Fonds (1400-1935).

Répertoire numérique (271AP/1-271AP/51)

Par Ch. Alméras , O. Poncet et C. de Tourtier-Bonazzi.

Archives nationales () Pierrefitte-sur-Seine 1946-2004

1

https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_000709 Cet instrument de recherche a été encodé en 2010 par l'entreprise diadeis dans le cadre du chantier de dématérialisation des instruments de recherche des Archives Nationales sur la base d'une DTD conforme à la DTD EAD (encoded archival description) et créée par le service de dématérialisation des instruments de recherche des Archives Nationales

2 Archives nationales (France)

INTRODUCTION

Référence 271AP/1-271AP/51

Niveau de description fonds

Intitulé Fonds Odilon Barrot

Date(s) extrême(s) 1400-1935

Nom du producteur • Barrot, Odilon (1791-1873)

Localisation physique Pierrefitte

DESCRIPTION

Présentation du contenu AVANT-PROPOS "Le grand édifice de l'histoire nationale ne se construit pas seulement à l'aide de pierres monumentales ; de petites pierres agglomérées avec soin ; peuvent fournir de solides assises". Marquis de VOGÜE

Il s'agit dans cet inventaire infiniment moins de lettres d'O. BARROT que de lettres reçues par lui ; encore que celles-ci portent souvent de sa main le sens de la réponse à faire, et parfois le brouillon complet. Ces lettres, quelques milliers, avaient jadis, en partie du moins, été classées par les secrétaires d'O. BARROT. Elles portent encore, certaines, des numéros, mais impossibles à utiliser dans un reclassement général, qui s'imposait. En effet, par suite de déménagements successifs, elles se trouvaient à peu près en vrac dans une dépendance de la maison de campagne d'O. BARROT à Bougival. Monsieur le Comte d'ARGENCE, héritier du domaine et des archives a bien voulu nous confier ces documents pour l'établissement de la biographie de son grand oncle ; O. BARROT. Il était assez naturel que nous les lui rendions classés.

Après ce qu'ont écrit et réalisé MM. Charles SAMARAN et Henri COURTEAULT à propos du "Chartrier des La TREMOILLE" (B.N. 8° Lj I6-27, "Pour le classement des archives de famille "Charles SAMARAN - "Le Chartrier des La TREMOILLE" Avant propos par Henri COURTEAULT - Arch. Nat. 1930), il est sans doute superflu d'insister sur l'intérêt réel des archives de famille et d'un tel travail même limité. Il ne veut être qu'une de ces "petites pierres", dont parlait le Marquis de VOGUE. Nous l'avons simplement enrichi de la publication d'inédits, dans la plupart des cas autographes, qui ont paru interessants au point de vue psychologique, politique ou historique.

Nous insisterons davantage sur la méthode suivie : La correspondance d'O. BARROT a été classée d'après les sujets traités, ce qui a paru plus logique ; mais en tenant compte dans la mesure du possible de l'ordre chronologique. Une table alphabétique doit permettre de retrouver toutes les lettres d'un même correspondant, ainsi dispersées dans

3 Archives nationales (France) différentes liasses - Les astériques indiquent les citations entières ou partielles ; les chiffres soulignés renvoient aux brèves notices biographiques. Celles-ci décemment ne convenaient pas aux correspondants célèbres et étaient impossibles pour les inconnus. Tout classement est une construction de l'esprit et a sa part d'arbitraire, surtout lorsqu'il s'agit de lettres, où les questions les plus diverses peuvent être successivement abordées ; aussi le cas échéant une analyse succinte mentionne t-elle les différents sujets. Les côtes sont classiques : la lettre majuscule donne les grandes divisions par matières comme autant de têtes de Chapitres - Le chiffre "accoté" indique la liasse - le N° l'ordre de la lettre dans cette dernière : Sous la lettre A, nous avons groupé la correspondance ayant avant tout un intérêt privé : Lettres de famille - de condoléances - d'affaires personnelles. Lettres d'amis intimes - Signalons celles d'Octave de BREVILLE, joyeux gentilhomme Normand devenu un ponctuel sous-préfet et celles d'O. BARROT, lui-même, à une mystérieuse inconnue, d'où tout détail personnel a été soigneusement retranché ; mais où les jugements politiques abondent sur la période du 20 janvier 1848 au 10 novembre 1851, si fertile en évènements - Ces lettres sans nom de correspondants ont été recopiées sur les minutes, sans doute, par un Secrétaire, réunies en 13 cahiers et revues par O. BARROT - Elles ont été écrites 1) à une femme (cf. Lettre du 5 mars 1848 : "vous vous montrez un peu plus rassurée sur notre position...", 2) à une Anglaise (cf. Lettre du 27 février 1848 : "... on a fait courir le brait que Londres était en révolution, j'espère pour vous que cette nouvelle est controuvée et que votre gouvernement sera plus sage que le notre et saura ouvrir des soupapes, pour que la machine ne fasse pas explosion...", 3) Elles sont enfin adressées à l'auteur des "Quelques notes d'explications sur le système actuellement en vigueur en Angleterre pour le soulagement et l'entretien des pauvres", cf. Lettres du 26 et 31 août 1851 qui mentionnent ce document signé "D. KATEPAIENS" - Leur valeur ? - O. BARROT les avoue, mais nous ne possédons pas les originaux ; elles ont été tronquées et recopiées... après les évènements - Pour nous, nous leur donnerions la même valeur que les "Mémoires posthumes" d'O. BARROT. Lettres enfin d'amis et de connaissances politiques et mondaines, étrangères et françaises. Sous la lettre B. nous avons classé les affaires judiciaires Liasses relativement pauvres - C'est que les dossiers sont restés au cabinet de l'avocat en cours de cassation cédé à Adolphe CREMIEUX. Le demeurant ne peut donner qu'une faible idée du prestige éminent d'O. BARROT avocat et jurisconsulte, affirmé dès 1818 par la révision du procès de Wilfrid REGNAULT et l'affaire des Tentures, consacré par la levée de l'Etat de siège en 1832, la défense de Mademoiselle de MORRELL contre Emile de la RONCIÈRE et des centaines de consultations les plus diverses. La lettre C, aux nombreuses liasses par contre, groupe toute la correspondance politique de 1815 à 1872 ; rare encore sous la Restauration, e le s'amplifie d'année en année sous la Monarchie de juillet et de la seconde République, avec l'accroissement du rôle d'O. BARROT, devenu chef de parti, puis premier ministre et enfin s'amenuise sous l'Empire et le début de la IIIème République : demi retraite forcée par l'âge et les circonstances. Dans cette correspondance une large place est prise par les questions électorales, candidatures, élections, projet de réforme, dont le couronnement est la campagne des Banquets - on ne s'en étonnera pas - mais après le chef de parti elle nous permet aussi de juger le préfet de la Seine, jeune administrateur encore inexpérimenté, le tacticien parlementaire prudent et toujours loyal, le premier ministre, homme d'Etat assagi... Nous n'insisterons pas sur la lettre D, grosses liasses des sollicitations, requêtes et demandes, à l'intérêt historique pratiquement nul, sinon pour rappeler que le "mal des places" n'est pas né d'hier. Notons à simple titre de curiosité le nombre insolite de demandes de justices de paix : Il est vrai qu'O. BARROT fut garde des Sceaux. Sous la lettre E, on trouvera les projets, les réformes proposées, les inventions, où voisinent les élucubrations les plus saugrenues, comme le projet de défense de l'Algérie par un sieur Charles GUYOT et les remarques les plus judicieuses - Notons l'intérêt porté aux chemins de fer par O. BARROT et dès l'abord, alors que d'autres hommes politiques restaient sceptiques sur l'avenir de cette récente invention. Sous la lettre F, nous avons classé la correspondance, rare à vrai dire, qui concerne les articles, notices et ouvrages d'O. BARROT. Enfin la lettre G a recueilli quelques trois cents lettres difficiles ou impossibles à faire entrer dans une classification méthodique : elles sont anonymes, illisibles ou plus généralement sans objet précis.

4 Archives nationales (France)

Nous n'avons pas cru devoir reléguer en appendice la publication des inédits. Insérés dans l'inventaire, ils le rendent moins aride, et surtout paraissent ainsi prendre toute leur valeur dans le contexte même - Cette méthode a permis parfois de se borner à de simples citations qui, isolées, auraient perdu de leur sens.

Telle quelle, cette correspondance nous livre toujours l'écho et quelquefois l'origine et l'explication des évènements politiques, grands ou petits, de plus d'un demi siècle. C'est l'intérêt et la justification de cet inventaire. Nous ne saurions terminer sans remercier M. BOUILLET de BRANCHE, archiviste départemental de la Haute-Loire, qui nous a initié au classement des Archives avec une amabilité rare et Monsieur le Professeur DUNAN, qui a bien voulu accepter le patronage de ce travail et nous guider dans sa rédaction. Charles Alméras. Langogne, Noël 1946.

5 Archives nationales (France) Répertoire numérique (271AP/1-271AP/51)

271AP/1-271AP/8 Correspondance d'Odilon Barrot. 1786-1872

271AP/1 Correspondance familiale, amicale et intime. 1786-1872

271AP/1 Dossier A1 LETTRES DE FAMILLE (45 pièces). 1786-1872 A1/1 - J. A. BARROT, père d'Odilon BARROT, une lettre, Villefort, 23 août 1786 : annonce son mariage à son compatriote CHAS, avocat au parlement de Toulouse ; amusants paradoxes pseudophilosophiques sur la mariage : "...L'homme ne devrait-il pas se suffire à lui-même et ne pas se rendre communes toutes les faiblesses, qui sont le partage des femmes...". A1/2 - Agathe BARROT, née DESFOSSES, sa femme, une lettre sans date, mais durant le voyage de Paris à Cherbourg de , août 1830 - Elle est écrite en post-scriptum d'une lettre de BERNARD de Rennes, avocat, ami d'O. BARROT chargé de ses intérêts ; il lui écrit au sujet de pourparlers de vente de son étude - Madame BARROT a ajouté ses regrets de l'éloignement de son mari et l'assurance et son attachement passionné. A1/3 - Adolphe BARROT, son frère, une lettre, Kingston, Jamaïque 15 février 1834 : au sujet d'une traite de 10.000 L, souscrit par lui en faveur d'un avocat de la Louisiane, lorsqu'il avait été envoyé là, âgé de moins de 16 ans, le 1er août 1817 qu'O. BARROT transige et paye pour lui : ".Efface la seule trace qui reste de cette affaire, plût au ciel que je puisse également effacer de ma mémoire le souvenir de ces temps là, où je me suis trouvé lancé au milieu d'un monde dont je connaissais ni la justice, ni la rigueur - sans frein, livré à des passions fougeuses et sans un ami qui vint me dire : arrête-toi là, il y a du danger. Je n'avais que seize ans." -

A1/4 - , son frère, 3 lettres. • Paris, 6 septembre 1849 : O. BARROT a été opéré, L. fait prendre de ses nouvelles. • Sans date, mais fin octobre 1849, pour expliquer son entrée au ministère qui a succédé à celui d'O. BARROT : "Je t'écris le coeur navré - à mon retour à Paris j'ai trouvé faite la chose que je ne croyais qu'un projet. Des rumeurs venues aux oreilles de tes collègues les ont déterminées à demander des explications à la suite desquelles ils ont offert leur démission. Immédiatement le prince a réuni toutes les personnes qu'il avait antérieurement consultées. Le Conseil n'est formé. Je t'ai dit qu'il avait été dans les intentions du Prince de me faire figurer dans ce cabinet. J'avais refusé et lorsque j'ai appris la combinaison j'ai vu mon nom accolé au ministère de l'Intérieur tous les nouveaux ministres avaient insisté pour que je fisse partie du nouveau cabinet et que j'y occupasse cette position. J'ai vainement fait des objections... Dieu sait que je redoute une situation qui n'est pas encore bien définie à mes yeux et dans laquelle s'engage tout mon avenir - situation que j'aurais ou plus de courage à aborder si ton approbation l'avait pour ainsi dire sanctionné et sanctifié. Mon Cher Odilon, moi qui ai tant de reconnaissance vraie, d'admiration pour toi, je ne sais pourquoi la politique nous a toujours séparés - Oh ! c'est moi, c'est bien moi qui ai tort - Aujourd'hui je subis une destinée que je maudirais si je ne me sentais retenu par le sentiment du grand devoir qu'on m'impose et des nécessités de cet horrible temps. Le prince

6 Archives nationales (France)

t'envoie le grand cordon, tout sera régularisé par le nouveau ministre de la Justice - Le refuser serait méconnaître peut-être le sentiment de la France qui applaudira à cette marque d'estime et d'amitié. Ce serait peut-être aussi un signe d'opposition à cette tentative déjà si menacée. L'aide de camp du Prince m'attend pour te porter la lettre qu'il t'écrit. Je n'ai que le temps de te dire ces quelques mots plein d'amertume et d'abattement. A vous tous mille tendresses et malgré tout aimez-moi car je me sens malheureux - Votre bon frère". • Paris 14 novembre 1863, minute d'une lettre de Ferdinand BARROT à M. de CHAMBRUN a propos d'élections en Lozère où la mémoire de J. A. BARROT a été mise en cause. • Madame de KERION, soeur d'O. BARROT, 2 lettres, 30 mai 1857 : accusé de réception de 300 frs pour la vente d'une propriété "Je suis la seule pauvre de la famille" - 2 juillet 1863 : au sujet d'une invitation à Bougival - Madame MEUNIER, soeur d'O. BARROT, une lettre, Boisday 16 mai 1866 : au sujet d'une propriété indivise à Alès - Georgine, belle soeur d'O. BARROT( ?) elle signe "Votre affectionnée soeur", 4 lettres sans date réponse à des invitations - A1/8 - LABBEY de POMPIERRE, grand père maternel de Madame BARROT, député libéral sous la Restauration, une lettre sans date ; remerciements à un sieur PERRY qui lui a dédié des vers. - Paul FABRE, neveu d'O. BARROT, 6 lettres, affaires de famille. - Amédé FABRE, neveu d'O. BARROT, 2 lettres 1864 et 1869 : il se justifie davoir abandonné la carrière diplomatique. - Charles FERREOL, neveu d'O. BARROT, une lettre, Alais 17 août 1842 : recommandation d'un ami. - Odilon BARROT, neveu d'O. BARROT 3 lettres, Chambonas (Ardèche) 22 mai 1872 : conseils pour l'exploitation du domaine de Planchamp - 2 juillet 1872 : diatribe contre le préfet de l'Ardèche - 28 juillet 1872 : félicitations pour sa nomination au Conseil d'Etat. - BARROT, neveu d'O. BARROT, une lettre, Constantinople le 9 juillet 1872 : remerciements pour avoir hébergé sa femme.- A1/14 - Jacques PIOU, neveu d'O. BARROT, futur chef de l'Action libérale, 22 juillet 1872 : félicitations pour sa nomination au Conseil d'Etat. - Alexandra REFFYE et Amédée LEBAUDY nièces d'O. BARROT, 3 lettres, affaires de famille. - Charles DESEOSSES, 19 août 1837 ; un voyage d'O. BARROT en Angleterre, propos sur l'élevage des chevaux. - ALLIER, 2 invitations de chasse. - Marquis de BRYAS, 10 lettres : relations de famille et mondaines. - Madame de BORELLI née de BRYAS, une lettre : idem.

271AP/1 Dossier A2 Lettres de condoléances. 1831-1870 A2/1 - BEAUFORT, Paris 14 mai 1831 - J.-J. ROUSSEAU, maire du 3e ar. 16 mai 1831 - Faustin HELIE, Paris 16 mai - BERARD, député Charleville 17 mai 1831 - Eugène SALVERTE, député, Nancy 17 mai 1831 - CHERON, avocat, Rouen 21 mai 1831 - MOCQUARD, s/préfet, futur secrétaire de N. III, 22 mai 1831 - MARUEJOUL, avocat : condoléances pour le décès de LABBEY de POMPIERRE. A2/2 - Baron de POILLY, 4 février 1841 - ARNANDEAU, magistrat, Poitiers 6 février 1841 - MALLET, percepteur, Orléans 9 février 1841 : décès de M. DESFOSSES. A2/3 - HYDE de Neuville, homme politique royaliste, 6 juillet 1843. -MILLET, curé d'Argenteuil, 6 juillet : décès de Marie BARROT. A2/4 - MAYER, ancien s/ préfet d'Alès, 2 décembre 1845 : décès de J. A. BARROT. A2/5 - Charles PICARD, Saint-Quentin 22 septembre 1848 : décès de Madame Ferdinand BARROT, née NICOD. A2/6 - Général CHANGARNIER, Bruxelles 1er décembre 1858 - de MONTALEMBERT Paris 16 décembre 1858 - PERROT de CHEZELLE, Paris 15 déc. 1858 : décès de Madame J. A. BARROT

7 Archives nationales (France) née BORELLY, mère d'O. BARROT. A2/7 - Ed. BUSSON, secrétaire mandataire de la reine Marie Amélie, Paris 2 octobre 1859 - La Reine Marie Amélie, Bournmouth, ce 28 septembre 1859 : "Mon cher Monsieur BARROT, je viens d'apprendre le cruel malheur dont vous venez d'être frappé, je connaissais votre juste tendresse pour la compagne de votre vie, une douloureuse expérience me fait apprécier toute l'étendue de votre malheur, je viens vous exprimer la part que je prends à votre douleur, je voudrais pouvoir vous offrir des consolations, mais, Dieu seul peut vous en donner, en accordant un bonheur éternel à celle que vous pleurez, et en vous accordant la force et le courage pour supporter sa perte. Les Enfants qui m'entourent unissant leurs regrets aux miens et me chargent de vous en offrir l'expression. C'est avec ces sentiments que je suis, votre bien affectionnée - Marie Amélie". Décès de Madame O. BARROT née DESFOSSES. A2/8 - HAVIN, 18 février 1862 - POLLET, Rome 1er avril 1862 : maladie et décès de Madame DESFOSSES. A2/9 - MAUSSABE, 19 juin 1870 - de KERIGANT, Quintin (Côtes-du-Nord) 21 juin 1870 - DEGUERRY, curé de la Madeleine, Paris 23 juin 1870, décès d'Adolphe BARROT.

271AP/1 Dossier A3a AFFAIRES D'ORDRE PRIVE (29 pièces). 1817-1872 A3a/1. ROUSSET, capitaine du génie, attaché au ministère de la guerre, Paris 8 mai 1817 : au sujet d'une indemnité dûe à un oncle D'O. BARROT poursuite de dégâts causés en 1815 à un jardin. Duc de CASTRIES, Paris 6 novembre 1821 : au sujet d'un achat de mines de charbon par O. BARROT et son père. NADAL, Paris 14 mai 1828 : discussions entre Sociétés minières. LEFEUVRIER, ancien secrétaire d'O. BARROT 4 août 1828 : à propos de difficultés soulevées à O. BARROT par un de ses secrétaires. ARCHIAS WATIN, 5 avril 1830 : arrangements avec un fermier d'O. BARROT. FESTARD, Paris le 16 mars 1831 : propose de céder son appartement au n° 24 de la rue la Ferme des Mathurins, appartenant à O. BARROT. PINSON, avoué, Paris 16 juillet 1833 et 31 juillet 1833 : au sujet d'une vente de maison. VOIZOT, 4 billets, 3 sans date, un de 1835 : prête à O. BARROT un uniforme de la Garde nationale. de VIOLAINE, Soissons, 14 janvier 1837 : arrangements avec Madame DULAULOY, tante d'O. BARROT. CHAPELLIER, notaire, Paris 27 juin 1839, lettre à Madame DESFOSSES pour la location d'une villa. COLLINET, Mareuil 25 octobre 1839 : au sujet d'une créance. Mary HARCOURT RUMBOLD, 9 mars 1840 : envoi d'un chèque pour sa soeur Georgina BARROT. FLOUDIGIEUX, la Fère le 3 avril 1840 : lettre à Madame DESFOSSES pour une créance de 500 Frs. de NARCY, notaire, Coucy le Château 23 mars 1841 : vente d'un immeuble à O. BARROT. A3a/15 - Antoine ETEX, artiste et littérateur, 10 mai 1843, accusé de réception à Madame DESFOSSES de 1.000 Frs pour buste d'O. BARROT "J'aurais désiré lui en faire l'hommage complet, tel était mon intention quand j'ai entrepris ce marbre..." - A3a/16. de ROTHSCHILD de Paris aux ROTHSCHILD de Francfort - 6 juillet 1843 : "Nous venons d'apprendre que M.O. BARROT se dispose à faire avec Madame BARROT un voyage à

8 Archives nationales (France)

Ems dans un motif de santé et aussi pour chercher quelques soulagements à une perte cruelle et récente à laquelle ils n'ont encore d'autre consolation que la sympathie universelle. Il nous suffit sans doute de vous faire savoir le prochain passage de M. BARROT à Francfort pour être certains que vos prévenances iront au devant de tout ce qui pourra être agréable à ce membre si justement renommé de la Chambre des Députés, qu'à toujours entouré la considération générale et qui nous honore de son affectueuse estime - Agréez...". - Eugène CERVAIS, Paris 17 décembre 1845 : offre à O. BARROT une cinquantaine d'exemplaires de la notice biographique publiée par la "Revue biographique" - CHATELET, Paris 18 avril 1848 : devis pour un travail de menuiserie à la bibliothèque d'O. BARROT - RAYNEVAL, ambassadeur à Rome, sans date, envoi à O. BARROT d'un billet d'audience du Cardinal Antonelli - BRES, courtier en imeubles, 2 lettres, Alais 25 août 1864 et 30 août 1866 : vente de la propriété du Baron de Mavacelle, échue en héritage à O. BARROT - Madame DOSNE, belle-mère de Thiers, 23 mai 1866 : au sujet de la location d'un château, indiqué par O. BARROT ; il faudrait un manoir. A3a/22. de LAPONNERAYE, historien et publiciste, sans date, : envoi du 1er volume des oeuvres de Robespierre, il demande à O. BARROT de souscrire - Refus d'O. BARROT : "lui renvoyer son volume" - A3a/23. Mlle de LAMBLARDIN, voisine d'O. BARROT à Bougival : ses souvenirs sur le château de la Chaussée et l'origine de la villa d'O. BARROT - COUDERT, Villefort 31 mai 1872 : à propos de deux créances dues à O. BARROT.

271AP/1 Dossier A3b LETTRES PRIVEES AU SUJET d'ADOLPHE BARROT (16 pièces). MARTENET, associé d'Adolphe BARROT, 7 pièces : Bordeaux, 19 novembre 1827 : O. BARROT aura l'occasion par suite d'un départ de batêau prochain d'envoyer des nouvelles à son frère ; 8 mars 1828 : nouvelles d'Adolphe ; 17 octobre 1828 : idem ; Arica, 25 août 1829 : idem ; 12 décembre 1831 : idem ; Lima, 20 juillet 1832 : difficultés d'effets de commerce ; Lima, 30 juin 1832 : dissolution de la Société Martenet. A. BARROT - MOCQUARD, Bordeaux, 10 janvier 1828 : demande de recommandation auprès d'Adolphe. Clément POITEVIN, 19 juin 1831 : idem. GUILHEM, Bordeaux le 5 janvier 1833 : défense d'Adolphe contre Martenet. FLEURY-HERARD : 5 lettres concernant des traites tirées par Adolphe et dont il demande le remboursement à O. BARROT. VICNEAUX, Bordeaux, 5 août 1833 : idem. GILBERT, lieutenant de vaisseau, 2 lettres, 30 mars 1833 et 20 avril 1834 : défend Adolphe Barrot consul à Carthagène. LACROSSE, 9 mai 1839 : envoi d'un billet du Maréchal Soult au sujet d'une audience par le roi, sollicitée par Adolphe Barrot. Maréchal SOULT, 9 mai 1839 : conseils sur le moment opportun de l'audience sollicitée par Adolphe Barrot : "Le moyen le plus simple est la visite de digestion le soir... vous vous en figurez tout autre chose que la réalité, car c'est ce que fait tout le monde, tandis que le jour, quoiqu'on fasse il y a apparat...". MERILHOU, sans date, envoi d'une lettre d'Adolphe arrivée dans le courrier officiel. MOLE, sans date, veut voir O. BARROT au sujet d'Adolphe, qui désire un changement de poste. Carthagène, 10 août 1833 : lettre de félicitation de 16 habitants de Carthagène à O. Barrot à propos de la conduite de son frère - minute de la réponse d'O. BARROT. BALGUERIE, négociant à Bordeau, 3 lettres (1838-1841) : signale des départs de navires

9 Archives nationales (France) susceptibles d'emporter de la correspondance pour Adolphe Barrot.

Historique du producteur Adolphe Barrot fut agent commercial puis consul à Carthagène de Colombie.

271AP/1 Dossier A4 Lettres d'Octave de Bréville, condisciple d'O. Barrot, de sa mère et de son frère (87 pièces). 1811-1817 Coutances, 31 mars (1811) ; il fait part à son ami d'une heureuse nouvelle : il est réformé. A4/7 - Cherbourg 7 avril 1811 ; récit d'un voyage à Cherbourg : "... Il y a deux jours qu'on me rendant à cette ville, je rencontrai sur la route une petite paysanne de 12 à 13 ans. Elle avait un si jolie figure que je m'arrêtai pour lui demander combien il me restait de chemin à faire. Elle me répondit deux lieues, puis me demanda l'aumône, ce qui me surprit car elle était fraiche et propre comme on ne l'est pas dans la misère. Je lui fis plusieurs questions. Elle m'apprit qu'elle n'avait point son père, mais un beau-père malade... qu'il n'y avait point de pain à la maison et qu'elle, qui faisait le lendemain, dimanche des Rameaux, sa première communion, venait de recevoir quelques morceaux de galette, qu'elle me montra dans son tablier. Jusqu'à ce fait il n'y avait rien qui dût m'étonner. mais je tirai de l'argent de ma poche, je lui montrai en lui promettant de le lui donner, si elle voulait m'embrasser. Elle le refusa sans balancer, en me disant qu'elle semblerait hors d'état de communier. J'insistai en lui faisant remarquer le besoin qu'elle avait de mon secours et lui promettant l'absolution. Elle fut inébranlable et me dit ces paroles : je ne puis offenser la loi de Dieu. J'avais bien grande envie de l'embrasser, car elle me semblait encore plus jolie. mais outre que je voyais qu'elle n'y consentirait jamais, j'avais honte du métier que je faisais. Je lui jettai (sic) de l'argent et continuai ma route...". A4/16 - Coutances, 3 décembre 1811 : les plaisirs d'un gentilhomme Normand : "... Comme je suis moins sage que toi, mon ami. Tu refuses un bal qu'on vient t'offrir et je vais à sept lieus en chercher un qu'on ne m'offrait point...". A4/17 - Coutances, 24 mai 1812 : invitation, description de l'itinéraire Paris-Coutances : "... Je joins à ma lettre quelques observations topographiques sur la route que tu vas parcourir... C'est une précaution dont tu me sauras bon gré et qu'on emploie à mon avis trop rarement. En apprenant cela par coeur tu pourrais annoncer d'avance les bons et les mauvais repas, raconter quelque anecdote d'auberge ou de cuisine, par exemple que le cuisinier du Grand Dauphin à Evreux est changé, que la table y est maintenant excellente, etc. C'est avec cela que tu amuses une diligence... de Paris à Caen : 52 lieues, 36 F ; Caen-Bayeux : 8 lieux, 2,50 Frs ; Bayeux-Saint-Lô : 9 lieux, 5 Frs ; Saint-Lô-Coutances : 7 lieux, 4 Frs ; [total] : 76 lieues, 47,50 Frs. Il faut évaluer à 80 frs la route de Paris à Coutances en y comprenant les frais d'auberge et le port d'effets. La voiture de Paris te conduira jusqu'à Caen. A Caen tu descendras soit chez LAGOUELLE, hôtel de la Place, soit chez FAUVEL, hôtel d'Angleterre. Tu arrêteras une place pour Bayeux dans les voitures de Provost et tu auras soin de bien marchander et de payer d'avance, car Provost et consort sont des frippons (sic) A Bayeux tu prendras la même précaution - Tu coucheras à Caen et St Lô et le quatrième jour tu seras à Coutances". A4/ 34 - Coutances, le 31 décembre 1813 : "... Les évènements politiques occupant ici tous les esprits. Je crois que ce qui reste de patriotisme va se réveiller. J'ai cru du moins le remarquer. mais si l'on consent à se battre, ce sera pour la France et uniquement pour la France...". A4/38 - Coutances, 9 décembre 1814 : "... Te souvient-il du temps où sous le règne de Buonaparte... je chantai... les beaux hymnes à la liberté de notre première révolution - Eh bien, mon ami, je suis toujours le même, si ce n'est que je ne suis plus indigné mais satisfait . Dans

10 Archives nationales (France) notre province et je crois dans les autres toute la classe pensante chérit la loi. S'il en était besoin la noblesse tout entière volerait à son secours. Quant au peuple, il ne faut pas se dissimuler que son zèle n'est pas aussi grand ; il juge un gouvernement par l'argent et par les hommes qu'il lève. Or le poids des impôts est toujours bien lourd pour un peuple sans commerce et on fait en ce moment une levée d'hommes considérable. Notre département doit en fournir 1.200. Cette dernière mesure est bien maladroite... dans un de nos arrondissements sur 300 hommes qui devaient partir 5 se sont présentés à la revue du départ..." A4/ 43 - Doullens, 9 décembre 1815 : Il a été nommé sous-préfet par la Restauration : "Ne m'accuse point mon ami à cause de mon trop long silence. J'ai des Anglais et des Belges par dessus les oreilles. Mon pauvre arrondissement était vierge au 4 novembre. Il l'est beaucoup moins que Pencet maintenant. J'ai eu depuis le 4 novembre jusqu'au 3 décembre une brigade de cavalerie anglaise en cantonnement. Ils se sont conduits avec beaucoup de discipline : les officiers étaient tous fort polis et nous avons été continuellement en échange d'égards et de déférence. Les vivres et forrages se distribuaient au moyen d'un marché passé par le département avec un fournisseur. La ration d'un cavalier et de son cheval pour un jour coûte au département Frs 2, 70. Celle d'un fantassin est payée Frs 1, 10. Nous avons là de bien chers amis ; mais cet argent ne sort pas de France. Il n'en sera pas de même de celui que nous allons payer désormais. Pour en revenir à la triste destinée de mon royaume d'Yvetot depuis le départ des Anglais, il doit m'arriver régulièrement chaque jour une colonne de troupes, remplacée le lendemain par une autre et toujours ainsi l'un poussant l'autre jusqu'au dernier. Je baragouine anglais d'un côté, allemand de l'autre et cela fait merveille sur les Doullentinois...". A4/ 50 - Vitry-le-François, 23 août 1816 : ses impressions sur son nouveau poste : "... Je trouve des difficultés de tout genre, un pays qui a horriblement souffert et qui dans ce moment n'a pas de pain ; des campagnes mal disposées et qu'on ne sait trop comment ramener parce qu'elles souffrent de toutes façons ; les récoltes de fourrage et de vigne perdues ; des idées de Jancénisme, éteintes partout s'échauffent encore ici et le peuple amoureux d'une certaine égalité républicaine, ce qui n'est pas le goût du jour ; des généraux de division et des maréchaux de camp en demi- solde... Voilà de quoi faire. Tandis qu'en Picardie l'amour et la fortune filaient mes jours...". A4/ 53 - Vitry-le-François, le 21 mars 1817 : sur un projet de mariage d'O. BARROT : "... Tu es fort jeune, tu dois croitre en renommée et en fortune. Voilà de belles chances pour attendre, afin d'être maître de ton choix et de porter plus haut tes vues. Il faudrait n'enchainer ce bel avenir... que pour de grands avantages. Les trouves-tu ? Voilà où ma science s'arrête. Cependant l'hésitation d'une partie de ta famille me fait concevoir des doutes à ce sujet...". A4/ 56 - Dimanche 15 juin (1817) : félicitations pour le mariage rompu - mesures prises dans son arrondissement pour combattre la famine : "... Tu sais aussi combien le département de la Marne avait été désolé par les maux de la guerre et tu peux juger que ma position n'était pas facile - Heureusement que depuis le mois de mars j'avais travaillé à me mettre en mesure et mon arrondissement est un modèle de calme et un pays d'abondance au milieu de nos voisins affamés. Les pauvres ont le pain à 4 sous la livre et comme il en vaut 9 et 10, l'excédent est payé tant par les communes sur leurs revenus que par le secours en argent du gouvernement. Dès l'entrée de l'hiver les propriétaires qui reçoivent ici leur fermage en nature ont déposé dans un grenier commun la quantité d'org et de froment qui excédait leur consommation. C'est à ce grenier de réserve, que la classe moyenne va s'approvisionner - Le froment et l'orge ont été mêlés afin d'empêcher la fraude de ceux qui achetteraient pour revendre et surtout prolonger nos ressources - Ces grains ainsi mêlés sont vendus 7 frs le double décalitre... Avec ces ressources, nous traverserons tranquillement l'espace qui nous sépare encore de la récolte... Et la France s'en tirera encore une fois...". Octave de BREVILLE, le même, une lettre à sa mère : sur des affaires de famille.

11 Archives nationales (France)

Madame veuve de BREVILLE, sa mère, 2 lettres (1816) : envoi de la lettre précédente et lettres d'affaires. Onfroy de BREVILLE, son frère : 2 lettres, Beauvais, 3 et 31 décembre 1830 : remerciements à O. BARROT qui lui a fait offrir une situation à Paris.

271AP/1 Dossier A5 Correspondances d'amis intimes (14 pièces). 1814-1872 A5/1 - Charles LEHON, condisciple d'O. Barrot, 7 lettres. 5 oct. 1811 : félicitations pour le succès d'O. Barrot à la licence en droit. Tournay, 28 septembre 1816 : sur une brochure qu'il a fait paraitre sur les cantons des Hospices en Belgique. 20 octobre 1830 : rendez-vous. 15 février : demande communication d'un rapport distribué à la Chambre sur la Révolution belge. 10 mars 1836 : recommande un sieur David. Sans date : regrette de ne pas accepter une invitation. 25 juillet : rendez-vous. Fanny LEHON, mère du précédent, 2 billets d'invitation - sans date encore : consulte O. Barrot au sujet de la faillite de son mari - LEHON père, 1823 demande sa réhabilitation - certificat ci-joint de l'aumônier de la Conciergerie en sa faveur. A5/2 - RANC, ancien professeur d'O. Barrot : 5 lettres 1814-1833 : félicitations, recommandations, nouvelles sur sa carrière de recteur à Poitiers. - RANC Odilon, avoué, Poitiers, 6 août 1841 annonce la mort de son oncle. A5/3 - ABBATUCCI, condisciple d'O. BARROT : 15 lettres de 1829 à 1839 : félicitations, anniversaires, demandes d'interventions en faveur de son avancement dans la magistrature, réflexions politiques. - Charles ABBATUCCI, fils du précédent, 2 lettres - Paris, 8 novembre 1857 : remerciements pour la visite d'O. Barrot à son père malade après rupture des relations par suite de divergences politiques - 1er janvier 1858 : inhumation en Corse de son père - Minute de la réponse d'O. BARROT à l'envoi d'une biographie de son ami Abbatucci. A5/4 - Charles COMTE, compatriote d'O. Barrot, avocat journaliste et homme politique libéral : 5 lettres : 8 septembre : invitation à diner - Chêne (Suisse), 2 août 1821 : invite O. BARROT à venir le voir, traite de la situation politique et de la mort de Napoléon (cf. Infra) - Chêne, 16 septembre 1821 : de la situation européenne - Bruxelles, 10 novembre 1823 : le gouvernement l'a obligé à quitter la Suisse, il ira en Angleterre - Londres, 21 mars 1824 : invitation à venir le voir ; il ne peut acheter pour O. Barrot de livres anglais sur le Droit public, il n'en connaît pas. Chêne (Suisse), le 2 août 1821 : "... Il me semble que la mort de Bonaparte a produit en France une petite éruption de bonapartisme, qui nous sera fort salutaire. C'était une maladie interne, qui dans un moment de crise aurait pu être dangereuse maintenant ce n'est plus qu'une maladie de la peau, que le temps fera disparaître. Le général Foy a dû être bien heureux quand il a proclamé grand homme le ci-devant empereur sans être rappelé à l'ordre. J'imagine que dans ce moment l'ex- préfet de police Pasquier et l'ex-conseiller d'Etat Siméon, ont grandi de dix pouces. Quel est le but de la pétition signée du colonel Fabvier et déposée sur le bureau de la Chambre par M. de Lafayette ? Est-ce les cendres du Législateur qu'on réclame ? C'est bien mal comprendre les intérêts de la liberté. Veut-on obtenir les restes du monarque ? C'est avoir fait de grands progrès dans les principes monarchiques : les députés du côté droit n'agiraient pas mieux. Veut-on enfin obtenir les dépouilles du guerrier ? Un million de Français qui valaient mieux que lui sont morts en pays étranger et nul n'a revendiqué leurs cendres - Mon ami ne nous faisons pas d'illusion ; ce n'est ni le législateur, ni le monarque, ni le guerrier qu'on honore c'est l'homme qui a donné des grades, des pensions, de majorats et des rubans. Si M. Méchin ou le Général Foy avaient présenté la pétition dont je vous parle, je ne l'aurais seulement pas remarquée ; mais j'ai été affligé, quand j'ai lu dans le "Courrier" que c'était M. de Lafayette...".

12 Archives nationales (France)

Raoul DUVAL, gendre de Ch. Comte, Amiens 18 avril 1837 : remercie O. BARROT de l'éloge funèbre de Ch. Comte - Madame Ch. COMTE, sans date : demande à O. Barrot de rechercher à la Chambre l'acte de naissance de son mari. A5/6 - C.M. REBOUL, condisciple d'O. Barrot, avocat ; 4 lettres 1822-1830 : sollicite des prêts d'argent, une est sur les établissements français de l'Inde. A5/7 - GERMEAU, condisciple d'O. Barrot ; 49 lettres 1830-1840 : ses déceptions en 1830, on lui avait promis la sous-préfecture de Brest, il est nommé à Douai, ensuite préfet à Metz : sa carrière. A5/8 - RUMILLY, camarade d'Université : 8 lettres 1830-1839 : sur la politique et les élections. A5/9 - Elisa de CARLOFF, amie russe d'O. Barrot ; 5 lettres de Moscou, sans date : invitations à visiter la Belgique. A5/10 - DRION NEE HAUZAUX, amie belge d'O. Barrot ; 4 lettres sans date : invitations à visiter la Belgique. A5/11 - Comtesse Honorine SANDRINAX, amie Autrichienne ; 3 lettres de 1872 probablement : rendez-vous à Vichy. A5/12 - Anna HIERTA, Suédoise, 2 lettres, Stockolm 8 octobre 1869 et 18 août 1870 : la guerre et l'opinion publique suédoise favorable à la France. A5/13 - Une inconnue qui signe "Aminta" ( ?) 2 lettres (après 1870 d'après le contexte) : vie mondaine à Londres. A5/14 - Madame GLEYSE, compatriote et amie d'O. Barrot : 29 lettres 1830 - 1832 : protestations d'amitié, sollicitations en faveur de son mari - 8 lettres de ce dernier 1818 - 1828, sur les mêmes sujets.

271AP/1 Dossier A/6 Correspondance intime d'O. Barrot à une Anglaise, sur les événements politiques. 96 pièces. 20 janvier 1848-10 novembre 1851 - 20 janvier 1848 : La santé du Roi s'affaiblit ; les Conservateurs sont aveuglés, Louis-Philippe ne sait pas rester au dessus des partis ; allusion à l'affaire Petit... - 28 janvier 1848 : défense de son attitude dans l'affaire précédante. - 15 février 1848 : discussion de l'adresse et condamnation de la campagne des banquets. - 27 février 1848 : son rôle le 24 février, il a été appelé trop tard. - 5 mars 1848 : sur la situation politique ; il ne contracte avec la République "qu'un mariage conditionnel et avec toutes réserves". - 19 mars 1848 : son opinion sur le suffrage universel "J'avoue que pour la 1ère fois de ma vie j'éprouve quelque embarras...". - 3 avril 1848 : ses impressions de campagne électorale. - 20 avril 1848 : la tâche de l'Assemblée. - 5 mai 1848 : idem - impressions des 1ères séances. - 17 mai 1848 : description de la manifestation de la veille contre l'Assemblée. - 23 mai 1848 : son rôle dans l'Assemblée. - 31 mai 1848 : son rôle dans la constitution de la Constitution - 21 juin 1848 : Jugement sur le projet de Constitution. - 1 juillet 1848 : sur les émeutes de juin. - 11 août 1848 : la Commission d'Enquête, évolution des esprits. - 27 août 1848 : idem, discussion du rapport. - 11 septembre 1848 : sur l'unité allemande, qualifiée de chimère. - 21 septembre 1848 : les élections de L. Napoléon - La France et le protestantisme. - 4 octobre 1848 : son intervention en faveur des deux Chambres.

13 Archives nationales (France)

- 16 octobre 1848 : la situation politique est plus calme. - 29 octobre 1848 : Jugement sur la Constitution. - 9 novembre 1848 : les candidatures présidentielles. - 24 novembre 1848 : sur les institutions municipales. - 7 décembre 1848 : les dangers de la situation politique viennent du divorce de la masse, entraînée vers L. Napoléon et de l'élite. - 15 décembre 1848 ; la formation du ministère, ses difficultés les hommes choisis. - 30 décembre 1848 : l'affaire des dossiers et la démission de Léon de Malleville. - 19 janvier 1849 : les difficultés du Pouvoir - 26 janvier 1849 : idem. - 5 février 1849 : la proposition Rateau. - 13 février 1849 : après avoir combattu l'anarchie, il est à craindre la réaction opposée. - 21 mars 1849 : la politique extérieure devient plus préoccupante que la situation intérieure. - 15 mars 1849 : idem : "l'Italie est mon cauchemar". (Cette lettre est transcrits malgré sa date à la suite de la précédente). - 24 avril 1849 : idem. - 1 mai 1849 : l'approche des élections tend la situation politique. - 12 mai 1849 : échec devant Rome "Je suis dans un enfer...". - 15 mai 1849 : résultat des élections : elles sont trop révolutionnaires " à Paris du moins. - 31 mai 1849 : formation d'un nouveau ministère. - 5 juin 1849 : idem. - 16 juin 1849 : les journées de juin 1849. - 28 juin 1849 : les conséquences de ces journées. - 9 juillet 1849 : le travail du ministère. - 19 juillet 1849 : les intrigues contre le ministère. - 10 août 1849 : la tâche à accomplir : "monarchiser la République." - 21 août 1849 : difficultés avec la Cour Romaine. - ? octobre 1849 : impressions de rentrée parlementaire. - 10 octobre 1849 : affaire d'Orient. - 25 octobre 1849 : les débats sur l'expédition de Rome. - 2 novembre 1849 : la démission du ministère. Jugement sévère sur L. Napoléon. - 9 novembre 1849 : les raisons de son renvoi. - 30 novembre 1849 : sa santé est lente à revenir. L. Napoléon lui a fait demander de le recevoir à Bougival, il a refusé - 1ers conflits entre l'Assemblée et le Président. - 4 décembre 1849 : sa situation délicate entre l'Assemblée qui ne l'a pas soutenu et le Président qui l'a renvoyé. - 15 décembre 1849 : son retour à la Chambre. - 13 janvier 1849 : conflit entre l'Assemblée et le Président à propos de la solde des sous-officiers. - 18 janvier 1849 : la liberté d'enseignement. - 6 février 1850 : affaire des arbres de la Liberté. - 19 février 1850 : son opinion sur la politique coloniale anglaise et française. - 2 mars 1850 : lois malheureuses sur l'Instruction publique, le choix des maires. - 16 mars 1850 : la situation politique, il l'a envisagée avec Dufaure, au cas où le Président le rappellerait. - 29 avril 1850 : intervention dans la discussion de la Loi de déportation. - 8 mai 1850 : situation personnelle et situation politique complexe. - 27 mai 1850 : projet de loi électorale dangereuse. - 19 juin 1850 : rencontre avec L. Napoléon à St Quentin. - 26 juin 1850 : son opinion sur les deux actes de sa vie, qui seront les plus attaqués : la campagne des Banquets, l'expédition de Rome.

14 Archives nationales (France)

- 24 juillet 1850 : la Commission de surveillance. - 22 août, Mortefontaine : la prorogation ne paraît pas devoir justifier les craintes de coup d'Etat. - 16 septembre, Coucy-le-Château : propos politique. - Laon, 1er septembre 1850 : description de la ville où se tient le Conseil général, son histoire mouvementée, le ramène aux préoccupations actuelles, à la réforme la plus urgente : l'organisation de la commune et du canton. - 4 octobre 1850 : impressions de rentrée parlementaire ; le Président et l'Assemblée manquent de bon sens. - 9 novembre 1850 : (erreur évidente de date d'après le contexte) retour précipité à Paris durant son séjour de vacances à Mortefontaine, appelé d'urgence par le général CHANGARNIER, donc en septembre. - 7 janvier 1851 : offres de ministère inacceptables. - 8 janvier 1851 : formation d'un nouveau ministère en dehors d'O. Barrot et conférence du Président et des chefs de la majorité. - 16 janvier 1851 : ses hésitations entre le Président et la majorité. - 30 janvier 1851 : la conciliation entre les deux partis est impossible. - 18 février 1851 : Le Président est plus insaisissable que jamais. - 19 février 1851 : O. Barrot est membre de la commission municipale, mais il a été écarté de la présidence. - 27 février 1851 : sur le travail de cette commission. - 20 mars 1851 : nouvelles offres de ministère mais les Conservateurs refusent de modifier la loi du 31 mai. - 24 mars 1851 : le Président veut imposer ses hommes à O. BARROT et la majorité sa politique. - 11 avril 1851 : l'échec définitif pour la formation d'un ministère. - 18 avril 1851 : le rôle du clergé. - 29 avril 1851 : l'inconsistance du ministère. - 13 mai 1851 : son opinion sur la fusion des deux partis monarchiques. - 28 mai 1851 : ses idées sur les moyens à employer pour débrouiller la situation politique. - 10 juin 1851 : le discours à Dijon de L. Napoléon. - 17 juin 1851 : sur la révision de la Constitution. - 1 juillet 1851 : il fait partie de la Commission de révision mais il n'est pas choisi comme rapporteur. - 16 juillet 1851 : sa situation difficile dans le débat sur la Constitution. - 21 juillet 1851 : appréciation de son intervention dans le débat. - 31 juillet 1851 : idem. - 26 août 1851 : accusé de réception des documents sur les "Work-houses" envoyés par sa correspondante. (cf. infra p. 22) il a présidé la sortie de l'Ecole normale de Laon, rôle des instituteurs. - 31 août 1851 : appréciation des notes sur le paupérisme en Angleterre et les "Workhouses". - 3 septembre 1851 : le rôle des Conseils généraux. - 23 septembre 1851 : sur la candidature du Prince de Joinville. - 26 septembre 1851 : la situation politique. - 6 novembre 1851 : le dénouement approche. - 10 novembre 1851 : de part et d'autre on se prépare à la guerre "il ne reste plus qu'une occasion pour la faire éclater" ; pour lui, malgré ses fautes, il se rangera du côté de l'Assemblée. A6/96 - N.B. "Quelques notes d'explication sur le système actuellement en vigueur en Angleterre pour le soulagement et l'entretien des pauvres". Août 1851.

15 Archives nationales (France)

271AP/1 Dossier A7 AMIS et CONNAISSANCES

271AP/1 Dossier A7/a Lettres A et B (36 pièces). Juliette Edmond ADAM, femme de lettres ; 2 juillet 1870 : remercie O. Barrot des félicitations reçues pour une de ses oeuvres - ALCOCK, député de Roanne : 15 lettres de 1832 à 1849 : questions politiques - ARAGO Fr., 2 lettres ; billet d'excuse pour une invitation refusée, sans date - 16 juillet 1845 : sollicitation en faveur d'un ami - AGUADO, marquis de la Narismas, financier : 2 billets de loges à l'Opéra pour Madame Barrot - Cte d'ARGAUT, 2 lettres : 12 mars 1840 : Invitation à visiter la Banque - 15 juin 1840 : sollicite en faveur de son fils une lettre de recommandation auprès d'Adolphe Barrot, consul en Egypte - ARNANDEAU, magistrat, 5 lettres 1835 - 1849 : sa carrière et questions politiques - Gal AUPICK, 2 Lettres de Constantinople 19 décembre 1849 et 15 janvier 1850 : Il a fait traduire pour le Sultan la lettre d'O. Barrot au sujet des réfugiés Hongrois ; situation à Constantinople - AUSSENAC, Castres 21 novembre 1832 : félicitations - AYLIE, ancien secrétaire d'O Barrot. 2 lettres, 10 octobre 1833 : faire-part de son mariage - sans date : sur la situation politique - Adèle BAVOUX, 2 lettres 26 et 30 octobre : nomination de son mari à la Chambre des Pairs - de BEAUMONT, gendre du précédent, 5 lettres 1834-1840 : invitations de chasse, propos politiques, affaires d'héritage - Gustave de BEAUMONT de la BONNINIERE, 3 lettres : 3 février (1825) : hommage de son ouvrage "Marie ou l'esclavage aux Etats-Unis" sous forme frivole des idées sérieuses" - 10 novembre 1839 : de son élection possible à St Calais - 4 février 1855 : promet sa voix à O. Barrot, candidat à l'Académie -

A7/a 12 - BÉRANGER, poète, 4 lettres : • 5 avril : sollicite l'intervention d'O. BARROT auprès des directeurs du Mont de Piété pour un de ses protégés. • 17 mars 1832 : fait part à O. Barrot de sa nomination au Comité pour la souscription en faveur de Laffitte. • Passy, 16 mai 1847 : envoi d'une lettre en faveur du prince Pierre Bonaparte au Cal Suleyman ; remerciements pour une invitation à diner : "mais je ne dine plus en ville parce que la voiture après dîner me fait mal et que mes mauvais yeux ne me permettent pas de voyager à pied le soir ce qui me conviendrait pourtant bien". • Lettre au général Suleyman, Passy, 17 mai 1847 : "L'amour du prince Pierre Bonaparte pour l'Egypte semble croître malgré tout ce que j'ai pu lui dire et malgré les obstacle que rencontre cette passion de jeune homme - Il est au désespoir que vous laissiez ses missives sans réponse et me prie, mon cher et illustre compatriote, de vous intercéder en sa faveur. C'est ce qui me fait prendre la liberté de vous importuner. Barrot se charge de vous faire passer ma lettre à laquelle, il en doit joindre une qui donnera, je n'en doute pas, du crédit à la mienne. Il veut même écrire au Vice-Roi ... Je n'ai pas hésité à satisfaire le désir du fils de Lucien. Je voudrais bien vous donner pour lui un peu de l'intérêt qu'il m'inspire et qui n'est pas uniquement fondé sur le bien que le père m'a fait. Et puis un Bonaparte en Egypte ne me semblerait pas un contre-sens. Peut-être même, le pourriez- vous utiliser un jour puissamment, vous qui avez su créer des armées sur un sol qui

16 Archives nationales (France)

n'avait depuis longtemps produit que des hordes...". BÉRARD, député, 4 lettres, 1828-1834 : propos politiques - BERNARD née de Lagrave, Paris 9 juillet 1839 : brochure sur l'émancipation des esclaves - BERNARD de Rennes, 2 billets sans date : recommandation de son fils qui désire entrer dans la maison des Dolfuss- Mieg, beau-père de Koechlin - BERRYER, 4 billets : acceptations d'invitations - Marie BESSIER : ne peut accepter une invitation - de BERVILLE, avocat, 7 lettres 1831 - 1837 : propos politiques et élections - BERTON, avocat, 5 lettres 1833 - 1851 : félicitations, propos politiques - Edouard BIGNON, député - historien, 3 billets sans date : rendez-vous ; insertion d'un compte-rendu de son livre "Histoire de France depuis le 18 Brumaire jusqu'en 1812" sans le "Siècle " - Auguste BILLIARD, 2 lettres 1837 : envoi d'une brochure " Les Institutions Républicaines de la Monarchie " - de BILLY 2 lettres : sollicitation et invitation - Madame de BILLY, 1838 - 4 lettres : assez intimes, allusion au procès de la Roncière - BIXI O.A. Homme politique, sans date : il a oublié le conseiller Bouchart sur la liste des spoliateurs de la famille d'Orléans - A7/a 22 - de BROGLIE Victor, 3 lettres : 25 octobre 1833 : au sujet d'Adolphe Barrot : "sa conduite à la fois ferme et modérée n'a cessé d'être inspirée par les sentiments de l'honneur national et elle lui a mérité la plus complète approbation du gouvernement du Roi". - sans date : même objet sur l'affaire de Carthagène. - sans date : rendez-vous à la Chambre pour causer politique. - Madame de STAEL de BROGLIE, femme du précédent, 24 mars : sollicite l'intervention d'O. Barrot en faveur d'une princesse grecque chassée de Constantinople - Jérome-Adolphe BLANQUI, frère de l'agitateur, 2 lettres, Paris 9 août 1831 : invite O. Barrot à une séance de l'Ecole du Commerce - 24 mai 1849 : félicitations - BOINVILLER, avocat, 2 lettres 1832 et 1833 : rendez-vous et projet de dîners d'anciens avocats - BOISSY, Florence 24 novembre 1852 : invite O. BARROT de passage - BONCENNE, père, Poitiers 2 avril 1818 : demande un article sur son livre : "Théorie de la procédure civile" - BONCENNE, fils Poitiers 27 février 1840 : décès de son père - BOUBEE, professeur de Géologie, avril 1840 : envoi de son livre sur les rapports de la géologie et de l'Agriculture - BOULAY-PATY, magistrat, Rennes 6 novembre 1825 : hommage de son livre "Traité des faillites..." - BOURBON, maire de Culle (S.&.L.) 19 mars 1831 : félicitations et remerciements pour un procès gagné - BOURCIER, ancien secrétaire d'O. Barrot, 2 lettres : 1826 : sa nomination de Juge au Tribunal d'Angers - 1829 : son mariage - de BOURQUECY, diplomate, 3 billets 1848-1849 : félicitations et assurances de dévouement - BOUSSET, Senlis 15 mars 1839 invitation à descendre chez lui - BOVIER - LAPIERRE, avocat à Grenoble : ses idées sur la Révolution de février et la Constitution - BRIAND, aîné, Nantes 3 novembre 1849 : remède contre la maladie de la vessie dont souffrait O. Barrot - de BRIGODE : invitation - Cte de BRIQUEVILLE, 5 Lettres 1834 : campagne de presse contre lui - Ctesse de BRIQUEVILLE, 11 lettres sans date ou de 1836-1837 : relations mondaines - Claire de BRIQUEVILLE, fille des précédents : invitation - Jean Alex. BUCHON, littérateur : 3 lettres 1831, 1832, 1839 : relations mondaines ; recommande Mme de PELET, fille de Tal ien - demande d'audience de celle-ci 7 octobre 1839

271AP/1 Dossier A7/b Lettres d'Amis de C à M inclus (42 pièces). CHAIX d'EST-ANGE, avocat, une lettre sans date : il est heureux de rendre un service à O. Barrot. A7/a 2 - CHAMBOLLE, journaliste et député : 9 lettres ; Paris 6 octobre 1833 : il serait

17 Archives nationales (France) candidat à la place de bibliothécaire de la Chambre - 2 septembre 1840 : un anglais M. URQHUART désire voir O. Barrot - un actionnaire du "Sicil désire vendre 200 actions - félicitations pour un discours d'O. Barrot à Coucy au sujet de la scission avec la gauche républicaine - 6 avril 1851 : lettre adressée à Mme O. Barro il prendra la défense de son ami - Mal CLAUZEL, 4 lettres 1837 - 1840, sur sa santé, celle de sa femme ; l'une sans date, raconte un voyage en Angleterre et la visite que lui fit le prince Louis-Napoléon - 5 lettres de son fils, 1831-1840. CHERON, avocat à Rouen, 8 Lettres 1828 - 1848, relations amicales, lettres d'affaire, la dernière, Rouen 7 novembre 1848 a un intérêt politique : l'élection du Président de la République, pour qui se prononce O. Barrot ? - CHATELAIN 1839, envoi d'un opuscule qu'il a composé sur O. Barrot - Denis COCHIN, jurisconsulte (1789-1841) 9 avril 1831 : rendez-vous - Augustin COCHIN, publiciste (1823-1872) 2 lettres ; 20 août 1841 : décès de son père - Le Plessis-Chenet (S.&.O.) 8 juin 1865 : s'excuse de ne pas accepter une invitation - de CORMENIN, pamphlétaire et homme politique, 4 lettres sans date : envoi de brochure ; souscription au "Bon sens" ; propos politiques - de COURBON, 5 lettres 1830 - 1838 : recommandations ; relations mondaines, Adolphe CREMIEUX, 3 lettres ; relations mondaines et protestations d'amitié et d'obédience politique (1837) - DALLOZ, aîné, avocat et député, 8 lettres 1830 - 1849 : invitations l'une est rimée et O. Barrot a ajouté de sa main : "sur quel ton est monté ta lyre C'est sans doute Auteuil qui t'inspire". - DAVID D'Angers, billet sans date où il invite O. Barrot à venir voir le fronton du Panthéon, qu'il vient de terminer - DUFAURE, 5 billets sans date, relations mondaines - Ch. DUNOYER, journaliste, 2 lettres 1858 : relations mondaines - Maurice DUVAL, préfet et pair de France ; une lettre d'invitation - DUVERGIER de HAURANNE : idem 2 lettres - Auguste FABRECUETTE, Malte 17 février 1839 : nouvelles d'Adolphe Barrot - Léon FAUCHER, journaliste et homme politique, 10 lettres 1832 - 1839 : rendez-vous - Ctesse Sophie de FEUCHERE, 4 lettres 1835 - 1836 : relations mondaines, invitations à Mortefontaine - Cte de FIRMAS-PERIES, Menningen en Bavière, 27 octobre 1825 : fait part du décès de Georges Barrot de la Figyère, chef d'escadron en retraite-Mme Hélène FOULD, 30 août 1858 : remercie O. Barrot pour ses condoléances - GALOS, Bordeaux 6 décembre 1833 : arrivée d'Adolphe à la Jamaïque - CADET de GASSICOURT, maire du IVème arrondissement, 4 lettres 26 décembre 1828 : souscription en faveur de Béranger - Boulogne-sur-Mer 14 août 1829 : description de la plage - 16 mai 1831 : le croix de juillet a été attribué à titre posthume à Labbey de Pompierre - 18 mai 1831 : avis d'un article diffamatoire de la "France nouvelle" - Antoine GLANDAZ, jurisconsulte, 6 Lettres 1852 - 1860 : relations mondaines - GRAVIER, député, Paris 16 juillet : il a fait obtenir la Légion d'honneur à Meunier, beau-frère d'O. Barrot, préfet des Basses-Alpes - Jules GREVY, Paris 7 juillet 1869 : invitation - Delphine GAY de GIRARDIN, femme de lettres, Paris 12 août 1836 : remercie O. Barrot d'avoir pris des nouvelles de son mari, blessé en duel. A7/b 26 - GUIZOT, 3 lettres sans date ; la première est une invitation à dîner ; la deuxième a trait à un projet de mariage : "Mon Cher collègue, je ne veux pas attendre notre prochaine réunion pour vous parler de l'affaire qui m'intéresse et dans laquelle vous voulez bien m'aider d'une façon si aimable. Avant d'attirer M. AYL (er) chez moi, je voudrais être sûr que, sauf les convenances personnelles sur lesquelles on ne peut rien savoir d'avance, les détails que je vous ai donnés, situation, fortune, etc... lui conviennent et qu'il serait bien aise d'entrer ainsi dans notre famille. N'avez-vous pas oublié de lui dire qu'elle n'était nullement jolie ? Soyez assez bon pour me faire savoir ce qui en est ; après quoi, j'espère que je le verrai. Nous causerons de cela samedi. Mille compliments...". La troisième enregistre la rupture du projet précédent.

18 Archives nationales (France)

Victor HUGO, 5 lettres : 1832-1839 : envoie à Mme O. Barrot de loges de théâtre et d'hommages. Le 23 janvier 1839, il lui écrit : "J'ai espéré jusqu'à ce soir pouvoir me rendre à votre gracieuse invitation, mais voici que mes vilains yeux d'oiseau de nuit sont plus malades que jamais et se refusent obstinément à supporter la moindre lumière ; force m'est donc de rester le soir en tête à tête avec ma lampe verte..." - ISAMBERT, avocat et jurisconsulte, 4 lettres 1827, 1834, 1836 : rivalité avec Nicod, opinion sur Sauzet. - JALLON : les derniers moments d'Abbatucci. A7/b 30 - de LABORDE, aide de camp du Roi, 2 lettres, 8 octobre : les deux pétitions ont été remises à la Reine : "... Vous savez combien on désire ici vous être agréable et moi plus que personne...". - 16 octobre 1833 : il tiendra compte de la recommandation d'O. Barrot pour la place de bibliothécaire des Tuileries. A7/b 32 - Dr LA CORBIERE, 5 lettres, 1839 - 1858 : hommages, invitations - LA FAYETTE, 8 lettres ou billets 1831 et sans date : recommandations et rendez-vous - George de LA FAYETTE, Paris 28 octobre 1830 : s'excuse de ne pouvoir accepter une invitation - Oscar de LA FAYETTE, sans date : décès de son père, remerciements - A7/b 33 - LAMARTINE, 2 lettres ; Mâcon 25 mai 1845 : recommande un Napolitain désireux d'être reçu par O. Barrot - Paris 2 décembre 1857 : demande la réabonnement aux "Cours familiers de littérature" pour 1858 : "... pour satisfaire honorablement a d'immenses devoirs par un immense travail.." - Le CAMUS, ami d'O. Barrot, Mont de marsan 18 novembre 1857 : félicite O. Barrot de sa réconciliation "in extremis" avec abbatucci - MACAREL, avocat, 3 lettres 1828 - 1835 : hommage d'un livre, recommandations - maiLHE, ancien patron d'O. Barrot, Paris 18 octobre 1830 : le remercie des démarches faites pour lui faire obtenir une justice de paix à Paris - MANGIN, Nantes 1er novembre 1832 : enquête sur le préfet Maurice DUVAL - O. Barrot, avoue son amitié pour lui et le défend - Louis MILLOT, ami intime d'O. Barrot, 15 lettres de 1831 à 1848 : renseignements statistiques et propos politiques - Mme MILLOT, Plombières 16 juillet : nouvelles de sa santé - Lizinska de MIRBEL, 2 lettres 1849 : relations mondaines - MOCQUARD, futur secrétaire de Napoléon III 3 lettres 1828-1830 : recommandations. MOLE, Champlatreux 30 août 1849 : invitation de chasse - Marquis de MORNAY, gendre du maréchal SOULT, 5 lettres d'invitation - MONTELLIER, 3 pièces ; Le Puy 6 juillet 1820 : félicite J.A. Barrot sur l'heureuse issue du procès de son fils - 14 mai 1829 : se défend au sujet d'une acquisition de propriété qu'il a fait faire à O. Barrot - Certificats de civisme sous la Révolution.

271AP/1 Dossier A7/c Lettres d'amis : O à V (20 pièces). Général OUDINOT, fils du maréchal de l'Empire, 2 lettres : 15 octobre 1847 et sans date : remerciements et demande de rendez-vous - , homme politique, 5 lettres 1839 - 1872 : recommandations, affaires de famille, deuils, invitations - PELET de la Lozère, homme politique, 2 lettres de St Jean du Gard 1831 et 1832 : nouvelles du père d'O. Barrot - 3 lettres sans date sur les attaques du "Courrier" contre son ministère donc en 1836 - 2 Lettres de Villers Cotterets 1857, sur un doeuil - Ch. PICARD de St Quentin ; 8 lettres de 1837 à 1848 : invitations - PONCET, condisciple d'O. Barrot, 4 Lettres 1820 et 1831 : rendez-vous, invitations, propos politiques - PREVOST-PARADOL, 2 billets : invitations acceptées - Guillaume PREVOST, Genève 18 janvier 1856 : faire part du mariage de sa fille avec un jeune avocat de Genève - REGNAULT-NITOT, 6 lettres d'invitations de chasse ; la dernière du 14 mai sous l'Empire fait allusion aux rapports d'O. BARROT avec la

19 Archives nationales (France) grande duchesse de Bade, cousine de Napoléon III et qui essayait de rapprocher l'Empereur et son ancien ministre - Ch. de REMUSAT, homme politique, 2 lettres, s'excuse de ne pas avoir répondu à une lettre - de SALVANDY, ambassadeur et homme politique, sans date, remercie O. Barrot de ses félicitations pour une nomination J.B. SAY, 3 lettres sans date : rendez-vous - Horace SAY 3 lettres 1837 et 1841 : comité de surveillance du "Siècle" - A7/c 12 - - A. SCRIBE, avocat, frère de l'Académicien, 3 lettres de 1829 et 1831 : recommandations et rendez-vous. - Eugène SCRIBE, Paris, 27 septembre 1834 : "Mon Cher camarade, Me voilà sur les rangs pour l'Académie Française et j'ai grand besoin d'appui auprès des Juges. Toi qui as l'habitude de gagner tous les procès dont tu te charges, viens à mon aide et plaide me cause auprès de M. Destut de Tracy que je ne connais nullement. Tu es lié avec son fils, tâche par lui de me rendre son père favorable ; car s'il n'est pas prévenu d'avance de ma visite, je n'oserai jamais la lui faire de peur qu'il ne me dise : qui êtes-vous ? et qu'avez-vous fait ? Deux terribles questions à adresser à un futur académicien : J'ignore si tu es à Paris ou en campagne ou en voyage, mais en quelque lieu que tu sois je te sais et par expérience toujours prêt à rendre service à tes amis ; voilà ce qui me rend si hardi - Mille et mille amitiés de ton ancien et tout dévoué camarade - Eugène Scribe, rue Ollivier st George N°8". - SUIN, de Coucy et de Laon ; 32 lettres : élections, recommandations, affaires - Mme Sainte AULAIRE-DECAZE : invitation.

A7/c 15 - THIERS, 14 lettres : • - 28 juillet 1832 : accepte une recommandation d'O. BARROT. • - 18 octobre 1833 : demande un rendez-vous. • - 19 mars : s'excuse d'avoir manqué un rendez-vous. • - Mercredi 13 : rendez-vous Guizot - O. Barrot - Thiers. • - Paris, 30 septembre 1840 : rendez-vous et invitation à dîner. • - 5 octobre 1840 : demande de rendez-vous. • - 2 juin : sur le procès du "Siècle" (donc en 1840 ou 1841) : "... J'ai regretté beaucoup que vous ne soyez pas venu à Paris. Je crois que vous y auriez été utile. Il y a deux choses à faire aujourd'hui et qui toutes deux exigent beaucoup de soin : la première est de gagner le procès, la seconde de reconstituer le "Siècle". Si le procès est perdu je tiens que vous perdrez une grande bataille, si vous ne faites pas l'un ou l'autre et on peut faire des deux choses au moins une, si on sait se conduire. Quant à la première je la crois moins compromise qu'on ne le dirait. Je suis lié avec deux amis intimes de l'un des arbitres. Tous deux l'ont trouvé révolté de la conduite tenue dans cette affaire et peu disposé à se prêter à ces honteuses machinations. Je tiens le vote de celui-là pour assuré. C'est un honnête homme et qui ne peut pas trouver qu'un faussaire soit un gérant d'une moralité reconnue.Quant à Vatismesnil, je suis encore assuré qu'une démarche de votre part serait très efficace. Croyez en mon conseil et voyez-le... Quant à la seconde chose ; à la reconstitution du "Siècle" Chambolle a fait ce qu'il y avait de mieux en se mettant dans les mains de Paulin. C'est le plus honnête homme du monde et il a pour tout ce qui est affaire matérielle une capacité rare. Ni vous, ni Chambolle, n'êtes gens à trouver la matière, à réunir du papier, de l'encre et de l'argent. Paulin fera tout cela et le fera bien. Songez bien surtout à une condition importante : il faut que le nouveau journal paraisse le jour même de la chute de l'ancien. Cette condition est indispensable. Si vous ne faites pas pour l'une et l'autre de ces choses tout ce qui est à faire, vous laisserez périr sans remède le plus puissant des organes et la presse modérée sera étouffée sous les fureurs soldées des

20 Archives nationales (France)

"Débats" et les fureurs spontanées mais absurdes de la presse d'extrême gauche. Adieu mon cher ami, je pars avec le regret de ne pas vous avoir vu et de n'avoir pu m'entretenir avec vous ; je serai samedi soir à Lille et je ne sais pour quel temps je serai absent. Si les gens qui m'accusent d'ambition savaient à quel point c'est l'honneur seul qui me retient sur le vilain champ de bataille, ils me laisseraient un peu plus tranquille ; mais quand on a entrepris une lutte, il faut la soutenir. Si nous pouvons donner un peu de dignité à notre politique et un peu d'impartialité à notre administration, il faut le faire et y travailler toute notre vie. Adieu...". • - 8 mars 1846 : sur la conduite à tenir pour les élections. • - 22 mai 1860 : rendez-vous. • - 7 juin 1863 : réflexions sur son élection. • - 8 juin 1865 : sur la situation politique. • - 17 juin 1869 : son élection. • - 6 septembre 1869 : mort de Mme DOSNE : "... Nous sommes plongés tous trois, ma femme, ma soeur et moi dans une immense douleur, douleur sans remède, sans consolation possible...". • - Mardi matin 16 : invitation. Mme DOSNE, sans date : invitation - TEISSONNIERE, médecin, Avignon 18 juillet 1835 : désire intenter une poursuite pour dette au frère aîné de Thiers. A7/c 16 - Augustin THIERRY, Vesoul 29 septembre 1834 : "Monsieur et Cher Ami, Je suis inquiet de savoir si l'on vous a remis de ma part un volume de mélanges que je viens de publier sous le titre de dix ans d'études historiques. Vous y trouverez plusieurs morceaux qui vous rappelleront le temps où nous luttions de concert pour amener la triomphe de la cause constitutionnelle. Une particularité dont j'ai gardé fidèlement la mémoire, c'est que les premiers éloges que j'ai reçus pour mon premier essai en histoire, m'ont été donnés par vous. Nous nous rencontrâmes au parloir de la Force, où nous étions venus rendre visite à Dunoyer et notre conversation se prolongea au retour durant tout le trajet que nous fîmes ensemble jusqu'à votre rue du Paon. J'espère que ce souvenir et le témoignage que je vous en offre aujourd'hui ne seront pas sans intérêt pour vous et je vous prie... P. (Our) Augustin Thierry". TESTE-LEBEAU, avocat, 12 lettres 1830 - 1834 à O. Barrot et une à Labbey de Pompierre : travaille à une candidature dans l'Isère pour O. Barrot d'abord, ensuite pour lui-même - assurances d'amitiés. - Victor de TRACY, 7 lettres 1830 - 1849 : invitations propos politiques - Mme de VALAZE, 3 lettres : sur la notice biographique de son mari le général Valaze - Général VALAZE, neveu du Précédent, camp de Chalons 3 août 1865 : remercie O. Barrot des condoléances pour la mort de son oncle - VATOUT, bibliothécaire de Louis- Philippe, 9 billets : rendez-vous divers.

271AP/2 Correspondance d'étrangers et d'admirateurs.

271AP/2 Dossier A8 Correspondance d'étrangers (13 pièces). BOWRING John, économiste et homme politique anglais, 2 lettres ; 18 février 1832 : demande d'autographe - 9 avril 1833 demande des lettres de recommandation pour un voyage en Champagne et en Bourgogne. Henri Lytton BULWER, diplomate, 5 lettres 1832 et 1834 ; 28 décembre 1832 : propos sur les

21 Archives nationales (France)

élections anglaises, la prise d'Anvers et l'entente Frando-Anglaise - Les 4 autres : relations mondaines. Lord Henri BROUCHAM, 2 lettres, Cannes 7 novembre et 27 novembre 1849 : sur les débats mouvementés de la Haute-Cour de Versailles et contre l'emprisonnement préventif. CAMONS, avocat à Nice, 12 lettres, 1831-1849 : propos politiques, invitations, recommandations d'amis. de CLOSEN, diplomate, Bade 29 juillet 1837 : il offre à O. Barrot de lui faire parvenir des articles sur l'état de l'Allemagne. John COCKERILL, ingénieur belge, Liège, 25 avril 1838 : rendez-vous manqué. DISRAELI, 29 février (1849 ?) : lettre confidentielle où il demande à O. Barrot que le comte d'Orsay soit nommé chargé d'affaires à Londres pour maintenir l'entente cordiale. EDWARD, Madrid 11 avril 1863, envoi de lettres d'introduction auprès du gouverneur de Gibraltar, William Caddington. EDWARD Ellice Glenquvick 3 octobre 1863 : faire-part de la mort de son père, l'invite à revenir comme de son vivant. Lady HOLLAND, invitation. Henri de GAGERN, député du grand duché de Hesse, Darmstadt, 17 juillet 1833 : recommande le baron de Closen. Marquis de RORMANBY, 1849, 2 billets d'invitation. MIRAFLORES, homme politique espagnol, 2 lettres d'introduction auprès des gouverneurs de Barcelone et de Carthagène.

271AP/2 Dossiesr A9/a et A9/b Lettres d'admirateurs ; félicitations ; hommages d'ouvrages ; demandes de recommandations (d'un intérêt tout relatif) (146 pièces). Dossier A9/a. AUBERTIN, 2 envois d'hommages - BANCYLOSS de Sarreguemine, Paris 24 mai 1848 - BARASCAUD, St Affrique 3 octobre 1848 - BEAUJOUR, Paris 12 août 1831 - Auguste BIVALIN, Colmar 23 juin 1851 - Hippolyte BONNELIER, homme de lettres, 10 lettres 1833 - 1840 - BOULANGER, Valenciennes 2 mars 1848 - CAUDRON, fils 2 lettres 1847 - 1848 - Du CAYLA, Mâcon 6 avril 1831 - Ad. de CHAMBRUN, Paris 24 mars 1851 - CHANTELAUZE, historien ; 3 lettres 1849, théories sur Joseph de maistre : la guerre d'Italie - CHATELAIN, 2 lettres 1838 - CHAUVEAU Adolphe, avocat, 15 avril 1840 - CHILTON Robert 20 avril 1841 - CHOMEL, Montreuil 21 janvier 1849 - COLONNA d'ORNANO, Ajaccio 28 décembre 1832 - COTELLE, Paris 24 février 1832 - COURBONNE, 2 lettres 1831 - duc de CHOISEUL, 3 billets sans date - COLIN, homme de lettres, 3 lettres 1853 - COULMANN, 2 lettres 1832 - Mathilde COULMANN- DAVILLERS, Paris 13 janvier 1853 - de COURTAIS, 7 octobre 1847 - de COURVAL, invitation à une chasse - Mlle DARCHE, 2 billets de félicitations - DECORDE, 1er août 1840-DEGIEUX, 3 lettres 1852 - 1855 - DEGOUVE-DENUNCQUE, Paris 28 octobre 1831 - DELAMARE, 2 lettres 1837 - 1840 - Vve DELPECH, 4 lettres : lithographie du portrait d'O. Barrot, pour les "Contemporains" - DESMOUSSEAUX de GIVRE, 14 mars invitation - Oscar DEVALLE, 3 lettres - François DRION, 13 mai 1867 - DUPONT, Imprimeur, 8 janvier 1839 - ECHO de Lyon (rédacteur) 25 septembre 1832 - FAGET, 2 lettres 1837 - 1839 - FENIGAN, 4 lettres 1837 - 1840 - FIEVEE, écrivain, 2 lettres 1831 - FOURNET, médecin, Paris 31 mai 1840 - FOURNET J., 6 juillet 1872 - GALIMARD, 3 lettres 1838-1841 - GASC, Instituteur, 10 avril 1839 - Louis GEROT, 3 lettres 1er janvier 1838-1840-1841 - Ernest GODILE, 16 février 1848 - GRILLE dit MALVOISINE, 3 lettres 1838 - 1839 - 1841 - GULMANELLI, 28 novembre 1852 - HAMDAN ben OTHMON, 10 janvier 1834 - d'HARCOURT, 2 lettres 22 juillet et 24 août - d'HERAMBAULT, 3 lettres 1834 - 1835 -

22 Archives nationales (France)

1839 - JALLON : protestations de dévouement - Thé. JANSON, 22 juillet 1831 - JODOT, 24 juillet et 1831 - DE JONGH, 2 lettres 22 octobre 1852, 18 février 1853 - JULLIEN Marc-Antoine dit Jullien de Paris, ancien secrétaire de Robespierre, 2 lettres 25 février 1831 et 7 mars 1831, invitation à un dîner - O. Barrot a écrit en marge "pas de réponse" - LAFON, Paris 26 janvier 1835 - LAFOREST, 2 lettres 4 avril 1839 et 9 janvier 1846 - LAHODES de LABORIE, Tulle 10 avril 1830 - LALOUAN, 10 mars 1831 - LARABIT, 2 lettres Paris 10 mars 1831 et Luzancy (S.-&-M.) 2 juillet 1832 - de LAROCHETTE, Lyon 27 novembre 1835 - Jules de LASTEYRIE, La Grange 29 février 1860 - LAYA, professeur de Droit, 4 lettres Paris 1835 - 1836 et Génève 17 mai 1852 et 6 juin 1853 - LLOYD, 2 lettres 2 novembre 1840, 16 mars 1841 - LE MOLT, Paris 1er février 1834 - Victor LEPOIDS, Chauny 28 mars 1848 - LURAY, 26 mai 1848 : envoi d'une Adresse de félicitations de cinq communes du Pas-de-Calais - colonel LHEUREUX, Paris 29 septembre 1842 - Ch. LIADIERE, ancien député, 15 février 1849 : hommage d'un livre - Cte GODDE de LIANCOURT, Paris 29 septembre 1835 - LOREAU, Poitiers 12 mars 1841 - LOYD, 2 lettres 6 octobre 1840 et 13 octobre 1840 - Ch. LUCAS, 6 Lettres 1832 - 1836 - baron de MALA, 2 lettres 1840 - Scipion MARIN, membre de l'Institut, Paris 14 août 1840, hommage d'un ouvrage sur l'Egypte - MARUEJOUL, 3 lettres 1831 - MAURAT - BALLANGE, Bellac 19 juillet 1840 - MAURIZE, Paris 7 janvier 1833 - Victor MAUVIERE, facteur, Paris 12 mars 1859 : envoi d'un poème écrit par lui à la gloire d'O. Barrot en 1830 - MERCIAUX, Tournon 26 mai 1828 - Théo. MECIER, homme de lettres, 4 lettres 1840 - 1841 et un hommage d'un poème sur la duchesse d'Orléans (mai 1841) - MIEL, Paris 15 Juil. 1831 - Prince de MIR SHIRSKI, Paris 4 décembre 1839 - MIREPOIX, 4 lettres 1831 - 1832 - MOHL, 6 juillet - MONOD, Pasteur, une lettre - MONTAGNEGORE, 3 billets - MOREAU de JONNES, officier et économiste, 7 Lettres 1830 - 1840 - baron de MORTEMART-BOISSE, 25 février 1831 - MOSSELMANN, une lettre. Dossier A9/b. NAGEL, Paris 26 juin 1849 - ODIOT, 5 mars 1838 - Ch. Louis Fleury PANCKOUKE, 4 lettres 1835 - 1839 : Hommages et affaires - La dernière de 1839, envoie en hommage une notice biographique de son père avec des lettres de Voltaire et de Rousseau à lui adressées - Réponse d'O. Barrot - PAPARAN, Blaye le 3 mars 1848 - PARENT-REAL, 6 lettres, 1832 - 1833 - PETIT, 2 lettres 1831 sur "l'Histoire de la Révolution de 1830" - PIENOT, Paris 22 mai 1831 - de PISTOYE, Paris 26 avril 1840 et 19 août 1845 - baron de PLATEN, 2 billets - POESCHIER BISSON, Paris 7 avril 1838 : hommage d'une Comédie "Une matinée d'un ambitieux" - Ed. POINTOIS, 3 lettres 1830 - 1841 et 1849 - Gal PREVAL, Paris 27 avril 1842 - RADEZ, 2 lettres 1837 - RAVRIO, 21 janvier 1839 - RAYNAL, 28 novembre 1858 - Sidney RENOUF, journaliste, 15 lettres la plupart sans date, d'autres de 1836, sur la fondation du "Siècle" et de la "Patris" - REY, 10 novembre 1839 - RHONE, Paris 21 janvier 1859 - RICHARD, curé de Dombelin, 24 août 1840 : hommage d'un livre - de la ROCCA, 2 lettres 16 avril 1858 : hommage de la vie d'Abbatucci, 17 février 1849 : ses idées sur l'Italie - ROGER, avocat, Paris 28 mars 1831 - Jules ROmaiN, homme de lettres, Paris 3 novembre 1840 : envoi de son livre sur la question d'Orient - ROSSI, Lyon 31 juillet 1832, : remerciements au nom de 64 exilés Vénitiens - ROUCOUX, Paris 8 janvier 1838 - ROUSSEAU, greffier, Bourges 10 février 1848 - J.J. ROUSSEAU, maire du IIIème arrondissement, Paris 11 Nov. 1830 - SALIGANT, 6 avril 1828 - Adam SALOMON, 12 mars 1840 : Hommage au médaillon de Bérenger, oeuvre qui le rendra célèbre - Lettre de remerciement d'O. Barrot - SALVATORI, Joigny 1er juillet 1832, désire traduire en Italien un discours d'O. Barrot - SAPEY, député, 2 lettres 1840 - SARRANS, 4 lettres 1833-1835 - Mme de SAVIGNIES, un billet d'invitation - SAUZET, Lyon 17 novembre 1844 - SENAILLE, curé, hommage d'un livre - Michel SOLIMENE, idem - SONTHONAT, directeur du "Patriote de l'Oise", 2 lettres 1833 pour réclamer le patronage d'O. Barrot - SORBIER, procureur général, 2 lettres, Agen 12 novembre 1850 et 25 juin 1851 - Angelo SORISNO, compositeur, 2 octobre 1857 : hommage d'une valse - de St ALBIN, député, 3 lettres d'invitation - STOBBER, avocat, Strasbourg 16 août 1832 - STOURM, député, Paris 3 août 1838 -

23 Archives nationales (France)

SUZZONI, avocat, Bastia 13 octobre 1833 - TEULON, ancien député, Nimes 22 décembre 1835 - THOREL-st-MARTIN Paris 5 novembre 1840 - Antony THOURET, 2 lettres, 18 juillet 1834 et 2 décembre 1824 : annonce de son livre "Toussaint le mulâtre" - TOUBIN, une lettre - TOUSSIN, Rouen 13 septembre 1834 - Cte TREILHARD, 2 billets - TRONQUOY, La Fère 30 avril 1832 - TROPLONG, jurisconsulte et homme politique, Nimes 1er mars 1850 - Mal VAILLANT, 1° janvier 1852 : hommage du "Journal des opérateurs de l'artillerie et du Génie au siège de Rome en 1849" - VALETTE, professeur à la Faculté des lettres de Paris, une lettre de diatribes contre les - Melle VANDENBERG, Anvers 4 novembre 1853 - VERSIAL, Boulogne 5 mars 1831 - VIENROT, 13 août 1830 - Achille VIGIER, député, 26 janvier 1835 : remercie O. BARROT de son estime, malgré les attaques dont il est l'objet - Louis WOLOWSKI, professeur au Conservatoire des Arts et Métiers : invite O. Barrot à un de ses cours.

Type de classement Classement alphabétique.

271AP/2-271AP/3 Affaires judiciaires : lettres d'avocats et de clients. 1815-1872

271AP/2 Dossier B/a 1815-1830 Affaires en cassation. Affaires Wilfrid Regnault : 10 lettres : , janvier 1818, 4 lettres : demande des renseignements sur le procès et d'intituler ses pamphlets : "Lettres à M. O. Barrot sur le procès de M. Regnault par M. B. Constant" - de SISMONDI, historien et économiste Suisse, 11 janvier 1818 : de Gérando recevra O. Barrot - de GERANDO, publiciste et philosophe, 2 lettres : 1ère, sans date à Sismondi : assurance de sympathie pour W. Regnault - 2ème, 23 février 1818 à O. Barrot, sur le mode d'introduire une demande en révision gracieuse - GUTTINGER, Rouen, 8 février 1818, diatribe contre les magistrats qui ont condamné W. Regnault - BOISSY d'ANGLAS, Paris 8 mars 1818 : promet d'intervenir en faveur du client d'O. Barrot - duc Victor de BROGLIE, sans date ; rend compte de sa démarche auprès du garde des Sceaux. B/a3. Affaire du "Censeur Européen" - 7 Pièces - de COATPONT, avocat à Rennes : 5 lettres du 29 juin au 30 août 1818, : tient au courant C. Barrot du développement du procès - Note manuscrite sur le procès - Benjamin CONSTANT, sans date : rendez-vous avec Mérilhou et O. Barrot. B/a3. Affaire Lainé : 3 Pièces - Benjamin CONSTANT, 1er et 10 Oct 1818 - affaire Lainé - 3 croquis d'inconnus à la plume avec la mention de la main d'O. Barrot : "fait par Benjamin Constant". B/a4 - L'abbé GREGOIRE, Paris 18 septembre 1818 : "Hier lorsqu'on me remit la lettre de M. Odilon Barrot, ne pouvant lui écrire, je fus réduit à lui faire une réponse verbale. Je serai chez moi aujourd'hui et demain matin jusqu'à onze heures. Dimanche je serai libre depuis dix heures du matin jusqu'à midi. Si aucune de ces indications ne lui convient, je l'invite à fixer lui-même l'époque d'une entrevue. Je désire trouver des occasions de prouver mon affection et mon estime à un jurisconsulte éloquent et profond, qui liant son existence à celle des opprimés et des malheureux consacre d'une manière si honorable des talents à les défendre. - Grégoire an. évêque de B. - rue du pot de fer N°22 - 1ère porte cochère à droite en entrant par la rue de Vaugirard. B/a5. Affaire de Chambure : 5 lettres, maréchal SUCHET, duc d'Albuféra, Paris 11 juillet 1820 : ses démarches en faveur du colonel de Chambure - Auguste de CHAMBURE, officier de l'Empire, 4 lettres 1830 - 1831 : annonce qu'il est amnistié ; demande intervention auprès du maréchal

24 Archives nationales (France)

SUCHET. B/a6. Affaire de la Chambre des Pairs (Conspiration du Bazar français du 19 août 1820) - procès MAZIAU et DUMOULIN : 18 Pièces - F. MAZIAU, 4 juin 1821 : demande rendez-vous à O. BARROT - O. Barrot : brouillon de la supplique adressée par Mme Maziau au président de la Cour des Pairs pour être autorisée à voir son mari - Laissez-passer accordé à Mme Maziau 10 juillet 1821 - LA FAYETTE, 3 lettres, 21 février, 23 mai 1821, 15 juillet : sur le procès - O. Barrot, minute de la plaidoirie d'O. Barrot en faveur de Maziau - baron DUMOULIN, 9 lettres 14 mars 1821, 16 mai 1840 : sur son rôle dans la conspiration, surtout qu'O. Barrot sous prétexte de le défendre n'amoindrisse pas ce role... Deux témoignages anonymes en faveur des prévenus. B/a7. Affaire La Tour d'Auvergne Lauraguay - 1820 - 1840 : 8 lettres, le comte de LATOUR D'AUVERGNE, Tarbes 31 août 1820 - remerciements - Mgr. de LA TOUR D'AUVERGNE, évêque d'Arras, 4 lettres : 23 août 1827 - 27 août 1827 - 9 décembre 1830 : remercie O. Barrot - 20 janvier 1836 : consultation sur l'obligation du dépôt légal des lettres pastorales - minute de la réponse d'O. Barrot - LUEZ, avocat, Arras 20 mars 1836 : idem - comtesse Pauline de LA TOUR D'AUVERGNE, 23 avril 1840 : consultation pour litige avec son frère. Affaire Lizet : propriété des eaux du Mont d'Or 1820 - 1836 : 9 Pièces. LIZET Fils 2 lettres, Clermont-Ferrand 28 février 1820 et Lons-le-Saunier 1er mars 1820 : remerciements à O. Barrot LIZET, père, 5 lettres 1834 - 1836, sur son affaire - Un exemplaire du journal "Le drapeau blanc", 4 septembre 1820 - Mémoire et consultation d'O. Barrot pour le sieur Lizet, 15 janvier 1820. Divers, 1815-1830. MONIER de la TAILLADE, Avignon 16 avril 1811 ( ?) : au sujet de l'assassinat du maréchal Brune - Celui-ci a été assassiné à Avignon en 1815 - donc erreur manifeste de date - Mémoire d'O. Barrot en faveur de ROUGET dit LAROSE 1815, victime de la Terreur blanche - MEYNIER, procureur du Roi à Largentière ; 3 lettres 1816 - LAHONDES de LABORIE, 2 lettres 1816 et 1817 : sur un procès personnel - général THIARD, Paris 3 février 1818 : rendez-vous - LADREIS de la CHARRIERE, député de l'Ardèche, Paris 2 août 1818 : envoi d'un client - MENEAU, avocat, Lyon 19 mai 1820 : lui confie une cause - Bonne de RICHEPANCE, 3 lettres, 1819 - 1833 : affaire de sa pension - CAUCHOIS - Lemaire, publiciste, 3 lettres 1822 et 1835 : procès de Presse - ISAMBERT, Paris 14 août 1824 : lettre d'affaire et d'assurance d'amitié malgré la jalousie et la calomnie qui essaye de les séparer - REYNAUD, 19 juillet 1825, affaire de Campredon - JONY, 17 janvier 1826 ; confiscation d'un bien anglais donné en dotation au Comte Daru - HYDE de NEUVILLE ; 3 lettres, 1828, 1832, 1837 : interventions en faveur de clients d'O. Barrot. B/a22. VALLEE, conseiller à la Cour de Cassation, 24 mai 1828 : "Une personne que je ne connais pas est venue chez moi et y a déposé deux volailles... elle a dit qu'elle me suppliait, de la part des époux Endin, de la défense desquels vous êtes chargé et dont je suis le rapporteur d'accepter ce cadot (sic) Malgré toutes mes instances, pour l'engager à emporter son cadot (sic), non seulement elle s'y est refusée, mais elle a pris la fuite - Ce qu'un rapporteur ne peut accepter, convient à un défenseur... et j'ai l'honneur de vous l'adresser...". - DUCHATEL, homme politique, Micambrau (Ch. Inf.), 4 octobre 1828 : procès à engager par la commune de Micambrau contre la "quotidienne" - Victor AUGIER, avocat, 2 lettres, 3 novembre 1828 et 6 janvier 1829 : projet d'achat de l'étude d'O. Barrot - RENARD, avocat, Carcassonne, 11 décembre 1828 envoi de pourvois en Cassation - Ed. BLANC, avocat, 22 janvier 1829, lettre d'affaire - POUGENS de l'institut, 2 lettres 1er et 23 février 1829 : sur une affaire privée de créance - DUPONT de l'EURE, Paris 12 mai 1829 : consultation en faveur des rédacteurs de "l'Omnibus" Journal de l'Eure - TERNAUX, avocat, sans date : renseignements sur l'affaire Boucheporn en 1828 - Félix de BOUCHEPORN, 2 lettres 1er et 7 juin 1835 : remerciements.

25 Archives nationales (France)

271AP/2 Dossier B/b 1830-1848 Procès de Presse 1831 - 1832 : comte Gustave de DAMAS, Paris 4 avril 1831, pour un art. paru dans la "Tribune" - GERVAIS, 2 lettres, Sainte Pélagie, 7 et 20 décembre 1831 : sur le droit à la résistance l'égale - Charles LEDRU, avocat de Gervais, 2 lettres - LASSIS, juge, 12 décembre, s'excuse du renvoi de l'affaire Gervais - Armand CARREL, 2 lettres, sans date, : il désire publier une lettre que lui a adressée O. Barrot, il l'invite à un dîner - LA FAYETTE, Paris 15 août 1832, demande à O. Barrot de plaider pour le "Précurseur" de Lyon - Anselme PETETIN, directeur du Précurseur, 22 décembre - B/b5. Affaire "Le Roi s'amuse" 1832 - 1833 : 4 lettres de Victor HUGO, 19 décembre 1832 - 27 avril 1833 - 19 décembre 1832 : "Je vous ai cherché après la séance pour vous serrer encore une fois la main, pour vous redire à quel point vous avez été excellent pour moi et admirable pour le public. Je n'ai pu vous rejoindre. J'irai vendredi soir vous reparler de cette audience si belle pour vous et mettre mes hommages aux pieds de Madame Odilon Barrot, en attendant, je n'ai pu résister au besoin de vous écrire. Je suis encore tout ému et tout enthousiasmé de votre puissante parole - Croyez-moi, Monsieur et à toujours bien votre ami du fond du coeur. Ce mercredi soir 19 décembre - (Le timbre de la poste est net : 20 décembre 1832). " V.H. - 27 déc. « Mon excellent ami, je dicte ce petit mot pour vous, car j'ai les yeux bien malades et je n'y vois pas pour écrire depuis deux jours. Voici mon discours. J'ai hésité longtemps à vous l'envoier (sic). Qu'est-ce en effet que la parole écrite et la parole imprimée, pour vous qui possédez la véritable parole, la parole parlée ? je ne saurais vous dire à quel point j'admire et j'envie ce beau privilège de votre organisation - Adieu. Je vous serre la main. Mettez mes respects aux pieds de Madame O. B. Votre ami reconnaissant ». V.H. - 3 janvier 1833 : "Mon excellent ami, vous aviez bien prévu que nous irions en cour royale. Je compte interjeter appel du jugement et j'espère que votre voix puissante me secondera jusqu'à la fin de la lutte. C'est un devoir que j'accomplis, je suis heureux de savoir que vous m'applaudissez dans le fond de votre noble coeur - Adieu je vous écris avec des yeux bien malades. J'irai cependant prochainement vous redire à quel point je suis à vous pour la vie." V. H. - 23 avril 1833 : "Il y a longtemps, mon excellent ami, que ces quelques volumes auraient été vous chercher et vous remercier de ma part, si M. Thévenin n'était pas le plus lent des hommes ; j'espère que ces pauvres livres, bien qu'ils arrivent un peu tard n'en seront pas moins bien reçu par vous. J'ai une joie véritable et en même temps une pudeur réelle à vous offrir ma petite oeuvre littéraire à vous qui travaillez si puissamment à la grande oeuvre politique. mais puisque vous laissez un si profond souvenir dans mon coeur et dans ma vie, il faut moi, que j'essaie de laisser un souvenir de mon côté, ne fut-ce que sur les rayons de votre bibliothèque. Donnez m'en le coin le plus obscur et ne lisez pas ces ouvrages inutilement. mais souvenez-vous toujours que vous avez eu un bon et véritable ami de plus du jour où la main qui les a écrits a serré la votre". V.H. En post-scriptum : "... Il manque à l'exemplaire complet que je vous envoie un roman (Han d'Islande) et un drame (Lucrèce Borgia) dont les éditions étaient épuisées au point de ne plus pouvoir s'en trouver un seul exemplaire. Dès qu'ils seront réimprimés, vous les aurez - Soyez assez bon pour me faire renvoyer par un domestique en échange de ces mauvais livres un livre utile que j'ai oublié chez vous il y a trois mois et qui appartenait à la bibliothèque du Conseil d'Etat, l'ouvrage de MM. Edmond Blanc et Vivien sur la "Législation du théâtre...". - DURMONT, avocat, agréé au tribunal de Commerce, 2 lettres 13 et 17 décembre 1832 : procès "Le Roi s'amuse" la date du jugement, recherche de la jurisprudence. B/b6 - Affaire de la Revue des Deux Mondes 1833 : 4 pièces, assignation de François BULOT (sic) devant le tribunal de 1ère instance, 3 mai 1833 - BULOZ, 5 mai : sur son affaire "Tâchez, Monsieur, de m'éviter le mois de prison en faisant valoir la question de bonne foi..." - Sommaire

26 Archives nationales (France) de la Revue de l'année 1832. B/b7 - Affaire du 5 et 6 juin 1832 - Cloître St Merry : 2 lettres collectives d'émeutiers demandant à O. Barrot de les défendre, 11 et 15 octobre 1832 - B/b8 - Affaire de la rue Transnonain 1834 : 4 pièces : BREFFORT, frère d'une victime, 4 lettres, 24 avril, 15 juin 1834 : demande à O. Barrot de plaider en faveur de son frère, puis l'avertit qu'il en charge Ledru-Rollin. B/b9 - Affaire Clément de la Roncière - Mlle de Morell - 1835 : - Victor HUGO, 26 juin, sollicite un billet d'entrée au tribunal : "... J'aurais grande envie de vous entendre et d'assister à un procès qui touche à tant de questions sociales sérieuses..." - LA BORDE, aide de camp, Neuilly 3 juillet 1835, félicitations de la part de la reine : "Je n'ai pas eu besoin, mon cher collègue, d'engager la Reine à lire votre admirable plaidoyer. L'estime qu'elle a pour vos talents et votre caractère l'y portait bien naturellement ; mais je suis bien aise de vous dire de sa part que comme Reine, comme mère, et comme femme elle en a été dans l'enchantement. Quant au Roi, qui n'a pas le temps de lira, mais le besoin de connaître, il a appris avec beaucoup de satisfaction votre succès...". - comte de TASCHER, 4 juillet 1835, félicitations - de MORNAY, 13 juillet 1835 : idem - PASQUIER, sans date, s'enquiert de l'affaire en qualité de parent - HAVIN, député, Lavarignère près St Lô, 19 juillet 1835 : félicitations - Vicomte de MONTESQUIOU, 2 lettres 3 novembre 1836 et 18 novembre 1836 : demande avis à O. Barrot sur une brochure tendancieuse contre la famille de Morell. B/b10 - Affaire Thuret-Demiamay 1836 - 1838 : 6 pièces - GOUGEON, avocat, Rennes 27 juillet 1836 - DEMIAMAY, père et fils, banquier à Rouen, failli, 2 lettres 12 novembre 1836 et 26 mars 1838 - Alphonse BENAZET Avocat, Paris, 11 octobre 1836 - SENARD, Avocat à ROUEN, 2 lettres, une sans date et 3 février 1838. B/b11 - Affaire du "Libéral du Nord" 1838 : 9 pièces - une lettre à CORNE, président du tribunal de Douai, 15 juin 1837, signée illisible, fait part du refus d'autorisation d'imprimer le journal - BENARD, avocat, à Taillandier, conseiller à la Cour de Paris, 1er août 1838 ; jugement rendu à Melun - copie du Jugement - CORNE, 3 lettres à O. BARROT, 15, 18, 20 août 1838, sur l'affaire du "Libéral du Nord" - "Gazette des Tribunaux" 5 août 1838 et "Le Mémorial de la Scarpe" 9 août, 1838, relatant l'affaire - Minute de la plaidoirie d'O. Barrot. B/b12 - Affaire de Bonneval 1838 : 3 lettres - VALENTIN, 2 lettres 14 et 29 janvier 1838 - CLEMENT, 9 février 1838 : procès au sujet d'un héritage - B/b13 - Affaires du "Siècle" 1837 et 1841 : note manuscrite pour le plaidoyer d'O. Barrot - N° du 11 février 1837 du "siècle" : acquittement du Journal - Plaquette sur le procès, à propos d'un article attaquant le Roi. - 4 lettres de CHAMBOLLE, 6 juin, 10 juin, 27 août, 10 janvier 1841, 9 septembre 1841 : procès devant les arbitres, au sujet de la gérance du "Siècle". DIVERS : 1830 - 1848 : Mme ROBERT, 1er septembre 1830 : une conciliation - duchesse de MONTMORENCY, 7 février 1831 : rendez-vous - Auguste FEUILLET, Paris 9 avril 1831 réclame reliquat d'honoraires - général LA FAYETTE, Paris 16 mai 1832 : recommande un client auquel s'intéresse la princesse BELGIOJOSO-HENNEQUIN, avocat 2 lettres 23 mai 1832 : aide d'O. Barrot pour un client - 27 novembre ; une signature a une consultation - BERTRAND, Paris 31 août 1832 : remerciements pour intervention dans un différend avec la maison Laffitte - baron de LAMBERT, 2 lettres 1832, au sujet d'un différend avec le prince Louis de Rohan - GERAUD, Florac 21 octobre 1834 : procès entre la comtesse du ROURÉ et le village de la BROUSSE sur un droit de propriété - 4 lettres en 1835 : idem - Un mémoire sur l'affaire - Adolphe CREMIEUX, Paris 6 novembre 1834 : consultation en faveur de Bret - GUILLAUME, 12 juin 1835 - COQUET DELALAIN, Troyes 11 juillet 1835 : affaire de séparation des époux Guillaume - GODIN, 3 lettres 1835 : affaire de testament - BEGUIN, 3 déc. 1836 : envoi d'une consultation pour les propriétaires de la manufacture d'armes de Metz - veuve DUBOIS, 19

27 Archives nationales (France) janvier 1837 : envoi d'un cadeau - ROSSIGNOL, avocat, Falaise, 6 février 1837 : consultation - de BENAZE, avoué, 5 juin 1837 : envoi d'une consultation à signer - de BENAZE avocat, 28 juin, envoi de renseignements d'Orléans - LEFEBRE-DESBOVES, Montescourt-Lizerolle, 9 août 1837 : droit de parcours sur une commune voisine - réponse d'O. Barrot - DUMEY, 3 novembre 1837, demande appui, il est arrêté - LA VERENERIE, membre du conseil de l'Hospice de Breteuil (Eure) 4 novembre 1837 : comment évaluer la donation d'une once d'or faite en 1414 - DAUSSY, Ham, 7 décembre 1837, sur un procès de chasse - RICKE, entrepreneur, Laheycourt, 25 décembre 18 1837 : construction d'école que l'architecte refuse de recevoir - COULON, Saumur, 2 février 1838 : au sujet d'un procès - EMERIGOU, Paris, 6 février 1838 : rendez-vous - comtesse de VAUREAL, 3 lettres 1838 : sur son procès - comtesse de JONQUIERE, Magny 17 mars 1838 : affaire de testament - HOUZEAU-MUIRON, 4 lettres 1838 de Reims : affaire d'éclairage au gaz - GIRARD, descendant de Corneille par sa mère ; 2 lettres, 11 février 1839 (copie de cette lettre) : au sujet de la pension accordée par l'Etat à sa mère - Nice 13 mars 1839 : 2 procès qu'il a à Anvers et à Aix - Gatien ARNOULT, 4 avril 1839 : consultation sur l'impôt des portes et fenêtres - FLAMMAN, 2 lettres Bédarieux 7 et 30 juin 1839 : à propos d'une consultation - NEUGELE, ouvrier doreur, 21 juin 1839 : idem - PESSIN CASTELLINARD, Parme 11 novembre 1839 : sur son affaire devant le Conseil d'Etat de Parme - TRUK PEILLON, médecin, Grasse 1839, 4 lettres au sujet d'une dette que refuse d'acquitter l'administration romaine - LEYRAUD, député de Guérot : 3 mai 1832 : affaire de testament de Melle Aufrère - 1839 - 1840 : 9 Lettres : autre affaire de testament - arrêt de la Cour de Limoges - BRISMONTIER, maire de Montreuil-aux-Lions, 29 février 1840 : Quand une inhumation peut-elle se faire sans prêtre ? - MOCAT, avocat, Savenay 25 septembre 1840 : sur les marais du Donqs. - affaire du général SARRAZIN, réclamation de solde : 5 pièces : 4 février 1840, lettre du général à O. Barrot JOHANET, avocat, 12 février 1840 : envoi de Pièces - O. BARROT : 18 février 1840 : refus de plaider - Pétition du Mal Soult, Paris 7 mars 1815 - ESQUIRAS, 16 janvier 1841 : demande assistance pour son livre "l'Evangile du Peuple, "déféré en justice - DELON, château de Nogaret, près Le Pompidou (Lozère) 15 février 1841 : au sujet d'un dossier de son père resté en souffrance en 1826 - COLLAS, Huissier, Laon 23 mars 1841 : comptes d'honoraires - Paul GIVON, 2 lettres, Paris 4 et 8 juillet 1841 : affaire des jardins du dey d'Alger - marquis de GRAMMONT, Paris 14 septembre 1841 : remerciements-TRUDELET, juge au tribunal de commerce, Langres 8 avril 1842 : consultation - JEANGIRARD, 18 septembre 1845 : sur la valeur d'un testament - B/b56 - BISKETT, 7 janvier 1846 : voudrait soumettre une affaire, mais en anglais - O. Barrot annote : "Lui annoncer qu'il peut m'écrire en anglais". - Sur le procès DESPRADES, une lettre de Poitiers, 7 janvier 1846, signature illisible - BRUNEL, 1er mars 1846 : remerciements - Bne de GAJOL, 13, avril 1846 : rendez-vous - Mme de MARTIGNAC, Paris 28 mai 1846 : demande le concours d'O. Barrot dans un procès contre son mari - Agénor-Etienne de GASPARIN, Genève 15 septembre 1846 : demande à O. Barrot de se charger de la défense du pasteur Roussel.

271AP/3 Dossier B/c 1848-1872 B/c1 - Affaire des Biens de la Famille d'Orléans - 1848 - 1852 : BIESTA, séquestre des biens du duc d'Aumale, 2 lettres : Paris 12 avril 1848 : avis d'une réunion du Conseil de séquestre dont O. Barrot a été élu président - copie d'une lettre de protestation d'Antoine d'Orléans contre les décrets du 22 janvier, Madrid 7 février 1852 - BOCHER, administrateur des biens de la maison d'Orléans : 3 lettres : deux rendez-vous sans date ; une lettre du 12 juin 1852 : transmet une lettre du prince de Nemours, 2 lettres, 10 mars et 14 avril 1852 : remerciements pour la défense de Bocher et envoi d'un livre en souvenir - Minute de la réponse d'O. Barrot au prince : "... Ce ne sont

28 Archives nationales (France)

pas seulement les dévouements triomphants que vous récompensez, ce sont aussi les dévouements malheureux et dans la délicatesse de votre bonne et belle âme, vous tenez compte à ceux-ci de l'amertume de leur insuccès. La condamnation de M. Bocher pour une action qui devait lui assurer l'estime de tous, a été je ne crains pas de le dire, une des plus vives douleurs de ma vie... Vous mettez le comble à vos bontés, Monseigneur, en daignant rappeler l'attachement sincère que je portais au roi, votre père ; rien ne pouvait m'être plus précieux qu'une telle justice de votre part. Oh oui, malgré les dissentiments politiques qui nous séparaient le roi savait bien qu'il n'avait personne auprès de lui, qui lui fut plus sincèrement dévoué et qui désirat plus ardement que moi la prospérité et la gloire d'un règne auquel je rattachais dans mes convictions les plus profondes, le bonheur et la liberté de notre France. - Daignez..." - B/c2 - Affaire du Bulletin Français 1852 : d'HAUSSONVILLE, homme politique et écrivain, 3 lettres : remerciements - Alexandre THOMAS, Londres 8 mars 1852 : idem - CHAMBOLLE, Bruxelles 16 mars 1852 : renseignements sur l'affaire. B/c3 - Affaire des Correspondances étrangères de Rouen, 1853 : PLANHOL et Ch. FLANDIN, 3 lettres, 1er et 19 juillet 1853, 18 septembre 1853 : sur l'affaire - BERRYER, 5 août 1853 : invite O. Barrot à Dufaure, Plocque, Hébert et lui et à venir plaider à Rouen. B/c4 - Affaire de Larcy, 1868 : de LARCY, La Tour St Chaptes (Gard) 1er novembre 1868 : Berryer est malade, O. BARROT veut-il se charger de son affaire ? B/c5 et suivant. DIVERS, 1848 - 1872 et sans date précises : Deux lettres, Bordeaux 2 janvier 1839, d'un avocat, l'une à O. Barrot, l'autre à LAGARDE, député, sur l'affaire BILLOTTE de SEGUR - LA CHATRE, publiciste, Paris 8 septembre 1850 : ses difficultés au sujet du colportage - LAMARCHE, journaliste, Paris 25 août 1855 : au sujet d'un testament, - 3 mars 1854 : idem - BERNARD de Rennes, Paris 27 novembre 1856 : affaire Pescatore - LEYRAUD, ancien député, Beauvais 15 juin 1862 et DESCOUTURES son beau-frère, 16 juin 1862 : envoi de pièces pour qu'O. Barrot puisse arbitrer des différents de famille - AUMONT THIEVILLE, notaire, Paris 10 juillet 1866 : affaire de la fille de Laffitte - POLGE de Combret, Villefort le 9 août 1872 : demande d'avis sur une contestation entre Planchamp et Féreyrolles au sujet d'un canal d'irrigation. ABBADIE, demande à O. Barrot d'adhérer à une consultation en faveur des jeunes gens compromis dans les troubles de la Sorbonne - Paul ANDRAL, 2 billets au sujet d'une consultation. Prince Pierre d'AREMBERG : remerciements - Mme BERNIER : séparation avec son mari - BERRYER, fils : 3 septembre : adhésion à une Consultation ; 17 janvier : remerciements - baronne DAUMESNIL : 2 billets d'affaire - GLEIZE-GRIVELLI : affaire Mistral-Dombrowska - Victor AUGIER, idem - DELCROS, difficultés dans un contrat d'association - ISAMBERT, Paris 4 décembre : envoi d'une Consultation d'O. Barrot - JOLLIVET, 24 août propose consultation à approuver - George LA FAYETTE, 16 juillet, remerciements pour un procès perdu - Ch. LEDRU : envoi d'une Consultation - Ch. LUCAS, 2 lettres : idem - MARIE, avocat, 2 lettres : idem - BICHOUET : rendez-vous - ROUXEL : conseils pour son testament - de VATIMESNIL : mémoire à signer.

271AP/3-271AP/5 Correspondance politique. 1815-1872

271AP/3 Dossier C/1 Sous la Restauration (22 pièces).

29 Archives nationales (France)

1815-1830 - MONTELLIER, Le Puy, 24 avril 1815 : regrets qu'O. BARROT n'ait pas accepté sa nomination à la sous-préfecture du Puy-Minute de la réponse d'O. Barrot : "... si quelque chose eut pu balancer dans mon coeur l'amour de la liberté et de l'indépendance, c'eut été bien certainement le désir de me rapprocher de nos bons montagnards. L'évènement a justifié ma prévoyance, une révolution a passé et m'a laissé à peu près dans la même position qu'auparavant. Il n'en eut pas été de même si j'avais accepté une place d'un gouvernement auquel j'aurais cru de mon devoir de rester attaché jusqu'à la mort...". - A. GOJUN, 31 mai 1815 : "Mon Cher Monsieur Barreau (sic) - Je viens d'apprendre que demain 1er juin, l'Assemblée du champ de mai a irrévocablement lieu et que toute la garde nationale doit être sous les armes - En conséquence pensant que vous aurez besoin d'être complètement enharnaché pour cette brillante cérémonie, je m'empresse de vous envoyer épaulette, épée, hausse cols, sans oublier la contre épaulette et le ceinturon de l'épée - Je vous rétrocède toutes les marques de mon ex-dignité et je suis charmé de vous en savoir revêtu - Vous ferez estimer ce dont vous désirerez faire l'acquisition en ayant soin de remarquer que le tout est déjà vieux et a fait un rude service dans mon armoire ..." ; - GERMEAU, billet sans date, mais il s'agit de la nomination de J.A. Barrot comme juge au tribunal de la Seine, donc en 1815 : "... Ton père est nommé. L'ordre a été signé hier soir à 10 heures : mon intention était de te l'aller annoncer de suite. mais Madame Barrot à qui j'avais été en porter la nouvelle, l'a reçu d'une manière si étrange que j'ai presque regretté de m'être tant pressé pour la lui donner. Je te l'envoie cependant a telle fin que de raison". - MATHIEU, Langogne le 4 juin 1820 - Mme Vve GERMEAU, 2 juillet 1820 - Adolphe CREMIEUX, Nimes 13 juillet 1820 - trois lettres de félicitation pour l'acquittement d'O. Barrot dans l'affaire du "Comité de protestation". - MAUGUIN, avocat et homme politique libéral, 10 lettres de 1823 - 1830, invitations, rendez- vous d'affaires, réunions de la Société "Aide-toi, le ciel t'aidera" - La lettre du 23 février 1826 annonce une réunion de "La Société des Sciences morales et politiques" pour le 6 mars chez Benjamin Constant - Suit la liste des membres, qui seront les principales vedettes de la Révolution de 1830. - Xavier de SADE, 29 mars 1825 - sur la Loi du sacrilège - - ISAMBERT, 14 août 1826 sur les Mémoires de MONTLOSIER -

- LA FAYETTE, 6 lettres 1826 - 1830 : • - La Grange, 17 août 1826 : recommande un solliciteur. • - La Grange, 2 janvier 1827 : au sujet du départ d'Adolphe en Amérique et du procès intenté à Isambert. • - La Grange, 29 décembre 1827 : "Cette lettre est portée, mon cher ami, par le général Mathieu Dumas qui est venu nous voir... à Paris et qui souhaittant (sic) causer avec vous d'affaires électorales veut bien mettre du prix, tout connu qu'il est et quoiqu'il ait eu le plaisir de vous rencontrer, à être introduit auprès de vous par son vieux compagnon d'armes et de révolution. Il a participé à celle des Etats-Unis dans le corps d'armée de ROCHAMBEAU ; c'est lui qui en 89 a rédigé (sic) près de moi la formation de la garde nationale de Paris. Vous avez pu voir dans les journaux du temps comment il m'a défendu à l'Assemblée législative lorsque deux jours avant le dix août elle déclara à la majorité du deux tiers des voix et sous les poignards jacobins qu'il n'y avait pas lieu à accusation. Il eut suffi de ces trois circonstances pour lui assurer de grands droits à mon amitié et nous avons eu beaucoup d'autres rapports publics et personnels (sic), je m'empresse donc de lui donner ce mot d'introduction et en attendant le plaisir de vous revoir bientôt, je vous renouvelle mes tendres amitiés".

30 Archives nationales (France)

• - La Grange, 20 novembre 1828 : au sujet d'une pétition d'un sieur Duplan, il faudrait qu'O. Barrot la cemsurât. • - Paris, 20 juin 1829 : Il demande à O. Barrot de préparer un projet de loi qui empêcherait l'extradition des partis politiques. • - Paris, 15 mai 1830 : au sujet de la préparation des élections par la société "Aide-toi...". - Comte Mathieu DUMAS général, homme, politique et écrivain, 3 lettres 1828 - 1830 : sur sa candidature - - Charles DUMAS, fils du précédent, 4 lettres 1830-1839 : sur le banquet de Bourgogne - sur l'influence du clergé en Lozère sur les élections. - BENJAMIN CONSTANT, 2 lettres 1827 - 1830 - Charlotte CONSTANT, femme du précédent, une lettre 11 mars : remercie O. BARROT d'avoir accepté de faire partie de la commission chargée de l'érection d'un monument à son mari - - MADIER de MONTJAU, 2 lettres. - Marquis de LEVIS MIREPOIS, une lettre. - TRUELLE, 29 mars 1830 : 5 lettres sur le banquet des "Vendanges de Bourgogne" - MAUDIOU, 3 avril 1830 - Charles de LAMETH, 3 avril 1830 - CADET GASSICOURT, 25 mars 1830 - LASCOURS, 29 mars 1830 - - DUVERGIER de HAURANNE, une lettre sans date, mais adressée "cloître St Germain l'Auxerrois" N°37, appartement d'O. Barrot avant la révolution de 1830 - à propos d'une pétition jugée inopportune par Guizot. - Enveloppe dont la suscription à O. Barrot est de la main de Charles X. - KRABBE, éditeur, Paris 19 juin 1841 : désire connaître l'attitude réelle d'O. Barrot en 1815 : "... Avez-vous oui ou non été volontaire royal en 1815 ? Avez-vous été à Gand ?... ou bien étiez-vous simple garde national à la porte des Tuileries, lorsque Napoléon y fit halte pour la dernière fois ?...". - Minute de la réponse d'O. Barrot : "... Jamais je n'ai fait partie des volontaires Royaux ni en 1815, ni à aucune autre époque. Ma seule participation aux évènements qui ont signalé le retour de Napoléon a été comme garde national de la 11ème Légion, de monter me garde aux Tuileries le jour où Louis XVIII les a abandonnées. Je ne sais ce qui a pu donner lieu à la fable que j'ai été obligé de démentir à la tribune, Je ne connais que mon refus d'adhérer à l'acte additionnel aux Constitutions de l'Empire et ma démission comme avocat aux Conseils, qui aient pu y donner lieu. Recevez...". - WINCHOM, peintre, Paris 25 novembre 1840 : demande le portrait de J.A. Barrot pour peindre les acteurs et les témoins de la séance du 4 juin 1814 où Louis XVIII donna la Charte. -

271AP/3 Dossier C/2 Préfecture de la Seine (7 pièces). Août 1830-février 1831 - DECRUSY, 2 lettres, 7 août 1830 et sans date, félicitations et demande la place de secrétaire général à la préfecture de la Seine. - LE COMTE (de Joigny) 11 août 1830, même objet - CONTI, Ajaccio 14 août 1830 : idem. - LAHONDES de LABORIE, Tulle 30 août 1830 : idem - - CARTAIRADE, ancien secrétaire d'O. Barrot, 28 août 1830 demande une place - - Edouard WATRIN - BALTARD - GALIS, (3 lettres) : se plaignent de mauvais acceuil des bureaux de la préfecture - - TESTE, 3 lettres : 1er et 2 septembre 1830 : fait part de troubles à Cologne, Aix-la-Chapelle, Verviers - 28 déc. 1830 : se défend de briguer la succession d'O. Barrot -

31 Archives nationales (France)

- Charles DUNOYER, 10 septembre 1830 : sollicite pour un ami brouillon de la réponse d'O. Barrot : son crédit n'est pas suffisant : "je n'ai pas besoin de vous dire que je trouve mon joug bien pesant et que je voudrais bien pouvoir m'en débarrasser honnêtement". - MECHIN, 30 septembre 1830 : sollicite pour son fils évincé par Ferdinand Barrot pour la place de substitut du procureur du Roi - O. Barrot répond qu'il n'y est pour rien, de s'adresser à Dupont de l'Eure - - LASSIS, une lettre - GUIZOT, 3 lettre administratives - - LA FAYETTE, 12 lettres, en particulier sur les délégations américaines à recevoir à l'Hôtel de Ville - - BUCKINCHAM, 2 lettres sur le Banquet offert à La Fayette par les Anglais et les Américains, texte de son toast anglais et français et demande à O. Barrot d'y répondre - - Victor AUGIER, 3 lettres sur les troubles de Nîmes et du Midi, propose d'y envoyer Testes comme commissaire extraordinaire. - MONTALIVET, 2 lettres 2 novembre et 28 novembre 1830 - La 2ème très sèche : "Monsieur le Préfet, des motifs impérieux vous auront, sans doute, empêché de vous rendre ce soir au ministère où j'espérais vous voir. Vous savez que j'ai besoin de causer avec vous de la lettre que vous m'avez adressée de matin : je vous attendrai donc demain matin entre 7 et 8 heures. Je dois être à 8 heures 1/2 chez le Roi. Recevez...". - Colonel FABVIER, s'est illustré en Grèce, devenu en 1830 maréchal de camp et commandant la place de Paris - 8 novembre 1830 : sur les moyens de remédier au chomage en créant des Ateliers de fabrication d'armes. - Mgr de QUELEN, archevêque de Paris, 3 lettres : "Paris, 27 novembre 6 heures du soir 1830" demande l'intervention d'O. Barrot contre un ecclésiastique de la société de M. Chatel" mauvais prêtre, interdit dans le diocède de Paris" et qui doit s'installer le lendemain comme curé de Bourg la Reine - N.B. en marge le sens de la réponse qui ne parait pas de la main d'O. Barrot : "de quelle manière veux-tu qu'on agisse ? fait (deux mots barrés)". La lettre du 12 décembre 1830 traite d'une question analogue "Si j'avais l'honneur d'être plus connu de vous que je ne le suis, j'espérerais vous avoir bientôt convaincu que rien n'est plus naturel ni plus facile que de saisir tous les moyens possibles de conciliation...". La lettre du 18 décembre 1830 révèle encore mieux l'esprit de conciliation de l'archevêque : "Il m'en coûte de traiter officiellement des deux sujets qui font la matière des lettres ci-jointes, que je vous prie de regarder encore que comme confidentielles, jusqu'à ce qu'ayant eu l'honneur de vous voir, j'aye pu vous donner des motifs légitimes de regretter l'envoye des lettres auxquelles je réponds, mon désir va même jusqu'à la suppression totale d'une semblable correspondance qui ne peut laisser qu'une trâce de contestation entre nou deux, ce serait la première fois que l'archevêque et le préfet se fussent trouvés en dissentiment et que des pièces administratives en rendraient témoignage de part et d'autre - Une petite absence que je viens de faire et qui ne doit pas se prolonger au delà des fêtes de Noël ne me permet pas de vous demander un moment d'audience. Je la réclamerai bientôt. Je vous prie en attendant de garder ces lettres comme je garde moi-même les votres du 30 novembre afin de les échanger si vous le permettez et que ces documents ne demeurent pas dans nos secrétariats respectifs. Veuillez...". - BADOUIX, directeur de domaines privés du roi, 2 lettres - - LEFORT, 20 décembre 1830 : sur l'organisation du Conseil Municipal - - BERANGER (poète) 26 décembre 1830 : recommandation pour la nomination d'un basculeur à la barrière de Fontainebleau - - SAUQUAIRE SOULIGNE, 4 lettres : adoption d'un enfant d'un combattant de juillet par un anglais Alexander Galloway - - TASCHEREAU, secrétaire général de la préfecture de la Seine (Une lettre) - Edmond BLANC

32 Archives nationales (France) chef de cabinet du Ministre de l'Intérieur ; 2 lettres - 1er janvier 1831 et minute de la réponse d'O. Barrot - Alexis de JUSSIEU, une lettre au sujet de la démission de Taschereau et de la nomination de A. de Jussieu - - JAUBERT, directeur des octrois de Paris : 2 lettres - lettres collective de condamnés politiques de la Restauration - LAIGNEL, une lettre - JOVENCEAU, une lettre : au sujet de demandes d'emplois - - GERMEAU, une lettre : même objet - OUDARD, une lettre : remercie O. Barrot d'avoir fait admettre à l'hospice des vieillards un protégé de la Reine - - Baron ATTHALIN, aide de camp du Roi, une lettre : remercie O. Barrot des renseignements fournis pour les invitations de la Cour. - CAMONS, avocat à Nice, 3 lettres : sur la question du rattachement de Nice à la France. - Baron de JESSAINT, sous-préfet de St Denis, une lettre 22 février 1831 : regrets de la démission d'O. Barrot - - MONSSETTE, directeur du "Courrier Français", une lettre 28 février 1831 : conseille à O. Barrot de ne pas entrer au service ordinaire du Conseil d'Etat. - BARTHE, ministre de l'Instruction publique et Garde des Sceaux, avocat libéral sous la Restauration "devenu de puis 1831 ausi autoritaire qu'il avait été jadis libéral" : "Mon Cher Odilon. Ce soir en conseil nous avons décidé que M. Delaborde et toi devaient cessé (sic) de faire partie du Conseil (d'Etat) - unis de sentiments avant la révolution de juillet nous voilà chacun avec notre conviction et voulant la même chose, tout à fait dissidens sur les moyens. J'en suis sûr, c'est un de tes chagrins, c'en est un bien vif pour moi - Tout à toi - Adieu". - de MONTBARBON, une lettre 4 juillet 1831 : O. Barrot a-t-il proposé de diminuer le traitement du préfet de 50.000 Frs ? - BUCHOZ HILTON ex colonel du 1er régiment des volontaires de la Charte - 15 juillet 1832 - se plaint grossièrement d'O. Barrot qui prétend lui avoir donné de l'argent que ses soldats lui réclament maintenant - - Victor de TRACY, député, 2 lettres, 29 septembre 1830 : assure le préfet de la Seine du concours de l'Association Polytechnique pour l'organisation de cours pour les ouvriers - 2 octobre 1830 : s'excuse de ne pouvoir assister à l'ouverture de ces cours à St Cloud - - Le Chevalier H. RIVOYRE, Angoulême IER mars 1831 : regrets de sa démission - - LEROY, Noël, Paris, 3 avril 1831, félicitations.

271AP/3 Dossier C/3 Candidatures et élections de 1828 à 1830 (14 pièces). 1828-1830 13 avril 1828 : une lettre collective d'habitants d'Annonay à O. Barrot au sujet de l'élection du fils de BOISSY d'ANGLAS. MARCHAND, Orléans 2 mai 1828 : sur l'élection de Cormenin - 18 août 1832, son fils regrette de ne pas voir O. Barrot - TARGET, trois lettres à O. Barrot, 29 novembre et 3 décembre 1829 : élection de Guizot à Lisieux, rôle d'intermédiaire d'O. Barrot. LAS CASES, fils de l'auteur du "Mémorial de St Hélène", 20 juin (1830) propose candidature à O. Barrot dans le Finistère THOMAS, 2 lettres, marseille 12 juillet 1830 et 11 Sept ; 1831 : raisons de son échec - LACLOS, 12 juillet 1830 : élections du 1er arrondissement - MANNAUD, procureur du Roi à Orléans, 5 lettres octobre 1830 : candidature d'O. Barrot à Orléans - ISAMBERT, 10 octobre 1830 : même objet - Victor AUGIER, 5 Lettres : 25 Sept., 2, 19 et 24 Oct...

33 Archives nationales (France)

5 Nov. 1830 : élections dans le Vaucluse, lettre jointe du secrétaire général, Bernard Pelvert, conseiller de préfecture d'Evreux - 28 octobre 1830 : compte rendu de l'élection d'O. Barrot de ce jour même - BORVILLE, secrétaire général de l'Eure, 29 octobre 1830 : succès d'O. Barrot : 628 voix sur 1057 votants - DUPONT de l'EURE, 31 octobre : à O. Barrot préfet de la Seine, donc en 1830 : qu'il envoie des remerciements à ses électeurs. MISSA, Soissons 29 novembre 1830 : sur les chances du général TARAYRE - Polémique LHERBETTE - O. BARROT, novembre 1830 : 2 lettres de Lherbette - le brouillon de la réponse d'O. Barrot sur la candidature Tarayre à Soissons - MOCQUARD, s/ préfet de Bagnères, 4 lettres 1830 - 1831 : sur sa candidature et son échec -

271AP/3 Dossier C/4 Candidatures et élections entre 1831 et 1836. 1831-1836 Année 1831. BILLONNEAU, Paris, 19 février 1831, annonce sa candidature à La Rochelle - POUHIER LA THIBAUDIERE, 2 lettres, 11 mars et 1er juillet 1831 sur les élections à Bourbon-Vendée - POINVILLER, avocat, 4 lettres, avril-août 1831 : sur les élections et candidatures - QUENTIN, receveur des finances à Mende, 4 lettres, avril-septembre 1831 : sur la candidature possible d'O. Barrot en Lozère - GOUDCHAUX, payeur général de la guerre à Strasbourg, ministre des finances en 1848, 12 lettres, avril 1831 à juin 1834 : sur l'état des esprits et les candidatures d'O. Barrot à Strasbourg - Cte Gustave de DAMAS, Orgival le 22 mai (1831, d'après le contexte, allusion à la mort de Labbay de Pompierre) : demande intervention d'O. Barrot en faveur d'un de ses amis à Dijon - CHABOT, Ct de la garde nationale, 3 lettres, février-juillet 1831 : sur la candidature d'O. Barrot en Vendée - LEYTON, Notaire au Blaymard (Lozère) 2 juin 1831, partisan de la candidature d'O. Barrot dans ce département - LECARLIER électeur de l'Aisne, 3 lettres juin-septembre 1831 : élection et option d'O. Barrot à Chauny - LICHTENBERGER, Strasbourg 14 juin 1831, candidature d'O. Barrot - FOUQUET, 17 juin 1831 : demande à O. Barrot d'opter pour Chauny - AUBE, 2 lettres 19 juin et 8 août 1831 : élection et option d'O. Barrot dans l'Eure - KERMORIAL, 20 juin 1831 : O. Barrot sera-t-il son concurrent à Quimper ? - LA FAYETTE, 21 juin (1831) : sur leur candidature commune à Strasbourg - FOURTANIER, avocat, Villefranche, 20 juin 1831 : que penser des candidats - AMILHAU et Auguste de CAMBON dans l'Aveyron - MODINEL, avocat, Ruffec 20 juin 1831 : qu'O. Barrot fasse accepter à Laffitte d'être candidat - de MORLAC, une lettre à Garnier Pagès, 20 juin 1831 : candidature d'O. Barrot à Verneuil - 7 Lettres, à O. Barrot : idem - Comité "Aide-toi, le Ciel t'aidera", 2 lettres, Paris 21 juin 1831 : consultation sur les "délégations en matière municipale" - DESHAYES, Juge de paix, 3 lettres, 26 juin, 27 juin, 7 juillet 1831 : candidature et échec d'O. Barrot à Mareuil - TASCHEREAU, député, 28 juin 1831 : sa candidature dans l'Indre-et-Loire - MONTIEL, 2 lettres, 28 juin et 7 juillet 1831 : élection d'O. Barrot c Bourbon-Vendée - FELINE, Paris 29 juin 1831 : demande soutien pour sa candidature à LA FLECHE - DEFOUCHAU, avocat 1er juillet 1831 : son opinion sur le candidat de Châteaudun - DECRUSY, 2 lettres, 1er juillet et 7 juillet 1831 : candidature et élection d'O. Barrot à Strasbourg - PRIEUR, électeur du 4ème Arrondissement, Paris 3 juillet 1831 : sur les conditions de l'élection dans cet arrondissement - CANU, 4 juillet 1831, idem - Des électeurs de Strasbourg, 4 juillet 1821 : félicitations à O. Barrot - Adolphe CREMIEUX, idem - LECLERC, 2 lettres, 7 et 18 juillet 1831 : succès d'O. Barrot à Chauny - DUBOIS Aimé, député, 8 juillet 1831 : échec d'Augustin Périer à Grenoble - SCHUNGAUD, 8 juillet 1831 : succès d'O. Barrot à Strasbourg - THERIS, 9 juillet 1831 : idem - BOUCHEREAU, Chauny 10 juillet 1831 : option d'O.

34 Archives nationales (France)

Barrot Louis LEYZY, Paris 11 juillet 1831 et 16 août 1831 : qu'O. Barrot opte pour Strasbourg - SALIGANT Bagnères de Luchon, 14 juillet 1831 : O. Barrot optera-t-il pour Chauny ? - GAUJA, préfet de l'Ariège, Foix 19 juillet 1831 : élection du général Laffite - Edmond BLANC, secrétaire général du Ministère du Commerce, 2 lettres, 24 juillet et 8 septembre 1831 : élections de Chauny - Ch. HERING, 24 juillet 1831 : Félicitations pour succès à Strasbourg - BOUCHOT, 26 juillet 1831 : donne renseignements sur les députés élus du Doubs - WINDESHEIM, 4 août 1831 : demande option pour Strasbourg - LICHTENBERGER, 10 août 1831 : demande de renseignements sur l'annulation de l'élection de Bixio à Prades - BERTON, avocat 17 août 1831 : demande soutien de sa candidature à Ruffec - RICHARD, 3 lettres, 20 août, 16 septembre 1831 ; 14 juin 1834 : sur les candidatures d'O. Barrot à Strasbourg - Lettre collective d'électeurs de Strasbourg, confiées au précédent pour demander l'option d'O. Barrot - BIOCHE, électeur, 29 août 1831 : pourquoi O. BARROT a-t-il abandonné Brionne et opté pour Strasbourg ? - ISAMBERT, 20 septembre 1831 : qu'O. Barrot appuis sa candidature à Chauny - 26 octobre 1831, idem pour Aix - 30 novembre (1831) : idem pour marseille - MOCQUARD, avocat, 4 lettres 1831 et 1839 : élections de Bagnère - de CORMENIN, 2 billets sans date : sur la candidature d'O. Barrot à Orléans - - NOIZET, avocat à Laon : 27 lettres de 1831 à 1839 : sur les candidatures et les élections d'O. Barrot dans l'Aisne - QUESNE, 5 lettres 1831 sur sa candidature à Rouen et celle d'O. Barrot à Strasbourg et Brionne - PEAN, maire de Blois ; 7 lettres sur les élections 1831 - 1840 - LEGRY, 1831 4 lettres et circulaires, sa candidature à Soissons - COSTE, directeur gérant de Temps, 12 Lettres, 1831 - soutien de sa candidature, demandes de rendez-vous, notes à insérer dans le journal - Années 1832-1836. COUSINET, 2 février 1832 : création d'un 6e arrondissement dans la Marne - LAURENT, avoué, 5 mars 1832 : élection de Baule à Roanne - SILBERMANN, 24 juillet 1832 : arrivée d'O. Barrot à Strasbourg pour visiter ses électeurs - COULMANN, Strasbourg 26 juillet 1832 : conseils à O. Barrot sur attitude à observer pendant ce meme voyage - BAYEUX, de Caen, 15 octobre 1832 : qu'O. Barrot désigne les candidats possibles pour l'avenir - JULLIEN de Paris, ancien secrétaire la Robespierre, 3 lettres, 2 novembre 1832 : ses idées sur le choix des députés ; 19 juin 1834 : demande soutien de sa candidature à Dreux ; 31 octobre 1837 : ses idées sur les élections, envoi d'une brochure - de FOUGERE, avocat à Aix, 2 novembre 1832, sur l'élection de Thiers - DESHAYES, juge de Paix, 3 lettre, 1er décembre, 16 décembre, 29 décembre 1832 candidature et élection d'Isambert à Mareuil - ISAMBERT, 19 décembre 1832 : candidature possible pour lui à Luçon - MENAUD, Châlon-sur-Saône, 30 juillet 1833 : candidature Treillard à Mâcon, appuyée par O. Barrot - de FOUGERE, Aix 30 août 1833 : y aura-t-il dissolution, de sa Candidature à Tarascon ou Toulon ? LYS Parfait, maire de Bernay, 9 mars 1834 : sur les élections à Bernay - GAUDEFROY, 27 mai 1834 : candidature d'O. Barrot A Chauny - BOURDIER, notaire, Barbézieux 31 mai 1834 : demande un candidat - DECOUVE-DENUNCQUE, Paris 3 juin 1834 : candidature de Libert à Valonciennes - HAVIN, 3 lettres de St Lô, juin, juillet 1834 : candidature et succès - LEROUX La Fère 10 juin 1834 : l'option d'O. Barrot en 1831 pour Strasbourg lui nuire à Chauny - LIBERT, candidat à Valenciennes 10 juin 1834, remercie O. Barrot de son soutien - COULMANN, 11 juin 1834 : candidature d'O. Barrot à Strasbourg - STEINER, 2 lettres 12 et 24 juin 1834 : idem - MARTIN, 2 lettres 13 et 21 juin 1834 : idem - Gal VALAZE, 16 juin 1834 : demande concours d'O. Barrot pour sa candidature à Laigle - Electeurs de Savenay, 22 juin 1834 : succès d'O. Barrot BLONCEAU, député du Doubs, Montbéliard 22 juin 1834 : annonce au réélection - MAU, 3 lettres, 23 et 24 juin 1834 : succès d'O. Barrot à Savenay - Nantes 10 octobre 1834 : banquet à Nantes -

35 Archives nationales (France)

DUBOIS, député de Nantes, 26 juin 1834 : renseignements sur les élections - BRULE, conseiller général, 4 lettres juin 1834 : élections à Reims - Emile de GIRARDIN, journaliste, juin 1834 : demande soutien à Bourganeuf - ROUCHON, 1er juin 1834 : demande des renseignements sur E. de Girardin - Eugène LAMBERT, 2 lettres juin et Oct. 1834 : élections de Savenay - COULMANN, Aix-les-Bains 14 juillet 1834 : pourra-t-il se présenter au siège d'O. Barrot à Savenay ? - MENEZ, 3 lettres, juillet, novembre 1834 et janvier 1835 : option d'O. Barrot pour Savenay - Evariste BOULAY-PATY, 16 juin, 1834 : idem - ESCANYE, électeur 3 lettres, juillet-août 1834 : contre l'élection de LACROIX à Prades - BACOT, 25 juillet 1834 : voix obtenues par O. Barrot dans 2 collèges de Tours - Pierre-Henri MATHIEU, 2 lettres, Largentières 28 juillet et 25 septembre 1834 : annulation de son élection et échec - LUMINAIS, ancien député, Nantes 1er août 1834 : félicitations pour élection d'O. BARROT à Savenay - PELLEPORT, 2 lettres, Paris 5 septembre 1834 : sa candidature à Mirande (Gers) ; Toulouse 16 février 1837 sur l'organisation d'une nouvelle société "Aide-Toi." - CORCELLES, 2 lettres, 2 octobre 1834 : projet de candidature à Séez - 2 novembre 1834 : idem - Electeurs de CHATEAUSALIN, 3 lettres, octobre 1834 : pour le choix d'un candidat - V. de TRACY, 10 octobre 1834 : recommande de Corcelles pour Séez - ISAMBERT, Paris 24 octobre 1834 : propose à O. Barrot de visiter de concert avec Lafitte les électeurs de Nantes - PICHONPREMELE, 7 novembre 1834 : sur le choix d'un candidat pour Séez - MERCIER, 2 lettres : Alençon 25 novembre et 12 décembre 1834 : sur sa candidature - CADOU, électeur à Laigle 2 lettres 1834 : élection de Valaze ; 1838 : élection de Dupont de l'Eure - CASTAING, 1834 - 1838, 8 lettres : élections du général Valazé A Laiglon - CHARAMAULE, 4 lettres, 1834 et 1837 : sur les élections de Lodève - Eugène LAMBERT, Savenay, 7 janvier 1835 : sur le succès de Nidod - GUILLET, Savenay 9 janvier 1835 : idem - DUBOIS Aymé, 5 lettres 1835 - 1837 : élections dans l'Isère - de VIEFVILLE, 2 lettres, Guise 5 février 1835 : sa candidature - GUILLET, frère du précédent, Paris 5 juillet 1835 : élections à Savenay - MANGIN d'OINS, député de Rennes, 5 lettres 1835 et 1840 : élections de Fougères et de Rennes - ARONSSOHN, 3 lettres : élection de Chateausalih - CLOGENSON, 2 lettres, Alençon 9 et 31 décembre 1836 : sur une élection partielle - DEPASSE, notaire à Lannion, 3 lettres, élection partielle -

271AP/3 Dossier C/5 Candidatures et élections entre 1837 et 1846. 1837-1846 Années 1837-1839. Victor AUGIER, 1er juin 1837, sa propre candidature - GASC, 2 lettres, Toulouse 17 juillet 1837 et 25 février 1838 - PIERON, député, 2 lettres, Douai 20 juillet 1837 et 29 Nov. 1842 : sa candidature - LECOUTEUR, avoué, 2 lettres, Le Mans 12 septembre 1837 et 31 octobre 1837 : élections de La Sarthe - de La ROCHEFOUCAULD, aide de camp du Roi, 14 septembre 1837 : prévient O. Barrot de sa candidature dans le Loiret, où on les dit adversaires - VIVIEN, 2 Oct. 1837 : recommande un candidat à Coutances - LERMINIER, homme de lettres, 3 octobre 1837 : demande à O. Barrot une lettre collective à ses électeurs - FOUCQUETEAU, avocat, 2 lettres Chinon 7 et 27 octobre 1837 : élections d'Indre-&-Loire - Auguste PORTALIS, Paris 8 octobre 1837 : demande le soutien d'O. Barrot pour Meaux - SANTAYO, 12 octobre 1837 : demande l'opinion d'O. Barrot sur Victor Augier, candidat à Montélimar-CHAMBOLLE, 5 lettres, 13 octobre 1837 : sur la lettre manifeste d'O. Barrot ; 15 octobre 1837 : scission de la gauche monarchique avec l'extrême gauche, heureux résultats - sa candidature à Bourbon-Vendée ; 1er novembre 1837 : sur le manifeste électoral d'O. Barrot ; 22 novembre 1837 : assurances de fidélité - FAUCHEUX, 13 octobre : qu'O. Barrot revienne à Paris - LANjuinAIS futur ministre avec O. Barrot, 2 lettres, 17 octobre 1837 : demande

36 Archives nationales (France) soutien pour sa candidature à Rennes - sans date, convoque O. Barrot à une réunion - ISAMBERT, 17 octobre 1837 : sa candidature à Luçon (Vendée) - PERIGNON, 18 octobre 1837 : demande de soutien pour sa candidature à Ste-Ménéhould - maréchal CLAUZEL, Quillan (Aude) 19 octobre 1837 : projet de candidature à Toulouse - LACROSSE, futur ministre, Brest 23 octobre 1837 : à Landernau, il faut soutenir Véron contre Las-Cases - ROBILLARD, 23 octobre 1837 : demande l'opinion d'O. Barrot sur les candidats de Mayenne - JOUHAUD, 24 octobre : demande l'appui d'O. Barrot à Limoges - FABRE 24 octobre 1837, intervention en faveur de Desormes, candidat à Senlis - BRAVARD, 2 lettres, 26 octobre 1837 et 31 mars 1839 : sa candidature à Ambert - FISHER, 26 octobre 1837 : les candidatures Foy et Dosabes à Laon - MERLAUD, 26 octobre 1837 : la candidature Chambolle à Bourbon-Vendée - Bon ROGER, La Motte, St Firmin (Loiret) 26 octobre 1837 : demande le concours d'O. Barrot - DESJOBERT, député, Neufchatel-en-Bray, 27 octobre : idem, qu'O. Barrot écrive à Chaix d'Est-Ange en sa faveur - CESSANT, 2 lettres, 28 octobre et 8 novembre 1837 : opinion d'O. Barrot sur Toussin, candidat à Rouen ? - Alphonse FOY, neveu du Gal FOY, Laon 1er novembre 1837 : demande à O. Barrot les raisons de son intervention en faveur de son concurrent Dosabes - brouillon de la réponse d'O. Barrot. Léon FAUCHER, 4 novembre 1837 : sur la campagne électorale et la situation politique - BRUNIER, candidat à Cosnes, 5 novembre 1837, 12 lettres et circulaires aux électeurs : sa polémique avec le Préfet - N° de l'Echo de la Nièvre - VERON, 7 novembre 1837 : sa candidature à Landerneau - CUZON, avocat, 8 novembre 1837 : résultat des élections à Quimper - Eugène LAMBERT, 25 novembre 1837 : sur l'élection contestée de Nicod à Savenay - LECUYER, avocat, 9 lettres, 1837 - 1839 sur les élections à Valognes - CHAULARD, 8 décembre 1837 : idem - TAILLEFER, 5 lettres 1837 - 1839 : élections à Sarlat - FORCE, 14 décembre 1837 : Elections-HILLAUDET, Paris 22 décembre 1837 : envoi de son dossier, pour qu'O. Barrot puisse défendre son élection - LOYER, électeur 24 décembre 1837 : sur l'élection de Sauveur de la Chapelle attaquée justement à Guingamp - POLLET, électeur du Canton de La Fère, 2 lettres 1837 : sur le cens départemental de 200 Frs d'O. Barrot - DUPIN, conseiller général de la Gironde, St Martial, 22 janvier 1838 : élection de la Réole - George LA FAYETTE Paris 31 mars 1838 : appuie Victor Tracy comme successeur de Valazé à Laigle - de RANCE, Dreux 2 avril 1838 : brigue succession de Valazé - Electeurs de Laiglon, 2 lettres, 19 avril et 22 avril 1838 : candidature de M. de Tracy - HUET, avocat, Rouen 7 juillet 1838 : sa candidature - V. de TRACY, 4 lettres : son élection à Laigle en 1838 - sa notice biographique. "Le Constitutionnel", 2 lettres, 15 et 20 février 1839 : se propose à O. Barrot pour publier les circulaires et articles - BERRYER, fils, 16 février (1839) : renseignements sur des candidatures diverses - GANNERON, député, 2 lettres, 19 février et 28 février 1838 : les élections à Péronne et à Mâcon - DELIAGE, 23 février 1838 : élections à Chauny - MUNTZ, député 27 février 1838 : candidature David en Alsace - "Le Messager", Paris, 1er mars 1839 : qu'O. Barrot lui fasse connaitre immédiatement le résultat de son élection - GRILLE, dit MALVOISINE, Angers 11 mars 1839 : opinion sur les députés du département - RESSIGNAC, Carcassonne 11 mars 1839 : son échec, sa protestation, série de tracts contre lui - PITOU, Elbeuf 11 mars 1839 : échec de son neveu - Electeurs de Barbezieux 12 mars 1839 : pétition contre les élections - JOUVET, député, Clermont 24 mars 1839 : élection d'Ambert - POURRAT, Paris 29 mars 1839 : son échec à Ambert - LEYRAUD, avocat à Guéret : 5 décembre 1839 : son élection - Le Conseil général de la Seine- Inférieure, 1839 : demande un 2ème député pour l'arrondissement de Neufchâtel, statistique des électeurs dans les divers arrondissements. Campagne électorale des 221, (84 pièces). 1839. Anonyme, 2 février 1839 : contre le soutien de tous les députés indistinctement, qui ont voté contre le ministère par le Comité O. Barrot - Anonyme, Sancerre 3 février 1839 : réclame une

37 Archives nationales (France) adresse des Electeurs de Paris à ceux de Province - Scipion MARIN, Paris 5 février 1839 : propose une brochure contre le "Journal des Débats" - "Le Courrier Français", Paris 6 février demande la communication des nouvelles de la campagne électorale - Anonyme ; 7 février 1839 : attaques contre les candidats gouvernementaux de Champlâtreux et Delaborde - DARGENT, 8 février 1839 : les élections dans la Seine-Inf. - Villeneuve-sur-Lot, 19 février 1839 : série de faits de corruption électorale - FOURNIER, imprimeur, Paris 20 février 1839 : devis pour l'impression de la circulaire électorale du Comité O. Barrot - CARTAIRADE, ancien secrétaire d'O. Barrot, Lyon 23 février 1839 : sur la situation électorale dans le Rhône - BOZY, la Canourgue 27 février 1839 : la situation électorale en Lozère - MICHEL, secrétaire d'O. Barrot, 27 mars 1839 envoie à Isambert une lettre de Ganneron - BRAVARD, professeur de droit, Paris 29 avril 1839 : communication d'une lettre qu'il envoie à Dupin. - BERRYER fils, 11 lettres : demandant ou fournissant des renseignements au nom du Comité légitimiste. Années 1840-1846 (25 pièces). JOURNIAC, notaire, 10 mai 1830 : rappel de la candidature improvisée d'O. Barrot à Mauriac en 1839 : demande changement du s/ préfet - MOCAT, avocat, Savenay 21 août 1840 : la mort de Nicod amène des rivalités - Eugène LAMBERT, juge à Nantes : idem - Charles LUCAS, criminaliste, 4 lettres 1840 : sa candidature à Savenay - TONNET, Paris 27 août 1840 : sollicite appui en faveur de Allard, candidat à Parthenay - Charles HOMON, Morlaix 4 novembre 1840 : opinion sur des candidats, réponse d'O. Barrot - MADUREL, 11 Nov. 1840 : élections de Ruffec - ROBERT, candidat à Sedan, 14 Nov. 1840 : remercie O. Barrot de son concours - LAVALLRE, notaire, 22 novembre 1840 : élections de Ruffec. BINEAU, Paris 5 mai 1841 : demande la soutien d'O. Barrot pour sa candidature à Angers - FRESLON, avocat, Angers, 25 mai 1841 : demande des renseignements sur M. Bineau candidat. MIREPOIX, Béziers 30 juin 1842 : situation électorale de Béziers - REY-maiLHAIN, ex s/préfet, 2 juillet 1842 : propose une candidature à O. Barrot - HEBERT, maire de Chauny, 4 juillet 1842 : la présence d'O. Barrot n'est pas nécessaire avant le jour des élections - ISAMBERT, 2 lettres : Paris 7 juillet 1842 : la candidature d'O. Barrot à Béziers - 8 juillet 1842 : sur les élections - Charles LEmaiRE, 2 lettres : juillet 1842 : résultat des élections à St Quentin - TAILLANDIER, ancien député, Paris 5 octobre 1842 : voudrait être candidat du 3ème Arrondissement. Nicolas KOECHLIN, Baden 6 août 1845 : les élections de Strasbourg - GUILBERT, électeur, Valognes 16 janvier 1846 : réclamation, car en difficulté pour voter -

271AP/3 Dossier C/6 Candidatures et élections entre 1848 et 1872 (23 pièces). 1848-1872 Baron de POILLY, Paris 29 mars 1848 : candidature d'O. Banot - de REMUSAT, demande à O. Barrot une place sur une liste de candidats à l'Assemblée Nationale Constituante - Charles PICARD, Laon 7 mai 1849 : liste des candidats de l'Aisne - - DUVIGNAU, président du Comité National, Paris 10 mai 1849 : réclame à O. Barrot 200 Frs pour sa quote-part des frais de candidatures - - DUPIN, 18 mai (1849), annonce son élection : "Vous aurez dans la nouvelle Assemblée un ami de plus et la Président de la République un loyal soutien...". - MAYER, 21 mai 1849 rapport au ministre de la Justice, sur les élections dans l'Isère - mai 1849, 5 lettres : idem - LANDRIN, 11 juin 1849 : demande à O. Barrot aide pour être réélu - Louis MATHIEU, Pointe à Pitre, 9 juillet 1849 : situation en Guadeloupe - TIXIER, 11 juillet 1849 : sa réélection dans la Haute-Vienne. CARLIER, électeur, Nouvion, 18 juillet 1852 : O. Barrot sera-t-il candidat au Conseil Général à

38 Archives nationales (France)

Crécy-sur-Serre ? - LABOUR, Crécy 21 juillet 1832 : idem - DEGIEUX, La Fère, 22 juillet 1852 : idem - O. Barrot, brouillon de la réponse d'O. Barrot aux électeurs de Crécy, les raisons de son abstention - GLOXIN, 3 lettres, Strasbourg 20, 23 mai, 12 juin 1863 : candidature d'O. Barrot à Strasbourg - GERMEAU, Paris 2 juin 1863 : regrets de son échec - COUPERON, notaire, Clermont le 21 juillet 1872 : regrets du refus d'O. Barrot d'être candidat en 1871 -

271AP/3 Dossier C/7 Candidatures et élections : divers et sans dates précises. BOUQUET fils, électeur, 4 lettres : les élections à Laon - CHAMBOLLE, 2 lettres : demande à O. Barrot un manifeste électoral - Une protestation des électeurs d'Aurillac - CROUSSE, 10 juin, il est candidat à Chateausalin - DARmaiNG, directeur de la "Gazette des Tribunaux", Paris 30 décembre : demande soutien pour sa candidature à Pamiers, à la suite de l'option du Mal Clauzel pour Rethel - FLYE, notaire à Beauvais, député en 1848, 4 lettres - Léon FAUCHER, : candidature d'O. Barrot au 1er Arrondissement - GAVART : sur un concurrent possible d'O. Barrot à Chauny - GLAIZ-BIZOIN : candidature d'O. Barrot dans le 6ème Arrond, sous l'Empire - Charles LEmaiRE : candidature d'O. Barrot contre Fould à St Quentin - MALLAC : envoi d'une circulaire aux comités électoraux - baron de MALLAC, 3 mai : pour qui voter à Blois ? - MOREAU de JONNES : inégalité des électeurs par circonscription - QUINETTE, député de l'Aisne : 5 lettres, ses candidatures - de ROCHEMUR : sa candidature à Nantes - SPONI : se désiste sur les conseils d'O. Barrot pour le Gal Sutervie - VIENNET : sur l'annulation de son élection - VILLERS, conseiller général du Loiret, questionne sur le cens électoral - Mme ZULME de THORIGNY, appui pour son mari candidat à Lyon - Rapport à Geniès, chef de cabinet de Guizot sur une circulaire d'O. Barrot - Réclamation du préfet de l'Aisne au sujet du cens électoral de 200 frs d'O. Barrot conseiller général de LA ROCHEFOUCAULD - LIANCOURT, 2 lettres : élections de Tarbes - DUMON, sans date : les élections à Agen.

271AP/3 Dossier C/8 Compte rendu et lettre à Nicolas Koechlin (11 pièces). 1832 BAUDET-LAFARGE, député du Puy-de-Dôme, 17 juin 1832 : adhère non au Compte-rendu, mais à la lettre à Nicolas Koechlin - BLONDEAU, député du Doubs, Besançon 10 juin 1832 adhésion - CHARLEMAGNE, député de l'Indre, 19 juillet 1832 : idem - FAUREDERE, député du Tarn et Garonne : idem - de MORNAY, 3 mai 1832 : idem - MUNTZ, député de Wissembourg, 4 juin 1832 : idem - Félix REAL, député de Grenoble : - idem et considérations sur la situation politique - SENNE, député de Charente-Inférieure, 19 juin 1832 : adhésion - Nicolas KOECHLIN, député du Haut-Rhin, 4 lettres : Mulhouse 20 avril 1832 : propose à O. Barrot de publier un compte-rendu qui préciserait le rôle de l'opposition et aussi son programme - 31 mai 1832 : remercie O. Barrot de la réponse à la lettre précédente et se propose de la faire imprimer - deux lettres sans date - Lettre de M. O. Barrot à M. Nicolas Koechlin - GUERIN, sans date : critique de la lettre précédente.

271AP/4 Dossier C/9

39 Archives nationales (France)

Insurrection de Juin 1832 et état de siège (13 pièces). 1832-1833 BERARD, député, 2 lettres ; 6 juin 1832 : s'associera à une démarche de pacification - 2 juillet 1832 : félicitations pour le succès d'O. Barrot à BOSCAUD, 30 juin 1832 : félicitations - BERNARD, de Rennes : idem - Adolphe CREMIEUX, O. Barrot plaide-t-il pour des accusés ? Si oui, il fera de même - COLIN, Dijon 5 juin 1832 (erreur, comme le prouve le cachet de la poste : 5 juillet 1832) : félicitations - DUBOIS-AYME, député, Grenoble 17 juin 1832 : sur l'état de siège - HAVIN, député, St Lô, 4 juillet 1832 : félicitations - Eugène JANVIER, Angers 2 juillet 1832 : idem - de MORNAY, 8 juin 1832, absent voudrait des nouvelles sur la situation-PEAN, député, Blois 2 juillet 1832 : félicitations-Félix REAL, Grenoble 3 juillet 1832 : idem - BOUSQUET, directeur de la Revue "Notre Histoire", Paris 20 août 1833 : demande l'autorisation de publier le procès-verbal de l'entrevue des Tuileries le 6 juin - CABET, agitateur politique, 3 Et 9 septembre 1833 : idem.-

271AP/4 Dossier C/10 Correspondance polonaise (31 pièces). 1831-1849 Comité National Polonais, Paris 22 décembre 1831 : félicitations et remerciements à O. Barrot, membre fondateur - Minute de la réponse d'O. Barrot - Réfugiés Polonais de l'Indre et l'Allier (1837) : 2 lettres : idem - La Sté Lichuanienne, 20 mars 1832 : invitation à une soirée rue de Rivoli - Sté littéraire de Hull des amis de la Pologne, 2 lettres 14 septembre et 24 décembre 1832 : élection d'O. Barrot comme membre honoraire - O. Barrot remercie et accepte - Sté de Birmingham 14 décembre 1832 : même demande et même réponse - Sté littéraire de Paris 10 janvier 1834 : nomme O. Barrot membre honoraire - CHADSKO, aide de camp de Lafayette, 1er janvier 1840 : hommage de la "Pologne illustrée" - Le prince OZARTORYSKI, 26 juin 1839 : rendez-vous pour présenter un ami - DOBROWOLSKI, 23 mars 1841 : prie O. Barrot d'appuyer une demande d'entrée à la Légion étrangère comme sous-lieutenant - 2 juin 1841 : réponse négative du Mal Soult - FARSZENSKI, Paris 14 mars 1839 : demande à O. Marrot de souscrire à un livre - HERMAN, réfugié polonais, 3 lettres 1837 - 1839 : demandes de subsides - Henri de JANCZEWSKI, 28 mars 1841 : demande d'audience - KOSTUKI, avocat, Le Mans 10 octobre 1841 : sollicite l'intervention d'O. Barrot pour être admis à plaider - KOSIOVOWSKI, Tulle 6 février 1846 : appui d'O. Barrot pour faire admettre son fils à l'école polonaire - Cte KROSNOWSKI, 9 Lettres 1840 - 1844 : au sujet de sa demande de naturalisation - LA FAYETTE, sans date : envoi d'une pétition en faveur des Polonais - MARIEJOWSKI, Marmande 6 avril 1840 : envoi d'une pétition - NIEMOJOWSKI, Paris 18 janvier 1832 : on lui refuse le permis de séjour en France - te OSTROWSKI, 10 Lettres 1831 - 1841 : sur des mesures d'expulsion et des demandes de retour - PAPILLAUT-GUERIN, Châtillon-sur-Indre 20 mars 1833 : s'élève contre les ukases du tsar et en faveur des émigrés polonais - PASKIEWIEZ, Paris 4 janvier 1830 : demande la caution d'O. Barrot pour acheter une presse à main de 220 Frs - PLATER, Paris 9 juillet 1833 : sollicite le concours d'O. Barrot pour créer des écoles d'enfants polonais - PORCHINSKI, Carpentras 30 juin 1840 : réclama un arriéré de solde - POTRYKOWSKI, Orléans le 17 mars 1838 : demande de subsides - PROMIEWSKI, 3 lettres, 1840 : afin qu'O. Barrot intervienne pour faire insérer dans le "Siècle" un roman : "La maitre des Païens" - SKIBINSKI, 19 avril 1839 : demande d'emploi - SKAZENSK, 30 août 1849 : sollicite une place de consul ou de vice-consul en Prusse - SOLTYR, 2 lettres 1834 et 1839 : intervention en faveur de compatriotes désireux de s'établir en France - SZUBIKI, Paris 25 décembre 1837 : il voudrait s'établir à Troyes - TILLINGER, 20 décembre 1839 : demande de secours - ZICLINSKI, Paris, 11 février 1840 : prêt de 4.000 Frs - Un inconnu, colonel polonais, 6 février 1840 : sollicite l'intervention d'O. Barrot en faveur de compatriotes -

40 Archives nationales (France)

Petition collective en faveur de Polonais, ayant servi dans la Légion étrangère -

271AP/4 Dossier C/11 Affaires diverses. 1830-1832 Général du BOURG, 28 juillet 1830 : proclamation à la Garde nationale. LAUDES de LABORIE, avocat à Tulle, 2 lettres 28 juillet et 6 août 1820 : récit de la révolution à Tulle - Laissez-passer en faveur du député Arthur de la Bourdonnaye, signé par Lafayatte et Zimmer, chef d'Etat-Major ; Paris 31 juillet 1830 - DECAUSY, ami d'O. Barrot attaché au ministère de la Justice, à lettres : 8 août 1830 : sur la situation politique - s[illisible] (août 1830 : d'après l'adresse : "O. Barrot en mission) : compte rendu d'une séance de la société "Aide-toi ...". PASCOUR, nommé Ct militaire de l'Ardèche - Gard - Lozère : Paris 8 août (1830) : "à M.O. Barrot à son arrivée à Cherbourg" recommande son beau-frère le colonel d'André qui accompagne Charles X ROYER-COLLARD, Paris 9 août 1830 : idem pour un proche parent - Paris 10 août 1830 : idem - PIAT, avocat, Paris 9 août 1830 : idem. Baron CHARLET : "Je reconnais que M. O. Barrot préfet du département de la Seine, m'a remis un Pouvoir qui m'a été donné par Madame la Dauphine et qui lui a été confié, au Merlerault avec invitation de me le faire parvenir - à Paris le 26 août 1830"- CABRIEL, préfet de la Lozère, Mende le 27 septembre 1830 : demande l'intervention d'O. Barrot pour l'aider à organiser dans son département la garde nationale - DUPONT de l'EURE, Paris 2 novembre 1830 : "Le ministère est recomposé et je ne vous dirai pas de vous pendre, parce que vous n'en êtes pas. Moi, je serais tenté, sinon de me pondre, du moins de verser des larmes, parce que j'en suis. J'aurais bien besoin de causer avec vous quelques moments. Voulez-vous venir dîner à 6 heures... (liste des ministres ... Votre lettre aux électeurs de l'Eure est à merveille, faites la imprimer et je l'enverrai..." - FABREGUETTE, ami d'O. Barrot : Modon (Morée) 10 septembre : félicitations pour les journées de juillet - CH. LEHON, Bruxelles 11 décembre 1830 : sur la Révolution belge - BOURCUET, ainé, Lyon 3 novembre 1830 : projet de réforme électorale - LA FAYETTE, 15 lettres ou billets, 1830 - 1832, la plupart sans date : rendez-vous à la Chambre - interventions - décorations à des blessés de juillet - La Grange, 26 août 1832 : "Je reçois votre lettre de Mulhouse, mon cher collègue et ami ; vous aurez eu celle où J'applaudissais à votre intention d'aller défandre à Lyon le Précurseur et son excellent rédacteur ; ce n'est pas comme avocat mais dans l'état moins brillant de témoin que je suis appelé à Paris pour le procès d'un journal homogène au votre, le National et le bon Paulin, dont votre collègue Persil va demander la tête. Or vous saurez que le même Persil s'était offert à mon fils pour défendre à Colmar Paulin impliqué dans mon affaire de Belfort, un peu plus positive qu'un paragraphe de Gazette. Je resterai à Paris jusqu'au 31 pour une commission relative à la prise de la Bastille et je reviendrai ensuite ici où le choléra fait de cruels ravages, il a plus que décimé le principal village de ma commune ; mais nous avons de la diminution dans sa rigueur et j'espère que La Grange, non atteinte dans le terrible épisode, sera bientôt en état d'accueillir nos amis, nommément vos dames et vous sans oublier votre jolie petite fille. Vous me prêchez la patience, mon cher ami, j'en ai dès longtemps fait preuve : j'avais plus de trente années d'âge que mon pays était encore en pleine servitude de Cour et féodalité nobiliaire et ecclésiastique, j'ai patienté dans les prisons et hors de France sous le régime du 28 Fructidor ; trompé dans mes espérances consulaires, j'ai patienté

41 Archives nationales (France) pendant quinze ans d'impérialisme et à quelques tentatives près pendant la Restauration, je patienterais aujourd'hui malgré l'indignation d'engagements violés et démantis, si je ne voyais la liberté de la France et de l'Europe sacrifié à un système dont nous avons frayé le chemin et dont l'égoïsme et la lacheté déshonore le nom français. Je patienterais mieux encore si je partageais votre espoir que la Cour reviendra aux impulsions de juillet et qu'un ministère formé dans ce sens dominera la Cour. Je n'en approuve pas moins vos efforts pour réunir les partis divisés, pour déjouer les influences de l'intrigue sur la niaiserie et la pour, pour ramener les patriotes de bonne foi à la grande découverte que nous ne sommes ni des ambitieux, ni des terroristes et des désorganisateurs. Et quoique mes rapports personnels des premiers mois ne puissent plus être renoués, si contre son attente, il arrivait un ministère réparateur, de bons projets de lois communales, départementales, financières, judiciaires, il est superflu de dire que non seulement mes amis, entre ceux qui ne le seraient point, trouveraient en moi l'appui quelconque dont je suis capable, à plus forte raison lorsqu'il finira y ajouter la défense contre une coalition armée et plus ou moins prochaine, mais inévitable à la fin et je crains bien qu'alors la répugnance pour les moyens populaires qui a perdu deux fois Napoléon ne nous prépare au commencement de fâcheux revers. Au reste personne, ne croit plus que moi au succès définitif de la cause européenne ; nous avons voulu ensemble un nouvel essai de trône populaire entouré d'institutions républicaines, la seule combinaison royale possible en deça du despotique absolu, car la monarchie aristocratique a aussi fait son temps. Aujourd'hui avec les mêmes bonnes intentions nous différons sur un point : vous croyez plus que moi au retour de Louis Philippe vers les évènements et les hommes de juillet [...] J'espère plus que vous, au cas où l'obstination de la nouvelle Cour nécessiterait un changement, dont nous n'avons pas à nous cêler, que l'exagération et l'anarchie dont on a peur seraient dominées par la besoin général d'ordre et cèderaient à ce sentiment de générosité et d'élevation d'âme dont nos français et surtout la jeunesse sont si susceptibles. En attendant l'une ou l'autre hypothèse, faisons pour le mieux notre devoir et rendons à la bonne cause tous les services qui dépendent de nous, mais je crois à mes prévisions et j'en suis moins inquiet que bien d'autre, pensant qu'il y a dans les probabilités le plus magnifique cinquième acte européen dont aucune Histoire aie fait mention et dont les sacrifices ne seront pas à notre charge morale, puisque nous aurons fait ce qui dépendait de nous en 1830 pour en adoucir et régulariser le mouvement. [illisible] prime de mois à nous amis lyonnais, il y a longtemps que cette ville a fait vibrer les fibres de mon coeur cela fait l'avant la révolution de 89. J'ai défendu contre beaucoup de patriotes... Sa noble résistance au système de Vous jugez que mon dernier voyage n'a pas affaibli cette affection et ce dévouement..." (souligné dans la texte) MASSON, 3 lettres et la copie d'une lettre au Roi, sur le port de la cocarde tricolore et l'érection d'arbres de la liberté. Lettres et documents sur l'Espagne 1830 - 1842 : LOPEZ PINTO à M. Veimar, Paris 15 août 1830 : mécontentement des milieux révolutionnaires espagnols - DUPONT, 4 lettres 1830 : subsides aux insurgés espagnols, nécessité de lutter contre l'influence anglaise - BORREGO, Rue de Rivoli 28 juillet 1830 : envoi d'une sorte de proclamation de la junte révolutionnaire de Catalogne contre le gouvernement espagnol - VIARDOT, Londres, 5 mai 1837, lettre très mutilée sur les négociations auprès du gouvernement anglais invité à défaut de la France à aider les libéraux espagnols - Manuel de MARLIANI, consul général d'Espagne, 7 lettres, Paris 5 février 1837 : remercie O. Barrot de son intervention en faveur de l'Espagne - Minute de la réponse d'O. Barrot - Madrid 15 décembre 1838 : sur la situation en Espagne - 21 novembre 1841 : idem - 22 décembre 1841 - 6 janvier 1842 et 16 janvier 1842 : incident des lettres de créance de Salvandy - Mme de MARLIANI née de FOLLEVILLE, 15 janvier 1842 : envoi d'une lettre de son mari et de journaux espagnols - MENDIZABAL, Madrid 15 Déc. 1838 : la situation en Espagne - de PR... (la lettre est mutilée Paris 18 mai 1839 : remerciements à O. Barrot pour son dévouement à la cause espagnole - Colonel

42 Archives nationales (France)

Docteur Nic. de MINUSIR, Paris 14 octobre 1831 : "Mémoire sur la situation intérieure et politique de l'Espagne " à O. BARROT - Dossier sur la question espagnole 1841 - 1842, 5 Pièces : Laissez-passer en France pour le sieur Munagorri Oct. 1841 - LAFONT, lettre en espagnol à O. Barrot pour lui demander son concours - Rapport sur l'Espagne - anonyme - TASCHEREAU, secrétaire général à la Préfecture de la Seine, député, 9 lettres 1831 - 1832 : interventions d'O. Barrot et tactique parlementaire - ROUFFIO, Montauban 15 février 1831 : états des esprits - Alexis de JUSSIEU, 2 lettres, 27 février 1831 : en faveur de la dette due à M. Cochrane, soutenu par La Fayette : 26 Oct. : assurances d'amitié - LAFFITTE, 2 lettres : Paris 28 février 1831 : nomination de Goudehaux, payeur du Bas-Rhin - Mardi : rendez-vous chez Thiers "soyons exacts, car il a été fort empressé..." RENOUARD, secrétaire général du Ministre de la Justice, 22 avril 1831 : O. Barrot accepterait-il de faire partie d'une commission pour la révision des lois pénales ? - répondre : "j'accepte" - L'abbé CHATEL, fondateur de l'Eglise catholique française, 6 juin 1831 : transfert du siège de l'Eglise française - en note, de la main d'O. Barrot : "pas de réponse" - GABRIEL, préfet de la Lozère, 2 lettres 27 juin 1831 et 29 Fév. 1832 : Légion d'honneur demandée pour Benoit, maire et notaire de Villefort - DROGOUL, avocat, 3 lettres juillet 1831 : la situation politique dans le Midi et à marseille en particulier - PONS, de l'Hérault, 3 lettres : 21 juillet 1831 : bruits d'entrée d'O. Barrot au Ministère Cas. Périer, il est opposé à cette entrée - 4 août : réfutation de la circulaire Barthe - sans date : félicitations - VANDECASTRELE, Bruges 1er août 1831 : sur la question belge - DUBOIS, Brest 18 Sept. 1831 : plaintes contre le gouvernement - DEGOUVE-DENUNCQUE, député : estrait d'un Mémoire au Roi, 4 octobre 1831, où il parle en faveur du retour d'O. Barrot aux affaires - d'HOUDETOT, aide de camp, Tuileries 13 octobre 1831 : le Roi recevra O. Barrot le 14 à 9 heures 1/2 - Bon LOCRE, 21 Nov. 1831 : documents O. Barrot sur la question du divorce et mariage entre beaux-frères et belles-soeurs - Frédéric NEPVEU, architecte du Roi, Rambouillet 3 novembre 1831 : sur le château, ses revenus, plan annexe - LAMENNAIS, avant d'aller à Rome, 16 novembre 1831 : "M. de Coppens, qui a eu l'honneur de vous voir, Monsieur, vient de me dire que vous aviez biens voulu me nommer dans la conversation que vous avez que avec lui, en témoignant que quelques unes des idées que j'ai émises, n'étaient pas éloignées des vôtres. Plein d'une haute estime, Monsieur, pour la noblesse de votre caractère et pour vos talents, je désirerais vivement avoir avec vous un entretien avant d'entreprendre le long voyage que je me crois obligé de faire et qui si mes voeux sont remplis, ne sera pas tout à fait inutile à la France. Si vous permettez que j'aille vous trouver, veuillez m'indiquer le jour et l'heure où je vous rencontrerai..."- Baron COPPENS, janvier 1832 : "Lorsque j'ai eu l'honneur de vous voir le quatorze décembre dernier (d'après la lettre précédente, il y a erreur et il faut lire : le 14 novembre) uniquement en vue d'être utile à mon pays et à la France, vous me témoignates le désir de voir M. l'abbé de Lamennais. Je lui en parlais, je sais que vous avez eu une entrevue avec lui, mais comme j'ai quitté Paris immédiatement j'ignore s'il y a eu un résultat ; les émarches que j'ai faites étaient uniquement dans le système de liberté consacré par la révolution Belge et Française. J'ai vu alors avec la plus grand plaisir que vous entendiez la liberté entièrement comme nous, que vous désirez la voir établie sur des bases larges et s'étendant à toutes les classes et à toutes les opinions... telle enfin que l'entendent les Catholiques belges dont je fais partie. Je vous ai dit à ce sujet toute mon opinion et le mode que croyais le plus propre à rallier les Catholiques français au même système. Je connais leur répugnance à cet égard et j'ai même au quelques relations avec des personnes qui ont de l'influence parmi eux. Je vous ai dit qu'ils craignaient que les théories de la liberté ne servissent à opprimer la religion et ne profitassent qu'à ceux qui s'étaient montré presque constamment leurs adversaires, ils étaient en conséquence plutôt prêts à donner la main à ce qui pourrait éteindre ces idées qu'à travailler à les faire fleurir et s'étendre. J'ai vu avec plaisir que

43 Archives nationales (France) l'idée que j'ai émise sur l'amancipation des Catholiques en France, comme ils le sont en Amérique, aux Etats-Unis et aujourd'hui en Belgique, vous plaisait ; vous disiez que si vous êtiez ministre vous voudriez en faire l'essai. Moi au contraire, je crois que le gouvernement ne céderait rien que de nominal en faisant cette concession, qu'elle n'oterait au gouvernement rien de sa force et tournerait toute à son profit, quand ce ne serait que par la gratitude que les Catholiques auraient d'un avantage dont ils n'ont jamais joui quoi qu'ils l'aient toujours désiré [...] Tels sont les moyens que je voudrais voir mettre en principe en France, ils sont les seuls qui peuvent rallier les Catholiques aux principes de la Liberté, mais aussi ils sont efficaces et les Catholiques une fois devenus libéraux, il n'y aurait plus qu'un parti en France ; elle deviendrait compacte et n'aurait plus rien à craindre, elle pourrait dire à l'Europe, je veux [...] Vous ne devez pas être étonné que je vous adresse ces réflexions, vous êtes sans doute une des sommités libérales en France, vos principes m'ont paru ressembler fortement aux miens, s'ils ne sont pas les mêmes, je désire que vous parveniez au ministère...". En marge de la main d'O. Barrot 21 février, répondre : "Lui accuser réception. J'approuve ses principes. La tendance du gouvernement... doit être vers l'affranchissement du clergé ; mais il y a cette différence entre la France et la Belgique que dans ce dernier pays la Révolution s'est faite par le clergé et que dans le nôtre, il n'y a pas contribué. Il y a donc dans notre pays des mesures (un mot illisible) à prendre qui en Belgique n'étaient pas nécessaires". Victor AUGIER, 3 novembre 1831 : s'excuse de ne pas aller à un rendez-vous, il est malade - Henry MISLEY, 4 lettres 1831 : en faveur de prescrits italiens - une pétition aux députés, idem - Madrid 10 Déc. 1837 : situation en Espagne - MOREAU de JONNES, sans date, signale à O. Barrot des déplacements de troupes ordonnés par le Roi de Prusse - DUPONT de l'EURE, 23 lettres, 1831 à 1838 : sur l'élection d'O. Barrot à Brionne et plus généralement sur la politique de Louis-Philippe qui s'écarte de plus en plus de son idéal - DUBOIS Aymé, député, 8 lettres 1831 - 1841 : propos politiques et dossier de sa destitution - CHEVREUIL, avoué, Alençon 27 janvier 1832 : demande l'opinion d'O. Barrot sur la société "Aide-toi..." réformée - En marge O. BARROT répond qu'il a gardé peu de relations avec elle - Cte de PEPOLI, Paris 5 mars 1832 : renseignements sur l'administration pontificale - MUNTZ, député, 2 lettres Soultz-sous-forêt 24 mai et 7 Nov. 1832 : situation intérieure et extérieure - TESTARD, avocat, chargé de mission dans l'Ouest, 2 lettres 27 mai et 8 juin 1832 : situation après l'arrivée de la duchesse de Berry - DESHAYES, juge de paix, Moreuil (Vendée) 31 mai 1832 : idem - Nicolas KOECHLIN, 5 lettres 1832 - 1834 : politique intérieure et extérieure - ARACO, 18 juillet 1832 : début d'une lettre convoquant O. Barrot pour signer avec Laffitte le procès-verbal de leur entrevue avec le Roi, le 6 juin - MARCHAL, député, 2 lettres, Nancy 11 et 21 août 1832 : invitation à un banquet - Nancy 1er août 1832 : idem - Lettre collective des commissaires du banquet - GRILLE, dit Malvoisine, écrivain, Paris 30 Nov. 1832 : patronage d'O. Barrot pour son journal "Le Messager des Chambres" - Minute de la réponse d'O. Barrot qui le félicite - Anselme PETETIN, directeur du "Précurseur de Lyon", 8 octobre 1832 : sur ses opinions républicaines - BO, secrétaire du Grand Orient de Lyon, 25 j. 8e m. 5832 (en langage vulgaire : 25 août 1832) : envoi du compte-rendu de la fête maçonnique des Loges réunies de Lyon et de la Croix-Rousse donnée en l'honneur d'O. Barrot le 4 septembre 1832. Procès-verbal de la fête maçonnique offerte au F.. Odilon Barrot le 4 J... du 7e m... de l'an de la V..L.. 5832 (4 Sept. 1832) dans le local des enfants d'Hiram et de la Sincère Amitié - CLERAMBAULT, 5e jour du 4e mois de la V..L.. 1837 (5 avril 1837) : désignation d'O. Barrot comme représentant de la Loge auprès du Grand-Orient -

271AP/4 Dossier C/12

44 Archives nationales (France)

Affaires diverses (20 pièces). 1833-1848 - Baron de JESSAINT, préfet de La Lozère, 2 lettres, 17 janvier 1833 : état de la Lozère, calme, mais arriérée pour l'instruction - 12 juillet 1833 : au sujet de la Légion d'Honneur à faire obtenir au maire de Villefort - TAILLANDIER, député, Paris 24 juin 1833 : sur la situation politique - Placide JUSTIN, 18 août 1833 : qu'O. Barrot réserve à son agence sa réponse à "Deux ans de règne" - - Société des Droits de l'homme, section de St Just, Paris 23 mai 1834 : blâme O. Barrot de son opposition trop bienveillante au gouvernement - en note de la main d'O. Barrot". pas de réponse" - Gal DEMARCAY, député de Poitiers, 23 juillet 1834 ; doit-il venir siéger ? - Mme DEMARCAY, 24 mai 1839 : envoi de notes biographiques pour l'éloge funèbre de son mari - de SADE, député, 3 lettres, 19 juillet, 27 juillet, 10 octobre 1834 : sur la situation politique - Le maire de Bourges, 1834, 2 lettres, sur le projet d'arsenal - MARTIN, avocat Strasbourg II janvier 1835 : envoi d'une pétition aux députés en faveur des Juifs résidant en Suisse - GIBERT, 2 lettres Paris 5 et 20 février 1835 : les raisons en faveur du paiement de l'indemnité due aux Américains - O. Barrot, 6 février 1835 : il n'est pas hostile en principe, il étudiera l'affaire - Cte de FORBIN, directeur des musés royaux, Paris 2 avril 1835 : demande à O. Barrot une séance de pose pour le tableau de Larivière : "l'arrivée du lieutenant général à l'Hôtel de Ville" - HAVIN, député, 23 lettres, de 1835 à 1841 : sur les évènements électoraux, parlementaires, politiques - LOUIS-PHILIPPE, Twickenham, ce mercredi soir 5 novembre 1806 : certifié fac-similé de l'autographe par l'éditeur Ida de St Elme, Londres 1835 : lettre attribuée à Louis-Philippe où celui-ci donne à un ami son opinion sur Napoléon "Buonaparte" et souhaite qu'il trouve en Russie" son Pultowa" (sic) - Félic REAL, 2 lettres, Paris 2 janvier et 13 septembre 1836 : sur la situation politique - LACROSSE, député, Bourgneuf 12 juillet 1836 : sur la procès Domiannay et la situation politique - ISAMBERT, avocat et homme politique : 8 lettres 1836-1841 : sur la situation politique - MENUSSON, directeur de "l'Observateur de l'Aisne" 2 lettres, Laon 14 et 30 décembre 1836 : sollicite le patronnage d'O. Barrot pour le journal - Joseph LESSEPS, ancien négociant en Espagne, Paris 26 décembre 1836 : contre l'intervention française en Espagne, ce qui ferait l'union contre l'étranger - DUBOIS Aymé, ancien député, 6 lettres 1836-1840 : sa destitution en 1831 de l'administration (affaire de l'Association nationale) et ses demandes de réintégration - - Affaire maréchal CLAUZEL, 1836-1837 : expéditions de Constantine correspondance avec le ministère de la Guerre, état des troupes : 13 Pièces - - Contribution de Tlemcen : 6 Pièces - - [illisible] JOUAUST, Président du tribunal civil de Rouen, 8 lettres du 12 février 1837 au 2 décembre 1840 : sur la situation politique - RUMILLY, 2 lettres : 17 octobre 1837 : sur la scission avec l'extrême gauche - 19 octobre 1840 : qu'O. Barrot ait la présidence de la Chambre - CRETON, avocat à Amiens, 7 novembre 1837 : O. Barrot s'alliera-t-il à Thiers ? - - GOUPIL de PREFELN, ancien magistrat, Caen 28 janvier 1838 : se plaint du Gal Corbett Ct à Caen - BARTHE, garde des Sceaux, 4 lettres : 21 février 1838 : la demande de grâce pour le nommée Poulain Vve Le page est rejetée - 3 billets non datés, sans intérêt - Mal CLAUZEL, Auterive 17 mars 1838 : ses embarras de fortune expliquent son absence de la Chambre - GASNIER, Paris 21 avril 1838 : sur les projets de conversion de la rente - Anonyme, Bruxelles 30 novembre 1838 : sur la situation en Belgique - de GUYOT, député belge, 2 lettres 29 et 30 décembre 1838 : idem - Minute de la réponse d'O. Barrot - Bon LAHUS, Wauvrechain, près Bouchain, 2 Janv. 1839 : ses idées sur la conquête des frontières naturelles - Comité philantropique pour l'amélioration de sort des détenus pour dettes, 12 janvier 1839 : pétition - DEGOUVE-DENUNCQUE, Paris 14 mars 1839 : son beau-frère Piéron peut-il briguer la questure ? - DERRUPPE, supérieur du Petit-Séminaire de Montfaucon (Lot) 10 mai 1839, sur la

45 Archives nationales (France) situation des Petits-Séminaires - ANDRE, député de Colmar, 2 lettres 18 Oct. 1839 et 22 Oct. 1840 : appréciation sur l'attitude de l'opposition - Minute de la réponse d'O. Barrot - Gal LAIDET, Sisteron, 22 novembre 1832 : sa présence à Paris est-elle nécessaire ? - Auguste PORTALIS, député de Seine-et-Marne, Paris 15 Déc. 1839 : il déplore la scission O. Barrot - Dupont de l'Eure, il ne peut adhérer ni à l'un ni à l'autre - Isidore GUYET, envoie à O. Barrot des arguments pour combattre la Loi de disjonction de Molé - - Baron de MORNAY, député, 2 lettres 17 septembre et 20 octobre 1840 : sur la situation politique - Conseil municipal d'Arras, 2 lettres 27 septembre et 8 octobre 1840 : nomination du maire - STOURM, député, Prades 14 octobre 1840 : une affection au larynx l'empêche de rentrer à Paris - MARTINET, député, Chatellerault 17 octobre 1840 : sa présence à la Chambre est-elle nécessaire ?

- DUVERGIER de HAURANNE, sans date (d'après le conte 1839-1840) sur la présidence à donner à O. Barrot - 2 billets non datés- - PAGANEL, écclésiastique, Paris 26 avril 1841 : distribe contre l'archevêque de Paris - - Léon FAUCHER, Paris 24 août 1841 : "...M. Guizot allant à en conseil général, s'est arrêté à Lis eux et a fait un discours de gouvernement personnel, il faut une réponse à cette démonstration et vous seul pouvez la faire ; il la faut prudente, ferme, précise et complète ; si vous y êtes disposé, les gens de Laon, vous en fourniront bien volontiers l'occasion mais c'est une chose si importante que je ne vous la conseille que dans le cas où vous seriez en état de grâce, ce qui vous arrive du reste assez souvent pour que je sois sans crainte... Il est temps que l'opposition de gauche reparaisse sur la scène et qu'elle fasse acte d'énergie...". - Amiral de MACKAU, Ministre de la Marine, 4 juin 1845, remercie O. Barrot de son soutien dans la question des habitations domaniales - Cte du HAMEL, Castets en d'Horthe (Gironde) 11 octobre 1847 : félicitations à O. Barrot pour son discours du 6 avril 1847 sur les propriétés riveraines - A. GEZARD, 2 lettres, Venise 20 octobre 1847 : s'excuse sur une indiscrétion d'un journaliste d'avoir publié l'opinion d'O. Barrot sur l'Italie - ROTH-SCHIESS, 1848 : situation en Suisse - PILET de la Lozère, sans date, sur les fortifications de Paris-SEBASTIANI, avertit O. Barrot qu'il renonce à prendre la parole - DUBOIS, sans date, 3 billets à propos de rendez-vous-

271AP/4 Dossier C/13 L'Orient et l'Égypte : la question des détroits (17 pièces). 1834-1859 - BLACQUE, négociant et journaliste, 2 lettres : Constantinople 2 avril 1834 : dévoile à O. Barrot son véritable rôle politique sous le couvert du journaliste : "Je suis chargé de vous écrire..." Il met son correspondant au courant des intrigues russes et des intérêts français - Constantinople 29 juillet 1835 : adresse à O. Barrot Reschid-bey, ambassadeur à Paris - GRILLE dit MALVOISINE, homme de lettres, Angers 5 juillet 1839 : ses idées sur la question d'Orient-Adolphe CREMIEUX, Alexandrie 6 août 1840 : rend compte de sa mission auprès de Méhémet-Ali pour sauver les Juifs de Syrie molestés - copie de sa lettre au vice-roi sur la question - CHAMBOLLE, Paris 20 août 1840 : relations Thiers-Barrot, entrée de ce dernier au ministère - ISAMBERT, 7 octobre 1840 : il faut maintenir la paix - - CORNE, député, Douai 11 octobre 1840 : l'opinion publique sur la guerre dans le Nord"... Il y a peu d'élan pour la guerre, mais beaucoup de résolution pour la soutenir énergiquement si le gouvernement la juge nécessaire..." - - Mathieu de la REDORTE, Valence 3 septembre 1840 : envoie à O. Barrot d'Espagne un officier Polonais pour le renseigner sur le situation politique et les remous du traité de Londres dans la péninsule - Casimir WOLOWSKI, 22 octobre 1840 : contre la politique de Thiers - Guillaume

46 Archives nationales (France)

TYLER, 4 lettres 1840 : sur la question d'Orient - d'URQUHART, London, July 23 rd 1840 : regrets qu'O. Barrot ne soit pas au pouvoir ; l'Angleterre a choisi entre la Russie et la France- SPANOPOULOS et NEGRIS GACES, Paris 28 juillet 1841 : demandent un rendez-vous pour exposer la situation de la Grèce-de COMNENE, Paris 12 Déc. 1841 : idem - Le directeur général des Douanes, Paris 23 janvier 1841 : avise O. Barrot qu'une caisse contenant les curiosités ramenées d'Orient était arrivée marseille - Cte ZIZIMIA, 2 lettres, Alexandrie 19 juin 1858 et 21 mars 1859 : sur un différend avec le gouvernement Egyptien à propos d'un prêt - Vicomte ZIZIMIA, Londres 12 août 1859 : sur le différend de son père - les difficultés de de Lesseps à Suez, les perspectives de guerre avec la Russie - - RECHID, pacha, ambassadeur à Paris, ministre des Affaires Etrangères de l'Empereur Abdul- Méjid, 6 lettres : 27 Nov. 1840 : recommande à O. Barrot Morpurgo, agent officieux français à Constantinople - 5 avril 1848 : écho de la Révolution de février - 4 février 1849 : félicitations pour le choix d, O. Barrot premier ministre - 25 février 1849 : idem - 15 janvier 1850 : idem et question des réfugiés hongrois - 28 février 1850 lettre adressée à un général pour lui recommander un anglais, M. Smith architecte - O. BARROT, 2 minutes de lettres à Rechid-Pacha, 4 décembre 1839 et sans date : félicitations pour l'action du grand vizir - KEMAL, Constantinople 25 février 1850 : remercie O. Barrot d'une collection d'auteurs que lui a offert la France - SULEYMAN pacha, Constantinople 9 octobre 1850 : recommandation d'un interprète français Cor de retour en France - ABDAS-PACHA, petit fils de Méhémet-Ali, vice-roi d'Egypte en 1848 (juin 1849) : lettre en turc et traduction : Le vice-roi se justifie de sa conduite et de l'accusation d'être l'ennemi du progrès - Stéphan Bey, ambassadeur à Paris, 27 juin 1849 : envoi de la lettre précédente - O. BARROT, 30 juin 1849 : minute de la réponse d'O. Barrot à Artim Bey, premier ministre d'Abdas-Pacha - 30 juin 1849 : minute de la réponse d'O. Barrot à Abdas-Pacha : il lui demande de s'intéresser au projet de canal de Suez - ISMAEL, vice roi d'Egypte 1863-1879, Caire 30 janvier 1864 : remercie O. BARROT de l'appui accordé à son ambassadeur Nubar-Pacha et de la consultation rédigée avec Dufaure et Jules Favre, au sujet des difficultés entre son gouvernement et la Cie de Suez - CHERIF-Pacha, ministre du précédent, Caire 19 août 1865 : demande à O. Barrot de désigner un jurisconsulte français pour conseiller le gouvernement dans l'établissement d'une législation pour les étrangers.

271AP/4 Dossier C/14 Les projets de réforme électorale de l'opposition constitutionnelle. 1839 Projet de réforme électorale de la gauche constitutionnelle : - ALCOCK, député, 2 lettres 1er septembre et 24 Nov. 1839 : opinion sur le projet de réforme - BELLEE, avocat à Paris, 13 novembre 1839 : idem - BOULARD, juge de Paix, Richelieu (Indre-&-Loire) 20 décembre 1839 - BOURGNON-DELAYRE, conseiller à la Cour Royale de Poitiers, 3 lettres 10, 11, 29 octobre 1839 : projet de réforme - CORIE, député, Douai 18 octobre 1839 - COULVIER-GRAVIER, astronome et météorologiste de Rheims, 9 décembre 1839 - DELERGUE, notaire, Dun le Palletian (Creuse) 29 octobre 1839 - DESJOBERT, député, Rieux près Blanzy (Seine-Inf.) 30 octobre 1839 : adhésion au projet - DUCRAY, notaire, Laparaudière (Loire) 11 novembre 1839 - de FITTE, député, Anternaux par Ponthierry. 24 octobre 1839 : adhésion - DIEUDONNE, député des Vosges, 18 décembre 1839 - Eugène de DIETRICH, Député du Bas-Rhin, Niederbronn, 15 décembre 1839 : adhésion timorée - DUBOIS Aymé, ancien député, 2 lettres, Grenoble 31 octobre et 17 Déc. 1839 : adhésion mais avec extension aux conseillers municipaux - Léon FAUCHER, Paris 12 juillet 1839 : se propose de publier ses idées sur la réforme électorale - FOURRAT, notaire, 4 lettres, Embrun 4 août, 19 Oct. 24 Nov. 1839, 12 avril 1841 : ses opinions - GRILLE, dit Malvoisine, 3 lettres, Angers

47 Archives nationales (France)

17 novembre, 2 décembre 1839, 2 février 1840 idem - GUEPIN, Nantes, 24 octobre 1839 : idem - GOLBERY, député, 6 Lettres - GRISONY, conseiller général du Gars, 27 novembre 1839 - GUILBERT, électeur, Valognes 7 février 1846 : sur le cons électoral - HENRICHER, Paris 24 Oct. 1839 : demande la notice sur le projet de réforme, envoie un mémoire sur la question - SUIN de Coucy, 17 novembre 1839 : son opinion - JOUAUST, président du tribunal civil de Rennes, 30 Oct. 1839 : idem - LACROSSE T., Brest 8 octobre 1839 : refus d'adhésion - LANGLOIS, Paris 17 novembre 1839 : envoie deux numéros de la "Minerve" (20 septembre et 22 Nov. 1835) où il a traité de la question - Cte de LAS CASES, fils de l'auteur du "Mémorial", Passy 5 Nov. 1839 : adhésion - Gérard LECOMTE, Compiègne 6 Nov. 1832 : observations sur le projet - LECUYER, avocat, 2 lettres, Bayeux 18 février et 1er mars 1840 Idem - LEMAY-CHAUTARD, Chateau un 16 Oct. 1841 : propose d'ajouter aux capacités les pharmaciens - MALA, 6 mars 1810 : adhésion - MESSIER, peintre, 3 lettres 1839 : idem - MUNTZ, député, 6 Oct. 1839 : contre l'adjonction des juges en paix - PEZERAT, Charolles 25 Nov. 1839 : adhésion - QUINETTE, député de l'Aisne, simple accusé de réception du projet - Pétition en faveur du projet de gardes nationaux de Caen - Adhésion du Comité électoral de Saumur - 4 lettres d'anonymes - Un pamphlet en vers adressé à Isambert contre le projet électoral -

271AP/4 Dossier C/15 La campagne des Banquets (19 pièces). 1847-1848

DUVERGNER de HAURANNE, 9 lettres : • Herry, 7 octobre (1847) : "Il faut convenir, mon Cher Barrot, que notre poule du château-rouge a fait beaucoup d'oeufs et que nous avons tout lieu d'être satisfaits de la couvée. Personne, il faut le dire n'y a plus contribué que vous et je suis un peu honteux de mon inaction quand je lis les journaux et que votre activité vient me chercher. Ne croyez point que j'ai tout à fait perdu mon temps, à Saint-Amand, à Montluçon, à Guérat, à La Châtre, j'ai travaillé de mon mieux à ressusciter l'agitation politique et après bien des difficultés je suis enfin arrivé à organiser un banquet tout près de moi. Un moment tout a été compromis par la ferme volonté qu'exprimait notre collègue Manuel de porter un toast au roi et par l'obstination de trois ou quatre radicaux de Cosne qui s'y opposaient absolument. Je n'ai aucun goût pour le toast au Roi et il me parait très logique de ne pas le porter. mais du moment où Manuel président du Banquet en faisait une condition, il m'a paru impossible de la refuser sans tuer net le banquet et sans nuire beaucoup dans mon pays du moins à l'opposition. J'ai donc soutenu Manuel et le toast sera porté. mais voici une nouvelle affaire. Le maire de Cosne par ordre sans doute, refuse non seulement la salle de bal, mais tout lieu public, voire même toute auberge. Il va donc être nécessaire de construire une tante dans une propriété particulière, ce qui en octobre n'est pas fort agréable. Encore nous menace-t-on de nous y poursuivre. Si on le fait, comme nous avons la loi pour nous, je pense que nous ne devons céder qu'à la force. Veuillez, vous qui êtes jurisconsulte et versé dans ces matières, me dire qu'elle est la marche légale à suivre dans une telle circonstance [...] À Orléans il y a eu quelques paroles que j'ai regrettées, Abattuci sans doute n'aura pas pu les empêcher. - mais ce sont là des tâches légères et qui n'empêchent pas l'effet de l'ensemble...". • Herry, 13 octobre (1847) : remerciements pour la consultation demandée - organisation du banquet de Rouen qui doit clore lasérie avant l'ouverture de la session. • Herry, 1er nov. (1847) : ne peut aller à Lille, Valenciennes, Arras, il est malade. • 21 (nov. 1847) et 24 novembre 1847 : sur le banquet de Rouen.

48 Archives nationales (France)

• Herry, 11 déc. (1847) : félicitations pour les discours d'O. Barrot à Arras et Amiens : "Si notre campagne réformiste a bien tourné, c'est à vous, à vous seul qu'on le doit. Sans vous les Ledru- Rollin et Cie s'en seraient certainement emparés. maintenant il nous reste a bien finir à Rouen. Je suis à ce sujet en correspondance régulière avec Sénard, qui a les meilleures intentions du monde, mais qu'il faut avertir de certaines choses. Ainsi Lamartine a imaginé de choisir pour toast : "A la recomposition d'une opposition constitutionnelle". J'ai fait observer à Sénard qu'un tel toast se rattachait à une idée fort impertinente de Lamartine : celle que l'opposition constitutionnelle n'existe pas et qu'il est appelé à la recomposer. Or nous ne pouvons pas admettre cela, nous qui depuis 7 ans luttons très constitutionnellement contre le ministère...". • Herry, 13 décembre : sur les difficultés d'organisation du banquet de Rouen -Paris 19 décembre : Idem - Un billet sans date - GUILLEBOUDOIS, Lille 24 octobre (1847) offre à O. Barrot l'hospitalité à l'occasion du banquet réformiste - ROGER du Nord, sans date : il n'ira pas à Avesnes et souhaite. qu'O. Barrot se réserve pour Lille - général DONNADIEU, 2 lettres 12 novembre et 13 décembre 1847 : félicitations - DESABES, Azay-le-Rideau 12 décembre 1847 : idem - MOREAU, député, 13 Déc ; 1847 : regrette de ne pas être au banquet de St.Denis - LHECUYER, 15 décembre 1847 : félicitations sur l'activité d'O. Barrot, la diversité et la richesse de son talent - SENARD, 3 lettres Nov. et Déc. 1847 : sur l'organisation du banquet de Rouen, les difficultés provenant des radicaux et des modérés - VAVIN, député de Paris : s'excuse de ne pouvoir aller à Rouen - VIVIEN, s'exuse sur une indisposition de ne pas aller au banquet de St Quentin -

271AP/4 Dossier C/16 La Révolution de 1848 ; le banquet du XIIe arr. ; les Journées du 23 et 24 février. 1848-1849 - BETHMONT Eugène, député, 12 janvier 1848 : envoi d'une lettre de Petit sur son affaire et d'une autre de Bertin du 4 Nov. 1841 - Un sieur MARTIN envoie à O. Barrot des renseignements sur Guizot et son Chef de cabinet Génie - La commission des Ecoles, 2 février 1848, demande le soutien d'une pétition contre la fermeture des Cours de Michelet, Quinet, Mickiewiez - de GIRARDIN, 9 février 1848 : "La minorité mise hier au pied du mur par le discours de M. le Ministre de l'Intérieur se laissera-t-elle applatir (applatir est le mot : telle chose, tel mot) par un coup de majorité- ou la majorité expiant son imprudence sera-t-elle dissoute par un coup de minorité ? Telle est la question qui résulte de la séance d'hier. Il est des circonstances graves où discuter, c'est discuter où il faut agir et non délibérer - D'un jour, d'une heure, d'une minute dépendent le gain ou la perte d'une bataille - Toute victoire est due à une faute dont on profite - Le ministère, en mars dernier a laissé échapper une admirable occasion de se relever d'une longue et triste impuissance ? - Il est impossible, si le paragraphe est voté que l'opposition et si vous donnez votre démission (vous ne pouvez faire moins et autrement que votre collègue Barryer) il est impossible que l'opposition toute entière ne suive pas votre exemple. Je n'en excepte ni Thiers, ni M. de Rémusat - Cet acte de résolution unanime efface dans l'opposition toutes les nuances toutes les contradictions, toutes les inconséquences dont M. Duchâtel a relevé hier un d'elle si cruellement ! Quelque parti que prenne l'opposition le mien est arrêté immédiatement après le vote du paragraphe, je donne ma démission, je n'ai ni le désir, ni la crainte d'être tout seul" - LECUYER, avocat, Bayeux 16 février 1848 : interroge O. BARROT sur la situation politique - SENARD, 2 lettres, 18 février 1848 : envoi d'une pétition du Comité des électeurs de l'opposition de Rouen - ci-joint la pétition 2 mars 1848 : la situation à Rouen - Les Commissaires du comité électoral démocratique de Paris, 19 février 1848 : leur participation au banquet du XIIe Ar - Les membres du Comité réformiste de Valenciennes, 19 février 1848 : félicitations - Ch. ROMEY, Paris

49 Archives nationales (France)

20 février 1848 : son adhésion au banquet - Les patriotes d'Excideuil, 21 février 1848 : félicitations - - DUVERGIER de HAURANNE, sans date, mais du 22 février : "Nous avons besoin de nous entendre sur l'acte d'accusation. A quelle heure voulez-vous que j'aille chez vous. 10 heures peuvent-elles vous convenir ? - Je suis dans une grande inquiétude sur la journée d'aujourd'hui. Si vous avez appris quelque chose de nouveau dites le moi". - TREILHARD, sans date, mais à la veille de la Révolution : "Mon Cher ami, M. Havin vous disait hier, il faut absolument que nous fassions ce dîner, nous y sommes engagés d'honneur, etc... Vous avez répondu, il faut pourtant prendre garde de tomber dans les Bousingots. Vous connaissez le terrain et vous avez parfaitement raison. Vous faites de très grands progrets dans l'opinion, il ne faut pas les compromettre, là, vous ne seriez maitre de rien, au milieu d'un certain nombre de gardes nationales, de beaucoup de jeunes gens, d'artisans et de quelques malveillants très dangereux, vous seriez vraiment à la merci de l'évènement, au lieu, de le diriger. Une seule chose est certaine c'est que votre déploiement serait comprimé et dispersé par une force matérielle plus grande, prenez garde d'altérer l'opinion qu'on se fait de votre sagesse, de votre modération, de vos voies habituelles. Ne peut-on protester par des milliers de pétition, des délibérations de corps électifs, de barreaux des villes et de bien d'autres manières ? Plus tard vous aurez la majorité des conseils généraux, sans compter ce que vous avez à faire et à dire tous les jours dans le cours de cette session, il me semble que pour arriver certainement au but, il ne faut rien précipiter, c'est justement le tout ce que vous reprochiez hier à M. Thiers. J'ai cru devoir vous donner mon avis sur cette crise [...] P. J. "On a vraiment les yeux sur vous, hier en sortant de chez vous, j'ai été dans une soirée nombreuse, j'ai été entouré en arrivant, on savait que j'avais été vous voir. On m'a dit, cela devait être bien animé chez M. Barrot et le dîner etc... J'ai répondu, oui c'était bien animé, je viens de faire avec lui une partie de piquet à peu près en tête-à-tête et il m'a gagné 30 sols. Je ne vous ai pas compromis". - CHAMBOLLE, sans date, 11 heures du soir - (23 février) : on vient d'attaquer le ministère des Affaires Etrangères ; il attend O. Barrot aux bureaux du "Siècle" pour aviser -

- MOREAU, député de la Seine, maire du 7e arr. 2 lettres : • Paris 23 février 1848 - 3 heures du soir : "... Ce matin entre 10 et 11 heures, je fus appelé à la mairie où des manifestations graves s'élevaient parmi la garde nationale réunie, arrivé je suis entouré et accueilli aux cris répétés et presque un animes de vive le Réforme, à bas Guizot, à bas le Ministère poussés par les officiers et les gardes nationaux aux-mêmes, à force d'exhortation et d'efforts je suis parvenu sinon à vaincre du moins à assoupir quelque peu toute cette manifestation, j'ai proposé de formuler une pétition aux Chambres et de la faire signer à mon domicile, cette mesure d'abord acceptée avec répugnance est devenue bientôt insuffisante quoique les chefs aient proposé d'y prendre part les premiers - Depuis ce moment les choses ont été de mal en pis, les nombreuses patrouilles qui sont sorties se sont associées aux personnes des rues qui criaient vive la Réforme, elles ont trouva éinsi, une vive sympathie parmi les masses et se sont enhardies au point qu'à l'heure qu'il est les ordres des officiers ne sont pas écoutés par les soldats et que les officiers eux-mêmes n'écoutent plus leurs supérieurs et notez bien qu'il s'agit ici de gens ordinairement sages, prudents, ayant beaucoup à perdre si le reste de Paris est dans le même état d'exaspération. Il ne s'agira plus d'une émeute, d'un changement de ministère, d'une commission de réforme, nous serons conduits indubitablement à une nouvelle révolution - Soyez certain que je ne m'effraye pas lorsque je vous parle ainsi, car au milieu de ce tumulte j'ai conservé assez de sang-froid pour raisonner les individus particulièrement, car je n'ai plus aucune influence sur les masses et cependant chacun proteste de son attachement à mes principes et à ma personne. Dans cet état pénible vous qui avez l'exprit si lucide, un coeur si

50 Archives nationales (France)

national, ne trouverez-vous rien qui éloigne de notre pays les maux incalcalables qui le menacent ? Ne pourriez-vous rendre compte de ce qui se passe à la Chambre ? faire de suite la proposition de la Loi de Réforme ? faire même une démarche auprès du Roi, pour qu'il soit du moins averti ? On parle d'une portion de la deuxième légion qui la crosse du fusil en l'air se serait présentée aux Tuileries pour demander la Réforme, à quelle extrémité nous pousse-t-on Avisez je vous en supplie, il y a urgence. Votre...". P.S. : "J'ai hésité hier à signer la mise en accusation, mais aujourd'hui je n'hésiterais plus - Je ne vous parle pas des faits déplorables et particulièrs, dont la relation m'arrive. Vous devez en savoir autant que moi, tout cela d'ailleurs n'est rien auprès de la grande manifestation que j'ai sous les yeux. Les hommes arrêtés comme troublant l'ordre sont relachés par la garde nationale ; nous n'entendons que coup de fusils autour de nous ; la garde nationale n'a pas encore de cartouches, elle n'a pas fait usage de ses armes, elle n'en a pas besoin, car elle trouve sympathie dans les rues en criant Vive la Réforme". • - Paris 24 février 1848 : "Si comme on l'assure vous êtes chargé de composer un ministère, hâtez-vous, je vous en supplie et que de suite une proclamation soit faite et publiée dans tout Paris pour rassurer le peuple et faire cesser le désordre s'il est encore possible. Surtout ayez soin d'indiquer la Réforme comme premier acte de votre autorité. Je n'ose pas encore dire que ce soit suffisant surtout si j'en juge par l'exaspération que j'ai autour de moi. Je viens, l'écharpe sur le dos, d'aller à l'Hôtel de Ville, prier le général Sébastiani de faire retirer les troupes de ligne ou du moins de les faire replier sur l'Hôtel de Ville et de nous laisser confier à la garde nationale le soin de rétablir l'ordre et de garder les barricades dans notre arrondissement ; cette satisfaction a été bien accueillie, j'ai ensuite parcouru tout l'arrondissement suivi d'un piquet de garde nationale. Je vais tâcher que quelques hommes de cette garde soient placés à chaque barricade, sans obliger à se retirer ceux qui l'ont faits, car je ne pourrais pas y parvenir - Partout en annonçant votre nom comme ministre, j'ai trouvé des incrédules et parfois des mécontents, il est donc de la dernière urgence de faire cesser le doute non pas seulement par les affiches, car on n'y croit pas ou on les arrache, mais par un supplément au Moniteur. Pour Dieu sauvez le pays et que le Roi sauve le trône, Votre...".en P.S. : "On sonne le tocsin de tous côtés. Le peuple vient de prendre le poste du marché St Jean, nous avons à regretter plusieurs malheurs, la garde nationale demande à grands cris des cartouches, il règne chez nous la plus grande anarchie". - ANCIACOMI, jeudi matin 24 février 1848 : "Plusieurs magistrats pénétrés dans la gravité des évènements et se trouvant dans l'impossibilité de remplir leurs fonctions, font appel à votre patriotisme et vous conjurent de sauver le pays en accostant la direction des affaires. Je me rends leur organe dans un intérêt élevé d'ordre public et tous nous espérons en votre courage et votre dévouement au pays". - Deux copies de la lettre adressée à Garnier Pagès par O. Barrot sur les conditions de son concours à l'ordre des choses - nouveau - 26 février à midi - Gustave RATIER, avocat, Lorient 27 février 1848 : état des esprits - ROUSSEAU, greffier, Bourges, 2 mars 1848 : félicitations pour le rôle d'O. Barrot dans la Révolution de février - HENRY, médecin, Paris 26 janvier 1849 : rappelle à Mme O. Barrot qu'il protégea son mari lors de sa visite aux barricades -

271AP/4 Dossier C/17 La Deuxième République (15 pièces). 24 février 1848-2 décembre 1851 - MARTIN de Strasbourg, 2 lettres ; Paris 5 mars 1848 : commande à O. Barrot s'il accepterait de faire partie de la commission de la Réforme de l'organisation judiciaire - 25 mars 1848 : transmet le refus du gouvernement provisoire d'accepter le concours d'O. Barrot - Protestation des délégués départementaux contre le renvoi de la Fête de la Fraternité, 13 mai 1848 - Administration des

51 Archives nationales (France)

Postes, Paris 15 juillet 1848 : envoi de la griffe d'affranchissement pour la commission d'Enquête ; on note, Paris 30 août 1848 : Reçu de la remise de cette griffe à l'administration - - CAVAIGNAC sans date : accepté de se rendre à la convocation de la commission d'Enquête - BERTRAND, juge d'instruction près la commission d'Enquête, Paris 8 janvier 1856 : demande à O. Barrot de témoigner sur son rôle dans cette affaire ; minute de la réponse d'O. Barrot - Henri GRAETER, Niederbronn (Bas-Rhin) 11 Nov. 1848 : Quel est le candidat d'O. Barrot à la Présidence de la République ? - Quentin BAUCHARD, député de l'Aisne : prie O. Barrot de convoquer la commission d'Enquête pour la lecture de son rapport - - Hugues de LITTE, maire, Aiguillon (Lot et Garonne), 21 Déc. 1848 : "Je vous remercie mille fois au nom de mes concitoyens, que j'ai administrés depuis la révolution de 1830 et au mien on particulier de l'extrême bonté que vous avez que de répondre à la lettre que j'ai eu l'honneur de vous écrire le 25 octobre dernier pour vous demander des conseils sur la meilleur choix à faire dans l'élection du Président de la République. Votre opinion si éminemment consciencieuse et éclairée par 18 ans de combats parlementaires si glorieux devait (être d'un grand poids, dans une question où les destinées de la France étaient en jeu, aussi un grand nombre d'électeurs encore indécis sur le choix d'un candidat à la Présidence, se sont-ils écus en voyant l'illustre chef de l'opposition dynastique prêter loyalement l'appuy de son talent et de son expérience à notre jeune république et immédiatement cinq cents électeurs ont voté comme un seul homme pour Louis- Napoléon - heureux et fiers de marcher avec l'homme politique le plus populaire et le plus consciencieux de la France... " - CHAUVEAU Adolphe, Toulouse le 31 janvier 1848 (erreur manifeste, d'après le contexte : 1849) : ses idées sur l'Assemblée qui doit succéder à la Constituante elle doit être législative, puisque les lois organiques n'ont pas été votées - BUVERCIER de HAURENNE, Herry 18 mai (1842) : son échec aux élections - SALVAGHOLI, Nice 31 mars 1849 : l'Italie et son indépendance - BOVIER- LAPIERRE, ancien secrétaire d'O. Herrot Grenoble 26 juin 1849 : ses idées sur les partis politiques - JALLON, ancien secrétaire général au ministère de la Justice, 4 lettres, février 1850 - mars 1851 : sur la situation politique - Gal d'HAUTPOUL, ministre de la guerre, Paris 16 mars 1850 : convocation d'O. Barrot au ministère - Lettre collective des blessés de février, Paris 2 mai 1850 - - CAUDRON fils, Nouvion 30 janvier 1851 : prend parti pour le Président contre l'Assemblée - - COULON, Paris 29 mars 1851 : protestation contre la loi du 31 mai - - Crise ministérielle, projet de formation d'un ministère O. Barrot fin mars 1851 : 8 Pièces : brouillon d'une note au Président de la République sur les conditions de la formation d'un ministère parlementaire - 3 projets de ministères - Lettre de Gustave de Beaumont, 31 mars 1851 : il précise les conditions du concours de Gustave de TOCQUEVILLE - Lettre de Ch. de REMUSAT, jeudi 31 : refus définitif - Lettre de DUFAURE, mardi matin : il ne peut accepter - Lettre de LANjuinAIS, samedi, 3 heures : refus - Le Préfet de l'Oise, 27 juin 1851 : invite O. Barrot à l'inauguration de la Statue de Jeanne Hachette - ARNANDEAU, magistrat, Poitiers 6 juillet 1851 : description de la réception de Louis-Napoléon à Poitiers et de la manifestation napoléonienne - - TREILHARD, sans date, opinion de Paris sur le Président : "Vous demandiez ce soir s'il était vrai que l'opinion des personnes de Paris, qui pouvaient en avoir une, fut en faveur du Président. On vous a fait une réponse qui n'est pas exacte. Vous savez que je vis au milieu de gens qui ne tiennent pas au gouvernement, banquiers, propriétaires, nobles, bourgeois et autres, tous, à bien peu d'exceptions près font des voeux pour le Président - On ne se préoccupe nullement de ses prétentions impériales, on les croit ridiculement impossibles. Selon moi on a mille fois raison. On reconnait qu'il a fait des fautes, lui ou son ministère... on approuve sa conduite générale et on la considère comme l'homme autour duquel il convient de se rallier, jusqu'à ce que les choses soient mûres pour passer à un gouvernement définitif, qui certainement ne sera pas le sien...".

52 Archives nationales (France)

- NICOLAS, Ier président de la Cour d'appel de Riom, 16 Sept. 1851 : félicitations pour le discours d'O. Barrot du 19 juillet 1831 - - ABBATUCCI, sans date, invite O. Barrot à un rendez-vous avec Louis-Napoléon - PASSY, sans date, refuse d'entrer dans un ministère par suite de l'exclusion de Tracy et de Lacrosse - DUFAURE, 2 billets sans date : lui donne un rendez-vous et la félicite d'un discours - - THIERS, mardi 24 : félicitations pour un discours : "nous ne sommes plus obscurs ni l'un ni l'autre. C'est tout ce que je demande, je demande cela beaucoup plus que la possession du pouvoir" - - de SALVANDY, mercredi 31 juillet : sur la fusion des Légitimistes et des Orléanistes ; c'est la pansée suprême du roi Louis-Philippe, partagée par la Reine et les princes : "Ah ! ne recommençons pas l'expérience de 1830 ! Et lorsque J'ai pris congé de lui la dernière fois, en avril dernier, quand il était si altéré que je n'espérais pas le revoir et qu'évidemment il avait les mêmes pensées puisqu'il me fit l'honneur inusité de m'embrasser vivement en pleurant beaucoup, ce fut une expression de regret sur ce qu'on voulait l'empêcher de faire ce qu'il tenait tant à avoir fait avant de mourir :" -

271AP/4 Dossier C/18 Premier ministère d'Odilon Barrot. 21 décembre 1848-27 mai 1849 - Lettres de félicitations : AMAND - BARASCUD - BECHAMEL - BERTORA - BESNARD de MARNY - BLONDEAU - BOYARD - de BRADIN - LA BRUYERE - CARLI - Charles de CHATILLON - CUTTOLI - Maxime DAVID - DENOI - DOUDON - DUFOUR - d'ASTAFORT - DELAFON - DULAC - ECUYER, sous préfet de Bayeux - ENEUGE - FAVART - FLANDIN - LACROIX - LECOMTE - MARTIN, procureur du Roi à St Marcellin - MATER, Ier président à Bourges - MAZZAUTI, avocat - MONESTIER, fils du Conventionnel, député de la Lozère - NOINVILLER, avocat, 23 décembre 1848 : annonce la visite du Conseil de l'Ordre des avocats - Gal PELET - PLAYOULT - de la PLESSE - PONTONINE - ROUSSET, préfet de la Loire - SAPEY, ancien député - THANARON - VAL - Adresse de félicitations des habitants de Crecy-sur-Serre (Aisne) envoyée par LABOUR, 8 février 1849 - - de BELLEYME, sans date, ne peut accepter la place qu'O. Barrot lui offre près de lui - Léon de MALLEVILLE, ministre de l'Intérieur, Paris 23 décembre 1848 : "Je viens d'être informé que la question de costume que doit porter la Président de la République avait été l'objet d'assez vives conversations à l'Assemblée. Plusieurs membres d'un certain côté auraient déclaré qu'ils étaient résolus à interpeller le ministère si le Président osait revêtir le costume de général. Les épaulettes surtout étaient contestées. Je ne vous donne pas ce renseignement comme motif suffisant pour modifier le programme, mais parce qu'il est bon qu'avant la cérémonie vous soyez prévenu de tout". P.S. "Je joints à ma lettre d'autres racontages sur Changarnier qui me parviennent à l'instant... ; il aurait dit : "Il me serait aussi facile de faire aujourd'hui un Empereur que d'acheter un paquet de pralines...". - Jules FAVRE, 25 Déc. 1848 : demande pour un protégé la direction de l'Imprimerie Nationale - ROUHER, futur ministre de Napoléon III, Ier janvier 1849 : remercie chaleureusement O. Barrot de sa nomination - Envoi d'un Mémoire sur la question sicilienne, Paris Ier janvier 1849 -

- Maréchal BUGEAUD, 6 lettres : • Paris Ier janvier 1849 : proteste contre un article du journal "La Liberté" prétendant reproduire ses paroles sur le Ministère et O. Barrot.

53 Archives nationales (France)

• Lyon 13 février 1849 : on lui prêts des propos qu'il n'a pas tenus ; en politique extérieure que la France ne se mêle pas de affaires d'Italie : "Nous avons trop à faire chez nous pour nous mêler de ce qui se passe chez les autres...". • Lyon 15 février 1849 : au sujet des interpellations provoquées par ses discours ; il remercie O. Barrot de l'avoir défendu. • Lyon 17 février 1849 : "Votre lettre du 15 provoque de ma part quelques observations. Vous ne voudriez pas me voir prononcer des discours parce que la malveillance de nos ennemis peut y trouver des textes à exploiter - mais lorsque des corporations et des réunions de citoyens de toute profession, accourent près de moi et m'adressent la parole, puis-je rester muet comme une statue ? La force que j'ai entre les mains n'empêcherait pas les assistants de penser que je sui stupide et que je n'ai aucune idée, puisque dans des circonstances aussi graves que colles où nous étions, je n'aurais pas su trouver un mot rassurer, fortifier l'opinion. Je n'ai point provoqué ces manifestations, elles ont été spontanées et je puis dire qu'elles m'ont fatiguées. Je les aurais repoussées ou du moins j'aurais essayé de les éviter, si je n'y avais vu un but très utile. Ce but a été atteint. Les honnêtes gens étaient découragés, tristes, abattus ; ils proclament que ma présence et mas paroles ont rassuré la confiance et donné la résolution J'en reçois chaque jour de nouveaux témoignages : le maire et le Ct de la Garde Nationale de St Etienne sont venus m'inviter à me rendre dans cette ville pour la revue de la Garde Nationale et assister à un banquet que m offre la ville - On me portera un toast, puis-je ne pas y répondre ? Tout ce que je puis dire, c'est que je m'efforcerai de donner le moins de prise possible. mais quoi que je dise, mes ennemis y trouveront de quoi me pendre. Recevez... P.S. Vous me peignez les complications de l'Italie. mais quelle politique allez-vous suivre ? Je vous dirai la mienne, si vous vouliez le savoir et que j'en eusse le temps. mais tenez en quelques lignes la voici : Paix honorable entre le Piémont et l'Autriche - La France et l'Autriche garantissent à Charles Albert ses Etats sous la Monarchie Constitutionnelle - Rétablissement du Pape par la France ou le concours de l'Autriche et de Naples - Organisation constitutionnelle de la Lombardie, idem de la Toscane et de Modène sous leurs princes - Je crains que si nous n'asusrons pas la situation de Charles- Albert, il ne se jette dans les bras de l'Autriche, ce qui affaiblirait beaucoup notre ituation à l'extérieur - Débarrassé de la guerre avec l'Autriche, il aura raison de la démagogie - Je crois que c'est le moyen d'éviter d'être entrainés dans la guerre et de nous faire un allié du Piémont - La République française veut bien avoir la Monarchie constitutionnelle de l'Angleterre pour alliée, pourquoi préfèrerait-elle une république en Piémont ? Il faut épouser Charles-Albert pour que Radeski ne l'épouse pas". • Lyon 20 février 1849 : sur la situation en Italie et les royons de régler ces difficultés. • Lyon 27 mars 1849 : "Voilà de gros évènements au delà des alpes. Ch. Albert a perdu une bataille sous Navarre... Cette bataille me parait mettre en très grande partie les destinées de l'Italie entre les mains de l'Autriche... que pouvons nous faire pour éviter cela, pour conserver notre influence en Italie sans allumer la guerre générale ? A mon avis pour atteindre ce but, il n'y a qu'un seul parti à prendre, c'est de jeter immédiatement deux fortes divisions dans les Etats du Pape (la division déjà disposée pour cet objet et la division Cuesviller des l'armée des Alpes) et de rétablir le St Père après avoir bien préparé son retour - Vous seriez là presque au centre de l'Italie et vous péseriez bien plus sur les négociations intérieures que par quelques vaine démonstration au pied des Alpes. Au reste les deux choses pourraient marcher de front et pendant que vous rétabliriez le Pape, vous pourriez réunir une armée dans la département de l'Isère et dans le sud du département du Rhône - Si on adoptait cette mesure, il faudrait fortifier Civita-Vecchia au moyens d'ouvrages de campagne proportionnés - Il faut se décider promptement car les évènements marchent avec rapidité. Si le duc de Savoie ne veut pas continuer la guerre dans l'espérance de nous attirer à son secours, il s'empressera de faire la paix avec l'Autriche et ce sera

54 Archives nationales (France)

chose conclue avant huit jours. Dès lors Radetzki ne manquera pas d'envoyer une parite de son armée qui, après avoir rétabli l'archiduc en Toscane, ira en faire autant pour le Pape à Rome. Il faut le devancer dans cette oeuvre sous peine d'abdiquer notre influence en Italie. Que si contre mon attente et au risque d'engager la guerre avec l'Autriche, vous voulez pese d'une manière plus directe et plus puissante sur les traités à intervenir, il faudrait entrer immédiatement en Savoie et tâcher de s'emparer de gré ou par ruse de la forteresse de Bramante qui forme le débouché du mont Cenis... Enfin il y a un troisième parti, c'est celui de braver la guerre... Il faudrait jeter immédiatement dans Gênes la division actuellement préparée pour l'embarquement... C'est la seule grande manière d'opérer... mais il faudrait dans ce cas que les rouges et les socialistes se fissent tuer en même temps que nous à la frontière. J'y enverrais les Proudhon et autres, en les faisant nommer sous-lieutenant lieutenants et même capitaines par les soldats qu'ils ont enrégimentés ; s'ils ne voulaient pas marcher, je les ferais rejoindre leur poste par la gendarmerie... Je termine en vous priant de ne prendre en sérieuse considération que le commencement de ma lettre...". Le secrétaire du Ministère de la Justice, sans date : demande à O. Barrot de la part du vice-Président de la République, comment a été réglé la question de la Présidente du... au Conseil des Ministres en l'absence de Louis-Napoléon - - CUZON, préfet de l'Oise, 3 janvier 1849 : contre sa destitution - attestation favorable de l'évêque de Beauvais -

-MOLE, 3 lettres : • 13 janvier 1849 : félicitations pour l'intervention d'O. Barrot dans le débat sur la proposition Rateau : "Je viens exprimer à M. Barrot tout ce qu'il m'a inspiré hier de vieille et profonde sympathie, car par son courage et son dévouement, c'est lui qui a conquis la Majorité... Il me paraitrait urgent que le Président désavoue, blâma publiquement l'inqualifiable discours de son cousin Pierre Bonaparte - J'appelle sur ce point toute l'attention de M. le Président du Conseil et je le prie d'agréer...". • Vendredi soir : ses impressions de séances en l'absence d'C. Barrot. • Paris 24 juin 1849 : accepte de faire partie de la C on instituée pour préparer la réforme pénitentiaire et le droit pénal - - DEGEORGE, député, Paris 26 janvier 1849 : ironise sur la destination de son gendre, Ayraud- Degeorge, préfet du Var - Armand MARRAST, Paris 29 janvier 1848 (erreur manifeste pour 1849) 10 heures du soir : "J'apprends avec une douloureuse surprise que par ordre du Gal Changarnier le colonel de la 6e légion M. Forestier a été arreté aujourd'hui et conduit à la préfecture de Police. Le motif de cette mesure rigoureuse et qui me semble bien imprudente dans las circonstances où nous sommes, c'est une lettre que ce colonel m'aurait adressée dans la journée pour m'assurer des dispositions favorables de la sixième Légion dans le cas où il serait porté atteindre à l'inviolabilité de l'Assemblée Nationle - Je ne puis pas croire que ce soit la véritable raison d'un acte de sévérité aussi grave - Je vous prie de vouloir bien prendre en main cette affaire. Votre prudence vous avertira mieux que je ne saurai le faire des conséquences possibles d'une arrestation aussi inoïe envers un officier supérieur qui doit son titre à l'élection - J'ai dû m'en préoccuper vivement et s'il était vrai que cette arrestation eut ou pour cause la démarche honorable de M. Forestier, je me verrais dans la nécessité d'en saisir l'Assemblée demain à l'ouverture de la séance. Je suis assuré, Monsieur le Ministre, que nous ne négligerons rien pour épargner à notre pays de nouvelles complications. J'en ai pour garant votre vie entière et les nobles sentiments que vous m'avez exprimés aujourd'hui même dans notre dernière conversation. Recevez...". - NADIER de MONTJAU père, dimanche 4 février : promet la preuve matérielle d'un complot - - NITOT (Regnault), Paris 7 février 1849 : remerciements pour la nomination de son gendre Treilhard aux fonctions de substitut à Paris -

55 Archives nationales (France)

-RULHERE, ministre de la guerre, 2 lettres, Paris 15 mars 1849 ; Il donne sa démission, à la suite de la déisignation du général OUDINOT comme chef de l'expédition romaine ; elle aurait dû lui être soumise d'abord - sans date, 1849 : communication d'une lettre arrivée d'Italie de son aide de camp - -OUDINOT, 2 lettres : A bord du Labrador 21 avril 1849 : remerciements pour sa nomination dûe à O. Barrot et annonce du départ du corps expéditionnaire - Paris 23 avril 1851 : envoi d'un rapport sur l'expédition de Rome - Minute de la réponse d'O. Barrot : il félicite Oudinot - -de LESSEPS, Rome 29 mai 1849 : "Monsieur, la dernière parole que vous m'avez dite lorsque je vous ai quitté a été courage - je n'en ai pas manque, vous devez vous y connaître - mes amitiés à vos frères - Votre...". P.S. Faites je vous prie si vous êtes content de moi que mon beau-frère Victor Delamalle, auditeur évincé au Conseil d'Etat soit nommé Maître des requêtes, M. maillard vous dira ce qu'il vaut". - Léon FAUCHER, 2 lettres : Paris 10 mai 1849 : sur les troubles de Lyon : nécessité d'écarter Loyson, procureur de la République - Paris 20 mai 1849 : envoie à O. Barrot la copie de la lettre qu'il a adressée au Président de l'Assemblée Nationale pour qu'il la communique au Conseil des Ministres - - COCHET, St Etienne 16 mai 1849 : envoie ses conseils à O. Barrot ministre -

- CHANGARNIER, 6 lettres : • Paris le 22 mai 1849 ; 7 Heures 1/4 du soir, au général Guillabert : "Mon Cher Général, Faites immédiatement consigner toutes les troupes de votre division - Tenez-vous, vous-même prêt à recevoir mes ordres et à n'en recevoir que de moi - Transmettez promptement cet avis au généraux Forez et François - Le général en chef". • Paris 23 mai 1849 : "Hier soir je fus prévenu que l'Assemblée venait de lever sa séance. Il n'y avait donc pas de réquisition à attendre de son Président - Craignant que le projet de déclarer la permanence ne fut une occasion de troubles dans Paris, j'ai pris immédiatement les mesures militaires imposées par ma responsabilité - Ma lettre n'est que la confirmation des instructions écrites et verbales par lesquelles depuis que j'ai pris le commandement des gardes nationales de la Seine et des troupes stationnées dans la 1ère division, je me suis efforcé de maintenir les principes élémentaires dont l'oubli, pour les mouvements de troupe, compromettrait non seulement ma responsabilité, si sérieusement engagée, mais encore l'honneur de l'armée et le salut de Paris et de la France entière - Quand vous aurez fait remarquer que ma lettre est postérieure au départ de l'Assemblée, vous aurez fait justice des étranges accusations formulées dans la séance d'aujourd'hui - Vous savez d'ailleurs que le décret du II mai 1848 est affiché dans les postes et casernes - Agréez...". Seule la signature est autographe. • Paris 23 mai 1849, 9 heures du soir : "Quand j'ai pris le Ct des Gardes Nationales de la Seine, j'ai reçu de tous les rangs de cette honorable milice, des plaintes et des réclamations sans nombre contre les avis, conseils ou semblants d'ordres émanés de personnages non compétents et qui tendant à morceler ou à diriger les colonnes sans l'assentiment du général en chef, avaient désolé la garde-nationale et l'armée pendant les funestes journées de juin - Par des instructions précises je me suis efforcé d'empêcher le retour d'un tel désordre...". Seule la signature est autographe. C'est ce qui a inspiré la lettre incriminée du 22 mai. • Paris 23 mai 1849, 9 heures 1/2 du soir : il reprend les explications données dans la 1ère lettre de ce jour. • Lundi 25 : Il demande instamment la nomination de Valazé . • Mardi matin : accusé de réception d'une lettre d'O. Barrot et ajoute : "Comme vous je crois à l'importance de jouer serré.

56 Archives nationales (France)

- TREILHARD, : "Pourquoi n'avez-vous pas lu la lettre du général Changarnier toute entière ?". - LACROSSE, 3 billets ; 25 mai 1849 - 13 juillet 1849 - 29 mai : impressions de séances à l'Assemblée - DELANGE, conseiller à la Cour d'Appel, Poitiers 29 mai 1849 : regrets qu'on parle de la démission probable d'O. Barrot - d'AMIR, 31 mai 1849 : fait part de certains bruits d'attentat possible contre la personne d'O. Barrot - - DUFAURE, 29 mai (1849) 6 heures : ses conditions d'entrée dans un nouveau ministère : "... l'entrée du Mal Bugeaud au conseil serait accompagnée d'un acte du même jour, inséré au Moniteur à la suite des nominations des Ministres et appelant M. le Gal Changarnier soit au commandement suprême de la garde nationale, soit au commandement de l'armée des Alpes : Cela a toujours été pour moi une condition fondamentale...". - Victor COUSIN, 3 lettres (1849) : sur la formation du Ministère. Ses démarches auprès de Tocqueville et Rémusat - O. Barrot copie d'une lettre à Victor Cousin, pour qu'il sollicite le concours de Rémusat.

271AP/5 Dossier C/19 Deuxième ministère d'O. Barrot. 3 juin 1849 - 31 octobre 1849 - Léon de MALLEVILLE, Paris 1er juin 1849 : les raisons de son refus d'entrer dans le ministère, il n'est rien moins que persona grata auprès du Président - BUGEAUD, Paris 2 juin 1849 : refus d'entrer dans le cabinet - TRAYER, directeur de l'Administration des Postes, sans date, prévient O. Barrot que le Mal Bugeaud n'est pas arrivé par la Malle-poste- - BEDEAU (18 juin 1849à dimanche 5 heures 1/2 : "J'ai la douleur de vous annoncer que M. le Maréchal est à l'agonis. Je sais tous ses sentiments pour vous. Je pense que peut-être désirerez- vous une fois encore lui serrer la main. Votre...". - JALLON, secrétaire général au ministère de la Justice, 6 lettres mars - Nov. 1849 : remerciements pour sa nomination et affaires de service - Mme GILCHRIST, 7 juin 1849 : sollicite l'intervention d'O. Barrot en faveur de Venise au nom du Gal Pepe - de HECKEREN, South (Haut- Rhin) 20 juin 1849 : la situation politique dans le Haut-Rhin - - BOULAY de la Meurthe, 22 juin 1849 : refus d'une invitation à Bougival : "... Le Vice-Président de la République dans l'impossibilité où il a été placé de satisfaire aux convenance de sa position, a dû se faire une règle de conduite de n'accepter aucune invitation, ni même de se montrer chez aucun personnage officiel, autre que le Président de la République. Veuillez...". - REBILLOT, préfet de Police, Paris 24 juin 1849 : la police veillera sur Bougival lors de la visite de Louis-Napoléon - CALLIES, colonel d'Etat-Major, 25 juin 1849 : regrets de n'avoir pas rencontré O. Barrot avant son départ pour Rome - Stanislas COLONNE, pointe à Pitre, 27 juin 1849 : les désordres à Guadeloupe pour les élections - ci-joint N° du 27 juin 1849 "Journal Commercial" - MARSAULT, ancien préfet 30 juin 1849 : remerciements - PRIGAL, magistrat, idem - - Emile de GIRARDIN, 13 juillet (1849) : "Vous êtes l'homme - principe : vous avez attaché votre nom à une protestation contre l'Etat de siège en 1832, vous ne laisserez pas consommer sur la liberté de la presse, que vous avez toujours défendue, un acte de violence et de haine, sans que votre voix ne se joigne aux voix généreuses et courageuses qui plaident la cause du droit contre la force. C'est l'histoire qui vous le demande. Mes sentiments dévoués". - LANDRIN, député, 17 juillet 1849 : au sujet d'un incident de séance où il a été mis en cause - DUVERGIER de HAURANNE, 7 lettres, 1849, de Suisse et d'Italie : politique intérieure et extérieure - Le maire de Rouen, 6 août 1849 : invite O. Barrot à accompagner le Président de la République - Joseph Marie PORTALIS Président de la Cour de Cassation, 2 lettres ; Paris 14 Aout 1849 : au sujet d'incidents provoqués par la réintégration à la Cour de Cassation de conseillers

57 Archives nationales (France) révoqués par le gouvernement provisoire - Passy 2 septembre 1849 : élection du président de la Haute-Cour - Ville de Laon, 18 août 1849 : invite O. Barrot et envoie la copie de l'invitation adressée à Louis-Napoleon pour le 2 et 3 septembre - Le maire de Chauny, HEBERT, 7 septembre 1849 : demande appui d'O. Barrot auprès de Louis-Napoléon pour lui faire accepter une invitation - - général de ROSTOLAN, Rome le 24 septembre 1849 : envoi de sa démission de commandant de l'expédition de Rome à la suite de la publication de la lettre à Edgard Ney : "... La publication d'un document qui a eu un immense retentissement, son apparition dans les colonnes du "Moniteur" qui lui a donné un caractère que je m'étais efforcé d'atténuer ici, la netteté de la politique qu'il expose et que je devrais défendre, m'ont mis en contradiction avec mes paroles, avec mes actes mêmes : les auxiliaires que la France trouvera dans les Etats Romains pour servir cette politique, seront les hommes que j'ai combattus non pas seulement en Italie, mais en France, à de tristes et calamiteuses époques. Ma conscience ne peut se plier à une pareille contradiction. Jamais ces hommes ne m'auront ni pour compagnon ni pour appui...". - de PONTOIS, ancien ambassadeur, Paris 6 octobre 1849 : sur la politique à suivre à Constantinople - LEYRAUD, ancien député, 2 lettres, 30 septembre et 9 octobre 1849 : se plaint de n'avoir pas été réintégré dans la magistrature - BERANGER, député, Président de la Haute- Cour de Justice, Paris 6 octobre 1849 : envoi de cartes d'entrées à Versailles-Oscar DEYALLEE, substitut du procureur général, Versailles 18 octobre 1849 : sur des incidents survenus à la Haute- Cour - BAROCHE, Procureur Général à la Haute-Cour, 3 lettres, Versailles 17 Oct. 1849 - idem - Versailles, lundi : remercie O. Barrot de ses encouragements - sans date, annonce à son collègue O. Barrot que son frère Adolphe vient d'arriver au Havre - - 4 lettres de regrets et de condoléances à la suite de la démission d'O. Barrot 31 octobre 1849 - TROPLONG, 2 Nov. 1849 - DEGOUVE-DENUNCQUE, préfet de Niort, 4 Nov. 1849 - CHAMBOLLE, 7 novembre 1849 - SORBIER, magistrat, Agen 15 novembre 1849 - - 4 lettres sans date précise, mais sous le ministère d'O. Barrot. de FALLOUX, s'excuse d'une absence au Conseil, il est un peu fatigué - DROUYN de LHUYS : qu'on. Barrot l'envoie chercher au cas d'interpellation sur les préparatifs de Toulon - SENARD, 2 lettres au sujet de la révocation et de la nomination de magistrats à Rouen -

271AP/5 Dossier C/20 Correspondance des Bonaparte ou les concernant. - Maréchal BERTRAND, Paris 26 juin 1833 : réclame à O. Barrot les papiers qu'il lui a remis "relatifs au testament de Napoléon" - colonel VAUDREY, de la prison de la Citadelle de Strasbourg, le 7 novembre 1836 : demande à O. Barrot d'être son avocat - - Louis-Napoléon : Lorient 15 novembre 1836 : "Je vous prie de vouloir bien vous charger de la défense du Cel Vaudrey, ainsi que des autres accusés, qui n'auraient pas le moyen d'avoir un avocat. Je pense qu'ils paraitront bientôt devant la Cour d'Assises de Strasbourg. Je vous ferai remettre par ma mère la somme dont je vous serai redevable pour les services obligeants que vous aurez prodigués à mes compagnons d'in fortune. Il y a des occasions, Monsieur, où votre mission est la plus sublime de toutes, c'est lorsqu'il s'agit d'enlever à la mort des hommes que les lois condamnent, mais que la société plaint et respecte. Ayez la bonté de vouloir bien vous charger de la lettre ci-jointe devant le jury, elle peut je crois être utile à mes coaccusés. Je vous envoie une copie de mes proclamations. Le procureur du roi les possède ; je vous les fait remettre afin que vous sachiez quel était mon but en arrivant à Strasbourg. Monsieur, je mets en vous toute ma confiance, c'est la seule consolation qui me reste en quittant l'Europe. Défendez avec chaleur mes compagnons d'infortune et vous êtes sûr que je vous en aurai toujours la plus vive reconnaissance.

58 Archives nationales (France)

Napoléon Louis Bonaparte. -Cécile GUEEIN, Port-Louis, 26 Nov. 1836 : récit de l'embarquement du prince le 21 novembre à Lorient : "... Aussitôt que le canot qui devait déposer le prince à bord de la frégate, a été arrivé au pied de la citadelle, on a abaissé les ponts et le prince s'est présenté d'un air confus et oppressé, sa physionomie semblait contractée par l'émotion et ses yeux qui sont restés baissés ne lui ont pas permis de voir tout l'intérêt qui s'attachait à sa personne et que sa triste position inspirait. Des hommes otaient leur chapeau, des femmes le saluaient du geste, mais pas un mot ne fut prononcé, la foule était comprimée par la présence de l'autorité armée et lorsqu'il s'est jeté dans les bras du commandant pour lui dire adieu, personne n'a pu retenir ses larmes et lui-même s'est alors laissé aller à une sensibilité qu'il ne lui était plus possible de maitriser et lorsque le canot a quitté le rivage on a envahi la citadelle pour le voir du haut des murs le plus longtemps possible...". - LICHTENBERGER, avocat, Strasbourg 22 décembre 1836 : envois de la part du Colonel Vaudry des copies "collationnées sur les originaux de la main du Prince" des proclamations de Louis- Napoléon - -3 proclamations aux Alsaciens, au Peuple Français, à l'Armée- - Gabrielle BARROT, belle-soeur d'O. Barrot, sans date : annonce du succès de son mari Ferdinand Barrot dans le procès de Strasbourg : "Le Jury n'a mis que 22 minutes à prononcer le jugement". - Pétition des habitants de la ville de St Denis, réclamant les cendres de Napoléon pour la basilique, 17 mai 1849 - Cte de LAS CASES, 17 mai 1840 : demande à O. Barrot de soutenir cette petition à la Chambre - Le maire de St Denis, 19 mai 1840 : idem - - La princesse de Canino, Vve Lucien Bonaparte, 3 lettres : 3 Déc. 1844 : demande jour à inviter O. Barrot - 21 janvier invitation à une lecture d'une tragédie inédite de Lucien Bonaparte, écrite en Angleterre en 1812 - Paris 2 avril : proteste contre les assertions de Thiers dans son "Histoire du Consulat et de l'Empire" au sujet de Lucien - - ABERDEEN, 17 octobre (1845 d'après le contexte). - Lettre à Lady Loudouderry au sujet du prince Louis-Napoléon, enfermé à la prison de Ham et qui désirait aller voir son père mourant à Florence : à défaut de l'ambassadeur de St Aulaire en congé il est intervenu auprès de l'attaché M. de Jarnac -

- Louis-Napoléon Bonaparte, au fort de Ham : • Ham le 23 janvier 1846 : "Monsieur, je viens faire appel aux sentiments patriotiques et d'humanité qui vous distinguent, pour vous prier de dévoiler à la face de l'Europe l'indigne conduite du pouvoir à mon égard - Voilà bientôt six ans que je supporte sans me plaindre une dure captivité il y a quelques mois mon père sentant sa santé s'affaiblir tous les jours de plus en plus écrivit à M. Molé, à M. de Montalivet, à M. de Cazes, pour les prier d'obtenir du gouvernement ma mise en liberté. Ces Messieurs ayant répondu à M. Poggioli, qui avait été chargé par mon père de leur remettre ses lettres que le gouvernement ne me laisserait pas aller en Italie, sans offrir quelques garanties, j'écrivis à M. le Ministre de l'Intérieur la lettre N°I que je joins ici, dans laquelle je m'engageais à revenir me constituer prisonnier, dès que le gouvernement le désirerait, - Le 3 janvier M. Duchâtel me fit répondre par l'entremise du commandant que ma demande ne pouvait pas être admise par le Conseil des ministres et que le roi seul avait le pouvoir de détruire l'effet de ma condamnation. Je joins ici la copie de la lettre de M. Duchâtel. Ayant sur ces entrefaites reçu des nouvelles plus inquiétantes sur la santé de mon père, je me décidai à écrire au roi la lettre N° 3 dont je joins ici la copie. Cette lettre a été remise au roi par la prince de la Moskowa, le roi parut très aimable et je crus que je pourrais encore aller embrasser mon père. mais aujourd'hui le commandant vient de recevoir de M. Duchâtel la lettre la plus sèche et la plus infâme. Le commandant me l'a laissée lire, sans me

59 Archives nationales (France)

permettre d'en prendre copie. Le ministre dit encore que le Conseil des Ministres ne peut pas adhérer à ma demande d'aller près de mon père, que ce serait une grâce et qu'une grâce doit être d'abord méritée, puis franchement avouée : Cette réponse n'a pas besoin de commentaires. Il faut non seulement que je demande grâce, il faut que je la mérite en m'avilissant aux yeux de mes concitoyens : Je sais qu'aujourd'hui les sentiments généraux sont rares, cependant je crois que tous ceux dont le coeur n'est pas entièrement pétrifié partageront mon indignation. C'est dans l'espoir, Monsieur, que vous voudrez bien ou venger en dévoilant au public le martyre que j'endure que je vous adresse cette lettre, on vous priant de recevoir l'assurance de mes sentiments de haute estime". Napoléon Louis Bonaparte. • Fort de Ham, le 25 décembre 1845 : Copie de la lettre de Louis Napoléon au ministre Duchâtel, annoncée sous le N°I : "M. le Ministre de l'Intérieur, Mon père dont la santé et l'âge réclament les soins d'un fils a demandé au gouvernement qu'il me soit permis de ma rendre auprès de lui. Les démarches sont restées sans résultat. Le gouvernement m'écrit-on exige de moi une garantie formelle. Dans cette circonstance ma résolution ne saurait être douteuse. Je dois faire tout ce qui est compatible avec mon honneur pour pouvoir offrir à mon père les consolations qu'il mérite à tant de titres. Je viens donc, Monsieur le Ministre, vous déclarer que si le gouvernement français consent à me permettre d'aller à Florence, remplir un devoir sacré, je m'engage sur l'honneur à revenir dès que le gouvernement m'en témoignera le désir. Recevez...". • Paris, le 3 janvier 1846, lettre (copie) de Duchâtel au commandant du fort de Ham : "Commandant, j'ai reçu une lettre du Prince Napoléon Louis Bonaparte, qui demande à être autorisé à se rendre auprès du comte de St Leu, son père, s'engageant à revenir se constituer prisonnier aussitôt que le gouvernement l'inviterait à tenir sa parole. Veuillez dire de ma part au prince, que j'ai soumis cette demande au Conseil des Ministres et que le Conseil n'a pas cru pouvoir l'accueillir. Cette mise en liberté provisoire serait la grâce déguisée et quel que soit le rang de ceux qui ont été comdamnés, la grâce ne peut être obtenue que de la clémence du Roi. Recevez...". • Lettre de Louis Napoléon au roi Louis Philippe, copie annoncée dans sa lettre sous le N°3 : "Sire, Ce n'est pas sans une vive émotion que je viens demander à votre Majesté comme un bienfait, la permission de quitter même momentanément la France, moi qui ai trouvé depuis cinq ans dans l'air de la patrie un ample dédommagement au tourments de la captivité ; mais aujourd'hui mon père malade et infirme, réclame mes soins, il s'est adressé pour obtenir ma liberté à des personnes connues pour leur dévouement à votre Majesté, il est de mon devoir de faire de mon côté tout ce qui dépend de moi pour aller auprès de lui. Le Conseil des Ministres n'ayant pas cru qu'il fut de sa compétence d'accepter la demande que j'avais faite d'aller à Florence, en m'engageant à revenir me constituer prisonnier dès que le gouvernement m'en témoignerait le désir, je viens, Sire, avec confiance faire appel aux sentiments d'humanité de votre Majesté et renouveler ma demande en la soumettant, Sire, à votre haute et généreuse intervention. Votre Majesté, j'en suis convaincu, appréciera comme elle le mérite une démarche qui engage d'avance ma reconnaissance et touche de la position isolée sur la terre étrangère d'un homme qui mérita sur le trône l'estime de l'Europe, elle exaucera les, voeux de mon père et les miens propres. Je prie, Sire, votre Majesté, de recevoir l'expression de mon profond respect. Napoléon Louis Bonaparte". • Fort de Ham, le 14 janvier 1846 : en post-scriptum de la copie "En réponse à cette lettre le Ministre de l'Intérieur écrit au Ct de Ham à la dte du 22 janvier : "que le Conseil des Ministres ne peut pas accueillir la demande du Prince, qu'une grâce doit être méritée et franchement avouée". • Minute de la réponse d'O. Barrot - Paris 29 janvier 1846 : "Mon Prince, A mon voyage à Florence, j'ai vu votre père ; je devais cet hommage à un des hommes qui au milieu des plus

60 Archives nationales (France)

grandes, des plus difficiles épreuves a su conserver un si beau et si noble caractère ; j'ai pu m'assurer par mes propres yeux que ce que vous dites de sa santé, n'est malheureusement pas exagéré : je comprends dès lors mieux que personne et le besoin qu'il doit éprouver de vous voir et la Sainteté du devoir qui vous appelle auprès de lui. Ce n'est pas sans émotion que j'ai lu les deux lettres que vous avez adressées successivement aux ministres et au roi ; les sentiments que vous y exprimez sont pleins de noblesse et vous honorant ; je suis surpris qu'il n'y ait pas été répondu de suite non par l'espède de congé temporaire et conditionnel que vous vous borniez à demander, mais par votre libération entière et définitive : l'occasion était belle et non seulement un peu d'élévation et de générosité suffisaient pour conseiller une telle résolution, mais la politique la plus vulgaire ne permettait pas d'hésiter. C'est dans ce sens que je m'en suis expliqué avec M. le Ministre de l'Intérieur dans une conférence que j'ai eu avec lui dès la réception de votre lettre. Ce ministre a donné pour motif de refus qu'avais essuyé votre demande l'engagement que vous y preniez de vous reconstituer prisonnier ; il voyait dans cet engagement non une garantie par vous offerte, mais le désir de dénaturer la faveur que vous sollicitiez et d'atténuer la reconnaissance et les devoirs qui doivent résulter de son obtention ; à quoi j'ai répondu par les terres de notre lettre qui très noblement explicite par la dette de reconnaissance que vous déclariez contracter, pour le bienfait par vous sollicité ne pouvaient laisser aucune équivoque sur votre intention ; il a néanmoins persisté et alors je me suis permis de lui demander si une demande de laquelle aurait disparu l'engagement qui soulevait l'objection, serait ou non accueillie. Sa réponse ayant été à peu près affirmative, j'ai de suite rédigé un projet de demande dont vous trouverez le modèle cy (sic) joint : il a reçu l'approbation de ceux de vos amis dont j'ai cru devoir m'entourer dans cette circonstance, me défiant de mes seules impressions. Vous y verrez que vous n'y faites que vous unir à votre père et qui quant à votre reconnaissance vous ne faites que répéter ce que vous diziez déjà dans votre première lettre : J'ai pensé que cette rédaction ne changerait rien à la situation que vous avez déjà prise par vos précédentes demandes et que même se rattachait plus spécialement votre prière à celle de votre père, cette forme sauvegardait mieux votre dignité par le sentiment du devoir filial. Telle a été l'opinion de vos amis qui veulent bien s'unir à moi pour vous prier de mettre un terme à une situation qui en se prolongeant peu compromettre votre santé et même vos intérêts, de fortune et de famille. Il n'on est pas un de nous, qui vous eut conseillé un acte contraire à l'honneur, eussiez-vous eu à racheter votre vie ; mais dans la position que les évènements vous ont faite, aucun scrupule ne peut s'élever en vous, alors qu'il s'agit surtout pour vous de remplir le plus sacré des devoirs. Veuillez agréer, Monseigneur, le sincère hommage de mon profond dévouement. Odilon Barrot". • Projet de lettre de Louis Napoléon à Louis Philippe par O. Barrot : "Sire, En me permettant d'aller remplir auprès de son père un devoir sacré, Votre Majesté, exauce ma prière. Il n'ent point dans mon caractère de méconnaître ni d'oublier un bienfait reçu. Je viens donc prier votre Majesté d'agréer mes remerciements et de croire que ma reconnaissance sera toujours à la hauteur des Sentiments d'humanité dont Votre Majesté a fait preuve à mon égard...". • Fort de Ham, le 2 février 1846 - Réponse de Louis Napoléon à O. Barrot : il le remercie de sa démarche, mais il refuse d'écrire la lettre au Roi : "Je demanderais réellement grâce sans oser l'avouer" ; il attendra la décision du roi. • Fort de Ham, 14 février 1846 - Le prince remercie vivement O. Barrot de nouvelles démarches faites en sa faveur. • Ham, le 18 février 1846 - Le gouvernement ne cédera qu'à l'opinion publique, Louis Napoléon demande donc à O. Barrot de menacer de porter l'affaire à la tribune de la Chambre : "ainsi donc faire craindre un grand bruit ou le créer réellement, voilà les deux seuls moyens efficaces, mais qui tous les deux sont en votre pouvoir...".

61 Archives nationales (France)

• Fort de Ham le 18 février 1846 - La précédente était confidentielle, celle-ci du même jour sera rendue publique : "Monsieur, La proposition que vous me faites est complètement d'accord avec mes sentiments et la ligne de conduite que je me suis tracée, je m'empresse donc de l'accepter. En effet si d'un côté je préfère rester toute ma vie en prison, plutôt que de souscrire à des engagements qui blessent ma dignité personnelle, je suis prêts d'un autre côté à faire tout ce que l'honneur me permettra de faire pour aller auprès de mon père et pour prouver au gouvernement que je ne veux nullement abuser de la liberté qu'il me rendra. Je vous envoie donc, Monsieur, la lettre que je vous autorise à remettre au Roi, dès que je serai réellement en liberté, j'espère que vous en approuverez les expressions. Combien je serais heureux de devoir à votre puissante intervention la faculté de revoir encore mon vieux père et croyez que je conserverai toujours pour votre généreuse conduite la plus vive reconnaissance. Recevez... Napoléon Louis Bonaparte. • Sommaire de la lettre à adresser par Louis Napoléon à Louis Philippe : "... parler de bienfait, d'humanité, de de reconnaissance".

Jérôme Bonaparte, ancien roi de Westphalie, 3 lettres : • Lundi matin : "Demain vers midi, je serai... - ainsi que mon fils pour revoir des lieux où j'ai passé bien des jours de ma première jeunesse et ce sera un bonheur pour moi, de vous y trouver et vous répéter l'expression des sentiments d'estime et d'attachement que je vous ai voués, depuis le moment où dans l'exil vos bons conseils m'ont fait entrevoir le moyen de le faire cesser - Votre affectionné - Jérôme". • 20 mai 1849 : demande de rendez-vous pour le jour même à 4 heures, sinon il attendra O. Barrot aux Invalides à 6 heures. • Paris, 27 juin 1849 : "Je suis à côté du tombeau de mon frère, tombeau abandonné, ou entouré de malheureux ouvriers, auxquels on doit de huit cent mille francs pour des travaux qu'ils ont fait, tandis que sous le dernier gouvernement ils étaient régulièrement payés - Je viens, Monsieur le Président du Conseil, réclamer du gouvernement la fin d'un tel état de choses, ne peuvent croire que vous trouviez la moindre opposition dans le Conseil des Ministres, puisque c'est la France qui a commandé l'ouvrage, c'est de sa dignité de le faire achever. M. l'architecte Visconti a remis depuis longtemps au ministère de l'Intérieure tout ce qui a rapport à ce grand travail national - Veuillez..."

- Louis Napoléon Bonaparte, 20 lettres 1848 - 1851 : • Londres le 12 mars (1848) : "Dans toutes les circonstances graves de ma vie, je vous ai toujours trouvé prêt à me prêter l'appui de vos conseils et de vos lumières ; c'est ce qui m'encourage à vous adresser aujourd'hui mon ami intime M. de Persigny, afin que vous lui disiez votre avis sur ma position présente. je n'ai pas cru devoir rester à Paris ou pour mieux dire je n'ai pas pu y rester. Croyez-vous que je puisse et que je doive bientôt y retourner ? Croyez-vous qu'il me convienne de me mettre sur les rangs pour la députation à l'Assemblée Nationale ? Je serai bien aise que vous ayez la bonté de causer de ces questions avec M. de Persigny et d'avance je vous prie d'agréer mes sentiments de reconnaissance. Croyez... Napoléon Louis Bonaparte". • Le 4 décembre 1848 : "J'ai à dîner demain en petit comité M. Molé et Thiers, je désire que vous assistiez à cette réunion. Ne prenez donc pas d'engagement et vous me répondrez verbalement demain. Croyez...". J'apprends avec bonheur votre succès à l'Assemblée. • Sans date, mais fin décembre 1848 : "J'ai été extrêmement surpris et peiné en recevant la lettre que vous m'adressez au nom de vos collègues. Il m'est impossible d'accepter votre démission ; ce serait une calamité pour le pays et les intérêts de notre patrie doivent passer avant tout...". Cette lettre se trouve citée textuellement au tome III des "Mémoires d'O. Barrot" p. 498.

62 Archives nationales (France)

• Mardi, sans date : plaintes contre Drouyn de l'Huys qui ne lui communique pas les dépêches étrangères et la réunion du Conseil des Ministres hors de sa présence. : "A ce sujet je vous ferai remarquer que les deux conseils qui se tiennent chez vous et chez moi ont des inconvénients, car non seulement cela multiple les discussions et fait perdre du temps, mais cela vous conduit tout naturellement à prendre des décisions sans moi...". • Le 8 (mai 1849) : "J'ai écrit au général Oudinot la lettre ci-jointe et MM. Thiers, Molé et Changarnier auxquels je l'ai lue m'ont fortement engagé à la faire publier - Je crois que sa publication ne peut avoir aucun inconvénient et qu'elle relevera un peu le moral de l'armée. Recevez...". • Élysée national le 9 mai 1849 : "Je ne veux pas me coucher sans vous remercier des nobles et obligeantes paroles que vous avez prononcées aujourd'hui à l'Asseblée. Il y a longtemps que je compte sur vous comme sur un ami, je suis heureux de retrouver en vous aujourd'hui les mêmes sentiments que vous me portiez lorsque j'étais exilé et fugitif. Recevez...". • Élysée national le 19 mai (1849) : contre le projet de nommer le Gal Porrot au grade de Gal de division. • Projet de Ministère, sans date : Justice : O. Barrot ; Guerre : Bogeaud ; Marine : Cécile ; Aff. Etrangères : Lamartine ; Intérieur : de la Redorte ; Instr. Pub. : de Falloux ; Commerce : Duclerc ; Trav. Pub. : Daru ou Parieu ; Finances : Lanjuinais, Fould ou Denys Benoit. • Élysée National le 30 mai (1849) : sur la situation politique et les conditions de la formation d'un nouveau ministère. Cf. Mémoires d'O. Barrot t.III, pièces justificatives n° 9 où cette lettre est citée in-extenso p.500-502. • Élysée National le 1er juin 1849 : "J'accepte la liste que vous m'avez remise ce soir avec cette exception que le maréchal Bugeaud soit au ministère de la Guerre - Le maréchal, le général Changarnier et M. Dufaure acceptent cette combinaison. Vous pouvez donc faire mettre les noms suivants dans le Moniteur de demain matin : Barrot PassyTocqueville de FallouxBugeaud Lacrossede Tracy LanjuinaisDufaureJe suis heureux de vous dire que M. de Falloux accepte et je crois enfin que nous sommes arrivés "une combinaison définitive. Recevez...". • Saumur le 31 juillet 1849 : "Me voilà presque revenu de mon long voyage. Je suis bien fatigué, mais très content de l'accueil que j'ai reçu. Partout dans les villes j'ai trouvé les mêmes démonstrations très symspathiques dans les masses excepté dans quelques grouppes (sic). mais plus je vois les départements comme la capitale et plus je suis convaincu que l'institution la plus utile, la plus urgente a réformer est celle de la Garde Nationale. Le fond est bon, l'écume est à la surface et c'est cette écume qu'on s'est donné la peine d'organiser. Le temps est bon, excepté à Nantes où la pluie nous a accompagné toute la journée.Il parait qu'il y a de bien mauvaises nouvelles de Rome : Comment nous en tirerons-nous ?Dites bien des choses de ma part à vos collègues...". • Élysée le 8 août (1849) : malgré l'avis du Conseil il maintient son désir de nommer le Gal Changarnier grand officier de la Légion d'Honneur. • Affaire André à Tours : ANDRE, receveur général d'Indre-et-Loire, 23 août 1849, se plaint amèrement qu'on ait logé dans sa maison, la maitresse du Président, lors du voyage de Louis Napoléon à Tours.Ferdinand BARROT, secrétaire général de la Présidence, Paris 27 août 1849 : envoie à son frère la réponse de Louis Napoléon à la lettre précédente : c'est un incident déplorable, mais il a des excuses.Louis Napoléon Bonaparte ; St Cloud le 27 août 1849 : les excuses des faiblesses de sa vie privée - cette lettre est citée in-extenso cf. "Mémoires d'O. Barrot". t. III p. 362 - 363. • Billet de rendez-vous, sans date. • Sans date : sur un léger accident de cheval, au bois de Boulogne.

63 Archives nationales (France)

• Paris 14 octobre 1849 : opinion de Louis Napoléon sur la question romaine - cette lettre est publiée in-extenso dans les "Mémoires d'O. Barrot" t. III p. 444 - 445 - avec l'erreur de date 14 avril 1849. • Elysée National 31 octobre 1849 : il demande la démission d'O. Barrot - elle est citée ibidem p. 476-477. • Elysée National le 27 mars (1851) : "Je suis bien heureux de penser que nous nous rapprochons tous les jours de plus en plus et que bientôt nous pourrons reprendre nos anciennes relations amicales dont je n'ai jamais cessé de regréter (sic) l'interruption. Je vous attendrai aujourd'hui jeudi à 5 heures 1/2. Recevez...". - Pierre Napoléon Bonaparte, fils de Lucien ; 2 lettres : - Wellin, 10 janvier 1848 : demande à O. Barrot de présenter une pétition en sa faveur pour son retour, comme il l'a fait pour Jérôme et son fils. - mardi : défend son attitude d'opposant à la Chambre et proteste de sa gratitude personnelle à l'égard d'O. Barrot - - Comtesse de SOLMS, née Wyse Bonaparte, petite fille par sa mère de Lucien ; 2 lettres non datées. La première en 1849 : félicitations pour la formation du 2ème Ministère d'O. Barrot et son action politique contre l'anarchie. La 2ème du début de 1850 : envoi d'un livre, allusion à la maladie d'O. Barrot et à son retour à l'Assemblée.

275AP/5 Dossier C/21 Sous l'Empire. 1851-1870 - de MORNY, Paris 3 décembre 1851 : autorisation pour Mmes Barrot et Desfossés de visiter O. Barrot à Mazas, du ministre de l'Intérieur et du Secrétaire général - PRUDHOMME, 27 avril 1852 : demande à O. Barrot son avis sur la prestation du serment comme conseiller général - DUVERGIER de HAURANNE, 3 lettres : Florence 7 mai 1852 : doit-il refuser positivement le serment ou ne pas répondre ? - Son projet de réponse au préfet du Cher - sans date, ce jeudi : propose à O. Barrot de lui faire faire la connaissance de M. de Cavour qui le désire fort - BEAUMONT, préfet de l'Aisne, Laon 17 mai 1852 : O. Barrot a refusé le serment, il est donc considéré comme démissionnaire du Conseil Général - Michel VAFFLARD, Crécy-sur-Serre 21 juillet 1852 : qu'O. Barrot soit candidat au Conseil général - JALLON, ancien secrétaire général du ministère de la Justice, 2 lettres : Caen 31 Déc. 1851 : assurance de fidélité - 15 mai 1852 : invitation à écrire ses "Mémoires" - CRETON, Bruxelles 14 août 1852 : sur l'état d'esprit des réfugiés - - de MONTALEMBERT, 3 lettres : - Bruxelles 13 décembre 1852 : "Je vous devais des remerciements pour l'envoi que vous avez bien voulu me faire de votre noble et excellente lettre aux électeurs de votre canton et voilà que vous me prévenez en me témoignant votre sympathie pour mon dernier écrit. Croyez-bien que votre suffrage m'est infiniment précieux. Je vous remercie d'avoir si bien compris ce que je veux et ce que je déplore dans l'ordre spirituel comme dans l'ordre temporel - Je vous avoue du reste que plus les évènements se déroulent à mes yeux et plus je me sens irrité, non pas tant contre le pouvoir qui abuse de sa trop facile victoire, que contre la France, naguère si implacable à l'égard des moindres peccadilles commises par ses gouvernements modérés et raisonnables et aujourd'hui si aveuglément complaisante envers les hommes et les choses qui lui répugnent le plus - Toutefois je dis comme vous : Nil dasperandum. Qui vivra verra. Vous avez bien raison de vous préoccuper des dangers de la réaction future. Le meilleur moyen d'y parer serait d'établir dès à présent et autant que faire se peut une entente cordiale entre les amis de la liberté et de la dignité du pays, sur les conditions qui peuvent faire coexister les institutions libres et un pouvoir durable dans une société pulvérisée comme la nôtre.

64 Archives nationales (France)

Laissez-moi vous dire combien j'ai été heureux toutes les fois que je me suis trouvé d'accord avec vous dans le passé et combien je compte que cet accord se maintiendra dans l'avenir. Mille amitiés et respects." - 18 janvier 1855 : invitation à dîner avec Berryer et Dufaure - 19 novembre 1858 : envoi d'un billet d'entrée au tribunal correctionnel pour son appel - 21 décembre 1858. - VIVIEN, 2 lettres, Cannes 6 février 1853 et 4 janvier 1854 : sur la situation politique et le rappel de la formule d'O. Barrot : "Nil desperandum est" - - PIETRI, préfet de Police, Paris 9 février 1853 : "J'ai été informé à diverses reprises que Mme Barrot non seulement favorisée dans son salon des conversations très hostiles au gouvernement, mais permet aussi qu'on y propage des nouvelles fausses, des bruits mensongers et calomnieux, qu'on y tienne les propos les plus injurieux contre Leurs Majestés et surtout contre l'Impératrice, qu'on y répète de méchants jeux de mots, des plaisanteries déplacées, peu honnêtes, indignes enfin de gens du monde. Chacun sait aujourd'hui que votre maison a été transformée, sans votre aveu et à votre insu très certainement, en une sorte de cabinet de lecture dans lequel on se réunit pour lire, et se communiquer les libellés les plus diffamatoires, les pamphlets les plus outrageants contre l'Empereur et le gouvernement, ainsi queles journaux étrangers contenant ces prétendues correspondances parisiennes écrites par des publicistes éhontés. J'ai hésité longtemps, Monsieur, avant de vous faire connaitre la conduite, je dois dire inconsidérée de Mme Barrot ; mais ces petites intrigues de salon sont dégénérées à un point tel que je ne peux garder plus longtemps le silence. J'ai cru devoir à la haute position que vous avez occupé dans le pays et à l'honorabilité de votre caractère de vous en avertir. Je suis persuadé que vous apprécierez les motifs qui me guident en cette circonstance et que je vous devrai de n'être point contraint de prendre des mesures de rigueur que ma responsabilité pourrait m'imposer-Agréer...". (I) -O. BARROT : minute de la réponse à la lettre précédente - - BARTHELEMY st HILAIRE, philosophe et homme politique, 9 lettres : - Marseille, 7 novembre 1855 : son départ pour l'Egypte avec de Lessops ; Suez 18 décembre 1855 : ses premières impressions ; Paris 31 mai 1860 : affaires de famille - allusion à un incident diplomatique avec la Prusse ; Paris, 20 mai 1861 : idem et situation politique ; Paris, 22 mai 1861 : situation politique - rivalité du prince Napoléon et du prince Murat au sujet de la maitrise de la Franc-Maçonnerie ; Bougival, 14 mai 1862 : analyse de la correspondance reçue par O. Barrot en son absence ; Bougival, 19 mai 1862 : situation politique et affaires de famille ; Paris, 8 avril 1863 : idem ; Paris, 29 septembre 1869 : projet de voyage en Lozère. - Alphonse JOBEZ, 13 juin 1859 : l'opinion publique dans le Jura et le Doubs, au sujet de la guerre avec l'Autriche, vague d'anticléricalisme dans le peuple - comte DARU, 23 mai 1862 ; demande à O. Barrot en villégiature à Mortefontaine de revenir à Paris pour une réunion - Casimir PERIER, Vizille (Isère) 29 juin 1863 : nouvelles de son procès devant la Cour de Grenoble - Louis-Philippe d'Orléans, comte de Paris, 2 lettres, Twickenham 19 août 1865 : regrets d'avoir manqué la visite d'O. Barrot - 24 juin 1869 : sur la situation politique - - MIGNET, Paris 29 juillet 1866 : "... La France n'a pas entrepris tant de révolution pour être ainsi gouvernée, n'a pas transformé son état social pour rester à jamais soumise aux dangereuses directions d'une volonté unique. Cette volonté tout le monde commence à en aprécier (sic) les actes. Après la folle expédition du Mexique vient le condamnable agrandissement de la Prusse. On l'a désiré dans la lettre célèbre où l'on trouvait que la Prusse était mal délimitée et que l'Italie devait avoir la Vénétie. Ce politique désir va être accompli, l'Italie se complètera par la Vénétie et la Prusse se délimitera mieux aux dépons des états envahis de l'Allemagne du Nord qui demeurera tout entière sous son impérieuse suzerainté. mais la grande position qu'on réclamait en Allemagne pour l'Autriche que devient-elle ? l'Autriche vaincue et affaiblis, perd la position ancienne qu'elle y avait et la France pour laquelle on semblait devoir revendiquer un accroissement de territoire, si la force d'une autre puissance était augmentés et rompait l'équilibre européen qu'aura-t-elle ? pas

65 Archives nationales (France) un pouce de terre pas même la rectification de la frontière du Nord. A la suite de ces redoutables évènements qu'on aurait pu prévenir et qu'on n'aurait pas dû provoquer, l'Autriche dont la France n'avait rien à craindre serait reléguée vers l'Est et singulièrement amoindrie. La Prusse s'étendra toujours des bords de la Sarre jusqu(aux frontières de la Russie on ayant désormais l'Allemagne pour sujette et vassale déjà dangereuse avant le succès, elle sera formidable après des victoires si décisives et qui accroitront à la fois son orgueil et sa puissance. On aura fait ainsi l'unité d'une Italie hostile donnant la main à une Allemagne prussienne. Pour la première fois dans l'histoire on verra l'Italie et l'Allemagne formant de grands états, unis entre eux et mal disposés pour nous. Que diraient de cela les politiques de la vieille France ? Les amis de leur pays sont dans la tristesse de le trouver non seulement privé de ses droits dans le présent mais exposé à des dangers dans l'avenir...". - Michel CHEVALIER, 22 août 1867 : hommage d'une brochure contre l'administration du préfet de la Seine - général TROCHU, Paris 22 août (1870) : remerciements pour la sympathie exprimée par O. Barrot - VILLEmaiN, sans date : regrette de ne pouvoir accepter une invitation - Commission de Décentralisation ; 13 lettres : Louis LA CASE, député, Paris 31 mai 1870 : s'excuse de ne pas assister aux dernières réunions ; Nicolas COSTE, Paris 21 juin 1870 : annonce de sa visite et de celle de M. de Ravignan - Charles GARNIER, directeur du Journal" La Décentralisation" de Lyon, 24 juin 1870 : annonce d'une lettre ouverte aux députés pour appuyer les délibérations de la Commission de Décentralisation - AUDIGNANNE, membre de la Con, Chanteloup (L. Inf.) 30 juin 1870 : approuve la lettre d'O.B. au ministre de l'Intérieure et spécialement le projet de l'élection des maires - Ph. TARCET, 30 juin 1870 : idem - Le directeur du Journal "La Province" de Nice, 5 juillet 1870, demande la communication pour les publier des travaux de la Con. Ch. SAVARY, sans date, transmet les plaintes de l'Imprimeur du rapport de la Con de Décentralisation, qui n'a pas été payé - Ministère de l'Intérieur, 5 lettres juin 1870, au sujet des travaux de la Con de Décentralisation - O. BARROT, minute de la lettre d'O. Barrot rappelant au Ministre, l'envoi du rapport de la Con.

271AP/5 Dossier C/22 Conseil d'État. 1872 - Liste de la main d'O. Barrot des Maîtres de Requêtes. - AYLIE, 30 juin : sollicite pour son fils une place de maitre de requêtes - ses états de service - SALVERTE, 2 lettres, 14 juillet 1872 et 4 Aout 1872 : désirs entrer au Conseil d'Etat, son opinion sur le choix des maitres de Requêtes - de la COTTE, 2 lettres : Vichy 15 juillet, Paris 7 août 1872 : idem - DUVERCIER de HAURANNE, Herry 16 juillet 1872 : sollicite pour M. Read de Maître de Requêtes, opinion sur l'Assemblée - Henri FABRE, neveu d'O. Barrot, 25 juillet 1872 ! idem pour un ami M. Thil - THIL, Versailles 26 juillet 1872 : sa requête - SAUGNIER, 2 lettres, Avesnes 1er et 25 juillet 1872 : remerciements et félicitations - Léontine TABARY, 26 juillet 1872 : rélicitations - BLOT, Notaire à la Fère (Aisne) : idem - MACAIGNE, Compiègne, 27 juillet 1872 : idem - Paul Léon TARCET, homme politique, Versailles 27 juillet : recommande Read - Alphonse JOBERT, Siam par Champagnole (Jura) 28 juillet 1872 : félicitations- CAUDRON, 2 lettres, 29 juillet 1872 : idem - Mme d'AIGUILLON, 5 août 1872 : sollicite pour son fils une place de Maître des Requêtes - NOULENS, Paris 5 août 1872 : sollicite pour lui-même - Casimir PERIER, Paris 6 Aout 1872 : idem, recommande Julos Cambon - WALLON, député de Nord, Paris 6 août 1872, recommande Gustave Fourcade - Prunet --- Le Directeur de la banque impériale Ottomane de Paris, 7 août 1872 l recommande un sieur Cretet - WADDINGTON député de l'Aisne, 8 août 1872 : recommande le secrétaire général de la préfecture de l'Aisne - Paul PICHONNIER, filleul d'O. Barrot, 7 août 1872 :

66 Archives nationales (France)

félicitations. RENOUARD, oncle et neveu ; 3 lettres 1872 ! pour une place de Maître res Requêtes.

271AP/5 Dossier D Correspondance de solliciteurs, requêtes et demandes diverses (795 pièces). D1 : lettres A et B. D2 : lettres C et D. D3 : lettres E à J. D4 : lettres K à M. D5 : lettres N à R. D65 : lettres S à Z.

Nous ne citons que celles dont la personnalité de l'expéditeur ou le contenu présente quelque intérêt : • D1/25 - BERANGER, poète, 22 décembre 1848 : sollicite une place de Maître des Requête pour un de ses protégés. • D2/11 - CHATILLON, peintre, 1841 : demande l'intervention d'O. Barrot pour obtenir la commande d'un second tableau faisant pendant au St Privat déjà point pour Vende. • D3/19 - Comtesse de GENLIS, 29 novembre 1830 : sollicite le préfet de la Seine en faveur d'un jeune homme soumis à la Conscription. • D3/31 - Maréchal GROUCHY, 3 lettres de 1834 : sur la pension que le gouvernement refuse de lui payer. • D4/5 - LAFFITTE, Paris octobre 1833 : recommande Chambolle comme bibliothécaire de la Chambre. • D4/15 - LAURANS, fils du notaire de Villefort, Paris 11 avril 1832 : demande à C. Barrot un prêt de 350 frs pour fuir Paris et le choléra. • D4/40 - LOMBART sans date, (mais en 1824 car allusion au mariage récent d'O. Barrot) : envoi d'une pétition en faveur du vin, à faire appuyer par Labbey de Pompierre ; on conseille aux vignerons l'arrachage de leurs vignes contre la mévente (déjà !). • D6/7 - Comtesse de SERRE, veuve du ministre, 4 lettres en 1840 : demandes de rendez-vous, recommandation d'un neveu.

Type de classement Classement en 6 liansses par ordre alphabétique.

271AP/6 Dossier E Projets ; réformes ; inventions (96 lettres). - E1. COULVIER-GRAVIER, 7 lettres et opuscules manuscrits adressés à O. BARROT : Rheims, 4 octobre 1839 : ses idées sur la taxation du blé pour supprimer les émeutes - Rheims 26 février 1840 : projet de réforme électorale, aperçu sur la question d'Orient, l'Algérie, la défense de Paris - Rheims 26 avril 1840 : sur l'Algérie - Rheims 21 août 1840 : la politique extérieure - Rheims 26 octobre 1840 : la politique intérieure - Rheims 30 novembre 1840 : opuscule, allégorie sur la translation des cendres de Napoléon - Paris 1er juin 1841 : envoi de "l'Hermite de Champagne" - cinq cahiers sur les conditions du gouvernement constitutionnel. - E2. Divers. Ambroise ADOR, 10 juin 1837 : convoque O. Barrot à une démonstration de son moteur - Gustave BARDY, Limoges 22 mars 1840 : plan de réforme électorale - BERARDn Lodève 30 janvier 1838 : ses idées sur les attributions des Conseils généraux - Augusto BILLIARD, 2 lettres, 3 et 10 décembre 1832 : projets d'Associations politiques - BONICEAU-GEMOU, Avocat et Conseiller général, Angoulême, 31 janvier 1838 : sur le projet de loi des Conseils généraux - BOURGNON de l'AYRE, Poitiers

67 Archives nationales (France)

10 février 1841 : projet de réunion de la Gironde à la Loire - Francisque BOUVET, publiciste, 2 lettres, 27 septembre 1840 et 20 janvier : projet de Congrès pour assurer la paix perpétuelle - BRUNEAU, 10 avril 1838 : sur les sociétés par actions - Cel de CHAMPEAUX, la Flèche 18 septembre 1831 : projet de réforme du collège - COURTET de l'Isle, financier, Paris 19 mai 1840 : projet de réforme de la Banque de France - Adolphe CREMIEUX, Lyon 24 juin, curieuse lettre où il vante la "statilégie", "qui dans peu de jours et souvent dans peu d'heures apprend à lire aux enfants et aux adultes. Cette découverte est une véritable conquête pour l'humanité, après des expériences réitérées, j'ai embrassé avec ardeur l'espoir de la propager. L'inventeur, étant breveté, mon idée n'a pas été sans résultat avantageux pour moi-même. Je suis maintenant à Lyon où je vais faire une expérience publique ; de là je me rendrai à Strasbourg, Colmar, Nancy et Metz pour régénérer la population juive de l'Alsace et de la Lorraine ..." - Louise DAURIAT, femme de lettres, 3 lettres 1836-1837-1841 : sur l'émancipation et l'instruction des femmes - général DERMIONCOURT, 30 décembre 1840 : projet d'organisation militaire - DEULLIN, Châlons 30 mai 1839 : sur le pain de munition - DURAND, négociant au Havre, 14 février 1840 : le monopole des tabacs - FOIGNEL, ancien délégué de la Guadeloupe Paris 13 février 1838 : sur l'émancipation des esclaves - GUICHARD, chapelier, 2 lettres, Paris 25 mars et 17 juin 1839 projet de rédaction des droits de timbre pour les prospectus-GRASSET, ancien directeur des Postes, 3 lettres 1839-1841 : réduction du port des lettres - GUILLIBERT, conseiller à la Cour d'Appel d'Aix, 1849 : la transportation et la déportation Ch. GUYOT, professeur de Math. 1845 : la défense de l'Algérie - HARNON : projet d'élection des "Ministrables" au début de chaque session - IROIRE, anglais ses idées sur la contrainte par corps, 4 pièces - JAMME, avocat, Montpellier 21 janvier 1838 ; la réforme des tribunaux de première instance - Alexandre JAUSSAUD, sous préfet, Montmorillon (Vienne), 5 février 1834 : les chemins vicinaux - JOLLIVET, lieutenant de Vaisseau, Paris 30 juillet 1839 : l'émancipation des esclaves, Hector JOYEUX, 20 janvier 1840 : pétition en faveur du divorce - Ch. LUCAS : lettre et projet sur l'inspection des Prisons - LUZEUX, Strasbourg 9 février 1834 : l'organisation de l'artillerie et du train - LAMBERT de MONSIVRY, homme de lettres, Paris 14 mai 1840 : création d'un Institut oratoire pour le développement de l'éloquence - LARREGUY, préfet de la Charente, 1840 : ses idées sur l'armée - LEFEVRE de Crespy (Oise) 18 février 1838 : projet pour la vérification des poids et mesures - LENOBIE, entrepreneur, Paris 22 Déc. 1840 : les fortifications de Paris - LENOIR, Paris 8 Oct. 1831 : sur la pairie - MORET, conseiller général de l'Aisne, 4 lettres 1831-1838 : la culture du lin - la pairie - la liberté du commerce - les justices de paix - Armand MARRAST, 10 octobre 1831 : envoi à O. Barrot d'un projet du Cel de Champeaux pour l'instruction de la Garde Nationale mobile - MARECHAL, avocat, conseiller municipal, Beaume 5 août 1838 : conseils municipaux - DUVEYRIER dit MELESVILLE, homme de lettres, Paris 5 février 1841 : sur la propriété littéraire - PICARD, 2 lettres, Paris 10 et 24 juillet 1831, sur la loi électorale - RAFFENEAU de l'Isle, Paris 23 juillet 1839 : sur la politique du sucre - REVERDY, colon de St Domingue, 1832 : Système électoral de l'ile - réponse d'O. Barrot - RONALLA, curé de Lamantin (Guadeloupe), Le Havre 26 juin 1837 : l'émancipation des esclaves - SOYER, Paris 26 février 1838 : les sociétés par actions - SCHMALZIGAND, Strasbourg 10 juillet 1831 : la liberté du commerce - SCHWICKARDI, Ingénieur polonais, Passy 5 juillet 1839 : l'emploi du fer dans les constructions - SEBIRE, avocat : ses idées sur l'adoption - SEMPOIL, notaire, Bois de Céné (Vendée) 23 février 1840 : les ventes de meubles - SPINEUX, Amiens 23 octobre 1838 : la question du sucre - THEVEAU, 7 mai 1839 : ses idées sur les protêts - WIESECKE, Paris 16 avril 1840 : sur la conversion des rentes - - E3 : chemins de fer. BARTHOLONY, 6 lettres 1838 : sur le meilleur système d'encouragement des grands travaux - CARLIER-POMMERY, maire de St Quentin, 31 novembre 1837 : en faveur de la ligne Paris-St Quentin - CARNOT, Chauny 11 septembre 1839 : idem - Cie des chemins de fer de Creil à St Quentin, 9 octobre 1845 : offre à O. Barrot la fonction d'administrateur - O. Barrot refuse : "Je me suis fait une loi de ne m'engager comme administrateur dans aucun des chemins de fer dont la réalisation pourrait se trouver en conflit avec l'Etat et être justiciable de la Chambre..." - CORREARD, 7 février 1838 : demande appui d'C. Barrot pour le projet Paris-Tours par Chartres - ci-joint prospectus de

68 Archives nationales (France) souscription - DEGIEUX, Pari 10 juillet 1845 : sur le chemin de fer de Creil à St Quentin - REBERT, maire de Chauny, 3 lettres 1837 et 1838 : sur la ligne Paris-Bruxelles, il demande un embranchement sur St Quentin - Cte JAUBERT, Paris 18 octobre 1838 : regrette l'absence d'O. Barrot à une réunion d'un conseil de chemin de fer - de JESSAINT, préfet du Gard, Nimes 5 mai 1840 : à propos de la ligne Nimes- Montpellier - A. PASSY, député, 21 juillet 1838 : remercie O. Barrot de l'avoir fait nommer administrateur du chemin de fer Paris-Orléans - PILLET-WILL, Paris 3 Déc. 1839 : les raisons de sa démission d'administrateur de la Cie Paris-Orléans - Le maire de Poitiers 20 juin 1851 : invitation à l'inauguration du chemin de fer - Jules SEGUIN, 3 lettres 1835 : sur la construction des chemins de fer, le rôle de l'Etat et des compagnies - TRIBALLET, député, La Fère 20 février 1845 : défend le tracé Creil- Chauny contre le projet Creil-Ham.

271AP/7 Articles, notices et ouvrages d'Odilon Barrot ; lettres diverses.

271AP/7 Dossier F Articles, notices et ouvrages d'Odilon Barrot (24 pièces). 1832-1868 YAMBERT, maitre des raquêtes, Paris 14 février 1832 : demande la concours d'O. Barrot pour un périodique traitant de l'administration municipale "l'Ecole des communes" - O. Barrot répond : "Bien volontiers" - DUPONT, imprimeur, 2 lettres, Paris 1er avril 1834 : remercie O. Barrot de sa collaboration au "Bulletin annoté des lois" - Paris 29 mai 1834 : envoi du Ier n° du bulletin - DAUBREE, au nom du précédent, 2 lettres 17 et 18 juillet 1834 : au sujet des "Notices sur l'Assemblée Constituante et l'Assemblée législative", promises par O. Barrot pour le Bulletin - Alexandre LAYA, fondateur du journal des "Conseillers municipaux", Paris 18 novembre 1835 : envoi de la collection de la seconde année du Journal où collabore O. Barrot - Evariste BAVOUX, écrivain politique, fils, 5 lettres et 2 brouillons d'O. Barrot ; 27 septembre 1840 : il demande à O. Barrot une lettre-préface pour une brochure" La définition de l'attentat et la compétence de la Cour des Pairs" - sans date : envoi de la dite brochure - 3 lettres sans date mais en 1846 au sujet de son livre "Essai de Philosophie politique" qu'il veut dédier à O. Barrot - O. Barrot : 6 mai 1840 : accepte la demande d'Evariste Bavoux - 8 octobre 1846 : remercie et apprécie le livre - Ministère de l'Intérieur, Paris 3 décembre 1841 : accusé de réception d'un mémoire d'O. Barrot sur le droit hypothécaire - BARTHELEMY st HILAIRE, 2 lettres 3 et 21 avril 1856 : sur l'impression du rapport d'O. Barrot sur le "Droit pénal" de Rossi - ISAMBERT, Echeville près Viroflay, 15 juillet 1856 : félicitations pour le rapport à l'Académie sur le traité du droit pénal de Rossi - POMMIER, Laon 14 juillet 1856 : idem - BERVILLE, avocat, 4 août 1856 : idem - DALLOZ, 25 janvier 1857 : idem Ferdinand d'ORLEANS, prince de Joinville, Claremont 9 juillet 1861 : félicitations pour l'ouvrage "De la Décentralisation" - PARQUIN ? Avocat, Paris 6 avril 1861 : idem. MICHEL, secrétaire d'O. Barrot, 14 juin 1862 : composition et transcription des "Mémoires" d'O. Barrot :"... Je vois que les manuscrits sur l'affaire de Rome ont été considérablement châtiés. Ils ne sont lisibles que pour vous et pour moi - voulez vous que j'en fasse une nouvelle transcription ?..." - Paul FABRE, Paris 14 janvier 1868 : sur les "Mémoires" de son oncle qu'il vient de lire : éloges et critiques -

271AP/7 Dossier G Lettres diverses par leur objet, d'un intérêt en général assez relatif

69 Archives nationales (France)

1820-1874 Dossier G1 : lettres A à E. Annales du Parlement français, 3 pièces ; 29 mai 1839 : concours d'O. Barrot - 10 février 1840 : envoi du Ier volume : prospectus - Association pour la propagande anti- socialiste, sans date : invitation à concourir aux frais, signée Molé, Berryer ; de Broglie - d'AVENAS, maitresse générale du pensionnat du Sacré-Coeur de Paris, 1er juin 1840 : renseignements sur une élève à inscrire-BARANTE, fonctionnaire, Clermont-Ferrand 19 juin 1837 : lettre d'affaire - BERNARD directeur du "Consultant", Paris, 8 mars 1838 : demande le patronage d'O. Barrot - BARRILLON, 16 mars 1839, sollicite l'insertion d'un article dans le "Courrier Français" en faveur de Dubois - Aymé - BEAUMONT, 3 lettres, remerciements - BENARD, journaliste, 3 lettres 1831 : rendez-vous BENOIT, médecin, Chauny 23 janvier 1841 : faire-part de la mort de Bouchereau, juge de Paix - Léon BERTAULLE, félicitations - BLANC et FERRANDE, fondateurs du Comptoir général de Commerce Et d'Industrie, 13 novembre 1838 : demandent O. Barrot d'être leur conseil judiciaire - BOHAIN, journaliste, Paris 8 juillet 1829 : envoi du "Figaro" - BOUILLAUD, professeur de Médecine, député, 2 lettres, 29 octobre 1842 : il tiendra compte d'une recommandation pour un candidat - 29 mai 1847 : s'excuse de n'avoir pu assister à une réunion chez O. Barrot - BRADI, 3 lettres de félicitation et d'amitié-CADAMYTON : rendez-vous - CARTAIRADE, ancien secrétaire d'O. Barrot : 3 lettres sur une affaire de prêt d'argent - Minute de la réponse d'O. Barrot - CARTERET W. ELLIS, rendez-vous - CAUCHOIS- LEmaiRE, Paris II janvier 1837 : défense de son journal - CAUMONT, Nancy 9 février 1862 : envoi du 4ème volume des "Varia" CAUDRON fils, 1863 : faire-part du mariage de sa fille - de CHAMBINE, 9 août 1839 : lettre d'affaire - Mme CHAMORIN, 1840, 4 Pièces concernant la révocation d'un fonctionnaire militaire - Mme CLARK : mariage de sa nièce - CORDIER, député, 12 mai 1836 : au sujet d'une consultation - COTTARD, recteur de l'Académie de Strasbourg, 19 février 1832 : se plaint de n'avoir pas la franchise postale avec les instituteurs - COURTY, 23 janvier 1838 : sur le secret professionnel dû par les ouvriers - DACQUIN, Montreuil 7 juillet 1838 : sur une question de droit - DAGUILHON, magistrat, Toulouse 1er mars 1849 : remerciements - DARmaiNC, fondateur de la "Gazette des Tribunaux", 3 lettres au sujet d'articles à paraitre - DARRIEUX, avocat : rendez-vous - d'AUVILLIER, Paris, 21 août 1831 : remerciements pour avoir accepté de défendre les droits des combattants de juillet - DEBUSSAC, Paris 9 novembre 1839 : remerciements - duc DECAZE, rendez-vous chez Aguado - DEGOUVE-DENUNCQUE, 3 lettres sur des questions de Presse - DELAMBRE, 15 août 1838 : rendez-vous - DELATOUCHE, Paris 26 février 1838 : idem - Délégués des ouvriers colons en Algérie, Paris 15 septembre 1848 : demandent l'appui d'O. Barrot - DELHORT, Charonne, 2 juillet 1840 : remerciements - DEMETZ- NOBLET, Nancy 29 janvier 1861 : sur la décentralisation - DEMILLY, agent d'assurance, 18 avril 1840 : demande des renseignements sur la "Prudence" - DENISE, St Gratien 23 avril 1840 : au sujet d'une affaire de sous seing privé - DEVIOLAINE, 3 lettres 1837 - 1839 : remerciements - DIETSCH, Strasbourg 29 juin 1831 : sur la réception du Roi et des Princes en Alsace - DIEUDONNE, remerciements - Pierre DOLGOROWSKI, 3 décembre 1851 : rendez-vous - Gal DONNADIEU, agitateur politique, II décembre 1841 : sur la politique extérieure - DONNDORF, Paris 1er septembre 1874 : demande des renseignements pour une biographie en allemand - DOUBLAT, député des Vosges, Epinal, 4 septembre 1847 : avise O. Barrot que le Conseil général des Vosges a émis un voeu en faveur de la réforme électorale - DUCLAUX-MONTEIL : sentiments de sympathie et d'admiration - DUCRAY, notaire, II octobre 1840 : opinions politiques - DUFAURE, 20 juillet 1849 : s'excuse de n'avoir pas fait décorer deux protégés de Mme O. Barrot - DUFOUR, 4 lettres sur la garde nationale de St Quentin - DUFOUR d'ASTAFORT, 2 lettres de remerciement - DUMERIL, secrétaire de la Sté d'acclimatation, 29 février 1846 : envoi d'un rapport des travaux de la Sté - DUMON : au sujet de la fondation de la Banque foncière de France - DUMONT : rendez-vous - DUMONS de la Gironde : à propos d'une pétition - DUPIN Ainé, 5

70 Archives nationales (France) billets : rendez-vous, éloge de Nicod à la Cour de Cassation - DUPIN Philippe : un scandale financier dans une Cie de chemin de fer - Abbé DUPONT, 30 août 1841 : remerciements pour une subvention de 800 frs du du Conseil général pour l'Institution des Sourds-Muets de St Médard les Soissons - DUPONT-DUTERTRE, 28 juin 1831 : recommandation - DURAT-LASSALLE, Paris 24 décembre 1839 : envoi d'un livre - DURAND, journaliste : 11 octobre 1837 : invitation du comité électoral de la gauche - REY-DUSSENIL, 2 lettres au sujet de l'abolition de l'esclavage - DUTACQ, 24 mai 1837 : 2 lettres sur le choix de Chambolle comme directeur politique du "Siècle" - EYNARD, 31 décembre 1831 : sur la situation en Grèce - ESTANCELIN, député : Rendez-vous. Dossier G2 : lettres de F à L : baron FAIN, ancien secrétaire et historien de Napoléon Ier, intendant de la liste civile de Louis Philippe - 2 billets 1830 et 1832 : à propos de protégés d'O. Barrot - FAYOLLE, deux rendez-vous - Le maire de la Fère 6 février 1832 : une recommandation - FAURE, ancien député, Gap 31 mars 1840 : félicitations - FIEVEE, directeur de la Banque Mutuelle d'économie et de prévoyance, 2 pièces : Paris 1er juillet 1839 : O. Barrot veut-il accepter de faire partie du Conseil de Surveillance ? - Prospectus - FINIEL, Sedan 2 mai 1850 : propos politiques - FIQUET, Amiens 26 Déc. 1836 : remerciements et voeux - FLACHAT, 4 lettres 1831 - 1832 : envois de livres, projets de lois sur les expropriations, les entrepôts - Ch. FLANDIN, remerciements - FLEURY, directeur des "Annales du Parlement Français" : demande le discours d'O. Barrot sur la question d'Orient en 1840 - FLOURENS, 20 janvier 1838 : sollicite une recommandation septembre 1831 - FRANC-LECOMTE, Compiègne 20 juin 1839 peut-il devenir gérant du "Nonvelliste" ? - FRIAND : remerciements - FROLICH, belge, Paris, 20 février 1842 : demande à O. Barrot un article en faveur de la Belgique - George FYLER, 2 billets au sujet d'un banquet - GALLOT, Paris 30 janvier 1831 : au sujet de sa démission - Laurence GARNIER ; née Oyon, Laon 3 janvier 1846 : remerciements pour cadeaux - GASC, Toulouse 26 février 1820 : propos divers - GASNE, avocat à Aubusson, 22 décembre 1839 : remerciements - GAUGNIER, maitre de forges, Neufchâteau (Vosges) 24 juin 1839 : demande de renseignements - Mal GERARD, Paris 2 avril 1839 : au sujet d'une recommandation d'O. Barrot - GERmaiN, Paris, 4 août 1839 : rendez-vous - Margaret GIBSON : remerciements - CIQUEL, Paris 2 mai 1840 : se félicits de l'entrée d'O. Barrot au Ministère - Gal Cte de GIRARDIN : envoi d'une brochure - Aug. GIRAUD, député, regrette d'avoir été mis en cause par O. Barrot à la tribune - GOBERT, demande l'intervention de son ami pour obtenir une bourse pour son fils au collège Rollin - GOSSE de BILLY, 3 lettres d'affaire et 2 réponses d'O. Barrot au sujet d'un différend avec Nicod- Mme COUPY, 2 pièces : rendez-vous - Cte de CRAMMONT, Villersexel 25 mai 1841 : faire-part de la mort de son père, ami d'O. Barrot - Victor CRANDIN, Elbeuf, 3 novembre 1847 : mort de sa mère - CRANGE, Paris 25 mai 1839 : rendez-vous - GREHAN : demande un billet d'entrée à la Cour de Justice d'Orléans - GRILLE dit Malvoisine, 3 lettres 1840-1841 : projet de fondation d'un journal en maine-et-Loire et sur un scandale clérical-GRUN, 17 juillet (1849) : sur une insertion d'une lettre du député Landrin au "Moniteur" - CUYET - DESFONTAINE : rendez-vous - Isaure CUYET- DESFONTAINE : au sujet d'une quête - MAUREAU, directeur de l'Imprimerie Nationale, Paris 5 juillet 1872 : remerciements pour une invitation - HAVIN : remerciements pour condoléances - de HEER, 15 février 1846 : recommande un de ses amis - HIGNARD : remerciements - HOUSSART, Vailly 4 juillet 1841 : faire-part du mariage de sa fille - HUET, avocat : invitation - JANIN, officier : demande l'intervention d'O. Barrot en faveur d'un de ses amis - JAQUETET, peintre 6 février 1835 : invitation à visiter son atelier - Cte JAUBERT, ministre des Travaux Publics en 1840 : à propos d'une recommandation d'O. Barrot - JOUHAUD, 2 lettres : envoi d'un travail sur les Postes - JOYEUX, 28 décembre 1837 : sur le divorce - LABORDERE, avocat : à propos d'une souscription - LACROSSE, député, Bournsuf près Brest 2 décembre 1842 : sur un projet de collège à Brest - THELEINE de LAFITE, 23 mai 1845 : envoi d'un cadeau - de LAPELOUSE, rédacteur au "Courrier-Français " 4 billets : rendez-vous ; traduction d'une lettre allemande pour O. Barrot -

71 Archives nationales (France)

LAVAUX, 3 billets d'affaire - LEGRAND, avocat, 2 lettres de remerciement - Cte LE MAROIS : remerciements - LEPAGE de LONGCHAMP, 2 lettres : demandes de renseignements - LEMARQUEE : remerciements - LERMINIER : recommande un juris consulte Van der Nahmer à O. Barrot - LEVABNIER : rendez-vous - LHERBETTE, député, 3 billets de rendez-vous ou d'affaire - Ch. LIADIERE : rendez-vous - LICHTENBERGER, avocat à Strasbourg : recommande un ami - Vte de LIAUTAUD, affaire Laffarge - LONGCHAMP, 10 mars 1837 : Qu'O. Barrot par le sur la question du sucre - LUNEAU, député : Le Gal Cavaignac doit-il prendre la parole ? Dossier G3 : lettres de M à W. MAINE-GLATIGNY, 18 septembre 1830 : remerciements - MANISCALEO, 2 lettres de Palerme 1852 et 1853 : idem - MARCHAIX : réclame 27 frs à O. Barrot pour sa quote-part pour payer l'uniforme d'un camarade nommé sous-lieutenant, Asinelli - MARCHAL, député, Nancy 17 novembre 1837 : remerciements - MAREE ainé, 30 octobre 1835 : désire éditer une biographie d'O. Barrot - MARCERIE, 9 novembre 1830 : s'offre à renseigner O. Barrot sur la "Méthode d'enseignement universel " de METZ, 4 octobre 1842 : invite O. Barrot à visiter la colonie agricole de Mettray, qu'il dirige - MICHEL, secrétaire d'O. Barrot, Paris 24 juin 1861 : question d'honoraires - MILLERET, ancien député, 10 juin 1849 : félicitations - MONTIGNY : faire-part du décès d'un ami commun - MONTROL, journaliste : se défend d'avoir voulu divulguer dans le "Temps" un projet électoral avant les autres journaux - MORANS, 10 décembre 1838 : demande le patronage d'O. Barrot pour l'Instruction de Prévoyance des gens à gage - MOUREAU : 3 lettres 1830 - 1840 : défend son attitude politique - PETIT-JEAN : Barèges 8 septembre 1831 : remerciements - PISSON, 30 décembre 1840 : idem - Cel POQUE : assurances de dévouement - PORIQUET, conseiller à la Cour de Cassation : rendez-vous - de RAINNEVILLE, 17 avril 1846 : idem - RIVET : idem - ROMIQUIERE, avocat, Toulouse 11 janvier 1820 : mort du préfet de la Nièvre - Conseil municipal de Rouen, 2 Pièces : rétablissement de l'Université - ROZET, 2 lettres : au sujet d'un médaillon d'O. Barrot à faire - St PERN COUELLAN, 14 octobre 1835 : regrets de n'avoir pas vu O. Barrot à Dinan - SALLEZ : souscription en faveur de M. Audry de Puiraveau - de SCHONEN, 2 billets de rendez-vous - SERREZ, employé des contributions directes à Bagnols (Gard) : 2 lettres 1815 et 1819 : ses difficultés avec l'administration - SOLON, Paris, 23 octobre 1849 : lettre de reproches - SPAZIER, 2 lettres sur l'état de l'Allemagne - TARAYRE, regrets de ne pouvoir accepter une invitation - TIXIER-LACHASSAGNE, remerciements - TRAYNEL (Cte de) : remerciements - TRIBERT, député : lettre d'affaire - Gal Cte VALIN, faire-part du mariage de sa fille - VENDRYES, Paris 10 déc. 1839 : envoi d'un écrit sur l'indemnité due aux colons de St Domingue - VIVIEN, député : 5 lettres : recommandations demande d'intervention à la Tribune - de WAILLY : rendez-vous - de WARCY, Chauny 10 avril 1845 : lettre d'affaire-Ministères et Administrations : 10 Pièces : accusé de réceptions, de recommandations diverses - Le directeur du "Courrier de l'Aisne", Soissons 2 mai 1851 : s'excuse au sujet d'un article - "La France" : le directeur envoie un article en communication à O. Barrot avant de l'insérer-Répertoire général des annonces légales " 2 lettres, Paris 29 août 1833 : annonce de sa création. Dossier G4 : 116 pièces non classées, anonymes ou illisibles.

271AP/8 Correspondance familiale d'Odilon Barrot. 1795-1935 Dossier 1. Correspondance échangée entre Odilon Barrot et son père Jean-André Barrot. 1815-1842 et s. d. À signaler : note sur la prise de Varsovie par Jean-André Barrot (septembre 1831). Dossier 2. Correspondance reçue par Odilon Barrot de ses oncles. 1815-1838 et s. d. [Jean-André Barrot, ancien membre de la Convention (1815-1838 et s. d.) ; Charles Borelli de Serres, général de division puis pair de France sous la Monarchie de Juillet (an III, 1815-1820, 1831-1836).

72 Archives nationales (France)

Dossier 3. Correspondance adressée par Odilon Barrot à sa femme Agathe Desfossez et à sa belle-mère Josèphe-Marguerite Labbey de Pompierre. 1845 et s. d. Dossier 4. Correspondance d’Agathe Desfossez adressée à Odilon Barrot, faire-part impr. de leur mariage et nécrologie manuscrite d’Agathe Desfossez. 1830-1836 et s. d. Dossier 5. Correspondance adressée par Agathe Desfossez et sa fille Marie Barrot à Josèphe-Marguerite Labbey de Pompierre et à Odilon Barrot. 1824-1837 et s. d.

Dossier 6. Correspondance de la belle-famille d’Odilon Barrot. 1830-1842 et s. d. • Lettres des Charles Desfossez, beau-père d’Odilon Barrot (1831-1838 et s. d.). • Lettres d’Auguste et Agathe du Laulois, oncle et tante par alliance d’Odilon Barrot (1832-1833). • Mémoire et correspondance relatifs à la succession du général du Laulois (1835-1842). • Lettres de Guillaume-Xavier Labbey de Pompierre, note et extrait de contributions directes (1830-1833 et s. d.) Dossier 7. Condoléances et poèmes pour la mort de Marie Barrot, fille d’Odilon, en juillet 1843. 1843 et s. d.

Dossier 8. Ferdinand Barrot, frère d’Odilon Barrot. • Lettres de Ferdinand Barrot adressées à son frère Odilon. 1827-1840. • Clément de Royer, Souvenirs contemporains (1806-1883). Ferdinand Barrot. Avocat-député-ministre- sénateur, Paris, 1884

Dossier 9. Adolphe Barrot, frère d’Odilon Barrot. 1827-1854. • Lettres d’Adolphe Barrot à son frère Odilon (1829-1838 et 1853-1854). • Affaires commerciales et financières d’Adolphe Barrot en Amérique du Sud : correspondance, acte de société, journaux (1832-1839). • Affaires d’Adolphe Barrot, consul général de France aux Philippines ; correspondance (1838-1842, 1850). • Succession de Lady Annesley, mère de Georgina Mauvers Manly, femme d’Adolphe Barrot : acte consulaire, correspondance (1839, 1850). • Lettres d’Odilon II, fils d’Adolphe, à son son oncle Odilon (1854-1857).

Dossier 10. Correspondance des sœurs et beaux-frères d’Odilon Barrot. 1814-1848. • Lettres de Ledalle de Kéréon, inspecteur du domaine, mari de Fanni Barrot et beau-frère d’Odilon Barrot (1819-1838). • Lettres de Virginie Barrot et de André-Antoine Fabre, beau-frère d’Odilon Barrot (1814-1838). • Lettre de Pierre Meunier, ancien préfet, mari de Sophie Barrot et beau-frère d’Odilon Barrot (1814- 1834, 1848).

Dossier 11. Correspondance des neveux et nièces d’Odilon Barrot. 1835-1859 et s. d. • Lettre d’Alix Ferréol (s. d.). • Lettre de Marguerite Ferréol, filleule d’Odilon Barrot (1858). • Lettres de R. Barrot, fils de Ferdinand (1859). • Lettres de Jacques Piou, neveu par alliance d’Odilon Barrot (1835-1858).

Dossier 12. Correspondance des cousins d’Odilon Barrot. 1830-1857 et s. d. • Lettres de Maurin et de son épouse Honorine (1830-1832). • Lettre de M. et Mme Elmire d’Arlhac (1830).

73 Archives nationales (France)

• Lettres d’Elisa Nicod, veuve de M. Nicod, avocat à la Cour de cassation et aux Conseils du roi (1832 et s. d.). • Lettre de Joseph Barrot (1857 et s. d.). • Lettre de Boutevin, curé de Saint-Jean-Chazorne (Lozère) (1856). • Lettre de Beaumont (s. d.). • Lettre de Monseignat, de Rodez (1840). Dossier 13. Correspondance adressée à Odilon Barrot par des amis et des relations pour des demandes de services. 1845-1862.

271AP/9-271AP/20 Papiers de famille. 1400-1935

271AP/9 Famille Barrot. 1640-1845 Dossier 1. Documentation généalogique pour service à l’histoire de la famille Barrot : contrat de mariage, notes, extraits d’actes baptistaires, correspondance. 1640 (copie)-1786, s. d. Dossier 2. Titres et décorations de Jean-André Barrot : carte de sûreté, liste imprimés, actes de nomination, diplômes, correspondance. 1792-1823. Dossier 3. Papiers publics de Jean-André Barrot : notes, mémoires ms et impr., correspondance. An II- 1842. Dossier 4. Notes autogr. de Jean-André Barrot extraites du Mercure de France de 1791. 1791. Dossier 5. Mémoire autogr. de Jean-André Barrot, “ Recueil de notes sur la révolution et principalement sur la Convention, réunies par un Conventionnel plus qu’octogénaire […] ”, 877 p. S. d. Dossier 6. Papiers privés de Jean-André Barrot : comptes, correspondance, poèmes, carte d’électeur, documents fiscaux. 1786-1839. Dossier 7. Succession de Jean-André Barrot et comptes de la famille Barrot avec Odilon Barrot : testaments, codicilles, contrats de mariage, quittances, pièces de procédure, correspondance, acte de société, comptes. 1783-1845.

271AP/10 Odilon Barrot, sa femme et ses descendants. 1811-1913 Dossier 1. Titres qualificatifs, honorifiques et diplômes d’Odilon Barrot. 1811-1855. Dossier 2. Notes biographiques impr. sur Odilon Barrot et réponses de ce dernier : brochures, correspondance, notes. 1834 et 1841. Dossier 3. Recueil de nécrologies parues dans la presse après le décès d’Odilon Barrot le 6 août 1878. 1878. Dossier 4. Correspondance passive d’Odilon Barrot député. 1842-1846. Dossier 5. Voyage d’Odilon Barrot en Egypte et à Constantinople en 1846 : dessins au fusain, correspondance, notes, mémoires, journaux. 1845-1848. À signaler : mémoire de Victor Maspurgo sur les principautés danubiennes, dédié à Odilon Barrot (1848) ; relation autographe d’Odilon Barrot de sa réception par le sultan le 20 octobre 1846. Dossier 6. Projet de “ Belvédère odilonien ” à Bougival (avec croquis). S. d. Dossier 7. Agathe Desfossez, femme d’Odilon Barrot : contrat de mariage d’Odilon Barrot et d’Agathe Desfossez (1824) ; transcription de la main de Madame Barrot sur la vie et le caractère de Napoléon Ier, d’après Channing (s. d.).

74 Archives nationales (France)

Dossier 8. Catalogue de la bibliothèque de Marie Barrot. S. d. Dossier 9. Scolarité du fils d’Odilon Barrot à Sainte-Barbe à Paris : factures, correspondance, brichure, dessin, notes. 1857-1861. Dossier 10. Succession d’André-Antoine Fabre, beau-frère d’Odilon Barrot : correspondance, états. 1838- 1860. Dossier 11. Raymond Barrot, membre du Conseil municipal et propriétaire à Bougival : arrêté préfectoral, notes, état imprimé des chemins ruraux existants, correspondance, états, documents fiscaux, budgets communaux (1900-1913). 1895-1913.

Dossier 12. Succession de Charles Roustan de Navacelle (mort en 1854), où la mère d’Odilon Barrot est intéressée pour un tiers : correspondance, mémoire, testament, partage, actions. 1850-1856. À signaler : • Coupons de la Compagnie des mines d’or de Californie (1850). • Mémoire des ouvrages de marbrerie pour la construction d’un monument au cimetière de l’Est pour la famille Barrot (1855).

271AP/11 Patrimoine d'Odilon Barrot. 1796-1858 Dossier 1. Achat du cabinet d’avocat d’Odilon Barrot : obligation, correspondance, quittances, actes notariés, comptes. 1836-1838.

Dossier 2. Maisons. • Maison du 19 rue Croix des Petits-Champs : mémoires de travaux, comptes, factures, reçus, correspondance. 1839-1846. • Maison du 24, rue de la Ferme-des-Mathurins : mémoires de travaux, comptes, factures, reçus, correspondance. 1840-1848.

Dossier 3. Titres et participations dans des sociétés. An IV-1858. • Titres de la société de fabrication d’objets en bois Grimpré : actes de société, correspondance, action au porteur, mémoire (1836-1842). • Emprunt de l’Espagne en 1820 : titres obligataires (1820). • Mines de La Loire : correspondance, statuts impr., état (1846-1847). • Papeterie du Marais près de Coulommiers (Seine-etMarne) : action, prospectus, statuts impr., correspondance (1825-1828). • Mines d’Alès : état, comptes, correspondance, mémoire (1828-1838). • Crédit mobilier : reçu d’actions (1858). • Mines de Crespin (Nord) : correspondance, acte de société impr., contrat de concession, pièce de procédure (1836-1854). • Mines de la Loire : correspondance (1846-1847). • Actions du théâtre de la rue Feydeau : actions, pièces d’enregistrement, acte de vente (An IV-1820). • Filature de chanvre et de lin de Belair (Indre-et-Loire) : correspondance, rapport, certificat de participation, acte de société (1838-1841). • Journal Le Siècle : acte de société impr. (1836). • Canal maritime : cession d’actions, correspondance (1831-1836). • Chemin de fer de Rueil à Marly-le-Roi : prospectus, correspondance (1854).

Dossier 4. Gestion des valeurs mobilières. 1817-1862. • Papiers d’affaires d’Odilon Barrot relatifs à divers titres : correspondance, états, obligations, actes

75 Archives nationales (France)

notariés (1817-1858). • Comptes avec les banquiers : reçus, mandats, correspondance (1839-1841). • Négociations avec l’agent de change : négociations, titre, reçus, états (1852-1862).

Dossier 5. Procès. 1827-1842. • Procès contre Odilon Barrot à propos de la donation faite par la baronne de Feuchères : correspondance, pièces de procédure, facture (1840-1842). • Affaire Castelnau-Cartairade : correspondance (1827-1840). • Affaire Archias, employé au cabinet d’Odilon Barrot : correspondance, mémoires, pièces de procédure (1827-1828).

271AP/12 Biens de la famille Barrot à Planchamp (Lozère). 1400-1837 Pièces de procédure, ventes, achats, baux, quittances, bordereaux de pièces, engagements.

271AP/13 Propriétés de la famille Barrot. 1410-1885 Dossier 1. Propriété de Planchamp (Lozère) : notes, quittances, partages, correspondance, états, transactions, déclarations, ventes, terrier, mémoire. 1410 (copie)-1854. À signaler : “ Mémoire statistique sur la vallée de Borne, fesant partie du canton de Villefort, et observation sur l’emploi des fonds destinés à la réparation des chemins du département de la Lozère ” (1819). Dossier 2. Domaine Barrot à Philippeville (Algérie) : notes. S. d. Dossier 3. Propriétés à Bougival achetées aux héritiers Martin : obligation, quittances, pièces de procédure, actes de vente, adjudication, contrat de mariage. 1837-1885.

271AP/14 Gestion des propriétés. 1832-1935 Dossier 1. Gestion générale et comptes domestiques : comptes, factures, reçus, procurations, correspondance. 1832-1871. Dossier 2. Comptes et correspondance des régisseurs de Planchamp et de Philippeville, en particulier Édouard Benoist. 1848-1872. Dossier 3. Gestion de la propriété de Bougival (Aisne) : arrêté, pièces de procédure, convention, actes de vente, quittances, état, notes et correspondance (1844-1887 et s. d.).

Dossier 4. Gestion de la famille d’Argence. 1929-1935 et s. d. • Achats et ventes de mobilier et de bijoux par Audouin d’Argence : correspondance états, factures (1929- 1935). • Carnet de croquis (s. d.).

271AP/15 Famille Desfossez. 1413-1815 Dossier 1. Services, grades et titres militaires et civils de Charles Desfossez : correspondance, diplômes, actes de nomination. An IV-1815. À signaler : Diplôme de membre du Grand Orient de France (1811). Dossier 2. Propriétés de la famille Desfossez originaire de la région de Guise : contrat de mariage, pièces

76 Archives nationales (France)

de procédure, inventaire de titres de noblesse, achats, ventes, attestations de promotion dans les ordres, quittances, obligations. 1413 (copie)-1783.

271AP/16 Propriétés de la famille Labbey de Pompierre dans l'Aisne. 1689-1813 Dossier 1. Succession de Pierre-Louis-Joseph Fontaine, procureur de la maîtrise des eaux-et-forêts, beau-père de Guillaume-Xavier Labbey de Pompierre : baux, adjudications, ventes, inventaire après décès, contrats de mariage, partages, déclarations, procès-verbaux d’arpentage, quittances, états. 1689- 18**. Dossier 2. Acquisition de biens communaux à Travercy vendus en 1813. 1813. Dossier 3. Adjudication de biens nationaux dans le district de Chauny en 1792 : procès-verbal d’adjudication, relevé, quittance, bail. 1792-1807.

271AP/17 Propriétés de la famille Labbey de Pompierre dans l'Aisne (Nouvion-L’Abbesse, Travercy, Coucy). 1769-1858 Procès-verbaux d’adjudication, baux, mandats, pièces de procédure, correspondance, comptes, états, factures, procès-verbal d’arpentage, actes de vente.

271AP/18 Propriétés à Coucy-la-Ville (Aisne). 1625-1862 Actes de vente, lettres patentes royales, partages, inventaires de titres, pièces de procédure, adjudications, extraits imprimés de délibérations de la Chambre des pairs. 1625-1862.

271AP/19 Succession de Madame Desfossez, belle-mère d’Odilon Barrot (1/2). 1835-1864 Dossier 1. Succession de Madame Desfossez : testament, comptes, états, correspondance. 1836-1862. Dossier 2. Gestion de titres et d’actions provenant de la succession de Madame Desfossez : correspondance, états, polices d’assurance. 1847-1864. Dossier 3. Gestion des biens de Madame Desfossez par Me Foulon, notaire à la Fère (Aisne) : correspondance, états, reçus. 1835-1844.

271AP/20 Succession de Madame Desfossez, belle-mère d’Odilon Barrot (2/2). 1856-1862 Correspondance, ordonnances médicales, états, mémoires, quittances, factures, devis, extraits d’actes d’état civil, testament, acte de notoriété.

271AP/21-271AP/40 Papiers politiques. 1811-1877

271AP/21 Monarchie de Juillet : voyage de Cherbourg ; Barrot préfet de la Seine ; Barrot, député.

77 Archives nationales (France)

1811-1858 Dossier 1. Documents concernant la carrière d'Odilon Barrot : avocat, garde national, conseiller d'Etat, préfet de la Seine, député, ministre, membre de diverses commissions, et ses titres. 1811-1858. Dossier 2. Nomination d'Odilon Barrot au poste de secrétaire de la Commission municipale de Paris. 29 juillet 1830. Dossier 3. Le voyage de Cherbourg. 2-15 août 1830. [Voir dans le carton 271AP/39, dossier 2, des documents sur ce sujet, joints au manuscrit des "Mémoires" d'Odilon Barrot]. Dossier 4. Odilon Barrot, préfet de la Seine. Août 1830-février 1831. Dossier 5. Documents relatifs à l'élection de Barrot par le collège départemental de l'Eure les 28 et 29 octobre 1830. 1829-1830.

271AP/22-271AP/23 Élections d'Odilon Barrot sous la Monarchie de Juillet. 1831-1850

271AP/22 Élections de 1831-1834. 1831-1850 Dossier 1. Documents relatifs à l'élection de Barrot le 5 juillet 1831 par le 2e collège de l'Aisne (Chauny) et le 2e collège du Bas-Rhin (Strasbourg), à ses activités de député et de membre de diverses commissions. 1831-1834. [Il avait été élu aussi par les collèges de Brionne et de Verneuil (Eure). Il opta pour Strasbourg. Il fut membre entre autres de la commission du divorce : Barrot fut nommé rapporteur sur les propositions faites en 1831 par Schonen et en 1832 par Bavaux en vue de rétablir le divorce]. Dossier 2. Lettres, mémoires, suppliques et notes adressées à Barrot, député, entre 1830 et 1834. Dossier 3. Documents relatifs aux activités de Barrot, élu député de l'Aisne (collège de Chauny) le 21 juin 1834 : Commission d'enquête chargée d'examiner l'administration de l'hôtel royal des Invalides par le maréchal Moncey, gouverneur de l'hôtel, à la suite des affirmations prononcées par le maréchal maison, ministre de la guerre, à la séance de la Chambre des députés le 3 juin 1836 (1830-1837) ; question posée par le marquis de Forbin-Janson sur le projet de loi relatif au sucre indigène (avril - octobre 1836) ; documents sur la loi sur les attributions des maires et des conseils municipaux de 1837 et sur la loi relative à l'administration intérieure adoptée par le Conseil d'Etat en décembre 1850 (juillet 1836 - 1850) ; correspondance entre Barrot et Cornille, maire de la commune de Landricourt (Aisne), sur la législation française en matière électorale (octobre 1836) ; projet de maisons médicales soumis à Odilon Barrot par les docteurs Lachaise et Royer (mars 1837).

271AP/23 Élections de 1838-1846. 1835-1846 Dossier 1. Documents relatifs aux activités de Barrot, élu député le 4 novembre 1837 par le 2e collège de l'Aisne (Chauny) : notes sur un projet de loi concernant les sociétés en commandite par actions. 1838 et s. d. Dossier 2. Documents relatifs à l'élection de Barrot le 2 mars 1839 par le 2e collège de l'Aisne (Chauny) et à ses activités de conseiller général et de député : pétitions de communes de l'Aisne en faveur des industries agricoles du département (1838-1839) ; rapport sur les ressources forestières et les mines de fer de la Corse (juin 1839) ; école des sourds-muets de Paris (juillet 1839 et s.d.) ; commission de la liberté individuelle (novembre - décembre 1839). 1838-1842.

78 Archives nationales (France)

(Voir dans le carton 271AP/33, dossier 1, les notes d'Odilon Barrot sur la réforme électorale). Dossier 3. Documents relatifs à l'élection de Barrot le 9 juillet 1842 par le 2e collège de l'Aisne (Chauny). 1842-1846. Dossier 4. Documents relatifs à l'élection de Barrot le 1er août 1846 par le 2e collège de l'Aisne (Chauny). 1846-1848. Dossier 5. Circulaires du Comité de la gauche constitutionnelle. 1842-1846. Dossier 6. Circulaire annonçant la décision d'électeurs du 4e arrondissement municipal de Paris de choisir Odilon Barrot pour conseiller municipal. 19 janvier 1835. Dossier 7. Brochures imprimées et documents divers sur les élections. 1843-1846 et s. d.

271AP/24 Politique intérieure et extérieure de la Monarchie de Juillet (1/2). 1829-1848 Dossier 1. Documentation sur la politique intérieure : procès des Ministres, insurrection de juin 1832, rapport du roi du Maréchal Soult, président du Conseil, Ministre de la Guerre, sur le système militaire de la France (1er mai 1833), interpellations de Mauguin, député, (23 avril 1839), fortifications de Paris (1841). 1830-1841. (Voir dans le carton 271AP/39, dossier 2, le compte-rendu de deux conversations avec le roi, l'une le 6 juin 1832, l'autre le 9 mai 1839, joint au manuscrit des "Mémoires" d'Odilon Barrot). Dossier 2. Documentation sur la politique extérieure : question espagnole, l'Italie, question suisse, régence de Tunis, droit de visite, question américaine, l'Algérie, le Maroc. 1829-1848.

271AP/25 Politique intérieure et extérieure de la Monarchie de Juillet (2/2). 1830-1848 Dossier 1. La question d'Orient. 1830-1843. Dossier 2. La campagne des banquets durant l'été et l'automne 1847. 1846-1848. (Voir dans 271AP/33, dossier 1, les notes d'Odilon Barrot sur la Réforme électorale de 1847).

271AP/26 Débuts de la Seconde République. 1848 Dossier 1. Les journées de février 1848. (Voir dans 271AP/ 33, dossier 4, des documents originaux sur cette journée). Dossier 2. Correspondance relative à l'élection d'Odilon Barrot par le département de l'Aisne le 23 avril 1848. Dossier 3. Documents relatifs aux travaux de la commission chargée de la préparation d'une constitution, dont Odilon Barrot fut élu membre le 18 mai 1848. Dossier 4. Documents relatifs aux travaux de la commission d'enquête sur l'émeute du 22 au 26 juin 1848 présidée par Odilon Barrot et au rapport élaboré par elle.

271AP/27 Seconde République : les deux ministères Odilon Barrot. 1848-1851 Dossier 1. Documents relatifs au premier Ministère d'Odilon Barrot (20 décembre 1848-mai 1849). Octobre 1848-mai 1849 et s. d. (Odilon Barrot était premier ministre avec le portefeuille de garde des sceaux). Dossier 2. Documents relatifs au second Ministère Odilon Barrot (2 juin-31 octobre 1849). Juin 1849- 1851.

79 Archives nationales (France)

271AP/28 Seconde République et Second Empire. 1822-1863 Dossier 1. Documents relatifs à l'intervention française dans les Etats Pontificaux du printemps de 1849. 1822-1852. Dossier 2. Numéros du Moniteur Universel des 21, 23, 25, 27, 28 avril 1850 relatifs au débat, qui eut lieu à la Chambre à propos de la loi de déportation, au cours duquel Barrot intervint. Dossier 3. Documents relatifs aux travaux de la Commission chargée de la révision de la Constitution. 1851. (Odilon Barrot était l'un des quinze membres). Dossier 4. Documents relatifs aux élections de 1852 où la candidature d'Odilon Barrot avait été sollicité par les électeurs de l'Aisne. 1852-1853. Dossier 5. Documents relatifs à l'échec d'Odilon Barrot, candidat à la députation dans le Bas-Rhin à Strasbourg. 1863

271AP/29 Fin de la carrière et discours d'Odilon Barrot. 1830-1873 Dossier 1. Documents relatifs aux élections des 17 et 18 mars 1867 où la candidature d'Odilon Barrot avait été sollicité par la 3e circonscription de l'Aisne. 1867. Dossier 2. Documents relatifs aux travaux de la commission de décentralisation présidée par Odilon Barrot. 1869-1870. Dossier 3. Documents relatifs aux activités d'Odilon Barrot comme vice-président du Conseil d'Etat. 1872-1873. (Il fut élu au Conseil d'Etat le 22 juillet 1872 et choisi comme vice-président le 30). Dossier 4. Discours d'Odilon Barrot. 1830-1831.

271AP/30-271AP/31 Discours d'Odilon Barrot. 1832-1851

271AP/30 1832-1841

271AP/31 1842-1851 Contient également divers journaux. 1830-1851 et s. d.

271AP/32-271AP/40 Manuscrits et notes.

271AP/32 Manuscrits d'ouvrages et notes rédigés avant 1835 ou concernant des évènements antérieurs à 1835. Dossier 1. Pétition à la Chambre des pairs et à la Chambre des députés pour les naufragés de la frégate La Méduse. Manuscrit, s. d. (Survenu le 2 juillet 1816). Dossier 2. Travail pour Labbey de Pompières sur la loi de 1819 (question de la liberté de la presse). Manuscrit s. d. Dossier 3. Notes sur le Conseil d'Etat. 1827-1828.

80 Archives nationales (France)

Dossier 4. "Opinion sur la Cour de Cassation". Manuscrit, 1829-1830. Dossier 5. "Histoire des 18 années de lutte parlementaire (1830-1848)". Notes et manuscrits s. d. Dossier 6. "Parallèle entre le coup d'Etat de 1830 et le coup d'Etat de 1852". Manuscrit s. d. Dossier 7. Articles nécrologiques pour Benjamin Constant (1830), le Général Lamarque et Jean- Baptiste Say (1832), mailhe (1834). Manuscrits. Dossier 8. Lettre de M. Odilon Barrot à M. Nicolas Koechlin, 27 avril 1832. Mulhausen, s. d. In. 8°, 27 p., et manuscrits et notes. Dossier 9. "Sur la gauche". Manuscrit, 1832. Dossier 10. Notes sur la décentralisation. 1832. Dossier 11. "Conditions de notre adhésion et de notre concours à la Revue Politique". Manuscrit et notes, 1832. Dossier 12. Notices sur l'Assemblée constituante et l'Assemblée législative. Paris, 1834. In 8°, XVII - Vp. (extr. de la 1ère et de la 5ème livraison du Bulletin annoté des lois), et manuscrit et notes, [1834]. Dossier 13. "Notes et fragments politiques, 1831-1834".

271AP/33 Manuscrits d'ouvrages et notes rédigés entre 1839 et 1848 ou concernant des évènements des années 1839 à 1848. Dossier 1. Lettres adressées à Odilon Barrot et notes prises par lui sur la réforme électorale. 1839- 1847. Dossier 2. Relation manuscrite du voyage d'Odilon Barrot en Orient en 1846 (Turquie et Egypte). Dossier 3. Notes d'une conférence : "Dernier mot sur la situation politique, 1846, 1847 et 1848," et notes sur 1847. Dossier 4. "Notes sur la journée du 24 février 1848". Manuscrits, et pièces originales. 1861-1862. Dossier 5. "Enquête historique sur les perturbations politiques et sociales qui ont suivi la Révolution du 24 février 1848". Manuscrits s. d.

271AP/34 Notes rédigées en 1848 ou concernant des évènements de cette année là. Dossier 1. Copies de documents et notes sur la Révolution de 1848 et les journées de juin. s. d. Dossier 2. Notes sur les élections du 23 avril 1848. S.d. (Odilon Barrot fut élu dans l'Aisne). Dossier 3. Notes sur la revue du 10 décembre 1848. S. d. Dossier 4. Notes d'Odilon Barrot pour la tribune. S. d.

271AP/35 Manuscrits d'ouvrages et notes rédigés en 1848 ou concernant les événements de cette année là. Dossier 1. Travail d'Odilon Barrot sur l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République (10 décembre 1848) et sur ses deux ministères (20 décembre 1848 - mai 1849 et 2 juin - 31 octobre 1849). Manuscrits s. d. Dossier 2. Travail sur l'Assemblée Constituante, 1848. Manuscrits s. d.

271AP/36 "L'affaire de Rome, 1848 et 1849". Manuscrits s. d.

271AP/37 Manuscrits d'ouvrages et notes rédigés entre 1851 et 1855 ou concernant des évènements des années 1851 à 1855.

81 Archives nationales (France)

Dossier 1. Notes sur la convocation d'Odilon Barrot à l'Elysée le 8 janvier 1851 par le Président de la République à propos du Général Changarnier. S. d. Dossier 2. "Les Burglaves. Le coup d'Etat du 2 décembre 1851". Manuscrits s. d. Dossier 3. "L'Assemblée législative et le Ministère du 28 octobre 1852". Manuscrit, 1863. Dossier 4. Minute de la lettre d'Odilon Barrot à l'auteur de la "Science Sociale", 25 février 1854. Dossier 5. "Rapport à l'Académie [des Sciences morales et politiques] sur le traité du droit pénal de M. Rossi". Manuscrits, 1855.

271AP/38 Manuscrits d'ouvrages et notes rédigés entre 1861 et 1871 ou concernant des événements des années 1861 à 1871. Dossier 1. "De la centralisation et de ses effets". Manuscrits, épreuves corrigées, notes, lettres adressées à Odilon Barrot sur ce sujet, 1861. Dossier 2. Relation manuscrite de son voyage en Espagne en 1863. Dossier 3. Rapport à l'Académie des Sciences morales et politiques sur la paupérisme, prix fondé par M. de Morogues. Notes et manuscrit, 1863. Dossier 4. Notes sur l'élection de Madier de Montjau fils dans le département de la Seine. 1871. Dossier 5. "De l'organisation judiciaire en France". Manuscrit et notes, 1871.

271AP/39 Les "Mémoires" d'Odilon Barrot. Dossier 1. Fragments du manuscrit des "Mémoires posthumes" d'Odilon Barrot édités en 1875. Dossier 2. Pièces justificatives des "Mémoires" : documents originaux relatifs au voyage de Cherbourg, août 1830 ; conversation avec le roi, 6 juin 1832 ; conversation avec le roi, 1839. Dossier 3. Foblant. M. Odilon Barrot et ses Mémoires posthumes. Paris, 1877. In. 8°, 45 p. (extr. du Correspondant).

271AP/40 Manuscrits de travaux non datés et notes diverses. Dossier 1. Manuscrits de travaux d'Odilon Barrot non datés : lettre à Lasteyrie : de la nécessité d'une classe gouvernementale et de ministres responsables ; MM. Molé, Guizot et de Montalembert ; notes sur l'ouvrage de Lord Normanby et Louis Blanc ; observation sur l'Histoire de la Révolution française de 1789 par l'Anglais Alison ; question de la liberté de l'enseignement ; réforme parlementaire, abus des fonctionnaires députés et question des fonctionnaires dans la Chambre ; sur l'Armée ; sur le crédit hypothécaire ; sur les établissements moralisateurs ; sur l'idée même de travail ; sur la loi des colonies, la modification et l'abolition de l'exclavage 1 ; sur la Politique d'Aristote. (Voir 271AP/31, discours d'Odilon Barrot, dans le bulletin Société française pour l'abolition de l'exclavage, n° 19, avril 1842, p. 47-49). Dossier 2. Notes éparses d'Odilon Barrot non datées. Dossier 3. Papiers divers.

271AP/41-271AP/51 Affaires judiciaires. 1811 - 1820 Minutes de plaidoiries d'Odilon Barrot, demandes de consultations à lui adressées, minutes de consultations données par lui ou consultations imprimées. Toutes ces plaidoiries et consultations sont classées par ordre chronologique. Nous n'avons mentionné dans l'inventaire que les consultations ayant trait aux affaires les plus importantes.

82 Archives nationales (France)

271AP/41 1811-1820 Principales affaires : procès contre le "Censeur" (1817-1818) ; procès Wilfrid Regnault (1818) ; affaire des "tentures" (1818-1819) ; affaire de la souscription ouverte à Lyon en faveur des détenues en vertu de la loi du 26 mars 1820 (1820).

271AP/42 1821-1831

271AP/43 1832 Principales affaires : procès du journal "Le National" ; affaire Geoffroy, émeutier des 5 et 6 juin ; procès du journal de Lyon "Le Précurseur".

271AP/44 1833 Principales affaires : question de l'entrepôt de Paris ; affaire du chemin de fer de Paris à Saint-Ouen.

271AP/45 1834-1835 Principales affaires : général Baron de Moreil contre Emile - Clément de la Roncière (1835).

271AP/46 1836-1839 Principale affaire : procès du journal "Le Siècle" (1837).

271AP/47 1840-1842 1840-1842 Principales affaires : différend entre M. et Mme , d'une part, le prince [Joseph-Napoléon Ney, dit Léon, 2e prince de la Moskowa, fils aîné du maréchal Ney et pair de France] et la princesse de la Moskowa, née Albine Laffitte d'autre part, au sujet de l'exécution du contrat de mariage de ces derniers, et litige relatif à l'hôtel Laffitte, rue Laffitte, donnée à la princesse par ses parents (1840-1867) ; consultation pour la Compagnie du chemin de fer de Strasbourg à Bâle (1840 et 1845) ; vol des diamants de la vicomtesse de Léautaud, Marie Cappelle, veuve Laffarge accusée (1841) ; procès de Ledru-Rollin, député, et d'Hauréau, rédacteur en chef du "Courrier de la Sarthe" (1841).

271AP/48 1843-1852 Principales affaires : procès de Senneville (Sonneville, Yvelines), affaire de liberté des cultes (1843) ; consultation sur les droits de navigation du canal du Rhône au Rhin (1843) ; procès du journal "La Patrie" (1846) ; affaire des biens de la maison d'Orléans (1852).

271AP/49 1853-1861 Principales consultations : sur l'inviolabilité du secret des lettres (1853) ; pour le comte d'Haussonville sur le régime de la presse (1860).

83 Archives nationales (France)

271AP/50 1862-1865 Consultation sur l'affaire du canal de Suez (1864) ; sur la saisie de l'ouvrage du duc d'Aumale, Histoire des princes de Condé pendant les XVIe et XVIIe siècles (1865).

271AP/51 Consultations juridiques données par Odilon Barrot. 1833-1841 Dossier 1. Consultations diverses non datées.

Dossier 2. Consultations rédigées par Odilon Barrot pour plusieurs membres de la famille Bonaparte : • pour savoir si les armes de Napoléon 1er appartiennent à la France ou à l'Autriche (1833) ; • pour les héritiers de la princesse Borghèse, née Pauline Bonaparte (1835) ; • pour la comtesse de Lipona, veuve de Murat, ex-roi de Naples, contre le prince Joseph Bonaparte, ex- roi de Naples, à propos de la succession de Madame, mère de l'Empereur (1837) ; • pour le prince Achille Murat, fils aîné de Joachim Murat, ex-roi de Naples sur le même sujet (1841) ; • pour les héritiers Murat contre le préfet des Deux-Sèvres qui contestait leurs droits sur la terre de La Mothe-Saint-Héray [Deux-Sèvres. Cette propriété acquise en 1804 par Murat avait été cédée en 1808 par lui à Napoléon en échange d'une rente de 500 000 francs à percevoir sur les domaines de la couronne de Naples] (1841) ; • pièces relatives au prince Jérôme Bonaparte, ex-roi de Westphalie, et à son épouse la princesse Catherine de Nurtemberg et aux réclamations de ce prince qui se déclare créancier du gouvernement français (1843) ; • pétitions du département de la Corse, de la ville d'Ajaccio et du prince Jérôme Bonaparte, déposées sur le bureau de la Chambre des députés par Odilon Barrot en vue d'obtenir pour ce prince le droit de résider en France (1846-1847) ; • Insurrection de Strasbourg. Procès de MM. le Colonel Vaudrey, le commandant Parquin, de Gricourt, de Querelles, Laity, de Bruc et Mme Gordon. Débats de la cour d'assises du Bas-Rhin., Paris, 1837. In. 8°, 140 p. (extr. du Journal de Rouen), brochure relative à la tentative d'insurrection de Louis- Napoléon à Strasbourg le 30 octobre 1836 et au procès qui suivit [Odilon, Barrot, sollicité par Louis- Napoléon, de défendre ses co-accusés, se déroba et désigna à sa place son frère Ferdinand] ; • Affaire Paterson. Plaidoirie de Me Allou pour S.A.I. le prince Napoléon., Paris, 1861. In. 8°, 80 px, texte de la plaidoirie contre Mme Elisabeth Paterson et son fils Jérôme Bonaparte qui réclamaient une part de la succession du prince Jérôme Bonaparte, mort le 24 juin 1860, et du jugement déclarant leurs prétentions irrecevables [Jérôme Bonaparte avait épousé Melle Paterson, fils d'un négociant de Baltimore en 1803. Le mariage, conclus sans le consentement de sa mère, fut déclaré nul par Napoléon. Jérôme épousa par la suite Catherine de Wurtemberg].

84