aéroport Nancy-Essey sont redéfinies afin de laisser place à un classement en zone naturelle 2 N de l’emprise de la RD 674 entre la limite avec Saulxures et le rond point 2000. Ce classement est cohérent avec les espaces naturels classés en zone naturelle sur la commune voisine de Saulxures.

La zone UY, destinée aux activités est rebaptisée zone UX. La partie de zone UY située entre la berge de Meurthe et le boulevard Tolstoï qui ne comporte que des constructions destinées à l’habitation est classée en zone UD. Son périmètre est réduit coté Meurthe au profit de la zone naturelle 2 N.

Révision Novembre 2007 84 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

La partie de zone UY située entre la RD 2M et les Ensanges est reclassée en zone 2 AU afin d’être requalifiée dans le cadre de la ZAC Bois la Dame.

Le secteur de zone UYa situé rue S. Allendé est recalé autour des parcelles comportant l’activité. Les terrains encore nus sont reclassés en zone 2 AU de réserve foncière.

L’évolution du découpage des zones à urbaniser

Les limites de zone ont pu faire l’objet de repositionnement marginaux selon l’axe de certaines voies ou selon des limites de parcelles.

Les zones à urbaniser 1 NA sont rebaptisées zones 1 AU en vertu de la réforme opérée par la loi S.R.U.

La zone à urbaniser située dans le secteur de Marenchène voit ses limites recalées selon le périmètre défini par le projet de construction porté dans le cadre du P.R.U.

La zone à urbaniser située au nord du rond point 2000 est réduite dans sa partie nord au profit de la zone UD afin de tenir compte des constructions qui s’y sont réalisées.

La zone à urbaniser située en second rang de construction le long du boulevard V. Hugo est supprimée au profit de la zone UD. Une partie de cette zone 1 NA, limitrophe de la RD 2M, est classée en zone 2 AU car elle est intégrée au périmètre opérationnel de la ZAC Bois la Dame.

Les zones à urbaniser destinées à accueillir des activités NAx situées dans le secteur de la Méchelle et au niveau de l’échangeur desservant Saulxures sont classées en zone naturelle 2 N.

La zone 2 NA est renommée 2 AU. Cette zone recouvre l’aire de la ZAC Bois la Dame crée par la délibération du conseil communautaire du 17 novembre 2006. Cette zone 2 AU, dite zone de réserve foncière, dont l’ouverture à l’urbanisation est conditionnée par une modification du PLU. Elle recouvre des terres agricoles dont l’urbanisation était déjà prévue par le document d’urbanisme précédent : le classement en zone 2 NA du POS permettant une urbanisation immédiate sous forme d’opération d’ensemble comme en témoigne la réalisation de deux lotissements.

Le périmètre de la zone 2 AU est ajusté afin de tenir compte des lotissements construits dans le secteur dit des Portes de Bosserville. Ces lotissements sont reclassés en zone UD.

La suppression des zones agricoles

La zone NC située dans le prolongement du boulevard de l’Avenir, dans le secteur de la Vignotte ainsi que celle située dans le secteur de l’Embanie au pied du Pont du Millénaire sont classées en zone naturelle 2 N. En effet, pour la première, les occupations du sol relevées sont des jardins familiaux, dont le classement le plus approprié est la zone naturelle et compte tenu du caractère restrictif des zones A (agricole) depuis la réforme S.R.U.

Pour la seconde, il apparaît qu’aucune parcelle n’est exploitée. Ces terrains participent, en outre, à la préservation des espaces naturels des berges de Meurthe. Le même classement est donc retenu.

Révision Novembre 2007 85 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Les zones NC de jardins familiaux situées le long de la rue S. Allende sont supprimées au profit de la zone de réserve foncière 2 AU car elles sont intégrées au périmètre opérationnel de la ZAC Bois la Dame. Certaines parcelles de ces deux espaces comportent aujourd’hui des constructions à usage d’habitation, édifiées sans autorisations. Le classement en zone 2 AU et leur intégration dans le périmètre de la ZAC permettra de les prendre en compte dans le cadre de l’opération, notamment en ce qui concerne les réseaux et les accès.

L’évolution du découpage des zones naturelles

Les zones naturelles ND sont rebaptisées zones N en vertu de la réforme opérée par la loi S.R.U.

Le secteur de zone NDa permettait des extensions des constructions existantes ainsi que des équipements légers de loisirs. Il est dénommé 2 Na. Son emprise, située quasi totalement en zone inondable, est réduite à une partie de l’île du Foulon ainsi qu’aux constructions situées le long du boulevard de l’avenir qui étaient classées en NDa par le POS.

L’évolution de la réglementation applicable :

Un toilettage de la rédaction du règlement a été effectué pour tenir compte des évolutions des usages et de la réglementation.

 Les chapeaux de zone sont supprimés. Ces petites présentations des zones ont, au même titre que les différents articles, un caractère réglementaire ce qui peut s'avérer préjudiciable en cas de contradiction entre l’énoncé du chapeau de zone et le contenu du règlement.

Le chapeau de zone a, en revanche, été conservé dans les zones concernées par le risque inondation. Un court paragraphe signale le risque et l’application de l’article R. 111-2 du Code le l’urbanisme.

 Les articles 1 et 2 : Occupations et utilisations du sol interdites ainsi qu’occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières

La réforme opérée par la loi S.R.U. a inversé la proposition des deux premiers articles de chaque zone. Les occupations et utilisations du sol interdites et celles soumises à des conditions particulières sont expressément énoncées. Celles qui ne le sont pas sont par conséquent autorisées.

Révision Novembre 2007 86 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

C. JUSTIFICATION DU ZONAGE ET DU REGLEMENT D’URBANISME

ƒ La description du zonage du PLU :

Tableau de correspondance de nomenclature Zones du Zones du PLU P.O.S. Secteurs de Secteurs de

zone du PLU zone du POS UA UB UC UA

UAa UCi UAi

UC UB UCj UBi

UD UC UCa

UD UD UDa UDa UDb UDb1 UDb UDc UDd UDi UDi

UE UE UEa UEa UEb UEb UB UF

UD UDc 2NAa

UX UY UYa

Révision Novembre 2007 87 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Tableau de correspondance de nomenclature

1 AU 1 NA 1AUa 1AUb 1NAb 1AUc 1NAc 1AUd 1NAd 1AUf 1NAf

Ø NAx

2 AU 2NA 2NAa 2NAb Ø NC

2 N ND 2Na NDa

ƒ La description du règlement d’urbanisme :

Les zones urbaines du PLU :

Zone UA :

La zone UA couvre des espaces qui accueillent des immeubles collectifs et aussi des réserves foncières.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Tomblaine. Ainsi, les dimensions minimum des accès ont été prévues proportionnellement au nombre de logements qu’ils desservent dans un objectif d’amélioration des conditions de sécurité du trafic automobile.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation de préservation la très faible densité observée dans cette zone naturelle.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée. Les constructions non contiguës doivent respecter une distance de 5 mètres minimum les unes par rapport aux autres. Une exception est prévue pour les constructions présentant une faible hauteur.

Révision Novembre 2007 88 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

La maîtrise de la densité contribuant à la qualité urbaine du site est assurée par l’emprise au sol maximum de 30 %.

La hauteur maximum des constructions est prévue au regard de celle des constructions existantes.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, permet d’assurer l'intégration des constructions nouvelles à la volumétrie dans les séquences de bâtiments, au rythme, à la composition, aux percements, aux matériaux, à la modénature et au détail des façades existantes.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnements sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines.

Zone UB :

Cette zone, qui vient renouveler l’urbanisation du site d’activité dit « Potalux » est destinée à accueillir une opération d’habitat collectif.

Les occupations et utilisation des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie, ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Tomblaine. Ainsi, les dimensions minimum des accès ont été prévues proportionnellement au nombre de logements qu’ils desservent dans un objectif d’amélioration des conditions de sécurité du trafic automobile. En outre, les normes exigibles pour les dimensions de voiries ont été adaptées à la configuration du site à aménager.

La disposition 4.4 vient relayer l’application de la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation d’intégrer l’opération dans le tissu urbain existant en tenant compte des différences relatives de hauteurs et des caractéristiques des voiries existantes.

La hauteur maximum des constructions est prévue pour assurer la bonne insertion de l’opération, notamment d’un point de vue paysager. Elle est conçue pour permettre la réalisation de toitures présentant une partie de terrasse et un attique.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, permet d’assurer l'intégration des constructions nouvelles à la volumétrie dans les séquences de bâtiments, au rythme, à la composition, aux percements, aux matériaux, à la modénature et aux détails des façades existantes. Il est complété de dispositions visant à assurer la préservation de vues et à traiter les vides et les pleins.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines, dans un ensemble plutôt dense.

Révision Novembre 2007 89 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Zone UC :

La zone UC s'étend entre la rue de la Paix et la Meurthe et autour du débouché du Pont de Tomblaine. Elle recouvre le noyau ancien de la commune, ainsi que le centre (habitat et commerces) reconstruit après la dernière guerre.

Le caractère urbain, l'aspect continu des bâtiments bordant les voies, le mélange de l'habitat, des commerces et autres services doivent être préservés et même favorisés.

La zone regroupe aussi les parties de la commune comportant des immeubles collectifs comme le quartier Jartom.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Tomblaine. Ainsi, les dimensions minimum des accès ont été prévues proportionnellement au nombre de logements qu’ils desservent dans un objectif d’amélioration des conditions de sécurité du trafic automobile.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation d’intégrer l’opération dans le tissu urbain existant en tenant compte des différences relatives de hauteurs et des caractéristiques des voiries existantes. Sont aussi régies les hypothèses particulières des parcelles d’angle ainsi que celles d’implantations de dépendances dans les marges de fonds de parcelle. Dans ce dernier cas, l’objectif visé est la préservation des vues entre fonds voisins.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée. Les constructions non contiguës doivent respecter une distance de 5 mètres minimum les unes par rapport aux autres. Une exception est prévue pour les constructions présentant une faible hauteur.

La maîtrise de la densité contribuant à maintenir la qualité urbaine est assurée par l’emprise au sol maximum de 60 %.

La hauteur maximum des constructions est prévue non pas au regard de celle des constructions existantes mais dans un objectif de contrôle de la densité urbaine. Cet objectif est mis en application notamment avec le projet de rénovation urbaine du quartier Jartom.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, permet d’assurer l'intégration des constructions nouvelles à la volumétrie dans les séquences de bâtiments, au rythme, à la composition, aux percements, aux matériaux, à la modénature et aux détails des façades existantes.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines en complément de l’emprise au sol.

Révision Novembre 2007 90 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Zone UD :

La zone UD couvre les secteurs de la commune périphérique du centre est caractérisée par les parcelles longues et étroites. Les constructions jointives en bordure des voies confèrent à celles-ci un aspect urbain, alors que les fonds de parcelles sont d'aspect rural (jardins maraîchage). Le regroupement de ces fonds de parcelles est encouragé avec l'objectif d'y rendre possible la construction de petits collectifs.

La zone UD regroupe aussi les parties de la commune occupées uniquement par un habitat pavillonnaire peu dense - lotissements ou « permis groupé » - dont l’urbanisation est spontanée.

Cette zone comporte quatre secteurs : UDa, UDb, UDc et UDi

Î un secteur UDa a été affecté aux parties dont la desserte par les réseaux n'est assurée que de façon incomplète ou insuffisante ; Î un secteur UDb a été circonscrit correspondant à l’emprise de l’opération immobilière « les Ensanges » pour lequel certaines règles spécifiques d’implantation ont été édictées ; Î un secteur UDc a été créé correspondant à un quartier de la rue A. Briand pour lequel, compte tenu de la taille réduite des parcelles, certaines règles spécifiques d’emprise au sol et de C.O.S. ont été édictées ; Î un secteur UDi, qui correspond aux parcelles de terrains exposées aux inondations du ruisseau de Prarupt, les constructions nouvelles devront y respecter un niveau minimum de plancher (voir article UD 10) ;

Les occupations et utilisation des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Tomblaine. Ainsi, les dimensions minimum des accès ont été prévues proportionnellement au nombre de logements qu’ils desservent dans un objectif d’amélioration des conditions de sécurité du trafic automobile.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation d’intégrer l’opération dans le tissu urbain existant en tenant compte des différences relatives de hauteurs et des caractéristiques des voiries existantes. Sont aussi régies les hypothèses particulières des parcelles d’angle ainsi que celles d’implantations de dépendances dans les marges de fonds de parcelle. Dans ce dernier cas, l’objectif visé est la préservation des vues entre fonds voisins.

Une exception est prévue pour le secteur UDa (les Ensanges) afin de prendre en compte la morphologie urbaine du quartier.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée. Les constructions non contiguës doivent respecter une distance de 4 mètres minimum les unes par rapport aux autres.

La maîtrise de la densité contribuant à maintenir la qualité urbaine est assurée par l’emprise au sol maximum de 40 %. Une exception est prévue pour le secteur UDb dans lequel l’emprise au sol est portée à 60 % maximum. La SHOB maximum prévue dans le POS a été maintenue dans cet ensemble présentant une assez forte densité.

Révision Novembre 2007 91 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

La hauteur maximum des constructions est prévue non pas au regard de celle des constructions existantes mais dans un objectif de contrôle de la densité urbaine. Une différence de hauteur maximum à l’égout de toiture est prévue dans le secteur UDc afin de prendre la variation topographique en compte.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, permet d’assurer l'intégration des constructions nouvelles à la volumétrie dans les séquences de bâtiments, au rythme, à la composition, aux percements, aux matériaux, à la modénature et au détail des façades existantes. L’article 11 réglemente aussi les clôtures dans cette zone où les prospects laissent une plus grande place aux clôtures.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines en complément de l’emprise au sol.

Zone UE :

Cette zone est réservée à des équipements publics. Elle occupe toute la partie Nord-Est de la commune et recouvre les terrains de l'aéroport Nancy-Essey, les équipements liés au stade Marcel Picot ainsi que les collèges et lycées au nord de la rue de la Fraternité.

Cette zone comporte sept secteurs :

Î Un secteur UEa couvre un secteur situé au droit de la boucle de la Méchelle. Î Un secteur UEb recouvre divers équipements. Î Un secteur UEb1 recouvre les installations principales et annexes du stade Marcel Picot et les terrains attenants. Î Un secteur UEc qui couvre une emprise le long des avenues E. Pottier et de la Fraternité. Î Un secteur UEd, qui couvre une emprise comprise entre le secteur UEc et le secteur UEe. Î Un secteur UEe qui correspond aux terrains et constructions liées à l’activité de l’aérodrome Nancy-Essey (Pistes, Tour de Contrôle, Escale, etc….). Î Un secteur UEf qui couvre l’emprise du site militaire à reconvertir du 7ème RHC.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites. Plusieurs secteurs prévoient diverses occupations du sol en cohérence avec la volonté de développement diversifié des franges du site de l’aérodrome Nancy-Essey.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Tomblaine. Ainsi, les dimensions minimum des accès ont été prévues proportionnellement au nombre de logements qu’ils desservent dans un objectif d’amélioration des conditions de sécurité du trafic automobile.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Révision Novembre 2007 92 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation d’intégrer l’opération dans le tissu urbain existant en tenant compte des différences relatives de hauteurs et des caractéristiques des voiries existantes.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée. Les constructions non contiguës doivent respecter une distance de 5 mètres minimum les unes par rapport aux autres.

La maîtrise de la densité contribuant à maintenir la qualité urbaine est assurée par l’emprise au sol maximum de 30 %.

La hauteur maximum des constructions diffère selon les secteurs compte tenu des occupations qui y sont admises. C’est notamment le cas du secteur UEb1 qui recouvre le stade M. Picot dans lequel la hauteur maximum correspond à la hauteur de cet équipement.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, permet d’assurer l'intégration des constructions nouvelles à la volumétrie dans les séquences de bâtiments, au rythme, à la composition, aux percements, aux matériaux, à la modénature et au détail des façades existantes.

L’article 12 relatif au stationnement est compatible avec les dispositions du PDU.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines en complément de l’emprise au sol.

Zone UX :

Cette zone est destinée à l'accueil d’activités de type industriel, commercial, artisanal.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Tomblaine. Ainsi, les dimensions minimum des accès ont été prévues proportionnellement au nombre de logements qu’ils desservent dans un objectif d’amélioration des conditions de sécurité du trafic automobile.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation d’intégrer l’opération dans le tissu urbain existant en tenant compte des différences relatives de hauteurs et des caractéristiques des voiries existantes. Sont aussi régies les hypothèses particulières des parcelles d’angle ainsi que celles d’implantations de dépendances dans les marges de fonds de parcelle. Dans ce dernier cas, l’objectif visé est la préservation des vues entre fonds voisins.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée. Les constructions non contiguës doivent respecter une distance de 5 mètres minimum les unes par rapport aux autres.

Révision Novembre 2007 93 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

La maîtrise de la densité contribuant à maintenir la qualité urbaine est assurée par l’emprise au sol maximum de 60 %.

La hauteur maximum des constructions est prévue pour permettre des constructions à usager d’activités.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, permet d’assurer l'intégration des constructions nouvelles à la volumétrie dans les séquences de bâtiments, au rythme, à la composition, aux percements, aux matériaux, à la modénature et au détail des façades existantes.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent la prise en compte d’aménagements paysagers dans les opérations.

Les zones à urbaniser du PLU :

Zone 1 AU :

Zone d'urbanisation future à vocation principale d'habitat dont l’urbanisation doit être réalisée par des opérations d’aménagement d’ensemble. Cette zone n’est pas encore équipée.

Cette zone comporte quatre secteurs : 1 AUa, 1 AUc, 1 AUd, 1 AUf.

Un secteur 1 AUa correspondant à la zone destinée aux constructions dans le secteur Marenchène, dans le cadre du PRU.

Un secteur 1 AUb correspondant aux disponibilités foncières situées boulevard Barbusse.

Deux secteurs 1 AUc et 1 AUd correspondant au développement de l’urbanisation sur le site dit des « Terrasses de la Meurthe » en lieu et place de l’ancien site dit de « l’Equarrissage » : - un secteur 1 AUc destiné à l’habitat dans lequel la forme urbaine doit présenter une densité importante, - un secteur 1 AUd destiné à l’habitat dans lequel l’urbanisation doit présenter une densité intermédiaire. Dans ce secteur et par exception, dans le premier rang d’urbanisation le long du boulevard Tolstoï et dans le premier rang d’urbanisation le long des berges de la Meurthe, sont prévues des densités distinctes.

Un secteur 1 AUf est créé dans lequel, par exception à la règle générale de l’article 13 la superficie minimum à aménager en espace vert est réduite à 10 % de la surface de l’unité foncière.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites. L’article 2 édicte les conditions nécessaires à l’urbanisation des différents secteurs de la zone sous forme d’opérations d’ensemble.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Tomblaine. Ainsi, les dimensions minimum des accès ont été prévues proportionnellement au nombre de logements qu’ils desservent dans un objectif d’amélioration des conditions de sécurité du trafic automobile.

Révision Novembre 2007 94 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation d’intégrer l’opération dans le tissu urbain existant en tenant compte des différences relatives de hauteurs et des caractéristiques des voiries existantes. Sont aussi régies les hypothèses particulières des parcelles d’angle ainsi que celles d’implantations de dépendances dans les marges de fonds de parcelle. Dans ce dernier cas, l’objectif visé est la préservation des vues entre fonds voisins. Dans le secteur 1 AUc, il est prévu des dispositions permettant d’assurer le bouclage entre les voiries existantes et celles qui vont devoir être créées dans le cadre de l’urbanisation future.

Dans le secteur 1 AUd et plus particulièrement pour le premier rang d’urbanisation le long des berges de la Meurthe, les constructions doivent être implantées à une distance minimum de 10 m par rapport aux limites séparatives. Cette disposition particulière vise à créer une densité de construction plus faible afin d’assurer des vues vers les berges de la Meurthe.

La maîtrise de la densité contribuant à maintenir la qualité urbaine est assurée par l’emprise au sol maximum de 40 %. Par exception, aucune emprise au sol maximum n’est spécifiée dans le secteur 1 AUa afin de respecter le programme prévu dans le cadre du PRU.

La hauteur maximum des constructions est prévue non pas au regard de celle des constructions existantes mais dans un objectif de contrôle de la densité urbaine.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, permet d’assurer l'intégration des constructions nouvelles à la volumétrie dans les séquences de bâtiments, au rythme, à la composition, aux percements, aux matériaux, à la modénature et aux détails des façades existantes. L’article 11 réglemente aussi les clôtures dans cette zone où les prospects laisse une plus grande place aux clôtures.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines en complément de l’emprise au sol.

Zone 2 AU :

Cette zone correspond à l’aire de la ZAC du Bois-la-Dame est une zone de réserve foncière. Elle groupe aussi le foncier disponible situé boulevard Barbusse. Cette zone n’est pas encore équipée. Son ouverture à l’urbanisation est conditionnée par une future modification du PLU.

Toutes les occupations et utilisation des sols y sont interdites. Dans le reste du corps de règles, les articles 6 et 7, qui doivent impérativement prévoir des prescriptions, permettent une implantation en limite où à l’alignement. Ces règles seront complétées et affinées à l’occasion de leur ouverture à l’urbanisation selon les projets retenus.

Révision Novembre 2007 95 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Les zones naturelles du PLU

Zone 2 N :

La zone 2 N couvre les zones submersibles ainsi que les espaces non destinés à être urbanisés. Afin de maintenir la cohérence des documents d’urbanisme à l’échelle du Grand Nancy, le PLU de Tomblaine ne comporte pas de zone 1 N, qui concerne uniquement les coteaux.

La zone 2 N comprend le secteur 2 Na correspondant à des espaces réservés aux loisirs, qui comporte des constructions existantes pour lesquelles la reconstruction dans la limite de la SHOB existante a été prévue. Dans ce secteur sont aussi admises les constructions légères de loisirs.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites. La tolérance prévue dans le secteur 2 Na en matière de reconstruction des bâtiments existants est traduite à l’article 2.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Tomblaine. Ainsi, les dimensions minimum des accès ont été prévues proportionnellement au nombre de logements qu’ils desservent dans un objectif d’amélioration des conditions de sécurité du trafic automobile.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation de préservation la très faible densité observée dans cette zone naturelle.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée. Les constructions non contiguës doivent respecter une distance de 5 mètres minimum les unes par rapport aux autres.

La hauteur maximum des constructions est prévue dans la continuité de celle réglementée dans la zone urbaine UC voisine. En outre, dans le secteur 2 Na, le niveau des rez-de-chaussée doit être établi au-dessus de la côte d'altitude prévue par le plan des surfaces submersibles.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, permet d’assurer l'intégration des constructions nouvelles à la volumétrie dans les séquences de bâtiments, au rythme, à la composition, aux percements, aux matériaux, à la modénature et au détail des façades existantes. Il est complété d’une disposition destinée à assurer la bonne insertion des constructions futures dans le cadre paysager particulier des îles du Foulon et de l’Encensoir. Il est en outre prévu que les clôtures ne fassent pas obstacle à l’écoulement des eaux en cas de crue.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines.

Révision Novembre 2007 96 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Révision Novembre 2007 97 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

IV LES INCIDENCES DU P.L.U. SUR LES ESPACES NATURELS ET URBAINS

Le décret n° 2001-260 du 27 mars 2001 relatif à la Loi Solidarité et Renouvellement Urbains du 21 novembre 2000 modifiant le code de l’urbanisme dispose que le rapport de présentation « analyse l’état initial de l’environnement,(…) évalue les incidences prévisibles des orientations du plan sur l’environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur (art. R-123.2 code de l’urbanisme) ».

Par ailleurs, la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (art. L.121-1) donne pour objectif au plan local d’urbanisme de déterminer les conditions devant assurer « l’équilibre entre le renouvellement urbain, un développement urbain maîtrisé, le développement de l’espace rural, d’une part, et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des espaces naturels et paysages, d’autre part, en respectant les objectifs du développement durable ».

1. Les mesures prises pour la protection des espaces naturels

Tomblaine est une commune présentant une urbanisation essentiellement regroupée à l’ouest de la RD 2M et au nord de l’avenue de la Fraternité. La commune présente de nombreux espaces qui participent à la qualité du cadre de vie. Le PLU à travers son règlement et son zonage assure la préservation de l’ensemble de ces espaces et tient compte de leur spécificité.

Les espaces naturels les plus sensibles du lit majeur et des berges de la Meurthe, le plan d’eau de la Méchelle et les îles du Foulon et de l’Encensoir sont classés en zone 2 N.

2. Les mesures prises pour la protection des espaces urbains

Le règlement d’urbanisme promeut la protection et la mise en valeur de l’environnement bâti à travers les règles relatives aux constructions adaptées au tissu urbain inventorié par les diverses zones. Les règles de hauteur visent à harmoniser les façades tout en laissant certaines marges d’évolution du bâti. Les règles de raccordement tendent à une meilleure insertion des constructions dans le tissu ancien ou constitué.

3. Les incidences du PLU sur la qualité de l’air

Aucun impact sur la qualité de l’air n’est prévisible considérant que le PLU ne modifie pas profondément l’urbanisme de la commune.

Les incidences du P.L.U. sur la qualité de l’air les plus prévisibles concernent l’urbanisation du secteur de Bois la Dame, dans la mesure où celle-ci devrait générer des déplacements supplémentaires en termes de flux de véhicules particuliers, source de pollution de l’air.

Révision Novembre 2007 98 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

Par ailleurs, le Grand Nancy, dans la continuité des préconisations du P.D.U, tient compte de la dimension des déplacements doux dans ses aménagements : continuité des pistes cyclables, volonté de développer les logiques de circulation piétonne. Le développement des transports en commun contribue à permettre des déplacements plus vertueux en terme de qualité de l’air.

4. Les incidences du PLU sur la qualité de l’eau

Aucun impact sur la qualité de l’eau n’est prévisible considérant que le PLU ne modifie pas profondément l’urbanisme de la commune. Il ne génère pas non plus de prescriptions susceptibles d’affecter la qualité des eaux superficielles ou souterraines.

Les obligations réglementaires de traitement des eaux usées, qu’elles soient industrielles ou ménagères, prévues par les règles sanitaires communautaires et relayées par les dispositions des articles 4 des différentes zones concourent à assurer une limitation de la pollution des sols et des eaux de surface.

En outre, le zonage répond aux prescriptions du schéma d’assainissement et ne permet pas d’urbanisation supplémentaire dans des secteurs présentant des contraintes ou des difficultés techniques de mise en œuvre de l’assainissement des eaux usées par un collecteur ou un dispositif de traitement individualisé.

Le PLU a par ailleurs pour seul incidence d’autoriser le recours aux techniques alternatives de gestion des eaux pluviales, dans le respect de la réglementation en vigueur, ce qui permet de mieux respecter le cycle naturel de l’eau.

En ce qui concerne le projet d’extension de l’urbanisation du Plateau, les points suivants sont à prendre en considération :

- la capacité du réseau est suffisante pour assurer un accroissement de la population prévisible, - afin de limiter les débits de fuite des eaux pluviales dans les réseaux, tant d'un point de vue qualitatif que quantitatif, des techniques alternatives aux réseaux seront privilégiées (bassin de rétention sur site).

5. Les incidences du P.L.U. sur la réduction des nuisances sonores

Le P.L.U intègre les prescriptions des arrêtés préfectoraux des 31 août 1998 et 22 septembre 1998 qui déterminent les mesures de protection acoustique à apporter le long de certaines infrastructures routières et ferroviaires. Les périmètres qui en découlent sont reportés sur les planches annexes en vertu de l’article R.123-13 §13 du code de l’urbanisme. A l’intérieur de ces périmètres, des prescriptions particulières relatives à l’isolation phonique des constructions sont rendues obligatoires aux abords des infrastructures classées à grande circulation ainsi que des voies ferrées visées par les arrêtés préfectoraux.

Révision Novembre 2007 99 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

6. Les incidences du PLU sur la prévention des risques naturels prévisibles

La commune de Tomblaine est concernée par des risques d’inondation. Néanmoins, à ce jour, aucun plan de prévention des Risques (PPR) n’a été établi les concernant.

L’information sur le risque d’inondation se fait par l’intermédiaire des dernières cartes des zones submersibles transmises par les services de l’Etat. Des études complémentaires seront effectuées sur les secteurs urbains concernés par ces risques.

En l’attente de l’élaboration des PPR qui ont valeur de servitudes d’utilité publique et seront opposables en tant que telles, l’existence de ces risques est prise en compte de deux manières dans le PLU :

- mention dans le rapport de présentation, - mention dans le chapeau de zone des secteurs concernés, du recours aux dispositions de l’article R. 111-2 du Code de l’urbanisme qui permet de refuser un permis de construire ou de l’assortir de prescriptions spéciales si les constructions sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique.

Révision Novembre 2007 100 PLU de Tomblaine Rapport de présentation

INDEX DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ABF : Architecte des Bâtiments de France

ADUAN : Agence d’Urbanisme et de Développement de l’Aire Urbaine Nancéienne

AIRLOR : Association pour la surveillance et l’étude de la pollution atmosphérique en Lorraine

CUGN : Communauté Urbaine du Grand Nancy

EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale

ICPE : Installations Classées pour la Protection de l’Environnement

OPAH : Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat

OPAV : Opération Programmée d’Amélioration des Vergers

PDU : Plan des Déplacements Urbains

PLH : Programme Local de l’Habitat

PLU : Plan Local d’Urbanisme

POS : Plan d’Occupation des Sols

PPR : Plan de Prévention des Risques

PPRI : Plan de Prévention des Risques d’Inondations

SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux

SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux

SCOT : Schéma de COhérence Territoriale

SDAU : Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme

SRU : Solidarité et Renouvellement Urbains ( loi du 13 décembre 2000)

ZAC : Zone d’Aménagement Concerté

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