Universitè D'oran Es-Senia Departement De Biologie
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MINISTERE DE L‘ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE UNIVERSITÈ D’ORAN ES-SENIA FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE Mémoire Présenté par Melle TAIEB BRAHIM ZEINEB En vue de l‘obtention du Diplôme de Magister Spécialité : Biologie Option : Ecologie Végétale L’HERBIER DU MUSÉE D’ORAN : INVENTAIRE ET TAXONOMIE Soutenu le 16/02/2012 devant le jury composé de : Mr BELKHODJA Moulay Professeure Président Université d‘Oran Mr HADJADJ AOUL Seghir Professeure Président Université d‘Oran Mr MAAROUF Abderezak Professeure Examinateur Université de Naama Me BENNACEUR Malika Maitre Conf. A Examinatrice Université d‘Oran 2011 - 2012 1 Remerciements Après Dieu, je tiens à exprimer ma reconnaissance à : Monsieurs HADJADJ AOUL S., professeur à l’Université d’Oran d’Es-Senia qui m’a proposé ce sujet, conseillé, guidé et orienté. Je lui exprime ma profonde gratitude pour l’aide et le soutien qu’il m’a apporté, Monsieur BELKHODJA M., professeur à l’Université d’Oran d’Es-Senia pour l’honneur qu’il me fait en acceptant la présidence du jury, Monsieur MAAROUF A., professeur à l’Université de Naama pour l’intérêt qu’il a port’ en acceptant d’examiner mon mémoire, pour ses encouragements et son soutien, Madame BENNACEUR M., maitre de conférence (A) à d’Oran d’Es-Senia pour l’honneur qu’elle me fait en acceptant d’examiner ce travail et pour ces encouragements. Mes grandes remerciements vont également à : Monsieur Meshoub Hadj l’ex directeur du musée d’Oran Ahmed Zabana qui m’a permis l’accès à l’herbier du musée, Ainsi qu’à tout le personnel du musée pour leur aide et encouragements en particulier à la responsable de la section d’histoire naturelle du musée Madame Hamide Yemna et à tous les agents de la section d’histoire naturelle du musée. Il m’est très agréable de remercier mes collègues Bahi Kheira et Mansouri Sihem pour leur sincère amitié et soutien. Je tiens à présenter ma reconnaissance à Bouzidi Fatima pour les services qu’elle m’a rendu au niveau de l’outil informatique. Mes remerciements s’adressent à tous mes professeurs du département de Biologie qui m’ont enseignés depuis 2003 Enfin que toutes les personnes qui m’ont aidées de près ou de loin dans mon travail, trouve ici l’expression de ma profonde gratitude 2 SOMMAIRE INTRODUCTION GENERALE PREMIERE PARTIE : ANALYSE DE LA FLORE D’ALGÉRIE Introduction 1. Cadre Biogéographique de l‘Algérie 2. L‘Exploration Botanique en Algérie 3. Analyse Systématique et Chorologique de la Flore d‘Algérie 3.1 Analyse Systématique 3.2 Analyse Chorologique 3.3 L‘Endémisme dans la Flore d‘Algérie Conclusion DEUXIÈME PARTIE : NOTION D’HERBIER 1. Qu‘est qu‘un herbier 2. Historique 3. Constitution d‘un Herbier 4. Conservation d‘Herbier 5. Les Types d‘Herbiers 6. Utilités de l‘Herbier 7. Situation des Herbiers dans le Monde TROSIÈME PARTIE : ANALYSE DE L’HERBIER DU MUSÉE D’ORAN 1. Introduction 2. Matériel et Méthode 3. Résultats et Analyse 3.1 Description de l‘Herbier 3.2 L‘état de l‘Herbier 3.3 La Systématique 3.4 L‘Endémisme dans l‘Herbier 4. Conclusion CONCLUSION GENERALE REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES 3 INTRODUCTION GENERALE Le monde vivant est constitué d‘individus tous différents les uns des autres, il est subdivisé en cinq règnes : Bactéries, Protistes, Végétaux, Champignons et Animaux. La systématique des plantes est la science qui s‘intéresse à la diversité du monde végétal ; elle envisage les variations qui permettent de distinguer des catégories d‘individus, mais aussi les causes et les conséquences de ces variations. Son but est de définir, discriminer, et classifier des groupes d‘individus (Raynal-Roques 1994). Une collection de spécimens de plantes séchées est appelée un herbier. Ces collections sont à la base de toute la recherche en systématique. Les spécimens d‘herbier sont le fondement de la compréhension de la diversité dans la nature. Ces collections fournissent les données sur la variation de la morphologie des populations, des espèces et des taxons du rang plus élevé, sur leurs distribution géographique et leurs caractéristiques écologiques. En étudiant un grand nombre de spécimens récoltés dans toute l‘aire géographique d‘une espèce, un systématicien peut préciser les dates de floraison et de fructification. De plus de petits fragments des spécimens peuvent être prélevés pour étudier la palynologie, l‘ultrastructure, la micro-organographie, l‘anatomie et si le spécimen est de qualité suffisante, l‘ADN. Les spécimens de plantes séchées peuvent également servir de matériel de référence, ou herbiers témoins, pour prouver la présence d‘une plante dans une localité particulière, ou pour confirmer l‘identité d‘une plante par comparaison à des échantillons fiables nommés par des spécialistes (Judd et al 2002). Dans ce travail nous présentons une étude taxonomique de l‘herbier du musée d‘Oran Ahmed Zabana dans le but de connaitre sa composition taxonomique qualitative et quantitative. Pour réaliser notre étude nous avons établi un inventaire de tous les spécimens présents dans cet herbier. Cette ancienne collection est conservée dans la galerie d‘histoire naturelle du musée. Notre mémoire est constitué de trois parties : - la première concerne l‘analyse systématique et chorologique de la flore d‘Algérie à partir de la flore de Quezel & Santa (1962). - Dans la deuxième partie nous développons les aspects concernant les herbiers : définition, historique, constitution, et utilité. - La troisième partie est consacrée à l‘inventaire de l‘herbier du musée et à son analyse systématique. 4 Première Partie : ANALYSE DE LA FLORE D’ALGÉRIE 5 Introduction La flore d‘Algérie compte 3 139 espèces répartis dans près de 150 familles parmi lesquelles 653 espèces sont endémiques (Kazi et al., 2010). L‘objet de ce chapitre est d‘étudier dans un premier temps la flore d‘Algérie en donnant un aperçu sur le cadre biogéographique de l‘Algérie septentrionale et en analysant la systématique et la chorologie de cette flore à partir de celle de Quézel et Santa (1962) et des études effectuées sur cette dernière par Chebourou (1996) et Mankouri (1998). Cette analyse est complétée par une étude sur l‘endémisme algérien et sa répartition. 1. Cadre Biogéographique de l’Algérie Septentrionale 1.1. La Géographie : Partie intégrante du sous continent Nord Africain, l‗Algérie s‘étend sur une superficie de 2 381 741 km², longe d‘Est en Ouest la Méditerranée sur 1200 km et s‘étire du nord vers le sud sur près de 2 000 km. Cet important espace abrite de grands ensembles géographiques (montagnes, hauts plateaux, plaines fertiles et le désert qui occupe prés de 87% de la superficie totale de l‘Algérie) (Anonyme.2009) (Fig.1). Le pays s‘étend entre les latitudes 18° et 37° nord et entre les longitudes 3°ouest et 12°est. La géographie régionale de l‘Algérie est délicate à présenter. Les grandes unités naturelles entre lesquelles se partage le pays manquent elles-mêmes d‘homogénéité. Le territoire algérien offre du nord au sud, quatre ensembles contrastés qui présentent également diverses nuances internes (Despois et Raynal, 1967). Ces ensembles sont : le Tell, Les Hauts-Plateaux, l‘Atlas saharien, et la partie désertique : le Sahara (Fig.2). 1.1.1 Le Tell L‘atlas tellien occidental se caractérise par son morcellement, ce dernier résulte de la juxtaposition de plaines et de bassins qu‘encadrent les chaines de montagnes qui atteignent 1900 m. Les collines de la région d‘Oran, le Dahra et les monts de Miliana, qui dominent la Méditerranée, isolent de la mer les basses plaines de la Sebkha d‘Oran, de la Macta (Sig et Habra) et du Chélif. 6 Fig.1 : Situation de l’Algérie en Afrique du Nord. Ces basses plaines sont séparées des bassins intérieurs de Marnia, de Tlemcen, de Sidi Bel- Abbès et de Mascara par les étroites chaines qui s‘allongent des collines des Traras au puissant 7 massif de l‘Ouarsenis. Celui-ci s‘élève au sud au-dessus des Hautes Plaines de Sersou et des steppes. Au sud ouest, des plateaux ondulés, les monts de Frenda, de Saïda, de Daya et de Tlemcen dominent au nord les bassins intérieurs et s‘inclinent lentement vers les Hautes Steppes. L‘Atlas tellien oriental est très montagneux et domine une côte le plus souvent élevée, découpée, et creusée de très beaux golfs. Ses seules plaines littorales sont aux extrémités : la Mitidja que borde le Sahel d‘Alger et les plaines de Bône (Annaba) et du lac Fetzara qui entourent le massif de l‘Edough. Entre elles s‘élèvent les montagnes de Kabylie : Kabylie de Djurdjura qui culmine au pic de Lella Khadidja (2305 m) et que draine le Sebaou, dépression de la Soummam qui débouche à Bejaïa, Kabylie des Babors et du Bou Sellam (2004 m au mont Babor), Kabylie orientale, celle-ci s‘étend du golf de Bejaïa à la région de Skikda, dominée au sud par la chaine numidique (1462 m au djebel Msid Aïcha à Mila). A l‘arrière-plan se dressent l‘Atlas mitidjien et plus au sud, les monts du Titteri que prolonge la chaine des Bibans. Les Bibans sont relayés par le massifs du Guergour et les monts des Ferdjioua (nord est de Sétif) auxquels font suite les monts de Constantine, puis de la Medjerda avec l‘arrière-pays annabien. 1.1.2 Les Hauts-Plateaux : Les Hauts-Plateaux de l‘ouest se caractérisent par l‘absence de réseaux de vallées. Ce sont presque partout de Hautes steppes (sauf le Sersou). Ils s‘étendent d‘est en ouest sur 500 km avec une largueur qui croît d‘une centaine de km à 180 km aux approches de la frontière marocaine.