Vendredi 7 décembre (20 h 30) Dimanche 9 décembre (l4 h 30) DIE ZAUBERFLÔTE (La Flûte Enchantée)

Opéra en deux actes Livret d'Emmanuel Schikaneder Musique de Wolfgang Amadeus MOZART En langue d'origine (Editions Peters)

Pamina Georgine RESICK La Reine de la Nuit Zdzislawa DONAT Papagéna Donna BROWN Première Dame de la Nuit Jocelyne CHAMONIN Deuxième Dame de la Nuit Use GRAMATZKI Troisième Dame de la Nuit Anke SCHULZ-EGGERS

Tamino Gôsta WINBERGH Sarastro Peter MEVEN Papagéno Alan TITUS Monostatos Steven COLE Le Sprecher - Le Premier Prêtre Franz F NENTWIG Le Deuxième Prêtre - Christian LARA Le Premier Homme d'Armes Le Deuxième Homme d'Armes Alain 'VERNHES Les Trois Génies Petits Chanteurs de

Chœurs du Théâtre d'Avignon et des Pays de Vaucluse Direction : Nadine 'WELLECAM

Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence

Direction musicale Georges Alexander ALBRECHT Mise-en-scène Gérard BOIREAU Décors Grand Théâtre de Bordeaux Costumes Opéra du Nord Mercredi 12 décembre (20 h 30)

En collaboration avec le Ministère de la Culture (Direction de la Musique) Dans le cadre de la promotion des jeunes chanteurs français. DIE ZAUBERFLOTE (La Flûte Enchantée)

Opéra en deux actes Livret d'Emmanuel Schikaneder Musique de Wolfgang Amadeus MOZART En langue d'origine (Editions Peters)

Pamina Catherine DUBOSC La Reine de la Nuit en pourparlers Papagéna Marie-Noëlle BACCARAT Première Dame de la Nuit Marie-Christine BRUNEAU Deuxième Dame de la Nuit Christine PIRSON Troisième Dame de la Nuit Nathalie STUZMANN

Tamino Christian JEAN Sarastro Xavier TAMALET Papagéno Mario HACQUARD Monostatos Alain MUNIER Le Sprecher Alain VERNHES Le Premier Prêtre/ Bertrand KO VA CK Le Deuxième Homme d'Armes Le Deuxième Prêtre/ Pierre CAPELLE Le Premier Homme d'Armes Les Trois Génies Petits chanteurs de Paris

Chœurs du Théâtre d'Avignon et des Pays de Vaucluse Direction : Nadine WELLECAM

Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence

Direction musicale Georges Alexander ALBRECHT Mise-en-scène Gérard BOIREAU Décors Grand Théâtre de Bordeaux Costumes Opéra du Nord Conseiller vocal Rita STREICH Régie générale Patrick RICHALET Assistante à la mise-en-scène Jocelyne SEGAL Cave à cigare Pipe en écume de mer

DUPONT - DUNHILL CARTIER

16, rue Saint-Agricol AVIGNON / Tél. 82.50.03 GENESE

Au début de 1791, les Mozart connaissent d'éprouvantes conditions matérielles. Franc-maçon depuis 1784, le musicien trouve aide et réconfort chez des "frères" : Michaël Puchberg, qui lui prête généreu- sement des florins, Emmanuel Schikaneder, acteur et directeur du théâtre "Auf der Wieden", qui lui propose de composer un opéra féérique. Plusieurs sources ont été avancées pour le livret écrit par Schikaneder : "Lulu ou la flûte enchantée", conte oriental de Wieland, tiré du recueil "Dschinnis- tan, Obéron", comédie lyrique et fantastique, toujours d'après Wieland, enfin "Sethos", roman initia- tique de l'abbé Jean Terrasson. Auteur de "Zaïre" et surtout de "Thamos" - si proche par le sujet de "La Flûte enchantée" - Mozart a vraisemblablement participé à l'élaboration du texte comme il a eu l'idée de donner la forme d'un Singspiel féérique et populaire à un mythe maçonnique. Traité d'in- vraisemblable et de trivial par certains, porté aux nues par Goethe, le livret est rempli de symboles maçonniques. Von Born, grand personnage de la Franc-Maçonnerie, ayant même servi de modèle pour Sarastro. 11 en va de même pour la musique de Mozart. Comme l'adepte des loges frappe trois fois à la porte des chambres intérieures, l'ouvrage débute par trois accords à l'orchestre. Le nombre de coups frappés par Tamino à la porte du temple se retrouve dans les sonneries solennelles des prêtres et de Sarastro. Toutefois, si "La Flûte enchantée" peut apparaître, comme l'écrit Jacques Chailley, comme une "cérémonie initiatique", un "oratorio maçonnique", elle n'en constitue pas moins, selon Rémy Stricker, "un opéra, et non un rituel déguisé, une œuvre qui s'adresse à tous, sans doute pour nous questionner sur nous-mêmes, et non un incunable déchiffrable par une seule élite de clercs". Véritable défi à la maladie et à la mort, hymne d'amour, de tolérance et de confiance dans l'humanité, l'ouvrage lance surtout un admirable et rayonnant cri d'espoir. Son épouse. Constance, enceinte, étant partie en cure à Baden, Mozart travailla à la partition avec acharnement, en juin etjuillet 1791, entouré par la bande joyeuse de Schikaneder. La création de l'ouvrage, premier chef-d'œuvre du théâtre lyrique allemand, eut lieu, le 30 septembre 1791, dans l'enthousiasme général. Le 5 décembre de la même année, le musicien s'éteignait. La veille de sa mort, comme le relate Constance dans ses "Souvenirs", il avait fredonné, d'une voix presque imperceptible, le lied joyeux de Papagéno : "Der Vogelfranger bin ich ja".

WOLFGANG-AMADEUS MOZART • ANALYSE La scène se passe dans une Egypte imaginaire, à une époque indéterminée.

ACTE I On entend des appels à l'aide, Tamino paraît, poursuivi par un serpent gigantesque, et tombe éva- noui. Trois "Dames" suivantes de la Reine de la Nuit, tuent le monstrueux reptile et, après s'être quel- c'iirt Ï^nni rairA rQnnnrt à Ipiir m^îtrpçQP

iPapagénos -, trois Dames qui, pour le punir de sa vantardise et de son bavardage, lui musèlent la bouctie avec un cadenas. Elles remettent en même temps à Tamino un médaillon contenant le portrait de Pamma, qu'il sera chargé de délivrer de la puissance de Sarastro. Tamino s'enthousiasme en contemplant le portrait (Air : "Dies Bildnis ist bezaubernd schön..."), se promettant bien d'arracher Pamina à son ravisseur, , . Le tonnerre gronde, la nuit se fait ; la Reine de la Nuit apparaît dans la splendeur etoilee, rassurant Tamino et l'encourageant à remplir la mission pour laquelle il a été choisi (Air : "O zitt're nicht.,,"). La vision s'efface. Les Dames enlèvent à Papagéno son cadenas et remettent à Tamino une flûte enchantee pour le gui- der et le soutenir dans les épreuves qu'il devra surmonter. Papagéno, qui l'accompagnera, reçoit de son côté un jeu de clochettes. On voit ensuite Pamina maltraitée par Monostatos, un More cruel qui lajette à terre ou elle s effondre sans connaissance. Papagéno, s'approchant, rencontre brusquement Monostatos. Tous deux se font mutuellement peur et fuient chacun de leur côté, Pamina, réveillée au bruit, appelle sa mère, Papa- géno, revenu, rassure Pamina et lui apprend que Tamino a été chargé de la délivrer (Duetto), Trois jeunes Garçons conduisent Tamino dans la cour d'un temple, aux trois portes duquel successi- vement il frappe. De la dernière, sort l'Orateur à qui Tamino fait part de ses projets à l'égard de Sarastro, L'Orateur lui apprend que Sarastro, loin d'être celui qu'on lui a dépeint, ne garde Pamina que pour la soustraire à l'influence pernicieuse de la Reine de la Nuit et la réserver pour l'époux digne d'elle qui lui est destiné, Tamino, perplexe, interroge les échos avec sa flûte. Il apprend que Pamina respire. Fou de joie, le voilà courant à sa recherche. Pendant ce temps, Pamina arrive d'un autre côté avec Papagéno, Monostatos les rejoint et leur ferait un mauvais parti si Papagéno ne songeait oppor- tunément à agiter son jeu de clochettes, ce qui fait danser Monostatos et ses esclaves en les rendant inoffensifs. Sarastro paraît et, averti de la félonie du More, lui fait donner la bastonnade, Pamina et Tamino tom- bent dans les bras l'un de l'autre, mais le Grand-Prêtre les sépare, car ils devront au préalable subir victorieusement une série d'épreuves,

ACTE II L'action s'ouvre par une "Marche solennelle", aux sons de laquelle défilent des théories de prêtres qui se rangent respectueusement sur les côtés à l'arrivée de Sarastro, Celui-ci invoque Isis et Osiris (Air), Tamino et Papagéno sont introduits dans un lieu sombre où gronde le tonnerre, L'Orateur et le Deuxième Prêtre les interrogent. Tandis que Tamino exprime résolument le désir de triompher des épreuves, Papagéno préfère tout de suite y renoncer. Toutefois, la perspective de trouver bientôt une compagne à son image le fait changer d'idée. Il devra donc, comme son compagnon, observer dès lors strictement le silence. Les Dames réussissent sans peine à le faire bavarder, en dépit des admonesta- tions de Tamino, Monostatos tente de faire violence à Pamina, mais la Reine de la Nuit, à temps, s'interpose. Donnant librement expression à son désir de vengeance, elle remet à sa fille un poignard pour tuer Sarastro (Air : 'T)er Hölle Rache,,,"), Une fois la Reine de la Nuit partie, Monostatos revient, arrache le poi- gnard des mains de Pamina et menace de la tuer. Cette fois, c'est Sarastro qui intervient. Le Grand- Prêtre chasse le fourbe More et, quand Pamina le supplie d'épargner sa mère, il lui déclare que la ven- geance n'a point place dans ces heux sacrés (Air: "In diesen heil'gen HaUen.,."), Tamino et Papagéno sont maintenant laissés seuls dans une grotte peu éclairée, que Papagéno conti- nue à remplir de ses intempestifs bavardages. Une horrible vieille se présente à Papagéno et lui fait des propositions amoureuses qu'il repousse vivement. Les trois Garçons rapportent ensuite à Tamino sa flûte et à Papagéno son jeu de clochettes, qui leur avaient été enlevés. Une table chargée de victuail- les surgissant tout à coup, Papagéno s'y installe et mange gloutonnement, Tamino joue de la flûte : presque aussitôt, Pamina paraît. Mais il ne doit pas lui adresser la parole et sa froideur apparente rem- plit la jeune fille de désespoir (Air: "Ach, ich ftihl's,.,"). ^— wxi désespoir n ,a v^jn. uaji^iumiti cil uiic lavis^aiiie peiiie persor tout à fait à son goût, Papagéna. Il veut l'embrasser, mais tout aussitôt, l'Orateur l'en sépare. Les trois Garçons réapparaissent, puis Pamina vient à son tour. Désespérée, celle-ci attenterait à ses jours si les Garçons ne l'en empêchaient. Ils sortent tous ensemble.

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AFFICHE DE LA CREATION • GEORGINE RESICK Cette jeune soprano américaine est originaire de Pennsylvanie ; elle a fait ses études aux Etats-Unis à l'Université et a reçu le diplôme d'Artiste Lyrique au Peabody Conservatory. r • En 1976, le célébré chanteur George London, alors directeur de l'Opéra de Washmgton, la fait debu- ter dans" le rôle de Sophie C'"). _ , ^^ • , ^ - i • Elle a également reçu deux fois le Prix de "Jeune Artiste", decerne par le National Opera Institute. Appelée à faire carrière en Europe, elle est engagée par l'Opéra de Cologne. Dès lors elle se produit régulièrement à Hambourg, Berlin, Salzbourg, Pans, Londres et Stockholm, et participe aux Festivals d'Edimbourg, Drottninghotm et Lucerne, et son activité de concert la mene à travers l'Europe et l'Amérique. . „ ., , j Acclamée pour ses interprétations de Mozart et Richard Strauss, Georgma Resick a chante dans le film "Les Noces de Figaro" de Mozart et dans celui du "Matrimonio Segreto" de Cimarosa, tout en participant à de nombreuses émissions de radio et télévision. Au cours de la présente saison, Georgina Resick fera ses débuts aux Théâtres de Bruxelles, Chicago et Avignon.

GEORGtNE RESICK • ZDZISLAWA DONAT La cantatrice polonaise Zdzislawa Donat, a fait parallèlement ses éludes à l'Académie de Musique de Varsovie et aux Hautes Ecoles Techniques où elle s'est ensuite entièrement consacrée au chant. Dès 1964, elle fait ses débuts à l'Opéra de Poznan, et entame une brillante carrière qui l'amènera à se produire régulièrement à Beriin, Hambourg, Munich, Vienne, Naples, Venise, Rome, Milan, Zunch, Londres, San Francisco, New-York et Salzbourg. En 1967, elle a remporté le Grand Prix au concours International de chant de Toulouse. Depuis ¡972, elle est soliste au Grand-Théâtre de Varsovie.

• DONNA BROWN Donna Brown est lauréate du concours Herbert Von Karajan organisé par le festival de Salzbourg. Elle est également boursière de l'Institut Schubert, boursière de la Saison internationale d'été Jean- Philippe Rameau et a obtenu plusieurs premiers prix de chant dans différentes capitales internationa- les. Son répertoire comprend de nombreux rôles d'opéras, Mozart ("Les Noces de Figaro"), Verdi ("Rigo- letto"), Offenbach ("Les Contes d'Offmann"), Bizet (""), etc... Pour la radio, elle a enregistré de nombreux récitals de lieder, pour Radio-Canada et Radio-. Elle donne également régulièrement des récitals en France, en Autriche et au Canada. ZDZISLAWA DONAT Son répertoire comprend également de nombreux oratorios tels que "Didon et Enée", (Purcell) "La Passion" de Jean-Sébastien Bach et de nombreuses oeuvres musicales de Vivaldi, Haendel, Haydn et Mozart. Elle a également participé en soliste à de nombreux concerts avec l'Orchestre de Chambre Jean-Fran- çois Paillard, l'Orchestre de Chambre de France, l'Orchestre de Chambre de Paris. Elle a aussi parti- cipé au festival de Montmartre et au festival de musique en Rouergue où elle a chanté "Didon et Enée" en version scénique. Le Théâtre d'Avignon l'accueille pour la première fois.

• GÖSTA WINBERGH Gosta Winbergh est né à Stockholm en Suède. Il y fait de brillantes études à l'école attachée à l'Opéra Royal dont il fera partie de 1973 à 1980. Au cours de cette période il chante le rôle de Ferando ("Cosi Fan Tutte") au Fesrival de Drottning- holm, et celui de David ("Les Maîtres Chanteurs"). Invité aux Etats-Unis, il interprète Don Otavio à San Francisco et c'est le début d'une carrière interna- tionale qui l'amènera à chanter notamment Tamino de "La Flûte Enchantée" à Genève en 1978, puis au Covent Garden, à Londres où il fait ses débuts dans le rôle-titre de "La Clémence de Titus", enfin à Vienne où il interprète Belmonte au Métropolitan. Membre de la troupe de l'Opéra de Munich depuis 1981, il y a tenu le rôle-ûtre de "Mitnidate" de Mozart. GÖSTA WINBERGH Gösta Winbergh est considéré comme un grand spécialiste de Mozart et sa prestation au dernier Fes- tival de Salzbourg dans le rôle de Tamino a été un triomphe. • PETER MEVEN Peter Meven est né à Cologne. Il étudie d'abord la sculpture. Il fera ensuite ses études musicales à 1 Ecole supérieure de musique de Cologne. Engagé successivement à Mayence, Wiesbaden et Olden- burg, il fait partie, depuis 1964, de l'Ensemble du Deutsche Oper am Rhein Dusseldorf. En tant qu'ar- tiste invité, il se produit dans tous les grands théâtres d'Europe et des Etats-Unis ainsi qu'aux Festi- vals de Salzbourg et de Bayreuth. Actuellement, il a des contrats partiels notamment à Hambourg Stuttgart, Munich et Vienne. Après avoir été le Pimène de "Boris Godounov" à l'Opéra de Paris en juin 1980, Peter Meven a chanté le Commandeur de "Don Giovanni" à l'Opéra de Genève, dans la production de Maurice Béjart pour l'ouverture de la saison 1980/81, a été acclamé dans Daland du "Vaisseau Fantôme" à l'Opéra de Paris en décembre 1980 et à nouveau en juin 81 puis après avoir chanté Kaspar du "Freischuetz" à Ham- bourg et ensuite Tirésias et le Messager dans "Oedipus Rex" à Genève, Peter Meven a été le Gume- manz dans la production de Rolf Liebermann aux côtés de Jon Vickers et Yvonne Minton au Grand- Théâtre de Genève et aussi pour la Télévision, en Février 1982. Au cours de la saison 1982/83, Peter Meven chantera Grémine de "Eugène Onéguine" dirigé par Rostropovitch, à l'Opéra de Paris, et Kaspar du 'Treischûtz" dans une nouvelle production au Théâtre FER MEVEN Royal de la Monnaie à Bruxelles. Le Théâtre d'Avignon l'a accueilli dans "Der Fliegende Hollander".

• ALAN TITUS Alan Titus est l'un des barytons les plus brillants de sa génération. Né à New York, Alan Titus s'oriente d'abord vers des études de piano. Il fait ensuite ses études vocales à la célèbre Juilliard School, sous la direction d'Hans Heinz. Il a participé à une multitude d'opéras, d'œuvres orchestrales et s'est déjà distingué dans de nom- breux festivals notamment aux Etats-Unis. Il a débuté au cours de la saison 1982-1983 à l'Opéra de Paris dans 'T)ie Fledermäuse" ainsi qu'au New York City Opéra dans "Madama Butterfly", 'T>ie Zauberflôte"., "La Bohème" et "Les Noces de Figaro". Il a également chanté "Die Fledermäuse" à Portland et participé au festival de Glyndebourne dans l'œuvre de Richard Strauss "Intermezzo". Alan Titus chante avec l'Orchestre du Minnesota ainsi qu'à Indianapolis. En 1981 il a été invité par le festival de Glyndebourne pour chanter le rôle du Comte Almaviva dans "Les Noces de Figaro". Toujours pour le New York City Opéra il a interprété le rôle de Talbot ("Maria Stuarda") ainsi que celui de Zuniga ("Les Pêcheurs de Pertes"). En 1981-1982 il fait ses débuts au festival de Meadowbrook dans "Le Barbier de Séville" avec l'Or- chestre Symphonique de Détroit. La même saison, il participe à une tournée de récitals aux Etats-Unis. Il a fait ses débuts européens à Amsterdam dans "Pelléas et Mélisande" rôle qu'il a ensuite repris à l'Opéra de Francfort. Il a ensuite chanté "Le Couronnement de Poppée" à Strasbourg et "La Clémence de Titus" à l'Opéra de Marseille. Les plus grands festivals de musique l'invitent régulièrement (Aix-en-Provence, Glyndebourne, etc...). Il a chanté avec les plus grands orchestres américains, tels que l'Orchestre Philharmonique de Los Angeles, l'Orchestre de Philadelphie, l'Ensemble Philharmonique de Seattle et l'Orchestre Sympho- nique de Cincinatti. iN TITUS Tout récemment il a participé à plusieurs productions du New York City Opéra : "Le Turc en ItaHe", "La Cenerentola", "Le Barbier de Séville" etc... • STEVEN COLE Steven Cole, le ténor aux multiples facettes, fait ses débuts dans le rôle de Monsieur Triquet de "Eugène Onéguine" donné en version de concert dirigée par Seiji Ozawa à la tête du Boston Sym-

Spéciaiiste des rôles de "caractère", il est acclamé dans Pédrille de "l'Enlèvement au Sérail", Bardolph dans "Falstaff' avec le Philadelphia Opera, Goro dans "Madame Butterfly" et Dr Caïus dans''Falstaff" avec le Houston Grand Opera. Les mélomanes ont pu l'apprécier dans Monostatos de "La Flûte Enchantée" à l'Opéra de San Francisco, à l'Opéra de Washington, au Virginia Opera et au Cleveland Opera. C'est ce même rôle qui lui a permis de faire de très brillants débuts en Europe à l'occasion du festival d'Aix-en-Provence 1982 pour lequel il avait été engagé. Il fait ses débuts au festival de Ravinia en août 1982 en tant que ténor soliste avec le Chicago Sym-

Au°cours de la saison 1982/83, Steven Cole interprète les rôles de Pong dans "Turandot" avec le Hous- ton Grand Opera, Monostatos à l'Opéra de Lyon et chante également dans "Le Messie" avec le Hous- ton Symphony et lors de très nombreux récitals. Steven Cole s'est produit à Broadway dans "Treemonisha" de Scott Joplin ainsi que dans Porgy and STEVEN COLE Bess" de Gershwin, etc... . . „ En concerts, Steven Cole a interprété "La Passion selon Saint Jean", "Le Messie , Carmina Burana , etc... . Aux Etats-Unis, il a reçu de très nombreuses récompenses et de multiples engagements, sous forme de bourses. ^ • „ ^ • Il participe au cours de la saison 1983/84 à la création mondiale de "Médee de Gavin Bryars a 1 Opera de Lyon, dans la production de Bob Wilson, reprise à Paris au Théâtre des Champs-Elysées en novembre prochain. „^ • j Il chante à Avignon pour la première fois et chantera prochainement pour Radio-France 1 Opera de Glinka "Une Vie pour le Tsar".

• FRANZ-FERDINAND NENTWIG Né en Rhénanie, il étudie le piano et le violoncelle, puis se tourne vers les études du chant à Ham- bourg et à Essen (à la célèbre Ecole Flokwano). Il débute comme chanteur d'Oratorios et de Lieder Il obtient en 1962, un premier engagement au Théâtre en tant que baryton lyrique. Il chante pour la première fois le Hollandais du "Vaisseau Fantôme" en 1967. Dés lors, il se consacre au répertoire du "Heldenbaryton". Depuis 1977, Franz-Ferdinand Nentwig est membre de l'Opéra d'Etat de Hambourg et se produit régulièrement en artiste invité à Berlin, Munich, Vienne, Venise et Milan. Il a chanté au Bolchoi et en tournée au Japon. Depuis 1980, il est engagé chaque saison au Métropolitan Opéra de New-York où il a des contrats jus- qu'en 1986. ^ ^ En France il s'est également produit à l'Opéra de Paris dans le rôle de Wotan ("La Walkyrie ) et dans Mandryka "Arabella" avec Kiri Te Kanawa puis en 1982, c'est Pizzarro dans "Fidélio" qu'il a ensuite intreprété au Festival de Tanglewood, sous la direction de Seiji Ozawa. Il a participé à de nombreux galas wagnériens, notamment à Bordeaux et à où il est réengage FRANZ-FERDINAND pour la "Walkyrie" en 1985. NENTWIG Il fait ses débuts sur notre scène cette saison et retournera directement d'Avignon au Métropolitan a New-York. • GEORGES ALEXANDER ALBRECHT Georges Alexander Albrecht est né à Brème. Il fait tout d'abord des études de violon avant de poursuivre ses études musicales par la composition et le piano. Dès 1948, il est premier violon de l'Hermann Grevesmiilh Chamber Orchestra. En 1949, il fait ses débuts de chef d'orchestre et obtient en 1954 le premier prbc de l'Académie Chi- giana de Sienne. De 1958 à 1961, il est chef d'orchestre à l'Opéra de Brème. De 1961 à 1965, il est chef d'orchestre à l'Opéra d'Hanovre. Depuis 1965, il est directeur général de la musique de cet Opéra. En tant que chef d'orchestre-invité, il a dirigé la plupart des grandes formations symphoniques alle- mandes, tels que l'Orchestre de Munich, l'Orchestre de Chambre de Dresde, l'Orchestre Philharmo- nique de Berlin, les Orchestres de Hambourg, Cologne et Stuttgart. Au niveau international, Georges Alexander Albrecht a dirigé à Paris l'Orchestre des Concerts Lamoureux, à Belgrade le Philharmony Orchestra, à Turin l'Orchestre du Théâtre Règio, à Trieste l'Orchestre du Théâtre Verdi, à Rome, l'Orchestre de l'Opéra ainsi que l'Orchestre de la RAI. GEORGES ALEXANDER Le Théâtre d'Avignon l'accueille pour la première fois. ALBRECHT

• GÉRARD BOraEAU Gérard Boireau a fait ses études à Bordeaux et débute au Théâtre de cette ville comme baryton. Il se produit sur les principales scènes de France, de Belgique, de Suisse et du Canada. Il crée en Province, en Belgique et en Afrique du Nord plusieurs ouvrages lyriques du Théâtre Moga- dor dont il réalise également la mise-en-scène, il tourne également plusieurs films pour la télévision. Il se spécialise ensuite dans la mise-en-scène en Belgique, et sur toutes les grandes scènes lyriques d'expression française. Il est choisi pour être le metteur en scène des fetes données en l'honneur de la libérarion de Paris dans le Parc de Sceaux par le Conseil Général de la Seine en 1964 (grand spectacle dramatique et lyrique reconstituant la libération de Paris). En 1965, il est nommé directeur de la scène du Théâtre d'Avignon et du Grand Casino de Vichy, Il réalise là la mise-en-scéne de nombreuses nouvelles producrions telles que "La Damnation de Faust", "La Foire de Sorotchintzy", "Le Petit Ramoneur", "Le Roi Dagobert", De 1968 à 1970, il met en scène pour les Chorégies d'Orange trois nouvelles productions "Aïda", "Faust" et "Mireille", Depuis 1970, il est directeur général du Théâtre de Bordeaux où il réalise également de nombreuses mises-en-scène telles que "Les Noces de Figaro", "Aïda", "La Vie de Bohème", "Eurydice" (création ÎRARD BOIREAU mondiale), "Turandot", "Nabucco" et "La Vie Parisienne" (ces trois derniers spectacles ayant été dif- fusés par la télévision). Dès 1972, Gérard Boireau a été nommé par Jacques Chaban-Delmas, Commissaire Général du Festi- val (succédant à Georges Delon, fondateur du Mai Musical). Président de rA.D.A,M,A. (Association pour le Développement de l'Art Lyrique en Aquitaine), Gérard Boireau est également l'un des animateurs avec Michel Plasson et Auguste Rivière des co-productions du Théâtre de Bordeaux et du Capitole de Toulouse et de la création de l'Atelier Lyrique de la Garonne. Il a réalisé la mise-en-scène de "Nabucco" dans le cadre des Chorégies 1982, et celle de "Turandot" en 1983. • CATHERINE DUBOSC Catherine Dubosc est née en 1959. Elle commence tout d'abord des études de piano avant d'entre- prendre en 1972, l'étude du violoncelle. En 1976, elle obtient un premier prix de solfège au Conservatoire National de Région de Nancy et en 1980 un second prix de violoncelle au Conservatoire National de Région de Strasbourg. Prallèlement à ses études instrumentales, elle poursuit des études universitaires, et obtient en 1981 une licence de Musicologie. Depuis 1980, Catherine Dubosc étudie le chant et entre à l'Ecole d'Art Lyrique de l'Opéra de Paris en septembre 1981. Depuis cette date, elle a parricipé à de nombreuses productions à l'Opéra ("Ondine", "La Belle Hélène", "Dialogues des Carmélites", "La Chatte Anglaise", "Didon et Enée"). Au Festival d'AIbi, elle a chanté le rôle de la Récitante dans "Le Viol de Lucrèce". Au Grand Théâtre de Tours, elle chante le rôle-titre de "Mozart" (Reynaldo Hahn). Catherine Dubosc, a également donné de nombreux récitals de mélodies, tant à Paris qu'en Province. Le Théâtre d'Avignon, l'accueille pour la première fois.

CATHERINE DUBOSC

• MARIE-NOËLLE BACCARAT Jeune artiste qui monte, Marie-Noëlle Baccarat a obtenu l'an dernier un Deuxième Prix de Chant au Conservatoire National Supérieur de Paris. Elle a déjà participé à "La Malibran" au Théâtre Fontaine à Paris et a chanté en mai 1984 sur notre scène dans "Les Noces de Figaro" (Barberine), rôle qu'elle a chanté à nouveau à Metz en novembre 1984 et qu'elle interprétera à Rennes en avril 1985.

• CHRISTUNJEAN Christian Jean est né à Paris et est diplômé de la Faculté de pharmacie de Paris. Il fait ses études musi- cales au Conservatoire Supérieur de Musique de Paris où il obtient un premier prix de guitare classi- que et un premier prix de chant (classe de Camille Maurane). MARIf NOLLLE BACCARAT En 1979, il obtient le premier prix du Concours International de Chant de Genève. Lors de la saison 1978/79, il est engagé par Rolf Liebermann à l'Opéra de Paris, puis en 1980, Bernard Lefort l'engage dans la troupe de ce même Opéra. Il participe à plusieurs concerts avec Radio France, notamment sous la direction de Nello Santi. Henry Lewis, Gari Bertini, Gabrielle Ferro. Avec Jean-Pierre Wallez, Paul Kuentz, Tabachnik, Soustrot et divers orchestres régionaux et orches- tres de chambre. Il donnera également des récitals de mélodies à l'O.R.T.F., à Cologne, à Aix-en-Pro- vence, et à Paris. Il a été invité aux festivals d'Aix-en-Provence, de Fourvières, d'AIbi, et au Festival d'automne de Paris. En 1980, il chante sous la direction de Seisi Ozawa, le rôle de Pong dans "Turandot" à l'Opéra de Paris. Il y chantera aussi dans "La Forza Del Destino". Il a chanté le rôle de Vincent dans "Mireille" à Lyon. Lors de la saison 1981/82, il chante à l'Opéra de Paris, dans "Orféo" et "Fidélio". En 1983, toujours à l'Opéra de Paris, on le voit dans "Lear", à l'Opéra Comique, dans "Dialogues des Carmélites", à Bruxelles au Théâtre Royal de la Monnaie dans "", avec l'Orchestre de l'Ile de France il a été Titus dans "la Clémence de Titus" et a enregistré le "Requiem" de Liszt. Il a commencé sa saison 1983/84, par "Iphigénie", "Le Songe d'une Nuit d'Eté". Ses récents engage- ments sont, toujours à Lyon, "Eugène Oneguine" et "Dialogues des Carmélites", à Strasbourg "Tann- hauser" et "Hamlet", à Montpellier, "Le Vaisseau Fantôme", à Monte-Carlo dans "Die Zauberllôte", CHRISTIAN JEAN à Nancy pour "Lucrèce Borgia", à Bruxelles pour le rôle de Melot dans "Tristan", ainsi que la création de "L'Echarpe Rouge" de Georges Aperghis, qui a été donné à Lyon, au Palais de Chaillot, à Paris et au Festival d'Avignon. • XAVIER TAMALET Xavier Tamalet, jeune basse, a commencé sa carrière d'opéra, d'oratorios et de musique ancienne il y a déjà plusieurs années. Depuis, il a participé à de nombreux Festivals en France tels que ceux de Saintes, Avignon, Orange et Aix-en-Provence. Il a enregistré aussi plusieurs disques. Engagé sur de multiples scènes de Province et pour de nombreux concerts tant en France qu'à l'étran- ger, il a chanté sous la direction des chefs les plus prestigieux tels Rudolf Kempe, Michel Plasson, Serge Baudo, Paul Paray, dans "La Missa Solemnis" à la Salle Pleyel, concert pour lequel Bernard Gavoty disait "Je regrette de n'avoir pas connu cette basse plus tôt".

VIER TAMALET • MARIO HACQUARD Mario Hacquard est né à Paris le 10 novembre 1953. Après ses études à l'Ecole alsacienne et à la Sor- bonne (il est licencié de géographie), il se consacre entièrement à la musique. Il étudie le chant grégorien à l'Ecole César Franck, la trompette et le piano (au cours Pierre Sancan). A 20 ans, il est reçu au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (classes de Maria Branèze pour le chant, de Jacques Jansen pour l'art lyrique et de Geneviève Joy pour la musique de chambre) ; il en sortira en 1977 avec deux premiers prbc. Il reçoit le Prix Ravel au Concours de la Mélodie Fran- çaise, le 3®™® Prix et le Prix Jacques Ibert au Concours International des maîtres du chant français. Il est engagé aussitôt à l'Opéra Studio, puis il est reçu à l'unanimité à l'Ecole d'Art Lyrique de l'Opéra de Paris ; il y perfectionne sa technique auprès d'Elisabeth Griimmer et de Gabriel Bacquier. Mario Hacquard donne chaque année une centaine de concerts ou de représentations. Il participe aux grands festivals français et étrangers (Pologne, Allemagne, Suisse, Belgique, Italie, Amérique Cen- trale...). Son répertoire va du grégorien au sprechgesang; il fait une large part aux oratorios: "Cantates" et "Passions" de Bach, le "Messie", la "Création", l'"Enfance du Christ", le "Requiem" de Fauré, la "Danse des Morts" d'Honegger... Sa formation principale est le domaine lyrique ; il a chanté sur scène : Guglielmo de "Cosi Fan Tutte", Colas de "Bastien et Bastienne", Masetto de "Don Giovanni", le Comte du "Mariage secret",.. LRIO HACQUARD

• ALAIN MUNIER Alain Munier est né le 2 mai 1950 à Nancy. Après des études supérieures au C.N.S.M. de Paris, en 1973, comme baryton il travaille avec Jeanine Micheau, Camille Maurane, Jacques Jansen. En 1977, il sort du Conservatoire avec un premier prix de chant et d'art lyrique, avant d'être admis une brève période à l'école de l'opéra. Alain Munier, est lauréat de plusieurs grands concours internationaux dont le concours international de chant de Toulouse. Depuis 1975, il a participé à une multitude de spectacles tels que "Les Mamelles de Tirésias" (Palerme), "Lakmé" (Radio-France), "Le Barbier de Séville", etc... En 1982, sa rencontre avec le Maître Américain Richard Miller le fait définitivement opter pour une carrière de ténor. Depuis cette date, Alain Munier a aussi chanté dans de nombreux concerts et oratorios tels "La Dam- nation de Faust", "Guillaume d'Acquitaine" (création de Bergolese à Paris en 1983), etc... AIN MUNIER Parmi ses projets Pong "Turandot" à Rouen, "Der Rosenkavalier" (Opéra de Paris), "Salomé" (à Rouen) et toujours à l'Opéra de Paris, "Alceste", "Hippolyte et Aricie" et "Don Quichotte". Le Théâtre d'Avignon l'accueille pour la première fois.