REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME

6.7 R.111-3 Affaissements dus a la dissolution Du sel

Vu pour être annexé à la délibération du conseil municipal de Dombasle-sur- en date du 12/07/2016 arrêtant le projet de Plan Local d’Urbanisme Le maire,

PREFECTURE DE MEURTHE-ET -

DELIMITATION D'UN PERIMETRE

DE RISQUES D'AFFAISSEMENTS DUS A LA DISSOLUTION DU SEL

***

Application de l'article R.111-3 du Code de l'Urbanisme

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Communes de :

CREVIC DOMBASLE-SUR-MEURTHE HARAUCOURT LANEUVEVILLE-DEVANT -NANCY ROSIERES-AUX-SALINES SAINT-NICOLAS-DE-PORT VARANGEVILLE

RAPPORT DE PRÉSENTATION

1

SOMMAIRE

- Préambule

- La politique de prévention des risques

Il - Caractérisation du risque

III - Dispositions de prévention possibles

IV - Zonage et prescriptions

V - La réglementation du périmètre de risques, champ d'application, mesures d'accompagnement

Annexe : - Résumé des études de délimitation des risques

1 - Environnement naturel

1.1. - Le cadre 1.2. - Aperçu géologique 1.2.1. - Litho stratigraphie 1.2.2. - Eude structurale 1.2.3. - Hydrographie

2 - Analyse des zones des affaissements connus

2.1. - Généralités 2.2. - Mécanisme de la dissolution 2.3. - Les affaissements de Dombasle-Sommerviller 2.4. - Les affaissements de Saint-Nicolas-de-Port 2.5. - Conséquences des affaissements

3 - Définition des paramètres caractéristiques

4 - Localisation des zones sensibles

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PREAMBULE

La circulation des eaux dans le sol dissout le sel qui y est présent dans cette région de DOMBASLE, SAINT -NICOLAS-DE-POR T, et provoque des affaissements.

Ces affaissements, aléatoires, parfois lents, parfois rapides, sont faibles, mais ils ont provoqué et peuvent encore provoquer des dégâts importants aux constructions si celles-ci ne sont pas conçues avec certaines précautions.

Il n'est bien sûr pas possible de prévoir très précisément ces affaissements, mais le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (B.R.G.M.), en fonction des connaissances géologiques qu'il a rassemblées sur cette région, a pu à la demande de l'Etat, cerner par secteurs une probabilité et une gravité des affaissements dans le futur.

Les pouvoirs publics, préfet et maires, ont la responsabilité d'informer la population de ces risques d'affaissement, de leur exacte importance telle qu'elle est estimée par les spécialistes ; ils ont aussi la responsabilité de prendre les mesures adéquates pour que les constructions ne s'exposent pas à de graves dommages.

C'est ainsi que la construction est spécialement réglementée en sus des plans d'occupation des sols (P.O.S.), par l'arrêté préfectoral figurant dans ce dossier; sur les plans : -dans les zones l les constructions nouvelles sont interdites -dans les zones 2 et 3 les constructions nouvelles sont limitées en volume et leur conception doit être spécialement étudiée, les dispositions à prendre étant en principe peu onéreuses.

Les services compétents pour apporter tout complément d'information sont : - Direction régionale de l'industrie et de la recherche (D.R.I.R. - subdivision de Nancy) - Direction départementale de l'équipement (D.D.E. - subdivision de Nancy-Sud) pour les questions de techniques de construction ou de reprise des constructions, le service des dégâts miniers des Houillères du Bassin de Lorraine à FREYMINGMERLEBACH en Moselle ou tout autre bureau d'études techniques compétent. - Pour la délimitation des risques: le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) à NANCY.

Objet du rapport :

Le présent rapport de présentation, annexé à l'arrêté préfectoral de délimitation du périmètre de risques, a pour but de motiver et d'expliciter cet arrêté, c'est-à-dire :

- dans un souci d'information des populations, rappeler l'existence du risque d'affaissement, et signaler l'état des connaissances concernant la probabilité et l'ampleur de ces phénomènes dans l'avenir.

- justifier la nécessité d'imposer des règles aux constructions futures, et démontrer l'adéquation de ces mesures aux risques encourus.

- expliciter les manières possibles d'appliquer ces règles, les recommandations, les actions d'accompagnement souhaitables, les services et organismes compétents.

- rappeler les dispositions du droit des sols et de la construction mises en oeuvre, la responsabilité de leur application et les mécanismes de leur contrôle.

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1 - LA POLITIQUE DE PREVENTION DES RISQUES

Le présent dossier est une application de la politique de l'Etat pour la prévention des risques naturels prévisibles et des risques technologiques et leur prise en compte dans l'urbanisme (lois du 13 juillet 1982 et du 22 juillet 1987).

Cette politique consiste à :

- veiller à la connaissance des risques et leur localisation - informer les populations concernées - adopter ou veiller à ce que soient prises les mesures de prévention nécessaires et justifiées

Les affaissements du sol dus à la dissolution du sel sont un phénomène connu et suivi depuis longtemps dans la région de DOMBASLE, SAINT-NICOLAS-DE-PORT, où ils ont déjà créé des désordres aux constructions. Le mécanisme de ces affaissements combine de façon parfois difficile à dissocier, la dissolution par phénomènes naturels et l'exploitation minière du sel. Les exploitants saliniers ont été impliqués à des degrés divers dans ces problèmes de par le régime des concessions minières.

La direction régionale de l'industrie et de la recherche (DRIR) veille au coup par coup à la prise en compte des risques d'affaissement dans les autorisations de construire. Les plans d'occupation des sols ont déjà pris en compte d'une certaine façon les préoccupations exprimées par cette administration et la nécessité de prévention des risques.

Toutefois, sans parler du problème non prévu du lotissement "Le Nid" à SAINT-NICOLAS-DE- PORT, il était devenu nécessaire de clarifier et de dépasser le cadre des interventions ponctuelles. Il est nécessaire de faire le point des risques d'affaissements existants ou probables, en dehors des zones d'influence prévue des travaux autorisés d'exploitation industrielle du sel, d'effectuer un essai de synthèse prévisionnelle de l'étendue des risques à partir de toutes les connaissances élémentaires dont on dispose, d'objectiviser et de formaliser une politique de prévention.

La délégation aux risques majeurs a financé l'étude technique de synthèse qui a été confiée au BRGM. Le présent dossier est la suite logique de cette étude, c'est-à-dire la traduction réglementaire en droit de l'urbanisme de ses résultats.

En effet la connaissance de risques suffisamment sérieux met les collectivités publiques dans l'obligation d'adopter des mesures de prévention en rapport. Bien entendu, l'administration n'a là qu'une obligation de moyens, s'agissant de phénomènes aléatoires et dont la connaissance ne sera jamais complète. Cela signifie que les mesures adoptées doivent être à la fois :

- suffisantes et adaptées au phénomène dans toute son extension probable : là où après la délimitation les prescriptions sont moins contraignantes ou inexistantes, on affirme par le fait même un risque moindre ou tolérable en l'état actuel des connaissances.

- motivées, raisonnables et proportionnées au risque et économiquement justifiées : on se réfère ci-après en IV la notion de vulnérabilité qui représente un critère économique.

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II - CARACTERISATION DU RISQUE

Le risque lié aux affaissements ne se présente pas de façon homogène pour l'ensemble des secteurs sensibles définis, suite à l'étude de synthèse (voir annexe).

Les désordres subis par les constructions et les équipements sont conditionnés par les tassements différentiels les affectant.

Il convient de faire intervenir également le facteur temps donc les gradients de vitesse de tassement.

Sur ces bases, une première échelle d'évaluation des risques a été établie, qui définit quatre classes distinctes :

CLASSE D C B A

fissuration apparition apparition ruine de structures de fissures de fissures rapide de 1 peu rigides avant avant 10 la plupart 0 à long 10 ans sur ans sur des terme pavillons constructions constructions "types en béton arme standard"

gradient 0,04 à 0,1 0,2 à 0,5 0,7 à 2 3 et plus

(%o / an)

Cette échelle d'évaluation doit être pondérée en fonction de la fréquence d'apparition du risque et de sa durée, pondération établie sur la base des enseignements tirés de l'analyse des faits marquant l'agglomération de DOMBASLE pour laquelle on dispose de séries de mesures suffisamment longues.

C'est ainsi que :

- s'il s'établit un gradient de 0,3' pour mille par an pendant une période de 10 ans, même si ce phénomène ne reparaît que tous les 30 ans, le secteur sera placé en classe C ;

- par contre, si ce gradient ne persiste qu'un ou deux ans tous les 10 ans, le secteur sera placé en classe D et affecté d'un indice "c".

Enfin, il faut également tenir compte de la probabilité de survenance du risque, qui n'est évidemment pas la même dans tous les secteurs. Cette probabilité est en fait le produit de deux facteurs :

- le pourcentage de connaissance que l'on a du secteur pour faire l'évaluation;

- la probabilité réelle de déclenchement d'un affaissement dans une zone non touchée actuellement mais susceptible de l'être à l'avenir.

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Finalement il a été établi, pour spécifier le risque, la liste de critères caractéristiques ci-dessous, qui intègre l'ensemble des facteurs de pondération évoqués. Critères de dommages

A - dommages importants aux bâtiments, pouvant entraîner leur ruine à très court terme

B - Fissuration dans structures béton armé, en moins de 10 ans

C - Fissuration dans pavillon en construction traditionnelle, en moins de 10 ans

D - Fissuration de structures peu rigides, à long terme

Critères de probabilité

1 - Phénomène s'étant déjà produit à une fréquence importante ou ayant une très forte probabilité de se produire

2 - Phénomène s'étant déjà produit à une fréquence faible ou ayant une probabilité moyenne de se produire

3 - Phénomène ayant une probabilité faible de se produire

4 - Phénomène ayant une probabilité très faible de se produire ou une probabilité faible à moyenne ou à très longue échéance.

Par référence à cette liste, il a été procédé à un découpage des huit secteurs sensibles précédemment définis en sous-zones homogènes, chacune de ces sous-zones étant caractérisée par une double identification constituée d'un critère de dommage (A, B, C ou D) et d'un critère de probabilité (1, 2, 3 ou 4).

Cette caractérisation du risque figure sur la carte au 1/10000ème annexée au présent rapport.

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III - DISPOSITIONS DE PREVENTION POSSIBLES

Dans le cas présent des affaissements de terrain, lents et progressifs, les dommages encourus sont essentiellement des dommages aux biens et aux installations économiques, les dommages aux personnes étant quasiment improbables. Les constructions encourent deux types de désordres :

- l’inclinaison suite à un tassement différentiel. A partir d'environ 1 % d'inclinaison, la construction n'est plus habitable normalement et il faut entreprendre soit de la relever soit - c'est moins satisfaisant- de s'accommoder d'une sommaire remise des planchers à l'horizontale.

- La fissuration du gros œuvre en fonction de tractions, compressions cassures et flexions du sol d’assisse soumis aux tassements différentiels. Cette fissuration cause de graves inconvénients perte d’étanchéité, déformations des encadrements des ouvertures)

Les deux types de désordres apparaissent simultanément. Ils représentent un péril car ils peuvent conduire à la longue à la ruine du bâtiment. Il peut être nécessaire de le démolir avant qu'il ne s'écroule.

Or des mesures de prévention existent pour les constructions futures. Des dispositions peuvent être prises concernant une limitation de la taille des bâtiments et leur conception pour résister à la fissuration, et permettre un relevage éventuel pour rétablir l'assiette horizontale.

Ces dispositions, si elles sont prises en compte dès la conception de la construction, soit ne sont pas financièrement comptabilisables, soit représentent généralement un surcoût faible. Si ce n'était pas le cas, il vaut mieux ne pas construire plutôt que de ne pas les appliquer.

Leur application correctement étudiée permet d'éliminer -jusqu'à une certaine amplitude des mouvements du sol-, et en tous cas de réduire les désordres de fissuration du gros oeuvre, et permet d'envisager si le besoin en apparaît au cours du temps, un relevage à un coût modéré.

Les mesures de prévention possibles sont triples

- limitation des dimensions de l'emprise au sol - conception des constructions pour résister à la fissuration - conception des constructions pour ne pas obérer un éventuel relevage

La première mesure peut être exprimée précisément dans la réglementation de l'urbanisme, mais les deux suivantes ne peuvent être fixées qu'en termes d'objectifs que les constructeurs et maîtres d'ouvrages doivent atteindre par les dispositions constructives de leur choix, sous leur propre responsabilité: les dispositions constructives ne sont pas de la responsabilité de la collectivité publique. Les descriptions techniques figurant ci-après ne sont données qu'à titre d'exemple et d'illustration. Elles ne peuvent pas et ne doivent pas être appliquées automatiquement: une étude technique préalable par un spécialiste est nécessaire.

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1 - Limitation des dimensions de l'emprise au sol.

La sensibilité d'une construction par rapport aux déformations dans le sol augmente avec la dimension de son assise dans l'axe de ces mouvements. Dans l'incertitude sur l'orientation probable des mouvements du sol, on limitera l'emprise au sol dans toutes les directions.

En zone de risques probables de mouvements du sol il ne faut pas réaliser de bâtiments continus sur une grande longueur.

Des dispositions du type de celles évoquées au point suivant "2 conception des constructions pour résister à la fissuration" permettent d'éliminer ou de réduire sensiblement les effets des tractions et compressions dans le sol. Mais il reste les courbures et les cassures du sol, qui mettent le système de fondations en porte-à-faux, et contre lesquelles le seul remède est la limitation de l'emprise au sol des constructions, ou le vérinage pour rétablir la planéité de l'assiette.

Face à ce type de déformations inévitables, les différents types de constructions -sauf conception très spéciale dans tous les détails- ont approximativement le même seuil de sensibilité : les cloisons internes notamment n'acceptent qu'une déformation limitée de leur cadre ; les systèmes par panneaux préfabriqués ne peuvent admettre que des décalages minimes ; les ossatures bois ne peuvent pas être soumises à des contraintes anormales trop fortes, la fissuration d'une maçonnerie ou du béton a des limites raisonnables, etc...

Ce seuil de déformation étant donné, la dimension maximale du bâtiment au sol à partir de laquelle risquent d'apparaître des dégâts non admissibles est inversement proportionnelle à la courbure du sol.

Or l'observation des déformations du sol dues à la dissolution profonde du sel dans la région de SAINT-NICOLAS - DOMBASLE montre que la courbure du sol reste généralement douce, compte tenu vraisemblablement de la profondeur du phénomène et de la nature plastique des sols sus-jacents. Cette courbure limitée permet des constructions d'une vingtaine de mètres de longueur, sans atteindre le seuil de sensibilité ci-dessus. Ce maximum d'une vingtaine de mètres est adaptable en fonction du projet technique, mais il n'est pas prudent ni sérieux d'aller au-delà; une courbure très faible du sol ne créant pas de dégâts à des constructions encore plus grandes ne peut pas être considérée comme stabilisée.

environ 20 m maximum

environ 20 m maximum

Toutefois dans les zones où le gradient d'affaissement dépasse 0,1 pour mille par an (zone A, B et C) la courbure du sol risque d'être plus forte, comme cela a été le cas au lotissement "Le Nid" à SAINT-NICOLAS ou place de la Liberté à DOMBASLE

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Il est nécessaire d'adopter là des limitations plus strictes :

- 18 mètres d'emprise au sol dans toutes les directions sont nécessaires et suffisants pour des constructions courantes de type pavillonnaire (cela correspond par exemple à un module de 12 m x 12 m maximum) - L'expression de la limitation sur la dimension dans toutes les directions vise à ne pas induire une forme particulière de plan au sol. - Si l'on doit être encore plus strict, il convient d'interdire la construction car il n'est pas envisageable économiquement de renforcer les constructions à tel point qu'elles se comportent réellement comme des poutres rigides.

Limitation de l’emprise au sol dans toutes les directions

On peut toujours réaliser des bâtiments continus dépassant la limitation en juxtaposant des constructions par des joints empêchant la transmission des contraintes d'une construction à l'autre. Pour ce faire ces joints doivent ménager en tout point un espace libre de débatte ment suffisant entre les constructions : 1 % de la hauteur commune au minimum, puisque le seuil de basculement maximum tolérable des constructions est estimé par ailleurs à 1 %.

Des dispositifs démontables de recouvrement des joints doivent être prévus pour assurer l'étanchéité et l'esthétique, tout en assurant l'ouverture ou la fermeture du joint sur une amplitude suffisante.

Les réseaux franchissant les joints sont conçus et dimensionnés en prévision des mouvements possibles de part et d’autre de ces joints mis en place de manière de et d’autre ces joints et mis en place de manière à ne pas gêner ces mouvements.

Constructions Juxtaposées

Il faut noter enfin l'importance de la limitation de hauteur des bâtiments: on ne dépassera pas deux ou quatre niveaux en fonction du degré risque. Une hauteur faible permet de limiter l'impact des défauts de verticalité, d'éviter les problèmes dus à l'inclinaison des cages d'ascenseur, enfin de limiter la densité des constructions vulnérables.

9 2 - Conception des constructions pour résister à la fissuration

L'objectif est que les déformations du sol et des fondations soit ne soient pas transmises au bâtiment, soit n'y créent pas de désordres.

Un remède possible est un dispositif de renforcement à la base du bâtiment, et non –encastrement par rapport aux fondations. Ce dispositif peut être constitué :

- d'un chaînage ceinturant le bâtiment, reliant l'ensemble des murs porteurs, et calculé pour résister aux tractions dans toutes les directions horizontales et dans une certaine mesure aux flexions, - d'une surface de ripage horizontale et continue sous l'appui entre le chaînage et les fondations ; cette surface doit être dressée pour permettre de libérer les contraintes horizontales trop fortes en admettant des décalages entre la fondation et le bâtiment (la fondation doit être suffisamment large pour que le bâtiment ne tombe pas à côté).

On peut estimer qu'un tel dispositif est très efficace (selon sa qualité de réalisation) par rapport aux mouvements de traction et compression du sol. Il améliore la résistance à la courbure du sol et aux cassures.

Un tel dispositif, peu onéreux, doit être utilisé dès qu'il y a un risque effectif de mouvement du sol, quelle que soit l'amplitude probable des mouvements.

Les charges doivent être réparties le plus uniformément possible sur les fondations. La base du bâtiment au-dessus de la surface de glissement doit être autant que possible continue et solidaire: les superstructures porteuses en panneaux assemblés sont à éviter. Par contre il ne faut pas solidariser de façon rigide des fondations discontinues profondes. Pour des bâtiments à charpente, chaque poteau repose sur des appuis réglables pour libérer les contraintes horizontales.

En complément indispensable des dispositions ci-dessus, il faut éviter la mise en butée des terres contre la structure de la construction à l'occasion des déformations du sol.

10 A cet effet la base de la construction et les fondations doivent être sur un seul niveau horizontal: avec les fondations en niveaux décalés, les déformations du sol peuvent induire des contraintes complexes dans la structure.

De même la hauteur enterrée doit être faible (2 mètres maximum environ) sauf soutènement du sol à l'extérieur des bâtiments, avec une distance suffisante entre l'extérieur du bâtiment et le mur de soutènement pour permettre les mouvements relatifs absorbant les déformations du sol ou permettre le relevage de la construction (point 3 ci-après). Les fondations profondes sont à éviter car elles peuvent être soumises à des contraintes de cisaillement.

De même la solidarisation de fondations discontinues profondes peut générer des contraintes qui ne peuvent se libérer.

3- Conception des constructions pour ne pas obérer un éventuel relevage

Parmi les constructions nouvelles en zone de gradient de tassement probable supérieur à 0,1 pour mille par an, il est probable qu'une partie atteindra pendant leur durée de vie une inclinaison supérieure à l %, et que se posera la question de travaux permettant de rétablir l'assiette horizontale. De même la courbure du sol peut nécessiter un vérinage pour rétablir la planéité de la base.

Une telle opération de relevage n'est économiquement envisageable sur des bâtiments ordinaires que si la base des bâtiments est conçue pour s'y prêter sans surcoût.

11 Dans cet esprit, il faut par exemple que, en sus des dispositions du 2 ci-dessus, les murs soient à la base en béton armé renforcé et reposent sur le chaînage de base par un encastrement libre (c'est-à-dire sans fers de liaison entre le chaînage et le mur et avec un film de décollement). De cette façon il est possible après avoir ouvert des niches à la base du mur ou les avoir réservées, d'y insérer des vérins hydrauliques pour soulever le bâtiment de son chaînage, et intercaler une épaisseur de rétablissement d'horizontalité. Ces dispositions peuvent amener la création d'un étage technique inférieur avec dalle pleine et murs porteurs en béton armé et totalement solidaires.

IV - ZONAGE ET PRESCRIPTIONS

Les prescriptions édictées dans chaque zone du périmètre de risques sont élaborées en se référant à la notion économique de vulnérabilité.

La vulnérabilité d'une construction soumise à un risque est le montant probable total actualisé des dommages qu'elle encoure durant sa vie.

Les mesures de prévention tendent à réduire cette vulnérabilité.

Trois cas apparaissent :

1 - les zones où la vulnérabilité n'est pas tolérable (dommages forts et hautement probables) et où il n'existe aucune mesure de prévention efficace, ou alors à un coût trop élevé par rapport à la valeur de la construction. Dans ce cas il est nécessaire et raisonnable d'interdire la construction.

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2 - les zones où la vulnérabilité n'est pas tolérable, mais où il existe des mesures de prévention, ces mesures permettant de réduire la vulnérabilité à un niveau raisonnable moyennant surcoût pas trop élevé par rapport à la valeur de la construction et inférieur au gain de vulnérabilité escompté. Dans ce cas on peut admettre la construction en prescrivant ces mesures de prévention économiquement justifiées.

3 -les zones enfin où la vulnérabilité est tolérable (dommages faibles ou très peu probables). Dans ce cas il n'y a pas de raison pour que les pouvoirs publics réglementent la construction au titre des risques, les pétitionnaires faisant leur affaire des dégâts mineurs encourus.

*** Les mesures de prévention applicables en chaque lieu résultent du texte de l'arrêté préfectoral et des plans de zonage au 1/5000 qui lui sont annexés.

Ce zonage découle de la caractérisation des risques figurant sur la carte au 1/ 10000 accompagnant le présent rapport, avec ponctuellement une adaptation des limites au parcellaire et à l'urbanisme existant.

On a donc délimité quatre zones de gravité induisant des dispositions différentes :

Zone 1et 1 bis : risques forts :

Les mesures de prévention exposées ci-avant au chapitre III ne sont plus suffisamment efficaces; il est raisonnable d'interdire de construire. Il s'agit des terrains localisés en classes A et B.

Cependant les phénomènes étant lents et aléatoires, il peut être souhaitable d'autoriser dans les secteurs déjà construits, la construction d'extensions ou de dépendances des bâtiments existants, afin de permettre le maintien et l'amélioration des occupations existantes pendant un certain temps. En réalité le maître d'ouvrage devant étendre ses constructions doit arbitrer entre l'abandon de son implantation en zone de risques, pour aller construire ailleurs ou, la solution plus économique de construire sur place moyennant le risque de dégâts aux bâtiments dans l'avenir. Les constructions éventuelles doivent adopter alors les dispositions les plus strictes telles qu'applicables en zone 2.

Zone 2 : risque

Il s'agit des terrains localisés en C.

Les dispositions concernant la conception des constructions pour résister à la fissuration (III - 2 ci- avant), si elles sont convenablement étudiées et mises en oeuvre, sont peu onéreuses en général et permettent d'éliminer quasiment tout dégât probable. Il faut pourtant en rester à des constructions de dimensions "pavillon courant" et en outre prévoir que les bâtiments devront éventuellement être relevés en cas d'affaissement différentiel.

Zone 3 : risque faible

Il s'agit des terrains localisés en 01 ou 02 en général, où les affaissements sont probables mais en principe de faible ampleur. Les dispositions concernant la conception des constructions pour résister à la fissuration (III - 2 ci-avant), si elles sont correctement étudiées et mises en oeuvre, suffisent à éliminer les dégâts probables. La limitation dimensionnelle de 20 mètres entre joints est un maximum qu'il ne semble pas prudent ni sérieux de transgresser de beaucoup.

Zone 4 : risque très faible

13 Il s'agit des terrains localisés en classe 03 ou 04 où en outre l'apparition même du phénomène est très peu probable : il a été jugé inopportun de prescrire des mesures.

Hors périmètre

Le risque est considéré comme d'une gravité et d'une probabilité suffisamment minimes ou inexistantes pour ne faire l'objet d'aucune disposition particulière. Toutefois les zones d'exploitation des salines qui sont soumises aux affaissements, peuvent être hors périmètre de risque, car relevant d'une gestion différente du droit des sols.

***

L'appréciation technique et économique des mesures de prévention à adopter est faite sur la base des constructions courantes à destination d'habitat ou assimilée, qui représentent généralement une valeur patrimoniale immobilière.

Il est hors de propos d'avoir un raisonnement général similaire pour les outillages ou, certaines constructions à usage agricole, dont la valeur économique peut être mineure par rapport à l'activité économique qu'ils permettent, et dont les techniques de constructions sont souvent spécifiques.

Pour ce type de constructions donc, chaque cas est un cas particulier par rapport au problème d'affaissements du sol et nécessite d'être examiné comme tel par le constructeur et le maître d'ouvrage, seuls juges de l'opportunité de dispositions spécifiques.

La classification est récapitulée au tableau ci-dessous :

Zone1 Zone 1 bis Zone2 Zone 3 Zone 4 Risque fort Risque fort Risque moyen Risque faible Risque très faible

Al,A2,A3 partie A4,B4 Dl,D2 *B3,B4 BI ,Ba 1 ,B2,B3 urbanisée C2,C3 (au Sud Cbl,Cb2 du B3 DC2,DC3 CD.7l) Dl en partie DI en partie D3,D4 (Dombasle, (Dombasle Sommerviller) Sommerviller) ** D3 (vallée de la Roanne)

* La zone "La Croisette" en raison de sa localisation en marge du secteur est classée en zone 4 par assimilation.. ** La vallée de la Roanne en raison des exploitations passées ne doit pas être constructible

v - LA REGLEMENTATION DU PERIMETRE DE RISQUES, CHAMP D'APPLICATION, MESURES D'ACCOMPAGNEMENT

Le fondement réglementaire de l'arrêté préfectoral est l'article R.111-3 du code de l'urbanisme :

R.111-3

14 "La construction sur des terrains exposés à un risque, tel que : inondation, érosion, affaissement, éboulement, avalanches, peut, si elle est autorisée, être subordonnée à des conditions spéciales. Ces terrains sont délimités par arrêté préfectoral pris après consultation des services intéressés et enquête dans les formes prévues par le décret relatif à la procédure d'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique (C. expropriation, art. R.II-3 s), et avis du conseil municipal".

Les raisons de ce choix de procédure administrative par rapport aux autres possibilités que sont la traduction dans les plans d'occupation des sols (POS) ou l'établissement d'un plan d'exposition aux risques (PER) sont les suivants:

- les dommages encourus et les mesures de prévention pour y remédier concernent essentiellement les constructions

- le problème des dommages aux constructions existantes est complexe, et ne peut trouver sa solution dans une réglementation de l'urbanisme ou des constructions : le P.E.R. est inadapté ;

- les risques concernent les territoires de plusieurs communes. La cohérence d'ensemble des dispositions réglementaires et leur stabilité, appelle un document pluricommunal à finalité spécifique de prise en compte des risques.

***

Les dispositions du périmètre de risque s'appliquent aux constructions, qu'elles soient soumises à permis de construire ou à déclaration préalable. E11es s'appliquent aussi aux lotissements (en vertu de l'article R.315-28 du code de l'urbanisme).

L'application et le contrôle du respect de ces dispositions se font par les autorisations de construire, de lotir ou par l'instruction des déclarations préalables, auxque11es sont soumises les constructions, ainsi que par la délivrance des certificats de conformité ou de bon achèvement.

Toutefois l'application des prescriptions concernant la conception des constructions échappe au contrôle: le respect de ces prescriptions incombe au constructeur sous sa propre responsabilité. L'arrêté préfectoral se limite à fixer l'objectif général à prendre en compte dans la conception des constructions, sans préciser la manière de le réaliser, ceci incombant au constructeur.

En application de l'article L.160-5 du code de l'urbanisme, les servitudes engendrées par les dispositions du périmètre de risques n'ouvrent droit à aucune indemnité.

***

Les dispositions du périmètre de risques s'appliquent indépendamment de l'existence d'un P.O.S. et se superposent donc aux dispositions du P.O.S. et des servitudes d'utilité publique. Ce là signifie par exemple que là où le règlement du périmètre de risques n'interdit pas de construire, il se peut que la construction soit interdite pour d'autres motifs, notamment d'urbanisme.

Dans un souci de bonne administration, les communes concernées et le district de SAINT -NICOLAS-DE-PORT sont invités à annexer le périmètre de risques aux P.O.S., à le reprendre sur les documents graphiques, et à assurer la convergence des dispositions des P.O.S. concernant les affaissements, avec celles du périmètre de risques. D'ailleurs, les dispositions des POS pourront être plus contraignantes, par exemple là où les collectivités locales estimeront que les conditions d'urbanisation ne garantissent pas une mise en oeuvre satisfaisante de toutes les mesures de prévention du périmètre de risques.

***

15 Le périmètre de risques ne remet pas en cause les règles appliquées jusqu'à présent quant aux relations des exploitants industriels du sel titulaires de concessions minières avec les propriétaires de la surface. Il ne préjuge pas de l'application de la réglementation du code minier régissant ces relations.

En cette matière :

- le code minier et ses textes d'application amènent à limiter ou à ne pas autoriser les travaux d'exploitation qui seraient incompatibles avec l'occupation des sols par des constructions ou équipements existants

- le code de l'urbanisme (article R.III-2) amène à refuser ou à soumettre à des prescriptions spéciales les constructions qui seraient atteintes par les affaissements dus aux exploitations autorisées

- la planification spatiale respective de l'urbanisme et de l'exploitation minière est arrêtée dans les P.O.S.

- les dommages éventuels causés par l'exploitation industrielle du sel sont et restent soumis à indemnisation éventuelle de la part de l'exploitant, dans ou hors du présent périmètre de risques.

Le périmètre de risques ne reprend donc pas les zones d'influence des travaux d'exploitation minière du sel, zones où des affaissements se produisent aussi: ces zones sont déterminées par ailleurs en application de la réglementation du code minier. Mais en dehors de ces zones, les études de délimitation du risque ont bien entendu tenu compte des éventuelles perturbations apportées par l'activité minière passée. *** Le champ d'application juridique du périmètre de risque est limité aux constructions futures.

Il ne crée donc pas de prescriptions à l'égard des installations, travaux divers, et réseaux etc. Toutefois les maîtres d'ouvrages concernés pourront prendre les dispositions qu'il convient en fonction des caractéristiques des risques indiquées dans le présent rapport.

Le problème des biens existants et non conçus en fonction des risques d'affaissements n'est pas non plus traité par le périmètre de risques.

Il est complexe et il appelle la définition d'une politique particulière d'habitat d'urbanisme et de solidarité de la part des communes, et autres partenaires impliqués et concernés, afin de maîtriser les mutations urbaines qui se présentent à moyen terme.

En effet dans certains secteurs (centre de DOMBASLE, lotissement Le Nid à SAINT-NICOLAS-DE-PORT) le bâti a localement subi des désordres importants ; certaines constructions ont été démolies. L'immobilier est déqualifié. Le risque existe de voir s'y concentrer progressivement des populations défavorisées. Des options doivent donc être prises afin de conduire l'évolution de ces secteurs, dans l'esprit d'une dédensification progressive plus ou moins importante.

ANNEXE :

RESUME DES ETUDES DE DELIMITATION DES RISQUES

(Ces études sont consultables au B.R.G.M.).

16 Considérant les affaissements du sol liés à des phénomènes de dissolution des formations salifères sous-jacentes et observés depuis plusieurs décennies déjà dans le secteur central de DOMBASLE- SUR-MEURTHE et plus récemment dans le secteur dit "Le Nid Malval" à SAINT -NICOLAS-DE- PORT, les pouvoirs publics ont chargé le bureau de recherches géologiques et minières - service géologique régional Lorraine - de procéder à une étude approfondie portant sur une aire d'environ 100 km2 de superficie délimitée géographiquement par les communes de SAULXURES-LES-NANCY, , ROSIERES- AUX-SALINES et , les objectifs poursuivis étant :

- l'étude de l'environnement naturel de l'aire considérée

- l'analyse des zones des affaissements connus ;

- la définition des paramètres caractéristiques de ces zones ;

- la recherche de l'existence éventuelle, dans l'aire considérée, d'autres zones où ces paramètres pourraient se retrouver.

Les chapitres ci-après rendent compte du contenu et des conclusions de cette étude.

1-ENVIRONNEMENT NATUREL

1.1 - Le cadre

La région étudiée (voir plan joint en annexe) se trouve à quelques kilomètres de distance à l'Est de l'agglomération nancéenne. Elle correspond à un plateau profondément entaillé par la Meurthe, qui s'y

17 écoule suivant une direction SE/NW, et ses affluents le Sanon et la Roanne au Nord, le Petit Rhône au Sud.

L'ensemble du secteur fait l’objet des concessions minières pour l'exploitation industrielle du sel.

1.2 - Aperçu géologique

1.2.1 - Litbostratigraphie.

La coupe géologique type (fig. 1) donne une présentation succincte des différents horizons géologiques susceptibles d'être rencontrés au niveau régional.

L'étage dénommé « Keuper inférieur » renferme le gisement salifère. On y distingue la succession verticale suivante des différents faciès :

- Horizon « Q » : faciès le plus souvent absent dans le secteur d'étude, on ne le rencontre, sur une épaisseur réduite à 5- 10 mètres environ, que sur la bordure Est du grand accident tectonique de Saint Nicolas - et près de Laneuvevile-devant-Nancy.

Coupe géologique ( type figure 1)

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- Horizon « P » : faciès constitué de 8 niveaux de sel représentant plus de 85 % du total de la couche, il présente u continuité spatiale sur l'ensemble du bassin halitique Nord-Est. Son épaisseur moyenne est de 35 mètres.

- Horizon « O »: faciès pratiquement stérile, essentiellement constitué de marnes rouges (70 à 80 %), il ne comporte que minces ni veaux de sel. Son épaisseur est de 20 à 25 mètres.

- Horizon « N »: faciès le plus riche en sel, il est constitué près de 95 % de sel pur et ne comporte que trois inter strates argileuses très minces. Son épaisseur, dans le secteur étudié" est de 20 à 25 mètres.

- Horizon « M »: faciès stérile, constitué en totalité de marnes dolanitiques versicolores à anhydrite. Son épaisseur varie entre 20 et 30 mètres, en sens inverse de l'horizon "N", puissance totale des deux couches étant proche de 50 mètres.

- Horizon « L »: dernier faciès salifère, il comporte de 3 à niveaux de sel représentant environ 55 % du total de la couche. Son épaisseur varie entre 20 et 30 mètres.

Consécutivement à des plissements géologiques et aux effets de l'érosion, les étages supérieurs ont localement disparu en tout ou partie dans l'aire étudiée. De ce fait, l'étage "Keuper inférieur" s'y trouve à des profondeurs par rapport à la surface du sol variant de 50 à 250 mètres.

1.2.2 – Etude structurale

1.2.2.1 - Structure au toit de la "Dolomie de Beaumont"

La " Dolomie de Beaumont ", couche repère renfermée dans le "Keuper Moyen" qui surplombe le gisement salifère, est traditionnellement retenue carme référence pour caractériser la structure d'une zone.

A l'Est du secteur étudié, sur le plateau de Haraucourt, la dolomie présente une pente régulière de 4 % vers le Nord/Nord-Ouest. On décèle une virgation des isohypses à l'Ouest et à l'Est d'Haraucourt, amorçant structure synclinale plongeant vers le Nord.

A l'Ouest du secteur, les structures deviennent très rapidement subméridiennes.

Deux structures plissées majeures y sont mises en évidence : la première, au Nord-Est d'Art sur Meurthe, est une fermeture anticlinale descendant vers le Nord-Ouest ; la seconde, à l'aplomb de Saint- Nicolas-de-Port, est un synclinal coffré d'axe Nord-Ouest/Sud-Est avec une pente de 6 % vers l'Ouest.

1.2.2.2. - Structure au toit du sel

Le niveau pris comme référence est celui correspondant à la rencontre du premier banc de sel.

Si sur la majeure partie du secteur étudié on rencontre presque toujours. le même ni veau (l' horizon P), au Sud-Est du secteur par contre (Dombasle, Rosières aux. Salines) la limite supérieure du saliférien est caractérisée par une troncature des premiers faisceaux par le sommet. Ainsi le toit du sel, oblique par rapport à la série halitique, y atteint des assises de plus en plus anciennes au fur et à mesure que l'on se déplace vers le Sud-Est, l'architecture des séries si tuées sous cette limite demeurant identique à celle de la série lithostratigraphique de référence. Pour exemple : deux sondages situés à Dombasle, distants de 1,5 km, atteignent le toit du sel respectivement dans les horizons « 0 »et « L »

Si 1'on fait abstraction de cette zone particulière, on retrouve alors les mêmes structures que celles observées dans "La Dolomie", c'est-à-dire:

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- une structure Est-Ouest au Nord du secteur étudié, avec cependant des virgations plus nettes, notamment au Sud-Est de Haraucourt, où les ondulations présentent" un rayon de courbure assez faible et un axe orienté N 30° E à N 50° E, la pente variant de 3 % à 5 % vers le Nord ;

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22 - une structure sensiblement orientée Nord - Sud à l'Ouest du secteur, quasiment superposable à celle de la "Dolomie de Beaumont" et présentant le même bourrelet synclinal à Saint Nicolas et la fermeture anticlinale à Art sur Meurthe, la pente variant de 2 % à 4 % vers le Nord-Ouest. TOut à fait au Sud- Ouest de l'aire étudiée (Lupcourt, Ville en Vermois), la structure redevient Est-OUest.

Dans le quart Sud-Est du secteur d'étude, la structure apparente correspond à :

- une sorte de dôme de 1,5 km de diamètre centré sur le lieu-dit"Le Trimlot" et culminant à 170 NGF environ;

- une structure synclinale d'axe Sud-Ouest entre Rosières aux Salines et Dombasle, puis Sud~ouest/Nord-Est à l'Est de cette dernière localité avec un léger plongement vers l'Est.

1.2.2.3 - Structures tectoniques.

Aucune orientation préférentielle" n'apparaît au niveau des déformations souples. La structure d'ensemble apparaît comme une zone tabulaire "légèrement inclinée vers le Nord-Ouest, avec des replis d'amplitude kilométrique.

Par contre, en ce qui concerne la fracturation, relativement dense, il est possible de définir deux grandes familles de discontinuités (fig. 2).

Une première famille, de direction N 40 à 80° vers l'Ouest à N 60 à 80 vers l'Est, représentée par des fractures d'assez grande longueur, également réparties sur l'aire étudiée et revenant à un intervalle régulier, dont les principales sont :

- les failles d'Art sur Meurthe (N 40 °E), nombreuses, d'extension kilométrique, espacées de quelques centaines. de mètres et de 10 à 20 mètres de rejet, qui interrompent la faille de la Meurthe;

- les failles de Manoncourt (N 50° E), de caractéristiques analogues à celles d'Art sur Meurthe, qui coupent la faille de la Meurthe au Sud de Saint Nicolas de Port, Varangéville et Buissoncourt;

- la faille du Sanon, qui prend naissance sur le plateau de Saint Nicolas et épouse la direction de la vallée du Sanon, d'un rejet d'environ 40 mètres, le compartiment Nord étant abaissé. Il est à remarquer que le canal de la Marne au Rhin, établi sur des terrains affectés Par cet accident géologique, montre des défauts d'étanchéité.

Une seconde famille, de direction N 120 à 140° vers le Nord-Ouest à N 140 à 160° vers le Sud-Est, marquée par une représentation moins uniforme mais correspondant à des fractures de grande étendue et à fort rejet, dont les principales sont :

- la faille de Lupoourt (N 140° E), soulignée par l'affleurement"d'argiles de Levallois" dans le ruisseau d'Hurpont ;

- la faille de Gérardcourt (N 135° E) ,

- la faille de la Meurthe, accident le plus important du secteur, d'un rejet de 50 à 70 mètres affaissant le compartiment Ouest, qui conditionne le tracé de la Meurthe; elle comporte des petites failles satellites dans un environnement inférieur à 500 mètres et est découpée en tranches par des failles transversales de direction N 400 E ,

- - la faille du Moulnot (N 110° E), d'un rejet de 20 mètres sur le plateau de Baraucourt et de 40 mètres au Sud-Est de Crévic affaissant le compartiment Est , la zone de terrains fissurés s'étendant sur plus de 300 mètres de largeur,

23 - - la faille de Sommerviller, d'un rejet d'une dizaine de mètres affaissant le compartiment Est, il est à noter qu'à l'Ouest de cet accident se produisent les affaissements actuels de "l'étang du Poncet" et qu'au Nord-Est de Sommerviller ont eu lieu les affaissements, plus anciens, dits des salines de Sommerviller et de Laxant, affaissements qui ont affecté le compartiment Ouest, c'est-à-dire le compartiment surélevé;

- - la faille du Rembêtant, relativement mal connue, d'un rejet voisin de 15 à 20 mètres affaissant le compartiment Ouest

- l'accident "F" passant à l'Ouest de l'étang du Poncet, à proximité de la source salée du "Trou de la Folie" , d'un rejet d'ordre métrique affaissant le compartiment Est ;

- la faille de Béhard, d'un rejet de quelques mètres affaissant le voussoir Nord ;

- une faille non reconnue car masquée, passant dans la forêt de , qui fait remonter le compartiment Sud de l'ordre de 60 à 80 mètres.

1.2.3 – Hydrographie

1.2.3.1 – Réseau superficiel.

Le principal cours d'eau du secteur étudié est la Meurthe, rivière prenant sa source dans les Vosges, dont le cours a ici une direction grossièrement Sud-Est/Nord-Ouest mais présentant des décrochements liés le plus souvent à des accidents structuraux (coudes de Lunéville, Damelevières, Dombasle, Saint Nicolas). A l'aval de Saint Nicolas, la Meurthe a changé de direction durant le quaternaire: auparavant elle se dirigeait vers Fléville, alors qu'actuellement elle reprend à partir du seuil de Saint PhIin une direction Nord-Ouest correspondant à celle d'une faille majeure.

A l'exception du Sanon, tous ses affluents sur le secteur étudié sont de petits cours d'eau provenant d'émergences aquifères sur le rebord du plateau et suivant des accidents structuraux. Les principaux en sont la Roanne et le Petit Rhône.

1.2.3.2 - Les eaux souterraines.

Les horizons géologiques rencontrés sur le secteur étudié comportent un certain nombre de niveaux aquifères, d'importances hydrogéologiques inégales. on distingue successivement, en commençant par les niveaux supérieurs et en descendant la série stratigraphique, les aquifères suivants.

La nappe des "calcaires à gryphées"

Les affleurements de "calcaires à gryphées" occupent le Nord et le Sud-Ouest de l'aire d'étude, en position structurale haute formant en grande partie les plateaux liasiques. Ces calcaires, intercalés de marnes peu perméables, sont le siège de circulations aquifères se traduisant par un alignement peu net de sources, souvent confondu avec celui des "grès rhétiens" sur le pourtour du plateau, et par quelques sources temporaires sur le plateau lui-même.

Compte tenu des données très fragmentaires sur ces circulations dont on dispose, il n'est pas possible d'en représenter les écoulements.

La source captée à Lenoncourt et qui contribue à l'alimentation en eau potable du village appartient à ce niveau.

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La nappe des « grès rhétiens »

Les 25 à 30 mètres de grès infraliasiques qui surmontent les marnes imperméables du "Keuper supérieur" sont le siège d'une nappe aquifère importante et se marquant à l'affleurement par une ligne de sources. La nappe est libre au voisinage des affleurements et devient captive au fur et à mesure qu'elle s'en éloigne.

Cette nappe est bien développée dans deux secteurs : le premier est le plateau d'Haraucourt, au Nord de la Meurthe, le second est le plateau de Ville en Vermois.

Au Nord, l'alimentation de la nappe se fait par les affleurements sur les flancs Sud et Est du plateau. Les écoulements se font essentiellement dans la moitié Sud-Est, vers la faille subméridienne qui traverse le plateau près de Buissoncourt, et sont drainés par le thalweg de la Roanne.

Au Nord-Ouest, la nappe est drainée d'une part par le thalweg de Mazerul1es au Nord de la Seille et d'autre part par la Meurthe où les grès affleurent localement en fond de vallée par le jeu de failles.

Depuis 1940 essentiellement, cet aquifère est utilisé pour l'alimentation en eau potable des communes du secteur.

Au Sud, l'alimentation de la nappe se fait également par les affleurements situés au Sud-Est, le long des vallées de la Moselle et du petit RhÔne. Les écoulements s'opèrent vers le Nord-Ouest, une part de ceux-ci étant drainés par la faille de la Meurthe vers cette dernière.

Les prélèvements dans ce secteur sont moins importants.

La nappe de la « Dolomie de Beaumont »

Quoique d'épaisseur faible (9 mètres en moyenne), il s'agit d'un bon aquifère du fait de sa perméabilité de fissure très importante.

Cet aquifère est exploité dans la vallée du Sanon, en amont de Sommerviller, pour l'alimentation en eau potable.

C'est au Sud de la Meurthe, dans le secteur Rosières aux Salines/ saint Nicolas de Port, que l'on a le plus de renseignements sur cet aquifère.

La zone d'alimentation est constituée par les affleurements au Nord-est de Rosières, en flanc de coteaux et dans le thalweg sous la ferme de Xondailles.

Les écoulements sont orientés quasiment Sud - Nord et sont drainés par la Meurthe, d'une part au droit de l'affleurement de la dolomie dans les alluvions de la Roanne, d'autre part le long de la faille de la Meurthe.

La « nappe salée» de Dombasle

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Il s'agit d'une nappe de dissolution qui s'est développée au toit de la formation salifère et qui a été remise en évidence par de nombreux forages.

Située au toit du premier banc de sel rencontré, en général à une profondeur variant de 50 à 100 mètres, la nappe de Dombasle a été mise en évidence dans la partie basse de la région du Sanon, depuis Crévic jusqu'à Rosières.

Il n'y a que dans la vallée que les limites en sont bien connues: faille du Moulnot à l'Est et faille parallèle au grand accident subméridien de Varangéville à l'Ouest, ces deux failles représentant les bords d'un panneau surélevé entre les deux grands grabens de Crévic et de la Madeleine.

Au Sud la nappe est encore observable au Haras de Rosières aux Salines et, au Nord, dans les vallons du Rouault et de Laxant ainsi que sous .les usines SOLVAY au de1à du canal.

On ignore l'extension de la nappe vers le Sud-Est.

Une cartographie de cette nappe a été tentée en 1976 en réalisant des sondages électriques, l'opération n'a pas connu un succès total car dès que le recouvrement dépassait 40 à 50 mètres, il n'étai t plus possible de déceler avec précision la présence de la nappe.

L'étendue cormue de cette nappe oeuvre environ 32 km².

A l' Est, dans la vallée du Sanon, il existe une nappe semblable entre et Einville, mais d'étendue plus réduite et qui ne semble pas avoir de relation avec celle de Dombasle.

En ce qui concerne l'alimentation de cette panne, les nombreuses recherches et études réalisées privilégient l'hypothèse de l'infiltration d'eaux météoriques et d'eaux provenant des nappes « perchées supérieures », essentiellement au niveau du plateau de et, dans une moindre mesure, de celui de Haraucourt, infiltration facilitée notamment par les nombreux sondages d’extraction du sel réalisés au début du siècle dans les secteurs d'alimentation présumés.

Il n'est pas démontré que 1’alimentatioo de la nappe salée qui préexistait avait la même origine.

La "nappe de Dombasle" se comporte comme une nappe captive.

Compte tenu de son niveau piezométrique, qui est fonction de la pression au sein de l'aquifère et de la charge en sel de l'eau, la nappe peut être drainée par le réseau hydrogéologique de surface à la faveur de zones particulières permettant la remontée des saumures (failles par exemple). Divers exutoires de cette nature sont connus "Trou de la folie" et "Trou Noël" dans le Sanon, exutoire de la "ferme de la Crayère" dans la Meurthe, etc).

La nappe des "grès vosgiens

Cette nappe, au demeurant très importante, localisée sous le gisement salifère et largement exploitée dans toute la région (Tomlaine, saint Nicolas - Varangéville), est artésienne.

Les nappes alluviales

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La nappe alluviale de la vallée de la Meurthe a une puissance supérieure à 5 mètres pour une puissance maximale d'alluvions de 17 mètres. Son extension latérale de part et d'autre de la Meurthe porte sur plusieurs centaines de mètres

La nappe alluviale du Sanon, plus moleste, montre une épaisseur maximale des alluvions égale à 8 mètres. Son extension latérale est limitée, inférieure à une centaine de mètres et son importance diminue vers l’amont.

2 ANALYSE DES ZONES D’AFFAISSEMENTS CONNUES

2.1 - Généralités

Les formations salifères sont largement représentées à la surface du globe (fig. 3). Elles sont particulièrement importantes en Europe où elles se sont déposées pendant le Trias.

Le sel est très facilement soluble et en grandes quantités puisqu'on atteint la saturation qu'à une teneur de 300 g/l d'eau. De ce fait, ces grandes formations évaporitiques ont toujours fait l'objet de dissolution à partir du moment où elles étaient en contact avec des eaux douces en circulation.

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28 Des phénomènes de dissolution ont ainsi été observés un peu partout dans le monde.

Dans la plupart des cas, la dissolution est due à des eaux d'infiltration transitant par des aquifères superficiels, les cheminements pouvant localement être facilités par l'existence de forages d'exploitation industrielle du sel susceptibles de mettre en communication lesdits aquifères avec le gisement salifère.

En , les principaux bassins salifères sont le bassin lorrain, le bassin franc-comtois, qui a subi l'orogénèse jurassienne, le bassin aquitain situé dans le Béarn.

En dehors de la Lorraine, des phénomènes de dissolution naturelle ont été mis en évidence dans le Jura également.

La dissolution du sel a pour effet de créer des vides souterrains que la nature tend à combler d'où il résulte des affaissements du sol constatés en surface.

Dans le cas des exploitations industrielles modernes du sel par dissolution, le gisement est attaqué par le bas. Les cavités se développent donc au fur et à mesure de la progression de la dissolution pour atteindre des volumes très importants au stade final, lorsque le toit du sel est atteint. Il arrive un moment où les terrains de couverture surplombant ces vides cèdent et s'éboulent, donnant naissance aux cratères d'effondrement bien connus.

Par contre, dans le cas général des dissolutions de caractère naturel, le gisement salifère est attaqué au toit du sel. La hauteur des vides créés y demeure très limitée et les terrains de couverture suivent au fur et à mesure la progression de la dissolution. En conséquence, les affaissements résultants présentent également un caractère relativement lent et progressif.

2-2 Mécanisme de la dissolution

Le mécanisme général d'une dissolution naturelle du sel est le plus souvent le suivant :

- l'apport d'eau douce se fait par infiltration depuis la surface ;

- après écoulement en charge au toit du sel, la saumure ainsi formée rejoint le réseau hydrographique de surface, sans doute par l'intermédiaire de failles.

La circulation se fait donc suivant une sorte de siphon.

Pour qu'un tel phénomène puisse s'enclencher, il faut donc qu'une alimentation en eau douce soit possible et qu'un exutoire puisse être atteint. Des auteurs anglais qui ont étudié de près la question ont montré que ce mécanisme ne pouvait fonctionner que si le toit du sel étai t si tué à une profondeur n'excédant pas 70 mètres environ par rapport au niveau de l'exutoire. A des profondeurs plus grandes, les pertes de charge seraient trop importantes pour permettre la remontée de la saumure.

2-3 Les affaissements de Dombasle–Sommerviller (figure 4)

2.3.1. - Faits et mesures topographiques

Les affaissements sous Dombasle–Sommerviller sont très anciens puisque les premiers seraient apparus dans le secteur du Béhard vers 1886, à la salerie de Dombasle et sur le canal vers 1890, au centre de la localité vers 1910.

29 La présence d'eau salée au toit de la formation salifère sous-jacente bien avant l'exploitation industrielle engagée au début du siècle milite en faveur d'un P1éncmène de dissolution naturelle préexistant.

L'analyse des résultats des mesures topographiques opérées sur la zone touchée dès le début des affaissements constatés permet d'y différencier quatre secteurs quant à l'évolution dans le temps des phénomènes : - au Nord, le secteur du Rouault ou de Notre-Dame de Grâce situé sur le flanc de vallée au-delà du canal ;

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- à l'Est, l'étang du Poncet et Sommerviller ; - à l'Ouest, l'agglomération de Dombasle; - au Sud, le secteur de Bathelène.

Les secteurs Nord et Ouest ont des évolutions comparables depuis le début des mesures tant spatialement qu'en vitesse de déformations. Celles-ci sont, en périodes paroxismiques, de l'ordre de 40 mm/an pour des gradients de 0,1 à 0,4 %o/an, tant au début du siècle que récemment, et le reste du temps de 2 à 5 mm/an (gradients de 0,0211 à 0,06 %o/an). Il n'y a pas d'extension spatiale notable des affaissements depuis le début du siècle.

Le secteur Est évolue de façon tout à fait indépendante. Les affaissements y sont beaucoup plus importants puisque les actuellement le Sud du village de Sommerviller. vitesses y dépassent couramment 100 mm/an et peuvent atteindre 300 mm/an, alors que les gradients sont de 0,6 à 1,5 l°/°°/an. Les affaissements s'étendent lentement vers l'Est pour atteindre Le secteur Sud, relativement éloigné des autres, apparaît avoir une évolution faible et constante, avec des gradients très faibles ( 0,02 à 0,04°/°°/an au maximum).

2.3.2 - Géologie du site.

La zone d'affaissements se si tue au confluent du Sanon et de la Meurthe. Elle s'étend parallèlement au Sanon, dans la plaine alluviale et sur les flancs de la vallée.

Dans le fond de la vallée, les alluvions reposent directement sur les marnes irisées inférieures et le sel se trouve donc à faible profondeur (entre 50 à 60 mètres).

Au Nord, sur le versant, affleurent les horizons du Keuper supérieur et du Rhétien, au Sud, le plateau de Flainval est constitué par une dalle de Dolanie moëllons et les grès à roseaux du Keuper moyen dont c'est la limite occidentale.

L'étude structurale a montré en outre que cette zone correspond à la limite Sud du bassin salifère où l'atténuation progressive de la subsidence est marquée par une régression des couches salifères vers le Nord, la série complète de ces couches n'étant rencontrée qu'à partir du plateau d'Haraucourt.

De ce fait, le toit du gisement ne se présente pas comme une surface continue mais comme une suite de plans discontinus, séparés par des ressauts correspondant aux interbancs marneux et de plus en plus petits en direction du Sud.

Il existe un certain nombre de failles de direction Nord-Ouest/Sud-Est, délimitant une zone de horsts et de grabens.

La zone d'affaissement est située au droit d'un panneau surélevé, limité à l'Ouest par la vallée de la Meurthe et à l'Est par la faille du Moulnot entre Sommerviller et Crévic.

2-3-3 Mécanisme de la dissolution

La dissolution s'opère au toit du gisement.

L'hypothèse la plus vraisemblable présentement retenue quant à l'alimentation en eau douce du processus de dissolution est que les circulations actuelles ont pour origine essentiellement le plateau de Flainval, où les forages d'exploitations du début du siècle ont facilité l'infiltration des eaux de pluie

32 vers le gisement salifère, ces circulations se surimposant certainement aux alimentations anciennes de la nappe salée de Dombasle.

Quant à l'exutoire, le drainage des eaux salées est assuré par la Meurthe et le Sanon, son efficacité étant fonction de la différence de charge hydraulique entre la nappe alluviale et la nappe libre.

En matière d'évolution, les affaissements devraient se poursuivre notamment vers l'Est jusqu'à la rencontre de la faille du Moulnot.

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34 2.4 - Les affaissements de Saint-Nicolas-de-Port: - (Fig. 5)

2.4.1 - Faits et mesures topographiques

Les affaissements touchent un quartier situé à l'OUest de l'agglomération de Saint Nicolas de Port : le lotissement dit du "Nid Malval" .

Les premières manifestations du phénomène ont été remarquées en limite du secteur bâti au début du mis de novembre 1981.

L'analyse des résultats des mesures topographiques opérées a permis de dégager les éléments suivants :

- le secteur touché a une superficie de 25 ha environ, s'étendant sur le versant Nord-Est du thalweg du ruisseau de la Madeleine et dont la partie bâtie ne représente que 10 % de la superficie totale,

- pendant la phase de grandes déformations (août 1984 - octobre 1985) il a existé deux zones d'affaissements maximums coïncidant avec les foyers de l'ellipse circonscrite à la zone d'affaissement et apparaissant soit alternativement, soit en même temps ;

- le gradient de déformation est beaucoup plus fort dans la zone du lotissement (0,45°/°°/mois) que vers le thalweg (0,10 à 0,25 °/°°/mois) ,

- les calculs de covariance réalisés sur des séries de mesures entre juin 1984 et août 1985 indiquent que les points de mesure se distribuent en trois familles bien regroupées spatiale ment : un premier groupe, situé à l'Est du chemin rural de la Croix et son prolongement vers le Nord, qui a une évolution très peu liée au reste du secteur, ce dernier se partageant en deux groupes, séparés par une ligne NW - SE passant au Sud du lotissement, parallèlement à la faille de la Meurthe, qui présentent une certaine corrélation.

L'affaissement maximal intervenu peut être évalué à 1,5 mètres

Un ralentissement des affaissements est observé depuis la fin 1985, début 1986.

2.4.2 Géologie du site.

Le secteur des affaissements se trouve de part et d'autre de la faille de la Meurthe, accident tectonique majeur au niveau régional.

A l'Est de la faille, sous le lotissement, le toit de la formation salifère est à une profondeur voisine de 115 mètres ; à l'Ouest de la faille il se situe environ 75 mètres plus bas.

Côté Est de la faille, il existe un seul aquifère, au demeurant relativement peu important: la Dolomie de Beaumont. Côté Ouest par contre, il y a en outre l'aquifère des grès rhétiens qui surplombe la nappe de dissolution créée au toit du gisement salifère par l'exploitation industrielle de sel voisine

2.4.3 – Mécanisme de la dissolution

35 Un forage de recherche exécuté à l'intérieur du secteur touché a montré que la dissolution du sel s'opérait au toit du gisement et qu'elle n'avait pas engendré de vide souterrain franc mais une zone décomprimée de 30 mètres d'épaisseur environ.

En matière d'alimentation du processus de dissolution, une hypothèse avancée est la conjonction de deux origines : une alimentation directe par les eaux de pluie soit à partir des effondrements mettant en contact la surface et le sel, soit à partir de la dolomie de Beaumont, une alimentation indirecte par la nappe de dissolution créée dans le champ d' exploitation voisin, une continuité hydraulique entre ce champ et la zone de dissolution ayant été mise en évidence

Quant à l'exutoire, il apparaît que la seule zone de drainage ayant une cote suffisamment basse pour permettre l'écoulement des eaux salées est constituée par la Meurthe à l'aval du barrage de Saint . Il semble plausible que le drainage s'effectue le long de la faille de la Meurthe, par le grès rhétien qui s'y trouve pincé et descend jusqu'à la vallée alluviale.

Bien que le phénomène apparaisse actuellement dans une phase de ralentissement, il est vraisemblable qu'il ne s'arrêtera pas complètement car il reste subordonné aux variations de charges hydrauliques dans la nappe voisine, dues en particulier aux infiltrations.

2.5 - Les conséquences des affaissements

Il a déjà été souligné que dans le cas général des dissolutions intervenant au toit du sel, les affaissements engendrés revêtaient un caractère relativement lent et progressif du fait de la hauteur toujours faible de la cavité ouverte.

Pour autant ces affaissements, de par les contraintes accompagnant les mouvements du sol, n'en affectent pas moins les structures implantées à leur aplomb en surface, notamment les constructions. Cet impact se traduit par des désordres divers : fissuration de bâtiments pouvant aller jusqu'à la ruine totale de ceux-ci, dommages aux axes de circulation (voies routières ou ferroviaires, canaux) et aux réseaux de canalisations (adductions d'eau, de gaz, assainissement).

Des désordres de cette nature ont été constatés aussi bien au ni veau de Dombasle que du lotissement -Le Nid Malval à Saint Nicolas de Port.

L'impact des affaissements sur les constructions est essentiellement fonction de trois paramètres : le gradient des déformations verticales, l'existence de contraintes de traction et la vitesse de déformation les deux premiers étant les plus défavorables dans les zones périphériques des affaissements.

Les valeurs limites de tassements à partir desquelles apparaissent des dommages ou des difficultés d'utilisation sont fonctions de la structure des bâtiments touchés et de leur emploi, les structures étant par ailleurs sensibles à la courbure du sol.

Les contraintes de traction conduisent à des fissurations obliques dans les structures, d'autant plus fortes que le matériau est moins armé, et à l'ouverture de fissures de distension dans le sol.

Le comportement propre du sol et des matériaux n’est pas le même suivant la vitesse de déformation qui leur est imposée.

3- DÉFINITION DES PARAMÈTRES CARACTÉRISTIQUES

36 A partir des enseignements dégagés par l'étude de l’environnement naturel (cf chapitre 1) et de l'analyse des affaissements connus (cf chapitre 2), il est possible de déterminer les paramètres caractéristiques suivants.

Conditions nécessaires à l'apparition du phénomène

La remontée des eaux chargées en sel jusqu'à l'exutoire n'est possible que si la profondeur du toit du sel par rapport à cet exutoire ne dépasse pas une certaine limite, fixée à 70 mètres environ par des auteurs anglais.

On peut observer que si dans le cas de Dombasle la profondeur du toit du sel par rapport à l'exutoire (50 à 60 mètres) est bien en deçà de cette limite, elle est légèrement supérieure au « Nid Malval » à Saint Nicolas de Port (75 mètres environ).

Dans ces conditions, il apparaît prudent de retenir les critères suivants :

- là où le toit du sel est à moins de 80 mètres de profondeur par rapport à un exutoire, le processus peut s'amorcer;

- là où cette profondeur se si tue entre 80 et 100 mètres on n'est pas certain que le processus puisse se produire

- là où cette profondeur excède 100 mètres, le risque d'amorçage du phénomène peut être écarté.

Ceci étant, il reste que le processus ne peut s'enclencher que s'il existe du sel à dissoudre, c'est-à- dire que dans la zone étudiée, pourront être écartés les secteurs où l'horizon « M », stérile quant au sel, constitue le toit de la formation.

Introduction d'eau douce

Il faut qu'il existe un aquifère sus-jacent ou, le cas de Dombasle, d'anciens forages qui puissent servir d’introducteur, cette dernière éventualité constituant un facteur défavorable supplémentaire.

Il convient de tenir compte également des risques de communication avec une exploitation existante, surtout lorsqu'il existe des failles pouvant servir de drains entre l'exploitation et le secteur considéré.

Circulation des eaux au toit du sel Elle sera facilitée si une « nappe salée » existe déjà du fait de la dissolution naturelle ou d'anciens forages d'exploitation.

Drainage des saumures

Il sera facilité par la fracturation induite par le réseau de discontinuités tectoniques. Une probabilité plus importante d'apparition du phénomène doit donc être affectée au voisinage de ces accidents.

4-LOCALISATION DES ZONES SENSIBLES

37

Le report des paramètres caractéristiques ci-dessus définis sur l'aire d'étude et l'analyse de leurs intersections a permis de délimiter huit secteurs homogènes regroupant un nombre suffisant de ces critères pour que le phénomène de dissolution y soit possible.

Les emprises de ces huit secteurs sensibles, qui se répartissent pour parties sur les territoires communaux de CREVIC, DOMBASLE-SUR-MEURTHE HARAUCOURT LANEUVEVILLE- DEVANT -NANCY LENONCOURT ROSIERES-AUX-SALINES SAINT -NICOLAS-DE-PORT SOMMERVILLER, VARANGEVILLE, sont figurées sur le plan de surface joint en annexe et appellent les commentaires suivants :

Secteur l : Saint Nicolas Ouest

Ce secteur englobe l'affaissement actuel du « Nid Malval » en représente en fait la bordure Ouest.

On peut y distinguer trois sous-zones.

- la zone (1a) : elle est dans la zone d'influence de vieux forages d'exploitation datant des années 1860/1880 et à proximité immédiate d'une exploitation actuelle.

Une alimentation par les aquifères supérieurs y est possible à partir de la faille de la Meurthe qui les draine vers la rivière.

L'exutoire est proche (500 à 1000 mètres).

- . la zone (lb) : le toit du sel y est à plus de 80 mètres de profondeur sous l'exutoire, mais une partie de l'affaissement localement constaté semble dans ce cas.

- . la zone (le) : localisée plus au Sud, elle est hors influence probable des anciens forages mais peut être en communication avec le champ d'exploitation par une faille orientée. Ouest-Sud- Ouest/Est-Nord-Est.

secteur 2 : Dombasle-Sud

Ce secteur se trouve dans une zone d'écoulement des eaux du plateau de Flainval vers la Meurthe.

Une partie a été sous influence des forages d'exploitation, sur sa bordure Est.

L'existence de la "nappe salée" a été reconnue dans la basse vallée de la Meurthe, mis pas sous la terrasse alluviale "des pâtis". On peut cependant supposer une continuité de cette nappe vers l'Est.

Le seul faisceau de sel présent dans ce secteur est 1 'horizon "L" constitué de petits bancs peu épais (1 à 3 mètres) et séparés par des strates marneuses de 3 à 5 mètres d'épaisseur. Les possibilités de dissolution y sont donc restreintes.

La zone d'affaissement connue actuellement est celle des "Prés de Bathelène", à la pointe Sud-Est.

38

secteur 3 : Dombasle-Centre

Ce secteur est si tué au confluent du Sanon et de la Meurthe. Compte tenu de la forme des isopièzes, il se trouve entre deux zones d'écoulement principal. Il est par ailleurs en quasi-totalité dans la zone d'influence des forages d'exploitation du début du siècle.

Le faisceau salifère présent est ici l'horizon "N", le plus pur en sel ; mais il a déjà été très érodé par la dissolution naturelle protohistorique et par les exploitations.

Une grande partie du secteur a subi des affaissements importants au début du siècle et dans les années 1960/1970.

secteur 4 - Etang du Poncet-Sommerviller

Ce secteur correspond à la zone d'éoou1ement la plus importante venant du plateau de Flainval et allant vers le Sanon.

Il n'a jamais été exploité, mais est situé dans la zone d'extension de la « nappe de Dombasle »-.

Q1 peut Y distinguer trois sous-zones.

- . la zone (4a) : elle correspond à la zone d'affaissement de l'étang du Poncet.

- la zone (4b): elle correspond à l'extension possible, à long terme, de la zone (4a). .

- la zone (4c): le toit du sel y est à plus de 80 mètres de profondeur par rapport au Sanon, exutoire potentiel.

Selon les prospections géophysiques réalisées il pourrait y exister une nappe salée.

Secteur 5 - Dombasle-Nord

Ce secteur comprend les anciens sondages d' exploitation Rouault et du Bois Brulé en rive droite du Sanon.

Il se trouve dans la zone d'écoulement du plateau Trimolot vers le Sanon. Cependant, comme l'écoulement des eaux dans grès rhétien se fait vers le Nord, les volumes d'eau susceptibles s'infiltrer par les forages sont limités.

Les faisceaux salifères pouvant être dissous sont l'horizon "P" vers le Nord et l 'horizon"0", relativement pauvre en sel vers le Sanon.

On peut y distinguer trois sous-zones.

- la zone (5a) : elle englobe la zone d'affaissement de Notre Darne Grâce. - Les zones (5b) et (5c) : elles correspondent à des zones d4extension possible d’écoulement du Sanon

secteur 6 - La soudière

39 L'alimentation peut s' y faire par les anciens sondages Rembêtant.

Etant donné que ceux-ci se trouvent dans la même situation structurale que sur le secteur 3/Dombasle-centre voisin, il convient d'y retenir les mêmes indications.

secteur 7 - Haraucourt-sud

Ce secteur se trouve à proximité du champ d' exploitation d' Haraucourt-Buissoncourt, auquel il est relié par une série de failles, les Nord-Nord-Ouest/Sud-Sud-Est.

On peut y distinguer quatre souss-zones.

- Les zones (7a) et (7b) : elles sont dans la zone d'influence d'anciens sondages susceptibles d'alimenter en eau douce le gisement. Cependant l'exutoire potentiel, le Sanon en l'occurrence, se trouve relativement éloigné (2 km).

- La zone (7c) : elle constitue une zone de transition entre les secteurs 7 et 5 et se trouve sur le tracé des écoulements éventuels d'eaux salées.

- La zone (7d) : elle est hors influence des anciens sondages, mais se trouve à proximité d'une faille.

Secteur 8 - Roanne

On peut y distinguer deux sous-zones.

- La zone (8a): elle correspond à la partie supérieure du cours de la Roanne, secteur dans lequel il existe de nombreux anciens forages d' exploitation susceptibles de mettre en Communication l'aquifère des grès rhétiens et le gisement salifère, aquifère dont la faille de la Roanne est un important drain.

- La zone (8b) : elle correspond à la partie aval du cours jusqu'au confluent avec la Meurthe, et englobe la plaine alluviale.

Pour l'ensemble des secteurs, le risque de survenance du phénomène dépend de la possibilité de circulation des saumures jusqu'à la Meurthe.

Or, il n'y existe pas de "nappe salée" et il n'y a pas eu de sondages d' exploitation dans la plaine alluviale.

La seule possibilité serait donc le drainage par un accident tectonique, ce qui limite l'impact d'une dissolution éventuelle.

40

REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME

6.8 Exploitation salifère du bassin de Nancy risque d’affaissement minier

Vu pour être annexé à la délibération du conseil municipal de Dombasle-sur- Meurthe en date du 12/07/2016 arrêtant le projet de Plan Local d’Urbanisme Le maire,

REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME

6.9. Risque d’exposition au plomb

Vu pour être annexé à la délibération du conseil municipal de Dombasle-sur- Meurthe en date du 12/07/2016 arrêtant le projet de Plan Local d’Urbanisme Le maire,

PREFECTURE DE MEURTHE-ET-MOSELLE

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS

SANTE ENVIRONNEMENT

ARRETE SATURNISME INFANTILE ZONES A RISQUE D'EXPOSITION AU PLOMB EN MEURTHE-ET-MOSELLE

LE PREFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE Chevalier de la Légion d'Honneur

Vu le Code de la Santé Publique et notamment ses articles L1334.1 à 1334.6 et R32.8 à R32.12 ; Vu le Code de l'Urbanisme et notamment son article R123-19 ; Vu le Décret n°99-484 du 9 juin 1999 relatif aux mesures d'urgence contre le saturnisme prévues à l'article L1334-5 du Code de la Santé Publique et modifiant le Code de la Santé Publique ; Vu l'arrêté ministériel du 12 juillet 1999 fixant le modèle de la note d'information à joindre à un état des risques d'accessibilité au plomb révélant la présence de revêtements contenant du plomb pris pour l'application de l'article R32.12 du Code de la Santé Publique ; Vu la circulaire DGS/VS3 n°99/533 UHC/QC/18 n°99.58 du 30 août 1999 relative à la mise en œuvre et au financement des mesures d'urgence sur le saturnisme ; Vu les avis des Conseils Municipaux et des Etablissements publics de Coopération Intercommunale ayant compétence en matière de logement de Meurthe-et-Moselle consultés par circulaire préfectorale du 21 mai 2002 ; Vu l'avis du Conseil Départemental d'Hygiène dans sa séance du 18 décembre 2002 ; Considérant que le plomb est un toxique dangereux pour la santé publique, et notamment pour celle des jeunes enfants ; Considérant que l'emploi des peintures ou de revêtements contenant du plomb a été largement utilisé dans le bâtiment jusqu'en 1948 ; Considérant, dès lors, que tout immeuble construit avant 1948 présente un risque potentiel d'exposition au plomb pour les occupants ; Considérant qu'en Meurthe-et-Moselle, de nombreux logements datent d'avant 1948 et que leur répartition géographique se fait sur l'ensemble du département ; Considérant que les trois quarts des intoxications dépistées à ce jour sont dues à des peintures chargées en plomb, notamment à l'occasion de travaux de bricolage de propriétaires Sur proposition de Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture de Meurthe-et-Moselle ;

ARRETE

ARTICLE 1 : L'ensemble du département de la Meurthe-et-Moselle est classé zone à risque d'exposition au plomb.

ARTICLE 2 : Un état des risques d'accessibilité au plomb est annexé à toute promesse unilatérale de vente ou d'achat et à tout contrat réalisant ou constatant la vente d'un immeuble affecté en tout ou partie à l'habitation, construit avant le 1er janvier 1948. Cet état doit avoir été établi depuis moins d'un an à la date de la promesse de vente ou d'achat ou de contrat susvisé.

ARTICLE 3 : Aucune clause d'exonération de la garantie des vices cachés ne peut être stipulée à raison des vices constitués par l'accessibilité au plomb si l'état des risques n'est pas annexé aux actes susvisés.

ARTICLE 4 : Cet état est dressé par un contrôleur technique agréé au sens de l'article L111-25 du Code de la Construction et de l'Habitation ou par un technicien de la construction qualifié ayant contracté une assurance professionnelle pour ce type de mission. Les fonctions d'expertise ou de diagnostic sont exclusives de toute activité d'entretien ou de réparation de cet immeuble.

ARTICLE 5 : L'état des risques comprend obligatoirement la recherche de revêtements contenant du plomb, et précise la concentration en plomb, la méthode d'analyse utilisée ainsi que l'état de conservation de chaque surface. Il devra être établi conformément au guide méthodologique pour la réalisation de l'état des risques d'accessibilité au plomb, mis à disposition des particuliers et des professionnels à la préfecture et dans les mairies du département.

ARTICLE 6 : Lorsque l'état des risques révèle la présence de revêtements contenant du plomb, il lui est annexé une note d'information à destination du propriétaire, conforme au modèle pris par arrêté ministériel.

ARTICLE 7 : L'état des risques, incluant la note d'information, est communiqué par le propriétaire aux occupants de l'immeuble (ou de la partie d'immeuble concerné) ainsi qu'à toute personne physique ou morale appelée à effectuer des travaux dans cet immeuble (ou partie d'immeuble). En outre, cet état est tenu par le propriétaire à disposition des agents ou services mentionnés aux articles L1421-1 à 3 et L1422 du Code de la Santé Publique ainsi que, le cas échéant, aux inspecteurs du travail et aux agents du service de prévention des organismes de sécurité sociale.

ARTICLE 8 : Lorsque l'état des risques annexé à l'acte authentique qui réalise ou constate la vente révèle une accessibilité au plomb, le vendeur ou son mandataire informe le Préfet en lui transmettant, sans délai, une copie de cet état.

ARTICLE 9 : Les recours contre les dispositions du présent arrêté pourront être formés dans un délai de deux mois francs à compter de sa publication au recueil des actes administratifs, auprès du tribunal administratif de Nancy.

ARTICLE 10 : Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture de Meurthe-et-Moselle, Monsieur le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales, Monsieur le Directeur Départemental de l'Equipement et les Maires des communes de Meurthe-et- Moselle sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. Cet arrêté prendra effet dans un délai de 2 mois à compter de sa signature. Sa publicité sera assurée par son affichage pendant un mois dans les mairies et sa parution dans deux journaux diffusés dans le département. Il sera également transmis, sans délai, au Conseil supérieur du notariat, à la Chambre départementale des notaires, aux barreaux constitué près des Tribunaux de grande instance et à Monsieur le Directeur Départemental des Archives. Il sera inscrit dans les plans locaux d'urbanisme lorsque ceux-ci existent et publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe-et-Moselle.

Nancy, le 10 mars 2003 Le Préfet, Jean-François CORDET PRÉFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE

Direction départementale des Territoires

Service Transports, Sécurité Unité Bruit, Publicité, Qualité de l’Air

ARRÊTÉ

2013/DDT/TS/029

RELATIF A LA RÉVISION DU CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES ROUTIÈRES DU RESEAU DEPARTEMENTAL

ET A L'ISOLEMENT ACOUSTIQUE DES BÂTIMENTS AFFECTÉS PAR LE BRUIT AUX ABORDS DE CES INFRASTRUCTURES

SUR LE TERRITOIRE DU DÉPARTEMENT DE MEURTHE-ET-MOSELLE

LE PREFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier de l'Ordre National du Mérite

Vu la loi n° 92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit, et notamment ses articles 13 et 14,

Vu le code de l'environnement, et notamment ses articles L.571-10 et R.571-32 à R.571-43,

Vu le code de la construction et de l'habitation, et notamment son article R.111-4-1,

Vu le code de l'urbanisme, et notamment ses articles L147-2 à L147-6, R.111-1, R.111-3-1, R.123-19, R.123- 24 et R.311-10, R.311-10-2 et R410-13,

Vu l’arrêté du 6 octobre 1978 modifié relatif à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation, notamment son article 7

Vu l’arrêté du 5 mai 1995 relatif au bruit des infrastructures routières,

Vu l’arrêté du 30 mai 1996 modifié relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs affectés par le bruit,

Vu l’arrêté du 30 juin 1999 relatif aux modalités d’application de la réglementation acoustique, notamment son article 6,

Vu l’arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation, notamment son article 7,

Vu l'arrêté interministériel du 23 juillet 2013 relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l'isolement acoustique des bâtiments d'habitation dans les secteurs affectés par le bruit,

Vu la circulaire du 25 mai 2004 portant sur le bruit des infrastructures de transports terrestres, Vu l'arrêté préfectoral du 31 août 1998 relatif au classement sonore des infrastructures de transport terrestres routières, et à l'isolement acoustique des bâtiments affectés par le bruit aux abords de ces infrastructures sur le territoire du département de Meurthe-et-Moselle,

Vu l’avis du président du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle du 14 juin 2013,

Vu l’avis des communes concernées,

Sur proposition du directeur départemental des Territoires de Meurthe-et-Moselle,

A R R Ê T E

ARTICLE 1 :

Les dispositions de l'arrêté préfectoral du 31 août 1998 relatif au classement sonore des infrastructures de transports terrestres et à l'isolement acoustique des bâtiments affectés par le bruit aux abords de ces infrastructures sur le territoire du département de Meurthe-et-Moselle sont abrogées et remplacées par celles du présent arrêté en ce qui concerne le réseau routier départemental.

ARTICLE 2 :

Les infrastructures de transports terrestres routières mentionnées à l'article 3 du présent arrêté sont classées en application de l'article L.571-10 du code de l'environnement susvisé et conformément à l'arrêté du 23 juillet 2013 susvisé. Elles sont représentées sur la carte jointe en annexe 3 du présent arrêté.

La largeur des secteurs affectés par le bruit correspond à une distance comptée de part et d’autre de l’infrastructure mesurée, pour les infrastructures routières, à partir du bord de la chaussée de la voie la plus proche. L’infrastructure est considérée comme rectiligne, à bords dégagés, placée sur un sol horizontal réfléchissant. Selon la catégorie de classement de l’infrastructure, cette largeur est la suivante :

Catégorie Largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de l’infrastructure

1 d = 300 m 2 d = 250 m 3 d = 100 m 4 d = 30 m 5 d = 10 m

Les dispositions mentionnées à l'article 4 du présent arrêté et relatives à l'isolement acoustique des bâtiments dans les secteurs affectés par le bruit sont applicables aux abords du tracé de ces infrastructures.

2/8 ARTICLE 3 :

Pour chacun des tronçons d'infrastructures concernés,

• le classement dans une des cinq catégories définies dans l'arrêté du 23 juillet 2013 susvisé, • la largeur des secteurs affectés par le bruit de part et d'autre de ces tronçons, sont arrêtés conformément aux dispositions figurant dans le tableau joint en annexe 1 du présent arrêté.

Ce tableau indique également le type de tissu urbain relatif au tronçon concerné.

ARTICLE 4 :

Les niveaux sonores que les constructeurs sont tenus de prendre en compte pour la détermination de l'isolement acoustique des bâtiments à construire inclus dans les secteurs affectés par le bruit définis à l'article 3 ci-dessus sont arrêtés ainsi qu'il suit :

Infrastructures routières

Catégorie Niveau sonore de référence LAeq (6 Niveau sonore de référence LAeq (22 heures-22heures)en dB(A) heures-6heures)en dB(A)

1 L > 81 L > 76 2 76 < L≤ 81 71 < L≤ 76 3 70 < L≤ 76 65 < L≤ 71 4 65< L≤ 70 60< L≤ 65 5 60 < L≤ 65 55 < L≤ 60

Ces niveaux sonores sont évalués en des points de référence situés conformément à la norme NF S-130 à une hauteur de cinq mètres au-dessus du plan de roulement : - pour les rues en « U » à deux mètres en avant de la ligne moyenne de façades, - pour les tissus ouverts à une distance de dix mètres de l’infrastructure considérée. Ces niveaux sont augmentés de 3 dB(A) par rapport à la valeur en champ libre afin d’être équivalents à un niveau en façade.

Les calculs sont réalisés en considérant un sol réfléchissant, un angle de vue de 180°, un profil en travers au niveau du terrain nature, sans prendre en compte les obstacles situés le long de l’infrastructure, et, pour les infrastructures routières, en prenant en compte une allure stabilisée ou accélérée.

En l’absence de données de trafic, des valeurs forfaitaires par file de circulation peuvent être utilisées. Le cas échéant, les mesures sont réalisées aux points de référence, conformément à la norme NF S 31-085, pour le bruit routier.

Si, sur un tronçon de l’infrastructure de transports terrestres, il existe une protection acoustique par couverture ou tunnel, il n’y a pas lieu de classer le tronçon considéré.

Si les niveaux sonores de référence évalués pour chaque période diurne et nocturne conduisent à classer une infrastructure ou un tronçon d’infrastructure de transports terrestres, dans deux catégories différentes l’infrastructure est classée dans la catégorie la plus bruyante.

ARTICLE 5 :

Les bâtiments d'habitation, d'enseignement, de santé, de soins et d'action sociale, ainsi que les bâtiments d'hébergement à caractère touristique à construire dans le secteur de nuisance d'une ou plusieurs

3/8 infrastructures de transports terrestres mentionnées à l'article 3 ci-dessus, doivent présenter un isolement acoustique minimal contre les bruits extérieurs conformément aux codes de la construction et de l'environnement.

Pour les bâtiments d'habitation, l'isolement acoustique minimum est déterminé selon les articles 7 à 9 de l'arrêté du 23 juillet 2013 susvisé.

ARTICLE 6 :

En application de l’article R. 571-43 du code de l’environnement et des articles L. 147-5 et L. 145-6 du code de l’urbanisme, les pièces principales et cuisines des logements dans les bâtiments d'habitation à construire dans le secteur de nuisance d'une ou de plusieurs infrastructures de transports terrestres mentionnées à l'article 3 ci-dessus, doivent présenter un isolement acoustique minimal contre les bruits extérieurs.

La valeur de l'isolement est déterminée :

- soit de manière forfaitaire par une méthode simplifiée dont les modalités sont définies à l'article 7 ci-après

- soit sur la base d'une évaluation précise des niveaux sonores en façade si le maître d'ouvrage du bâtiment à construire souhaite prendre en compte des données urbanistiques et topographiques particulières et l'implantation de la construction dans le site. Cette évaluation est faite sous sa responsabilité selon les modalités fixées à l'article 8 du présent arrêté.

Dans les 2 cas, les valeurs d’isolement acoustique minimal retenues ne peuvent être inférieures à 30dB et s’entendent pour des locaux ayant une durée de réverbération de 0,5 seconde à toutes les fréquences. La mesure de l’isolement acoustique de façade est effectuée conformément à la procédure décrite dans le guide de mesures acoustiques de la direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (disponible sur le site www.developpement-durable.gouv.fr), les portes et fenêtres étant fermées et les systèmes d’occultation ouverts. La correction de durée de réverbération est calculée à partir des mesures de la durée de réverbération dans les locaux. L’isolement est conforme si la valeur mesurée est supérieure ou égale à la valeur exigée diminuée de l’incertitude I définie dans les arrêtés du 30 juin 1999 susvisés.

ARTICLE 7 :

Selon la méthode forfaitaire, la valeur de l'isolement acoustique contre les bruits extérieurs est déterminée de la façon suivante.

On distingue deux situations, celle où le bâtiment est construit dans une rue en U et celle où le bâtiment est construit en tissu ouvert.

L'appartenance des tronçons d'infrastructures classés au titre du présent arrêté à la catégorie des rues en U est indiquée dans le tableau joint en annexe 1.

La valeur de l'isolement acoustique minimal vis-à-vis des bruits de transports terrestres des pièces principales et cuisines des logements est déterminée de la façon suivante :

En tissu ouvert ou en rue en U, la valeur de l’isolement acoustique standardisé pondéré DnT,A,tr minimal des pièces est donnée dans le tableau ci-dessous par catégorie d’infrastructure. Cette valeur est fonction de la distance horizontale entre la façade de la pièce correspondante du bâtiment à construire et, pour les infrastructures routières, le bord de la chaussée classée le plus proche du bâtiment considéré,

4/8 Tableau des valeurs d’isolement minimal DnT,A,tr

DISTANCE (m) 0 10 15 20 25 30 40 50 65 80 100 125 160 200 250 300

1 45 45 44 43 42 41 40 39 38 37 36 35 34 33 32 C A 2 42 42 41 40 39 38 37 36 35 34 33 32 31 30 T E 3 38 38 37 36 35 34 33 32 31 30 G O 4 35 33 32 31 30 R I 5 30 E

Ces valeurs peuvent être diminuées en fonction de la valeur de l’angle de vue α selon lequel on peut voir l’infrastructure depuis la façade de la pièce considérée. Cet angle de vue prend en compte à la fois l’orientation du bâtiment par rapport à l’infrastructure de transport et la présence d’obstacles tels que des bâtiments entre l’infrastructure et la pièce pour laquelle on cherche à déterminer l’isolement de façade.

Elles peuvent être diminuées de façon à prendre en compte la présence d’une protection acoustique en bordure de l’infrastructure tel qu'un écran acoustique ou un merlon.

Les corrections sont calculées conformément aux indications suivantes :

Pour chaque infrastructure classée considérée, un point d’émission conventionnel situé au niveau du sol de cette infrastructure est défini, pour les infrastructures routières, sur le bord de chaussée de cette infrastructure le plus éloigné de la façade de la pièce considérée,

Protection des façades du bâtiment considéré par des bâtiments Correction à apporter

Angle de vue α Correction

α > 135° 0 dB

110°< α ≤ 135° -1 dB

90°< α ≤ 110° -2 dB

60°< α ≤ 90° -3 dB

30°< α ≤ 60° -4 dB

15°< α ≤ 30° -5 dB

0°< α ≤ 15° -6 dB

α = 0° (façade arrière) -9 dB

Les bâtiments susceptibles de constituer des écrans sont le bâtiment étudié lui même, des bâtiments existants ou des bâtiments à construire faisant partie de la même tranche de construction que le bâtiment étudié.

5/8 L’angle de vue α sous lequel l’infrastructure est vue est déterminé depuis la façade de la pièce considérée du bâtiment étudié. Cet angle n’est pas limité au secteur affecté par le bruit. Pour chaque portion de façade, l’évaluation de l’angle de vue est faite en tenant compte du masquage en coupe par des bâtiments.

Protection des façades du bâtiment considéré par des écrans acoustiques ou des merlons continus en bordure de l’infrastructure Correction à apporter

Protection Correction Pièce en zone de façade non protégée 0 Pièce en zone de façade peu protégée -3 dB Pièce en zone de façade très protégée -6 dB

Tout point récepteur de la façade d’une pièce duquel est vu le point d’émission conventionnel est considéré comme non protégé. La zone située sous l’horizontale tracée depuis le sommet de l’écran acoustique ou du merlon est considérée comme très protégée. La zone intermédiaire est considérée comme peu protégée.

En présence d’un écran ou d’un merlon en bordure d’une infrastructure et de bâtiments faisant éventuellement écran entre l’infrastructure et la façade du bâtiment étudié, on cumule les deux corrections, sauf si un des deux éléments faisant écran (bâtiment ou écran acoustique ou merlon) masque l’autre. Toutefois la correction globale est limitée à – 9 dB.

Exposition à plusieurs infrastructures de transports terrestres Correction à apporter

Écart entre les deux valeurs Correction Écart de 0 à 1 dB + 3 dB Écart de 2 à 3 dB +2 dB Écart de 4 à 9 dB +1dB Écart > 9 dB 0dB

Que le bâtiment à construire se situe dans une rue en U ou en tissu ouvert, lorsqu’une façade est située dans le secteur affecté par le bruit de plusieurs infrastructures, une valeur d'isolement est déterminée pour chaque infrastructure selon les modalités précédentes.

La valeur minimale de l’isolement acoustique à retenir est calculée à partir de la série des valeurs ainsi déterminées. Les deux valeurs les plus faibles de la série sont comparées. La correction issue du tableau précédent est ajoutée à la valeur la plus élevée des deux.

Si le bruit ne provient que de deux infrastructures, la série ne comporte que deux valeurs et la valeur calculée à l’aide du tableau est l’isolement acoustique minimal.

S’il y a plus de deux infrastructures, la valeur calculée à l’aide du tableau pour les deux plus faibles isolements est comparée de façon analogue à la plus faible des valeurs restantes. Le processus est réitéré jusqu’à ce que toutes les valeurs de la série aient été ainsi comparées.

6/8 ARTICLE 8 :

Lorsque le maître d'ouvrage effectue une estimation précise du niveau sonore en façade, il évalue la propagation des sons entre l'infrastructure et le futur bâtiment :

- par calcul réalisé selon des méthodes conformes à la norme NF S 31-133

- à l'aide de mesures réalisées selon la norme NF S 31-085 pour les infrastructures routières.

Dans les deux cas, cette évaluation est effectuée pour l’ensemble des infrastructures routières, en recalant les niveaux sonores calculés ou mesurés à 2 mètres en avant des façades du bâtiment sur les valeurs suivantes de niveaux sonores au point de référence défini à l’article 4 du présent arrêté.

Niveaux sonores pour les infrastructures routières

Catégorie Niveau sonore au point de référence Niveau sonore au point de référence en en période diurne en dB(A) période nocturne en dB(A)

1 83 78 2 79 74 3 73 68 4 68 63 5 63 58

Lors d’une estimation par calcul sur modèle numérique de propagation sonore, les caractéristiques acoustiques des infrastructures sont définies à l’aide des informations pouvant être recueillies (puissance acoustique, vitesses, trafic, etc.) et sont recalées afin d’ajuster, par le calcul, le niveau sonore au point de référence à la valeur correspondante donnée dans le tableau ci-dessus. Lors d’une estimation par calcul, la valeur calculée au point de référence ou à l’emplacement du futur bâtiment est augmentée de 3dB(A) pour tenir compte de la réflexion de la façade dans le cas où les points de calcul sont en champ libre.

Lors d’une estimation par mesure, des mesurages sont effectués simultanément en plaçant les microphones au point de référence de chaque infrastructure concernée et aux emplacements correspondant à 2 mètres en avant des façades des bâtiments étudiés. La valeur mesurée au point de référence de chaque infrastructure est comparée à la valeur correspondante du tableau concerné et la différence est appliquée aux valeurs mesurées en façade des bâtiments étudiés. Lors d’un mesurage en champ libre, la valeur mesurée au point de référence ou à l’emplacement du futur bâtiment est augmentée de 3 dB(A) pour tenir compte de la réflexion sur la façade.

La valeur d’isolement acoustique minimal déterminée à partir de cette évaluation est telle que le niveau de bruit à l’intérieur des pièces principales et cuisine est égale ou inférieur à 35 dB(A) en période diurne et 30 dB(A) en période nocturne, ces valeurs étant exprimées en niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A, de 6 heures à 22 heures pour la période diurne, et de 22 heures à 6 heures pour la période nocturne.

Dans le cadre du contrôle des règles de construction applicable à toutes les catégories de bâtiments, les hypothèses et paramètres conduisant aux valeurs d’isolement acoustique minimal déterminées à partir de cette évaluation sont tenues à disposition par le maître d’ouvrage de manière à permettre la vérification de l’estimation précise du niveau sonore en façade réalisée par le maître d’ouvrage.

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ANNEXE 1

DEPARTEMENT DE MEURTHE-ET-MOSELLE CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES

LISTES DES INFRASTRUCTURES CONCERNEES PAR LE CLASSEMENT SONORE DU RESEAU ROUTIER DEPARTEMENTAL

03/07/2013 1/17 RESEAU ROUTIER DEPARTEMENTAL

I/ VOIES EXISTANTES

Nom de Communes concernées Délimitation du tronçon Catégorie Rue Largeur des secteurs l'infrastructure en U affectés par le bruit

RD 1 SAINT-NICOLAS-DE-PORT de la RD 400 (rue Charles Courtois) - 30 m (place de la République) à la RD 1A (rue Anatole France) 4 RD 1A SAINT-NICOLAS-DE-PORT de la RD 1 (place de la République) (rue Anatole France) à la RD 400 (Rue Laruelle) 3 OUI 100 m RD 2 SAINT-MAX (rue Louis Barthou) de l'avenue Carnot - 30 m à la rue J. F. Kennedy 4 RD 2 SAINT-MAX (rue Louis Barthou) de la rue J. F. Kennedy à Saint-Max - 100 m (rue Louis barthou - à la rue de la Fraternité 3 boulevard Jean Jaurès) RD 2 TOMBLAINE (rue du 11 novembre, de la rue Pasteur - 30 m boulevard Tolstoï) de la limite de fin d'agglomération de Tomblaine 4 RD 2 ART-SUR-MEURTHE (avenue Ste de la limite de fin d'agglomération de Tomblaine - 100 m marguerite- avenue de la Chartreuse) à la limite de début d'agglomération de Art-sur- 3 LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY Meurthe RD 2 ART-SUR-MEURTHE (avenue de la de la limite de début d'agglomération de Art-sur- Chartreuse – rue du faubourg St Philin) Meurthe 4 - 30 m à la limite de fin d'agglomération de Art-sur-Meurthe RD 2 ART-SUR-MEURTHE (rue du faubourg de la limite de fin d'agglomération de Art-sur- St Philin) Meurthe 3 - 100 m VARANGEVILLE à la limite de début d'agglomération de Varangéville RD 2 VARANGEVILLE de la limite de début d'agglomération de Varangéville - 30 m à la RD 400 àVarangéville 4 RD 2A TOMBLAINE (rue Camelinat) de la RD 2 (boulevard Jean Jaurès) - 30 m à la limite d'agglomération avec Nancy 4 RD 2M TOMBLAINE de la rue de la Fraternité (RD 2) - 100 m au boulevard du Millénaire (RD 674) 3

03/07/2013 2/17 RD 2M TOMBLAINE du boulevard du Millénaire (RD 674) - 30 m à la RD2 4 RD 9 BAYON de la RD 570 - ROVILLE-DEVANT-BAYON 4 30 m à la RD 112 Nord - RD 11B ECROUVES de la RD 960 à la RD 674 4 - 30 m RD 13F BATILLY de la RD 13D SAINT-AIL à la limite avec le département de la Moselle 3 - 100 m RD 15C CONFLANS-EN-JARNISY de la RD 613 à la RD 15 4 - 30 m RD 18 de la RD 520 REHON à la RD 171A 3 - 100 m RD 18 CUTRY de la RD 171A 3 hors agglomération - 100 m REHON à la RD 17 est 4 en agglomération - 30 m RD 26 de la rue Carnot (RD 27 – limite département de la 3 hors agglomération - 100 m THIL Moselle) 4 en agglomération - 30 m à la RD26C à Tiercelet RD 26 De la limite de début d'agglomération de - 30 m SAULNES à l'avenue Hipollyte d'Huart (RD 196A) 4 RD 27 VILLERUPT (Rue Carnot) de la RD 26 OUI 100 m au carrefour de la Paix 3 RD 27 VILLERUPT (Rues Poyer Quertier, de du carrefour de la Paix - 30 m Verdun et avenue de la Libération) à la limite d'agglomération de Villerupt 4 RD 27 BREHAIN-LA-VILLE de la limite d'agglomération de Villerupt - 100 m à la RN 52 (échangeur N°9 de Brehain-la-Ville, 3 VILLERUPT bretelles ouest) RD 30 de la RD 570 à Maxéville - 30 m MAXEVILLE (rue Courbet, rue de la à l'avenue de la Résistance (RD 400) à Laxou 4 République) NANCY (avenue du Rhin) RD 31 LUNEVILLE de la RD 400 - 100 m à la limite d'agglomération Nord de Lunéville 3

03/07/2013 3/17 RD 31 LUNEVILLE de la limite d'agglomération Nord de Lunéville MONCEL-LES-LUNEVILLE 4 - 30 m à RD 590 RD 32 MALZEVILLE du giratoire de Pixérécourt (RD 321) - 100 m à la rue Mathieu de Dombasles 3 RD 32 MALZEVILLE (rue de la République) de la rue Mathieu de Dombasles - 30 m à la rue de l'Orme 4 RD 32 MALZEVILLE (rue Sadi carnot) de la rue de l'Orme OUI 100 m à la rue Maurice Barrès 3 RD 32 MALZEVILLE (rue Sadi carnot) de la rue Maurice Barrès - 30 m à la limite d'agglomération avec Nancy 4 RD 32A MALZEVILLE (rue du Colonel Driant) de la rue Carnot à Saint-Max - 30 m SAINT-MAX (rue Alexandre Ier) à la rue Maurice Barrès à Malzéville 4 RD 32A MALZEVILLE (rue du Colonel Driant, de la rue de Maurice Barrès OUI 100 m rue de l'Église) à la rue Paul Bert 3 RD 32A MALZEVILLE (rue de l'Église) de la rue Paul Bert - 30 m à la RD 32 4 RD 33 ESSEY-LES-NANCY de l'Avenue Foch - 30 m à la limite d'agglomération avec Saint Max (RD33A) 4 RD 33A SAINT-MAX de la limite d'agglomération avec Essey-les-Nancy (RD 33) 4 - 30 m à la rue du Maréchal Foch RD 39 LAXOU (rue de Maréville) du carrefour de Maréville - 30 m à la rue du Maréchal Foch 4 RD 39 LAXOU (Avenue Paul Déroulède) de la rue du Maréchal Foch 4 - 30 m à la rue Aristide Briand RD 39 LAXOU (rue Aristide Briand) de l'Avenue Paul Déroulède 4 - 30 m NANCY à la rue de Laxou à Nancy RD 40 BOUXIERES-AUX-DAMES de la RD 657 - 100 m à la RD 321 3 RD 40 BOUXIERES-AUX-DAMES de la RD 321 à la rue du ruisseau 4 - 30 m 03/07/2013 4/17 RD 40 de l'échangeur A 31 de Custines - 100 m à la RD 90 3 RD 40E BOUXIERES-AUX-DAMES Du boulevard de la Moselle à Frouard - 100 m CUSTINES à la RD 40D 3 FROUARD POMPEY RD 41 AUBOUE de la RD 643 - 30 m HOMECOURT au département de la MOSELLE 4 JOEUF RD 43 LONGWY de l'échangeur RN 52 de Cosnes-et-Romain à la RD 918 4 - 30 m RD 44A CUSTINES du giratoire avec la RD 40 - 30 m à la RD 90 Nord 4 RD 44D CUSTINES du giratoire avec la RD 40 - 30 m à la RD 44A 4 RD 46 MONT-SAINT-MARTIN de la RD 918 - 30 m à la rue Jeanne d'Arc 4 RD 46 MONT-SAINT-MARTIN de la rue Jeanne d'Arc OUI 100 m à la RD 46A 3 RD 46 LONGWY de la RD 46A - 30 m MONT-SAINT-MARTIN à la RD 918A 4 RD 46A HERSERANGE de la RD 46 - 30 m à la RD 26 4 MONT-SAINT-MARTIN RD 46B MONT-SAINT-MARTIN de la RD 618 - 100 m à la frontière avec la Belgique 3 RD 57 BREHAIN-LA-VILLE de la RD 27 - 100 m CRUSNES à la RD 521 3 RD 71 SAINT-NICOLAS-DE-PORT de la RD 400 - 30 m VILLE-EN-VERMOIS à l'échangeur N°4 - A 33 de Saint-Nicolas-de-Port 4 (giratoire sud)

03/07/2013 5/17 RD 71 FLEVILLE-DEVANT-NANCY de la rue de Lupcourt à Fléville - 30 m à la limite de fin d'agglomération de Fléville 4 RD 71 FLEVILLE-DEVANT-NANCY de la limite de fin d'agglomération de Fléville - 100 m (route de Fléville) à la rue de Besançon à Heillecourt 3 RD 71 HEILLECOURT (route de Fléville) de la rue de Besançon - 30 m à la rue Songeur 4 RD 71 HEILLECOURT (route de Fléville) de la rue Songeur - 100 m à la rue du collège 3 RD 71 HEILLECOURT (route de Fléville) de la rue du collège à Heillecourt - 30 m JARVILLE-LA-MALGRANGE (Avenue à la rue du Moulins à Jarville-la-Malgrange 4 du Général-de-Gaulle) RD 83 AGINCOURT du giratoire central de liaison avec le RD 322 à 3 - 100 m (VOIE DE ESSEY-LES-NANCY Agincourt L'AMEZULE – à l'avenue Charles-de-Gaulle (giratoire d'accès à BRANCHE SUD) CORA) à Essey-les-nancy RD 83 ESSEY-LES-NANCY de l'avenue de Saulxures (giratoire d'accès à CORA) (Avenue Charles-de-Gaulle) à Essey-les-Nancy 4 - 30 m à l'avenue de Masserine à Pulnoy RD 90 FROUARD de la RD 90B à - 100 m LIVERDUN à la limite d'entrée d'agglomération de Frouard 3 RD 90 FROUARD de la limite d'entrée d'agglomération de Frouard - 30 m à la RD 657 4 RD 90 POMPEY de la RD 657 à Pompey - 100 m CUSTINES à la limite d'entrée d'agglomération de Custines 3 (RD 40) RD 90 CUSTINES de la RD 44A - 30 m à la limite de sortie d'agglomération de 4 RD 91 du département de la Moselle 3 hors agglomération - 100 m à la RD 952 4 en agglomération - 30 m RD 92 VILLERS-LES-NANCY (Avenue Paul de l'avenue de Maron - 30 m Muller) au boulevard Valtriche (Clairlieu) 4

03/07/2013 6/17 RD 92 LAXOU (Avenue de la Libération) de l'avenue de Maron à Villers-les-Nancy - 30 m VILLERS-LES-NANCY (Rue Charles au boulevard Emile Zola à Laxou 4 Oudillé / Avenue de Général Leclerc) RD 93A VANDOEUVRE-LES-NANCY de la limite d'agglomération de Nancy - 100 m (Boulevard G. Clémenceau / Boulevard à la RD570 – carrefour Barthou 3 Barthou) RD 107 BLENOD-LES-PONT-A- de la RD 657 - 30 m à la rue Saint-Martin 4 RD 115 de la RD 331 3 hors agglomération - 100 m NEUVES-MAISONS à la RD 974 4 en agglomération - 30 m RD 116 DOMBASLE-SUR-MEURTHE de la RD 400 - 100 m ROSIERES-AUX-SALINES à l'échangeur A 33 de Rosières-aux-Salines (bretelle 3 sud) RD 120 PONT-A-MOUSSON de l'A 313 - 30 m à la RD 657 4 RD 136 de la RD 613 - 100 m à limite de début d'agglomération de Hatrize 3 RD 136 HATRIZE De la limite de début d'agglomération de Hatrize 4 - 30 m à la limite de fin d'agglomération de Hatrize RD 136 AUBOUE De la limite de fin d'agglomération de Hatrize HATRIZE 3 - 100 m à la RD 13 RD 137 BRIEY de la RD 138 3 hors agglomération - 100 m HOMECOURT à la RD 41 - 30 m MOUTIERS 4 en agglomération RD 146 BRIEY de la RD 146D 3 hors agglomération - 100 m MANCE à la RD 346 4 en agglomération - 30 m RD 156 de la RD 643 - 30 m à la limite du département de la Meuse 4 RD 156 de la RD 24 - 30 m AUDUN-LE-ROMAN à la RD 156B 4 RD 156B AUDUN-LE-ROMAN de la RD 156 - 30 m à la RD 906 4

03/07/2013 7/17 RD 196 HERSERANGE de la RD 26 - 100 m à la sortie de l'usine "train à fil" 3 RD 246 MONT-SAINT-MARTIN de la RD 46A - 30 m à la RD 618 4 RD 321 BOUXIERES-AUX-DAMES de l'échangeur A 31 de Bouxières-aux-dames (N° 23) - 100 m CHAMPIGNEULLES à la RD 32 3 FROUARD LAY-SAINT-CHRISTOPHE MALZEVILLE RD 322 AGINCOURT du carrefour central – liaison RD83 3 - 100 m (VOIE DE EULMONT à la RD 321 L'AMEZULE – LAY-SAINT-CHRISTOPHE BRANCHE OUEST) RD 322 AGINCOURT du carrefour central – liaison RD83 3 - 100 m (VOIE DE BOUXIERES-AUX-CHENES à la RD 913 Nord L'AMEZULE – DOMMARTIN-SOUS-AMANCE BRANCHE NORD) EULMONT RD 331 MEREVILLE de la RD 570 - 100 m MESSEIN à la RD 331D 3 RICHARDMENIL RD 346 BRIEY de la RD 137 - 100 m à la RD 146 3 RD 400 ECROUVES de la limite de début d'agglomération d'Ecrouves - 30 m TOUL à l'avenue du Colonel Péchot à Toul 4 RD 400 TOUL à l'avenue du Colonel Péchot - 100 m à la rue de la porte Jeanne d'Arc 3 RD 400 DOMMARTIN-LES-TOUL de la rue de la porte Jeanne d'Arc à Toul - 30 m TOUL la limite d'agglomération de Dommartin-les-Toul 4 RD 400 DOMMARTIN-LES-TOUL de la limite d'agglomération de Dommartin-les-Toul - 100 m GONDREVILLE à la limite d'agglomération de Gondreville 3

RD 400 GONDREVILLE de la limite d'entrée d'agglomération de Gondreville - 30 m à la limite de sortie d'agglomération de Gondreville 4

03/07/2013 8/17 RD 400 GONDREVILLE de la limite d'agglomération de Gondreville - 100 m VELAINE-EN-HAYE à l'échangeur A 31 des Cinq Tranchées (N°17) 3

RD 400 LAXOU (avenue de la Résistance) de l'échangeur origine (N°1) A 31/A 33 (séparation des bretelles Nancy > Toul / Nancy > Lunéville) 2 - 250 m à la rue de la Sapinière RD 400 LAXOU (avenue de la Résistance) de la rue de la Sapinière à Laxou - 100 m NANCY (avenue de la Libération) à la place Godefroi de Bouillon à Nancy 3

RD 400 NANCY (rue de l'armée Patton) de la place Godefroi de Bouillon à nancy OUI 250 m à la rue Raymond Poincaré 2

RD 400 JARVILLE-LA-MALGRANGE (rue de la de la rue Albert Lebrun à Nancy - 100 m République) à l'avenue de la Malgrange à Jarville 3 NANCY (avenue Maréchal de Lattre de Tassigny, avenue de Strasbourg) RD 400 JARVILLE-LA-MALGRANGE de l'avenue de la Malgrange - 30 m (rue de la République) à la rue des Forges du Nord-Est 4 RD 400 JARVILLE-LA-MALGRANGE de la rue des Forges du Nord-Est - 100 m (rue de la République) à la rue du Maréchal Foch (RD 71) 3 RD 400 JARVILLE-LA-MALGRANGE de la rue du Maréchal Foch (RD 71) - 30 m (rue de la République) à la rue Gabriel Fauré 4 RD 400 JARVILLE-LA-MALGRANGE (rue de la rue Gabriel Fauré à Jarville-la-Malgrange - 100 m Lucien Galtier) à la rue du Général Leclerc à Laneuveville-devant- 3 LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY Nancy (rue du Général Patton) RD 400 LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY de la rue du Général Leclerc - 30 m (rue du Général Patton, rue Raoul Cézard) à la limite de fin d'agglomération de Laneuveville- 4 devant-Nancy RD 400 LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY de la limite de fin d'agglomération de Laneuveville- SAINT-NICOLAS-DE-PORT devant-Nancy 3 - 100 m à la RD 401 RD 400 SAINT-NICOLAS-DE-PORT (rue Charles de la RD 401 - 30 m Courtois) à la rue Avenue Jolain 4 RD 400 SAINT-NICOLAS-DE-PORT (rue de la rue Charles Courtois OUI 100 m Bonnardel) à la rue Laruelle / rue du canal 3

03/07/2013 9/17 RD 400 SAINT-NICOLAS-DE-PORT (rue de la rue Bonnardel / rue du canal - 30 m Laruelle) à la rue Anatole France 4

RD 400 SAINT-NICOLAS-DE-PORT (rue Anatole de la rue Laruelle - 100 m France) à la RD 401 3

RD 400 DOMBASLE-SUR-MEURTHE de la RD 401 - 30 m SAINT-NICOLAS-DE-PORT à la limite de fin d'agglomération de Dombasle-sur- 4 VARANGEVILLE Meurthe RD 400 DOMBASLE-SUR-MEURTHE de la limite de fin d'agglomération de Dombasle-sur- Meurthe 3 - 100 m à l'échangeur de l'A33 (N°7) à Hudiviller RD 400 de l'échangeur de l'A33 (N°7) à Hudiviller HUDIVILLER à la rue du Général Alfred Chanzy à Luneville 4 - 30 m LUNEVILLE VITRIMONT RD 400 LUNEVILLE de la RD 590 (Avenue du 2ième B.C.P.) à Luneville - 30 m à la RD 108B (rue Blaise Pascal) à Chanteheux 4 RD 400 CHANTEHEUX de la RD 108B (rue Blaise Pascal) à Chanteheu - 100 m à la limite de fin d'agglomération de 3 MARAINVILLER

RD 400 BLAMONT de la la rue de la gare à Blamont - 100 m au giratoire avec la RN 4 3 RD 401 SAINT-NICOLAS-DE-PORT de la RD 400 (rue Charles Courtois) - 100 m à la RD 400 (rue Anatole France) 3 RD 520 LONGWY de la RN 52 (échangeur de ) - 100 m MEXY à la RD 26 3 RD 520 LONGWY (rue de Metz, rue Pierre Labro) de la RD 26 - 30 m à la RD 18 4 RD 520 LONGWY de la RD 18 - 100 m (rue Charles de Gaulle – rue de Metz) à l'Avenue de l'Aviation 3

03/07/2013 10/17 RD 520 LONGWY (Avenue de l'Aviation) de la l'Avenue Charles de Gaulle - 30 m à RN52 (échangeur avec RD 618) 4 RD 570 MAXEVILLE de la limite d'agglomération entre Champigneulles et Maxéville 3 - 100 m à la limite d'agglomération entre Maxéville et Nancy RD 570 NANCY (rue de Metz) du Faubourg des trois maisons OUI 100 m à la rue Sylvestre 3 RD 570 NANCY (rue de Metz) de la rue Sylvestre - 30 m à la rue du chanoine Jacob 4 RD 570 NANCY (rue de Metz) de la rue du chanoine Jacob OUI 100 m à la place du Luxembourg 3 RD 570 HEILLECOURT de la bretelle A330 - 30 m à la RD 79 (Grande rue) 4 RD 570 FLEVILLE-DEVANT-NANCY de la RD 79 (Grande rue) à Heillecourt - 100 m HEILLECOURT à la limite d'agglomération de Richardménil 3 MESSEIN RICHARDMENIL RD 570 de la limite d'entrée d'agglomération de Richardménil 3 hors agglomération 100 m CREVECHAMPS - à la RD61C à Crévechamps 30 m FLAVIGNY-SUR-MOSELLE 4 en agglomération RICHARDMENIL RD 590 LUNEVILLE de la RD 400 à Luneville - 100 m MONCEL-LES-LUNEVILLE à la RN 4 à Moncel-les-Lunéville 3 RD 603 BONCOURT du RD14 à 3 hors agglomération 100 m - au RD13A Saint-Marcel 30 m CONFLANS-EN-JARNISY 4 en agglomération DONCOURT-LES-CONFLANS JEANDELIZE SAINT-MARCEL

03/07/2013 11/17 RD 611 TOUL de la rue des Etats Unis - 30 m au RD 400 4 RD 613 JARNY de la RD 603 à Jarny - 30 m LABRY à la limite de fin d'agglomération de Labry 4 RD 613 HATRIZE à la limite de fin d'agglomération de Labry - 100 m JARNY à l'échangeur A4 de Hatrize (N°33) 3 LABRY RD 618 de la rue de la Platinerie - 30 m à la rue Louis Quinquet (RD 643 – ouest) 4 RD 618 COSNES- ET-ROMAIN de la rue Louis Quinquet (RD 643 – ouest) à FRESNOIS-LA-MONTAGNE Longuyon 3 - 100 m LEXY à l'échangeur RN 52 (Pulventeux) à Longwy LONGUYON LONGWY VILLERS-LA-CHEVRE VIVIERS-SUR-CHIERS RD 618 LONGLAVILLE de l'échangeur RN 52 à Mont-saint-Martin - 100 m MONT-SAINT-MARTIN à la frontière avec le Luxembourg 3 RD 643 LONGUYON de la RD 170 3 hors agglomération 100 m - à la RD 618 4 en agglomération 30 m RD 643 de la RD 149 à Anoux - 100 m BRIEY à la RD 613 à Briey 3 LANTEFONTAINE MANCE MANCIEULLES RD 643 BRIEY de la RD 613 - 30 m à la RD 906 4 RD 643 AUBOUE de la RD 906 à Briey 3 hors agglomération 100 m BRIEY - au département de la Moselle 30 m MOUTIERS 4 en agglomération RD 657 PONT-A-MOUSSON de la RD 42 - 100 m à la RD 120 3 RD 657 PONT-A-MOUSSON de la RD 120 OUI 250 m à la rue Saint Martin 2

03/07/2013 12/17 RD 657 PONT-A-MOUSSON de la rue Saint Martin - 100 m au pont sur la Moselle – rive droite 3 RD 657 PONT-A-MOUSSON du pont sur la Moselle – rive droite OUI 250 m au début de la place Duroc 2 RD 657 PONT-A-MOUSSON du début de la place Duroc 3 - 100 m à la fin de la place Duroc RD 657 PONT-A-MOUSSON de la fin de la place Duroc OUI 250 m au Boulevard Ney 2 RD 657 BELLEVILLE du Boulevard Ney à Pont-à-Mousson - 100 m BLENOD-LES-PONT-A-MOUSSON à la limite d'entrée d'agglomération de Belleville 3 PONT-A-MOUSSON RD 657 BELLEVILLE de la limite d'entrée d'agglomération de Belleville - 30 m à la limite de sortie d'agglomération de Belleville 4 RD 657 BELLEVILLE de la limite de sortie d'agglomération de Belleville - 100 m à la limite d'entrée d'agglomération de Marbache 3 RD 657 MARBACHE de la limite d'entrée d'agglomération de Marbache - 30 m à la limite de sortie d'agglomération de Marbache 4 RD 657 FROUARD de la limite de sortie d'agglomération de Marbache - 100 m MARBACHE au giratoire rue du Saule Galliard à Frouard 3 POMPEY RD 657 CHAMPIGNEULLES (rue de Nancy) du giratoire rue du Saule Galliard à Frouard - 30 m FROUARD à la RD 40 (rue Gabriel Bour) à Champigneulles 4

RD 657 CHAMPIGNEULLES (rue de Nancy) de la RD 40 (rue Gabriel Bour) - 100 m à la limite d'agglomération Champigneulles / 3 Maxéville RD 674 JARVILLE-LA-MALGRANGE de L'A 330 - 250 m NANCY au RD2 (boulevard Léon Tolstoî) à Tomblaine 2 TOMBLAINE VANDOEUVRE-LES-NANCY

03/07/2013 13/17 RD 674 AMANCE du RD2 (boulevard Léon Tolstoî) à Tomblaine 3 - 100 m au département de la Moselle ESSEY-LES-NANCY MONCEL-SUR-SEILLE PULNOY SAULXURES-LES-NANCY TOMBLAINE RD 674 TOUL du RD 400 4 - 30 m à l'échangeur de l'A31 (N°13) de toul / Chaudeney- sur-Moselle RD 674 ALLAIN de l'échangeur de l'A31 (N°13) de toul / Chaudeney- BAGNEUX sur-Moselle 3 - 100 m à la limite département des Vosges CHAUDENAY-SUR-MOSELLE COLOMBEY-LES-BELLES CREZILLES GYE TOUL RD 904 TOUL de la RD 904A - 30 m à la RD 611 4 RD 904A TOUL de la RD 400 - 30 m à la RD 904 4 RD 906 BRIEY de la RD 643 - 30 m à la RD 346 4 RD 906 AVRIL de la RD 346 - 100 m BRIEY à la RD 139 3 RD 906 AUDUN-LE-ROMAN de la RD 156 3 hors agglomération - 100 m BEUVILLERS à la limite département de la MOSELLE 4 en agglomération - 30 m RD 909 de la RD 974 - 30 m NEUVES-MAISONS à la rue Edmond Pintier à Chaligny 4 RD 910 PONT-A-MOUSSON de la RD 657 4 - 30 m à la limite de fin d'agglomération de Pont-à- Mousson

03/07/2013 14/17 RD 910 LESMENILS de la limite de fin d'agglomération de Pont-à- MOUSSON Mousson 3 - 100 m PONT-A-MOUSSON au département de la MOSELLE RD 910b PONT-A-MOUSSON de la RD 657 - 100 m à la RD 952 3

RD 913 de la RD 61 4 - 30 m à la limite de fin d'agglomération de Ceintrey

RD 913 CEINTREY de la limite de fin d'agglomération de Ceintrey 3 - 100 m à la RD 57

RD 914 LUNEVILLE de la RD 31 à la bretelle d'accès à l'échangeur RN 4 de Lunéville- 3 - 100 m Château

RD 918 LONGWY de la RD 520 à Longwy - 30 m MONT-SAINT-MARTIN au giratoire bretelle d'accès à la RN 52 à Mont-saint- 4 martin RD 918A LONGWY de la RD 520 OUI 100 m à la rue Legendre 3

RD 918A LONGLAVILLE de la rue Legendre LONGWY à la RD 618 4 - 30 m

RD 935 de la RD 590 à la RD 22 4 - 30 m

RD 952 ARNAVILLE de la RD 91 à Arnaville 3 hors agglomération - 100 m PAGNY-SUR-MOSELLE à la limite de fin d'agglomération de Vandières VANDIERES 4 en agglomération - 30 m

en dehors du tronçon ci-dessous à PAGNY-SUR-MOSELLE

RD 952 PAGNY-SUR-MOSELLE de la rue Gambetta à la rue de Serre 3 OUI 100 m

03/07/2013 15/17 RD 952 NORROY-LES-PONT-A-MOUSSON à la limite de fin d'agglomération de Vandières PONT-A-MOUSSON à la RD 958 3 - 100 m VANDIERES RD 952A BRIEY de la RD 613 - 30 m à la RD 643 4 RD 958 MAIDIERES de la RD 3 à - 30 m MONTAUVILLE à la RD 952 à Pont-à-Mousson 4 PONT-A-MOUSSON

RD 958 MAIDIERES de la RD 952 - 30 m PONT-A-MOUSSON à la RD 657 4

RD 958A BLENOD-LES-PONT-A-MOUSSON de la RD 958 - 30 m PONT-A-MOUSSON à la RD 657 4 MAIDIERES

RD 960 TOUL de la RD 400 3 hors agglomération - 100 m à l'échangeur RN 4 de TOUL (bretelles sud) 4 en agglomération - 30 m

RD 974 BAINVILLE-SUR-MADON de la RD 52 Est à 3 hors agglomération - 100 m MAIZIERES à la RD 331D à Pont-Saint-Vincent 4 en agglomération - 30 m PONT-SAINT-VINCENT VITERNE

RD 974 CHALIGNY de la RD 331D à Pont-Saint-Vincent - 100 m CHAVIGNY à l'avenue de la forêt de la Haye 3 NEUVES-MAISONS PONT-SAINT-VINCENT VANDOEUVRE-LES-NANCY (Avenue de Bourgogne)

RD 974 VANDOEUVRE-LES-NANCY (Avenue de l'avenue de la forêt de la Haye du Général Leclerc) au carrefour du vélodrôme 4 - 30 m

03/07/2013 16/17 II/ VOIES EN PROJET

Nom de l'infrastructure Communes concernées Délimitation du tronçon Catégorie Rue Largeur des secteurs en U affectés par le bruit

RD 910 - Déviation Pré PONT-A-MOUSSON de la RD 910 - 100 m Latour à la RD 657 3 Liaison RD 400 - RD 71 LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY de la RD 400 - 100 m SAINT-NICOLAS-DE-PORT à la RD 71 3 VILLE-EN-VERMOIS RD 90 déviation de FROUARD de la RD 657 - 100 m Frouard LIVERDUN à la RD 90 3 RD 974 déviation d'Allain ALLAIN Croisement au Nord de la RD 78 - 100 m à l'A31 - bretelle d'échangeur N°11 3

03/07/2013 17/17 ANNEXE 2

LISTE DES COMMUNES CONCERNEES PAR LE CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES ROUTIÈRES DE MEURTHE-ET-MOSELLE

RESEAU DEPARTEMENTAL

1 AGINCOURT 2 ALLAIN 3 AMANCE 4 ANOUX 5 ANTHELUPT 6 ARNAVILLE 7 ART-SUR-MEURTHE 8 AUBOUE 9 AUDUN-LE-ROMAN 10 AVRIL 11 BACCARAT 12 BAGNEUX 13 BAINVILLE-SUR-MADON 14 BATILLY 15 BAYON 16 BELLEVILLE 17 BENNEY 18 BEUVILLERS 19 BICQUELEY 20 BLAMONT 21 BLENOD-LES-PONT-A-MOUSSON 22 BONCOURT 23 BOUXIERES-AUX-CHENES 24 BOUXIERES-AUX-DAMES 25 BREHAIN-LA-VILLE 26 BRIEY 27 BRUVILLE 28 CEINTREY 29 CHALIGNY 30 CHAMPENOUX 31 CHAMPIGNEULLES 32 CHANTEHEUX 33 CHAUDENEY-SUR-MOSELLE 34 CHAVIGNY 35 COLOMBEY-LES-BELLES 36 CONFLANS-EN-JARNISY 37 COSNES-ET-ROMAIN 38 CREVECHAMPS 39 CREZILLES

1/4 40 CROISMARE 41 CRUSNES 42 CUSTINES 43 CUTRY 44 DIEULOUARD 45 DOMBASLE-SUR-MEURTHE 46 DOMMARTIN-LES-TOUL 47 DOMMARTIN-SOUS-AMANCE 48 DONCOURT-LES-CONFLANS 49 ECROUVES 50 51 ESSEY-LES-NANCY 52 EULMONT 53 FLAVIGNY-SUR-MOSELLE 54 FLEVILLE-DEVANT-NANCY 55 FRESNOIS-LA-MONTAGNE 56 FROUARD 57 GOGNEY 58 GONDREVILLE 59 GYE 60 HATRIZE 61 HEILLECOURT 62 HERSERANGE 63 HOMECOURT 64 HOUDEMONT 65 HUDIVILLER 66 JARNY 67 JARVILLE-LA-MALGRANGE 68 JEANDELIZE 69 JOEUF 70 LABRY 71 LANDRES 72 LANEUVELOTTE 73 LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY 74 LANTEFONTAINE 75 LAXOU 76 LAY-SAINT-CHRISTOPHE 77 LESMENILS 78 LEXY 79 LIVERDUN 80 LONGLAVILLE 81 LONGUYON 82 LONGWY 83 LUDRES 84 LUNEVILLE 85 MAIDIERES 86 MAIZIERES 87 MALAVILLERS 88 MALZEVILLE 89 MANCE

2/4 90 MANCIEULLES 91 MARAINVILLER 92 MARBACHE 93 MAXEVILLE 94 MAZERULLES 95 MEREVILLE 96 MESSEIN 97 MEXY 98 MOINEVILLE 99 MONCEL-LES-LUNEVILLE 100 MONCEL-SUR-SEILLE 101 MONT-SAINT-MARTIN 102 MONTAUVILLE 103 MOUSSON 104 MOUTIERS 105 MOUTROT 106 NANCY 107 NEUVES-MAISONS 108 NORROY-LES-PONT-A-MOUSSON 109 PAGNY-SUR-MOSELLE 110 PIENNES 111 POMPEY 112 PONT-A-MOUSSON 113 PONT-SAINT-VINCENT 114 PULNOY 115 PUXE 116 REHAINVILLER 117 REHON 118 RICHARDMENIL 119 ROSIERES-AUX-SALINES 120 ROVILLE-DEVANT-BAYON 121 SAINT-AIL 122 SAINT-MARCEL 123 SAINT-MAX 124 SAINT-NICOLAS-DE-PORT 125 SAULNES 126 SAULXURES-LES-NANCY 127 SEICHAMPS 128 TELLANCOURT 129 THIL 130 TIERCELET 131 TOMBLAINE 132 TONNOY 133 TOUL 134 VALLEROY 135 VANDIERES 136 VANDOEUVRE-LES-NANCY 137 VARANGEVILLE 138 VELAINE-EN-HAYE 139 VILLE-EN-VERMOIS

3/4 140 VILLERS-LA-CHEVRE 141 VILLERS-LES-NANCY 142 VILLERUPT 143 VITERNE 144 VITRIMONT 145 VIVIERS-SUR-CHIERS

4/4 ANNEXE 3

DEPARTEMENT DE MEURTHE-ET-MOSELLE CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES

CARTE DU RESEAU ROUTIER DEPARTEMENTAL

CLASSEMENT CATEGORIE 2 CATEGORIE 3 CATEGORIE 4 DDT54 / JUILLET 2013 PRÉFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE

Direction départementale des Territoires

Service Transports, Sécurité Unité Bruit, Publicité, Qualité de l’Air

ARRÊTÉ

2013/DDT/TS/031

RELATIF A LA RÉVISION DU CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES FERROVIAIRES

ET A L'ISOLEMENT ACOUSTIQUE DES BÂTIMENTS AFFECTÉS PAR LE BRUIT AUX ABORDS DE CES INFRASTRUCTURES

SUR LE TERRITOIRE DU DÉPARTEMENT DE MEURTHE-ET-MOSELLE

LE PREFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier de l'Ordre National du Mérite

Vu la loi n° 92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit, et notamment ses articles 13 et 14,

Vu le code de l'environnement, et notamment ses articles L.571-10 et R.571-32 à R.571-43,

Vu le code de la construction et de l'habitation, et notamment son article R.111-4-1,

Vu le code de l'urbanisme, et notamment ses articles L147-2 à L147-6, R.111-1, R.111-3-1, R.123-19, R.123- 24 et R.311-10, R.311-10-2 et R410-13,

Vu l’arrêté du 6 octobre 1978 modifié relatif à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation, notamment son article 7

Vu l’arrêté du 30 mai 1996 modifié relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs affectés par le bruit,

Vu l’arrêté du 30 juin 1999 relatif aux modalités d’application de la réglementation acoustique, notamment son article 6,

Vu l’arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation, notamment son article 7,

Vu l’arrêté du 8 novembre 1999 relatif au bruit des infrastructures ferroviaires,

Vu les arrêtés interministériels du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit dans les établissements d'enseignement et de santé et dans les hôtels, Vu l'arrêté interministériel du 23 juillet 2013 relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l'isolement acoustique des bâtiments d'habitation dans les secteurs affectés par le bruit,

Vu la circulaire du 25 mai 2004 portant sur le bruit des infrastructures de transports terrestres,

Vu l'arrêté préfectoral du 22 septembre 1998 relatif au classement sonore des infrastructures de transport terrestres ferroviaire, et à l'isolement acoustique des bâtiments affectés par le bruit aux abords de ces infrastructures sur le territoire du département de Meurthe-et-Moselle,

Vu l’avis de Réseau Ferré de France du12/01/2012,

Vu l’avis des communes concernées,

Sur proposition du directeur départemental des Territoires de Meurthe-et-Moselle,

A R R Ê T E

ARTICLE 1 :

Les dispositions de l'arrêté préfectoral du 22 septembre 1998 relatif au classement sonore des infrastructures de transports terrestres et à l'isolement acoustique des bâtiments affectés par le bruit aux abords de ces infrastructures sur le territoire du département de Meurthe-et-Moselle sont abrogées et remplacées par celles du présent arrêté en ce qui concerne le réseau ferroviaire.

ARTICLE 2 :

Les infrastructures de transports terrestres ferroviaires mentionnées à l'article 3 du présent arrêté sont classées en application de l'article L.571-10 du code de l'environnement susvisé et conformément à l'arrêté du 23 juillet 2013 susvisé. Elles sont représentées sur la carte jointe en annexe 3 du présent arrêté.

La largeur des secteurs affectés par le bruit correspond à une distance comptée de part et d’autre de l’infrastructure mesurée, pour les infrastructures routières, à partir du rail le plus proche. L’infrastructure est considérée comme rectiligne, à bords dégagés, placée sur un sol horizontal réfléchissant. Selon la catégorie de classement de l’infrastructure, cette largeur est la suivante :

Catégorie Largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de l’infrastructure

1 d = 300 m 2 d = 250 m 3 d = 100 m 4 d = 30 m 5 d = 10 m

Les dispositions mentionnées à l'article 4 du présent arrêté et relatives à l'isolement acoustique des bâtiments dans les secteurs affectés par le bruit sont applicables aux abords du tracé de ces infrastructures.

2/9 ARTICLE 3 :

Pour chacun des tronçons d'infrastructures concernés,

• le classement dans une des cinq catégories définies dans l'arrêté du 23 juillet 2013 susvisé, • la largeur des secteurs affectés par le bruit de part et d'autre de ces tronçons, sont arrêtés conformément aux dispositions figurant dans le tableau joint en annexe 1 du présent arrêté.

Ce tableau indique également le type de tissu urbain relatif au tronçon concerné.

ARTICLE 4 :

Les niveaux sonores que les constructeurs sont tenus de prendre en compte pour la détermination de l'isolement acoustique des bâtiments à construire inclus dans les secteurs affectés par le bruit définis à l'article 3 ci-dessus sont arrêtés ainsi qu'il suit :

Lignes ferroviaires à grande vitesse

Catégorie Niveau sonore de référence LAeq (6 Niveau sonore de référence LAeq (22 heures-22heures)en dB(A) heures-6heures)en dB(A)

1 L > 81 L > 76 2 76 < L< 81 71 < L< 76 3 70 < L< 76 65 < L< 71 4 65< L< 70 60< L< 65 5 60 < L< 65 55 < L< 60

Pour les lignes ferroviaires conventionnelles, les valeurs limites des niveaux sonores de référence du tableau ci-dessus sont à augmenter de 3 dB(A), en application de l’arrêté du 8 novembre 1999 relatif au bruit des infrastructures ferroviaires. Les valeurs à prendre en compte sont les suivantes :

Lignes ferroviaires conventionnelles

Catégorie Niveau sonore de référence LAeq (6 Niveau sonore de référence LAeq (22 heures-22heures)en dB(A) heures-6heures)en dB(A)

1 L > 84 L > 79 2 79 < L< 84 74 < L< 79 3 73 < L< 79 68 < L< 74 4 68< L< 73 63< L< 68 5 63 < L< 68 58 < L< 63

Ces niveaux sonores sont évalués en des points de référence situés conformément à la norme NF S-130 à une hauteur de cinq mètres au-dessus du plan de roulement : - pour les rues en « U » à deux mètres en avant de la ligne moyenne de façades, - pour les tissus ouverts à une distance de dix mètres de l’infrastructure considérée. Ces niveaux sont augmentés de 3 dB(A) par rapport à la valeur en champ libre afin d’être équivalents à un niveau en façade.

Les calculs sont réalisés en considérant un sol réfléchissant, un angle de vue de 180°, un profil en travers au niveau du terrain nature, sans prendre en compte les obstacles situés le long de l’infrastructure, et, pour les infrastructures routières, en prenant en compte une allure stabilisée ou accélérée.

3/9 En l’absence de données de trafic, des valeurs forfaitaires par file de circulation peuvent être utilisées. Le cas échéant, les mesures sont réalisées aux points de référence, conformément à la norme NF S 31-088, pour le bruit ferroviaire.

Si, sur un tronçon de l’infrastructure de transports terrestres, il existe une protection acoustique par couverture ou tunnel, il n’y a pas lieu de classer le tronçon considéré.

Si les niveaux sonores de référence évalués pour chaque période diurne et nocturne conduisent à classer une infrastructure ou un tronçon d’infrastructure de transports terrestres, dans deux catégories différentes l’infrastructure est classée dans la catégorie la plus bruyante.

ARTICLE 5 :

Les bâtiments d'habitation, d'enseignement, de santé, de soins et d'action sociale, ainsi que les bâtiments d'hébergement à caractère touristique à construire dans le secteur de nuisance d'une ou plusieurs infrastructures de transports terrestres mentionnées à l'article 3 ci-dessus, doivent présenter un isolement acoustique minimal contre les bruits extérieurs conformément aux codes de la construction et de l'environnement.

Pour les bâtiments d'habitation, l'isolement acoustique minimum est déterminé selon les articles 7 à 9 de l'arrêté du 23 juillet 2013 susvisé.

ARTICLE 6 :

En application de l’article R. 571-43 du code de l’environnement et des articles L. 147-5 et L. 145-6 du code de l’urbanisme, les pièces principales et cuisines des logements dans les bâtiments d'habitation à construire dans le secteur de nuisance d'une ou de plusieurs infrastructures de transports terrestres mentionnées à l'article 3 ci-dessus, doivent présenter un isolement acoustique minimal contre les bruits extérieurs.

La valeur de l'isolement est déterminée :

- soit de manière forfaitaire par une méthode simplifiée dont les modalités sont définies à l'article 7 ci-après

- soit sur la base d'une évaluation précise des niveaux sonores en façade si le maître d'ouvrage du bâtiment à construire souhaite prendre en compte des données urbanistiques et topographiques particulières et l'implantation de la construction dans le site. Cette évaluation est faite sous sa responsabilité selon les modalités fixées à l'article 8 du présent arrêté.

Dans les 2 cas, les valeurs d’isolement acoustique minimal retenues ne peuvent être inférieures à 30dB et s’entendent pour des locaux ayant une durée de réverbération de 0,5 seconde à toutes les fréquences. La mesure de l’isolement acoustique de façade est effectuée conformément à la procédure décrite dans le guide de mesures acoustiques de la direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (disponible sur le site www.developpement-durable.gouv.fr), les portes et fenêtres étant fermées et les systèmes d’occultation ouverts. La correction de durée de réverbération est calculée à partir des mesures de la durée de réverbération dans les locaux. L’isolement est conforme si la valeur mesurée est supérieure ou égale à la valeur exigée diminuée de l’incertitude I définie dans les arrêtés du 30 juin 1999 susvisés.

4/9 ARTICLE 7 :

Selon la méthode forfaitaire, la valeur de l'isolement acoustique contre les bruits extérieurs est déterminée de la façon suivante.

On distingue deux situations, celle où le bâtiment est construit dans une rue en U et celle où le bâtiment est construit en tissu ouvert.

L'appartenance des tronçons d'infrastructures classés au titre du présent arrêté à la catégorie des rues en U est indiquée dans le tableau joint en annexe 1.

La valeur de l'isolement acoustique minimal vis-à-vis des bruits de transports terrestres des pièces principales et cuisines des logements est déterminée de la façon suivante :

En tissu ouvert ou en rue en U, la valeur de l’isolement acoustique standardisé pondéré DnT,A,tr minimal des pièces est donnée dans le tableau ci-dessous par catégorie d’infrastructure. Cette valeur est fonction de la distance horizontale entre la façade de la pièce correspondante du bâtiment à construire et, pour les infrastructures ferroviaires, le rail de la voie classée le plus proche du bâtiment considéré.

Tableau des valeurs d’isolement minimal DnT,A,tr

DISTANCE (m) 0 10 15 20 25 30 40 50 65 80 100 125 160 200 250 300

1 45 45 44 43 42 41 40 39 38 37 36 35 34 33 32 C A 2 42 42 41 40 39 38 37 36 35 34 33 32 31 30 T E 3 38 38 37 36 35 34 33 32 31 30 G O 4 35 33 32 31 30 R I 5 30 E

Ces valeurs peuvent être diminuées en fonction de la valeur de l’angle de vue α selon lequel on peut voir l’infrastructure depuis la façade de la pièce considérée. Cet angle de vue prend en compte à la fois l’orientation du bâtiment par rapport à l’infrastructure de transport et la présence d’obstacles tels que des bâtiments entre l’infrastructure et la pièce pour laquelle on cherche à déterminer l’isolement de façade.

Elles peuvent être diminuées de façon à prendre en compte la présence d’une protection acoustique en bordure de l’infrastructure tel qu'un écran acoustique ou un merlon.

Les corrections sont calculées conformément aux indications suivantes :

Pour chaque infrastructure classée considérée, un point d’émission conventionnel situé au niveau du sol de cette infrastructure est défini, pour les infrastructures ferroviaires, sur le rail de cette infrastructure le plus éloigné de la façade de la pièce considérée,

5/9 Protection des façades du bâtiment considéré par des bâtiments Correction à apporter

Angle de vue α Correction

α > 135° 0 dB

110°< α ≤ 135° -1 dB

90°< α ≤ 110° -2 dB

60°< α ≤ 90° -3 dB

30°< α ≤ 60° -4 dB

15°< α ≤ 30° -5 dB

0°< α ≤ 15° -6 dB

α = 0° (façade arrière) -9 dB

Les bâtiments susceptibles de constituer des écrans sont le bâtiment étudié lui même, des bâtiments existants ou des bâtiments à construire faisant partie de la même tranche de construction que le bâtiment étudié. L’angle de vue α sous lequel l’infrastructure est vue est déterminé depuis la façade de la pièce considérée du bâtiment étudié. Cet angle n’est pas limité au secteur affecté par le bruit. Pour chaque portion de façade, l’évaluation de l’angle de vue est faite en tenant compte du masquage en coupe par des bâtiments.

Protection des façades du bâtiment considéré par des écrans acoustiques ou des merlons continus en bordure de l’infrastructure Correction à apporter

Protection Correction Pièce en zone de façade non protégée 0 Pièce en zone de façade peu protégée -3 dB Pièce en zone de façade très protégée -6 dB

Tout point récepteur de la façade d’une pièce duquel est vu le point d’émission conventionnel est considéré comme non protégé. La zone située sous l’horizontale tracée depuis le sommet de l’écran acoustique ou du merlon est considérée comme très protégée. La zone intermédiaire est considérée comme peu protégée.

En présence d’un écran ou d’un merlon en bordure d’une infrastructure et de bâtiments faisant éventuellement écran entre l’infrastructure et la façade du bâtiment étudié, on cumule les deux corrections, sauf si un des deux éléments faisant écran (bâtiment ou écran acoustique ou merlon) masque l’autre. Toutefois la correction globale est limitée à – 9 Db.

Exposition à plusieurs infrastructures de transports terrestres Correction à apporter

Écart entre les deux valeurs Correction Écart de 0 à 1 dB + 3 dB Écart de 2 à 3 dB +2 dB Écart de 4 à 9 dB +1dB Écart > 9 dB 0dB

6/9 Que le bâtiment à construire se situe dans une rue en U ou en tissu ouvert, lorsqu’une façade est située dans le secteur affecté par le bruit de plusieurs infrastructures, une valeur d'isolement est déterminée pour chaque infrastructure selon les modalités précédentes.

La valeur minimale de l’isolement acoustique à retenir est calculée à partir de la série des valeurs ainsi déterminées. Les deux valeurs les plus faibles de la série sont comparées. La correction issue du tableau précédent est ajoutée à la valeur la plus élevée des deux.

Si le bruit ne provient que de deux infrastructures, la série ne comporte que deux valeurs et la valeur calculée à l’aide du tableau est l’isolement acoustique minimal.

S’il y a plus de deux infrastructures, la valeur calculée à l’aide du tableau pour les deux plus faibles isolements est comparée de façon analogue à la plus faible des valeurs restantes. Le processus est réitéré jusqu’à ce que toutes les valeurs de la série aient été ainsi comparées.

ARTICLE 8 :

Lorsque le maître d'ouvrage effectue une estimation précise du niveau sonore en façade, il évalue la propagation des sons entre l'infrastructure et le futur bâtiment :

- par calcul réalisé selon des méthodes conformes à la norme NF S 31-133

- à l'aide de mesures réalisées selon la norme NF S 31 088 pour les infrastructures ferroviaires.

Dans les deux cas, cette évaluation est effectuée pour les infrastructures ferroviaires, en recalant les niveaux sonores calculés ou mesurés à 2 mètres en avant des façades du bâtiment sur les valeurs suivantes de niveaux sonores au point de référence défini à l’article 4 du présent arrêté.

Niveaux sonores pour les lignes ferroviaires à grande vitesse

Catégorie Niveau sonore au point de référence Niveau sonore au point de référence en en période diurne en dB(A) période nocturne en dB(A)

1 83 78 2 79 74 3 73 68 4 68 63 5 63 58

Niveaux sonores pour les lignes ferroviairesconventionnelles

Catégorie Niveau sonore au point de référence Niveau sonore au point de référence en en période diurne en dB(A) période nocturne en dB(A)

1 86 81 2 82 77 3 76 71 4 71 66 5 66 61

7/9 Lors d’une estimation par calcul sur modèle numérique de propagation sonore, les caractéristiques acoustiques des infrastructures sont définies à l’aide des informations pouvant être recueillies (puissance acoustique, vitesses, trafic, etc.) et sont recalées afin d’ajuster, par le calcul, le niveau sonore au point de référence à la valeur correspondante donnée dans le tableau ci-dessus. Lors d’une estimation par calcul, la valeur calculée au point de référence ou à l’emplacement du futur bâtiment est augmentée de 3dB(A) pour tenir compte de la réflexion de la façade dans le cas où les points de calcul sont en champ libre.

Lors d’une estimation par mesure, des mesurages sont effectués simultanément en plaçant les microphones au point de référence de chaque infrastructure concernée et aux emplacements correspondant à 2 mètres en avant des façades des bâtiments étudiés. La valeur mesurée au point de référence de chaque infrastructure est comparée à la valeur correspondante du tableau concerné et la différence est appliquée aux valeurs mesurées en façade des bâtiments étudiés. Lors d’un mesurage en champ libre, la valeur mesurée au point de référence ou à l’emplacement du futur bâtiment est augmentée de 3 dB(A) pour tenir compte de la réflexion sur la façade.

La valeur d’isolement acoustique minimal déterminée à partir de cette évaluation est telle que le niveau de bruit à l’intérieur des pièces principales et cuisine est égale ou inférieur à 35 dB(A) en période diurne et 30 dB(A) en période nocturne, ces valeurs étant exprimées en niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A, de 6 heures à 22 heures pour la période diurne, et de 22 heures à 6 heures pour la période nocturne.

Dans le cadre du contrôle des règles de construction applicable à toutes les catégories de bâtiments, les hypothèses et paramètres conduisant aux valeurs d’isolement acoustique minimal déterminées à partir de cette évaluation sont tenues à disposition par le maître d’ouvrage de manière à permettre la vérification de l’estimation précise du niveau sonore en façade réalisée par le maître d’ouvrage.

ARTICLE 9:

Les communes concernées par le présent arrêté sont mentionnées en annexe 2 du présent arrêté.

A RT ICLE ARTICLE 10 :

Conformément aux dispositions de l’article L571-10-2 du code de l’environnement, les périmètres des secteurs affectés par le bruit situés le long de ces voies et définis, comme précisé à l’article 3, à partir des tableaux fournis en annexe 1 et de la carte en annexe 3, doivent être reportés à titre d’information, par les maires concernés, dans les annexes graphiques de leur Plan local d’urbanisme ou plan d’occupation des sols conformément aux dispositions des articles R123-13, R123-14 et R313-6 du code de l’urbanisme.

Une mise à jour de ce document sera effectuée le cas échéant conformément à l’article R123-22 du code de l’urbanisme.

ARTICLE 11:

Le présent arrêté fera l'objet d'une publication au recueil des actes administratifs du département de Meurthe-et-Moselle, d’une mention dans deux journaux régionaux ou locaux diffusés dans le département et d’un affichage dans les mairies des communes concernées pendant une période d'un mois minimum conformément à l’article R571-41 du code de l’environnement.

Cet arrêté sera aussi mis à la disposition du public à la préfecture de Meurthe-et-Moselle et à la direction départementale des Territoires de Meurthe-et-Moselle.

Il sera également publié sur le site Internet des services de l’État de la préfecture de Meurthe-et-Moselle à l'adresse suivante : http://www.meurthe-et-moselle.gouv.fr/ - Rubrique : Politiques-publiques/Environnement/Bruit

8/9

ANNEXE 1

DEPARTEMENT DE MEURTHE-ET-MOSELLE CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES

LISTES DES INFRASTRUCTURES CONCERNEES PAR LE CLASSEMENT SONORE DU RESEAU FERROVIAIRE

03/07/2013 1/6 RESEAU FERROVIAIRE

I / VOIES EXISTANTES

LARGEUR DES NOM DE SECTEURS COMMUNES CONCERNÉES DÉLIMITATION DU TRONÇON CATÉGORIE L'INFRASTRUCTURE AFFECTÉS PAR LE BRUIT

LIGNE 32 De CULMONT-CHALINDREY à BAGNEUX Du département des VOSGES à la jonction avec la ligne 70 1 300m TOUL BARISEY-AU-PLAIN à ECROUVES. BARISEY-LA-COTE BLENOD-LES-TOUL CHARMES-LA-COTE CHOLOY-MENILLOT CREZILLES ECROUVES MONT-L'ETROIT MONT-LE-VIGNOBLE SAULXURES-LES-VANNES

LIGNE 70 De NOISY-LE-SEC à Du département de la MEUSE à FOUG (km 312+613) 3 100m STRASBOURG LAY-SAINT-REMY

AINGERAY CHOLOY-MENILLOT 250m ECROUVES De FOUG (km 312+613) à la jonction avec la ligne N°90 à 2 FONTENOY-SUR-MOSELLE FROUARD. FOUG FROUARD GONDREVILLE LIVERDUN POMPEY TOUL VILLEY-SAINT-ETIENNE

03/07/2013 2/6 LIGNE 70 2 250m De NOISY-LE-SEC à ART-SUR-MEURTHE De la jonction avec la ligne N°90 à FROUARD à la jonction STRASBOURG BOUXIERES-AUX-DAMES avec la ligne N°42 à DAMELEVIERES. CHAMPIGNEULLES CUSTINES DAMELEVIERES DOMBASLE-SUR-MEURTHE FROUARD JARVILLE-LA-MALGRANGE LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY MALZEVILLE MAXEVILLE NANCY ROSIERES-AUX-SALINES SAINT-NICOLAS-DE-PORT VANDOEUVRE-LES-NANCY VARANGEVILLE

BLAINVILLE-SUR-L'EAU De la jonction avec la ligne N°42 à DAMELEVIERES à 2 250m DAMELEVIERES LUNEVILLE (km 385+178) LUNEVILLE MONT-SUR-MEURTHE REHAINVILLER

LIGNE 85 De SAINT-HILAIRE-AU-TEMPLE AUBOUE De la bifurcation avec la ligne 95 à JARNY au département 3 100m à HAGONDANGE GIRAUMONT de la MOSELLE. HATRIZE HOMECOURT JARNY JOEUF LABRY MOINEVILLE VALLEROY

03/07/2013 3/6 LIGNE 89 Du département de la MEUSE au département de la De LEROUVILLE à METZ Ville ARNAVILLE 1 300m MOSELLE - incluant l'enclave sur . BAYONVILLE-SUR-MAD ESSEY-ET-MAIZERAIS PANNES REMBERCOURT-SUR-MAD SAINT-BAUSSANT SEICHEPREY THIAUCOURT-REGNIEVILLE VILLECEY-SUR-MAD

LIGNE 90 De FROUARD à NOVEANT-SUR- CUSTINES De la bifurcation avec la ligne 70 à FROUARD à 2 250m MOSELLE FROUARD MARBACHE (km 349+000) MARBACHE MILLERY POMPEY

AUTREVILLE-SUR-MOSELLE De MARBACHE (km 349+000) à la jonction avec la ligne TGV BELLEVILLE à VANDIERES (km 370+400) 300m BLENOD-LES-PONT-A-MOUSSON 1 DIEULOUARD LOISY MAIDIERES MARBACHE MILLERY NORROY-LES-PONT-A-MOUSSON PONT-A-MOUSSON VANDIERES

ARNAVILLE De la jonction avec la ligne TGV à VANDIERES 2 250m PAGNY-SUR-MOSELLE (km 370+400) au département de la MOSELLE. VANDIERES

03/07/2013 4/6 LIGNE 95 De LONGUYON à ONVILLE De la bifurcation avec la ligne N°204 à LONGUYON à la 2 250m LONGUYON limite du département de la MEUSE - incluant l'enclave sur BEUVEILLE.

ABBEVILLE-LES-CONFLANS Du département de la MEUSE à la jonction avec la ligne N°89 2 250m AFFLEVILLE à ONVILLE. CHAMBLEY-BUSSIERES CONFLANS-EN-JARNISY FLEVILLE-LIXIERES GONDRECOURT-AIX JARNY LABRY MARS-LA-TOUR ONVILLE SAINT-JULIEN-LES-GORZE THUMEREVILLE VANDELAINVILLE VILLE-SUR-YRON VILLECEY-SUR-MAD WAVILLE

LIGNE 204 Du département de la MEUSE à la bifurcation avec la ligne 95 De MOHON à LONGUYON CHARENCY-VEZIN 2 250m à LONGUYON. -FLABEUVILLE EPIEZ-SUR-CHIERS GRAND-FAILLY LONGUYON VILLETTE

03/07/2013 5/6 LIGNE TGV EST De PARIS à STRASBOURG BOUXIERES-SOUS-FROIDMONT Du département de la MEUSE au département de la 1 300m CHAMPEY-SUR-MOSELLE MOSELLE EPLY LESMENILS JAULNY PONT-A-MOUSSON PRENY THIAUCOURT-REGNIEVILLE VANDIERES

II / VOIES EN PROJET

Aucune voie en projet pour le département de MEURTHE-ET-MOSELLE.

03/07/2013 6/6 ANNEXE 2

LISTE DES COMMUNES CONCERNEES PAR LE CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES FERROVIAIRES DE MEURTHE-ET-MOSELLE

1 ABBEVILLE-LES-CONFLANS 2 AFFLEVILLE 3 4 ARNAVILLE 5 ART-SUR-MEURTHE 6 AUBOUE 7 AUTREVILLE-SUR-MOSELLE 8 BAGNEUX 9 BARISEY-AU-PLAIN 10 BARISEY-LA-COTE 11 BAYONVILLE-SUR-MAD 12 BELLEVILLE 13 BEUVEILLE 14 BLAINVILLE-SUR-L'EAU 15 BLENOD-LES-PONT-A-MOUSSON 16 BLENOD-LES-TOUL 17 BOUILLONVILLE 18 BOUXIERES-AUX-DAMES 19 BOUXIERES-SOUS-FROIDMONT 20 BULLIGNY 21 CHAMBLEY-BUSSIERES 22 CHAMPEY-SUR-MOSELLE 23 CHAMPIGNEULLES 24 CHARENCY-VEZIN 25 CHARMES-LA-COTE 26 CHOLOY-MENILLOT 27 COLMEY-FLABEUVILLE J 28 CONFLANS-EN-JARNISY 29 CREZILLES 30 CUSTINES 31 DAMELEVIERES 32 DIEULOUARD 33 DOMBASLE-SUR-MEURTHE 34 DOMGERMAIN 35 ECROUVES 36 EPIEZ-SUR-CHIERS 37 EPLY 38 ESSEY-ET-MAIZERAIS 39 EUVEZIN 40 FLEVILLE-LIXIERES

1/3 41 FONTENOY-SUR-MOSELLE 42 FOUG 43 FROUARD 44 GIRAUMONT 45 GONDRECOURT-AIX 46 GONDREVILLE 47 GRAND-FAILLY 48 HATRIZE 49 HOMECOURT 50 JARNY 51 JARVILLE-LA-MALGRANGE 52 JAULNY 53 JOEUF 54 LABRY 55 LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY 56 LAY-SAINT-REMY 57 LESMENILS 58 LIVERDUN 59 LOISY 60 LONGUYON 61 LUNEVILLE 62 MAIDIERES 63 MALZEVILLE 64 MARBACHE 65 MARS-LA-TOUR 66 MAXEVILLE 67 MILLERY 68 MOINEVILLE 69 MONT-L'ETROIT 70 MONT-LE-VIGNOBLE 71 MONT-SUR-MEURTHE 72 MOUAVILLE 73 NANCY 74 NORROY-LES-PONT-A-MOUSSON 75 ONVILLE 76 OZERAILLES 77 PAGNY-SUR-MOSELLE 78 PANNES 79 POMPEY 80 PONT-A-MOUSSON 81 PRENY 82 PUXIEUX 83 REHAINVILLER 84 REMBERCOURT-SUR-MAD 85 ROSIERES-AUX-SALINES 86 SAINT-BAUSSANT 87 SAINT-JULIEN-LES-GORZE 88 SAINT-NICOLAS-DE-PORT 89 SAULXURES-LES-VANNES 90 SEICHEPREY

2/3 91 THIAUCOURT-REGNIEVILLE 92 THUMEREVILLE 93 TOUL 94 VALLEROY 95 VANDELAINVILLE 96 VANDIERES 97 VANDOEUVRE-LES-NANCY 98 VARANGEVILLE 99 VIGNEULLES 100 VILLE-SUR-YRON 101 VILLECEY-SUR-MAD 102 VILLETTE 103 VILLEY-SAINT-ETIENNE 104 WAVILLE 105 XAMMES

3/3

PRÉFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE

Direction départementale des Territoires

Service Transports, Sécurité Unité Bruit, Publicité, Qualité de l’Air

ARRÊTÉ

2013/DDT/TS/028

RELATIF A LA RÉVISION DU CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES ROUTIÈRES DU RESEAU NATIONAL

ET A L'ISOLEMENT ACOUSTIQUE DES BÂTIMENTS AFFECTÉS PAR LE BRUIT AUX ABORDS DE CES INFRASTRUCTURES

SUR LE TERRITOIRE DU DÉPARTEMENT DE MEURTHE-ET-MOSELLE

LE PREFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier de l'Ordre National du Mérite

Vu la loi n° 92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit, et notamment ses articles 13 et 14,

Vu le code de l'environnement, et notamment ses articles L.571-10 et R.571-32 à R.571-43,

Vu le code de la construction et de l'habitation, et notamment son article R.111-4-1,

Vu le code de l'urbanisme, et notamment ses articles L147-2 à L147-6, R.111-1, R.111-3-1, R.123-19, R.123- 24 et R.311-10, R.311-10-2 et R410-13,

Vu l’arrêté du 6 octobre 1978 modifié relatif à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation, notamment son article 7

Vu l’arrêté du 5 mai 1995 relatif au bruit des infrastructures routières,

Vu l’arrêté du 30 mai 1996 modifié relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs affectés par le bruit,

Vu l’arrêté du 30 juin 1999 relatif aux modalités d’application de la réglementation acoustique, notamment son article 6,

Vu l’arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation, notamment son article 7,

Vu l'arrêté interministériel du 23 juillet 2013 relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l'isolement acoustique des bâtiments d'habitation dans les secteurs affectés par le bruit,

Vu la circulaire du 25 mai 2004 portant sur le bruit des infrastructures de transports terrestres, Vu l'arrêté préfectoral du 31 août 1998 relatif au classement sonore des infrastructures de transport terrestres routières, et à l'isolement acoustique des bâtiments affectés par le bruit aux abords de ces infrastructures sur le territoire du département de Meurthe-et-Moselle,

Vu la transmission pour avis à la Direction Interdépartementale des Routes de l’Est (DIR-Est),

Vu l’avis de la Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France (SANEF) du 02/02/2012,

Vu l’avis de la Société des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (SAPRR) du 29/12/2011,

Vu l’avis des communes concernées,

Sur proposition du directeur départemental des Territoires de Meurthe-et-Moselle,

A R R Ê T E

ARTICLE 1 :

Les dispositions de l'arrêté préfectoral du 31 août 1998 relatif au classement sonore des infrastructures de transports terrestres et à l'isolement acoustique des bâtiments affectés par le bruit aux abords de ces infrastructures sur le territoire du département de Meurthe-et-Moselle sont abrogées et remplacées par celles du présent arrêté en ce qui concerne le réseau routier national.

ARTICLE 2 :

Les infrastructures de transports terrestres routières mentionnées à l'article 3 du présent arrêté sont classées en application de l'article L.571-10 du code de l'environnement susvisé et conformément à l'arrêté du 23 juillet 2013 susvisé. Elles sont représentées sur la carte jointe en annexe 3 du présent arrêté.

La largeur des secteurs affectés par le bruit correspond à une distance comptée de part et d’autre de l’infrastructure mesurée, pour les infrastructures routières, à partir du bord de la chaussée de la voie la plus proche. L’infrastructure est considérée comme rectiligne, à bords dégagés, placée sur un sol horizontal réfléchissant. Selon la catégorie de classement de l’infrastructure, cette largeur est la suivante :

Catégorie Largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de l’infrastructure

1 d = 300 m 2 d = 250 m 3 d = 100 m 4 d = 30 m 5 d = 10 m

Les dispositions mentionnées à l'article 4 du présent arrêté et relatives à l'isolement acoustique des bâtiments dans les secteurs affectés par le bruit sont applicables aux abords du tracé de ces infrastructures.

2/8 ARTICLE 3 :

Pour chacun des tronçons d'infrastructures concernés,

• le classement dans une des cinq catégories définies dans l'arrêté du 23 juillet 2013 susvisé, • la largeur des secteurs affectés par le bruit de part et d'autre de ces tronçons, sont arrêtés conformément aux dispositions figurant dans le tableau joint en annexe 1 du présent arrêté.

Ce tableau indique également le type de tissu urbain relatif au tronçon concerné.

ARTICLE 4 :

Les niveaux sonores que les constructeurs sont tenus de prendre en compte pour la détermination de l'isolement acoustique des bâtiments à construire inclus dans les secteurs affectés par le bruit définis à l'article 3 ci-dessus sont arrêtés ainsi qu'il suit :

Infrastructures routières

Catégorie Niveau sonore de référence LAeq (6 Niveau sonore de référence LAeq (22 heures-22heures)en dB(A) heures-6heures)en dB(A)

1 L > 81 L > 76 2 76 < L≤ 81 71 < L≤ 76 3 70 < L≤ 76 65 < L≤ 71 4 65< L≤ 70 60< L≤ 65 5 60 < L≤ 65 55 < L≤ 60

Ces niveaux sonores sont évalués en des points de référence situés conformément à la norme NF S-130 à une hauteur de cinq mètres au-dessus du plan de roulement : - pour les rues en « U » à deux mètres en avant de la ligne moyenne de façades, - pour les tissus ouverts à une distance de dix mètres de l’infrastructure considérée. Ces niveaux sont augmentés de 3 dB(A) par rapport à la valeur en champ libre afin d’être équivalents à un niveau en façade.

Les calculs sont réalisés en considérant un sol réfléchissant, un angle de vue de 180°, un profil en travers au niveau du terrain nature, sans prendre en compte les obstacles situés le long de l’infrastructure, et, pour les infrastructures routières, en prenant en compte une allure stabilisée ou accélérée.

En l’absence de données de trafic, des valeurs forfaitaires par file de circulation peuvent être utilisées. Le cas échéant, les mesures sont réalisées aux points de référence, conformément à la norme NF S 31-085, pour le bruit routier.

Si, sur un tronçon de l’infrastructure de transports terrestres, il existe une protection acoustique par couverture ou tunnel, il n’y a pas lieu de classer le tronçon considéré.

Si les niveaux sonores de référence évalués pour chaque période diurne et nocturne conduisent à classer une infrastructure ou un tronçon d’infrastructure de transports terrestres, dans deux catégories différentes l’infrastructure est classée dans la catégorie la plus bruyante.

3/8 ARTICLE 5 :

Les bâtiments d'habitation, d'enseignement, de santé, de soins et d'action sociale, ainsi que les bâtiments d'hébergement à caractère touristique à construire dans le secteur de nuisance d'une ou plusieurs infrastructures de transports terrestres mentionnées à l'article 3 ci-dessus, doivent présenter un isolement acoustique minimal contre les bruits extérieurs conformément aux codes de la construction et de l'environnement.

Pour les bâtiments d'habitation, l'isolement acoustique minimum est déterminé selon les articles 7 à 9 de l'arrêté du 23 juillet 2013 susvisé.

ARTICLE 6 :

En application de l’article R. 571-43 du code de l’environnement et des articles L. 147-5 et L. 145-6 du code de l’urbanisme, les pièces principales et cuisines des logements dans les bâtiments d'habitation à construire dans le secteur de nuisance d'une ou de plusieurs infrastructures de transports terrestres mentionnées à l'article 3 ci-dessus, doivent présenter un isolement acoustique minimal contre les bruits extérieurs.

La valeur de l'isolement est déterminée :

- soit de manière forfaitaire par une méthode simplifiée dont les modalités sont définies à l'article 7 ci-après

- soit sur la base d'une évaluation précise des niveaux sonores en façade si le maître d'ouvrage du bâtiment à construire souhaite prendre en compte des données urbanistiques et topographiques particulières et l'implantation de la construction dans le site. Cette évaluation est faite sous sa responsabilité selon les modalités fixées à l'article 8 du présent arrêté.

Dans les 2 cas, les valeurs d’isolement acoustique minimal retenues ne peuvent être inférieures à 30dB et s’entendent pour des locaux ayant une durée de réverbération de 0,5 seconde à toutes les fréquences. La mesure de l’isolement acoustique de façade est effectuée conformément à la procédure décrite dans le guide de mesures acoustiques de la direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (disponible sur le site www.developpement-durable.gouv.fr), les portes et fenêtres étant fermées et les systèmes d’occultation ouverts. La correction de durée de réverbération est calculée à partir des mesures de la durée de réverbération dans les locaux. L’isolement est conforme si la valeur mesurée est supérieure ou égale à la valeur exigée diminuée de l’incertitude I définie dans les arrêtés du 30 juin 1999 susvisés.

ARTICLE 7 :

Selon la méthode forfaitaire, la valeur de l'isolement acoustique contre les bruits extérieurs est déterminée de la façon suivante.

On distingue deux situations, celle où le bâtiment est construit dans une rue en U et celle où le bâtiment est construit en tissu ouvert.

L'appartenance des tronçons d'infrastructures classés au titre du présent arrêté à la catégorie des rues en U est indiquée dans le tableau joint en annexe 1.

La valeur de l'isolement acoustique minimal vis-à-vis des bruits de transports terrestres des pièces principales et cuisines des logements est déterminée de la façon suivante :

En tissu ouvert ou en rue en U, la valeur de l’isolement acoustique standardisé pondéré DnT,A,tr minimal des pièces est donnée dans le tableau ci-dessous par catégorie d’infrastructure. Cette valeur est fonction de la distance horizontale entre la façade de la pièce correspondante du bâtiment à construire et, pour les infrastructures routières, le bord de la chaussée classée le plus proche du bâtiment considéré,

4/8 Tableau des valeurs d’isolement minimal DnT,A,tr

DISTANCE (m) 0 10 15 20 25 30 40 50 65 80 100 125 160 200 250 300

1 45 45 44 43 42 41 40 39 38 37 36 35 34 33 32 C A 2 42 42 41 40 39 38 37 36 35 34 33 32 31 30 T E 3 38 38 37 36 35 34 33 32 31 30 G O 4 35 33 32 31 30 R I 5 30 E

Ces valeurs peuvent être diminuées en fonction de la valeur de l’angle de vue α selon lequel on peut voir l’infrastructure depuis la façade de la pièce considérée. Cet angle de vue prend en compte à la fois l’orientation du bâtiment par rapport à l’infrastructure de transport et la présence d’obstacles tels que des bâtiments entre l’infrastructure et la pièce pour laquelle on cherche à déterminer l’isolement de façade.

Elles peuvent être diminuées de façon à prendre en compte la présence d’une protection acoustique en bordure de l’infrastructure tel qu'un écran acoustique ou un merlon.

Les corrections sont calculées conformément aux indications suivantes :

Pour chaque infrastructure classée considérée, un point d’émission conventionnel situé au niveau du sol de cette infrastructure est défini, pour les infrastructures routières, sur le bord de chaussée de cette infrastructure le plus éloigné de la façade de la pièce considérée,

Protection des façades du bâtiment considéré par des bâtiments Correction à apporter

Angle de vue α Correction

α > 135° 0 dB

110°< α ≤ 135° -1 dB

90°< α ≤ 110° -2 dB

60°< α ≤ 90° -3 dB

30°< α ≤ 60° -4 dB

15°< α ≤ 30° -5 dB

0°< α ≤ 15° -6 dB

α = 0° (façade arrière) -9 dB

Les bâtiments susceptibles de constituer des écrans sont le bâtiment étudié lui même, des bâtiments existants ou des bâtiments à construire faisant partie de la même tranche de construction que le bâtiment étudié.

5/8 L’angle de vue α sous lequel l’infrastructure est vue est déterminé depuis la façade de la pièce considérée du bâtiment étudié. Cet angle n’est pas limité au secteur affecté par le bruit. Pour chaque portion de façade, l’évaluation de l’angle de vue est faite en tenant compte du masquage en coupe par des bâtiments.

Protection des façades du bâtiment considéré par des écrans acoustiques ou des merlons continus en bordure de l’infrastructure Correction à apporter

Protection Correction Pièce en zone de façade non protégée 0 Pièce en zone de façade peu protégée -3 dB Pièce en zone de façade très protégée -6 dB

Tout point récepteur de la façade d’une pièce duquel est vu le point d’émission conventionnel est considéré comme non protégé. La zone située sous l’horizontale tracée depuis le sommet de l’écran acoustique ou du merlon est considérée comme très protégée. La zone intermédiaire est considérée comme peu protégée.

En présence d’un écran ou d’un merlon en bordure d’une infrastructure et de bâtiments faisant éventuellement écran entre l’infrastructure et la façade du bâtiment étudié, on cumule les deux corrections, sauf si un des deux éléments faisant écran (bâtiment ou écran acoustique ou merlon) masque l’autre. Toutefois la correction globale est limitée à – 9 dB.

Exposition à plusieurs infrastructures de transports terrestres Correction à apporter

Écart entre les deux valeurs Correction Écart de 0 à 1 dB + 3 dB Écart de 2 à 3 dB +2 dB Écart de 4 à 9 dB +1dB Écart > 9 dB 0dB

Que le bâtiment à construire se situe dans une rue en U ou en tissu ouvert, lorsqu’une façade est située dans le secteur affecté par le bruit de plusieurs infrastructures, une valeur d'isolement est déterminée pour chaque infrastructure selon les modalités précédentes.

La valeur minimale de l’isolement acoustique à retenir est calculée à partir de la série des valeurs ainsi déterminées. Les deux valeurs les plus faibles de la série sont comparées. La correction issue du tableau précédent est ajoutée à la valeur la plus élevée des deux.

Si le bruit ne provient que de deux infrastructures, la série ne comporte que deux valeurs et la valeur calculée à l’aide du tableau est l’isolement acoustique minimal.

S’il y a plus de deux infrastructures, la valeur calculée à l’aide du tableau pour les deux plus faibles isolements est comparée de façon analogue à la plus faible des valeurs restantes. Le processus est réitéré jusqu’à ce que toutes les valeurs de la série aient été ainsi comparées.

6/8 ARTICLE 8 :

Lorsque le maître d'ouvrage effectue une estimation précise du niveau sonore en façade, il évalue la propagation des sons entre l'infrastructure et le futur bâtiment :

- par calcul réalisé selon des méthodes conformes à la norme NF S 31-133

- à l'aide de mesures réalisées selon la norme NF S 31-085 pour les infrastructures routières.

Dans les deux cas, cette évaluation est effectuée pour l’ensemble des infrastructures routières, en recalant les niveaux sonores calculés ou mesurés à 2 mètres en avant des façades du bâtiment sur les valeurs suivantes de niveaux sonores au point de référence défini à l’article 4 du présent arrêté.

Niveaux sonores pour les infrastructures routières

Catégorie Niveau sonore au point de référence Niveau sonore au point de référence en en période diurne en dB(A) période nocturne en dB(A)

1 83 78 2 79 74 3 73 68 4 68 63 5 63 58

Lors d’une estimation par calcul sur modèle numérique de propagation sonore, les caractéristiques acoustiques des infrastructures sont définies à l’aide des informations pouvant être recueillies (puissance acoustique, vitesses, trafic, etc.) et sont recalées afin d’ajuster, par le calcul, le niveau sonore au point de référence à la valeur correspondante donnée dans le tableau ci-dessus. Lors d’une estimation par calcul, la valeur calculée au point de référence ou à l’emplacement du futur bâtiment est augmentée de 3dB(A) pour tenir compte de la réflexion de la façade dans le cas où les points de calcul sont en champ libre.

Lors d’une estimation par mesure, des mesurages sont effectués simultanément en plaçant les microphones au point de référence de chaque infrastructure concernée et aux emplacements correspondant à 2 mètres en avant des façades des bâtiments étudiés. La valeur mesurée au point de référence de chaque infrastructure est comparée à la valeur correspondante du tableau concerné et la différence est appliquée aux valeurs mesurées en façade des bâtiments étudiés. Lors d’un mesurage en champ libre, la valeur mesurée au point de référence ou à l’emplacement du futur bâtiment est augmentée de 3 dB(A) pour tenir compte de la réflexion sur la façade.

La valeur d’isolement acoustique minimal déterminée à partir de cette évaluation est telle que le niveau de bruit à l’intérieur des pièces principales et cuisine est égale ou inférieur à 35 dB(A) en période diurne et 30 dB(A) en période nocturne, ces valeurs étant exprimées en niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A, de 6 heures à 22 heures pour la période diurne, et de 22 heures à 6 heures pour la période nocturne.

Dans le cadre du contrôle des règles de construction applicable à toutes les catégories de bâtiments, les hypothèses et paramètres conduisant aux valeurs d’isolement acoustique minimal déterminées à partir de cette évaluation sont tenues à disposition par le maître d’ouvrage de manière à permettre la vérification de l’estimation précise du niveau sonore en façade réalisée par le maître d’ouvrage.

7/8

ANNEXE 1

DEPARTEMENT DE MEURTHE-ET-MOSELLE CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES

LISTES DES INFRASTRUCTURES CONCERNEES PAR LE CLASSEMENT SONORE DU RESEAU ROUTIER NATIONAL

03/07/2013 1/7 RESEAU ROUTIER NATIONAL

I / AUTOROUTES

Nom de l'infrastructure Communes concernées Délimitation du tronçon Catégorie Rue Largeur des secteurs en U affectés par le bruit

A 4 - concédée SANEF ABBEVILLE-LES-CONFLANS du département de la MEUSE AUBOUE au département de la MOSELLE 1 - 300 m BONCOURT CONFLANS-EN-JARNISY HATRIZE JEANDELIZE LABRY MOINEVILLE OLLEY VALLEROY

A30 ERROUVILLE du département de la Moselle au département de 1 - 300m la Moselle

A 31 du département de la MOSELLE AUTREVILLE-SUR-MOSELLE à l'échangeur N°12 1 - 300 m BELLEVILLE (Toul – jonction avec A31 concédée APRR) BLENOD-LES-PONT-A-MOUSSON BOUXIERES-AUX-DAMES BOUXIERES-SOUS-FROIDMONT CHAMPIGNEULLES CHAUDENEY-SUR-MOSELLE CUSTINES DIEULOUARD DOMMARTIN-LES-TOUL FROUARD GONDREVILLE LAXOU LESMENILS LOISY MARBACHE MARON MAXEVILLE MILLERY MOUSSON POMPEY TOUL VELAINE-EN-HAYE

03/07/2013 2/7 A31 - concédée SAPRR ALLAIN de l'échangeur N°12 (Toul – jonction avec A31) BAGNEUX au département des Vosges 2 - 250m COLOMBEY-LES-BELLES CREZILLES GEMONVILLE GYE MOUTROT TOUL A 31 CUSTINES ensemble des bretelles permettant les échanges 2 - 250 m Échangeur de CUSTINES (N°24) entre NANCY , CUSTINES et METZ A 31 BOUXIERES-AUX-DAMES - bretelle NANCY > BOUXIERES 3 - 100 m Échangeur de BOUXIERES-AUX- - tronc commun METZ > BOUXIERES DAMES (N°23) et BOUXIERES > NANCY A 31 CHAMPIGNEULLES bretelles NANCY > FROUARD 2 - 250 m Échangeur de FROUARD (N°22) FROUARD et FROUARD > NANCY A 31 CHAMPIGNEULLES bretelle METZ > NANCY 2 - 250 m Diffuseur de NANCY-Nord (N°21) A 31 MAXEVILLE bretelles METZ >NANCY et NANCY > METZ 2 - 250 m Diffuseur de NANCY-Centre (N°20) et tronc commun - du diffuseur de NANCY- Centre (N°20) à l'avenue du Général Patton et bretelle autoroutière du Diffuseur A 31 MAXEVILLE bretelles METZ > NANCY 4 - 30 m Diffuseur de NANCY-Gentilly (N°19) et NANCY > METZ A 31 - A 33 LAXOU bretelles : METZ > TOUL 2 - 250 m Echangeur origine (N°18) MAXEVILLE TOUL > METZ NANCY > TOUL NANCY > LUNEVILLE bretelles et tronc commun : LUNEVILLE > NANCY LUNEVILLE > TOUL A 31 - A 33 LAXOU bretelles : TOUL > LUNEVILLE 1 - 300m Echangeur origine (N°18) MAXEVILLE TOUL > NANCY tronc commun TOUL > METZ / NANCY tronc commun TOUL / LUNEVILLE > NANCY tronc commun LUNEVILLE / NANCY > TOUL

03/07/2013 3/7 A 31 CHAMPIGNEULLES bretelles NANCY > VELAINE 2 - 250 m Echangeur des Cinq Tranchées LAXOU et VELAINE > NANCY (N°17) VELAINE-EN-HAYE

A31 TOUL bretelles d'échange entre l'A 31 non concédée et 1 - 300 m Echangeur de Toul (N°13) RN 4 / A 31 concédée APRR A31 / RN4

A31 TOUL bretelles d'échange entre l'A 31 concédée APRR 2 - 250 Echangeur de Toul (N°12) et l'A31 non concédée A31 / RN4 BRETELLE DE LIAISON RD611 / TOUL du RD 611 A31 DOMMARTIN-LES-TOUL à l'échangeur A31 (N°14) à Dommartin-les-Toul 4 - 30 m A 33 CHAVIGNY de l'A 31 - échangeur N° 18 (origine) DOMBASLE-SUR-MEURTHE à la RN 4 - échangeur N°7 1 - 300 m FLEVILLE-DEVANT-NANCY HOUDEMONT HUDIVILLER LAXOU LUDRES LUPCOURT MANONCOURT-EN-VERMOIS ROSIERES-AUX-SALINES SAINT-NICOLAS-DE-PORT VANDOEUVRE-LES-NANCY VILLE-EN-VERMOIS VILLERS-LES-NANCY A 33 CHAVIGNY bretelles METZ > NANCY, NANCY > METZ et 4 - 30 m Echangeur de NANCY-Brabois VANDOEUVRE-LES-NANCY LUNEVILLE > NANCY A 33 FLEVILLE-DEVANT-NANCY - bretelles NANCY > LUNEVILLE, METZ > 3 - 100 m Echangeur avec l'A 330 LUDRES EPINAL et LUNEVILLE > NANCY - bretelles NANCY > METZ et EPINAL > METZ A 313 ATTON de la jonction des bretelles du diffuseur de l'A31 PONT-A-MOUSSON de PONT-A-MOUSSON à la RD 120 2 - 250m

03/07/2013 4/7 A 330 FLAVIGNY-SUR-MOSELLE de la RD 674 à VANDOEUVRE-LES-NANCY FLEVILLE-DEVANT-NANCY à la RN 57 (échangeur N°7 – FLAVIGNY-SUR- 1 - 300 m HEILLECOURT MOSELLE) HOUDEMONT LUDRES MESSEIN RICHARDMENIL VANDOEUVRE-LES-NANCY

A 330 VANDOEUVRE-LES-NANCY bretelles VANDOEUVRE > EPINAL et EPINAL 3 - 100 m Diffuseur du Parc des Expositions > VANDOEUVRE

A 330 HOUDEMONT bretelles NANCY - centre commercial et centre 3 - 100 m Echangeur de HOUDEMONT - commercial - NANCY centre commercial

A 330 HOUDEMONT bretelle EPINAL - centre commercial 3 - 100 m Diffuseur de FLEVILLE - HOUDEMONT

A 330 LUDRES bretelles LUDRES > NANCY 3 - 100 m Echangeur de LUDRES - ZI et NANCY > LUDRES

03/07/2013 5/7 II / ROUTES NATIONALES (RN)

Nom de l'infrastructure Communes concernées Délimitation du tronçon Catégorie Rue Largeur des secteurs en U affectés par le bruit

RN 4 OUEST CHOLOY-MENILLOT du département de la MEUSE DOMGERMAIN à l'échangeur avec l'A31 à TOUL (N°12) 1 - 300 m FOUG LAY-SAINT-REMY TOUL

Bretelles RN4 OUEST TOUL bretelles d'échange entre RN4 et A31 non concédée 1 - 300m RN 4 EST ANTHELUPT de l'échangeur A33 à HUDIVILLER (N°7) à l'échangeur avec HERIMENIL RD590 / RN59 à MONCEL-LES-LUNEVILLE 1 - 300 m HUDIVILLER LUNEVILLE MONCEL-LES-LUNEVILLE REHAINVILLER VITRIMONT RN 4 EST BENAMENIL de l'échangeur avec RD590 / RN59 à MONCEL-LES- BLAMONT LUNEVILLE au département de la MOSELLE 2 - 250 m BLEMEREY CHANTEHEUX CHAZELLES-SUR-ALBE CROISMARE FREMENIL GOGNEY LUNEVILLE MARAINVILLER MONCEL-LES-LUNEVILLE SAINT-MARTIN THIEBAUMENIL RN52 BREHAIN-LA-VILLE du département de la Moselle (A30) à l’échangeur N°8 à CRUSNES BREHAIN-LA-VILLE 1 - 300m ERROUVILLE

03/07/2013 6/7 RN 52 BREHAIN-LA-VILLE de l' échangeur N°8 à BREHAIN-LA-VILLE à l'échangeur avec COSNES-ET-ROMAIN la RD618 à LONGWY 2 - 250 m HAUCOURT-MOULAINE LEXY LONGWY MEXY REHON TIERCELET VILLERS-LA-MONTAGNE RN 52 COSNES-ET-ROMAIN de l'échangeur avec la RD618 à l'échangeur avec la RD43 1 - 300 m LONGWY RN 52 COSNES-ET-ROMAIN de l'échangeur avec la RD43 à LONGWY à la frontière avec la LONGWY BELGIQUE 2 - 250 m MONT-SAINT-MARTIN Bretelle RN 52 MONT-SAINT-MARTIN de la RD 918 à la RN 52 3 - 100 m RN 57 BENNEY de l'échangeur avec l'A330 à FLAVIGNY-SUR-MOSELLE CEINTREY (N°7) au département des VOSGES 1 - 300m FLAVIGNY-SUR-MOSELLE LANEUVEVILLE-DVT-BAYON LEMENIL-MITRY ORMES-ET-VILLE SAINT-REMIMONT VAUDEVILLE Bretelle RN57 FLAVIGNY-SUR-MOSELLE voie d'accès à l'échangeur, de la RD 570 à la jonction des bretelles de l'échangeur de la RN57 2 - 250 m

RN 59 de l'échangeur avec la RN4 à MONCEL-LES-LUNEVILLE à la BACCARAT limite du département des VOSGES 2 - 250 m CHENEVIERES GELACOURT LACHAPELLE MONCEL-LES-LUNEVILLE SAINT-CLEMENT THIAVILLE-SUR-MEURTHE

03/07/2013 7/7 ANNEXE 2

LISTE DES COMMUNES CONCERNEES PAR LE CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES ROUTIÈRES DE MEURTHE-ET-MOSELLE

RESEAU NATIONAL

1 ABBEVILLE-LES-CONFLANS 2 ALLAIN 3 ANTHELUPT 4 ATTON 5 AUBOUE 6 AUTREVILLE-SUR-MOSELLE 7 AZERAILLES 8 BACCARAT 9 BAGNEUX 10 BELLEVILLE 11 BENAMENIL 12 BENNEY 13 BERTRICHAMPS 14 BEZAUMONT 15 BLAMONT 16 BLEMEREY 17 BLENOD-LES-PONT-A-MOUSSON 18 BONCOURT 19 BOUXIERES-AUX-DAMES 20 BOUXIERES-SOUS-FROIDMONT 21 BREHAIN-LA-VILLE 22 CEINTREY 23 CHAMPIGNEULLES 24 CHANTEHEUX 25 CHAUDENEY-SUR-MOSELLE 26 CHAVIGNY 27 CHAZELLES-SUR-ALBE 28 CHENEVIERES 29 CHOLOY-MENILLOT 30 COLOMBEY-LES-BELLES 31 CONFLANS-EN-JARNISY 32 COSNES-ET-ROMAIN 33 CRANTENOY 34 CREZILLES 35 CROISMARE 36 CRUSNES 37 CUSTINES 38 DIEULOUARD

1/3 39 DOMBASLE-SUR-MEURTHE 40 DOMGERMAIN 41 DOMJEVIN 42 DOMMARTIN-LES-TOUL 43 ERROUVILLE 44 FLAVIGNY-SUR-MOSELLE 45 FLEVILLE-DEVANT-NANCY 46 FLIN 47 FOUG 48 FRAIMBOIS 49 FREMENIL 50 FROUARD 51 GELACOURT 52 GEMONVILLE 53 GERMONVILLE 54 GOGNEY 55 GONDREVILLE 56 GRIPPORT 57 GYE 58 HATRIZE 59 HAUCOURT-MOULAINE 60 HEILLECOURT 61 HERBEVILLER 62 HERIMENIL 63 HOUDEMONT 64 HUDIVILLER 65 JEANDELIZE 66 LABRY 67 LACHAPELLE 68 LANEUVEVILLE-DEVANT-BAYON 69 LARONXE 70 LAXOU 71 LAY-SAINT-REMI 72 LEBEUVILLE 73 LEMENIL-MITRY 74 LESMENILS 75 LEXY 76 LOISY 77 LONGWY 78 LUDRES 79 LUNEVILLE 80 LUPCOURT 81 MANONCOURT-EN-VERMOIS 82 MARAINVILLER 83 MARBACHE 84 MARON 85 MAXEVILLE 86 MESSEIN 87 MEXY 88 MILLERY

2/3 89 MOINEVILLE 90 MONCEL-LES-LUNEVILLE 91 MONT-SAINT-MARTIN 92 MOUSSON 93 MOUTROT 94 OLLEY 95 ORMES-ET-VILLE 96 POMPEY 97 PONT-A-MOUSSON 98 REHAINVILLER 99 REHON 100 REPAIX 101 RICHARDMENIL 102 ROSIERES-AUX-SALINES 103 SAINT-CLEMENT 104 SAINT-MARTIN 105 SAINT-NICOLAS-DE-PORT 106 SAINT-REMIMONT 107 SELAINCOURT 108 THIAVILLE-SUR-MEURTHE 109 THIEBAUMENIL 110 TIERCELET 111 TOUL 112 VALLEROY 113 VANDOEUVRE-LES-NANCY 114 VAUDEVILLE 115 VAUDIGNY 116 VELAINE-EN-HAYE 117 VERDENAL 118 VILLE-EN-VERMOIS 119 VILLERS-LA-MONTAGNE 120 VILLERS-LES-NANCY 121 VITRIMONT

3/3 ANNEXE 3

DEPARTEMENT DE MEURTHE-ET-MOSELLE CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES

CARTE DU RESEAU ROUTIER NATIONAL

CLASSEMENT CATEGORIE 1 CATEGORIE 2 CATEGORIE 3 CATEGORIE 4 DDT54 / JUILLET 2013 REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME

6.10. Infrastructures bruyantes

Vu pour être annexé à la délibération du conseil municipal de Dombasle-sur- Meurthe en date du 12/07/2016 arrêtant le projet de Plan Local d’Urbanisme Le maire,

CLASSEMENT DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES ET SECTEURS SITUÉS AU VOISINAGE DE CES INFRASTRUCTURES QUI SONT AFFECTÉS PAR LE BRUIT ET DANS LESQUELS EXISTENT DES PRESCRIPTIONS D’ISOLEMENT ACOUSTIQUE

Le classement des infrastructures routières sur Dombasle concerne : - La RD116, de la RD 400 à l'échangeur A 33 de Rosières-aux-Salines (bretelle sud), qui fait partie des voies classées en catégorie 3. - La RD400, de la limite de fin d'agglomération de Dombasle-sur- Meurthe à l'échangeur de l'A33 (N°7) à Hudiviller, qui fait partie des voies classées en catégorie 3. - La RD400, de l'échangeur de l'A33 (N°7) à Hudiviller à la rue du Général Alfred Chanzy à Luneville, qui fait partie des voies classées en catégorie 4. - l’A33 : classée catégorie 1.

Le classement des infrastructures ferroviaires sur Dombasle concerne : - ligne 70 ferroviaire N°70 de Noisy-le-Sec à Strasbourg qui fait partie des voies classées en catégorie 2 (de la jonction avec la ligne N°90 à Frouard à la jonction avec la ligne N°42 à Damelevières).

La classe 1 prévoit une bande de protection de 300 mètres de chaque côté comptés à partir du bord extérieur de la chaussée. La classe 2 prévoit une bande de protection de 250 mètres de chaque côté comptés à partir du bord extérieur de la chaussée. La classe 3 prévoit une bande de protection de 100 mètres de chaque côté comptés à partir du bord extérieur de la chaussée. La classe 4 prévoit une bande de protection de 30 mètres de chaque côté comptés à partir du bord extérieur de la chaussée.

Lieux de consultation de l’arrêté : . Mairie . Préfecture de Meurthe-et-Moselle . Direction Départementale des Territoires de la Meurthe-et-Moselle

Commune de Dombasle-sur-Meurthe ANNEXES – Plan Local d’Urbanisme REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME

6.11 Arrêté DREAL portant décision d’examen au cas par cas en application de l’article R.121-14-1 du Code de l’Urbanisme

Vu pour être annexé à la délibération du conseil municipal de Dombasle-sur- Meurthe en date du 12/07/2016 arrêtant le projet de Plan Local d’Urbanisme Le maire,