DIE ZAUBERFLÔTE (La Flûte Enchantée)
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Vendredi 7 décembre (20 h 30) Dimanche 9 décembre (l4 h 30) DIE ZAUBERFLÔTE (La Flûte Enchantée) Opéra en deux actes Livret d'Emmanuel Schikaneder Musique de Wolfgang Amadeus MOZART En langue d'origine (Editions Peters) Pamina Georgine RESICK La Reine de la Nuit Zdzislawa DONAT Papagéna Donna BROWN Première Dame de la Nuit Jocelyne CHAMONIN Deuxième Dame de la Nuit Use GRAMATZKI Troisième Dame de la Nuit Anke SCHULZ-EGGERS Tamino Gôsta WINBERGH Sarastro Peter MEVEN Papagéno Alan TITUS Monostatos Steven COLE Le Sprecher - Le Premier Prêtre Franz F NENTWIG Le Deuxième Prêtre - Christian LARA Le Premier Homme d'Armes Le Deuxième Homme d'Armes Alain 'VERNHES Les Trois Génies Petits Chanteurs de Paris Chœurs du Théâtre d'Avignon et des Pays de Vaucluse Direction : Nadine 'WELLECAM Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence Direction musicale Georges Alexander ALBRECHT Mise-en-scène Gérard BOIREAU Décors Grand Théâtre de Bordeaux Costumes Opéra du Nord Mercredi 12 décembre (20 h 30) En collaboration avec le Ministère de la Culture (Direction de la Musique) Dans le cadre de la promotion des jeunes chanteurs français. DIE ZAUBERFLOTE (La Flûte Enchantée) Opéra en deux actes Livret d'Emmanuel Schikaneder Musique de Wolfgang Amadeus MOZART En langue d'origine (Editions Peters) Pamina Catherine DUBOSC La Reine de la Nuit en pourparlers Papagéna Marie-Noëlle BACCARAT Première Dame de la Nuit Marie-Christine BRUNEAU Deuxième Dame de la Nuit Christine PIRSON Troisième Dame de la Nuit Nathalie STUZMANN Tamino Christian JEAN Sarastro Xavier TAMALET Papagéno Mario HACQUARD Monostatos Alain MUNIER Le Sprecher Alain VERNHES Le Premier Prêtre/ Bertrand KO VA CK Le Deuxième Homme d'Armes Le Deuxième Prêtre/ Pierre CAPELLE Le Premier Homme d'Armes Les Trois Génies Petits chanteurs de Paris Chœurs du Théâtre d'Avignon et des Pays de Vaucluse Direction : Nadine WELLECAM Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence Direction musicale Georges Alexander ALBRECHT Mise-en-scène Gérard BOIREAU Décors Grand Théâtre de Bordeaux Costumes Opéra du Nord Conseiller vocal Rita STREICH Régie générale Patrick RICHALET Assistante à la mise-en-scène Jocelyne SEGAL Cave à cigare Pipe en écume de mer DUPONT - DUNHILL CARTIER 16, rue Saint-Agricol AVIGNON / Tél. 82.50.03 GENESE Au début de 1791, les Mozart connaissent d'éprouvantes conditions matérielles. Franc-maçon depuis 1784, le musicien trouve aide et réconfort chez des "frères" : Michaël Puchberg, qui lui prête généreu- sement des florins, Emmanuel Schikaneder, acteur et directeur du théâtre "Auf der Wieden", qui lui propose de composer un opéra féérique. Plusieurs sources ont été avancées pour le livret écrit par Schikaneder : "Lulu ou la flûte enchantée", conte oriental de Wieland, tiré du recueil "Dschinnis- tan, Obéron", comédie lyrique et fantastique, toujours d'après Wieland, enfin "Sethos", roman initia- tique de l'abbé Jean Terrasson. Auteur de "Zaïre" et surtout de "Thamos" - si proche par le sujet de "La Flûte enchantée" - Mozart a vraisemblablement participé à l'élaboration du texte comme il a eu l'idée de donner la forme d'un Singspiel féérique et populaire à un mythe maçonnique. Traité d'in- vraisemblable et de trivial par certains, porté aux nues par Goethe, le livret est rempli de symboles maçonniques. Von Born, grand personnage de la Franc-Maçonnerie, ayant même servi de modèle pour Sarastro. 11 en va de même pour la musique de Mozart. Comme l'adepte des loges frappe trois fois à la porte des chambres intérieures, l'ouvrage débute par trois accords à l'orchestre. Le nombre de coups frappés par Tamino à la porte du temple se retrouve dans les sonneries solennelles des prêtres et de Sarastro. Toutefois, si "La Flûte enchantée" peut apparaître, comme l'écrit Jacques Chailley, comme une "cérémonie initiatique", un "oratorio maçonnique", elle n'en constitue pas moins, selon Rémy Stricker, "un opéra, et non un rituel déguisé, une œuvre qui s'adresse à tous, sans doute pour nous questionner sur nous-mêmes, et non un incunable déchiffrable par une seule élite de clercs". Véritable défi à la maladie et à la mort, hymne d'amour, de tolérance et de confiance dans l'humanité, l'ouvrage lance surtout un admirable et rayonnant cri d'espoir. Son épouse. Constance, enceinte, étant partie en cure à Baden, Mozart travailla à la partition avec acharnement, en juin etjuillet 1791, entouré par la bande joyeuse de Schikaneder. La création de l'ouvrage, premier chef-d'œuvre du théâtre lyrique allemand, eut lieu, le 30 septembre 1791, dans l'enthousiasme général. Le 5 décembre de la même année, le musicien s'éteignait. La veille de sa mort, comme le relate Constance dans ses "Souvenirs", il avait fredonné, d'une voix presque imperceptible, le lied joyeux de Papagéno : "Der Vogelfranger bin ich ja". WOLFGANG-AMADEUS MOZART • ANALYSE La scène se passe dans une Egypte imaginaire, à une époque indéterminée. ACTE I On entend des appels à l'aide, Tamino paraît, poursuivi par un serpent gigantesque, et tombe éva- noui. Trois "Dames" suivantes de la Reine de la Nuit, tuent le monstrueux reptile et, après s'être quel- c'iirt Ï^nni rairA rQnnnrt à Ipiir m^îtrpçQP iPapagénos -, trois Dames qui, pour le punir de sa vantardise et de son bavardage, lui musèlent la bouctie avec un cadenas. Elles remettent en même temps à Tamino un médaillon contenant le portrait de Pamma, qu'il sera chargé de délivrer de la puissance de Sarastro. Tamino s'enthousiasme en contemplant le portrait (Air : "Dies Bildnis ist bezaubernd schön..."), se promettant bien d'arracher Pamina à son ravisseur, , . Le tonnerre gronde, la nuit se fait ; la Reine de la Nuit apparaît dans la splendeur etoilee, rassurant Tamino et l'encourageant à remplir la mission pour laquelle il a été choisi (Air : "O zitt're nicht.,,"). La vision s'efface. Les Dames enlèvent à Papagéno son cadenas et remettent à Tamino une flûte enchantee pour le gui- der et le soutenir dans les épreuves qu'il devra surmonter. Papagéno, qui l'accompagnera, reçoit de son côté un jeu de clochettes. On voit ensuite Pamina maltraitée par Monostatos, un More cruel qui lajette à terre ou elle s effondre sans connaissance. Papagéno, s'approchant, rencontre brusquement Monostatos. Tous deux se font mutuellement peur et fuient chacun de leur côté, Pamina, réveillée au bruit, appelle sa mère, Papa- géno, revenu, rassure Pamina et lui apprend que Tamino a été chargé de la délivrer (Duetto), Trois jeunes Garçons conduisent Tamino dans la cour d'un temple, aux trois portes duquel successi- vement il frappe. De la dernière, sort l'Orateur à qui Tamino fait part de ses projets à l'égard de Sarastro, L'Orateur lui apprend que Sarastro, loin d'être celui qu'on lui a dépeint, ne garde Pamina que pour la soustraire à l'influence pernicieuse de la Reine de la Nuit et la réserver pour l'époux digne d'elle qui lui est destiné, Tamino, perplexe, interroge les échos avec sa flûte. Il apprend que Pamina respire. Fou de joie, le voilà courant à sa recherche. Pendant ce temps, Pamina arrive d'un autre côté avec Papagéno, Monostatos les rejoint et leur ferait un mauvais parti si Papagéno ne songeait oppor- tunément à agiter son jeu de clochettes, ce qui fait danser Monostatos et ses esclaves en les rendant inoffensifs. Sarastro paraît et, averti de la félonie du More, lui fait donner la bastonnade, Pamina et Tamino tom- bent dans les bras l'un de l'autre, mais le Grand-Prêtre les sépare, car ils devront au préalable subir victorieusement une série d'épreuves, ACTE II L'action s'ouvre par une "Marche solennelle", aux sons de laquelle défilent des théories de prêtres qui se rangent respectueusement sur les côtés à l'arrivée de Sarastro, Celui-ci invoque Isis et Osiris (Air), Tamino et Papagéno sont introduits dans un lieu sombre où gronde le tonnerre, L'Orateur et le Deuxième Prêtre les interrogent. Tandis que Tamino exprime résolument le désir de triompher des épreuves, Papagéno préfère tout de suite y renoncer. Toutefois, la perspective de trouver bientôt une compagne à son image le fait changer d'idée. Il devra donc, comme son compagnon, observer dès lors strictement le silence. Les Dames réussissent sans peine à le faire bavarder, en dépit des admonesta- tions de Tamino, Monostatos tente de faire violence à Pamina, mais la Reine de la Nuit, à temps, s'interpose. Donnant librement expression à son désir de vengeance, elle remet à sa fille un poignard pour tuer Sarastro (Air : 'T)er Hölle Rache,,,"), Une fois la Reine de la Nuit partie, Monostatos revient, arrache le poi- gnard des mains de Pamina et menace de la tuer. Cette fois, c'est Sarastro qui intervient. Le Grand- Prêtre chasse le fourbe More et, quand Pamina le supplie d'épargner sa mère, il lui déclare que la ven- geance n'a point place dans ces heux sacrés (Air: "In diesen heil'gen HaUen.,."), Tamino et Papagéno sont maintenant laissés seuls dans une grotte peu éclairée, que Papagéno conti- nue à remplir de ses intempestifs bavardages. Une horrible vieille se présente à Papagéno et lui fait des propositions amoureuses qu'il repousse vivement. Les trois Garçons rapportent ensuite à Tamino sa flûte et à Papagéno son jeu de clochettes, qui leur avaient été enlevés. Une table chargée de victuail- les surgissant tout à coup, Papagéno s'y installe et mange gloutonnement, Tamino joue de la flûte : presque aussitôt, Pamina paraît. Mais il ne doit pas lui adresser la parole et sa froideur apparente rem- plit la jeune fille de désespoir (Air: "Ach, ich ftihl's,.,"). ^— wxi désespoir n ,a v^jn. uaji^iumiti cil uiic lavis^aiiie peiiie persor tout à fait à son goût, Papagéna.