Épistémologie, Praxis, Et Cybernétique
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UNIVERSITÉ DE LILLE FACULTÉ DE MÉDECINE HENRI WAREMBOURG Année : 2019 THESE POUR LE DIPLOME D’ETAT DE DOCTEUR EN MEDECINE Ordre public et enfermement psychiatrique, entre liberté, santé, et dangerosité - Épistémologie, praxis, et cybernétique Présentée et soutenue publiquement le 07 mai 2019 à 18h au Pôle Recherche Par Antoine BALEIGE _______________ JURY Président : Monsieur le Professeur Pierre THOMAS Assesseurs : Monsieur le Professeur Renaud JARDRI Monsieur le Docteur Ali AMAD Directeur de Thèse : Monsieur le Docteur Laurent DEFROMONT _______________ - AVERTISSEMENT – La Faculté n'entend donner aucune approbation aux opinions émises dans les thèses : celles-ci sont propres à leurs auteurs. 1 NOTES SUR L’ACCESSIBILITÉ Ce document est lu par tous. Mais il est compliqué à lire, Surtout pour les personnes en situation de handicap. Pour les personnes avec un handicap intellectuel, J’ai mis un résumé en français facile à comprendre, Il est marqué avec ce logo : Certaines personnes ne voient pas les couleurs, Alors j’ai mis plusieurs façons d’avoir les informations, Et j’ai mis les informations en lettre dans le texte. Certaines personnes sont malvoyantes, Alors j’ai décrit toutes les figures, Mais ce document reste difficile à lire pour un ordinateur. C’est difficile de rendre ce document facile à lire, Mais tout le monde doit pouvoir lire ce document. Si vous avez des difficultés, Envoyez-moi un message électronique : [email protected] Et je répondrai à votre problème. Merci à vous d’être venu lire ce document. 4 « It is clear that we cannot distinguish the sane from the insane in psychiatric hospitals. The hospital itself imposes a special environment in which the meaning of behavior can easily be misunderstood. The consequences to patients hospitalized in such an environment – the powerlessness, depersonalization, segregation, mortification, and self-labeling – seem undoubtedly counter-therapeutic. I do not, even now, understand this problem well enough to perceive solutions. But two matters seem to have some promise. The first concerns the proliferation of community mental health facilities, of crisis intervention centers, of the human potential movement, and of behavior therapies that, for all of their own problems, tend to avoid psychiatric labels, to focus on specific problems and behaviors, and to retain the individual in a relatively non-pejorative environment. Clearly, to the extent that we refrain from sending the distressed to insane places, our impressions of them are less likely to be distorted. (The risk of distorted perceptions, it seems to me, is always present, since we are much more sensitive to an individual’s behaviors and verbalizations than we are to the subtle contextual stimuli than often promote them. At issue here is a matter of magnitude. And, as I have shown, the magnitude of distortion is exceedingly high in the extreme context that is a psychiatric hospital.) The second matter that might prove promising speaks to the need to increase the sensitivity of mental health workers and researchers to the Catch 22 position of psychiatric patients. Simply reading materials in this area will be of help to some such workers and researchers. For others, directly experiencing the impact of psychiatric hospitalization will be of enormous use. Clearly, further research into the social psychology of such total institutions will both facilitate treatment and deepen understanding. I and the other pseudopatients in the psychiatric setting had distinctly negative reactions. We do not pretend to describe the subjective experiences of true patients. Theirs may be different from ours, particularly with the passage of time and the necessary process of adaptation to one’s environment. But we can and do speak to the relatively more objective indices of treatment within the hospital. It could be a mistake, and a very unfortunate one, to consider that what happened to us derived from malice or stupidity on the part of the staff. Quite the contrary, our overwhelming impression of them was of people who really cared, who were committed and who were uncommonly intelligent. Where they failed, as they sometimes did painfully, it would be more accurate to attribute those failures to the environment in which they, too, found themselves than to personal callousness. Their perceptions and behaviors were controlled by the situation, rather than being motivated by a malicious disposition. In a more benign environment, one that was less attached to global diagnosis, their behaviors and judgments might have been more benign and effective. » D. L. Rosenhan,1973 Extrait de On Being Sane in Insane Places, Science Vol 179 N°4070, 19 janvier 1973 [1] 5 [Traduction] « Il est clair que nous ne pouvons pas distinguer les personnes saines d'esprit des fous dans les hôpitaux psychiatriques. L'hôpital lui-même impose un environnement particulier dans lequel le sens du comportement peut facilement être mal compris. Les conséquences pour les patients hospitalisés dans un tel environnement - impuissance, dépersonnalisation, ségrégation, mortification et auto-étiquetage - semblent sans aucun doute contre-thérapeutiques. Je ne comprends pas, encore maintenant, ce problème assez bien pour percevoir les solutions. Mais deux choses semblent prometteuses. La première concerne la prolifération des établissements de santé mentale communautaires, des centres d'intervention de crise, du mouvement du potentiel humain et des thérapies comportementales qui, pour tous leurs problèmes, tendent à éviter les étiquettes psychiatriques, à se concentrer sur des problèmes et comportements spécifiques et à retenir l'individu dans un environnement relativement non péjoratif. De toute évidence, dans la mesure où nous nous abstenons d'envoyer les personnes en détresse dans des lieux insensés, nos impressions à leur égard risquent moins d'être déformées. (Le risque de perceptions déformées, me semble-t-il, est toujours présent, car nous sommes beaucoup plus sensibles aux comportements et aux verbalisations d'un individu que nous ne le sommes aux subtils stimuli contextuels qui les favorisent souvent. Il s'agit ici d'une question d'ampleur. Et, comme je l'ai montré, l'ampleur de la distorsion est extrêmement élevée dans le contexte extrême d'un hôpital psychiatrique.) La deuxième question qui pourrait s'avérer prometteuse porte sur la nécessité d'accroître la sensibilité des travailleurs et des chercheurs en santé mentale à la position de " Catch 22 " des patients psychiatriques. La simple lecture de documents dans ce domaine sera utile à certains de ces travailleurs et chercheurs. Pour d'autres, l'expérience directe de l'impact de l'hospitalisation psychiatrique sera d'une grande utilité. De toute évidence, des recherches plus poussées sur la psychologie sociale de ces institutions totales faciliteront le traitement et favoriseront une meilleure compréhension. Moi et les autres pseudo-patients du milieu psychiatrique avons eu des réactions nettement négatives. Nous ne prétendons pas décrire les expériences subjectives des vrais patients. Les leurs peuvent être différentes des nôtres, en particulier avec le temps qui passe et le processus nécessaire d'adaptation à leur environnement. Mais nous pouvons parler des indices de traitement relativement plus objectifs au sein de l'hôpital, et nous le faisons. Ce pourrait être une erreur, et c'est très regrettable, de considérer que ce qui nous est arrivé est dû à la malice ou à la stupidité du personnel. Bien au contraire, l'impression que nous avions d'eux était celle de gens qui se souciaient vraiment d'eux, qui étaient dévoués et qui étaient d'une intelligence hors du commun. Là où ils ont échoué, comme ils l'ont parfois fait douloureusement, il serait plus juste d'attribuer ces échecs à l'environnement dans lequel ils se sont trouvés, eux aussi, qu'à leur insensibilité personnelle. Leurs perceptions et leurs comportements étaient contrôlés par la situation, plutôt que motivés par une disposition malveillante. Dans un environnement plus bénin, moins attaché au diagnostic global, leurs comportements et leurs jugements auraient pu être plus bénins et plus efficaces. » D. L. Rosenhan,1973 Extrait de On Being Sane in Insane Places, Science Vol 179 N°4070, 19 janvier 1973 [1] 6 - TABLE DES MATIÈRES – - AVERTISSEMENT – ........................................................................................................... 1 - REMERCIEMENTS - ........................................................................................................... 2 NOTES SUR L’ACCESSIBILITÉ .......................................................................................... 4 - TABLE DES MATIÈRES –.................................................................................................. 7 - LISTE DES ABRÉVIATIONS – ........................................................................................... 9 - TABLEAUX, FIGURES, & ENCARTS - .............................................................................10 RÉSUMÉ FACILE ................................................................................................................12 - RÉSUMÉ - .........................................................................................................................14 - ABSTRACT - .....................................................................................................................15 - TRIGGER WARNINGS - ....................................................................................................16