Benfredj Esther 2011 Mémoire.Pdf (1.581Mo)

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Benfredj Esther 2011 Mémoire.Pdf (1.581Mo) Université de Montréal Les affrontements idéologiques nationalistes et stratégiques au Proche-Orient vus à travers le prisme de la Société des Nations et de l’Organisation des Nations Unies par Esther Benfredj Faculté de droit Mémoire présenté à la Faculté de droit en vue de l’obtention du grade de LL.M en droit option droit international décembre 2011 ©Esther Benfredj, 2011 Université de Montréal Faculté des études supérieures et postdoctorales Ce mémoire intitulé : Les affrontements idéologiques nationalistes et stratégiques au Proche-Orient vus à travers le prisme de la Société des Nations et de l’Organisation des Nations Unies présenté par : Esther Benfredj évalué par un jury composé des personnes suivantes : Michel Morin Président-rapporteur Isabelle Duplessis Directrice de recherche Jean-François Gaudreault-Desbiens Membre du jury i Résumé L’effondrement et le démantèlement de l’Empire ottoman à la suite de la Première Guerre mondiale ont conduit les Grandes puissances européennes à opérer un partage territorial du Proche-Orient, légitimé par le système des mandats de la Société des Nations (SDN). Sans précédent, cette administration internationale marqua le point de départ de l’internationalisation de la question de la Palestine, dont le droit international allait servir de socle à une nouvelle forme de colonialisme. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Organisation des Nations Unies (ONU) continua l’action entreprise par la SDN en s’occupant également de cette question sur la demande des Britanniques. En novembre 1947, l’ONU décida du partage de la Palestine en deux Etats pour résoudre les conflits entre sionistes et nationalistes arabes. Si ce partage fut accepté par les sionistes, il fut rejeté par les Etats arabes voisins et de nombreux Arabes palestiniens. Les affrontements opposant nationalistes arabes et sionistes de Palestine laissèrent place au conflit israélo-arabe après la proclamation d’Indépendance de l’Etat d’Israël en mai 1948. Au commencement de la guerre froide, les Etats-Unis et l’URSS prirent conscience de l’intérêt géostratégique de cette région, progressivement désinvestie par la France et la Grande-Bretagne. Dans cette étude, nous verrons comment la scène interétatique et la communauté internationale, successivement composée de la SDN puis de l’ONU, ont en partie scellé le sort du Proche et Moyen-Orient. Nous consacrerons également une analyse au rôle joué par les idéologies nationalistes arabes et sionistes, qui tiennent une place centrale au sein de ce conflit. Mots-clés : affrontements nationalistes, système des mandats de la Société des Nations, conflit israélo-arabe, ONU, droit international ii Abstract The collapse and dismantling of the Ottoman Empire following World War I, led the great European powers to engage in a territorial division of the Middle East, legitimized by the mandates system of the League of Nations. Without any precedents, that international administration marked the beginning of the internationalization of Palestine’s thorny issue. The international law would serve as the pillar for a new form of colonialism. The day after World War II, the United Nations continued the action taken by the League of Nations, as well as for the demand of the British. In November 1947, the UN decided to divide Palestine into two States. If the Zionists had accepted that split, their neighbors, Arab States and Palestinian Arabs, would have rejected it. The clashes opposing the Arab Nationalists and the Palestine Zionists gave space to the Arab-Israeli conflict after the independence of Israel, on May 14, 1948. At the beginning of the Cold War, the United States and the Soviet Union became aware of the geo-strategic interest in this region, gradually divested by France and Great Britain. In this study, we will see how the interstate scene and the international community, successively composed by the League of Nations and the United Nations, have partially sealed the fate of the Near and the Middle East. We will also devote a preliminary analysis related to the role played by the Arabs and Zionists nationalist ideologies, which are central in this conflict. Keywords : nationalist clashes, League of Nations Mandate System, Arab-Israeli conflict, UN, international law iii Table des matières Introduction…………………………………………………………………………… .p.1 Chapitre préliminaire : Les idéologies nationalistes arabes et sionistes p.10 Section 1ère : Idéologies nationalistes arabes …………………………………………….. p.11 Section 2ème : Idéologies nationalistes sionistes……………………………………………p.22 Section 3ème : Jérusalem, symbole des affrontements nationalistes………………………. .p.32 Chapitre 1er : Les balbutiements de l’internationalisation de la question de la Palestine à la Société des Nation p.39 Section 1ère : Aux origines du mandat britannique en Palestine……………………………p.39 I/ Possible complémentarité des promesses anglaises faites aux Arabes et aux Juifs…………………………………………………………………………... .p.40 II/ L’Accord Fayçal-Weizmann de 1919 ou la première entente entre Arabes et Juifs de Palestine…………………………………………………………………p.45 Section 2ème : La force du droit international dans l’institutionnalisation de la Palestine par le mandat britannique………………….……… ……….p.49 I/ Naissance du système des mandats en 1920…………………………….……... .p.49 II/ A l’origine d’un nouveau partage : le Nomos du Proche-Orient………………..p.56 Section 3ème : L’action britannique dans l’exacerbation du conflit palestinien……………..p.62 I/ Commissions d’enquête et Livre Blanc : les instruments scientifiques de la légitimité du mandat……………………………………………………. …….…p.62 II/ Du plan Peel au Livre Blanc de 1939…………………………………………...p.66 iv Chapitre 2ème : L’implication de l’Organisation des Nations Unies et des Grandes puissances dans l’internationalisation du conflit israélo-arabe p.73 Section 1ère : Un Etat est né !………………………………………………….…………...p.75 I/ De la fin des mandats de la SDN à la naissance de l’Etat d’Israël en 1948……. .p.75 II/ L’admission d’Israël aux Nations Unies à l’heure de la première guerre israélo-arabe…………………………………………………………………..…... .p.83 Section 2ère : Jeu stratégique des Grandes puissances et des instances des Nations Unies dans la question israélo-arabe pendant la guerre froide de 1947-1991…………………….p.89 I/ Le Proche-Orient, théâtre privilégié des affrontements stratégiques américains et soviétiques…………………………………………………………………….…p.89 II/ La question israélo-arabe aux Nations Unies à l’époque de la guerre froide…...p.106 Section 3ème : La suprématie des Etats-Unis dans la gestion du conflit au Proche-Orient au lendemain de la guerre froide………………………………………….. .p.118 I/ De la Conférence de Madrid de 1991 au Sommet de Camp David II de l’an 2000……………………………………………………………………………p.118 II/ Des négociations de Taba de 2001 à la demande unilatérale de reconnaissance de l’Etat palestinien aux Nations Unies par Mahmoud Abbas en 2011……………….p.126 Conclusion………………………………………………………………………….….. ..p.143 Annexe………………………………………………………………………………........p.149 Bibliographie………………………………………………………………………….. ..p.150 v Liste des sigles et des abréviations AFP : Agence France Presse AG : Assemblée générale AP : Autorité palestinienne CCP : Commission de conciliation pour la Palestine CIJ : Cour internationale de justice CPJI : Cour permanente du Justice internationale CS : Conseil de sécurité Doc. off. : Document officiel ECOSOC : Economic and Social Council HCA : Haut Comité Arabe NU : Nations Unies OCI : Organisation de la Conférence islamique OLP : Organisation de libération de la Palestine ONU : Organisation des Nations Unies RTNU : Recueil des traités des Nations Unies SDN : Société des Nations UNESCO: United Nations Educational, Scientific anc Cultural Education UNRWA: United Nations Relief and Works Agency UNSCOP: United Nations Special Committee On Palestine URSS : Union des Républiques Socialistes et Soviétiques vi Remerciements « Former les esprits sans les conformer, les enrichir sans les endoctriner (…) pour les amener à leur propre vérité, leur donner le meilleur de soi sans attendre ce salaire qu’est la ressemblance. » Extrait du discours de Jean Rostand à l’Académie française (1960) Remerciements sincères à Isabelle Duplessis, directrice de ce mémoire, pour son enseignement qui s’inscrit dans la continuité de la pensée de Jean Rostand. « L’Histoire suit souvent des voies obscures et tortueuses mais toujours le sens historique l’emporte, toujours, pour finir, ce qui est nécessaire se réalise. » Stefan Zweig, Marie Stuart Introduction Les Etats vivent au plan international ce que les hommes connaissent à l’échelle individuelle. Des alliances se forment et se rompent parfois violemment au fil des saisons, surtout, au gré des intérêts de chacun, laissant des traces indélébiles dans les mémoires et les consciences collectives. Echecs et victoires se succèdent, constituant l’histoire sinueuse, sinon nécessaire, des hommes comme celle des Etats. « Vers l’Orient compliqué », volait le général de Gaulle, « avec des idées simples » et, plus tard, Antoine Sfeir, éminent spécialiste de cette région, avec des idées claires.1 Terre marquée des millénaires durant par les guerres, les conflits et les paradoxes, le Proche-Orient, situé à la croisée des chemins entre l’Orient et l’Occident, fit, inlassablement, l’objet de nombreuses convoitises politiques, économiques et religieuses. Perses, Arabes, Croisés et Ottomans s’y succédèrent après Rome, marquant leur passage en y érigeant de nombreux édifices. Le Proche-Orient, et plus particulièrement la Palestine, allait également devenir une terre d’espoir à la fin du 19ème siècle
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