TABLE DE MATIERES

PREFACE i TABLE DE MATIERES ii LISTE DES TABLEAUX vi LISTE DES CARTES x 1 - INTRODUCTION 1 2 - REGION DE – DESCRIPTION GENERALE 3 3 - PROBLEMATIQUE / OBJECTIFS ET INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX DU TABLEAU DE BORD ENVIRENNEMENTAL REGION MENABE 4 4 - TABLEAUX SYNTHETIQUES PAR THEME 11 B. BIODIVERSITE 11 B1. Biodiversité / Etat 11 B2. Biodiversité / Pressions 12 B3. Biodiversité / Réponses 13 F. SOL ET COUVERT VEGETAL 14 F1. Sol et couvert végétal / Etat 14 F2. Sol et couvert végétal / Pressions 16 F3. Sol et couvert végétal / Réponses 19 L. LITTORAL 21 L1. Littoral / Etat 21 L2. Littoral / Pressions 22 L3. Littoral / Réponses 23 O. EAUX CONTINENTALES 24 O1. Eaux continentales / Etat 24 O2. Eaux continentales / Pressions 25 O3. Eaux continentales / Réponses 26 C. CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES 27 C1. Climat et Changements climatiques / Etat 27 C2. Climat et Changements climatiques / Pressions 28 C3. Climat et Changements climatiques / Réponses 28 U. ENVIRONNEMENT URBAIN 29 U1. Environnement urbain / Etat 29 U2. Environnement urbain / Pressions 29 U3. Environnement urbain / Réponses 29 S. AUTRES INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES 30 5 - INFORMATIONS DETAILLEES PAR INDICATEUR 32 B. BIODIVERSITE 32 B1. BIODIVERSITE / ETAT 33 B1.1 Superficie des écosystèmes naturels 33 B1.2 Espèces endémiques 35 B1.3 Espèces endémiques menacées 42 B2. BIODIVERSITE / PRESSION 47 B2.1 Espèces envahissantes 47 B2.4 Exploitation de la biodiversité 47 B3. BIODIVERSITE / REPONSE 48 B3.2 Superficie des aires protégées et des sites de conservation 48 B3.3 Ecosystèmes naturels représentés dans les aires protégées et les sites de conservation 50 B3.4 Espèces endémiques / menacées présentes dans les aires protégées et les sites de conservation 50 F. SOL ET COUVERT VEGETAL 56 F1. SOL ET COUVERT VEGETAL / ETAT 57 F1.1 Couverture forestière 57 F1.2 Typologie de la formation végétale 59 F1.3 Classification des sols 60 F1.6 Ensablement des rizières 63

ii F1.7 Fertilité du sol 65 F1.8 Sécurité foncière 68 F1.9 Erosion 70 F2. SOL ET COUVERT VEGETAL / PRESSION 72 F2.1 Incidence du Tavy (Teviala ) 72 F2.2 Déforestation 74 F2.3 Feux de brousse 76 F2.3.1 Superficie incendiée 76 F2.3.2 Coefficient d’activités de feu de nuit (CAFN) 76 F2.4 Exploitation forestière 79 F2.5 Exploitation des terres 80 F2.6 Surpâturage et mauvaise gestion des pâturages 84 F2.7 Evolution des superficies cultivées par rapport aux surfaces potentiellement cultivables 85 F2.12 Rendements moyens des principales cultures 86 F2.14 Dégradation du couvert végétal due au défrichement par les infrastructures industrielles, routières et minières 91 F. 3. SOL ET COUVERT VEGETAL / REPONSE 91 F3.2 Aménagement, classement et zonage forestier 91 F3.4 Reboisement 94 F3.5 Taux d’adoption de techniques culturales améliorées 96 F3.9 Utilisation des fonds forestiers régionaux 104 L. LITTORAL 105 L1.LITTORAL / ETAT 106 L1.1 Etat des récifs 106 L1.2 Mangroves 111 L2. LITTORAL / PRESSION 114 L2.2 Exploitation halieutique 114 L2.4 Capacité d’accueil du port 114 O. EAUX CONTINENTALES 116 O1. EAUX CONTINENTALES / ETAT 117 O1.1 Ressources en eau 117 O1.2 Evolution de la qualité de l’eau 120 O1.3 Superficies des lacs et nombres de rivières et fleuves permanents 122 O2. EAUX CONTINENTALES / PRESSION 125 O2.1 Consommation d’eau 125 O2.4 Dégradation de bassins versants 125 O2.6 Surface irriguée par les fleuves et rivières 126 O2.7 Fréquence et nombre des pécheurs 129 O3. EAUX CONTINENTALES / REPONSE 130 O.3.1 Les outils juridiques 130 O3.2 Les mesures économiques 131 O3.3 Les mesures techniques 131 O3.4 Les mesures institutionnelles 132 C. CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES 134 C1. CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / ETAT 135 C1.1 Phénomènes météorologiques extrêmes 135 C1.2 Variation du régime pluviométrique par région climatique 136 C1.3 Phénomène de réchauffement 138 C1.4 Maladies liées au climat 138 C1.5 Phénomène de désertification 139 C2. CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / PRESSION 140 C2.1 Pollution de l’air 140 S. SOCIO ECONOMIQUES 142 S2.101 Indice de pauvreté 143 S2.102 Indice de développement humain 143 S2.105 Santé 143

iii S2.106 Accès à l’eau potable 144 S2.107 Niveau d’instruction 145 S2.201 Population 148 S2.202 Population urbaine 150 S2.203 Population en zone côtière 150 S2.303 Exportations 150 S2.306 Tourisme 151 S2.308 Etat des infrastructures routières 153 P. PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL 156 Le PEII face aux problématiques environnementales 158 Situation du PE dans la région de Menabe 159 Régionalisation 160 Transfert de gestion 161 Gestion des forêts et valorisation des filières 162 Etude d’Impacts Environnementales 162 6 - METHODOLOGIE ET APPROCHE 163 7 - NOTE TECHNIQUE 166

iv LISTE DES TABLEAUX

BIODIVERSITE Tableau B1.1 : Superficie des écosystèmes 33 Tableau B1.2a : Liste des espèces endémiques de la région de Menabe 35 Tableau B1.2b : Liste des espèces végétales endémiques de la région de Menabe 38 Tableau B1.3a : Liste des espèces animales menacées 42 Tableau B1.3b : Liste des espèces végétales menacées 43 Tableau B2.1 : Liste des espèces envahissantes 47 Tableau B3.2 : Les aires protégées 50 Tableau B3.3 : Les écosystèmes représentés dans les Aires Protégées 50 Tableau B3.4a : La richesse faunistique du complexe du parc national Kirindy-mite 51 Tableau B3.6 : Nombre de visiteurs par aires protégées 51

SOL ET COUVERT VEGETAL Tableau F1.1 : Répartition de la couverture forestière 57 Tableau F1.2 : Répartition des différentes formations végétales 60 Tableau F1.3a : Le domaine sédimentaire 60 Tableau F1.3b : Le domaine alluvial et colluvial 61 Tableau F1.6 : Perception du problème d’ensablement des rizières par fivondronana 63 Tableau F1.7a : Evolution de la fertilité des rizières durant les 10 dernières années 65 Tableau F1.7b : Evolution de la fertilité des tanety durant les 10 dernières années 65 Tableau F1.9.2 : Répartition des lavaka des communes 70 Tableau F2.1 : Incidence du Tavy à Ankoadava 72 Tableau F2.2.1 : Situation de défrichement dans la sous préfecture de en 2003 74 Tableau F2.2.2 : Taux de déforestation entre 1990 et 2000 des fivondronana 74 Tableau F2.3.1 : Superficie des feux de végétation de la sous préfecture de Morondava 2003 76 Tableau F2.4.1 : Nombre de PCDU et PCO délivrés 79 Tableau F2.4.2 : Nombre de permis d’exploitations en cous de la circonscription des Eaux et Forêts de Morondava 79 Tableau F2.4.3a : Volume de bois exploités 79 Tableau F2.4.3b : Production forestière dans 3 fivondronana de la région en 2003 80 Tableau F2.4.4 : Superficie exploitable 80 Tableau F2.5.1 : Mode de faire valoir en % 80 Tableau F2.5.2a : Périmètre rizicole de Menabe 81 Tableau F2.5.2b : Récapitulation des périmètres riz icoles de Menabe 81 Tableau F2.5.2c : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de 82 Tableau F2.5.2d : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de Belo Tsiribihina 82 Tableau F2.5.2e : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de 83 Tableau F2.5.2f : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de Morondava 83 Tableau F2.5.2g : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de Manja 83 Tableau F2.6a : Nombre du cheptel durant les années 1998 et 1999 84 Tableau F2.6b : Les surfaces pour les pâturages disponibles 84 Tableau F2.6c : Situation du pâturage et du cheptel dans la sous préfecture de Morondava en 2003 84 Tableau F2.7a : Superficie cultivée par rapport à la superficie cultivable 85 Tableau F2.7b : Répartition des surfaces cultivées par type de spéculation 86 Tableau F2.12a : Evolution de la production en riz 1994 - 2001 86 Tableau F2.12b : Evolution du rendement en manioc 1995 - 2001 87 Tableau F2.12c : Evolution du rendement en mais 1995 - 2001 88 Tableau F2.12d : Evolution du rendement en Haricot 1995 - 2001 88 Tableau F2.12e : Evolution du rendement en patate douce 89 Tableau F2.12f : Evolution du rendement en pois de cap 1995 - 2001 89 Tableau F2.12g : Evolution du rendement en canne à sucre 90 Tableau F2.12h : Evolution du rendement en arachide 1995 - 2001 90

vi Tableau F2.12i : Evolution du rendement en tabac 1995 - 1999 90 Tableau F3.2a : Superficie des forêts classées de la région de Menabe 91 Tableau F3.3a : Liste des plans d’aménagement forestier élaborés dans le cadre du transfert de gestion des ressources 87 Tableau F3.4 : Périmètre de reboisement 94 Tableau F3.4c : Répartition des reboisements dans la région de Menabe (ANAE 1997 - 2001) 94 Tableau F3.5a : Répartition des aménagements de tanety 96 Tableau F3.5b : Répartition des arboricultures fruitière sur verger ANAE 1997 - 2001 98 Tableau F3.5c : Répartition des maraîchages ANAE 1997 - 2001 99 Tableau F3.9 : Situation des redevances des permis d’exploiter en cours pour 2003 104

LITTORAL Tableau L2.2 : Production en poisson en kg en 2000 114 Tableau L2.4a : Poste de travail du port 114 Tableau L2.4b : Entreposage 115 Tableau L2.4c : Evolution de trafic 115 Tableau L2.4d : Caractéristiques des infrastructures portuaires 115 Tableau L2.4e : Touchée de navires de 1999 à 1998 115

EAUX CONTINENTALES Tableau O1.1 : Répartition des sources d’approvisionnement en eau potable 117 Tableau O1.1 1b : Importance des eaux souterraines 119 Tableau O1.2.1a : Normes OMS des eaux potables 120 Tableau O1.2.1b : Paramètres de classification des eaux de surfaces 122 Tableau O2.1.1 : Consommation en eau potable 125 Tableau O2.4 : Superficie des bassins versants 125 Tableau O2.6.1a : Les grands périmètres irrigués 126 Tableau O2.6.1b : Les petits périmètres irrigués 127 Tableau O2.6.1c : Les périmètres microhydroliques et micropérimètres 128 Tableau O2.6.1d : Superficie cultivées : riz de bas-fonds et plaines 128 Tableau O2.6.1e : Superficie cultivées : riz de bas-fonds et plaines 129 Tableau O2.7.1 : Effectifs des pêcheurs et nombre des pirogues en 1998 129 Tableau O3.3 : Pourcentage de rizières irriguées par barrage / station de pompage 131 Tableau O3.4.1 : Association des usagers de l’eau dans la commune 132 Tableau O3.4.1 : Les AUE des petits périmètres irrigués le long de Morondava 133

CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES Tableau C1.1a : Cyclones ou dépressions tropicales ayant passé par Morondava 1969 - 2000 135 Tableau C1.1b : Moyenne de la température, de l’humidité et du vent 136 Tableau C1.2a : Bilan hydrique mensuel 1998 - 1999 137 Tableau C1.2b : Pluviométrie mensuelle dans la station météorologique d’Ampasikibo 137 Tableau C1.2c : Pluviométrie moyenne mensuelle Station Morondava - Période 1961 - 1990 138 Tableau C1.3 : Bilan thermique 1998 - 1999 138 Tableau C1.4 : Les 10 pathologies de la région par SSD 138 Tableau C2.1.2 : Références extérieures pour la qualité de l’air 141

SOCIO-ECONOMIQUES Tableau S2.101 : Pauvreté 143 Tableau S2.102a : Evolution de l’IDH par Faritany 143 Tableau S2.105a : Répartition de la mortalité infantile 143 Tableau S2.105b : Accès aux infrastructures sociales de base 144 Tableau S2.106a : Approvisionnement en eau 144 Tableau S2.106b : Liste non exhaustive des points d’eau recensés dans le Menabe 145 Tableau S2.106c : Accès aux infrastructures d’excrétas en milieu urbain 145

vii Tableau S2.107a : Analphabétisme des chefs de ménage 145 Tableau S2.107b : Répartition des établissements scolaire publics 146 Tableau S2.107c : Répartition des établissements scolaire privés 146 Tableau S2.107d : Couverture spatiale des infrastructures scolaires publiques et privées en 146 primaire Tableau S2.107e : Personnel de l’éducation nationale dans l’enregistrement primaire 146 Tableau S2.107f : Autres entités d’enseignement primaire 147 Tableau S2.107g : Taux de scolarisation primaire par sexe 147 Tableau S2.201: densité de la population dans les 5 fivondronana du Menabe 148 Tableau S2.202 : Taux d’urbanisation par sous-préfecture 150 Tableau S2.203 : La population dans la zone côtière du Menabe 150 Tableau S2.303 : Exportation de produits halieutique en 2001 et 2002 (kg) 150 Tableau S2.306a : Liste des établissements touristiques de Morondava 151 Tableau S2.306b : Liste des établissements de restauration à Morondava 152 Tableau S2.306c : Liste des nouveaux investissements hôteliers du menabe 2001 - 2002 152 Tableau S2.308a : Type d’infrastructures routières par fivondronana 153 Tableau S2.308b : Liste des établissements touristiques de Belo sur Tsiribihina 155 Tableau S2.308c : Liste des établissements touristiques de 155 Tableau S2.308d : Liste des établissements touristiques de Miadrivazo 155

PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL Tableau P.1.3 : Mini-projets / Environnement 159 Tableau P.1.5 : Transfert de gestion 161 Tableau P.1.5 : Liste des dossiers EIE dans la région 162

viii LISTE DES CARTES

DESCRIPTION GENERALE DE LA REGION DE MENABE Localisation de la région de Menabe 3

BIODIVERSITE Ecosystèmes naturels 34 Aires protégés 49

SOL ET COUVERT VEGETAL Couverture forestière 58 Pédologie 62 Ensablement des rizières 64 Evolution de la fertilité des rizières 66 Evolution de la fertilité des tanety 67 Réserves fonciers 69 Nombre de lavaka au niveau des communes 71 Localisation des zones cible 73 Evolution de la couverture forestière de 1990 - 200 75 CAFN par fivondronana entre 1997 et 2001 77 Principales causes des feux de brousse 78 Localisation des forêts classées 92 Zonage par grandes fonctions de la forêt 93 Superficie des rizières à maîtrise d’eau 102 Adoption des engrais chimiques 103

LITTORAL Cas des récifs aux environs de Belo sur mer- 106 Partie sud de l’APMC de Belo sur mer - Andranopasy 110 Mangroves 111

EAUX CONTINENTALES Carte hydrographique de la région de Menabe 124

CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES Carte pluviométrique 136

SOCIO-ECONOMIQUES Densité de population 149 Types de routes 154

PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL Carte de problématique environnemental 157

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1 - INTRODUCTION

Le Tableau de Bord Environnemental (TBE) est un recueil d’indicateurs environnementaux donnant un aperçu global de l’état de l’environnement à un moment donné. L’objectif est de produire et de diffuser des informations synthétiques permettant d’appuyer les prises de décisions des différents acteurs de la vie politique, économique et sociale du pays à tous les niveaux. L’utilisation des informations synthétiques sur l’état de l’environnement permet également d’intégrer la gestion de l’environnement dans les différentes politiques et stratégies nationales ainsi que les plans de développement régionaux ou sectoriels du pays. Les informations réunies et diffusées par le biais des indicateurs du TBE portent sur l’état de l’environnement dans le sens le plus large du terme. Cela comprend donc, outre l’état physique proprement dit, les pressions et les causes des pressions qui s’exercent sur les ressources naturelles, mais également les réponses apportées par la société face aux problèmes ou menaces de dégradation de l’environnement. L’utilisation de cette méthodologie Etat - Pression - Réponse (trilogie EPR de l’OCDE) donne au TBE son aspect éducatif ce qui le distingue des autres tableaux de bord thématiques ou globaux et en fait un outil indispensable de communication et de sensibilisation. Le TBE régional de Menabe est le premier tableau de bord environnemental élaboré au niveau d’une région. Ce tableau de bord inaugure donc une méthodologie de mise en place qui a été adaptée pour les régions, que ce soit dans la collaboration avec les autorités et entités régionales ou dans l’identification des thèmes et des indicateurs ; Il inaugure également une nouvelle présentation du TBE dans lequel les indicateurs sont «accrochés» aux problématiques et objectifs régionaux. Ainsi, pour chaque thème, les préoccupations et priorités régionales sont présentées dans un même cadre que la liste des indicateurs. Cela facilitera l’utilisation et l’interprétation des indicateurs. Le TBE est organisé autour de cinq thèmes prioritaires : La biodiversité (codé B), le sol et couvert végétal (F), le littoral (L), les eaux continentales (O), et enfin, le climat et les changements climatiques (C). Par ailleurs, les pressions et opportunités socio-économiques (S) sont traitées séparément. De même pour les informations relatives au Programme Environnemental (P). Le présent document est structuré comme suit : d’abord une vue d’ensemble de tous les indicateurs présentés par thème avec les problèmes et objectifs environnementaux pour le suivi desquels ils sont destinés ; ensuite une vue synoptique des indicateurs par thème avec leurs valeurs respectives et enfin des tableaux, cartes ou graphiques contenant des informations détaillées par indicateur et par thème. Ensuite, une présentation de la méthodologie et des participants est donnée et enfin une note technique est offerte à la fin du document. Cette note technique comporte une courte précision sur chaque indicateur qui devrait permettre de savoir la définition exacte de chaque indicateur, les objectifs de sa mesure, les notions et concepts fondamentaux qui lui sont liés, sa méthode de mesure ainsi que les limites de son interprétation. La description complète des indicateurs est consignée dans les fiches descriptives de chaque indicateur. Ces fiches descriptives ne sont pas imprimées dans le présent document mais elles sont disponibles à l’ONE ainsi qu’au CRD Menabe et dans les versions interactives (CD-ROM et internet). Le site internet de l’ONE est accessible à l’adresse suivante : http://www.pnae.mg. L’ensemble du système d’indicateurs et les bases de données afférentes seront bientôt installés à Morondava et seront gérés et mis à jour par les compétences locales.

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2 - DESCRIPTION GENERALE DE LA REGION DE MENABE

Superficie : 48 560 km² Localisation : Ouest de l’île, au nord de la région de Toliary et à l’Ouest de Vakinankaratra Population : 300 000 habitants (Monographie de la région, 2003) Nombre de Fivondronana : 5 Noms des Fivondronana : Belo-sur-Tsiribihina, Mahabo, Manja, Miandrivazo et Morondava Nombre de Communes : 51 - Belo/Tsiribihina :……14 communes - Mahabo : ……………..1 communes dont 1 urbaine - Manja : ……………….6 communes - Miandrivazo : ……….15 communes - Morondava : ………….5 communes dont 1 urbaine Principales ethnies : La région correspond à l’ancien royaume du Menabe (composée de Sakalava). Plus tard, elle est devenue multiethniques puisqu’on y trouve actuellement plus de 10 ethnies dont : Sakalava, Bara, Antesaka, Vezo, Betsileo, Antandroy, Mahafaly, Masikoro, Antalaotse, Merina, Tanosy. La région du Menabe reste une ancienne zone de migration. Activités par secteur et branches d’activité : - Chefs de ménage agriculteurs ou ouvriers qualifiés dans l’agriculture : …………….84,7% - Chefs de ménage ouvriers ou employés non qualifiés d’entreprises, artisans : ……… 6,8% - Autres (commerce, administration, enseignement, recherche, etc.) : ………………... 8,5% Nombre d’entreprises créées en 2001 : Principales cultures et spéculations : Cultures vivrières (riz, manioc, maïs, patates douce, pois du cap, arachide) et culture industrielle (Cannes à sucre) Ratio superficie cultivable/Superficie totale : ……. 8,94% Ratio Superficie cultivée/Superficie cultivable : …13,80% Climat Général : La région de Menabe a un climat tropical subhumide à faciès continental chaud et pluvieux de Novembre à Avril, et sec de Mai à Octobre. La sécheresse s’accentue du Nord vers le Sud, mais elle est atténuée de l’Ouest vers l’Est en raison de l’altitude. La température moyenne mensuelle varie entre 21,5° C (vers le mois de juillet) et 27,7° C (vers le mois de janvier). La pluviométrie varie de 600 mm/an (enregistrée à Manja) à 1 600 mm/an (enregistrée à ) Principales ressources environnementales : La région du Menabe comporte cinq types de forêt : (1) Fourré xérophile à DIDIERACEAE et Euphorbia ; (2) Forêt dense sèche décidue à DIDIERACEAE ; (3) Forêt dense sèche décidue à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia ; (4) Forêt ripicole et des alluvions et (5) Mangroves. Superficie des aires protégées : 106 270 ha (RS d’Andranomena : 6 420 ; PN Kirindy-Mitea : 72 200 ; RS d’Ambohijanahary : 27 650). La RS d’Andranomena est gérée par le Cantonnement des Eaux et Forêts de Maintirano. Principaux fleuves et rivières : Mangoky, Tsiribihina, Morondava, Manambolo Principaux bassins versants : - La plaine de Morondava avec une superficie de 6 006 km², - Le bassin du fleuve Morondava avec une superficie de 4 552 km² et - Le bassin du fleuve Mangoky s’étendant sur une superficie de 4 474 km². Longueur des côtes : 305 km (SIG / ONE)

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3 3 - PROBLEMATIQUES / OBJECTIFS ET INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX DU TABLEAU DE BORD ENVIRONNEMENTAL REGION MENABE

Biodiversité

Les problématiques environnementales : Les objectifs environnementaux provinciaux :

ü Diminution des ressources marines ü Une gestion durable des ressources est mise en œuvre ü Dégradation des écosystèmes forestiers, ü Le dispositif de protection des sites et des habitats est renforcé diminution très visible du stock de ressources ü Préservation des ressources de la diversité biologique marines ü Mise en valeur durable de la biodiversité ü Forte pression sur la flore et sur la faune et Menace sérieuse de disparition de certaines ü Création et gestion rationnelle d’une base de données qualitative et espèces endémiques quantitative des ressources (terrestre, marine et côtière) de la biodiversité ü Déstabilisation des facteurs écologiques ü Accroissement de la productivité des espèces agricoles et ü Non sécurisation des espèces de production pastorales marines et terrestres

Indicateurs pressions : Indicateurs de conditions Indicateurs de réponses : environnementales : B2.4 - EXPLOITATION DE LA B3.2 - SUPERFICIE DES A IRES BIODIVERSITE B1.1 - SUPERFICIE DES PROTEGEES ET AUTRES SITES DE F F2.2 - DEFORESTATION ECOSYSTEMES NATURELS CONSERVATION

F2.3 - FEUX DE BROUSSE B1.2 - ESPECES ENDEMIQUES B3.3 - ECOSYSTEMES NATURELS REPRESENTES DANS LES AIRES F2.4 - EXPLOITATION B1.3 - ESPECES MENACEES PROTEGEES ET LES SITES DE FORESTIERE CONSERVATION

F2.19 - SATURATION DU SOL B3.7 - VALORISATION DE LA A CAUSE DES EAUX USEES BIODIVERSITE DU SUCOMA B3.8 - ESPECES ENDEMIQUES / C1.1 - PHENOMENES MENACEES REPRESENTEES DANS LES METEOROLOGIQUES AIRES PROTEGEES ET LES SITES DE EXTREMES CONSERVATION

L2.2 - EXPLOITATION F3.2 - TEXTE ET LEGISLATION HALIEUTIQUE FORESTIERE

L2.5 - EXPLOITATION DES F3.1 - AMENAGEMENT, CLASSEMENT ET MANGROVES ZONAGE FORESTIER

L2.1 - POLLUTION MARINE F3.4 - REBOISEMENT

O2.10 - TRANSFORMATION O3.1 - OUTILS JURIDIQUES POUR LA DES ZONES HUMIDES EN GESTION DURABLE DE L’EAU RIZIERE O3.3 - LES MESURES 02.12 - ENVAHISSEMENT INSTITUTIONNELLES POUR LA GESTION DES LACS DURABLE DE L’EAU + Indicateurs de pression socio- économiques O3.4 - LES MESURES TECHNIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU

4 Sol et couvert végétal

Les problématiques environnementales : Les objectifs environnementaux provinciaux : ü Déforestation (entre Beloha et Aboalimena ) par les migrants antandroy ü Des techniques d’aménagement et d’exploitation de sol sont développées ü Dégradation bassins versants et ressources forestières ü L’utilisation de l’espace est rationalisée ü Erosion fluviale ü Accroissement de la productivité des ü Ensablement des zones de culture, de bas espèces agricoles et pastorales fonds ( Bedimaka et Andranomena) ü Dégradation des écosystèmes forestiers, ü Déstabilisation des facteurs édaphiques

Indicateurs pressions : Indicateurs de conditions Indicateurs de réponses : environnementales : F2.1 INCIDENCE DU TAVY F3.2 TEXTE ET LEGISLATION (HATSAKA, TEVIALA) FORESTIERE F1.1 COUVERTURE FORESTIERE

F2.2 DEFORESTATION F3.1 AMENAGEMENT, F1.5 SUSCEPTIBILITE DES SOLS CLASSEMENT ET ZONAGE F2.3 FEUX DE BROUSSE A L’EROSION FORESTIER

F2.4 EXPLOITATION F1.8 SECURITE FONCIERE F3.6 TAUX D’ADOPTION DES

FORESTIERE TECHNIQUES CULTURALES F1.9 EROSION AMELIOREES F2.7 TERRES CULTIVEES PAR RAPPORT AUX TERRES F3.7 TAUX D’UTILISATION DES CULTIVABLES METHODES DE LUTTE ANTI – EROSIVE F2.19 SATURATION DU SOL A CAUSE DES EAUX USEES DU L3.2 STRUCTURES SUCOMA INSTITUTIONNELLES OPERATIONNELLES DANS LA F2.12 RENDEMENT DES GESTION DU LITTORAL PRINCIPALES CULTURES O3.1 OUTILS JURIDIQUES POUR + Indicateurs de pression socio- LA GESTION DURABLE DE économiques L’EAU

O3.3 LES MESURES INSTITUTIONNELLES POUR LA

GESTION DURABLE DE L’EAU

O3.4 LES MESURES TECHNIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU

5 Littoral

Les problématiques environnementales : Les objectifs environnementaux provinciaux : ü Diminution des ressources marines ü Valoriser les ressources économiques du ü Diminution ressources lacustres littoral (Miandrivazo) ü Création et gestion rationnelle d’une base ü Dégradation mangroves de données qualitative et quantitative des ü Erosion marine ressources marines et côtières de la biodiversité ü Diminution très visible du stock de ressources marines ü Améliorer le contexte de gestion du littoral ü Non sécurisation des espèces de production ü Désenclaver la zone côtière et trouver la marins et terrestres complémentarité entre zones urbaines et rurales ü Non valorisation des produits marins ü Absence de gestion rationnelle des Mangroves ü Erosion littoral, particulièrement dans la Commune Urbaine et touristique de Morondava

Indicateurs de conditions Indicateurs de réponses : Indicateurs pressions : environnementales :

L3.3 - APPLICATION ET SUIVI DE L2.2 - EXPLOITATION L1.1 - ETAT DES RECIFS LA LEGISLATION HALIEUTIQUE L1.2 - MANGROVES L3.4 - DEPENSES EN L2.5 - EXPLOITATION DES PROTECTION DU LITTORAL MANGROVES L1. 3 - STOCKS HALIEUTIQUES L3.8 - STRUCTURES L2.14 - NOMBRE DE BATEAUX L1.6 - SUPERFICIE DES LACS LITTORAUX SAUMÄTRES INSTITUTIONNELLES DE PECHE OPERATIONNELLES DANS LA L2.1 - POLLUTION MARINE F1.9 - EROSION GESTION DURABLE DU LITTORAL + Indicateurs de pression socio- économiques F3.4 - REBOISEMENT O3.3 MESURES INSTITUTIONNELLES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU O3.4 - LES MESURES TECHNIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU

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Eaux continentales

Les problématiques environnementales : Les objectifs environnementaux provinciaux : ü Diminution ressources lacustres (Miandrivazo ) ü Dégradation bassins versants et ressources forestières ü Ensablement des rivières, au nord (Morondava, Tsiribihina, Maharivo, Kabatomena, Kimony) et au sud dans le Fivondronana de Manja (Mangoky, Mahatapaka, Lapaoly) ü Déstabilisation des facteurs hydrologiques

Indicateurs pressions : Indicateurs de conditions Indicateurs de réponses : environnementales :

O2.1 - CONSOMMATION O3.1 - OUTILS JURIDIQUES POUR D’EAU O1.1 - RESSOURCES EN EAUX LA GESTION DURABLE DE L’EAU 02.2 - POLLUTION DE L’EAU O1.1a - Nombre de points d'eau O3.2 - LES MESURES O2.10 - TRANSFORMATION potable ECONOMIQUES POUR LA DES ZONES HUMIDES EN O1.1.b - Période de pénuries d'eau et GESTION DURABLE DE L’EAU RIZIERE d'inondation O3.3 - LES MESURES INSTITUTIONNELLES POUR LA 02.11 - DEBOISEMENT DES O1.1c - Evolution des apports BASSINS VERSANTS pluviométriques GESTION DURABLE DE L’EAU 02.12 - ENVAHISSEMENT DES O1.2 - QUALITE DE L'EAU O3.4 - LES MESURES TECHNIQUES LACS POUR LA GESTION DURABLE DE 01.3 - LACS, FLEUVES ET L’EAU + Indicateurs de pression socio- RIVIERES, MARECAGE ( ZETRY ) économiques

7 Climat et changements climatiques

Les problématiques environnementales : Les objectifs environnementaux provinciaux :

Indicateurs pressions : Indicateurs de conditions Indicateurs de réponses : environnementales : C2.1 POLLUTION DE L'AIR C1.1 - PHENOMENES C3.1 - PROJETS AYANT RAPPORT METEOROLOGIQUES A LA CONVENTION SUR LES + Indicateurs de pression socio- EXTREMES CHANGEMENTS CLIMATIQUES économiques C1.3 - PHENOMENE DE C3.2 - EXPLOITATION DES RECHAUFFEMENT ENERGIES ALTERNATIVES C1.4 - MALADIES LIEES AU O3.1 - OUTILS JURIDIQUES POUR CLIMAT LA GESTION DURABLE DE L’EAU

C1.5 - PHENOMENES DE DESERTIFICATION

8 Les Indicateurs Socio-économiques

Pression Indicateurs de conditions Contexte démographique : socioéconomiques, macroéconomique: pauvreté : S2.201 - POPULATION S2.101 - TAUX DE PAUVRETE S2.303 - EXPORTATIONS S2.202 - POPULATION S2.102 - INDICATEUR DE S2.303c - Exportations de produits URBAINE DEVELOPPEMENT HUMAIN halieutiques S2.203 - POPULATION DES (IDH) S2.306- TOURISME ZONES COTIERES S2.104 - ESPERANCE DE VIE A LA NAISSANCE S2.105 - SANTE S2.106 - ACCES A L'EAU POTABLE ET A L’ASSAINISSEMENT S2.107 - NIVEAU D’INSTRUCTION S2.108 - REPARTITION DES PRINCIPALES SOURCES D’ENERGIE

9 Programmation Régionale

Les problématiques environnementales : Les objectifs environnementaux régionaux : ü Diminution des ressources marines ü Une gestion durable des res sources est mise en œuvre ü Déforestation (entre Beloha et Aboalimena ) par les migrants antandroy ü Le cadre de vie est amélioré ü Diminution ressources lacustres (Miandrivazo ) ü Les communautés sont responsabilisées ü Dégradation mangroves ü Des techniques d’aménagement et d’exploitation de sol sont développées ü Dégradation bassins versants et ressources forestières ü La capacité des acteurs est renforcée ü Erosion fluviale ü L’utilisation de l’espace est rationalisée ü Erosion marine ü Le comportement de la population vis -à-vis de l’environnement est amélioré ü Ensablement des zones de culture, de bas fonds ( Bedimaka et Andranomena ü Le dispositif de protection des sites et des ü Ensablement des rivières, au nord (Morondava, habitats est renforcé Tsiribihina, Maharivo, Kabatomena, Kimony) et au sud dans le Fivondronana de Manja (Mangoky, Mahatapaka, Lapaoly)

Réalisations du PE : Impact du PE : Intégration sectorielle :

P3.201 - EVOLUTION P3.101 - NOMBRE DE MENAGES P3.304 - NOMBRE D' ETUDES D' COUVERTURE FORESTIERE RURAUX PARTICIPANT DANS IMPACT ENVIRONNEM ENTAL TRAITEES ANNUELLEMENT P3.203 - REDUCTION DE HATSAKA LES MINI- PROJETS

P3.205 - MESURE DES P3.103 - INDICE DE QUALITE DE AVANTAGES ECONOMIQUES GESTION DES AIRES POUR LES FAMILLES PROTEGEES PARTICIPANT AU SYSTEME P3.105 - TRANSFERT DE P3.208 PERTE EN SOLS DANS LES GESTION ZONES CIBLES DE CONSERVATION

10 IV - TABLEAUX SYNTHETIQUES

B - BIODIVERSITE

B1 - BIODIVERSITE / ETAT

Valeur de référence / Observations/ Informations Indicateur Description, valeur et unité Source Normes Tendance détaillées B1.1 Année 1996 : Objectif PE3 : Maintien Les écosystèmes IEFN Superficie des Superficie de la superficie des naturels 1996 écosystèmes du des 1 077 466 ha zones humides à 1,7 Mo comprennent les Menabe écosystèmes d’écosystème forestier : d’ha écosystèmes naturels dont 37 650 ha de forestiers, marins, Province Toliara : 4 617 mangroves côtiers, cavernicoles 673 ha d'écosystèmes et des zones forestiers dont 47 920 ha humides Mangoves

B1.2 Espèces Espèces Espèces Objectif PE3 : maintien Suivi des espèces CAMP Liste des espèces endémiques animales végétales du taux d’endémisme ; animales 2001 endémiques endémiques locales MBG animales de la Province Toliara : 26 par DWCT DWCT région de Menabe espèces Liste non Liste des espèces 38 dont 5 179 exhaustive endémiques endémiques végétales de la locales région de Menabe Description de l’espèce Pyxis planicauda Description de l’espèce Hypogeomis antimena Description de l’espèce Mungotictis decemlineata

B1.3 Espèces Espèces Espèces Objectif SNGDB : Les principales Liste des espèces menacées animales végétales réduction des menaces menaces : animales menacées de la région de Province de Toliara - Déforestation Menabe - Culture sur brûlis 18 7 Flore : 7 - Feux de brousse Liste des espèces Faune : 2 végétales Liste non menacées de la exhaustive région de Menabe

11 B2 - BIODIVERSITE / PRES SION

Valeur de référence / Informations Indicateur Description, valeur et unité Observations/ Tendance Source Normes détaillées B2.1 Espèces Espèces Espèces Province Toliara : CRD Liste des espèces envahissantes animales végétales Menabe envahissantes de la région de Menabe 1 3 16

B.2.4 Nombre de délits forestiers CIREEF Graphique : Exploitation évolution du de la 1998 2000 2002 nombre de délits biodiversité forestiers établies 20 7 10 dans la région de Menabe

Espèces exploitées Sommier des ANGAP Liste des espèces abusivement contentieux relatifs aux CIREEF animales et commerces illicites DWT végétales Animales Végétales d’espèces à mettre en exploitées place au niveau abusivement 1 7 régional

12 B3 - BIODIVERSITE / REPONSES

Valeur de Observation/ Informations Indicateur Description, valeur et unité Source référence/ Normes Tendance détaillées B3.2 Aires Superficie occupée par les Aires Province : Toliara Superficie ANGAP Tableau et carte protégées et Protégées dans la région officielle représentants les 380 505ha autres sites de la réserve spéciale superficies des conservation Ambohijanahary Aires Protégées de AP du Menabe : 106 270ha, dont : est gérée par la la région - RS Andranomena : 6 420ha, CIREF Maintirano - RS Ambohijanahary : 27 650ha, (dont Les AP 24 750ha se trouve dans la région) représentent 10% - PN Kirindy Mitea : 72 200ha de la surface - .Forêt Classée de Kirindy : 12 500 ha forestière de la région

B3.3 14,3% de forêts denses sèches Taux de PDFR Tableau des Ecosystèmes représentativité Menabe écosystèmes 0% de mangroves naturels des écosystèmes = présentes dans les représentés 100% (PE3) AP dans les AP et Province Toliara : les autres sites de 333 113 ha conservation

B3.4 Espèces Réserve Parc National Etude à ANGAP Richesse présentes dans Andranomena Kirindy Mite approfondir faunistique de la les AP réserve spéciale (floristique et 76 espèces 82 espèces d’Andranomena faunistique) animales animales Richesse faunistique du Parc National de Kirindy Mite

B3.6 Bois d’œuvre et de service : CIREEF, Valorisation arofy (Commiphora spp), CFPF de la manary (Dalbergia spp), biodiversité katrafay (Cedrelopsis greveï), … Nombre de visiteur des AP : National de ANGAP Tableau des de 1999 à 2002 : 183 visiteurs AP dans 1999 à 2002 : Menabe 288 292

13 F - SOL ET COUVERT VEGETAL

F1 - SOL ET COUVERT VEGETAL / ETAT

Valeur de référence/ Observations/ Informations Indicateur Description, valeur et unité Source Normes Tendance détaillées

F1.1 PDFR (IEFN 96) CI (2000) Province Toliara Compte tenu des IEFN 96 Carte et tableau de Couverture 4 617 673ha différences entre Conservation la couverture forestière 1 077 465ha : 787 793 ha les International forestière 28,2% 22,03% de la méthodologies et région nomenclatures utilisées, il faut interpréter ces chiffres avec précaution F1.2 6 types de formations végétales Province Toliara Savanes et/ou IEFN 96 Tableau des Typologie des Superficie 4 428 500 ha 8 types de pseudo steppes : (SIG/ONE) formations formations formations 3 351 034 ha végétales végétales végétales soit 68,5% de la 14 374 542 ha région F1.3 13 types de sol Province Toliara : (SIG/ONE) Carte pédologique Classification 24 types de sol de la région des sols F1.5 L’Ouest de Susceptibilité est une des sols à zone très sensible à l’érosion l’érosion. L’Est a un climat très érosif mais protégé par la végétation. Les Hautes Terres s’exposent aussi à une érosion moyenne. Les facteurs anthropiques et les feux de brousse aggravent les risques d’érosion F1.6 Le problème d’ensablement des Le problème L’ensablement ILO (2001) Tableau et carte Ensablement rizières est perçu dans 38% des d’ensablement des des rizières est de l’ensablement des rizières communes de la région rizières est perçu très important des rizières dans 26% des dans 20% des communes de la communes de la province région F1.7 Fertilité Durant les 10 dernières années, Durant les 10 12% des ILO (2001) Tableaux et cartes du sol 40% des communes de la région dernières années, communes ont de fertilité des ont des rizières moins fertiles – 37% des des rizières plus rizières et des tanety 37% ont des tanety moins fertiles communes de la fertiles et 13% ont des tanety province ont des rizières et des plus fertiles tanety moins fertiles

14 Valeur de référence/ Observations/ Informations Indicateur Description, valeur et unité Normes Tendance Source détaillées

F1.8 Sécurité 1 RFT à créer Province DIP Carte de foncière 4 730 ha de RFT Tourisme localisation de la RFT à créer 384 bornages ONE / TBE effectués en 2001 Toliara (2003) F1.9 Erosion 3 cyclones ont provoqué 1 recul du Erosion marine ONE / REE Texte littoral Morondava (99) 29% des communes de la région 8% des communes 17% des ILO (2001) Tableau et carte ont entre 10 et 50 lavaka de la province ont communes de la de répartition des entre 10 et 50 région n’ont pas lavakas dans les lavaka de lavaka communes de la région F1.10 Repérage à SUCOMA Evolution des réaliser pour grandes Morondava surfaces de plantation F1.11 Evolution des sols d’apport alluvial et colluvial

15 F2 - SOL ET COUVERT VEGETAL / PRESSIONS

Valeur de Observations/ Informations Indicateur Description, Valeur et unité Source référence/ Normes Tendance détaillées F2.1 Taux de défrichement (1993 – 2000) : Province Toliara ONE / Tableau de Incidence du 14,71% dans la forêt d’Ankoadava (1993-2000) TBEP l’incidence du Tavy à Tavy Taux de Toliara Ankoadava défrichement Forêt (2003) Carte de localisation Dense Sèche (FDS) : du site de suivi du 7,32% Tavy dans la région de Menabe F2.2 Taux de déforestation Province Toliara La méthode utilisée CI Tableau de Déforestation 1990 - 2000 : 6,04% est le traitement déforestation entre 2002 = 739ha des données 1990 et 2000 par 10,4% au niveau satellitaires fivondronana provincial (1990– Carte d’évolution de 2000) la couverture forestière 1990 - 2000 F2.3 Feux de Superficies brûlées Superficie brûlée en Causes des feux de CIREEF Tableau de superficie brousse 2002 (Province) brousse dans la ILO de feux de végétation Sous-préfecture Morondava : 50 620 ha région : (2001) de la sous-préfecture 10 402 ha - Accident suite à de Morondava en la régénération de 2003 pâturage ou de repousse d’herbes Carte : Principales - Accident de tavy causes des feux de ou défrichement brousse dans la région - Feux par dahalo de Menabe ou contre dahalo Nombre de fivondronana à CAFN moyen Province : Nb de Fiv USGS, Carte sur les Coefficients ou important à CAFN moyen ou d’activité de feux de nuit important en 2001 : PACT 1997 2000 2001 11 2 2 4 F2.4 Superficie exploitée Province : Superficie CIREEF Tableaux Exploitation 2001 = 12 980 ha exploitable = Morondava d’exploitation 1998 : 13 035 ha forestière 2002 = 11 420 ha 430 700 ha (en forestière 1998)

Nombre de permis octroyés Province 2002 : 13 PCDU : Permis de CIREEF Nombre de permis Coupe à titre de Morondava octroyés par PCDU : 305 PCO : 239 Exploitation Droit d’Usage fivondronana : 2 PCO : Permis de Coupe à titre Onéreux Production 1998 1999 Province : 2002 CIREEF Tableau des volumes Morondava de bois exploités dans Bois non 78,48 65 6 la région débités (m3)

Bois débités 19 711,1 698 52 (m3)

Charbon de 1 701,67 925 bois (T)

Bois de chauffe 9 372,99 18 213 15 (stère)

Perche et 1 932 867 2186 gaulette (Nb)

16

Valeur de Observations/ Informations Description, Valeur et unité Source Indicateur référence/ Tendance détaillées Normes F2.5 Superficie de rizière (2002) Mode d’exploitation des DRDR Tableau : mode de

Exploitation 31 552 ha périmètres rizicoles Menabe faire valoir des terres des terres dans chaque par rapport à la surface fivondronana de la cultivée Faire valoir Métayage Fermage région Tableau de répartition direct 7% 2% des surfaces cultivées 91% et des périmètres rizicole F2.6 Cheptel 1998 1999 CIREEF Tableau du nombre de Surpâturage et Morondava cheptel mauvaise Bovin 427 000 492 490 1998 Tableau des surfaces gestion des des pâturages pâturages Caprin 17 310 8 180 disponibles Ovin 6 340 4 700

Surface disponible pour le pâturage = 47 437 ha F2.7 Evolution % Terres cultivées / terres cultivables Province : % Superficie occupée par DRDR Tableau d’évolution des superficies terre cultivés / cultures vivrières : 88% Morondava des superficies cultivées par superficie cultivées par rapport 1997 1998 1999 rapport aux province : 1,6% aux superficies surfaces cultivables potentiellemen Tableau de répartition 13,8 13,7 13,8 t cultivables des surfaces cultivées par type de spéculation F2.9 Dégâts causés par les maladies et les ennemis des cultures

F2.10 Evolution du rapport culture pérenne / culture annuelle

F2.11 Evolution annuelle de la quantité d’engrais utilisés F2.12 Rendement par unité de surface des Province DRDR Tableau des Rendement principales cultures dans la région rendements et des moyen des (Tonnes /ha) productions agricoles principales par fivondronana cultures Cultures 1998 2001 2001 Riz 1,77 1,78 2,6 Maïs 0,67 0,98 1 Arachide 0,74 0,74 0,8 F2.13 Etude à faire Evolution des superficies des terres régénérées naturellement

17 Valeur de Observations/ Informations Indicateur Description, Valeur et unité référence/ Tendance Source détaillées Normes F2.14 Superficie Usine SUCOMA : SUCOM Tableau des superficies Dégradation A, TP occupées par du couvert 2 500 ha Morondava SUCOMA végétal due au , 2000 défrichement par les infrastructures industrielles, routières et minières

F2.15 SUCOM Pas de données Saturation des A sols à cause des eaux usées du SUCOMA (affectant les baobabs et les nappes phréatiques)

18 F3 - SOL ET COUVERT VEGETAL / REPONSES

Valeur de Référence / Observations/ Informations

Indicateur Description, valeur et unité Normes Tendance Source détaillées

F3.1 4 Forêts classées (FC) 41 250ha Province : 9 FC DGEF Tableau : nombre et Aménagement, 244 820 ha (Projet superficie de chaque Classement et COEFOR) catégorie de forêt zonage forestier Carte de localisation des forêts classées de la région de Menabe Carte de zonage par grandes fonctions de la province de Toliara F3.2 Texte et Indicateur au niveau national législation forestière F3.3 Plan Indicateur du programme Superficie nationale de d’aménagement environnemental forêts classées ; 100%

F3.4 Reboisement 1 195 ha reboisées (réalisations Province : 4 143 ménages ANAE Tableau de ANAE 1997 – 2001) 99/00 : 285ha bénéficiaires des répartition des 00/01 : 310ha reboisements dans la reboisements dans la région répartis dans 3 région de Menabe 01/02 : 17ha fivondronana F3.5 Taux Adoption de technique moderne : Adoption de DRDR Tableau : d’adoption des 0,04% technique moderne : Caractéristiques des techniques rapport entre le nb exploitations culturales d’exploitants du agricoles pour améliorées secteur moderne / nb chaque fivondronana d’exploitants du en 84-85 secteur traditionnel Réalisations ANAE (1997 – 5 152 ménages ANAE Tableau : Répartition 2001) bénéficiaires des des aménagements 1 395 ha de tanety aménagé par aménagements de de tanety de la région ANAE entre 1997 et 2001 tanety dans la région de Menabe Arboriculture fruitière : 4094 répartis dans 3 Tableau : Répartition ménages bénéficiaires fivondronana des arboricultures Maraîchage : 4 094 ménages sur fruitières sur verger dans la région de 395 ha Menabe Tableau de répartition de maraîchage dans la région de Menabe Recensement communal 2001 Province ILO (2001) Carte : Superficie des (ILO) rizières à maîtrise 75% des communes ont moins de 80% des communes d’eau 25% de rizières à maîtrise d’eau ont moins de 25% de Carte : Adoption des rizières à maîtrise engrais chimiques d’eau 89% des communes ont moins de 25% de taux d’adoption d’engrais chimique 83% des communes ont moins de 25% de taux d’adoption d’engrais chimique F3.7 Taux d’utilisation des méthodes de lutte anti-érosive

19 Valeur de Référence / Observations/ Informations

Indicateur Description, valeur et unité Normes Tendance Source détaillées

F3.8 Evolution du taux d’utilisation des bois d’énergie issus de plantation F3.9 Utilisation Taux de recouvrement des > 70% alloué aux Mise en application DGEF Tableau de situation des fonds redevances des permis activités de terrain des textes en attente des redevances des forestiers d’exploiter en 2003 : 97,80% permis d’exploiter en régionaux cours pour 2003 F3.10 Evolution Etude à faire du taux d’utilisation des matériaux de construction autres que les produits végétaux

20 L - LITTORAL

L1 - LITTORAL / ETAT

Valeur de référence / Observations/ Informations Indicateur Description, valeur et unité Source Normes Tendance détaillées

L1.1 Etat des récifs 5 ilôts aux environs de Belo Obj PE3 : 2000Ha Cas de récifs de ONE Description Belo sur mer dans le ZPI. 5000Ha Belo sur mer sur mer national Carte des récifs de Belo sur mer

L1.2 Mangroves Superficie des mangroves IEFN Carte mangroves Provincial 1996 1996 (IEFN) 2000 (CI) CI

37 650ha 27 816ha 58 013ha

6 espèces de Paletuviers Cas de ONE Liste des espèces mangrove animales et 25 espèces animales d’Andranopasy végétales des (mollusques, crabes, mangroves poissons, reptiles, oiseaux) d’Andranopasy

L1.3 Stocks halieutiques

L1.4 Courant marin

L1.5 Radioactivité naturelle / ambiante

21 L2 - LITTORAL / PRESSION

Valeur de référence / Observation Informations Indicateur Description, valeur et unité Source Normes s/ Tendance détaillées

L2.1 Pollution Déversement d’hydrocarbures : marine existe mais en quantité minime lors des transbordements des hydrocarbures entre bateau pétrolier et tank de transport Pollution des mangroves (chenal) : Surface de mangroves polluées L2.2 Exploitation Inventaire Tableau halieutique Production halieutique 2000 des production de fivondronana poissons 1 540 192 kg de Madagascar

L2.3 Capacité Poste de travail du port : Quai de Province de Toliara Echange Autorité Tableau de Poste d’accueil au port 151 m entre portuaire de travail, Entreposage : 6 magasins 3 ports (Toliara, Toliara et entreposage, fonctionnels dont une chambre Taolagnaro, Menabe – trafic, touchée des froide en 1998 Morondava) Mahajanga navires, Trafic (caboteur, botry, pétrolier) Derniers caractéristiques mouvement des infrastructures 1994 1996 1998 s de navire : 19 033 13 094 14 476 1998 L2.5 Exploitation Superficie de mangroves dégradées des mangroves pour cause de prélèvement de bois pour diverses utilisations Défrichement des mangroves : cas de Belo/Tsiribihina + bois de chauffe et de construction, aquaculture industrielle et artisanale L2.6 Bateaux de Nombre de bateaux de pêche Service des pêche travaillant dans la région : pêches - 6 bateaux artisanaux sont Morondava répertoriés - 35 bateaux de pêche opérant des la zone C (de Nosy Voalavo jusqu’à Morombe)

22 L3 - LITTORAL / REPONSES

Valeur de référence / Observations/ Informations Indicateur Description, valeur et unité Source Normes Tendance détaillées L3.1 Outils et 20 zones (PE3) infrastructures techniques et scientifiques mis en œuvre face aux problèmes du littoral L3.2 Structures institutionnelles opérationnelles dans la gestion durable du littoral

23 O - EAUX CONTINENTALES

O1 - EAUX CONTINENTALES / ETAT

Valeur de référence Observations/ Informations Indicateur Description, valeur et unité Source / Normes Tendance détaillées

O1.1 Nombre de villes Programme - eau potable/ Ressources en approvisionnées en Eau potable ILO JIRAMA eaux par JIRAMA : 04 villes - eaux souterraines Importance Potentiel Monographie - Carte bassins eau souterraine exploitation sur le hydrogéologiques Superficie des eau Menabe/UPDR bassins 20 809 km2 10 537 871 m3/ jour O1.2 Qualité de En milieu - Normes OMS - Eau douce : - Monographie Tableaux : l’eau rurale sur les eaux minéralisatio régionale / - Normes (OMS) Menaces : potables n normale UPDR des eaux potables propagation de - Décret - Eaux - OMS - Classification des bilharziose, n°2003/464 du souterraines : - ONE (REE) eaux de surface maladies 15/04/03, portant de bonne - LRSAE/ - valeurs limitées diarrhéiques et classification des qualité CNRE/ sur les rejets d’eaux parasitaires eaux de surface et ORSTOM usées - Eaux régle mentation des souterraines : rejets d’effluents de bonne liquides qualité

O1.3 Lacs, Nombre des principaux lacs et Madagascar : - CRD Menabe - Les principaux fleuves, rivières rivières Eau courante - LRSAE/ fleuves, rivières et et marécages lacs fleuves (fleuves, rivières) : CNRE/ lacs (zetry) - Longueur totale ORSTOM - Carte des réseaux 8 7 des fleuves et hydrographiques du rivières de largeur Menabe > 10m : 3 000 km

24 O2 - EAUX CONTINENTALES / PRESSIONS

Valeur de référence/ Observations/ Informations Indicateur Description, valeur et unité Source Normes Tendance détaillées O2.1 Consommation d’eau par: consommation en eau JIRAMA, - Tableau Consommation domestique dans le MEM/DEA / consommation d’eau Infrastructures Riziculture monde estimée en TBS 2002 d’eau des centres moyenne à : Génie Rural/ urbains gérées - 40 litres d’eau par Morondava par la jour et par habitant JIRAMA de - Agriculteur janvier à ma lgache consomme novembre : 10 litres d’eau par 2001 : jour 597 109 m3 213 316 000 - Un américain: 600l/j m3/ an - Un parisien : 200l/j pour son usage personnel O2.4 5 facteurs d’érosion CRD Menabe Superficie des Dégradation Bassins Versants des bassins et les facteurs de versants dégradations O2.5 Construction d’infrastructure et Occupation des appropriation des berges et des berges et des lacs lacs Culture de décrue (vary dokodoko) O2.6 Surface Surface des périmètres irrigués : - DRDR Les Grands, Petits irriguée par les 17.444 ha dont : Toliara et Micro fleuves et - Monographie périmètres Grands Petits Micro régionale rivières irrigués Menabe/UPDR 11 720 ha 3 499 ha 2 225 O2.7 Effectif en 1998 CRD Menabe Effectifs des Fréquence et pêcheurs pirogue pêcheurs et nombre des nombre des Eaux 925 391 pêcheurs pirogues en 1998 douces Eaux 932 584 estuaires Eaux 1 883 1 467 marines O2.8 Estimation des surfaces des BV DRDR, Déboisement déboisés photo- des bassins interprétation versants (Dabara, proximité des lacs, proximité du fleuve Tsiribihina) O2.9 Appréciation de la diminution de Envahissement la surface des plans d’eau suite des lacs une extension d’occupation d’une ou plusieurs espèces végétales (jacinthe d’eau, espèce d’azola)

25 Valeur de référence/ Observations/ Informations Indicateur Description, valeur et unité Normes Tendance Source détaillées O2.10 Localisation et superficie des DWCT, Transformation zones humides transformées en ANGAP des zones rizières humides en rizières

O3 - EAUX CONTINENTALES / REPONSES

Valeur de référence/ Observations/ Informations Indicateur Description, valeur et unité Source Normes Tendance détaillées

O3.1 Outils Nature de textes Nombre Principal outil Sortie des MEM - Liste des textes juridiques pour pour la gestion de juridique sur l’eau = décrets ONE et réglementa- la gestion l’eau Code de l’eau d’application du tions durable de Loi 01 Code de l’eau l’eau Ordonnances 03 Décrets 14 Classification dans sites 3 sites Ramsar pour La proposition DWCT RAMSAR pour les zones Madagascar du lac BEDO humides qui ont une valeur pour être un site importante en biodiversité Ramsar est actuellement en cours O3.2 Les Valeur économique d’une unité JIRAMA, Tarif de l’eau à mesures de volume 2002 Toliara économiques Prix en Fmg du m3 d’eau - de 10m3 + de 10 m3 975 2 305 O3.3 Les barrage ou station de pompage Programme Pourcentage de mesures pour irrigation rizicultures ILO rizières irriguées techniques par Sur 51 communes enquêtées, 14 barrage/station de ont des rizicultures irriguées pompage O3.4 Les Sur 57 communes enquêtées, 7 AUE : Programme Les communes mesures ont au moins une AUE dans leur Association des ILO, 2003 ayant une AUE institutionnelles circonscription Usagers de opérant dans leur l’Eau circonscription Nombre AUE le long du fleuve DRDR, Morondava (MDV) en 1995 Morondava Monographie En amont du MDV MDV Liste des AUE le MDV intermédiaire Delta du Menabe - long de UPDR 16 AUE 07 AUE 10 Morondava AUE

26 C1 - CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / ETAT

Valeur de Observation/ Informations Indicateur Description, valeur et unité Source référence/ Normes Tendance détaillées C1.1 Entre 1969 et 2000 Province de DRDR, 2001 - Tableau sur les Phénomènes cyclone dépressions perturba tempête Toliara : la moins passages des météorologiques tropical tropicales tions tropical touchée par les cyclones extrêmes e perturbations - température, tropicales, humidité et 4 3 2 1 exception région vitesse moyenne Menabe où la du vent probabilité d’une perturbation tropicale est de = 0,5 C1.2 Variation Morondava : Une diminution - Monographie - carte du régime (hauteur de pluie mensuelle saison 1998-99) des hauteurs de régionale pluviométrique pluviométrique - (moyenne mensuelle des pluies des 30 pluie par rapport à - DRDR de la région du par Région dernières années) la moyenne des Menabe Menabe climatique Valeur min =-94,1 Valeur max = 147,7 30 dernières - Bilan hydrique mm mm années mensuel pour Morondava 11 mois de la Seul 1 mois (février) a - Pluviométrie saison 98-99 ont connu une mensuelle / connu une augmentation des station diminution des pluies : 147,7 mm météorologique pluies de 94,1 à -2 (février) d’Ampasikibo mm C1.3 écart des t° mensuelles de la saison 1998-99 Ecart positif des - Service de la - Bilan Phénomène de par rapport à la moyenne des t° des 30 températures Météorologie thermique 1998- réchauffement dernières années mensuelles par - DRDR 99 rapport aux Menabe - carte des Ecart mini 0,4°C Mai 1999 moyennes températures de mensuelles des 30 la région du Ecart maxi 1,7 °C Nov. 1998 dernières années Menabe C1.4 Maladies Fréquence des maladies considérées liées à Certaines Monographie Les dix liées au climat la dégradation de l’environnement-climat maladies sont Région du pathologies (Fiv. Miandrivazo Non disponible) considérées Menabe - principales par comme l'effet de DRDR SSD IRA Infection Maladies la dégradation de DIRDS, 1999 cutanée diarrhé-iques l'environnement- climat : Infection 22 806 cas 8 044 cas 10 710 cas Respiratoire Aïgue (IRA) ; infection cutanée ; maladies diarrhéiques C1.5 Nbre de 04 Au niveau MINENVEF Liste des Phénomène de Fivondronana dont national : 18 Plan d’Action Fivondronana désertification des parties sont Fivondronana Nationale de touchés par le touchées par le touchés par le Lutte contre la système phénomène : phénomène Désertification 04 désertification (PAN/LCD)

27 C2 - CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / PRESSION

Description, valeur Valeur de référence / Observations/ Informations Indicateur Source et unité Normes Tendance détaillées C2.1 Pollution de l’air C2.2 Vent dominant

C3 - CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / REPONSES

Description, valeur Valeur de référence / Observations/ Informations Indicateur Source et unité Norme Tendance détaillées C3.2 Exploitation des énergies nouvelles

C3.3 Plan de lutte contre la désertification

28 U - ENVIRONNEMENT URBAIN

U1 - ENVIRONNEMENT URBAIN / ETAT

Valeur de référence Observations Informations Indicateur Description, valeur et unité Source / Norme /Tendance détaillées U1.1 Taux de desserte des réseaux d’égouts

U1.2 Nuisance sonore

U1.3 Sécurité urbaine

U1.4 Condition des ouvriers

U2 - ENVIRONNEMENT URBAIN / PRESSION

Valeur de Observations/ Informations Indicateur Description, valeur et unité Source référence/ Norme Tendance détaillées U2.1 Trafic urbain

U2.2 Exode rural

U2.3 Taux de chômage

U3 - ENVIRONNEMENT URBAIN / REPONSES

Valeur de référence Observations/ Informations Indicateur Description, valeur et unité Source / Norme Tendance détaillées U3.1 Utilisation de DRENVEF sources d'énergies Toliara alternatives

U3.3 Service de Volume d’ordures par jour Commune voirie 12m3/ 2 bacs Morondava urbaine CRD

U3.4 Espaces verts

U3.5 Eclairage Nombre de poteaux CRD public %-age de quartiers avec éclairage public 30 poteaux fonctionnels à Morondava

29 AUTRES INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES

Valeur de Indicateur Description, valeur et unité référence/ Observation/ Tendance Source Informations détaillées Norme Indicateurs de conditions socio-économiques, pauvretés S2.101 Indice Taux de Taux de Taux de INSTAT/ Tableau : Evolution du de pauvreté pauvreté pauvreté pauvreté EPM taux de pauvreté au niveau province de rurale National national et dans la province de Toliara Tuléar province de Tuléar 2002 2002 81,2% 87,5% 80,7 S2.102 Indice IDH - INSTAT Tableau : Evolution de IDH Province Tuléar de National TBS 2002 l'IDH par Faritany développement 1999 2000 2001 humain 0,338 0,346 0,366 0,484 S2.105 Santé Taux de mortalité pour 1 RGPH, Tableau relatant les centres 000 naissances vivantes < 5 1993 hospitaliers fonctionnels ans dans la région Accès aux infrastructures 68‰ sociales de base Répartition de la mortalité infantile Taux prévalence du VIH - SIDA S2.106 Accès à Objectif sur eau JIRAMA, Cartes accès à l'eau l’eau potable et potable DRMEM potable et tableau indique à En 2005 : passer le taux TBS2002 la liste non exhaustive des points d’eau recensés dans l'assainissement ce desserte 40à 48% à secteur eau l'échelon national dont le Menabe et 37% en milieu rural et 92% en milieu urbain. assainissem En 2015 : 80% en milieu ent rural et 100% en milieu urbain (DSRP) S2.107 Niveau Pourcentage TBS, 2002 Taux de scolarisation des d'instruction d’analphabètes des chefs chefs de ménages de ménages 54,4% Le taux brut de CISCO, Tableaux : scolarisation DIRESEB, - Analphabétisme des SDR chefs de ménage 1999 - Répartition des Garçons Filles établissements scolaires publics 40,0% 43,0% - Répartition des établissements scolaires Privés - Couverture spatiale des infrastructures scolaires publiques et privées en primaire - Personnel de l’éducation nationale dans l’enseignement primaire - Taux de scolarisation primaire par sexe

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Valeur de Indicateur Description, valeur et unité référence/ Observation/ Tendance Source Informations détaillées Norme S2.201 La Densité de la population RGPH, Tableau et carte de population 1993 répartition de la 5,84% population

Pression démographique S2.202 Nombre de populations RGPH, Taux d’urbanisation Population résidant en milieu urbain 1993 urbaine Total : Taux d'urbanisation 69 734 24,5% S2.203 Nombre de populations MEP/DPR Tableau de répartition de Population des résidant en zones côtières PCD, 2003 la population en zone zones côtières 21 069 côtière

Contexte macro-économique

S2.303 Quantité de produits Service Quantité de crevettes et Exportation halieutiques exportée dans pêche crabes exportés durant la région les années 2001 et 2002. 2001 2002 1 363 067 985 962 S2.306 Tourisme S2.308 Taux de chômage S2.310 Etat des Longueur des P.S.T., 2001 Tableau sur les infrastructures infrastructures routières DRDR, infrastructures routières routières 2001 Génie de la région Routes Routes Rurale nationales : secondaires : 593 km 1 705 km

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B1 - BIODIVERSITE / ETAT

B1.1 - SUPERFICIE DES ECOSYSTEMES NATURELS

Surface totale de la région : 4 856 000 ha

Tableau B1.1 : Superficie des écosystèmes naturels

Type d’écosystème Surface (ha) Pourcentage par rapport à la surface de la région Fourré xé rophile à DIDIERACEAE et Euphorbia En lambeau

Forêt dense sèche décidue à DIDIERACEAE En lambeau Forêt dense sèche décidues à Dalbergia, Commiphora 969 090 19,96 et Hildegardia, Forêts ripicoles et des alluvions 70 726 1,45 Savanes, steppes et pseudo-steppes 3 351 035 69,00 Mangroves 37 650 0,77 Formations marécageuses 35 782 0,74 Plans d’eau 45 692 0,94 Mosaïques de cultures, rizières 314 468 6,47 Surface totale 4 824 443 99,35 Source : IEFN 1996 (PDFR Menabe, 2001)

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Carte B1.1 : Les écosystèmes naturels de la région de Menabe

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B1.2 - ESPECES ENDEMIQUES

Tableau B1.2 a : Liste des espèces animales endémiques de la région de Menabe

Famille Nom scientifique Nom vernaculaire Localisation Mammifères Primates LEMURIDEAE Avahi occidentalis Fotsife, ampongy, Betsiboka, Ankarafantsika, Baie tsara fenitra, avahy de Narinda, Manongarivo, Morondava Eulemur fulvus rufus Varika, Varike, Partie ouest : de Mahajanga à Gidro Fiherenana ; Ouest : Ranomafana , Mananjary, Farafangana Lemur catta Maky, Hira Sud de Madagascar LEPILEMURIDEAE Lepilemur ruficaudatus Boengy Entre la rivière Tsiribihina au nord et le fleuve Mangoky CHEIROGALIDEAE Microcebus murinus Tsidy, Pondiky, Région près de Taolagnaro Hataka jusqu’à la province d’Antsiranana (région d’Ankarana) Microcebus berthae Tsidy Région aux alentours de la forêt de Kirindy / CFPF, la forêt d’Analabe et probablement dans la RS Andranomena Mirza coquereli Titilivahy, Fitily, Partie occidentale : entre Vokombahy Ankazoabo et Antsalova Région de Sambirano : Ampasindava et région d’Ambanja Phaner furcifer pallescens Tanta, Tantaroalana, Ouest de Madagascar : Sud de la Vakivoho rivière Fiherenana jusqu’à la rivière Tsiribihina. Dans le RNI Namoroka jusqu’à Soalala Mammifères Carnivores VIVERRIDAE Cryptoprocta ferox Fosa Toutes les forêts primaires de Madagascar HERPESTIDAE Mungotictis decemlineata Teraboky, Bokiboky Ouest de Madagascar : Forêt de decemlineata Menabe Mungotictis decemlineata Bokiboky Ouest de Madagascar : Kirindy lineata Mite

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Famille Nom scientifique Nom vernaculaire Localisation Mammifères Insectivores (Lypotyphla) TERENCIDAE Echinops telfairi Tambotriky, Sora Kirindy, Zombitse-Vohibasia, Beza-Mahafaly, Amboasary-Sud, PN Andohahela, Berenty Geogale aurita Batiko RNI Tsimanampetsotsa, Itampolo, Hatokaliotsy, PN Zombitse-Vohibasia, RS Beza Mahafaly, PN Andohahela, Kirindy, Ankarafantsika Microgale brevicaudata PN Montagne d’Ambre, PN Marojejy, Forêt de Kirindy, PN Ankarafantsika, RS Bora, RS Manongarivo Microgale longicaudata Marolambo, Ankazomivady, PN Ranomafana, Ambohijanahary, Kirindy, Analavelona, Ivohibe, Vinanitelo, Tolongoina, PN Mantadia, Ankaratra, Manambolo, Betaolana, Anjanaharibe Sud, PN Andringitra, PN Andohahela, RS Manongarivo, PN Marojejy, Montagne d’Ambre, RS Ambatovaky, RS Mangerivola, Andranomay Anjozorobe, Ambohitantely, Marotandrano Setifer setosus Sora, Sokina, Ankazomivady, Tambotriky Ambalamanakana, Forêt de Tsinjoarivo, Zombitse- Vohibasia, Tampina, Andrambovato, Nosiarivo, Itremo, Anjanaharibe Sud, Manongarivo, Bora, Ankarana, Andohahela, Andringitra, Ankarafantsika, Marojejy, Ambohitantely, Kirindy, Tampolo, Montagne d’Ambre, Ambatovaky, Ranomafana, Manafiafy, Petriky, Mandena, Beza Mahafaly, Andranomay, Anjozorobe, Bemangidy, Nosy Mangabe, Tenrec ecaudatus Trandraka National SORICIDAE Suncus madagascariensis Berongo, Nosy Be, Isalo, Manongarivo, Zombitse Vohibasia, Analavelona, Kirindy, Kirindy-Mite, Ankarafantsika, Beza Mahafaly, Mandena et Manafiafy, Ambohitantely, Ambohijanahary

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Famille Nom scientifique Nom vernaculaire Localisation Mammifères Chiroptera PTEROPODIDAE Eidolon dupreanum Kitrotro, Andre, Forêt d’Ambre, Analamera, Angavo, Angoavy, Ankarana, Antsohihy, Port- Fanihy satrana, Bergé, Namakia, Bemaraha, RS Fanihy vato Andranomena, Morondava, Angavokely, Tritriva-Antsirabe, Ankazobe, Beza Mahafaly, Fleuve Mangoky, Fleuve Onilahy, Lac Itasy, Ampanihy Est, Ampanihy Sud, Berenty, Fort-Dauphin, Ranomafana, Vohilava-Mananjary, Fandriana, Ambatofinandrahana, Ambositra, Malaimbandy, PN Andringitra Pteropus rufus Fanihy, Fanihy be, Partout à Madagascar Andrehy, Angavo Dans la region : Miandrivazo, mena Morondava, Belo / Tsiribihina, Belo / mer, Andranopasy HIPPOSIDERIDEAE Hipposideros commersoni Ramanavy, dondozy, Maevatanàna, Cap Ste Marie, commersoni kinakina, sarifoly, Fort-Dauphin, Mandritsara, andrehy, kapity Miarinarivo, Toliara, Analalava, PN Ankarafantsika, Mampikony, Soalala, Forêt de Kirindy, PN Montagne d’Ambre, RS Analamazaotra, PN Mantadia, RS Ankarana, RS Nosy Mangabe, PN Masoala, RNI Tsimanampetsotsa, PN Andohahela, PN Andringitra, RNI Zahamena MOLOSSIDAE Tadarida leucostigma Ramanavy, Masoala, Analamazaotra, Dondozy, Kinakina, Maroantsetra, Forêt de Kirindy, Andrehy, Kapity Ranomafana, Sambirano, Ampijoroa, Antananarivo ville, Antsalova, Tolongoina, Kianjavato, Ambila Lemaitso, Ambanja, Andreba, Ambatondrazaka Mammifères Rongeurs MURIDAE Eliurus myoxinus Voalavon’ala Analavelona, (Morondava), Kirindy, PN ISalo, PN Bemaraha, RS Bora, PN Zombitse Vohibasia, PN Ankarafantsika, Berenty, PN Andohahela, RS Ambohijanahary Hypogeomys antimena Vositse Limite Nord : fleuve Tsiribihina Limite sud : rivière Tomitsy Limite ouest : mangrove Macrotarsomys bastardi Kelibotra PN Andohahela, Berenty, Tsimanampetsotsa, Analabe (Morondava), Kirindy, PN Zombitse-Vohibasia, PN Ankarafantsika, Petriky, Ihosy

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Famille Nom scientifique Nom vernaculaire Localisation Reptiles BOIDAE Acrantophis dumerili Do, Bado Sud et Sud ouest Sanzinia Manditra, Bado National madagascariensis PELOMEDUSIDAE Erymnochelys Rere, Bihara Ouest de Madagascar du fleuve madagascariensis Mangoky jusqu’au sud du Sambirano CHAMAELEONIDAE Furcifer antimena Sakoritika, Aux environs de Toliary Tarondro, Taha jusqu’au sud de Morondava Furcifer labordi Entre les fleuves Fiherenana et Tsiribihina COLUBRIDAE Langaha alluaudi Fandrefiala, Sud : aux environs de Fort- Famaliakoho Dauphin et Kirindy Stenophis citrinus Centre Ouest GEKKONIDAE Phelsuma standingi Antsatsaky Aux environs de Toliara : Zombitse, Ankilimalinike, Sept lacs, Mikea, Belo / Mer TESTUDINIDAE Pyxis planicauda Kapidolo Région de Menabe : Rivière Morondava jusqu’au Nord de la Tsiribihina Amphibiens MANTELLIDAE Mantella expectata Sahonakely Sud Ouest de Madagascar : Sud nandrasana Est de Toliara, Massif de l’Isalo, Région de Morondava Oiseaux ANATIDAE Anas bernieri Mireha ?? Mesitornis variegata Agolinala ?? Haliaethus veciferoides Ankoay Ouest Source : Evaluation et Plans de Gestion pour la Conservation de la Faune de Madagascar - 2001

Tableau B1.2 b : Liste des espèces végétales endémiques de la région de Menabe FAMILLE ESPECE ENDEMICITE Acanthaceae Dyschoriste hispidula E Acanthaceae Dyschoriste siphonantha E Acanthaceae Oplonia vincoides E Acanthaceae Ruellia ansericollis E Anacardiaceae Poupartia silvatica E Anacardiaceae Protorhus grandidieri E Annonaceae Artabotrys madagascariensis E Apocynaceae Catharanthus ovalis E Apocynaceae Landolphia myrtifolia E Apocynaceae Mascarenhasia arborescens E Apocynaceae Mascarenhasia lisianthiflora E Apocynaceae Pachypodium bicolor E Apocynaceae Pachypodium meridionale E Apocynaceae Pachypodium rutenbergianum E Apocynaceae Rauvolfia media E Apocynaceae Strophanthus boivinii E 38

FAMILLE ESPECE ENDEMICITE Apocynaceae Tabernaemontana calcarea E Apocynaceae Tabernaemontana coffeoides E Apocynaceae Stephanostegia hildebrandtii GE Arecaceae Dypsis madagascariensis E Asclepiadaceae Cryptostegia grandiflora E Asclepiadaceae Cryptostegia madagascariensis E Asclepiadaceae Leptadenia madagascariensis E Asteraceae Vernonia polygalaefolia E Begoniaceae Begonia bagotiana E Bignoniaceae Fernandoa madagascariensis E Bignoniaceae Phyllarthron madagascariense GE Bignoniaceae Phyllarthron subumbellatum GE Bignoniaceae Phylloctenium bernieri GE Bombacaceae Adansonia grandidieri E Bombacaceae Adansonia rubrostipa E Bombacaceae Adansonia za E Boraginaceae Cordia lowryana E Boraginaceae Cordia mairei E Boraginaceae Hilsenbergia apetala E Boraginaceae Hilsenbergia capuronii E Boraginaceae Hilsenbergia lowryana E Boraginaceae Hilsenbergia randrianasoloana E Buxaceae Buxus moratii E Capparaceae Crateva greveana E Capparaceae Maerua filiformis E Capparaceae Physena sessiliflora GE Celastraceae Euonymus pleurostylioides E Clusiaceae Psorospermum androsaemifolium E Combretaceae Calopyxis brevistyla E Combretaceae Combretum violaceum E Combretaceae Terminalia boivinii E Combretaceae Terminalia calcicola E Combretaceae Terminalia seyrigii E Combretaceae Terminalia tetrandra E Combretaceae Terminalia tropophylla E Convolvulaceae Ipomoea mojangensis E Convolvulaceae Metaporana sericosepala E Convolvulaceae Rapona tiliifolia E Didiereaceae Alluaudia procera E Didiereaceae Didierea madagascariensis E Ebenaceae Diospyros cupulifera E Ebenaceae Diospyros greveana E Ebenaceae Maba gneissicola E Erythroxylaceae Erythroxylum boinense E Euphorbiaceae Alchornea humbertii E Euphorbiaceae Antidesma madagascariense E Euphorbiaceae Antidesma petiolare E Euphorbiaceae Bridelia pervilleana E Euphorbiaceae Cephalocroton leucocephalus E Euphorbiaceae Dalechampia subternata E Euphorbiaceae Euphorbia antso E Euphorbiaceae Givotia madagascariensis E Euphorbiaceae Grossera perrieri E Euphorbiaceae Pantadenia chauvetiae E Euphorbiaceae Phyllanthus ankarana E Euphorbiaceae Plukenetia madagascariensis E 39

FAMILLE ESPECE ENDEMICITE Euphorbiaceae Securinega antsingyensis E Euphorbiaceae Securinega perrieri E Euphorbiaceae Securinega seyrigii E Fabaceae Acacia polhillii E Fabaceae Albizia arenicola E Fabaceae Albizia aurisparsa E Fabaceae Albizia bernieri E Fabaceae Albizia greveana E Fabaceae Albizia perrieri E Fabaceae Baudouinia fluggeiformis E Fabaceae Bauhinia grevei E Fabaceae Bauhinia madagascariensis subsp. brevidentata E Fabaceae Bauhinia morondavensis E Fabaceae Cassia leandrii E Fabaceae Chadsia flammea subsp. parviflora E Fabaceae Cordyla madagascariensis E Fabaceae Dalbergia greveana E Fabaceae Dalbergia purpurascens E Fabaceae Delonix adansonioides E Fabaceae Delonix boiviniana E Fabaceae Delonix floribunda E Fabaceae Dialium madagascariense subsp. occidentale E Fabaceae Disynstemon paullinioides E Fabaceae Mimosa bernieri E Fabaceae Mimosa delicatula E Fabaceae Pyranthus alasoa E Fabaceae Tetrapterocarpo geayi E Fabaceae Baphia capparidifolia GE Fabaceae Colvillea racemosa GE Flacourtiaceae Homalium albiflorum E Grossulariaceae Grevea madagascariensis E Lecythidaceae Foetidia asymetrica E Lecythidaceae Foetidia obliqua E Lecythidaceae Foetidia retusa E Loganiaceae Strychnos bifurcata E Lythraceae Capuronia madagascariensis GE Malpighiaceae Acridocarpus excelsus E Malpighiaceae Tristellateia greveana subvar. androyensis E Malvaceae Hibiscus macrogonus E Malvaceae Hibiscus palmatifidus E Malvaceae Hibiscus thespesianus E Malvaceae Perrierophytum viscosum E Melastomataceae Dichaetanthera crassinodis E Melastomataceae Memecylon perrieri E Meliaceae Malleastrum gracile E Meliaceae Neobeguea mahafaliensis E Meliaceae Astrotrichilia asterotricha GE Meliaceae Astrotrichilia valiandra GE Meliaceae Cedrelopsis gracilis GE Meliaceae Cedrelopsis grevei GE Meliaceae Cedrelopsis microfoliolata GE Moraceae Ficus assimilis E Moringaceae Moringa hildebrandtii E Ochnaceae Diporidium baronii E Ochnaceae Diporidium greveanum E Pandanaceae Pandanus ambongensis E 40

FAMILLE ESPECE ENDEMICITE Pandanaceae Pandanus mangokensis E Pandanaceae Pandanus stellatus E Pedaliaceae Uncarina abbreviata GE Pedaliaceae Uncarina grandidieri GE Pedaliaceae Uncarina leandrii GE Pedaliaceae Uncarina leptocarpa GE Pedaliaceae Uncarina peltata GE Rhamnaceae Gouania glandulosa E Rhamnaceae Gouania mauritiana subsp. aphrodes E Rubiaceae Hymenodictyon decaryi E Rubiaceae Paederia farinosa E Rubiaceae Psychotria ambohimitombensis E Rubiaceae Rytigynia madagascariensis E Rubiaceae Tarenna grevei E Rubiaceae Breonia perrieri GE Rutaceae Chloroxylon falcatum E Rutaceae Zanthoxylum decaryi E Rutaceae Zanthoxylum tsihanimposa E Salvadoraceae Salvadora angustifolia E Sapindaceae Macphersonia gracilis var. hildebrandtii E Sapindaceae Majidea zanguebarica subsp. madagascarien E Sapindaceae Beguea apetala GE Sapindaceae Tina isaloensis GE Sapotaceae Sideroxylon saxorum E Sapotaceae Capurodendron greveanum GE Sapotaceae Capurodendron perrieri GE Sapotaceae Capurodendron rubrocostatum GE Sarcolaenaceae Xyloolaena perrieri FE Simaroubaceae Perriera madagascariensis E Solanaceae Solanum erythracanthum E Sphaerosepalacea Rhopalocarpus lucidus FE Sterculiaceae Byttneria biloba E Sterculiaceae Byttneria biloba subsp. grandidieri E Sterculiaceae Byttneria biloba var. grandidieri E Sterculiaceae Byttneria oligantha E Sterculiaceae Dombeya ambalabeensis E Sterculiaceae Dombeya ambongensis E Sterculiaceae Dombeya greveana E Thymelaeaceae Lasiosiphon decaryi E Thymelaeaceae Lasiosiphon decaryi var. linearis E Thymelaeaceae Lasiosiphon multifolius E Tiliaceae Grewia ambongoensis E Tiliaceae Grewia calvata E Turneraceae Erblichia integrifolia E Ulmaceae Trema humbertii E Verbenaceae Clerodendrum pyrifolium E Verbenaceae Vitex beraviensis E Violaceae Rinorea angustifolia E Vitaceae Ampelocissus elephantina E Vitaceae Cayratia triternata E Vitaceae Cissus rhodotricha E (E) Espèces endémiques – (GE) Genre endémique – (FE) Famille endémique Source : MBG - 2004

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B1.3 - ESPECES MENACEES

La liste comprend la flore et la faune menacées de disparition dans la région :

Tableau B1.3 a : Liste des espèces animales menacées dans la région de Menabe

Famille Nom Degré de menace Principales menaces Mammifères Primates LEMURIDEAE Avahi occidentalis Vulnérable Incendies délibérées – Feux (Fotsife, ampongy, tsara incontrôlés / Feux de brousse - fenitra, avahy) Déforestation Eulemur fulvus rufus Quasi-menacé Déforestation – Fragmentation - (Varika, Varike, Gidro) Agriculture Lemur catta (Maky, Hira) Vulnérable Déforestation – Agriculture – Production de bois de chauffage et de charbon CHEIROGALIDEAE Microcebus berthae Menacé Feux incontrôlés / Feux de (Tsidy) brousse – Coupe de bois sélective Mirza coquereli Vulnérable Déforestation - Culture sur brûlis (Titilivahy, Fitily, / culture remuant – Feux Vokombahy) incontrôlés / Feux de brousse Phaner furcifer pallescens Vulnérable Déforestation – Incendies (Tanta, Tantaroalana, délibérées - Agriculture Vakivoho) Mammifères Carnivores VIVERRIDAE Cryptoprocta ferox (Fosa) Vulnérable Culture sur brûlis / Culture remuant – Feux incontrôlés / Feux de brousse – Coupe de bois sélective – Chasse - Nourriture HERPESTIDAE Mungotictis decemlineata Menacé Culture sur brûlis / Culture decemlineata (Teraboky, remuant – Feux incontrôlés / Bokiboky) Feux de brousse – Coupe de bois sélective Mammifères Chiroptera PTEROPODIDAE Pteropus rufus (Fanihy, Vulnérable Chasse – Chasse de loisirs – Fanihy be, Andrehy, Nourriture Angavo mena) Mammifères Rongeurs MURIDAE Hypogeomys antimena Gravement menacé Mortalité juvénile élevée – (Vositse) Culture sur brûlis / Culture remuant – Prédateurs – Matière première – Coupe de bois sélective – Consanguinité Reptiles BOIDAE Acrantophis dumerili (Do, Quasi-menacé Chasse – Mortalité de la route Bado) PELOMEDUSIDAE Erymnochelys Gravement menacé Pêche - Nourriture madagascariensis (Rere, Bihara)

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Famille Nom Degré de menace Principales menaces CHAMAELEONIDAE Furcifer labordi Quasi-menacé Incendies délibérées – Perte d’habitat – Production de bois de chauffage et de charbon – Exploitation forestière – Coupe de bois sélective TESTUDINIDAE Pyxis planicauda Menacé Perte d’habitat – Fragmentation - (Kapidolo) Commerce Amphibiens MANTELLIDAE Mantella expectata Gravement menacé Incendies délibérées – Culture (Sahonakely nandrasana) sur brûlis / Culture remuant – Perte d’habitat Oiseaux ANATIDAE Anas bernieri (Mireha) ?? Mesitornis variegata (Agolinala) ?? Haliaethus veciferoides (Ankoay) Source : Evaluation et Plans de Gestion pour la Conservation de la Faune de Madagascar – (CAMP) 2001

Tableau B1.3 b : Liste des espèces végétales menacées dans la région de Menabe

Hazomalany (Hernandia voyronii)

Farafatsy (Givotia madagascariensis)

Mafay (Gyrocarpus americanus)

Mafay (Gyrocarpus americanus)

Manary (Dalbergia spp)

Baobab (Adansonia za, Adansonia grandidieri, Adansonia rubrostipa)

Source : CFPF – CIREEF - 2003

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DESIGNATION TAXONOMIQUE

CLASSE : REPTILES ORDRE : TESTUDINES FAMILLE : TESTUDINIDAE Nom scientifique : Pyxis planicauda Nom vernaculaire : Malagasy : Kapidolo Français : Tortue à queue plate Anglais : Madagascar flat-tailed tortoise

Photo : Quentin Bloxam

ANTSIRANANA % CARACTERISTIQUES F orêt d'Am bre Analam eran a REPARTITION DE Anka rana Pyxis planicauda Lok ob e (Kapidolo) Etendue actuelle : Entre le fleuve Tsa rata nana

M anon garivo Morondava, au sud, et la région de Mar ojejy

Anjana har ibe-Sud Masoarivo Soatanimbary (juste au nord Bor a

Mas du fleuve Tsiribihina) au nord. MAHAJ ANGA Nosy Ma ngab e % Habitat : Forêt dense sèche actuellement Baie de Ba ly Tamp oket sa Analam aitso Mar otan dran o Ankara fant sika Manan ara -Nord très fragmentée Tsing y de Nam oro ka

Amba tovaky Particularités de l’habitat : sol Bem arivo Ma ningo za Ka sijy sabloneux – litières – disponibilité Zah ame na

Betam pon a TOAMASINA saisonnière de feuilles, fleurs, fruits et de Amb ohijana har y % Am boh ita ntely Mang erivo la champignons T singy de Bema raha ANTANANARIVO Manta dia % Anala mazoa tra Zone de présence : 101 – 500 km2 Degré de menace : gravement menacé

Andr ano mena Principales menaces : Déforestation – Fragmentation – Commerce

Kir indy Mite F IANARANTSOA Institution effectuant des recherches Ra noma fan a % sur l’espèce : Durell Wildlife Andr in gitr a Conservation Trust (DWCT) Vohibasia Isa lo Pic d'Ivoh ibe Reproduction de l’espèce en captivité à Zomb itse M anom bo

TO LIARA N Ampijoroa et à Jersey depuis 1988 % Ka la mbat ritr a W E Bezaha Mah afaly · Ampijoroa : 3 mâles – 4 femelles – M idongy d u su d S

ana mpet sotsa % C hef L ie u d e Faritany 14 juvéniles (situation fin 2001) C ours d'eau principaux Andoh ahela Localisation de Pyxis pla nicaud a

AIR ES P RO T EG E ES · Jersey : 4 mâles – 3 femelles – 1 P arc m a rin P arc N ational R éserve N atur elle In tégrale R éserve S péciale juvénile (situation fin 2001) Ca p Ste M arie R N I en cours d e cha ngem ent de st atut en P N 50 0 50 100 K ilo mè tre Source s : BD 500 FT M - DGEF - CAM P 2001 - DWCT Edition : ONE / DIE - m ai 200 4

44

DESIGNATION TAXONOMIQUE

CLASSE : MAMMIFERES ORDRE : RODENTES FAMILLE : MURIDAE Nom scientifique : Hypogeomis antimena Nom vernaculaire : Malagasy : Vositse Français : Rat sauteur géant Anglais : Giant jumping rat

Photo : Simone Sommer

ANTSIRANANA % CARACTERISTIQUES Fo rê t d'Am bre Ana lam era na Etendue actuelle : Zone très restreinte de la REPARTITION DE An kar ana

Hypogeomis antimena Lok obe forêt de Menabe, limitée au nord par le fleuve (Vositse) T sar ata nan a Tsiribihina et au sud par la rivière Tomitsy

Ma nong ar ivo Mar ojejy Habitat : Forêt dense sèche actuellement très

An ja na har ibe- Sud Bora fragmentée

M as No sy M ang ab e Particularités de l’habitat : terrestre, forêt M AHAJ ANGA % dense sèche de basse altitude (0-100m), substrat Ba ie d e Baly T am pok etsa Anala ma itso Ma rota nd ran o sablonneux, non humide, non rocailleux Ank ara fan tsika M anan ar a-No rd T sing y de Nam or oka Zone de présence : 101 – 5 000 km2 Amba tov aky

Bem arivo Manin go za Kasijy Degré de menace : Gravement menacé Za ha men a

Betam po na Principales menaces : Mortalité juvénile TO AM ASINA % Ambo hijan ah ary Am bo hitan tely élevée – Culture sur brûlis / Culture remuant – Man ger ivola

T sing y de Bema ra ha ANTANANARIVO M ant adia Prédateurs – Matière première – Coupe de bois % An alam azo atr a sélective – Consanguinité Institutions effectuant des recherches sur Andr ano m ena l’espèce : Durell Wildlife Conservation Trust (DWCT) et autres

Kir indy Mite FIANARANT SO A · Elevage en captivité : 19 mâles ; 24 Ra no maf an a % femelles ; 1 non déterminée (situation fin

An dr in git ra 1999) – localités : Jersey (UK), Bristol

Vohib asia Isa lo Pic d 'Ivoh ibe (UK), Marwell (UK), London (UK), Leeds Zom bits e M anom b o (UK), Banham (UK), Dudley (UK), TO LIARA N % Kalam b atritr a FlamingoLand (UK), Rotterdam W E Bezaha M aha faly

Midon gy d u sud S (Netherlands), Prague (Rep Tchèque), St

man am pet sots a % C he f Lieu d e Far itany Louis (US), Cincinnati (US), Philadelphie C ou rs d'eau principaux Ando hah ela Loc alisation de H ypogeom is antim en a

A IR ES P R O TE G E ES (US) P arc m arin P arc Natio nal R éser ve N atur elle Intég rale R éser ve S péciale · Appui à la communauté pour arrêter le Cap Ste Ma rie R N I en co urs d e chang em ent de statut e n P N défrichement (encadrement sur les 50 0 50 100 Kilom è tre So ur ces : BD 50 0 F TM - DGEF - C AM P 20 01 - DWCT techniques culturales améliorées) Ed ition : O NE / DIE - m ai 200 4

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DESIGNATION TAXONOMIQUE

CLASSE : MAMMIFERES ORDRE : CARNIVORES FAMILLE : HERPESTIDAE Nom scientifique : Mungotictis decemlineata Actuellement deux sous-espèces endémiques de la région de Menabe: Sous espèce decemlineata Sous espèce lineata Nom vernaculaire : Malagasy : Bokiboky Français : Photo : Lance Woolaver Anglais : Narrow-striped mongoose

ANTS IRANANA % CARACTERISTIQUES Fo rê t d 'Am br e An alam e ra na REPARTITION DE Ank ar an a Mungotictis decemlineata Etendue actuelle : Andranomena – Lo k obe (B okiboky) Ts ar at an ana Kirindy – Kirindy Mite (Forêt de

M ano ng ar ivo Ma ro jejy Menabe)

An jan ah ar ibe -Su d Bo ra

M as Habitat : Forêt dense sèche contiguë MAH AJ ANGA No s y Ma ng a be

% Particularités de l’habitat : terrestre et

Baie d e Ba ly T am po ke tsa Ana lam a itso peu arboréal Ma ro ta nd ra no Anka ra fa nt sika M an an ar a- Nor d T sin gy d e Nam o ro ka Amb at ov aky

Bem ar ivo Zone de présence : 101 – 5 000 km2 M a ning oz a Ka sijy Z ah am en a Bet am po na TO AMAS INA Degré de menace : Menacé % Amb o hijan a ha ry Amb oh ita nte ly M a nge riv ola Principales menaces : Culture sur brûlis T sin gy d e Bem a ra ha ANTA NANARIV O M ant ad ia % Ana lam az oa tr a / Culture remuant – Feux incontrôlés / Feux de brousse – Coupe de bois sélective Andr a nom e na

Kir ind y M ite Institutions effectuant des recherches FI ANARANT SO A Ra no m afa n a % sur l’espèce : Durell Wildlife Conservation Trust (DWCT) et autres An dr ing itr a

Vohib as ia Isalo · Elevage en captivité : 1 mâle ; 1 Pic d 'Ivo hib e

Z om bits e M an om b o femelle ; 4 non déterminés –

T O LIARA N % localités : Parc Botanique et Ka lam b atr itr a W E Beza ha M ah afa ly S Zoologique de Tsimbazaza ; Zoo à M idon gy du su d m ana mp et so tsa Berlin % Chef L ieu de F ar itany Cours d'ea u pr incip aux And oh ah ela Locali sation de Mu ngot ict is de cem lin eata · Existence de programme coordonné AIRES PRO TEGEES Pa rc m arin Pa rc Na tiona l Réser ve Nat ur elle In tég rale de gestion de l’espèce en Allemagne Réser ve Spé ciale Ca p Ste Ma rie RNI en cour s d e cha ng eme nt de st atu t en PN

50 0 50 10 0 Kilo mè tre Sour ce s : BD 5 0 0 F T M - DGEF - C AM P 2 0 01 - DW CT Editi on : O NE / DIE - m ai 2 004

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B2 - BIODIVERSITE / PRESSION

B2.1 - ESPECES ENVAHISSANTES

Tableau B2.1 : Liste des espèces envahissantes dans la région de Menabe

Noms vernaculaires Nom scientifique Famille (Type) Lieu de prolifération Konazy Zyziphus jujuba (Arbuste) Azzola Azzola spp (Algue) Eaux des rizières Jacinthe d’eau Aponogeton sp (plante) Vangolopaka (fibata) (Poisson) Lacs et bras de rivières ou fleuves Source : CRD Menabe – 2003

B2.4 – EXPLOITATION DE LA BIODIVERSITE

Les espèces suivantes font l’objet d’exploitation abusive (Sources : CIREEF – ANGAP – DWCT - 2003) : Espèce végétale : Manary – arofy – katrafay – anakaraky – farafatsy – bois d’ébène – baobab Espèce animale : kapidolo

Graphique B2.4 : Evolution du nombre de délits forestiers établis dans la région de Menabe

EVOLUTION DU NOMBRE DE DELITS FORESTIERS ETABLIS

25

20

15

10 PV de délits

5

0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Source : CIREEF Morondava - 2003

47

B3 - BIODIVERSITE / REPONSE

B3.2 – SUPERFICIE DES AIRES PROTEGEES ET AUTRES SITES DE CONSERVATION

Les Aires Protégées sont classées officiellement en trois catégories : les Réserves Naturelles Intégrales (RNI), les Parcs Nationaux (PN) et les Réserves Spéciales (RS) : 1. La législation qui réglemente les Réserves Naturelles Intégrales a été fixée par le Décret 66- 242 (01/06/66). Ces réserves font partie du domaine forestier de l'état; l'accès aux visiteurs et aux touristes y est formellement interdit; il est limité aux chercheurs et scientifiques (sur autorisation). 2. La législation qui réglemente les Parcs Nationaux a été fixée par les Décrets 58-07 (28/10/58) et 62-371 (19/07/62). Ils sont accessibles au public sur autorisation. Les habitants des villages avoisinants bénéficient de droits spéciaux leur permettant d'exploiter certaines ressources forestières mais, en échange, doivent se soumettre à certaines obligations. 3. Les Réserves Spéciales ont été instituées par une série de décrets dans le but de protéger certaines espèces particulières de la faune et de la flore. L’accès du public est libre mais la chasse, la pêche, les activités pastorales, la collecte des ressources naturelles et l’introduction de plantes ou d’animaux y sont interdites. Le parc national a pour but de protéger et de conserver la flore et la faune originelle et de présenter un cadre récréatif et éducatif. La circulation à pieds et en automobile ainsi que le camping sont réglementés. Les visiteurs doivent solliciter une autorisation de pénétration auprès des autorités compétentes pour obtenir une libre circulation. La chasse, la pêche, l’exploitation forestière, agricole ou minière, toute fouille ou prospection, sondage, terrassement ou construction, tout pâturage, tous travaux tendant à modifier l'aspect du terrain ou végétation, toute pollution d'eaux, et de manière générale tout acte de nature à apporter des perturbations à la faune et à la flore, sont strictement interdits. Toutefois, l’aménagement touristique et les recherches scientifiques peuvent y être autorisés. L'ANGAP restitue les 50% des Droits d’Entrée dans les Aires Protégées (DEAP) perçues à l’entrée des Parcs pour les communautés de la Zone Périphérique sous forme de financement de micro-projets. Ces fonds constituent une opportunité considérable pour véhiculer l’importance de la conservation du Parc National et le développement des communautés locales. La comparaison faite est surtout axée sur le changement de statut des Aires Protégées : ceci en montrant l’évolution de statut de parcs nationaux depuis 1950. Il existe deux types d’aires protégées dans le Menabe : Deux RS (Andranomena et Ambohijanahary) et un parc national de Kirindy Mitea. La RS d’Ambohijanahary, malgré le fait qu’il soit situé dans la région du Menabe, est gérée par la CIREEF de Maintirano.

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Carte B3.2 : Les aires protégées de la région du Menabe

AIRES PROTEGEES REGION MENABE AMBO HIJANAHARY

N

W E

S

Miandrivazo

#

Belo/Tsiribihina #

ANDRANO MEN A Morondava # Mahabo

#

KIRI ND Y MITE

Manja

#

# Che f Li eu d e F ivon d ro n an a VO IES DE CO M M UN ICAT IO N Rou te N atio n al e bit um é e Rou te N atio n al e en te r re s om m a ir e

Cou r s d 'ea u pr in cip a l Lim ite d e s fivo nd ro n an a AI RES PRO T EG EES Pa rc N a tion a l

Rés er v e Sp é cia le Source : IEFN 96 - FTM 500 CO UV ERT UR E F O R EST IER E Edition : O NE /DIE - mars 2004 F or ê t D en se S èch e M an g ro ve s 20 0 20 Kilo mètr e Rip ico le s/A lluv ion s

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Tableau B3.2 : Les aires protégées de la région de Menabe

Nom de l’AP Stat Texte de création Superficie (ha) Habitat naturel Opérateur Andranomena RS Décret n°58-13 - 28/10/1958 6 420 Forêt dense sèche ANGAP caducifoliée Kirindy Mitea PN Décret n°97-1453 - 18/12/1997 72 200 Forêt dense sèche ANGAP caducifoliée Ambohijanahary RS Décret n° 58-08 - 28/10/58 24 750 CIREF Total 103 370 Source : ANGAP Morondava, TBE, Déclinaison Provinciale

Les aires protégées occupent environ 10% de la surface forestière totale de la région

B3.3 - ECOSYSTEMES NATURELS REPRESENTES DANS LES AIRES PROTEGEES ET LES AUTRES SITES DE CONSERVATIONS

Tableau B3.3 : Les écosystèmes représentés dans les AP

Superficie Superficie dans la % de superficie Type d’écosystème protégée (ha) région (ha) protégée

Fourré xérophile à DIDIERACEAE et Euphorbia En lambeau

Forêt dense sèche décidue à DIDIERACEAE En lambeau Forêt dense sèche décidues à Dalbergia, Commiphora et 138 262 969 090 14,27 Hildegardia, Forêts ripicoles et des alluvions 591 70 726 0,84 Savanes, steppes et pseudo-steppes 58 902 3 351 035 1,76 Mangroves 37 650 0 Formations marécageuses 1 577 35 782 4,40 Plans d’eau 131 45 92 0,29 Mosaïques de cultures, rizières 3 805 314 468 1,21 Surface totale 203 268 4 824 443 4,21 Source : DGEF/IEFN (PDFR Menabe, 2001) - ANGAP

B3.4 - ESPECES ENDEMIQUES/MENACEES PRESENTES DANS LES AIRES PROTEGEES ET LES SIT ES DE CONSERVATION

La richesse faunistique du complexe de la Réserve Spéciale d’Andranomena La Réserve Spéciale d’Andranomena est une espace vitale pour plusieurs espèces animales composées de : - 10 espèces de reptiles - 1 espèce d’Amphibien - 48 espèces d’avifaunes. - 7 espèces de lémuriens (2 diurnes et 5 nocturnes) dont 3 classées par l’UICN comme espèces rares et 2 comme espèces vulnérables. - 10 espèces de mammifères non primates, dont 4 rongeurs avec 2 endémiques malgaches et 4 carnivores dont 2 endémiques malgaches. Source : ANGAP Morondava - 2003

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Tableau B3.4a : La richesse faunistique du complexe du Parc National Kirindy-Mite

Madagascar Complexe du Parc National % Kirindy -Mite endémique Groupe par rapport Référence Animal à l’ensemble Nbre Endémique Pourcentage Nbre Endémique Pourcentage de l’île taxons (%) taxons (%) WCMC, Mittermeir and als, 1994 Mammifères 109 85 78 11 10 91 11,76

Langrand 1990 Oiseaux 236 136 53 47 33 70 24,76

Glau et Vences 1994 Reptiles 290 270 93 23 23 100 8,51

Glau et Vences 1994 Amphibiens 170 168 99 1 1 100 0,59

Total 805 659 82 82 67 82 10,16

Source : ANGAP Morondava - 2003

B3.6 - VALORISATION DE LA BIODIVERSITE

Tableau B3.6 : Nombre de visiteurs par Aires Protégées

Zones 1999 2000 2001 2002

Andranomena 84 34 16

Kirindy-Mite 45 4

Source : ANGAP - 2003 Les visiteurs de la forêt de Kirindy ont été recensés par le CFPF

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Katrafay Nom vernaculaire : katrafay Nom scientifique : Cedrelopsis grevei, FAMILLE :PTEROXYLACEAE

Bois très dur et très lourd à retrait moyen. Bois à très bonne durabilité Utilisation traditionnelle : Tombeaux des rois, bois de charpente, embarcation, menuiseries, charronnage Utilisation rationnelle : ébénisterie, parquets mosaïques, bois de tranchage (placage clair) Utilisation en médecine traditionnelle : Ecorce : utilisée contre la courbature et le rhumatisme (1) Comme revigorant pour les nouveaux nés et pour l’organisme après des efforts physiques (1) Comme reconstituants post-accouchement (1 et 2) Contre la fièvre et le diabète (2) Bois : contre les maux de tête (3) Mode d’utilisation : Caractéristique de l’espèce : (1) : Ecorce en décoction utilisée comme eau de bain Arbre pouvant atteindre 10 à 15 m de hauteur et 25 cm de diamètre allant jusqu’à 50 cm (2) Ecorce coupée en petits morceaux consommés sous forme de tisane à proximité de cours d’eau. (3) Bois râpé appliquer sur le front. L’espèce se trouve dans la région occidentale (forêts à DIDIERACEAE, bush à Euphorbes et à Didierea, forêts tropophiles, xérophiles et même ombrophiles) entre 0 à 900 m Sylviculture d’altitude. Récolte des graines : les graines sont à collecter sur pied ou à terre. Tempérament très héliophile Stockage et conservation : la conservation des graines peut se faire dans La croissance en hauteur est d’environ 12 cm. Elle est lente un milieu sec et aéré. Caractères phénologique Plantation : Feuillaison Floraison Fructification · Traitement pré-germinatif : graines à déloger. Fin novembre à fin Fin octobre à fin Fin novembre à · Type de plantation : semi direct, régénération naturelle, en pots septembre novembre début janvier · Traitement des peuplements : dégagement (nettoiement), régénération naturelle abondante à entretenir (dépressage) Les graines sont mûres dès les fruits passent du verts au brun. Les graines sont récoltées entre mi -novembre et fin décembre.

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Noms vernaculaires : Mandravasatse, Tsindahoro, Kitsindalaro Mandravasarotra Nom scientifique : Sida rhombifolia. L, FAMILLE : PTAEROXYLACEAE

Utilisation en médecine traditionnelle : Les feuilles sont à propriété antitussives et antiasthmatiques (1) et on l’utilise aussi comme désinfectant et comme huile de massage (2) Les poudres des feuilles sont utilisées en usage externe pour le traitement des abcès Mode d’utilisation : (1) Fumer les feuilles (2) Presser les feuilles et recueillir le jus ; l’appliquer sur la plaie ou utiliser pour faciliter le massage

S YLVICULTURE Récolte des graines : les graines sont à collecter sur pied Stockage et conservation : la conservation des graines peut se faire dans un milieu sec Caractéristique de l’espèce : et aéré. Sous arbrisseau de 1 à 2m de hauteur, ramifié. Feuilles dentées, gaufrées. Plantation : Tige cylindrique, pubescente au sommet · Traitement pré-germinatif : Aucun Fleurs blanches à 5 lobes. · Type de plantation : régénération naturelle Plantes saisonnières. On peut le rencontrer presque dans toute l’île que ce soit dans les vieilles jachères et défrichement que sur la lisière du village · Traitement des peuplements :régénération naturelles abondante à CARACTERES PHENOLOGIQUE entretenir (dépressage) Feuillaison Floraison Fructification Juillet- Août Octobre – Novembre Décembre – Janvier

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Noms vernaculaires : Somotsoy, Kainky SOMOTSOY Noms scientifiques : Fernandoa grevei

KIGELIANTHE MADAGASCARIENSIS.SPRAGUE

Utilisation : Jeunes pousses, feuilles, aubier et racines sont utilisés en pharmacopée pour - Prévenir ou traiter l’infection des plaies pour favoriser la cicatrisation (1) - Contre la conjonctivite (2) - Contre les complications du paludisme, les fièvres bilieuses hémoglobinuriques ou les hépatites (A ou B) (3) - Contre la dysenterie Mode d’utilisation : (1) : Râper la racine et appliquer sur la plaie ou pilonner et presser les feuilles de façon à faire couler le jus sur la plaie. (2) Laisser macérer les bois d’aubier mélanger avec des feuilles de Tamarindus indica avec de l’eau froide ; filtrer avec une serviette propre et laver les yeux avec la solution obtenue. (3) Feuilles et jeunes pousses sont consommées sous forme de tisane (4) Laisser macérer les feuilles pilonnées quelques instants dans l’eau froide et

Caractéristique de l’espèce : SYLVICULTURE Petit arbre atteignant 10 à 15 m de hauteur et 40 cm de diamètre. Présentant un Récolte des graines : les graines sont à collecter sur pied ou sur l’arbre abattu fût tantôt sinueux, penché ; tantôt élancé. Houppier clair étriqué, irrégulier A Ecorce brun beige, épaisse très rugueuse. Feuilles opposées souvent groupées Stockage et conservation : Dans un milieu sec et aéré au sommet des rameaux jeunes, imparipénées. Fleurs 5-mères de couleur Plantation : rouge orangé, largement évasées · Traitement pré-germinatif : Déloger et désailer les graines Se rencontre dans les forêts naturelles et dans les forêts de succession à une altitude entre 0. à 800 m · Type de plantation : Aucune test de plantation n’a été faite du fait que cette essence se régénère facilement et colonise très vite les zones dénudées ou CARACTERES PHENOLOGIQUE défrichées. Elle a aussi la faculté de se repousser par rejet Feuillaison Floraison Fructification Mi Août Juin –Juillet Août -Septembre

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Sely Noms vernaculaires : Sely, selibe Nom scientifique : Grewia Sp FAMILLE : TILIACEAEA

Bois mi-dur et mi-lourd facile à travailler Bois s’aprete à la carbonisation La plante (l’écorce) est également utilisée à la fabrication des cordes. En médecine traditionnelle , elle est utilisée contre : La diarrhée(1) Et le paludisme (2) Mode d’utilisation : (1) : Feuilles séchées consommées sous forme de tisane (2) Feuilles en décoction mélangé avec le danga

Caractéristique de l’espèce : S YLVICULTURE Petit arbre ou arbuste ne dépassant pas 5m de hauteur. Ecorce brun-gris. Feuilles Récolte des graines : les graines sont à collecter à terre. simples, alternes souvent palmatinervées, vert clair sur sa face supérieure et grisâtre à sa face inférieur. Feuillage plus ou moins persistant. Fruits arrondis souvent velus de Stockage et conservation : la conservation des graines peut se faire dans couleur vert virant au gris à maturité un milieu sec et aéré. Espèce assez fréquente dans les endroits clairs et même sur le sol le plus sablonneux ; Plantation : surtout dans les forêts de succession que dans les forêts naturelles · Traitement pré-germinatif : graines à déloger.

C ARACTERES PHENOLOGIQUE · Type de plantation : Aucune plantation n’a été observée jusqu’à Feuillaison Floraison Fructification maintenant mais la régénération naturelle est très abondante Septembre - Décembre – Février A partir Moi d’Avril · Traitement des peuplements : régénération naturelles abondante à Novembre entretenir (dépressage) Les graines sont mûres :. Vers le mois de Mai Les graines sont récoltées entre mi Mai et début Août

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F1 - SOL ET COUVERT VEGETAL / ETAT

F1.1 - COUVERTURE FORESTIERE

Selon la classification de l’Inventaire Ecologique Forestier National (I.E.F.N) de 1994, la région du Menabe possède 5 types de forêt. - Fourré xérophile à DIDIERACEAE et Euphorbia - Forêts denses sèches décidues à DIDIERACEAE - Forêts denses sèches décidues à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia, - Forêts ripicoles et des alluvions - Mangroves

Le fourré xérophile à Didieraceae et Euphorbia et la forêt dense sèche décidue à Didieraceae n’existent qu’en lambeau dans la partie Sud du Menabe. Le tableau ci-après récapitule la situation de la couverture forestière dans cette zone.

Surface totale de la région : 4 856 000 ha (DRDR, 2001)

Tableau F1.1 : Superficie de la couverture forestière de la région de Menabe

Pourcentage par rapport à la Type de forêt Surface (ha) région

Fourrés xérophiles à DIDIERACEAE et Euphorbia En lambeau

Forêts denses sèches décidues à DIDIERACEAE En lambeau

Forêts denses sèches décidues à Dalbergia, Commiphora 970 320 19,98 et Hildegardia

Forêts ripicoles et des alluvions 70 305 1,44

Mangroves 37 324 0,77

Surface totale 1 077 465 22,03

Source : PDFR Menabe, 2001

La forêt couvre environ 22% de la superficie totale de la région

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Carte F1.1 : Couverture forestière de la région de Menabe

COUVERTURE FORESTIERE REGION MENABE

N

W E

S

Miandrivazo

#

Belo/Tsiribihina

#

Mo ro nda va

# Ma habo

#

Manja

#

# C hef Li eu d e fiv on dr o nana TYP ES DE F O RE T Fo r êt De nse Sèche Ma ng rov es Fo r êts Ripicoles / Alluvio ns

Limit e de s fivo ndr on an a

Source : IEFN 96 - FT M 500 Edition : O NE /DIE - mai 2004

20 0 20 Kilom èt re

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F1.2 - TYPOLOGIE DES FORMATIONS VEGETALES

La savane se déploie annonçant la proximité de l'Afrique. Du littoral vers l'intérieur du pays, on rencontre des : Ø Forêt de palétuviers et/ou de plantes épineuses rappelant le Grand Sud bordant le Canal de Mozambique propice à la chasse aux crabes et aux pintades. Ø Forêt dense et sèche caducifoliée ou tropophile de l'Ouest de Madagascar. Cette forêt est garnie de bois de construction de qualité, de bois d'ébène et des plantes médicinales (Ravimaitso du Professeur Ratsimamanga). Ø A l'intérieur de cette forêt, poussent des lianes tubéreuses comestibles directement (ovy ala) et d'autres passant à un traitement spécial pour les rendre en poudre blanche (tavolo). Cette dernière est utilisée comme du tapioca pour donner à manger aux malades (ou convalescents). Ø Forêt de baobab : les baobabs comptent parmi les arbres du monde, "les arbres à l'envers" comme on l'appelle parfois; ils peuvent vivre jusqu'à 5.000 ans. Madagascar en possède sept espèces différentes alors que l'Afrique n'en a qu'une seule; La hauteur varie de 10 à 40 m, et le diamètre peut atteindre 6 m; Ces arbres sont capables de stocker de l'eau, d’où le nom "d'arbre bouteille", leur apparence majestueuse leur permet aussi d'être vénérés comme arbres sacrés; Ce sont des arbres à multiples utilisations : § les fruits, sources de vitamines, de goût salé, appréciable, § on extrait de l'huile comestible avec les grains, § les feuilles peuvent servir comme légumes, § l'écorce découpée en fines lanières pour fabriquer des cordes, des paniers, et même des tapis pour des cases (mur et toit), § cet arbre si généreux donne son écorce (riche en calcium) sans en souffrir. Ø Sur les plateaux de Bemaraha et de Besabora poussent, le long des vallons, des satrana et de mokoty. Les feuilles de matrana sont utilisées comme matériaux pour toiture. Elles sont aussi utilisées comme médicament contre le mal de voyage; le tronc est utilisé comme bois de construction, de pont bâche pour l'irrigation et enfin comme bois de chauffe. Ø Tous les lacs de la région sont bordés de roseaux. Ø Et les massifs de Bongolava et de Makay sont quasi dénudés, résultat des feux sauvages incessants tous les ans.

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Tableau F1.2 : Superficie des différentes formations végétales

Typologie de la formation végétale Superficie (ha) % Région Forêts denses sèches -série à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia non perturbée 740 131 15,13 Forêts denses sèches -série à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia - dégradées et/ou secondaires 228 957 4,68 Forêts ripicoles et/ou des alluvions 70 727 1,45 Mangroves 37 650 0,77 Savanes et/ou pseudosteppes avec éléments ligneux 1 973 043 40,34 Savanes et/ou pseudosteppes sans éléments ligneux 1 377 991 28,17 Superficie Totale 4 428 500 90,54 Source : IEFN, 1996

F1.3 - CLASSIFICATION DES SOLS

Données provinciales

Selon la méthode morpho-pédologique, on peut subdiviser Madagascar en quatre domaines géomorphologiques homogènes auxquels correspondent des grandes classes de sols : · Le domaine du socle cristallin, · Le domaine sédimentaire, · Le domaine volcanique, · Le domaine alluvial et colluvionnaire, Dans la province de Tuléar, on peut distinguer deux grands domaines, à savoir : · Le domaine sédimentaire et · Le domaine alluvial et colluvionnaire Ces domaines peuvent, à une échelle plus grande, se subdiviser à des sous-classes selon la complexité des unités et les conditions locales.

Tableau F1.3a : Le domaine sédimentaire.

Unités physiques Types de sols Surface ( km2) % du milieu

Plateaux calcaires peu érodés Sols ferrallitiques, sols jaunes ou 9 324 4,87 bruns Plateaux basaltiques peu érodés Sols ferrugineux brun-rouge ou 6 234 3,25 rouges Plateaux gréseux peu érodés Sols sableux rouges à faciès 5 556 2,90 humifère local. Reliefs de dissection Sols d’érosion. 46 045 24,03 Plateaux karstiques ou causses Sols minéraux bruts, sols rouges fersiallitiques. 14 423 7,53 Glacis d’épandage Sols ferrugineux rouge ou jaune « sable-roux » 26 603 13,88 Collines gréseuse ou calcaires, peu « Sables roux ». érodées 17 152 8,95

60

Unités physiques Types de sols Surface ( km2) % du milieu

Dépression schisto-argilo-marneuse Sols minéraux bruts et vertisols. 5 420 2,83 Aplanissement du socle ancien Sols ferrugineux plus ou moins squeletiques, sableux. 18 071 9,43 Formations dunaires Sols dunaires décalcifiés, plus ou moins rouges 12 476 6,51 Plaines côtières Sols ferrugineux rouge ou jaune, à faciès humifère local. 14 262 7,44 Roche à nu 16 042 8,37 Source : FOFIFA, 2000

Tableau F1.3.b : Le domaine alluvial et colluvial

2 Unités physiques Types de sols Surface (km ) % du milieu

Bas-fond Sols d’apport. Ces sols se 36 047 50,47 différencient selon les conditions de drainage : - Sols Hydromorphes à pseudo- gley et à gley en condition d’engorgement saisonnière - Sols hydromorphes moyennement organiques et organique en engorgement permanent Alluvions « baiboho » Sols peu évolués limono-argilo- micacés, riches Reliefs de dissection, bas-fonds et - Sols ferrallitiques fortement 4 686 6,56 colluvions rajeunis sur les pentes - Sols d’apport et colluvions Systèmes fluvio-lacustres récents et Sols ferrallitiques rajeunis à 2 119 2,97 actuels des plaines d’origine souvent structure peu dégradée tectonique du socle Mangroves, « sira-sira » et cordons Sols salés des mangroves 28 572 40,00 littoraux Sols dunaires décalcifiés (sud) Sol d’apport marin, remaniement éolien (Ouest) Sols podzoliques et sols ferrallitiques à structure dégradée (Est) Source : FOFIFA, 2000

L'étude de la carte pédologique au 1/1 000 000 pour Madagascar (édition ORSTOM-Tananarive) montre une prédominance très nette de sols ferrugineux tropicaux sur l'ensemble de la région, avec en bordure du littoral du Canal de Mozambique de sols halomorphes et des sols minéraux bruts sur la Côte Est de Bemaraha. La plaine de Betsiriry et celles de Belo/Tsiribihina, de Morondava, de Maharivo et de Mangoky sont constituées par des sols d'apport (alluvions brutes ou peu évoluées formant les sols de baiboho) et par des sols hydromorphes.

61

Carte F1.3 : Pédologie de la région de Menabe

PEDOLOGIE REGION MENABE

N

W E

S

Miandrivazo %

Belo/Tsiribihina %

Morondava %

% M ahabo

M anja %

% Chef lieu de f ivond ronana Lim ite d es fivond rona na PEDO LO G IE Comp lexe lit hosols et r ouges mé dite rra néens Comp lexe lit hosols et sols ca lcimor phes Comp lexe lit hosols et sols peu évolués Comp lexe sols ferr ugineux tro picau x et p eu évolués Comp lexes so ls a lluviaux p eu évolués + sols salés / Ro che s alluviales Sols fa iblement fer ralitiqu es et fer riso ls Sols fe rra litiques rou ges Sols fe rru gineu x tro picaux Sols fe rru gineu x tro picaux - roches sable use s Sols peu é volué s alluviau x plus ou mo in s hyd romor phes Sour ce : BD 5 00 F TM Sols peu é volué s et ranker s Edition O NE / D IE - f evrier 200 4 Sols salés et man grove Vertiso ls 20 0 20 Kilomè tre

62

F1.6 - ENSABLEMENT DES RIZIERES

Tableau F1.6 : Perception du problème d'ensablement des rizières par fivondronana

Nombre de communes Nom fivondronana Pas important Important Très important Belo / Tsiribihina 7 3 4 Mahabo 7 3 1 Manja 4 2 Miandrivazo 3 4 8 Morondava 4 1 Total 25 12 14 Source : Recensement communal 2001 (ILO)

63

Carte F1.6 : Ensablement des rizières dans la région de Menabe

ENSABLEMENT DES RIZIERES REGION MENABE

N

W E

S

M iandrivazo

%

Belo/Tsiribihina

%

Morondava

% M ahabo

%

% Manja

% Chef lieu de fivond ronana Limite des fivondron ana P E R C EP T I O N D E L' IM P O R T A N C E D ' EN S A B LE M E N T D E S R IZ I E R E S A U N I VE A U C O M M U N A L Sour ce : FT M 500 - Recensement commun al ILO ( 20 01) Pas important Edition : O NE / DI E - mai 2004 Imp ortant Très important 20 0 20 Kilomè tre

64

F1.7 - FERTILITE DU SOL

Tableau F1.7a : Evolution de la fertilité des rizières durant les 10 dernières années

Nombre de communes Nom fivondronana Plus fertile N'a pas changé Moins fertile S'est beaucoup dégradé Belo sur Tsiribihina 4 8 2 Mahabo 9 2 Manja 5 1 Miandrivazo 2 13 Morondava 1 1 3 Total 7 15 27 2 Source : Recensement des communes 2001 (ILO)

Tableau F1.7b : Evolution de la fertilité des tanety durant les 10 dernières années

Nombre de communes Nom fivondronana Plus fertile N'a pas changé Moins fertile S'est beaucoup dégradé Belo sur Tsiribihina 4 1 8 1 Mahabo 9 1 1 Manja 1 2 3 Miandrivazo 4 3 8 Morondava 5 Total 9 15 25 2 Source : Recensement des communes 2001 (ILO)

65

Carte F1.7a : Evolution de la fertilité des rizières dans la région de Menabe

EVOLUTION DE LA FERTILITE DES RIZIERES REGION MENABE

N

W E

S

Miandrivazo

%

Belo/Tsiribihina

%

Morondava

% Mahabo

%

% Manja

% Chef lieu de fivo nd ronan a Limite des fivond ronana Evolution de la fertilité des rizières plu s fertile n'a pas ch angé moins fe rtile s'est beau cou p d égradé Sour ce : F TM 500 - Recensement commun al ILO ( 2001) Edit ion : O N E / DI E - mar s 2004 Donnée s non d ispo nibles 20 0 20 Kilom ètre

66

Carte F1.7b : Evolution de la fertilité des tanety dans la région de Menabe

EVOLUTION DE LA FERTILITE DES TANETY REGION MENABE

N

W E

S

M iandrivazo

%

Belo/Tsiribihina

%

Morondava

% Mahabo

%

% Manja

% Chef lieu de fivondronan a Limite des fivo ndro nana Evolution de la fe rtilité des riziè res plu s fertile n'a pas ch angé moins fe rtile s'es t beau coup dé gradé Sour ce : F TM 500 - Re censement com munal IL O ( 2001) Edition : O N E / D IE - m ar s 2004 Donnée s n on dispon ib les 20 0 20 Kilom ètre

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F1.8 - SECURITE FONCIERE

F1.8.1 - RESERVE FONCIERES TOURISTIQUES (R.F.T.)

Le Gouvernement malgache en général et le Ministère du Tourisme en particulier envisagent de développer ou de créer des RFT dans plusieurs régions du pays afin de faciliter et d’accélérer des investisseurs à des biens fonciers sur lesquels leurs droits sont garantis par l’Etat. La loi n° 95-017 du 25 août 1995 portant code du tourisme définit les zones d’intérêt touristique comme des étendues de terrains délimitées destinées à l’implantation des entreprises touristiques. Les RFT constituent ainsi les zones d’intérêt touristique importants. Les RFT sont généralement constituées sur les biens immobiliers du domaine privé national, du domaine public ou de terrains cédés par l’Etat ou par les collectivités décentralisées. Jusqu’à présent les RFT sont créées par arrêté du Ministère de l’Aménagement du Territoire et font l’objet de plan d’aménagement approuvé par décret interministériel du Ministère du Tourisme et du Ministère de l’Aménagement du Territoire. Les lots formés à l’intérieur des RFT feront l’objet d’appels d’offres ou de cession à l’amiable le cas échéant. La décision d’attribution des lots est soit par location, bail emphytéotique ou autorisation d’occuper selon le cas, soit par vente. Un plan d’aménagement doit accompagner les documents d’appel d’offres. En effet, le plan d’aménagement comprend l’aménagement physique, le lotissement, l’infrastructure et le cahier des charges. Le plan d’aménagement mentionne les règles d’occupation du sol, la présentation de l’ensemble des parcelles ou lots et l’indication des infrastructures. Le cahier des charges comporte les prescriptions architecturales, les prescriptions environnementales et le projet de contrat. Conformément au plan d’actions du Ministère du Tourisme, des études sont actuellement en cours pour la mise en place d’un office chargé de la gestion et de la promotion des réserves foncières touristiques. Pour Morondva, un repérage est à faire pour la création de RFT Source : Direction Provinciale du Tourisme – Toliara

68

Carte F1.8 : Réserves Fonciers Touristiques de la région de Menabe

RESERVES FONCIERS TOURISTIQUES (RFT) RS Ambohijanahary REGION MENABE

N

W E

S

Mia n drivazo

#

Belo/Tsiribihin a

#

RS Andranomena

Mo ro nd ava

# Ma ha b o

#

PN Kirindy Mitea

Ma nja

#

# Chef lie u de f ivondronan a Limite des fivondr onana AIRES PROT EG EES Parc National Sour ce : ON E / DIE - FT M 500 Réserve Spéciale Edit io n : O NE / DIE - mars 200 4 RFT à créer 20 0 20 Kilom ètre

69

F1.9 - EROSION

F1.9.1 - L’érosion littorale

Le cas de la littorale de MORONDAVA.

Historique de l’érosion L’érosion littorale de la ville de Morondava a été constatée depuis 1914. D’après le rapport de GREEN/OI qui s’intitule « Mission pilote d’évaluation de l’érosion côtière et des risques sur les aménagements et la ville de MORONDAVA / MADAGASCAR », trois périodes d’érosion significative sont apparues. La première érosion concerne la période de 1914 à 1951, la seconde de 1951 à 1974, et la troisième se situe entre les années 1974 à 1997. La période de 1974 à 1997 est fortement caractérisée par des périodes cycliques d’érosion et de sédimentation. Ø 1979 L’érosion a provoqué un recul littoral de 100 mètres. Ø 1989 Le cyclone Kalasanguy a provoqué une érosion de plusieurs mètres de plage. Ø 1991 Le cyclone Cynthia a entraîné une crue de la Kabatomena, génératrice d’un apport de sédiment important. Perte physique: A court terme une aggravation de l’érosion est à craindre. Perte au niveau des capitaux fixes : Ø perte de patrimoine bâti tel que des bâtiments publics et privés Ø dégradation voire disparition des infrastructures, notamment celle de la voirie urbaine. Ø Risque d’inondation suite à l’abrasion des crêtes sableuses et à l’envahissement par la mer des zones dépressionnaires du centre ville. Perte économique :

L’érosion littorale a des répercussions négatives sur l’activité touristique de la ville.

F1.9.2 – Les Lavaka

Tableau F1.9.2 : Répartition de lavaka des communes de la région de Menabe

Nom fivondronana Nombre de communes Pas de lavaka Moins de 10 lavakas 10 à 50 lavakas + de 50 lavakas Belo sur Tsiribihina 1 10 3 Mahabo 3 4 4 Manja 1 3 1 1 Miandrivazo 5 2 8 Morondava 3 2 Total 7 14 17 12 Source : Recensement communal 2001 (ILO)

70

Carte F1.9.2 : Répartition de lavaka des communes de la région de Menabe

NOMBRE DE LAVAKA AU NIVEAU DES COMMUNES REGION MENABE

N

W E

S

Miandrivazo

%

Belo/Tsiribihina

%

Morondava % Mahabo %

M anja

%

% C h ef lie u d e f ivo nd r on a na Li mi te de s fivo n dr o na n a N o mb r e d e la va ka a u n ivea u co m m u n al pa s de la va ka m oin s de 1 0 la va ka s 10 a 50 la va ka s pl us de 5 0 la va kas So ur ce : F TM 50 0 - R e censem e nt co mm un e 200 1 (IL O ) Edition : O NE / D IE - v ersio n m ai 20 04 D onn é e s n o n d isp o nib le s 20 0 20 40 Kilomètr e

71

F2 - SOL ET COUVERT VEGETAL / PRESSION

F2.1 - INCIDENCE DU TAVY

Les images LANDSAT 7 acquises en l’an 2000, couplées avec les images brutes de l’IEFN, ont permis d’avoir une vision de l’évolution de la couverture forestière dans des zones cibles ainsi que la situation de défrichement dans ces même zones. Les zones cibles ou d’intervention sont situées soit dans les Aires Protégées, soit dans les forêts classées ou dans les forêts gérées par la population locale (exemple : GELOSE, GPF, …) Le résultat des études effectuées dans ces 22 zones d’intervention a permis d’avoir une idée sur l’évolution de l’occupation des sols et de la situation de défrichement entre deux dates 1993 et 2000. Deux méthodologies ont été adoptées pendant cette étude, l’occupation des sols dans les zones hors aires protégées a été effectuée sur la même méthodologie de l’IEFN 1994 c’est à dire par traitement analogique tandis que le défrichement a été traité par la technique numérique. Cette deuxième méthode a demandé le retraitement des images brutes de l’IEFN (LANDSAT 5). Dans la région de Menabe, la zone d’étude se trouve à Ankoadava dont le type de végétation dominant est la forêt dense sèche

Tableau F2.1 : Incidence du Tavy à Ankoadava (hors Aires Protégées)

Superficie forêt Superficie forêt Défrichement Taux de défrichement Nom du site 1993 en Ha (t0) 2000 en Ha (t1) en Ha (t0-t1) (t0-t1)/t0 Ankoadava 23 803 20 301 3 502 14,71%

Source : ONE. Comparaison Landsat 5 (1993) et Landsat 7 (2000)

72

Carte F2.1 : Localisation du site de suivi des tavy LOCALISATION DE LA ZONE CIBLE REGION MENABE RS Ambohijanahary

N

W E

S

Mian drivaz o

#

B elo /Ts iribih in a

#

RS Andranomena Ankoadava

Moro n da va

# Ma h ab o

#

PN Kirindy Mitea

Man ja

#

# Chef lieu de fivondro nana Limite des f ivo ndronan a AIRES PROTEG EES Parc National Source : O NE / D IE - FT M 500 Réser ve Spéciale Ed ition : O NE /D IE - mar s 2004 Site de su ivi tavy 20 0 20 Kilomètre

73

F2.2 – DEFORESTATION

F2.2.1 – S uperficies défrichées

Les informations sur la déforestation sont obtenues de deux façons : Ø mesures scientifiques très fiables à partir de la comparaison des images satellites suivie de vérification sur terrain Ø les rapports des chefs cantonnements et des différents services du ministère des eaux et forêts. Ces rapports sont d’une fiabilité moyenne et portent généralement sur les autorisations de défrichement. Les informations disponibles sont celles du Cantonnement de l’Environnement et des Eaux et Forêts (CEEF) de Morondava (Rapport d’activités 2003). Celles de la région sont assez difficiles à obtenir. Elles résultent des rapports centrés au niveau de la Direction des Eaux et Forêts de la province (2001). Ces informations sont données dans le tableau suivant.

Tableau F2.2 1 : Situation de défrichement dans la sous-préfecture de Morondava en 2003

Localisation (terroir) Statut juridique des Superficies défrichées (Ha) Bénéficiaires forêts défrichées Non Autorisée TOTAL Nature Population autorisée

Beroboka sud (CR Propriété privée de 250 250 Famille 30 ) Heaulme

Kirindy (Fkt Forêt domaniale 50 50 Famille Beroboka sud – CR Bemanonga)

Antsira (CR Belo / ZOC du PN Kirindy 01 01 Famille Mer) Mite

TOTAL 301 Source : CEEF Morondava, 2004

F2.2.2 – Taux de déforestation

Tableau F2.2. 2 : Taux de déforestation entre 1990 et 2000 des fivondronana de la région de Menabe

Superficie forêt Déforestation Fivondronana % Déforestation et Mangroves (Ha) (Ha)

Belon'i Tsiribihina 219 471 15 382 6,55 Mahabo 101 350 8 737 7,94 Manja 229 259 13 380 5,51 Miandrivazo 51 886 109 0,21 Morondava 185 827 13 074 6,57 Région 787 793 50 683 6,04 Source : Analyse de la couverture forestière de la Conservation International (1990 ~ 2000)

74

Carte F2.2.2 : Evolution de la couverture forestière de la région de Menabe (1990 – 2000)

Deforestation due au tavy

75

F2.3 - FEUX DE BROUSSE

F2.3.1 - Superficie incendiée Seules les données provenant du CEEF Morondava sont disponibles (Rapport d’activités 2003)

Tableau F2.3.1 : Superficie des feux de végétation de la sous-préfecture de Morondava en 2003 (en Ha)

Hors Forêts en Ha Nb de Reboisement en Ha Localisation feux (Prairie et savanes arborées – Forêts Naturelles en Ha (Eucalyptus) Total feux non autorisées) CR Bemanonga 12 9 500 400 9 900

CR 08 6 298 198 04 6 500

CR 20 22 944 750 06 23 700

CR Belo / Mer 15 10 200 320 10 520

TOTAL 55 48 942 1 668 10 50 620 Source : CEEF Morondava, 2004 La superficie incendiée représente environ 10% de la surface de la sous-préfecture de Morondava.

F2.3.2 - Coefficient d’Activité de Feux de Nuit ( CAFN ) (source : USGS, 2002)

Méthodologie : La méthodologie adoptée repose sur le traitement, la structuration et l’analyse spatio-temporelle de données satellites. La base de données historiques créée est mise à jour périodiquement et des sorties cartographiques sont mises à la disposition des décideurs concernés.

Résultats : La base de données des feux est disponible, avec possibilité de croisement avec d’autres informations environnementales, socioéconomiques, politiques…. Les représentations spatiales et chronologiques des résultats des analyses effectuées constituent des bases de connaissance permettant aux acteurs de mieux comprendre les causes structurelles et conjoncturelles des feux de brousse, les facteurs internes et externes qui expliquent leur évolution.

Acquisition des données feux et nuages : L’acquisition des données feux et nuages, couvrant le territoire national, se fait par l’observation par satellite NOAA/NGDC (National Oceanic and Atmospheric Administration/ National Geophysical Data Center ). Les données issues du satellite sont traitées et contrôlées par l’United States Geological Survey (USGS) avant d’être envoyées à l’USAID de Madagascar. Ces données sont prises toutes les nuits entre le mois d’août et décembre depuis l’années 1992.

76

Structuration des données : Cette étape consiste à mettre en format ARCINFO (vecteur) et IDRISI (raster) les données provenant de l’USGS.

Calcul de Coefficient d’Activités de Feux de Nuit (CAFN) : Cette étape fait partie d’une des exploitations des données. Le CAFN pour une période dans une zone donnée est la moyenne des CAFN par jour durant cette période. Le CAFN pour une journée dans une zone donnée est le rapport entre le nombre de feux et le nombre d’observations. Une zone est constituée par un ou plusieurs polygones. Le nombre de feux est le nombre de pixels contenant de feux dans un polygone de la zone donnée.

Carte F2.3.2 : CAFN par Fivondronana entre 1997 et 2001 (Région Ménébe)

COEFFICIENT D'ACTIVITE DE FEUX DE NUIT (CAFN) PAR FIVONDRON ANA ENTR E 1997 ET 2001 SUR LA REGION

1997 1998 1999 2000 2001

M IAN DR IVAZO MIAN D RIVAZO MIAN DR IVAZO MIAN D RIVAZO MIANDR IVAZO

BEL O N I TSIRIBIHIN A BEL ON I TSIR IBIH INA BELO N I TSIR IB IHIN A BEL O N I TSIRIBIHIN A BELON I TSIRIBIHINA

MOR ON DAV A MO RO ND AVA MO RO ND AVA MOR O ND AVA MO RON DAVA MA HABO MAHABO MAHABO MAHABO MAHABO

MANJA MAN JA MANJA MANJA MANJA

40 0 40 Kilom e ter s

CA F N F aib le M oyen I mpo r ta nt

Sources : BD 500 F TM, U sgs/N gdc, PACT

77

F2.3.3 – Les principales causes de feux de brousse Carte F2.3.3 : Principales causes des feux de brousse

PRINCIPALES CAUSES DES FEUX DE BROUSSE REGION M ENABE

N

W E

S

Miandrivazo

%

Belo/Tsiribihina

%

Morondava % Mahabo

%

Manja

%

% Chef lieu de fivondr onana Limite des f ivondr onana PRINCIPALES CAUSES DES FEUX DE BROUSSE ET FEUX DE FORET Accident suite a régénération pâturage ou pour faire pousser l'herbe Feux suite aux accidents de tavy ou défr ichement Feux par dahalo ou défense contre dahalo Sour ce : F TM 500 - Re censement commune 2001 (I LO) Raison non déclarée ou pas d'incendies déclarées Edit ion : ON E / DIE - version mai 2004

20 0 20 Kilo m è tr e

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F2.4 - EXPLOITATION FORESTIERE

F2.4.1 - Permis de coupe

Les permis de coupe octroyés sont de deux types : Permis de coupe à titre de droit d’usage (PCDU) et Permis de coupe à titre onéreux (PCO). Les données disponibles concernent 4 fivondronana sur 5 en 2000 et 2 sur 5 en 2001 et sont présentées dans le tableau ci-dessous :

Tableau F.2.4 1 : Nombre de PCDU et PCO délivrés

Défrichement et nettoiement Fivondronana PCDU PCO Observation : Nombre Surface Miandrivazo 48 111 12 234 PCDU : Permis de Coupe à titre de Droit d’Usage Mahabo 57 0 - - PCO : Permis de Coupe à titre Morondava 125 85 - - Onéreux Belo-Tsiribihina 75 43 - - Manja - - - - Source : CIREEF, 2002

Dans les villages où il y a des transferts de gestion, ce sont les associations gestionnaires qui livrent les permis de coupe pour le droit d’usage et rapportent aux Services des Eaux et Forêts.

F2.4.2 - Permis d’exploitation

Tableau F.2.4 2 : Nombre de permis d’exploitation en cours dans la Circonscription des Eaux et Forêts de Morondava (région du Menabe)

Nom et prénom N° permis Localité Superficie Date de Date notification d’expiration RABERAHONA Corine – 517/MEF/SG Beroboka Nord : 31/08/2000 16/01/2004 Morondava 300 ha RAKOTONIAINA Serge 465/MEF/SG/DGEF/SGRF/ Balonga/ Marotavily 02/08/2000 01/09/2007 Victorien - Morondava EF du 02/08/00 - Fkt Lavaravy CR Befasy : 500 ha RAKOTOSAMINANANA 549/MEF/SG Commune Antsoha 14/09/2000 03/11/2004 Raymond - Morondava 160 ha Source : CIREF, 2002

F2.4.3 - Volume de bois exploités

Tableau F2.4.3a : Volume de bois exploités dans la région de Menabe

Bois non débités (m3) Bois débités (m3) Charbon de bois (t) Fivondronana 1998 1999 2000 1998 1999 2000 1998 1999 2000 Morondava 12,97 12,00 1 472,19 141,00 Belo /Tsiribihina 11,44 24,00 98,87 553,00 Mahabo 9,47 3,00 733,67 408,00 35,43 149,00 Manja 19 037,43 290,00 35,15 36,00 Miandrivazo 44,60 26,00 60,03 46,00 Ensemble 78,48 65,00 19 771,10 698,00 1 701,67 925,00 Source : CIREF, 2002

Bois de chauffe (stère) Perches et gaulettes (nb) 79

Fivondronana 1998 1999 2000 1998 1999 2000 Morondava 2 989,39 5 862,00 3 897 Belo /Tsiribihina 33 209 Mahabo 4 452,95 10 731,00 22 278 Manja 1 867 990 Miandrivazo 1 930,65 1 620,00 5 493 Ensemble 9 372,99 18 213,00 1 932 867 Source : CIREF, 2002

Tableau F2.4.3b : Production forestière dans 3 fivondronana (Morondava, Belo sur Tsiribihina et Mahabo) de la région en 2003

Essence Bois débités Bois de chauffage Charbon de bois Perches et gaulettes Manary 230 m3 Arofy 950 m3 Katrafay 50 m3 2 070 Anakaraka 200 m3 Anatsiko 44, 1 163 Kily et autres 550 stères 2 000 stères Source : CEEF Morondava, 2004

F2.4.4 - Superficie exploitable Le tableau suivant montre la superficie de forêt exploitable par fivondronana dans le Menabe ainsi que les surfaces jusqu’ici qui ont été concédées à l’exploitation forestière et le nombre de permis correspondant.

Tableau F2.4.4 : Superficie exploitable dans la région de Menabe

Fivondronana Superficie Superficie exploitée Permis concé dés exploitable Morondava 200 000 827 4 Belo/Tsiribihina 100 000 7 160 8 Mahabo 19 000 818 5 Manja 110 000 3 990 9 Miandrivazo 1 700 240 1 Total 430 700 13 035 27 Source : MEF et CIREF Morondava 1998

F2.5 - EXPLOITATION DES TERRES

F2.5.1 - Mode de faire valoir des terres par rapport à la superficie cultivée Tableau F2.5.1 : Mode de faire valoir en %

Fivondronana Faire valoir direct Métayage Fermage Surface cultivée (en ha) Morondava 80 16 4 9 700 Belo/Tsiribihina 96 3 1 8 700 Mahabo 92 5 3 16 450 Manja 97 2 1 10 450 Miandrivazo 91 8 1 14 550 Source : DRDR, 2001

80

F2.5.2 – Mode d'exploitation des terres

Tableau F2.5.2a : Périmètres rizicoles du Menabe

Fivondronana Superficie cultivable (en ha) Superficie des rizières (en ha) Rizière irriguée (ha) Miandrivazo 17 000 4 230 530 Belo-sur-Tsiribihina 144 000 7 790 1 840 Mahabo 238 000 17 331 5 760 Morondava 16 800 7 484 2 623 Manja 18 500 4 445 795 TOTAL 434 300 41 280 11 548 Source : DRDR, 2001

Tableau F2.5.2b : Récapitulation des périmètres rizicole du Menabe

Fivondronana Irrigué 1999 Superficie Ajout irrigué Total irrigué Superficie totale 2002 totale 1999 2002 2002 Miandrivazo 300 3 700 150 380 3 850 Belo/Tsiribihina 1 940 6 800 50 1 790 6 850 Mahabo 6 180 11 421 150 5 610 11 571 Morondava 2 718 5 541 90 2 533 5 631 Manja 835 3 650 0 795 3 650 Total 11 973 31 112 440 11 108 31 552 Source : GR Morondava

Graphique F2.5.2a : Surface cultivée selon type de spéculation

81

Graphique F2.5.2b : Superficie des rizières dans le fivondronana de la région de Menabe

Tableau F2.5c : Périmètres rizicole (irrigués et irrigables) du Fivondronana de Miandrivazo (ha)

Périmètre Totale Irriguées Observations Sanjao () 200 100 à réhabiliter ème Manambolo (Ambatolahy) 1 500 200 Problème d’ensablement de la p rise, 2 tranche non encore réalisée Bemahatazana 2 000 Non encore aménagé Adranobilo-Morarano 150 80

Total 3 850 380

Source : GR Morondava

Tableau F2.5d : Périmètres rizicole (irrigable et irriguée) du fivondronana de Belo/Tsiribihina (ha)

Périmètre Totale Irriguées Observations Tsarahotana 800 750 Secteur aval ensablé Andranomandeha 200 140 Anatifolaka () 500 Projet de station de pompage Lavaheloka (Antsoha) 200 50 Inscrit au programme FID Bemarivo 3 000 300 Culture de décrue. Fait l’objet d’un don Menavoho 300 50 Possibilité d’extensive 200 100 Canal sur 1 500m à creuser et bâcle en RD Bevaho 400 250 Travaux à faire Lohena (Mahasoa) 200 100 Déroctage à faire sur 500m et creusement du canal jusqu’au bout du périmètre Tanandava (Mahazoarivosoa) 150 50 Barrage et canal à réhabiliter 280 Projet en cours de réhabilitation Belomotsy 620 Projet en cours de réhabilitation Total 6 850 1 790 Source : GR Morondava

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Tableau F2.5e : Périmètre rizicole du fivondronana de Mahabo (ha)

Périmètre Totale Irriguées Observations Ankilizato 2 000 2 000 Existence d’une association des usagers 600 200 Ensablement de la prise et du canal Andranomena bevoay 3 000 500 Projet italien non réalisé, réseau à réhabiliter Dabara 3 521 2 350 Canaux secondaires à réhabiliter Andavabonaky 500 150 Travaux de réhabilitation financés sur PIP 500 60 Réseau à réhabiliter Andaombato (Malaimbandy) 250 150 Une bâche à construire Beronono 1 200 200 Projet neuf Total 11 571 5 610 Source : GR Morondava

Tableau F2.5f : Périmètre rizicole du fivondronana de Morondava (ha)

Périmètre Totale Irriguées Observations Hellot Amont 650 150 Prise et avant canal de Bedimaka Hellot Aval 2 211 1 868 Canaux secondaires à entretenir Andrangory (Befasy) 500 250 Travaux de réhabilitation financés sur PIP 94 Beleo 500 150 Travaux de réhabilitation financés sur PIP Manometinay 1 000 Travaux en cours Ampihamy 200 50 Projet de 271millions Belobaka 100 Projet de 150millions Anivorano/Tandila 100 5 Akouri/Tandila 70 30 Andranomena/Tandila 150 30 Lovobe 150 Projet de 484millions Total 5 631 2 533 Source : GR Morondava

Tableau F2.5g : Périmètres rizicoles du Fivondronana de Manja (ha)

Périmètre Totale Irriguées Observations Vondrove 1 500 60 à réhabiliter Soalengo 400 45 Barrage et avant canal à réparer Manjakely 600 190 Canal à re -profiler barrage et prise à réparer Mangily 350 200 Barrage et canal à réhabiliter Tsianihy 200 20 Réseau à réhabiliter Besely (Tsiamboraka) 150 100 Prolongement du canal à faire Soaserana 200 150 Canaux à entretenir Beharona 50 30 Canaux à réparer Ankorakoky 200 Creusement du canal d’amenée à faire Total 3 650 795 Source : GR Morondava Données 1999 et 2002

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F2.6 - SURPATURAGE ET MAUVAISE GESTIO N DES PATURAGES

Tableau F2.6a : Nombre du cheptel dans le Menabe durant les années 1998 et 1999

1998 1999 Bovins 427 000 492 490 Caprins 17 310 8 180 Ovins 6 340 4 700 Porcins 26 910 1 052 Volailles 197 402 860 300 Source : DRDR, 2001

La production de lait est presque inexistante. Il faut prendre ces statistiques avec précautions

Tableau F2.6b : Les surfaces pour les pâturages disponibles pour la région du Menabe

Fivondronana Forêt sèche Savane Savane Forêt Forêt non herbeuse dégradée dense classée Morondava 928 1 447 169 1 080 1 652 Belo/Tsiribihina 1 520 2 919 354 717 1 795 Mahabo 328 6 679 2 600 643 3 060 Manja 152 4 042 748 1 240 2 663 Miandrivazo 106 4 082 5 003 477 3 033 Total 3 034 19 169 8 874 4 157 12 203 Source : DRDR, 2001

Tableau F2.6c : Situation du pâturage et du cheptel dans la sous-préfecture de Morondava en 2003

Commune Zone Hors forêts en Ha En forêts Cheptel Nombre (Savanes et steppes arborées ou en Ha herbeuses) Bemanonga Marofandilia, 13 250 2 125 Bovin 75 000 Bemanonga, Ovin 1 100 Androvabe, Ankaraobato, Caprin 1 505 Beroboka sud Total 77 605 Befasy Befasy, Lavaravy, 72 380 13 034 Bovin 122 500 Bezeky, Bevantaza Ovin 1 300 Caprin 2 600 Total 126 400 Analaiva Analaiva, Laijoby 10 400 4 100 Bovin 48 250 Ovin 1 150 Caprin 1 250 Total 50 650 Belo / Mer Ambararata, 13 375 18 250 Bovin 95 250 Manometinay, Ovin 1 050 Marofohitra Caprin 2 125 Total 98 425 TOTAL 109 405 37 509 Bovin 341 000 Ovin 4 600 Caprin 7 480 Total 353 080 Source : CEEF Morondava, 2004 84

F2.7 - EVOLUTION DES SUPERFICIES CULTIVEES PAR RAPPORT AUX SURFACES POTENTIELLEMENT CULTIVABLES

Tableau F2.7a : Superficie cultivée par rapport à la superficie cultivable (en ha)

Taux de surface cultivée Superficie cultivée (ha) (%) Fivondronana Superficie totale (ha) Superficie cultivable (ha) 1997 1998 1999 1997 1998 1999 Morondava 552 900 17 000 9 554 9 620 9 940 56,2 56,6 58,5 Belo/Tsiribihina 766 800 144 000 8 738 8 755 8 665 6,1 6,1 6,0 Mahabo 1 332 600 238 000 16 648 16 248 16 444 6,7 6,8 7,0 Manja 898 200 16 800 10 502 10 420 10 480 62,5 62,0 62,4 Miandrivazo 1 305 500 18 500 14 515 14 535 14 580 78,5 78,6 78,8 Total 4 856 000 434 300 59 957 59 578 60 109 13,8 13,7 13,8 Source : DRDR, 2001

Graphique F2.7 : Evolution de la superficie cultivable

Evolution de la superficie cultivable dans le Menabe

17 500

15 000 Morondava

12 500 Belo/Tsiribihina Mahabo Manja 10 000

Superficie (ha) Miandrivazo

7 500

5 000 1997 1998 1999 Année

Source : CRD Menabe

Source : CRD, Menabe

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Tableau F2.7 b : Répartition des surfaces cultivées par type de spéculations (ha)

Sous-préfectures Année Surface totale cultivée Cultures vivrières Culture de rente Cultures industrielles

Morondava 1997 9 554 6 280 175 3 099 1998 9 620 6 230 180 3 210 1999 9 940 6 520 180 3 240 2000 9 950 6 535 185 3 250 2001 9 975 6 550 185 3 270 Belo 1997 8 738 7 784 15 939 Tsiribihina 1998 8 755 7 805 15 935 1999 8 665 7 750 15 900 2000 8 885 7 780 15 910 2001 8 925 7 820 15 925 Mahabo 1997 16 248 15 630 7515 543 1998 16 248 15 595 70 583 1999 16 444 15 720 70 654 2000 16 545 15 820 75 675 2001 16 575 15 875 70 680 Manja 1997 10 502 8 677 825 1 000 1998 10 420 8 605 820 995 1999 10 480 8 645 830 1 005 2000 10 485 8 675 840 1 115 2001 10 495 8 725 850 1 125 Miandrivazo 1997 14 515 14 304 - 211 1998 14 535 14 320 - 215 1999 14 580 14 355 - 225 2000 14 590 14 375 - 230 2001 15 010 14 385 - 240 Ensemble 1997 59 557 52 675 1 090 5 792 Région 1998 59 578 52 555 1 085 5 938 1999 60 109 52 990 1 095 6 024 2000 60 215 53 275 1 115 6 535 2001 60 310 53 335 1 125 6 715 Source : Monographie régionale Menabe - 2003

F2.12 - RENDEMENT MOYEN DES PRINCIPALES CULTURES

Tableau F2.12a : Evolution de la Production en riz (1994 – 2001)

Sous préfecture 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Morondava 9 800 9 265 10 590 11 395 9 505 10 700 11 000 10 810 Belo/Tsiribihina 10 600 10 010 11 455 12 445 9 295 9 480 9 680 9 510 Mahabo 27 100 25 610 28 890 31 000 25 775 25 950 26 300 26 000 Manja 4 100 3 880 4 340 4 695 3 480 3 350 3 800 3 700 Miandrivazo 22 300 21 050 23 350 25 255 18 760 18 250 18 700 18 500 Ensemble Région 73 900 69 815 78 625 84 790 66 815 67 730 69 480 68 520 Source : SSA/DPEE MinAgri - Statistique Agricole 1998-1999 - Annuaire statistique Agricole 2001

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Le tableau ci-dessus montre que le niveau de production le plus élevé est en 1997. La superficie des rizières augmente d’année en année, mais la production de paddy diminue. En général, le rendement est encore en dessous de 2T. Plusieurs facteurs sont à la base de ce faible rendement : - Faible utilisation des techniques culturales améliorées telles que l’utilisation d’engrais et de fumier, la rotation avec une légumineuse, le traitement des semences. Dans certaines sous-préfectures, l’utilisation du fumier est interdite (« fady ») - La pénurie de main-d’œuvre, surtout pour les travaux de sarclage, favorise la virulence des mauvaises herbes - La mauvaise gestion de l’eau constitue le facteur le plus important ; - Aux dégâts causés par les criquets ; - Aux maladies et insectes ravageurs : pyriculariose, poux du riz ; - Aux contraintes d’approvisionnement en intrants (état du réseau routier, prix élevé, manque d’intérêts des opérateurs pour une demande faible et atomisée) ; - Dans le Menabe, la technique du Système de Riziculture Intensive (SRI) a été introduite, mais reste encore inconnue par la grande partie des riziculteurs.

L’avenir de la riziculture irriguée dépendra de la volonté des riziculteurs à accepter une gestion saine de l’eau et une utilisation raisonnable d’intrants. Il a été constaté que les rendements baissent non pas à cause des problèmes de fertilité mais surtout à cause du manque d’eau.

Tableau F2.12b : Evolution du rendement en manioc (1995-2001)

Sous-préfectures 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Morondava Superficie (ha) 290 290 300 295 300 305 310 Rendement (T/Ha) 4,5 4,4 4,4 5,2 5,7 5,73 5,64 Production (T) 1 310 1 275 1 275 1,520 1 720 1 750 1 750 Belo/Tsiribihina Superficie (ha) 650 650 660 655 585 595 605 Rendement (T/Ha) 6,2 6,0 6,1 6,1 7,2 7,29 7,27 Production (T) 4 005 3 910 4 020 4 010 4 270 4 340 4 400 Mahabo Superficie (ha) 360 360 370 370 375 380 385 Rendement (T/Ha) 5,4 5,3 5,3 5,5 5,8 5,78 5,97 Production (T) 1 940 1 900 1970 2 040 2 170 2 200 2 300 Manja Superficie (ha) 4 895 4 890 5 030 4 970 4 895 4 900 4 905 Rendement (T/Ha) 5,8 5,6 5,6 5,8 6,5 6,49 5,95 Production (T) 28 175 27 540 28 295 28 820 31 780 31 810 29 200 Miandrivazo Superficie (ha) 720 720 740 730 780 735 740 Rendement (T/Ha) 5,3 5,2 5,2 5,3 6,5 6,54 6,58 Production (T) 3 845 3 755 3 860 3 850 4 775 4 810 4 870 Ensemble Région Superficie (ha) 6 915 6 910 7 100 7 020 6 885 6 915 6 945 Rendement (T/Ha) 5,7 5,6 5,5 5,7 6,5 6,49 6,12 Production (T) 39 275 38 380 39 460 40 240 44 715 44 910 42 520 Source : SSA / DPEE - MinAgri 1999, Annuaire statistique agricole 2001

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Tableau F2.12c : Evolution du rendement en maïs (1995 – 2001)

Sous-préfectures 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Morondava Superficie (ha) 640 670 660 650 660 670 680 Rendement (T/Ha) 0,664 0,686 0,674 0,592 1,022 1,058 1,102 Production (T) 425 460 445 385 675 710 720 Belo/Tsiribihina Superficie (ha) 670 700 690 680 690 700 710 Rendement (T/Ha) 0,731 0,750 0,838 0,735 0,964 0,985 0,985 Production (T) 490 525 575 500 665 690 700 Mahabo Superficie (ha) 930 980 960 940 960 980 1 000 Rendement (T/Ha) 0,731 0,780 0,734 0,649 1,000 1,010 1,000 Production (T) 680 765 705 610 960 990 1 000 Manja Superficie (ha) 1 295 1 365 1 340 1 315 1 410 1 430 1 450 Rendement (T/Ha) 0,645 0,714 0,728 0,646 0,950 0,972 0,965 Production (T) 835 975 975 850 1 340 1 390 1 400 Miandrivazo Superficie (ha) 385 400 395 385 395 405 420 Rendement (T/Ha) 1,247 1,250 0,962 0,857 1,038 1,037 1,023 Production (T) 480 500 380 330 410 420 430 Ensemble Région Superficie (ha) 3 920 4 115 4 045 3 970 4 115 4 185 4 220 Rendement (T/Ha) 0,742 0,784 0,761 0,674 0,984 1,003 1,007 Production (T) 2 910 3 225 3 080 2 675 4 050 4 200 4 250 Source : SSA/DPEE - MinAgri 1999, Annuaire statistique Agricole 2001

Tableau F2.12d : Evolution du rendement en haricot (1995 – 2001)

Sous-préfectures 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Morondava Superficie (ha) 86 86 90 85 85 85 85 Rendement (T/Ha) 0,872 0,744 0,833 0,824 0,824 0.827 0.882 Production (T) 75 64 75 70 70 70 75 Belo/Tsiribihina Superficie (ha) 269 268 275 270 270 270 270 Rendement (T/Ha) 0,836 0,810 0,836 0,852 0,870 0,929 0,925 Production (T) 225 217 230 230 235 250 250 Mahabo Superficie (ha) 23 23 25 20 20 20 20 Rendement (T/Ha) 0,870 0,783 0,800 1,000 1,250 1,250 1,500 Production (T) 20 18 20 20 25 25 30 Manja Superficie (ha) 195 194 200 200 205 210 215 Rendement (T/Ha) 1,128 1,108 1,100 0,975 0,976 1,000 0,953 Production (T) 220 215 220 195 200 210 205 Miandrivazo Superficie (ha) 2 266 2 244 2 265 2 275 2 270 2 265 2260 Rendement (T/Ha) 0,724 0,720 0,728 0,754 0,771 0,785 0,787 Production (T) 1 640 1 616 1 650 1 715 1 750 1 780 1 780 Ensemble Région Superficie (ha) 2 839 2 815 2 855 2 850 2 850 2 850 2 850 Rendement (T/Ha) 0,768 0,757 0,769 0,782 0,800 0,819 0,821 Production (T) 2 180 2 130 2 195 2 230 2 280 2 335 2 340 Source : SSA / DPEE MinAgri 1999

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Tableau F2.12e : Evolution du rendement en patate douce

Sous-préfectures 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Morondava Superficie (ha) 30 30 30 30 25 20 20 Rendement (T/Ha) 6,83 6,50 6,67 6,67 8,80 11,25 11,50 Production (T) 205 195 200 200 220 225 230 Belo/Tsiribihina Superficie (ha) 440 485 514 525 515 505 500 Rendement (T/Ha) 5,33 5,36 5,16 5,03 5,24 5,42 5,46 Production (T) 2 345 2 600 2 650 2 640 2 700 2 740 2730 Mahabo Superficie (ha) 70 75 80 85 75 70 60 Rendement (T/Ha) 6,71 7,34 7,56 7,53 8,67 9,42 10,66 Production (T) 470 550 605 640 650 660 640 Manja Superficie (ha) 145 150 157 160 155 150 145 Rendement (T/Ha) 7,31 7,87 7,64 7,47 7,87 9,00 9,65 Production (T) 1 060 1 180 1 200 1 195 1 220 1 350 1 400 Miandrivazo Superficie (ha) 310 340 359 370 360 350 340 Rendement (T/Ha) 5,79 5,85 5,65 5,45 5,69 6,06 6,41 Production (T) 1 795 1 990 2 030 2 015 2 050 2 120 2 180

Ensemble Région Superficie (ha) 995 1 080 1 140 1 170 1 130 1095 1 065 Rendement (T/Ha) 5,90 6,03 5,86 5,72 6,05 6,47 6,74 Production (T) 5 875 6 515 6 685 6 690 6 840 7 095 7 180 Source : SSA / DPEE Min Agri 1999 - Annuaire statistique Agricole 2001

Tableau F2.12f : Evolution du rendement en pois de cap (1995 – 2001)

Sous-préfectures 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Morondava Superficie (ha) 200 170 175 180 180 180 185 Rendement (T/Ha) 1,50 1,776 1,714 1,611 1,670 1,72 1,64 Production (T) 300 302 300 290 300 310 305 Belo/Tsiribihina Superficie (ha) 15 10 15 15 15 15 15 Rendement (T/Ha) 2,00 2,700 2,00 2,00 2,00 2,33 2,00 Production (T) 30 27 30 30 30 35 30 Mahabo Superficie (ha) 80 70 75 70 70 70 65 Rendement (T/Ha) 1,50 1,428 1,467 1,50 1,500 1,57 1,69 Production (T) 120 100 110 105 105 110 110 Manja Superficie (ha) 955 815 825 820 830 825 840 Rendement (T/Ha) 1,403 2,135 2,133 2,098 2,114 2,2 2,19 Production (T) 1 340 1 740 1 760 1 720 1 755 1 815 1 840 Ensemble Région Superficie (ha) 1 250 1 065 1 090 1 085 1 095 1 090 1 105 Rendement (T/Ha) 1,432 2,037 2,018 1,977 2,00 2,08 2,06 Production (T) 1 790 2 169 2 200 2 145 2 190 2 270 2 285 Source : SSA/DPEE du MinAgri 1999, Annuaire statistique Agricole 2001

89

Tableau F2.12g : Evolution du rendement en canne à sucre

Sous-préfectures 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Morondava Superficie (ha) 3 720 2 875 2 814 2 930 2 955 2950 3010 Rendement (T/Ha) 40,72 52,58 52,69 52,39 53,23 53,22 52,65 Production (T) 151 490 151 170 148 275 153 500 157 280 157 010 158 500 Belo/Tsiribihina Superficie (ha) 315 245 239 245 250 255 260 Rendement (T/Ha) 24,92 31,51 31,90 32,12 32,30 32,31 31,53 Production (T) 7 850 7 720 7 625 7 890 8 075 8 240 8 200 Mahabo Superficie (ha) 220 165 166 190 190 190 190 Rendement (T/Ha) 24,39 31,76 31,63 32,05 32,79 33,05 33,15 Production (T) 5 365 5 240 5 250 6 090 6 230 6 280 6 300 Manja Superficie (ha) 190 155 145 150 150 150 150 Rendement (T/Ha) 17,67 21,23 22,24 23,40 23,90 24,13 24,33 Production (T) 3 325 3 290 3 225 3 510 3 585 3 620 3 650 Miandrivazo Superficie (ha) 50 40 41 45 45 45 45 Rendement (T/Ha) 22,80 27,75 34,15 34,45 35,33 35,66 35,77 Production (T) 1 140 1 110 1 400 1 550 1 590 1 605 1 610 Ensemble Région Superficie (ha) 4 495 3 480 3 405 3560 3 590 3 590 3 655 Rendement (T/Ha) 37,63 48,43 48,69 48,46 49,24 49,23 48,77 Production (T) 169 170 168 530 165 775 172 520 176 760 176 755 178 260 Source : SSA / DPEE MinAgri 1999, Annuaire statistique Agricole 2001

Tableau F2.12h : Evolution du rendement en arachide (1995 – 2001)

Sous-préfectures 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Morondava Superficie (ha) 280 290 285 280 285 290 295 Rendement (T/Ha) 0,607 0,810 0,807 0,786 0,789 0,75 0,76 Production (T) 170 235 230 220 225 220 225 Belo/Tsiribihina Superficie (ha) 690 710 700 690 650 655 680 Rendement (T/Ha) 0,493 0,676 0,679 0,652 0,654 0,63 0,62 Production (T) 340 480 475 450 425 415 420 Mahabo Superficie (ha) 280 290 285 280 280 280 280 Rendement (T/Ha) 0,536 0,793 0,807 0,786 0,786 0,75 0,76 Production (T) 150 230 230 220 220 210 215 Manja Superficie (ha) 840 870 855 845 855 860 865 Rendement (T/Ha) 0,607 0,828 0,830 0,793 0,795 0,78 0,77 Production (T) 510 720 710 670 680 675 670 Miandrivazo Superficie (ha) 170 175 170 170 180 185 190 Rendement (T/Ha) 0,529 0,686 0,706 0,676 0,667 0,62 0,63 Production (T) 90 120 120 115 120 115 120 Ensemble Région Superficie (ha) 2 260 2 335 2 295 2 265 2 250 2 270 2 310 Rendement (T/Ha) 0,557 0,764 0,769 0,740 0,742 0,72 0,72 Production (T) 1 260 1 785 1 765 1 675 1 670 1 635 1 650 Source : SSA/DPEE MinAgri 1999, Annuaire statistique Agricole 2001

Tableau F2.12i : Evolution du rendement en tabac (1995 – 1999)

Sous-préfecture 1995 1996 1997 1998 1999 Miandrivazo Superficie (ha) 251 122 41 67 45 Rendement (T/Ha) 0,490 0,402 0,976 0,686 1,67 Production (T) 123 49 40 46 75 Source : SSA / DPEE Min Agri 1999

90

F2.14 - DEGRADATION DU COUVERT VEGETAL DUE AU DEFRICHEMENT PAR LES INFRASTRUCTURES INDUSTRIELLES, ROUTIERES ET MINIERES

Superficie occupée par l’usine SUCOMA : 2 500 ha

F3 - SOL ET COUVERT VEGETAL / REPONSE

F3.2 - AMENAGEMENT, CLASSEMENT ET ZONAGE FORESTIER

Tableau F3.2 a : Superficie des forêts classées de la région de Menabe

Nom Classement Superficie en Ha

Marofihitra Ar N° 1462-MFR/FOR du 5/6/63 104 830 Ankoadava Ar N° 4853-MA/EF/DIR/FOR/DOM du 21/6/70 33 530 Ampataka Ar N° 24-MFR/FOR du 3/1/64 7 750 Bevona Ar N° 1967-MAER/PRO/FOR du 21/6/66 6 700

TOTAL 157 810 Source : DGEF - 2003 Il est à noter qu’une partie de la forêt classée d’Ankoadava (Forêt de Kirindy : 12 500 ha) est gérée par CFPF

91

Carte F3. 2a : 1a Localisation des forêts classées de la région de Menabe

LOCALISATION DES FORETS CLASSEES REGION MENABE

N

W E

S

Mian d rivaz o

#

B elo/Tsiribihin a

#

Ampataka Ankoadava Bevona Mo ro nda va

# Ma hab o

#

Marofihitra

Ma nja

#

# C hef Lieu d e fiv ond r o nan a T YP E D E F O R ET F o r êt D en se S èch e M an g r ove s F o r êt s R ipic oles / Alluv io ns

Li mi te d e s fo r ê ts c las sée s Source : IEFN 96 - F TM 500 Edition : O NE / DIE - mai 2004 Lim ite de s f ivo n dr on a na 20 0 20 Kilomètre

92

Carte F3.2b : Zonage par grandes fonctions de la province de Toliara

93

F3.4 - REBOISEMENT

Tableau F3.4 : Périmètres de reboisement

Sous-préfecture Dénomination des périmètres Superficie (ha) Observations Belo/Tsiribihnia Périmètre sis à , Belo, Tsimafana, Sérinam 22 Mahabo • Ankaboka (Firaisam-pokontany 1 700 Malaimbandy) Entièrement occupé • DABARA 1 000 Miandrivazo Ampanasana Titre n°290 CV 117 Manja Périmètre sis à Beharona, Betsioky 11 Morondava Befasy, Laijoby, Betsipotika, Ambalarao, 19 Reboisement daté Analaiva, Amboanio, Tanambao Marofototra de la 1ère république Source : CIREF, Morondava

Tableau F3.4c : Répartition des reboisements dans la région de Menabe (réalisations ANAE : 1997-2001)

Fivondronana Communes Localisations Bénéficiaires Superficie (Nb ménages) (ha) Belon'i Tsiribihina Ankirondro Ampasimandroatra – Mangotroka –

Ankirondro 86 24 Antsoha Antsoha 23 6 Mahasoa –Soramaray – Bevilo – Masoarivo Ankazoberavy – Soatanimbary – Ankobaka – Amboloando –Serinam – Soanafindra – Mahasoarivo Nord – Masoarivo – Mahasoarivo centre 254 72 Mahabo Ambia Ambia – Soatanimbary – Tamotamo – Taolamboay – Ankilimahatsara 92 30 Vangoroka – Ankilimida – Anjatelo – Ampanihy Ankininina – Benato – Ampanihy – Anolotra 140 39 na Analamitsivalana – Andoharano – Andranosoa – Fiambola – Tanandava – Andombotsy – Bemokoty – Andevonomby – – Anjamahitsy – Analamahavelo –Soaserana 241 72 Ankiliabo Andranovoribe Ambalakininy - Manombo 40 12 Miary – Tanambao – Bezezika – Soatanàna – Anahidambo – Sarodrano – Manambaliha – Ambohibary – Mahasoa – Morafeno – Betsiriry – Ampasibevihy – Bevoay – Ankilivalo – Mandarano – Amboamea – Vohimary 342 122

94

Fivondronana Communes Localisations Bénéficiaires Superficie (Nb ménages) (ha) Andranomanitsy Est – Magnomba – Ankilizato Morafeno – Andimaky – Ampanarena – Anorimbato – Ampandramena – Ambahibe – Beoky – Ankatoky Sakamale – Sakoamiheva – Fenoarivo – Tsiandevegna – Bemokarama – Analamahavelo – Soaserana – Tsaramandroso – Ankisirabe – Ambiky – Andranofotsy – Malaikirafy – Amb alatsara – Andranomadio – Antsingilo – Morarano – Ampozamihalo – Ankerana – Beronono – Soatanimbary 603 180 Mahabo Antsakoandradalo – Anja – Anjiro – Ambohimahasoa – Soamahavelo – Tsambalahy – Ampasifasy – Ambalanangozy – Amboriky – Mahabokely 204 60 Malaimbandy Anosimbazaha 20 6 Mandabe Mandabe – Fandroa – Ambibabizama - Ambinany Maharivo – Ankilimanjaka - Besely Atsimo – Tanambao - Maharivo Tanala – Ambararatanomby - Ambanjo 200 60 Miandrivazo Ankotrofotsy

Ankerika –Analasoa – Mandrosohasina – Beraketa – Ambalahasy – Mangafotsy – Soalafika – Ambalakida – Marotongo – Bofo – Anosimainty – Soarivo – Ambonara - Sanjao Vohimary – Soatanana – Belolo – Antsoha – Mangarivotra – Antsondroka 375 114 Masiakampy – Ankidimy – Ankilimisarotra – Bevato – Ampihiake – Anosimena - Antsakoamandinika – Anivorano 158 48 Bemahatazana Tsiagarena – Antalafotsy – Bemahatazana – Tanambao – Ankazomanga 101 30 Anysikida – Antanambao – Bebako – Isalo Tanambao – Soatanana – Beoro – Isalo – Andabozato – Analambiby – Bepeha 209 66 Tanambao Marolefo – Marolefo – Bedavy – Ambinany – Namakia – Ambohibary – Andalatapaka – Ankilimahatsara – Antalabe – Anosy– – Anosibe – Taninakanga – Besakoa - Andraketa –Antanimbaribe – Ambararata – Ambodimanga – Manambina – Soaravimahitsy 398 120 Tsimandranto – Manandaza – Beahidrano – Jia – Androfiabe – Bemoka – Ankilitoka 128 42 Miandrivazo Tsarafidy – Andolobe – Tsinjorano – Bemoto – Mamontsatanana – Andromay – Antanimainty – Ambatomena – Analamazina – Andranomainty – Morarano – Antsikida – Andranobilo – Ankiranomena – Ambohmipihaonana 529 92 Source : ANAE - 2002

95

F3.5 - ADOPTION DES TECHNIQUES CULTURALES AMELIOREES

Tableau F3.5a : Répartition des aménagements de tanety dans la région de Menabe (1997-2001)

Bénéficiaires Superficie Fivondronana Communes Localité (Nb ménages) (ha) Ampasimandroatra – Mangotroka - Belon'i Tsiribihina Ankirondro Ankirondro 64 18

Antsoha Antsoha 23 6

Soramaray – Ankazoberavy – Maosarivo – Masoarivo Bevilo – Serinam – Soanafindra – Soatanimbary – Amboloando – Ankobaka – Mahasoarivo Nord – Masoarivo – Mahasoarivo centre 254 72

Ambia – Tamotamo – Taolamboay – Mahabo Ambia Ankilimahatsara – Soatanimbary 102 31

Anolotra – Aniatelo – Vangoroka – Ankilimida – Ampanihy – Ankininina – Ampanihy Benato 180 53

Analamitsivalana – Andoharano – Analamitsivalana Andranosoa – Fiambola – Tanandava – Andombotsy – Bemokoty – Andevonomby – Soaloka – Anjamahitsy – Analamahavelo –Soaserana 289 77

Ankiliabo Andranovoribe Ambalakininy – Manombo 40 12

Morafeno – Mandarano – Bezezika – Soatanàna – Anahidambo – Ankilivalo – Ankilivalo Bevoay – Betsiriry – Manambaliha – Tanambao – Ambohibary – Sarodrano – Ampasibevihy – Mahasoa – Miary 399 115

Analamahavelo – Soaserana – Tsaramandroso – Ankisirabe – Ambiky – Andranofotsy – Malaikirafy – Ambalatsara – Andranomadio – Antsingilo – Morarano – Ampozamihalo – Ankerana – Beronono – Soatanimbary – Morafeno – Andimaky – Ankilizato Ampanarena – Anorimbato – Ampandramena – Ambahibe – Beoky – Ampandramamy – Magnomba – Tsiandevegna – Bemokarana – Sakoamiheva – Ankilizato andrefana 784 199

Betaimboay Betaimboay2 85 73

Antsakoandradalo – Anja – Anjiro – Ambohimahasoa – Soamahavelo – Mahabo Tsambalahy – Ampasifasy – Ambalanangozy – Amboriky – Mahabokely - Tanambao 293 6

Malaimbandy Anosimbazaha – Antazoa 64 12

96

Bénéficiaires Superficie Fivondronana Communes Localité (Nb ménages) (ha) Mandabe – Fandroa – Ambibabizama - Mandabe Ambinany Maharivo – Ankilimanjaka - Besely Atsimo – Tanambao - Maharivo Tanala – Ambararatanomby - Ambanjo 200 60

Miandrivazo Ambatolahy Ambatolahy 86 8

Analasoa – Soalafika – Ankerika – Soatanana – Beraketa – Ambalakida – Antsondroka – Mandrosohasina – Belolo – Ankotrofotsy Marotongo – Bofo – Mangafotsy – Ambonara – Ambalahasy – Anosimainty – Antsoha – Soarivo – Mangarivotra - Sanjao Vohimary 375 114

Ankilimisarotra – Bevato – Ampihiake – Masiakampy – Ankidimy – Anosimena - Anosimena Antsakoamandinika – Anivorano – Morarano 233 86

Tsiagarena – Antalafotsy – Bemahatazana – Bemahatazana Tanambao – Ankazomanga 101 30

Dabolava Andimaka – Madiokely 210 44

Beoro – Tanambao – Isalo – Antanambao – Isalo Bepeha – Analambiby - Soatanana – Anysikida – Andabozato – Bebako 209 77

Ankilimahatsara – Anosy – Andalatapaka – Andraketa – Besakoa – Namakia - Tanambao Marolefo – Marolefo – Taninakanga – Manambina – Manambina Soaravimahitsy – Antalabe – Anosibe – Antanimbaribe – Bedavy – Ambinany – Ambohibary – Ambararata – Ambodimanga 398 140

Manandaza – Bemoka – Beahidrano – Tsimandranto – Jia – Ankilitoka – Manandaza Androfiabe 128 42

Andolobe – Tsinjorano – Tsarafidy – Ambatomena – Mamontsatanana – Antanimainty – Andromay – Miandrivazo Andranomainty – Morarano – Bemoto – Analamazina – Morarano – Ampanasana – Ambohmipihaonana – Antsikida – Ankiranomena 635 120

Source : ANAE – 2002

97

Tableau F3.5b : Répartition des arboricultures fruitières sur verger dans la région de Menabe (réalisations ANAE : 1997-2001)

Beneficiaires Fivondronana Communes Localisations (Nb ménages) Belon’i Tsiribihina Ankirondro Ampasimandroatra – Ankirondro – Mangotroka 86

Antsoha Antsoha 23 Amboloando – Ankazoberavy – Ankobaka – Bevilo – Mahasoa – Mahasoarivo Centre – Masoarivo 254 Mahasoarivo Nord – Masoarivo – Serinam – Soanafindra – Soatanimbary – Soramaray Ambia – Ankilimahatsara – Soatanimbary – Mahabo Ambia 102 Tamotamo – Taolamboay Ampanihy – Anjatelo – Ankilimida – Ankininina Ampanihy 140 – Anolotra – Benato – Vangoroka Analamahavelo – Analamitsivalana – Andevonomby – Andoharano – Andombotsy – Analamitsivalana 241 Soaloka – Andranosoa – Anjamahitsy – Bemokoty – Fiambola – Soaserana – Tanandava Ankiliabo Andranovoribe Ambalakininy – Manombo 40 Ambohibary – Ampasibevihy – Anahidambo – Ankilivalo – Betsiriry – Bevoay – Bezezika – Ankilivalo Mahasoa – Manambaliha – Mandarano – Miary 321 – Morafeno – Sarodrano – Soatanana – Tanambao Ambahibe – Ambiky – Amboamea – Ambalatsara – Ampanarena – Ampandramamy – Ampandramena – Ampozamihalo – Analamahavelo – Andimaky – Andranofotsy – Andranomalio – Andrnomanitsy Est – Ankatoky Ankilizato Sakamale – Ankerana – Ankisirabe – 644 Anorimbato – Antsingilo – Bemokarama – Beoky – Beronono – Fenoarivo – Magnomba – Malaikirafy – Morafeno – Morarano – Sakoamiheva – Soaserana – Soatanimbary – Tsaramandroso – Tsiandevegna – Vohimary Ambalanangozy – Ambohimahasoa – Amboriky – Ampasifasy – Anja – Anjiro – Mahabo 223 Antsakoandradalo – Mahabokely – Soamahavelo – Tanambao – Tsambalahy Malaimbandy Anosimbazaha 20 Ambanjo – Ambararatanomby Ambibabizama – Ambinany Maharivo – Ankilimanjaka – Besely Mandabe 200 Atsimo – Fandroa – Maharivo Tanala – Mandabe – Tanambao Ambalahasy – Ambalakida – Ambonara – Analasoa – Ankerika – Anosimainty – Antsoha – Antsondroka – Belolo – Beraketa – Bofo – Miandrivazo Ankotrofotsy 375 Mandrosohasina – Mangafotsy – Mangarivotra – Marotongo – Sanjao Vohimary – Soalafika – Soarivo – Soatanana Ampihiake – Anivorano – Ankidimy – Anosimena Ankilimisarotra – Anosimena – 158 Antsakoamandinika – Bevato – Masiakampy

98

Beneficiaires Fivondronana Communes Localisations (Nb ménages) Ankazomanga – Antalafotsy – Bemahatazana – Bemahatazana 101 Tanambao – Tsiagarena Analambiby – Andabozato – Antanambao – Isalo Anysikida Bebako – Beoro – Bepeha – Isalo – 209 Soatanana – Tanambao Ambararata – Ambinany – Ambodimanga – Ambohibary – Andalatapaka – Andraketa – Ankilimahatsara – Anosibe – Anosy – Antalabe Manambina – Antanimb aribe – Bedavy – Besakoa – 398 Manambina – Marolefo – Namakia – Soaravimahitsy – Tanambao Marolefo – Taninakanga Androfiabe – Ankilitoka – Beahidrano – Bemoka Manandaza 129 – Jia – Manandaza – Tsimandranto Ambatomena – Ambohimpihaonana – Analamazina – Andolobe – Andranomainty – Miandrivazo Andromay – Antanimainty – – Antsikida – 430 Bemoto – Mamontsatanana – Morarano – Tsarafidy – Tsinjorano Source : ANAE - 2002

Tableau F3.5c : Répartition des maraîchages dans la région de Menabe (réalisations ANAE : 1997-2001)

Bénéficiaires Fivondronana Communes Localisations Superficie (Nb ménages) Ampasimandroatra – Ankirondro 86 Belon’I Tsiribihina Ankirondro – Mangotroka 8

23 Antsoha Antsoha 2 Amboloando – Ankazoberavy – Ankobaka – Bevilo – Mahasoa – Mahasoarivo Centre – Masoarivo 254 24 Mahasoarivo Nord – Masoarivo – Serinam – Soanafindra – Soatanimbary – Soramaray Ambia – Ankilimahatsara – Mahabo Ambia Soatanimbary – Tamotamo – 102 Taolamboay 10 Ampanihy – Anjatelo – Mahabo Ampanihy Ankilimida – Ankininina – 140 Anolotra – Benato – Vangoroka 14 Analamahavelo – Analamitsivalana – Andevonomby – Andoharano – Mahabo Analamitsivalana Andombotsy – Soaloka – 241 24 Andranosoa – Anjamahitsy – Bemokoty – Fiambola – Soaserana – Tanandava Andranovoribe Ambalakininy – Mahabo Ankiliabo 40 Manombo 2

99

Bénéficiaires Fivondronana Communes Localisations Superficie (Nb ménages) Ambohibary – Ampasibevihy – Anahidambo – Ankilivalo – Betsiriry – Bevoay – Bezezika – Mahabo Ankilivalo Mahasoa – Manambaliha – 321 36 Mandarano – Miary – Morafeno – Sarodrano – Soatanana – Tanambao Ambahibe – Ambiky – Amboamea – Ambalatsara – Ampanarena – Ampandramamy – Ampandramena – Ampozamihalo – Analamahavelo – Andimaky – Andranofotsy – Andranomalio – Andrnomanitsy Est – Ankatoky Mahabo Ankilizato Sakamale – Ankerana – 644 Ankisirabe – Anorimbato – 64 Antsingilo – Bemokarama – Beoky – Beronono – Fenoarivo – Magnomba – Malaikirafy – Morafeno – Morarano – Sakoamiheva – Soaserana – Soatanimbary – Tsaramandroso – Tsiandevegna – Vohimary Ambalanangozy – Ambohimahasoa – Amboriky – Ampasifasy – Anja – Anjiro – Mahabo Mahabo 223 21 Antsakoandradalo – Mahabokely – Soamahavelo – Tanambao – Tsambalahy 20 Mahabo Malaimbandy Anosimbazaha 2 Ambanjo – Ambararatanomby Ambibabizama – Ambinany Maharivo – Ankilimanjaka – Mahabo Mandabe 200 20 Besely Atsimo – Fandroa – Maharivo Tanala – Mandabe – Tanambao Ambalahasy – Ambalakida – Ambonara – Analasoa – Ankerika – Anosimainty – Antsoha – Antsondroka – Belolo – Beraketa 375 Miandrivazo Ankotrofotsy – Bofo – Mandrosohasina – 42 Mangafotsy – Mangarivotra – Marotongo – Sanjao Vohimary – Soalafika – Soarivo – Soatanana Ampihiake – Anivorano – 16 Ankidimy – Ankilimisarotra – 158 Miandrivazo Anosimena Anosimena – Antsakoamandinika – Bevato – Masiakampy Ankazomanga – Antalafotsy – Miandrivazo Bemahatazana Bemahatazana – Tanambao – 101 10 Tsiagarena Analambiby – Andabozato – Antanambao – Anysikida Bebako 209 Miandrivazo Isalo – Beoro – Bepeha – Isalo – 22 Soatanana – Tanambao

100

Bénéficiaires Fivondronana Communes Localisations Superficie (Nb ménages) Ambararata – Ambinany – Ambodimanga – Ambohibary – Andalatapaka – Andraketa – Ankilimahatsara – Anosibe – Anosy – Antalabe – 398 Miandrivazo Manambina Antanimbaribe – Bedavy – 40 Besakoa – Manambina – Marolefo – Namakia – Soaravimahitsy – Tanambao Marolefo – Taninakanga Androfiabe – Ankilitoka – Miandrivazo Manandaza Beahidrano – Bemoka – Jia – 129 14 Manandaza – Tsimandranto Ambatomena – Ambohimpihaonana – Analamazina – Andolobe – Andranomainty – Andromay – 430 Miandrivazo Miandrivazo Antanimainty – – Antsikida – 22 Bemoto – Mamontsatanana – Morarano – Tsarafidy – Tsinjorano Source : ANAE – 2002

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Carte F3.5a : Superficie des rizières à maîtrise d’eau dans la région de Menabe

SUPERFICIE DES RIZIERES A MAITRISE D'EAU REGION MENABE

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# Chef Lieu de Fivondronana Limite des fivondronana % des rizières à maîtrise d'eau (Barrage - station de pompage) 0 - 10 Sour ce : Recensem ent communal ( ILO - 2001) - F TM 500 11 - 40 Edition : ONE /DI E - m ai 2004 41 - 80 20 0 20 Kilo mè tre 81 - 100

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Carte F3.5b : Taux d’adoption des engrais chimiques dans la région de Menabe

ADOPTION DES ENGRAIS CHIMIQUES REGION MENABE

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Belo/Tsiribih in a

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# Chef Lieu de Fivondronana Limite des fivondronana Importance de l'adoption des engrais chimiques Sour ce : Recensement communal ( ILO - 2001) - F TM 500 Edit ion : ONE /DIE - m ai 2004 <25% 20 0 20 Kilomèt re >25%

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F3.9 - UTILISATION DES FONDS FORESTIERS REGIONAUX

Tableau F3.9 : Situation des redevances des permis d’exploiter en cours pour 2003 (CIREEF Morondava)

Redevance à payer cumulée Redevance payée Reste à payer Taux de Nombre de permis (Fmg) cumulée (Fmg) cumulé (Fmg) recouvrement 106 822 890 104 467 463 2 355 427 97,80% 3 Source : DGEF - 2004

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L1 – LITTORAL / ETAT

L1.1 – ETAT DES RECIFS

Cas des récifs aux environs de Belo sur Mer

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Description de l’habitat et des espèces caractéristiques

Le milieu marin est constitué essentiellement par des récifs coralliens et de fonds sablo-vaseux colonisés ou non par des herbiers de phanérogames marins. Les récifs de Belo sur mer se développent autour des ilôts coralliens qui se trouvent éparpillés au large entre 10 et 20 km de distance par rapport à la côte. Ils sont situés entre 20° 45’ et 21° de latitude sud et a 43°50’ de longitude est.

Au total, il y a sept ilôts dont Nosy Andravoho, Nosy Motsadiniky, Nosy Tania, Nosy Andriangory, Nosy Angorahoka, Nosy Maheloholo, Nosy Andriamitaroka (Cf. Carte de la partie nord et carte de la partie sud de l’APMC). Ces ilôts peuvent être reliés entre eux par des bancs et hauts fonds coralliens comme les bancs des Bawden, les bancs du Vaudreuil les hauts fonds de Belo, de Kirindy, de l’Eponge ou séparés par des passes assez larges et profondes. L’ensemble constitue une partie de ce que Battistini (1970), a apppelé la barriere immergée.

La richesse spécifique des récifs de Belo sur mer est indéniable. Une première inventaire de la biodiversité marine réalisée en une seule plongée, par une seule personne, sur Motsadiniky et Andravoho a permis d’identifier près de 200 espèces différentes d’invertébrés réparties comme suit : 13 Spongiaires, 117 Cnidaires dont 86 coraux, 2 Polychètes, 23 Mollusques, 8 Crustacés, 31 Echinodermes et 4 Ascidies. En outre, 51 espèces de poissons ont été rencontrées avec une abondance particulière de poisson d’attraction touristique comme Cheilinus undulatus(napoléon) Pomacanthus imperator et plusieurs espèces de Serranidae.

En comparaison avec l’un des plus riches sites du nord-ouest, le récif d’Andavakalovo où 3 personnes ont pu inventorier 155 espèces en une plongée, le nombre de 86 coraux témoigne une potentialité elevée en diversité corallienne. Il faut aussi signaler que ce chiffre représente le quart du nombre estimatif des espèces coralliennes de l’Océan Indien occidental qui est estimé à 340 espèces. En prospectant tous les ilôts, pendant une durée suffisante, on est sûr d’atteindre au moins 80% de ce qui existe dans tout l’Océan Indien occidental.

Les plus grands des îlots sont Andriamitaroka et Andriangory où on trouve de la végétation au centre. Les autres ne sont formés que par des bancs de sable parfois submersibles pendant les mauvaises saisons.

a - Nosy Andriamitaroka Andriamitaroka se situe au sud de Belo sur-mer, presque au niveau du village d’Andranopasy, par 21°05 de latitude sud et 43°41 de longitude est. Il est le plus grand des îlôts, avec une circonférence globale de 13 km. Andriamitaroka est allongé dans le sens nord-sud sur 5 km et se compose de deux parties soudées large de 1500m environ. Au niveau de la jonction, la largeur n’est que de 700m et constitue un léger ensellement qu’utilisent alternativement les courants de flux et de jusant. A l’îlot principal s’ajoutent deux petits îlots de forme circulaire situés sur la partie Est : Pilier Nord et Pilier Sud. Le front récifal d’Andriamitaroka est formé par une zone à éperon-sillon. Les éperons bien développés, avec une longueur de l’ordre d’une centaine de mètre et une largeur d’une dizaine de mètre environ. C’est au niveau de cet endroit que la vie marine est très riche. On y rencontre plusieurs espèces de coraux de diverses formes notamment digitées, massif, encroûtant et parfois branchus. On y rencontre aussi des algues calcaires (CORALLINACAE), des Zoanthaires et des Alcyonnaires.

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En dessous des éperons, on trouve des Eponges, des Gorgones et des Ascidies. Plusieurs espèces de poissons récifaux appartenant à la famille des CHAETODONTIDAE, POMACENTRIDAE, SCARIDAE, MURAENIDAE, HAEMULIDAE, LUTJANIDAE, LETHRINIDAE, SERRANIDAE etc… ont été rencontrées. A en juger par le nombre de « trous – souffleurs » et de tunnels sous-marins, on peut dire que la croissance des Madréporaires et l’extension du récif vers le large sont relativement rapides par rapport à l’activité érosive des vagues. Le platier récifal est du type transversal à éléments dispersés avec une accumulation de matériaux grossiers. Ce type de platier est caractéristique des zones à forte courant de marée. Le partie abritée est caractérisées par une accumulation de débris et de sable corallien à granulométrie grossière formant une caye donnant son appellation au récif d’Andriamitaroka. La zone la plus interne du platier est marquée par la présence d’herbier de phanérogame marine qui constitue le biotope préféré de plusieurs espèces vagiles (crabes, étoile de mer, oursin etc…). L’île est entourée de plage de rocher (beach-rock) qui constitue le biotope type de l’étage médio- littoral. On y rencontre plusieurs espèces de Mollusques fixés sur les rochers comme les huîtres, chitons, bivalves et de Cirrhipèdes thoraciques (Balanus et Chtahmalus). Enfin, il faut signaler qu’Andriamitaroka est une île tabou (fady) ; l’exploitation des ressources marines dans les environs nécessite le respect strict des us et coutumes traditionnels locaux. L’intérieur de l’île est caractérisé par la présence de cuvettes sableuses et de dunes qui sont orientées perpendiculairement au sens du vent dominant. Elles sont colonisées par des plantes rampantes Ipomea pescaprae. Plus à l’intérieur, on note la présence d’arbuste et de buissons ainsi que des arbres notamment de Casuarina equisetifolia (sapin) et des Hyphaene shatan (palmiers) b - Nosy Andriangory Nosy Andriangory, appelé localement Nosy-Be est le second plus grand îlot après Andriamitaroka. Il est situé à une quinzaine de kilomètre de la côte presque à la limite du plate- forme continentale car juste à quelque centaine de mètre à l’ouest, on a les grands fonds. Orienté dans le sens N.W-SE, le grand axe d’Andriangory mesure 2 200m tandis que le petit axe fait 1 600m (Salomon, 1980). Il s’agit d’une île insubmersible qui émerge en permanence dont la hauteur dépasse 13 mètres au dessus des plus basses mers. L’île est entourée de plage de rocher (beach-rock), notamment du côté nord formant un rempart contre l’érosion côtière qui dominent tout le platier. Vers l’Est, ils sont plus discontinus et assez festonnés. La partie centrale est formée par des dunes fixées par un tapis herbacé court de graminées sabulicoles. Avec Andriamitaroka, il s’agit des seules îles où on trouve des arbres constitués surtout par des palmiers. Le récif de Nosy Andriangory est très développé notamment sur la partie ouest et nord-ouest face à la houle dominante. On a une pente externe en glacis colonisée par diverses espèces de coraux vivants qui se prolonge jusqu’à une dizaine de mètre de profondeur. Puis à partir de dix mètres, on a une structure en « dent de peigne ». On rencontre à cet endroit de riches faunes et flores marines en parfaite santé. Parmi les plus remarquables il y a les oursins Echinostrephus molaris, Hetreocentrotus mammilatus, les holothuries Stichopus chloronotus, Actinopiga spinea et A. mauritiana, les Gastéropodes Turbo argirostomus, Clanculus puniceus etc… En dessous des blocs se trouvent des Murènes, des Ophiures, diverses espèces de coquillages de petite taille appartenant à la famille des CYPRAEIDAE, CONIDAE ainsi que des juvéniles d’holothuries. La partie Est du récif qui est abritée est formé par un substrat sableux colonisé par des gros blocs de coraux massifs. Cette partie de récif est riche en poissons notamment des LETHRINIDAE, LUTJANIDAE, CARANGIDAE et des EPINEPHELIDAE.

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Il faut signaler que nosy-Andriangory a été cédée sous bail amphitéotique a un opérateur économique par le gouvernement malgache. Un projet de construction d’hotel est en préparation sur l’île. c - Nosy Maheloholo Nosy Mahelolo se trouve à 21° de latitude sud et 43°45 de longitude est. Les dimensions ne sont pas grandes : 1 250 m seulement pour le grand axe et 600 m de largeur dans le sens nord-sud. Le récif est caractérisé par un lagon interne entouré par deux bras formé par l’accumulation de matériaux en provenance de la partie est. Ces matériaux sont surtout constitués de gravillons coralliens mélangés avec un peu de sable. Le lagon interne formé par un substrat sableux avec de rares herbiers Halophila ovalis est d’assez faible profondeur (pas plus de cinq mètres). On y rencontre parfois des poissons de la famille de ACANTHURIDAE et de MULLIDAE en train de plonger leur bouche dans le sable pour puiser de la nourriture. d - Nosy Tania Il s’agit d’un récif à caye en forme de fer à cheval renversé dont chaque branche se termine par des accumulations sableuses et biodétritiques. La banche sud est submersible, mesurant 500m environ, tandis que la branche nord-ouest qui a à peu près la même taille, reste insubmersible sur 60 mètres environ. Beaucoup d’oiseaux marins viennent pondre sur cette partie qui émerge continuellement. Les fonds coralliens aux alentours de Nosy-Tania sont magnifiques. On y trouve des coraux branchus Acropora formosa, Porites nigrescens et des espèces sub-massives Pocillopora verrucosa, Galaxea fascicularis et tant d’autres espèces (Cf. annexe)

Les coraux de Nosy-Tania ont été touchés par le phénomène de blanchissement corallien en 1998. Le taux de blanchissement a été évalué à 30% avec une température de l’ordre de 32 à 33°C.

e - Nosy- Andravoho Nosy Andravoho est une caye insubmersible de 300mètres de long et 120mètres de large environ. Il fait partie du groupe Bawden. Contrairement aux autres îlots, Andravoho n’est pas entourée de beach-rock. La végétation au centre de l’îlot dont le substrat est constitué d’épendage de blocaille, est réduite à quelques pelouses de graminées, il n’y a ni arbre, ni arbuste.

Nosy Andravoho est un lieu de campement important pour les pêcheurs vezo qui y viennent pendant une période de l’année seulement car lorsque le cyclone arrive, on ne peut pas rester sur l’îlot.

Le récif du côté d’Andravoho n’est pas très splendide comme pour les autres îlots. On note un phénomène d’ensablement et une turbidité assez accentuée des eaux. Loin au nord, on note quelques ébauches de structure en dent de peigne mais elles sont courtes et mal dessinées. Les coraux branchus, notamment les Acropora sont assez rares. On note seulement, sur le côté Est des coraux massifs isolés, érigés sur de fond sableux. Vers le sud, les coraux massifs deviennent tout petit. Il n’existe aucune mode de gestion pour le milieu marin. Certains îlots sont utilisés comme lieu de campement par les pêcheurs.

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L1.2 - MANGROVES

En 1997, la superficie occupée par les mangroves est de 37 650ha (source : IEFN 1997) et 27 816ha (Source : Conservation International 2000)

Carte L1.2 : Les mangroves de la région de Menabe

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Description de l’habitat et des espèces caractéristiques des mangroves de Belo sur mer :

Sept espèces de palétuviers appartenant à 6 genres et 4 familles distinctes sont visibles dans la région de Belo sur Mer. Il s’agit de : -RHIZOPHORACEAE : Rhizophora mucronata ou tangandahy, Bruguiera gymnorhiza ou tangampoly, Ceriops tagal ou tangambavy, -AVICENNIACEAE : Avicennia marina ou afiafy, -SONNERATIACEAE : Sonneratia alba ou songery, -COMBRETACEAE : Lumnitzera racemosa ou moromony. -MELIACEAE : Xylocarpus granatum

Les espèces animales : Scylla serrata, Sesarmia meiinerti, Uca sp., Uca tangeri (crabes), Holothuria, Murexsp., Terebralia palustris (mollusques), Gerres filamentosus (blanche fil), Valamuil buchanani (mulet à queue bleue), Monodactylus argenteus (lune d’argent), Caranx sp. (carangue), Ephinephelus tauvina (cabot). Penaeus sp.(Crustacés), balanus sp. (Cirripèdes), Mugil robustus, Drepane punctata, Leignathus sp (poissons) et Periophtalmus lesson (poisson sauteur), Crocodylus niloticus (reptile, crocodile). Les oiseaux sont nombreux dans les mangroves : Bubulcus ibis ibis, Ardea cinerea, Egretta gazetta dimorpha, Egretta alba melanorhynchus, Platalea alba. Elle constitue aussi un lieu Au sein de la lagune, il existe un zonage écologique naturel précis des espèces en relation avec l’ampleur de l’immersion et le degré de salinité : la formation d’une mangrove et/ou d’un tanne. La mangrove se situe dans la zone de battement des marées. Mais, la médiocrité des apports d’eau douce et l’effet d’une longue saison sèche entraînent un fort taux de sel propice à la formation d’un vaste tanne situé en arrière de la mangrove. Les palétuviers représentent pour les habitants une source ligneuse intéressante satisfaisant leurs besoins domestiques. Ils prélèvent les bois morts et les utilisent comme bois de feu pour la cuisine. Les bois verts des Rhizophoracées fournissent les piliers et les traverses pour la construction des cases. Le plus gros besoin en bois vif concerne la confection des clôtures caractéristiques de l’habitat Vezo : les vala. La forêt de mangrove est aussi utilisée comme pâturage des chèvres. En effet, le feuillage de Sonneratia et d’Avicennia, accessible à marée basse est apprécié par ces dernières. La mangrove d’Andranopasy (fait partie de la mangrove de Mangoky qui fait 24 000 ha) est située entre 21°22’ et 21°16’de latitude Sud et entre 43°30’ et 43°47’ de longitude Est. Il s’agit d’un endroit traditionnellement protégé par un « fady » ou « tabou » grâce à l’existence de tombeaux. Sur les huit espèces de palétuviers existant à Madagascar, sept se retrouvent dans la mangrove d’Andaranopasy.. Elles appartiennent à six familles : Avicenniaceae (Avicennia marina), Sonneratiaceae (Sonneratia alba), Rhizophoraceae, les plus appréciées grâce à leurs qualités d’imputrescibilité et leur résistance aux termites et aux fourmis (Rhizophora mucronata, Ceriops tagal, Bruguiera gymnorrhiza), Meliaceae (Xylocarpus granatum), Combretaceae (Lumnitzera racemosa). La mangrove d’Andranopasy est la plus étendue de la région.

Les Vezo de cette zone entretiennent un rapport très étroit avec les milieux marins et lagunaires. L’exploitation de ces derniers reste néanmoins parcimonieuse sans porter préjudice à leur dynamique.

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Les prélèvements occasionnés dans la mangrove ne posent jusqu’à présent pas plus de problèmes. La forêt de mangrove est préservée de toute surexploitation grâce à la proximité d’une autre source de bois plus intéressant pour la population qu’est la végétation ligneuse des cordons dunaires. En effet, le fourré et la forêt des dunes fournissent le bois d’œuvre et plus particulièrement les matériaux de construction des goélettes traditionnellement réalisées à Belo sur mer. Outre les interdits occasionnés par les us et coutumes (existence de tombeaux), il n’y a pas de mode de gestion particulier pour les mangroves de la région.

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L2 – LITTORAL / PRESSION

L2.2 - EXPLOITATION HALIEUTIQUE

Tableau L2.2 : Production en poissons en Kg (année 2000)

Région Poissons Crevettes Langoustes Crabe Chévaquine Belo sur Tsiribihina 496 243 8 442 128 800 202 718 Morondava 399 620 104 407 1 476 24 280 20 123 Total 895 63 112 849 1 476 153 080 222 841

Eau douce Belo sur Tsiribihina 3 640 176 Morondava 378 276 Total 4 018 452

Aileron de Requin Trépang Coquillage requin Raie Huîtres Autres Belo sur Tsiribihina 1 300 Morondava 2 260 10 398 40 000 1 710 Total 2 260 10 398 92 765 40 000 1 300 5 650 1 710 Source : Inventaire des Fivondronana de madagascar, Ministère des Finances et de l’Economie, Novembre 2001

L2.4 - CAPACITE D’ACCUEIL DU PORT

La région du Menabe ne dispose que d’un seul port qui assure l’échange entre le Menabe et Tuléar respectivement Mahajanga. Le port a recueilli un mouvement de navires pour la dernière fois en 1998. Depuis, il n’assure que quelques frets de moindre importance et issus du réseau national. On peut citer entre autre le carburant destiné à alimenter la région. Le trafic maritime est ainsi composé en majorité par les pétroliers. La capacité d’accueil du port dépend aussi bien de la surface de celle-ci, de la fréquence de chargement et déchargement qu’elle peut supporter et également de la main d’œuvre disponible pour la manutention. Pour le cas du port de Morondava, le trafic ne peut se faire qu’à marée haute, ce qui fait une disponibilité d’environ 6 heures par marée lors de grandes marées (deux marées hautes par jour). Le port assure ainsi des trafics entre les ports de Madagascar et ne reçoit plus d’importation.

Tableau L2.4a : Poste de travail du port

Quais Poste mouillage Dénomination Longueur TE Dénomination Nombre TE Quais 151 ml 0,50 à 2,50 m Banal 01 8,00 à 16 m Plan incliné 35 x 15 m Source : Autorité portuaire, 1998

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Tableau L2.4b : Entreposage

Désignation Longueur Largeur Surface (m²) Observations Magasin A 25,10 10,10 253 Bon état Magasin B 35,00 10,10 353 Bon état Magasin F 30,00 10,10 300 Vétuste Magasin G 50,00 10,10 500 Bon état Magasin C 25,10 10,10 253 Bon état Magasin H 10,00 15,10 500 Bon état – Chambre froide Terre plein 2 058 Bon état Source : Autorité portuaire, 1998 Tableau L2.4c : Evolution du trafic

Année 1994 1995 1996 1997 1998 Caboteurs 2 546 1 749 1 842 2 723 1 317 Botry 7 149 6 956 2 840 3 650 3 018 Pétroliers 9 338 4 358 8 412 10 678 10 141 Total 19 033 13 063 13 094 17 051 14 476 Source : Autorité portuaire, 1998 Tableau L2.4d : Caractéristiques des infrastructures portuaires

Exploitants Désignations Nb Caractéristiques Mise en Service Observations Concessionnaires de Grue à chenille 1 Série 1001/1 1983 Bon état Service Public : Société de force 12T Batelage de Morondava Grue sur pied 1 Marque Colès Vetuste Cranes 3,5T Vedette 1 Baudouin 150 1970 En réparation remorqueur CV Boignu 1 Marque LIMA 1955 En état DERRIEX 18T Source : Autorité portuaire, 1998

Tableau L2.4e : Touchée de navires de 1994 à 1998

Année 1994 1995 1996 1997 1998 Cargos 7 5 15 70 22 Botry 200 267 136 171 174 Pêche ND ND 8 ND ND Pétroliers 14 17 13 16 14 Paquebot - - - 1 2 Remorqueur - - - - 17

Le rendement portuaire est de 6T/j pour les cargos contre 14,6T/j en 1996. Les dockers occasionnels font en moyenne 30 Tonnes/jour contre 10 Tonnes/jour en 1996 et la société AQUAMEN 28T/j contre 17,6T/j en 1996.

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O. 1 - EAUX CONTINENTALES / ETAT

O1.1 - RESSOURCES EN EAU

La région du Menabe dispose d’une potentialité hydraulique énorme en eaux de surface et de profondeur. Les sources en eau potable sont constituées par les fleuves, les sources et les plans d’eau, mais le problème se pose surtout au niveau de la qualité : propagation de bilharziose, maladies diarrhéiques et parasitaires. C’est en zone d’agglomérée que l’adduction est problématique, car les installations ne sont fonctionnelles que pour quelques villes seulement. La JIRAMA n’est fonctionnelle qu’à Morondava, Belo/Tsiribihina, Manja et Mahabo. L’eau est emmagasinée dans deux citernes de 30 m3 en aval des sources. Elle ne subit aucun traitement.

Tableau O1.1 : Répartition des sources d’approvisionnement en eau potable

Sous-préfecture Abonnée en eau potable Abonné en électricité Morondava 1 412 2 511 Belo-sur-Tsiribihina 375 388 Mahabo 199 171 Manja 83 248 Miandrivazo - 376 Ensemble Région 2 069 3 694 Source : Inventaire des sous-préfectures – DGEP/DPGE – Plan 2000

Partout, la nappe phréatique constitue une importante ressource, surtout dans les régions où les cours d’eau sont irréguliers. Malheureusement, beaucoup des puits et forages ne sont pas en état de fonctionner, faute d’entretien. L’opération VOVO effectuée par la FLM est reprise par SAFCO (Coopération Suisse) et la Coopération Japonaise Madagascar.

O1.1.1 - Les eaux souterraines

Le bassin sédimentaire de Morondava fait partie des huit zones hydrogéologiques de Madagascar.

C’est une zone qui possède les mêmes caractéristiques que celle de Toliary. Mais la pluviométrie du Bassin de Morondava reste légèrement supérieure. En conséquence les ressources en eaux y sont suffisantes. Les eaux souterraines sont de bonne qualité. Voir la localisation des nappes dans le bassin sur la carte O1.1.1a.

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Carte O1.1.1a : Zonation hydrogéologique et localisation des nappes

LES BASSINS HYDROGEOLOGIQUES REGION MENABE

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Ba ssin de M or o n da va Ha ut s Plat ea u x Sour ces : BD 5 00 FT M Edition : O NE / DIE - m ai 2004 20 0 20 Kilom è tr e

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Les principales nappes sont actuellement bien connues et exploitées à savoir : - la nappe de grès de crétacé, qui a donné de nombreuses sources d’eau artésienne, comme à Dabara - la nappe de grès d’Isalo, exploitée à Beroroha - la nappe des alluvions de Morondava, exploitée par la SUCOMA pour l’irrigation de la canne à sucre et par la JIRAMA pour l’alimentation en eau de la ville de Morondava. - la nappe des sables superficiels et des plages pour l’alimentation en eau en milieu rural (le littoral en particulier).

Le potentiel en eau souterraine exploitable dans la région du Menabe est en général important à l’exception de quelques zones localisées où les conditions topographiques et hydrologiques ne sont pas favorables. Ces potentialités en eau souterraine sont utilisées non seulement pour surmonter la pénurie en eau potable mais aussi pour développer les activités agricoles et industrielles locales (SUCOMA) en particulier dans la plaine de Morondava. Les divers types de nappe dans le bassin de Morondava sont : - la nappe d’alluvions - la nappe des sables argileux supérieurs - la nappe de sable de plage - la nappe du quaternaire ancien - la nappe de l’éocène - la nappe de crétacé. Les principaux bassins ci-après enregistrent l’importance des eaux souterraines :

Tableau O1.1.1b : importance des eaux souterraines

Superficie Potentiel de l’exploitation eau Bassins (km2) souterraine/jour/bassin (m3/jour) - Plaine de Morondava 6 006 5 689 932 - Bassin fleuve Andranomena 882 499 151 - Bassin fleuve Morondava (1) 667 170 983 - Bassin fleuve Morondava (2) 3 885 850 229 - Bassin fleuve Sakeny 2 183 443 808 - Bassin fleuve Maharivo (1) 602 106 085 - Bassin fleuve Maharivo (2) 299 411 565 - Bassin fleuve Kirindy 1 050 301 927 - Bassin fleuve Matitapaka (1) 397 123 884 - Bassin fleuve Matitapaka (2) 364 102 487 - Bassin fleuve Mangoky (1) 1 301 490 816 - Bassin fleuve Mangoky (2) 3 173 1 347 004

119

O1.2 - EVOLUTION DE LA QUALITE DE L’EAU

O1.2.1 - Normes et références sur les eaux

· EAU POTABLE

Une eau potable est une eau que l’on peut boire sans risque pour la santé. Afin de définir précisément une eau potable, des normes ont été établies qui fixent notamment les teneurs limites à ne pas dépasser pour un certain nombre de substances nocives et susceptibles d’être présentes dans l’eau. Le fait qu’une eau soit conforme aux normes, c’est-à-dire potable, ne signifie donc pas qu’elle soit exempte de matières polluantes, mais que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour ne pas mettre en danger la santé du consommateur.

Selon ces normes, une eau potable : - doit être exempte de germes pathogènes (bactéries, virus) et d’organismes parasites, car les risques sanitaires liés à ces micro-organismes sont grands. - elle ne doit contenir certaines substances chimiques qu’en quantité limitée : il s’agit en particulier de substances qualifiées d’indésirables ou de toxiques, comme les nitrates et les phosphates, les métaux lourds, ou encore les hydrocarbures et les pesticides, pour lesquelles des " concentrations maximales admissibles " ont été définies. - à l’inverse, la présence de certaines substances peut être jugée nécessaire comme les oligo-éléments indispensables à l’organisme. - une eau potable doit aussi être une eau agréable à boire. Elle doit être claire, avoir une bonne odeur et un bon goût. Pour avoir bon goût, il lui faut contenir un minimum de sels minéraux dissous (de 0,1 à 0,5 gramme par litre), lesquels sont par ailleurs indispensables à l’organisme. Enfin, elle ne doit pas corroder les canalisations afin d’arriver "propre" à la sortie des robinets.

Tableau 01.2.1a : Normes OMS des eaux potables

Paramètre Valeur Uité Paramètre Valeur Unité Paramètres organoleptiques Couleur 15 Pt-Co Turbidité 5 NTU Taux de Odeur doit être acceptable Taux de dilution Saveur doit être acceptable dilution Paramètres physico-chimiques Doit être Température °C pH préférablement - acceptable Chlorures 250 mg/L Sulfates 250 mg/L Magnésium pas de valeur mg/L Sodium 200 mg/L Potassium pas de valeur mg/L Aluminium 0,2 mg/L Résidu sec (180°C) 1000 mg/L Conductivité 2500 µS/cm Substances indésirables Nitrates 50 mg/L Nitrites 3 mg/L Ammonium 1,5 mg/L Azote Kjeldahl pas de valeur mg/L (N) Ox. KMnO4 (acide) pas de valeur mg/L (O2) Carbone organique total - mg/L Hydrocarbures pas de valeur µg/L Phénols pas de valeur mg/L (phénol)

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Paramètre Valeur Uité Paramètre Valeur Unité mg/L (lauryl Bore 0,3 mg/L Agents de surface pas de valeur sulfate) Fer pas de valeur mg/L Manganèse 0,5 mg/L Cuivre 2 mg/L Zinc pas de valeur mg/L Phosphore pas de valeur mg/L Fluorure 1,5 mg/L Baryum 0,7 mg/L Argent - mg/L Substances toxiques Arsenic 10 µg/L Cadmium 3 µg/L Cyanure 70 µg/L Chrome 50 µg/L Mercure 1 µg/L Nickel 20 µg/L Plomb 10 µg/L Antimoine 5 µg/L aldrin/dield= 0,03 atrazine= 2 Sélénium 10 µg/L Pesticides et apparentés (*) hexachlorobenzène= 1 µg/L isoproturon= 9 lindane= 2 simazine= 2 HPA (*) - µg/L Benzo(a)pyrène 0,7 µg/L Acrylamide - µg/L Benzène - µg/L Epichlorhydrine - µg/L Tétrachorure de carbone 2 µg/L 1,2-dichloroéthane 30 µg/L Trichoroéthylène 70 µg/L Tétrachoroéthylène 40 µg/L Chlorure de vinyle 5 µg/L Désinfectants et sous -produits de désinfection (*) Bromates 25 µg/L Chloroforme 200 µg/L Bromodichloro -méthane 60 µg/L Dibromochloro -méthane 100 µg/L Bromoforme 100 µg/L Total THM 100 µg/L Chlore 5 µg/L Chlorites 200 µg/L Dichloroacétate 50 µg/L Trichloroacétate 100 µg/L Paramètres microbiologiques Coliformes totaux 0 N/100mL Coliformes thermotolérants 0 N/100mL Entérocoques - N/100mL E. coli 0 N/100mL Clostridium sulfito- Streptocoques fécaux pas de valeur N/100mL pas de valeur N/20mL réducteurs Organismes pathogènes pas de valeur variable Radioactivité Tritium - Becquerel/L Dose totale indicative - mSv/an (*) : Autres substances organiques et autres pesticides, cf. "Directives de qualité pour l'eau de boisson" (édité par l'OMS, deuxième édition, 1994). Source : publication OMS

· EAUX DE SURFACE

Selon l’article 3 du Décret n° 2003/464 du 15/04/03, portant classification des eaux de surface et réglementation des rejets d’effluents liquides, les eaux de surface (cours d'eau, lacs et tous plans d'eau) sont classées de la manière suivante : Classe A : bonne qualité, usages multiples possibles Classe B : qualité moyenne, loisirs possibles, baignade pouvant être interdite Classe C : qualité médiocre, baignade interdite Hors Classe (HC) : contamination excessive, aucun usage possible à part la navigation. C'est le paramètre le plus mauvais qui déterminera la classe d'une eau donnée.

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Tableau O1.2.1b : Paramètres de classification des eaux de surfaces

Paramètre Classe A Classe B Classe C Hors Classes

Facteurs Biologiques Oxygène dissous (mg/l) 5£OD 3

DBO5 (mg/l) DBO£5 5

O1.3 - SUPERFICIES DES LACS ET NOMBRES DE RIVIERES ET FLEUVES PERMANENTS

O1.3.1 – Les lacs

Plusieurs lacs sont identifiés dans la région. Ils se trouvent généralement sur le Betsiriry et le long du fleuve Tsiribihina. On peut citer par exemple : § Betsaiky (Anosimena) § Ankotrevo § Asonjo (Anosimanotsy, Ankotrofotsy) § Andranomena (, Begidro) § Hama (Amboloandro) § Kimanomby (Andranomandeha, Ambohibary) § Iboboka § Sariaka (Masoarivo) (Superficie non disponible)

O1.3.2 - Les fleuves et rivières (du Nord au Sud). Source : monographie régionale/Menabe

· Le Manambolo : il prend naissance dans le massif de Bongolava, arrose toute la partie Nord de Miandrivazo, traverse le plateau de Bemaraha, sépare la région de Menabe de celle de Maintirano, et trouve son embouchure dans la partie Nord de la commune de Belo/Tsiribihina.

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· Le Tsiribihina (grossi de la Mania, de Sakeny et de la Mahajilo) prend également sa source du massif de Bongolava, débouche dans la commune de Miandrivazo, au niveau du Chef lieu de la Commune d’Ankotrofotsy (pont de la Mania). Il alimente le fameux lac de Betsiriry. Il continue sa course sur le plateau de Bemaraha et prolonge son trajet dans la commune de Belo/Tsiribihina, se disperse dans la vaste mangrove d’Andimaka, au Nord de la ville de Belo/Tsiribihina, avant de rejoindre le Canal de Mozambique. · La Morondava prend sa source dans le massif de Makay, arrose la partie centrale de la sous-préfecture de Mahabo, continue son trajet dans la sous-préfecture de Morondava, presque en parallèle à la Route Nationale 35; de nombreux affluents tels que Sakamaly, Maroalika, Fanikay, arrose la sous-préfecture de Mahabo avant de se jeter dans le fleuve Morondava. · Les rivières Andrangory et Maharivo (Mandabe), fonctionnelles depuis leur source jusqu’au niveau de la commune de Befasy (sauf à la saison pluvieuse exceptionnellement). · Les rivières Laopolo, Maitapaka et Tsianihy collectent les eaux de ruissellement de bassins versants du Massif de Makay avant de se diriger vers la mer. · La rivière Ianandrano, seule, déverse son eau dans le fleuve Mangoky pour continuer sa course vers la mer. · Enfin, le fleuve Mangoky, arrose toute la partie Sud-Est de la sous-préfecture de Manja.

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Carte O1.3.2a : Réseaux hydrographiques de la région de Menabe

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O. 2 - EAUX CONTINENTALES / PRESSION

O2.1 CONSOMMATION D’EAU

Tableau O2.1.1 - Consommation en eau potable

Consommation d'eau potable par les infrastructures des centres urbains gérés par la JIRAMA 2001 ( Données jusqu'au mois de Novembre ) Consommation en m3

Branchement 3 Centre Particulier Bornes Fontaines Consommation Totale en m

Morondava 448 000 212 957 660 957

Belo/Tsiribihina 83 114 25 688 108 802

Manja 22 174 23 403 45 577

Mahabo 43 821 43 821

TOTAL 597 109 262 048 859 157

Source : JIRAMA

La Riziculture irriguée consomme environ 213 316 000 m3 d’eau par an. (GR, Morondava, communication personnelle)

O2.4 - DEGRADATION DES BASSINS VERSANTS

Tableau O2.4 : Superficie des bassins versants

Fleuve ou rivière Longueur (km) Superficie bassin versant (km²) Maharivo 191 6 350 Morondava 152,3 7 550 Tsiribihina 451 48 110 Manambolo 258 14 480

Les taux de dégradation des BV du Menabe sont très élevés. Les facteurs de l’érosion sont multiples : - L’agressivité du climat avec la saison sèche très marquée (plus de 7 mois) qui laisse le sol sans protection ; - La violence des précipitations ; - La nature des terrains contenant d’éléments fins instables ; - La pente des bassins versants, qui est à la fois longue et forte ; - L’homme qui s’attaque sans fin à cette couverture végétale : surpâturage, feux de brousse, déboisement et déforestation, travail intensif du sol, etc.

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O2.6 - SURFACE IRRIGUEE PAR LES FLEUVES ET RIVIERES

Les principales surfaces inventoriées : Ø Les grands périmètres irrigués : Dabara, Ankilizato, Ø Les petits périmètres irrigués, Ø Les périmètres Microhydrauliques ou Micropérimètres

Tableau O2.6.1a : Les Grands Périmètres Irrigués

Nom Date de Date de Surface Nombre Nombre Nombre création réhabilitation irriguée Usagers AUE KNR DABARA 1972 1995 8 000 6 500 37

ANKILIZATO 1950 1994 2 900 1

TSARAOTANA 1992 820 520 1 Source : CIR GR Morondava 1999

DABARA : Le périmètre hydroagricole de Dabara est situé dans les sous-préfectures de Morondava et de Mahabo. Il est alimenté en eau par le fleuve Morondava à partir d’une prise située à Dabara à environ 50 km de Morondava, en bordure de la RNS 35. Les terres irriguées par le réseau couvrent une superficie de 8000 ha. Se répartissant sur 3 zones : Amont, Intermédiaire et Delta.

ANKILIZATO : Le périmètre couvre une superficie de 3000 ha. Les deux canaux principaux Migodo I et II véhiculent les eaux d’irrigation pour arroser 2900 ha actuellement. La mise en fonction de ce réseau date de : 1950. TSARAOTANA : Le Projet d’Aménagement Hydroagricole de la Tsiribihina, phase I Manambolo dans la sous-préfecture de Belo/Tsiribihina est situé dans la Rive Gauche du fleuve Tsiribihina. Il est financé conjointement par le FAD (Fonds Africains de Développement) et le Gouvernement Malagasy. Il est actuellement en phase de mise en valeur. Tous les travaux afférents au programme du Projet sont entièrement exécutés. Le projet consiste en : - l’aménagement de 820 ha (240 ha en simple culture et 580 ha en double culture), - un ouvrage de prise (barrage, dessableur, digue d’entonnement), - l’aménagement proprement dit (réseau d’irrigation et de démarrage), - un réseau de piste dont 39 km de piste principale (Tsimafana Mialiloha). - Il consistait également en l’installation de 10 (dix) ingénieurs (exploitants modernes) sur 200 ha de 500 exploitants traditionnels environ 615 ha et 5 ha pour l’expérimentation. Le Projet prévoyait pour chaque paysan moderne de fournir un logement meuble, un tracteur avec équipements nécessaires pour la préparation du Sol et le transport, ainsi qu’une batteuse. Il leur était également fourni un véhicule tout terrain pick-up et attribué un fonds de roulement devant leur permettre de fonctionner pendant les premiers six mois de mise en valeur

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Tableau O2.6.1b : Les Petits Périmètres Irrigués

PPI / Réseau Nombre AUE Nom AUE Nombre Surface (ha) Date de usagers constitution Morondava 16 Mahavokatra 118 193 20/01/95 Amont Ambohimahasoa 67 95 26/01/95 Avotra 155 225 06/02/95 Vonjy 110 91 16/02/95 Mahasoa 88 94 21/02/95 Mahavelo 125 229 05/03/95 Mahavonjy 132 136 05/03/95 Betroky 151 46 16/02/95 Tsivalaka 155 179 28/02/95 Avotra - Andaboro 137 36 05/03/95 Tsimihozohozo 127 27 26/02/95 Mahavita azy 140 54 05/03/95 Tantely 185 87 12/03/95 Soamiaradia 68 19 20/08/95 Anjarasoan’ny 127 71 25/02/95 mpianakavy Mahasoa 294 398 28/02/95 Morondava 07 Mahalomba 2 20/10/95 Intermédiaire Soamahavelo 147 91 30/03/95 Vo rimahavelo 72 8 28/03/95 Mahasarombaka 46 06/04/95 Mahasoa 112 10 02/04/95 Mahavelo 205 44 08/04/95 Todisoa 246 142 15/04/95 Morondava 10 Soamiray 93 17 23/03/95 Delta Soamiaradia 165 92 05/04/95 Bemiray 165 83 08/04/95 Soahajaina 170 154 10/04/95 Fototry ny soa 157 154 15/04/95 Mahalombasoa 102 177 15/04/95 Mahasarombaka 120 35 15/04/95 Tsimiroro 150 93 09/04/95 Tsimiroro 148 375 12/04/95 Lovasoa 163 42 10/04/95 TOTAL 33 4 440 3 499 Source : CIR GR Morondanva 1999

Périmètres Microhydrauliques et Micropérimètres

Dans le cadre du projet MHL, rares sont les périmètres dont la taille dépasse les 200 ha, la taille moyenne d’un périmètre étant entre 50 à 200 ha.

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Tableau O2.6.1c : Les Périmètres Microhydrauliques et Micropérimètres

Sous-préfectures Firaisana Nom du périmètre Superficie (ha) Observations Belo/Tsiribihina Tsaraotana Andranomandeha 140 Lavaheloka 50 Programme FID Bemarivo Benanavo 150 1,5 km de canal à Belinta Belinta 100 creuser Lonena 100 Tanandava 100 Sous-total 640 A réhabiliter Mahabo Mandabe Mandabe 200 Beronono Beronono 10 Ensablé Tsimazava Tsimazava 60 Endommagé Malaimbady Andaobato 150 Sous-total 420 A réhabiliter Manja Andranopasy Tsianihy 90 Beharona Berahona 30 Vondrove 60 Manja Soalengo 45 Barrage à réparer Anosibe C Manjakely 190 Barrage à réparer Soaserana Mangily 200 Besely 100 Soaserana 150 Sous-total 865 A réhabiliter Miandrivazo Ankotrofotsy Sanjao 100 Ambatolahy Manambolo 200 Ensablé Sous-total 300 A réhabiliter Total 2 225 A réhabiliter Source : CIR GR Morondanva 1999

Superficies cultivées en riz par types de riziculture

1) Selon la toposéquence

Tableau O2.6.1d : Superficies cultivées : riz de bas-fonds et plaines

Riz de bas fonds et plaines Sous-préfectures Surface total riz Ha % Morondava 5 450 5 450 100 Belo/Tsiribihina 5 690 5 690 100 Mahabo 14 290 14 290 100 Manja 1 980 1 980 100 Miandrivazo 10 600 10 600 100 Total 38 010 38 010 100 Source : SSA/DPEE Min.Agri 1999 et DRA Morondava

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2) Selon le mode d’irrigation

Tableau O2.6.1e : Superficies cultivées : riz de bas-fonds et plaines

Sous-préfectures Surface totale en riz de bas Mode d’irrigation fonds et plaines Prise au fil de l’eau Barrage de dérivation Morondava 5 450 - 5 450 Belo/Tsiribihina 5 690 4 837 853 Mahabo 14 290 6 573 7 717 Manja 1 980 992 988 Miandrivazo 10 600 10 282 318 Total 38 010 22 684 15 326 Source : SSA/DPEE Min.Agri 1999 et DRA Morondava

Sur les 38 010 ha de rizière de bas-fonds et plaines : - Seuls les 15 326 ha ont un système d’irrigation convenable soit 40,3% - Les 22684 ha sont irrigués, de manière traditionnelle, à partir des rivières et fleuves traversant la région (59,7%).

O2.7- FREQUENCE ET NOMBRE DES PECHEURS

Tableau O2.7.1 : Effectifs des pêcheurs et nombre des pirogues en 1998

Sous-préfecture Eaux douces Eaux estuaires Eaux marines Pêcheurs Pirogues Pêcheurs Pirogues Pêcheurs Pirogues Morondava - - 231 183 1 186 1 041 Belo/Tsiribihina 823 335 469 249 77 39 Manja 102 56 232 152 620 387 Miandrivazo NC NC - - - - Ensemble Région 925 391 932 584 1 883 1 467

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O. 3 - EAUX CONTINENTALES / REPONSE

O3.1 - LES OUTILS JURIDIQUES

Ce sont principalement des textes établis au niveau national tels les décrets, ordonnances, ou loi. O3.1.1 - Les instruments juridiques · Loi Le Code de l'eau : Loi N°98-029 portant Code de l'eau et ses décrets d’application. Ce Code a pour objet (cf.art.1): - La domanialité publique de l'eau ; - La gestion, la conservation, et la mise en valeur des ressources en eaux ; - L'organisation du service public de l'eau potable et de l'assainissement collectif des eaux usées domestiques ; - La police des eaux; - Le financement du secteur de l'eau et de l'assainissement ; - L'organisation du secteur de l'eau et de l'Assainissement. En ce sens il constitue le principal outil juridique de prévention de la pollution.

· Les ordonnances Ø Ordonnance n° 62-033 du 19/09/62 relative aux adductions et distributions de l'eau - JO du 12/10/62 - p 2210 Ø Ordonnance n° 74-003 du 04/02/74 portant réorganisation des secteurs de l'eau et de l'électricité, JO du 09/02/74 - p 440 Ø Ordonnance n° 75-024 du 17/10/75 portant création de la JIRAMA

· Les Décrets d’application du Code de l’Eau Les principaux décrets d’application de ce Code sont : Ø Décret n°2003/191portant création des agences de bassin et fixant leur organisation attributions et fonctionnement Ø Décret n°2003/192 fixant l’organisation, les attributions et le fonctionnement Ø de l’Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ANDEA) Ø Décret n°2003/193 portant fonctionnement et organisation du service public de l’eau potable et de l’assainissement des eaux usées domestiques. Ø Décret n°2003/791 portant réglementation tarifaire du service public de l’eau et de l’assainissement. Ø Décret n°2003/792 relatif aux redevances de prélèvements et de déversements Ø Décret n°2003/794 fixant la procédure d’octroi des autorisations de prélèvement d’eau Ø Décret n°2003/939 portant organisation, attribution, fonctionnement et financement de l’Organisation Régulateur du Service Public de l’Eau et de l’Assainissement (SOREA)

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Ø Décret n°2003/940 : relatif aux périmètres de protection Ø Décret n°2003/941 relatif à la surveillance de l’eau, au contrôle des eaux destinées à la consommation humaine et aux priorités d’accès à la ressource en eau Ø Décret n°2003/942 relatif à l’utilisation hydroélectrique de l’eau Ø Décret n°2003/943 relatif aux déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects dans les eaux superficielles ou souterraines Ø Décret n°2003/945 relatif à l’organisation administrative de l’eau et au transfert de compétences entre les différentes collectivités décentralisées

Autres Décrets : Ø Décret n° 2003/464 du 15/04/03 portant classification des eaux de surface et réglementation des rejets d’effluents liquides Ø Décret n° 2003/941 relatif à la surveillance de l'eau, au contrôle des eaux destinées à la consommation humaine et aux priorités d'accès à la ressource.

O3.2 - LES MESURES ECONOMIQUES

Tarification de l'eau :

Pour les petits consommateurs (consommation < 1000 m3) 1ère tranche : consommation <10 m3/mois 2ème tranche : consommation>10m3/mois - moins de 10m3 975 fmg/m3 - plus de 10m3 2 305 fmg/m3 Redevance d’assainissement : pour la JIRAMA, elle est fixée à 8 632fmg (2002) pour l’eau par compteur Source : JIRAMA, DRDR

Tarif / Cas de Toliara - Gros consommateur (>1000 m3/mois) : 2305 fmg/m3 - Administration : 2305 fmg/m3/mois sans distinction - Service communal (borne fontaine, lavoir…) : 975 fmg/m3 - Usages spéciaux : 6520 fmg/m3 - Chantier de construction : 4740 fmg/m3

O3.3 - LES MESURES TECHNIQ UES

Liste des communes avec barrage et/ou station de pompage d’irrigation des rizicultures

Tableau O3.3 : Pourcentage de rizières irriguées par barrage/station de pompage

Pourcentage de rizières irriguées Code de la Commune Nom du fivondronana par barrage/station de pompage BELO MER MORONDAVA 10 % BELO - TSIRIBIHINA 30 % ANALAMITSIVALA MAHABO 40 %

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Pourcentage de rizières irriguées Code de la Commune Nom du fivondronana par barrage/station de pompage ANKILIZATO AMPANIHY MAHABO 40 % ANKILIVALO MAHABO 80 % MANAMBINA MAHABO 80 % MANJA MIANDRIVAZO 80 % BEMANONGA MANJA 90 % MORONDAVA 98 % TSARAOTANA BELO - TSIRIBIHINA 100 % MAHABO BELO - TSIRIBIHINA 100 % ANALAIVA MAHABO 100 % MORONDAVA MORONDAVA 100 % MORONDAVA 100 % Source : Traitements des données du Programme ILO, 2003

O3.4 - LES MESURES INSTITUTIONNELLES

O3.4.1 : Communes ayant au moins une Association des Usagers de l’eau dans sa circonscription

Tableau O3.4.1 : Association des usagers de l’eau dans la commune

Présence d'au moins une Nom de la Commune Nom du fivondronana association des usagers de l'eau AMBIKY BELO - TSIRIBIHINA non AMBOALIMENA BELO - TSIRIBIHINA non ANDIMAILY - MANAMBOLO BELO - TSIRIBIHINA non ANKALALOBE BELO - TSIRIBIHINA non ANKILIROROKA BELO - TSIRIBIHINA non ANKIRONDRO BELO - TSIRIBIHINA non ANTSOHA BELO - TSIRIBIHINA non BELINTA BELO - TSIRIBIHINA non BELO - TSIRIBIHINA BELO - TSIRIBIHINA non BEREVO BELO - TSIRIBIHINA non BEROBOKA BELO - TSIRIBIHINA non MASOARIVO BELO - TSIRIBIHINA non TSARAOTANA BELO - TSIRIBIHINA non TSIMAFANA BELO - TSIRIBIHINA non AMBIA MAHABO non AMPANIHY MAHABO non ANALAMITSIVALA MAHABO non ANKILIVALO MAHABO non BEFOTAKA MAHABO non BERONONO MAHABO non MAHABO MAHABO non MANDABE MAHABO non TSIMAZAVA MAHABO non 132

Présence d'au moins une Nom de la Commune Nom du fivondronana association des usagers de l'eau ANKILIABO MANJA non ANONTSIBE CENTRE MANJA non BEHAROGNA MANJA non MANJA MANJA non AMBATOLAHY MIANDRIVAZO non AMPANIHY MIANDRIVAZO non MIANDRIVAZO non MIANDRIVAZO non ANKOTROFOTSY MIANDRIVAZO non ANOSIMENA MIANDRIVAZO non BEMAHATAZANA MIANDRIVAZO non MIANDRIVAZO non MIANDRIVAZO non ISALO MIANDRIVAZO non MIANDRIVAZO non MANAMBINA MIANDRIVAZO non MANANDAZA MIANDRIVAZO non MIANDRIVAZO MIANDRIVAZO non SOALOKA MIANDRIVAZO non BEMANONGA MORONDAVA non MORONDAVA MORONDAVA non ANKILIZATO MAHABO oui MALAIMBANDY MAHABO oui ANDRANOPASY MANJA oui SOASERANA MANJA oui ANALAIVA MORONDAVA oui BEFASY MORONDAVA oui BELO MER MORONDAVA oui Source : traitements données du Programme ILO, 2003

O3.4.2 - Associations des Usagers de l’eau le long du fleuve Morondava

Tableau O3.4.2 : Les AUE des petits périmètres irrigués le long du Morondava

PPI / Réseau Nombre AUE Morondava - Amont 16 Morondava - intermédiaire 07 Morondava - Delta 10 Total 33 Source : CIR GR Morondava 1999

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C 1 - CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / ETAT

C1.1 - PHENOMENES METEOROLOGIQUES EXTREMES

La côte Sud malgache, et particulièrement la province de Toliara est la moins touchée par les perturbations tropicales. L’exception concerne la région du Menabe, en particulier Morondava dont la probabilité de passage de cyclone ou de dépression tropicale est de 0,5 (soit une chance sur deux).

Le terme perturbation tropicale est utilisé pour désigner une quelconque dépression tropicale évoluant dans le bassin cyclonique du Sud Est de l’Océan Indien.

Terminologie : - Dépression tropicale : perturbation dont la vitesse du vent près du centre, est comprise entre 51 et 119 km/heure. - Cyclone tropical : toute perturbation dont la vitesse du vent, près du centre est supérieure à 119 km/heure.

Le tableau suivant montre les cyclones (CT) et dépressions tropicales (DT) passés à Morondava depuis 1969

Tableau C1.1a : Cyclones ou dépressions tropicales ayant passé par Morondava (1969-2000)

Cru de la rivière Hauteur du cru (m) Année Nom de la DT ou du CT Date de passage Morondava à Dabara (m3/s) 1969 CT Dany 6 au 8 février 1 928 3,22 1970 CT Geneviève 16 au 18 janvier 3 080 4,50 1975 DT Fernande 1 au 3 février 12 990 4,40 1986 CT Honorine 15 au 17 mars 1 020 2,20 1989 DT Calasanjy 13 au 16 janvier 2 702 4,08 1991 DT Cynthia 17 au 18 février 6 500 8,30 1993 Perturbation Garcia 22 au 23 février Eteinte en terre 1993 Perturbation Iona 2 au 5 mars 2000 CT Eline 17 au 18 février Vitesse du vent : 60 km/h Pluie maxima en 24 h : 46,5 mm 2000 Tempête tropical modérée 1 au 5 mars Pluie maxima en 24h : 134,2 mm Gloria Source : Service de la Météorologie

Le "Bloc" Ouest, d’Antsiranana à Morondava, présente, dans l'année, deux saisons climatiques nettement tranchées : - Une saison chaude et pluvieuse, de novembre à avril, - Une saison moins chaude et très sèche, de mai à octobre.

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Tableau C1.1b : Moyenne de la température, de l’humidité et du vent (vitesse)

Température Température Température Humidité relative Humidité relative Vitesse moyenne Année Minimum Maximum Moyenne (°c) de l'air de l'air du vent (°c) (°c) Min (%) Max (%) Moy (m/s) 1998-1999 17,5 31,9 24,0 37,6 87,4 2,0 1999-2000 17,5 31,9 23,8 36,1 83,6 1,9 Remarque : Cette vitesse moyenne très forte du vent accélère l’ensablement des côtes et des rivières, faute de la protection des berges. Source : Station M étéo Ampasikibo, CEREM, F OFIFA

C1.2 - VARIATION DU REGIME PLUVIOMETRIQUE PAR REGION CLIMATIQUE Carte C1.2 : Pluviométrique de la région de Menabe

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Tableau C1.2a : Bilan hydrique mensuel 1998/1999

Région Station de Morondava 1998 1999

Juil Août Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Juin R.R -2,3 -2 -2,8 -11,9 -8 -94,1 -14,6 147,7 -64,6 -14,3 -11,4 -2,4 J. - - - - -2 0 3 6 -2 -1 -1 -1

R.R = Variation entre hauteur de pluie mensuelle et hauteur de pluie moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années) J = Variation entre nombre de jours de précipitations mensuels et nombre de jours de précipitations moyens normaux (moyenne mensuelle des 30 dernières années) Source : Service de la Météorologie

Tableau C1.2b : Pluviométrie mensuelle dans la station météorologique d’Ampasikibo

Pluviométrie (en mm) Mois Année 1,4 Mai 1998 13,9 Juin 1998 0,4 Juillet 1998 2,2 Août 1998 0,2 Septembre 1998 0,0 Octobre 1998 124,8 Novembre 1998 337,7 Décembre 1998 538,5 Janvier 1999 371,3 Février 1999 122,2 Mars 1999 8,0 Avril 1999 1 520,5 Moyenne saison 1998-1999 2,0 Mai 1999 9,8 Juin 1999 2,0 Juillet 1999 0,6 Août 1999 5,7 Septembre 1999 0,8 Octobre 1999 18,9 Novembre 1999 194,2 Décembre 1999 524,8 Janvier 2000 329,4 Février 2000 158,2 Mars 2000 1,6 Avril 2000 1 248,1 Moyenne saison 1999-2000 Source : FOFIFA-GEREM-CNRE

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Tableau C1.2c : Pluviométrie moyenne mensuelle Station Morondava - Période 1961-1990

NOV DEC JAN FEV MAR AVR MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT TOTAL

Pluies (mm) 20,6 163 242 200 89 14,8 11,4 2,4 2,3 2,2 3,6 11,9 764 Source : Service de la Météorologie

C1.3 - PHENOMENE DE RECHAUFFEMENT

Tableau C1.3 : Bilan thermique 1998/1999

Station OCT NOV DEC JAN FEV MARS AVRIL MAI JUIN Morondava T°.M 26,8 28,3 28,3 28,1 28,1 28,8 27,4 24,1 22,3 T°M/N 25,4 26,6 27,4 27,6 27,5 27,4 26,2 23,7 21,7 T°M - T°M/N 1,4 1,7 0,9 0,5 0,6 1,4 1,2 0,4 0,6 T°M = Température moyenne mensuelle T°M/N = Température moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années) T°M - T°M/N = Ecart entre la température moyenne mensuelle et la température moyenne normale

On constate un écart positif des températures mensuelles de 1998-99 par rapport à la température moyenne normale des 30 dernières années.

C1.4 - MALADIES LIEES AU CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Il y a manque d’informations (études) sur la liste des maladies liées au climat, toutefois les Infections Respiratoires Aigues (IRA), y compris les asthmes, sont supposées être parmi les impacts de la dégradation de la qualité de l’air. Le tableau suivant permettra d’apprécier les fréquences des maladies rencontrées

Tableau C1.4 : Les dix pathologies de la région par SSD.

SSD Maladies Cas Pourcentage (%) Belo/ Tsiribihina Fièvre (suspicion de paludisme) 7 005 35 IRA 6 319 31 Maladies diarrhéiques 2 504 12 Infections cutanées 1 175 6 IST 830 4 Affections bucco-dentaires 612 3 Toux de plus de 3 semaines 571 3 Infections de l’œil 510 3 Accidents, traumatismes 398 2 Rougeole 259 1

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SSD Maladies Cas Pourcentage (%) Mahabo Fièvre (suspicion de paludisme) 6 294 36 IRA 3 834 22 Maladies diarrhéiques 2 615 15 Infections cutanées 1 324 8 IST 810 5 Toux de plus de 3 semaines 799 5 Infections de l’œil 657 4 Affections bucco-dentaires 614 3 Accidents, traumatismes 491 3 Hypertension 129 1 Manja Fièvre (suspicion de paludisme) 10 114 34 IRA 7 197 24 Maladies diarrhéiques 3 668 12 Infections cutanées 2 452 8 IST 1 428 5 Toux de plus de 3 semaines 1 327 4 Infections de l’œil 1 204 4 Affections bucco-dentaires 1 170 4 Accidents, traumatismes 954 3 Rougeole 361 1 Morondava Fièvre (suspicion de paludisme) 8 517 35 IRA 5 456 23 Maladies diarrhéiques 3 252 13 Infections cutanées 1 764 7 IST 1 472 6 Toux de plus de 3 semaines 1 178 5 Affections bucco-dentaires 849 4 Infection de l’œil 801 3 Accidents, traumatismes 587 2 Hypertension 291 1 Source : Monographie de la région du Menabe- DRDR,/ DIRDS Toliara - 1999

C1.5 - PHENOMENE DE DESERTIFICATION

Les Fivondronana de la région touchés par la désertification sont : Belo sur Tsiribihina, Morondava, la partie Ouest de Mahabo et Manja. (Source : PNUD/DAES MAG 97/008 Composante eau, Novembre 2002)

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C 2 - CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / PRESSION

C2.1 - POLLUTION DE L’AIR

«Il y a pollution de l’air quand la présence d’une substance étrangère ou une variation importante des proportions de ses composantes est susceptible, compte tenu des connaissances scientifiques du moment, de provoquer un effet nocif ou de Créer une nuisance ou un gène» (Commission du Conseil de l’Europe, février 1967)

C2.1.1 - Les principales sources de pollution atmosphérique identifiées au niveau national : § la circulation automobile, § les industries § les feux de brousse § les bois de chauffe § les déchets

Pollution de l’air

Les principaux polluants atmosphériques

· Polluants gazeux : ü Monoxyde de carbone (CO) : le plus répandu. Se produit dans toute combustion incomplète quel que soit le combustible. Incolore, inodore. ü Fumée de tabac ü Anhydride sulfureux (SO2) ü Hydrogène sulfureux (H2S) : toxique et malodorant dû à l’industrie ü Mercaptants : odeur très désagréable ü Gaz carbonique (CO2) : pas de pollution chimique mais contribue à l’effet de serre. Vient principalement de la combustion de carburants fossiles et de la destruction des forêts tropicales ü Hydrocarbures et aldéhydes : dégagés lors d’une combustion incomplète (moteurs, appareils de chauffage) ü Dioxyde d’azote (NO2) : réagit avec les hydrocarbures éthyléniques aux ultraviolets, provoquant les smogs photochimiques. Les combustions à haute température (moteurs de voitures, chaudières) produisent du monoxyde d’azote (NO) qui donnera, avec l’oxygène de l’air, du NO2, qui pourra, avec la vapeur d’eau, donner de l’acide nitrique HNO3. ü Méthane ü Plomb contenu dans l’essence

· Liquides ü Aérosols (fines particules liquides ou solides en suspension) d’origines diverses : combustions, mines et carrières, cimenteries, industries métallurgiques, du bâtiment, du plomb… ü Bombes aérosol qui peuvent contenir de l’air, de l’azote, du dioxyde de carbone, des hydrocarbures (butane, propane) ou des chloro-fluoro-carbones. ü autres 140

· Pollution automobile / voitures à essence ü Monoxyde de carbone (CO) ü Oxydes d’azote (NOx) ü Oxydes de soufre (SO2) ü Quatres espèces chimiques toxiques : benzène, butadiène, formaldéhyde et acétaldéhyde (facilement éliminées par un traitement catalytique) ü Plomb ü Brome

· Pollution due aux moteurs diesels ü Oxydes d’azote (NOX) ü Particules très cancérigènes constituées de grains de carbone recouvertes de molécules d’hydrocarbures, de métal, de sulfates… Source : rapport sur le cadre de gestion de la pollution / ONE

C2.1.2 - Normes et références sur la pollution de l'air

A Madagascar, les normes sur la qualité de l’air ne sont pas encore disponibles actuellement.

Références extérieures

Tableau C2.1.2 : Références extérieures pour la qualité de l’air

CO HC NOx SO2 PM10* Exposition à 30 mg/m3 pour O,2 mg/m3 pour 0,35 mg/m3 pour courte durée une exposition une exposition une exposition d’une heure d’une heure d’une heure Exposition à 10 mg/m3 pour 0,04-0,05 mg/m3 0,05 mg/m3 en 0,07 mg/m3 longue durée une exposition en moyenne moyenne annuelle pour une moyenne de annuelle exposition 8h/jour moyenne de 24 heures Source : « Etude sur la qualité de l’air en milieu urbain : cas de Dakar, septembre 1999 » *PM10 : il s’agit des particules en suspension de diamètre inférieur à 10 µm qui sont les plus nocives pour la santé. Les particules émises par les véhicules sont principalement des particules de ce type / Randriamanjaka Robert, "Modèles et Impacts de la pollution de l'air de la ville d'Antananarivo"

Arrêté sur les émissions relatives aux gaz d'échappement

Arrêté Interministériel n°6941/2000 du 05/07/00 fixant les émissions de fumée relatives aux gaz d’échappement des véhicules automobiles et abrogeant les dispositions prévues par l’arrêté n° 1186 du 26/03/71.

141

S2 - INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES S2.1 - CONDITIONS ECONOMIQUES, PAUVRETE

S2.101 - Pauvreté

Tableau S2.101 : Evolution du taux de pauvreté au niveau national et dans la province de Toliara

2001 2002 Nbre de pauvres en 1993 1997 1999 2002 Toliara total 86,6 87,5 77,1 76,1 81,2 2 151 000 Toliara rural 92,4 93,1 81,3 83,3 87,5 1 819 000

National 70,0 73,3 71,7 69,6 80,7 13 293 000 National rural 76,7 78,2 78,9 77,1 86,4 10 988 000 Source : INSTAT / EPM 93, 97, 99, 01

S2.102 – Indicateur de Développement Humain (IDH)

Tableau S2.102a : Evolution de l'IDH par Faritany

1999 2000 2001 Antananarivo 0,482 0,489 0,523 Antsiranana 0,420 0,429 0,457 Fianarantsoa 0,360 0,367 0,384 Mahajanga 0,398 0,406 0,426 Toamasina 0,400 0,409 0,421 Toliara 0,338 0,346 0,366 National 0,462 0,470 0,484 Source : INSTAT, TBS 2002

S2.105 - Santé

Tableau S2.105a : Répartition de la mortalité infantile

Naissances 12 derniers Décès 12 derniers mois Mortalité infanto- Sous-préfecture mois juvenile (‰) < 1 an 1 à 4 ans Total < 5 ans Morondava 2 140 69 99 168 78 Belo/Tsiribihina 1 510 36 49 85 56 Mahabo 2 198 41 74 115 52 Manja 1 294 58 78 136 105 Miandrivazo 2 143 47 80 127 59 Ensemble Région 9 285 251 380 631 68 Source : RGPH, 1993

143

Tableau S2.105b : Accès aux infrastructures sociales de base

Personnel Fivondronana CHD 1 CHD 2 CSB 1 CSB 2 Médecins Dentistes Sage- Infirmiers Aides- Servants femmes soignants Morondava 1 9 8 9 2 4 13 15 - Belo/Tsiribihina 1 9 6 5 - 5 10 10 - Mahabo 1 7 7 8 - 11 14 9 4 Manja 1 10 4 2 - 3 7 8 2 Miandrivazo 1 16 6 8 1 9 18 11 1 Total 4 1 51 34 32 3 32 62 53 7

S2.106 - Accès à l'eau potable et à l'assainissement

Tableau S2.106a Approvisionnement en eau

Total Eau Pompe Pompe Camion Cours Région ménages courante publique aspirante Puits citerne Source d'eau Autre ND Morondava 14 131 1 327 3 379 94 7 809 59 472 705 131 Mahabo 15 967 159 845 241 5 007 181 2 377 6 684 107 366 Belo/Tsiribihina 9 327 231 611 9 1 941 17 1 986 3 874 397 261 Miandrivazo 14 299 16 357 55 5 253 18 1 463 6 263 427 449 Source : JIRAMA, 2001

Définitions (selon INSTAT-Tableau de Bord Social) Eau potable : eau provenant d’une installation plus ou moins contrôlée telle que les branchements particuliers, les bornes fontaines, les forages et puits munis de pompe à motrice humaine, l’adduction d’eau gravitaire ou par pompage en milieu rural. Taux d’accès à l’eau potable : pourcentage des ménages (ou de la population) se procurant de l’eau dans les installations contrôlées. Dans les Chefs-lieux de Sous-Préfectures, les systèmes d’approvisionnement en eau des villes sont gérés directement par la JIRAMA. Par contre, en milieu rural, de nombreuses installations ont été exécutées par l’état, les ONGs et différents organismes sans être connues par l’Administration compétente. Ce manque d’information d’une part, et cette multiplicité d’intervenants d’autre part, sont à l’origine de problèmes d’ordre technique et organisationnel, entre autres :

- le fonctionnement de Comité des Points d’Eau ou CPE - le fonctionnement du système de gestion, de maintenance et d’entretien.

Généralement, ces points d’eau sont en grande partie des puits mal façonnés et non équipés de pompe.

144

Tableau S2.106b : Liste non exhaustive des points d’eau recensés dans le Menabe

Organisme Population desservie Type de point d’eau Système de gestion 11 Forages profonds équipés Projet MEM/JAPON 3 295 des pompes à pédale CPE 05 Puits non équipés de pompe SAHA MENABE 1 400 18 en élaboration CPE 66 Puits dont peu d’entre eux ONG TARATRA 25 881 sont équipés de pompe ROPE CPE 19 Puits non équipés de pompe A.B.M. 3 738 - Source : Délégation régionale MEM 2003

Dans la Zone d’étude, la saison des pluies dure 5mois (Novembre à Mars) et la saison sèche 7 mois (Avril à Octobre). Les précipitations annuelles vont en augmentant géographiquement de la plaine littorale au sud-ouest (600 - 800mm) vers les montagnes au nord-est (1 400mm).

Tableau S2.106c : Accès aux infrastructures d'excrétas en milieu urbain

Effectif Effectif Types d'évacuation population population Taux d'accès d'excrétas Effectif ménage Total desserte totale (en %) Fosse septique 5 820 5,4 Latrines 20 629 90 753 107 783 84,2 Source : TBS 2002 Secteur Eau et assainissement

S2.107 - Niveau d'instruction

Tableau S2.107a : Analphabétisme des chefs de ménage

Sous-préfecture Nombre de ménage % n'ayant jamais été à l'école Morondava 14 131 39,1 Belo/Tsiribihina 9 328 50,4 Mahabo 15 967 60,2 Manja 10 052 70,4 Miandrivazo 14 299 54,6 Ensemble région 63 777 54,4 Source : RGPH, 1993

145

Tableau S2.107b : Répartition des établissements scolaires publics

Sous-préfecture EPP CEG Lycée Morondava 66 11 1 Belo/Tsiribihina 67 4 1 Mahabo 54 5 1 Manja 63 3 1 Miandrivazo 89 5 1 Ensemble Région 339 28 5 Source : Circonscription Scolaires de Morondava, 1999

Tableau S2.107c : Répartition des établissements scolaires Privés

Sous-préfecture Ecole primaire CEG Lycée Morondava 4 4 2 Belo/Tsiribihina 1 2 Mahabo 4 1 Manja 8 1 Miandrivazo 5 1 Ensemble Région 32 9 2 Source : Circonscription Scolaire de Morondava, 1999

Tableau S2.107d : Couverture spatiale des infrastructures scolaires publiques et privées en primaire

Sous-préfecture Nb fokontany Ecoles fonctionnelles Taux de couverture (%) Morondava 62 51 82,2 Belo/Tsiribihina 62 65 104,8 Mahabo 59 54 91,5 Manja 40 81 202,5 Miandrivazo 85 56 65,8 Ensemble Région 308 307 99,6 Source : Circonscription Scolaire de Morondava, 1999

Tableau S2.107e : Personnel de l’éducation nationale dans l’enseignement primaire

Fivondronana Nombre EPP Effectif scolarisé Nombre Nombre de Nombre d’élèves fonctionnelles d’instituteurs suppléants par enseignant Morondava 47 6 655 236 28 Belo/Tsiribihina 64 6 896 188 11 47 Mahabo 50 5 852 132 44 Manja 63 3 106 65 48 Miandrivazo 51 6 429 161 40 Total 275 28 938 782 11 39 Source : Circonscription Scolaire Morondava – 1999

146

Tableau S2.107f : Autres entités d’enseignement primaire

Ecole Effectif scolarisé Nombre Nombre de Nombre d’élèves Fivondronana primaire privé d’instituteurs suppléants par enseignant Morondava 6 3 094 83 37 Belo/Tsiribihina 2 465 16 3 25 Mahabo 2 596 22 27 Manja 1 650 31 21 Miandrivazo 2 655 44 30 Total 13 5 460 196 3 28 Source : Circonscription Scolaire Morondava – 1999

Tableau S2.107g : Taux de scolarisation primaire par sexe

Garçons Filles Fivondronana Pop 6 à 14 ans Population Taux % Pop 6 à 14 Population Taux % scolarisée ans scolarisée Morondava 7 089 4 209 59,4 7 072 4 395 62,1 Belo/Tsiribihina 4 686 2 155 49,9 4 580 2 193 47,8 Mahabo 7 540 2 535 33,6 7 189 2 568 35,7 Manja 4 880 1 453 29,7 4 622 1 476 31,9 Miandrivazo 7 409 2 318 31,2 7 226 2 585 35,7 Total 31 604 12 670 40,0 30 689 13 217 43,0 Source : Circonscription Scolaire Morondava – 1999

147

S2.2 - INDICATEURS DE PRESSION DEMOGRAPHIQUE

S2.201 - Population

Tableau S2.201 : Densité de la population dans les 5 fivondronana du Menabe

Fivondronana Population Surface en Km² Densité en Km² Miandrivazo 65 550 13 055 5,02 Belo/Tsiribihina 41 879 7 668 5,46 Morondava 64 070 5 496 11,66 Mahabo 68 679 13 658 5,03 Manja 44 946 8 982 5,00 Total 285 124 48 860 5,84 Source : INSTAT/Recensement 1993

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Carte S2.201 : Densité de population dans le Menabe

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S2.202 - Population urbaine

Tableau S2.202 : Taux d’urbanisation par sous-préfecture

Sous-préfecture Population urbaine Population rurale Taux d’urbanisation Morondava 25 071 38 999 39,1 Belo/Tsiribihina 16 229 25 650 38,8 Mahabo 6 250 62 430 9,1 Manja 8 162 36 783 18,2 Miandrivazo 14 022 51 528 21,4 Ensemble Région 69 734 215 390 24,5 Source : RGPH, 1993

S2.203 - Population de la zone côtière

Tableau S2.203 : Les populations de la zone côtière dans la région du Menabe

Fivondronana Population en zone côtière Belo-sur-Tsiribihina 6 663 Morondava 5 155 Manja 9 251 Mahabo 0 Miandrivazo 0 Total 21 069

S2.3 - INDICATEURS DE CONTEXTE MACROECONOMIQUE

S2.303 - Exportations

Tableau S2.303 : Exportation de produits halieutiques en 2001 et 2002 (Kg)

Année Sociétés Produits Destination 2001 2002 AQUAMEN EF Crevettes congelées 990 000 708 591 Europe Crevettes congelées 225 287 186 823 Europe SOPEMO Crabes morceaux congelés 145 580 87 973 Europe Lumineux Madagascar Crabes vivants 2 200 2 575 Singapour

Observation : la crise de 2002 a perturbé les activités des sociétés de pêche et de collecte de Morondava.

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S2.306 - Tourisme

Tableau S2.306a : Liste des établissements touristiques de Morondava

Nom de l'établissement CH Nom du Propriétaire Couvert Adresse

1-Morondava beach 16 Annick Giraud 30 Nosikely Morondava 2-Continental 28 Daya Go ulzaraly - Morondava centre 3-Central hotel 08 Nathou Assikaly - Morondava centre 4-Corto-Maltesse 20 Teacher Jean Jacques 28 Tsimahavaobe M/va 5-Zoom Hotel 09 Amir Raza Issoufaly - BP :25 M/va centre 6-Royal Toera 16 Patrick Davidson 50 Nosikely Morondava 7-Les Mantalys 05 Mamod’Ali Hawel 40 Tsimahavaokely M/va 8-Arche de Noe 14 Mohamed Abasse - Morondava centre 9-Kohinour chambres 04 Zeharabanou Vally - Morondava centre 10-Studio Continental 16 Daya Goulzaraly - Tsimahavaobe M/va 11-Le Menabe 21 Yavaraly Mamodaly - Morondava centre 12-Le Renala au Sable d’Or 19 KOLO Nambina Sesena 120 Nosikely Morondava 13-Les Bougainvilliers 21 Nelly Nicollessi 120 Nosikely Morondava 14-Hotel Rovasoa 14 Rabemanantsoa Je Fran - Andakabe Morondava 15-Trécicogne hotel 12 Muignarri Gabriele 40 Nosikely Morondava 16-Le cheval de Mer 06 Santio Elza Manahy 40 Nosikely Morondava 17-Les Piroguiers 06 Bodo Boisard 40 Betania Morondava 18-Le Lac Or 05 Mampionona Chantal Rozier 40 Bemanonga 19-Baobab Café 17 Allain Fraderic 40 Nosikely Morondava 20-Chez Zoro 04 Zoro Florentine 25 Morondava-centre 21-Les Paletuviers de Matanito 04 Fabien Martin Avaradrova Morondava 22-Sharon chambres 14 Baomaria Eugénie Andabatoara M/va 23-Le Masoandro chez Maggie 08 Marguaret Macdonald 35 Nosikely centre 24-L’Oasis 10 Sylvana Lucie 40 Morondava centre 25-Kismat chambres 15 Mohamed Raza Morondava centre 26-Les Philaos 18 Nathou Assikaly Nosikely Morondava 27-Hotel de la Plage 07 Sohib Mohamed Morondava centre 28-Le Batelage 08 Andrianasolo « T » Von Them 40 Morondava centre 29-Le Nain du Jardin 08 Jean René Pierre 40 Ankisirasira M/va 30-Hotel-Restau Madera 02 Pépin Perlette 36 Morondava centre TOTAL Chambres. 344 Source : CRD - Menabe

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Tableau S2.306b : Liste des établissements de restauration à Morondava

Restaurants - Bar Nom du Propriétaire Couvert Adresse

1-La Sirène Mme Chantal 80 M/va centre 2-Les Pieds dans l’Eau M. Patrick 30 Nosikely 3-Sun Beach chez Cuccu Cuccu Palmiro 100 Nosikely 4-Le Menabe Bernard i Patrick 30 M/va centre 5-Drugstore Christien Herilala 50 M/va centre 6-Romantica (sté Clara) Zonca Sabrina 36 M/va centre 7-Tantely (ex-Paradise sport) Mme Annick 45 M/va centre 8-Etoile de Mer M. Roger 30 M/va centre 9-La Capannina (en face de My lord) Mme Bemazava Léa 50 Nosikely 10-Le Souriant Mme Noro 30 Nosikely 11-l’Escale Naval 30 Tsimahavaobe 12-Sam suffit Isidore 20 Andakabe 13-Le Vida Loca MlleHildienne Gabriele 100 Nosikely 14-Cercle messe de la gendarmerie M. Peng 50 M/va centre 15-Salon de thé le Palmier Ets Djivan 30 M/va centre 16-Rest Soavadia 25 M/va centre TOTAL Chambre : 344 535 Source : CRD - Menabe

Tableau S2.306c : Liste des nouveaux investissements hôteliers du Menabe (2001- 2002)

Nom de l’établissement Adresse Ch Couvert Emplois Investissement 1-H-R Au Coin d’Or (projet Miandrivazo 08 70 05 2-bungalow (projet) Mandrivazo 05 - 03 3-H-R Djamaat (projet) Andranopasy-Manja 04 50 03 4-H-R Kanto (projet) Manja 19 60 5-H-R Eden Club (projet) Ile Marina-Belo/Mer 33 150 30 1,5 Milliards fmg 6-H-R Les Domaines de Baobab Commune Bemanonga M/va 99 400 400 17 Milliard fmg (Kimonisa-projet) 7-Le Batelage (en activité) Morondava 08 250 Millions fmg 8-Le LAC OR (en activité) Commune Bemanonga M/va 05 40 03 120 Millions fmg 9-Sharon chambres (en activ) Morondava 15 - 05 ? 10-Extension Arche de Noé (en activité) Morondava 07 - 15 300 Millions fmg 11-H-R Ravinala (en activité) Miandrivazo 05 40 04 ? 12-Rest LA Vida Loca (en activité) Morondava - 100 06 250 Millions fmg 13-Rest La Romantica (en activité) Morondava - 40 05 21 975 000 fmg 14-H-R Le Dauphin (projet) Belo/Mer-M/va 06 50 04 90 Millions fmg Source : CRD - Menabe

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S2.308 - Etat des infrastructures routières

Tableau S2.308a : Type d’infrastructures routières par fivondronana

Fivondronana Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo Miandrivazo Manja Total

Routes nationales 96 39 186 165 107 593 Bitumées 42 167 165 374 Non bitumées 54 39 19 107 219 Routes secondaires 163 892 292 143 215 1 705 Total 259 931 478 308 322 2 298

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Carte S2.308 : Les infrastructures routières dans le Menabe

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Tableau S2.308b : Liste des établissements touristiques de Belo sur Tsiribihina

Nom de L’établissement Situation de Adresse CH Nom du Gérant l’Etablissement 1-Menabe Hôtel Belo/Tsiribihina 17 Mme Johary Denise Ancien établissement En règle 2-Hanida Hôtel Belo/Tsiribihina 08 M. Jean Boto Sans A. O 3-Mad Zébu Belo/Tsiribihina Mme Andrianasitera Sans A. O 4-Ecologie de Kirindy Forêt de Kirindy 06 CFPF Pb : C. S juridique 5-Tsiribihina Hôtel Belo/Tsiribihina 08 M. Dani Daya Sans A. O Source : CRD - Menabe

Tableau S2.308c : Liste des établissements touristiques de Belo sur mer

Nom de L’établissement Situation de Adresse CH Nom du Gérant l’Etablissement 1-La Marina Belo / Mer 15 M. Ouari Allain Ancien établissement à régulariser A. O 2-Menabe plongée Belo / Mer 06 Bernier Philippe Sans autorisation 3-Le Dauphin Belo / Mer 06 M. Philippe Pb : C. S Juridique 4-Dorothée chambres Belo / Mer 04 Mme Dorothée Sans autorisation 5- Hotel Ramaro Belo / Mer 05 M. Ramaro Sans autorisation Source : CRD - Menabe

Tableau S2.308d : Liste des établissements touristiques de Miandrivazo

Nom de L’établissement Situation de Adresse CH Nom du Gérant l’Etablissement 1-La Reine Rasalimo Miandrivazo 14 Mme Ravaomalala Léa Ancien établissement : à régulariser A. O 2-Gîte de la Tsiribihina Miandrivazo 10 Mme Ravaomalala Léa Ancien établissement : à Régulariser A. O 3-Le Masoandro Miandrivazo x Mme Ravaomalala Léa Ancien établissement 4-Au coin d’or Miandrivazo 08 Mme R. Angela En cours : Avis préalable 5- H-R Ravinala Miandrivazo 05 Mme R. Angela Sans autorisation Source : CRD Menabe

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Carte des Problématiques environnementales du Menabe

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LE PEII FACE AUX PROBLEMATIQUES ENVIRONNEMENTALES

Face à ces probllémattiiques,, lle PEII a dévelloppé des outtiills//iinsttrumentts//approches,, quii vontt aiider lles gesttiionnaiires des ressources natturelllles à gérer d’une maniière durablle ll’enviironnementt,, nottammentt ::

Ø Des outiills sur lla gestiion communautaiire des ressources naturelllles renouvellablles

· GELOSE (Gesttiion Localle Sécuriisée :: Loii 96-025)

· GCF (Gesttiion Conttracttuelllle des Forêtts – Décrett n°2001//122 du 14 Févriier 2001)

Ø Des iinstruments d’étude d’iimpacts enviironnementaux nottammentt lle Décrett 99..954 du 15//12//99 rellattiif à lla miise en compattiibiilliitté des iinvesttiissementts avec ll’enviironnementt (MECIE)

Ø Des outiills pour lla gestiion iintégrée des zones côtiières (GIZC),, et pour lla gestiion régiionalliisée de ll’enviironnement et ll’approche spatiialle (AGERAS)

Ø Un pllan de gestiion du réseau des Aiires Protégées (PLAN GRAP)

Ø Des miinii-projets de conservatiion des eaux et du soll (GCES)

Ø Des outiills de miise en œuvre de lla nouvelllle polliitiique forestiière,, nottammentt lla composantte ESFUM // PEII (Ecosysttème Foresttiier à Usages Mullttiiplles)

Ø Des outiills de valloriisatiion des ressources Naturelllles

Ø Des programmes de formatiion d’iinformatiion et de communiicatiion…

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SITUATION DU PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL DANS LA REGION DE MENABE

AIRES PROTEGEES ET ECOTOURISME

« Conservation et gestion durable des Aires Protégées,, servant de levier pour le développement des zones périphériques et de l’écotourisme »

02 Aiires Protégées couvrant une superfiiciie d’ensemblle de 78620 ha avec chacune une structure de gestiion opératiionnelllle ü la Réserve spéciale d’Andranomena / ANGAP : 6.420 ha ü Le Parc National de Kirindy Mitea / ANGAP : 72.200 ha Remarque : la Réserve Spéciale d’Ambohijanahary, dont une partie est dans la circonscription de Miandrivazo est sous l’administration de la Direction Inter-Régionale de Mahajanga et n’y est pas citée

- Visiteurs écotouristiques : Andranomena : 84 visiteurs en 1999 ; 34 en 2000 ; 16 en 2002 Kirindy-Mitea : 45 visiteurs en 2001 ; 4 en 2002

Activités dans les Aires Protégées : A VOIR SUR PLACE

- ? actions de conservation - ? recherches de suivis écologiques - ?? actions de Communication / éducation - ?? actions de développement pour les communautés riveraines (financées sur les 50% des droits d’entrée dans les aires protégées/DEAP)

Tableau P.1.3 : Mini-projets / Environnement

Mini-projets GCES Superficie Nombre de familles (ha) bénéficiaires aménagements de tanety dans la région de 1 395 ha 5152 Menabe / ANAE (1997-2001) Reboisement / ANAE (1997-2001) 1 195 ha 4143 Reboisement / Circoncription Morondava 30 106 ha nd Arrborriiculltturre Jusqu’en 2001 4 094 dans 19 communes Apiculture Jusqu’en 2000, 34 pour 34 bénéficiaires Culltturres marraîîchèrres 2000 - 2001 4 147 Pettiitt éllevage 1999 - 2000 48 Adducttiion d’’eau 1999 --2001 16 530 Source : ANAE - 2002

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REGIONALISATION

« Responsabilisation des acteurs régionaux pour le respect du principe de subsidiarité : prise en main de leur propre développement »

Des Structures appuyées

· ?? Structures llocalles de concertatiion · ? Structures communalles · ? Structures iintercommunalles · 01 Comiité Régiionall de Programmatiion · 01 Réseau de Système d’Informatiion

Deux Cellules Techniques d’Appui (CTA EMC et AGERAS) ont été mises en place. Elles ont mis à la disposition des CRP du PE2 des experts invités pour aider à gérer le programme, à effectuer les analyses techniques et à formuler les stratégies environnementales locales et sous-projets susceptibles de bénéficier de financement, essentiellement du fonds FORAGE.

Des Sous programmes éllaborés

Ills sontt réalliisés grâce aux fonds diisponiiblles dans lles régiions (santté,, enviironnementt,, iinfrasttructture agriicolle ou routtiière ettc..) ou au FORAGE (Fonds du PE2 desttiinés à fiinancer des acttiions iissues des sttructtures de concerttattiion) ou même grâce aux seulles iiniittiiattiives llocalles..

Outiills d’aiide à lla déciisiion éllaborés

· Carttes des iinttervenantts ett iintterventtiions · Ettatt des Ressources Natturelllles :: probllèmes,, llocalliisattiion des acttiions,, végéttattiion · Pllaniifiicattiion sttrattégiique pour lla gesttiion durablle du corriidor · Réperttoiire des iinsttiittuttiions de fiinancementt ett d’appuii au dévelloppementt

Pllan concerté de gestiion iintégrée des actiiviités de pêche aux réciifs,, explloiitatiion de mangroves et touriisme éllaboré et miis en œuvre éllaboré et valliidé et Diina gestiion ressources éllaboré dans ? communes ( ? viillllages)

Pllan concerté de préventiion et de réductiion des pollllutiions et dégradatiion Miise en pllace d’observatoiires thématiiques

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TRANSFERT DE GESTION

« Prise en main de la Gestion Durable de l’Environnement à tous les niveaux »

54 Médiiateurs formés touchant 33 Fiivondronana 57 298ha de Sécuriisatiion Fonciière Rellatiive Des Contrats siignés dans lle cadre de ll’expériimentatiion GELOSE Tableau P.1.5: Transfert de gestion

Date DATE Ressources Naturelles Type de Fivondronana Commune Nom du site début du Remise Dominantes gestion projet officielle

Types Superficie Mahabo Befotaka Saronanala Forêt naturelle 13 100 ha 28/8/03 GELOSE Mahabo Befotaka Anosibe Forêt naturelle 2 300 ha 28/8/03 GELOSE Mahabo Befotaka Andranovorine Forêt naturelle 4 800 ha 28/8/03 GELOSE Mahabo Ankilivalo Morafeno I Forêt naturelle 3 100 ha 28/8/03 GELOSE Mahabo Ankilivalo Mahasoa Nord Forêt naturelle 4 500 ha 28/8/03 GELOSE Miandrivazo Isalo Ankazomena Lac 40 ha juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Isalo Andimaka Lac 60 ha juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Miandrivazo Betsioka Lac 40 ha juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Ankotrofotsy Isaonjo Lac 90 ha juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Ankotrofotsy Tsimalaijohary Lac 45 ha juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Ankotrofotsy Ibofo Lac 70 ha juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Ampanihy Belanja Ikongaky Lac 80 ha 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Bemahatazana Ikelitenda Lac 20 ha juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Manambina Antsoha Lac Manamb ina 35 ha juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Manambina Andavy Marolefo Lac 90 ha juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Ankavandra Bevinoa Raphia 300 juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Ankavandra Betsiriry Raphia 100 juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Soaloka Ambalarano Raphia 250 mars-06 24/10/03 GELOSE

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GESTION DES FORETS ET VALORISATION DES FILIERES

Etudes et appuiis des 02 Fiilliières - Pllanttes médiiciinalles :: - Créattiion des associiattiions des productteurs de pllanttes médiiciinalles de Morondava - Etthnobottaniique ett valloriisattiion des pllanttes médiiciinalles de Morondava

ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL (E.I.E.) Tableau P.1.5: Dossiers d’étude d’impact environnemental

Liste dossiers EIE dans la région de Menabe (Belo-Tsiribihina, Mahabo, Manja, Miandrivazo, Morondava)

Date Nom Commune du délivraison Promoteur Activité Lieu_Projet Projet du Permis Lutte Etude d'impacts Région de Malaimbandy/ antiacridienne des pesticides Malaimbandy Mahabo 2002 2003 CNLA GULFSTREAM DG M. Alain Région entre 1 (Belo sur DUCATEL + Prospection Tsiribihina- Tsiribihina) OMNIS Pétrolière Manambolo Belo/tsiribihina 31/08/98 Lantotiana Beroboka, RAHERIA- Aquaculture de Tsimafana, Tsimafana / Belo AQUAMEN E.F RIJAONA crevettes Belo/Tsiribihina -Tsiribihina Piste rurale ANGAP Réhabilitation Morondava, Tsimafana / Belo Morondava- (Programme piste rurale et Belo/Tsiribihina, -Tsiribihina, ….. Antsalova Bemaraha) piste d'atterrissage Bekopaka, Antsalova oct-03 Source : ONE - 2003

162 6 - METHODOLOGIE ET APPROCHE

Le présent document, TBER Menabe, constitue la suite logique du TBEN et TBEP de Toliara. L’objectif étant de pouvoir créé un document beaucoup plus précis, facile à utiliser en descendant du niveau national au niveau régional. L’approche participative a été utilisée dès le début de l’élaboration du présent tableau de bord. En effet, un atelier préparatif a été organisé pour une mise au point du concept de tableau de bord au niveau des différentes parties prenantes, futurs utilisateurs du TBE. On a aussi essayé de récolter des indicateurs spécifiques de la région lors de cet atelier. Ainsi, à partir du TBE provincial, on a recueilli les données concernant la région de Menabe, ensuite on a essayé de déterminer des indicateurs spécifiques de la région tout en collectant les informations disponibles auprès des services techniques. Toutefois, la plupart des informations de base sont encore à rechercher. En bref, les principes de base qu’on a considérés dans le présent document sont : - Uniformisation des terminologies et concepts usuels pour aider les différents utilisateurs du TBE (cf. notes techniques) - Description plus complète des niveaux actuels des indicateurs pour l’état initial, qui constitue l’état de référence dans l’interprétation des indicateurs dans le TBE (cf. informations détaillées) - description des nouveaux indicateurs et élimination des indicateurs qui ne concernent pas directement la région de Menabe (cf. tableau synthétique) Toutefois, il est à souligner que plusieurs facteurs contraignants ont limité la confection du présent TBE dont la non disponibilité des informations techniques auprès des différentes institutions et organismes travaillant dans la région du Menabe. Par ailleurs, bon nombre d’indicateurs identifiés lors de l’atelier préparatoire sont trop vague ou difficile à apprécier. Dans l’avenir, des investigations de collecte d’information sont à entreprendre pour pouvoir améliorer le présent document, de plus une approche par secteur est plus adéquate pour l’identification et la définition des indicateurs plus pertinents, et ceci pour avoir un document plus technique et plus facile à utiliser.

163 Rappel sur la méthodologie d’identification des indicateurs environnementaux

Indicateurs Politiques/Stratégies environnementaux environnementales nationales nationaux Conventions internationales

Stratégie régionale Plan directeur Programmation de la biodiversité, forestier régionale, Analyse Comptabilité environnementale Comptabilité environnementale PlanGrap… régional (PDFR) diagnostic, etc.

Schéma ou plan Programme Autres politiques et de développement régional dévpt plans sectoriels régional (SDR) rural (PRDR) régionaux…

Problématiques Priorités et objectifs environnementales environnementaux pilotage

suivi

évaluation

intégration

Autres critères négociation techniques et … scientifiques Indicateurs environnementaux régionaux

Comptabilité Autres outils d’aide à TBER REER environnementale la décision…

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Comité de préparation du TBER Menabe

Liste du Comité Technique - M. BOANA Idy : CRD Manabe - M. NERISON Farezy : DelRJSL - M. MILSEN Jaonarison : Cisco - M. RANALIARISON Justin : Elevage - M. RAKOTOSALAMA Philippe : Météo - M. RAKOTOMBOLONA William : DURRELL - M. ANDRIAMBOAVONJY Jean Baptiste : SPRSE/DRDR - M. RAKOTOARISON Banà : Eaux et Forêts - M. RAKOTOARISOA Julien Noël : CIREF Morondava - Mme VENTY Odile : ANGAP - Mme RAHARIVOLOLONA Juliette : Fanamby - M. ROBINSON Yves Jemisa : CFPF Morondava - M. RANDRIAMAHALEO Bruno : SP/CRD Menabe - Dr CELESTIN Jean Baptiste : SP/CRD Menabe - M. ASIATA Saïd : Delpop/Morondava - Mme IDY Alinah Raïssa : Etudiante (ISTE) - M. Bob Simpson : Fanamby - M. RAKOTONANDRASANA Jean Michel : Agent à la CIREF Morondava - Mme LALAOARISOA Mihary : SAHA - M. MENA Zafan : Chef Circonscription Protection Végétaux - Mme RESAMPA Marthe : SP/CRD Menabe - M. TSIRAFY Daudel Velson : Service de la Pêche - Mme RATSIMBAZAFY Liliane : Projet MAG 97/008

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NOTE TECHNIQUE B2.1 - ESPECES ENVAHISSANTES Descripteurs : - Nombre d’espèces de flore et de faune (séparées) envahissantes Définition et concepts de base : On entend par espèces envahissantes l'ensemble des organismes vivants occupant un espace donné à un B1.1 - SUPERFICIE DES ECOSYSTEMES NATURELS moment donné qui est en relation avec le milieu naturel hôte. Ces espèces entrent en concurrence avec les espèces autochtones entraînant l'extinction Descripteurs : - Superficie totale ; - Pourcentages [Superficie de de ces dernières. l’écosystème / superficie du territoire ou superficie totale nationale de l’écosystème ou superficie totale des écosystèmes du territoire]. Méthode de mesure : Comptage, recensement. Définition et concepts de base : L'écosystème est le complexe dynamique Limites : Ne sont pris en compte ici que les espèces envahissantes non- formé de communautés de plantes, d'animaux et de micro-organismes et de autochtones. Il n'est possible de suivre que les espèces les plus évidentes et leur environnement non vivant qui, par leur interaction, forment une unité les plus connues car la distinction entre espèce introduite et espèce non fonctionnelle. L'écosystème forestier comprend les forêts primaires et les introduite pose parfois des problèmes. forêts secondaires à savoir : Forêts denses humides, Forêts denses sèches,

Forêts sclérophylles, Forêts littorales, Forêts galeries ou forêts ruvilaires ou forêts ripicoles, Mangroves, Formations rupicoles, Fourrés. Les B2.2 - ESPECES INTRODUITES écosystèmes humides sont formés par les cours d’eau, les lacs, les marais ou les formations marécageuses ; Les écosystèmes marins sont constitués Descripteurs : - Nombre d’espèces de flore et de faune (séparées) par les récifs coralliens, les barrières frangeantes, les estuaires, les introduites embouchures, les baies, les mangroves, les prairies marines, les herbiers Définition et concepts de base : On entend par espèces introduites marins,… ; Les écosystèmes cavernicoles sont formés par les grottes, les l'ensemble des organismes non autochtones vivant dans un écosystème ou labyrinthes souterrains, les canyons,… ; Les écosystèmes côtiers sont dans une partie de celui ci. On considère ici comme espèces introduites les constitués par les plages, les dunes, les lagunes,… espèces introduites à Madagascar à partir de 1800 et qui ont été introduites Méthode de mesure : Interprétation de la carte IEFN, images satellites, intentionnellement par l'homme. Les espèces introduites sont généralement photos aériennes. résistantes par rapport aux espèces indigènes, elles représentent alors des menaces pour la biodiversité. Limites : La richesse biologique n'est pas prise en compte Méthode de mesure : Comptage, recensement.

Limites : L'interprétation de cet indicateur est limitée du fait de B1.2 - ESPECES ENDEMIQUES l'insuffisance de la connaissance sur la systématique, en effet, seules les espèces récemment introduites sont bien connues. Cet indicateur n'intègre Descripteurs : - Nombre d’espèces de flore et de faune (séparées) pas les micro-flores et les micro-faunes endémique nationales ; - Pourcentages [par rapport à la diversité totale du territoire]; - Richesse spécifique. Définition et concepts de base : On entend par espèces endémiques les B2.4 EXPLOITATION DE LA BIODIVERSITE espèces indigènes qui ne se trouvent que dans une région donnée ou dans une partie de celle-ci, et qui ne se reproduisent ou ne se multiplient Descripteurs : Plantes aromatiques; Espèces sauvages utilisées par la naturellement que dans cette région. population; Exploitations légales; exploitations illégales; Plantes aromatiques; Commerce illicite d'espèces. Méthode de mesure : Comptage et consolidation des recherches et études Définition et concepts de base: Biodiversité ou Diversité biologique : Limites : Cet indicateur ne donne qu'une valeur approximative. Il est Variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, souvent non exhaustif par manque d'inventaire. Cet indicateur n'intègre pas les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les les microflores et les microfaunes. Cet indicateur peut évoluer en fonction complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au de l'amélioration des connaissances. sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes. Méthode de mesure: Recenser les activités humaines qui concernent l'exploitation de la biodiversité : prélèvement, transformation. Des B1.3 - ESPECES MENACEES informations peuvent être obtenues aussi à travers les permis octroyés les Descripteurs : - Nombre d’espèces de flore et de faune (séparées) opérations de saisine menacées; - Nombre d’espèces de flore et faune endémiques menacées ; - Limites: Cet indicateur ne permet pas d’évaluer l'intensité de la pression à Pourcentages [par rapport à la diversité totale du territoire]. court terme pour les espèces non commercialisée. Non application dess Définition et concepts de base : L'effectif et l'aire de répartition diminuent réglementations en vigueur sur la collecte et la commercialisation. suite à différentes pressions et à l'insuffisance de mesures de protection. Autrement dit, les espèces menacées sont celles qui risquent l’extinction, notamment les espèces en danger, vulnérables, rares et les espèces B3.2 - SUPERFICIE DES AIRES PROTEGEES ET SITES DE indéterminées, telles que définies par l’Union mondiale pour la nature CONSERVATION (IUCN). Par extinction, on entend le fait de ne plus exister nulle part dans le monde, du moins à l’état sauvage. Par extermination, on entend le fait de ne Descripteurs : - Superficie [chiffre officiel] ; - Pourcentage ;- Distinguer plus exister dans le pays ou la zone visée. On prend en compte les espèces AP et SC autochtones. Définition et concepts de base : Les aires protégées sont les aires Méthode de mesure : Sélection de toutes les classes pour lesquelles on géographiquement délimitées en vue d'atteindre des objectifs spécifiques de connaît (ou on a estimé) les effectifs des espèces autochtones et dont la conservation des écosystèmes et de la biodiversité et gérées dans le réseau situation est suivie ou évaluée de temps à autre. Pour calculer l’indice de national. Elles sont de trois sortes : Réserve spéciale, Réserve Naturelle mesure, .on calcule le pourcentage des espèces autochtones menacées par Intégrale ou Parc National. Les sites de conservation sont les parties du rapport aux espèces autochtones totales dans cette classe. L'ensemble territoire faisant l'objet de conservation mais ne faisant pas partie du réseau donne une idée globale de la situation pour les plantes et les animaux et national des aires protégées. indique les classes qui sont les plus menacées. Méthode de mesure : Calcul de la superficie utilisant le SIG à partir des Limites : Il n’est possible de suivre que les espèces les plus évidentes et les images satellites et télédétection. Les superficies officielles sont obtenues à plus connues, qui ne représentent qu’une petite proportion de la diversité partir des reconnaissances et délimitat ions topographiques. totale des espèces. Limites : Les superficies provinciales correspondent souvent aux superficies gérées par les unités provinciales de l'ANGAP plutôt que les superficies faisant partie effectivement de la province. Par exemple, l'aire protégée d'Ambohijanahary est comptabilisée entièrement pour Majunga même si elle a une partie dans la province de Toliara. 166

B3.3 - ECOSYSTEMES NATURELS REPRESENTES DANS LES Définition et concepts de base : Selon la loi n° 97-017 portant révision de AIRES PROTEGEES ET LES AUTRES SITES DE la législation forestière : Par forêt, au sens de la présente loi, on entend CONSERVATION toutes surfaces répondant aux qualifications ci-après : Descripteurs : - Nombre,- Superficie totale et pourcentage des écosystèmes - les surfaces couvertes d’arbre ou de végétation ligneuse autres que représentés plantées à des fins exclusives de production fruitière de production de fourrage et d’ornementation ; Définition et concepts de base : Pour "écosystèmes naturels" voir l'indicateur B1.1 et pour "aires protégées" voir B3.2. Les sites de - les surfaces occupées par les arbres et les buissons situés sur les conservation sont les parties du territoire faisant l'objet de conservation berges des cours d’eau et lacs et sur les terrains érodes ; mais ne faisant pas partie du réseau national des aires protégées. La classification utilisée par l'ANGAP comprend 16 types d'écosystèmes et - les terrains dont les fruits exclusifs ou principaux sont les produits cette classification est cohérente avec l'IEFN, voir PLANGRAP forestiers, tels qu’ils sont définis à l’alinéa ci-dessous Méthode de mesure : SIG - sont qualifiés produits des forêts : tous produits naturels issus de leur exploitation et dont la liste fera l’objet d’un décret. Limites: Méthode de mesure : Interprétation carte IEFN.

Limites : Données non mises à jour, résolution nationale. B3.4 - ESPECES ENDEMIQUES /MENACEES PRESENTES DANS

LES AIRES PROTEGEES ET LES AUTRES SITES DE CONSERVATION F1.2 - TYPOLOGIE DES FORMATIONS VEGETALES Descripteurs : Espèces recensées dans les aires protégées; espèces Descripteurs : Couverture forestière; les savanes (herbeuses, arbustives, recensées dans les autres sites de conservation arborées), les agroécosystème, les marécages, les fourrés… Définition et concepts de base : On entend par espèces présentes, les Définition et concepts de base : Phytogéographie = répartition espèces dont on connaît la présence dans les aires protégées à partir des géographique de la végétation ; Biogéographie = Etude de la répartition des inventaires effectués dans les AP. Pour la définition des aires protégées et êtres vivants ainsi que de la cause de cette répartition dans les différentes des autres sites de conservation voir indicateur B3.2 régions. - Il existe plusieurs classifications en fonction des facteurs pris en Méthode de mesure : Transect, échantillonnage selon les espèces à compte tels que le climat, l’altitude, le sol, l’orientation floristique, les effectuer périodiquement. effets anthropiques…- On distingue selon les types d’écosystème :. Pour les forêts : les forêts pluviales, les forêts sèches, les mangroves…. Pour les Limites: Cet indicateur ne donne qu'une valeur approximative. Il est non-forêts : les savanes (herbeuses, arbustives, arborées), les souvent non exhaustif par manque d'inventaire périodique. agroécosystème, les marécages, les fourrés… Méthode de mesure : La détermination des types et répartition des formations végétales de Madagascar résulte de l’exploitation des études B3.6 - VALORISATION DE LA BIODIVERSITE antérieures, de la photographie aérienne, de l’imagerie satelittaire, ainsi que Descripteurs : - Nombre d’espèces valorisées;- Revenu de la valorisation de nombreuses prospections faites sur terrain. des espèces ; - Contribution des filières dans les recettes communales Limites : Il n'y a pas de nomenclature standard. Il n'y a pas de référence (PE3) ; -Nombre de produits soumis à la certification (PE3) géographique standard (ex : les côtes de Madagascar sont différentes selon Définition et concepts de base : Les différents types d'utilisation des les cartes). L'échelle utilisée est trop globale (les petites superficies, non espèces sauvages sont l'alimentation, la recherche, la médecine, le négligeables sur le terrain, peuvent être englouties dans les grandes, vue commerce, l'ornementation, les infrastructures. Les espèces sauvages l’échelle utilisée Obtention coûteuse financièrement et en temps utilisées concernent les espèces, la famille, ordre. Le cas échéant, le niveau supérieur direct sera utilisé jusqu'au niveau de l'ordr e. On entend par espèce sauvage les espèces qui vivent en permanence dans leurs milieux naturels. F1.3 - CLASSIFICATION DES SOLS Méthode de mesure : Comptage, recensement; recherche des informations Descripteurs : - Superficie par domaines ; - Pourcentage au niveau des filières de valorisation de la biodiversité ; statistique de l’ANGAP. Définition et concepts de base : La classification des sols est conçue comme un système de référence qui permet d’ordonner les sols décrits dans Limites : Cet indicateur ne permet pas de connaître l'importance de la une étude et les unités d’une carte suivant un plan commun. C’est en même nature et du volume des espèces exploitées. temps un ensemble définissant un langage. Les caractéristiques morphogénétiques se rapportent aux propriétés du sol qui sont liées à l’aspect du profil (couleur, texture, structure, matière organique, etc…), à B3.9 – APPLICATION DES LOIS l’origine et à l’évolution du sol (matériau parental, épaisseur des horizons, etc…) Descripteurs : Méthode de mesure : On effectue le rapport (exprimé sous forme de Définition et concepts de base : pourcentage) entre la superficie occupée par un type de sol donné et une superficie prise comme référence. Les superficies occupées par les Méthode de mesure : différents types de sols peuvent être obtenues soit directement à partir des Limites : notices explicatives des différentes cartes pédagogiques, soit après planimétrie ou numérisation des cartes analogiques existantes.

Limites : Perte de précision lors de changement d’échelle B3.10 - REVISION DES STATUTS DES ESPECES ENDEMIQUES MENACEES Descripteurs : F1.6 - ENSABLEMENT DES RIZIERES Définition et concepts de base : Descripteurs : Surface de rizières ensablées – Pourcentage de communes ayant des superficies importantes de rizières ensablées Méthode de mesure : Définition et concepts de base : Les effets de l’érosion peuvent être Limites : classés en deux catégories : - Les effets sur les sites érodés qui se traduisent par la perte en terres et le lessivage des éléments minéraux et organiques fertilisants sur les terrains F1.1 - COUVERTURE FORESTIERE agricoles - Les effets hors des sites érodés comprennent le comblement accéléré des Descripteurs : - Superficie de la couverture forestière ;- Pourcentage % barrages, l’ensablement des rizières … superficie totale territoire L’ensablement se fait durement ressentir au niveau des grands périmètres irrigués. Des centaines d’hectares de terres irriguées sont perdues chaque 167 année du fait des brèches et de la sédimentation excessives des canaux ministère des eaux et forêts. Ces rapports portent généralement sur les d’irrigation autorisations de défrichement. Méthode de mesure : Compilation d’études – enquête communale Limites : Données non exhaustives Limites : enquête auprès d’un focus groupe F2.2 - DEFORESTATION F1.7 - FERTILITE DU SOL Descripteurs : Superficie déboisée par rapport à la superficie forestière totale; dégradation des habitats Descripteurs : - Evolution des éléments nutritifs des sols ; - Evolution de la fertilité des rizières et des tanety (enquête ILO) par rapport à il y a 10 ans Définition et concepts de base : La déforestation diminue le taux de pluviométrie d'une région. Sans la couverture forestière, le vent emporte Définition et concepts de base : L’état de fertilité d’un sol peut être l'humidité de l'air vers une région éloignée. La destruction des couvertures caractérisé par sa teneur en éléments nutritifs. Les paramètres considérés forestières entraîne également l'installation de la sécheresse et la sont : le pH, les matières organiques (m.o), l'azote (N), le rapport C/N, le désertification lesquelles tendent à s'aggraver au fur et à mesure que la phosphore (P) assimilable, les éléments échangeables tels que potassium dégradation du couvert forestier avance. (K), calcium (Ca), magnésium (Mg) ainsi que l' état du complexe absorbant (somme des bases S, capacité d’échange T, taux de saturation S). Méthode de mesure : Les informations sur la déforestation sont obtenues de deux façons : Méthode de mesure : Enquête ; compilation d’études pédologiques. • mesures scientifiques à partir de la comparaison des images satellites Limites: suivie de vérification sur terrain, • les rapports des chefs cantonnements et des différents services du F1.8 - SECURITE FONCIERE ministère des eaux et forêts. Descripteurs : Superficie des terres attribuées – superficie objet de SFR – Limites : Faute de moyen de mesure adapté, la fiabilité des informations est superficie des RFT – nombre de ménages dont les terrains sont titrés très moyenne en ce qui concerne les informations provenant des services Sécurisation Foncière forestiers. Définition et concepts de base : Le concept de « terrain domanial » laisse entendre qu'un citoyen a plein droit à l‘acquisition. La possession d’un titre F2.3 - FEUX DE BROUSSE lui permet une jouissance inattaquable : Cadastrage - Bornage - Titre - Sécurité foncière Descripteurs : - Superficie brûlée (source DGEF) ;- Coefficient d’activité de feux de nuit, CAFN (source PACT) Méthode de mesure : TOPO/Service des domaines et enquête auprès des ménages (INSTAT) Définition et concepts de base : Le coefficient d’activité de feux de nuit (CAFN) d’une zone donnée est le rapport entre le nombre d’observation de Limites: Utilisation non certaine par le propriétaire ; Bail emphytéotique feux et le nombre d’observations totales sur cette zone. Une zone est non compris constituée par un ou plusieurs polygones et le nombre de feux est le nombre de pixels contenant des feux dans un polygone de la zone. F1.9 - EROSION Méthode de mesure : Ce sont des informations obtenues à partir de traitement d’images satellites. La méthodologie de mesure repose sur le Descripteurs : - Erosion hydrique selon le type de sol; - lavaka ; - Erosion traitement, la structuration et l’analyse spatio-temporelle des données éolienne dans la région du sud ;- Erosion littorale (marine) satellites acquises par l’intermédiaire de NOAA/NGDC. Les données sont prises toutes les nuits pendant la période de juillet à décembre depuis 1992. Définition et concepts de base : C’est un processus naturel sur toutes les Le CAFN pour une journée d’une zone donnée est le rapport entre le terres. Les agents de l’érosion sont l’eau et le vent. L’érosion peut être un nombre de feux et le nombre total d’observations. Le CAFN pour une processus lent et insoupçonné, ou encore prendre des proportions période dans une zone donnée est la moyenne des CAFN par jour durant alarmantes entraînant une perte énorme de sol arable. Le lessivage de la cette période. terre arable peut résulter en une réduction du potentiel de production, en une réduction de la qualité de l’eau de surface et en l’encrassement des Limites : Les données CAFN sont relativement fiables mais ne donnent réseaux de drainage. Outre la nature du sol, le gradient et la longueur de aucune information sur la superficie brûlée. Elles ne donnent que les feux pente, le risque d’érosion augmente lorsque le couvert végétal manque ou de nuit avec une résolution de 1km. lorsque le sol n’a qu’un faible couvert végétal ou de résidus. En effet, les résidus et la végétation protègent le sol de l’impact des gouttes de pluies, de l’éclaboussement, du ruissellement et du vent F2.4 - EXPLOITATION FORESTIERE Méthode de mesure : enquête, compilation des études Descripteurs : - Nombre et superficie objet de permis de coupe et/ou d’exploitation ;- Volume de bois produits ;- Volume de bois exportés Limites: Définition et concepts de base : - L'exploitation forestière consiste à prélever des bois de diverses utilisations provenant de différentes espèces F2.1 - INCIDENCE DU TAVY soit dans les massifs forestiers soit dans les forêts de plantation pour des fins commerciales. Elle ne sera admise que dans des zones prescrites dans Descripteurs : - Evolution des éléments nutritifs des sols ;- Evolution de les plans d’aménagement et les normes reformulées pour une plus grande la fertilité des rizières et des tanety (enquête ILO) par rapport à il y a 10 ans transformation et valorisation des produits. Les produits forestiers non ligneux sont les produits accessoires et secondaires soutirés des massifs Définition et concepts de base : Le défrichement (Tavy, Teviala, forestiers (écorces, champignons, tubercules, miel...). Les permis y afférents Hatsaka…).consiste à détruire la forêt primaire et / ou secondaire pour y doivent tenir compte de la fréquence et abondance des produits à prélever et exercer des act ivités agricoles. Les parcelles ainsi cultivées ne nécessitent ni de la capacité de l’exploitant aux travaux sylvicoles de renouvellement mais de bétails ni de soins intensifs et épuisent leurs réserves originales après 2 cette promotion des produits forestiers non ligneux doit bénéficier d’une ou 3 ans en moyenne. Manquant de fumure, elles deviennent infertiles. attention toute particulière car elle amène une plus-value significative sur Elles sont abandonnées ou sont mises en jachère pour des périodes l’économie locale, régionale et nationale. Les pratiques agricoles sous forêts variables, traditionnellement d’une dizaine à une vingtaine d’années. Le sont les pratiques qui consistent à occuper les zones forestières par des défrichement entraîne une dégradation de la forêt. cultures de rente et/ou vivrières (cultures) Méthode de mesure : Les informations sur le défrichement sont obtenues Méthode de mesure : L'exploitation forestière est mesurée à travers 1) le de deux façons : nombre de permis d'exploiter, 2) la superficie faisant l'objet de permis, 3) le volume de bois produits. Les informations proviennent des statistiques de la • Mesures scientifiques à partir de la comparaison des images satellites DGEF. Les données sont remontées par les services des Eaux et Forêts suivie de vérification sur terrain, Limites : La fiabilité des données est très moyenne en ce qui concerne les • Les rapports des chefs cantonnements et des différents services du superficies. 168

F2.5 - EXPLOITATION DES TERRES F2.14 - DEGRADATION DU COUVERT VEGETAL DUE AU Descripteurs : Occupation des terres par différentes activités : agricole, DEFRICHEMENT PAR LES INFRASTRUCTURES minières, pastorales, infra-structurales; Modes d’exploitation des terres par INDUSTRIELLES, ROUTIERES ET MINIERES types de cultures; évolution du mode de faire valoir dans les milieux ruraux Descripteurs : Dégradation du couvert végétal due à l’ensemble des Définition et concepts de base : Occupation des sols : c’est l’organisation activités anthropiques qui ont des conséquences quantitative et qualitative spatiale des différents types d’activités. Elle dépend de la politique générale négatives souvent irréversibles et par la suite la destruction de la ressource de l’Etat en matière d’aménagement du territoire et surtout de la politique pédologique. agricole. Plan d’aménagement : c’est le cadre spatial et temporel indiquant le type et le mode d’organisation du territoire. Définition et concepts de base : Tout ce qui pousse sur le sol fait partie du couvert végétal. Il intègre la végétation naturelle et les cultures pratiquées Méthode de mesure : Elaboration et exploitation de cartes d'occupation par les hommes. La principale vocation du couvert végétal est la des sols. Les données peuvent être raffinées par des enquêtes de vérité conservation des sols ( maintenir la qualité des sols et augmenter sa terrain et analysées avec le SIG. capacité productive ). Limites : Les informations sont disponibles à des échelles trop grandes Méthode de mesure : Mesure des extensions réalisées par les souvent non utilisables sur terrain. infrastructures au dépens du couvert végétal. Limites : Cet indicateur est limité aux surfaces occupées par les différentes formations végétales ( forêt , savane, steppe, culture, reboisement ) F2.6 - SURPATURAGE ET MAUVAISE GESTION DES PATURAGES Descripteurs : Excès d'animaux pâturant sur une surface donnée par F2.15 - SATURATION DES SOLS A CAUSE DES EAUX USEES DU rapport à sa capacité de charge. SUCOMA (affectant les Baobabs et les nappes phréatiques) Définition et concepts de base : La capacité de charge d'une aire de Descripteurs : pâturage varie suivant le climat, le sol et la couverture végétale. La définition de charge est étendue sur toutes les espèces. On a tendance à se Définition et concepts de base : limiter aux ruminants mais des normes sont maintenues par exemple pour Méthode de mesure : 100 porcs, il faut 1 ha de fourrage de même pour 1000 poules pondeuses. Limites : Méthode de mesure : Echantillonnage. Des tests sont réalisés avant de donner des chiffres qui sont objet de vérification au fil des années. Limites : Il n’y a pas de mesures universelles, car les charges varient F3.1 - AMENAGEMENT, CLASSEMENT ET ZONAGE FORESTIER suivant le climat, la fertilité du sol et l’espèce du fourrage. Descripteurs : Superficie des forêts et autres réserves classées selon leur mode de gestion par le service forestier. F2.7 - EVOLUTION DES SUPERFICIES CULTIVEES PAR Définition et concepts de base : Le plan d’aménagement est un RAPPORT AUX SURFACES POTENTIELLEMENT agencement cohérent des actions pour valoriser les potentialités et lever les CULTIVABLES contraintes de mise en valeur identifiées au niveau d’une zone donnée. Les potentialités et les contraintes sont identifiées en analysant l’utilisation de Descripteurs : Evolution du rapport entre les terres effectivement cultivées l’espace et des ressources naturelles (intensification, exploitation, mode de et les terres potentiellement cultivables. gestion), la fonction écologique des ressources naturelles, la situation socio - Définition et concepts de base : - Surface cultivée : c’est l’ensemble de économique de la zone, le potentiel démographique, la disponibilité de toutes les terres qui supportent des cultures pérennes ou annuelle (jachère techniques nouvelles, l'acceptation de l’encadrement, l’organisation comprise). Surface potentiellement cultivable : c’est l’ensemble de toutes structurelle, la situation foncière, … Plusieurs types de plans les terres où les conditions physiques (sol, topographie, eau…) permettent d’aménagement sont élaborés en fonction des ressources à aménager et/ou l’installation des cultures avec le minimum de technique. de l’unité géographique selon les objectifs de développement définis a priori. On peut citer : les plans de développement forestier, plans Méthode de mesure : Les superficies cultivées et superficies cultivables d’aménagement au niveau des Aires Protégées, plans de développement proviennent des services de l'agriculture. Des données sont disponibles communal, plans d’aménagement des bassins versants, plans aussi au niveau des institutions ou organismes détenteurs des images d’aménagement écotouristique, plans d’aménagement urbain, plan satellitaires, carte d’occupation, données statistiques d’aménagement intégré des zones côtières, … Limites : L’indicateur n’indique pas le mode d’exploitation, de gestion et Méthode de mesure : Inventaire des textes, arrêtés, décrets de classement l’état de dégradation des différents types de terrain de culture. /déclassement ; Superficie : Relevé de la superficie des aires protégées à partir des décrets ou autres ou mesures via SIG (si nécessaire sommer les surfaces par classe et effectuer le rapport avec la superficie nationale) ; F2.12 - EVOLUTION DU RENDEMENT MOYEN DES rapport de zonage. PRINCIPALES CULTURES Limites : Les données disponibles au niveau national ne comprennent pas Descripteurs : - Evolution dans le temps des principales cultures. encore - les autres réserves dont la gestion est communautaire ou privée. Définition et concepts de base : Le rendement est défini comme la quantité de la production étant données les ressources utilisées (terre, F3.4 - REBOISEMENT travail, cheptel, matériels…). On utilise souvent le rendement par rapport à la surface de terrain exploitée. Descripteurs : - Superficie reboisée Méthode de mesure : L’estimation du rendement par type de culture est Définition et concepts de base : Une terre reboisée est une terre qui a fait effectuée à partir de fiches d’évaluation de la production par campagne, l’objet de plantations d’essences ligneuses exotiques et/ou autochtones. Les remplies par les Responsables des Circonscriptions de la Statistique reboiseurs doivent pouvoir disposer de l’intégralité du produit escompté de Agricole (CIRSTA), des Circonscriptions de la Vulgarisation Agricole leur reboisement et du titrage foncier de leur terre. Une stratégie (CIRVA) et du PNVA. Le rendement est le moyen régional calculé en d’incitation au reboisement doit être mise en place pour appuyer tous types faisant le rapport de la production (tonnes) et de la superficie cultiv ée d’initiatives. (hectares) Méthode de mesure : Informations obtenues par la consolidation des Limites : informations remontées par les services forestiers (statistiques forestières) et les autres acteurs (ANAE, ONG,…)

Limites : La superficie reboisée n'informe pas sur le taux de réussite effectif de la campagne. Ainsi, il ne tient pas compte de la pérennité des actions (entretien et suivi des plantations). Il ne tient pas non plus compte des formations issues des régénérations naturelles (Grevillea banksii...). 169

traditionnelle). F3.5 - EVOLUTION DU TAUX D’ADOPTION DES TECHNIQUES Limites : CULTURALES AMELIOREES

Descripteurs : - Taux d’adoption (nombre de ménages adoptant / nombre de ménages cibles) ;- Superficie concernée L1.4 - COURANT MARIN Définition et concepts de base : Les techniques culturales améliorées sont Descripteurs : Mouvement de la masse d'eau de mer dû à l'influence du des méthodes/pratiques proposées aux paysans pour améliorer d’une façon vent ou des astres (lune et soleil) durable leur production agricole tout en conservant la fertilité des sols. Devant le constat que les pratiques culturales traditionnelles constituent un Définition et concepts de base : le courant marin permet d'évaluer facteur important de la dégradation des sols, des techniques ont été testées l'intensité et le déplacement des matières solides puis diffusées afin d’aider les paysans à sauvegarder/conserver leur Méthode de mesure : Mesure in situ (courantomètre), mesures directes : ressource « sol ». Il s’agit entre autres de : cultures sur tanety suivant les température, salinité. courbes de niveau, compostage, engrais vert, jachère améliorée, écobuage, semi direct sur plantes de couverture, défense et restauration des sols, Limites : Mesure ne pouvant pas être effectué au dessous de 200m. agroforesterie, haies vives, assolement, rotation des cultures, variétés de semences améliorées, arboriculture fruitière, cultures fourragères, système de riziculture intensive, cultures de contre-saison, rizipisciculture, races L1.5 - RADIOACTIVITE NATURELLE / AMBIANTE améliorées, étable fumière, pâturage amélioré. Les paysans adoptent les techniques en les acceptent et les appliquant suite à des séances Descripteurs : Substances naturelle émettrices de rayonnements ionisants d’information et/ou de formation à travers les programmes/projets. Ils peuvent les adopter aussi en copiant leur voisin ou à travers des formations Définition et concepts de base : Presque toutes les substances naturelles en cascade sont radioactives et la connaissance de leurs activités est nécessaire pour la préservation et la prévention de la santé humaine Méthode de mesure : Dépouillement des résultats d’enquêtes de suivi effectuées au niveau des programmes/projets de développement et des Méthode de mesure : Mesure in situ de la dose d’exposition , organismes institutions détermination des radio-nucléides et de leurs activités au laboratoire. Limites : Cet indicat eur ne permet pas de discerner si les paysans ont Limites : Caractéristiques des appareils de mesure. adopté continuellement les techniques ou non. Il ne donne pas non plus des informations sur la diversité des techniques. L2.1 - POLLUTION MARINE

Descripteurs : - Déversement d’hydrocarbures ; nombre d’épaves de L1.1 - ETAT DES RECIFS bateaux ; Contamination par déjection humaine ; Déversement des eaux usées ; Déchets radioactifs. Descripteurs : - Appréciation globale Définition et concepts de base : La pollution marine a été définie par la Définition et concepts de base : C'est un descripteur pertinent pour le suivi Commission Océanographique Internationale de l'UNESCO comme étant : de l'état de santé des récifs. Il s'agit de suivre le développement et « ...l'introduction par l'homme, directement ou indirectement, de substances l'évolution des espèces indicatrices. ou d'énergie dans l'environnement marin pouvant entraîner des effets délétères, tels que dommages aux ressources biologiques, dangers pour la Méthode de mesure : le comptage est effectué à l'aller sur les prédateurs, santé humaine, entraves aux activités maritimes, y compris les pêcheries, plus fuguant vis à vis des plongeurs, le retour est consacré aux poissons détérioration des qualités de l'eau de mer pour son utilisation et réduction papillons et autres espèces. des possibilités dans le domaine des loisirs ». Limites : Représentativité Pollutions chimiques : Ce sont des pollutions dues au déversement de substances chimiques telles que les hydrocarbures, les détergents, les biocides (pesticides), métaux lourds. Pollutions biologiques : Il peut s'agir de pollution par micro-organismes : L1.2 - MANGROVES les germes (bactéries, virus, champignons, etc.) provenant des égouts Descripteurs : - Superficie des mangroves ;- Biodiversité faunistique et peuvent proliférer à leur arrivée dans le milieu marin, même s'il est vrai floristique dans les mangroves. qu'il s'agit d'un milieu qui ne favorise pas la vie de la plupart des agents pathogènes. Il peut également s'agir de l'introduction d'une espèce marine Définition et concepts de base : C'est un ensemble d'arbres, d'arbustes, dans une zone où elle est normalement absente et dans laquelle elle a un d'herbiers à caractère halophile que l'on rencontre à l'embouchure des impact non négligeable (ex : Caulerpa taxifolia ). En eau douce, l'exemple rivières, dans les zones côtières à l’abri des courants marins. Cet ensemble de la jacinthe d'eau est frappant : introduite par l'homme, elle a depuis subit l'alternance des courants marins. La mangrove est une sorte d'interface colonisé une grande partie des cours d'eau de la zone intertropicale, entre le milieu marin et le milieu terrestre. Les mangroves, connues éliminant la majorité des espèces de plantes aquatiques indigènes et également sous la dénomination de marées maritimes, sont des formations affectant profondément les écosystèmes limniques (rivières et lacs). forestières littorales, propres aux rivages vaseux et aux estuaires des régions Pollutions physiques : On parle de pollution physique lorsque le milieu tropicales et parfois subtropicales. marin est modifié dans sa structure physique par divers facteurs. Il peut Les mangroves malgaches sont de deux types : s'agir d'un rejet d'eau douce qui fera baisser la salinité d'un lieu, comme la - les mangroves d'estuaires rencontrées au niveau des embouchures, des centrale hydroélectrique de Saint-Chamas, au nord de l'étang de Berre, d'un deltas et à l'entrée des baies, rejet d'eau réchauffée ou refroidie (par une centrale électrique ou une usine - les mangroves littorales dans les zones à résurgence d'eau douce de regazéification de gaz liquide), d'un rejet liquide ou solide de substances permanente en particulier dans la région de Toliara dans le Sud de modifiant la turbidité du milieu (boue, limon...), d'une source de Madagascar. radioactivité... La plupart du temps, un rejet n'est jamais une source unique et les différents types de pollution sont mélangés et agissent les uns sur les Méthode de mesure : Estimation des superficies occupées par les familles autres (effet de synergie). Ainsi, un égout rejette des déchets organiques, de palétuviers avec les outils de SIG à partir des images satellitaires ou des détergents dont certains s'accompagnent de métaux lourds (pollution photos aériennes chimique), des micro-organismes (pollution biologique), le tout dans de l'eau douce (pollution physique). Limites : Ne tient pas compte de la biodiversité faunistique vivant dans les mangroves. Méthode de mesure : Télédétection et rapports ; Comptage, rapport ; Spectroscopie GAMMA, mesure in situ de la dose d’exposition, mesures d’activités spécifiques, mesure de la contamination surfacique, surveillance L1.3 - STOCKS HALIEUTIQUES de l’environnement au voisinage du site de stockage. Descripteurs : - Estimation des quantités de produits halieutiques présents Limites : Quantité immergée non évaluée ; Coût élevé de l’enlèvement des dans la zone épaves ; Niveau de libération. Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Enquête statistique, (mesure sur bateau, pêche 170

L2.2 - PRODUCTION HALIEUTIQUE Limites : Descripteurs : - Prise ;- Pêche cueillette Définition et concepts de base : C’est le prélèvement des ressources O1.1 - RESSOURCES EN EAU halieutiques. Elle devient une pression lorsque les types d’engins de pêche utilisés ainsi que les zones de pêche et le calendrier ne sont pas respectés. Descripteurs : Nombre de points d’eaux ; Précipitations ; Longueur des périodes de pénurie d’eau et d’inondation ; Eaux souterraines. Méthode de mesure : Rapport d’activités des organismes et sociétés d’exploitation Définition et concepts de base: potentiel en eau disponible pour les différents types d’utilisation Limites : Importance des pêcheurs informels Méthode de mesure : inventaire

Limites : rareté des travaux sur évaluation du potentiel en eaux souterraines L2.3 - CAPACITE D’ACCUEIL AU PORT et de leur localisation Descripteurs : Quantité de marchandises; - Effectif bateau (pêche et transport). O1.2 - QUALITE DE L' EAU Définition et concepts de base : Protection de l'hygiène et de l’environnement marin. Descripteurs : Pollution de l'eau de boisson, Salinité; Présence de métaux dans les eaux, Métaux lourds Méthode de mesure : Pesage des marchandises, rapports Définition et concepts de base : caractéristiques de l’eau par rapport aux Limites : Cet indicateur ne tient pas compte des marchandises ne transitant normes ambiantes. pas au port. Embarquement/débarquement boutre Méthode de mesure : Observation sur des points définis.

Limites : La mesure de l'indicateur se fait par endroit, donc résultats à L2.5 - EXPLOITATION DES MANGROVES prendre avec précautions avant de généraliser Descripteurs : Superficie de mangroves dégradées; -permis d’exploitation, Nombre de permis (d’exploitation). 01.3 - LACS, FLEUVES ET RIVIERES Définition et concepts de base : Cette exploitation consiste à prélever des bois de diverses utilisations provenant de différentes espèces au niveau des Descripteurs : - Superficie des lacs ;- Nombre de lacs ;- Longueur des mangroves. Elle ne sera admise que dans des zones prescrites dans les plans fleuves d’aménagement et les normes reformulées pour une plus grande Définition et concepts de base : C’est la répartit ion géographique du transformation et valorisation des produits. Les permis y afférents doivent réseau hydrographique dans la zone. Elle permet de connaître la tenir compte de la fréquence et abondance des produits à prélever. disponibilité en eau. Méthode de mesure : L'exploitation de mangroves est mesurée à travers 1) Méthode de mesure : Observation sur des points définis. / Interprétation le nombre de permis d'exploiter, 2) la superficie faisant l'objet de permis, 3) cartographique, compilation des monographies le volume de bois produits. Les informations proviennent des statistiques de la DGEF. Les données sont remontées par les services des Eaux et Forêts. Limites : les études sur les lacs, fleuves et rivières sont rares, surtout sur leurs paramètres physiques (longueur, surface, ensablement…). Limites : La fiabilité des données est très moyenne concernant les superficies effectivement exploitées. O2.1 - CONSOMMATION D’ EAU L2.6 – BATEAUX DE PECHE Descripteurs : Utilisation des ressources en eau Descripteurs : Définition et concepts de base : La quantité d’eau consommée pour différents secteurs. Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Comptabilisation de la consommation par secteur. Méthode de mesure : Limites : Il est difficile d’évaluer la variation de la quantité d’eaux suite à Limites : l’exploitation par certains secteurs.

L3.1 - OUTILS ET INFRASTRUCTURES TECHNIQUES ET 02.2 - POLLUTION DE L’ EAU SCIENTIFIQUES MIS E EN OEUVRE FACE AUX PROBLEMES DU LITTORAL Descripteurs : - Concentration de métaux lourds par m3 d’eau; - Concentration des éléments chimiques et organiques pour un volume d’eau; Descripteurs : - Dont Plan d’urbanisation ;- Location-gérance ;- - Taux DCO/DBO Reboisement des mangroves ;- Nombre de zone utilisant les outils de gestion (PE3). Définition et concepts de base : modification directe ou indirecte de l’état des eaux qui les rendent inutilisables à toutes les utilisations auxquelles Définition et concepts de base : La mise en place de toute infrastructure doit contribuer à l’amélioration de la condition de vie humaine, tout en elles pourraient prêter à l’état naturel. respectant l’environnement et les diverses mitigations. Méthode de mesure : compilation d’études. Méthode de mesure : Inventaire. Limites: rareté des études, analyses microbiologiques et physico- Limites: chimiques des eaux.

L3.2 - STRUCTURES INSTITUTIONNELLES O2.4 - DEGRADATION DES BASSINS VERSANTS OPERATIONNELLES DANS LA GESTION DURABLE DU Descripteurs : Superficie de la couverture végétale des bassins versants. LITTORAL Définition et concepts de base : Sous l'action des tavy et des feux de Descripteurs : - Structure de concertation brousse ainsi que d'autres activités économiques telles que l'exploitation Définition et concepts de base : Toutes les activités de protection minière, les bassins versants ont perdu leur couverture végétale, situation nécessitent une structure de gestion pérenne pour être efficace. qui a un impact négatif sur l'environnement aquatique. Méthode de mesure : inventaire Méthode de mesure : Télédétection et SIG.

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Limites : Moyens de déplacements, cartes, images satellites

02.5 - OCCUPATION DES BERGES ET DES LACS Descripteurs : Construct ion d’infrastructure et appropriation des berges et des lacs Définition et concepts de base : Il y a une législation pas toujours appliquée sur l’occupation des berges et des lacs. Méthode de mesure : Inventaire des constructions en matériaux du pays et des infrastructures / superficie occupée Limites: - Non disponibilité des données, - Interdiction d’accès par propriétaires / absence des propriétaires

O2.6 - SURFACE IRRIGUEE PAR LES FLEUVES ET RIVIERES Descripteurs : Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Limites :

02.7 - FREQUENCE ET NOMBRE DES PECHEURS Descripteurs : Fréquentation des lacs, fleuves et rivières par les pêcheurs Définition et concepts de base : La fréquence et le nombre de pêcheurs influent sur le peuplement aquatique Méthode de mesure : Echantillonnage Limites: Personnel de suivi et moyens de déplacements

02.10 - TRANSFORMATION DES ZONES HUMIDES EN RIZIERE Descripteurs : Localisation – superficie Définition et concepts de base : C’est la superficie de zone raphière transformée en rizière – elle favorise le tarissement de la source d’eau Méthode de mesure : Rapport d’activités des ONG d’appui Limites: Limité aux zones raphières de l’ANGAP

O2.11 - DEBOISEMENT DES BASSINS VERSANTS (Dabara, proximité des lacs, proximité du fleuve Tsiribihina) Descripteurs : Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Limites :

02.12 – ENVAHISSEMENT DES LACS Descripteurs : Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Limites:

O3.1 - OUTILS JURIDIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L'EAU Descripteurs : liste de textes et réglementations . Définition et concepts de base : ce sont des textes décrétés sur la gestion, la conservation, la mise en valeur, le financement et l’organisation du secteur de l’eau. Méthode de mesure : Inventaire Limites : L’indicateur ne permet pas de mesurer l’efficacité des actions qui ont été mises en œuvre.

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C1.2 - REGIME PLUVIOMETRIQUE PAR REGION CLIMATIQUE O3.2 - LES MESURES ECONOMIQUES POUR LA GESTION - DE MADAGASCAR DURABLE DE L'EAU Descripteurs : Pluviométrie; Evolution des apports pluviométrique. Descripteurs : Tarification de l'eau; Redevance d'assainissement pour l'eau Définition et concepts de base : L'étude du régime pluviométrique d'un Définition et concepts de base : la valeur économique de l’eau dans la pays ou d'une région consiste en général à l'étude des totaux annuels des prise en compte de toute activité permet une gestion durable de cette précipitations et des distributions mensuelles/saisonnières. Les variations à ressource. long termes sont détectées en traçant les courbes de totaux annuels/ Méthode de mesure : inventaire. mensuels/ saisonniers pour une période donnée. Les tendances sont obtenues par ajustement des courbes. Les saisons pluvieuses ou les saisons Limites : sèches sont identifiées à partir des courbes de distribution mensuelle. La définition des dates de début/fin de saison est par contre plus compliquée car elle est étroitement liée à la circulation atmosphérique qui détermine le O3. 3- LES MESURES INSTITUTIONNELLES POUR LA GESTION temps et le climat d'une région, par exemple la descente de la zone de DURABLE DE L' EAU convergence tropicale et l'établissement de la mousson de Nord-Ouest pour le cas de Madagascar. La bibliographie est abondante dans le domaine et Descripteurs : Nombre d’associations des usagers de l’eau (irrigation et présente plusieurs méthodes de définition suivant le pays. Certaines eau potable). méthodes ne considèrent que les seuils des totaux pluviométriques sur deux ou cinq jours (pentades), d'autres les combinent avec les données du vent. Définition et concepts de base: Les AUE sont des structures institutionnelles qui regroupent les bénéficiaires de l’eau potable et de l'eau Méthode de mesure : - Calcul des totaux annuels/saisonniers/mensuels et d'irrigat ion en vue de pallier le problème d’insuffisance ou de diminution de représentations graphiques - Identification des dates de l'établissement des la quantité ou de la qualité de l’eau vent du Nord-Ouest accompagnés d'une quantité seuil de précipitation Méthode de mesure : Inventaire Limites : - Quantité : les valeurs manquantes sont trop importantes pour certaines stations, ce qui limite le nombre de stations pour représenter une Limites : région climatique. Dates début/fin de saison : limites liées aux méthodes adoptées pour la définition des dates. O3.4 - LES MESURES TECHNIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L'EAU C1.3 - PHENOMENE DE RECHAUFFEMENT Descripteurs : aménagement des bassins versants ; traitement des eaux Descripteurs : Taux d'augmentation de la température moyenne usées Définition et concepts de base : Il s'agit du taux de réchauffement sur une Définition e et concepts de base : ce sont les mesures techniques prises période assez longue, d'au moins 30 ans. Dans le contexte des changements pour organiser la gestion de l’eau et ses différentes utilisations : climatiques, le réchauffement est dû à une augmentation anormale de la irrigation ; usages domestique, industriel… concentration des gaz à effet de serre. Un changement climatique ne peut Méthode de mesure : Identification des interventions ; Inventaire être détecté et déclaré que si la longueur de la série étudiée est supérieure ou égale à 100 ans. Ainsi, pour les périodes d'études inférieurs à 100 ans, on Limites : parle Plutôt de tendance de la température ou taux de réchauffement. O3.4.a - TRAITEMENT DES EAUX USEES Méthode de mesure : Représentation graphique des températures moyennes annuelles, ajustement linéaire, calcul du taux de réchauffement. Descripteurs : Part des différentes sources d'énergie utilisées par les Cet indicateur est une valeur moyenne nationale. Mode linéaire : pour ménages. mettre en évidence les tendances des températures moyennes annuelles, Définition et concepts de base : Les sources d'énergie considérées sont les l'ajustement linéaire est le plus utilisé. Il s'agit de trouver une relation bois de chauffe et - le charbon, l'électricité, le gaz, le pétrole, … linéaire de type T = a.t + b entre les valeurs des températures moyennes annuelles T et la chronologie t. Les coefficients a et b sont calculés par la Méthode de mesure : Enquête (notamment EPM) méthode des moindres carré. La valeur de a représente le taux de réchauffement annuelle si elle est positive (refroidissement dans le cas Limites : Variabilité de la consommation suivant l’espèce utilisée et les contraire). aliments à cuire Limites : Le taux de réchauffement est représentatif de la période d'étude. Il est imprudent d'extrapoler cet indicateur sans poser des hypothèses au C1.1 - PHENOMENES METEOROLOGIQUES EXTREMES préalable Descripteurs : Fréquence des occurrences des phénomènes météorologiques violents ou pouvant affecter le système socio -économique d'un pays, appelés communément "catastrophes naturelles d'origine C1.4 - MALADIES LIEES AU CLIMAT météorologique" tels que les cyclones tropicaux, inondations, sécheresse. Descripteurs : Nombres de nouveaux cas de maladies liées au climat Définition et concepts de base : Ce sont les catastrophes naturelles (maladies diarrhéiques, maladies respiratoires) d'origine météorologiques les plus fréquentes à Madagascar et qui touchent Définition et concepts de base : Taux de morbidité par maladies presque toutes les régions de Madagascar. Cyclones tropicaux - : le terme diarrhéiques (diarrhées et dysenterie sans déshydratation, diarrhées et "cyclones tropicaux" est utilisé ici pour désigner l'ensemble des dépressions dysenterie avec déshydratation) = proportions des nouveaux cas de et cyclones tropicaux. Seuls, ceux qui ont atteint au moins le stade de maladies diarrhéiques pour 1000 habitants. Taux de morbidité par maladies dépression tropicale modérée, donc baptisés, sont considérés pour établir respiratoires (IRA ou infections respiratoires aiguës) = proportions des l'indicateur. La fréquence annuelle d'occurrence nationale est donnée par le nouveaux cas de maladies respiratoires aiguës pour 1000 habitants. nombre de CT ayant intéressé Madagascar pour une année considérée. La fréquence de passage par grille géographique de 1° x 1° est donnée afin Méthode de mesure : Enquête d'identifier les régions les plus touchées. Les tendances d'occurrence à long Limites : Concerne les nouveaux cas de maladies vus lors des consultations terme sont présentées pour les deux cas considérés. externes des Centres de Santé de Base (CSB) de niveau I et II (centres Méthode de mesure : Enquête et décompte hospitaliers non compris), aussi bien publiques que privés. Données disponibles à compter de 1998 pour les CSB, sinon données provenant de Limites : - Des perturbations cycloniques qui ont intéressées Madagascar diverses enquêtes. mais qui n'ont pas atteint le stade de DMT, donc non baptisées, ont causé de graves inondations mais ne sont pas comptabilisées. Les méthodes de mesure de la sécheresse utilisées sont parmi les plus simples. C1.5 - PHENOMENES DE DESERTIFICATION D'autres méthodes tiennent compte de la température, de l'ETP et de la Brève définition: dégradation des terres. durée pour déclarer une sécheresse. La méthode peut être aussi améliorée. 173

Définition et concepts de base: La désertification désigne la dégradation Méthode de mesure : Recensement de plaintes déposées du commissariat des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches par suite de Police de divers facteurs, parmis les quels les variations climatiques et les activités humaines Limites: Méthode de mesure: Mesure des zones, à l’exclusion des zones arctiques et subarctiques, dans lesquelles le rapport entre les précipitations annuelles U1.4 - SECURITE URBAINE et l’évapotranspiration possible se situe dans une fourchette allant de 0,05 à 0,65. Descripteurs : Sécurité et nuisance subie par les habitants Limites: Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Comptage de poteaux fonctionnels par quartier C2.1 - POLLUTION DE L’AIR Limites : Descripteurs : - circulation automobile- industries- feux de brousse-Les polluants : gazeux ; liquides ; ceux dus aux moteurs à essence (automobiles) et à diesel U1.5 – CONDITIONS DES OUVRIERS Définition et concepts de base : La pollution de l’air est un indicateur Descripteurs : Nombre de cités ouvriers mesurant les paramètres importants liés à l’environnement. Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Elle est basée sur les mesures et les analyses des Méthode de mesure : échantillons obtenus dans les laboratoires en utilisant les méthodes de mesure y afférentes. Limites: Limites : La pollution de l’air est vaste. Mais cette fois ci, il serait mieux de préciser qu’elle concerne les paramètres liés au changement climatique. U2.1 - TRAFIC URBAIN

Descripteurs : Evolution du Parc automobile; taux de motorisation. C2.2 - VENT DOMINANT Définition et concepts de base : Descripteurs : Prolongation de la période du régime d’Alizé Méthode de mesure : Ratio : Longueur de routes en mauvais état Définition et concepts de base : Longueur route en général Méthode de mesure : Mesure de vitesse de vents par les stations météo Limites : Difficulté à recenser les voitures retirées de la circulation Limites : - Formation et recrutement de spécialistes - Insuffisance de stations météo U2.7 – EXODE RURAL

Descripteurs : Déplacement de populations vers les centres urbains C3.1- PROJETS AYANT RAPPORT A LA CONVENTION SUR LES Définition et concepts de base : CHANGEMENTS CLIMATIQUES Brève définition: Projets mis en œuvre dans la zone. Méthode de mesure : Définition et concepts de base: Liste des conventions sur les changements Limites: climatiques existants à Madagascar Méthode de mesure: Liste U3.1 - CAPACITE D’ACCUEIL DES HOTELS Limites: Descripteurs : Nombre de chambres des établissements d’hébergement Définition et concepts de base : C3.2 - EXPLOITATION DES ENERGIES ALTERNATIVES Méthode de mesure : Brève définition: taux d’utilisation du solaire, de l’éolienne, des foyers Limites : améliorés.

Définition et concepts de base: Observation du taux d'acceptation des ménages des énergies de substitution U3.2 – SERVICE DE VOIRIE Méthode de mesure: Enquêtes et inventaire. Descripteurs : Volume d'ordures par jour; Nombre de bacs et de camions de la voirie; budget alloué au service voirie Limites: Définition et concepts de base :

Méthode de mesure : - évaluation de volume d’ordures - nombre de U1.1 - TAUX DE DESSERTE DES RESEAUX D'EGOUTS voyages de camion benne par jour Descripteurs : Pourcentage de ménages desservis par le réseau Limites: Irrégularité des travaux de ramassage d’évacuation.

Définition et concepts de base : U3.3 - ESPACES VERTS Méthode de mesure : Ratio entre le nombre de ménages desservis par les réseaux d’égouts et le nombre total de ménages (*100) Descripteurs : Nombre d'espaces verts; superficie des espaces verts Limites : Définition et concepts de base : Méthode de mesure : U1.2 – NUISANCE SONORE Limites : Descripteurs : Nombre de plaintes sur les tapages U3.4 – ECLAIRAGE PUBLIQUE Définition et concepts de base : Descripteurs : Nombre de poteaux fonctionnels; pourcentage de quartiers avec éclairage public

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Définition et concepts de base : Méthode de mesure : S2.106 - ACCES A L'EAU POTABLE ET A L’ASSAINISSEMENT Limites: Descripteurs : - Accès à l’eau potable ; - Accès à l’assainissement Définition et concepts de base : Sont considérés comme installations contrôlées pour se procurer de l'eau de boisson : eau sous conduite, robinet S2.101 - INDICE DE PAUVRETE public, sondage dans le sol ou pompe, puits (protégés ou abrités) ou source Descripteurs : - Taux d’incidence de la pauvreté (Source INSTAT) ; - couverte Intensité Méthode de mesure : Enquête Définition et concepts de base : Le seuil de pauvreté (ou ligne de Limites : Les enquêtes EPM estiment ce taux par rapport aux ménages pauvreté) est le niveau de dépense par tête qui permet de consommer le tandis que le Ministère de l'énergie et des mines le calcule par rapport à la panier alimentaire et certains biens non alim entaires jugés essentiels pour population. mener une vie active et sociale. Est déclaré pauvre tout individu dont la dépense annuelle ne dépasse pas le seuil de pauvreté. Méthode de mesure : Les informations proviennent des statistiques de S2.107 - NIVEAU D’INSTRUCTION l'INSTAT, recensements, estimations et projections. Descripteurs : - Taux brut/net de scolarisation ;- Ration élèves/maître ;- Limites: Analphabétisme Définition et concepts de base : Le taux brut de scolarisation est le rapport du nombre total d'enfants inscrits dans le cycle primaire sur le nombre S2.102 - INDICE DE DEVELOPPEMENT HUMAIN (IDH) d'enfants malgaches d'âge officiel du primaire, c'est-à-dire 6 à 10 ans. Ce Descripteurs : - La possibilité de vivre longtemps et en bonne santé;- La taux peut être supérieur à 100 du fait qu'à Madagascar il y a des enfants qui possibilité de s'instruire; - possibilité de bénéficier de conditions de vie n'ont plus l'âge officiel du primaire mais qui fréquentent encore les décentes établissements scolaires. Le taux net de scolarisation est la proportion d'enfants de 6 à 10 ans effectivement inscrits dans le primaire. Définition et concepts de base : Le développement humain se définit comme un processus d'élargissement des possibilités de choix des Méthode de mesure : Les données démographiques sont fournies par personnes en vue de la satisfaction de leur besoin, de manière soutenue et l'INSTAT. Les informations sur la scolarité proviennent des services du durable. Sa mesure est basée sur le calcul de l'indice de développement Ministère chargé de l'éducation. humain (RNDH 2000, PNUD) Limites : La principale limite des indicateurs du secteur éducation est que Méthode de mesure : L'IDH est indice de privation qui mesure le les données démographiques utilisées (notamment les dénominateurs) sont développement en termes de longévité, d'instruction et de revenu. Il mesure des données projetées. le développement relativement au niveau mondial le plus élevé et au moins élevé de ses composantes. La longévité est mesurée par l'espérance de vie à la naissance; l'instruction est mesurée par la moyenne pondérée du taux S2.201 - POPULATION d'analphabétisation et du nombre d'année de scolarisation; Le revenu est exprimé en termes d'utilité du sorte qu'au niveau le plus élevé du revenu les Descripteurs : - Population totale ;- Taux de croissance ;- Densité accroissement du revenu sont pondérés moins que les accroissement à un Définition et concepts de base : Les projections du nombre de la niveau de revenu plus faible (Différence des Log). population résultent du recensement de 1993. Des projections quinquennales (1998, 2003, 2008…) de la population se basant sur les cinq Limites : années sont désormais disponibles. Pour avoir les années qui n'ont pas fait l'objet de projection, l'INSTAT a tout simplement pris le taux de croissance moyen entre les années prises. Les enquêtes EPM tiennent compte de ces S2.104 - ESPERANCE DE VIE A LA NAISSANCE projections. Descripteurs : Nombre d'année que vivrait un nouveau-né Méthode de mesure : Les informations proviennent des statistiques de Définition et concepts de base : L'espérance de vie à la naissance est l'INSTAT, recensements, estimations et projections. utilisée pour mesurer la longévité moyenne d'une population. Limites : Les données sont projetées L'espérance de vie à la naissance est pris en compte dans le calcul de l'IDH. S2.202 - POPULATION URBAINE Méthode de mesure : Enquête tous les 5 ans effectuée par l'INSTAT (Enquête démographique et de santé, EDS) Descripteurs : Nombre Limites : Le calcul de l'espérance de vie à la naissance est basé sur Définition et concepts de base : La notion d'urbain ou de rural a été celle l'hypothèse que les conditions de vie n'évolueront pas tout au long de la vie définie avec les limites administratives lors du recensement général de la du nouveau-né. population de l'habitat (RGPH) en 1993. Milieu urbain : la capitale, les chefs lieux de province et les chefs lieux de fivondronana. Milieu rural : le reste des régions S2.105 - SANTE Méthode de mesure : Catégorisation des lieux de résidence de chaque Descripteurs : - Taux de mortalité; - Couverture sanitaire; - Espérance de individu selon urbain ou rural. Le taux d'urbanisation s'obtient en rapportant vie à la naissance; - Mortalité infantile; - Accès aux services sociaux de la population urbaine à la population totale. base (nombre de CSB, nombre de médecins…); - Taux de prévalence du Limites : VIH-SIDA

Définition et concepts de base : Le taux de couverture sanitaire est le ratio nombre de personnel médical qualifié - nombre total de la population S2.203 - POPULATION DES ZONES COTIERES Méthode de mesure : voir INSTAT ; Statistique du Ministère de la Santé Descripteurs : Nombre et de l'OMS. Calcul de ratios. Définition et concepts de base : Les zones côtières sont définies comme Limites : Ne permet pas d’évaluer la part de la médecine traditionnelle les fivondronana ou les communes (selon les cas) à façade maritime auprès de la population et aussi la part d’auti-médication - Capacité d’accueil des infrastructures sanitaires. Méthode de mesure : Exploitation des données démographiques par fivondronana et par communes

Limites:

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S2.303 - EXPORTATIONS S2.308 - TAUX DE CHOMAGE Descripteurs : Exportations de biens et services, Exportations de produits Descripteurs : Nombre de chômeurs agricoles, Exportations de produits halieutiques, Echanges commerciaux inter-faritany. Définition et concepts de base : Nombre de chômeurs rapporté au nombre de la population active (15 – 59 ans); est chômeur celui qui satisfait les Définition et concepts de base : Elles concernent toutes sortes de produits quatre conditions suivante au cours des sept jours précédant l’enquête (sens (biens et services agricoles halieutiques forestiers …). BIT) : Méthode de mesure : Exploitation des données du Ministère de Commerce -ne pas exercé une activité professionnelle et des services concernés. -rechercher un emploi Limites : -entreprendre des démarches pour la recherche d’emploi

-être disponible pour occuper un emploi, S2.306 - TOURISME la population active est l’ensemble des in dividus en âge de travailler insérés Descripteurs : - Nombre de touristes ;- Capacité d’accueil ;- Sites sur le marché du travail, aussi bien ceux qui travaillent (actifs occupés) que touristiques et historiques ;- Revenu du tourisme ;- Revenu de ceux qui sont inactifs ou cherchent du travail (chômeurs). l’écotourisme Méthode de mesure : Nombres de chômeurs X 100/nombre population Définition et concepts de base : Le tourisme est l’activité qui consiste à active découvrir un site distinct de celui où on habite et/ou à en profiter. Les formes de tourisme sont très variées : sportif, balnéaire, culturel, Limites: - Nombre de la population active - Nombre de chômeurs écologique,… Le tourisme fait subir des pressions aux sites visités S2.310- ETAT DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES :physiques et directes, démographiques, foncières, culturelles. Descripteurs : Méthode de mesure : Enquête tourisme/visa (ETV)[taux de sondage, extrapolation], fiche d’enquête par établissement d’accueil. Définition et concepts de base : Limites: Les touristes nationaux en vacances chez des connaissances et ne Méthode de mesure : prenant pas un vol aérien ne sont pas considérés par ces enquêtes. Limites:

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