MINISTERE DE L'EQUIPEMENT REPUBLIQUE DU ET DES TRANSPORTS Un Peuple-Un But-Une Foi Direction Nationale des Routes VOL. 2 Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized ETUDES DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA PISTE KI BAFOULABÉ (205 KM) ;

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Rapport provisoire

ÉTUDE D'IMPACT ENVIRONNEMENTAL Public Disclosure Authorized Décembre 2006 GIC-MALI Page 1

SOMMAIRE...-.

SOMMAIRE 1 LISTE DES Tableaux 3 LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS 4 INTRODUCTION 5 CHAPITRE I: APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE DU CONSULTANT 6 1.1. Recueil des données 6 1.2. Visite de terrain 6 1.3. Consultation des populations 6 1.4. Résultats visés par cette méthode 7 Chapitre Il: CONTEXTE LÉGISLATIF ET INSTITUTIONNEL DE L'ÉIE AU MALI 8 2.1 Contexte législatif 8 2.1.1. La Constitution: 8 2.1.2. Concemant les grands travaux: 8 2.1.3. Concernant les mines: 8 2.1.4. Concemant les ressources forestières, la faune et les ressources halieutiques: 9 2.1.5, Concemant les eaux: g 2.1.6. Concemant les domaines et le foncier: g 2.1.7. Autres textes législatifs et réglementaires: 10 2.1.8. Concemant les déchets solides notamment les matières en suspension: 10 2.1.9. Concemant la pollution des eaux: 10 2.2. Accords Intemationaux sur l'environnement 11 2.3. Étude d'impact environnemental: 11 2.4. Prise en compte des diverses directives: 11 Chapitre IlIl: éTAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT 12 3.1 Description du projet: _ 12 3.2 Définition de la zone d'influence du projet: 13 3.3 Présentation de l'état initial de l'environnement: 16 3.3.1 Milieu biophysique _16 3.3.2 Milieu humain 23 3.3.3 Analyse de la situation environnementale 26 Chapitre IV : identification et évaluation des impacts potentiels _ 28 4.1 Méthode d'identification et d'évaluation des impacts du projet sur l'environnement: 28 4.1.1 Approche méthodologique 28 4.1.2 Sources d'impacts 32 4.1.3 Composantes du milieu 32 4.2 Analyse des impacts potentiels 32 4.2.1 Impacts du projet sur les milieux physique et biologique 32 4.2.2 Impacts du projet sur le milieu humain 39 4.2.3 Grands enjeux environnementaux du projet 47 CHAPITRE V: PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (PGES) 48 5.1 Mesures d'atténuation, d'optimisation et de compensation 48

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - - Bafoulabé : Rapport provisoire GIC-MALI Page 2 5.2 Programmes de surveillance et de suivi environnementaux 5.2.1 Programme 53 de surveillance environnementale . 53 5.2.2 Programme de suivi environnemental 54 5.2.3 Mesures de renforcement de la capacité de gestion environnementale des acteurs 55 Chapitre VI: EVALUATION DES COÛTS DES MESURES ENVIRONNEMENTALES 64 6.1 Coût des mesures concemant la destruction des ressources végétales 64 6.2 Coût des mesures concemant l'altération des eaux 65 6.3 Coût des mesures concemant l'altération des sols 65 6.4 Coût des mesures d'atténuation concernant la santé des populations 65 6.5 Coût des mesures concemant l'entretien des pistes 65 6.6 Coût des mesures de renforcement de la capacité de gestion environnementale des acteurs 66 6.7 Coût des mesures de mise en ouvre du programme de suivi_ 66 CONCLUSION 67 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET PERSONNES-RESSOURCES 68 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 68 PERSONNES-RESSOURCES 69 ANNEXES 71 Annexe 1 Extrait des comptes rendus des consultations publiques 72 Annexe 2: Les pluviométries moyennes annuelles en mm enregistrées dans les stations, de Kéniéba, de Bafoulabé, et de Kita de 1963 à 1995 73 Annexe 3: normes de déversement des eaux usées dans les eaux de surface 74 Annexe 4: cahier des clauses techniques environnementales 75 Annexe 5: mesures législatives et réglementaires 80 Annexe 6: profil environnemental 82 Annexe 7: album de la piste 83

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LISTE DES Tableaux

Tableau 1 forêts classées dans la zone d'influence du projet Tableau 2: Débit d'écoulement des principaux cours d'eau Tableau 3: Situation des agglomérations traversées par les 205 km de pistes rurales Tableau 4: position géographique des principales villes Tableau 5: répartition de la population de la zone d'étude Tableau 6: Effectif du cheptel en 1999/2000 Tableau 7: Infrastructures sociaux économiques Tableau 8: Qualificaton des critères Tableau 9: Valeur des composantes environnementales touchées par le projet Tableau 10: Coefficients de pondération de l'importance de l'impact Tableau 11: Grille de détermination de l'importance de l'impact Tableau 12: Évaluation de l'impact du projet sur l'air Tableau 13: Évaluation de l'impact du projet sur les sols Tableau 14: Évaluation de l'impact du projet sur les eaux de surface Tableau 15: Évaluation de l'impact du projet sur les eaux souterraines Tableau 16: Évaluation de l'impact du projet sur la végétation et les aires protégées Tableau 17: Évaluation de l'impact du projet sur la faune Tableau 18: Évaluation de l'impact du projet sur le paysage Tableau 19: Évaluation de l'impact du projet sur la santé, la sécurité, l'ambiance sonore et les vibrations Tableau 20: Évaluation de l'impact du projet sur l'emploi Tableau 21: Évaluation de l'impact du projet sur la circulation Tableau 22: Évaluation de l'impact du projet sur l'agriculture et l'élevage Tableau 23: Évaluation de l'impact du projet sur le commerce et le transport Tableau 24: Évaluation de l'impact du projet sur l'artisanat Tableau 25: Évaluation de l'impact du projet sur les activités touristiques et culturelles Tableau 26: Évaluation de l'impact du projet sur les infrastructures et le patrimoine culturel Tableau 27: Évaluation de l'impact du projet sur les conditions de vie des femmes Tableau 28: Matrice d'interrelations entre les sources d'impacts et les composantes du milieu Tableau 29: Synthèse des contraintes et enjeux environnementaux majeurs Tableau 30: Bilan des impacts et des mesures environnementales et sociales Tableau 31: Niveau de surveillance environnemental correspondant aux phases successives du projet Tableau 32: Évaluation des effets environnementaux après l'application des mesures d'atténuation et de compensation Tableau 33: Plan de mise en oeuvre des mesures environnementales et sociales Tableau 34: Récapitulatif des coûts des mesures environnementales

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LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS

AEP Approvisionnement en Eau potable

AGIR Programme Régional d'Appui à la Gestion Intégrée des Ressources Naturelles AGR Activité Génératrice de Revenu APD Avant Projet Détaillé APS Avant Projet Sommaire

APTBF Aire Protégée Transfrontalière du Bafing-Falémé CES Conservation des Eaux et des Sols DNACPN Direction Nationale de l'Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances DNCN Direction Nationale de la Conservation de la Nature DNR Direction Nationale des Routes DRCN Direction Régionale de la Conservation de la Nature DRR Direction Régionale des Routes ÉIE Étude d'impact sur l'Environnement GIC Groupe d'ingénieurs Consultants IST Infection Sexuellement Transmissible MdC Mission de Contrôle PGES Plan de Gestion Environnementale et Sociale PK Point Kilométrique PST Projet Sectoriel des Transports RCFM Régie des Chemins de Fer du Mali RÉIE Rapport d'Étude d'Impact sur l'Environnement TdR Termes de Référence UESPR Unité Environnementale et Sociale pour les Projets Routiers

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INTRODUCTION

Le Gouvernement de la République du Mali a entamé en collaboration avec les partenaires au développement, depuis 1995, la mise en oeuvre du Projet Sectoriel des transports (PST) dont les principaux objectifs sont, entre autres, la réhabilitation et le maintien d'un réseau prioritaire d'infrastructures de transport, l'amélioration de l'efficacité des opérations de transport, la réduction des coûts des transports, etc....

La date de clôture de ce projet était fixée au 31 décembre 2004. À l'expiration de ce délai, il reste à mettre en oeuvre ou achever un important portefeuille de projets d'entretien routier déjà financés par les partenaires au développement.

Par ailleurs, il subsiste des besoins importants de financement pour améliorer l'état des infrastructures de transport nécessitant une intervention urgente et construire des pistes rurales prioritaires dans certaines régions du pays.

En vue de prendre en charge ces préoccupations, le Gouvernement du Mali s'est engagé avec l'appui de ses partenaires financiers dans la préparation d'un Projet Intérimaire des Transports, en attendant la mise en route du second Projet Sectoriel des Transports.

Le Gouvernement du Mali envisage de réaliser d'autres infrastructures de transport avec l'appui de ses partenaires financiers. C'est dans ce cadre que le GIC-Mali a été mandaté par la Direction Nationale des Routes (DNR) pour la réalisation des Études d'Impact Environnemental des travaux de construction de 205 km de la piste rurale Kita-Toukoto-Bafoulabé dans la région de .

L'Étude d'impact Environnemental ne se résume pas à un dossier destiné à répondre à une formalité administrative ni à une justification à posteriori du projet, mais il s'agit bien d'un instrument destiné à améliorer la qualité du projet considéré et son insertion dans l'environnement. Elle permettra de préserver et d'améliorer l'environnement immédiat de la piste pendant et après les travaux de construction.

* Rappel des termes de référence de l'étude sur l'environnement

Les termes de référence de cette étude sont très contractés par rapport à l'importance de leur objet. Ils suffisent cependant, à faire comprendre que l'étude porte en définitive sur: - l'identification, l'analyse et l'évaluation des impacts positifs et négatifs que les travaux de construction auront sur l'environnement immédiat de la piste; - la proposition de mesures d'atténuation et de compensation des impacts négatifs du Projet sur le milieu physique, biologique et humain de la piste; - la proposition d'un plan de gestion environnementale et sociale du projet prévoyant des mesures spécifiques de surveillance des travaux pendant la construction, de suivi et de contrôle pendant la période d'exploitation de la piste construite afin de vérifier l'impact réel du projet et le besoin de l'application des mesures compensatoires; - l'évaluation des coûts des mesures d'atténuation et de compensation proposées.

Le contenu du rapport est conforme aux directives environnementales de la Banque Mondiale et celles prescrites par le décret n°03/594/P-RM du 31 décembre 2003 portant institution de la procédure d'étude d'impact sur l'environnement en République du Mali.

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CHAPITRE I APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE DU CONSULTANT -' -

La présente étude a demandé un effort d'exploitation des données et informations documentaires complétées par un déplacement sur le terrain pour l'élaboration du profil environnemental de la piste. Il y a eu aussi des concertations avec le public et autres responsables locaux afin d'approfondir l'analyse des problématiques et de formuler des propositions pour renforcer où atténuer les impacts. La démarche méthodologique s'articule autour des points suivants

1.1. Recueil des données

Le consultant a obtenu les données de base avec les responsables de la Direction Nationale des Transports, de la Direction Nationale de l'Assainissement et du Contrôle des Pollutions et Nuisances (DNACPN) et de la Direction Nationale de la Conservation de la Nature. D'autres données documentaires, bibliographiques et cartographiques ont été collectées auprès des services techniques à Bamako, Kita, Bafoulabé et Kayes. Elle a permis de collecter et synthétiser: * les données relatives au contexte législatif et réglementaire de l'ÉIE au Mali, * les données sur les milieux biophysique et humain, * les caractéristiques techniques de la piste en étude, * les données socio-économiques de la zone d'influence du projet.

1.2. Visite de terrain Une visite de terrain a permis de réaliser un profil environnemental de la piste et de compléter les données déjà collectées lors des entretiens avec les responsables des administrations locales. Le profil environnemental porte sur une bande s'étendant sur 50 m de part et d'autre de l'axe de la route. C'est la zone d'étude restreinte où se manifestent les effets du projet sur les ressources naturelles.

Le profil environnemental visait à collecter et analyser les données abiotiques (climat, relief, sols, hydrologie, etc.) et biotiques (flore, faune) et humaines et sur les flux des matières (bruit, air, etc.). Cette visite a permis aussi de réaliser des entretiens structurés avec le public, notamment les usagers de la piste afin de compléter les informations bibliographiques et les données de terrain.

1.3. Consultation des populations Pour plus de fiabilité, toutes les données bibliographiques synthétisées ont été complétées eVou confirmées à travers les échanges avec les personnes-ressources et les populations bénéficiaires.

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1.4. Résultats visés par cette méthode L'analyse des informations recueillies a permis de: * décrire le projet, * décrire le contexte législatif et réglementaire de l'ÉIE au Mali, * délimiter la zone d'influence du projet, * décrire l'état actuel de l'environnement (milieux biophysiques et humains), * évaluer l'impact potentiel du projet sur les différentes composantes des milieux biophysiques et humains, * proposer des mesures d'atténuation et de compensation des impacts négatifs ainsi que des mesures de renforcement des impacts positifs, * élaborer un plan de gestion environnementale et sociale, * identifier les indicateurs d'impact du projet sur l'environnement qui devront faire l'objet de suivi, * élaborer un programme de surveillance et de suivi environnemental, * évaluer les coûts liés à la mise en oeuvre des principales mesures environnementales et sociales, * élaborer un cahier des clauses techniques environnementales spécifique au projet.

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CHAPITRE Il: CONTEXTE LÉGISLATIF ET INSTITUTIONNEL DE L'ÉIE AU MALI

2.1 Contexte législatif La présente étude d'impact environnemental est menée conformément aux Directives de la Banque Mondiale en matière d'études d'impact environnemental, à la réglementation nationale et aux conventions internationales qui ont été ratifiés par le Mali.

Les lois et règlements régissant la gestion de l'environnement au Mali sont nombreux. Certains édictent des règles de portée générale comme: la Constitution, le décret instituant les études d'impact environnemental, la loi n O 91 -047/AN-RM du 23 février 1991 relative à la protection de l'Environnement et du cadre de vie, etc. D'autres textes sont plutôt sectoriels et régissent des domaines spécifiques de l'environnement tels: le Code Forestier, le Code de l'eau, le Code foncier et domanial, le Code minier, la Charte pastorale, la loi sur les pesticides, le Code des investissements, la loi interdisant et réprimant l'importation et le transit des déchets toxiques en provenance d'autres pays, etc.

2.1.1. La Constitution: La constitution du Mali stipule dans son préambule que ' le peuple souverain du Mali s'engage à assurer l'amélioration de la qualité de la vie, la protection de l'environnement" et en son article 15, elle stipule que "Toute personne a droit à un environnement sain. La protection, la défense de l'environnement et la promotion de la qualité de la vie est un devoir pour tous et pour l'Etat".

2.1.2. Concernant les grands travaux: La loi no 01-020 / AN- RM du 30 mai 2001 relative aux pollutions et nuisances et ses décrets, constituent consistance la des textes de gestion des études d'impact sur l'environnement concernant les grands travaux. Selon l'article 4 du décret n°03/594/P-RM du 31 décembre 2003 portant institution de la procédure d'impact d'étude sur l'environnement: les projets, qu'ils soient publics ou privés, consistant en des travaux, aménagements, des des constructions ou d'autres activités dans les domaines industriel, énergétique, agricole, minier, artisanal, commercial ou de transport dont la réalisation est susceptible de porter atteinte à l'environnement sont soumis à une étude d'impact préalable.

2.1.3. Concernant les mines: L'ordonnance n° 91-065/P-CTSP du 19/09/91portant Code minier et le décret d'application n° 91-278/P-RM du 19/09/1991 organisent la recherche de l'exploitation, de la possession, du transport, de la transformation et de la commercialisation des substances minérales et fossiles et carrières autres que les hydrocarbures liquides ou gazeux sur le territoire national de la République du Mali. Ce texte dispose que les activités menées dans le cadre des grands travaux, doivent préserver les naturelles ressources et minimiser la dégradation de l'environnement et du cadre de vie. Ainsi, tout projet travaux de grands doit être accompagné d'une étude d'impact environnemental conforme aux normes établies. Le décret portant approbation de la Convention d'Etablissement pour la recherche et l'exploitation minière stipule dans son article 28 des mesures particulières de protection de l'environnement.

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Il demande aux personnes physiques ou morales de s'engager à: * préserver, pendant toute la durée de la Convention, l'environnement et les infrastructures publiques affectées à leurs usages; * réparer tout dommage causé à l'environnement et aux infrastructures, au-delà de leur usage normal; * se conformer à toutes les dispositions aux différentes législations en vigueur en République du Mali sur les déchets dangereux, les ressources naturelles, l'environnement; * aménager les terrains excavés de façon à les rendre utilisables selon les modalités déterminées par la législation en vigueur en la matière; * se conformer au Code Forestier notamment dans ses dispositions relatives aux défrichements le long des berges des cours d'eau et sur les pentes.

2.1.4. Concernant les ressources forestières, la faune et les ressources halieutiques: Les lois portant gestion des ressources forestières, fauniques, et halieutiques spécifiquement la loi 95-004 consacre la répartition du domaine forestier national en trois domaines: le domaine forestier de l'Etat, le domaine forestier des Collectivités Territoriales et le domaine forestier des particuliers.

Ces lois stipulent que: « avant de procéder à des fouilles dans le sol et d'exploiter des carrières ou des mines, d'ouvrir une voie de communication ou d'en rectifier le tracé, d'édifier des ouvrages sur le domaine forestier, toute personne physique ou morale est tenue: * d'en avoir l'autorisation préalable auprès des autorités compétentes; * de prendre toutes les mesures de protection de l'environnement prescrites par la législation en vigueur.

« Toute personne physique ou morale ayant entrepris des travaux de prospection, de construction ou d'exploitation dans le domaine forestier est tenue de remettre les lieux en l'état ou d'effectuer des travaux compensatoires au profit du propriétaire du domaine ».

2.1.5. Concernant les eaux: La loi N°02-006 du 31 janvier 2002 portant code de l'eau et ses décrets d'application disposent que toute activité menée en relation avec l'eau doit préserver le milieu de prélèvement et la qualité première du fluide précieux sous peine de sanctions. Ces textes interdisent notamment: - les déversements directs ou indirects dans les eaux du domaine public des eaux usées pouvant porter atteinte au milieu naturel, à la santé des animaux et des plantes terrestres, et à celle de la flore et de la faune aquatiques; - toute utilisation des eaux nuisibles au milieu naturel, à la santé publique, à la santé des animaux et des plantes terrestres, et à celle de la flore et de la faune aquatiques; - à l'intérieur des périmètres de protection définis autour des points d'eau, toute construction d'habitation, d'établissements industriels eVou commerciaux, d'abattoirs, de sépultures, toute installation de dépôts d'ordure, d'hydrocarbures, de carrères, de forages, de canalisation à risque, de substances toxiques, de champs de culture.

2.1.6. Concernant les domaines et le foncier: Le Code Domanial et Foncier (Ordonnance n° 00-027/P-RM du 22 mars 2000), dispose que les titulaires des permis d'exploration sont régis par le régime d'occupation provisoire. Ils n'ont à ce titre aucun droit sur les ressources naturelles, sols, eaux et ne peuvent interdire ou compromettre les activités des propriétaires coutumiers et occupants de bonne foi non concurrentielle de leurs activités légales.

La loi N° 96-50 du 16/10/96 portant principes de constitution et de gestion du domaine des collectivités territoriales, identifie les conditions dans lesquelles ces collectivités peuvent s'approprier et gérer des parties du domaine foncier national, et fixe les responsabilités et droit en la matière.

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé: Rapport provisoire GIC-MALI Page 10 Cette loi porte sur la constitution et la gestion du domaine des collectivités qui comprend: le domaine forestier, le domaine agricole, le domaine pastoral, le domaine faunique, le domaine piscicole, le domaine minier et le domaine de l'habitat.

2.1.7. Autres textes législatifs et réglementaires: Le Code des investissements stipule dans son article 18, comme un fait divers, que "les Entreprises installées au Mali, sont tenues de respecter la législation sur l'environnement" malheureusement sans d'autres détails". La loi n° 91-04/AN- RM du 27 /02/1991 et son décret d'application N° 95-325/P-RM du 14/09/1995 font obligation à toute personne physique ou morale, à tout producteur ou manipulateur de déchets, de justifier auprès des Autorités compétentes le caractère inoffensif desdits déchets pour l'économie et surtout sa capacité à les éliminer.

La loi n° 89-61/AN- RM du 25/09/1989 et le décret d'application n° 90-355/RM du 8 août 1990 portant fixation de la liste des déchets, interdisent et répriment l'importation et le transit des déchets toxiques en provenance d'autres pays.

2.1.8. Concernant les déchets solides notamment les matières en suspension: Le décret no 394/P-RM du 06 septembre 2001 définit l'objet de la gestion des déchets solides (art 2), définit les concepts liés à cette forme de pollution (art 3). Le chapitre 3 de ce décret traite du transport et du dépôt des déchets solides. Il stipule dans son article 24 que les décharges doivent être entourées d'une clôture permettant d'en interdire l'accès et doivent être identifiées comme tel à l'entrée au moyen d'une affiche indiquant qu'il s'agit d'une décharge. Pour les déchets présentant des dangers potentiels tels que les déchets chimiques, leur traitement en vue de leur élimination ou valorisation doit se faire dans des installations autorisées par les administrations compétentes.

2.1.9. Concernant la pollution des eaux: Le décret no 395/P-RM du 06 septembre 2001 fixant les modalités de gestion des eaux usées et des gadoues. Il définit en son article 2 l'objet de la gestion des polluants des eaux usées et les concepts liés à cette gestion. En son article 5, le décret stipule que les normes de rejet des eaux usées sont fixées par arrêté des ministres chargés de l'Environnement, de l'Eau et de la Normalisation.

2.1.10. Concernant la pollution des eaux: Le décret n° 397 /P-RM du 06 septembre 2001 définit l'objet de la gestion des polluants de l'atmosphère (art 2), définit les concepts liés à cette forme de pollution (art 3). Le texte stipule en son article 12 que les unités industrielles et artisanales dont les activités génèrent des odeurs incommodantes doivent être équipées d'installations de captage et de traitement de ces odeurs. Le texte insiste sur le respect des normes d'émission de polluants atmosphériques et sur les sanctions encourues pour leur non -respect. 2.1.11. Concernant la pollution sonore: Le décret no 396 /P-RM du 06 septembre 2001 définit l'objet de la gestion des polluants sonores (art 2), définit les concepts liés à cette forme de pollution (art 3). Le texte classe les zones suivant leur degré de sensibilité aux nuisances sonores en 4 classes.

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2.2. Accords Internationaux sur l'environnement En plus de la législation et de la réglementation nationale, le Mali a signé et ratifié plusieurs conventions, protocoles et accords internationaux dans le cadre de la protection de l'environnement dont entre autres: - la Convention sur la diversité biologique; - la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques; - la Convention sur le Commerce International des espèces de faunes et de flores sauvages menacées d'extinction (CITES); - la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification - la Convention phytosanitaire pour l'Afrique; - la Convention de RAMSAR; - la Convention Africaine sur la Conservation de la Nature et des Ressources naturelles; - la Convention de Bale sur les déchets dangereux transfrontaliers; - le Protocole de Montréal sur les substances réduisant la couche d'ozone, etc.

2.3. Étude d'impact environnemental: d'impact Le Décret n°03/594/P-RM du 31 décembre 2003 porte sur la codification des études préalables atteinte à environnemental et sur les dispositions applicables aux installations risquant de porter l'environnement. et Selon l'annexe de ce texte, les infrastructures de transport (routes, aérogares, chemins de fer préalable d'impact aérodrome) figurent parmi les projets d'aménagement devant faire l'objet d'une étude environnemental. à L'article 28 stipule que les frais inhérents à l'élaboration des termes de référence, à l'étude d'impact, du l'établissement du rapport de l'étude d'impact ou du rapport de la notice d'impact sont à la charge promoteur. IV. La méthodologie et la procédure des études environnementales sont déterminées par l'article 12, chapitre

2.4. Prise en compte des diverses directives: du Mali et La méthodologie proposée par le consultant est conforme à la législation en vigueur en République aux directives de la Banque Mondiale.

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CHAPITRE lIl: ÉTAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT

3.1 Description du projet:. Ce projet s'inscrit dans le cadre du Projet Sectoriel des Transports (PST), élément essentiel de la politique de développement et du désenclavement intérieur et extérieur du Mali. Initié par la Direction Nationale des Routes (DNR) et ses partenaires financiers, les études des travaux de construction de la piste Kita-Toukoto- Bafoulabé sont en cours.

Dans le but d'assurer le désenclavement de la région de Kayes après l'avènement de TRANSRAIL en remplacement de la Régie des Chemins de Fer du Mali (RCFM) qui a privilégié le transport des marchandises, le Projet de construction consiste à la construction d'une piste d'une largeur de 10 mètres dont 7 mde plate- forme et 3 md'accotements de 1,5 m chacun. L'itinéraire Kita-Toukoto-Bafoulabé est une partie de l'axe Bamako-Kita-Bafoulabé-Kayes (ancien axe Dakar- Niger).

Le projet est divisé en deux sections: (tiré du rapport d'établissement du même projet)

V Section Kita-Toukoto allant du PK 0+00 au PK 70+00 Le tronçon Kita-Toukoto dont le niveau d'aménagement actuel est le résultat des Travaux Neufs en 1972, est une route d'intérêt régional (RR1 1). Cette piste aurait été aménagée en 1972 par le service des Travaux Neufs et entretenue dans le cadre des travaux d'entretien courant dans la Région de Kayes. Elle comprend une, partie urbaine de 3 km environ (Commune de Kita). Elle serpente les chemins de fer avec 6 passages à niveaux non gardés. Sur cette section, il existe environ 13 ouvrages hydrauliques allant de dalles en BA sur fossés, aux ponts submersibles en passant les dalots simples ou multiples. Le sol de plate forme a subi par endroits des rechargements latéritiques ou des profilages dans le cadre de l'entretien courant du réseau routier par la Direction Nationale des Routes. Les parties à l'état de terrain naturel sont soit argileuses ou rocheuses. La portion Kita - Djélikébalafata est à l'état d'une piste aménagée et latéritique dans certaines zones. A partir du PK 20 la piste est à l'état de terrain naturel par endroits avec des points de stagnation d'eau. Un seul pont submersible se trouve au PK 59+00. Tous les autres passages d'eau n'ont fait l'objet d'aucun aménagement spécifique.

Pour les matériaux de viabilité, il existe une carrière latéritique ouverte au P 18+00 qui a servi au rechargement partiel dans le cadre des travaux d'entretien courant, Étant donné l'existence de nombreuses chaînes montagneuses, le grés, les schistes et autres roches sont en quantité suffisante.

V Section Toukoto - Bafoulabé du PK 70 +000 au PK 205+000 Cette partie est une piste saisonnière à l'état du terrain naturel. Elle serpente également les chemins de fer, à travers plusieurs passages à niveau non gardés. Cette piste réduite présentement à une piste cyclable ou à piétons passe à travers les broussailles, emprunte par endroits des anciennes plates-formes de chemins de fer.

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Ces plates-formes ont été abandonnées suite aux rectifications du tracé des rails. Elles sont bien consolidées. Leur largeur varie de 2 à 2,50 m.

Les portions de digues existent entre Toukoto et Fangala et entre Badioubé et Kalé.

Il n'existe pratiquement pas d'ouvrages de franchissement sur cette section. Les ouvrages existants sur la digue sont infranchissables à cause du fait que les traverses de rails qui servaient de tabliers ont été enlevées.

Les passages à niveau sont très nombreux: 8 au total ont été dénombrés. Les cours d'eau à franchir sont très nombreux, les plus grands se trouvent à Fangala, Soukoutalé, Oualia.

La plate forme est à l'état de terrain naturel, sauf au niveau des portions de digue. L'ensemble est composé de zones argileuses ou rocheuses. En certains endroits, la piste a disparu, faute de circulation des véhicules et elle est envahie par les herbes et arbustes.

Quelquefois à côté des hameaux de culture, la piste fait partie des champs.

L'axe Kalé - Wassala étant la principale liaison Kalé - Bafoulabé est impraticable pendant l'hivernage.

La présente étude porte sur un projet de construction de 205 km de pistes rurales praticables en toute saison. Les travaux porteront sur: * le débroussaillage et nettoyage de l'emprise; * la fourniture, le transport et la mise en oeuvre des travaux de terrassement (déblais et remblais) et de fondation sur un linéaire de 205 kilomètres; * l'exécution des ouvrages de franchissement et des dispositifs de drainage; * l'ouverture et l'exploitation des carrières et emprunts; * le transport de matériaux.

3.2 Définition de la zone d'influence du projet: La zone d'influence environnementale du projet se divise en deux parties. Une zone d'impact direct pour les aspects biophysiques et une zone d'influence diffuse pour les aspects socio-économiques.

La zone d'impact direct est définie comme la zone des effets environnementaux directs liés aux travaux de construction de la route Kita-Toukoto-Bafoulabé. Elle couvre une zone de 50 m de part et d'autre de la piste. Cette zone concerne est celle où les ressources naturelles peuvent être perturbées et celles où sont situés les emprunts, les dépôts, les aires de stationnement et leurs alentours immédiats.

La zone d'influence diffuse est celle qu'intéressent les retombées économiques et sociales du projet. C'est celle que l'on appelle zone du projet. Elle est constituée par les cercles de Kita, Bafoulabé, et une grande partie de la région de Kayes traversée par sa prolongation.

* Zone d'étude retenue Dans le but de réduire les effets de prélèvement de matériaux de construction, les emprunts, carrières, pistes d'accès et déviations existants seront réutilisés. Compte tenu de la situation de ces sites, on retient comme zone d'étude des impacts sur l'environnement des travaux, la zone dite d'influence directe, c'est à dire la zone située dans une bande de 50 m de part et d'autre de la piste soit 2050 ha pour les 205 km (conformément à la carte n°1).

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé: Rapport provisoire GIC-MALI Page 14 Carte nil zone d'influence du projet

Mamonuita Sabatéganda Faroko Kersignané' Kombonte loug Daméno Gu k *abDDionf *Takoutalaf Dadiae Dioungou DiosséwSISGBaI.ndougou Gadiangoulou. Komn l,do iaungDarén BantahamaD Di Kossyan9otu Fians Ds ; kuémokus Guesséou Mahamadji Mounta souninké BandiânaMalanka' Kourougué/ Kamans * -Kotoné Gouriga * Mina Guerbétou Saboussiréaous'°um'. Toumbindi Miaendié' Gndé° Bilissibougou, Dndanko a ontossou . Goundouganda Fantaoura Niankélé Gali.' sKfnto Sagafi° . Santafaré Sélinkégni Sambakéni Madiné - Assonfri Séramissé Maga. onokourou Nérékongou

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GIC-MALI Page 1!

Piste sur la plate-forme ancien rail

Piste sur la plate-forme ancien rail

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GIC-MALI Page 16

3.3 Présentation de l'état initial de l'environnement:

3.3.1 Milieu biophysique 3.3.1.1 Climat La zone du projet couvre deux zones bioclimatiques à savoir:

- La zone bioclimatique du soudanien sud: Elle couvre le cercle de Bafoulabé. On y distingue une saison pluvieuse qui dure de juin à octobre et une saison sèche plus longue de novembre à mai.

- La zone bioclimatique du pré-guinéen Ce type de climat couvre le cercle de Kita. La saison des pluies y dure six mois, de mai à octobre. Les paramètres thermiques sont quasi identiques dans les deux domaines bioclimatiques. Les températures sont élevées à l'échelle de l'année. Elles varient surtout en fonction de la latitude, mais aussi en fonction des saisons. 0 La température moyenne inter annuelle est de l'ordre de 28C. Deux périodes de régime thermique sont à distinguer : la période de basse température de juillet à février (de juillet à octobre les pluies font baisser la température et de novembre à février, c'est la période froide). Les températures moyennes varient selon les périodes de l'année; c'est ainsi que les moyennes mensuelles oscillent entre 330 en mai et 24,90 en janvier. La moyenne des maxima est de 40° en mai et celle des minima est de 17° en janvier. Les moyennes pluviométriques varient entre 800 à 1 000 mm. Dans celles qui sont dans la zone pré-guinéen, climatique du faisant frontière avec la République de Guinéen, les moyennes annuelles de pluie dépassent les l 000 mm pour atteindre 1200 mm. Le nombre de jours de pluie est de 85 jours au maximum. La saison des pluies dure de juillet à septembre. Il ressort de l'analyse des données disponibles 1963-1995, une très grande variabilité des moyennes annuelles pluviométriques, ce qui traduit le caractère erratique des pluies (Cf.Tableau en annexe 1)

Evolution de la pluviiométle dans la zone

2000

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O - , I I ,,Q I II TI , I I I I I JI, , I I I ,

PéEode 1963,1994 |-+-Keriéba +a-Bafiajabé +-Kita| Figure1: Évolution de la pluviométrie dans la zone d'influence du projet et dans le cercle de Kéniéba Gestion de la Faune (Cellule de et Flore d'Afrique, Sanogo Zié IEF; rapport EIE de l'étude de la Construction de la route Kita-Kroukoto-Kéniéba, juillet 2004)

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Deux types de vent parcourent la zone du projet: il est de direction Nord-est -Sud- - l'harmattan est un vent chaud et sec souffle pendant la saison sèche, pauvre en ouest, c'est-à-dire du continent vers l'océan. Les surfaces continentales ayant peu d'eau, il est humidité; il est de direction sud-ouest. La - la mousson est un vent frais qui souffle de l'océan vers le continent, mousson est prédominante en mai/juin, elle apporte de précipitations de la saison des pluies. les tornades. En plus de ces vents réguliers, il existe des coups de vent locaux qui précèdent généralement importants. Ces vents soufflent à des vitesses souvent très grandes et causent des dégâts plus ou moins

3.3.1.2. Morphologie, géologie et sols: et la Le substratum géologique de la zone d'étude est généralement constitué par le socle précambrien Les époques couverture sédimentaire primaire. Cette demière constitue l'essentiel des roches de la région. par les flots cambriennes et ordoviciennes virent s'entasser à la surface du socle d'énormes lits de sables de grès. d'une mer peu profonde ou par les vents. Peu à peu, ces sables s'agglomérèrent en épais bancs de gabbros Par endroit, le bloc se fissurait en raison de sa résistance. Il se truffait alors de venues éruptives, plus argileux, et de dolérites. Lorsque celles-ci arrivaient au contact des sédiments, elles recuisaient; certains devenaient schistes et cornéennes. et formé d'une La zone du projet est entièrement localisée sur le Plateau Manding. Le relief y est morcelé Des cuirasses succession de plateaux séparés par des bassins et des cuirasses, parfois bauxitiques. Bakoye et leurs ferrugineuses recouvrent souvent les versants et les bassins drainés par le Bafing, le corniches affluents. Aux environs de Bafoulabé, les plateaux ont été découpés en buttes tabulaires à grandes de grès très résistants (Atlas du Mali 1981).

Du point de vue physiographique, la zone est marquée par: - des zones de montagne avec des altitudes supérieures à 600 m avec des pentes fortes à abruptes; à fortes (8 à - des zones de plateaux cuirassés avec des altitudes de 300 à 600 m des pentes modérées 16%) et la présence de vastes étendues d'affleurement de cuirasse appelée Bowé. pentes faibles à - des plateaux ondulés sont situés à des altitudes comprises entre 100 et 300 m avec des modérés de l'ordre de 8% et enfin, des plaines situées à des altitudes inférieures à 100 m et caractérisées par des pentes inférieures à 2%. Elles sont inondables ou alluviales. et Ici comme ailleurs, la pédogenèse dépend essentiellement des facteurs climatiques, topographiques le quartz, le géologiques. Elle est caractérisée par une altération profonde des minéraux primaires excepté sesquioxydes lessivage de la silice et des bases notamment le calcium et le magnésium, l'accumulation des de fer et d'aluminium. une structure Les sols sont souvent de fertilité moyenne. Ils sont globalement argilo-sableux avec les gravillonnaire, jonchés par endroit de nombreux blocs de cuirasse ferrugineuse. En certains endroits, qualités et les types de sols sont variables et tributaires de la proximité des collines. Ainsi on peut distinguer: profonds * des buttes et plateaux à sommets cuirassés: sur leurs versants, il existe des sols gravillonaires sols sont bien drainés et poreux. Ce sont des sols ferralitiques remaniés; sur les sommets, ces squelettiques par la présence de matériaux gravillonnaires reposant sur la cuirasse ferrugineuse ;- les sols sont * des affleurements rocheux: la couverture pédologique est limitée à des plages isolées où profonds, avec une texture grossière en surface et moyenne à fine en profondeur; les matériaux * des basses croupes et glacis d'érosion à sols secs et profonds sur cuirasses ferrugineuse: est faible et superficiels sont essentiellement formés de gravillon ferrugineux. La proportion de terre fine

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé : Rapport provisoire GIC-MALI Page 18 présente une texture allant du sablo-limoneux au limono-sableux. La cuirasse épaisse affleure nettement par endroits, dans ces cas, il existe des blocs de cuirasse de surface.

* des basses croupes et glacis d'érosion à sols gravillonnaires carapacés; sur ces croupes, il existe un matériau généralement gravillonnaire, reposant sur une très épaisse carapace ferrugineuse contenant souvent des débris de grès ferrugineux; * au niveau des versants, les gravillons sont absents dans les matériaux de surface. Dans l'ensemble, la texture fine recèle une teneur croissante en argile avec la profondeur; * des glacis d'épandage, reconnaissables par leur coloration rouge généralement limono-argilo-sableux; avec par conséquent une réserve en eau limitée; * des glacis d'épandage à sols profonds lourds de couleur foncée présentent certaines contraintes: possibilité de colmatage des pores d'où intensification du ruissellement, alimentation minérale difficile.

Carte n° 2: Géologie simplifiée du Mali

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GIC-MALI Page 18 présente une texture allant du sablo-limoneux au limono-sableux. La cuirasse épaisse affleure nettement par endroits, dans ces cas, il existe des blocs de cuirasse de surface. * des basses croupes et glacis d'érosion à sols gravillonnaires carapacés; sur ces croupes, il existe un matériau généralement gravillonnaire, reposant sur une très épaisse carapace ferrugineuse contenant souvent des débris de grès ferrugineux; * au niveau des versants, les gravillons sont absents dans les matériaux de surface. Dans l'ensemble, la texture fine recèle une teneur croissante en argile avec la profondeur; * des glacis d'épandage, reconnaissables par leur coloration rouge généralement limono-argilo-sableux; avec par conséquent une réserve en eau limitée; * des glacis d'épandage à sols profonds lourds de couleur foncée présentent certaines contraintes: possibilité de colmatage des pores d'où intensification du ruissellement, alimentation minérale difficile.

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3.3.1.3 Flore, faune et aires protégées a Flore Les différents types de formations végétales (phytocénoses) que l'on rencontre sont: a) La savane: elle se caractérise par la présence d'une strate herbacée et des espèces ligneuses pyrotolérantes: Combretum sp. Viex sp., Ostrioderich chevaleri, Landolphia sp,. Nauclea sp., etc. En fonction de l'importance des herbacées et des ligneux, ces écosystèmes peuvent se diviser en: - Savanes herbeuses: ce sont de vastes étendues couvertes d'herbes sur les sols peu profonds et la présence de cuirasse ou de roche affleurante rendant ces milieux difficiles à coloniser par les ligneux. Ils sont situés au sommet des plateaux et en bas des pentes, là où le processus d'érosion et d'accumulation a favorisé la mise à nu de la cuirasse latéritique. Sur les sommets dominent les espèces comme: Andropogon sp. et Sorgastrum sp. et sur les pentes viennent le Hyparrhenia sp. Loudetia sp. et Pterocarpus lucens. - Savanes arbustives : elles sont formées par une association d'herbacées et de ligneux dont la hauteur ne dépasse pas 7mètres. Ils résulteraient de l'action de l'homme et des feux de brousse. Les espèces dominantes sont: Vitellaria paradoxa, Terminalia macroptera et Pterocarpus erinaceus; - Savanes arborées: ce sont des écosystèmes marqués par la présence d'arbre de plus de 7 mètres de hauteur. La strate herbacée est moins dense. Les espèces ligneuses dominantes sont Parinari excelsa, Erythrophieum guinéense, Parkia biglobosa, Isoberlia doka et Daniela oliver; - Plaines (Bowé en peulh ou Fouga en bamanan): ce sont de petites étendues disséminées un peu partout à l'intérieur des différentes formations. b) Les forêts sèches: elles se caractérisent par la faible présence ou l'absence de tapis herbacé. Elles comportent généralement une seule strate de nombreuses espèces de lumière. Il s'agit des: - Forêts claires de plus en plus rares et confinées dans les zones encore peu peuplées du bassin de la Falémé. Ces formatons se caractérisent par la présence d'Antiaris africana, Kaya senegalensis, Afzelia africana, Ceiba pentandra, Andansonnia digitata, Sterculia tragacanta et Combretum sp; - Galeries forestières: elles se situent le long des cours d'eau, où à la faveur de l'humidité et du microclimat. Elles évoluent en formations sempervirentes marquées par des essences à feuilles caduques ou persistantes comme Mytragina inermis, Uapaca somon, Cola cordifolia, Elaeis guinéensis et Oxytenantera abyssinica. Ces formations sont localisées le long des cours d'eau; - Bosquets forestiers: ils sont situés souvent autour des villages, la présence de ces formations végétales dense de petite taille s'explique presque exclusivement par leur caractère socioréligeux. En effet, il s'agit pour la plupart des cas de bois sacrés, de cimetière ou de réserves de plantes médicinales à usage rituel. Parmi les grands arbres on y trouve: Ceiba pentandra, Adansonia digitata et Cola cordifolia.

c) L'écosystème agricole : il est constitué de champs et de jachère (moins de 10 ans) formant une mosaïque très diversifiée d'espaces ruraux défrichés. Ils sont mis en culture ou sous pâture. Ils sont occupés de façon permanente ou temporaire par des cultures céréalières ou industrielles avec une propension très forte dans le cercle de Kita de la culture du coton depuis l'introduction de cette culture en 1995. Malheureusement, ces espaces se trouvent dans toutes les positions topographiques et dans toutes les conditions pédologiques: plaines, bas de pente, versants et sommet des plateaux.

* Aires protégées Cinq forêts classées se trouvent dans la zone d'influence de la route. Sur le tronçon Kita-Toukoto, la piste traverse la forêt classée de Tinienko (entre Sémé et Boulouli) sur 3 km environ, devit au nord-est celle de Sebekoro(Siguiferi) entre Boulouli et Badougou et passe sur la lisière nord de la forêt de Gangara (entre Badougou et Toukoto). De Toukoto à Bafoulabé, la piste traverse la longueur de la forêt classée de Fangala (entre Toukoto et Fangala) sur environ 7 km et après Oualia elle se superpose sur la limite nord de la forêt classée de Djoubeba (entre Dioubéba et Kalé). La situation des forêts est donnée dans le tableau 1.

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Tableau 1: forêts classée dans la zone d'influence du projet

NO Désignation Localisation Superficie Référence ordre (ha) 1. FC Djoubeba Bafoulabé 20 500 Arrt N884 du 17/02/1950 2. FC Fangala Bafoulabé 28 000 Arrt N02662 / SEFdu 25/03/1935 3. FC de Gangara Kita 24 000 Arrt N°468 /SEF du -_ 17 /01/1951 4. FC Sebekoro (Siguiferi) Kita 8 100 Arrt N°2803 /SEF du 10/08/1942 5. FC Tinienko Kita 13 900 Arrt N°4628 /SEF du 31 /12/1941 Total 94 500 Source: DNCN, rapport annuel 2005

Forêt galerie bord du Bakoye T

* Faune La faune est relativement riche à cause de la forte densité du couvert végétal, la présence de multiples points d'eau. Dans son livre intitulé « Faune et chasse en Afrique Occidentale » édition 1956, le conservateur des Eaux et Forêts M. Georges ROURE écrivait: «dans les zones de savanes soudaniennes et guinéennes, les plus grandes concentrations de gibier se trouvaient dans le quadrilatère formé par: - la haute Gambie et la base du Fouta-Djalon au sud; - la route de Kédougou - Satadougou - Kéniéba - Bafoulabé à l'Est; - le fleuve Sénégal de Bafoulabé au Falémé et au Nord; - la voie ferrée jusqu'à Tambadacounda, et de là une ligne rejoignant la Gambie». La zone d'étude se situe dans ce quadrilatère.

Il ressort de l'analyse des résultats plusieurs études d'inventaire des ressources de la biodiversité, que la zone d'étude recèle encore un potentiel faunique riche et varié. Cette situation a motivé la création de la Réserve de la Biosphère du Bafing en lieu et place de la Réserve de Faune de Bafing-Makana et tout récemment l'Aire Protégé Transfrontalière du Bafng-Falémé qui concerne une grande partie des cercles de Bafoulabé et de Kita.

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Les espèces couramment rencontrées sont les babouins, le chacal, le chat sauvage, la civette, l'écureuil fouisseur, le guib harnaché, l'hippotrague, le léopard, le lièvre, le porc-épic, le phacochère. La composition de la faune de la zone d'intérêt cynégétique, selon les mêmes études, montre une relative pauvreté en animaux de grande chasse.

L'identification des différentes espèces de poissons a révélé la présence d'espèces de poisson appartenant aux classes suivantes: Bagridae, Centropomidae, Charachidae, Cichlidae, Claridae, Cyprinidae, Cytharinidae, Distochodontidae, Malapteruridae, Mochokidae, Mormyridae, Osteoglossidae, Protopteridae.

3.3.1.4. Hydrographie Située dans le haut bassin du fleuve Sénégal, la zone du projet est riche en ressources hydriques. Le réseau hydrographique est très dense comprend, des sources d'eau de différente importance: 1. les ruisseaux sont constitués par les eaux d'écoulement serpentant à travers les zones rocheuses en hivemage; dans certains de ces ruisseaux, on ne trouve plus d'eau quelques heures après les pluies, ce sont les torrents. Ils sont de faible largeur moins de 2 mètres; 2. les marigots sont des cours d'eau d'une largeur de 10- 25 m, ils coulent dans les vallées des chaînes de montagnes avec des débits relativement faibles, parfois leur cours est entrecoupé de flaques d'eau mortes par endroits. Ce sont les affluents de second ordre des fleuves. 3. les rivières ont des débits assez importants. Leur largeur est généralement supérieure à 25 m; elles constituent les affluents de premier ordre des fleuves. Le tableau 2 ci-dessus donne la situation de certains cours d'eau de la zone du projet: Tableau 2: Débit d'écoulement des principaux cours d'eau

Cours d'eau Surface du bassin versant Débit centenaire (km2) (m3is) Falémé 13959 2071 Bafing 22939 2926 Bakoye 13466 1221 (Source: DNH)

En amont de Bafoulabé, il y a les principaux affluents du Sénégal à savoir: le Bafing (l'affluent le plus important) sur une longueur de plus de 760 Km, le Balin, le Ouloukoli et le Bakoye qui prend sa source à Siguiri en guinée. Ce dernier rejoint le Bafing à Bafoulabé pour former le fleuve Sénégal.

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé: Rapport provisoire GIC-MALI Page 22 Carte n0 3: Ressources en eaux du Mal!

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EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé : Rapport provisoire

GIC-MALI Page 22 Carte no 3: Ressources en eaux du Mali SIGMA SYSTEM9 INYGPMATIQUIS DE GESTION DES RES9OURCES EN E.W DU MAW

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(Source: DNH)

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3.3.2 Milieu humain 3.3.2.1 Contextes administratif et démographique La piste Kita-Toukoto-Bafoulabé est située dans la région de Kayes située à l'ouest du Mali et faisant frontière avec les Républiques du Sénégal et de la Mauritanie. Elle concerne les cercles de Kita et de Bafoulabé et les communes des mêmes en plus de celles de Oualia et de Toukoto. La situation des agglomérations traversées par la piste est synthétisée dans le tableau 3.

Tableau 3 Situation des agglomérations traversées par les 205 km de pistes rurales

PK Villages Section Kita-Toukoto 5+300 7+500 Sémè 14+600 Oualia 19+400 Diélikèba fata 25+000 Bougaria 35+000 Boulouli 40+000 Bakoundian 54+000 Badougou 70+000 Toukoto Section Toukoto-Bafoulabé 97+ 000 Billy 102+000 Fangala 123+000 Badoumbé 135+000 Soukoutalé 143 +000 Oualia 152+000 Solinta 159+000 Dioubéba 174+000 Bérémasso 184+500 Kalé gare 184+500 à 205+000 Galoukoné, Tambafoya, Damba-Djoubé, Babaroto

Le tableau 4 donne la position géographique des principales villes.

Tableau 4: position géographique des principales villes

Villes Longitude Latitude X (m). Y(m) Kita 09`28'W 13°024N 447000.00 1 441 800.00 Toukoto 09053'W 13`28'N 404 500.00 1 487200.00 Bafoulabé 11 50'W 13°48'N 302 000.00 1 527 000.00

Les populations des communes qui abritent la piste en étude étaient de 68 446 habitants (Résultat du recensement de 1998) dont plus de 50%. Le tableau 5 ci-dessous donne la répartition de la population par commune.

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Tableau 5: répartition de la population de la zone d'étude

Cercles Populations résidentes Homme Femme Total Kita 19 237 19 106 38 344 Bafoulabé 14 753 15 349 30 102 Totaux 33 990 34 455 68 446 Source: RGPH avril 1998

Plusieurs ethnies composent la population de la zone d'étude. Les principales sont: les Malinké, les Peuhls, les Dialonké, les Diankaké), et quelques Bambara qui cohabitent avec les ethnies dominantes. Les mouvements migratoires qui ont un caractère temporaire sont liés aux activités d'orpaillage et le nomadisme pastoral. La religion monothéiste dominante est l'islam suivi du christianisme (catholicisme et protestantisme). Comme partout ailleurs au Mali l'animisme a beaucoup d'adeptes dans cette zone. 3.3.2.2 Contextes socio-économiques Agriculture Le travail agricole est une activité principalement familiale. Les opérations culturales qui ont lieu pendant la saison pluvieuse portent sur deux types de cultures : les cultures vivrières et les cultures de rente. Ces cultures sont concentrées sur les reliefs généralement plats, dans les vallées étroites qui bordent les principaux cours d'eau, les plaines mais aussi les pentes fortes. Les cultures vivrières portent sur: le mil, le mais, le sorgho, le fonio. La culture du riz pluvial se pratique surtout autour des mares de façon rudimentaire.

Les productions vivrières réalisées sont traditionnellement autoconsommées. L'arachide représente la principale culture de rente. De plus en plus, le coton s'impose comme la principale culture de rente dans le cercle de Kita. Les cultures maraîchères prennent une ampleur considérable, les différentes spéculations sont: la tomate, la laitue, l'oignon, le gombo, le concombre, la pomme de terre et l'aubergine.

L'agriculture traditionnelle des céréales est un système de culture itinérante sur brûlis. Elle se pratique aussi bien dans les bas fonds que sur les pentes fortes de collines donnant l'impression de champs suspendus.

Le niveau d'équipement des ces exploitations agricoles est très faible, le recours aux fertilisants est limité aux champs de case. Les effets négatifs de cette forme d'exploitation des sols sont l'accélération de l'érosion, le déboisement progressif de grandes surfaces suite à l'augmentation de la population et l'immigration de nouveaux exploitants.

Élevage L'élevage est de deux types (cf. Schéma Directeur d'Aménagement Pastoral Région de Kayes) : sédentaire et transhumant (locaux, et exogène). L'élevage sédentaire est l'activité principale des Peuls et porte sur les ruminants (bovins de la race N'dama, ovins, caprins de petite taille). Ces animaux sont en divagation pendant toute la saison sèche. Le nombre de tête est limité et ne répond pas toujours aux besoins des éleveurs. Pour cette raison, ces derniers s'adonnent à la pratique d'autres activités. L'élevage des ruminants semble uniquement destiné aux échanges sociaux (mariages). L'élevage de volaille est surtout pratiqué par les femmes. Il constitue un soutien non négligeable pour l'économie familiale.

Les animaux transhumants fréquentent la zone par milliers de têtes migrant vers la Guinée. Ils perturbent les écosystèmes naturels et sont à la base de conflits entre éleveurs et agriculteurs. Le cheptel de la zone est essentiellement composé de bovins, ovins, caprins, équins, camelins et volaille, comme l'indique le tableau 6 ci-dessous.

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Tableau 6: Effectif du cheptel en 1999/2000

Cercle Bovin Ovins Ca rins E uins Asins Kita 127 977 31 341 58 420 634 487 Bafoulabé 121430 99 524 96 296 2 371 0 Total 248 307 130 865 144 716 3 005 487 Source DRAMR 1999

Dans le cercle de Bafoulabé, les pâturages sont caractérisés par une production d'ordre de 5 322,3 kg de MS/ha. L'estimation de la biomasse potentielle du cercle de Bafoulabé est de 3.305,846 tonnes de matière sèche. Le besoin des animaux, toutes espèces confondues est de 171, 012 tonnes de matière sèche, soit un excèdent de 3.134.846 tonnes de matière sèche.

Le cercle de Kita est riche aussi en pâturage avec une production estimée à plus de 2 millions de tonnes de matière sèche pour un besoins total de moins de 210 000 tonnes/an soit près de 10 fois les besoins.

Pêche C'est une activité qui est pratiquée sur les cours d'eau: Falémé, le Bafing, le Bakoye et principalement sur le fleuve Sénégal par des pêcheurs autochtones et des étrangers venant des régions de Koulikoro, Ségou et Mopti. Cette pêche est souvent fructueuse et les espèces pêchées vont de la petite Alestes leuciscus à la grande Lates niloticus. Les produits de pêche sont vendus frais ou fumés notamment aux marchés de Mahina, Bafoulabé, Kayes, Bamako et Dakar.

Plusieurs modes de pêche sont en pratique dans la zone d'étude: - la pêche collective pratiquée en saison sèche dans les rivières et les marigots. Le nombre de personnes pouvant participer à cette forme de pêche peut varier en fonction de l'importance du point d'eau; - la pêche avec le poison végétal: elle consiste à empoisonner un plan d'eau à l'aide de drogues végétales en période d'étiage. Cette forme donne souvent lieu à une mobilisation des bras valides. Cette forme de pêche est certainement la plus destructrice de la faune halieutique, cependant sa pratique est très limitée dans la zone; - les pièges (nasses, barrages) qui sont utilisés dans les rivières et marigots par les ménages en saison des pluies; - la pêche professionnelle est principalement pratiquée sur le fleuve Sénégal par des immigrants.

Les captures sont consommées ou vendues fraîches, séchées ou fumées.

Chasse Elle est une activité séculaire et bien ancrée dans la culture locale. Toutes les familles disposent de fusils pour la chasse et les hommes chassent à l'occasion. La pratique de la chasse professionnelle est généralement héréditaire dans toutes les communes.

La viande de brousse est la source principale de protéine animale. Le bétail est réservé aux besoins socioreligieux (sacrifices, cadeaux de bienvenue, mariages, fêtes, décès, etc.). Cette pratique a certes des impacts sur la faune, mais elle est difficile à évaluer. Cette chasse est essentiellement effectuée au moyen de feux de brousse, des armes traditionnelles et modernes.

Cueillette La cueillette est une activité essentiellement féminine et porte sur le ramassage des fruits du néré, du tamarinier, de zaban, du résinier sauvage, du baobab, du rônier, du karité, etc. Ces produits sont destinés à l'autoconsommation eVou sont transformés et vendus sur les marchés locaux. La médecine traditionnelle occupe une place importante dans la vie des populations. La cueillette constitue une source importante de revenus pour les femmes, les jeunes. Cette activité est une menace grave pour les écosystèmes à cause de la fréquence des feux de brousse qu'elle provoque.

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Commerce et transport Le commerce et le transport sont très peu développés dans la zone. Le commerce est pratiqué par les populations locales et étrangères venant de la Guinée. Au niveau de certaines foires hebdomadaires, les échanges entre les populations locales (portent sur des céréales, des denrées de première nécessité). L'insuffisance d'infrastructures routières dans la zone reste le goulot d'étranglement pour les échanges commerciaux, le transport des personnes et des biens constitue un des facteurs de développement socio- économique. Le développement du commerce passe par le désenclavement de la zone. Ce désenclavement nécessite la construction de routes et de pistes rurales. L'enclavement, l'insuffisance des points d'eau potable et d'infrastructures socio-sanitaires (écoles, centres de santé et d'alphabétisation) contribuent à accentuer la précarité économique et l'analphabétisme des populations.

Tourisme Le potentiel touristique de la zone est très important en terme de nombre et de diversité des sites d'attrait touristique (grottes, chutes d'eau, paysages, faunes etc.). Le tourisme peut se développer autour des Monts Tambaoura et la vallée de la Falémé et surtout l'écotourisme autour des sites historiques. Malheureusement, l'enclavement et le manque d'infrastructures d'accueil constituent deux contraintes majeures pour la promotion du tourisme.

Tableau 7: Infrastructures Socio-Economiques

No Cercle de Bafoulabé Cercle de Kita Infrastructures Bafoulabé Mahina Oualia Boudofo Kita Kita Tomoto Toukoto - Nord ouest 1 Infrastructures économiques 1.1 Caisses Villageoises 43 40 60 9 12 19 6 7 1.2 Marchés Hebdomadaires 2 1 1 0 1 3 1 0 2 Infrastructure Sanitaires 2.1 Dispensaire 17 10 6 2 2 2 1 4 2.2 Maternité 3 3 1 1 1 2 1 1 2.3 CSCOM 2 1 0 0 0 0 0 0 2.4 Pharmacie 4 3 2 1 1 0 0 1 2.5 PMI 2 0 0 0 0 0 0 0 3 Infrastructures éducatives 3.1 École Fondamentalel 7 7 5 0 3 6 3 1 3.2 École Fondamentale 2 1 2 1 0 0 0 0 1 3.3 Centre d'alphabétisation 9 15 3 3 7 14 5 3 3.4 Medersa 1 4 1 0 0 0 0 1 3.5 Ecole Communautaire 1 4 Infrastructures Hydrauliques 4.1 Forages 40 28 34 3 8 8 11 8 4.2 Puits modernes 8 2 15 2 0 0 4 1 4.3 Bomes Fontaines 0 0 0 0 0 0 0 0 Source: Logicielde Décentralisation

3.3.3 Analyse de la situation environnementale Parmi les principaux problèmes écologiques rencontrés dans la zone du projet, on retient l'accentuation des pressions humaines de plus en plus fortes sur les milieux naturels et leurs ressources notamment par la

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé: Rapport provisoire GIC-MALI Page 27 conversion de ces milieux en terres agricoles (surtout dans le cercle de Kita à cause de la culture du coton) eVou de pâturage. Ceci se manifeste sur le terrain par le développement de la chasse illégale, l'exploitation anarchique des ressources ligneuses et des produits forestiers non ligneux, le développement des conflits entre la faune sauvage et le bétail domestique pour l'utilisation des ressources en eau et des ressources fourragères, le surpâturage, les feux de brousse, etc.... Toutes ces pratiques combinées ont eu pour conséquences majeures: * L'amplification du processus de déforestation et d'érosion; * La fragmentation et la perte des habitats naturels de la faune; * La raréfaction et la disparition locale de certaines espèces végétales et animales; * L'exposition de certaines espèces à des seuils de vulnérabilité excessive; * La perte du potentiel des écosystèmes à s'auto-entretenir via l'équilibre naturel et à fournir de manière durable les biens et services. Le Programme d'Appui à la Gestion Intégrée des Ressources Naturelles (AGIR) qui vient de boucler sa deuxième phase fait partie des approches de solutions à ces problèmes. Sur le plan socio-économique, cette zone est habitée majoritairement par une population rurale vivant en dessous du seuil de la pauvreté. D'après les indicateurs de pauvreté au Mali, les communautés rurales de la région de Kayes, qui abrite la piste en étude, figurent parmi les plus pauvres du pays. Parmi les obstacles à la réduction de cette pauvreté, figure en bonne place, l'enclavement des zones rurales où vivent plus de 80 % de la population malienne.

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé: Rapport provisoire GIC-MALI Page 28 CHAPITRE IV: IDENTIFICATION ET ÉVALUATION DES IMPACTS POTENTIELS

4.1 Méthode d'identification et d'évaluation des impacts du projet sur l'environnement: 4.1.1 Approche méthodologique La méthode retenue est l'évaluation de l'importance de l'impact anticipé comme indicateur de synthèse des critères tels que l'intensité de l'impact, l'étendue et la durée, que cet impact soit positif ou négatif, c'est à dire favorable ou non, Elle s'inspire largement des méthodes proposées par Hydro-Québec. Cette importance repose sur l'utilisation des cinq (5)critères ci-dessous: * Nature de l'impact; * Valeur de la composante touchée; * Intensité de la perturbation; * Étendue de l'impact; * Durée de l'impact. Le tableau 8 récapitule la qualification retenue pour ces critères. Tableau 8 : Qualification des critères

NATURE VALEUR INTENSITÉ ÉTENDUE DURÉE Positive Forte Forte Régionale Permanente Négative Moyenne Moyenne Locale Temporaire Indéterminée Faible Faible Ponctuelle

L'identification des impacts est faite en mettant en relation les sources d'impacts, tant en phase de construction (travaux) qu'en phase d'exploitation (mise en service), avec les composantes du milieu récepteur. Cette mise en relation prend la forme d'une grille où chaque interrelation idenbfiée représente un impact probable d'un élément du projet (source d'impact) sur une ou plusieurs composantes du milieu. 4.1.1.1 Description des critères a) Nature de l'impact La nature d'un impact peut être positive, négative ou indéterminée: • un impact positif engendre une amélioration de la composante du milieu touchée par le projet; * un impact négatif contribue à sa détérioration; • un impact indéterminé est un impact qui ne peut être classé comme positif ou négatif ou encore qui présente à la fois des aspects positifs et négatifs. b) Valeur de la composante touchée par l'impact Chaque composante du milieu récepteur possède une valeur qui lui est propre résultant d'une valeur intrinsèque et d'une valeur extrinsèque qui contribue à la valeur globale ou intégrée. La valeur intrinsèque s'établit à partir des caractéristiques inhérentes de la composante du milieu, en faisant référence à sa rareté, son unicité, de même qu'à sa sensibilité. La valeur extrinsèque d'une composante du milieu est plutôt évaluée à partir de la perception ou de la valorisation attribuée par la population ou la société en général.

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Pour simplifier l'analyse, le Consultant a arrêté, comme suit, la valeur globale des composantes du milieu (tableau 9):

Tableau 9: Valeur des composantes environnementales touchées par le projet

Composante du milieu Valorisation proposée Air Moyenne Eaux de surface Forte Eaux souterraines Moyenne Sols Moyenne Végétation/aires protégées Forte Faune sauvage Forte Paysage Faible Santé, sécurité, ambiance sonore et vibrations Forte Emploi Forte Circulation routière Forte Agriculture et élevage Forte Commerce et transport Forte Artisanat Moyenne Activités touristiques et culturelles Moyenne Infrastructures et patrimoine culturel Forte Conditions de vie des femmes Forte

c) Intensité de la perturbation L'intensité de la perturbation est fonction de l'ampleur des modifications observées sur la composante du milieu touchée par une activité du projet ou encore des perturbations qui en découleront. Une faible intensité, par exemple, est associée à un impact ne provoquant que de faibles modifications à la composante visée, ne remettant pas en cause son utilisation, ses caractéristiques et sa qualité. Un impact de moyenne intensité engendre des perturbations à la composante du milieu touchée qui modifient son utilisation, ses caractéristiques ou sa qualité. Enfin, une forte intensité est associée à un impact qui engendre des modifications importantes de la composante du milieu, qui se traduisent par des différences également importantes au niveau de son utilisation, de ses caractéristiques ou de sa qualité. d) Étendue de l'impact L'étendue de l'impact fait référence au rayon d'action ou à sa portée, c'est-à-dire, à la distribution spatiale de la répercussion. Un impact peut être d'étendue ponctuelle, lorsque ses effets sont très localisés dans l'espace, soit qu'ils se limitent à une zone bien circonscrite et de superficie restreinte comme par exemple la surface d'un périmètre, quelques mètres carrés en cas de pollution par déversement accidentel d'hydrocarbures pendant les travaux. Un impact ayant une étendue locale touchera une zone ou une population plus étendue. À titre d'exemple, dans le cadre d'une route, les répercussions qui se feraient sentir sur l'ensemble d'un lot d'agglomérations seront considérées comme ayant une étendue locale. Finalement, un impact d'étendue régionale se répercuterait dans l'ensemble de la zone d'étude et parfois au-delà sur le territoire national (retombées économiques de la route par exemple).

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé: Rapport provisoire GIC-MALI Page 30 e) Durée de l'impact Un impact peut être qualifié de temporaire ou de permanent: a un impact temporaire peut s'échelonner sur quelques jours, semaines ou mois, mais doit être associé à la notion de réversibilité; un impact permanent a un caractère d'irréversibilité et est observé de manière définitive ou à très long terme.

4.1.1.2 Evaluation de l'importance de l'impact: L'importance d'un impact (dû à une activité spécifique), qu'elle soit de nature positive ou négative, est déterminée d'après l'évaluation faite à partir des critères énoncés précédemment. Ainsi, l'importance de l'impact est fonction de la valeur accordée à la composante touchée, de son intensité, de son étendue, mais également de sa durée. L'importance est en fait proportionnelle à ces quatre (4)critères spécifiques définis plus haut. Elle sera qualifiée de faible, de moyenne ou de forte. Il peut arriver qu'il soit impossible de déterminer l'importance de l'impact, soit par manque de connaissances précises par exemple ou parce que l'impact peut à la fois être positif ou négatif. Dans le tableau 9 est présentée la grille permettant d'évaluer l'importance de l'impact. L'importance globale de l'impact du projet sur une composante d'un milieu donné est obtenue en faisant la synthèse des importances d'impacts des différentes actions élémentaires (sources d'impacts) du projet sur cette composante pour en dégager une moyenne pondérée ou une importance dominante qui est beaucoup plus représentative de la réalité. Selon Husain SADAR, 1996; les systèmes de pondération de l'importance constituent l'approche la plus structurée au classement des impacts, et ils permettent une transformation directe de l'ampleur de l'impact en importance de l'impact.

Tableau 10: Coefficients de pondération de l'importance de l'impact

Importance de l'impact Termes descri tifs1 Forte Moyenne | Faible | 2 Total Poids % 60 130 110 1100

Les impacts provenant de deux sources différentes pouvant être de nature opposée (positive et négative), il est également pris en compte la nature de l'impact global dans cette analyse.

Les termes descriptifs sont aussi appelés valeurs 2 Poids = coefficients de pondération. EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé: Rapport provisoire GIC-MALI Page 31

Tableau 11: Grille de détermination de l'importance de l'impact

Valeur de la Intenst de la Étendue de l'impact Durée de l'impact Importance de l'impact composante prtutaton. - Forte Moyenne Faible Régionale Permanente X Temporaire X Locale Permanente X'- Forte Temporaire X

Permanenle _____X Ponctuelle Tempora,re - ---X ----- Régionale Permanente X Temporaire X Locale ...... Pe,r,manente .-- . X. - Forte Moyenne Temporaire , .. X Ponctuelle Permanente ._. X Temporaire X Permanente .,_,,_. X Temporaire .- X Locale Permanente ._._XX Faible Temporaire . . . _. X

Ponctuelle Permanente _____ X-,-__

FortetLoc Régionalele ...... PermanentePem n n ...... X - Temporaire ._._XX Forte Locale ...... ,,,- Permanente X

Forte Ponctuelleo ale . ... Temporaire..e...... ipo r ...... X - R Permanente-...... X X--- MoenPoenoncauele TemporaireTemporaire--- X Permanente X_--_-

Temporaire X Permanene.X Régionale Temporaire. . .

FablFortecLocaPoncauele le . . ,P.erm.a.nente, Temp...... a...... e .-_.__._._.._...... XX - - ___ Temporaire , - X

Permanente : X Régionale Temporaire . X - -___---_-X FaiblMoene Locale PerPermanente ..--.annt...... - .....- Temporaire X X Régionale TemporairePermanente X

FaibleLoale Moyenne~ ~Permanente ._._ X - -

Temporaire X Ponctuelle . Permanentee-po re-X -- Permanente , = Temporaire . X

manen.te...... _ _-- Faible Locale . Temporaire - - X Ponctuelle Permanente --- X----- Temporaire X Source: Hydro-Quebec, 1995

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé Rapport provisoire GIC-MALI Page 32 4.1.2 Sources d'impacts Les sources d'impacts potentiels se définissent comme l'ensemble des activités prévues dans le cadre de la construction des pistes rurales. En période de construction, ces sources d'impacts sont: * installation des chantiers

* installation et repli de la base-vie; * débroussaillage et nettoyage de l'emprise; * terrassement et mise en oeuvre de la chaussée; * exécution des ouvrages de franchissement et des dispositifs de drainage; * ouverture et exploitation des carrières et emprunts; * transport de matériaux; * présence de la main d'oeuvre.

En période d'exploitation et d'entretien, les activités sources d'impacts sont liées à/aux: * la présence des pistes et des ouvrages de franchissement; * travaux d'entretien courant et périodique.

4.1.3 Composantes du milieu

Les composantes du milieu (ou récepteurs d'impacts) susceptibles d'être affectées par le projet correspondent aux éléments sensibles de la zone d'étude, c'est-à-dire ceux susceptibles d'être modifiés de façon significative par les activités (ou sources d'impacts) liées au projet: les milieux physique et biologique (l'air, le sol, les eaux de surface, les eaux souterraines, la végétation, la faune et le paysage); * les milieux humains tels que les activités économiques, la santé et la sécurité, l'emploi, la circulation routière, l'agriculture et l'élevage, le commerce et le transport, l'artisanat, les activités touristiques et culturelles, les infrastructures, les conditions de vie des femmes, etc....

4.2 Analyse des impacts potentiels

4.2.1 Impacts du projet sur les milieux physique et biologique 4.2.1.1 Air Pendant les travaux de construction et l'exploitation des pistes rurales en étude, la poussière et les fumées (COx, NOx, SOx et HAP) générées par le trafic et par l'ouverture des emprunts, affecteront localement la qualité de l'air.

Tableau 12 : Évaluation de l'impact du projet sur l'air -

Phase Envimnnementaî Impact Critères Évaluation Nature Négafive Valeur composante Moyenne . Envol de dans Dégradation de la Intensité Forte Air deatmosphère qualité de l'air Étendue Ponctuelle

Durée Temporaire _ Importance impact Faible

Globalement, l'impact sur la qualité de l'air est direct, négatif, mais de faible importance.

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4.2.1.2 Sols En phase de travaux et d'exploitation des pistes, du fait de l'ouverture des emprunts, des carrières et des sablières (ou de l'exploitation d'emprunts et de carrières existants), les sols seront détruits en profondeur. En outre, le passage des engins et véhicules de chantier provoquera un tassement des sols. Les sols pourront être souillés par le rejet direct: * de déchets liquides, notamment: les huiles de vidanges des engins, les eaux usées des chantiers et des bases-vie; * des déchets solides (gravats, déchets divers, etc...) provenant de divers ateliers des chantiers. Dans les endroits où le tracé de la piste n'existe pas et ceux où le nouveau tracé diffère du tracé actuel (surtout Toukoto-Bafoulabé), la réalisation de la piste pourrait réduire la surface des terrains à vocation agricole eVou modifier la valeur agronomique de la terre du fait de la modification du drainage des sols. La construction des pistes peut également avoir un impact sur la stabilité des terrains en favorisant le processus de ravinement sur certaines sections de la piste. L'affouillement au droit des ouvrages hydrauliques est particulièrement inévitable si les dispositions requises ne sont pas mises en oeuvre pendant la construction. Il est à souligner enfin que la construction des pistes rsque de perturber les mesures de conservation des eaux et des sols (cordons pierreux, murets antiérosifs, ...).

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé : Rapport provisoire GIC-MALI Page 34 Tableau 13 Évaluation de l'impact du projet sur les sols

Élément Milieu environnemental Impact Critères Évaluation Dégradation par le Nature Négative tassement Valeur composante Moyenne Structure des sols Érosion par Intensité Faible ravinement et Étendue Ponctuelle affouillement au Durée Permanente droit des ouvrages Importance impact Faible Nature Négative Risque de Valeur composante Moyenne Qualité des sols dégradation de la Intensité Moyenne qualité par Étendue Ponctuelle pollution Durée Permanente Importance impact Moyenne Nature Négative Valeur composante Moyenne RemanieenttduForte Sols Profil pédologique profil dans les Intensité Ponctuell zones d'emprunt Etendue Ponctuelle Durée Permanente Importance impact Moyenne Modification de la Nature Indéterminée valeur Valeur composante Moyenne Valeur agronomique agronomique des Intensité Moyenne des sols sols du fait del Étend-u modification du Ponctuelle drainage des Durée Permanente terres Importance impact Moyenne Nature Négative Risque de Valeur composante Moyenne Mesures de perturbation des Intensité Faible conservation des eaux mesures de et des sols conservation des Etendue Ponctuelle eaux et des sols Durée Permanente Importance impact Faible Globalement, l'impact sur les sols est direct, négatif et de moyenne importance.

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4.2.1.3 Eaux de surface La construction des pistes entraînera une modificaton locale du drainage naturel des eaux pluviales. Aussi, des ouvrages de franchissement seront réalisés dans les lits mineurs des cours d'eau traversés. Ceci expose directement ces cours d'eau à la pollution par les déchets solides, liquides et les résidus de produits toxiques du chantier (adjuvants des ciments, hydrocarbures, peintures, ...). Les pistes de déviation nécessaires à la construction des ouvrages de franchissement pourront constituer des obstacles temporaires à l'écoulement. Les ouvrages d'assainissement (fossés longitudinaux et divergents) des pistes permettront un bon écoulement des eaux de ruissellement vers les micros dépressions environnantes. En plus, la présence de la piste avec ses ouvrages de franchissement entraînera un recalibrage des cours d'eau. Les prélèvements d'eau au niveau cours d'eau existants les exposent à une pollution par les hydrocarbures et à un tarissement précoce. Les prélèvements éventuels du sable au niveau des rivières pourront entraîner une pollution par les hydrocarbures, un surcreusement des lits et une intensification de l'effondrement des berges.

Tableau 14: Évaluation de l'impact du projet sur les eaux de surface

Milieu environnemental Impact Critères Évaluation Nature Négative Valeur composante Forte Quantité de la Diminution de la Intensité Moyenne ressource quantité Etendue Ponctuelle Durée Temporaire Importance impact Faible Nature Négative Risque de Valeur composante Forte Qualité de la dégradation de la Intensité Forte ressource qualité (pollution Étendue Locale de l'eau) Durée Temporaire Eaux de Importance impact Moyenne surface Nature Positive Réduction locale Valeur composante Forte Inondations des inondations en Intensité Moyenne phase Étendue Ponctuelle d'exploitation Durée Temporaire Importance impact Faible Nature Négative Risque de Valeur composante Forte Lit mineur du cours surcreusement du Intensité Moyenne Etendue Ponctuelle d'eau d'effondrement DrePraet des berges Durée Permanente d eImportance impact Moyenne

L'impact sur les eaux de surface est globalement négatif et d'importance faible à moyenne

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4.2.1.4 Eaux souterraines La pollution des cours d'eau existants pourrait souiller les eaux souterraines par infiltration. Cet impact est faible au regard de la quantité d'eaux de surface susceptibles d'êtres polluées. Pour satisfaire leurs besoins en eau de construction, les Entreprises devraient réparer les systèmes (d'exhaure) hydrauliques défaillants eVou créer de nouveaux points d'eau dans les agglomérations traversées par les pistes, ce qui contribuerait à améliorer de façon significative l'approvisionnement en eau potable des villages concernés pendant et après le projet.

Tableau 15: Évaluation de l'impact du projet sur les eaux souterraines

Élément Milieu environnementa Impact Critères Évaluation

Nature Négative . o ll Valeur composante Moyenne Recharge nappes Diminution locale de Intensité moyenne phreatiques la nappe. Etendue Ponctuelle Eaux Durée Temporaire souterraine Importance impact Faible s Nature Négative Risque de dégradation de Valeur composante Moyenne la qualité des eaux Intensité Faible Polluton souterraines par Etendue Ponctuelle infiltration. Durée Temporaire Importance impact Faible L'impact sur les eaux souterraines est globalement négatif et d'importance faible.

4.2.1.5 Végétationlaires protégées La construction des 205 km de pistes rurales provoquera une destruction inévitable du couvert végétal dans l'emprise des nouveaux tracés des pistes, des déviations des pistes au droit des ouvrages de franchissement à construire, dans les zones d'emprunt et sur l'emprise des bases vie. La piste traversera deux des cinq forêts classées. Vu l'importance du couvert végétal dans la zone et la place de la végétation dans la vie des populations, les arbres qui seront abattus revêtent, quelque soit leur nombre, une importance capitale. La strate herbacée sera particulièrement touchée par les travaux de construction des pistes. La végétation aquatique fixée sera complètement supprimée dans l'emprise des ouvrages de franchissement. En phase d'exploitation, une pression sur les ressources naturelles en général et sur les forêts classées en particulier pourra s'intensifier tout le long des pistes à cause de la facilité de déplacement et de l'urbanisation progressive inévitable à proximité des pistes.

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Tableau 16 Évaluation de l'impact du projet sur la végétation et les aires protégées

l-lément Milieu environnementa Impact Critères Évaluation

Nature Négative Valeur composante Forte Destruction de Intensité Forte Flore ligneuse ligneux Etendue Ponctuelle Durée Permanente - Importance impact Moyenne Végétation Nature Négative Valeur composante Forte Dsrcin dsIntensité Forte Herbacée herbes Édstendue Ponctuelle Durée Temporaire à Permanente Importance impact Faible à moyenne

Dans l'ensemble, toutes ces actions ont un effet dommageable, moyen et permanent sur la végétation et les aires protégées.

4.2.1.6 Faune Les prélèvements d'eau au niveau des cours d'eaux pourront provoquer leur tarissement précoce et agir indirectement sur le cheptel domestique et sauvage. De même, la pollution des cours d'eau (notamment par les métaux lourds des hydrocarbures), pourra être fatale aux animaux, voire à toute la chaîne alimentaire par effet de bioconcentration. La déforestation engendrée par l'ouverture des pistes perturbe l'habitat de la faune. Aussi la présence du personnel du chantier peut se livrer au braconnage. Pendant les travaux et en phase d'exploitation, les bruits des engins de terrassement perturberont la quiétude de la faune sauvage en général et des oiseaux en particulier. Cette perturbation pourra s'étendre aux rongeurs et aux reptiles. La faune aquatique sera particulièrement très perturbée: * perturbation de peuplements aquatiques si les travaux se déroulent au moment où les cours d'eau saisonniers sont en eau; * disparition des habitats de poissons et de reptiles (sous berges);

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé: Rapport provisoire GIC-MALI Page 38 Tableau 17 Évaluation de l'impact du projet sur la faune

environnemental Impact Critères Évaluation Nature Négative Valeur composante Forte Destruction et Intensité faible Reptiles et rongeurs perturbation Étendue Ponctuelle Durée Temporaire Importance impact Faible Nature Négative Valeur composante Faible Faune Faunes terrestre, Perturbation et Intensité Moyenne sauvage arboricole, aviaire e destruction Étendue Ponctuelle microfaune Durée Temporaire Importance impact Faible Nature Négative Valeur composante Faible Faune Destruction et Intensité Forte aquatque perturbation Étendue Ponctuelle Durée Temporaire _ Importance impact Faible Globalement, l'impact sur la faune sera négatif et faible. 4.2.1.7 Paysage Pendant les travaux, l'impact est visuel et temporaire. Il concerne les installations de chantier, les ouvrages provisoires et l'aspect dénudé des zones d'emprunt. En phase d'exploitation, l'impact sur le paysage est permanent et négatif.

Tableau 18: Évaluation de l'impact du projet sur le paysage

Milieu e lément environnemental Impact Critères Évaluation Nature Négative Valeur composante Faible . . Intensité Faible Chantiers Visuel Étendue Ponctuelle Durée Temporaire Paysage Importance impact Faible Nature Négative Valeur composante Faible Existence des pistes Visuel Intensité Faible rurales Étendue Locale Durée Permanente Importance impact Faible Globalement, l'impact sur le paysage est négatif et faible.

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4.2.2 Impacts du projet sur le milieu humain

4.2.2.1 Santé, sécurité, ambiance sonore et vibrations Pendant les travaux, les poussières, les fumées et les odeurs générées par les chantiers (nettoyage de l'emprise, travaux de construction, odeurs de gasoil) peuvent entraîner des nuisances diverses et des maladies respiratoires chez les ouvriers et les riverains des pistes. Lors des travaux dans les zones rocailleuses, les jets de projectiles peuvent causer des dommages aux ouvriers. De même, les risques de contamination des populations riveraines et des ouvriers par le SIDA et autres IST ne sont pas négligeables. Dans les zones de travaux, le bruit des engins de terrassement viendra perturber la quiétude habituelle du milieu naturel et sera source de nuisance chez les riverains des différents ateliers de travail (zones d'emprunt et carrières, sites de prélèvement d'eau pour les travaux, etc...). En phase d'exploitation, le risque d'accident de la circulation sera élevé surtout au niveau des passages à niveau des rails. Toute pollution éventuelle de l'eau (eau de surface et eau souterraine) par des produits dangereux, pourra devenir fatale à l'homme à travers le phénomène de bioconcentration des toxines dans la chaîne alimentaire (effets à retardement). En phase d'exploitation, la présence des pistes permettra une évacuation plus rapide et plus confortable des malades vers les hôpitaux des centres urbains, et une couverture vaccinale plus facile des zones enclavées.

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Tableau 19: Évaluation de l'impact du projet sur la santé, la sécurité, l'ambiance sonore et les vibrations Élément Milieu environnementa Impact Critères Évaluation

Nature Négative Valeur Moyenne composante Qualité de l'air Dégradation de l'air Intensité Forte pendant les travaux Étendue Ponctuelle Durée Temporaire Importance Faible impact Nature Négative Valeur Forte de composante IST et SIDA contamination par les IÉntendsuté LFocale IST et le SIDA ÉedeLcl Durée Permanente Santé, Importance Forte sécurité, impact ambiance Nature Négative sonore et Valeur vibrations composante Forte Intensité Moyenne Sécurité Risques d'accidents Étendue Locale Durée Ponctuelle à DuréePermanente Importance Impoanct Moyenne à Forte Nature Positive Évacuation plus rapide Valeur Fore et plus confortable des composante Accès aux soins malades vers les Intensité Forte sanitaires hôpitaux des centres Étendue Locale urbains, couverture Durée Permanente vaccinale plus facile Importance Forte _ impact Globalement, l'impact sur la santé et la sécurité est négatif et fort pendant les travaux, mais positif et fort en phase d'exploitation.

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4.2.2.2 Emploi Pendant les travaux, des emplois, par l'embauche de personnel qualifié, d'ouvriers et de manoeuvres seront créés et des retombées économiques seront ressenties dans les ménages des localités riveraines des pistes. Pendant la phase d'exploitation, en dehors des travaux d'entretien périodique des pistes, aucun autre impact direct n'est attendu sur l'emploi (sauf l'impact indirect lié à la croissance des échanges).

Tableau 20 : Évaluation de l'impact du projet sur l'emploi

Milieu environnementl Impact Critères Évaluation Nature Positive Valeur composante Forte Emploi Populations riveraines Embauche Intensité forte P des pistes rurales d'ouvriers Étendue Locale Durée Temporaire Importance impact Moyenne

Dans l'ensemble, l'impact sur l'emploi est direct, positif et d'importance moyenne.

4.2.2.3 Circulation routière

Pendant les travaux, la circulation routière sera quelque peu perturbée. Cet impact est temporaire. Avec la présence des pistes, elle sera plus facile et permanente.

Tableau 21: Évaluation de l'impact du projet sur la circulation

Milieu e rÉlément Impact Critères Évaluation Nature Positive . . Valeur composante Forte LaIntensité Forte Circulation Confort des usagers devient facile sur les Étendue Lorte pistes concernées Etendue Locale Durée Permanente Importance impact Forte

L'impact sur la circulation routière est globalement positif et d'importance forte.

4.2.2.4 Agriculture et élevage La construction des 205 km de pistes rurales permettra une ouverture des zones enclavées sur les centres urbains. Ceci entraînera de facto la levée des difficultés d'écoulement de la production agropastorale aggravée par l'avènement de TRANSRAIL. Aussi, les conditions de transport des intrants agro-pastoraux connaîtront une amélioration significative.

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé: Rapport provisoire GIC-MALI Page 42 Certes, l'impact négatif du projet sur les sols et leurs valeurs agronomiques influence indirectement négativement et l'agriculture et l'élevage mais, vu la faible proportion des sols touchés et la possibilité correction de par les amendements et les travaux de sol appropriés, cet aspect peut être considéré négligeable. comme

Tableau 22: Évaluation de l'impact du projet sur l'agriculture et l'élevage

Milieu e Élément Impact __ _ Critères Évaluation environnem ental ______Écoulement Valir rmnosntp FPoritivp Production agricole désormais plus facile Iptensité Forte agi de la production Rtenduep R~écànalp Agriculture agricole Durep Permanente et Imnortance imneet Forte Élevage Écoulement Nati ire oe Pnitivp Valeur romnosante Forte Production désormais plus facile lItensité Matenne pastorale de la production Etendue Rénionale pastorale Duirée Permanente Imnortance imnact Forte

L'impact sur l'agriculture et l'élevage est globalement positif et fort. 4.2.2.5 Commerce et transport La construction des 205 km de pistes rurales facilitera la circulation des biens et des personnes et réduire dépense de la la zone au train comme unique moyen de transport. Elle facilitera l'ouverture des desservies zones sur les centres urbains. Ceci favorisera du coup, le développement des activités commerciales partant, et le transport. Ce développement pourrait se constater à deux niveaux: le commerce des produits pastoraux et agro- le développement des activités connexes, conférant ainsi une importante source de revenu monétaire à la zone d'influence. Le développement du commerce ira de pair avec le transport des marchandises et des passagers.

Tableau 23: Évaluation de l'impact du projet sur le commerce et le transport

Milieu Élément Impact environnemental Ipc Critères Évaluation Nature Positive Valeur composante Moyenne à forte Développement des Intensité Moyenne Commerce échanges Etendue Régionale Durée Permanente Commerce et Importance impact Forte transport Nature Positive Valeur composante Moyenne à forte Transport Développement de Intensité Forte P l'activité Etendue Régionale Durée Permanente Importance impact Forte

Globalement, l'impact sur cette composante est positif et d'importance forte.

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4.2.2.6 Artisanat Ce secteur pourrait se développer grâce aux possibilités d'échanges offertes par la présence des pistes rurales. De nouveaux débouchés pourraient apparaître.

Tableau 24: Évaluation de l'impact du projet sur l'artisanat

Milieu Élément Impact Critères Évaluation environnemental Nature Positive , Valeur composante moyenne Développement, InestéFil Artisanat Artisanat utilitaire et d'art de l'actvité Intensite Faible artisanale Étendue Régionale Durée Permanente _ Importance impact Moyenne Globalement, l'impact sur l'artisanat est indirect, positif et d'importance moyenne.

4.2.2.7 Activités touristiques et culturelles Les échanges culturels ainsi que les activités touristiques seront facilités grâce à l'existence de pistes carrossables en toute saison. Le secteur pourra donc connaître un essor non négligeable. La construction des pistes rurales pourra encourager l'écotourisme dans une zone d'une diversité biologique exceptionnelle. Aussi la construction des pistes permettra un accès facile villages jadis enclavés aux écoles secondaires des centres urbains.

Tableau 25: Évaluation de l'impact du projet sur les activités touristiques et culturelles

Milieu Élément Impact Crdéres Évaluation environnemental m C Nature Positive Valeur composante Moyenne .. . Développement de Intensité Faible Actvité tourstique l'activité touristique Étendue Régionale Activités Durée Permanente touristique Importance impact Moyenne s et Nature Positive culturelles Valeur composante Moyenne Développement de Intensité Faible Activité culturelle l'activité culturelle Étendue Locale Durée Permanente Importance impact Moyenne

Globalement, l'impact sur les activités touristiques et culturelles est indirect, positif et d'importance moyenne.

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4.2.2.8 Infrastructures et patrimoine culturel Dans les agglomérations traversées par les pistes, les activités de chantier entraîneront des gênes déplacements aux (véhicules, piétons) et des nuisances temporaires pour les usagers des infrastructures socio- économiques (écoles, marchés,. lieux de culte, ...). Certains travaux d'excavation pourront porter atteinte aux réseaux souterrains (réseau d'AEP principalement) ainsi qu'aux bornes topo et autres ouvrages posés par le service du cadastre. Il est à noter également que certaines activités de chantier (excavations, terrassements,...) risquent de détruire des objets ou vestiges ayant un caractère culturel, historique ou archéologique.

Tableau 26: Évaluation de l'impact du projet sur les infrastructures et le patrimoine culturel

Milieu Élément environnemental Impact Critères Évaluation Gêne aux Nature Négative déplacements et Valeur composante Forte Établissements nuisances pour les Intensité moyenne humains usagers des Éteéndue locale infrastructures Durée Temporaire socio- économiques Importance impact Moyenne Infrastructure Risque Nature Négative Infrsetrd'endommagemen Valeur composante Forte etRéseaux Intensité Moyenne patrimoine souterrairns tre Etendue Locale culturel souterrains (AEP DuéeTmprar Importance impact Moyenne Risque de Nature Négative destruction de Valeur composante Forte Patrimoine culturel vestiges culturels Intensité Faible historiques et Etendue Ponctuelle archéologiques Durée Permanente terrestres Importance impact Faible

Globalement, l'impact sur les infrastructures et le patrimoine culturel est négatif et d'importance moyenne. 4.2.2.9 Conditions de vie des femmes La présence des pistes rurales facilitera le transport des biens et des personnes. Ceci contribuera à alléger tâches les des femmes d'autant plus qu'elles sont les premières concernées par le transport des produits agricoles vers les points de vente. Pendant la phase des travaux, les restauratrices et les commerçantes verront leur revenu s'accroître significativement. Cette dynamique pourra se poursuivre, en phase d'exploitation, avec les nouveaux débouchés qu'elles trouveront certainement pour l'écoulement de leurs produits. Au total, l'augmentation des revenus des femmes améliorera leurs conditions de vie et facilitera leur participation financière au développement local, En plus, l'évacuation des femmes enceintes vers les maternités des centres urbains pourra se faire de façon plus rapide et confortable.

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Tableau 27: Évaluation de l'impact du projet sur les conditions de vie des femmes

Milieu environnemental Impact Critères Évaluation Nature Positive n .o Valeur composante Forte Conditions Coniton devi Amélioration des Inest de vie ddesCondetfons de vie conditions de vie des Intensite Moyenne femmes des femmes femmes Étendue Locale Durée Permanente Importance impact Forte

L'impact est positif, indirect, durable et de grande importance.

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Tableau 28: Matrice d'interrelations entre les sources d'impacts et les composantes du milieu

Milieu Physique Milieu biologique Milieu humain

CD =

cmE *~ EE 0 > Z~ comri amné etrpid xx œv d la O e<'> xxO CDEO5 t . (A a w. - o Co IL ci %e C0 CL< Installation des chantiers y compris amenée et repliTerssmn enxdu x et xxx misxxx x xxx xxx x xx x xxx-xx xx matériel

Débroussaillage et xx xx xx x xx xx x xx xx - nettoyage de l'emprise XX X XX X XX XXX X XX X x Terrassement et mise en >< oeuvre de la chaussée xx XXx xx x XXXx xx xX xxXX xX xx XXXX N Exécution des ouvrages de f franchissement et des xx xx xxxx x xx XXXX XX xxxx xx xx xXX x dodispositifs de drainage

Ouverture et exploitation XX Xx xX x x x xx x des carrières et emprunts ------Transport de matéiaux x xx xxxxx x x xx X xx X X x Présenoe de la main XXXX __d'oeuvre Présenoe des pistes et des O ouvrages de x x X X XXXX XX xxxx XXXX XXXX XX XX XXXX w franchissement_ _ Travaux d'entretien courant E O x Co w et périodique X X X X x XX X XX XXXX X X xx

- Signification des symboles x Impact - =Impact - =Impact U- Faible xx Moyen xxxx Fort - LÉGENDE Signification des couleurs Rouge =Impact Négatif - Vert = Impact Positif =Impact dont la nature est Indéterminée

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4.2.3 Grands enjeux environnementaux du projet À l'issue de l'identification et l'analyse des impacts potentiels, les grands enjeux environnementaux susceptibles de constituer des contraintes majeures au tracé des pistes sont synthétisés dans le tableau 28. Ce tableau sert de base pour la recherche de variantes de tracé et d'aménagement pouvant répondre aux objectifs techniques, fonctionnels et environnementaux fixés au préalable.

Tableau 29: Synthèse des contraintes et enjeux environnementaux majeurs Thème Enjeux Contraintes au tracé Milieu biophysique Flore, faune et aires Vu l'importance du couvert végétal dans la zone La destruction de la flore et de la faune protégées (surtout dans les foréts classées) et le rôle de la est inévitable. Toutefois, il est nécessaire flore dans la préservation de la biodiversité et la de réduire cette destruction au strict vie sociale, la végétation qui sera abattue revêt, minimum et de la compenser le cas quelque soit sa nature, une importance capitale. La échéant. fore est composée d'arbres qui représentent la part la plus importante quantitativement et la plus intéressante économiquement mais aussi, d'arbustes, d'arbrisseaux, de sous arbrisseaux et des plantes herbacées qui jouent un rôle fondamental dans l'alimentation du bétail et de la faune. Cette demière est constituée non seulement de la faune terrestre, arboricole et aviaire, mais aussi de toute la microfaune des sols et des litières (vers et autres invertébrés). Sol La construction de la piste risque de perturber les Dans certains cas, il sera impossible mesures de conservation des eaux et des sols d'éviter de perturber les mesures de (cordons pierreux, murets antiérosifs, ...) conservation des eaux et des sols. Il faudra alors prendre les mesures requises pour que la piste s'insère dans le plan local de conservation des eaux et des sols (CES). Milieu humain Infrastructures et La construction de la piste pourra porter atteinte Dans certains cas, il sera impossible patrimoine culturel aux quelques rares mais indispensables réseaux d'éviter de porter atteinte aux réseaux souterrains (AEP solaire) existants dans certaines souterrains. Il faudra alors: agglomérations. - concerter les organismes concemés pour faire repérer les conduites souterraines existantes, - faire une planification préalable avec les services concemés afin d'éviter que la perturbation persiste au-delà de 24 h.

Ravinement Zone d'érosion

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CHAPITRE V: PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE-ETrSOCIALE (PGES)

Le plan de gestion environnementale et sociale est défini comme une nécessité de compilation d'une évaluation environnementale et sociale et la mise en place d'un programme de gestion environnementale et sociale en accord avec une approche établie susceptible d'être acceptée par les autorités concernées. Il permet de dresser un plan d'action dans le temps et dans l'espace afin d'atténuer les impacts négatifs et bonifier les impacts positifs. À l'issue de l'analyse des effets du projet, il s'avère nécessaire de proposer des mesures environnementales et sociales et des programmes de surveillance et de suivi de mise en oeuvre de ces mesures afin d'assurer la qualité du projet et son insertion dans l'environnement. L'analyse des effets du projet et la planification de la gestion environnementale et sociale ci-après ont été réalisées en sachant par expérience que: * certains impacts ont une forte rémanence dans le temps, leurs effets n'étant pas toujours limités à la durée des travaux (pollution des eaux, destruction de milieux biologiques, ...), les impacts couvrent une zone plus étendue que la simple emprise des pistes (sites d'emprunts, sites de dépôt, circulation d'engins de chantier), * les impacts peuvent se faire sentir à des distances non négligeables (pollution des eaux), * les projets de cette envergure s'accompagnent de la création d'activités induites (emprunt ou dépôt de matériaux, création de carrières, installation de centrales à béton, ...), elles-mêmes génératrices d'impacts.

5.1 Mesures d'atténuation, d'optimisation et de compensation Le bilan des impacts et les mesures environnementales et sociales requises pour atténuer eVou compenser les impacts négatifs et optimiser les impacts positifs reconnus sur l'environnement sont consignés dans le tableau 29. Le respect de ces mesures pourra garantir la contribution du projet au développement durable du Mali. Il est toutefois reconnu que quelques suppositions émises demanderont à être vérifiées pendant la phase de construction et la phase d'exploitation des pistes rurales afin d'effectuer les réajustements nécessaires. Il est donc essentiel qu'une surveillance continuelle ait lieu sur l'environnement pour s'assurer qu'en tout temps les impacts négatifs soient réduits et les impacts positifs bonifiés. La mise en oeuvre d'un système de surveillance de l'environnement garantira le respect des engagements au cours des travaux de construction des pistes.

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Tableau 2: Bilan des impacts et des mesures environnementales et sociales

Mesures préconisées Milieu affect e Période Source d'impact Description de l'impact - Arroser les tronçons de pistes concernés et les - Poussières et fumées générées par les déviations et régler correctement les moteurs des Travaux et Activités de chantier, travaux sur le chantier et les zones engins. - Port de masques anti-poussière obligatoire pour les Physique Air exploitation travaux d'entretien et d'emprunt. trafic - Fumées provenant du trafic après les travailleurs. travaux. - Application stricte de la disposition de limitation des vitesses en agglomération. - Tassement du sol par les engins et - Incorporation de clauses techniques camions à cause des travaux. environnementales dans le cahier des charges des Activités de chantier, - Destruction du sol dans les zones entreprises. ou convertir en travaux en zones d'emprunt et les carrières. - Obliger les entreprises à restaurer après travaux. Travaux et d'emprunt et - Risques de pollution des sols par les abrevoirs les zones d'empruntau droit des ouvrages SolsSoIS exploitation réalisation des déchets liquides et solides des ateliershde yProtection contre l'qrosion travail. hydrauliques. ouvrages la piste hydrauliques. - Modification du drainage des sols. - prendre les mesures requises pour que - Perturbabon des mesures de conservation s'insère dans le plan local de conservation des eaux des eaux et des sols. et des sols. - Baisse de la qualité des eaux de surface prélevée (turbidité, altération des - Récolter les huiles usées et les déchets pour propriétés physico-chimiques) due aux incinération. les systèmes hydrauliques et pompes d'eau Eaux de Travaux et Activités de chantier éventuelles fuites de carburant et d'huile - Réparer motopompes. défaillants des engins. urfac dexlItatin et travaux d'entretien des engins et des groupes à la propreté du chantier et des installations. surace exploitation des pistes. - Risques de pollution des eaux par les - Veiller déchets solides et liquides du chantier et - Respecter les normes de rejet des eaux usées dans autres ateliers de travail. les eaux de surface. ------Recalibrage des cours d'eaux.

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- Récolter les huiles usées et les déchets pour incinération - Réparer les systèmes hydrauliques et pompes d'eau Ativités de chantier Eaux défaillants des engins. Travaux et ettravaux d'entretien Risques de pollution des eaux souterraines - Réaliser des forages dans les agglomérations souterraines exploitation des pistes. par infiltration des eaux de surface souillées. traversées par les pistes, qui pourront être utilisés comme source d'eau potable. - Veiller à la propreté des chantiers et des installations. - Respecter les normes de rejet des eaux usées dans les eaux de surface. Travaux de Plantation d'arbres d'alignement et d'embellissement construction des Abattage d'arbres situés dans l'emprise des dans les agglomérations traversées. Végétation et Travaux et pistes et exploitation pistes et des déviations de la piste, sur les Payer les taxes de défrichement. protégées exploitation des emprunts et des aires des diverses installations et pour - Utiliser le bois de défriche comme bois de chauffe carrières. l'ouverture des emprunts. (activité à surveiller strictement par les Services Entretien courant. Locaux de la Conservation de la Nature). - Destruction d'habitat d'animaux et de - Installer des panneaux de signalisation. niches d'oiseaux par le fait de l'abattage - Intensifier la lutte anti-braconnage. Biologique et Travaux Actité d des arbres et du piétinement des engins. - Réaliser les ouvrages de franchissement des cours Faune exploitation chantiervs es - Destruction et perturbation des animaux d'eau saisonniers au moment où ils ont tari. . aquatiques - Appliquer les mesures visant à minimiser les risques - Destruction eVou pollution de l'habitat de de pollution et nettoyer les différents ateliers à la fin la faune aquatique des travaux. Activités -Impacts des visuels dus à la présence des -Placer des écrans végétaux entre la piste et les Travaux Paysage et chantiers et engins pendant les travaux, à la zones d'emprunt pour atténuer l'impact visuel. exploitation présence des pistes déforestation des zones d'emprunt. - La plantation des arbres d'alignement atténuera rurales dexplctaeti des pistes en phase également l'impact visuel sur le paysage.

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Tableau 30: Bilan des impacts et des mesures environnementales et sociales (suite)

Période Source d'impact Description de l'impact Mesures préconisées Milieu Composante affectée ______- Idem que les mesures concernant la qualité de l'air. - Mise en place de balises et panneaux de . s et n l signalisation sur la piste en phase de travaux et - Maladies et nuisances liées a la poussière pendant l'exploitation pour limiter les accidents de la et aux fumées. Activités des chantiers - Risques d'accidents pendant les travaux circulation. Santé, équipements de travail sécurité, et traficsur les pistes. et pendant l'exploitation. - Doter la main d'oeuvre en adéquats. Humain ambiance Travaux et Présence de la main - Risque de propagation des IST et du et organisation des sonore et exploitation d'oeuvre. SIDA lié au brassage des populations. - Visites médicales des ouvrers sur les IST et le SIDA. vibrations - Évacuation plus facile des malades vers campagnes de sensibilisaton ls centres urbains en phase - Distribuer gratuitement les préservatifs. les cen. - Interdire les travaux de nuit. d'exploitation. - Renforcer le contrôle technique des automobiles. - Entretien régulier des pistes pour pérenniser les acquis positifs.

de - Emploi de préférence de la main d'oeuvre des Travaux et Activités des pistes. Emploi exploitation construction et - Création d'emplois, agglomérations riveraines

- Perturbation de la circulation pendant les travaux. par l'entretien périodique Circulation Travaux et Présence des pistes - En phase d'exploitation, circulation rendue - Renforcer l'impact positif Exploitation rurales plus aisée par la présence des pistes des pistes. rurales.

- L'écoulement de la production agro- l'entretien périodique Agriculture Exploitation Présence des pistes pastorale est désormais facilité par la - Renforcer l'impact positif par et élevage rurales présence de pistes rurales carrossables des pistes. en toute saison.

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- Développement des secteurs du Commerce Exploitation Présence des pistes commerce et du transport dans les zones - Renforcer par l'entretien périodique et courant des et transport P rurales du projet, réduction de la dépense au pistes pour pérenniser les acquis. train. Arti t ExIt Présence des pistes - L'écoulement de la production artisanale - Renforcer par l'entretien périodique et courant des isana xploitation rurales est désormais facilité par la présence de pistes pour pérenniser les acquis. ActiquesActivités Présence des pistes - Renforcer par l'entretien périodique et courant des touristiques Exploitation rurales Développement attendu de ces activités. et culturelles pistes pour pérenniser les acquis. - Perturbation de la circulation et nuisances pour les usagers des infrastructures socio- - Concerter les organismes concernés pour faire Infrastructur économiques (marchés, écoles, repérer les conduites souterraines existantes sur le esp e Travaux Activités des chantiers mosquées. .). terrain avant de démarrer les travaux. patrimoine- Risque de destruction des vestiges - Protéger contre tout dommage les objets ou vestiges culturel archéologiques. ayant un caractère artistique, historique ou - Risque de destruction des réseaux archéologique. souterrains. - Accroissement de revenu des femmes - Dynamiser les structures d'appui technique et dans les activités de restauration, du d'encadrement des femmes dans les domaines de Ct Présence de la main commerce et de l'artisanat pendant les l'artisanat, de lelevage, du maraîchage, du Condeieons Travaux et d'oeuvre travaux de construction et l'exploitation commerce, etc. de vie des exploitation Présence des pistes des pistes rurales. - Les appuyer financièrement à travers les structures femmes rurales Évacuation plus aisée des femmes formelles et informelles de financement des enceintes vers les structures sanitaires Activités Génératrices de Revenu (AGR). - Entretien régulier des pistes pour pérenniser les des centres urbains. acquis.

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5.2 Programmes de surveillance et de suivi environnementaux

5.2.1 Programme de surveillance environnementale La surveillance des travaux des pistes en étude permet de contrôler la bonne exécution des actions d'ordre environnemental et portera essentiellement sur les aspects suivants: * la mise en place des mesures environnementales et sociales prévues: vérifier si les mesures environnementales et sociales identifiées lors des différentes phases du projet sont appliquées; le respect des engagements de l'Entreprise, basé sur la vérification des clauses environnementales du marché des travaux; * le respect des législations et réglementations en vigueur: vérifier que toutes les dispositions juridiques relatives aux éléments de l'environnement (eau, faune, flore, déchets...) sont mises en couvre comme prévues. La Direction Régionale des Routes de Kayes sera responsable des activités de surveillance environnementale des travaux. Un comité technique restreint comprenant entre autres, l'expertise environnementale et sociale (DRACPN) doit accompagner la Direction Régionale des Routes de Kayes dans cette mission. Sur demande de ce comité technique de surveillance, le Chef de Mission de Contrôle peut modifier les méthodes de travail afin d'atteindre les objectifs de protection des milieux biophysique et humain, sans pour autant perturber le calendrier global d'exécution des travaux. Afin de réaliser sa mission de contrôle, de conseil et de coordination, le comité technique utilisera comme outils, le présent Rapport d'Étude d'impact sur l'Environnement (RÉIE), les plans détaillés des pistes à construire, la réglementation en vigueur et tout document qu'il jugera utile à l'accomplissement de ladite mission. Le comité technique fournira mensuellement un rapport faisant état de ses activités et la mise en oeuvre des mesures consignées dans le cahier de charges environnementales. Le rapport devra indiquer tout problème d'ordre environnemental survenu durant la période de surveillance. Le tableau 30 récapitule les niveaux de surveillance environnementale correspondant aux phases successives du projet.

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Tableau 31: Niveau de surveillance environnemental correspondant aux phases successives du projet

Phase du projet Structures impliquées Niveau de responsabilité UESPR Direction surveillance (Ni) Installation des chantiers y compris bases- MdC Membre vie Comité de surveillance Membre Comité de suivi Membre Débroussaillage et nettoyage de l'emprise, UESPR Direction surveillance (Ni) Ouverture et exploitation des carrières et MdC Membre emprunts, de matériaux Comité de surveillance Membre

DRR Direction surveillance (N2) Terrassement et mise en oeuvre de la MdC Membre chaussée UESPR Membre Comité de surveillance Membre DRR Direction surveillance (N2) Exécution des ouvrages de franchissement MdC Membre et des dispositifs de drainage UESPR Membre Comité de surveillance Membre

D.N.R : Direction Nationale des Routes U.E.S.P.R : Unité Environnementale et Sociale pour les Projets Routiers D.R.R Direction Régionale des Routes D.R.A.C.P.N: Direction Régionale de l'Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances M.d.C Mission de Contrôle

Légende: Niveau 1 (NI): Surveillance de proximité (quotidienne) Niveau 2 (N2): Surveillance moyenne (hebdomadaire)

5.2.2 Programme de suivi environnemental Le suivi concerne l'évolution de certains récepteurs d'impacts affectés par la construction des pistes projetées. Un programme de suivi environnemental sera mis en place. Ce programme de suivi devra être appuyé par des indicateurs environnementaux qui permettront de cerner l'évolution de l'état des composantes des milieux. Les composantes environnementales qui devront faire l'objet de suivi dans le cadre du présent projet sont entre autres: la qualité des eaux de surface; la qualité des eaux souterraines; • la végétation de compensation (bosquets villageois, plantations d'alignement et d'embellissement); * la santé et la sécurité des populations. Le tableau 31 présente de façon détaillée, les éléments du suivi environnemental. À ce niveau, un comité de suivi composé de la Direction Nationale de l'Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances (DNACPN), de la Direction Nationale des Routes (DNR) et de la Direction Nationale de la Santé Publique doit être mis en place. Le secrétariat de ce comité pourra être assuré par l'Unité Environnementale et Sociale pour les Projets Routiers (UESPR). Les mesures environnementales et sociales préconisées et les dispositions nécessaires à leur mise en oeuvre sont consignées dans le tableau 32.

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5.2.3 Mesures de renforcement de la capacité de gestion environnementale des acteurs

Afin de permettre la bonne exécution, en temps opportun, des mesures environnementales et sociales, il sera organisé un séminaire de renforcement des capacités de gestion environnementale de tous ceux qui interviendront dans la surveillance et le suivi environnementaux. Une formation pratique sera offerte à ces acteurs sur la planification, la surveillance et le suivi des aspects environnementaux du projet.

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé: Rapport provisoire GIC-MALI Page 56 Tableau 32: Évaluation des effets environnementaux après l'application des mesures d'atténuation et de compensation

Élmnsdhssd u oa lp~ne Besoin Éléments du Phases du Insit Étndue Durée de la Importance dexperise Identification de mesures Répercussionrésiduelle Besoin de suivi milieu projet répercussion de l'impact spécialisée environnementales (Néglieable -Peu ______important_-Important) ______- Arrosage régulier du chantier et des Travaux Fort Ponctuelle Temporaire Faible déviations. Air! Ambiance sonore...... NON.... Vérificationi réguliére des échappements sonoreEpoitation Faible Lale Temporaire Fa ble provenant des véhicules et des engins et Négligeable NON

- réglage régulier des moteurs. - Remise en état ou reconversion en abreuvoirs des zones d'emprunt. Travaux Moyenne Ponctuelle Permanent Moyenne abremis enéades zoesp d'ntr -Remise en état des zones d'entreposage, parking et des bases-vie. Sols NON - Installation des dispositifs de protection Négligeable NON contre l'affouillement au droit des ouvrages Exploitation Faible Locale Permanent Faible hydrauliques. - Insertion de la piste dans le plan local de ._ conservation des eaux et des sols. - Plantations d'arbres d'alignement et Travaux Moyenne Locale Permanent Moyenne d'embellissement dans les agglomérations Flore / .- -.-.-...... ------...------traversées. Faunelaires NON - Création de bosquets et paiement de taxe de Important OUI protégées Exploitation Faible Locale Temporaire Faible défrichement

- Intensification de la lutte antibraconage.

Travaux Moyenne Locale Temporaire Moyenne - Collecte régulière des déchets solides et liquides Eaux de Surface /du chantier en vue de leur évacuation (décharge Souterraines ...... OUI contrôlée). Négligeable ouI Exploitation Faible Ponctuelle Temporaire Faible - Réalisation de forages.

Travaux Taax Fort Régionale Permanent Fort - travaux.Signalisation provisoire au droit des tronçons en Santé OSécuritéou- Campagnes de sensibilisations et mise en place Peu important OUI Exploitation Moyenne Locale Temporaire Faible d'un réseau de distribution de préservatifs.

Tableau 33: Plan de mise en oeuvre des mesures environnementales et sociales

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OBJECTIF GLOBAL: Concilier les avantages du projet de construction des 205 km de pistes rurales et la protection de l'environnement - l ~- ~ . --PARTIE DU PGES COMMUNE AUX MILIEUX (PHYSIQUE, BIOLOGIQUE, ET HUMAIN) éflde d mls enIndicateurs Moyens de vérification Ordre de priorité Obsecifis RésultatsObjetfs Activités Périod e mise en Acteurs objecivement spécifiques oeuvre ~vérifiables ______Touesle pesone -Le séminaire de formation pratique a * Compte rendu du Renforcement de la Toutesples personnes eu lieu. séminaire de capacité de gestion impliquées dans * UESPR * activités de formation. Tr` Po1 environnementale des environnementaux du Organiser un séminaire Avant le début des * Comités de surveillance Les et de suivi * Rapports d'activités de res Por aire comités de t maitrsent les de formation pratique. travaux et de suivi surveillance environnementaux surveillance et de suivi surveillance et de techniques de environnementaux sont réalisées selon environnementaux. suivi surveillance et de suivi su c et dles régles de l'art. * MdC le début desOEtrpsRaosde rieransi deslisatioese Les riverains des pistes Organiser des Avant * des bonnes campagnes et dverains des pistes et et le personnel sont campagnes et réunions travaux et suivant une a Autorités politiques et Respect des fréquence à déterminer religieuses des cercles et pratiques réunions de Très Prioritaire du personnel du conscients de la de sensibilisation par sensibilisation, sur les enjeux nécessité de protéger riverains des pistes et par le comité de suivi communes concemés. environnementales chantier élaborés par les l'environnement. du personnel. environnemental. * DRCN les groupes cibles. environnementaux du Autorités. projet. DRACPN *UESPR Un réglement intérieur Élaboration d'un édictant les régles de R * MdC de * Rapports mensuels intérieur bonnes pratiques ntédeur our le * Entreprise * Le personnel rRglement de d'activités Prortaire de environnementales et respect de Audébutdestravaux. DRCN espectueux pour le respect environnementales. l'environnement par le les sanctions en cas de erosnement * DRACPN l'environnement. personnel du chantier. manquement est * UESPR dressé. des_Travaux de onsruciondeaPst -_ Toukoto -_Bafoulabé:_Rapportprovisoire

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Tableau 33: Plan de mise en oeuvre des mesures environnementales et sociales (suite)

PARTIE DU PGES SPÉCIFIQUE AUX DOMAINES PARTICULIERS MILIEU PHYSIQUE Récepteur Objectifs Période de d'impact spécifiques Indicateurs Moyens de Ordre de Résultats Activités mise en Acteurs objectivement vérf°nicaton priorité oeuvre vérifables Arroser régulièrement les La pollution tronçons de la piste en travaux atmosphérque par les et les déviations; * Les tronçons de Diminution de la poussières et les gaz Porter des lunettes et des * Entreprise piste sont arrosés * Rapports de QUALITÉ DE pollution de l'air et d'échappement des masques; Début et * MdC pendant lestravaux suivi. l'AIR ET diminution de la véhicules et des Vérfier régulièrement le taux pendant les Comité de r e Indispensable AMBIANCE nuisance sonore engins, est diminuée. d'échappements des gaz travaux surveillanced Enquêtes auprès surveilance. SONORE pendant les provenant des véhicules et des DRACPN des riverains de la Résultats des travaux. Les risques de engins et régler régulièrement piste. enquêtes. pollution sonore sont les moteurs, atténués. limiter les horaires de travail _our uniquement). Collecter régulièrement des déchets solides et liquides du chantier en vue de leur * Entreprise * Résultats d'analyses pollution physique et évacuation; * MdC des eaux. * Existence des Lutte contre la chimique des eaux Nettoyer l'emprise des * Comité de * État de propreté des fiches QUALITÉ pollution des eaux sont atténués. différents ateliers à la fin des Pendant les surveillance DESLEAUX pdeusuonade e sites des différents d'analyses. Très t travaux travaux * Comité de ateliers. * Visite DESEAUX de suorace des p et Les forages sont Respecter les normes de rejet travaux suivi * Rapport de sites. pnontaire souterraines. réalisés pour l'appoint des eaux usées dans les eaux * Ministère réception des * Rapports de en eau pour les de surface; Santé travaux des suivi. travaux. Réaliser des forages dans les * DRACPN forages. agglomérations traversées par les pistes. _

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Remetre en état ou reconvertiriche de Les risques d'atteinte -Fce d Lutte contre les aux caractéristiques Remettreuevéatour reconverti Aprés repli du réception des modifications esthétiques et de en abreuvoimr les zones chantier, Entreprise * La terre végétale est réaé,lsepcs Très esthétiques et des modifications aux sld'eprnt, remettres dendéptatl Aprés a MdC travaux. * Rapport de T proprétés propriétés physiques li'es bases-de , exploitation * Comité de régalé les esptées placrkige des baseos-vifde,lf des sites suivi vegnétaes.aa vérification duproiae physiques des du sol, sont diminués de sols et lutte contre dans les zones contre l'érosionc d emprunt et *UESPRcomité l'érosion. d'emprunt et de dépôt de dépôt. suivi. SOLS en particulier. La pollution par les Colce éuirmn e Absence de sites déchets solides est déchets solides et liquides du * Entreprise contaminés. * Journal de Lutotelsatténuée, chantier en vue de leur PendansbaesviMd t les chantier. Té a du tre Les risques de évacuation, ent les Comité de parkings nettoyes Rappor Lute e des dépôts solides comité de prioritaire déversement vadangeructio detravauxnla suvilne pluindssl.accidentel véhicules à des endroits - DRACPN etdes tachines d'hydrocarbures sontdetcs diminués. appropnes. d'hydrocarbures. ______

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé : Rapport provisoire GIC-MALI Page 60 Tableau 33: Plan de mise en oeuvre des mesures environnementales et sociales (suite)

Récepteur Objectffs Pérode de Indicateurs Moyens de Ordre de d'impact spécifiques Résultats Activités î mise en Acteurs objectivement vérification priorité oeuvre vérifiables __ _ _ _ I_ __ MILIEU BIOLOGIQUE

Installer la base vie dans des Les arbres Réduire le taux de endroits où il y a moins de couvert * Entreprise d'alignement sont destruction de la végétal, a MdC plnts Le rapport de FLOREAIRES eétion ntaure Les pertes en flore sont planter des arbres d'alignement le Avant et après * Comité de t constst du aitr PRTGEééainnt Très relerduites et/ou compensées. long de la piste à la traversée des les travaux. surveillance *Les bosquets sont d'Ouvrage Prioritaire et compenser les agglomérations. v Comité de suivi plantés. Délgué. pertes inévitables. Cedeboqeseparls DRN*Les taxes sont Dlgé taxes de déboisement payées.

Construire des stations de * La surface minimale concassage et de cdblage hors des Entreprise pour la base vie est Le rapr de Réduire l'impact du La perte de faune et aglmrain,MdC décapée en laissant rpotd FAUNE projet sur la faune et d'habitats fauniques est agoétin,Avant et apres * Comité de sur place les cnttd ateTè l'habitat faunique. atténuée. Interdire le prélèvement de la faunie, les travaux surveillance espèces protégées. d'Ouvrage Priortaire revégétaliser les zones d'emprunt, * DRCN *Le braconnage est Délégué dynamiser la lutte anti-braconnage. interdit.

Rapport de Diminuer l'impact Planter des arbres d'alignement le * Entreprise constat du maître PAYSAGE visuel sur le L'impact sur le paysage est long de la piste à la traversée des Après les * Comité de * Nombre d'arbres d'ouvrage et Indispensabl paysage réduit agglomérations et au niveau des travaux surveillance plantés procès verbal de e p zones d'emprunt. * DRCN réunion de chantier

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MILIEU HUMAIN

Le nombre d'accidents de la Placer une signalisation provisoire * Entreprise de circulation est diminué, au droit des tronçons en travaux, * MdC * Taux de la deEnquête auprès personnel de chantier et Placer les signalisations verticale et * Comité de sensibilisation Réduire les risques le la population. de propagation des les riverains sont horizontale sur les pistes, Dès l edébutsurveillancede SANTÉ, de d'enquête. prioritaire ISTISIDA, sensibilisés sur les Sensibiliser les populations des * Comité de suivi * Nombre SÉCURITÉ, de la préservatifsécoulés Comitéête duivi. AMBIANCE Accroître la sécurité ISTISIDA, riveraines et les ouvriers sur le tas Ministère du*eanse lsovessr e rvu * Nombre d'accidents ComitéRapport de suivi.du SONORESOORidstrvrisde. des riverains des personneillanetla surveillance mdiaesmédicaledvean ISTISIDA, raaxSanté observés. pistes. personnel et des rverains mettre en place un réseau de * DRACPN est assurée pendant les distribution des préservatifs. * ONG travaux.

Recruter des travailleurs obed * Rapport d'activités orations les - MdCper * Nombre de l'entreprse. Prioritaire EMPLOI Créationd'emploi L'emploi de travailleurs e rtsants des a Pendant taux embauchéesaEqêe upè EMLI Céto 'mli locaux est effectif riveraines des pistes. Entreprise de la populationi.

A MdCle* Rapport d'activités *Entreprse * Niveau de trafic * Enquête auprès prioritaire CIRCULATION Améliorer le niveau La circulation est Réaliser le projet après les Eqêe apè ddar CICLAIN iestervc d laconfortable taax-EP pisdes usagers.

- UESPR Taaxd'nrte aRapport d'activités a Comité de suivi Traux d'entn ds Directons EtenifrqmetlspsesTout le temps * Ministère courant réalisés. Régionales Indispensabl AGIUTR Développement de L'écoulement de la d 'Augmentation de la chrés d e lagcltr et de production agro-pastorale Entraetei frqemn e itsAprès les chré AEIÉCLEVGE agro- l'agriculture et de El'élevage G est amélioré, rurs travaux l'Agrculture et production de l'Élevage pastorale. l'élevage.

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé :Rapportprovisoire GIC-MALI Page 62 Tableau 33 Plan de mise en oeuvre des mesures environnementales et sociales (suite)

RcperOjcisPériode de Indicateurs Myn eOded dRimpatet Objescifs Résultats Activités mise en Acteurs objecivement v yéecnsdon Odore d d'matséiiusoeuvre vérifiablesvéfiaonport - Travaux L'augmentation des * Direction Régionale d'entretien * Rapport d'activité de Développement échanges Entretenir couramment chargée du Commerce et courants l'entrepnse. COMMERCEJ des secteurs du commerciaux et la les pistes rurales pour Aprés les des Transports. réAlisésatio lappr Idesesal TRANSPORT D'activit commerce et du circulation des travaux * Comité de suivi. * Augmentation la Direction Indispensable transport personnes et des pérenniser les acquis a Syndicat des du volume des Régionale chargée s st e T. échanges de du Commerce et des . marchandises et Transports. des voyageurs. * Nombre de TOURISME Développement Les activités Eteni corm ntDeton Rgnae tounstes. Enquête auprés des ET ACTIVITÉS du toursme et touristiques et Entretenir courammentp* Direction Régionale tNombre hôtels et des centres Proritaire CULTURELLE des activités culturelles sont en plre s rur uitess travaux Comitéde suiTi. d'activités culturels. S culturelles augmentation péensrlsaqi rvu oiéd uv,culturelles ______réalisées. Écoulement L'écoulement des Entretenir couramment * Direction Régionale * Nombre de * Enquête auprès des ARTISANAT des produits de produits de les pistes rurales pour Après les chargée du Commerce et produits artisans et de Indispensable l'artisanat l'artisanat de la zone pérenniser les acquis travaux des Transports. d'artisanat chambres d'artisanat du projet est * Comité de suivi. écoulés et de métiers. Minimiser les Installer les ateliers de

nuseesnuisances Les perturbations de chantier loin des a Nombre la circulation et les établissements publics, d'accidents au * Enquête auprès de la causées aux nuisances INFRASTRUC sont Réduire les vitesses au * niveau des population et des établissements * Etnrepnsepouain e *TURES ET publics, réduites au droit des droit des établissements Avant PATRIMOINE et * Comité de surveillance établissements établissements minimiser les établissements publics, pendant les .MdC publics. publics. Prioritaire CULTUREL risques de publics, Repérer les conduites travaux Cocessionnaires a Nombre * Rapport d'activités destruction des les réseaux enterrés enterrées et les zones de d'infrastructures du comité de aux et les vestiges sont localisation probable des et de vestiges surveillance. réseaux préservés. vestiges avant le début enterrés et des des travaux. endommagés. vestiges.

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Accroissement de * Nombre de * d'activité revenu des femmes Réaliser le projet, * Comité de suivi projets initiés en Rappos Ministères et ONG CONDITIONS Améliorer les restauration et du des femmes, Pendant et Femmes femmesu Niveau de vie. Pnontaire DE VIE DES conditions de commerce. après les * Ministère chargé du * *Enquête économique otar vie des femmes Accés plus facile et dynamiser les structures travaux Miitr hré d Nombre FEMMES Fcplus E i f efoacle de d'encadrement des Développement de la d'accouchement et sanitaire auprès femmes aux centres femmes. Micro-entreprise. s réalisés dans des femmes. de santé. les matemités.

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Chapitre VI: EVALUATION DES COÛTS DES MESURES ENVIRONNEMENTALES;

Les coûts relatifs aux mesures environnementales à intégrer au projet doivent être pris en compte dans le cahier des charges. L'estimation de ces coûts est basée sur les données recueillies auprès des services techniques et les avants métrés tirés des études techniques d'exécution.

6.1 Coût des mesures concernant la destruction des ressources végétales a Plantation d'alignement Il est prévu la plantation d'arbres d'alignement dans les principales agglomérations traversées par les pistes, sur une distance variable de 500 à 2000 ml soit en moyenne 1200 mi. Pour un total de 21 agglomérations, cela représente 25,2 km d'arbres d'alignement. Pour 400 arbres à planter par km, il faut environ 10 080 plants. Sur la base de la mise en terre d'un plant estimé à 5 000 FCFA (achat, trouaison, mise en terre et protection contre les animaux domestiques), le coût pour ce volet reviendra à:

10 080 plants x 5 000 FCFA :50 400 000 F CFA

Actions de compensation dans les forêts classées de Tinienko, Fangala La piste traverse les forêts classées de Tinienko, Fangala sur environ 10 km, soit 10 000 m,les pieds d'arbres qui seront abattu seront dédommagés selon la réglementation en vigueur. La surface 2 à défricher avec dessouchage est de: 10 000 m x 10 m: 100 000 m, soit 10 ha. La taxe de défrichement avec dessouchage en zone soudanienne est de 15 000 FCFA/ha. La taxe sur le défrichement payable aux services de la Conservation de la nature sera de: 15 000 FCFA/ha, donc pour l'ensemble du projet, le coût est estimé à 10 ha x 15 000 FCFA: 150 000 FCFA.

10 ha x 15 000 FCFA FCFA :150 000 FCFA

Bosquet villageois Les travaux entraîneront la destruction totale de la végétation sur l'emprise de la piste. Cette destruction sera plus forte sur l'axe Toukoto-Bafoulabé à cause de l'ouverture d'une voie. Elle concemera 135 Km sur 10m, soit 135 hectare.

La compensation cette végétation se présente sous forme de bosquet villageois de taille variable et entretenu durant trois (3)ans par les femmes et les élèves. Le coût d'un hectare de reboisement avec une densité de 625 plants, soit un écartement 4 m x 4 m, se décompose comme suit: - fourniture de plants: 625 x 150 FCFA = 93 750 FCFA à cela s'ajoute 20% pour remplacement des manquants et intrants = 18 750 FCFA - travaux: 10 hj pour le piquetage, la trouaison et la plantation: 10 x 1 500 FCFA = 15 000 FCFA/ha. A cette somme sera ajouté un forfait de 100 000 FCFA par ha pour la rémunération de l'opérateur qui accomplira les tâches de sensibilisation, d'encadrement, et de suivi des travaux de plantation sur deux ans. Ainsi, pour 1 ha le coût est de 93750 FCA+ 18750FCFA+15000FCFA+ 100 000 FCFA= 227 500FCFA/ha. Le coût des actions de reboisement de 135 ha s'élève donc à un total de 30 712 500 FCFA. A cela il faut ajouter un forfait de cinq (5 000 000 FCFA) millions par an pendant 3 ans pour l'entretien des plants soit trente (15 000 000 FCFA) millions. Le coût total de la réalisation du bosquet revient à 45 712 500 FCFA. 35 ha x 227 500 FCFA + 15 000 000 FCFA :45 712 500 FCFA

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6.2 Coût des mesures concernant l'altération des eaux Comme indiqué plus haut, il est nécessaire de prévoir des forages pour les besoins de construction des pistes rurales ainsi que pour l'approvisionnement en eau potable dans les agglomérations traversées par les pistes. Les emplacements de ces forages seront déterminés par la Mission de contrôle de concert avec l'Administration et l'entreprise. Il est prévu de réaliser 10 forages en raison de deux forages dans un site sur 2. Le coût de réalisation d'un forage étant fixé à 5 000 000 FCFA, soit pour les 10 forages un montant de 50 000 000 FCFA.

|1 Oforages x 5 000 000 FCFA 50 000 000 F CFA

6.3 Coût des mesures concernant l'altération des sols Ce coût concerne d'une part, les mesures environnementales à imposer aux entreprises concernant l'élimination des déchets solides et liquides et d'autre part, la remise en état ou la reconversion en abreuvoirs des zones d'emprunt et de carrière.

La première catégorie de coût concerne des mesures qui sont incluses dans le cahier des charges des entreprises et n'est donc pas prise en compte ici.

Pour la deuxième catégorie (reconversion en abreuvoirs des zones d'emprunt et de carrière, il nous ait pas possible à cette phase de l'étude de faire une estimation des coûts. Nous le notons pour mémoire.

| PM

6.4 Coût des mesures d'atténuation concernant la santé des populations

a Sécurité des populations

L'existence d'une piste accroîtra la circulaton des automobiles et la vitesse de circulation. Cela augmentera le risque d'accident. Ce risque est autant plus que la piste traverse les rails à 12 niveaux.

Pour la sécurité des populations, des balises et des panneaux de signalisation seront placés sur la piste (surtout au niveau des passages à niveau avec des couleurs vives) en phase de travaux et pendant l'exploitation pour limiter les accidents de la circulation.

Ces mesures n'entraînent pas de surcoûts, car ils sont en compte dans le dossier technique.

* Santé des populations

Il convient ici de fixer un forfait pour la sensibilisation et la distribution gratuite des préservatifs en vue de protéger les populations contre les IST et le SIDA. Pour les besoins de l'étude, il est proposé un forfait de 700 000 FCFA par agglomération traversée, soit pour les 21 agglomérations, un forfait de 14 700 000 FCFA.

Forfait 14 700 000 FCFA

6.5 Coût des mesures concernant l'entretien des pistes À titre indicatif, un entretien courant et périodique des pistes pendant la phase d'exploitation est indispensable pour garantir la durabilité du projet. Cet entretien permettra de faire face aux impacts résiduels et aussi à la maintenance et /ou au remplacement du dispositif de signalisation abîmé (panneaux). La création d'un Fonds d'Entretien Routier permettra de faire face au coût nécessaire à l'entretien des infrastructures. Ce coût n'est pas évalué dans le cadre de la présente étude.

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé: Rapport provisoire GIC-MALI Page 66 6.6 Coût des mesures de renforcement de la capacité de gestion environnementale des acteurs

Une formation pratique de 5 jours sera offerte à l'Unité Environnementale et Sociale pour les Projets Routiers (UESPR) et aux comités de suivi et de surveillance sur la planification, la surveillance et le suivi des aspects environnementaux du projet. Un forfait de 10 000 000 FCFA est proposé pour cette activité.

| Forfait 10 000 000 FCFA

6.7 Coût des mesures de mise en ouvre du programme de suivi

Ce volet intègre les honoraires des agents de suivi, les coûts alloués aux analyses de laboratoire, à la surveillance environnementale et aux équipements pour ces agents.

| Coût total 54 400 000 FCFA Ce coût est réparti comme suit: Honoraires de 2 experts pendant 3 ans à raison de 2 400 000/an/Expert :14 400 000 FCFA Matériel roulant pour les agents de suivi (Achat + fonctionnement d'un véhicule 4x4) : 30 000 000 F CFA Matériel informatique et mobilier de bureau : 10000000FCFA

TOTAL GÉNÉRAL : 221 362 500 FCFA

Tableau 34: Récapitulatif des coûts des mesures environnementales

No Rubriques Montant (F CFA) 1. Mesures concernant la destruction des ressources végétales - Plantation d'alignement 50 400 000 -Actions de compensation dans les forêts classées 150 000 - Bosquet villageois 45 712 500 2. Mesures concernant l'altération des eaux 50 000 000 3. Mesures concernant l'altération des sols PM 4. Mesures d'atténuation concernant la santé des populations 14 700 000 5. Mesures de renforcement de la capacité de gestion environnementale 10 000 000 des acteurs 6. Honoraires de 2 experts de suivi pendant 3 ans 14 400 000 7. Équipements des agents de suivi - Achat Véhicule 4x4 20 000 000 - Fonctionnement Véhicule 4x4 10 000 000 - Matériel informatique 10 000 000 TOTAL GENERAL 221 362 500

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CONCLUSION

Le projet de construction des 205 km de pistes rurales, objet de la présente étude, va certainement avoir des impacts négatifs et positifs sur certaines composantes du milieu. Pour les impacts négatifs, dans la plupart des cas, il s'agit de perturbations temporaires ayant une importance moyenne ou faible. Les impacts émanent essentiellement de l'altération des sols, de la perte de végétation due aux travaux et de la pollution des eaux et de l'air.

Concernant le milieu humain, les impacts négatifs portent surtout sur les risques de prolifération des infections sexuellement transmissibles et les infections respiratoires dues au brassage des populations, à la poussière et à la fumée provenant des engins.

Ces différents impacts identifiés sont susceptibles d'être prévenus et atténués grâce à la mise en oeuvre des mesures proposées. Le coût des mesures environnementales et sociales préconisées s'élève à deux cent vingt un millions trois cent soixante deux mille cinq cent de francs CFA (221 362 500 FCFA). Ce coût ne prend pas en compte les mesures consignées dans le Cahier des Prescriptions Techniques des Travaux d'Entreprises.

Cependant, la réalisation du projet aura des impacts positifs significatifs sur l'environnement.

Pendant la phase des travaux, on notera la création temporaire d'emplois d'où une réducton du chômage et de la pauvreté.

Pendant l'exploitation, il favorisera le désenclavement de nombreux villages en améliorant la libre circulaton des biens et des personnes et contribuera ainsi à améliorer le confort et la sécurité des usagers de la piste.

La mise en exploitation de la piste réduira fortement la dépendance des dizaines de villages aux trains comme seuls moyens de transport; outre elle relancera l'écoulement de la production agro-pastorale locale qui souffre actuellement de la suppression de plusieurs gares ferroviaires qui constituaient des points de vente pour les populations.

L'application des mesures proposées dans le rapport, suppose d'une part un engagement de toutes les parties prenantes au niveau de la zone du projet, et celle des populations qui seront les meilleures garantes du suivi des mesures d'autre part. Les populations doivent pour ce faire, être sensibilisées aux problèmes environnementaux en rapport avec les préoccupations immédiates, et formées aux méthodes de suivi.

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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET PERSONNES-RESSOURCES

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. Conservation des ressources naturelles par les communautés Rurales de l'Aire Transfrontalières MALI- GUINEE (Bafing-Falemé). Propositions de stratégie et Devis Programme de Démarrage janvier 2000 - juin 2001 Bernard Bonnet IRAM; 2. Construction de la route Kita - Kroukoto - Kenièba. Rapport d'Etude d'Impact sur l'Environnement CGFA Cellule de Gestion de la Faune et Flore d'Afrique Sanogo Zié IEF juillet 2004; 3. Etude Agro-sylvo-Pastorale dans les Communes Rurales de Faraba, Faléa, , , dans le cercle de Keniéba et les Communes Rurales de Gadougou Il, dans le cercle de Kita. Rapport d'Etude (version définitive).Hydro-Pacte Ingénieur - Conseils avril 2004; 4. Etude Agro-sylvo-Pastorale dans les Communes Rurales de Faraba, Faléa, Kouroukoto, Sagalo, dans le cercle de Keniéba et les Communes Rurale de Gadougou Il et Koulou dans le Cercle de Kita. Rapport Général (version finale) SERNES; 5. Etude d'inventaire des Ressources de la Biodiversité de l'Aire Transfrontalière du Bafing - Falemé - 2ème phase Tome I Zone de Gale - Limacole. Rapport final AGEFORE avril 200; 6. Etude d'inventaire des Ressources de la Biodiversité de l'Aire Transfrontalière de Bafing-Falemé. 2ème Phase Il Réserve de la Biosphère du Bafing Rapport final avril 2004; 7. Etude de filières Forestières dans les Communes Rurales de Faraba, Kouroukoto, Sagalo et Faléa dans le cercle de Kenièba et les Communes Rurales de Gadougou Il et Koulou dans le cercle de Kita. Rapport Général (version finale) SERNES; 8. Etude des Chimpanzés de l'Aire protégée « Bafing-Falemé »: Enquêtes auprès des populations Locales et Dénombrement par comptage de Nids par Nicolas Granier et Laura Martinez mai 2004; 9. Evaluation des impacts environnementaux, Carleton University, Press, Deuxième édition, 158 Pages, SADAR Husain, 1996; 10. Rapport annuel 2005 de la DNCN; 11. Rapport de synthèse des études environnementales de la phase 2 de l'Avant Projet; Volume 4: Recueil des méthodes, HYDRO-QUÉBEC, 1995; 12. Recensement Général de la Population et de l'Habitat, avril 1998, Ministère de l'Economie et des Finances; 13. Schéma Directeur d'Aménagement des Espaces pastoraux de la Région de Kayes. Octobre 2003. 14. Zonage agroécologique, PIRT 1991 15. Etude d'impact Environnemental et social du programme routier Kita-Saraya-Kedougou. Groupement Louis Berger, Group INC-/GIC-MALI (Août 2005) 16. Etude d'impact Environnemental des Travaux de construction de 607 KM de Pistes Rurales prioritaires dans les Regions de Koulikoro, Mopti, Tombouctou et Gao (Janvier 2006)

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PERSONNES-RESSOURCES

Commune rurale de Toukoto

No Prénoms et nom Fonction 1. M.Amara SISSIKO Maire 2. M. Aliou KONATE 2ème adioint au maire 3. M.Boukary DOUMBIA Vice Président Commission Environnementale 4. M.Abdoulaye KONATE Commission Finance et Économie 5. M. Mamadou KONATE Commission Finance et Économie 6. M. Mamadou DIAKITE Conseiller

Commune rurale de Oualia

NO Prénoms et nom Fonction 1. M.Sambou M SISSIKO Maire 2. M. Koutoumakan FOFANA 1er adjoint au maire 3. M. Mahamady SISSOKO 2ème adjoint au maire 4. M. Salimankan SISSIKO 3ème adjoint au maire 5. Mme Satamba SISSOKO Conseillère 6. Mme Fatoumata SAKILIBA Conseillère 7. M. Demba THIAM Conseiller 8. M.Cheick SISSOKO Conseiller 9. M. Fily SISSOKO Conseiller 10. M. Sambou SISSOKO Conseiller 11. M. Namaké SISSOKO Chef de village 12. M. Dangui SISSOKO Conseiller de village 13. M.Djibrl Diallo Président des pêcheurs 14. M.Sékou SISSOKO Représentant SOTELMA 15. M. Sadia COULIBALY Représentant Éducation 16. M. Paul Marie SIDIBE Sous-préfet

Commune rurale de Bafoulabé

NO Prénoms et nom Fonction 1_. M.Abdoul Kader Préfet 2. M. Brahima TOUNKARA Maire de Mahina 3. M. Mamady NIARE Sous-préfet Mahina 4. M. Makan DIAKITE Maire Bafoulabé 5. M. Kounkourou DEMBELE Chef SD Econ Solidaire

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé : Rapport provisoire GIC-MALI Page 70 Cercle de Kita

N° Prénoms et nom Fonction 1. M. Ibrahima Sory BATHILY Chef de la Subdivision Routes de Kita 2. M.Nagatio KONE Adjoint Chef de la Subdivision Routes de Kita 3. M. Boubacar TRAORE Responsable des infrastructures PDRIK Kita 4. M. CISSE Sous-Préfet Cercle de Kita

Personnes ressources rencontrées à Bamako

No Prénoms et Nom Fonction 1. M.Abdoulaye GUINDO Chef de Mission du projet (Bureau d'études GIC) 2. M. Mamadou SACKO Ingénieur Routier (Bureau d'études GIC) 3. M. Kalifa KEITA Ingénieur Hydraulicien (Bureau d'études GIC) 4. M.Youssouf MAIGA Topographe (Bureau d'études GIC) 5. Mamadou Nama KEITA Chef de section à la DNR 6. Soungalo SISSOUMA Directeur National (DNCT) 7. Siaka TRAORE Ingenieur(bureau d'études GIC) 8. Issa KATILE Inspecteur de l'Intérieur (Ministère de l'intérieur)

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ANNEXES

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Annexe 1: Extrait des comptes rendus des consultations publiques

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Annexe 2: Les pluviométries moyennes annuelles en mm enregistrées dans les stations, de Kéniéba, de Bafoulabé, et de Kita de 1963 à 1995 STATIONS KENIEBA BAFOULABE KITA BAFOULABE KITA ANNEE Précipitation Nombre Précipitation Nombre Précipitation Nombre (mm) de jour (mm) de jour (mm) de jour 1963 1314,3 89 1172,4 77 872,5 77 1964 1308,4 94 1289,4 95 1105,9 86 1965 1546,0 94 1276,2 86 1068,4 78 1966 1317,9 91 1275,8 84 1079,8 93 1967 1666,4 94 1230,9 96 1193,5 87 1968 937,0 89 1086,0 73 1029,5 93 1969 1432,9 98 1281,2 82 958,9 90 1970 1036,2 76 1150,5 75 859,7 90 1971 1348,7 81 1159,0 76 903,1 84 1972 843,5 77 941,5 80 824,7 78 1973 1082,2 72 1057,0 79 948,2 80 1974 1203,8 94 1406,5 81 955,3 92 1975 1429,1 93 1413,0 84 965,0 80 1976 992,2 78 1188,5 88 1141,5 82 1977 1007,4 81 952,6 74 938,1 81 1978 1277,6 86 1045,9 90 858,2 88 1979 1105,7 80 991,0 77 793,6 90 1980 838,8 68 1113,7 72 778,6 73 1981 1151,3 83 900,7 66 835,8 79 1982 1215,2 82 883,4 74 947,9 76 1983 670,9 73 705,8 56 681,3 73 1984 913,7 82 635,6 55 776,0 79 1985 963,4 72 653,2 46 747,0 64 1986 1025,8 72 1093,4 63 872,0 58 1987 872,3 72 875,0 66 660,8 72 1988 1109,9 80 872,3 51 929,7 67 1989 1086,4 83 1136,9 86 1010,2 73 1990 935,6 85 865,7 85 827,1 77 1991 1035,2 82 588,5 28 1033,0 85 1992 1 941,2 78 588,2 56 918,0 73 1993 415,5 38 684,2 56 904,8 67 1994 910,6 71 998,1 - 1113,6 66 -1 75 1995 - - - 1083,6 Moyenne 1030,1 - 985,2 900,4 77 Source CGFA: rapport d'EIE de la route Kita-Kroukoto-Kéniéba, juillet 2004

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Annexe 3 normes de déversement des eaux usées dans les eaux de surface

NI Param ettes Valeurs limites (mg/I ou précisées) 1 Aluminium (dissous, 0,45 micron) 10 2 Antimoine 0.1 3 Ammoniac et Ammonium I 4 Argent (dissous, 0.45 micron) 0.1 5 Arsenic (dissous, 0.45 micron) 0.14 6 Baryum (dissous, 0.45 micron) 5 7 Bioxyde dc chlore 0.05 8 Bcrylium 0.01 9 Bore (dissous, 0.45 micron) 2 10 Brone actif 0.1 I 1 Cadmium (dissous, 0.45 micron) 0.1 12 Calcium 500 13 Carbone organique dissous 10 14 Carbone organiqut total 65 15 Chlore actif 0,05 16 Chlorures 600 17 Chromne 111(dissous, 0.45 micron) 2 18 Chrome VI (dissous, 0.45 micron) 0.j 19 Chrome total 0,1 20 Cobalt (dissous, 0.45 micron) 0,5 21 Coliformcs fécaux (/100 mi) 200 22 Cuivre (dissous, 0.45 micron) I 23 Cyanures 0°, 24 Dcmande biochimique en oxygène 50 25 Demande chimique en oxygènc 150 26 Etain(dissous,0.45 micron) 2 27 Fer (dissous, 0.45 micron) 20 28 Fluorures 10 29 Huiles saponifiques et graisses 20 30 Hydrocarbures dissous ou émulsionnés 2 31 Hydrocarburcs totaux 10 32 Magnéusium 200 33 Mangantse 1.2 34 Maticres decantables 1/1/2h 35 Matières insolubles totales 20 36 Mcrcurc (dissous. 0.45 micron) 0,17 37 Molybdène 0,5 38 Nickcl (dissous, 0.45 micron) 2 39 Nitrates 50 40 Nitrites I 41 Pcsticides organiques chlorcs 0.003 42 PH 6.4-10.5 43 Phénols 0.2 44 Phosphatc 5 45 Phosphore (total) 0 8 46 Plomb (dissous, 0.45 micron) 0.5 47 Potassium 5S 48 Salrmonelks par 100 ml Aucunc 49 Selénium 0.8 50 Sodium 300 51 Solvants chlorcs 0.1 52 Streptocoques fécaux par 100 ml 10000 53 Sulfates 600 54 Suifures 0.2 55 Températures (°C) 1840 56 Titanc O000I 57 Zinc 5 58 MES 200

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Annexe 4: cahier des clauses techniques environnementales

INDICATIONS GÉNÉRALES

I. Objet Le présent document constitue le Cahier des Clauses Techniques Environnementales du projet de construction de 205 km de pistes rurales (Kita-Toukoto-Bafoulabé).

Il. PRESCRIPTIONS COMMUNES À TOUTES LES SOURCES D'IMPACT

2.1. Dispositions relatives à la sensibilisation du personnel du chantier sur les enjeux environnementaux du projet, les risques d'accidents et les risques de transmission éventuelle des IST et du SIDA

Le comité de surveillance des travaux est tenu, avant le démarrage des travaux, de mener une campagne de sensibilisation des riverains et du personnel du chantier sur les enjeux environnementaux du projet et surtout les risques éventuels d'accidents et de transmission des IST et du SIDA.

Cette campagne se poursuivra pendant toute la durée des travaux.

Afin de minimiser les risques d'accidents et les nuisances divers pour les populations et la faune, seront interdits:

* les travaux de nuit dans les agglomérations; * la circulation des engins lourds (camions, bulldozers, etc...) durant la nuit dans les agglomérations; * l'utilisation de produits chimiques toxiques.

2.2. Dispositions relatives à l'hygiène, la propreté des chantiers et de la base vie et à la prévention de la pollution

Des dispositions relatives à l'hygiène et à la propreté du chantier et de la base vie seront insérées dans le règlement intérieur de l'entreprise chargée des travaux.

Sauf autorisation expresse de l'Ingénieur, il est interdit d'enfouir des déchets et des matériaux de rebut sur le chantier.

Il est interdit d'évacuer des matériaux de rebut ou des matériaux volatils comme les essences minérales et les diluants pour l'huile ou la peinture, en les déversant sur le sol, dans des cours d'eau, des égouts pluviaux ou des égouts sanitaires.

L'Entrepreneur pourra entreposer temporairement les rebuts de construction (matériaux secs) pour les disposer, à la fin des travaux, dans un endroit accepté par l'Ingénieur. Les déchets putrescibles, susceptibles d'émettre un lixiviat contaminé ou pouvant dégager une odeur nuisible devront être éliminés du chantier vers une décharge adéquate, selon les canaux d'élimination présentement en vigueur pour de tels rebuts.

Les déchets liquides du chantier et de la base vie devront être collectés régulièrement et éliminés par des méthodes appropriées et utilisées en la matière.

Assurer le contrôle des gaz dégagés par le matériel et les installations, conformément aux exigences des autorités locales.

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Arroser et recouvrir temporairement les déchets afin d'éviter que le vent soulève la poussière ou entraîne les débris lorsque l'ingénieur juge nécessaire.

Contrôler le niveau de bruit de la machinerie lourde et des outils, et ne réaliser les travaux que lors des heures d'activités régulières autorisées par la réglementation au Mali.

Maintenir les systèmes d'échappement des véhicules et de la machinerie en bon état de fonctionnement afin de minimiser le bruit et l'émission de polluants.

Éviter la formation d'ornières, de monticules et d'ourlets qui entraveraient le ruissellement naturel.

Réaliser les travaux d'entretien des véhicules et de la machinerie dans un lieu désigné à cet effet. Prévoir sur place une provision de matières absorbantes ainsi que des récipients étanches bien identifiés afin de recevoir les résidus pétroliers et les déchets.

Exécuter sous surveillance constante toute manipulation de substances dangereuses ou de contaminants.

Entreposer les substances dangereuses dans des récipients étanches, dans des aires d'entreposage sécuritaires, à l'épreuve des intempéries. Garder les aires d'entreposage verrouillées et contrôler l'inventaire de ces substances. 2.3. Dispositions relatives à la protection de la faune, de la flore et des aires protégées

Toute destruction de la faune par l'entreprise chargée des travaux ou son personnel doit être immédiatement signalée au service forestier le plus proche: Dans le cas contraire, cet acte sera considéré comme un acte délibéré de chasse illicite (braconnage) et sera sanctionné comme tel.

Assurer la protection des arbres et des plantes sur le chantier et les propriétés adjacentes. L'Entrepreneur doit protéger toute végétation telle que arbres, buissons, cultures et champs de cultures qui, de l'avis de l'ingénieur, ne gène pas les travaux. Dans le cas où l'Entrepreneur endommage la végétation hors de la servitude prévue et que la remise en état n'est pas comprise dans les travaux, il doit la remplacer, à ses frais et à la satisfaction de l'ingénieur.

Bien baliser les espaces à préserver, particulièrement la végétation à protéger.

Au cours des travaux d'excavation et de terrassement, protéger les racines des arbres désignés jusqu'à la ligne d'égouttement, afin qu'elles ne soient pas déplacées ni endommagées. Éviter de circuler et de décharger ou d'entreposer des matériaux inutilement au-dessus des zones de racines d'arbres protégés.

N'enlever des arbres que dans les zones désignées par l'Ingénieur.

Lorsqu'il y a entaille accidentelle d'une partie du système radiculaire, ce qui est constaté uniquement lors de l'exécution des travaux, il faut faire élaguer par un spécialiste, une égale portion de branches.

Les feux et le brûlage des déchets sur le chantier ne sont permis qu'avec l'autorisation de l'ingénieur.

Lorsque les feux et le brûlage des déchets sont permis, prévenir les souillures ou les dommages causés par la fumée aux ouvrages, constructions et matériaux ainsi qu'à la végétation qui doit être préservée. Nettoyer et remettre en état les ouvrages souillés ou endommagés.

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Prendre les mesures nécessaires pour assurer la surveillance et la protection contre les incendies, selon les directives fournies.

Ill. PRESCRIPTIONS ENVIRONNEMENTALES Les travaux routiers doivent respecter (en phase d'ouverture aussi bien qu'en phase de fermeture): * les zones sensibles, * les zones à paysages particuliers, * les limitations de vitesses qui sont de: 20 km/h sur les sites des chantiers et des carrières 35 km/h dans les déviations temporaires, * la limitation de vitesse dans les autres cas à 80 km/h en rase campagne et à 40 km/h dans les agglomérations. 3.1. Installation du chantier

Installation de la base vie et du parking des engins

Pour l'installation de la base vie et du parking, le choix se portera sur les zones dégagées de toutes végétations. En tout état de cause, la base vie doit être installée hors de la forêt classée. Quant aux engins, ils seront disposés en alignement dans l'aire déjà déboisée pour les travaux.

On évitera pour ce faire, les zones d'inondation qui renferment généralement une diversité biologique appréciable.

La base vie sera installée à plus de 200 m des points d'eau de surface, afin de parer à la pollution de ces demiers. La base vie et le parking seront placés à l'écart des agglomérations pour éviter les nuisances telles les odeurs d'hydrocarbures, les bruits, etc.

Ouverture des déviations, des pistes de servitudes diverses

Le choix des tracés des déviations, des pistes d'accès aux emprunts de matériaux et aux stations de prélèvement de l'eau pour les travaux, doit se faire en évitant soigneusement les zones de diversité biologique (zones d'inondation) et les zones sacrées (cimetières, sites historiques, sites culturels et cultuels - lieux de sacrifice et de prière - etc.).On évitera l'ouverture incontrôlée de pistes pour l'approvisionnement des matériaux (multiplication des pistes) quand une même piste peut être utilisée à plusieurs fins.

Les arbres situés sur ces tracés (emprise de la piste) seront préalablement marqués. Par la suite, l'abattage sera sélectif et portera sur ces sujets marqués.

EIE des Travaux de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafoulabé: Rapport provisoire GIC-MALI Page 78 Débroussaillage

Au moment du débroussaillage, l'emprise sera également arrosée pour éviter les envols de poussière. On évitera de détruire les bornes topo et autres ouvrages posés par le service du cadastre.

Travaux de terrassement La consigne d'arrosage des zones de terrassement sera de rigueur. Les zones seront arrosées autant que la mission de contrôle l'exigera, surtout les tronçons de la piste traversant les agglomérations. Prélèvement de l'eau pour les travaux

Afin de prévenir les conflits liés à l'usage de l'eau, les points d'eau à utilisations multiples (consommation des hommes, des animaux domestiques et de la faune, usages socio-économiques...) devraient faire avant les travaux, l'objet de concertation entre les différents utilisateurs et l'entreprise. Cette concertation permettra de définir les périodes propices aux prélèvements pour les travaux.

Les motopompes affectées au prélèvement d'eau pour les travaux, devront être en bon état de fonctionnement afin d'éviter les fuites de gas-oil et d'huile qui pourront polluer l'eau affectée à la consommation humaine et animale.

Tous déversements ou rejets d'eaux usées, de gadoues, d'hydrocarbures et de polluants de toutes natures dans les eaux de surface, les puits, les forages et sur le sol seront strictement interdits. Construire au besoin, un bassin temporaire de sédimentation pour le traitement de ces eaux et restaurer, à la fin des travaux, l'endroit dans un état au moins équivalent à son état premier. Construction des ouvrages d'assainissement La terre provenant des fouilles d'ouvrages sera enlevée afin d'assurer la propreté des lieux et le bon fonctionnement de ces derniers.

Le choix de tracé des divergents devra se faire en évitant les zones habitées, les sites d'un intérêt écologique, socio-économique et culturel.

Repli du chantier et du matériel

Le sol de la base vie et des parkings sera remis en état à la fin des travaux de nettoyage des déchets solides (filtres usagés, pneus usés, gravats, déchets domestiques...) et liquides. Le sol sera exempt de toutes taches d'hydrocarbures.

IV. DISPOSITIONS DIVERSES

4.1. Consignes de sécurité

Des dispositions de sécurité seront prises pour les populations riveraines aux sites: les chantiers seront balisés et signalés par une pancarte.

Dans les agglomérations, des barrières seront dressées pour empêcher le public et les personnes étrangères de pénétrer sur les chantiers.

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Des dispositions pour la sécurité des travailleurs seront prises: port de masques anti-poussières, de gants et de chaussures de sécurité, etc....

Des mesures de limitation de vitesse dans les agglomérations seront prises.

4.2. Consignes concernant les bruits

L'entreprise travaillant en zones habitées évitera, autant que possible, les bruits aux heures de repos, principalement la nuit. Pour ce faire, elle respectera les consignes données plus haut, relatives aux réglages des engins, etc....

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Annexe 5: mesures législatives et réglementaires

Il existe plusieurs textes législatifs et réglementaires qui peuvent toucher directement ou indirectement le secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP), notamment: • les Lois N° 95-031/AN-RM et 95-032/AN-RM, édictent les procédures et les directives pour la sauvegarde et la protection de la diversité biologique en fixant une réglementation sur la pêche et la pisciculture ainsi que les conditions de gestion de la faune sauvage; • la Loi N° 95-004/AN-RM du 18 Janvier 1995, fixe les conditions de gestion des ressources forestières et détermine les conditions à remplir avant de procéder à tous travaux de fouilles, d'excavation, de carrières ou de mines; le Décret N° 99-320/P-RM du 04 Octobre 1999, fixe la procédure de défrichement dans le domaine forestier; * le Décret N° 96-050/P-RM du 14 Février 1996 fixe les modalités de classement et de déclassement des réserves de faune, des sanctuaires et des zones d'intérêt cynégétiques. Le déclassement d'une partie quelconque du domaine faunique nécessite un classement compensatoire de terrains de superficie équivalente à celle déclassée; le Décret N° 00-022/P-RM du 19 Janvier 2000 fixe les modalités de classement et de déclassement des forêts, des périmètres de reboisement et des périmètres de protection dans le domaine forestier de l'État; la Loi N° 92-013/AN-RM du 17 Septembre 1992, institue un système national de normalisation et de contrôle de qualité; • le Décret n° 01-393/P-RM du 06 septembre 2001, fixe les modalités de gestion des eaux usées et des gadoues; le Décret n0 01-394/P-RM du 06 Septembre 2001 définit l'objet de la gestion des déchets solides (art. 2) et les concepts liés à cette forme de pollution (art. 3). Le chapitre 3 de ce décret traite du transport et du dépôt des déchets solides. Pour les déchets présentant des dangers potentiels tels que les déchets chimiques, leur traitement en vue de leur élimination ou valorisation doit se faire dans des installations autorisées par les administrations compétentes; le Décret No 01-397/P-RM du 06 Septembre 2001 définit l'objet de la gestion des polluants de l'atmosphère (art. 2) et les concepts liés à cette forme de pollution (art. 3). Le texte stipule en son article 12 que les unités industrielles et artisanales dont les activités génèrent des odeurs incommodantes doivent être équipées d'installations de captage et de traitement de ces odeurs. Le texte insiste sur le respect des normes d'émission de polluants atmosphériques et sur les sanctions encourues par leur non-respect; le Décret N° 01-396/P-RM du 06 Septembre 2001 définit l'objet de la gestion des nuisances sonores (art. 2) et les concepts liés à cette forme de nuisance (art. 3). Le texte classe les zones suivant leur degré de sensibilité aux nuisances sonores en 4 classes. La classe IV concerne les zones industrielles et aéroportuaires particulièrement sensibles qui doivent être séparées des zones d'habitation par des zones tampon dont les limites sont définies par la réglementation. En son article 13, le texte stipule que : «tout chef d'établissement ou industriel est tenu de fournir annuellement à l'autorité compétente un rapport environnemental d'audit comportant tous les aspects y compris la carte de bruit de ses installations». La législation relative à l'occupation des sols et des terres est régie par les dispositions du Code Domanial et Foncier qui déterminent les différents types de domaines ainsi que les conditions et le l'expropriation. régime de Ces dispositions sont complétées par la loi No 95-034 du 12 Avril 1995, portant code des Collectivités Territoriales au Mali. D'autres textes en rapport avec l'environnement, l'hygiène et la santé publique peuvent concerner les pistes en étude. Parmi lesquels on peut citer:

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la Loi N° 61-99/AN-RM du 03 Août 1961, portant code pénal, particulièrement en son article 226 spécifique à l'hygiène domestique; la Loi N° 91-013/AN-RM du 17 Septembre 1991, instituant un système natonal de normalisation et du contrôle de qualité qui vise à assurer: - la préservation de la santé et la protection de la vie; - la sauvegarde de la sécurité des hommes et des biens; - l'amélioration de la qualité des biens et des services; - la protection de l'environnement; - l'élimination des entraves techniques aux échanges; la Loi N° 99-041/AN-RM du 12 Août 1999 portant Code dé Prévoyance Sociale en République du Mali. Ce code définit les régimes de prestations familiales, de réparation et de prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles; * le Décret N° 90-355/P-RM du 08 Août 1990, portant fixation de la liste des déchets toxiques et des modalités d'application de la loi No 89-61/AN-RM; * le Décret N0 98-415/P-RM du 24 Décembre 1998, fixant le cadre institutionnel de la Gestion des Questions Environnementales; l'Ordonnance No 98-024/P-RM du 25 Août 1998, portant création de la Direction Nationale de l'Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances. • le décret No 03-594/P-RM du 31 décembre 2003, fixe les règles et procédures relatives à l'Étude d'impact sur l'Environnement. la Loi N° 01-020 du 30 mai 2001 relative aux pollutions et aux nuisances institue le principe du pollueur payeur c'est à dire le principe selon lequel les frais résultant des mesures de prévention, de réduction de la pollution et de lutte contre celles-ci doivent être supportés par le pollueur. Cette clause responsabilise le Maître d'Ouvrage concernant les effets polluants des projets assujettis à l'étude d'impact.

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Annexe 6: profil environnemental Piste Kita-Toukoto-Bafoulabé

PK Eléments environnementaux observés 0+00 Kita 4+00 Sortie de Kita 5+00 Zone de stagnation 5+300 Boudofo 7+500 Sémè 14+600 Oualia 19+400 Piste à l'état de terrain nu 21+00 Passage à niveau 25+00 Zone inondable, zone d'érosion 25+500 Zone très arborée 35+000 Boulili 40+000 Bakoutidiati 50+700 Zone très arborée 50+800 Erosion longitudinale, ravinement 52+00 Carapace rocheuse 54+000 Badougou 63+200 Zone argileuse 70+000 Toukoto 75+00 Bakoye à Toukoto 85+00 Zone argileuse, embourbement 97+00 Présence de champs 97+700 Zone arborée 102+00 Cours d'eau de Fangala 110+00 Ancienne plate-forme des chemins de fer 123+000 Badouinbé 125+00 Route réduite à une piste cyclable 133+300 Piste longeant la voie ferrée 133+500 Piste envahie par les herbacées 135+00 Entrée de Soukoutalé 135+350 Sortie de Soukoutalé 136+00 Cours d'eau de Soukoutalé 140+00 Cours d'eau de Oualia 143 +000 Oualia 152+000 Solinta 159+000 Dioubéba 162+600 Piste envahie par la végétation 163+200 Piste encombrée par les branchages 165+00 Piste envahie par la végétation 165+250 Zone très arborée 170+400 Piste réduite à une cyclable 174+000 Bérémasso 178+00 Cours d'eau 182+400 Cours d'eau et OA sur plate-forme ancien 183+400 Zone rocheuse 184+500 Kalé gare PK 185+800 Cours d'eau 194+400 Sébabougou PK 203+200 Cours d'eau à Mahinandi

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Annexe 7: album de la piste

.~ - Pk,` -

Vue partielle de la ville de à Kita Marquage du PK 0+300

Une vue de la piste Zone de ravinement

-77,

Séance de consultation publique à Toukoto | V d p Vue du paysage à Kalé

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Annexe 7: album de la piste

Vue partielle de la ville de Marquaeadu.... +30 L~~ - ;"-

Une vue de la piste Zone de ravinement

Séance de consultation publique àToukoto --- Vue du paysage à Kalé

des TravauxUE de Construction de la Piste Kita - Toukoto - Bafouabé Rapport provisoire