Finding Translations. On the Use of Bibliographical Databases in Translation History sandra poupaud Universitat Rovira i Virgili, Tarragona, Spain
[email protected] anthony pym Universitat Rovira i Virgili, Tarragona, Spain
[email protected] ester torres simón Universitat Rovira i Virgili, Tarragona, Spain
[email protected] RÉSUMÉ Dans toute étude de traductions, il faut tout d’abord déterminer l’objet qui doit être pris en compte comme une « traduction », puis comment le trouver, en général en ayant recours à des bases de données bibliographiques. Partant de la conception maximaliste selon laquelle les traductions sont potentiellement omniprésentes, nous proposons que les différents processus de distribution imposent une série de filtres sélectifs grâce auxquels certaines traductions sont plus facilement identifiées et accessibles que d’autres. L’étude des traductions doit tenir compte de ces filtres préalables et être à même de les expliquer, parfois de les surmonter. Les processus de recherche imposent ensuite, nécessairement, leurs propres filtres sélectifs, qui peuvent réduire ou augmenter le nombre et le genre des traductions issues des filtres préalables. Nous présentons ici trois projets de recherche dans lesquels les rôles respectifs des filtres préalables et des filtres de recherche sont très différents. Pour des hypothèses très spécifiques et à grande échelle, l’Index Translationum peut être relativement efficace. Pour des projets plus détaillés tels que l’étude des flux de traductions entre l’espagnol et le français pendant une période spécifique, une base de données destinée à l’usage des professionnels de l’édition offre des avantages significatifs. Enfin, pour une étude, marquée par la rareté des textes, portant sur les traductions du coréen en anglais après la guerre de Corée, il est nécessaire de combiner plusieurs bases de données, la plus efficace se révélant être celle d’Amazon.