Langues Et Populations Du Nord-Est Centrafricain

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Langues Et Populations Du Nord-Est Centrafricain 65 LANGUES ET POPULATIONS DU NORD-EST CENTRAFRICAIN Pierre NOUGAYKOL CNRS-LACITO Par nord-estcentrafricain, on entend lalisière sud-est du bas-sin Tchaddu située RCpubliqueen Centrafricaine, et particulièrementl'espace circonscrit au nord parle Bahr Aouk et I'Aoukalé, qui marquent la frontikre avec leTchad, et au sud par le Bamingui, le Koukourou et laligne de partage des eaux entre le bassin secondaire de 1'Aouk etcelui de la Kotto. Cetterégion qui bCnCficia longtempsl'autonon~iede adrninistrative du fait de son isolement, est il tous 6gards mCconnue. D'unesuperficie de 104700 km2 pour 52000Iubitantsl, elleest actuellement divisCe endeux préfectures, le Bamingui-Bangoran au sud-ouest(52200 km*, 25000 hab.) et la Vakaga au. nord-est (46500 km2, 27000 hab.). La premikre - notke BB - se subdivise B son tourendeux sous-préfectures, Ndé16 (20700 hab. etdeux com~nunes: con~~nunede plein-exercice du Dar el Kuti, 17900 hab., et communeet rurale de Mbolo-Kpatn, 2800 hab.) Baminguiet (4300hab.), et la seconde (VK) comporteles sous-préfectures de Birao (2500 hab.) et de Ouanda-Djallé (2000hab.). Les renseignementsdont il est fait 6tat dnns ce texte ont CtC recueillis nu coursdetrois missions deterrain firlancbcs par le LACITO pour les prcnlièrcs et par I'ATP' du CNRS intitul6e"Distances et limitesdialectales dansl'aire banda (Afrique Cerltralc : RCA, Soudan) : RealitCs linguistiques CL perceptionssocio-culturcllcs", pour la troisihmc.Elles eurent successivement pour cadre Ic Dar cl Kuti(janvier-fdvricr 1983). la préfecture de Io Vakaga(novembre-décembre 1984 : dc conserveavec PascalBOYELDIEU) et le Dar Banda(commune de Mbolo-Kpata et sous- prbfecturc de Bamingui ; mars 1986). Les chiffres de populationcit6s ont Cti établis sur la base des donn6cs fournies par les autoritCs administratives localcs. 66 67 La populationrépartitse dans lescentres urbains (les agglomérationsNdéléde Birao et comptent respectivement 7000hab. et 4400 hab.)etlelong des principaux axes de communication : routes de Ndélé à Ouaddavia Kpata, B Bangoran, B Bangui, B Golongoso etHaraz ; routes de Birao B Am Dafok, B Ndélé viale lac Mamoun, et à Ouadda. La majeurepartie de l'espace reste non seulementinhabitée mais inexploitée ; denombreux et vastes réservesde faune et parcs nationaux y sontimplantés, où, selon la doctrineenvigueur, toute activité humaine estbannie (parc nationaldu BB, parcnational Saint-Floris, domaine de vision de la Koumbela,pour le BB ; réserves defaune de 1'Aouk-Aoukalé, de la Ouandja-Vakagaet de la Yata-Ngaya, pour la VK), sans parlerdes concessionschasse.de Certaines zones sont saisonnièrement parcouruespar les troupeaux des Arabes semi-nomades(vallées du BahrKameur-Bahr Oulou-Yata etde laOuandja), tandis que l'ensemblede laVakaga est la proie de bandes organisées de "braconniers"d'origine soudanaise qui viennent s'approvisionner en ivoireet en viande. Les troisgrandes familles établies par GREENBERG (1971)sont représentges : - lafamille nilo-saharienne, la plus importante par le nombre de locuteurs, par le s à r i din j 5 (750 locuteurs), le s à r I k2b I (7000 loc.), le nd Bkà (2500 loc.), le wâ d (1350 lac.), le I: ii 1. 5 (600 loc.), le mvPny (300 loc.), les parlers g ù 15 (9500 loc.), le f È r (3500 loc.) et le y ii 1 (2000loc.), qui relèvent tous de l'ensemble Sara-bongo- baguirmien (Chari-Nile, CentralSudanic) et par 1' 1 i k i (6600 loc.) quise rattache i la branche nlaba ; - lafamille niger-kordofan, par plusieurs parlers b 2nd à (8000loc.), parle y ÈmÉ et lesango véhiculaire (Niger-Congo, Adamawa- Eastern, Eastern).Les parlers b à n d à en usage dans la région de Ndélése rangent dans ce que CLOAREC-HEISS (1985 : 23)appelle le banda central (ngà8, mùrùbà, t ànybàg5,ngbB 15, bàndà-ndË 12, d H bùr ù, g biiy à, etc.), il l'exception du g bàg à (1500 loc.) qui appartient au bandapériphkrique central-ouest. Le g ÈmÉ est une languezandé-nzakara et compteenviron 400 locuteurs. Quant au sangov&hiculaire, il estl'apanage des jeunes citadins scolarisés, surtout ri Nd6lé ; - lafamille afro-asiatique, par l'arabe dialectal, (branche skmitique et lehausa (branche tchadique). L'arabe dialectal - lesarabes faudrait-ildire - n'est pas seulementla langue des Arabes, Arabes citadinsetcommerpnts d'origines diverses, Arabes sCdentaires (Salamat, 500 personnes ?) ou Bakkara (Heymat,Missiria, Ta'aisha,Rizaykat), c'est Cgalement celle des r fi 4 B (3400 p.). Il est parailleurs B la base del'arabe vkhiculaire(avec desinfluences, tchadiennedans le BB et soudanaise dans la VK), qui conna2t une grandeextention contrairement au banda-Ndé16 ou au sangs,et tend mgme, parendroits, B sesubstituer 2 lalangue première, selonle modèle rounga. Le hausa (2000 Ise.)enfin, est pratique parles communautés hausa de Ndé16 etBirao notamment. Chaquepopulation citée sera examinCe plusattentivement dans l'inventairequi suit'. On remarqueraque, sauf dans les aires banda (sous-prCfecture deBamingui et commune de Mbolo-Kpata) et yulu(sous-préfecture de Ouanda-DjallC), l'Islam etles valeurs qu'il vChicule jouentun rBle de premierplan. On ne sauraitparler de cette rCgion sans rappeler B grands traitsles bouleversements qui S'ensanglantèrent pendant la seconde moitié du XIWe siècle et le dCbut du %;Xe sihcle, et dont le souvenir hante la mkmoirecollective. L'augmentation considerable des besoins en esclaves de toutenature ("bazingir" ou esclavessoldats, "abiddar" ou esclavesde terre, ou simplemonnaie d'échange), que , provoquhmt la phétrationégyptienne au Soudanleet dkveloppement du commercecaravanier entre leBuadai et la MCditerranBe, fit en effet du DarFertit, comme on l'appelait alors, le champ closde toutes lesconvoitises. Les Ctats musulmansdu nord, Buadai,Darfour et, dansune moindre. mesure, Sila,qui y avaient d6jk leurshabitudes2, les aéribasesclavagistes des "seigneurs 1 Ndé16 et Birao ayant 6tB trèspartiellement explorés, cet inventaire n'est exhaustifque pour ce qui concerne les populations extra-muros. "[ ...] dem6moire d'homme, écrit le capitaineTOURENQ (1913 : 65-6), les jeunes Karas, Bingas,Youlous, etc. Btaient dès 1'9ge de 10 2 12 ansenvoy6s ElFascher ; 18 ils Btaient repartisentre divers aguids auprès desquels mi- boys d'anciensbazinguers, mi-palefreniers, ilsapprenaient 2 porter un fusilet 8 figurerdans un tabour. Aprksune période plus ou moins longue, ils Btaient mariéset retournaient chez euxsouvent avec un fusil. Lesultan [du Darfour] avait4 besoin detroupes sur un pointde ses Btats, il faisait appel a cessortes de réserves dans les régions environnantes, et les aguids 69 marchands", qui proliféraientdans le Bahr el Ghazal, etles sultanats du Mbomou s'employèrent à le mettreen coupe réglée. L'appiit du gainaidant, des cités intermédiaires etpourvoyeuses d'esclaves, tellesJagara (Banda Ngao),Mbele (Kreich) ou Jala (= Ouanda-Djallé, Yulu),seconstituèrent au sein même despopulations razziées, cependantque les luttes fraticides se multipliaient entre fractions et entrevoisinsl. Maisc'est avecle séjour de Rabeh dansle Fertit (1879-1890)que la violence et les ravages atteignirent leur point culminant : l'ex-lieutenantdeZubayr "mangea tout pays".le Senoussiprit la suite et paracheva l'ceuvre dedestruction (1891- 191 l), razziantce qu'il restait h razzier,regroupant h Ndéléles tribusqui lui étaientsoumises, fondant au ceur du Darel Kuti le derniergrand étatesclavagiste2. Cesinnombrables dévastations eurent sur ladémographie un effetdésastreux et explique en grandepartie ledépeuplement que l'onconstate aujourd'hui. Quelques ethnies, alliées ou protégées du maîtredumoment, furent relativement épargnées, comme les Ndoka ou les Aiki h l'époquesénoussiste. Mais la plupart payèrent B la traite un lourd tribut,en particulier les Banda, les Gula et les Kreich. Comme le notait CHEVALIER en 1903 h propos du Dar el Kuti pris au sens large : "Maintcnantc'est Ic vide(ct qucl vidc!) dans tout le Dar Banda où, pour scsrazzias annuelles, Senoussi est obligtd'envoyer dorénavant ses licutenants & huit jours au moins de Ndellt ; c'cst la dépopulationchez les Saras, chezlesMoroubas, chez lespeuplades du Mamoun[que CHEVALIER crutattcindrc] ou chezles Ouaddas, ou chezlcs Krcichs de Said Baldas" (1907 : 158). Certainsgroupes furent anéantis, comme les Banda Wanga de Ouanda-Djallé que les Yulu soumirentpuis phagocytèrent (TOURENQ, 1913 : 78). D'autres ne durentleur salut qu'h la fuite : cefut le cas des Bingade la Ngaya quise réfugièrentdéfinitivement au Soudan dans les dernièresannées du XIXesiècle. désignespour prendre commandementle venaient les approvisionnersur placecn munitions ; en casdc gucrrc gravc tout le monde ttait appclé." Leshommes, au nombrc desquels on peutcitcr les Banda Wanga(v. ci- dessous)et l~ Gula, souffrircntparfois davantage de ccsluttes intestines que dcla voracité des sultans.Selon I'administratcur BOUCHER (1934 : 33), "lesattaques lcsplus vigourcuscs qu'curcnt jamais h subir lcs Gouln, dcvaientvcnir des Kara,leurs frhrcs ct voisins,mis en appétitpar l'exempledcs autres conqutrants etlaquasi-passivité dont faisait preuve cettepaisible tribu". Pour tout ce qui a trait h cctteptriodc, voirl'analyse Cclairantc de CORDELL (1985). 70 La mort deSénoussi et la miseen place de l'administration coloniale n'apportkrent pas aussit6tle calme et lapaix. L'abolition del'esclavage, l'interdiction de la traite - bien desgens en tiraient profitde manihredirecte ou indirecte -, la confiscationdes fusils (et parfoisdes armes blanches), la capitation,les rCquisitions, corvées et exactionsdiverses, la créationdes routes auprbs desquelles les villages Ctaient contraintsde s'Ctablir, celle
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