Carte Blanche (La)Horde Marine Brutti / Jonathan Debrouwer / Arthur Harel
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CARTE BLANCHE (LA)HORDE MARINE BRUTTI / JONATHAN DEBROUWER / ARTHUR HAREL Artistes associés à la MAC Les vendredi 2 et samedi 3 février 2018 MAC - Maison des Arts Créteil TO DA BONE Création 2017 – Pièce chorégraphique vendredi 2 et samedi 3 février 2018 / 20h NOVACIÉRIES - Film vandredi 2 et samedi 3 février 2018 / 21h 150 BPM FREE PARTY – Performance participative samedi 3 février 2018 / 22h Tarifs To Da Bone : 10 à 20 euros Tarifs Novaciéries : 10 euros Tarifs 150 BPM Free Party : gratuit (avec un billet spectacle) MAC –Maison des Arts Créteil Place Salvador Allende - 94000 Creteil réservation 01 45 13 19 19 – www.maccreteil.com Contact Presse / MYRA Rémi Fort et Valentine Arnaud 01 40 33 79 13 / [email protected] Danse, performance, installation, cinéma, vidéo : (LA)HORDE impose le rythme d’une tornade. Amis, puis compagnons de création, Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel forment un jeune trio assez hétérodoxe qui tranche encore dans un paysage artistique déjà en mouvement. Aux manettes de ce projet polysémique, ils signent leurs œuvres du seul nom de (LA)HORDE sauvage, offensif, résolument collectif. Artistes Associés de la Maison des Arts, carte blanche leur est donnée pour composer au moment de la création, plusieurs temps forts emblématiques de leur projet polymorphe et indisciplinaire. Avec (LA)HORDE, « post-internet », emprunté à l’art contemporain, s’impose à la danse et change le périmètre de ses codes. Comme pour le hip-hop hier, l’effervescence de la rue est inspirante, puissante tandis que les réseaux sociaux explosent, engrangent, référencent et archivent des milliers de corps et de gestes en mouvement partout dans le monde. Au croisement des deux, jaillit une nouvelle écriture chorégraphique spontanée, frontale, tonique, tumultueuse, en partage portée par de jeunes Jumpers, autodidactes et connectés. Éclos sur la toile puis épanoui dans la rue, le jumpstyle né d’abord dans une chambre à travers un écran : transmetteur d’une stylistique dansée à reproduire live dans son salon puis en place publique mais à partager inconditionnellement avec ses pairs sur internet. Plus qu’une esthétique, la danse post-internet interroge donc un processus à l’œuvre hors des réseaux de transmission institutionnels. Youtube bouleverse la pratique de la danse et permet, dans le projet de (LA)HORDE, de rassembler une communauté internationale, d’abord virtuelle et disséminée, sur une scène de danse. La pièce To Da Bone fait ce pari de même qu’elle interroge la dimension politique, l’engagement et la révolte tels qu’ils peuvent se manifester différemment aujourd’hui. TO DA BONE Pièce chorégraphique pour 10 interprètes Création 2017 Avec : Camille Dubé Bouchard aka Dubz (Quebec), Kevin Martinelli aka MrCovin (France), Edgar Scassa aka Edx (France), Thomas Hongre aka ToPa (France), Mathieu Douay aka Magii'x (France), Valentin Basset aka Bassardo (France), Nick Reisinger aka Neon (Allemagne), László Holoda aka Leslee (Hongrie), Damian Kamil Szczegielniak aka Leito (Pologne), Radek Sobierajski aka Radnaro (Pologne), Michal Adam Zybura aka Zito (Pologne), Jordan Decorte aka Adrenal2ine (Belgique), Lorenzo Albano Fontanot aka Lyzer (Italie), Andrii Shkapoid aka Shkap (Ukraine),Viktor Pershko aka Belir (Ukraine). Conception et mise en scène (LA)HORDE - Marine Brutti, Jonathan Debrouwer, Arthur Harel Composition sonore Aamourocean Conception lumière Patrick Riou Assistante lumière Claire Dereeper Régie générale Claire Dereeper Costumes Lily Sato Regard extérieur Jean Christophe Lanquetin Tournée 2017/2018 : 16 et 17 septembre 2017 Théâtre de la Ville (version 10 minutes) 27 et 28 septembre 2017 Biennale Charleroi Danse, Belgique 2 et 3 février 2018 MAC de Créteil 13 et 14 février 2018 Le Manège de Reims, scène nationale 20 et 21 février 2018 Pole-Sud, CDCN Strasbourg 9 mars 2018 Bonlieu, scène nationale d’Annecy 23 mars 2018 TAP, Poitiers (version pour 15 danseurs) 28 mars 2018 Le Gymnase CDCN - Maison Folie Wazemmes, Lille 19 mai 2018 Théâtre de la Ville / Abbesses dans le cadre de Chantier d’Europe) du 27 au 29 avril 2018 Festival DDD Théâtre municipal de Porto, Portugal 22 mai 2018 Le Parvis, scène nationale de Tarbes Pyrénées Production : (LA)HORDE Dans un monde où la révolution se fait de nuit et les lois sont votées à l’aurore, quelles nouvelles formes peut prendre l’insurrection? Le jumpstyle : une forme de colère TO DA BONE est une œuvre qui souhaite parler d’une certaine révolte intime de la jeunesse. Très intense et physique pour les danseurs, une séquence de jumpstyle dure en moyenne 25 secondes. Les jumpers consomment alors toute l’énergie disponible pour aller au bout de leur enchainement libre. Il en résulte une danse de jambes exaltée, un sur place très puissant qui rend compte d’un certain lâcher prise par rapport à une frustration latente. À la fin de son solo, un jumper est essoufflé mais apaisé et il émane alors de lui une force centrée, pleine de défi et de confiance. Un second souffle Le nouveau projet de pièce chorégraphique que (LA)HORDE met en place fait partie d’un processus engagé depuis plusieurs années sur le mouvement mainstream hardcore et ce qu’ils nomment eux-mêmes les « danses post-internet ». Des sujets chers au collectif qui a déjà développé deux productions et plusieurs performances sur le même thème: - TO DA BONE (2016) une présentation de 10 minutes pour Danse Élargie 2016 où 10 jumpers déclinent collectivement le pas de base du jumpstyle pendant 8 minutes. Cette séquence est ponctuée de solos aux inspirations multiples (oldschool, hardjump, ownstyle, shuffle et hakken), afin de vaincre l’épuisement individuel. Le groupe défend avec acharnement cette variation autour du jumpstyle en offrant une course sur place dont les pas produisent le rythme d’un nouvel hymne neo no future. Ce projet à remporté le deuxième prix du jury composé de : Eun-Me AHN / Lucinda Childs / Tiago Guedes / Lee Bul / Ya-Wen Fu / Young-Kyu Jang / Vincent Macaigne / Dorothée Munyaneza / Paula Rosolen. - Novaciéries (2015) un court-métrage de 15 minutes sélectionné dans de nombreux festivals (Nouveau Festival Centre Pompidou (FR), IFFR (NL) , Clermont-Ferrand (FR), Slamdance (USA), Tous écrans (CH), Cinédans (NL) etc. - Avant les gens mouraient (2014) une pièce chorégraphique de 45 minutes pour l’École de Danse Contemporaine de Montréal (EDCMTL) jouée à Montréal en 2014 et à Paris en 2015 TO DA BONE deuxième volet TO DA BONE présenté au Théâtre de la Ville lors de Danse Élargie 2016 est le premier volet d’une pièce chorégraphique de 50min-1h que (LA)HORDE a développé pour la saison 2017/2018. Dans cette première étape de TO DA BONE le but était de repousser les codes du jumpstyle en passant d’une proposition de 25 secondes à une présentation de 10 minutes. Pour ce nouveau projet, TO DA BONE deviendra une pièce chorégraphique d’1h qui ne sera pas la version de 10 minutes diluée, mais une pièce plus nuancée qui pourra permettre une construction dramaturgique plus poussée et un déploiement de la chorégraphie dans toutes les variations que peut offrir le jumpstyle dans la danse contemporaine. Un projet hors frontières: À l’image de la pièce composée d’interprètes de France, Québec , Hongrie, Pays-Bas, Pologne ,Ukraine, Belgique, Italie, Allemagne, (LA)HORDE souhaite ouvrir les frontières de son projet. Au niveau européen, des partenaires sont sollicités pour créer des résidences de création dans plusieurs pays, amenant le projet à s’écrire dans différents territoires avec les influences que chaque région apporte au geste. Les ponts construits avec le Canada pourront aussi permettre une ouverture au delà de l’Europe. Et nous sommes en contacts avec des communautés de Jumpers en Malaisie, en Russie et aux USA. À LA GÉNÈSE DE TO DA BONE : LE JUMPSTYLE Au départ le jumpstyle est un genre de musique électronique appartenant au mouvement Hardstyle qui lui-même est un sous-genre de la techno-hardcore. Cette subculture musicale donne naissance à une danse éponyme : le jumpstyle. Création du style : 1990-2000 Emergence de cette danse : Années 2005-2007 Club / Festival / Belgique Divergence sur l’origine du phénomène internet : Patrick Jumpen Cousines éloignées : le hakken, qui lui appartient au mouvement gabber, sous genre lui aussi de la techno-hardcore. Le jumpstyle : un apprentisage et diffusion online Le jumpstyle est une danse qui se découvre sur internet et se pratique au départ seul dans sa chambre. Les jumpers filment leurs enchainements et les postent sur internet pour partager leur passion mais aussi leurs progrès avec leur communauté. Le schéma suivi par les jumpers est souvent le même, les premières vidéos sont d’abord réalisées dans leurs chambres puis migrent vers le salon avant de se développer dans l’espace public. Au dehors, les vidéos sont d’abord tournées dans leur rue, puis se déplacent dans des espaces de plus en plus grands et de plus en plus symboliques (places publiques, monuments aux morts, etc.) Un va-et-vient entre réel et virtuel La pratique se développe ainsi naturellement sur les réseaux sociaux par le biais de vidéos auxquelles la communauté réagit en commentant puis en répondant à l’aide de nouvelles vidéos. Des ligues se forment pour créer des groupes au sein de la communauté qui s’affrontent dans des battles virtuelles. Ces battles virtuelles peuvent se transformer en battles réelles, lors de meetings de jumpstyle organisés un peu partout en Europe. De l’appropriation culturelle C’est dans la collaboration avec la communauté et les interprètes avec qui nous choisissons de travailler que nous créons et que nous transformons leur réalité en fiction. Il est très important pour nous éthiquement et politiquement de ne pas même flirter avec l’appropriation culturelle en travaillant avec une danse et une communauté déjà existantes. Il nous a fallu nous questionner et définir notre position par rapport au mouvement du jumpstyle qui nous intéresse sans que nous le pratiquions.